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Le Magazine du meilleur de la Culture, Loisirs, Musiques et Spectacles, Art & Déco en France et en Israël
MAI 2016
Amir Haddad Zéro politique ! 100% musique !
Alexandre Arcady Sa vie est un roman
Daniel Shek Un ami de la France Exemplaire gratuit
Marc Levy Un français de l’étranger
Boaz Bismuth
Ses rencontres avec Donald Trump
Yvan Attal Ils sont partout !
A VENDRE
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Sommaire TIP TOP GUEST
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Marc Levy Balkan Beat Box Amir Haddad Daniel Shek Boaz Bismuth Alexandre Arcady Yvan Attal
TIP TOP ART MODE DECO
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Moty Fridman Repérage
TIP TOP CULTURE
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High-Tech Agenda La nuit de la philosophie Le film Erets Israel Agent des stars
printemps pour un Etat d’une jeunesse vive et fière qui pousse un pays de l’avant, vers un avenir fort, puissant et indépendant ! Oui, Israël a 68 ans et se porte bien, même très bien. Isolé sur la scène internationale ? Pas du tout ou du moins, c’est ce que certains aimeraient ! Israël travaille et le taux de chômage est au plus bas. Indépendance plus que revendiquée et affirmée, avec ses ressources énergétiques gazières. Israël innove militairement et exporte ses inventions, sa sécurité et son savoir-faire. Les entreprises étrangères visitent le pays, échangent et coopèrent avec le petit état qui dérange, finalement ravies de le faire avec une véritable démocratie qui s’adapte, se modernise et ne cesse de construire…amusez-vous à compter les grues dans Tel Aviv: impressionnant ! L’indépendance c’est ce que Marc Lévy prône depuis son premier roman. Au point de s’installer à New-York, dans la ville qui ne dort jamais… Au même titre que Tel Aviv, la bulle au sein d’Israël, une ville qui aime son indépendance. A l’image également de ce groupe de garçons de Tel Aviv, les Balkan Beat Box, véritables stars ici mais aussi dans le monde entier. Yvan Attal nous présente son nouveau film « Ils sont partout », qui fait déjà beaucoup de bruit si l’on se fie au nombre de journalistes qui ont assisté aux projections de presse. Un film d’un acteur-réalisateur indépendant qui s’est battu pour que son film voie le jour. Finalement l’indépendance, c’est une philosophie de vie qui colle bien à l’image de notre jeune Etat. La seconde édition de la « nuit de la philosophie » le 27 mai sera l’occasion d’en ressentir pleinement les effluves. En ce mois de mai, soyons tous un peu plus fiers de porter haut les couleurs de l’Etat d’Israël. Sandrine Houta Dorf Directrice de la publication
Laurent Dorf Rédacteur en Chef
Livres
TIP TOP JUNIOR
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Tiptoptelaviv Junior Magazine
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Directrice de la publication : Sandrine Houta Dorf | Rédacteur en chef : Laurent Dorf Publicité : +972 (0)54 7833227 | Graphisme : Yeochoua Allia : jean_a@netvision.net.il Courriel : Contactiptoptlv@gmail.com - Crédit photo pour la couverture : Torsten SILZ Délai de remise des éléments publicitaires et rédactionnels du numéro de Juin 2016 : 25 Mai 2016. La rédaction décline toute responsabilité d’une part quant au contenu des textes, qui n’engagent que leurs auteurs et d’autre part, des annonces publicitaires (comme la cacherouth des restaurants). La direction se réserve le droit de modifier, réduire les textes proposés. TipTopTelAviv le magazine, n’accorde aucune exclusivité. Les articles et maquettes publicitaires restent la propriété exclusive de TipTopTelAviv et ne peuvent être reproduits d’aucune façon sans accord préalable écrit. Ce magazine contient des enseignements de la Torah. Mettez le dans la Gueniza après lecture et évitez de l’introduire dans les endroits incompatible à son respect.
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High-Tech, le futur est proche ... SUPER 8 3KODAK ous voulez vous prendre
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pour J.J Abrams en tournant votre film sur une vraie pellicule ? Le rêve est bientôt – à nouveau – à portée de main avec l’annonce par Kodak de la renaissance du célèbre format Super 8.
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Tout-Terrain.
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l’occasion de la sortie en salle de Batman V Superman, Eaglemost vient de dévoiler une nouvelle montre de collection sous licence DC Comics. Ce modèle analogique est conçue dans un boitier en alliage acier avec bracelet silicone. Les fans reconnaitront le logo emblématique du Super Héros sur le cadran et le coffret fourni. www.entertainmentearth.com
Lifepack: sac à dos solaire avec anti-vol, chargeur, enceinte
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limentés par un moteur électrique de 350W, ces patins à roulettes nouvelle génération sont contrôlés par une commande au poignet, et peuvent rouler à une vitesse de 15Km/h durant 20Km. Ils sont commercialisés sur le site AeroService.
La KeyMission 360
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ikon présente une caméra embarquée, La KeyMission 360 est capable d’enregistrer des vidéos à 360° en 4K UHD grâce à deux objectifs et deux capteurs diamétralement opposés, une originalité qui risque de changer la donne dans le monde des GoPro et autres ! Les images obtenues de chacun de ces deux éléments sont ensuite combinées dans la caméra afin de créer une image à 360°. On se doute bien qu’il y a là-dessous des possibilités en lien avec la réalité virtuelle.
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ompte tenu du nombre de gadgets que l’on doit constamment avoir sur soi en particulier lors de nos déplacements, il devenait urgent d’avoir un sac à dos multifonctions comme Lifepack. Il intègre un chargeur solaire qui fait office de haut-parleur Bluetooth et un décapsuleur. L’ensemble est complété par un double dispositif anti-vol. Vous pouvez dès maintenant réserver au prix préférentiel de 125$ sur le site de Kickstarter, en attendant sa commercialisation en octobre. 4
5 Rollerblade Electriques
Montre Collector
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Vogel’s SoundMount Next 8365
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près avoir supplanté les systèmes home-cinéma, voici que les barres de son s’intègrent maintenant directement au support TV ! C’est du moins la bonne idée qu’a eue Vogel’s avec son SoundMount Next 8365.
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Marc Levy
le dix-septième roman L’auteur contemporain français le plus lu et traduit au monde (ndlr: 49 langues), a sorti le 11 février dernier « L’horizon à l’envers », chez Robert Laffont, qui plonge le lecteur dans une histoire qui mêle amour et progrès scientifiques. Trois amis étudiants en neurosciences, vont avoir une idée de génie : scanner et sauvegarder le disque dur de notre cerveau, de notre conscience. Et lorsque l’un d’entre eux va mourir, ils décident de mettre en pratique leurs recherches. epuis son premier roman « Et si c’était vrai », et ses D 3.5 millions d’exemplaires vendus, le succès lui est « tombé dessus » ! Chacun de ses romans a trouvé plus de 2 millions de lecteurs, comme vous ! Marc Levy vit depuis sept ans dans le West Village à New-York, en quête de liberté, celle qui peut pousser à vivre loin de sa terre natale. Il aime ce quartier de Greenwich Village où personne ne le remarque. Il se considère comme un raconteur d’histoires, moins comme un écrivain. Depuis seize ans il publie chaque année un roman, qui lui prend jusqu’à cinq mois d’écriture. Cela revêt-il un sens particulier d’être un Français de l’étranger ? ML : Plus qu’on ne peut l’imaginer ! Ce n’est pas parce que l’on vit à l’étranger que l’on aime moins son pays. Ce qui vous manque est encore plus présent dans votre vie. Je suis comme tous les Français qui vivent à l’étranger et qui sont des « ambassadeurs » dont le but est de faire aimer et découvrir leur pays. La France est un pays que j’aime et je suis très heureux d’en parler à mes amis américains.
Pourquoi avoir quitté la France que vous aimez tant. ML : J’ai toujours eu l’âme d’un globe trotteur et J’ai passé des années à l’étranger avant le succès incroyable de « Et si c’était vrai ». Je n’étais pas préparé à ce que ma vie change tellement et à ces demandes constantes des médias. Je suis allé à Londres parce que personne ne me connaissait et que j’avais besoin de conserver une certaine liberté. 6
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Qu’est-ce que vivre à l’étranger vous apporte et comment analysez vous votre vie américaine? ML : C’est tout d’abord oublier ses habitudes et s’adapter. Apprendre la langue, comprendre et découvrir la culture. C’est très enrichissant et cela vous permet de garder les pieds sur terre. Rien n’est plus comme avant mais c’est stimulant pour la créativité artistique. Ce que j’aime à New-York, et plus généralement aux Etats-Unis, c’est le côté positif ! Cet appétit de travail, de progrès, de réussite. Mais il y a aussi un côté brutal et sauvage où l’injustice est présente. Et puis je m’émerveille de la convivialité des gens. A New-York le bruit fait partie de la vie. Il est omniprésent et on doit s’y habituer.
Votre vie aux Etats-Unis est-elle très différente de celle que vous aviez précédemment en France ou en Angleterre ? ML : Oui, car les modes de vie et les mentalités ne sont pas les mêmes. Aux Etats-Unis vous apprenez à ne plus vivre dans un Etat protecteur. La vie est plus risquée qu’en Europe.
Evoquons les romans que vous publiez chaque année. Vos lecteurs aimeraient savoir comment naît l’idée ? ML : En fait j’en ai beaucoup et cela pourrait me rendre fou ! Le tout consiste à mettre en forme ce qui se mélange dans mon esprit, afin de raconter une histoire et de définir les personnages. Sans oublier le lecteur qui doit trouver intéressent ce qu’il va lire jusqu’à la dernière page. suite page 8
présente : la vie chez soi commence à la cuisine.
Tollman’s vous invite à découvrir la cuisine de demain. Une nouvelle collection de cuisines exceptionnelles de la marque Molteni. La Villa Dada est une maison entièrement conçue autour des cuisines italiennes Molteni, considérées comme les plus modernes du monde. Les Cuisines Dada sont le fruit d’un goût prononcé pour le design et la créativité. Elles combinent les plaisirs des plats savoureux et du rire autour de la table. Elles sont le lieu où l’on prend ses repas, où l’on reçoit et où l’on se réunit. Nous vous y attendons.
Villa Dada Ramat Hasharon, 9 rehov Hamaavak. Tél: 03.5490020 tollmans.co.il
Dans votre nouveau livre une étudiante « Hope » se sait condamnée. Ses amis vont tenter une expérience basée sur leurs recherches. Comment est née cette histoire ? ML : J’ai lu un article dans le « New York Times » qui racontait l’histoire d’un couple fou d’amour dont la femme avait pris une décision radicale. Cela a fait naître en moi l’envie d’écrire un « Roméo et Juliette 3.0 » et d’emmener le lecteur dans un univers qu’il n’a pas l’habitude de côtoyer.
Vous abordez des thèmes scientifiques très pointus. Ce travail de recherche n’a pas dû être simple ? ML : Avant de débuter l’écriture je dois faire un travail de recherche, ce qui prend beaucoup de temps, entre les documents, les entretiens, les déplacements sur les lieux qui vont inspirer l’histoire que je vais raconter. J’ai rencontré des scientifiques spécialisés dans les neurosciences. Certains ont bien remarqué que parfois j’avais du mal à les suivre ! Puis il m’a fallu rendre accessibles ces rencontres aux lecteurs.
Le fil conducteur de votre dernier roman, c’est le prolongement de la vie et de la conscience humaine, qui est une réalité par les nombreuses recherches menées à travers le monde. C’est en cela que votre roman semble très vrai. Peut-être même le plus abouti. ML : L’Horizon à l’envers présente des éléments que la médecine et la science pourront peut-être nous apporter un jour. Ce livre parle aussi de la séparation avec les gens que l’on aime que de la mort en elle-même. L’éternité d’un être humain réside dans le sentiment qu’on continue de lui porter.
Il y a un an vous publiez « Elle est lui », dans lequel nous retrouvions les personnages de "Et si c’était vrai". C’est votre père disparu quelques mois avant qui vous aviez suggéré de revenir à la comédie. ML : Il était mon premier des lecteurs. Et c’est en effet lui qui m’avait dit qu’il était temps de revenir à la comédie. Je l’ai écouté et c’est le premier livre qu’il n’aura pas lu. C’est le paradoxe quelque part, et je vois cela comme un clin d’œil de sa part.
Votre père était surtout connu pour être un héros de la Résistance. ML : Il s’était évadé d’un train pour rejoindre la résistance après avoir été soigné par un paysan français. Mon père était français et s’est battu comme un lion pour que nous vivions libres en France. Je garderai toujours en mémoire les deux questions les plus importantes que j’ai posées à mon père dans ma vie. La première était : « Papa c’est quoi être un homme ? ». Et mon père m’a répondu : «Etre un homme ce n’est pas ça qui est important. Ce qui est important c’est de savoir le rester toute 8
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sa vie ». Je ne l’oublierai jamais. La deuxième question : « Et être Juif, papa, c’est quoi ? ». Il m’avait répondu : « Etre Juif c’est devenir noir lorsque tu entends quelqu’un traiter un noir de sale noir, c’est devenir Arabe lorsque tu entends quelqu’un traiter un Arabe de sale bougnoule, c’est de devenir jaune si tu entends quelqu’un dire sale jaune. Alors à ce moment-là tu es un Juif ».
Quel est votre sentiment sur climat antisémite en France? ML : Le racisme, l’antisémitisme, la haine et la méchanceté règnent partout, pas uniquement en France. Mais c’est exact, il existe une montée de l’antisémitisme en France. Il faut se battre contre cela avec intelligence là où d’autres ne savent se battre qu’avec des fusils. N’oublions pas cette phrase d’Einstein qui disait « ce ne sont pas les gens de mal qui font progresser le mal, c’est quand les gens de bien renoncent ». Il ne faut pas vivre dans la peur, mais vivre dans le courage. Ne pas se replier et ne pas avoir peur, car si cela arrivait ce sont eux qui gagneraient.
Vous êtes-vous jamais posé la question de savoir pourquoi vos romans plaisent autant ? ML :Je n’ai jamais fait d’introspection sur ce sujet et je n’ai jamais cherché à savoir pourquoi mes romans plaisaient. D’abord je suis une personne très pudique et très attachée à l’humilité qui est nécessaire lorsque l’on fait ce travail d’écrivain. S’intéresser à son propre succès est à la fois impudique et un manque d’humilité.
Si vous aviez à choisir un livre que vous aimez et que vous conseillerez à vos lecteurs ? ML :Ce serait Romain Gary « Clair de femme ». C’est un roman écrit par l’un des plus grands auteurs du XXe siècle. La plume est sublime et c’est un roman qui fait un bien fou, surtout si vous le lisez alors que vous ne vous sentiez pas bien avant ! C’est un livre porteur d’espoir et qui à travers le récit de « gueules cassées » dit de si jolies choses, sur l’homme et sur la femme et je suis très attaché à cette phrase qui dit : « il n’y a rien de plus beau que cette réunion parfaite de ces deux êtres imparfaits que sont l’homme et la femme ». C’est un livre magnifique sur le sentiment. Propos recueillis par Laurent Dorf Photos éditeur
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Amir Haddad a trouvé sa voie !
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’est dans un café au cœur de Tel Aviv, que
TipTopTelAviv a rencontré AMIR. Un nouvel album sorti le 29 avril dernier qu’il va devoir défendre toute l’année, un titre qui a représenté la France à l’Eurovision, avant d’attaquer la scène en 2017, qui passera par Israël. En avril dernier tu faisais partie d’une délégation de 20 pays à Tel Aviv, qui participait à l’Eurovision, avec un concert pour terminer cette visite. Certains artistes découvraient Israël pour la première fois. AH : En effet et ce qui est formidable c’est que ce tour nous l’avions fait à Amsterdam, Riga et Londres, organisé par des fans, mais celui de Tel Aviv a été mis en place par le ministère du tourisme, avec des journalistes européens invités pour l’occasion. Chaque délégation est venue avec un journaliste important qui devait publier trois articles ; avant, pendant et au retour d’Israël. C’était une opération de communication gagnante pour Israël et pour les vingt autres chanteurs qui ont vraiment apprécié l’accueil chaleureux qui leur a été réservé en Israël. Ce qui est important à dire c’est que c’était la première fois que le tour s’arrêtait ici. Et pour une première venir avec 20 délégations, c’est juste énorme ! Cette année vous étiez deux à posséder un passeport israélien et à participer à l’Eurovision, ce qui est unique dans l’histoire du concours. AH : Oui c’est comme si Israël avait l’occasion de voter pour son propre pays, car on le sait, un pays ne peut pas voter pour lui. Je pense qu’il ne faut pas mettre en premier plan la religion et les origines, car la musique est universelle. Edouardo, le chef de la délégation française à l’Eurovision, lorsqu’il était interrogé sur le fait d’avoir choisi un chanteur Juif et Israélien pour représenter la France, répond qu’il l’ignorait. Il a toujours répondu que son choix s’est fait, parce qu’il aimait la chanson. Ton album est dans les bacs depuis le 29 avril. Parle-moi de l’équipe artistique qui t’entoure et de la période post « The Voice », jusqu’à la sortie de ce CD. AH : C’est un cheminement de plus d’un an et demi. Après « The Voice » et la tournée je devais penser à créer un disque. Je suis allé rencontrer Universal, en pensant naïvement que c’était la maison de disques qui m’apporterait les chansons. J’ai alors compris que je devais leur apporter des titres. Dans l’urgence j’ai pris un titre écrit par mon oncle pour mon mariage, en modifiant un peu le texte, de reprendre des chansons que j’avais écrites en hébreu il y a 9 ans et les traduire en français. J’avais 10
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fait reproduire cela en Israël et en revenant les leur présenter, je me suis confronté à un refus en bloc. C’était une sorte de « claque », car j’ai compris que je devais repartir de zéro. J’ai pris alors un peu de recul pour chercher une équipe avec qui j’allais collaborer à l’écriture de mon album. Il faut comprendre que pendant des années j’avais « absorbé » de la musique israélienne et maintenant il me fallait une production avec un son que les radios diffusaient en France. J’ai contacté les auteurs et producteurs des chansons que j’aimais et qui passaient à la radio. Certains m’ont ouvert les portes, d’autres non. Mais pour l’Israélien que je suis, même avec une porte fermée, j’ai trouvé une fenêtre ouverte. Au final j’ai réussi à convaincre avec l’aide du ciel, les personnes que je voulais. J’ai ainsi fait un album avec l’équipe que je voulais et dans la couleur et le son que je désirais. J’ai d’ailleurs partiellement écrit et composé en apportant ma touche aux titres. On avait l’album terminé et trois maisons de disque qui voulaient me signer. Mais cet esprit de famille si cher à mes yeux, c’est chez Warner Music que je l’ai pleinement ressenti. Ton titre « j’ai cherché » a représenté la France à l’Eurovision, mais c’est important de préciser que ce titre a été écrit pour ton album, longtemps avant que tu ne sois sélectionné pour représenter la France au concours. Et tu aurais pu choisir de chanter le titre en anglais, ce que font beaucoup d’autres artistes. AH : J’ai fait une version entièrement en anglais, mais c’est celle en français avec le refrain en anglais qui est aimé à l’international.
A l’étranger ils adorent ce mélange français-anglais. Le choix de ne pas faire 100% en anglais à l’Eurovision, était donc évident, alors que beaucoup d’autres pays ne chantent qu’en anglais. J’aimais cette chanson depuis le départ mais je cherchais un titre plus complexe, plus mystérieux mais finalement c’est la simplicité qui fait du bien aux gens et c’est dans cet état d’esprit que je présenterai un second titre. Quelles sont les blessures d’Amir dont tu parles dans « J’ai cherché » ? AH : Ces sont les marques qui restent, pour lesquelles on ne fait pas et on ne vit pas profondément sa passion, par manque de temps et de courage. « J’ai cherché » parle justement de retrouver cette passion et d’en faire quelque chose de présent dans sa vie, afin de garder une étincelle, une joie, un bonheur. Le matin au réveil j’ai un « smile » énorme sur le visage car je sais que ma journée va s’articuler autour de la musique. C’est un bonheur absolu et « j’ai cherché » parle justement de cela. La dentisterie, c’était beaucoup moins ta passion ! AH : C’est un métier qui m’aurait plu de pratiquer jusqu’à la retraite. Mais c’est vrai que lorsque j’ai ressenti que chanteur c’était un métier, qui pouvait me plaire autant et en même temps m’émouvoir, alors j’ai foncé ! Et puis, un dentiste ou un
chanteur arrive à apporter le sourire à la personne à laquelle il s’adresse ! Tu n’arrêtes pas entre la promotion du disque et tes voyages, as-tu encore du temps pour toi ? AH : Je me repose dans les trains et les avions. C’est une période très chargée mais je suis très bien entouré, de gens bienveillants qui me laissent un peu de temps libre. Mais je suis hyper actif et je ne peux pas me poser sur un canapé sans rien faire. Je dors aussi très peu. Je suis super-motivé car je veux que les choses se passent bien. Je fais beaucoup de sport pour le souffle. "The Voice", un mariage, un album et l’Eurovision. Il te manque quoi ? AH : Du repos ! Et plus de temps pour visiter ma famille en Israël, car malheureusement avec mon emploi du temps, cela se fait plus rarement. J’aimerai passer plus de temps avec ma femme, penser à fonder une famille. Mais pour le moment comme j’ai le souhait d’être un père présent, et que ce n’est pas possible, ça ne serait pas très intelligent. Propos recueillis par Laurent Dorf Crédit photo : Eliora Efrati
NOUVEAU A TEL AVIV sur BEN YEHUDA
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Tous vos plats cuisinés sur place ou à emporter : couscous, pkaila, viandes, poulet rôti, pâtisseries françaises parvé, sandwiches tunisiens, foie gras maison, charcuterie à la coupe…
nStudio Tiptoptelaviv
Catering complet pour chabbat 5 Rehov Ben Yehuda, Tel Aviv Tél : 03-6160709 ou 052-4594898 Ouvert de 10h à 22h et le vendredi de 10h jusqu’à une heure avant l’entrée de chabbat Mai 2016
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Entretien exclusif
Daniel Shek
68 ans d’indépendance pour Israël. Qu’est-ce que cela vous évoque ? DS : Je suis né en 1955. J’ai connu des Yom Haatsmaout avec des défilés militaires, des grandes fêtes populaires dans les rues. Cela a grandement changé comme le reste du pays. Je pense que cette fête devrait devenir aussi pour la société israélienne un moment de réflexion sur la direction qu’elle est en train de prendre. Je pense que c’est un moment propice pour que chacun réfléchisse et regarde autour de lui ou d’elle. Est-ce que c’est véritablement la direction que l’on souhaite ? Est-ce que c’est le genre de pays que l’on s’est imaginé il y a trente ans, lorsqu’on a grandi ici, ou il y a dix ans lorsque l’on est arrivé en tant qu’olé hadash ? Je pense que c’est une bonne chose pour un citoyen d’un pays tellement dynamique et complexe et unique, dans le sens inégalé dans le monde, de trouver des moments dans l’année de réflexion. Il y a des moments religieux, notre culture religieuse en est parsemée : Yom Kippour, pessah. Le judaïsme a très bien compris que de temps en temps, c’est bon de sortir de nos petits train-train de nos vies personnelles. Quelle est votre vision d’Israël ? DS : Je pense qu’une société en croissance telle qu’Israël, et avec sa situation objectivement complexe, dans un environnement difficile a montrer au monde des réussites inimaginables. Il y a 70 ans on m’aurait présenté le projet comme un business et vous m’auriez dit, voilà ce que l’on va faire et il y aura cela dans le futur, je vous aurai jeté de mon bureau ! C’est inouï ce qui s’est passé depuis 1948. Je suis un Israélien convaincu. J’ai une profonde conviction sur le bien-fondé de cette aventure qui se nomme « Israël ». J’ai essayé d’être un sioniste convaincant et pas seulement convaincu ! J’ai toujours été prudent face aux inconditionnels. Notamment en France, on en trouve beaucoup dans la communauté. Mais je leur disais toujours avec un sourire que je préfère les convaincus que les inconditionnels. Un amour critique avec les yeux ouverts sur Israël c’est quelque chose qui me fait plus chaud au cœur que les applaudissements 12
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© Erez Feld
, est diplomate, passé par le ministère des Affaires étrangères de Jérusalem, puis porte-parole et conseiller de presse à l’ambassade d’Israël à Paris, consul général d’Israël à San Francisco, avant d’être nommé ambassadeur d’Israël en France en 2006. La diplomatie est sa passion, son amour de la France bien réel et ses actions pour défendre Israël font de Daniel Shek un homme qui compte dans le paysage israélien, et que nous souhaitions rencontrer alors que le pays fête son indépendance.
aveugles. Je suis plus inquiet qu’il y a dix ans. Je suis un homme profondément optimiste mais les temps sont devenus plus durs pour des optimistes. Il est plus difficile de maintenir son optimisme. Il y a des choses qui se passent à l’intérieur de la société israélienne qui m’inquiètent infiniment plus que toutes les menaces extérieures. Je pense aux disparités sociales, je parle d’une installation et d’un renforcement d’une sorte de tribalisme dans la société israélienne. La fameuse solidarité israélienne, ce n’est pas qu’elle n’existe pas, mais elle est de plus en plus sectaire. Ce n’est pas difficile d’être solidaire de ses semblables. Il est beaucoup plus difficile d’être solidaire des autres, des minorités, des groupes plus faibles, de ses adversaires politiques. On peut aimer quelqu’un, avoir de l’empathie pour quelqu’un sans être d’accord avec cette personne. De l’autre côté on peut avoir des différends sans haïr l’autre. Le ton du débat politique est beaucoup plus strident et j’ai une profonde impression que le degré d’agressivité a augmentée, avec moins de tolérance
et moins à l’écoute des autres. Ils sont très à l’écoute d’euxmêmes. Ce sont des choses que ma personne profondément sioniste et démocratique, a du mal à accepter. Mais pour résumer c’est une énorme satisfaction de voir ce que ce pays a accompli sur le plan scientifique, technologique, militaire, culturelle. Nous jouons un rôle inimaginable par rapport à notre taille. Et ceci est sans commune mesure avec la taille géographique ou démographique. Diriez-vous que le leadership actuel en Israël est en partie la cause de votre ressenti ? DS : Vous avez probablement raison et cela fait partie du problème. J’ai parfois fait cette analogie avec des gens pour leur faire comprendre Israël, ce pays est un peu comme un enfant qui n’a pas eu le temps de grandir. Tout de suite après la naissance par la force des choses il est devenu adulte. Mais en réalité on ne peut pas faire l’économie d’une croissance de l’âme, de la cohésion sociale. Depuis 15 ans nous devons rattraper ces phases d’enfance, d’adolescence dont on a besoin. Parce que la société était tout le temps occupé avec des questions de vie ou de mort. Mais on a tout de même besoin de construire une société, une culture et une économie. C’est une économie très problématique. Le seul sujet dans lequel nous tenons le record dans l’OCDE c’est les disparités entre riches et pauvres. Alors certes notre économie nationale est solide avec une croissance qui fait rêver tous les pays développés, mais cela cache aussi les difficultés économiques de beaucoup de foyers israéliens. Même avec le plein-emploi, il y a un pourcentage énorme de pauvre sans un fort chômage. C’est-à-dire que ce sont des gens qui travaillent et qui n’arrivent pas à vivre correctement. Ce n’est pas un secret mes positions politiques sont connues. Je suis un homme de gauche modéré, une gauche raisonnable et je pense que si nous n’arrivons pas à nous débarrasser des habitants des territoires pour garder le caractère juif de notre pays, je pense que c’est cela qui « ronge » notre société. Alors sans doute que c’est un problème de leadership et que l’on ne sait pas où l’on va. Mais d’une certaine manière même si c’est totalement opposé à mes convictions, j’aurais préféré un gouvernement de droite qui ait une vraie politique cohérente qui dise, écoutez-nous avons une majorité, nous n’avons pas de coalition avec des partis de centre ou de gauche, et donc c’est notre droit démocratique d’avoir une vraie politique de droite : annexer les territoires, imposer la loi israélienne aux habitants palestiniens, s’opposer publiquement à un Etat palestinien, à un accord ou à une négociation de paix avec les Palestiniens, sauf si elle est sur la base de l’acceptation de notre maîtrise de ces territoires. Mais ce gouvernement n’est pas convaincu qu’il soit possible de faire la paix avec les Palestiniens. Le problème est en partie due au leadership
actuel et au manque de courage politique, qui ne prend pas de décisions. Comment jugez-vous l’attitude palestinienne ? DS : Elle est très décevante. Mais vous savez c’est trop facile de se cacher derrière les incohérences palestiniennes. Je préfère m’occuper des incohérences israéliennes ! Je suis citoyen israélien. Il faut que les Palestiniens prennent leurs responsabilités. Dans ce conflit le déséquilibre est tellement énorme, c’est-à-dire que nous sommes tellement plus forts, nous tenons quasiment toutes les cartes entre nos mains. C’est de notre responsabilité de prendre l’initiative en permanence et il faut arrêter de dire ou de trouver des excuses. Croyez-vous possible un rapprochement de paix avec des pays arabes ? DS : C’est inimaginable sans d’abord régler la question palestinienne. Je le sais pour avoir parlé avec des représentants de ces pays. Je milite dans une organisation de société civile israélienne qui n’est pas partisane, et qui représente un éventail très large de notre société, dont le nom est « Israel Peace Initiative ». En gros a développé une sorte de projet qui est basé sur le plan proposé par les Arabes en 2002. Dans le cadre de cette organisation, nous rencontrons beaucoup d’arabes de pays du Golfe et ils disent tous la même chose : que nous soyons ensemble face aux extrémistes dans le monde musulman, et que Israël est bien venue dans leur coalition. Mais ils disent aussi ne pas pouvoir nous avoir publiquement à leurs côtés, tant que la question palestinienne n’est pas réglée. Ce n’est pas parce que les pays arabes ont une telle solidarité pour les Palestiniens qu’ils expriment cela, mais après avoir pendant 50 ans endoctrinés leur propre rue, leurs écoles, sur la question de la Palestine, ils ne peuvent pas se permettre et ont peur de leur société civile qui leur fera une révolution, s’ils tournent le dos aux Palestiniens. Alors certes nous avons des relations sécuritaires et économiques avec beaucoup de ces pays, mais toujours sous la table. La logique de « IPI » est de briser le tabou des négociations bilatérales. Nous avons essayé plusieurs fois face aux Palestiniens d’obtenir la paix et nous avons toujours échoué sur à peu près les mêmes sujets. Ce n’est pas idiot d’essayer de réfléchir à une autre approche. Pour un leader israélien une des problématiques est de faire des concessions aux Palestiniens sur les terres. Mais l’opinion publique en Israël pose la question de savoir ce que l’on obtiendra en contrepartie ? Or les Palestiniens n’ont rien à nous donner. Suite page 14 Mai 2016
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Mais si vous faîtes entrer un 3e acteur, c’est-à-dire le monde arabe, dans la négociation en leur disant vous comme nous avons un intérêt à ce que Israël et les Palestiniens règlent leurs contentieux, et qu’ils doivent jouer un rôle. Ce rôle c’est que si Israël fait des concessions aux Palestiniens, alors la contrepartie doit venir du monde arabe. A partir de là en échange de terres aux Palestiniens, des liaisons aériennes peuvent s’ouvrir entre l’Arabie Saoudite et nous, puis des ouvertures d’Ambassades. Mais soyons bien clair, on a pas besoin d’amour avec les arabes, je ne réfléchis d’abord que dans l’intérêt d’Israël et pour sa survie, comme les pères fondateurs d’Israël l’ont voulu, un état Juif et démocratique. La diplomatie internationale a-t-elle encore sa place dans ce règlement du conflit ? DS : Je pense qu’il est temps que la région prenne son destin entre ses propres mains. Mais je crois que les premiers rangs doivent être pour les pays de la région et bien sur laisser la diplomatie et les initiatives étrangères proposer des solutions et c’est ce que la France est en train de faire. Mais si vous regardez bien cette réunion de ministres des affaires
étrangères se fera sans les principaux protagonistes ! On ne pourra pas faire la paix sans eux. Ce que j’aoute aujourd’hui et que je ne disais pas il y a dix ou vingt ans, c’est que les protagonistes ne pourront pas non pus faire la paix sans le monde extérieur. Il faut trois cercles : Israël-Palestine – la région – le monde international pour son aide économique. Ne pensez-vous pas l’opinion publique israélienne épuisée et sans espoir de vivre en paix dans la région ? DS : J’ai une grande confiance dans les Israéliens. Si vous regardez depuis 20 ans les sondages sur ces questions de guerre et de paix, une grande majorité des Israéliens comprend qu’il faut que le règlement se fasse par des concessions territoriales, par la création d’un Etat Palestinien et par de grands sacrifices d’Israël. Peu d’Israéliens pensent que ce conflit peut se régler par la force. Depuis le premier échec d’Oslo, et encore plus après les séquelles du retrait de Gaza, la même majorité ne croit plus qu’il soit réalisable aujourd’hui d’obtenir une paix. Propos recueillis par Laurent Dorf
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Coup de projecteur
avec 9 rabbins au casting !
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e pitch : Un coup de téléphone retentit dans le salon de Stéphane où il s’est assoupi. Un inconnu lui annonce que sa femme et ses enfants viennent d’être kidnappés et qu’il doit suivre pas à pas ses ordres ou il ne les retrouvera jamais. Apeuré, il n’a pas d’autre choix que de suivre les instructions. Quelles sont-elles ? L’inconnu lui ordonne de trouver les sources d’Erets Israël. Comment y arriver ? Il le met sur des pistes... différentes personnes ont rêvé de lui. Mais quel rapport y a-t-il ? Afin d’y parvenir et trouver la clé qui délivrera sa famille, l’inconnu lui assigne un guide, Eric, qui revêt une apparence cocasse, mais qui est-il vraiment ? Cependant un autre homme "Le Mal" fait son apparition, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour faire échouer Stéphane dans sa quête de vérité et retrouver sa famille. Il le poursuivra sans cesse. Le suspense est présent tout au long de sa recherche, les événements s’enchaînent en cascade, un Rabin est kidnappé à son tour. Stéphane doit agir très vite. Après un bon nombre de rebondissements, il comprend dès lors que c’est à lui de faire dévoiler "le devoir de savoir" qu’Israël est le seul endroit pour les juifs et la Torah... ou bien "Le Mal" gagnera la bataille. Le Rav Yehia Benchetrit a participé au film et nous a expliqué pourquoi il a dit oui : "J’ai apporté mon soutien au 16
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réalisateur et scénariste, mon ami Shimshone Attali pour cette nouvelle merveilleuse action qu’il a entrepris. Il s’est attaqué à une œuvre majeure pour propager l’amour d’Erets Israël. Ce qui est tellement d’actualité dans la période que nous vivons. Cette initiative vient accompagner le formidable mouvement de Alya auquel nous assistons. Shimshone est un homme qui sait ce qu’il veut et qui a mis ses talents de créateur au service de cette œuvre cinématographique. Il a rallié plusieurs Rabbanim francophones et a su imprégner de messages fondamentaux une intrigue très bien tournée dans un esprit sympathique. Pour Fabrice Mamou, l’un des acteurs principaux, c’était une aventure forte et pleine de plaisir, même s’il ne s’attendait pas à jouer "Le mal". Il revient sur la genèse de ce film si inédit : "Simshone avait en tête une idée qui était de donner accès à la Torah au plus grand nombre, en écrivant un scénario dans lequel on y trouverait une véritable histoire qui mélangerait une intrigue, de l’humour sur une base de thriller. Et ce qui est extraordinaire, c’est que neuf rabbins participent à un film de cinéma, mais on ne va pas voir sur grand écran un cours de Torah. Le film tourne autour de la terre d’Israël et du peuple Juif. Que l’on soit sioniste religieux ou pas, Simshone Attali a fait attention à ce que le film intéresse tout le monde". Fabrice n’avait jamais tourné auparavant et nous raconte cette expérience : "Le rôle
que j’ai reçu était de jouer le mal, et je me suis demandé comment je devais le prendre ! C’est parti d’un sourire un peu sadique sur mon visage qui a déclenché pour Simshone cette proposition qu’il m’a alors faite d’interpréter le méchant. Il dirige ses acteurs comme Claude Lelouch, en les laissant libre de leurs expressions tout en suivant le scénario, ce qui rend si naturel le jeu de chacun de nous dans le film. Pour Fabrice Mamou son réalisateur a fait un miracle en réussissant à boucler le financement de son film : "Simshone a harcelé la terre entière avec ses emails et messages. On a vécu des périodes où nous ne pouvions plus tourner parce que nous n’avions plus les
moyens financiers. Et soudainement il recevait une donation nous permettant de reprendre le tournage. Cela s’est étalé sur une année ? C’est une personne extraordinaire et simple. C’est un artiste et une personnalité surnaturelle, tout comme le film". Propos recueillis par Laurent Dorf
ERETS ISRAEL Le film, scénario et réalisation Shimshone ATTALI Avec Stéphane ZERMATI - Eric BINISTI - Fabrice MAMOU et les Rav YEHIA BENCHETRIT, RAPHAEL SADINE, ELIE KLING, YOEL BENHARROUCHE, DAVID TOUITOU, HAIM ISHAY- DAVID PARTOUCHE, YAAKOV SITRUK et ELIAHOU HAVIV Projections : 29, 30 et 31 mai à Jérusalem Cinéma City, 10 Sderot Yitshak Rabin 1er et 2 juin à Cinéma City à GLILOT (entre Tel Aviv et Hertzlya) Réservations sur www.israstage.com
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Perry Kafri agent des Stars
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epuis 1979, Perry KAFRI est agent des stars en Israël. De Yaël Abecassis à Riff Cohen, en passant par Sasson Gabai et Ronit Elkabetz, décédée en avril 2016 d’un cancer, ils sont nombreux à vouloir intégrer une des plus grandes compagnies d’acteurs et d’actrices du pays. Que cela soit pour la télévision, le cinéma ou le théâtre, près de 100 stars sont conseillées et protégées par une femme respectée qui considère ses acteurs comme ses propres enfants. Pour Tiptoptelaviv la discrète Perry KAFRI a accepté de se confier et de nous parler de son métier. Action ! Comment avez-vous commencé dans le métier ? PK : Je n’ai pas fait d’écoles et j’ai débuté comme assistante de production avec des horaires qui n’en finissaient plus. Lorsque j’ai rencontré mon mari Ezra Kafri, lui-même acteur et que nous nous sommes mariés, il devenait impossible de continuer ainsi car nous n’arrivions plus à nous voir. Il y a plus de 38 ans, alors que je conseillais des jeunes qui faisaient des écoles d’art dramatique, de passer tel ou tel casting, certains me demandaient pourquoi je ne deviendrai pas leur agent. Il y avait déjà deux autres agences dans le pays. Et le premier acteur à m’avoir fait confiance c’est Sasson Gabai et mon époux que je représente aussi. Confiez-nous votre recette pour durer aussi longtemps dans ce métier ? PK : Trouver les meilleurs acteurs et actrices ! Mais pas n’importe qui non plus ! Je ne travaille qu’avec des acteurs professionnels issus d’écoles d’art dramatique. Mon équipe est composée de cinq femmes qui se déplacent dans ces écoles afin de les voir jouer. Nous représentons des personnes de talent, pas des mannequins qui seraient « castes » dans la rue. Comment décririez-vous la situation de l’industrie du cinéma en Israël ? PK : Ces dix dernières années nous avons vu le cinéma israélien se développer. Dès que les étudiants en cinéma terminent leurs études ils se mettent à réaliser des films. Israël produit plus de 30 films par an, ce qui est un chiffre très important. Malheureusement tous n’ont pas de succès et sont des films à très petits budgets. Des aides existent mais rien en comparaison à ce que l’on peut obtenir en France ! Beaucoup de vos acteurs tournent à l’étranger, est-ce des marchés importants que vous développez ? PK : Yaël Abecassis, Ronit Elkabetz ou Sasson Gabai ont énormément joué dans des productions internationales. J’ai cette année au Festival du Film de Cannes trois films, avec des acteurs représentés par mon agence. Cela reflète bien la santé du cinéma israélien. Je voyage chaque année dans les festivals en Europe, comme à Berlin, Venise ou Cannes. C’est nécessaire de rester en contact avec l’industrie. Et loin d’être désagréable ! Propos recueillis par Laurent Dorf Photos : Agence Perry Kafri 18
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Le Musée de la musique hébraïque de Jérusalem
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e premier Musée de la musique Hébraïque de Jérusalem a ouvert ses portes le 14 avril dernier. Au cœur du Kikar Hamusica, cet endroit unique au monde pour écouter toute l’année de la musique et s’y restaurer, est un havre de paix, pensé par Laurent Levy est son équipe avec une énergie et une motivation que seule une puissance extérieure pouvait lui procurer ! Tiptoptelaviv avait été convié à cette soirée inaugurale où le maitre des lieux avait mis le paquet pour créer l’événement. Car Laurent Levy, Président fondateur d’Optical Center, s’est battu pour donner à Jérusalem, un Musée moderne et unique en son genre, qui plaira à tous. Qu’est-ce que le Musée de la musique hébraïque de Jérusalem ? LL : C’est un Musée qui rappelle toute l’histoire du peuple Juif à travers la Diaspora. Mais aussi tous les exils que notre peuple a subis, en Perse, en Andalousie ou en Europe de l’est. C’était important au sein de cette place de la musique d’y ajouter un musée ? LL : Dans le Kikar Hamusica, la place du Musée est essentielle car elle rappelle toute l’histoire de la musique que l’on chantait dans le second temple de Jérusalem, détruit en 70 par les Romains. Cette musique s’est dispersée dans le monde et ce musée les présente enfin toutes réunies. Lorsque l’on écoute de la musique israélienne d’aujourd’hui, on peut y entendre un violon ashkénaze avec un oud marocain. On a en Israël un taux de créativité en musique, qui est hors catégorie dans le monde, et il fallait célébrer cela. Une maquette géante du deuxième Temple attend les visiteurs avec des casques de réalité augmentée. Vous apportez la technologie moderne à l’histoire. LL : Lorsque l’on porte ces lunettes le spectacle est impressionnant de véracité. Vous devenez spectateur de la vie des hébreux durant cette période de l’histoire biblique. Lorsque le peuple d’Israël sera uni, on pourra reconstruire 20
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le Temple, et toutes les nations du monde auront à y gagner. Par le peuple Juif, les nations du monde seront bénies. Ce que nous avons fait c’est reproduire en 3D, comment la vie se déroulait dans le Beth Hamidrach. C’est une incursion hyper réaliste dans la vie de notre civilisation. D’ailleurs chaque visiteur se verra remettre une tablette tactile qui les accompagnera toit au long de la visite du Musée. « Saba Lévy » un personnage en 3D les guidera au travers des diverses diasporas du peuple juif, via des jeux interactifs. On peut se promener sur deux niveaux et dans sept pièces. Qu’est-ce que le visiteur verra ? LL : On pourra se rendre de la salle Perse à la salle babylonienne, de la salle des balkans à la salle marocaine, etc. Dans chacune on peut y voir d’authentiques instruments ainsi qu’entendre les chants de ces pays. On porte un casque pour entendre et vibrer et toujours avec sa tablette en main ! La musique a un pouvoir particulier d’unir les peuples. Ce que font des artistes comme Youssou N’Dour ou Idan Raichel en mélangeant les instruments et les ethnies. En quoi est-ce important à vos yeux ? LL : On sait que la musique est là pour unir. Lorsque le peuple d’Israël est uni, il n’y a pas plus fort que lui et à ce moment-là, il peut éclairer les nations et permettre aux autres de vivre sans épreuves, sans guerres. Lorsque l’on dit que les nations seront bénies par nous, en recréant cette ambiance d’unité, on arrivera alors à éclairer le monde et faire en sorte que l’humanité se retrouve au sein de véritables valeurs. Propos recueillis par Laurent Dorf Photos : LD/Studio Tiptoptelaviv 10 rehov Yoël Salomon, Nahalat Shiva, Jérusalem. Ouvert du dimanche au jeudi de 9h à 17h. Vendredi de 9h à 13h Réservations : 02-5406505
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Yvan Attal son nouveau film "Ils sont partout"
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ous avez écrit avec Emilie Frèche, votre nouveau film «Ils sont partout», qui sortira en France le 1er juin. C’est votre quatrième long métrage en tant que réalisateur. Comment s’est fait cette rencontre ? YA : Je connais Emilie depuis très longtemps et lorsque je cherchais à écrire avec quelqu’un son ex-mari, m’a suggéré de travailler avec elle. Alors qu’elle était évidemment autour de moi, je n’avais pas pensé à elle. C’était une évidence en fait, car elle se sentait concernée par le sujet de mon film. Elle était déjà responsable du scénario de 24 jours d’Alexandre Arcady, le film retraçant l’affaire Ilan Halimi. Vous jouez le rôle d’Yvan, est-ce un peu vous dans ce film ? YA : Je suis Yvan mais ce n’est pas vraiment moi. C’est un peu comme « dans ma femme est une actrice », je m’appelais Yvan, mais ce n’était pas mon histoire ! Yvan a un problème, il sent de l’antisémitisme partout ! Tout le monde autour de lui, n’arrête pas de lui dire qu’il exagère, qu’il est paranoïaque. Il va chez son psychanalyste pour se faire soigner. Et entre chaque sketch, il y a un fil rouge où l’on revient à l’analyse d’Yvan. Vous utilisez le rire et le sketch pour aborder un sujet lourd, celui des clichés sur les Juifs. Est-ce plus simple par le rire ? YA : Il y a tellement de clichés antisémites que je n’avais pas envi d’en traiter qu’un seul. Le film impose ce genre et il fallait choisir les plus répandus. Ce qui fait la spécificité de l’antisémitisme, c’est qu’on accuse les Juifs de beaucoup de choses, pas juste d’être radins. Chez les Juifs, on cumule ! J’ai sélectionné les plus importants, comme les Juifs sont partout, les Juifs ont de l’argent, les Juifs s’entraident, le complot Juif, les Juifs ont tué Jésus, ras le bol de la Shoah, et Israël. Ce sont les sujets traités dans le film, sous la forme d’histoires courtes racontées. Pour faire ce genre de film grinçant, c’est que vous devez personnellement ressentir ces préjugés sur les Juifs ? YA : Je ne me serai jamais attaqué à ce sujet, si je n’avais pas ressenti d’antisémitisme en France. Je suis français et je regrette que dans mon pays il y ait autant d’antisémitisme et de racisme. 22
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Qu’est ce que vous attendez de ce film ? Des réactions du point de vue du public, que de celui des medias ? YA : J’ai la chance de pouvoir dire librement des choses au travers du cinéma. Certainement qu’après ce film je passerai à autre chose. C’est un sujet qui m’intéressait alors pourquoi ne pas en parler au cinéma ? Les Juifs de France ont une histoire, alors pourquoi ne pas la raconter ? Je ne me cache pas derrière mon identité, d’autres sont peut-être gênés avec cela, ça les regarde. Moi je ne juge personne. Quand on fait un film en général on espère toucher les gens d’une manière ou d’une autre. Que l’on fasse rire ou émouvoir. J’attends ni plus ni moins cela. Vous êtes vous heurté à des contraintes pour financer le film, certainement compte tenu du thème abordé. YA : Cela a été très difficile, car nous sommes arrivés au mauvais moment. Ca fait près de dix ans que j’avais l’idée en tête. Mon ressenti de l’antisémitisme ne date pas des attentats de Paris, Toulouse ou Bruxelles. C’est un sujet que j’ai repoussé de nombreuses fois car j’avais des choses à faire, et finalement il y a près de deux ans, je m’y suis replongé. Je sentais que ca montait en puissance, que tout ce qui s’est passé ces derniers temps étaient assez prévisibles. On laissait faire beaucoup de choses et trop de gens parlaient, pour dire tout et n’importe quoi. De plus en plus je ressentais cet antisémitisme. Le film est devenu nécessaire. Ce n’est pas aussi facile que de sortir une comédie ou un polar. Le sujet reste problématique. Selon moi, l’antisémitisme c’est presque une cause nationale.
Les acteurs principaux ont-ils tous accepté ce scénario facilement ? YA : Les acteurs font des lectures, qui ne sont pas comme celles des gens inquiets qui doivent mettre de l’argent dans les films ! Les acteurs lisent des histoires, si ça leur plaît ils viennent, dans le cas contraire, ils ne viennent pas. J’ai eu tout de suite le casting que je voulais : Valérie Bonneton, Benoit Poelvoorde, Dany Boon, Charlotte Gainsbourg, François Damiens, Grégory Gadebois, Denis Podalydès, Gilles Lellouche. Quelle image avez-vous d’Israël aujourd’hui ? YA : Je suis né ici, il y a 51 ans même si j’ai quitté Israël alors âgé de trois mois. J’ai grandi en France, ma langue est le français, et je suis totalement français. En même temps j’ai une attache, par le fait d’être né ici, et d’être Juif. C’est un pays particulier pour moi. J’y ai de la famille. Je trouve que Tel Aviv, est une ville qui va à une vitesse
hallucinante avec une atmosphère magnifique. J’aime beaucoup l’intérieur de Tel Aviv, du côté de Rothschild, Neve Tsedek. Vous êtes un des rares à prendre la parole ouvertement et si librement dans les médias français sur l’antisémitisme... YA : Lorsqu’on me tend la perche je n’ai pas à me dissimuler. Je pense que beaucoup de gens lorsqu’ils découvrent Israël et approfondissent un peu le sujet, comprennent que toutes les raisons pour lesquelles ils disent détester Israël, ne sont pas totalement justes. Bien évidemment le conflit israélo- palestinien est très compliqué, mais en même temps, quand il y a une guerre, il n’y a pas un seul fautif. Or moi j’ai l’impression qu’on accuse Israël de tous les maux. Dans une paix éventuelle on demande à Israël de faire toutes les concessions. Ce n’est pas comme ça que l’on fera la paix. Propos recueillis par Laurent Dorf
Emportez le monde avec vous!
255 Rehov Dizengoff, Tel Aviv 6311709, Israël Tél. 972-3-544-4150, Fax. 972-3-544-4160 nStudio Tiptoptelaviv
Heures d’ouvertures : Lundi-Jeudi 12:00 - 21:00, Vendredi & veilles de fêtes 10:00 - 14:00
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GINA Gallery of International Naïve Art Références de l’image : Maria Laura Bratoz, "Seeking Inspiration", 2014, Peinture acrylique sur toile, 50cmx60cm
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Moty Fridman Moty Fridman est né en Israël. Il est reconnu dans le monde de l’art comme un sculpteur accompli et innovant. Nous l’avons rencontré dans ses bureaux, où ses œuvres sont exposées pour le plaisir des yeux. Qui vous a donné l’envie de faire de la sculpture ? MF : Ma mère dans ses temps libres sculptait. C’était un plaisir pas une volonté de les vendre. La maison était remplie de son travail. Alors que j’étais enfant je m’y suis aussi essayé mais rien en comparaison de ce que je produis à ce jour. C’est après avoir servi dans Tsahal que véritablement vous vous êtes lancé. MF : Très rapidement en effet, dès mes obligations militaires terminées, j’ai senti que je devais commencer car j’avais en moi des idées. J’ai suivi ma mère à des cours qu’elle fréquentait pour améliorer sa technique. La session devait être de dix cours, mais après avoir été à deux leçons j’ai réalisé que je ne voulais pas avoir de conseils, ni des gens autour de moi, et que je préférais suivre mon instinct pour créer. J’arrivais instantanément dès la première sculpture à visualiser si ce que j’avais dans mon esprit était bien réalisé ou pas. Techniquement je savais qu’il me manquerait certaines choses mais je préférais les découvrir et les apprendre sans professeurs ! Vos sculptures sont en bronze et expriment une grande palette d’émotions, est-ce voulu ? MF : J’ai évité des séances de psychothérapie grâce à mon travail ! J’exprime mes sentiments dans mes sculptures. Le regard d’un homme vers une femme. Je ne sais jamais comment le rendu va être, même si j’ai une idée très précise en tête. Je ne fais jamais de dessins au-préalable, par peur de perdre mon idée qui me guide. C’est vrai que je ressens en les voyant prendre forme, mes émotions les plus personnelles. Où vos œuvres sont-elles exposées ? MF : La plupart le sont à Petah-Tikva dans les bureaux de 417. Mais aussi à la Galeria de Puta Madre à Ramat Hasharon chez mon amie Elior info@elior-art.com) Propos recueillis par Sandrine Houta Dorf et Laurent Dorf Photos: artiste
Pour contacter Moty Fridman Email : moty@minus417.com www.minus417.com | www.motyfridman.com
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Les plantes carnivores
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Sais-tu que les plantes carnivores ont des pouvoirs redoutables ? Nous te dévoilons leurs secrets et leurs pièges.
ELLES NE VONT PAS TE MANGER !
UNE ENVELOPPE MORTELLE De petits poils rouges tapissent la feuille du DROSERA. Ils produisent une sorte de colle, la bestiole qui se pose se retrouve scotchée et ne peut plus s’en détacher. La feuille se referme lentement sur elle jusqu’à l'envelopper. La plante n’à plus qu’à la déguster.
Elles ne présentent aucun danger pour l'homme, la plupart sont trop petites pour attaquer de gros mammifères.
DE QUOI SE NOURRISSENT ELLES ? Les plantes carnivores poussent dans des sols pauvres : tourbières, marais. Elles piègent des insectes, pour se nourrir. Elles sont aussi capable de dévorer tout cru des vers, des limaces ou de petits batraciens tels que tritons ou les grenouilles. De rares géantes, comme la NEPENTHES TRUNCATA engloutissent parfois des souris ou des oisillons.
600 VARIÉTÉS DANS LE MONDE On a repéré plus de 600 variétés carnivores dans le monde, près de 55 en France.
LA PLUS GRANDE C’est l’un des plus grands végétaux carnivores. Cette plante vit sur l’ile de Bornéo en Malaisie. Ses gigantesques urnes peuvent atteindre 40 cm de haut, contenir 3,5 litres d eau et 2,5 litres de liquide digestif. Il faut savoir que les urnes de la Népenthes rajah sont les seuls points d’eau. Cherchant à s’abreuver, des oiseaux ou des rongeurs tombent parfois dedans. Ils vont être affaiblis et n’auront plus la force d’en ressortir. En dehors de ces aubaines, elles se nourrissent essentiellement d’insectes, de fourmis, d’araignées ou d’escargots.
LE TOBOGGAN DE LA MORT C'est un des pièges les plus répandus chez les plantes comme le sarracenia: le toboggan de la mort. Attirés par les couleurs vives du végétal, les insectes se posent sur le haut de la fleur en forme de tube, et ils tombent au fond ! L’intérieur est recouvert de cils de soie si lisses que le captif ne peut s’y agripper pour s’échapper. Une fois la proie coincée ses organes sont digérés par les sucres que sécrète la plante.
Plongé masqué
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UN ASPIRATEUR INTERNE L’utriculaire est une plante carnivore aquatique. Elle comprend de petites poches aspirantes qui gobent, dés qu’un minuscule organisme se ballade dans le secteur. Mai 2016
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LE TEST
Quelle est ta couleur ?
Parmi toute ces couleurs, une seule correspond le plus à ton caractère. Tu n’aimes pas
Un des tes personnages préféré... n Superman l Cendrillon 5Mickey
5La pluie l n
Le bruit Le silence
Tu aimerais découvrir... les grattes ciel de new York l les plages des Maldives 5le japon pays des mangas n
A l’école, ton défaut.... Tu ne participes pas assez 5Tu es trop bavard n Tu es parfois un peu insolent avec les profs l
La lettre "s" t’évoque...
5Soleil l
Savoir Sport
Premier jour des vacances.... l Tu fais une promenade pour visiter les lieux n Dans la jungle tu serais... n Tu es très excité et sautes de 5Un lion Plongé masqué joie l Un singe 5Tu achètes une glace Un zèbre n
RÉPONSES
Tu as une majorité de carré n Ta couleur est le rouge C’est le symbole de la force, de la puissance du dynamisme, de la colère et de la passion. Tu es très chaleureux et plein de vie. Tu vis à cent à l’heure, mais tu manques un peu de patience. Quand on met un frein à tes désirs... tu vois rouge !
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Gris gris
Tu as une majorité de triangle Ta couleur est le jaune Tu es le symbole de la lumière, de la joie, de l’énergie et de l’or. Tu adores t’amuser et rire, tu aimes faire la fête. Tu es
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Dans le ciel, tu serais.... Un tapis volant n Une fusée 5Un deltaplane l
Quand tu étais à la maternelle, on disait que tu ... n Ne tenais pas en place l Etais très sage 5Faisais des sourires à tout le monde
généreux, et tu aimes gâter ton entourage. Tu es comme le soleil, tu rayonnes. Tu as une majorité de rond l Ta couleur est le bleu C’est le symbole du ciel, du rêve, de la sagesse, du calme et de la douceur. Tu n’aimes pas trop de faire remarquer. Parfois un peu timide, tu es pacifiste et tu défends tout ceux que tu aimes.
Quizz animaux 1 - Où le léopard mange-t-il son repas ?
3 - Combien les singes ont-ils de pouces?
a Caché dans les hautes herbes de la savane.
a 0
b Sur la corniche d’une falaise. c Sur une grosse branche d’arbre
2 - Comment les chauves souris donnent-elles naissance à leurs petits? a En plein vol. b La tête en bas c Posées au sol sur leurs pattes.
b 2 c 4
4 - Comment le grand hamster arrive-t-il à transporter de nombreuses graines à la fois? a En les coinçant sous ses pattes. b En les accumulant dans sa bouche. c En se fabriquant un petit sac avec des feuilles.
1c : As-tu déjà essayé de manger ton pique-nique assis dans un arbre ? C’est pourtant la stratégie employée par le léopard.Il tracte sa proie, parfois deux fois plus lourde que lui, jusqu’à une grosse branche haut placée pour la dévorer en paix. 2b : Les chauves souris ne font pas que dormir la tête en bas. C’est aussi dans cette position qu’elles donnent naissance à leur petit! 3c : Se suspendre à une branche avec les pieds, ou éplucher une banane avec les orteils : trop facile pour un singe! Ils possèdent donc 4 pouces. 4b : Le grand hamster transporte ses graines dans sa bouche. Il multiplie les voyages car il amasse environ 15 kg de céréales dans son terrier. Ses joues appelées des abajoues, sont si extensibles qu’il peut perdre l’équilibre s’il les remplit trop ! RÉPONSES
Sais-tu pouquoi ? Pourquoi les chiens se reniflent -ils le derrière?
C'est leur façon de faire connaissance ! sous la queue , les chiens ont deux glandes qui sécrètent une substance odorante. Quand ils se sentent le derrière, cette odeur leur donne une foule d'informations sur l'animal rencontré: son sexe, son âge, mais aussi des renseignements sur sa santé. C’est une sorte de carte d'identité olfactive .
Un es peut cargot jusqu dormir trois ’à ans!
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Le Brésil
Fiche d’identité du Brésil Superficie : 8 514 877 km2 Population : 200,4 millions (2013) Gentilé : Brésilien, Brésilienne Capitale : Brasilia Langue : Portugais
TipTopTel Aviv unior
Blagues Toto annonce à son père: - J'ai découvert que maman est une fée ! - Et pourquoi penses-tu que maman est une fée? - Pépé m’a dit qu’elle te faisait marcher à la baguette.
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Pourquoi le Brésil a été choisi ? Peut-être par le fait que les Jeux n'aient jamais étés réalisés en Amérique du Sud et que le peuple brésilien est mondialement connu pour sa manière de célébrer le sport. Rio De Janeiro disposait déjà du plus grand nombre d’installations sportives parmi les quatre villes finalistes, c'est pourquoi l’organisation des jeux de 2016 (CIO) ont sélectionné le Brésil.
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C’est un vrai boom économique pour Rio De Janeiro, la ville élue va devoir modifier ses infrastructures et se préparer en construisant d’autres lieux sportifs, en modernisant son aéroport, afin de pouvoir accueillir toutes les délégations sportives participantes ainsi que des milliers de touristes qui viendront assister aux jeux olympiques. La prochaine ville à avoir été sélectionnée pour les futurs jeux olympiques de 2020 sera Tokyo. Le CIO change de continent à chaque jeux, en 2012 c’était Londres (Europe), en 2016 Rio De Janerio (Amérique du Sud ), et ce sera l’Asie en 2020, avec Tokyo.
Qu’est ce qui saute, mais qui n’a ni jambes ni pieds ? Le pop corn
Le Brésil est un pays d’Amérique du sud . C’est le 22 Avril 1500, que Pedro Alvarès Cabral découvre ce pays lors d’une expédition et devient par la suite une colonie portugaise. Les portugais furent ainsi les premiers colons d’Europe à arriver au Brésil, c’est pourquoi on parle le portugais. La plus grande ville du Brésil s’appelle Sao Paulo. A Rio De Janeiro on trouve de très belles plages avec des noms que tu dois certainement connaître: Copacabana, Ipanema. Le 5 Août 2016 commenceront les Jeux Olympiques de Rio De Janeiro. Tu te demandes peut être comment le Brésil a t-il était choisi pour les Jeux Olympiques ? Toutes les villes candidates devaient présenter un solide dossier technique, et c’est ce qu’a fait Rio de Janeiro.
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33 Rehov Pinkas Tel Aviv Livraisons dans tout Tel Aviv ouvert du dimanche au jeudi de 7h à 20h et le vendredi de 7h jusqu’à une heure avant shabbat
Tél: 03-6 051397 Mai 2016
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La nuit de la philosophie à Tel Aviv le jeudi 26 mai T
illa Rudel est attachée culturelle et directrice adjointe de l’Institut français d’Israël. Elle organise depuis deux ans la nuit de la philosophie. C’est la seconde édition de la nuit de la philosophie, le succès de 2015 vous a t-il surpris ? TR : J’avoue avoir été surprise car c’était la première fois que j’organisais un événement de cette ampleur. Je savais que cela avait beaucoup de succès à Londres ou à New-York. Mais à Tel Aviv je ne savais pas à quoi m’attendre. Les quinze philosophes invités l’an passé étaient connus et célèbres en France mais les israéliens pour la plupart ne les connaissaient pas. Donc c’était vraiment une très bonne surprise. On a rencontré un public majoritairement jeune pour les israéliens et qui avait soif de réflexion.
Quels sont les changements et innovations de cette nouvelle édition ? TR : La première des innovations est que c’est une nuit de la philosophie franco-allemande. On est associé à l’Institut Goethe. Il y aura cinq philosophes allemands, treize français. L’autre innovation est que nous allons ouvrir la manifestation sur la place face à l’Institut français, par un concert et une lecture à 19h. Musique avec un récital de la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton, accompagnée d’une lecture d’un texte de Camus en hébreu par Gila Almagor. L’autre nouveauté pour cette seconde édition, est que nous allons organiser des panels en français dans l’auditorium de l’Institut français de 20h à minuit. Pour le reste cela se déroulera en hébreu ou en français, avec plus de 70 intellectuels ou philosophes israéliens qui y participeront et dans onze lieux de Tel-Aviv. J’aimerai saluer un nouveau partenaire cette année, le Israel Democracy Institute, qui est un «think tank», qui travaille avec des chercheurs et des intellectuels sur les problématiques du respect de la démocratie. Ils seront en charge des panels qui se dérouleront au centre Suzanne Dellal.
C’est on l’imagine une opération très complexe à mettre en place. Comment procédez vous à la sélection des invités ? TR : Nous avons un commissaire qui est le philosophe Raphael Zagury-Orly, qui enseigné en Allemagne, en France et en Israël. Il était le mieux placé pour choisir les philosophes. Il a monté les panels et les discussions ainsi que les rencontres qui se dérouleront. Pour le public francophone nous aurons cinq conférences en français.
De façon pratique comment y participer ? TR : C’est gratuit et ouvert à tout le monde. Nous allons proposer une carte des lieux des manifestations de la nuit. On a augmenté la capacité en ajoutant de nouveaux lieux et de nouvelles salles, comme l’hôtel Lily & Bloom qui est un nouveau partenaire avec des débats qui se dérouleront dans le lobby. Enfin pour les habitants de Haïfa, la nuit de la philosophie s’y déroulera le samedi 28 mai, avec une rencontre en présence de philosophes français et allemands sur le thème de la fragilité de la démocratie et la montée du populisme aujourd’hui. Enfin j’invite vos lecteurs à découvrir le programme complet sur le site de l’institut français. 30
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Deuxième édition de la Nuit de la Philosophie Commissaire : Raphael Zagury-Orly Informations pratiques : Auditorium et toit-terrasse de l’Institut français. Entrée par le 7 Bd Rothschild "La Closerie" Médiathèque de l’Institut français de Tel Aviv. Entrée au 6 rue Herzl Café de l’Institut – "Da, Da & Da" Accès direct par la place devant l’Institut. Galerie Sommer 13, bd Rothschild, Tel Aviv Centre pour l’Art Contemporain 2a Tsadok Hacohen St. Tel Aviv
Jeudi 26 mai de 19h à 7h le lendemain, dans différents lieux à Tel Aviv, à proximité de l’Institut français. Accès libre et gratuit à tous les événements de la Nuit !
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oute la nuit, le public est invité à participer à des discussions, conférences, lectures et tables rondes autour de grandes thématiques philosophiques actuelles. Vous verrez la philosophie sous un tout autre jour – de nuit ! Les événements auront lieu simultanément dans des lieux partenaires, autour du boulevard Rothschild et de l’Institut français de Tel Aviv. En tout, une quinzaine d’espaces différents, tous accessibles à pied, proposeront tout au long de la nuit discussions philosophiques, conférences, lectures à voix haute et séquences musicales. Cette année, un nouvel espace accueillera les activités: le Bialik Rogozin International Campus dans le sud de Tel Aviv.
Centre Suzanne Dellal, Yechiely St. 5, Tel Aviv Galerie Chelouche Mazeh St. 7, Tel Aviv Café "Le Rothschild 12" Rothschild 12, Tel Aviv Lily & Bloom Lilienblum St 48, Tel Aviv Tola’at Sfarim Mazeh st. 7, Tel Aviv Restaurant "Cantina" Rothschild 71, Tel Aviv Bialik Rogozin International Campus Ha’Aliyah St. 49, Tel Aviv Renseignements : 03-7968000 accueilifta@ambfr-il.org institutfrancais-israel.com tiptoptelaviv.com
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Repérages
CARTE BLANCHE AUX COULEURS DU MOMENT
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Symbole d’épure et de fraîcheur le blanc affole encore plus de sens quand il s’associe au bleu ! Le blanc couleur phare de l’été et même de l'hiver 2016/2017.
1 Chapeau paille ZARA | 2 Silhouette ZARA | 3 Ambiance vaisselles TOLLMANS | 4 Converse frange SACKS | 5 Top H&M 6 Vaisselle TOLLMANS | 7 Sac ZADIG&VOLTAIRE | 8 Chaussure ZARA | 9 Sandale pompon KURE | 10 Buffet LOFT | 11 32
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Jupe rayures ZARA | 12 Silhouette MANGO | 13 Ambiance plage TESS | 14 Pochette OSNAT MOR | 15 Fauteuil TOLLMANS 16 Robe LITTLE PARIS | 17 Collier & bracelet perle de verre OSNAT MOR | 18 Top ZARA Mai 2016
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cʼest plus quʼune radio... cʼest
par Sandrine Sebbane
Alexandre Arcady e « 7 rue du Lézard » aux éditions Grasset, n’est C pas une simple adresse mais un ancrage pour le cinéaste du « Coup de Sirocco » et du « Grand pardon ». Alexandre Arcady est né dans la casbah d’Alger-la-Blanche et c’est à cette minuscule impasse, faite de soleil et d’ombre, à ce lieu de bonheur simple où la misère côtoyait l’insouciance, qu’il a toujours voulu rester fidèle. Sa vie est comme un roman, faite de tumultes, de rencontres, de querelles et d’amour, mais aussi de films puissants et bien sûr d’humour, d’anecdotes étonnantes, d’amitiés indéfectibles : Patrick Bruel, Roger Hanin et tant d’autres. Cinéaste engagé, Alexandre Arcady nous livre tout, du professionnel à l’intime... Il raconte une vie qu’il a su bâtir autour de quelques repères essentiels : les uns, solaires, comme le ciel de son Algérie natale; les autres, plus sombres comme le racisme, la barbarie ou la haine qui sont loin d’avoir dit leur dernier mot dans un monde en proie à la violence et au fanatisme. Alexandre Arcady, pourquoi avoir écrit ce récit ? AA : Le mieux est que je vous lise les premières lignes. « En découvrant ce « 7 rue du Lézard » devenu une ruine, à Alger l’envie d’écrire s’est insinué en moi. Comme si j’avais le besoin de rattraper le temps, de ne pas laisser filer les choses, de conserver les souvenirs. Ce choc émotionnel suscite l’envie de revenir sur un autre passé, pas seulement sur celui de l’Algérie, mais celui du cinéaste tellement imprégné de cette terre algérienne. Chaque jour lorsque je me rends à mon bureau près des ChampsElysées, je mesure le chemin parcouru depuis la basse casbah, mes souvenirs de tournage surgissent, mes rencontres, mes joies et déceptions, avec en toile de fond une société en mouvement, la montée des extrémistes à laquelle j’ai assisté, tout en donnant l’alerte dans certains de mes films, comme « L’union sacrée », « Là-bas mon pays » ou plus récemment « 24 jours, la vérité sur l’affaire 34
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Illan Halimi ». Aujourd’hui je décide de prendre la plume pour partager ces moments d’émotions, ces impressions et ces prises de conscience, depuis cette petite rue du Lézard, où je vous livre mes épiphanies.
C’est un livre dans lequel on apprend beaucoup de choses sur vous. On découvre à la fois ce que vous aimez, ou pas, ceux qui ont été agréables avec vous, ou pas. Est-ce un livre de mémoires ? AA : Je n’aime pas ce mot « mémoire », c’est plus un récit qui a pris naissance en 2014 alors que j’étais invité au salon du livre d’Alger. J’ai vu cet immeuble qui m’a vu naître et qui commençait à tomber en ruine. J’ai eu peur qu’à l’image de cet endroit, les choses se dispersent et s’effritent. Je n’ai jamais conservé de journal personnel. Le mien ce sont mes films dans lesquels j’y ai mis des choses intimes et personnelles. Aujourd’hui même je me rends compte que certains de mes souvenirs qui sont dans les films, je ne sais plus si c’est la réalité ou si ça a été composé pour le cinéma. J’ai eu envie de me souvenir et lorsque l’on raconte sa vie autant être « cash », sinon ça ne sert à rien. Je me suis amusé à me remémorer des situations et ce livre est écrit comme un scénario de film, comme un long travelling.
On y découvre des belles rencontres et des moments de la vie comme la naissance de mes enfants, et les malheurs qui accompagnent la vie de tout à chacun. C’est la raison pour laquelle j’ai écrit ce livre après ce premier volet qui était « le petit blond de la casbah », et qui racontait l’enfance en Algérie. Ce nouveau livre prend de nouveau naissance en Algérie, jusqu’à l’arrivée à Marseille en 1960.
L’histoire de « Pour Sacha », on croyait la connaître et on la redécouvre à travers le livre, à travers votre propre histoire avec cette jeune femme Yardena, et c’est là où l’on se rend compte à quel point « Sacha » finalement a été un exutoire. AA : Ce film est né un été où j’ai retrouvé par hasard la maman de Yardena, qui ne m’a rien dit en me voyant car 15 ans étaient passés depuis sa disparition. On découvrira que cette jeune fille s’était suicidée devant nous. Sa maman a juste passé sa main sur ma joue et j’ai ressenti un grand frisson qui m’a tétanisé. Je savais à ce moment-là que je ferai un film en sa mémoire.
Dans le livre vous parlez beaucoup de cinéma. A propos du casting du « Coup de Sirocco », je ne savais pas que toute la carrière de Patrick Bruel reposait sur une histoire de « sombrero » et de cassettes de Jacques Brel. AA : J’avais fait des essais avec Patrick qui était formidable mais comme je suis jeune réalisateur, je voulais voir d’autres acteurs. Au bout de deux mois sans lui donner de nouvelles, je demande à mon assistant de le contacter. Mais Patrick n’ayant pas eu de nouvelles était engagé comme GO au Club Med au Mexique. Alors qu’il est en bas de chez lui prêt à partir pour prendre son avion, il se rend compte qu’il a oublié ses cassettes de Jacques Brel. Il remonte, ouvre la porte de chez lui, et là le téléphone sonne. N’oublions pas que nous n’avions pas de portables à cette époque ! Il me dit alors être engagé par le Club Med, je tente de le convaincre de venir sur le film, mais dans sa tête il était déjà au Mexique. A ce moment-là je lui dis : fais tes six mois au Club et lorsque tu reviendras en début d’année prochaine, je serais sur le canapé de Drucker et tu regarderas le garçon qui va jouer ton rôle, toi avec le sombrero sur la tête. Il a été anéanti en y pensant et s’est demandé comment annuler ce contrat au Club. S’il n’était pas remonté pour Jacques Brel, il n’aurait jamais fait ce film. Mais ce qui est plus important au fond,
c’est que Jacques Brel nous a protégés. Et le premier jour de tournage du « Coup de sirocco », Jacques Brel nous quittait.
Lors de la sortie du film le 29 avril 1979, sur les Champs-Elysées, votre maman est présente et va découvrir votre tout premier film. Vous vous inquiétez de la décevoir et de ce qu’elle pourra ressentir en revivant au cinéma le déracinement. AA : Je me souviens l’avoir installé dans cette salle vide et je pensais que personne ne viendrait voir le film. Même Roger Hanin m’avait dit cela ! J’ai quitté la salle et en sortant sur le trottoir, j’ai découvert beaucoup de spectateurs qui attendaient et ce fut un moment incroyable.
Roger Hanin a marqué votre vie, vous dîtes qu’il n’était pas toujours facile. AA : En effet et au départ je ne voulais pas de lui. J’avais une idée préconçue et c’est Marthe Villalonga qui a force de persuasion m’a fait le rencontrer. Lorsque je l’ai vu, j’ai été tellement séduit par cet homme qui avait une personnalité hors norme et impressionnante. Nous avions le même passé, il était né à quelques rues de chez moi, et avec Hanin ce fut une vraie rencontre à la fois personnelle et professionnelle. C’est pour toutes ces raisons que j’ai fait le « Grand pardon », car je tenais à refaire un film avec lui. C’est vrai qu’il n’était pas un homme facile. Il m’avait écrit une lettre en me disant que personne ne viendrait voir mon film et il avait récidivé au moment du « Grand Pardon ».
A propos des tournages du « Grand Pardon 1 et 2 » évoqués dans le livre, vous racontez l’épisode de la Bar Mitsva d’Alexandre joué par votre fils. Ce deuxième volet était-il prévu au tournage du premier ? AA : A un moment donné j’avais envie de faire une comédie sur le mariage mixte en pensant à ma fille Lisa, j’avais imaginé de mettre Jean Poiret face à Roger Hanin. J’en parle à Hanin, pas captivé par ce que je racontais, et là il me demande depuis combien de temps Raymond Bettoun est en prison et si le temps ne serait pas venu de l’en faire sortir ! Son idée a donné naissance au second volet. Et pour revenir sur cette Bar Mitsva d’Alexandre, il a fait la répétition de sa parasha face à des caméras et des figurants ! En rentrant à Paris on a célébré officiellement sa Bar Mitsva et le soir lors de la réception, il y avait sa vraie famille et celle du cinéma. Suite page 36 Mai 2016
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Alexandre Arcady "7 rue du Lézard" Dans le livre on apprend que « L’union sacrée » aurait pu avoir une suite. Et d’autre part j’aimerai que vous nous racontiez la scène de cette fameuse cascade où Patrick Bruel est sur cette grue. AA : Effectivement il y a eu la volonté de faire un numéro 2, et j’explique dans le livre pourquoi cela ne s’est pas fait. Pour la cascade, Bruel tenait absolument à être sur ce bras de la grue, ce qui était extrêmement difficile, et moi j’étais à plus de 40 mètres au-dessus de lui, sur une autre nacelle. Alors que la scène tardait à débuter je lui ai proposé de laisser tomber et de le remplacer par le cascadeur. Il a refusé et lorsque la caméra a tourné, il m’a crié « stop » ! Je pensais qu’il allait tomber mais en fait il voulait attendre qu’il y ait des voitures en bas, parce que dans le cas contraire il pensait que les spectateurs imagineraient que la scène était tournée en studio. Ca montre bien son perfectionnisme.
Ce film était à la fois révélateur et clairvoyant, sur ce qui allait arriver en France. AA : On a été précurseur en donnant l’alerte sur un extrémisme qui apparaît et qui est extrêmement violent, sanguinaire et qui venait de l’extérieur, ce qui n’est plus le cas de nos jours. On a voulu dénoncer ce mécanisme de la peur, de la haine en faisant ce film. Je termine ce livre en ajoutant ce chapitre suite aux attentats de novembre 2015 à Paris. J’étais chez des amis qui organisaient un shabbat, avec une grande personnalité d’un pays arabe dont pour des questions de sécurité je ne peux donner le nom. Au milieu du repas en apprenant ce qui s’est passé et alors qu’il y avait cette horreur dans Paris, nous autres vivions la solidarité entre Juifs et Musulmans autour d’une table de shabbat. C’est à ce moment là que j’ai compris que seul la fraternité nous sauvera. J’ajouterai que le pire ennemi des intégristes se sont les intégrés.
« Comme les cinq doigts de la main » est un film au tournage long avec ces cinq frères, qui représentent votre famille. AA : Pendant de longues années j’ai porté en moi ce film sur cette fratrie et le lien avec la mère. On a écrit ce film en s’inspirant non pas de mes frères – aucun n’était un truand - mais en y puisant des impressions. C’est surtout un film sur la réconciliation entre un de 36
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mes frères et moi, entre le cadet et l’aîné. A la fin d’une projection j’ai reçu le plus beau des cadeaux de mon frère disparu aujourd’hui, lorsqu’il m’a pris dans ses bras et m’a dit « moi aussi je t’aime ». C’était une façon de marquer aussi une étape dans ma vie.
Le film « 24 jours » a un aspect particulier dans votre vie en tant que producteur. AA : C’est le combat le plus dur que j’ai dû mener en tant que cinéaste et producteur. Il y avait une telle opposition à ce que l’on puisse mettre en images le souvenir d’Ilan Hallimi. J’avais ce sentiment très profond que l’on conserverait dans nos mémoires le «gang des barbares » et non pas le souvenir d’Ilan. J’avais envie de raconter le calvaire d’Ilan. Je n’avais jamais rencontré auparavant une telle difficulté pour produire un film. J’ai failli baisser les bras en voyant tant de blocages. Et puis j’ai lu le scénario de « Tout tout de suite » qu’a filmé Richard Berry. Et en le découvrant j’ai pris la décision de faire « 24 jours » coûte que coûte » parce que je ne voulais pas que l’on ne conserve d’Ilan que la vision proposée dans ce scénario. A partir de là j’ai mis en péril ma société, mes partenaires, et tout le monde a été solidaire pour que ce film existe et qu’il soit le reflet de cette affaire. Le film a été accueilli d’une façon mitigée en France et comme mon ami Manuel Valls me l’avait dit, ce film est un miroir dans lequel les Français n’ont pas envie de se regarder. Il faut savoir que le film a remporté un succès considérable à l’étranger et c’est le seul film français en VOD aux Etats-Unis qui se trouve dans la liste des 30 films les plus téléchargés.
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College Lycée Franco-Israélien à Mikve Israël UN PROJET PÉDAGOGIQUE D’EXCELLENCE Une éducation plurilingue U et pluriculturelle • Anglais, hébreu et français intensif • Et aussi : espagnol, arabe, latin…. • Echanges et séjours linguistiques à travers le monde • Préparation aux certifications internationales : DELF, TOEFL… • L’excellence scolaire pour préparer aux meilleures formations d’enseignement supérieur en France et en Israël. • Le lycée est né d’une volonté des gouvernements français et israélien : nous initions nos élèves aux sciences politiques et aux relations internationales. • L’excellence culturelle : partenariat avec le service culturel de l’Ambassade de France et la Direction des Relations Internationales du Ministère Israélien de l’Education • Deux sections, israélienne et française, menant au baccalauréat français et israélien, en interaction permanente: activités de découverte du pays, activités culturelles et sportives, cours communs. * quelques chiffres : Mikve Israel : 300 hectares Le LFI : 420 élèves, 60 enseignants, Section française : 100% de réussite et 60% de mentions Section israélienne : 100% de réussite avec les coefficients les plus élevés du pays
La vie du Lycée - une équipe éducative biculturelle, à l’écoute et engagée - des délégués –élèves qui organisent la vie du lycée - des projets de classe communs - une demi-pension casher - un réseau de transport efficace Un internat moderne et encadré - chambres de trois élèves - cours de soutien le soir - encadrement franco-israélien - foyer pour les rencontres et la détente - activités lors du shabat Les bourses : possibilité de bourses AEFE, renseignements auprès du Consulat de France…… et possibilité de bourses en interne.
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Les 68 réalisations d'Israël 1.
Israël a une
aux chiens.
plage réservée
Elle se situe à Tel Aviv.
en 1955 qui est utilisé dans la majorité des foyers israéliens à l’heure actuelle et produit 4% de la consommation d’énergie du pays.
2.
13. 1969 : des informations concernant le
3. Israël a gagné l’Eurovision 3 fois, en 1978,
nées soixante, le Prof. Yuval Ne’eman de l’université de Tel Aviv a prédit le quark, l’une des particules élémentaires de la matière révélées par la physique.
4.
Bauhaus
14. Les années 70 : invention de l’avion
5.
ville du Moyen Orient
dustries, a commencé à fabriquer des UAV. En 2004, elle a exposé le mini-système MRPV à l’exposition DefExpo de New Delhi, en Inde.
6. Israël a plus de 173 plages publiques officiel-
15. 1977 : l’entreprise israélienne Scitex in-
Israël est le pays qui a le plus de sociétés cotées au NASDAQ en dehors des Etats-Unis. 1979 et 1998
Tel-Aviv a la plus grande architecture au monde. Tel-Aviv est la 2ème avec le plus de gratte-ciel.
les et d’après National Geographic.
7. "Or Mandarine" est l’agrume israélien le plus ren-
table et a été développé par le Volcanic Agriculture Research Center. La mandarine est petite, presque sans pépin et facile à éplucher.
8. Plus d’un million de petits papiers sont mis dans le Mur (Kotel) chaque année.
9. Tel Aviv a 547 synagogues actives ! 10. Israël est le leader mondial pour le nombre de personnes de la population active qui travaillent en
recherche et développement : 140 personnes pour 10.000 habitants, en comparaison de 85 aux EtatsUnis.
11.
Le début de l’industrie du High-tech en Israël date de 1954, lorsque les chercheurs de l’Institut Weizmann ont inventé le WEIZAC (Weizmann Automatic Computer), le premier ordinateur électronique hébraïque et le premier ordinateur du Moyen-Orient. 55 ans plus tard, nous sommes parvenus à la deuxième place dans l’industrie mondiale du High-tech, après les Etats-Unis.
12. 1955 : le chauffe-eau solaire a été inventé en Israël. Ben-Gourion s’était adressé aux cher-
cheurs israéliens en leur demandant de trouver de nouvelles techniques d’exploitation des ressources du pays. A la suite de quoi, le Prof. Tsvi Tabor a inventé le chauffe-eau solaire 38
Mai 2016
quark en provenance d’Israël. Au début des an-
sans pilote. Au début des années 1970, Israel Aircraft In-
vente une nouvelle technologie : l’impression numérique. Scitex est devenue un leader mondial
de l’impression des photos numériques en couleur et au moins 40 pays ont commercialisé ses produits.
16. 1985 : des femmes heureuses dans le
monde entier grâce à l’invention israélienne de l’épilation électrique. Deux habitants d’un kibboutz, Yair Dar
et Shimon Yahav ont déposé un brevet pour «Epilady» le premier épilateur électronique. Le succès a été foudroyant dans le monde.
17. 1988 : lancement d’un
premier satellite israélien dans l’espace. Israël se joint au
club exclusif composé seulement de huit pays capables d’envoyer un satellite dans l’espace avec le lancement d’Ofek 1.
18. En 1993, la société Hi-
sence lance le moniteur respiratoire Babysense conçu pour éviter la mort subite des
nourrissons. L’appareil surveille la respiration du bébé et
déclenche une alerte si le souffle du nourrisson devient irrégulier.
19. En 1994, Israël produit le
missile antibalistique Hetz (Flèche), en anglais Arrow. De
1994 à 2002, deux batteries de missiles ont été installées en Israël, l’une dans la base de l’armée de l’air de Palmahim, l’autre dans la base de l’armée de l’air de Ein Shemer.
sation, le renouvellement de son vocabulaire, l’adaptation au discours scientifique et technique, l’apparition d’un argot.
20. En 2005 deux chercheurs de la faculté
peu à peu imposée comme l’une des plus efficaces au monde et la meilleure du Moyen-
d’ingénierie des matériaux et de l’Institut de Nanotechnologie Russel Berri du Technion ont prouvé l’existence d’un nouvel état de la matière
27. Depuis 1948, l’armée israélienne s’est Orient.
dans la nature. Cette découverte signifie qu’il existe un nouvel état de la matière qui était encore inconnu jusqu’à maintenant, situé entre l’état solide et l’état liquide.
28. L’Etat hébreu a pris une "assurance de survie" en se do-
21. 2005 : une invention israélienne permet
le développement et la commercialisation de solutions adaptés au patient pour la visualisation et la détection des troubles du tractus gastro-intestinal, est surtout connu pour son PillCam (ndlr : endoscopie par capsule), maintenant réputé pour la visualisation intestinale.
aux agriculteurs d’arroser leurs champs à distance, à l’aide de contrôleurs d’irrigation électriques
connectés à Internet par communication cellulaire. Le nouveau logiciel permet à toute personne qui est loin de chez elle d’arroser ses pots de fleurs ou son jardin en actionnant son système d’irrigation à distance.
22. Israël a connu, entre 1948 et 2008, l’une des plus fortes croissances démographiques du monde. Lors de l’indépendance, il comp-
tait 720 000 habitants. Soixante huit ans plus tard, il en compte 8 millions.
23. Forte croissance économique, avec en dol-
lars constants de 2008, son PNB se situait en 1948 entre 1 et 2 milliards. Il atteint aujourd’hui 180 milliards. Mis à part les Etats pétroliers, seuls les pays asiatiques ont connu, sur la même période, un développement économique d’une telle ampleur.
24. Dans les années 2000, quatre Israéliens ont été lauréats du prix Nobel dans des
disciplines scientifiques : Daniel Kahneman (Economie, 2002), Avram Hershko et Aaron Ciechanower (Chimie, 2004), Robert Aumann (Economie, 2005).
tant d’un potentiel nucléaire stratégique.
29. Given Imaging, chef de file mondial dans
30. Netafim est un pionnier dans le monde du goutte à goutte et micro-irrigation, sui-
vant l’idée de l’ingénieur israélien Simcha Blass pour libérer l’eau sous contrôles, afin de fournir une irrigation précise des cultures. La société opère dans 112 pays avec 13 usines dans le monde entier.
31. Ormat Technologies conçoit, développe, cons-
truit, possède, fabrique et exploite des centrales géothermiques dans le monde entier, fournissant une énergie géothermique propre dans plus de 20 pays.
32. Pythagoras Solar a développé la première fenêtre solaire au monde, qui combine l’efficacité éner-
gétique, la production d’énergie et de transparence. Cette unité de verre photovoltaïque transparent peut être facilement intégré dans les processus de conception et de construction de bâtiments.
25. Israël a depuis 1948 maintenu en dépit
33. Hazera Genetics, un projet de deux professeurs à l’Université hébraïque de la Faculté d’agriculture, a abouti à la tomate cerise, qui mûrit lentement et ne pourrit pas lors de l’expédition.
régulières, l’alternance, la liberté d’opinion et le respect scrupuleux du droit.
34. 3G Solar a mis au point une alternative à faible coût
d’un état de guerre permanent, une démocratie de type occidental, fondée sur des élections
26. L’hébreu est redevenu, en Israël, un
idiome vivant. Ce qui impliquait d’abord sa moderni-
au silicium qui génère beaucoup plus d’électricité que les principaux modules solaires photovoltaïques à base de silicium à un moindre coût par kilowatt-heure. Mai 2016
39
Les 68 réalisations d'Israël 35. MobileEye combine un appa-
reil photo numérique minuscule avec des algorithmes sophistiqués pour aider les conducteurs à naviguer en toute sécurité. Le système lié à la direction émet une alerte lorsque le conducteur est sur le point de changer de voie par inadvertance, avertit d’une collision imminente vers l’avant et détecte les piétons. MobileEye a traité avec les constructeurs GM, BMW et Volvo, entre autres.
36. Leviathan Energy présente Tulip Wind, une éolienne silencieuse, sans vibration rentable et conçue comme une sculpture environnementale esthétique, afin de fournir une production d’énergie propre à haute efficacité.
37. Rav Bariach introduit la porte de sécurité en acier qui est devenue la norme d’Israël. Son blocage géométrique, dont les cylindres s’incorporent dans les portes a permis de vendre dans les cinq continents.
38. BriefCam permet aux téléspectateurs d’examiner rapidement des images en montrant simultanément plusieurs objets et des activités qui ont lieu à des moments différents. Cette technologie est utilisée en médecine légale pour la découverte de preuves.
39. GridOn est un limiteur de courant triphasé développé à l’Université Bar-Ilan. Le dispositif, bloque les surtensions de courant et limite le courant aussi longtemps que nécessaire.
détection et le dénombrement des micro-organismes nuisibles, en quelques minutes, au lieu de la méthode classique de culture cellulaire qui prend plusieurs heures à quelques jours. La technologie applique aux domaines de l’alcool et des eaux usées, des produits pharmaceutiques et de la production alimentaire et des boissons.
44. Solaris Synergy innove en protégeant l’environ-
nement et en étant économiquement bénéfique afin de faire flotter des panneaux solaires sur l’eau.
45. HydroSpin développe un générateur interne de la
conduite unique qui fournit de l’électricité pour la surveillance de l’eau et les systèmes de contrôle dans les régions éloignées sans accès à l’électricité.
46. Le Centre de recherche Volcani du minis-
tère de l’Agriculture et du développement rural vise à améliorer les systèmes existants de production agricole en introduisant de nouveaux produits, procédés et équipements.
47. Rosetta Green, un spin-off de la division agro-
biotechnologie de Rosetta Genomics 2010, développe des traits de plantes améliorées pour les industries de l’agriculture et des biocarburants, en utilisant des gènes uniques appelés microARN.
48. Spine Mazor Robotics Assist et autres robots
41. Intel Israël a révolutionné
49. Le moniteur de rythme cardiaque opti-
42. Disk-on-Key, le petit appareil de stockage portable omniprésent fabriqué par SanDisk, a été inventé par Dov Moran comMai 2016
43. TACount microbiologie en temps réel permet la
40. Better Place est un réseau de voiture électrique, idée originale de Shai Agassi, en gros pionnier israélien pour les constructeurs de voitures électriques dans le monde entier. l’informatique avec le processeur 8088 (le "cerveau" du premier PC), MMX et la technologie mobile Centrino. Les ingénieurs israéliens d’Intel dans les années 1990 ont dû convaincre les patrons sceptiques à aller vers la technologie MMX, une innovation visant à améliorer le traitement informatique.
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me une version améliorée du disque et la technologie de disquette grâce à l’utilisation de la mémoire flash et une interface USB pour la connexion aux ordinateurs personnels.
chirurgicaux sont en train de transformer la chirurgie de la colonne vertébrale par des procédures à main levée.
que développé par le professeur Ze’ev Zalevsky de l’Université Bar-Ilan est une technologie médicale révolutionnaire utilisant une caméra rapide et une petite source de lumière laser.
50. Elya Recycling a développé et breveté une méthode innovante pour le recyclage du plastique basée sur une formule spéciale d’ingrédients naturels.
51. Like-A-Fish est un système d’alimentation en air unique, pour les loisirs et la plongée sous-marine professionnelle, ainsi que les sous-marins.
52. WatchPAT de Itamar Medical est un dispositif de diagnostic portable pour le traitement de suivi de l’apnée du sommeil dans la propre chambre du patient, plutôt que dans une clinique de troubles du sommeil.
53. Zenith Solar a développé un système modulaire
photovoltaïque à haute concentration facilement extensible (HCPV). La technologie de base est basée sur une conception optique unique, brevetée pour extraire le maximum d’énergie.
54. AFC (contrôle de flux actif) a été développé à l’Université de Tel Aviv comme un système de mélange gaz-air intelligent pour remplacer toutes les technologies de mélange existantes.
55. The Space Imagery Intelligence (IMINT) unité de Elbit Systems fait d’une «caméra spatiale», un système d’observation léger et compact électro-optique pour les Etats, les magasins et des applications scientifiques.
56. Turbulence, premier film interactif hy-
per-récit au monde, est aussi le nom de la société développée par le professeur Nitzan Ben-Shaul de l’Université de Tel Aviv. La technologie permet au spectateur de choisir la direction de l’intrigue du film en appuyant sur les boutons sur son PC, Mac ou iPad à différents moments de l’action.
57. Decell Technologies est leader mondial en fournissant en temps réel des informations de trafic routier basé sur le suivi de l’emplacement et le mouvement des téléphones et des appareils GPS.
58. La technologie NDS VideoGuard est l’avenir de l’industrie de la télévision payante. Il protège de la piraterie et assure que les consommateurs auront le choix et la flexibilité qu’ils demandent dans la diffusion de contenu.
59. PrimeSense révolutionne l’interaction avec les ap-
pareils numériques en leur permettant de "voir" en trois dimensions et de transférer le contrôle des joysticks à distance pour les mains et le corps.
60. TaKaDu fournit des logiciels de surveillance aux principaux services d’eau dans le monde entier. Le produit offre la détection
et le contrôle du réseau, des fuites, des brèches et les inefficacités en temps réel.
61. Hewlett Packard (HP) "Indigo" est un sys-
tème d’impression numérique innovant : photos et albums photos, publications, étiquettes, cartes de visite, emballages etc.
62. Cubital est une innovation 3D permet-
tant directement à partir de dessins sur un écran d’ordinateur, de reproduire en 3D. Utilisé dans l’automobile, l’aérospatiale, les produits de consommation et les industries médicales, ainsi que des firmes d’ingénierie et les institutions universitaires et de recherche.
63. L’Institut Zomet à Jérusalem à but non lu-
cratif, est un institut de recherche public où les rabbins, les chercheurs et les ingénieurs conçoivent des solutions pratiques pour la vie moderne sans violer les restrictions du Shabbat sur l’utilisation de l’électricité. La technologie Zomet est derrière les détecteurs de métaux, des jeeps de sécurité, les ascenseurs, les fauteuils roulants électriques et des machines à café qui peuvent être utilisés le jour du shabbat, ainsi que des solutions demandées par les ministères israéliens de la santé et de la défense.
64. Le EarlySense permet aux infirmières de l’hôpital
de suivre le rythme cardiaque des patients, la respiration et le mouvement à distance grâce à un capteur sans contact sous le matelas. Les outils intégrés au système comprennent un large éventail de rapports sur l’état des patients, y compris les alertes pour les chutes et la prévention des escarres.
65. TourEngine réduit considérablement la consomma-
tion de carburant et les émissions nocives des moteurs grâce à une stratégie de gestion thermique sophistiquée.
66. Le supraconducteur limiteur de courant par défaut (FCL), conçu pour limiter les coupures de
courants, est développé par Ricor Cryogénie et Vacuum Systems avec l’Institut de supraconductivité de l’Université Bar-Ilan.
67. Transbiodiesel produit des catalyseurs à base d’enzymes (biocatalyseurs) utilisés dans la production de biodiesel.
68. Panoramic Power offre une solution de surveillan-
ce de courant qui permet aux entreprises et aux organisations de réduire leurs dépenses de fonctionnement et d’énergie en utilisant une plate-forme de visibilité des flux de puissance percée. Mai 2016
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Boaz Bismuth, le monde est son bureau
J
ournaliste en charge des affaires internationales pour le quotidien israélien et gratuit « Israël HaYom », ancien ambassadeur d’Israël en Mauritanie, franco-israélien, Boaz Bismuth vit à Tel Aviv. Impossible de rester à la terrasse du café sans qu’il ne soit pas salué par un passant. Il est le seul journaliste israélien à avoir interviewé plusieurs fois Donald Trump, candidat Républicain à la Maison Blanche. Portrait et interview d’un globe-trotteur. Vous êtes un journaliste reconnu mondialement, nos lecteurs peuvent d’ailleurs vous voir sur i24news. Faisons mieux connaissance en quelques mots. BB : Je suis né à Rehovot, petit fils de Rabbin, mais mes parents voulaient que mon éducation soit tournée vers les autres. J’ai été scolarisé à Jaffa à l’école des frères, avec des camarades musulmans et chrétiens. Cela a renforcé mon côté juif. J’ai eu l’esprit ouvert et j’ai aussi compris qu’il fallait se rapprocher de l’autre avec les yeux grands ouverts. J’ai étudié les sciences politiques à l’université de Bar Ilan, puis à Paris à sciences po et j’ai passé un DEA d’études africaines et un DESS de développement et coopération. Puis le CEDS à Paris en stratégies et diplomatie. Sans oublier au milieu de tout cela mon service militaire comme officier dans la Marine de Tsahal ! Le journalisme, est un métier qui depuis l’enfance vous intéressait. On peut parler de vocation qui remonte à l’enfance. BB : A l’âge de 15 ans lors de la révolution iranienne, je me souviens d’un moment fort. J’étais en voiture avec mes parents. Je lisais la une du Yedioth Ahronoth avec Khomeiny en couverture, et je dis à ma mère combien j’aimerai être en Iran et couvrir ces événements. J’ai toujours aimé ce métier fait de voyages et de rencontres et de danger parfois. Je ne pensais pas qu’en 1993 j’allais être le premier journaliste israélien à aller en Iran ! C’est assez rapidement que le journal, Yedioth Ahronoth, vous engage et vous avez couvert des lieux de tension extrême et réussi à obtenir des interviews de personnalités politiques extraordinaires. 42
Mai 2016
BB : J’étais journaliste sportif avant de les rejoindre. Au moment de l’opération « Salomon », en mai 1991 pour rapatrier plus de 14000 Juifs d’Ethiopie, le journal me contacte et me propose de couvrir ce qui va se passer, c’est-à-dire une révolution. J’ai passé un mois là-bas. Le Président en poste en Ethiopie ne voulait pas que des journalistes israéliens ne révèlent le secret qu’Israël allait payer 35 millions de dollars, pour laisser les Juifs quitter son pays. Mais avec mon passeport français rien ne m’empêchait de m’y rendre et d’en parler. Et ce n’était que le début d’interviews exceptionnelles, parfois en risquant votre vie. Vous avez aussi secrètement rencontré Arafat en Tunisie. BB : Un grand militant de la paix, qui s’appelait Abie Nathan, avait une station de radio « The Voice of Peace». Il part pour rencontrer Arafat à Tunis, et le journal me demande de couvrir cette rencontre. Nous étions en 1991. N’oublions pas qu’une loi en Israël interdisait à un Juif de parler à un Palestinien, sois peine d’emprisonnement. Mais Abie Nathan avait un plan pour rencontrer Yasser Arafat. Le frère de ce dernier était l’ambassadeur de l’OLP au Yémen. Il m’a demandé de me rendre au Yémen, pour libérer deux Juifs yéménites emprisonnés et de les faire
revenir en Israël. Qui allait me mettre en prison en faisant cela ? Qu’aimez-vous tant dans votre métier de journaliste ? BB : Ma vie était une vie de surprises. Je me levais le matin, prévoyant telle ou telle rencontre, pour finalement me retrouver en Iran ou en Irak et déprogrammer tout mon emploi du temps. C’est un métier génial, bourré d’adrénaline. Un aspect moins connu du public francophone c’est votre rôle comme ambassadeur d’Israël en Mauritanie. Comment êtes-vous arrivé à ce poste ? BB : J’étais en Inde pour un reportage et c’est là-bas en 36 heures que ma vie change. Je rencontre ma future femme dans un avion (ndlr : hôtesse sur Air France), Ron Prosor l’Ambassadeur d’Israël à l’ONU me propose de me nommer en 2004, Ambassadeur en Mauritanie, où j’y suis resté quatre ans, avec une animosité extrême et car représentant Israël où je n’étais pas le bienvenu. J’avais 14 soldats armés en permanence autour de moi. En février 2008 il y a eu un attentat contre moi. En octobre de la même année, un groupe lié à Al Quaïda voulait ma tête et nous sommes restés deux semaines enfermés dans la résidence avec un bébé de deux semaines. Ma famille est rentrée en France, et moi je suis resté pour terminer ma mission, avant de tous revenir nous installer à Tel Aviv. Etre grand reporter, et se retrouver « enfermé » dans une ambassade, devait être assez frustrant ? BB : Avec tout le respect que j’ai pour ce rôle d’Ambassadeur, logé dans 900 mètres carrés, avec un personnel à votre service, j’étais comme un lion en cage ! Avant d’aller en Mauritanie, le monde était mon bureau. Vous rentrez fin 2008 en Israël, avec une proposition du quotidien « Israël Ha-Yom ». BB : J’ai rejoint le journal comme Chef du service étranger. Je me suis retrouvé à voyager de nouveau, pendant le « printemps arabe », comme en Lybie, au Yémen, avec beaucoup de risques, car j’étais le journaliste Juif israélien qui avait été diplomate en Mauritanie. Evoquons Donald Trump, que vous avez pu interviewer
trois fois. Comment vous y êtes-vous pris ? BB : Je couvrais les primaires, lors du débat du Parti Républicain en décembre 2015 et j’ai pu faire un entretien exclusif. La deuxième fois, je suis à mon hôtel dans le Nevada, le monde entier veut le rencontrer alors qu’il ne donne que trois interviews aux grandes chaines américaines, mon téléphone sonne et au bout du fil, j’entends la voix de Donald Trump qui crie « Salut Boaz, c’est Donald ». Il tenait à faire passer des messages car il sait très bien à quel point, dans notre région Israël est important. La troisième fois, je le rencontre à Palm Beach, dans son club privé « Mar-a-lago », où je m’étais inscrits comme membre. Il avait convié 800 personnes dont des journalistes pour lesquels il ne sera pas tendre. Après son discours les journalistes restaient entre eux et moi je n’avais qu’une idée en tête c’est lui parler en privé. Je me dirige vers la sortie principale, Trump est devant moi de dos, je l’interpelle en lui disant « vous vous souvenez de moi, je suis le journaliste d’Israël » et là il me répond « Hey Boaz, comment ca va ? » Le courant passe et il m’accorde un nouvel entretien. En près de trois mois, j’ai pu le rencontrer trois fois en tête à tête. Il faut bien comprendre qu’il est actuellement l’homme le plus convoité par la presse internationale. Vous le connaissez bien, quel jugement portez-vous sur lui ? BB : C’est un charmeur. Il vous séduit par des phrases du type : « mon gendre vous adore Boaz et il aime lire vos articles ». Trump n’est pas un Républicain pur et dur. Il est beaucoup plus flexible. Il avait d’ailleurs attaqué Bush lors de la guerre d’Irak. Il adore l’Amérique, mais il adore surtout sa personne. Il n’est certainement pas le plus compétent des hommes politiques sur tous les sujets, mais il adore Israël et il a toujours été de son côté. Il a toujours été présent durant les marches pour Israël organisées à New-York. On sait ce qu’il pense de nos ennemis et parfois, il va trop loin dans ses déclarations, ce qui a même dérangé Netanyahou ! Le monde a changé mais le discours de Trump n’a pas évolué. La seule chose qui peut inquiéter c’est que Trump est un homme imprévisible. Le fait qu’il gagne des Etats, c’est parce qu’il ose dire des choses qui dérangent. Il obtient ces votes en réaction à un immobilisme politique d’Obama. Suite page 44 Mai 2016
43
Boaz Bismuth Il ne s’est jamais caché en disant qu’il déteste Obama. Rappelons que le Président américain a humilié Trump en se moquant de lui. Imaginez si Trump recevait les clés de la Maison Blanche, quelle vengeance personnelle ce serait ! Alors certes Donald Trump n’a pas véritablement de projet, mais il fait de l’audience. Donald Trump construit sa campagne comme une émission de Télé réalité, c’est aussi cela sa recette ? BB : Mais évidemment. Regardez ce succès incroyable à travers le monde de ces émissions. Pourquoi ce qui s’est produit en musique, en cuisine, ne fonctionnerait pas en politique. Il fut d’ailleurs lui-même une star de tv réalité. Lorsque tu vis dans un monde où un chef cuisinier se croit plus important qu’un cardiologue, il ne faut pas s’étonner si un homme de télé réalité devient un jour Président ! Les Américains veulent que leur pays bouge et beaucoup sont prêts à voter pour Trump pour provoquer le système. Au pire il ne restera à la Maison Blanche que 4 ans ! Quelles différences faîtes-vous entre Hillary Clinton et Donald Trump ? BB : Clinton c’est la vieille école, du réchauffé servi sur un plateau. Trump est considéré par le monde entier comme un homme qui pourrait emmener les Etats-Unis à la catastrophe, dans ses relations avec les grands de ce monde. Imaginez Poutine face à Trump ! Hillary Clinton était secrétaire d’Etat sous la Présidence Obama. Qu’a-t-elle accompli ? Rien ! Elle était huit ans sénatrice de New-York, a-t-elle laissé des traces de son travail ? Non plus ! Alors soit en novembre elle écrase Donald Trump par 44
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une importante mobilisation anti Trump, soit les déçus démocrates qui n’aiment pas trop Clinton reporteront leurs votes vers Trump. Et la classe ouvrière qui vit dans des villes économiquement sinistrées, comme Detroit, porteront un vote de protestation en choisissant Trump. J’ai même rencontré beaucoup d’Hispano- Américains à Miami, qui viennent d’obtenir leurs papiers, et qui vont soutenir Trump, simplement parce que cette population est convaincue que Trump leur donnera du travail. Je voyage beaucoup aux Etats-Unis depuis 2008, presque toutes les trois semaines. Et ce qui s’y passe ne ressemble à rien de ce que j’ai connu auparavant, et tout est possible. C’est l’émission de tv réalité la plus folle qui s’y déroule en épisodes !
Propos recueillis par Laurent Dorf Photos : Israël Ha-Yom/Boaz Bismuth
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AGENDA Mai 2016 17-29 Mai
"Macbeth" Opéra de Verdi Opéra de Tel Aviv
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11 Mai dès 19h
Yom Haatsmaout au Kikar Rabin, Tel Aviv Musique, danses, dicours
15 Mai 20h30
The Duke Ellington Orchestra
Hechal Hatarbut Tel Aviv Réservations sur
19-28 Mai
"Docaviv"
Festival international du film documentaire Cinémathèque Tel Aviv
Renseignements sur www.tiptoptelaviv.com
19-24 Mai
"Thriller Live"
45 ans de succès dans un show venu de Londres Hechal hatarbut
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22 Mai 17-18 Mai
New-Tech 2016
Salon de l’électronique et du Hi-Tech Centre des expositions de Tel Aviv
Renseignements : www.new-techevents.com 46
Mai 2016
Deep Purple
La légende du rock anglais pour un concert unique Live Park Rishon Letzion
Réservations : www.leaan.co.il
AGENDA Mai 2016 Collection Susan et Anton Roland Rosenberg
26-28 mai
Open Houses
Un week-end par an, Les villas, immeubles, espaces privés sont ouverts au public et libre d’accès.
Renseignements sur www.tiptoptelaviv.com
Tout le mois
Cette exposition représente diverses œuvres du 20e siècle. Musée d’Art de Tel Aviv
www.tamuseum.org.il
26 mai 21h
Elton John
au Parc Hayarkon Tel Aviv
Réservations sur www.eventim.co.il
Jeudi 26 mai
de 19h à 7h le lendemain.
Nuit de la Philosophie Cet événement unique réunira dix-sept philosophes français et allemands de notoriété internationale et plus de soixante-dix intellectuels israéliens de renom. Tous les lieux sont sur
www.tiptoptelaviv.com Renseignements : 03-7968000
Tout le mois
Wildlife Photographer of the year au Musée Eretz Israël de Tel Aviv
L’exposition la plus importante et exclusive dans son genre, à l’initiative du Musée d’histoire naturelle de Londres et la BBC Worldwide, se compose d’une centaine de photographies saisissantes, qui présentent des moments de la vie, d’action et de survie du règne animal dans tous les coins du monde.
jusqu’au 2 juillet
Exposition Salvador Dali. au Namal Tel Aviv (Hangar 11)
Réservez par téléphone *2207 Mai 2016
47
Qui sont les Balkan Beat Box ?
L
e groupe israélien Balkan Beat Box fait un carton dans le monde entier. Formé par Ori Kaplan, Tamir Muskat, et différents intervenants tant en studio que sur scène, leur musique est la rencontre entre des influences des musiques traditionnelles d’Israël, de la Méditerranée et des Balkans avec un son électro. En dix ans, les Balkan Beat Box ont su s’imposer dans le grand fourre-tout de l’électro sono mondiale. À grands coups de beats frénétiques et de rythmiques incendiaires, le duo israélien dynamite la musique des Balkans et les harmonies Klezmer. Ori et Tamir Muskat ont conçu leur projet avec le chanteur Tomer Yosef, dans un esprit rock furieusement électro. Rencontre avec Tamir Muskat, par ailleurs producteur de deux albums d’Asaf Avidan, depuis son studio du sud de Tel Aviv, avant une énième tournée de concerts en Europe. Comment les Balkan Beat Box (BBB) sont nés ? TM : Ce groupe à la base est un projet sans agenda défini qui a vu le jour en 1995 avec Ori Kaplan. Nous suivons le développement aux USA de la musique folk qui se mélangeait aux sons électroniques. Cette palette de nouveaux sons nous intriguait et nous avions alors décidé de l’essayer dans notre studio de Tel Aviv. Nous avions proposé à des musiciens de venir jouer notre musique mais sans prévoir de l’exploiter. Et finalement ce projet a donné vie à notre premier album. Pourquoi avoir choisi ce mélange de sons d’Europe de l’est dans votre musique ? TM : J’ai grandi avec ces influences, car ma famille venait de Roumanie et celle d’Ori de Pologne et de Russie. Ce folklore 48
Mai 2016
que nous entendions dans nos maisons nous a servi de base pour créer le son de notre groupe. Vous ne vous attendiez pas à un tel succès, qui fut immédiat en Israël mais aussi à l’étranger. TM : En effet car sincèrement on a fait ce disque pour s’amuser, sans plan de carrière. Le retour du public fut totalement surprenant, et le premier pays à nous avoir invité était la France dans des festivals ! On n’était même pas encore un groupe mais plus une idée. Il nous fallait une voix et c’est Tomer Yosef, que je produisais, que l’on entend sur les morceaux. Mais le groupe est vraiment né au second album. Nous ne nous attendions pas à ce succès. Quelle est votre actualité ? TM : Un nouvel album que nous produisons, le cinquième sortira cet été, et dès avril nous repartons en tournée en France, Italie, Espagne, Royaume-Uni. Nous avons fait beaucoup de vidéos pour ces titres car l’industrie musicale a beaucoup changé et l’image est primordiale pour développer un groupe et faire connaître les titres plus largement. Et puis le « sample » d’un de nos morceaux utilisé par Jason Derulo a tout changé, car nous avons pu travailler plus facilement. Enfin nous avons créé notre propre label « Ape records », afin de produire des artistes. Propos recueillis par Laurent Dorf Crédit photo : BBB
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TipTop Livres Hannah Rothschild L’improbabilité de l’amour Belfond
D
e l’atelier d’un peintre du XVIIIe à une boutique crasseuse de Londres, en passant par les salons les plus cossus de l’aristocratie, le périple d’un chef-d’oeuvre perdu de Antoine Watteau, brusquement redécouvert par une jeune femme sans le sou. À la croisée d’Anita Brookner et de Donna Tartt, un premier roman foisonnant, dont l’excentricité n’a rien à envier au Grand Budapest Hotel, doublé d’une enquête passionnante, érudite, pleine de charme et de suspense sur la face cachée du monde de l’art.
Michel Onfray Cosmos J’ai lu
"C
osmos est mon premier livre", ose affirmer le plus prolifique des philosophes français. La mort de son père en novembre 2009 lui a donné l’impulsion de ce livre définitif, annoncé comme le premier tome d’une trilogie: la Nature, l’Histoire, la Sagesse, rien moins qu’une « brève encyclopédie du monde »... Cosmos est placé sous le signe de l’étoile Polaire que son père lui avait appris à voir pour ne jamais se perdre, l’étoile de ce pôle Nord où ils voyagèrent ensemble, étoile qui, justement, était cachée sous les nuages le soir où le père mourut dans les bras du fils, étoile qui raconte le cosmos comme "lieu généalogique et païen de la sagesse", étoile, enfin, comme "point de repère existentiel" d’une vie digne de ce nom.
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Anne Collongues Ce qui nous sépare Actes Sud
France. Si "un roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin", selon le mot de Stendhal, le roman de la France que nous relate ici l’auteur est une Légende des Siècles à partir d’un fauteuil.
U
n soir d’hiver, dans un RER qui traverse la capitale et file vers une lointaine banlieue au nordouest de Paris. Sept passagers sont plongés dans leurs rêveries, leurs souvenirs ou leurs préoccupations. Marie s’est jetée dans le train comme on fuit le chagrin ; Alain, qui vient de s’installer à Paris, va retrouver quelqu’un qui lui est cher ; Cigarette est revenue aider ses parents à la caisse du bar-PMU de son enfance ; Chérif rentre dans sa cité après sa journée de travail ; Laura se dirige comme tous les mardis vers une clinique ; Liad arrive d’Israël ; Frank rejoint son pavillon de banlieue. Attentive et bienveillante, Anne Collongues fait tourner la lanterne magique de l’existence et livre un texte subtil, aussi juste dans l’analyse psychologique de ses personnages qu’émouvant dans la représentation de leur beauté banale.
Amin Maalouf Un fauteuil sur la Seine Grasset
E
n racontant la vie et les aventures des dix-huit personnages qui se sont succédé au 29e fauteuil de l’Académie française depuis 1634, Amin Maalouf ne retrace pas seulement cette "généalogie en partie fictive" dont parlait son prédécesseur LéviStrauss ; il nous fait revivre de manière charnelle, incarnée, quatre siècles d’histoire de
Laurence Orah Phitoussi La cuisine de Shabbat en 30 minutes Chêne
D
ans cet ouvrage, Laurence Phitoussi livre tous ses trucs et astuces pour préparer le repas de sabbat en un clin d’oeil, mais le tout dans le respect de la tradition et des principes religieux, bien sûr ! 100 recettes simples et variées, transmises de génération en génération ou bien glanées parmi ses plus fidèles amis, qui répondent scrupuleusement aux principes de sabbat et de la cashrout.
Benny Berbash La vie en cinquante minutes Zulma
I
l suffit parfois d’un cheveu... Un long cheveu blond entortillé autour de la bretelle du maillot de corps de son mari. Pour Zahava, c’est l’électrochoc. Armée d’une imagination galopante et d’une jalousie débridée, la voilà qui analyse chaque indice, formulant les hypothèses les plus folles sur la vie secrète de son mari : et s’il n’avait pas une mais deux maîtresses, l’une turque en burqa, l’autre italienne péroxydée aux orgasmes sonores ? Zahava s’embarque dans une enquête aux péripéties rocambolesques, un tourbillon aussi vertigineux qu’extravagant.
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