Nous les femmes

NOUVEAU

‫ב”ה‬

Numero 1 - mois de Chevat

Femmes

Nous les

Paroles de Thora dédiées à ma mère SIMHA YVETTE AROUCH z’’l

minin

La Sagesse au Fé

Avant propos TOUJOURS EN VIE Le vide laissé par un être cher, après son décès, est souvent difficile à combler. Tout l’héritage spirituel, les leçons de vie, les voies qu’il a tracées, sont devenues silencieuses.

La paracha qui traite de l’enterrement de Sarah, porte le titre “ La vie de Sarah “. A priori le titre contredit le contenu de cette sidra ?

Nos sages expliquent qu’un disparu ne vit qu’au travers des enseignements qu’il a laissé.

Ainsi Sarah est toujours en vie car elle a tracé une voie de sagesse à adopter à chaque épreuve.

Ma mère, Simha Yvette AROUCH zal, est décédée le 13 avril 2014. Elle était l’exemple vivant d’une femme courageuse, bienveillante, qui n’avait de soucis, que le bien-être d’autrui. Jusque dans sa vieillesse, elle était entourée d’amies, tant sa compagnie était agréable. Ma mère avait une opinion sur presque tous les sujets de la vie. Parmi ses nombreuses activités, elle aimait lire. Tous les sujets attiraient sa curiosité. Jusqu’aux derniers instants de sa vie, elle discutait de son enfance à Tunis, de l’amour qu’elle avait pour ses parents, sa sœur et ses tantes. Mais aussi de politique, d’éducation, de thora comme de kabala. Tout l’intéressait. D’elle jaillissait quelque chose d’attirant, presque magnétique. On prenait plaisir à ’être à ses côtés. Je remercie D. que mes enfants aient pu profiter d’une mamie aussi noble et généreuse.

Ma mère était dotée d’une grande sagesse spirituelle et morale. Sa sagacité et son intelligence lui permirent de gravir les échelons et d’obtenir un poste haut placé dans de prestigieuses entreprises parisiennes. Malgré cela, le chabat et les fêtes n’étaient pas négociables. Eté comme hiver, elle courait pour que tout soit fait en temps et en heure. Elle épousa mon papa (que D repose son âme en paix) sur le tard et c’est à un âge mûr qu’elle me donna la vie. Malgré son âge, elle avait à cœur mon éducation.

Elle priait D. pour que je sois protégée de l’assimilation, qui déjà, à l’époque, faisait de grands ravages. C’est à Beth

Thèmes traités dans ce numéro La puissance des larmes | Ressources intérieures | La résistance féminine | Myriam la résistante | Chevat , le mois des bonnes nouvelles | Les plaisirs de la table juive | Racines de vie

Rivka, l’école fondée par le Rabbi de Loubavitch, qu’elle décida de m’inscrire. C’est auprès de grands maîtres et bâtisseurs de l’éducation que j’étudiais des années durant. « Maman tes choix ont éclairé ma vie et ont été pour moi une grande source de bénédictions. Merci maman ! ». A sa retraite, elle se consacra à l’étude de la thora, aux prières et à la lecture des psaumes. Son quotidien était discipliné et organisé autour de ces saintes activités.

Afin de continuer à perdurer les enseignements de vie et son exemplarité, j’ai décidé avec l’aide de D. et du Rabbi, d’écrire à celles, qui comme moi, sont désireuses d’améliorer leur qualité de vie de femme, d’épouse et de mère, tout ceci à la lumière des enseignements de notre thora.

C’est une manière pour moi de donner à ma mère un baiser éternel. “Nous les femmes“, présente un éventail d’enseignements et de réflexions sur la paracha et sur les événements du mois, tout ceci dans une perspective féminine. Ce mensuel se veut accessible à toutes les femmes dans leur plus grande diversité.

Pourquoi aux femmes ? La femme a une place de choix dans la thora, si bien qu’au Mont Sinaï lors du don de la thora, D. S’adressa d’abord aux femmes puis aux hommes.

Lorsqu’une femme est convaincue, elle sait inculquer aux autres.

Le roi Salomon écrit : « Ecoute mon fils, la morale de ton père et n’abandonne pas la thora de ta mère ».

La Thora d’une femme est donc vitale. Elle lui permet de mener avec clairvoyance, la délicate entreprise que D.lui a confiée : Son foyer. C’est en s’inspirant de sa lumière qu’elle pourra faire de bons choix.

Que D. fasse que se réalise la promesse de nos sages : « C’est par le mérite des femmes que nous sortirons de cette exil ». Amen .

Natalie Elkrief- Enseignante

rt à toutes.

Cet espace est ouve mail, Par cette adresse gmail.com nouslesfemmes26@ r vos messages, vous pourrez laisse simplement vos suggestions ou un partager une idée ou rons ur po us sentiment. Ainsi no peut et r ce or échanger, nous renf i qu es tâch être, améliorer les . idien tracent notre quot . re tu Bonne lec ief Nathalie Elkr .

la puissance des larmes LA JEUNE FILLE AUX YEUX FAIBLES La thora est connue pour être économe de détails superflus ou de récits inutiles. Elle ne cherche pas à satisfaire la curiosité du lecteur mais plutôt à délivrer des leçons de vie.

Dés l’instant qu’elle déroge à cette règle , et qu’une phrase, un mot ou même une lettre semble de trop, tous les sens des commentateurs sont mis en alerte afin de nous délivrer les messages qui y sont dissimulés.

La paracha « vayesté », se déroule à Haran et la thora nous raconte que Lavan avait 2 filles, l’aînée s’appelle Léa, présentée comme ayant « les yeux faibles » à l’opposé de sa jeune sœur Rahel décrite comme une femme « belle de visage et belle d’apparence ».

A ce sujet la guémara Baba Batra, s’interroge : Comment la thora peut-elle accorder à Léa un descriptif aussi disgracieux ? Nous savons, par exemple, que pour décrire les animaux impurs, la thora prend soin de dire « les animaux qui ne sont pas purs » afin de ne pas écrire le mot impur (paracha Noah).

Envers Léa, la thora n’a visiblement pas, autant d’égard.

Le texte dit « et les yeux de Léa sont faibles ».Cette interrogation est renforcée par le fait que la majorité des décisionnaires pensent que Rahel et Léa étaient jumelles. Est-il possible que des jumelles soient aussi différentes ?

Le midrach Tanhouma rapporte que notre mère Rivka et son frère Lavan décidèrent de marier leurs enfants ensembles. Ainsi Léa était destinée à Essav et Rahel à yaakov.

Léa, qui se savait destinée au plus grand bandit de l’époque, ne cessait de pleurer à chaudes larmes au point que son visage se transforma. Les sages nous diront que ses cils en tombèrent et ses yeux s’affaiblissaient de jour en jour.

Si la thora parle des yeux de Léa c’est en réalité, pour en faire son éloge. C’est précisément grâce à l’abondance des larmes et des prières qu’elle adressa à D, au point même, d’en avoir « les yeux faibles » que Léa réussit à changer son destin.

Le terme « faible » en hébreu se dit « rakot, ‫»רכות‬. Ce mot peut être découpé en deux, « vav keter ‫ » ו כתר‬qui signifie « 6 couronnes ». Non seulement elle épousa yaakov avant sa sœur Rahel, de plus son union fut bénie par 6 fils, 6 tribus dont 3 très importantes représentées par Lévi, yéoudah et yissahar.( la prêtrise, la royauté et, l’étude, le monde des yéchivoth). Elle devint plus importante que Rahel. Elle qui au début, fut détestée de son mari, en hébreu ‫( שנואה‬snouah), devint cette femme ‫נשואה‬ (néssoua) portée au plus profond du coeur de son mari. Léa crut au pouvoir des larmes. Elle transforma sa souffrance en réussite.

D.lui dit « Léa, tu désires être l’épouse d’un tsadik ? Tu aspires à donner la vie aux tribus d’Israël ? Alors prie, Léa ! , verse des larmes, car plus tu pleureras plus tu recevras ! ». C’est en décrivant la faiblesse de ses yeux que la thora rend hommage à Léa. Elle fût déterminée à se frayer un chemin dans l’histoire du peuple d’Israël. D. exauça ses prières.

Le message que nous délivre ce passage est clair et éternel. possible de délaisser des choses ou des personnes qui Rien ne résiste aux larmes d’une femme. méritaient toute notre attention.

Dans la Neïla de yom kipour, il est écrit la phrase suiva- Nos sages décrivent la femme comme ayant « l’esprit nte : « O mon D. que soit Ta volonté de placer nos larmes léger », ce qui sous entend que la femme a une telle dans Ton vase… » souplesse mentale qui lui est facile de faire plusieurs choses à la fois. Quel compliment ! Attention ! Ce qui peut être Les prières accompagnées de larmes constituent un trésor une facilité, peut aussi constituer un piège. précieux que D. garde en réserve, jusqu’au moment, ou Il décide de faire jaillir des sources de bénédictions à celles En effet, il est vrai que la femme peut se consacrer à pluqui l’ont imploré. sieurs tâches à la fois (faire tourner une machine, envoyer le repas, parler au téléphone, tout ça en donnant le bibSaches, mon amie que ta proximité avec D. est unique. Tu eron). De faite, elle risque d’avoir du mal à regarder son n’es pas dépendante du sidour pour rentrer en relation enfant dans les yeux lorsqu’il s’adresse à elle. Elle ne reavec le Créateur. marquera pas le bonheur de voir son enfant dans le bain, car elle est au portable. Nous savons bien que la présence La guemara Bérahot dit qu’il existe des choses qui se tien- physique n’est pas significative. Il existe des mamans abnent au sommet du monde, (de par leur importance), et sentes tout en étant présentes ! Et des mamans absentes que les gens méprisent. Rachi dira qu’il est question ici de qui sont tellement présentes ! la téfila, qui s’élève vers les hauteurs célestes.

Elle n’aura pas le temps de distinguer les soucis, qui marAujourd’hui, le surmenage de la vie et les technologies quent le visage de son époux lorsqu’il rentre du travail. modernes prennent une telle place, que nous avons par- Tellement occupée, qu’elle ne lèvera pas les yeux, ni fois du mal à nous concentrer sur nos véritables priorités. même lui adressera un sourire, encore moins lui réserver Nous sommes dans un monde ou presque tout passe par un accueil chaleureux… le virtuel .Plus nous pensons communiquer par ce virtuel, plus nous nous isolons réellement.

Pourtant, dans la Thora, Yossef hatsadik nous enseigne une très belle qualité : Savoir regarder l’autre même lorUne véritable communication ne passe pas forcément sque personne ne nous considère nous même. En effet que par les mots. Elle passe aussi par le regard, le dis- en étant lui-même au fond des prisons Egyptiennes, il sut cernement, savoir ouvrir son cœur à l’autre. Nous sommes percevoir la tristesse sur le visage de certains prisonniers. tellement happer par toutes formes d’écrans que nous Yossef, quoique très préoccupé par son destin injuste, n’avons plus les yeux pour regarder ceux qui sont à nos savait garder un œil bienveillant sur l’autre, quel qu’il soit. côtés. D. nous donne une certaine « quantité » de concentration, si elle n’est pas utilisée à bon escient, il sera Quelle grandeur !

‫בס”ד‬

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eminine Resistance f la manière

rent de se dant elles refusèe l’Egypte. en p ce , és rc fo x aux travau astatrice d s l’ambiance dév e inhumaines, elles on à ys e al tr an et et um so ire face re histo ns de vi s Regardons not res femmes d’Israël ont réagit gré les conditiomoral de leur mari. Elles le al M iè m nt . dont les pre rets du pharaon, en Egypte sons redynamisaient le utenaient. Elles continuaie aux terribles déc e la thora que nous traver en encourageaient, les so e si, brisés sous les coups Les sections d tent de l’esclavage des hébreuxaient à aimer leur mari mêmblaient plus à des hommes. actuellement traiier exil de l’histoire. Les juifs ét rvées de fouet, ils ne ressem rapporte en détails les soins Egypte, le prem avaux forcés harassants. Ces co mes. La guemara Pessahim leur époux. Elles avaient à soumis à des tr ire l’esprit et le moral des hom dat qu’elles prodiguaient à euple d’Israël. visaient à détru ie les mots ‫( עבודת פרך‬Avo ant charge la pérennité le p La thora emplopar le Rambam des travaux n’ayises pareh’), définis Même les femmes étaient soum ni but ni limite.

es qu’un is un titre a m � n étaient convaincuD. e es m d m fe s Ce Pas s. e d bourin chanter la gloire ymes.

on ? Des femmes anvanche, elle es m m fe s ce nt re Qui so point de nom. En ui La thora ne citeraun titre : « Femmes justes ». O rleur accordera ont vu juste. Elles avaient la cede car ces femmes ou l’autre D. se souviendrait d titude qu’un jours y ont tellement cru que du fon son peuple. Elle elles ont confectionné des tam de leur détresse,

�esistante a l m a i r y M

tà la jour ils serviraient vu juste ! Ces tambourins de Comme elles ondaient leur jour. délivrance atten s la question.

Alors posons-nous ce courage ?

D’où tiraient-elle

ba ina et ne succom st b o s’ le El e. n n , en perso est le pharaon agrin et à l’abattement. om elle n n So e. d mmes d’Israël, fut nt au ch , un gui fe oi ef p es ch d e un d t ui g en ai ue Ces femmes av ritable bâtisseuse de l’espoir. le dans Plus tard, en tant q ur meurtri ces qualités. Ce s Le cœ MYRIAM. Une vé son frère, dirigèrent le peupes. smettra à leur u’elles ont amené la délivrance. le an tr on q as eu Moché et Ahar yriam était le guide des femm grâce à ces vertus gypte en hâte. Leur pâte n’a p iées de M . le b l’E uc t m so se en èr as en son juifs quitt ne sont p fler. Les femmes vaient que D. y pourvoion g e d s Sa méthode ? vivant. p m te , elles sa ui ale ou à Etre un exemple da jamais à la déchéance mor dése- leur besoins matérielsnt de préparer quelque chose q cé au re e En effet, elle n . Elle ne s’abandonna jamais dienne rait. Elles se souciè l. Leurs tambourins ! t la ruine spirituelleage et volonté, elle fut la gar semblait essentie rances, les femmes les serraienls ur le ur uff ue ). so sq spoir. Avec co i et de la guéoula( délivrance Après toutes ces blessé. Des instruments avec lest dans fo la s e e d rp C’ . e : co ur nt s ur jo la on ti vigi ue ou contre le louanges à D. un porte 2 significa nLe nom Myriam me, car elle est née à une époqpleurait elles chanteraient desles confectionnaient, avec la co tu s le er 1) Mar= am exil était à son paroxysme. El rventes leur agonie qu’elle . les sauverait. la l’oppression de l’ adressait sans cesse, à D. de fe eilleur. viction certaine que D la traversée de la mer rouge, ’Is s et m d rè ir es avec ses frèr ourrissant l’espoir d’un aven ux que Effectivement, ap suivie de toutes les femmes t , aien prières tout en n issait l’amertume de l’exil mie te haute, Myriames louanges à D. Leurs chants ét tê is t. sa d en antèrent Personne ne t confrontée personnellem nais- rael, ch agnés….. de tambourins. sa fu e y d le re El . oi n m ia ue yr p M n. Malgré l’époq contre accom 2) Meri= rébellio révolta dés son plus jeune âge sance, Myriam se

Etre une femme battante aujourd’hui

Nos sages enseignent que la thora et ses messages sont éternels. « Les actions de nos pères constituent un signe pour leurs enfants ». Chaque femme à son lot de souffrances, d’épreuves et de difficultés à un moment donné de sa vie. Chacune les supporte, tant bien que mal. Parfois le désespoir prend le dessus et là, elle ne voit plus la fin. Elle se sent comme dans un tunnel obscur. L’étroitesse de l’Egypte remonte en surface.

vie, la femme, n’est ce qu’elle est qu’en vertu du fait qu’elle est la manifestation de cette royauté divine icibas. Et c’est d’ailleurs pour cette même raison que la mariée, elle qui s’apprête justement à procréer, est vue par nos sage comme une véritable reine…

Ainsi, la femme représente la royauté de D. dans le monde. Elle a donc, la faculté de se connecter à l’Infinie de D. du fond de ses activités les plus triviales.

Oui, la femme est une reine. Le roi Salomon dira dans Mon amie, sache que tu n’es pas seule en chemin ! l’hymne dédié à la femme vaillante, qu’elle est « La « Les femmes justes » qui t’ont précédés, couronne de son mari ‫עטרת בעלה‬ ». Il n’ya qu’une t’encouragent, te soutiennent et prient pour toi. Les chose qui se trouve au dessus du roi….c’est sa coumaîtres de la hassidout disent que nous sommes la ronne ! réincarnation des âmes de l’époque de la servitude Egyptienne. Nous avons dit que ces femmes étaient Malgré les épreuves nous devons garder une attitude anonymes…. comme celles qui aujourd’hui royale. Continuer à croire, à aimer, à donner et à bénir, luttent en silence. Généralement, face aux difficultés c’est être une reine. C’est être une Myriam ! La chose nous avons le sentiment d’être seule. C’est un leurre ! la plus triste qui puisse être, est quand une femme D. est ton Soutien, ton Rocher Tu n’es jamais seule. D. perd espoir. » Tu ne crois plus en la venue de ton est toujours là, avec toi et pour Le Maitre de l’univers mazal , tu ne crois plus en la paix de ton foyer , ou tu n’es pas anonyme. Tu es précieuse car tu es le joyau en cet enfant difficile qui te donne tant de soucis, ou de la création. Chaque effort que tu fournis pour tenir, encore, en ce travail que tu recherches sans cesse ! ». est loué dans les cieux.

Le roi Salomon écrit encore : « Sa flamme dans la nuit, Il est expliqué en Hassidout que la royauté divine (la ne s’éteint pas ‫ « לא יכבה בלילה נרה‬Ce verset peut séfira de malkhout) constitue la dimension féminine être compris à plusieurs niveaux de lecture, mais je du divin, cette dimension qui accueille en elle toute choisirai le sens profond. Même « dans la nuit » de la puissance créatrice de D.ieu et qui la met en acte, la vie d’une femme, sa flamme brille toujours au fond faisant ainsi émerger ce qu’on appelle la création, à d’elle. Même dans les moments obscurs, la flamme savoir le lieu destiné au dévoilement de Son règne. de l’amour et de la Emouna continue de briller dans Ainsi donc, en notre monde, celle qui porte en elle la son cœur. Elle ne s’éteint jamais. Ainsi se réalisera le vie, celle qui, par cette même force créatrice, donne la verset « elle se réjouira au dernier jour ». Après avoir

Rencontre avec l’Infini

tellement donné, elle ne verra que des joies au point de Non ! Dieu choisi Sa Place parmi les personnes humbles s’en réjouir d’une joie éternelle. qui se considèrent être « un buisson rempli d’épines » C’est là que Dieu se trouve ! Et même si parfois nous D. a parfois, des chemins incompréhensibles à l’homme. ne comprenons pas les chemins de Dieu, continue Le Nous ignorons la raison pour laquelle D. nous place face Maharal de Prague, on renforcera notre foi en Lui. à une épreuve telles que, chercher son mazal, épreuve dans la paix du couple, les problèmes dans l’éducation Disposons de l’énergie positive que D. a placé en nous des enfants, maladi...) mais chercher à la fuir c’est pour espérer le meilleur et être convaincue de l’obtenir. certainement en retrouver d’autres. La vie n’est pas C’est à la hauteur de notre croyance que D. nous enverra toujours paisible, chacun porte son bagage de soucis. Sa délivrance. Vivre la libération comme ci elle était déjà Reconnaître que tout vient d’hachem, c’est croire qu’Il Se présente. A l’exemple de cette femme qui, après des tient au dessus de chacun à chaque instant. « Sache qui années de stérilité a demandé une bénédiction du rabbi est au dessus de toi ! » dit le Pirkeï Avoth. pour avoir un enfant. Certaine que D. la bénirait, elle décida de suite d’acheter un landau. Il n’est pas étonnant Le mot épreuve en hébreu se dit « nissayone » qui entend que 9 mois après bh, elle eu un garçon. Ou encore aussi le mot « ness – un miracle ». D. opère des miracles l’histoire de cette jeune fille calligraphe lassée de chercher pour celui qui affronte son épreuve en plaçant sa foi en Lui. un mari, a décidé avec beaucoup d’emouna d’écrire sa Refuser de baisser les bras et de se lamenter sur son sort, propre kétouba , en laissant un blanc dans l’espace réservé c’est accepter de « Fabriquer son tambourin de l’espoir ». au nom du hatan. Elle annonça ses fiançailles 3 semaines La première fois ou D.ieu Se révèle à Moïse, ce sera dans après. un buisson épineux. Pourquoi Dieu n’a point choisi un arbre majestueux qui conviendrait à Sa grandeur ? Dans Ce n’est pas magique ! C’est « un maasé émouna ». son livre « guévouroth hachem ch.23p.100 », le Maharal Concrétiser sa croyance en une action réelle et tangible. de Prague, répond à cette interrogation en disant : Alors Il faut parfois sortir de sa rationalité et mettre en action que les arbres ont tous un endroit approprié pour pousser, sa foi intérieure qui se trouve au-dessus de l’intellect, le buisson lui , pousse n’importe oŭ. Ceci nous enseigne pour obtenir l’ouverture de « sa propre mer ». Chacune que la Présence divine n’a pas un endroit qui Lui est composera alors, sa propre symphonie de louanges et de réservée, ni ne réside auprès de personnes importantes. remerciements à D.

Le temps qui défile ne justifie pas la perte de bienveillance et de tendresse ! Redonner de la fraîcheur à notre quotidien, c’est regarder, sentir et réaliser les cadeaux que D. nous accorde chaque jour. La concentration est nécessaire à cet exercice mental. Dans la Thora on appelle ça avoir la « Kavana » . Il est bon de fixer un moment de rencontre avec l’Infini de D.ieu, en faisant le vide autour de nous, même un court instant. La femme remerciera D.ieu de tout ce qu’Il lui a donné et l’implorera pour les besoins de son mari et de chacun de ses

enfants et de ce merveilleux peuple d ’Israël. Elle priera aussi pour elle ; afin que D. lui accorde la santé, sagesse et le discernement afin de mener à bien son rôle. N’oublions pas que D. attend nos prières, Il les chérit. Le roi David le rapporte dans le tehilim « D. est proche de celui qui l’appelle avec SINCERITE». Ma mère me disait souvent une phrase que j’ai retrouvée dans ces mêmes téhilim : « Ma fille jette ton fardeau devant D. et Il s’en chargera ». Gardons un œil sur notre bonheur en étant reconnaissante.

L’outil le plus puissant que D. nous

a donné, est la parole. Si bien que la prière principale de la journée, le chemoné essré, commence par les mots suivants « D. ouvre mes lèvres et que ma bouche récite Tes louanges » et se termine par « Mon D. protège ma langue du mal et de la tromperie ». Ainsi le dit la michna « C’est avec 10 paroles que D. créa le monde ». Si la parole est créatrice, rendons-lui son rôle originel. Que notre bouche exprime de l’amour, des remerciements, des encouragements et des bénédictions envers ceux qui nous sont chers et qui en ont tellement besoin.

table juive salaa l e d s t et le succès (hatLouria e r te c si e us � ré la t e nt ‫ )צל‬attire bi Isthak Plaisirs ituait hot ‫חות‬ é la maison. Rab

pos ans const ait , l’autel, qui portaient hoth ‫ )הצלחות‬d la Kabala (15eme siècle) a comn des av y il le p m te A l’époque du s et Le Créateur. Les juifs ap le miz- ,grand maitre de anté à la table du chabat. U ‫לע‬ un lien entre nousacrifices) qui étaient offerts sur nne de un poème qui est ch‫ ברזה יקירא עמיקא‬,‫ טר פתורה‬et des korbanoth( répondait en envoyant une colo sentait versets dit : ‫ וטמירא‬ble de précieux secrets profondsrenbéah (autel). D ement du ciel. Ainsi le juif se étruit et –” Pour décorer la ta bala nous révèle que la table mfeu venue direct De nos jours le temple est d utel est cachés”-. Ainsi, la Ka ets qui ne sont pas dévoilés. Co est proche de Dieu. s de mizbéah. Aujourd’hui l’a itue un ferme de grands secr eille une maison dont la table les nous n’avons plutable juive. En effet la table constorons la bien de bienfaits recu est l’occasion de démultiplier s à remplacé par la tre nous et Le créateur. Nous déccculents ornée. Tou Bichevat de salades, ainsi nous tendon évéritable lien en mplissons de fruits colorés, su centra- variétés de fruits et e dans lequel Il déversera Sa bén table, nous la re citons les bénédictions avec conrecevoir Dieu notre réceptacl et variés. Nous ré ient un véritable support pour (tsala- diction. Amen. tion, la table dev ine. Démultiplier les assiettes l’abondance Div

e Racine de vi

des arbres ique. Il existe Il en existe un re tu éa cr e L’arbre est un lides et hauts. Tout comme ts. Chamajestueux, so s et petits. Ils sont tous différen t tous aussi des fragile chacun a son histoire. Mais ils onujours cun à sa couleur,un. Leurs branches poussent to un point comm u imvers le haut. ressemble, nous les femmes! Pe Comme il nous ence, la femme est toujours porte son appar agir. Elle est solide et debout, prête àte. Malgré les froids et fidèle à son pos s bras restent dirigés les tempêtes, se ans vers le Ciel. est un arbre d Si « l’homme évarim), la femme les champs » (D cines de son foyer. représente les raeur et vitalité, qu’elle C’est avec chal fants que DIEU lui a confera grandir les endemande beaucoup d’attentionfié. Cette tâche de soi. C’est d’amour, de ten et d’abnégation fondeur qu’elle dresse et de pro récieuses arrosera ses p s avoir plantations. Aprèort, la semé dans l effa dans femme récolter llégresla joie et l’a

ur un suivante : Un jo erçoit ire to is l’h t en nt co se. Les sages ra le désert. Fatigué et assoiffé, il apprés de sa er av tr e au coulait homm e fruits. Un ruissetéra et se reposa à d li p m re re b ar désal un bel me mangea, se cet arbre. L’hom uillages. tion te l’ombre de ses fedit : Arbre, arbre ! Quelle bénédic sèdes.

Puis il se leva et mercier ? Des feuilles, tu en posts ? Les donner pour te re ère ? Tu l’as à tes pieds. Des frui uhaite so Une rivi oux ! Alors je tiens sont très d te ressemblent ! Qu’ils que tes fruits ux que toi. soient aussi bea elle des bénédictions : C’est la plus b aines que nous avons Que toutes les gr rmes et les difficultés, semé dans les laur, de beaux arbres et donneront un joui eux aussi à leur tour q de beaux fruits elles plantations. Je terb e d , produiront , ameleh, qui écrit dans le 1er David H planté minerais en citantumes : « Il sera comme un arbreera son n sa chapitre des p près des cours d’eau qui don ne se au s et sa feuille fruit en son temptout ce qu’il entregâtera point et ». C’est ce que je prendra réussira e tout mon cœur souhaite d MMES ». à « NOUS LES FE

Une militante du 20ieme �iecle Certains ont eu le privilège de la connaître, d’autres en ont entendu parler, mais tous savent que la discrétion et l’humilité faisaient partie intégrante de sa personnalité. C’est de la Rabbanite Haya Mouchka, la noble épouse du Rabbi de Loubavitch qu’ il s’agit. Elle-même fille de Rabbi Yossef Yitzhak Schneerson, sixième Rabbi de la lignée Habad.

Parmi ces nombreuses actions, seuls quelques unes sont parvenues jusqu’à nous. À l’occasion de l’anniversaire de son départ de ce monde, nous avons tenu à partager avec vous quelques événements de sa vie qui vous donneront un petit aperçu de sa personnalité si marquante.

Durant la révolution Bolchevique, en 1917, le régime communiste chercha à détruire tout signe de religion.

Pour faire face à cette menace d’anéantissement spirituel, Rabbi Yossef Yitzhak, mit en place un réseau secret de Yéchivoth, de bains rituels ainsi que d’autres institutions

en plein cœur de la Russie. Sa fille Haya Mouchka, encore dans la fleur de l’âge jeune soutint les activités clandestines de son père et ce, très souvent au péril même de sa vie.

On sait en l’occurrence, qu’elle apportait des bougies de Shabbat et de la nourriture à ces Yéchivot clandestines, ce qui constituait déjà un risque majeur.

Par ailleurs, son père avait une telle confiance en elle, qu’il lui accorda la possibilité de prendre des décisions en son nom.

Une autre anecdote est aussi connue à son sujet : Lorsque les communistes vinrent arrêter son père, ils firent irruption dans sa chambre et lui firent passer un interrogatoire. Ils cherchaient à savoir à quel parti elle appartenait. La Rabanit Haya Mouchka répondit fièrement :« le seul parti auquel j’appartiens, c’est celui de mon père ! ».

Les 22 Chevat, marque la date de son décès. Le Rabbi déclara pendant sa semaine de deuil : «A mon avis, tous les compliments ne peuvent exprimer sa véritable grandeur d’âme ! Seul D.ieu la connaît ! » Breina Mellul , Envoyée du Rabbi à Créteil.

Le 15 chevat est le nouvel an des arbres. C’est à cette épo- et fit sortir toutes sortes d’arbres beaux à voir et comesque de l’année que les arbres d’Israël entament un tibles. Le respect de l’écologie est une préoccupanouveau cycle de floraison. Le judaïsme tion pour la thora. (Interdiction de couper est le premier à s’être préoccupé des arbres fruitiers en cas de guerre). de l’écologie. Tou bichevat a de Nos sages ont instauré une bénénombreuses incidences sur la diction pozur les arbres, que halaha concernant la dîme, nous pouvons réciter dés le et différents prélèvements premier Nissan.

DÉROULEMENT (Orla les trois premières DE LA FÊTE. années, maaser la 4e anLa table est décorée des née, chmita la 7e année).

Planter des arbres a une 7 fruits d’Israël qui sont importance capitale pour à l’honneur de ce jour et l’attachement d’un juif à sa d’autres sortes de fruits terre. Dés son arrivée à Béer également. On respectera chéva, notre ancêtre Avraham l’ordre des bénédictions établit a planté un arbre. Il est une mitspar la thora, à savoir, mezonot, va positive de planter un arbre ( lévigueffen ,haets, hadama, chéhakol. tique 29.23). Le 1er grand rabbin d’Israël, (L’acrostiche de magaech). Pour les fruits écrivait que la plantation d’arbre est une œuvre d’Israël on respectera l’ordre des fruits cités dans sacrée qui symbolise l’attachement du juif à son Créateur le verset de la Thora, « Le blé, l’orge, la datte, la figue ,le .Pourquoi ? Car D. Lui-même planta un jardin dans l’Eden raisin la grenade et l’olive ».

Chevat, le mois des bonnes nouvelles Roch hodech, (début du mois) est un cadeau merveilleux que D. a accordé aux femmes au moment ou les enfants d’Israël étaient dans le désert. En effet, les femmes refusèrent catégoriquement de s’associer à la faute du « veau d’or » malgré l’euphorie et l’hystérie de leur mari. D. octroya alors aux femmes le premier jour du mois. Un jour où on évitera de faire de gros travaux ménagers. Il sera

marqué par le Hallel, le moussaf et… un repas de fête.

La spécificité de ce jour ne s’arrête pas là. D. en a fait un « moment opportun » pour toutes les femmes d’israel .Il nous permet de renouveler nos capacités mentales et émotionnelles. Comme son nom l’indique c’est le début du » renouvellement ». Ce jour est très important. Il donne à la femme, l’occasion d’espérer en son avenir et

d’y croire encore. Cet optimisme lui donnera la force d’avancer en reconsidérant les difficultés de sa vie d’une approche nouvelle et plus positive. La femme a des ailes dans son cœur. Elle sait que le destin n’est pas figé. C’est elle qui décide du regard qu’elle posera sur les difficultés de sa vie. On ne choisi pas ses épreuves, en revanche nous avons le choix de décider comment les traverser.

"Quand D.ieu manifeste Je Suis" « De la même manière que la lecture éveille l’actualité et pas voulu croire en un Dieu dont les voies me seraient bien, l’actualité éveille la lecture », disent nos sages. compréhensibles !

Nous savons que la paracha de la semaine révèle l’actualité Dieu est au dessus de toute logique humaine. Il dépasse à vif de la semaine dans elle est lue. Une fois de plus cette notre entendement. vérité est bien réelle.

Les sages enseignent, à cet instant Dieu révèle à Moïse Moïse est choisi par D.ieu, pour délivrer Son peuple de qu’Il EST. Il est présent dans la détresse de Son peuple en la servitude Egyptienne. Il n’accepte pas cette mission Egypte, tout comme Il le sera dans les exils à venir (Rachi). facilement. Dieu dût le convaincre, pendant une semaine. Dieu nous fait savoir qu’Il est présent dans les Au court de cet échange, Moïse demandera à Dieu : « Si moments les plus obscurs de notre histoire. Dieu ne le peuple me demande quel est Ton Nom ? Que devrais-je choisit pas de résider dans Ses cieux majestueux, non répondre ? ».

Il nous accompagne dans nos instants de solitude, dans nos silences. Il est présent dans nos angoisses et « JE SUIS ! Répondit DIEU. nos tourments. Malgré le fait qu’Il soit caché, Il nous fait connaître Son Nom – JE SUIS ET JE SERAI-, A TOUT « JE SUIS QUI JE SUIS est Mon Nom à tout jamais ».

JAMAIS AVEC VOUS. Dieu soutient ces femmes devenues veuves( je pense ici à toutes celles qui le sont ), Il porte ces Mais les hébreux ne connaissaient ils pas Dieu ? interroge enfants devenus orphelins et conduit ces parents privés de le Rabbi. Bien sûr que oui. Leurs ancêtres leur avaient leur enfant , jusqu’à la venue du Mashiah . La chéhina est transmis en héritage leur force et leurs qualités en « enchainée » dans les douleurs de l’exil et prie aussi pour associant toujours leur nom à Celui de Dieu. Comme il est que nous méritions la rédemption finale. dit : Dieu d’Avraham , Dieu de Isaac et Dieu de Jacob.

Comme je l’ai écrit plus haut, utilisons notre arme la Alors pourquoi envisager un tel questionnement ? La plus fiable et la plus noble : La prière et les bonnes véritable question de Moché est bien plus profonde que actions. Ajoutons autant que nous pouvons. Renforçons cela, dira le Rabbi. En fait, Moché demanda à Dieu : notre engagement envers Dieu et envers les autres.

Ou étais Tu pendant toutes ces années de souffrance? Ceci trouvera écho auprès de ces familles endeuillées et Pourquoi ne t’es Tu pas manifesté ? Pourquoi ce silence ? rendront éternels leurs disparus.

Comment T’appelles-tu ?

O Mon Dieu ! Combien d’endeuillés ? La coupe des Nous devons crier « pourquoi tant de souffrances ? », larmes déborde. Daigne nous envoyer Ton sauveur afin mais il nous est impossible de comprendre pourquoi. que se relèvent tous ceux qui gisent dans la poussière. Très Le Rabbi Menahem Mendel de kotsk disait : Je n’aurais bientôt. Amen.

L e s a v e n t ur e s d e David et Sarah ACTE II - SCÈNE 1 :

La vie d’un couple c’est comme une pièce de théâtre. L’acte 1 a toujours été joué pendant l’enfance. Nous n’en sommes pas toujours conscients mais nous le réaliserons au travers des aventures de David et Sarah, au fil des parutions de ce feuillet « nous les femmes ! » David et Sarah sont deux jeunes gens, qui ont décidé, il y a quelques années, de s’unir pour la vie ! Le mariage a eu lieu et s’est bien passé D. merci. Les premiers jours qui suivirent furent presque idylliques : tout le monde était au petit soin des mariés, les cadeaux étaient magnifiques et nos amoureux sur un petit nuage !...jusqu’aux premières pluies (comprenez : premières disputes)

doléances de leur fille ou fils marié, de manière objective.

• Parce qu’un parent risque de garder une image du conjoint à un moment T, qui ne sera qu’une image et pas la personne du conjoint, dans un contexte précis et souvent inconnu.

• Et enfin, parce qu’à partir du mariage, l’homme et la femme sont censés être des adultes, donc capables de gérer leur couple et donc les problèmes inhérents au couple. « Alors je vais rester avec mes problèmes, sans en parler à quelqu’un!? »

Si c’est vraiment trop difficile pour vous, Oh ! pour des bêtises bien sûr, d’ailleurs c’est choisissez un(e) ami(e), marié(e) en qui vous toujours pour des bêtises qu’un couple se avez confiance. Vous pouvez aussi partager vos chamaille au début. soucis avec la personne qui vous a préparée au mariage, ou le Rabbin de votre Communauté.

Mais on oublie vite la première fois et la seconde Et puis la vie reprend le dessus…et c’est tant aussi, mais la troisième fois Sarah appelle sa mère mieux ! en pleurs et lui raconte ce que David lui a fait.

Jusqu’à la prochaine fois !!!

1ère erreur à ne pas commettre : raconter à un Que faut-il faire alors ? membre de la famille ce qui se passe dans son couple Déjà prendre du temps pour réfléchir seul(e), et puis, le plus tôt possible, sortir de sa coquille, Pourquoi, me direz-vous ? prendre son courage à deux mains et en parler avec son conjoint. Ou sinon la situation risque de Pour plusieurs raisons : s’envenimer et chacun, pensant avoir raison, va • Malgré toute leur bonne volonté les parents rester dans sa forteresse sans se donner la chance n’ont pas assez de recul (affectif) pour écouter les de comprendre ce qui se passe.

ACTE II, SCÈNE 2 :

Sarah est très énervée, cela fait deux fois que A aucun moment David ne s’est senti attaqué.

David rentre tard du travail sans prévenir et en Dit de cette manière il sera très certainement plus il a déjà mangé. sensible au message de Sarah et sa mission va être de la rassurer sur son amour et de tenir Sarah l’accueille très froidement et dès que compte de ses besoins (dans les deux sens David prononce un mot, elle pleure et part se bien évidemment). Sarah a parlé d’elle et a coucher très fâchée. informé David de ce qui se passe en elle dans cette situation sans accuser son mari et dans David ne comprend pas, tente de lui dire l’intention que les choses s’arrangent pour tous quelque chose mais elle tourne le dos et fait les deux. semblant de dormir.

Pour bien faire cette discussion/éclaircissement Faisons retour arrière, si vous le voulez bien. devrait se terminer par un engagement à prévenir son conjoint qui l’attend, ou à envoyer Sarah respire profondément et tire David un sms suivi d’un petit smiley ! dans le salon, s’assoit et dit ce que l’attitude Suite au prochain numéro… d’absence/indifférence lui a fait: Annie-Rose Cohen « Quand tu ne m’appelles pas le soir et que tu Conseillère conjugale et familiale ne me préviens pas que tu as dîné, je crois que Annierosecohen@hotmail.com je ne compte pas pour toi et dans ces moments là je ne me sens pas aimée et c’est très dur pour moi. Stp penses à me passer un petit coup de fil, je me sentirais tellement mieux » Que croyez-vous que David va répondre en entendant ce que Sarah exprime de ce qu’elle ressent ?

lage Rubrique maquil

Fini la crème de jour, la base lissante, crème éclaircissante, le fond de teint, et la poudre matifiante .

DITES BONJOUR À LA BB CRÈME ,TOUT EN UN: Innovation pour vous Mesdames!

En un geste votre peau est unifiée et lumineuse.

LES AVANTAGES: 1) économiques 2) pratiques 3) légère 4) couvrante 5) nourrissante Je vous conseille la gamme BB CRÈME de Garnier(10/15€) Plusieurs sortes vous sont proposées, à vous de choisir selon votre type et couleur de peau.

Perla Bensaid, maquilleuse professionnelle

Ah la bonne pate !

Rubrique publiée par Avigaïl Zekri, enseignante.

Dans cette rubrique nous vous présentons les lois des Aujourd’hui, le Temple n’étant toujours pas reconstruit, ce prélèvements de toutes les pâtes confondues. petit bout est impropre à la consommation ou au profit.

Cette grande responsabilité nous incombe comme nous Dans ce numéro nous commençons par l’introduction et l’apprend le Talmud (Yeroushalmi, Shabat) : les références à cette mitsva.

“Trois mitsvot sont réservées en priorité à la Femme: le “ Des prémices de votre pâte vous ferez hommage à l’Eternel prélèvement de la Hala, la Pureté familiale et l’Allumage dans vos générations futures. “ (Nombres 15,1) des bougies.”

Déjà dans le désert Moise transmet au peuple le Pour l’élévation de l’âme de RUTH BAT SARAH commandement de prélever ce petit bout de pâte qui en dit long sur notre attachement envers D.ieu.

Effectivement nous tirons toutes une satisfaction bien méritée de notre bon pain tant apprécié à notre table...

Mais ce petit bout de pâte est là pour nous rappeler que dans toute chose La main de D.ieu est présente. Ainsi en prélevant nous montrons à D.ieu que nous sommes conscientes que tout est de Lui et tout provient de Sa main.

Cette mitsva nécessite de prendre un morceau de la pâte prévue pour le pain de Shabat et de le “réserver”.

Mais à qui donc? Aux Cohanim!

Chaque morceau de chaque famille étant mis de côté; leur permettant ainsi d’effectuer le service du Temple en toute tranquillité afin de ne pas s’occuper des “besoins matériels”.

Mesdemoiselles ! Mesdames !

Vous en avez assez de la cire et du rasoir! Alors optez pour l’épilation définitive au Laser. Après quelques séances espacées de 2 à 3 mois, vous retrouverez une peau lisse et nette! Et là ou le laser est contre-indiqué, l’épilation électrique sera appropriée!

Alors laissez vous guider !

Yaël Brami, laser et épilation électrique.