491 FÉVRIER N°189

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CLAUDIA STAVISKY

GWENAËL MORIN

ARTHUR H

OUFS D'ASTRO

LAURENT AUZET

NADINE GELAS

ARTS NUMERIQUES

© Bruno Pin

Cultures urbaines et d’ailleurs / Grand Lyon, Villefranche/Saône, Région…

MENSUEL GRATUIT - N° 189 FÉVRIER 2013



l’invité du mois

Claudia Stavisky est metteure en scène, elle dirige aussi Les Célestins, Théâtre de Lyon depuis 2000.

© Christian Ganet

Chaque mois 491 offre une carte blanche à un acteur ou une actrice de la vie culturelle

Claudia Stavisky

Après le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, elle débute une carrière de comédienne (Peter Brook, Bruce Myers, Jérôme Savary, Brigitte Jaques…) avant de passer à la mise en scène en 1988 et de monter des textes d’auteurs contemporains. Depuis elle enchaîne créations, projets (résidence, en 2010, au Maly Drama Théâtre de St-Pétersbourg pour créer Lorenzaccio de Musset en langue russe) et multiples collaborations (Théâtre de la Colline, Festival d’Avignon, Opéra de Lyon, Nuits de Fourvière, Théâtre des Abbesses…). Elle vient de créer Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller en octobre 2012.

U

ne heure et quatre minutes

Le 8 janvier 2013, 07h20 / La nuit a été courte et la journée sera longue, comme souvent. Je me réveille avec toujours en tête les paroles de Howard Barker avec qui j’ai dîné hier soir. Cet auteur anglais génial, encore trop méconnu en France, est venu spécialement à Lyon pour présenter une pièce qu’il va créer la saison prochaine avec la compagnie nÖjd aux Célestins. J’ai été saisie par sa vivacité et la conscience aigüe et alerte avec laquelle il appréhende le monde, comme une mise en jeu permanente. Cet éveil, cette attention, cette appétence, je les partage et c’est en grande partie cette magnifique maison que sont les Célestins qui me permet de les développer. Ce n’est pas pour rien que nous disons maison pour parler du Théâtre. Dès que j’en franchis les portes, je me sens plus forte, entourée des miens, de ceux qui partagent cette formidable aventure collective. Cela a été difficile au début, il a fallu batailler sans relâche pour installer un nouveau projet, celui d’un Théâtre de création ouvert et exigeant, proposant le meilleur du répertoire et du contemporain, en région comme à l’international, soucieux de la transmission et animé d’un esprit de perpétuelle invention ; de partager cet outil avec d’autres artistes et de le rendre accessible à tous les publics, quitte à en irriter certains. Que de chemin parcouru depuis, d’émotions intenses partagées autour d’œuvres fortes, avec un public curieux, enthousiaste et sans cesse renouvelé… 07h53 / Je me rends compte que France Inter, en grève, ne diffuse pas les informations matinales. Alors je zappe sur France Info. La chronique économique annonce : « Impôts et économies, bientôt le tour du secteur artistique », et de préciser sur la renégociation du régime des intermittents que « là encore, pas de secret, le gouvernement y voit une nouvelle piste d'économies ». Dans les médias, on ne parle que de stars de cinéma aux cachets astronomiques qui préfèrent s’exiler pour ne plus avoir à payer leurs impôts en France. Evidemment, vu sous cet angle, c’est facile de taper sur l’art et la culture, de crier au scandale et de dénoncer dans la foulée un régime très coûteux qui ne bénéficie qu’à quelques « privilégiés ». La réalité, je la connais, je sais bien que les artistes de théâtre autour de moi ne sont pas des privilégiés et qu’ils vont crever s’ils ne peuvent plus bénéficier de ce régime. 08h00 / Je consulte mes mails et le planning de la journée, nous ne sommes qu’au début du huitième jour de l’année 2013 mais je suis déjà en retard. Je me recouche ? Il y a cette carte blanche pour 491… Cela fait plusieurs jours que j’y pense, que je saisis au fil de mes réflexions et de mes conversations des sujets que j’aimerais aborder, il y a tant à dire… mais toujours rien de couché sur le papier. C’est un sentiment qui m’est familier, indispensable mais aussi inconfortable : celui d’être en mouvement permanent, et l’angoisse de ne pas trouver le temps de me poser, de ne pas réussir à interrompre le chronomètre me submerge. 08h18 / Deuxième café ! La nuit a été courte et la journée sera longue… Ce soir, c’est la Première de Collaboration et demain celle du nouveau spectacle de Robert Lepage. C’est la troisième fois que nous invitons cet extraordinaire magicien de la scène québécoise

BP 24 - 69910 Villié-Morgon Tél : 04 74 04 25 71 - 06 82 37 53 38 Email : 491@wanadoo.fr - Site : www.491.fr

dont j’aime particulièrement la folie. A travers des tableaux visuels époustouflants, il sait mêler la grande et la petite histoire et révéler la poésie de notre humanité commune. Notre humanité commune, c’est ce qui habite les spectacles que j’aime et ceux que j’ai hâte de découvrir : Tu tiens sur tous les fronts ! de Roland Auzet à Oullins, créé à partir de textes de Tarkos, et « à la maison » Que la noce commence, le dernier spectacle de Didier Bezace, adapté du film Au diable Staline, vive les mariés ! du Roumain Horatiu Malaele. Jusqu’à présent, j’ai toujours travaillé à partir de textes de théâtre (surtout contemporains) parce que la place du poète et de la langue est au cœur de mon projet théâtral. Pour la première fois, j’ai moi aussi le désir de travailler à l’adaptation d’un film qui m’a bouleversée : Quatre minutes de Chris Kraus. Je dois le rencontrer à Berlin à la fin du mois… 9h07 / SMS de mon scénographe Alexandre de Dardel. J’ai rendez-vous avec lui demain pour travailler sur la maquette du décor de La Chatte sur un toit brûlant de Tennessee Williams, que je vais mettre en scène cet été à Grignan dans le cadre des Fêtes nocturnes et qui sera repris à la rentrée aux Célestins. Cette perspective me donne le frisson : cet « orage des sentiments » comme je l’appelle, monté dans le cadre magique de ce château de la Drôme, en plein été sous un ciel étoilé, c’est un rêve pour un metteur en scène. J’ai travaillé avec Alexandre pour la première fois sur Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller. Ces deux grands textes des années 50 sont d’une telle actualité ! Des échos émus me reviennent encore du magnifique accueil que le public a réservé à Mort d’un commis voyageur en octobre dernier. Je suis heureuse de savoir que ce spectacle sera de nouveau joué en 2014 aux Célestins puis en tournée en France et à l’étranger. 9h10 / Je reprends le fil des mails reçus. C’est incroyable le nombre de mails que je reçois quotidiennement. En plus de ma vie de metteure en scène, de ma vie de directrice de Théâtre, de ma vie de famille, il va falloir m’en inventer une quatrième pour pouvoir lire et répondre à ce flux permanent… Et en plus c’est la période des vœux ! Que peut-on souhaiter et désirer pour 2013 ? La liste est longue mais quelle priorité donner dans la situation difficile que nous connaissons ? On nous abreuve de tant de paroles « d’experts » dont la domination médiatique masque mal la pensée unique qu’elles propagent. Pour la première fois depuis des décennies, on nous annonce une baisse du budget du Ministère de la Culture. On est en droit de s’interroger sur l’avenir des politiques culturelles en France. Comment sauvegarder le statut des intermittents ? Comment préserver le soutien à la création artistique dans ce contexte de restrictions budgétaires ? Comment repenser et mettre en œuvre une politique d’éducation artistique digne de ce nom sans moyens ? Face à ces enjeux, publiquement, je n’entends que quelques réactions embarrassées. La gauche au pouvoir et la crise nous rendent-elles impuissants ? Je ne nie pas la crise, je suis consciente que nous vivons des transformations profondes et que le monde ne sera plus du tout le même d’ici dix à vingt ans, mais devons-nous pour autant renoncer, nous contenter d’être simplement les témoins du désastre qui se propage ? Que faisons-nous de notre capacité à penser, réagir, inventer ? Où et comment la nécessaire audace politique pourrait-elle émerger ? Dans le cadre de la future réforme territoriale ? Au travers de la nouvelle loi d’orientation sur RÉDACTEUR EN CHEF BRUNO PIN MAQUETTE ET INFOGRAPHIE JEAN-MARC CLEYET-MARREL Tél : 04 78 39 89 27 e mail : jmcleyetmarrel@wanadoo.fr - Site : jmcleyetmarrel.free.fr SECRÉTAIRE DE RÉDACTION FRÉDÉRIQUE MATAGRIN RÉDACTION ANNE HUGUET - LAURENT ZINE - ÉTIENNE FAYE - CAROLINE FAESCH DROR ENDEWELD - LÉONORE CORRECTION ÉLODIE CHANRION

le spectacle vivant ? Quoi qu’il en soit, il faut se mobiliser pour que la culture ne soit pas la grande absente des enjeux qui vont animer cette nouvelle configuration politique ! L’heure est à un nouveau souffle, à une nouvelle ambition. L’art et la culture (dont chacun mesure désormais les retombées économiques) ne doivent pas être les variables d’ajustement de l’attractivité d’un territoire. 2013 sera l’année de la troisième édition du festival Sens Interdits que Patrick Penot, qui dirige avec moi Les Célestins, a initié en partenariat avec de nombreux théâtres de l’agglomération et de la région. Ce festival international invite des artistes du monde entier qui, avec l’arme la plus artisanale qui soit, le théâtre, se battent contre l’oubli, la censure, l’oppression, pour dire le monde, questionner nos sociétés et faire entendre au-delà des frontières, le sens de notre condition humaine. Ce festival exigeant dans sa programmation pose des questions fondamentales, suscite les débats, fait découvrir des artistes et circuler leur spectacle sur le territoire métropolitain et rhônalpin, mobilise et met en réseau des acteurs culturels, sociaux et associatifs, rencontre une diversité de publics… Ce festival est l’exemple parfait d’un projet culturel innovant, singulier et nécessaire à la fois. Et pourtant, si l’initiative est saluée, elle n’est pas pour autant suffisamment soutenue par les pouvoirs publics. Chaque édition est un nouveau combat, tenter de convaincre, boucler le financement, continuer… 09h56 / Je franchis les portes des Célestins, j’ai un rendez-vous à 11h, cela me laisse une heure et quatre minutes pour rédiger la carte blanche pour 491… Une phrase de Tadeusz Kantor que Patrick affectionne me revient en tête : « La situation de l’artiste est semblable à celle de quelqu’un qui, marchant à la poursuite d’un but très important, s’apercevrait soudain que cette action d’avancer est devenue l’essentiel de sa mission et sa raison d’être… continuer d’avancer… » Oui, je franchis les portes avec ma double casquette d’artiste et de directrice, pour me remettre à l’ouvrage et aider les artistes à continuer d’avancer, faire découvrir et partager leur travail… La nuit a été courte et la journée, j’en suis heureuse, sera longue. Claudia Stavisky Spectacles à voir : Tu tiens sur tous les fronts d’après Christophe Tarkos, conception, musique et mise en scène Roland Auzet. Du 19 au 23 février 2013 au Théâtre de la Renaissance à Oullins. Que la noce commence, d’après l’œuvre d’Horatiu Malaele, mise en scène Didier Bezace. Du 14 au 22 février 2013, aux Célestins, Théâtre de Lyon. Un film : Quatre minutes de Chris Kraus (Allemagne, 2006) La rencontre bouleversante d’une vieille professeure de piano et d’une jeune détenue condamnée pour meurtre. Une BD : Silex and the city de Jul Imaginez une campagne électorale en 40 000 avant JC… Une BD politique qui vise juste et d’une impertinence absolument délicieuse !

PUBLICITÉ Tél : 04 74 04 25 71- Portable : 06 82 37 53 38 IMPRESSION IPS Reyrieux ...491 est édité par 491 Sarl de presse au capital de 305€ - BP 24 - 69910 Villié-Morgon ISSN : 1268-9149 - SIRET : 40325001600021 - DIRECTEUR DE PUBLICATION BRUNO PIN © 491 2013. Tous droits de reproduction réservés. ...491 est édité sans aucune subvention Tirage : 32 000 exemplaires

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MUSIQUE

concerts express

■ © Melanie Gautier

par Anne Huguet

■ Ils avaient cartonné avec leurs 1ers titres (Hey it’s OK, This is a love song) et leur spleen sautillant, mélange subtil de folk, d’électro et de pop bricolo. Le duo Nili Hadida-Benjamin Cotto, aka Lilly Wood and The Prick, a relancé la machine : on retrouve sur leur 2e opus, The Fight, ce même cocktail rafraîchissant de ballades folks mélancoliques et de refrains disco-pop électrisants. Ils avouent avoir envie d’en découdre sur scène avec un son “plus rentre-dedans, plus sale aussi ?”. Transbordeur, 6 février

■ Pas très loin, au Clacson, ce sont les revenants dandys de Gallon Drunk qui s’y collent avec un rock sombre et envoûtant biberonné au blues vicieux, aux ambiances exotica-trash, à la mauvaise graine (le leader, James Johnston, est aussi le guitariste-organiste de Nick Cave) et à l’énergie brute et salace. Le rendu avec ses rythmiques complexes, ses riffs saturés, ses ballades menaçantes et sa fureur latente est captivant. C’est l’Américaine Molly Gene qui fera la claque, une rare one-woman-band dont le blues cathartique flirte avec le chaos sonique.

Gallon Drunk

Clacson, 14 février

■ Le festival itinérant des Nuits de l’alligator s’arrête en Rhône-Alpes pour 3 soirées des plus alléchantes. À Feyzin, on surfe sur la gamme soul-garage avec le come-back de The Heavy : les Anglais possédés sont toujours à fond. “C’est notre 3e album, l’heure du verdict : vu qu’on préférerait rester, on a pris nos couilles à 2 mains et on y est allés sans se poser de questions.” Ils ont donc remis le couvert avec le même son épais chargé de batteries déchaînées, de riffs crasseux et de love songs sous amphéts. The Glorious Dead enfonce le clou, naviguant toujours à vue entre soul, garage, rhythm & blues, le tout détrempé de vaudou marécageux et de films de zombies. Dans la série, les jeunes rockeurs de Brooklyn (18 ans en moyenne) The Skins reprennent les choses là où Led Zep les avait laissées, façon hard-blues sexy et gorgé de soul. Yeah. L’Épicerie moderne, 15 février

■ Nettement plus mystérieuse et épique, la musique de Wovenhand – porté par l’ex-16 Horsepower Dave Eugene Edwards – surfe sur les genres (americana brûlant, country sombre, bluegrass gothique) pour donner vie à des titres sublimes joués sur un rythme tribal et hantés par les mélopées hypnotiques de son chanteur-prêcheur. Don Cavalli, quant à lui autodidacte pure souche et dingue de Bill Monroe, chante d’une voix nasillarde d’étranges joyaux bluesy, mais, malgré les apparences, il n’est pas un chanteur de blues – il le répète à l’envi. Cave à musique, 22 février

© Francois Fleury

Wovenhand

■ Troisième album (L’Amour, l’Argent, le Vent) teinté de pop sixties pour la protégée de Bertrand Burgalat, Barbara Carlotti, qui sort le grand jeu avec orchestrations sophistiquées et univers feutrés enrichis de sonorités d’ailleurs (koto japonais et sitar indien). Elle avait conquis ses premiers aficionados avec l’épatant Cannes (Les Lys brisés, 2006). Depuis, elle a reçu un prix de l’académie Charles-Cros, a collaboré avec Olivier Libaux (Imbécile) ou Katerine, avant de s’exiler au Brésil et au Japon pour peaufiner ce 3e album, allant même jusqu’à travailler des chants de geisha. Sur scène, tour à tour mystérieuse, mutine ou rigolote, elle livre ses états d’âme, jouant de tous les registres : sa voix grave et sensuelle, voire frissonnante, fait des miracles et subjugue. Les Abattoirs, 12 février + Espace culturel de Saint-Genis-Laval, 12 avril

■ Nouveau tour de chant annoncé pour la brune Clarika, qui revient avec un 6e album plus brut, La Tournure des choses, et un bouquet de chansons vivantes et sincères qui racontent l’époque (celle de la crise) et la femme de la “maturitude” (mot inventé pour l’occasion). Les chansons, écrites “sans méthode, sans technique, en un flux anarchique”, sont mises en musique par le mentor et complice de toujours, le compositeur et arrangeur Jean-Jacques Nyssen (avec également la contribution de Florent Marchet et Ben Ricour), mélodies légères et arrangements simples faisant la part belle aux mots, où elle se moque avec humour d’elle-même, de nous et de tout. Le Sémaphore d’Irigny, 15 février + Grand Angle à Voiron, 12 avril

Barbara Carlotti ■ Plus audacieux que jamais et toujours avec le même bon goût, le Plug & Play, le “bébé indie rock” du Kraspek Myzik, s’offre un 3e tour de piste, soit 11 soirées et une affiche défricheuse “d’artistes souvent pointus, d’ici et d’ailleurs de l’autre côté de l’océan, naviguant dans l’ère de la musique indépendante qui nous est si chère”, résume sa programmatrice, Léa Chapillon. Au menu : des artistes plus ou moins (in)connus et souvent issus de la mouvance underground, et un fil rouge plutôt rock, mais ratissant un large spectre musical (garage, noise, stoner, ambient, folk, expérimental… entre autres). Nouveauté 2013, le Kraspek s’acoquine au Marché-Gare pour une soirée de clôture explosive avec le post-folk râpeux et cotonneux de Healthy Boy and The Badass Motherfuckers (des anciens de Bästard et Zëro) et surtout les brûlants Winter Family. Le duo franco-israélien habite littéralement son folk expérimental, soufflant le chaud, le froid, la joie ou le désespoir le plus intense. Leurs concerts, entre incantation et spoken word, sont souvent à couper le souffle. À découvrir aussi du côté de la Grande-Côte : la pop de chambre aux accents épiques de Loch Lomond (coup de cœur 2013 du Plug & Play), le cow-blues ou la death-country des canadiens Elliott Brood avec banjo, harmonica et mélodies à l’emporte-pièce de chansons qui ont vu le diable (la sensation en devenir, sûrement un des coups de maître du petit festival lyonnais), mais encore l’étrange noise aux reflets de tango barré de Dure-Mère, l’ovni planant Sunny Dunes, le post-punk surexcité des catcheurs de Shiko Shiko, sans oublier les quelques Lyonnais affûtés en lice (Little Big Ian, Total Eclipse ou Rank). Sûrement de chouettes découvertes en perspective… à prix doux (6 € par soir, 35 € le pass) en prime. Plug & Play, Kraspek Myzik + Marché-Gare, du 12 au 27 février

Elliott Brood

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© Emmapic

spectacles vivants

L'or noir d'Arthur H et Nicolas Repac interview par Léonore

Après tous les styles musicaux et formes d’interprétation que vous avez explorés, pourquoi avoir choisi cette fois la poésie ? Arthur H : La poésie est pour moi une sorte de protocinéma, de cinéma archaïque. Ce sont des images pures, sans histoire ni scénario. Il y a juste le matériau de base qui est l’image. La poésie est très proche du rêve. C’est une matière ouverte, pleine de potentialités, qui est très vivante et fluide et ne se laisse pas enfermer. Et qu’est-ce qui vous a plus particulièrement attiré vers ces auteurs caribéens ? Arthur H : Toute cette aventure a commencé par une invitation à lire des textes d’Aimé Césaire devant Édouard Glissant. Il a fallu trouver une approche musicale, avoir vraiment l’impression de chanter sans chanter. On est ensuite allés naturellement vers la poésie des Caraïbes parce qu’elle a un ADN de sensualité, de rythme, qui est mêlé à la spiritualité, à l’émotion, au renouvellement de la langue française. Il y a beaucoup de vertus dans cette sensibilité. Avec Nicolas, nous avions envie de repousser nos limites, de ne pas être coincés dans l’espace de la chanson, d’agrandir un peu notre univers. Et la poésie antillaise était juste parfaite pour cela. Nicolas Repac : La poésie traverse la chanson depuis toujours. L’univers d’Arthur en est rempli. C’est donc assez naturel qu’on se retrouve dans cette aventure tous les deux. La forme change pour la musique. Avec L’Or noir, il n’y a plus de structure imposée par le format d’une chanson. C’est psychédélique africain ! Comment avez-vous réussi tous les deux à trouver le bon rythme, par la diction ou la musique, pour nous ouvrir les portes de cet univers foisonnant de sensualité et d’images ? Nicolas Repac : J’ai construit les musiques à partir de la voix d’Arthur a cappella, qui a donné le tempo naturel. Ce disque est construit comme un long voyage. Arthur H : La musique de Nicolas est un tapis soyeux hypnotique qui porte les mots. Je suis également très attaché au concept de berceuse. Il faut se laisser bercer. Cette poésie mise en musique fait voyager l’esprit. La musique de Nicolas et la façon dont je dis les mots se rejoignent dans cette rivière qui nous emporte vers des flots d’images. L’idée de métissage affleure dans tous vos albums. Vous vous êtes intéressé à des formes très diverses : le jazz, l’électro, le rock ou encore le cabaret… J’imagine que la notion de créolisation défendue par Édouard Glissant a fait écho en vous ? Arthur H : Je fais une grande différence entre le monde intérieur et le monde extérieur. Dans le monde extérieur, les choses sont difficiles, les frontières se ferment, les gens se cassent la tête contre les interdits, les problèmes économiques. Alors que dans le monde intérieur, dans le monde de Glissant et des artistes, il y a des échanges d’identités, des enrichissements assez fabuleux. C’est le monde de tous les possibles. Les artistes explorent cette dimension-là, qui est toujours un peu futuriste. En fait, avec cette vie intérieure, nous sommes en train, à notre

À l’occasion de la lecture musicale de L’Or noir, en tournée dans toute la France et de passage au Radiant-Bellevue à Caluire le samedi 16 février, rencontre avec Arthur H et Nicolas Repac. Un spectacle magique et onirique qui nous transporte sur les rives de la poésie des Caraïbes au gré d’un somptueux et hypnotique voyage sensoriel.

très modeste mesure, d’inventer le futur. Glissant est l’un des seuls qui l’expriment assez précisément. Il y a aussi une phrase de Dany Laferrière qui m’a beaucoup touché. Il a dit : “Je suis un écrivain américain de langue française.” Ça me procure une espèce de mini-orgasme. Tout d’un coup, il pose d’autres frontières, d’autres mondes. Nous sommes complètement colonisés par l’Amérique, et en même temps l’Amérique vit profondément en nous. Au lieu d’être dans une posture purement colonialiste, Dany Laferrière ouvre le débat, et sa position a la vertu de revitaliser complètement la langue française. N’était-ce pas un peu intimidant de s’attaquer à des personnalités littéraires aussi fortes, telles qu’Aimé Césaire, Édouard Glissant, Dany Laferrière ou René Depestre ? Arthur H : Nicolas et moi avons pu faire ce disque car nous étions complètement innocents. N’étant pas noirs ni antillais, nous n’avions connaissance d’aucun interdit, d’aucune règle ou loi. Cette liberté a rendu possible ce travail. Nicolas Repac : Il faut être un peu idiots savants, pour reprendre le titre d’une chanson d’Arno. Si tu commences à te pencher sur les héritages, à avoir conscience d’un danger, tu ne peux rien faire. Il faut forcément être un peu naïf. Pour lire ces textes, vous dites avoir beaucoup appris de Jean-Louis Trintignant ? Arthur H : C’est vraiment Jean-Louis qui m’a donné l’envie de lire des textes. Il a l’art de s’effacer complètement face au texte et d’utiliser le minimum de moyens. Ce qui lui confère une grande puissance. Il n’y a presque aucun affect, aucun effet. Du coup, les textes, de manière un peu surnaturelle, prennent vie, deviennent presque solides. On a l’impression d’être face aux images. Jean-Louis disparaît. Il est vraiment justement dans le mot. Il travaille énormément pour enlever et épurer. Tout est là, mais tout est caché. Plus on enlève et plus les choses intéressantes apparaissent. Jean-Louis maîtrise cet art à la perfection. Il est là sur scène quasiment immobile et très émouvant. Je suis très jaloux de sa grande sobriété et j’essaie d’aller vers cela avec mon propre phrasé et mon propre timbre. Je me pose clairement en disciple du grand gourou Trintignant. En tant qu’auteur, compositeur et interprète, qu’est-ce qui vous a donné envie de prêter votre voix à d’autres voix ? Arthur H : Déjà, il y a un côté un peu anthropophage. Quand tu dis des textes des autres, tu as un peu l’impression de les avoir écrits. Je me sens un peu comme un garagiste qui a l’occasion d’étudier de près un moteur assez merveilleux, de soulever les pistons, mettre de l’huile, et de comprendre comment les mécanismes marchent. C’est un vrai plaisir que de chaque jour redécouvrir un texte, de se l’approprier et puis, surtout, d’apprendre en étant à l’intérieur des choses. Le 16 Février au Radiant-Bellevue

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MUSIQUE

Frédéric Bobin

Musiques actuelles Par Laurent Zine

Premier stop à Saint-Jean pour inhaler l’atmosphère de la salle Léo-Ferré – 85 places assises –, qui aura fêté ses 30 ans en novembre dernier et dont la programmation oscille essentiellement aujourd’hui entre chanson, spectacles pour le jeune public et débats citoyens. Ève Deneuche (chargée de communication) : “Dans le cadre de la MJC, nous défendons les valeurs d’éducation populaire, d’accès à la culture au plus grand nombre et de sensibilisation aux pratiques culturelles comme outil de développement personnel et de compréhension du monde qui nous entoure ! Concernant la programmation, nous sommes désormais largement tournés vers la chanson française, avec un travail particulier en direction de l’émergence et de la découverte. Nous proposons un spectacle jeune public tous les 2 mois environ pour justement initier les jeunes oreilles au spectacle vivant, et, depuis plus de 5 ans maintenant, nous organisons des débats citoyens en fonction d’une thématique retenue chaque année.” En l’espèce, la MJC proposera ainsi de “panser et repenser ‘le féminin, le masculin’” le jeudi 21 février ; un débat précédé de la projection du film Les Roses noires de H. Milano. Avant cela, la salle Léo-Ferré, comme celle des Rancy, aura accueilli les 1er et 2 février la 4e édition de Ping-Pong, les rencontres du spectacle jeune public. Elle déroulera par la suite le tapis rouge (les 15 et 16 mars) à cette grande dame de la chanson engagée qu’est Francesca Solleville. Une femme qui, pour vous situer le phénomène, a débuté dans le métier aux côtés de Barbara dans les cabarets de la Rive gauche. Advienne enfin le printemps et les Chants de Mars. Un festival de la chanson dont la 7e édition nous permet de faire facilement le lien avec la salle des Rancy, qui parraine également l’événement. Et qui sait intelligemment s’entourer de nombreux partenaires tels le Kraspek Myzik, Agend’arts ou De l’Autre Côté du Pont (etc.) pour façonner progressivement un véritable réseau chansonnier. Entre concerts, scènes ouvertes, spectacles jeune public et bal, les Chants de Mars résonneront ainsi au cœur de la ville pendant 10 jours, avec en point d’orgue la venue cette année de Alexis HK, Mathieu Boogaerts et Loïc Lantoine. Trois auteurs-compositeurs-interprètes que l’on ne présente plus et qui seront galamment accompagnés à l’occasion du festival, déjà par le très attendu chanteur québécois Bernard Adamus, mais aussi par David Suissa, Frédéric Bobin, Jeanne Garraud, Brice et sa Pute, Lenine Renaud ou Michèle Bernard, et ça commence à faire du beau monde. Les Chants de Mars mettent ainsi à l’honneur la chanson francophone sous toutes ses formes, et on vous invite à retrouver le programme en détail pour connaître les lieux de concerts disséminés dans Lyon et, bien sûr, dans les 3 structures organisatrices. Quant à la salle des Rancy à proprement parler, elle a également et principalement axé sa programmation

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annuelle autour de la chanson et des spectacles jeune public, en proposant dans le même temps des scènes ouvertes, des expositions, des résidences artistiques, des ateliers de pratique du numérique, etc. Comme sa “consœur” du Vieux-Lyon, elle fonctionne sous l’égide d’une éducation populaire, et, forte de ses 2500 adhérents, elle “défend fièrement certaines valeurs : tolérance, laïcité, solidarité, indépendance et pluralisme”. Et cela fait “50 ans que cela dure !” selon les mots de sa présidente, Anne Magnon. Cette maison pour tous d’une capacité de 100 places accueillera ainsi les 8 et 9 février un duo (formé de Jehan et Thierry Garcia) ayant décidé de rendre hommage à ce fabuleux chanteur, poète et parolier qu’était Allain Leprest. Elle proposera ensuite (du 12 au 14 février) un spectacle pour les plus jeunes intitulé Le Roi Navet, avant de recevoir, le 16, un autre duo baptisé Presque Oui et composé de Thibaud Defever et Sylvain Berthe, “qui mettent en scène une chanson de chambre ciselée et burlesque”. Un nouveau spectacle jeune public – Brin de poulettes – prendra le relais du 26 février au 1er mars. Avant que les Chants de Mars ne réintègrent à nouveau l’espace public. Comme un bel exemple de complémentarité et de mutualisation des compétences entre ces différentes structures. Bernard Adamus

© Nathalie Seroux

Nous continuons notre tour d’horizon des lieux qui exaltent le secteur des musiques actuelles et de la chanson. Focus sur la salle Léo-Ferré (MJC du Vieux-Lyon) et la salle des Rancy (MJC, Lyon 3e). Deux entités qui justement co-organisent avec le Marché-Gare (MJC Perrache) le festival des Chants de Mars, qui se tiendra du 14 au 24 mars.

Loïc Lantoine


MUSIQUE

Quand les souris dansent… par Laurent Zine

Impulsée par l’association La Cocotte Prod, la 5e édition du festival pluridisciplinaire Quand les souris dansent se tiendra sur le plateau de la Croix-Rousse du 6 au 16 février. Au-delà d’une programmation volontairement éclectique, qui mixe à l’envi chanson, musiques du monde, fanfare, théâtre, cinéma, spectacles jeune public et expositions, etc., les souris ont résolument choisi de danser la différence en ce début d’année 2013 : une façon de festoyer et de réfléchir 10 jours durant avec en ligne de mire “la notion du vivre ensemble avec nos différences”. En commençant par apprécier le rendu d’ateliers de sensibilisation animés courant janvier par Nathalie Vassant-Cardoso avec les enfants de la Maison de l’enfance, et exposés dès le 6 février à la Maison des associations (MDA, 28, rue Denfert-Rochereau à Lyon 4e). Il sera ensuite rapidement venu le temps de l’ouverture

Le Tour de valse par Laurent Zine Si le concept de BD-concert ventile avec beaucoup d’à-propos un vent nouveau dans l’univers du spectacle vivant, il semble également promis à de beaux jours devant, tant on se laisse aisément entraîner par ce Tour de valse imaginé par Tony Canton, multi-instrumentiste de son état. Et l’histoire en images ainsi projetée s’accompagne progressivement d’une véritable intensité dramatique grâce à la musique, parfois improvisée, qui lui est cimentée. Et jouée en live par Tony Canton lui-même (violon, samples, percussions, clarinette) et son compère Jean-Pierre Caporossi (piano, claviers, machines). Sans oublier Christophe Fayard, pour ce qui concerne la réalisation vidéo. À l’origine, Le Tour de valse est donc une bande dessinée, crayonnée par Ruben Pellejero et scénarisée par Denis Lapière, qui constitue le 3e volet d’une trilogie largement imprégnée par le romantisme de l’âme russe. Et par les vicissitudes de la grande histoire. Celle de l’URSS post-stalinienne, qui découvrait un peu tard les affres maléfiques de L’Archipel du Goulag. Mais cette BD nous offre avant toute chose une belle (et impossible ?) histoire d’amour. Celle d’une femme partie à la recherche de son homme dans les méandres du Grand Nord sibérien ; là où il avait été déporté des années auparavant, condamné qu’il était aux camps de travail dont on ne revient pour ainsi dire jamais. Là où s’organisaient également parfois des tours de valse ; c’est-à-dire des parties de sexe d’un

La Mine de Rien

en fanfare (au propre et au figuré) du festival, le samedi 9 février dès 11 h 30 sur la place de la Croix-Rousse avec la Batucada Guri, les Apaches et l’Ethnofanfare, qui, comme son nom peut vous l’indiquer, ouvre son répertoire à vraiment toutes les rythmiques de la planète. Le soir même à la MDA, ce sont la Mine de rien et Antiquarks qui rivaliseront sur les planches pour une grande fête de la musique bien avant l’heure, forcément poétique et sans frontières. La manifestation se poursuivra en mode cinéma le mardi 12 février avec la projection au CIFA Saint-Denis de La Ligne droite, un film de Régis Wargnier centré sur la trajectoire hors du commun d’un sportif paralympique. Et une journée de sensibilisation autour du (des) handicap(s) – “La différence en mouvement” – aura justement lieu le lendemain à la MDA. Si le cœur vous en dit, vous pourrez également goûter, au soir du jeudi 14, à un dîner-spectacle baptisé Gros câlins (d’après des textes de Romain Gary) dans l’enceinte du restaurant Des Galets bleus la nuit. Le festival se terminera enfin par 2 soirées musicales bigarrées à la MDA, les 15 et 16 février. L’une entièrement dédiée à la chanson plutôt avant-gardiste, avec Batlik et Je rigole. L’autre plutôt orientée musiques du monde avec Dialek (Maroc) et Nabil Baly Othmani (Touareg, Algérie). Gageons que si les souris dansent pour l’occasion, c’est forcément un bon présage quant à l’avenir. Du 6 au 16 février

autre âge, dans des camions affrétés spécialement pour les prisonniers les plus “méritants”, au sens stakhanoviste – pour ne pas dire lugubre – du terme. Entre perversité et désolation. Dans un univers de mort où, malgré tout, la valse des sentiments allait néanmoins résister à l’usure du temps, au gré d’une musique imperceptible. Soufflée par le vent d’une liberté éphémère. Une aventure humaine singulière aux confins de l’inhumanité, aujourd’hui mise en scène à la façon d’un diaporama dynamique, truffé de sons, d’ombres et de lumières ; et largement susceptible de vous faire tourner la tête. Que vous soyez ou non amateur de BD… Le 14 Février à La Source à Fontaines (38) Le 22 février à l’Allegro

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Parce que le ciel ne peut attendre Par Laurent Zine

nairnet parteéveneme de cet

Initiée par le planétarium, la 3e édition de Oufs d’astro – la Biennale du ciel et de l’espace – se déroulera du 12 au 24 février principalement à Vaulx-en-Velin. Un événement qui s’inscrit tranquillement dans “Le temps… et son rapport à l’espace”, puisque c’est bien le thème retenu cette année. À la fois le temps de la découverte et de la réflexion, comme celui du spectacle et du rêve éveillé. Entretien avec Pierre Henriquet, médiateur scientifique et responsable du service événementiel du planétarium.

8 / février 2013 / N°189 /

© Edelweiss coll.

Oufs d’astro

SCIENCE

Edelweiss, détection de la matière la plus ancienne de l’univers Institut de Physique Nucléaire de Lyon et laboratoire souterrain de Modane. Ainsi avez-vous fêté le 21 décembre dernier la non-fin du monde à votre manière, en prélude à la Biennale… … et pour répondre à 2 objectifs. Tout d’abord, occuper l’espace médiatique face à ceux qui avaient un intérêt, loin d’être scientifique, à attiser la peur de la fin du monde. Dans un 2e temps, séparer le rationnel de l’irrationnel, démystifier les scénarios catastrophes annoncés – de par la simple observation astronomique – afin de répondre aux questions que les gens ont fini par se poser, à force d’entendre parler de “fin du monde”. C’est le versant pédagogique de votre mission ? Nous avons effectivement un rôle de médiation du savoir en matière de culture scientifique. Afin d’apporter dans ce domaine des réponses claires et précises. En l’espèce, comment avez-vous répondu ? En démontrant par exemple avec Angela Sutan, spécialiste de l’économie comportementale, comment un climat de peur peut pousser les gens à faire des achats totalement compulsifs et irraisonnés ; sachant qu’à l’occasion de chaque “fin du monde” une économie parallèle se met justement en place pour distiller toutes sortes d’articles inutiles, du kit de survie jusqu’à la pyramide en passant par le bunker ! Que certains ont réellement acheté… Quant aux Mayas, il y a eu une véritable instrumentalisation destinée à leur faire dire tout et n’importe quoi. Cette soirée du 21 décembre était également l’occasion de faire la fête avec des artistes, qui défendaient eux aussi une idée sur la question, mais de façon nettement plus poétique ! Au-delà de ce que l’on imagine être vos domaines (scientifiques) de prédilection, entre astronomie et physique moderne, vous n’hésitez pas à invoquer des points de vue économiques, artistiques et, bien sûr, philosophiques ; de sorte que l’on a le sentiment que le “but ultime” de cette Biennale serait avant tout de croiser les regards ? Absolument. L’objectif est d’aborder le thème choisi sous différents angles et de différentes manières. Et pour finir avec le mythe de la fin du monde, je vais ainsi essayer de vous répondre de façon à la fois scientifique et poétique : oui, un jour le Soleil mourra en détruisant la Terre, mais il devrait le faire dans 5 milliards d’années… Il y aura donc dans cette Biennale un temps pour la parole scientifique et un temps pour la parole artistique, afin que tout un chacun, quels que soient sa culture, son niveau de connaissance et ses envies de découverte, puisse y trouver, de façon parfois extrêmement ludique, des éléments d’information. Une Biennale qui s’inscrit ainsi dans le temps et qui débute par un débat – avec Étienne Klein, parrain de cette édition – intitulé “Le temps existe-t-il ?”. En résumé, et d’un point de vue purement scientifique, la manière de traiter le temps n’est pas forcément connue du grand public et ouvre des perspectives

extraordinaires quant à la façon d’appréhender l’Univers. Sachant par exemple depuis Einstein que le temps ne s’y écoule pas partout à la même vitesse. Sur la question, il y a ainsi énormément de découvertes qu’il nous importe de faire partager, parce qu’il y a vraiment matière à s’émerveiller ! Quant à la pertinence ou non de s’affranchir du temps, de penser ou non à l’avant-big bang, elle amène bien évidemment des questions qui certes intéressent les astrophysiciens, mais aussi les philosophes, de même que les artistes, dès lors que le temps est rapporté à notre condition humaine. À notre propre perception du temps dans la vie de tous les jours… Et, dans ce cadre, le spectacle de Denis Guénoun – Qu’est-ce que le temps ?, d’après le livre XI des Confessions de saint Augustin – est un vrai moment de bonheur. Avec des questions telles que “La science peut-elle penser un univers sans le temps ?”, c’est peut-être toute l’histoire de l’homme (croyances comprises) qui aurait tendance à vaciller ? Le temps ne serait alors qu’une construction humaine ? Toute la question est de savoir si le temps n’est justement que notre manière sensible d’appréhender le monde et l’univers qui nous entourent. Existe-t-il en soi ou est-il seulement un outil permettant à notre cerveau et à notre conscience de prendre contact avec ce monde ? Et je n’aurai pas la prétention de répondre. Comment fait-on pour concilier le “rendre accessible au plus grand nombre et dès le plus jeune âge” avec des interrogations scientifiques et/ou existentielles sur le temps ? Ce n’est pas facile, mais nous avons tout bonnement organisé différents moments dans cette Biennale,

qui seront adaptés aux différents publics. Plutôt en journée pour le jeune public et en soirée pour les adultes. Sachant que nous faisons en sorte que le vocabulaire utilisé lors des débats, certes sur des sujets parfois pointus, puisse être entendu quasiment par tous. Et c’est pourquoi nous avons également prévu ce parcours découverte durant lequel les scientifiques de toute la région viendront expliquer, en situation et en interaction avec le public, les travaux de recherche qu’ils effectuent aujourd’hui. Ce parcours baptisé “Au temps pour nous…” semble être un moment “privilégié” de Oufs d’astro ? Oui, parce que c’est vraiment prévu comme un moment de rencontre convivial entre le grand public et la recherche actuelle. Et c’est la quintessence de ce que nous défendons au planétarium : la science n’est pas inaccessible ! Elle n’est pas seulement un substrat de certitudes sur lequel on s’appuie pour affirmer que le monde est tel qu’il est. Il y a aussi beaucoup d’incertitudes et de mystères, de concepts qui naissent et qui meurent ; il y a une science en train de se faire, vivante, à portée de nous, à partir du moment où l’on fait l’effort de la présenter correctement. Et le questionnement du public en la matière est intarissable. C’est déjà demain à Vaulx-en-Velin ? À l’horizon de l’automne 2013, le planétarium sera en effet intégré à un grand pôle d’astronomie et de culture spatiale. Mais nous aurons le temps d’en reparler. Oufs d’astro, au Planétarium du 12 au 24 février

Trilogie Retour vers le futur - Robert Zemeckis (Etats-unis, 1985,1989 et 1990)


POLITIQUE CULTURELLE

“Je crois à la culture

côtoyée au quotidien” Interview par Caroline Faesch

Les Biennales d’art contemporain et de danse, les Journées européennes du patrimoine, le festival Lumière, le cycle des Grandes Conférences sur des questions de société et, plus récemment, le projet “Art public” sur les rives de Saône – qui intègre la conception d’œuvres artistiques à l’aménagement des berges du fleuve – ont en commun d’être fortement soutenus par le Grand Lyon. C’est la mission même de sa 30e vice-présidente, Nadine Gelas. Agrégée de lettres, professeur en sémiologie, cette universitaire passionnée de mode s’est engagée en politique il y a plus de 12 ans. Chargée du développement des activités de création et des industries créatives pour contribuer au rayonnement du Grand Lyon, elle défend une vision démocratique et transversale de la création et de la culture en général. Entretien.

Danse, art contemporain, cinéma, Grandes Conférences…

Nadine Gelas 30e vice-présidente du Grand Lyon Quel lien faites-vous entre votre formation universitaire et votre intérêt pour la création et la mode en particulier ? Les gens ne le savent pas obligatoirement, et je le comprends très bien, mais la sémiologie s’est beaucoup intéressée à la mode dans les années 1960, et en particulier Roland Barthes, comme un système de signes, un peu sur le thème de “Dis-moi ce que tu portes et je te dirai qui tu es” ! C’est un moment où s’est développé le prêt-à-porter ; la mode n’était donc plus réservée à une catégorie de personnes. C’est la partie sémiologique de la mode qui m’a d’abord intéressée. Et la continuité avec l’art contemporain, la danse, puis le cinéma ? Nous sommes à une période, dont je ne sais pas s’il s’agit de modernisme ou de postmodernisme, où tous les arts sont mélangés. D’où la progression de mon intérêt pour la création vers d’autres formes artistiques contemporaines. Et puis, mon engagement politique, en 2001, a été une nouvelle étape. Remarquez que je ne me suis pas occupée des routes (!), mais des activités de création ! Quel bilan pourriez-vous tirer de l’engagement du Grand Lyon sur les 2 Biennales, d’art contemporain et de danse, mais également sur le festival Lumière et les Journées du patrimoine ? Vous savez, au départ, la compétence prise par le Grand Lyon ne porte pas sur la culture, mais sur les “événements culturels”. Je ne m’occupe donc pas de la politique générale de la danse ou de l’art contemporain, même s’il est difficile de ne pas faire le lien quand on s’occupe des grands événements liés à ces champs. Ici, ce fut une petite révolution que de s’occuper d’art et de création. Il y a eu des difficultés, car ce n’est évidemment pas la priorité ; en même temps, l’ensemble de la collectivité a été sensibilisé à l’importance du champ culturel, et surtout à l’importance de la création artistique. Montrer que le Grand Lyon est très sensible à la culture de l’ingénieur, montrer que les créatifs, les artistes sont importants dans notre société m’intéresse d’ailleurs plus que le bilan ! La partie n’est pas complètement gagnée, mais nous avons montré qu’il s’agissait d’un facteur de lien social et d’un facteur d’innovation. Cela revêt-il une importance particulière en période de crise ? Je pense que cela a tout le temps une importance, crise ou pas. Prendre conscience de son importance économique reste cependant nécessaire. On pense souvent que la culture et la création coûtent plus qu’elles ne rapportent. Or, c’est faux : nous voyons bien que les métropoles mettent en avant ces secteurs comme des facteurs de développement et de rayonnement.

Pourriez-vous dire quelques mots sur le projet “Art public” en lien avec le réaménagement des berges de la Saône ? La première tranche devrait être livrée fin juin. Par rapport à ce que j’ai dit précédemment, ce projet est intéressant non pas seulement parce que nous allons mettre des œuvres de 13 artistes dans l’espace public, mais parce que, dès le départ, le projet d’aménagement a été lié au projet artistique, qui n’est donc pas seulement la cerise sur le gâteau… Par ailleurs, l’œuvre, ici, n’est pas que décorative, elle est liée aux usages, comme la conception artistique de bancs qui permettront aussi de s’asseoir ! C’est une manière de décloisonner la culture ? Oui, car nous avons fait de la culture un secteur particulier. Or, je crois que la création artistique devrait investir tous nos champs politiques. On devrait penser tous les aménagements en y intégrant une dimension artistique. Et faire de même en économie, dans le secteur du tourisme, etc. D’ailleurs, je crois de moins en moins à la culture dans des espaces fermés, mais plutôt en une culture qui serait côtoyée au quotidien. Le cycle des Grandes Conférences de la métropole a-t-il été conçu dans cet objectif ? C’est la direction de la Prospective, anciennement Millénaire 3, qui a lancé ce cycle. Nous avons la chance au Grand Lyon d’avoir effectivement des lieux de réflexion sur de multiples questions, impulsées par ce service. Pour ma part, je me suis surtout impliquée dans le festival des idées Mode d’emploi, avec la Villa Gillet, en 2012… Quel est le prochain grand projet que vous auriez à cœur de mener ? J’aimerais d’abord voir se développer cette idée évoquée plus haut, à savoir que la culture puisse être transversale. Mais j’ai aussi un grand projet d’événements autour de la ville et des fleuves. Nous sommes en fin de mandat, je ne sais donc pas ce qu’il va se passer par la suite, mais, dans la mesure où il y a une reconquête urbanistique autour du fleuve, j’aimerais que l’on puisse inventer artistiquement sur le thème du fleuve. Pas pour s’en servir uniquement de décor, mais pour donner lieu à des pratiques artistiques. Actuellement, on se sert du fleuve comme d’un cadre, mais pas comme matière même à créer. À quoi pensez-vous ? Je n’ai pas d’idée arrêtée, car justement il s’agit d’une matière à réflexion ! À côté de ce projet, les cultures émergentes m’intéressent également. Il y a des secteurs dont la reconnaissance est récente : la mode, le design, la bande dessinée… Mais c’est déjà du passé, et je me dis qu’il faut donc rester ouvert à ce qui va représenter bientôt un intérêt.

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spectacles vivants

Cie Disorienta

RVBn par Etienne Faye La Ville de Bron organise, pour la 1re fois cette année, un festival d’art numérique, qu’on nous annonce biennal. Il s’agit des Rendez-vous Bron numérique : RVBn. Sur 3 jours, l’espace Albert-Camus accueille une pléthore d’événements et d’artistes, des déambulations, comme celle organisée par Isabelle Arvers, des performances, dans le salon, l’escalier ou la salle de réunion… Ce sera l’occasion de montrer le travail, de longue haleine, des Fabriques numériques. Le festival s’est associé à différentes structures pour inviter des artistes numériques en résidence, sur plusieurs mois. Ensemble, ils ont dessiné un parcours créatif complet, depuis la formation des formateurs jusqu’à la représentation de l’objet artistique imaginé, en passant naturellement par l’apprentissage des outils par le public, puis la réalisation collective de chaque projet. Ces Fabriques, ainsi que les ateliers qui, l’année dernière, ont concerné des lycéens, des enfants plus jeunes, des adultes, montreront donc leurs travaux pendant cette biennale des arts numériques brondillante. Mais il faut sans doute recommander les soirées du festival, qui s’annoncent exceptionnelles. Le jeudi 7 février, le chorégraphe Mourad Merzouki commencera en présentant le résultat de sa collaboration avec Adrien Mondot et Claire Bardainne, pour une expérience de vidéo-danse avec des amateurs brondillants. Ensuite, les 2 artistes numériques

Isabelle Arvers - Anonymous présenteront leur conférence-spectacle intitulée Un point c’est tout. L’une est plasticienne, l’autre jongleur, danseur et informaticien, les deux créent des images lumineuses hallucinantes, tantôt plongeant dans un univers virtuel et poétique. Le lendemain, le RVBn invite le Québécois Herman Kolgen. Le sculpteur “audiocinétique”, créateur d’images sublimes, au grain d’une clarté exceptionnelle, dont la musique, contemporaine, semble régler le rythme, présentera Dust. Une œuvre vidéo dont le sujet est donc la poussière, comme son nom anglais l’indique. Les petites particules en suspension, ou tombant, bruissant telle une pluie, forment comme des organismes, mouvants, dansant au son d’une musique lente. Des images entrecoupent le ballet, de doigts humains cadavériques, d’insectes inanimés. L’artiste s’est inspiré du photographe Man Ray et de Marcel Duchamp. Pour la dernière soirée, le 9 février, la danseuse et chorégraphe de la compagnie francoitalienne Disorienta, Maria Donata d’Urso, montrera, en 2 parties, sa création Strata.2. Un travail sur le corps, et l’empreinte qu’il laisse sur une surface, membrane ou peau… Du 7 au 9 février au centre culturel Albert-Camus, à la MJC Louis-Aragon et à la Ferme du Vinatier

Mirage Festival par Etienne Faye Les nouvelles technologies s’invitent dans les ateliers et sur les scènes, le mouvement est amorcé, depuis quelques années. Les artistes, leur utilisation des outils numériques et audiovisuels sont probablement arrivés aujourd’hui à une maturité qui donne tout son intérêt à un festival. Le collectif Dolus et Dolus s’est donc associé au Mapping Festival de Genève, référence en la matière, et à plusieurs structures lyonnaises pour créer le 1er Mirage Festival, qui aura lieu du 13 au 17 février. L’ouverture se fera dans les murs de l’École nationale supérieure des beauxarts, au Réfectoire des nonnes, avec le vernissage du Fundbüro (qui doit se traduire en “bureau des trouvailles”), projet collaboratif entre artistes lyonnais et de Johannesburg. Les objets exposés auront en effet été réalisés entre les 2 villes, avec l’utilisation des techniques de communication et d’échange

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les plus diverses. Des expérimentations, des tables rondes, en liaison avec la métropole sud-africaine, auront d’ailleurs lieu sur toute la durée du festival. Trois galeries des pentes de la Croix-Rousse proposeront des expositions originales, tandis que le Lavoir public ouvrira ses portes à Wu Wu, mapping vidéo de Guillaume Marmin, sur la musique composée par la cosmique Yi-Ping Yang. Enfin, notons que le samedi 16 février, le festival mettra les bouchées doubles. La soirée débutera salle Paul-Garcin avec les performances de LSD (Light, Sound and Death), qui cherchera à “augmenter” la réalité, et de Yro, qui présentera Eile, une expérience de cinéma en direct, et se terminera au club Transbo avec une succession de DJ, jusqu’à 5 heures du matin. Du 13 au 17 février au Lavoir public, à la mairie du 1er, salle Paul-Garcin, à l’ENSBA…


EXPOS

Invisible Film de Melik Ohanian

Souterrain / Souverain par Dror Endeweld

“Collection’12”, une sélection d’une vingtaine d’artistes dans la collection de l’IAC autour de l’image en mouvement, de l’image médiatique à l’œuvre cinématographique. L’installation vidéo Invisible Film de Melik Ohanian braque le projecteur sur le film de Peter Watkins Punishment Park, censuré aux États-Unis durant les années Nixon et qui le resta pendant 25 ans. L’œuvre de Melik Ohanian nous conquiert, car elle ne se satisfait absolument pas de son statut d’œuvre engagée, elle s’attarde sur la forme, elle examine le réel, interroge la fiction. Elle avance pas à pas dans notre psyché et nous éclaire de sa luminance. Elle est construite autour de la simplicité, de l’épure, et c’est la marque de grands artistes d’entreprendre le vide, de méditer sur la durée, à notre époque où on enchaîne sans s’attarder, où on se gave du divertissement idiot, c’est un vrai pari héroïque. Plus difficile encore, risquer la tautologie… Pour le coup, cette dernière n’est jamais narcissique, c’est une boucle qui reste ouverte à l’autre, c’est cela le regard sur l’histoire, la mémoire est un oubli de soi. Il y a un fossé entre une idée et sa réalisation. C’est le lieu même où cette vidéo rejoint la performance. Il fallait de la ténacité pour marquer ce fait : un jour X à une heure Y, tout ce matériel nécessaire à la projection a été acheminé et ensuite filmé en train de projeter en vain le film de Peter Watkins dans le vide du désert d’El Mirage en Californie. Acte gratuit, mais cela restera à coup sûr une action payante. En hébreu, “désert” se dit midbar, ce qui signifie “de la parole”, il est dit aussi que durant la scène du mont Sinaï “tout le peuple vit les sons”, paradoxe stupéfiant. Selon les commentaires, cela nous renvoie au caractère exceptionnel de l’événement ou à la fusion des sens. Le cinéma est un art total où le son a une place importante, Melik Ohanian nous livre le sous-titrage sur un écran adjacent durant les 88 minutes du film. Filmer un projecteur, on mesure toutes les références d’artistes conceptuels, Rodney Graham, Dan Graham, pour ne citer qu’eux.

Melik Ohanian est certainement marqué aussi par le travail de Pierre Huyghe de la fin des années 1990, lorsqu’il y a eu dans le monde de l’art un si grand engouement pour le cinéma, la citation ou les remakes de films mythiques. Parmi les pièces exposées, on distingue un exemplaire touchant d’un remake, Sleeptalking (d’après Sleep, 1963, de Andy Warhol), accompagné de la voix de John Giorno (1998). Dans cette installation de Pierre Huyghe, on perçoit et on entend John Giorno jouer et commenter son propre rôle de dormeur, des années plus tard, dans ce film phare de l’underground new-yorkais. Cette pièce fait partie d’une série d’œuvres d’une période très fructueuse dans la carrière de Pierre Huyghe, où il enchaîna les subtiles réalisations ; il y interroge le rapport entre la fiction et le documentaire, comme pour Ellipse, présenté à l’ARC à Paris en 1998, où il filme Bruno Ganz – acteur principal dans L’Ami américain de 1973 de Wim Wenders – 25 ans plus tard, déambulant sur le quai de Seine à Paris, rejoignant le lieu de rendez-vous qui lui a été fixé dans le film, plan inséré dans l'original. Un plan documentaire sur Bruno Ganz, sur le temps qui passe, mais sans intérêt pour la fiction. On pense à ces images qui nous submergent d’émotions d’Intervista (1987), ce dernier film de Federico Fellini dans lequel il nous montre Anita Ekberg dans sa vieillesse, comparée aux images de La Dolce Vita de 1960. Si vous n’avez pas encore vu cette exposition, il ne vous reste que quelques jours seulement. Jusqu’au 3 février à l’IAC

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mot[s]

Chaque mois deux artistes choisissent un mot afin de vous livrer un texte court et une image autour de ce choix.

Thierry Thieû Niang, danseur et chorégraphe

ALBUM On dit “album” pour un disque, un CD regroupant plusieurs titres d’un chanteur ou musicien. Le même mot désigne un livre pour enfants avec plein d’illustrations. Au XVIIIe siècle, c’est un carnet de notes, une sorte de registre servant à consigner les faits et les rencontres au cours d’un voyage. On collectionne des images et/ou des sons aujourd’hui dans des boîtes et des fichiers d’ordinateur. On ne s’échange plus de vignettes à coller dans des pages. Des photos de vedettes de cinéma, d’animaux ou de footballeurs ! ou des timbres et des drapeaux d’autres pays ! L’album, c’est un recueil en forme de cahier servant à conserver des images. C’est un passeport qui nous suit dans nos déménagements ; qui est toujours là dans un tiroir ou une vieille malle et que l’on n’ouvre jamais car trop d’histoires ! – on a déjà assez à faire avec sa seule mémoire ! Un album a des pochettes en plastique transparent ; une couverture en toile, en cuir ou en carton ; des pages en papier cristal et tant de photos en noir et blanc, en couleurs avec à leur dos des prénoms et des dates. On y trouve des photos de soi enfant ou de ses propres parents enfants ; de la naissance aux anniversaires ; soi déguisé puis marié ; seul ou entouré, à la plage entre cousins ou avec d’autres dont on ne sait plus le nom. Et à chaque page de l’album un rire ou un silence. Un album, c’est un ensemble de cartes routières fait de traces pour se souvenir – selon le jour ou la nuit – que l’on soit seul avec juste soi-même à ses côtés ou près d’autres. L’étymologie de ce nom est “tache blanche”. Un livre blanc où on marquerait des noms de villes et de personnes proches sur chaque page nouvelle. Marie. Véro. Ariane. Odette. Satpal. Jason. Stéphane. Mohamed. Lisbonne. Hanoi. Reykjavik. J’ai rangé mes albums de photos dans le placard à droite de l’entrée. Il y en a quatre en haut à gauche. J’ai dans ma bibliothèque dans les rayons les plus bas tous les albums pour enfants. Dans mon téléphone il y a 67 photos. J’aime écouter les albums de Kate Bush, Antony and the Johnsons et Bashung. J’aime beaucoup Bach, mais on ne dit pas qu’on a tous les albums de Bach ! J’ai gardé sur mon corps des cicatrices ; deux longues sur la cuisse gauche et une sur la paupière droite ; des grains de beauté dans le bas du dos et une tache de naissance dans un creux poplité. J’ai conservé dans un autre album – le cœur – des images de guerre dans un champ et de paix dans un désert ; des vieux qui dansent dans une cour d’école ; des enfants qui dessinent dans un camion ; une main qui me serre les doigts sous la pluie ; des gens debout que je salue après une danse en silence en l’an deux mille douze. A voir. www. thierry-niang.fr Saltimbanques - 30 janvier à Largentière / 31 janvier à St -Jean-le-Centenier / 1er février à Valgorge / 5 février à Vinsobres / 6 février à St-Marcel-les-Valence / 7 février à la Baume Corniliane / 8 février à Pie/ 11+12 février à Valensolles Touchée par les fées - 12 au 24 février à la Maison des Métallos à Paris Une douce imprudence - 19 février au Théâtre de Vanves/Festival Ardanthé /2+3 avril à La Fabrique Valence

Laurent Fellot, auteur compositeur interprète du groupe Les Fourmis Dans Les Mains

LIBRE(s) Le devenir. Oui. Alors, qui peut ? Libre de nos actes, de nos pensées. Un regard là, un baiser sur l’inconnu(e). Quoi ? Sans répercussion. Ecrire sa liberté, « hop, elle est là ». Libre comme l’air, détaché du sol. Sans doute, oui, sans doute. Le percnoptère d’Egypte l’est-il ? Obligeons-nous à devenir libre. D’accord ! Dans le temps, ne pas en perdre. Alors ? Quoi dire sur sa liberté qu’on s’imagine choisir. Changer. Contraindre. Eviter la captivité pour un regard ? Libre de droit. Se désengager d’une personne qu’on aime d’un coup « Vous êtes fou ! Vous n’avez pas la liberté de …haarg… » Devenir musicien à étiquette collée sur nos fronts. Qui peut ? Qui veut ? Artiste seul, librement post-déprimé ayant besoin de se sentir libre dans le parfum coloré des autres. Et encore. En l’air, tout foutre. Libre migration d’une buse. Réclamer sa liberté. Elle commence où ? Abuser d’elle, rester ivre, oiseau détaché du sol. Ecrire, jouer, se mettre en scène et quémander des sous pour vivre sa vie. Libre, moyennement finalement. Libre de se taire. Dès qu’on parle, la pluie des critiques s’abat alors sur le libre parleur. Donc ? Penser les plus belles choses et ne pas les dire. Tiens, voilà ! Les garder. S’auto-libérer de tout amour et autre phantasme obsessionnel. Dès qu’on parle, comme on dit, « c’est mort ». Interdit, pas possible, pas moyen, pas le droit, patata. Libre, tentons de l’être, devinant nos belles pensées ! pfff, aller, j’vous la souhaite bien belle, et libre. 3e album, Les 100 Pas Rhône En scène / Éveux, 1er février (69) / Festival Les Chants de Mars, 21 mars / MJC d’Amplepuis, 13 avril

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© Herman Sorgeloos

spectacles vivants

À louer…

Voyage dans l’espace mental Par Anne Huguet Le collectif belge Peeping Tom (Tom le Voyeur) expérimente entre danse et théâtre et explore les comportements idiosyncratiques – dans le dictionnaire, l’idiosyncrasie signifie “personnalité psychique propre à chaque individu” – dans les relations et expériences personnelles, faisant du spectateur un voyeur potentiel. Depuis 2000, ces enfants terribles, réunis autour de la danseuse argentine Gabriela Carrizo et du Français Franck Chartier (tous deux passés par les Ballets C de la B d’Alain Platel), racontent des histoires sans fard ni tabou, s’inspirant de la réalité de la vie quotidienne, mais surtout fouillant les failles, douleurs, peurs et émotions de leurs danseurs-acteurs. Leurs spectacles, singuliers et hors norme, confrontent l’énergie inventive de la danse à une mise en scène quasi cinématographique qui mêle souvenirs, réalités et projections, rêves et cauchemars. Avec À louer, la turbulente troupe (3 générations sur scène et 8 individualités artistiques bien marquées, chanteurs, danseurs et acteurs confondus) se lance dans un voyage fantasmé dans l’espace mental. Il y est question d’un vieux château, à moins que ce ne soit un vieux théâtre avec ses rideaux rouges et ses escaliers fuyants, à louer. À l’intérieur se croisent des personnages un peu dingues, dont cette vieille châtelaine ou plutôt cette créatrice, disent-ils, qui incarne une soprano vieillissante en proie à son déclin et à ses doutes. En filigrane se posent de vraies questions sur la fragilité de l’artiste confronté à sa décadence, son utilité, la

notion d’éphémère ou de finitude des choses, mais encore les vilaines histoires de famille ou les rapports de force domination-séduction. À louer est une fantaisie inquiétante où des silhouettes se cachent derrière les meubles. Où des animaux géants semblent grouiller. On y voit des trappes avalant des invités, des fauteuils qui dansent, les portes claquent, là apparaissent des hommes nus. Les corps se dédoublent. Se disloquent, tombent, rampent, se relèvent à la seule force des abdos ou mus par on ne sait quelle folle impulsion acrobatique. Il y a cette scène ahurissante de ces chevilles tordues en un angle improbable, chevilles qui se dérobent et se retendent, jamais disloquées, toujours nerveuses. Magie du spectacle qui nous perd entre fiction et réalité, hors du temps, de la logique et de la raison. Le genre de spectacle, on vous prévient, où il faut lâcher prise pour se laisser porter par la bande-son tonitruante (l’une des marques de fabrique des Peeping Tom), qui alterne arias avec chanteuse mezzo-soprano, gimmicks électro et pizzicatos au violon, et une danse – volontairement burlesque – d’une grande virtuosité, qui fait se succéder courses-poursuites, empoignades, contorsions et acrobaties, ralentis et reptations en tous genres. Même si d’aucuns regretteront sûrement quelques baisses de rythme et une certaine désinvolture dans la manière de questionner certains sujets graves. Du 19 au 22 février à la Maison de la danse / Les 28 et 29 mars à la Comédie de Valence

Le Vol du rempart © Sebastien Armengol

Par Anne Huguet

Vincent Martinez n’est pas un inconnu sur nos écrans radars, on l’a déjà croisé du côté de Denis Plassard, chez Mourad Merzouki ou Virevolt. Acrobate de tout poil, danseur au sol et spécialiste du mât chinois, le voilà dorénavant porteur de projet de ce Vol du rempart : avec cette 4e création, la compagnie Mauvais Coton poursuit son travail autour du cirque en inventant des spectacles engagés qui mélangent les arts et les personnes.

Au menu, du cirque, bien sûr, de la musique et du silence, du slam, des paroles, des bouts de textes et de la poésie, mais encore des équilibres, des corps poussés à l’extrême, des acrobaties, de l’instabilité, de la légèreté et des questionnements métaphysiques sans fin (l’exil, la solitude, l’infini…). Ils sont 4 sur scène, 3 garçons et une fille aux talents multiples (tous musiciens-circassiens) et surtout fascinés par le mât chinois, dont ils sont spécialistes. Ils ont conçu et développé pour cette pièce un nouvel agrès, le mât culbuto. Occasion de se remettre en question et de repousser leurs limites, de jouer avec l’équilibre et le déséquilibre ou encore de se jouer du contrepoids, de la gravité, de la tension, osciller, basculer, s’envoler. “Un spectacle où il est bien question de ramper, de voler, bref, de s’extirper par tous les moyens. Et s’il faut employer les chemins les plus extrêmes pour avoir encore une chance de passer le rempart qui nous sépare de l’infini, alors oui !” Un spectacle qui veut coller à nos vies, à ses imprévus, fait d’absurde, d’engagement physique, de bonheurs sans importance, d’éclairs silencieux et d’inattendus remuants, et qui s’interroge sur des notions essentielles (l’autre, l’éternité, la vie…). Du cirque contemporain qui pousse à la réflexion. Le Polaris, 1er février / La Cascade (Bourg-St-Andéol), les 8 et 9 février / Théâtre du Vellein, les 15 et 16 mars / Théâtre de la Croix-Rousse, du 20 au 23 mars

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spectacles vivants

L’activité de Gwenaël Morin Le Théâtre permanent Propos recueillis par Étienne Faye

Depuis plus d’un an déjà, les spectateurs lyonnais ont pu faire connaissance avec le théâtre selon Gwenaël Morin. Celui-ci a été choisi cette année pour diriger le Théâtre du Point du Jour, où il présentait, par exemple, 4 pièces de Rainer Werner Fassbinder, les 4 derniers mois de 2012, sur le concept d’antithéâtre. À peine nommé, le nouveau directeur a décidé de renouveler entièrement l’équipe, de recruter une troupe, et d’installer son Théâtre permanent. À partir de septembre 2013, il promet 16 mois de créations et de représentations, d’ateliers, de répétitions publiques ou non, sans la moindre interruption. Mais, c’est visible à l’œil nu, Gwenaël Morin est un boulimique de travail, d’une énergie qui ne se dément jamais, et surtout pas pendant une entrevue, autour d’une table qu’il ne cesse de quitter, pour arpenter la pièce, réfléchir, laisser libre cours à sa pensée, à ses intuitions. Rencontre. Diriger un théâtre, qu’est-ce que cela va changer pour vous ? C’est un outil que l’on me confie, ainsi qu’un budget, et donc un peu de pouvoir. Pas le pouvoir d’assujettir l’autre, évidemment : le pouvoir de faire ce que j’ai à faire. Ce que j’ambitionne ici n’est donc pas de programmer un maximum d’artistes, mais d’activer ce théâtre le plus possible, et de l’ouvrir au public, dans un souci de continuité et d’intensité. Nous espérons en effet lever plus de 200 fois le rideau chaque année… C’est ce que j’appelle le Théâtre permanent. Comment s’organise le Théâtre permanent tel que vous le voyez ? Notre travail se fait en 3 temps : répéter, jouer, transmettre. La journée débute avec des ateliers d’amateurs, qu’on peut appeler des ateliers de transmission, et qui nourrissent directement les répétitions de l’après-midi, dans l’intimité de la recherche artistique. Ensuite, chaque soir, un spectacle. À partir de septembre, le théâtre ouvrira les 21 premiers jours de chaque mois. L’objectif est de montrer que le lieu vit tout le temps, pas seulement les soirs de représentation. La possibilité donnée au spectateur de venir plusieurs fois par semaine, ou par mois, avec un pass prévu à cet effet, est pour lui l’occasion de constater que certains jours nous pouvons être moins bons, ou de noter comment les acteurs peu à peu s’approprient leur rôle, la façon dont évolue la mise en scène… On comprend que le théâtre n’est pas un objet fini comme le cinéma. Ce qui est à l’œuvre, particulièrement dans cette exposition quotidienne, c’est donc l’expérience du théâtre, en ce qu’il est un endroit habité : à la fois par le public et les artistes. Est-ce une façon de désacraliser votre art ? Christian Schiaretti, dans ce journal, parlait de la scène comme d’un espace sacré. Qu’en pensez-vous ? Je n’ai pas ce fantasme de la communauté qui se rassemblerait au théâtre, et je dois dire que le mot “sacré” semble former une sorte de distance, que je n’aime guère. Mais la vérité est que le théâtre sait créer une intimité, une familiarité avec les spectateurs, même ceux qui viennent pour la 1re fois. Quelque chose d’obscur, en chacun de nous, peut être touché par l’art de la scène ; oui, peut-être, en cela, il est sacré. De même, le théâtre est fait de rituels, chargés de mettre en forme une matière a priori abstraite,

14 / février 2013 / N°189 /

le temps. D’une certaine façon, je crois beaucoup que le public vient voir le sang couler, que quelqu’un doit mourir, chaque soir, sur les planches. Le bouc est sacrifié, il est mort, mais il a chanté, et ce chant est immortel. Je crois que le public vient voir les comédiens se tromper. C’est la rançon du spectacle vivant, cette curiosité cruelle. En contrepoint de laquelle il peut naître, aussi, une sorte d’admiration. De même, le Théâtre permanent permet de prendre conscience du travail des saltimbanques ? C’est d’abord une démarche qui doit permettre à l’artiste de faire plus. Parfois, les artistes n’obtiennent qu’une vingtaine de représentations par an, parfois moins, ce qui veut dire qu’ils travaillent un an sur une pièce. Franchement, je trouve cela très ennuyeux, j’ai besoin d’une activité continuelle. C’est vrai que les saltimbanques sont ressentis comme vivant dans un monde à part, et l’on ne comprend pas toujours ce qui se trame en dehors des soirs de représentation. Mais ce statut marginal est aussi justifié par la fonction même de l’art, qui est de mettre en lien des éléments disparates, de créer entre eux de nouveaux agencements, qui abolissent les anciens. Je crois en cette nécessité de divertir le public, au sens brechtien du terme. Il s’agit que les gens prennent confiance en eux, suffisamment pour savoir se démarquer, se déconnecter. Mais l’art est “à partir” du monde, il ne saurait s’en détacher tout à fait, même s’il ambitionne d’aller plus loin et de créer, in fine, une excroissance, un élargissement du monde. Vous avez signé un engagement sur 4 ans, pendant lesquels il y aura une période de travaux de rénovation du théâtre. Quelles sont les étapes de votre projet ? Je voudrais épuiser cette forme du Théâtre permanent, sans refaire ce que j’ai déjà fait, par exemple à Aubervilliers où j’ai inauguré l’expérience. Nous allons nous intéresser aux classiques, aux formes anciennes, sans construire un musée, bien entendu. Plusieurs pièces de Molière, des classiques français comme Corneille, Racine, Beaumarchais, puis, hors les murs, pendant les travaux, une série de pièces antiques, Eschyle, Sophocle, Sénèque. De retour sur la scène, nous monterons des modernes, Sartre, Camus, Genet, Adamov… Et viendra le temps, ensuite, de la transmission.


Le dictateur et la Mort

© Emmanuelle Murbach

© JeanLouis Fernandez

spectacles vivants

Sur le front

L’Empereur d’Atlantis

Roland Auzet crée Tu tiens sur tous les fronts

Par Étienne Faye

Par Étienne Faye

Il peut être agréable d’aller au spectacle sans vraiment savoir ce que l’on va nous raconter. Je ne crois pas que ce soit le cas avec L’Empereur d’Atlantis, l’opéra de Viktor Ullmann mis en scène par le directeur de la Comédie de Valence, Richard Brunel. La raison en est simple, toute contenue dans la discussion qui ouvre la 1re scène entre la Mort et Arlequin. Les auteurs nous invitent en effet à “embrasser les fesses du diable”. Le musicien et son librettiste semblent très bien connaître le sort qui les attend, et qu’ils ne craignent pas, la mort. Ils seront en effet déportés, puis assassinés par leurs tortionnaires nazis quelques mois après avoir signé cette œuvre. Détenus alors dans le camp de Theresienstadt, c’est un immense et sublime défi qu’ils lancent, non à la mort, puisqu’il existe, entre l’artiste et elle, une véritable et touchante intimité, mais directement au dictateur responsable de leur existence contrainte et douloureuse. La Mort le dit au mitan de l’heure : “Je suis celle qui libère de la peste, et non la peste elle-même.” La partition de Viktor Ullmann salue l’entrée d’Overall, der Einzige, avec une citation grotesque de l’hymne allemand. Ce jour-là, le tyran déclare la guerre de tous contre tous. Le pittoresque soldat, persuadé qu’un homme ne peut s’éprendre que du tambour, à la peau lisse et aux formes rondes, va devoir pourtant se confronter à son absolu contraire. “La Mort”, en effet, “se fait poète, quand elle s’unit à l’amour.” Grand-père sympathique et bougon, le personnage de la Mort se sent bafoué et n’entend pas être vassalisé. Il décrète donc une grève unilatérale, et les nouvelles arrivent peu à peu de tous les champs de bataille : plus personne ne meurt. “De nos mains nues, nous détruirons les repaires d’acier du diable”, proclament l’homme et la femme qui se découvrent incapables de tuer et qui, du coup, osent s’aimer. Mais la Mort va proposer un marché au dictateur soudain dépourvu de pouvoir… Pas question de dire que tous les chanteurs se valent, mais quand certains nous enchantent, tous les autres nous touchent, et, surtout, l’homme de théâtre a su provoquer le jeu qui manque parfois à l’opéra, et chaque scène sonne juste. La fable est implacable et creuse en nous de bien sombres sillons, tels des chemins vers une fin, d’une extrême beauté, une supplication à la mort, un appel presque religieux au sacrifice, que Richard Brunel a su encore sublimer. Du 12 au 17 février au Théâtre de la Croix-Rousse

Tout débute en pleine lumière, dans une sorte d’errance interne, 2 personnages, costards sombres et gueules de 3 pieds de long. La musique signée du metteur en scène Roland Auzet est entêtante et minimale, 3 notes de piano, la scène est partagée en 2 espaces dissymétriques. Pascal Duquenne, mutique, à l’impressionnante présence, occupe le noir, et Hervé Pierre, le blanc, au centre duquel est un fauteuil où il va s’asseoir bientôt, et une bouteille qu’il brandira. La géniale logorrhée imaginée par Roland Auzet à partir de la poésie brutale, blanche, à l’os, de Christophe Tarkos est une sorte de soliloque à deux. Par la grâce et le talent d’un des plus magnifiques comédiens français, d’ailleurs sociétaire de la ComédieFrançaise, les superbes intuitions du poète deviennent les marqueurs de l’histoire des 2 personnages, d’abord chacun campé sur son carré, respectueux des frontières, et, peu à peu, les brouillant, pour se rencontrer. Mais, d’ailleurs, tandis que l’habile Pascal Duquenne barbouille la scène de couleurs vives et de formes schématiques, transformant le décor en œuvre d’art, Hervé Pierre s’exclame : “Je ne peux pas rester à ne rien faire, à ne pas me sauver, à ne pas m’évader !” Le poète, en effet, rumine et se cherche, il est devant nous, on l’entend respirer, on pourrait lui toucher la main, et il est aussi projeté en direct sur le mur d’à côté, l’ombre de lui-même : “Je ne suis pas loin de moi. Je suis vers autour.” À côté de lui, l’homme au silence tantôt pesant, le plus souvent amical, au visage parfois illuminé d’un sourire confiant, le pinceau à la main ou dansant sans vergogne, cet homme l’accompagne, semble le retenir au bord d’un gouffre. “Ne me laisse pas crever de rien”, supplie Hervé Pierre avec force. J’ai déjà dit combien la distribution de ce spectacle était merveilleuse. Un mot tout de même à propos de Pascal Duquenne, l’acteur fameux du Huitième Jour, Prix d’interprétation à Cannes, et sur l’exploit que représente, pour un homme atteint de trisomie 21, la répétition des représentations, ainsi que cette présence continuelle sur scène, et son jeu, sans faille. Les décors en noir et blanc, puis l’irruption de la couleur, qui déborde, jusqu’à transformer les comédiens en 2 espèces de clowns beckettiens, les mouvements autour de chaque espace délimité, la poésie déchirante et sale, dégoulinante et sèche de Tarkos… Dans l’intimité des souffles, le moment que l’on doit au metteur en scène et directeur du Théâtre de la Renaissance, Roland Auzet, est particulièrement intense, émouvant, magnifique.

Le 11 Février à l’Amphi-Opéra

Du 19 au 23 février au Théâtre de la Renaissance

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Phèdre et autres Grecques

© Vincent Valvé

spectacles vivants

Reflets d’Annette Par Étienne Faye Le titre de cette pièce, Annette, est celui d’une enfant mal née. “Ah ! qu’il est laid, ton bébé !” s’exclame Anne de Boissy lorsqu’elle aperçoit la petite chose monstrueuse dans le landau que promène Charlotte Ramond. Annette est moche, mais cela n’est rien. Elle a une maladie. Un diagnostic. Ne peut marcher ni manipuler quoi que ce soit. Ne pense guère. Il faut la nourrir, la coucher, l’habiller, l’essuyer, l’accompagner. Supporter ses humeurs. S’inquiéter. S’effacer. “Ce n’est jamais de sa faute, quand on est handicapé, c’est la nature, c’est comme ça”, s’exaspère le frère, qui, sans doute, n’en peut plus de ne pas exister à côté d’elle. Nicolas Ramond vient nous parler d’Annette, sa sœur. Les mots crus et graves de Fabienne Swiatly alimentent le jeu des 2 comédiennes, avec qui le metteur en scène partage un peu plus que des affinités de travail, une intimité. Il peut ainsi évoquer sans fard l’existence chaotique et quotidienne d’une jeune fille qui ne manqua pas d’amour ni d’attention, vint même à grandir, à devenir femme, avec pour principale conséquence de lui faire perdre son rire d’enfant. “Redresse-toi, reprends forme, personne n’est un tas”, se lamente Anne de Boissy, revêtue de la veste rouge du frère. Mais Charlotte Ramond, dans sa robe jaune, est crispée sur le sol, incapable de réagir. Ici, le costume identifie le personnage, les 2 femmes intervertissent les rôles. Je crois que cela nous permet de rester dans le récit et nous retient à la distance idéale. Au bord, mais sans jamais tomber dans le pathos. Nicolas Ramond et Fabienne Swiatly ont décidé de faire parler la mutique Annette, de lui donner un “je”, ce qui peut être troublant : n’est-elle pas celle qui apprend à sa mère “l’amour sans les mots” ? La scène est raccourcie, entre 3 hauts rideaux, ce qui donne l’impression d’un relatif enfermement. De part et d’autre, cour et jardin sont visibles, le vestiaire est élément de décor, et Sylvain Ferlay, qui ne cesse de jouer de la guitare, est installé au milieu des câbles et de son matériel. Cette musique, qui accompagne si bien le jeu, est pourtant sans grand intérêt lorsqu’elle devient chanson. Quant à l’extrême simplicité de la scénographie, elle n’est qu’apparente. Il s’agit d’un système ingénieux de mâts sur lesquels se tendent imparfaitement des draps crème ou blancs, créant plis et creux, faisant des ailes à Annette lorsqu’elle dort, puis une robe schématique de mariée, qu’elle ne portera jamais. Et il y a ce moment solaire, joyeux, qui évoque Annette en auto, sa belle humeur, et la famille, rassemblée dans le petit habitacle. Un drap presque pudique tombe sur le noyau familial, un joli théâtre d’ombre nous emporte avec elle sur les routes, en musique, avec entrain. Et l’on oublie, un instant, la “boue de sa bouche” où se perdent les mots, l’acharnement thérapeutique des débuts, sa maladie de West, qui sonne, il est vrai, “comme un titre de feuilleton”. Nous étions, un peu, avec elle.

Par Étienne Faye

© M. Virot

Du 6 au 17 février au Nouveau Théâtre du 8e (NTH8)

Festival Sang neuf

Du 12 au 22 février au TNP

© JL Fernandez

Phèdre est d’abord une jeune écervelée, parmi un lacis tortueux de lumière rouge, où naviguent des ombres et des figures de carnaval. Le vieux Tirésias, devin aveugle, pourvu d’un masque et d’une longue barbe bouclée, la convoque, et lui parle de destinée : “C’est de la triche”, s’insurge la gamine ; “La pire de toutes”, répond-il en riant. Ariane est amoureuse de Thésée, avant de voir Phèdre, sa propre sœur, le lui souffler, au cours d’une croisière. Puis la jeune fille presque niaise, qui croit aux sirènes, est la mère adoptive d’un beau garçon, qui grandit dans sa maison et, devenu grand, lui inspire des tendresses et des émois violents : “Tu es pâle, chaude, tu sues, qu’est-ce qui t’arrive ?” Sylvie Mongin-Algan compose de superbes tableaux, avec sa science de la lumière, son goût pour les jeux de couleurs et les transparences. Les comédiens, compagnons en formation, membres aguerris de la troupe des Trois-Huit, et aussi une attachante comédienne mexicaine mêlent leurs talents, leur joie de jouer parfois presque potache, ou mise à nu par le lyrisme blême de Ximena Escalante. Car l’autrice mexicaine, si capable de légèreté, écrivaine des creux, a imaginé cette fois des personnages, et singulièrement des femmes, qui prennent conscience de ce qui arrive, et le disent avec une sorte d’effroi. Qui ne serait terrifié, en effet, quand il semble qu’en toute conscience chacun de nos choix nous entraîne un peu plus profond dans un trou ? Ariane abandonnée, qui pourtant avait sauvé Thésée du Minotaure, perd le fil, s’abîme dans les bars et “ne [fait] plus confiance à la bonne foi du monde”. Phèdre, repoussée à son tour, se lamente : “Ah ! ce que je donnerais pour ne pas avoir de sang […], ne rien avoir hérité de personne !” Le mythe, implacable, comme le destin qu’il illustre, nous repousse et nous invite. Sylvie Mongin-Algan, avec ce dernier volet du polyptyque Escalante, signe une nouvelle fois, avec Phèdre et autres Grecques, un grand moment de théâtre.

Le Goret Par Étienne Faye

Par Étienne Faye Le Théâtre des Ateliers crée un nouveau festival, Sang neuf, en février. Pas de mystère dans ce nom-là, il s’agit de montrer de jeunes compagnies en devenir, parfois même des artistes qui n’ont pas encore d’expérience théâtrale, mais auteurs d’un objet de théâtre non identifié qui, surtout, mérite d’être montré. Quatre pièces, cette année, se partageront l’affiche. Du 4 au 6 février, il faut signaler le spectacle signé du groupe Winter Family, Jérusalem Plomb durci, sous-titré Voyage halluciné dans une dictature émotionnelle. La chanteuse Ruth Rosenthal est israélienne et c’est à elle que l’on doit, essentiellement, cette pièce-performance documentaire, avec les vidéos et la musique de son compagnon habituel et Nancéien Xavier Klaine. Le propos est une dénonciation, une démonstration de la manipulation des masses israéliennes par leur propre gouvernement, jusqu’à l’opération “Plomb durci”, l’invasion et le bombardement de la bande de Gaza, le 27 décembre 2008. Les 4 et 5 février, ce n’est pas un inconnu qui met en scène Rapport sur moi, de Grégoire Bouillier, puisque c’est Matthieu Cruciani, l’ex-metteur en Jérusalem Plomb durci scène de feu La Querelle (à son actif, par exemple, un superbe Gouttes dans l’océan, de Fassbinder), et qu’il est, depuis, artiste associé à la Comédie de Saint-Étienne. Cette fois, il s’agit d’un groupe de rock, The Klongs, dont l’auteur, Grégoire, fait le batteur. Le guitariste est évidemment le chef, celui qui attire la lumière et la jalousie, tandis que la pianiste provoque les émois et les sentiments de Grégoire. On assiste aux répétitions de ce groupe, qui joue Taxi Girl, Pixies, Gainsbourg, Bowie, Troublemakers… tandis que l’auteur, entre 2 morceaux, s’interroge sur lui-même. Les 7 et 8 février, Vladimir Steyaert monte Débris, une pièce de Dennis Kelly, auteur anglais. Un frère et une sœur racontent leur adolescence, en 9 séquences trash. Vues comme un 3e personnage, avec lequel les comédiens dialoguent, les vidéos projetées structurent également la scène, en l’éclairant. Mais, surtout, le metteur en scène insiste sur la dimension politique de cette pièce, dénonçant la misère sociale de plus en plus violente de nos sociétés contemporaines. Clara Chabalier met en scène Autoportrait, d’après un texte d’Édouard Levé, les 8 et 9 février. Pour sa 2e création, la fondatrice de la compagnie des Ex-citants a voulu d’abord travailler à partir de photographies d’Édouard Levé, Francesca Woodman, Cindy Sherman et Robert Mapplethorpe… Du 4 au 9 février aux Ateliers

16 / février 2013 / N°189 /

Le nouveau et très jeune directeur du Fracas, Centre dramatique national de Montluçon, Johanny Bert, présente dans la région l’une de ses 1res créations maison, Le Goret, de Patrick McCabe. Et le moins que l’on puisse dire est que le spectacle emporte l’enthousiasme, mais que ce sentiment de spectateur satisfait est mâtiné de malaise. Le Goret, c’est le surnom du garçon qui se confie à nous, perché sur une scène instable, qui prend du gîte, et où l’extraordinaire et malicieux Julien Bonnet est parfois obligé de s’attacher. Une chaussure de femme à un pied, une charentaise à l’autre, un sac plastique dans une main, un geste suggestif de l’autre, puis manipulant avec simplicité une superbe tête blanche, le comédien, figure du Goret, joue tous les rôles, ou presque. Et d’abord celui de sa famille cochon, le père falot, la mère dépressive, qui, lorsqu’ils ne sont pas de blêmes marionnettes, ne sont encore que des projections, hors de son carré, hors de son monde. Le spectateur comprend assez vite la lecture fort pertinente de Johanny Bert de ce texte ravageur, violent, très anglo-saxon, à la fois critique sociale, chronique noire des bas-fonds névrotiques de l’âme humaine. Nous sommes dans la tête de ce personnage maladif, mû peut-être par un désir de vengeance, qui semble en partie dépourvu d’empathie, squatte la maison d’un camarade souffre-douleur, chie sur les tapis, tue la femme méprisante et effrayée qui le surprend. Il se rêve un monde, et d’ailleurs son référent ultime est Joe, qu’il désigne comme son meilleur ami, auquel il ne cesse de s’adresser, et dont il est pourtant permis de se demander s’il n’est pas juste un fantasme. Joe, que joue alors un technicien, existe pourtant bien, mais il prononce cette phrase cruelle et qui sonne, au milieu de la logorrhée du Goret, comme l’unique écho d’une réalité qui serait proche de la nôtre : “C’est la première fois que je le vois de ma vie.” Criminel tout en candeur, des vols de mouche semblent tourner dans sa boîte crânienne, ses obsessions ne cessent de tempêter en lui, tandis qu’il se voudrait plus serein, en croquant dans des Milky Way au bord du lac, avec Joe, Joe son frère de sang : “Je peindrai le ciel en orange, et tout ira bien.” Du 18 au 21 février à la Comédie de Valence - La Fabrique


agenda

Pour mars, envoyez vos infos avant le 18 février à 491@wanadoo.fr et ah491@wanadoo.fr VENDREDI 1ER FÉVRIER YARAH BRAVO - Périscope à 21h. 9€ - 7€ SHIFTED - RENART - CELOME Blogg Café 20h/4h. 20€ - 10€ ANGUS STONE - Salle du Kao à 20h30. 26€ - 23€ KIFTÉLÉLÉ - LE BONK - ELSA COBLENTZ KUMPANIA BEATS 6e Continent à 19h. 3€ YOUR MOUTH IS YOUR FRIEND - RUST’IN BIRD IS THE WORD Marquise à 20h. 5€ PHILIPPE SERANNE A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ GOLTRAIGE - Agend’arts à 20h. 9€ - 4€ LOCKED GROOVE - HEBLANK vs THUG THIEG JNPLSRC etc Club Transbo à 23h30. 12€ - 10€ L’ENTOURLOOP - B.B.B. CRW - TIBURK SAMSARA etc. Toï Toï Le Zinc à 20h30. 6€ BIGA*RANX - B.O.B. FAMILY CCO à 20h. 20€ - 16€ AMÉLIE-LES-CRAYONS Radiant-Bellevue à 20h30. 25€ - 18€ FLAVIO BOLTRO QUINTET - ORTIE Théâtre Jean Marais à 20h30. 15€ - 12€ LOFOFORA - EIGHT SINS Abattoirs à 20h30. 14€ - 11€ BUMCELLO - EROTIC MARKET Cave à Musique à 21h. 17€ - 13€ HELLBATS - IRRADIATES LaPéniche à 21h. 8€ - 5€ SAMEDI 2 FÉVRIER GOLTRAIGE - Agend’arts à 20h. 9€ - 4€ RENO BISTAN avec NICOLAS JULES JEANNE GARAUD etc. Salle Paul Garcin à 20h30. 20€ - 8€, 04 72 37 95 93 MICHEL UATOIS QUARTET Clef de Voûte à 21h30 8€ - 5€ OLD WAYS NEW STATION - THE TOAD ELEVATING MOMENT - TACHKA Marquise à 20h. 5€

JUN MATSUOKA - Marquise à 23h. Gratuit CAÑAMO - MAHSSI - DJ LAMINE & PACO 6e Continent à 21h. 3€ PATRICK ANDREY - JIM RAMA - DJ HERVÉ SY Blogg Café 20h/4h. 20€ - 15€ PILAH & JOE PILGRIM - STEP ART - DEPHAS8 Toï Toï Le Zinc à 20h30. 6€ KIKO - OXIA - MATADOR - DJ KALIFER ANTISPIN LIVE - DJ YAMAGA etc. Transbordeur à 23h/5h. 20€ AMÉLIE-LES-CRAYONS Radiant-Bellevue à 20h30. 25€ - 18€ SLEEPPERS - HELLBATS - MASTERVOICE Clacson à 20h30. 10€ - 8€ VIVA LA VIDA - Épicerie Moderne à 20h. 12€ - 5€, 04 78 70 05 14 CARINA SALVADO - Sémaphore à Roussillon. 16€ - 11€, 04 74 29 45 26 TITI ROBIN - MARC ANDRÉ LÉGER Salle Jean Dasté Rive-de-Gier à 20h30. 20€ - 16€ GAROU - Zenith à 20h30. 52€ - 41€ KAS PRODUCT - HYPHEN HYPHEN - DJ LE GUEN Le Fil à 21h. 10€ BELPHÉGOR - DEHUMAN - DODT - HELLIXXIR Cave à Musique à 20h. 18€ - 14€ BATTLES DANSE avec ONE UP - LOCONELS CHASSEUR DE PRIMES ... Tannerie à 14h. 5€ DIMANCHE 3 FÉVRIER GOLTRAIGE - Agend’arts à 18h. 9€ - 4€ OLDELAF & JULIEN BRETON Salle de la Fruitière à 16h. 5€ MARDI 5 FÉVRIER SCÈNE OUVERTE - Blogg Café 18h30/1h. Gratuit MERCREDI 6 FÉVRIER DARK MATTER - NINA FLEURY - CRITICAL NUTS Marché Gare à 20h30. Gratuit MEM - EMMY AND YOU - NOMAK76 Marquise à 20h30. 5€ DJ NAZAL - Toï Toï Le Zinc à 20h30. Gratuit

BAL FOLK - CCO à 20h30. 4€ LILLY WOOD & THE PRICK - Transbordeur à 20h. 25€ STEPHAN EICHER - Le Fil à 20h30. 27€ - 21€ JEUDI 7 FÉVRIER MATTHIAS VINCENOT - ÉRIC GUILLETON A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ SÉBASTIEN FRANÇOIS TRIO Clef de Voûte à 21h30. 8€ - 5€ CÉLINE BONACITA RÉUNION Amphithéâtre Opéra de Lyon à 20h30. 16€ - 10€ EUGENE MCGUINNESS ALEXIS AND THE BRAINBOW Marché Gare à 20h30. 15€ - 11€ ANTOINE HERVÉ - Salle Rameau à 20h30. 29€ UZ - LETO - K-PUSH - INWRD - Marquise à 23h. 10€ DEVOLT - DEINMAS - Blogg Café à 20h. Gratuit STEPHAN EICHER Radiant-Bellevue à 20h30. 35€ - 30€ KY-MANY MARLEY - COLOCKS - WAILING TREES CCO à 20h. 23€ - 19€ LOU DOILLON - HAROLD MARTINEZ Épicerie Moderne à 20h. 24€ - 20€ PASCAL MARY - CLÉMENT BERTRAND Train-Théâtre à 20h30. 15,5€ - 13,5€ VENDREDI 8 FÉVRIER LADIES - THE BUSKERS BAND etc. Marquise à 19h. 12€ AVATISM - METHAA - JULIEN PIACENTINO Marquise à 23h30. 10€ KEROS-N - KING SERENITY - DJ MUSTANG etc. Blogg Café 20h/4h. 20€ - 10€ LE BAL DES ENRAGÉS Salle du Kao à 20h. 22€- 18€ APOLLO BROWN & GUILTY SIMPSON NESTOR KEA - DJ CRABEE Ninkasi Kafé à 21h. Gratuit SLOBODAN - 6e Continent à 21h. 5€ - 3€ FORASTEROS De L’Autre Côté du Pont à 20h30. 8€ - 5€ MATTHIAS VINCENOT - ÉMILIE MARSH A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€

CLÉMENT BERTRAND - ORTIE Agend’arts à 20h. 9€ - 4€ THE GREEN BROS TRIO Clef de Voute à 21h30. 8€ - 5€ CÉLINE BONACITA TRIO Amphithéâtre Opéra de Lyon à 20h30. 16€ - 10€ DAVID EHNCO QUARTET Périscope à 21h. 9€ - 7€ PONI HOAX - CONCRETE KNIVES ISAAC DELUSION - SOOM T etc. Transbordeur à 20h. Gratuit sur invit. GRABBEN ORCHESTRA Toï Toï Le Zinc à 20h30. Gratuit AROUND HERBIE HANCOK feat. ÉRIC TÉRUEL & JEAN GOBINET Théâtre Astrée à 20h30. Gratuit A STATE OF MIND - ARSLONGA - DUDY Cave à Musique à 21h. 10€ - 6€ SAMEDI 9 FÉVRIER GREEN VAUGHAN - ANIMAL TROPHIES Périscope à 21h. 7€ MOTORAMA - ALINE Marché Gare à 20h30. 14€ - 10€ MICHÈLE BERNARD - LES CHANT’SANS PAP’YÉ Salle Victor Hugo à 19h30. 15€ sur réserv. 06 31 11 24 29 LES ENFANTS PERDUS - THE BLONDE LIPS SLOW VIRUSES etc. Marquise à 19h. 12€ DJ FREAKISTAN - Marquise à 23h30. Gratuit THOMAS VILLARD - DJ TAPESH STATION ESSENCE & XLR DJS CREWS Blogg Café 20h/4h. 10€ FALLASTER - IT CAMES FROM BENEATH SEPTANBRE etc. Club Transbo à 19h. 12€ - 10€ DEADBEAT - LUCY - WILD ASPECT Club Transbo 23h30/5h. 15€ - 12€ HOT CLUB AFROBEAT ORCHESTRA Toï Toï Le Zinc à 20h30. Gratuit CÉLINE BONACITA / GWILYM SIMCOCK / MICHEL BÉNITA Amphithéâtre Opéra de Lyon à 20h30. 16€ - 10€

WILHEM COPPEY QUARTET Clef de Voûte à 21h30. 8€ - 5€ LA CENTIÈME NUIT - Agend’arts à 20h. 9€ - 4€ VENKA - Casa Musicale à 20h30. 8€ - 6€ JIL IS LUCKY - NEESKENS Abattoirs à 20h30. 14€ - 11€ JULIA SARR TRIO Musée Gallo-Romain St-Romain-en-Gal à 20h30. 15€ - 12€ ANGE - MESSALINE - Tannerie à 20h30. 25€ - 22€ DAVID EHNCO QUARTET Crescent Jazz Club à 21h. 10€ LUNDI 11 FÉVRIER THE GHOST INSIDE - DEEZ NUTS STRAY FROM THE PATH - DEVIL ME Marquise à 19h. 18€ CAMILLE Théâtre de Villefranche à 20h30. 31€ - 20€ MARDI 12 FÉVRIER Plug&Play : ELLIOTT BROOD - LITTLE BIG IAN Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€, pass/37€ - 12€ SCÈNE OUVERTE - Blogg Café 19h/1h. Gratuit WAVE MACHINES Épicerie Moderne à 20h. 14€ - 12€ BARBARA CARLOTTI - RURAL PETZOUILLE Abattoirs à 20h30. 20€ - 10€ MERCREDI 13 FÉVRIER Plug&Play : DURE-MÈRE - TOTALE ÉCLIPSE Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€, pass/37€ - 12€ LIMBUS - Clef de Voûte à 21h30. 8€ - 5€ CALI - Radiant-Bellevue à 20h30. 35€ - 30€ THE LOVING SUITE - Périscope à 21h. 11€ - 9€ ZUT ! - LaPéniche à 15h. 6,5€ - 3€ JEUDI 14 FÉVRIER Plug&Play : DON NIÑO - JOSEPH ELM Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€, pass/37€ - 12€ PILAR - DIANE - LA BONE CONDUITE - TAM’K DV1 minuit/6h. 5€

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agenda

THOMAS IBANEZ NEXT QUARTET Clef de Voûte à 21h30. 8€ - 5€ LA BEL’ROUSSE - LA LUE A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ COLLECTIF BASSMA - Agend’arts à 20h. 7€ EJECA - ANKUSHA - KULKID - CANZA Marquise à 23h30. 5€ CHOCOLAT PAIN - NADEJDA - Blogg Café à 20h. Gratuit SEB JOULIE TRIO & WALTER SMITH 3 Périscope à 21h. 11€ - 9€ JAH TUBBY’S SOUND SYSTEM RIDDIM TUFFA feat. EL FAYA BLACKBOARD JUNGLE SOUND SYSTEM Double Mixte 23h/5h. 20€ - 16€ DISCO PUNK MOTHERFUCKERS Toï Toï Le Zinc à 20h30. Gratuit FORRO DE REBECCA Club Transbo à 20h. Gratuit sur invit. MANU GALURE - JEANNE GARAUD Espace Baudelaire à 20h30. 15€ - 12€ GALLON DRUNK - MOLLY GENE ONE WOMAN BAND HOUNDMOUTH - Clacson à 20h30. 14€ - 10€ LE TOUR DE VALSE feat. TONY CANTON La Source à Fontaines (38) à 19h30. 12€ - 8€, 04 72 37 14 15 PEGGY QUEEN - Tannerie à 19h. Gratuit WALLY - BARON DE VEZELINE Le Pax St-Étienne à 20h30. 10€ RAUL PAZ - Train-Théâtre à 20h30. 19,5€ - 16€ VENDREDI 15 FÉVRIER BEAVER - CAROLINE JEANTET Casa Musicale à 20h30. Gratuit TIKNO SWING - Clef de Voûte à 21h30. 8€ - 5€

HERVÉ AKRICH A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ Plug&Play : RANK - THE KBV Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€, pass/37€ à 12€ RUBIN STEINER - PÉGASE Marché Gare à 20h30. 14€ - 10€ GRU GRU - Périscope à 21h. 7€ MOONCHILD - VENUSTRE - FOES & DARLING Marquise à 20h. 5€ DJ OIL - JUN MATSUOKA Marquise à 23h30. Gratuit BAL FOLK - Blogg Café 20h/4h. Gratuit A2H - LIQID & TCHEEP - LA MICROFAUNE Ninkasi Kafé à 20h. Gratuit HAND CRAFTED SOUL Salle du Kao à 20h30. 24€ - 12€ VITALIC - SPITZER - Transbordeur à 20h. 25€ ERD JANSON - PEPPERHOT KOSME & JULIANO... Club Transbo dès 23h30. 15€ - 12€ Lyon dub station # 5 : BLACKBOARD JUNGLE SOUND SYSTEM - JAH TUBBY'S WORLD SYSTEM RIDDIM TUFFA feat FATA Double Mixte Les Nuits de l’Alligator : THE HEAVY THE SKINS - THE COMPUTERS Épicerie Moderne à 20h. 17€ - 13€ CLARIKA - Sémaphore à 20h30. 20€ - 10€ ÉRIC TERUEL GMT Maison du Peuple Pierre-Bénite à 19h30. Gratuit VIOLONS BARBARES Espace Culturel Jean Carmet à 20h30. 16€ - 10€ CARINA SALVADO (Fado) Salle de la Fruitière à 20h30. 10€ - 8€ PUPPETMASTAZ - ANDY KAYES Tannerie à 20h30. 22€ - 15€ DALLAS FRASCA - FRED CHAPELIER Abattoirs à 20h30. 15€ - 12€ THE ARCHITECT vs VJ BEFOUR MAMBO CHICK etc. - Le Fil à 22h. 10€ F.OD.T - EXUTORIA - LaPéniche à 21h. 4€ MC2 - JANSKI BEEEATS - THE NAME Moulin de Brainans à 21h. 12€ - 6€ SAMEDI 16 FÉVRIER CAÑAMO - 6e Continent à 21h. 5€ - 3€ PRESQUE OUI - Salle des Rancy à 20h30. 12€ - 9€ GMT TRIO - Périscope à 21h. 7€ THE STEADY ROLLIN’MEN - THE SHOOK Marquise à 20h. 5€ DJ BOOLIMIX & FRIENDS Marquise à 23h30. Gratuit Plug&Play : SHIKO SHIKO - JEAN KOKO MARIA ROCKMORE Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€, pass/37€ - 12€ PHILIPPE ROCHE TRIO Clef de Voûte à 21h30. 8€ - 5€ ZU - Agend’arts à 20h. 9€ - 4€ DIDIER BARBELIVIEN Amphi 3000 à 20h30. 45€ - 42€ DORST - DOUSTER - DUKE DUMONT... Club Transbo à 23h30. 12€ - 10€ MERWAN RIM - CCO à 19h. 28€ - 23€

DJ SLY & BATTLES - MJC Ô Totem à 14h. 3€ STREET BLUES MJC Louis Aragon à 20h30. 12€ - 10€ CLARIKA - Sémaphore à 20h30. 20€ - 10€ MINIFOCUS - Épicerie Moderne à 15h30. 8€ - 5€ POPPY GRASS Auditorium de Villefranche à 20h30. 16€ - 13€ FOREST POOKY Médiathèque Le Trente à 16h. Gratuit BIFURK TRIO - HUMPH FRANÇOIS DE RUBETTES Cave à Musique à 21h. 7€ - 3€ SEB JOULIE & W. SMITH III Crescent Jazz Club à 21h. 10€ STARS 80 feat. LIO - CAROLINE LOEB JP MADER... - Zenith à 20h. 56€ - 41€ DIMANCHE 17 FÉVRIER Plug&Play : TWEAK BIRD - DU SANG SUR LE LINO Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€, pass/37€ - 12€ PRESQUE OUI & CIE - Agend’arts à 20h. 9€ - 4€ SYLVAINE HÉLARY TRIO - TUYAUX Périscope à 21h. 11€ - 9€ SEB JOULIE GROUP feat. WALTER SMITH III Le Fil à 18h. 12€ - 8€ MARDI 19 FÉVRIER CAMILLE - Bourse du Travail à 20h30. 37€ MONO - DIRKS SERRIES’ MICROPHONICS Épicerie Moderne à 20h30. 13€ - 9€ BAPTISTE TROTIGNON TRIO invite JEANNE ADDED Théâtre de Vienne à 20h30. 20€ - 10€ ALEXIS HK - LIZ CHERHAL Train-Théâtre à 20h30. 19,5€ - 16€ MERCREDI 20 FÉVRIER BAL FOLK - CCO à 20h30. 4€ CARNAVAL SALSA - Blogg Café 19h/1h. Gratuit ROYAL REPUBLIC - HER BRIGHT SKIES Salle du Kao à 20h30. 24€ - 20€ JEUDI 21 FÉVRIER Plug&Play : SATHÖNAY feat. JACOB ANDREINI Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€, pass/37€ - 12€ LES FRÈRES LABREL - LISAVRIL A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ CHEWBECARRE - Agend’arts à 20h. 9€ - 4€ MICHËL CHERET - Clef de Voûte à 21h30. 8€ - 5€ THE ARCHITECT - PIRA.TS - NEKOCHAN Marché Gare à 20h. 9€ - 6€, BLACK SPIN - TSC - Blogg Café à 20h. Gratuit CRYSTAL CASTLES - Transbordeur à 20h30. 26€ SLOW JOE & THE GINGER ACCIDENT Toboggan à 20h30. 21€ - 9€ JOSÉ LUIS BARRETO & TANGUISSIMO Salle de la Pastorale Irigny à 19h30. 33€, 04 72 30 47 90 CHARLIE & THE SOAP OPERA Abattoirs à à 20h30. Gratuit NICE GIRL EDDIE - Tannerie à 19h. Gratuit LES DOIGTS D L’HOME - RUE DES DEUX AMIS Le Fil à 20h30. 18€ - 12€ ÉMILY LOIZEAU Train-Théâtre à 20h30. 19,5€ - 16€ VENDREDI 22 FÉVRIER Plug&Play : LOCH LOMOND Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€, pass/37€ - 12€ LES FRÈRES LABREL - LISAVRIL A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ MICHËL CHERET Clef de Voûte à 21h30. 8€ - 5€ JUAN DE LERIDA QUINTET Amphithéâtre Opéra de Lyon à 20h30. 16€ - 10€ YANN ARMELLINO - Marquise à 20h. 10€ DJ CHYLORAMA - Marquise à 23h30. Gratuit LES ZONDITS & SALADE DE BRUITS Salle des Rancy à 20h30 BÉNABAR - Bourse du Travail à 20h30. 49€ NUAGES DE SWING JULIETTE AND THE SWING KINGS Blogg Café 20h/4h. Prix libre MAHSSI - 6e Continent à 21h. 5€ - 3€ LES TROIS ACCORDS Marché Gare à 20h30. 18€ DUB INVADERS - O.B.F. Club Transbo à 23h30. 15€ - 12€ LES COMPTES DE KORSAKOV - LUNATIC TOYS Toï Toï Le Zinc à 20h30. 5€ YANNICK BERGER - Radiant-Bellevue à 20h. 8€ LE TOUR DE VALSE feat. TONY CANTON Allégro à 19h30. 10€ - 8€ THE LIMIÑANAS - ELECTROBOY80 Au Laboratoire Vienne à 20h30. 6€ WOVENHAND - DON CAVALLI - UNCLE YU Cave à Musique à 21h. 17€ - 13€ KAAS CHANTE PIAF - Zenith à 20h. 69€ à 39€ LIPSTICK VIBRATORS - LES DALTONICS Mistral Palace Valence à 21h. 5€ SAMEDI 23 FÉVRIER LE SOLEIL SOUS LE BRAS Agend’arts à 20h. 9€ - 4€ IMBERT IMBERT A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ MICHËL CHERET - Clef de Voûte à 21h30. 8€ - 5€ LA GREULE - 6e Continent à 21h. 5€ - 3€

18 / février 2013 / N°189 /

LIANNE LA HAVAS Radiant-Bellevue à 20h. 25€ - 20€ THE VERY BIG EXPERIMENTAL TOUBIFRI ORCHESTRA Toï Toï Le Zinc à 20h30. 8€ - 6€ JAH GAÏA - CHRISTOPHE RIGAUD AMIAIR & THE ROOTS DRIVERS TD+ SOUND SYSTEM MJC Ô Totem à 19h. 10€ - 7€ LES BLÉROTS DE R.A.V.E.L. - LA JONGLE Abattoirs à 20h30. 17€ - 14€ 69DB - MIK IZIF - ATIX LIVE - ALOR WE ARE [A]LIVE BRAINLESS SOUND SYSTEM etc. Tannerie 22h/5h. 13€ - 10€ LES COMPTES DE KORSAKOV CARTEL CARNAGE LaPéniche à 21h. 8€ - 6,5€ LES DOIGTS DE L’HOMME - AFFAIRE JAZZEE Moulin de Brainans à 21h. 14€ - 10€ DIMANCHE 24 FÉVRIER Plug&Play : SUNNY DUNES - ACT OF BEAUTY Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€, pass/37€ - 12€ LE SOLEIL SOUS LE BRAS Agend’arts à 18h. 9€ - 4€ HOCICO Blogg Café à 19h. MARDI 26 FÉVRIER C2C Halle Tony Garnier à 20h30. 30€ MERCREDI 27 FÉVRIER Plug&Play : WINTER FAMILY - THE HEALTHY BOY & THE BADASS MOTHERFUCKERS Marché Gare à 20h30. 8€ - 6€, pass/37€ - 12€ SMOMS Clef de Voûte à 21h30. 8€ - 5€ HÉLÈNE PIRIS Agend’arts à 20h. 9€ - 4€ ULTIMATE BLAST DANCEFLOOR. Marché Gare à 20h30. 10€ - 6€, pass/37€ - 12€ CHRISTOPHE WILLEM Radiant-Bellevue à 20h. 36€ SKIP&DIE - EROTIC MARKET Épicerie Moderne à 20h30. 13€ - 10€ JEUDI 28 FÉVRIER O.R.A.N.G.E.B.U.D - DISSIDENT PACHYDERM Blogg Café à 20h. Gratuit BRAINLESS SOUND SYSTEM Tannerie à 19h. Gratuit LOVELY FLY Crescent Jazz Club à 21h. 10€ PUSSY MUNCHERS - ALKAN LaPéniche à 21h. 8€ - 5€

FESTIVALS FESTIVAL QUAND LES SOURIS DANSENT #5 Divers lieux Croix-Rousse - 06 26 18 08 34 Musiques, théâtre, expo, projections & sensibilisation autour de la « différence » (13/02) + ateliers 6 au 16 fév. 12€ à gratuit, pass 2J/18€ ANTIQUARKS - LA MINE DE RIEN Maison des Association, 9/02 à 20h30 BATLIK - JE RIGOLE Maison des Association, 15/02 à 20h30 DIALEK - NABIL BALY OTHMANI Maison des Association, 16/02 à 20h30 LA LIGNE DROITE de Wargnier (Fr, 11) + Débat avec ALADJI BÂ CIFA St Denis 12 /02 à 20h30. 5,5€ La Différence en mouvement (ateliers, rencontres, expérimentations) Maison des Associations, 13/02 dès 10h GROS CÂLINS d’après Romain Gary, Cie de Poche Des Galets Bleus la Nuit, 14/02 à 19h30 + BATUCADA GURI - LES APACHES L’ETHNOFANFARE Place de la Croix-Rousse, 9/02 à 11h30. Gratuit LES NUITS GIVRÉES #2 Aqueduc - 1, ch. de la Liasse - Dardilly 04 78 35 98 03 ALDEBERT - FRED RADIX - 1/02 DEBOUT SUR LE ZINC - VINCHA - 2/02 1er et 2 fév à 20h30. 16€ - 7€ LES POLY’SONS (10E) Théâtre des Pénitents - Place des Pénitents Montbrison - 04 77 96 39 16 + Fil, Théâtre Iris, 17 concerts, 27 groupes + Off à Montbrison + Découvertes Poly’Sons (2/2) + Expo AMÉLIE-LES-CRAYONS - 5/02 BOBY LAPOINTE REPIQUÉ - 7/02 ALEXHIS HK - 9/02 HOLDEN - 12/02 YOANNA - 14/02 ZOUFRIS MARACAS - 15/02 etc. Jusqu’au 15 fév à 20h30 (ou 19h). 23€ - 5€

CLASSIQUE VENDREDI 1ER FÉVRIER CLASSES DE CHANT, CNSMD Lyon & UDO REINEMANN Amphithéâtre Opéra de Lyon à 12h30. Gratuit CHŒURS ET SOLISTES DE LYON-BERNARD TÉTU AGNÈS MELCHIOR & GILLES CHABRIER Rossini, Bellini, Arditi Musée des Beaux-Arts de Lyon 18h/22h. 7€ ORCHESTRE À VENT DU CNSMD LYON & ANNE CLÉMENT, dir. Philippe Bernold Weill, Hindemith Salle Varèse à 20h30. Gratuit CRR CONSERVATOIRE DE LYON Couperin, Bach, de Falla Chapelle de la Trinité à 20h. Gratuit sur réserv . SAMEDI 2 FÉVRIER JEAN-FRANÇOIS ZYGEL Auditorium de Villefranche à 20h30. 20€ - 17€ DIMANCHE 3 FÉVRIER ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LYON, dir. Kazushi Ono - St-Saëns, Ravel, Prokofiev Opéra de Lyon à 16h. 50€ - 10€ ORCHESTRE DU DÉPARTEMENT MUSIQUE ANCIENNE CNSMD LYON, dir. Roel Dieltiens Haydn, CPE Bach Chapelle de la Trinité à 17h. Gratuit sur réserv . JEAN-FRANÇOIS ZYGEL Auditorium de Villefranche à 16h. 20€ - 17€ MARDI 5 FÉVRIER EUGENIO ROMANO / MICHIKO ISHII - Serventi, Bottesini Médiathèque de Vaise à 12h30. Gratuit CLASSE DE PERCUSSIONS CNSMD LYON Cage, Caget, Zappa … Salle Varèse à 20h30. Gratuit MERCREDI 6 FÉVRIER MAITRISE DU CONSERVATOIRE DE LYON Amphithéâtre Opéra de Lyon à 12h30. Gratuit ENSEMBLE BARBARESQUE Amphi Darasse CNSMD Lyon à 18h. Gratuit ENSEMBLE LES TIMBRES Salle Varèse à 20h30. Gratuit VENDREDI 8 FÉVRIER MAITRISE DU CONSERVATOIRE DE LYON Amphithéâtre Opéra de Lyon à 12h30. Gratuit ANDREAS STAIER - Schubert, Schumann, Beethoven Salle Molière à 20h. 38€ - 19€, 04 78 47 87 56 ORCHESTRE & CHŒURS ATELIER / MAÎTRISE DE L’OPÉRA DE LYON, dir. Nicoel Corti Ohana, Cantigas Salle Varèse à 20h30. Gratuit GRIGORI SOKOLOV Auditorium de Lyon à 20h. 48€ - 10€ DÉPARTEMENT DE MUSIQUE ANCIENNE CNSMD LYON - Marais Musées Gadagne à 20h30. 10€ - 8€, 04 37 23 60 46 SAMEDI 9 FÉVRIER ANJA SILJA & MUSICIENS DE L’ONL / VÉRONIQUE GOUDIN-LÉGER / OCTAVIAN SAUNIER, dir. Olivier Hagen Debussy, Schönberg, Busoni Auditorium de Lyon à 18h. 16€ - 8€ DIMANCHE 10 FÉVRIER MUSICIENS DE L’ONL & FRANK BRALEY Ravel, Stravinsky Auditorium de Lyon à 11h. 16€ - 8€ FRÉDÉRIC LODÉON & MUSICIENS DE L’ONL Stravinsky Auditorium de Lyon à 16h. 16€ - 8€ ENSEMBLE 7E SENS avec FABRICE BOULANGER & NOBUYOSHI SHIMA, dir. Jean-Philippe Dubor - Carl Off Radiant-Bellevue à 16h. 36€ - 12€, 04 78 93 62 11 MARDI 12 FÉVRIER MAX EMANUEL CENCIC & IL POMO D’ORO, dir. Riccardo Minasi - Vivaldi, Albinoni … Chapelle de la Trinité à 20h. 70€ - 25€ MURIEL GROZ Amphi Darasse CNSMD Lyon à 20h30. Gratuit JEUDI 14 FÉVRIER ONL & PAUL MEYER, dir. Alain Altinoglu Beethoven, Escaich, Bartók Auditorium de Lyon à 20h. 46€ - 8€ VENDREDI 15 FÉVRIER ANDREI KOROBEINIKOV Debussy, Rachmaninov, Scriabine Salle Molière à 20h. 36€ - 18€, 04 78 47 87 56 ONL&PAUL MEYER, dir. Alain Altinoglu Beethoven, Bartók, Escaich Espace des Arts à 20h. 23€ - 9€



agenda OPÉRA SPECTACLES MUSICAUX

SAMEDI 16 FÉVRIER ONL & PAUL MEYER, dir. Alain Altinoglu Beethoven, Escaich, Bartók Auditorium de Lyon à 18h. 46€ - 8€ DIMANCHE 17 FÉVRIER THE TALLIS SCHOLARS, dir. Peter Phillips Pärt, Tallis, Pallestrina… Chapelle de la Trinité à 20h. 60€ - 25€ ORCHESTRE DES JUNIORS Auditorium de Lyon à 16h. Gratuit ORCHESTRE DU CNSMD LYON - & ANTHEA PICHANIK, dir. Peter Csaba - Britte, Falla, Dvorák, etc. Auditorium de Lyon à 20h. 12€, résa/04 72 19 26 61 MARDI 19 FÉVRIER LISA BATIASCHVILI / PAUL LEWIS Schubert, Beethoven Auditorium de Lyon à 20h. 48€ - 10€ CLASSES D’ALTO CNSMD LYON Amphithéâtre Culturel Uni Lyon II Bron à 20h. Gratuit ENSEMBLE LES SUPRISES / DÉPARTEMENT DE MUSIQUE ANCIENNE CNSMD LYON, dir. Louis Noël Bestion de Camboulas Grand Temple à 20h. Gratuit QUATUOR LUDWIG Ravel, Turina, Schubert Théâtre du Vellein à 20h30. 21€ - 15€ MERCREDI 20 FÉVRIER ONL, dir. Debora Waldmann - Grieg, Liadov Auditorium de Lyon à 15h. 15€ - 3€ DÉPARTEMENT MUSIQUE ANCIENNE CNSMD LYON Amphithéâtre Opéra de Lyon à 12h30. Gratuit JEUDI 21 FÉVRIER VIRGINIE BASSET Hôtel de Ville Bron à 12h30. 10€, 04 72 14 63 40 DÉPARTEMENT MUSIQUE ANCIENNE CNSMD LYON Amphithéâtre Opéra de Lyon à 12h30. Gratuit VENDREDI 22 FÉVRIER DÉPARTEMENT MUSIQUE ANCIENNE CNSMD LYON Amphithéâtre Opéra de Lyon à 12h30. Gratuit MICHELA BERTAGNOLLI & FLORIAN CAROUBI Ecole de Musique Dardilly à 20h30. Gratuit sur réserv . 04 78 35 08 02 Carte blanche au CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE VILLEFRANCHE Auditorium de Villefranche à 12h15. 14€ - 10€ SAMEDI 23 FÉVRIER ONL, dir. Debora Waldmann Liszt, Dukas, Williams etc. Auditorium de Lyon à 15h. 15€ - 3€

FESTIVALS CLASSIQUE JOURNÉES GRAME 2013 (7E) Divers lieux (Th. La Renaissance / CCNR/Toboggan etc.), 2 à 5 rdv /mois. Installations, concerts, spectacles Jusqu’au 25 mai. Se renseigner, 04 72 07 3700 FESTIVAL LES MUSIQUES DE BEAUREGARD Magic Mirror, Église & Parc de Beauregard St-Genis-Laval - 06 11 50 70 84 Concerts musique baroque, marionnettes, conférence dansée, bal … CONCERT IMPROMPTU - ENSEMBLE CALLIOPE CIE ARGOS etc. 13 au 17 fév à 20h30, je. à 20h, di. dès 10h. 20€ - 13€, pass/55€ - 40€

AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA Place de la Comédie - Lyon 1er - 0826 305 325 EL COMPÁS BRUJO / Cie La Mesure Sorcière 21 fév à 20h30. 16€ - 10€ PILARES, Cia Ana Pérez 23 fév à 20h30. 16€ - 10€ OPÉRA DE LYON Place de la Comédie - Lyon 1er - 0826 305 325 LA PETITE RENARDE RUSÉE de Janá ek, Orchestre, Chœurs Studio et Maîtrise de l’Opéra de Lyon, dir. Tomáš Hanus MS : André Engel Jusqu’au 1er fév à 20h, di. à 16h. 94€ - 10€ BOURSE DU TRAVAIL 205, place Guichard - Lyon 3e LE SOLDAT ROSE de Louis Chédid et Pierre-Dominique Burgaud MS : Shirley et Dino 5 fév à 20h. 39€ - 30€ MPT / SALLE DES RANCY 249, rue Vendôme - Lyon 3e - 04 78 60 64 01 CONNAIT-ON ENCORE LEPREST ?, Jehan & Thierry Garcia 8 et 9 fév à 20h30. 12€ - 9€ THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre - Lyon 4e - 04 72 07 49 49 L’EMPEREUR D’ATLANTIS de Viktor Ullmann, Orchestre de l’Opéra de Lyon & Solistes du Studio de l’Opéra de Lyon, dir. Jean-Michaël Lavoie MS : Richard Brunel 12 au 17 fév à 20h, di. à 15h. 30€ - 10€ MUSÉES GADAGNE 1, place du Petit Collège - Lyon 5e 04 37 23 60 46 PYGMALION d’après JJ Rousseau, L’Opéra-Studio de Genève 15 fév à 20h30. 10€ - 8€ HALLE TONY GARNIER 20, place A. Perrin - Lyon 7e - 04 72 76 85 85 LAURENT GERRA & SON BIG BAND 6 et 7 fév à 20h30. 58€ à 46€ SALUT LES COPAINS ! MS : Stéphane Jarny 23 et 24 fév à 20h30. 59e - 37€ RADIANT-BELLEVUE 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 L’OR NOIR, Arthur H / Nicolas Repac MS : Kên Higelin Textes : Césaire, Laferrière, Glissant … 16 fév à 20h30. 25€ - 15€ THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX 8, bd Laurent Gérin - Vénissieux - 04 72 90 86 68 GOMME D’HABITUDE, Les Blérots de R.A.V.E.L et Vilcanota-Bruno Pradet & Cie MS : Bruno Pradet 21 fév à 20h. 18€ - 8€ THÉÂTRE DE L’ATRIUM 35, av. du 8 Mai - Tassin - 04 78 34 70 07 LES FRÈRES CHOUM, Odyssée ensemble & Cie 6 fév à 15h30. 6€ LE KARAVAN THÉÂTRE 50, rue de la République - Chassieu 04 78 90 88 21 LA BELLE DE CADIX, Chœur & Orchestre Opéra Éclaté, dir. Dominique Trottein - MS : Olivier Desbordes 22 fév à 20h. 19€ - 13€ THÉÂTRE JEAN VILAR HORS LES MURS Salle Claire Delage - St-Jean-de-Bournay 04 74 28 05 73 COMBAT d’après Camus, Abd Al Malik + SILENCE… ON RÊVE, Fred Bendongué + MÉTAMORPHONIC, La Tribut du Verbe 16 av à 20h30. 25€ - 15€ LE SÉMAPHORE, THÉÂTRE D’IRIGNY C.C. Champvillard - Rue de Boutan - Irigny 04 72 30 47 90 BANDE (RE)DESSINÉE Conception, MS : Marc-Étienne Régula 23 et 24 fév à 20h30, di. à 15h. 10€ - 5€, résas/04 78 46 39 36 THÉÂTRE DE BOURG-EN-BRESSE 11, pl. Grenette - Bourg-en-Bresse 04 74 50 40 00 LES GENS, La Coterie, Têtes Raides & Cie 12 fév à 20h30. 24€ - 10€

20 / février 2013 / N°189 /

MÂCON SCÈNE NATIONALE 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 LOST IN THE STARS d’après Kurt Weill / Alan Stewart Paton, Orchestre Dijon Bourgogne, dir. Dominique Trottein - MS : Olivier Desbordes 12 fév à 20h30. 23€ - 13€ + Concert-sandwich, 12/02 à 12h30 LE FIL 20 bd Thiers - St-Étienne - 04 77 34 46 40 ZOMBIE CIRCUS SHOW [Cirque Hirsute / Makadam Kanibal / Cie Presque Siamoises / Mac Abbé et le Zombi Orchestra… 16 fév à 21h. 16€ - 10€ TRAIN-THÉÂTRE 1, rue Aragon - Portes-lès-Valence - 04 75 57 14 55 COMME UNE ISLE de Leïla Cukierman, cie R.I.P.O.S.T.E. MS : D’ de Kabal 15 fév à 20h30. 15,5€ - 13,5€

HUMOUR COMÉDIE L’ÉTOILE ROYALE 17, rue Royale - Lyon 1er - 04 78 39 21 68 PÉNÉLOPE…. WHAT ELSE ?, Cie Monnaie de Singe 1er au 17 fév, sa. à 20h30, di. à 17h30. 15€ - 11€ SALLE RAMEAU 29, rue de la Martinière - Lyon 1er Gerson fait son show 5 : STAN / CHRISTOPHE DE FRANCE / DAVID BUNIAK 8 fév à 20h30. 10€, infos/04 78 27 96 99 CHRISTOPHE ALÉVÊQUE EN SOLO 9 fév à 20h30. 25€ THÉÂTRE LE FOU 2, rue Fernand Rey - Lyon 1er - 0954 09 23 93 LES SCHYZOZ, Improvisation et autres farces ! Ts me. à 20h30. 10€ - 8€ BOURSE DU TRAVAIL 205, place Guichard - Lyon 3e ARNAUD TSAMÈRE / BAPTISTE LECAPLAIN / JÉRÉMY FERRARI 1er fév à 20h30. 36€ WILLY EN GRAND, Willy Rovelli 2 fév à 20h30. 24€ - 21€ MICHAËL GRÉGORIO EN CONCERT[S] 3 fév à 18h. 43€ - 34€ Gaspard Proust TAPINE 6 fév à 20h30. 38€ - 32€ 7e Mondial d'improvisation le show de tous les défis : ET COMPAGNIE / CHRISTIAN BAUMANN / ÉRIC MARCOUX / GILLES DELVAUX etc. 7 et 8 fév à 20h30. 20€, 2J/30€ DANSEURS DE CORDES, Le Quatuor 20 fév à 20h. 43€ - 20€ ESPACE GERSON 1, place Gerson - Lyon 5e - 04 78 27 96 99 DÉCOUVERTE JEUNES TALENTS Lu. à 20h30. 5€ TRAVAIL, FAMILLE, POTERIE, Antonia de Rendinger Jusqu’au 2 fév à 20h30, sa. à 20h et 22h. 15€ - 11€ BAZAR, Et Compagnie Ma. à 20h30. 15€ - 11€ BEST OF, Laurent Violet 6 au 16 fév à 20h30, sa. à 20h et 22h. 15€ - 11€ SMART FAUNE, Brigitte Jouffre & Alban Marical 18 fév à 20h30. 5€ VERINO 20 fév au 2 mars à 20h30, sa. à 20h et 22h. 15€ - 11€ THOM TRONDEL 25 fév à 20h30 HALLE TONY GARNIER 20, place A. Perrin - Lyon 7e ILS SE REAIMENT, Pierre Palmade & Michèle Larroque 9 fév à 20h30. 55€ - 49€ IREPSCÈNES THÉÂTRE 4, rue Paul Péchoux - Villeurbanne 04 78 53 04 06 IMPRO avec la BIO (Bande Originale d’Impro de l’Irep) 8 et 9 fév à 20h30. 10€ - 5€ RADIANT-BELLEVUE 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 YANN STOTZ 8 fév à 20h. 11€ RACHID BADOURI 9 fév à 20h30. 35€ DEMAISON S’ÉVADE, François-Xavier Demaison 14 fév à 20h30. 35€ - 30€ LE KARAVAN THÉÂTRE 50, rue de la République - Chassieu 04 78 90 88 21 PAS D’INQUIÉTUDE…., Virginie Hocq 19 fév à 20h. 19€ - 13€ MJC LOUIS ARAGON Place Gaillard Romanet - Bron - 04 78 26 87 25 DÉTENTE PUBLIC vs SPACE GONES 8 fév à 20h30. 5€

MAISON DU PEUPLE 4, pl. Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 90 Didier Porte FAIT RIRE LES MASSES 8 fév à 20h30. 14€ - 12€ CAVE À MUSIQUE 119, rue Boullay - Mâcon - 03 85 21 96 69 Vincent Piguet EST UN COQUINOU 23 fév à 20h30. 12€ - 8€

SPECTACLES TRANSDISCIPLINAIRES PERFORMANCES 2E FESTIVAL AIRE DE JEU [MUSIQUE/DANSE] Subsistances + Théâtre Croix-Rousse, CCNR Lyon et Rillieux-la-Pape - 04 78 39 1002 3 lieux, 1 compositrice JULIA WOLFE, 4 chorégraphes & des musiciens live 29 jan au 2 fév. 15€ - 7,5€ Subsistances 1 soirée / 2 créations CRÉATION/PARTITION : DARK FULL RIDE Chor : Maud Le Pladec / Mus : Tactus + CRÉATION/PARTITON : DIG DEEP Chor : Arkadi Zaides / Mus : Quatuor Leonis 30 jan au 2 fév à 21h TÂNIA CARVALHO 2 fév à 22h. Gratuit sur réserv. Théâtre de la Croix-Rousse, 04 72 07 49 49 CRÉATION /PARTITION : STRONG HOLD Chor : Faustin Linyekula / Mus : Violaine Launay 31 jan au 2 fév à 19h FESTIVAL SUPER EROS (3E) Le Croiseur, 4, rue Croix Barret - Lyon 7e 04 72 71 42 26 Performances, danse, théâtre, projection LES BELLES ENDORMIES de Jean-Marc Avocat / HOMMES SWEET HOMMES, Cie Les Hallumineurs / SUCETTE, Cie Organe Théâtre ... 18 au 23 fév, ma. au sa.. dès 19h, lu. à 20h30. 5€/soir SALLE LÉO FERRÉ MJC du Vieux Lyon - 5, place St-Jean - Lyon 5e 04 78 42 48 71 SPANG ! (soundpainting) 16 fév à 20h30. 12€ - 6€ L’ATELIER ANTHRACITE 8, rue d'Aguesseau - Lyon 7e - 06 09 26 76 40 THE BRKCORE PICTURE SHOW JANKENPOPP - SCOT SINCLAIR - LE CRABE... 2 fév 15h/22h. prix libre RADIANT-BELLEVUE 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 PORTES OUVERTES avec CIE METALEPSE + SURNATURAL 3 fév à 10h, 11h10 puis 15h. Gratuit sur réserv. THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX 8, bld Laurent Gérin - Vénissieux 04 72 90 86 68 LES ENCOMBRANTS FONT LEUR CIRQUE, Théâtre de la Licorne MS : Claire Dancoisne 8 fév à 20h. 18€ - 8€ CENTRE CULTUREL CHARLIE CHAPLIN Place de la Nation - Vaulx-en-Velin 04 72 04 81 18/19 ALICE, ALICE… d’après Lewis Carroll et Sylvain Tesson, Cie Les 3 Temps MS : Cassandre Jackson, Rose Giovannini 31 jan et 1er fév à 19h et 20h30. 13€ - 8€ THÉÂTRE DE VIENNE 4, rue Chantelouve - Vienne - 04 74 85 00 05 SAVEURS & AMERTUMES OU L’ART D’ÊTRE EN CUISINE Texte & MS : Cristina Fabiani 14 et 15 fév à 20h30. 20€ - 10€

THÉÂTRE DU VELLEIN Av. du Driève - Villefontaine - 04 74 80 71 85 LES ENCOMBRANTS FONT LEUR CIRQUE, Théâtre La Licorne Ms : Claire Dancoisne 31 jan et 1er fév à 20h30. 18€ - 12€

ARTS DU CIRQUE THÉÂTRE JEAN MARAIS 53, rue Carnot - St-Fons - 04 78 67 68 29 BALLADES, Cie VireVolt Conception : Aurélie & Martin Cuvelier 24 fév à 16h. 13€ - 6€ LE POLARIS Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 LE VOL DU REMPART, Cie Mauvais Coton Regard exté : Denis Plassard 1er fév à 20h30. 14€ - 8€ MAISON DU PEUPLE 4, pl. Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 90 IMAGINE-TOI, Julien Cottereau MS : Erwan Daouphars 22 fév à 20h30. 14€ - 12€ THÉÂTRE DU VELLEIN Av. du Driève - Villefontaine - 04 74 80 71 85 CIRCUS INCOGNITUS, Jamie Adkins 14 au 16 fév à 20h30. 18€ - 12€ THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place de la Sous-Préfecture - Villefranche 04 74 68 02 89 L’ART DE LA FUGUE, Cie Yoann Bourgeois Conception, MS : Yoann Bourgeois + Marie Fonte 30 jan et 1er fév à 20h30. 27€- 17€ CIRCUS INCOGNITUS, Jamis Adkins 5 et 6 fév à 20h30, me. à 19h30. 23€ - 14€ MÂCON SCÈNE NATIONALE 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 PSY, Les 7 Doigts de la Main 7 au 9 fév à 20h30, je. à 19h30. 23€ - 5€ TRAIN-THÉÂTRE 1, rue Aragon - Portes-lès-Valence - 04 75 57 14 55 CALL ME MARIA Conception : Adrian Schvarzstein 12 et 13 fév à 20h30, me. à 18h30. 13,5€ - 10,5€

THÉÂTRE CONTES MARRIONNETTES CARRÉ 30 12, rue Pizay - Lyon 1er - 04 78 39 74 61 ÉCHELLE DE VALEUR de Maurice Raux, Cie Le Caillou Rouge MS : Muriel Carupt Jusqu’au 30 mars, ts sa. à 18h. 14€ - 10€ ESPACE 44 44, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 78 39 79 71 DANS UNE AUTRE VIE J’ÉTAIS MARGUERITE DURAS, Cie Être ou Avoir Texte & MS : Patrick Auzet Magri Jusqu’au 3 fév à 20h30, di. à 16h. 15€ - 10€ DONEC ADIRE d’après Charles Baudelaire, Blanc de Seiche 5 au 10 fév à 20h30, di. à 16h. 15€ - 10€ PÉRIPÉTIES DE LA JOURNÉE DE L d’après Copi, Collectif La Viande MS : Marlène Deschamps 13 au 25 fév à 20h30, di. à 16h. 15€ - 10€


agenda L’ÉTOILE ROYALE 17, rue Royale - Lyon 1er - 04 78 39 21 68 ORGIE ROMAINE d’après Michel Heim, Cie Soleluna 14, 15, 22 au 24 fév à 20h30, di. à 17h30. 15€ - 11€ L’ART DU STRIP-TEASE Texte & MS : Jean-Marc Avocat 20 et 21 fév à 20h30. 15€ - 11€ LES CLOCHARDS CÉLESTES 51, rue des Tables Claudiennes - Lyon 1er 04 78 28 34 43 SŒUR DE … d’après Lot Vekemans, Cie Mangez-Moi MS : Émilie Joumard Jusqu’au 13 fév à 20h, lu. à 19h, di. à 17h. 15€ - 8€ LES SUBSISTANCES 8 bis, quai St-Vincent - Lyon 1er - 04 78 39 10 02 QUAND JE PENSE QU’ON VA VIEILLIR ENSEMBLE, Les Chiens de Navarre MS : Tanguy Viel 19 au 23 fév à 20h. 15€ - 12€ TEMPLE LANTERNE 10, rue Lanterne - Lyon 1er - 06 30 72 75 01 LE JOUR DES CORNEILLES de JF Beauchemin, Théâtre du Lac MS : Raphaël Simonet 4 fév au 1er mars, lu. au ve. à 20h30. 15€ - 10€ THÉÂTRE LE FOU 2, rue Fernand Rey - Lyon 1er - 0954 09 23 93 EN MÊME TEMPS de Evguéni Grichkovets, Cie Grime et Concocte MS : Florent Fichot Jusqu’ au 3 fév à 20h30, di. à 18h. 13€ - 9€ CHRONIQUES DES JOURS ENTIERS, DES NUITS ENTIÈRES de Xavier Durrinegr, Cie Essentiel Ephémère MS : Alizé Lombardo 7 au 21 fév à 20h30, di. à 18h. 13€ - 9€ CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 4, rue Charles Dullin - Lyon 2e - 04 72 77 4000 UNE PETITE DOULEUR d’Harold Pinter MS : Marie-Louise Bischofberger Jusqu’au 8 fév à 20h30, di. à 16h30. 17€ - 11€ LA MOUETTE de Tchekhov MS : Frédéric Bélier-Garcia Jusqu’au 10 fév à 20h, di. à 16h. 34€ - 10€ LA CHAMBRE 100, Cie à Vrai Dire Texte & MS : Vincent Écrepont 12 au 22 fév à 20h30, di. à 16h30. 17€ - 11€ + Journée d’Etude « La chambre 100 » Université Catholique de Lyon, 15 fév 9h30/16h30. Infos / 04 72 32 50 22 QUE LA NOCE COMMENCE d’après Horatiu Malaele MS : Didier Bezace 14 au 22 fév à 20h, di. à 16h. 34€ - 10€ THÉÂTRE LES ATELIERS 3, rue Petit David - Lyon 2e - 04 78 37 46 30 Festival Sang Neuf 4 au 9 fév. 28€ - 20€/soir, pass/40€ Autour des nouvelles formes théâtrales innovantes et transdisciplinaires JÉRUSALEM PLOMB DURCI (Winter Family, Ruth Rosenthal et Xavier Klaine) 4 et 5 fév à 19h30, 6 fév à 20h RAPPORT SUR MOI d’après Grégoire Bouillier MS : Matthieu Cruciani 4 et 5 fév à 21h DÉBRIS de Dennis Kelly - MS : Vladimir Steyaert 7 et 8 fév, je. à 20h, ve. à 21h AUTOPORTRAIT d’après Edouard Levé MS : Clara Chabalier 8 et fév, ve. à 19h, sa. à 20h THÉÂTRE DES MARRONNIERS 7, rue des Marronniers - Lyon 2e - 04 78 37 98 17 PRENEZ SOIN DE VOUS POUR MOI d’après François Joly, Cie Le Radeau & Jean Mereu MS : Vincent Puysségur 6 au 18 fév à 20h30, di. à 17h, lu. à 19h. 15€ - 11€ BOURSE DU TRAVAIL 205, place Guichard - Lyon 3e HOLLYWOOD 21 fév à 20h30. 35€ - 27€ THÉÂTRE DES ASPHODÈLES 17 bis, impasse St-Eusèbe - Lyon 3e 04 72 61 12 55 ARSENIC & VIEILLES DENTELLES de J. Kesselring, Cie Jeroboam 14 au 17 fév à 20h30, di. à 15h. 14€ - 10€ THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre - Lyon 4e - 04 72 07 49 49 LES ENFANTS SE SONT ENDORMIS (LOS HIROS SE HAN DORMIDO) d’après Tchekhov MS : Daniel Veronese 19 au 22 fév à 20h. 30€ - 15€ ENSATT 4, rue des Sœurs Bouvier - Lyon 5e 04 78 15 05 07 LOIN DU CORPUS CHRISTI de Christophe Pellet MS : Anne Théron 18 fév au 1er mars à 20h. 10€ - 5€ MUSÉES GADAGNE 1, place du Petit Collège - Lyon 5e 04 37 23 60 46 PIERRE À PIERRE, Cie El Teatre de l’home Dibuixat 28 fév et 1er mars à 16h. 10€ - 8€

LE CROISEUR 4, rue Croix Barret - Lyon 7e - 04 72 71 42 26 VERGOGNE, Élèves de la Scène Sur Saône Dir : Antoine Descanvelle 5 au 9 fév à 20h30. 12€ - 4€ NTH8 / NOUVEAU THÉÂTRE DU 8E 22, rue Comdt Pégout - Lyon 8e - 04 78 78 33 30 BIENVENUE DANS LE NOUVEAU SIÈCLE DOKTOR FREUD de Sabrina Berman, Les Trois-Huit MS : Guy Naigeon 1er fév à 20h. PHÈDRE ET AUTRES GRECQUES de Ximena Escalante, Les Trois-Huit MS : Sylvie Mongin-Algan 6 au 17 fév à 20h, sa. di. à 17h. Prix libre TNG 23, rue de Bourgogne - Lyon 9e - 04 72 53 15 15 ÉVEREST de Stéphane Jaubertie, TNG/CDN Lyon MS : Nino D’Introna 7 au 19 fév à 20h, di. à 16h, ma. je. à 19h30. 17€ - 9€ + Rencontre Stéphane Jaubertie Médiathèque de Vaise, 8 fév à 19h IREPSCÈNES THÉÂTRE 4, rue Paul Péchoux - Villeurbanne - 04 78 53 04 06 OMPHALO HOTEL, Cie Les Zarmadélices MS : Julie Poidevin 14 au 23 fév à 20h30. 10€ - 8€ THÉÂTRE ASTRÉE Campus de la Doua - 6, av. G. Berger Villeurbanne - 04 72 44 79 45 L’ÉPREUVE de Marivaux, Cie Imaginoir Théâtre MS : Cyril Tournier 6 fév à 19h30. 12€ - 6€ Carte blanche à la Nième Compagnie MS : Claire Truche - 18 au 21 fév UN CHACAL, DES CHAMOTS ? 18 au 21 fév à 20h30, ma. me. à 19h30. 12€ - 6€ LE CAMION-FRONTIÈRE de Jean-Yves Loude 19 au 21 fév à 14h30. Gratuit 147 MONDES MINIMAUX d’après Patrick Dubost 20 fév à 18h30. Gratuit LIGNES D’ERRE de Fernand Deligny 21 fév à 18h30. Gratuit TNP 8, place Lazare-Goujon - Villeurbanne 04 78 03 30 00 JE ME SOUVIENS d’après Aragon MS : Damien Gouy Jusqu’au 1er fév à 20h30. 24€ - 11€ UN ENNEMI DU PEUPLE de Henrik Ibsen MS : Thomas Ostermeier Jusqu’au 2 fév à 20h. 24€ - 11€ LE GRAND THÉÂTRE DU MONDE + PROCÈS EN SÉPARATION DE L’ÂME ET DU CORPS de Pedro Calderón de la Barca MS : Christian Schiaretti 5 au 16 fév à 20h, di. à 16h. 24€ - 11€ ANNETTE de Fabienne Swiatly MS : Nicolas Ramond 12 au 22 fév à 20h30. 24€ - 11€ FIN DE PARTIE de Beckett - MS : Alain Françon 13 au 24 fév à 20h, di. à 16h. 24€ - 11€ LE RIZE 23/25, rue Valentin-Haüy - Villeurbanne 04 37 57 17 17 CES MAISONS QUI NOUS HABITENT, Cie Anda Jaleo Conception : Cécile Mathias 21 fév à 19h. Gratuit Ca planche au Rize avec GILLES ROCHIER 27 et 28 fév + 1er mars à 14h. Sur inscription RADIANT-BELLEVUE 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 LES TROIS RICHARD d’après Shakespeare, Cie des Petites Heures MS : Dan Jemmett 19 et 20 fév à 20h30. 25€ - 15€ LE TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 14 SERPENT À SORNETTES de Jean-Marie Piemme MS : Philippe Sireuil 5 et 6 fév à 20h30. 26€ - 9€ NUIT D’ORAGE de Michèle Lemieux, Le Carrousel MS : Gervais Gaudreault 12 fév à 19h30. 13€ - 6€ L’ÉVEIL DU PRINTEMPS de Frank Wedekind, Teatro Manadro MS : Omar Porras 19 et 20 fév à 20h30. 25€ - 9€ ESPACE BAUDELAIRE 83, av. de l’Europe - Rillieux-la-Pape 04 37 85 01 50 MANOVIVA, Cie Girovago E Rondella 6 fév à 15h. 12€ - 4€ EUROPE NE SE SOUVIENT PLUS, Les Trois-Huit/NTH8 Texte & MS : Vincent Bady 22 fév à 20h30. 15€ - 12€ CENTRE CULTUREL CHARLIE CHAPLIN Place de la Nation - Vaulx-en-Velin 04 72 04 81 18/19 UNE TOMBE DANS LA FORÊT AMAZONIENNE de Bernardo Carvalho, Cie Bruno Boëglin MS : Bruno Boëglin 6 au 9 fév à 20h30, me. je. à 19h30. 13€ - 8€ MONSIEUR TOUBLI, L’Anneau Théâtre Texte & MS : Ariane Buhbinder 12 et 13 fév à 19h30, me. à 15h. 11€ - 5€

L’ALLÉGRO Place de la République - Miribel - 04 78 55 80 20 LA PASSION DE MÉDÉE, Cie Premier Acte Texte & MS : Sarkis Tcheumlekdjian 12 fév à 20h30. 20€ - 12€ LE KARAVAN THÉÂTRE 50, rue de la République - Chassieu - 04 78 90 88 21 TARTUFFE d’après Molière, Cie de l’Iris MS : Philippe Clément 1er fév à 20h. 19€ - 13€ LE POLARIS Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 RENART & 1/2, Cie Si & Seulement Si MS : Odile Macchi 15 fév à 20h30. 14€ - 8€ CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE Place Ferdinand Buisson - St-Priest 04 78 20 02 50 AUCUN HOMME N’EST UNE ÎLE de Fabrice Melquiot - MS : Roland Auzet 8 fév à 20h30. 18€ - 10€ LA RELIGIEUSE d’après Diderot, Cie Les Productions Merlin - MS : Anne Théron 15 fév à 20h30. 18€ - 10€ THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX 8, bld Laurent Gérin - Vénissieux 04 72 90 86 68 OH BOY ! d’après Marie-Aude Murail, Théâtre du Phare MS : Olivier Letellier 1er fév à 20h. 18€ - 8€ BYNOCCHIO DE MERGERAC de Serge Boulier, Bouffou Théâtre 16 fév à 15h. 11€ - 8€ ESPACE ALBERT CAMUS 1, rue Maryse Bastié - Bron - 04 72 14 63 40 VARIATIONS SUR LE MODÈLE DE KRAEPELIN [OU LE CHAMPS SÉMANTIQUE DES LAPINS EN SAUCE] de Davide Carnevali, Cie Anteprima MS : Antonella Amirante 12 et 13 fév à 20h30. 18€ - 10€ MJC LOUIS ARAGON Place Gaillard Romanet - Bron - 04 78 26 87 25 FANTASMAGORA, Cie Passeurs de Songes 12 fév à 20h30. 5€ THÉÂTRE JEAN MARAIS 53, rue Carnot - St-Fons - 04 78 67 68 29 JEUX AVEC LE GRAND SIÈCLE, Guy et Yves Prunier 8 fév à 20h30. 13€ - 6€ THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7, rue Orsel - Oullins - 04 72 39 74 91 AUCUN HOMME N’EST UNE ÎLE de Fabrice Melquiot MS : Roland Auzet 30 jan à 17h et 1er fév à 19h. 20€ - 9€ JEAN LA CHANCE de Bertolt Brecht MS : Jean-Louis Hourdin 6 au 8 fév à 20h. 20€ - 9€ LE ROYAUME D’EN BAS Conception : Pierre Jodlowski Textes : Beckett, Platon, Balzac, Dante, Homère etc. 14 fév à 20h. 20€ - 9€ D’OÙ L’HEURE DE LA FUGUE. Conception : David Jisse 12, 13 et 15 fév à 20h. 20€ - 6€ TU TIENS SUR TOUS LES FRONTS ! de Christophe Tarkos Conception, MS : Roland Auzet 19 au 23 fév à 20h. 20€ - 9€ + Lever de Rideau en Musique / Conservatoire de Lyon - 20 fév à 19h LE SÉMAPHORE, THÉÂTRE D’IRIGNY Centre Culturel Champvillard - Rue de Boutan Irigny - 04 72 30 47 90 LA SECONDE SURPRISE DE L’AMOUR d’après Marivaux / Sophie Calle, Cie Tandaim MS : Alexandra Tobelaim 1er fév à 20h30. 18€ - 9€ THÉÂTRE DE L’ATRIUM 35, av. du 8 Mai - Tassin - 04 78 34 70 07 LA LIBERTÉ POUR QUOI FAIRE OU LA PROCLAMATION AUX IMBÉCILES d’après Bernanos, Jacques Allaire 15 fév à 20h30. 15€ - 8€ THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place de la Sous-Préfecture - Villefranche 04 74 68 02 89 NUIT D’ORAGE de Michèle Lemieux, Le Carrousel MS : Gervais Gaudreault 16 fév à 15h. 14€ - 10€ LA LOCANDIERA d’après Goldoni, Cie des Petites Heures MS : Marc Paquien 19 au 21 fév à 20h30, me. à 19h30. 31€ - 20€ THÉÂTRE DE BOURG-EN-BRESSE 11, place Grenette - Bourg-en-Bresse 04 74 50 40 00 CIRCULAIRES DU SERVICE DES INSTRUMENTS DE MESURE, Roland Shön En appartement bibliothèque (etc.), 4 au 9 fév. 12€ - 8€, infos/04 74 50 40 08 BASTARD, Duda Paiva Cy (marionnettes) 16 fév à 20h30. 24€ - 10€ INVISIBLES Texte & MS : Nasser Djemaï 19 et 20 fév à 20h30, me. à 19h. 24€ - 10€ SUIVEZ LE GUIDE, Cie Mama Mia Texte & MS : Christian Devèze 20 fév à 10h et 14h30. 9€ - 6€

ESPACE DES ARTS 5 bis, av. Nicéphore Niepce - Chalon/Saône 03 85 42 52 12 LA TRILOGIA DEGLI OCCHIALI (LA TRILOGIE DES LUNETTES), Cia Sud Costa Occidentale - Texte & MS : Emma Dante 31 jan et 1er fév à 20h. 23€ - 9€ QUE FAIRE ? (LE RETOUR) de Jean-Charles Massera Conception & MS : Benoît Lambert 12 et 13 fév à 20h. 23€ - 9€ THÉÂTRE JEAN VILAR (HORS LES MURS) Foyer Marhaba / Boussieu - Imp. de la Maison Blanche - Bourgoin-Jallieu - 04 74 28 05 73 BRÛLER [L’ODYSSÉE D’UN HOMME AU BORD DU MONDE] Texte & MS : Karim Demnatt 24 au 27 fév à 20h30, di. à 17h. 16€ - 8€ THÉÂTRE DU VELLEIN Av. du Driève - Villefontaine - 04 74 80 71 85 LORENZACCIO d’après Musset, Théâtre et Cie MS : Michel Belletante 5 et 6 fév à 20h30. 18€ - 10€ L’ORAL ET HARDI de Jean-Pierre Verheggen MS : Jacques Bonnaffé 21 et 22 fév à 20h30. 21€ - 15€ SALLE DE L’ISLE Av du Bourg - L'Isle-d’Abeau - 04 74 80 71 85 MLDIOU [L’Enfant du champ de patates], Gérard Potier - 13 fév à 18h30. 8€ - 6€ LES SORCIÈRES de Roald Dahl MS : Sylvain Maurice 20 fév à 18h30. 8€ - 6€ THÉÂTRE DE VIENNE 4, rue Chantelouve - Vienne - 04 74 85 00 05 LORENZACCIO d’après Musset, Théâtre et Cie MS : Michel Belletante 29 jan au 1er fév à 20h30. 20€ 10€ POUCET, POUR LES GRANDS, Cie Travelling Théâtre - Texte & MS : Gilles Granouillet 6 fév à 15h. 9€ - 5€ VARIATIONS SUR LE MODÈLE DE KRAEPELIN [OU LE CHANT SÉMANTIQUE DES LAPINS EN SAUCE] de Davide Carnevali, Cie Anteprima MS : Antonella Amirante 21 et 22 fév à 20h30. 20€ - 10€ LA COMÉDIE DE VALENCE Place Charles Huguenel - Valence - 04 75 78 41 70 LES CRIMINELS de Bruckner - MS : Richard Brunel Jusqu’au 1er fév à 20h. 21€ - 12€ + L’univers sonore d’un spectacle avec Richard Brunel et Antoine Richard 1er fév à 18h Comédie Itinérante (26/07) BOUH ! de Mike Kenny - MS : Valérie Marinese Jusqu’au 6 fév à 20h. 12€ - 5€ AU BORD DE L’EAU d’Ève Bonfanti et Yves Hunstad 20 fév au 22 mars à 20h. 12€ - 5€ LA FABRIQUE / LA COMÉDIE 78, av. Maurice-Faure - Valence - 04 75 78 41 70 LE GORET de Patrick McCabe - MS : Johanny Bert 18 au 21 fév à 20h. 21€ - 12€ + Focus « Marionnette et texte de théâtre » avec Johanny Bert 19 fév à 18h THÉÂTRE DE LA VILLE / LA COMÉDIE Place de l’Hôtel de Ville - Valence - 04 75 78 41 70 LA CRISE COMMENCE OÙ FINIT LE LANGAGE d’après Éric Chauvier - MS : Olivier Balazuc 4 au 8 fév à 20h. 21€- 12€ + Focus « La crise, une affaire de langage ? » 7 fév à 18h TRAIN-THÉÂTRE 1, rue Aragon - Portes-lès-Valence - 04 75 57 14 55 YANNICK JAULIN - 8 fév à 20h30. 19,5€ - 16€ CENTRE CULTUREL LE SOU 19, rue Romain Rolland - La Talaudière 04 77 53 03 37 L’AVARE d’après Molière, Cie Tàbola Rassa MS : Olivier Benoît, Miquel Gallardo, Jordi Bertran 16 fév à 20h30. 14€ - 7€

LECTURES RENCONTRES CONFÉRENCES OUFS D’ASTRO [BIENNALE DU CIEL ET DE L’ESPACE, 3E ÉDITION] Divers lieux Vaulx-en-Velin (Planétarium, CC Charlie Chaplin) + Lyon (Comœdia, Musée des Beaux-Arts) + Décines (Toboggan) 04 78 79 50 12 Autour du ciel et de l’espace. Conférences, théâtre, séances de Planétarium, trophées de robotique, cinéma, performances etc. 12 au 24 fév. 11€ à gratuit REVERRANCE, AADN (arts numériques) CC Charlie Chaplin, 19/02 à 20h Gratuit Le Temps existe-t-il ? Avec Étienne Klein et Marc Lachièze-Ray CC Charlie Chaplin, 19/02 à 21h30. Gratuit Parcours-découverte Au temps pour nous CC Charlie Chaplin, 20, 23 et 24/02 13h30/18h, di. 11h/18h. Gratuit

Qu’est-ce que le temps ? - MS : Denis Guénoun CC Charlie Chaplin, 22 et 23 fév à 20h30. Gratuit Trilogie Retour vers le futur de Robert Zemeckis (Version remasterisée) Le Toboggan, 23 fév dès 16h. 5,8€ - 5,30€ 12€ les 3 films 27E FÊTE DU LIVRE DE BRON École de Santé des Armées 331, av. Gal de Gaulle - Bron - 04 78 26 09 31 Avec IAIN LEVISON - POLA OLOIXARAC JEANNE BENAMEUR... - 15 au 17 février, ve. 13h30/20h, sa. di. 10h30/19h30 CARRÉ 30 12, rue Pizay - Lyon 1er - 04 78 39 74 61 «L’Amour » dans les philosophies contemporaines 9 fév 11h/13h Présence de la philosophie arabe 9 fév 13h45/15h45 D’un caillou à l’autre / Jacques Strobel 26 fév à 20h. 8€ - 5€ AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA Place de la Comédie - Lyon 1er - 0826 305 325 L’École du spectateur - L’Empereur d’Atlantis Ullmann 11 fév à 18h. Gratuit LES ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 18, rue Dugas-Montbel - Lyon 2e - 04 78 92 32 50 Du plomb au numérique : Gill, Times, Univers et autres anecdotes typographiques 11 fév à 18h15. Gratuit La gouvernance du climat : négociations internationales, politiques climatiques 13 fév à 10h. Gratuit La connaissance historique et la directive européenne sur la prévention des inondations : enjeux scientifiques et démarches opérationnelles 14 fév à 18h30. Gratuit AGEND’ARTS 4, rue Villeneuve - Lyon 4e LUNES, Marion Poincelet / Frédéric Couchoux 22 fév à 20h. 9€ - 4€ Soirée Poésie avec Armelle Chitrit 6 fév à 20h. 5€ THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre - Lyon 4e - 04 72 07 49 49 L’Europe : une cause à réinventer ? Avec Sylvie Goulard, Bernard Guetta et Eva Joly 15 fév à 20h. 5€ VILLA GILLET 25, rue Chazière - Lyon 4e - 04 78 27 02 48 Paris : espace et fictions. Autour du « Voyage au centre de Paris » d’Alexandre Lacroix Avec Patrick Boucheron, Michel Lussault 5 fév à 19h30. 5€ MJC DU VIEUX LYON / SALLE LÉO FERRÉ 5, place St-Jean - Lyon 5e - 04 78 42 48 71 LES RATS CONTEURS - 8 fév à 20h30. Prix libre Inventaire archéologique et architecturale du Vieux Lyon - 13 fév à 18h30. Gratuit MUSÉE GALLO-ROMAIN 17, rue Cléberg - Lyon 5e - 04 72 38 49 30 MAXIMILIEN DURAND - Les Costumes 21 fév à 19h MUSÉES GADAGNE 1, place du Petit Collège - Lyon 5e - 04 78 42 03 61 Le monde de l’argent à Lyon au XVIIIe siècle 2 fév à 14h30 Table-ronde autour de l’expo « Le teint entre en scène ! » - 7 fév à 18h30 Autour des techniques de la marionnette par Gabriel Hermand-Priquet - 9 fév à 11h Histoire de Lyon - Jeanne d’Arc (et Lyon) 13 fév à 18h L’art du parfum au XVIIIe siècle : les flacons de la séduction 16 fév à 14h30

/ février 2013 / N°189 / 21


agenda

CENTRE D’HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION 14, av. Berthelot - Lyon 7e - 04 78 72 23 11 SERGE KLARSFELD en résonance avec le 70e Anniversaire de la Rafle de la rue Ste-Catherine 7 fév à 18h30. Gratuit sur réserv. C.C.O. 39, rue Courteline - Villeurbanne 04 78 68 09 44 Café Citoyen - Les dettes publiques en Europe. L’austérité est-elle incontournable ? 11 fév à 19h. Gratuit MÉDIATHÈQUE / ESPACE BAUDELAIRE 83, av. de l’Europe - Rillieux-la-Pape 04 37 85 01 50 TRANSPORT, FÊLURES ET COURBATURES, Cie Cœur d’Art & Co 19 fév à 19h30. Gratuit CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE Place Ferdinand Buisson - St-Priest 04 78 20 02 50 La Fabrique Rdv #4 - LABORATOIRE(S) avec BIONIC ORCHESTRA 4 fév à 18h30 et 19h30. 10€ à gratuit LA FERME DU VINATIER CH Le Vinatier - 95, bd Pinel - Bron 04 37 91 51 11 Soirée d’Ouverture Fête du Livre de Bron MARIE DEPUSSÉ / EMMANUELLE GUATTARI 14 fév à 20h. Gratuit THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7, rue Orsel - Oullins - 04 72 39 74 91 Débat Consonances - Identité, Altérité, Réciprocité : comment vivre ensemble ? 18 fév à 19h. Gratuit sur réserv. MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE Route Départementale 502 - St-Romain-en-Gal 04 74 53 74 01 Figures mythiques, les hommes forts, le « muscle opéra » - 7 fév à 20h. Gratuit

CINÉMA CINÉ-CONCERT MJC DU VIEUX LYON SALLE LÉO FERRÉ 5, place St-Jean - Lyon 5e - 04 78 42 48 71 LES ROSES NOIRES de Hélène Milano (Docu, 12) + Débat repenser « Le Féminin, Le Masculin » 21 fév à 20h. Gratuit PLANÉTARIUM DE VAULX-EN-VELIN Pl. de la Nation - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 50 12 LES VISITES GUIDÉES DU CIEL (films d’astronomie) Me. sa. di. à 11h, 14h et 15h30+ di. à 17h, vacances tlj à 14h et 15h30. 6,5€ - 4€

DANSE OPÉRA NATIONAL DE LYON Place de la Comédie - Lyon 1er - 0826 305 325 NEWARK + FOR MG : THE MOVIE, Ballet de l’Opéra de Lyon - Chor : Trisha Brown 9 au 13 fév à 20h30, di. à 16h. 31€ - 10€ WATERMOTOR + LES YEUX DE L’ÂME + SET AND RESET + I’M GOING TO TOSS MY ARMS (…), Trisha Brown Dance Cy Chor : Trisha Brown 15 au 17 fév à 20h30, di. à 16h. 31€- 10€ AMPHITHÉÂTRE / SALLE 3000 Cité Internationale - 50, quai Charles de Gaulle Lyon 6e LE LAC DES CYGNES de Tchaïkovski, St-Petersbourg Ballet Théâtre 21 fév à 20h30. 65€ - 28€

LE CROISEUR 4, rue Croix Barret - Lyon 7e - 04 72 71 42 26 WHITE NOISE, Cie Mouvementé Chor : Émilie Odin 14 et 15 fév à 20h30. 12€ - 4€ MAISON DE LA DANSE 8, av. Jean Mermoz - Lyon 8e - 04 72 78 18 00 SPÉCIAL JEAN-CLAUDE GALLOTTA 3 pièces, 1 bal (3 fév à 17h), vidéos & surprises Jusqu’au 3 fév. 29€ - 17€ DAPHNIS I CHLOÉ - 31 jan et 1er fév RACHETER LA MORT DES GESTES / CHRONIQUES CHORÉGRAPHIQUES 1er / 3 fév à 15h + Conférence « Entre fiction et frictions » 1er fév à 16h + La Danse Fait son Cinéma au Comœdia - 2 fév SWAN, Cie Le Guetteur - Chor : Luc Petton 7 au 10 fév à 20h30, sa. à 15h et 20h30, di. à 15h. 29€ - 17€ STUDIO 2 + CACTI + I NEW THEN, Nederlands Dans Theater 2 Chor : Sol Léon & Paul Lightfoot, Alexander Ekman & Johann Inger 12 au 16 fév à 20h30, me. à 19h30. 42€ - 22€ À LOUER, Peeping Tom Conception, MS : Gabriela Carrizo, Franck Chartier 19 au 22 fév à 20h30, me. à 19h30. 29€ - 17€ + Vidéo-conférence « Scénographie, une illusion ? » - 22 fév à 18h CNSMD Salle Varèse - 3, quai Chauveau - Lyon 9e 04 72 19 26 61 ATELIERS D’HIVER / DÉPARTEMENT DANSE 22 et 23 fév ve. à 20h30, sa. à 14h30. Gratuit LE TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 14 DEMAIN - Chor : Michèle Noiret 14 et 15 fév à 20h30. 21€ - 12€ + Vidéo-conférence « Scénographie, une illusion ? » 14 fév à 19h ESPACE ALBERT CAMUS 1, rue Maryse Bastié - Bron - 04 72 14 63 40 KÄFIG BRASIL, Cie Käfig CCN Créteil & Val-de-Marne Chor : Denis Plassard, Céline Lefèvre, Octavio Nassur, Anthony Égéa Jusqu’au 2 fév à 20h30, je. à 19h30. 18€ - 10€ LE KARAVAN THÉÂTRE 50, rue de la République - Chassieu 04 78 90 88 21 POUR GISELLE, Cie Hallet Éghayan Chor : Michel Hallet Éghayan 15 fév à 20h. 19€ - 13€ CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE Pl. Ferdinand Buisson - St-Priest - 04 78 20 02 50 GISELLE OU LE MENSONGE ROMANTIQUE + DÉPARTEMENT DANSE CNSMD LYON Chor : Maryse Delente 2 fév à 17h. 18€ - 10€ LE SÉMAPHORE, THÉÂTRE D’IRIGNY Centre Culturel Champvillard - Rue de Boutan Irigny - 04 72 30 47 90 EMPREINTES MASSAÏ - Chor : Georges Momboye 8 et 9 fév à 20h30. 20€ - 10€ L’AQUEDUC 1, ch. de la Liasse - Dardilly - 04 78 35 98 03 TRAVERSE, Cie Arcosm Chor & mus : Thomas Guerry, Camille Rocailleux 15 fév à 20h30. 16€ - 7€ LE BRISCOPE Parc de l’Hôtel de Ville - Brignais - 04 78 05 31 13 J’ARRIVE !, Cie De Fakto Chor : Aurélien Kairo 8 fév à 20h30. 20€ - 13€ THÉÂTRE DU VELLEIN Av. du Driève - Villefontaine - 04 74 80 71 85 PROXIMITY, Australian Dance Theatre Dir. art : Garry Stewart 8 et 9 fév à 20h30. 25€ - 18€ SALLE DE L’ISLE Av. du Bourg - Isle d’Abeau - 04 74 80 71 85 ROMANZO D’INFANZIA de Bruno Strori, Cia Abbondanza / Bertoni Chor : Michele Abbondanza, Antonella Bertoni 6 fév à 18h30. 8e - 6€ THÉÂTRE DE BOURG-EN-BRESSE 11, pl. Grenette - Bourg-en-Bresse 04 74 50 40 00 LES CHAISES d’après Ionesco Chor, MS : MC Pietragalla, Julien Derouault 1er fév à 20h30. 24€ - 10€ MÂCON SCÈNE NATIONALE 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 TIGER TIGER BURNING BRIGHT, Kubilaï Khan Investigations Chor : Franck Micheletti 1er fév à 20h30. 23€ - 13€ ESPACE DES ARTS 5 bis, av. Nicéphore Niepce - Chalon/Saône 03 85 42 52 12 DESH, Akram Khan Cy - Chor : Akram Khan 8 fév à 20h. 27€ - 9€ COMÉDIE DE VALENCE THÉÂTRE LE BEL IMAGE Place Charles Huguenel - Valence - 04 75 78 41 70 SALTIMBANQUES de Marie Desplechin Chor : Thierry Thieû Niang Comédie Itinérante (07/26) jusqu’au 5 fév à 19h, 6 au 12 fév à 18h. 12€ - 5€

22 / février 2013 / N°189 /

ARTS NUMÉRIQUES MIRAGE FESTIVAL Divers lieux (galeries, Lavoir Public, Transbordeur…) Lyon - miragefestival.com Explorations numériques et audiovisuelles Performances, installations, workshops, conférences, concerts etc. YRO - MPIA3 - DUKE DUMONT MÉCANIQUES DISCURSIVES etc. 13 au 17 fév. 10€ à gratuit, pass 2J/28€ CRISE, 1024 Architecture Grand Temple Protestant, 15/02 à 20h LSD : LIGHT SOUND & DEATH, Steve Buchanan & Boris Edelstein + EILE, Yro Salle Paul Garcin, 16/02 à 20h30/22h30 LES RENDEZ-VOUS BRON NUMÉRIQUE (RVBN) A l’Espace Albert Camus, Bron Performances, conférence-spectacle, installations, danse, concerts, arts numériques, FAB_LAB etc. 7 au 9 fév, 16€ à gratuit, pass 3J/25 € à 12 € PIXEL, Adrien M. & Claire B. Mourad Merzouki - 7/02 à 20h30. Gratuit UN POINT C’EST TOUT, - Cie Adrien M. & Claire B. Adrien Mondot / Claire Bardainne 7/02 à 21h15. 16€ - 9€ LE MATRICE & Élèves du CFMI-Lyon 2 8/02 à 19h. Gratuit OVERLAPP + DUST, Herman Kolgen 8/02 à 20h. 16€ - 9€ ÉGRÉGORE, CHDH Cyrille Henry & Nicolas Montgermont 8/02 à 22h. 16€ - 9€ STRATA 2, Cie Disorienta Chor : Maria Donata d’Urso 9 fév à 20h. 16€ - 9€ BOOSTER feat. KOSH + TURNSTEAK 9/02 à 22h30. Gratuit + Parcours sonore SCENOCOSME / BEAM ART FABIEN ZOCCO / CYCLOÏD-E / COLLECTIF OIN OLI-LAB etc. 7 au 9/02

EXPOSITIONS ARCHIPEL, CENTRE DE CULTURE URBAINE 21, place des Terreaux - Lyon 1er - 04 78 30 61 04 DÉCINES OU LA VILLE EN MUTATION Jusqu’au 17 mars, ma. au di. 13h/19h. Gratuit GALERIE REGARD SUD 1/3 rue des Pierres Plantées, 69001 Lyon 04 78 27 44 67 WATCHINGTV Photographies d’Olivier Culmann . ma au sa de 14h à 19h et sur rendez-vous 10 ja au 9 ma 2013 BF 15 11, quai de la Pêcherie - Lyon 1er - 04 78 28 66 63 JENNIFER DOUZENEL - Les journées lentes 1er fév au 30 mars, me. au sa. 14h/19h GALERIE FRANÇOISE SOUCHAUD 35, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 78 42 49 51 06 87 95 17 98 TOF VANMARQUE Jusqu’au 16 mars, me. au ve. 15h/19h, sa. 14h30/19h30 AMRP 35, rue Burdeau - Lyon 1er - 09 50 45 85 75 ÉRIC LIOT - Le retour Jusqu’au 16 mars me. au sa. 14h/19h GALERIE LE RÉVERBÈRE 38, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 72 00 06 72 ARIÈLE BONZON - Incertitudes YVES ROZET - Figures déliées sur un fond sans fond Jusqu’au 27 av, me. au sa. 14h/19h LE BLEU DU CIEL 12, rue des Fantasques - Lyon 1er - 04 72 07 84 31 MARIE-NOËLLE BOUTIN / YVELINE LOISEUR MARION POUSSIER / NICOLAS SAVARY Adolescences critiques 1 7 fév au 13 av, me. au sa. 14h/19h MAPRA 9, rue Paul Chenavard - Lyon 1er - 04 78 29 53 13 GLADYS BRÉGEON / GISÈLE GONON Jusqu’au 2 fév, ma. au sa. 14h30/18h30 + me. je. ve. 10h/12h30 TOM JOSEPH / SAÏD SAHLI 14 fév au 2 mars, ma. au sa. 14h30/18h30 + me. je. ve. 10h/12h30 MUSÉE DES BEAUX-ARTS 20, place des Terreaux - Lyon 1er - 04 72 10 17 40 L’ART AU CREUX DE LA MAIN La médaille aux XIXe et XXe siècles Jusqu’au 31 août, me. au lu. 10h/18h, ve. 10h30/18h. 7€ - 4€ MÉTISSAGES, LES COLLECTIONS DE DENISE ET MICHEL MEYNET (300 pièces) 22 fév au 19 mai, me. au lu. 10h/18h, ve. 10h30/18h. 7€ - 4€ + Nocturne « Péchés d’Italie », Carte blanche aux Chœurs et Solistes-Lyon Bernard Tétu 1er fév 18h-22h (+5€)

FONDATION BULLUKIAN 26, place Bellecour - Lyon 2e - 04 72 52 93 94 JÉRÉMY GOBÉ Jusqu’au 16 fév, ma. au sa. 12h/19h LE PLATEAU Conseil Régional Rhône-Alpes - 1, esplanade François Mitterrand - Lyon 2e - 04 26 73 40 00 RAYMOND DEPARDON La France de Raymond Depardon Jusqu’au 2 mars, lu. au sa. 10h/19h LES ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 18, rue Dugas-Montbel - Lyon 2e - 04 78 92 32 50 CLIMAT, À NOS RISQUES ET PÉRILS ! Jusqu’au 30 mars, lu. sa. 11h/18h, ma. au ve. 8h30/17h MUSÉE DES TISSUS ET DES ARTS DÉCORATIFS 34, rue de la Charité - Lyon 2e - 04 78 38 42 02 LYON ET DRAGONS [Dessicateurs de la Condition des Soies] Jusqu’au 17 mars, ma. au di. 10h/17h30 sf jrs fériés. 10€ - 7,5€ CARTE BLANCHE À RUTH GURCICH - Rivages Jusqu’au 2 juin, ma. au di. 10h-12h/13h17h30 sf jrs fériés. 10€ - 7,5€ MUSÉE DE L’IMPRIMERIE 13, rue de la Poulaillerie - Lyon 2e 04 78 37 65 98 DE LA PIERRE À LA PAGE. FERNAND POULLON, ARCHITECTE DU LIVRE Jusqu’au 3 mars, me. au di. 9h30/12h - 14h/18h. 5€ - 3€ BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU 30, bd Vivier-Merle - Lyon 3e - 04 78 62 18 00 COMICS, MANGA & CO [La nouvelle culture de l BD en Allemagne] Jusqu’au 23 mars, ma. au ve. 10h/19h, sa. 10h/18h GALERIE ARTAE 11, rue Aimé-Collomb - Lyon 3e - 04 78 38 3157 DANIA REYMOND - Unrealised Jusqu’au 23 fév ma. au sa. 14h30/19h GALERIE IUFM CONFLUENCE(S) 5, rue Anselme - Lyon 4e - 04 72 07 30 74 GÉRARD GUYOMARD Jusqu’au 8 mars, lu. au ve. 10h/18h, sa. 14h30/18h GALERIE VRAIS RÊVES 6, rue Dumenge - Lyon 4e - 04 78 30 65 42 VALÉRIE LEGEMBRE - Exeo Jusqu’au 16 mars, me. au sa. 15h/19h ESPACE ARTICHAUT 2, pl. du Petit Collège - Lyon 5e - 06 62 94 90 50 DAVID LEFEBVRE / VINZ’U / ISABELLE DEBŒUF & CHRISTINE HERBEAU Chaos ou les mondes de Babel 1er au 28 fév, 11h/13h - 14h/19h MUSÉES GADAGNE 1, place du Petit Collège - Lyon 5e 04 78 42 03 61 MUSÉE D’HISTOIRE DE LYON & MUSÉE DES MARIONNETTES DU MONDE COLLECTIONS PERMANENTES Me. au di. 11h/18h30. 8€ - 4€ +Visite Aper’Objet « La Vierge et l’enfant, Antoine Coysevox » - 14 fév à 12h30 +Visite Aper’Objet « Le rémouleur d’amour, 19e siècle » - 28 fév à 12h30 LYON AU 18e, UN SIÈCLE SURPRENANT ! Jusqu’au 5 mai, me. au di. 11h/18h30. 6€ - 4€ + Spécial Visite - je. à 16h, sa. à 11h15 (+3€) LE TEINT ENTRE EN SCÈNE ! L’art du soin et du maquillage du 18e siècle à nos jours 7 fév au 10 mars, me. au di. 11h/18h30. 9€ 7€ à gratut BALADES URBAINES, LYON AU 18e Lyon 1er : Avant les canuts et le soyeux : les clos religieux Lyon 2e : Antoine-Michel Perrache : façonner la ville au 18e siècle Lyon 3e : Lyon, pôle santé : le riche héritage du 18e siècle Lyon 6e : Sur les traces de 2 grands architectes et urbanistes : JG Soufflot et JA Morand 17 fév à 15h. 5€, sur réserv. 04 72 10 3030 MUSÉE GALLO-ROMAIN 17, rue Cléberg - Lyon 5e - 04 72 38 49 30 COLLECTIONS PERMANENTES Plus de cinq siècles de découvertes Ma. au di. 10h/18h. 4€ - 2,5€ PEPLUM. L’Antiquité spectacle [Affiches, décors, extrait de films…] Jusqu’au 7 av, ma. au di. 10h/18h. 7€ - 2€ + Parcours Insolite « Entre Littérature et Cinéma » 21 fév à 16h (+2€) + parcours commenté en costume : Péplumesque ! 23 fév à 15h (+2€) + Danse-Théâtre avec Cie Comme Tes Pieds 24 fév à 15h, 27 et 28 fév à 10h30 PALAIS BONDY 20, quai Bondy - Lyon 5e - 06 59 56 88 30 AU FILS D’INDRA - 40 ans d’art et solidarité entre l’Inde et la France 14 au 19 fév 10h/19h MUSÉE D'ART CONTEMPORAIN Cité Internationale - 81, quai Ch. de Gaulle Lyon 6e - 04 72 69 17 17 GUSTAV METZGER - Supportive HUANG YONG PING - Amoy*Xiamen LATIFA ECHAKHCH - Laps 15 fév au 14 av, me. au di. 11h/18h. 6€ - 4€

Série noire en jazz

PRENEZ SOIN DE VOUS POUR MOI D’après D’après Les Les fans fans sans sans balance balance de François Joly Joly de François Création Création Le Le Radeau Radeau

6 au 18 février Réservations 04 78 37 98 17

Théâtre des Marronniers www.theatre-des-marronniers.com www.theatre-des-marronniers.com

CENTRE D’HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION 14, av. Berthelot - Lyon 7e - 04 78 72 23 11 20 ANS DU CHRD - Collections permanentes : nouveau parcours, nouvelle scénographie Me. au di. 10h/18h. 4€ - 2€ L’ATTRAPE-COULEURS Mairie annexe - 5, place Henri Barbusse Lyon 9e - 04 72 19 73 86 LESLIE AMINE - Distractions Jusqu’au 2 mars, me. au sa. 14h/18h INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN 11, rue Docteur Dolard - Villeurbanne 04 78 03 47 00 COLLECTION’12 [Bernard Bazile / Jordi Colomer Pierre Huyghe / Melik Ohanian etc.] Jusqu’au 3 fév, me. au di. 13h/19h. 4€ - 2,5€ LE RIZE 23/25, rue Valentin-Haüy - Villeurbanne 04 37 57 17 17 DES MAISONS À VILLEURBANNE 7 fév au 25 mai, ma. au sa. 12h/19h, je. 17h/21h . Gratuit + Vernissage avec Joël Prudent & Les Schyzoz 7 fév à 18h30 LA SPIRALE Espace d’exposition Le Toboggan 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 3000 PATRICK CONDOURET - Double jeu Jusqu’au15 fév, ma. au ve. 13h/21h, sa. di. 14h/21h + sa. 10h/13h + soirs spectacle LA FERME DU VINATIER CH Le Vinatier - 95, bd Pinel - Bron - 04 37 91 51 11 CHAMBRE NOIRE, LUMIÈRE SUR LA SANTÉ MENTALE (photos) Jusqu’au 29 mars, ma. au ve. 14h/17h LE POLARIS CORBAS Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 FABIEN MARTINAND Jusqu’au 26 fév, ma. au ve. 9h/19h, sa. 10h/12h L’ÉPICERIE MODERNE Place René Lescot - Feyzin - 04 72 89 98 70 EMRE ORHUN - Born Bad To the Bone Jusqu’au 8 mars, ma. au ve. 10h/12h - 14h/17h + soirs de spectacle MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE Route Départementale 502 - St-Romain-en-Gal 04 74 53 74 01 COLLECTIONS PERMANENTES Ma. au di. 10h/18h. 4€ - 2,5€, je. free PEPLUM. L’Antiquité spectacle [Affiches, décors, extrait de films…] Jusqu’au 7 av, ma. au di. 10h/18h. 7€ - 2€ + LES NOUVEAUX ANTIQUES, Cie Pare Choc 28 fév à 15h MUSÉE PAUL DINI Place Faubert - Villefranche/Saône - 04 74 68 33 70 LYON ET L’ART MODERNE DE BONNARD À SIGNAC, 1920*1942 FOCUS JACQUES TRUPHÉMUS Jusqu’au 10 fév, me. au ve. 13h30/18h + je. ve. 10h/12h30, sa. di. 14h30/18h. 5€ - 3€ LES ABATTOIRS 18 route de l'Isle d'Abeau - Bourgoin-Jallieu 04 74 19 1420 DAVID STRICKLER - Rétrospective Electrochoc#7 Jusqu’au 29 mars, ma. au ve. 14h/18h SALONS DU THÉÂTRE JEAN VILAR 12, rue de la République - Bourgoin-Jallieu 04 74 28 05 73 SARAH MULOT / OHM-ART Le temps d’attendre (photos) Jusqu’au 15 fév, ma. au ve. 8h30/12h30 13h30/17h30 MONASTÈRE ROYAL DU BROU Église & musée - 63, bd du Brou Bourg-en-Bresse - 04 74 22 83 83 COLLECTIONS PERMANENTES (peintures, sculptures, mobilier, etc.) Tlj 9h/12h-14h/17h H2M / HÔTEL MARRON DE MEILLONNAS 5, rue Teynière - Bourg-en-Bresse - 04 74 50 40 07 LES CHATS PELÉS - Les Gens 9 fév au 10 mars, me. au di. 10h/13h - 15h/19h. Gratuit


agenda

LIEUX DE CONCERTS 6e Continent - 51, rue St-Michel - Lyon 7e - 04 37 28 98 71 Abattoirs - Route de L’Isle d’Abeau - Bourgoin - 04 74 19 14 20 Acte 2 Théâtre - 32, quai Arloing - Lyon 9e - 04 78 83 21 71 Agend’Arts - 4, rue Belfort Lyon 4e Allégro - Place de la République - Miribel - 04 78 55 80 20 Antre-Autre Caf - 11, rue Terme - Lyon 1er - 04 72 07 89 96 Aqueduc : chemin de la Liasse - Dardilly - 04 78 35 98 03 À Thou Bout d'Chant - 2, rue de Thou - Lyon 1er - 04 72 98 28 22 Amphithéâtre Astrée - 6,av. Gaston Berger - Villeurbanne - 04 72 43 19 11 Auberge La Buissonnière - Courzieu - 04 74 70 87 48 Auditorium de Lyon - 149, rue Garibaldi - Lyon 3e - 04 78 95 95 95 Bar L’Absynthe - 22, rue de Flesselles - Lyon 1er - 06 76 72 14 26 Bastringue - 14, rue Laurencin - Lyon 2e Bistro Fait Sa Brocante - 3, rue Dumenge - Lyon 4e - 04 72 07 93 47 Blogg - 14, rue Crépet - Lyon 7e - 04 72 70 85 92 Boulangerie du Prado - 69, rue Sébastien Gryphe - Lyon 7e - 06 21 21 41 33 Boulevardier - 5, rue de la Fromagerie - Lyon 1er - 04 78 28 48 22 Bourse du Travail - Place Guichard - Lyon 3e Briscope - Parc de l’Hôtel de Ville - Brignais - 04 78 05 31 13 C.C.O. - 39, rue Courteline - Villeurbanne - 04 78 93 41 44 Café du Bout du Monde Brotteaux - 120, rue Bugeaud - Lyon 6e - 04 72 74 44 82 Carré 30 - 12, rue Pizay - Lyon 1er - 04 78 39 74 61 Casa Musicale - 1, ch. de Fontenay - Lyon St-Rambert - Vergoin - 06 14 02 81 40 Cave à Musique - 119, rue Boulay - Mâcon - 03 85 21 96 69 Caveau du Chien à 3 Pattes - Croix-Rouge - Belleville - 04 74 66 14 61 Centre Charlie Chaplin - Place de la Nation - Vaulx-en-Velin - 04 72 04 81 18 Centre Culturel Aragon - 88, crs de Verdun - Oyonnax - 04 74 81 96 80 Centre Culturel Théo Argence - Pl. Ferdinand Buisson - Saint-Priest - 04 78 20 02 50 Chapelle de la Trinité - 31, rue de la Bourse - Lyon 1er - 04 78 38 09 09 Château Rouge - 1, route de Bonneville - Annemasse - 04 50 43 24 25 Citron - 20, rue St-Georges - Lyon 5e - 04 78 37 63 97 Clacson - 10, rue Orsel - Oullins - 04 72 39 74 93 Clef de Voûte - 1, place Chardonnet - Lyon 1er - 04 78 28 51 95 Comédie de Valence - Place Charles-Huguenel - 26 000 Valence - Tél 04 75 78 41 71 Cocotte Minute - 4, rue Belfort - Lyon 4e - 04 72 00 96 412 Crescent Jazz Club - 83, rue Rambuteau - Mâcon - 03.85.39.08.45 De l’Autre Côté du Pont - 25, cours Gambetta - Lyon 7e - 04 78 95 14 93 DV1 - 6, rue Violi - Lyon 1er - 06 61 64 43 69 Épicerie Moderne - Ctre Léonard de Vinci - pl. R. Lescot - Feyzin - 04 72 89 98 70 Espace Albert Camus - 1, rue M. Bastié - Bron - 04 72 14 63 40 Espace Baudelaire - 83, av. de l’Europe - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50 Espace Double Mixte - La Doua - 43, bld du 11 Nov. 1918 - Villeurbanne - 04 72 44 60 19 Espace Jean Carmet - Bld du Pilat - Mornant - 04 78 44 03 12 Espace Culturel Saint-Genis-Laval - 8, rue des Écoles - St-Genis-Laval - 04 78 86 82 28 Espace des Arts - 5 bis, av. Nicéphore Niepce - Châlon-sur-Saône - 03 85 42 52 12 Espace St-Germain - 30, av. Général Leclerc - Vienne Espace Tonkin - 1, av. Salvador Allende - Villeurbanne - 04 78 93 11 38

Étoile Royale - 17, rue Royale - Lyon 1er - 04 78 39 95 66 Fée Verte - 4, rue Pizay - Lyon 1er - 04 78 28 32 35 Fnac Bellecour - 85, rue de la République - Lyon 2e - 04 72 40 49 49 Fnac Part-Dieu - 17, rue du Docteur Bouchut - Lyon 3e - 04 78 71 87 00 Grrrnd Gerland - 40, rue Pré-Gaudry - Lyon 7e Grrrnd Vaise - 69, rue Gorge de Loup - Lyon 9e Hall C - Plaine Achille - St-étienne - 04 77 48 76 16 Halle Tony Garnier - 20, place Antonin Perrin - Lyon 7e - 04 72 76 85 85 Hot Club de Lyon - 26, rue Lanterne - Lyon 1er - 04 78 39 54 74 Îlo Café d’Expression - RN 89 - Rte de Lyon - St-Genis l’Argentière - 04 74 72 26 12 Jazz Du Bout du Monde - 3, rue d’Austerlitz - Lyon 4e - 04 72 98 39 08 Jonkafé - 21, rue Pasteur - Lyon 7e - 04 72 76 99 53 Johnny’s Kitchen - 48, rue St-Georges - Lyon 5e - 04 78 37 94 13 Karavan Théâtre - 60, rue de la République - Chassieu - 04 78 90 88 21 Kraspek Myzik - 20, montée St-Sébastien - Lyon 1er - 04 69 60 49 29 K-Barré - 34, rue Raulin - Lyon 7e - 04 72 71 44 40 Kotopo - 14, rue René Leynaud - Lyon 1er - 04 72 07 75 49 Laboratoire - 25, petite rue de la Cocarde- Vienne L’Apéro Rock - 31, rue Ste-Geneviève - Lyon 6e - 06 63 95 09 94 L’Atmosphère - 9, montée des Carmélites - Lyon 1er - 04 78 28 68 76 L’Atrium - 3, av. des Cosmos - Tassin-la-Demi-Lune - 04 78 34 70 07 L’Atribut - 122, rue Marietton - Lyon 9e - 04 72 29 10 66 LaPéniche - 52, quai St-Cosme - Chalon/Saône - 03 85 94 05 78 Le 13 Espace d’Interventions - 13, rue Leynaud - Lyon 1er - 06 03 94 23 14 Le Fil - 20/22, bld Thiers - St-Étienne - 04 77 34 46 40 Le Rize - 23/25, rue Valentin-Haüy - Villeurbanne - 04 37 57 17 17 Le Sou - 19, rue Romain Rolland - La Talaudière - 04 77 53 03 37 Les Trois Gaules - 10, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 72 87 08 25 Les Valseuses - 1, rue Chappet - Lyon 1er L'Impromptu Kafé - 7 place Colbert - Lyon 1er - 06 61 18 67 24 / 06 17 52 45 75 Luminier - 50, rue de la République - Chassieu - 04 78 90 88 21 Lyon’s Hall - 21, rue Joannes Carret - Lyon 9e - 06 61 43 45 35 Mâcon Scène Nationale - 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 Maison de la Rencontre - 21, av. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33 Maison du Peuple - 4, place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 90 Marché Gare - 34, rue Casimir Périer - Lyon 2e - 04 78 38 49 69 Marquise - Quai Augagneur - Lyon 3e - 04 72 61 92 92 Médiathèque de Vaise - Place Valmy - Lyon 9e - 04 72 85 66 20 Mjc Aragon - Place Gaillard Romanet - Bron - 04 78 26 87 25 MJC Le Cadran - 15, chemin de Feyzin - Vénissieux - 04 72 50 00 69 Mjc de Chazelles - rue Joanny-Désage - Chazelles/Lyon - 04 77 54 29 21 Mjc Jean Cocteau - 23, rue du 8 Mai - St-Priest - 04 78 20 07 89 Mjc Ô Totem - 11, av. G. Leclerc - Rillieux - 04 78 88 94 88 Mjc de Ste Foy-lès-Lyon - 112, av. Foch - Ste-Foy-lès-Lyon 04 78 59 66 71 Mjc de Tassin - 16, av. de Lauterbourg - Tassin - 04 78 34 28 78 Moulin de Brainans - Poligny - 03 84 37 50 40 Nakamal - 36, av. Joannès Masset / Angle rue L. Loucheur - Lyon 9e - 04 78 47 20 16

Nec - St Priest-en-Jarez - 04 77 74 41 81 Ninkasi / Kafé / Kao - 267, rue Marcel Mérieux - Lyon 7e- 04 72 76 89 00 Nouveau Théâtre Beaulieu - 28, bld de la Palle - St-Étienne - 04 77 46 31 66 Opéra National de Lyon - 1, place de la Comédie - Lyon 1er 04 72 00 45 45 Palais des spectacles - Bld Jules Janin - St-Étienne - 04 77 49 47 81 Péniche Loupika - 47, Quai Rambaud - Lyon 2e - 04 72 41 75 24 Périscope - 13, rue Delandine - Lyon 2e - 04 78 42 63 59 Plateforme - Face au 4, quai Augagneur - Lyon 3e - 04 37 40 13 93 Polaris - Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 Pub des Capucins - 5, place des Capucins Lyon 1er - 06 76 37 63 67 Radiant-Bellevue - 1 rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 Rail Théâtre - 69, rue Gorge de Loup - Lyon 9e Salle 3000 - Cité Internationale - 50, quai Charles de Gaulle - Lyon 6e Salle Aristide Briand - Jardin des Plantes - Av. Antoine Pinay - St-Chamond - 04 77 31 04 41 Salle Genton - 21, rue Genton - Lyon 8e - 04 37 90 55 93 Salle Gérard Philipe - 46, crs de la République - Villeurbanne - 04 78 85 79 97 Salle des Iris - montée des Roches - Francheville - 04 78 59 66 66 Salle Jean Carmet - Mornant - 04 78 44 05 17 Salle Jeanne d'Arc - 16, rue Jean-Claude Tissot - St-Étienne - 04 77 25 01 13 Salle Léo Ferré/MJC Vieux Lyon - 5, place St-Jean - Lyon 5e - 04 78 42 48 71 Salle Molière - 18-20, quai de Bondy - Lyon 5e Salle Rameau - 29, rue de la Martinière - Lyon 1er Salle des Rancy - 249, rue Vendôme - Lyon 3e - 04 78 60 64 01 Salle Varèse - CNSMD - 3, quai Chauveau - Lyon 9e - 04 72 19 26 59 Sémaphore - Chemin de Boutan - Irigny - 04 72 30 47 90 Sirius - face 21, quai Augagneur - Lyon 3e - 04 78 71 78 71 Sonic - Péniche Mascaret, face au 4, quai des Étroits - Lyon 5e - 04 78 38 27 40 Soucoupe - 4, rue Mourguet - Lyon 5e - 04 78 38 31 25 Studio Club - 29, cours d’Herbouville - Lyon 4e - 04 72 10 15 35 Subsitances - 8, quai St-Vincent - Lyon 1er - 04 78 39 10 02 Tannerie - 123, place de la Vinaigrerie - Bourg-en-Bresse 04 74 21 04 55 Théâtre Antique Vienne - rue Pipet - Vienne - 0892 702 007 Théâtre Astrée - Campus de la Doua - 6, av. G. Berger Villeurbanne - 04 72 44 79 45 / 04 72 43 19 11 Théâtre de Givors - 2, rue Puits Ollier - Givors - 04 72 24 25 50 Théâtre des Pénitents - Place des Pénitents - Montbrison - 04 77 96 39 16 Théâtre de Vénissieux - 8, bld. Laurent-Gérin - Vénissieux - 04 72 90 86 68 Théâtre de Villefranche - Pl. de la Sous-Préfecture Villefranche - 04 74 68 02 89 Théâtre du Vellein - Av. du Driève - Villefontaine - 04 74 80 71 85 Théâtre Jean Marais - 53, rue Carnot - Saint-Fons 04 78 67 68 29 Théâtre Jean-Vilar - 12, rue de la République - Bourgoin-Jallieu - 04 74 28 05 73 Toboggan - 14, avenue Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00 Toï Toï le Zinc - 17/19, rue Marcel Dutartre - Villeurbanne - 04 37 48 90 15/06 87 15 52 82 Train Théâtre - 1, rue Aragon - Portes-lès-Valence - 04 75 57 14 55 Transbordeur - 3, bld Stalingrad - Villeurbanne - 04 72 43 09 99 Trokson - 110, montée de la Grande Côte - Lyon 1er - 04 78 28 52 43 Zenith - St-Étienne - Rue Scheurer Kestner - St-Étienne

/ février 2013 / N°189 / 23



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