491 JANVIER 15 N°210

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Cultures urbaines et d’ailleurs / Grand Lyon, Villefranche/Saône, Région…

MENSUEL GRATUIT - N°210 JANVIER 2015 RosemaRy sTaNDLey



l’invité du mois Chaque mois 491 offre une carte blanche à un acteur ou une actrice de la vie culturelle

Rosemary Standley chanteuse franco-américain au sein du groupe Moriarty, poursuit une carrière solo, multipliant les rencontres et les expériences vocales entre monteverdi et Tom Waits, Léonard cohen et Purcell.

© Béryl Caizzi

Rosemary Standley

Phonèmes Une manière pour moi de parler de la route en passant par le son [rom] [reum]i: (indo-européen) mettre en mouvement, se lever. Depuis plus de sept ans je vis dans une quasi mouvance perpétuelle. J’alterne entre les tournées, et les périodes d’écriture et d’enregistrement. Partir c’est se lancer dans le mouvement. La veille d’un départ je dors peu et fais ma valise jusque tard malgré l’habitude, j’ai besoin de clore toutes les choses courantes, papiers et courriers avant de partir. Pourquoi ? Souvent, au retour, on est parti longtemps ou loin, une autre vie s’est installée en nous et au retour il nous faut parfois quelques jours pour atterrir. Chose compliquée lorsque vous avez un enfant ou une personne à retrouver. Au retour, il faut tout de suite s’adapter pour être dans le quotidien de l’autre ce qui implique une forme de « zapping », qui saute la case d’atterrissage et rend un peu schizophrène. L’absurdité de la chose est la suivante, on est sur la route et on se projette sur le moment du retour. Une fois rentré, on veut repartir. C’est une sorte de double vie. Pourtant, jamais on aurait pensé s’habituer à changer de lieu tous les jours, dormir dans une nouvelle chambre tous les soirs, devoir s’adapter à des publics différents, rencontrer des personnes que l’on ne recroisera sans doute jamais. Eh bien le mouvement génère le mouvement, je ne sais pas l’expliquer autrement si ce n’est que le nomadisme n’est ni sanguin ni une humeur, mais devient un besoin. Ago[rom] (indo-européen) : rassemblement, maisonnée. L’image du cosmonaute dans sa capsule est assez parlante, on décolle, avec son petit habitacle, et on disparaît de la vie « normale » comme en suspens. comme une parenthèse dans le présent, cela implique deux choses, la première est que je vis une parenthèse dans ma propre vie, donc autant vivre cette parenthèse hic et nunc (ici et maintenant) à fond. L’autre est que la notion de foyer n’est plus liée à un lieu, d’ailleurs, on a tendance à racheter en double des choses que l’on a déjà pour reproduire inconsciemment sa maison partout où l’on est. D’où l’idée que My Home, c’est là où je suis ici et maintenant.

BP 24 - 69910 Villié-Morgon Tél : 04 72 57 75 99 - 06 82 37 53 38 Email : mensuel491@orange.fr - Site : www.491.fr

« [Rom]iatry », donc pourquoi avoir choisi ce nom? C’est le nom régulièrement écorché de moriarty. Le vrai nom est emprunté au personnage de dean Moriarty de Sur la route de Kerouac. Je déteste le livre, et à l’époque où le groupe s’est baptisé ainsi, je l’appréciais, mais j’avais quinze ans. Plus récemment j’ai dû le relire et je me suis aperçue d’un petit décalage entre moi adolescente et moi adulte. Malgré quelques passages poétiques, sincèrement, le livre ne vous-est-il pas tombé des mains ? Qu’il eut été révolutionnaire d’écrire dans l’Amérique des années 50, conventionnelle et conformiste, sur une traversée du pays en stop et en train de marchandise et de revendiquer une façon de vivre à cent à l’heure puisse faire rêver des adolescents en mal de voyage, soit ! Mais cette vision si fascinée, [venant de fascinus, en latin, le sexe dressé de l’homme], du « monstre » Dean Moriarty, totalement imprévisible, psychopathe et que n’importe quel adulte sensé fuirait dans la minute, m’agace. Je n’oserais pas pas non plus remettre en cause cette si élégante façon de parler et d’être avec les femmes, absolument pas rétrograde, bien dans son époque, où une femme est soit une mère, soit une vieille tante, ou encore choisissez mesdames, une fille facile. Donc la liberté ? oui pour le jeune mâle post-adolescent blanc middle class, qui veut faire ses expériences tant qu’il peut et retourner chez « momon » quand il n’a plus d’argent. ah Quelle aventure ! Rroms Dans les deux cas précédents, la route est prise par inhérence au travail et par choix dans le roman. Mais ce sont des façons de partir qui sont limitées dans le temps, on sait que l’on va rentrer un jour. Que se passe-t-il lorsqu’on n’a plus de chez soi ? Récemment, des campements rroms de banlieues de grandes villes en France ont été évacués. Difficile de dire et de faire comme si l'on ne savait pas, quand on voit des familles passer la nuit devant des magasins ou au dessus des bouches d’aération. Déjà les camps n’étaient pas un idéal de vie mais les expulser, c’est les dégrouper, briser des familles, leur enlever une cabane, un lieux tout insalubre qu’il est pour se retrouver. En septembre dernier à Lyon un faux chantier a été monté à la Guillotière pour les chasser de l’espace qu’ils occupaient. RÉDACTEUR EN CHEF BRUNO PIN MAQUETTE ET INFOGRAPHIE JEAN-MARC CLEYET-MARREL - Tél : 04 78 39 89 27 jmcleyetmarrel@wanadoo.fr SECRÉTAIRE DE RÉDACTION FRÉDÉRIQUE MATAGRIN RÉDACTION ANNE HUGUET - ÉTIENNE FAYE PARTICIPATION EXCEPTIONNELLE ROSEMARY - STANDLEY - LAURENT VERCELLETTO MARIE-MADELEINE SCAGLIA - CAMILLE ROCAILLEUX ET THOMAS GUERRY - MICHEL RASKINE SOPHIE BROYER - PROHOM - GUY DARMET - MICHEL CAVALCA - MARIE-ANGE SCHILTZ MOURAD MERZOUKI - FLORENCE MEYSSONNIER - HERVÉ RIESEN - SAM BURGUIÈRE

Je ne comprends décidément pas les autorités qui pour des raisons « sécuritaires » chassent ces personnes « menaçantes » et pour les mettre où ? À la rue. Des personnes âgées, des enfants scolarisés, femmes et nourrissons. comment feriez-vous à leur place ? comment survit-on à 2°C en décembre ? [Rum], sodomy and the lash un album emblématique et légendaire des Pogues, j’adore Shane McGowan, c’est à la fois très punk et très traditionnel dans l’inspiration. Une coïncidence est apparue, j’ai toujours pensé que Dirty Old Town était une chanson des Pogues. En fait c’est une chanson d'Ewan McColl, chanteur écossais engagé et compagnon de Peggy Seeger, (la sœur de Pete), et je sors un disque fin janvier Love I Obey, projet de musique ancienne et folk, dont une des chansons I Once Loved A Lass, s’inspire directement de celle d’Ewan McColl. Comédie [rom]antique, Jamais le dimanche, de jules Dassin, est un film merveilleux sur la vie au Pirhée dans les années 50-60, avec la merveilleuse Melina Mercouri. [Rom]an, Le jour où Nina Simone a cessé de chanter. L’histoire d’une jeune femme syro-libanaise, qui a survécu aux guerres du Liban, à plusieurs maris, à l’hôpital psychiatrique avant de venir en France. Ce livre est aussi un hommage à son père qui est un personnage formidable, athée, féministe et très drôle. All roads lead to [roam] tout les routes mènent à l’errance. Je vous salue et vous décline mes effluves pour cette nouvelle année. Rosemary* *romarin** en anglais **rosmarinus en latin qui signifie rosée de bord de mer

Moriarty seront en concert le 17 janvier au Toboggan de Décines, le 21 janvier au Théâtre de Villefranche-sur-Saône et Love I Obey à la Chapelle de la Trinité, 8 avril Deux albums à venir : LOVE I OBEY chez Alpha Rosemary Standley / Bruno Helstroffer / Elisabeth Geiger / Martin Bauer (sortie fin janvier 2015) EPITAPH chea Air Rytmo avec Moriarty (sortie en avril 2015)

PUBLICITÉ Tél : 04 72 57 75 99 - Portable : 06 82 37 53 38 IMPRESSION IPS Reyrieux ...491 est édité par 491 Sarl de presse au capital de 305€ - BP 24 - 69910 Villié-Morgon ISSN : 1268-9149 - SIRET : 40325001600021 DIRECTEUR DE PUBLICATION BRUNO PIN © 491 2015. Tous droits de reproduction réservés. ...491 est édité sans aucune subvention - 32000 exemplaires

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La par Bruno Pin

un 491 un peu particulier puisqu’il ouvre la vingtième année du journal. Trouver une idée pour marquer la page blanche d’une autre façon, offrir aux lecteurs un autre regard, un concept différent pour ce numéro 210. L’idée la plus naturelle qui nous soit venue était de donner la parole à des artistes, et autres personnes gravitant autour du monde de la culture et de leur demander d’écrire pour nos lecteurs, un texte sur leurs coups de cœur pour un spectacle, un livre, un film... Depuis longtemps nous accordons à la parole des artistes des espaces pour qu’ils puissent s’exprimer en toute liberté dans les pages du 491, que ce soit dans L’invité du mois ou mots, aujourd’hui plus que jamais nous leur offrons cet espace, et les pages qui suivent nous donnent à lire de belles surprises.

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Des nouvelles de

Russell Banks Interview par Bruno Pin Traduction par Héloise Thomas

on en attendait pas moins de Russell banks, après plusieurs romans, voici l’auteur américain qui nous plonge dans son univers à raison de douze nouvelles, histoire de prendre le pouls de son amérique. engagé sur le terrain de la politique et sur celui de l’écriture, l'écrivain septuagénaire garde cette plume alerte qui nous ravit, ancien marine ouvre un livre magnifique, un membre permanent de la famille publié chez actes sud dès le 7 janvier. Vous avez un lectorat important en France, comment vivez-vous cette relation ? C’est très gratifiant de découvrir que son travail est si bien reçu dans une autre langue et une autre culture, comme le mien a pu être reçu en France, où la réception a peut-être été même meilleure que dans tout autre endroit en dehors des États-Unis. Je ne peux pas l’expliquer, bien sûr, mais je dois l’attribuer en partie à la chance extraordinaire que j’ai eue avec la traduction de mes œuvres en français, surtout les traductions réalisées par Pierre Furlan, qui connaît ma voix et mes inflexions de manière très intime et peut ainsi en retranscrire précisément la variété. Et puis les Français (pour des raisons que je ne m’explique pas) semblent éprouver une fascination affectueuse envers les États-Unis.

Quel regard portez vous sur votre œuvre, notamment vos premiers ouvrages, Hamilton Stark, Affliction, Sous le règne de Bone ? Pour moi, c’est tout d’une pièce, du début jusqu’à la fin, avec des thèmes, des obsessions et des images récurrents, et, parfois même des personnages qui reviennent. Au niveau formel et structurel, cependant, il y a une énorme variabilité. Dans mes premières œuvres (Hamilton Stark, La Relation de mon emprisonnement, Family Life, etc.), les aspects catégoriques sont plus évidents et même parfois consciemment artificiels, reflétant peut-être mon intérêt pour la métafiction et les courants postmodernes dans la fiction narrative des années 60 et 70. Au fur et à mesure que je suis devenu conscient des limitations artistiques et émotionnelles de ces structures précises, je me suis aperçu que je revenais vers des formes plus traditionnelles de récit, comme dans Sous le règne de Bone, Pourfendeur de nuages et American Darling. On vous sait un écrivain engagé, vous avez été très critique au moment de l’intervention américaine en Irak, quel est aujourd’hui votre avis sur la situation au Proche-Orient ? La situation est catastrophique, et c’est globalement un résultat direct de l’invasion désastreuse de l’Irak en 2003 et de la guerre qui dure depuis dix ans, là-bas et en Afghanistan. Comme a pu nous prévenir le général Colin Powell pendant les années qui ont précédé la Guerre d’Irak : « Qui casse paie. » Et donc maintenant c’est nous qui payons, et nous n’avons pas d’autre choix que d’essayer de ramasser les morceaux, ce qui va prendre encore dix ans au moins. Le Moyen-Orient, de la

© Nancie Battaglia

v in gt iè m e

Littérature


Turquie au Pakistan, semble se disloquer en petites communautés d’élus, chacune avec son propre dieu, son propre sauveur. Le fanatisme a complètement remplacé le simple pragmatisme de l’intérêt personnel. Où cela va-t-il finir ? Est-ce que cela va finir ? C’est impossible à savoir. Je crois personnellement qu’il faudra y avoir, au final, une reconfiguration radicale de la carte sur la base d’identités religieuses et tribales, plutôt que sur celle d’identités politiques ou d’affiliations postcoloniales. Ce qui se produira à terme, peu importe les interventions américaines et européennes. Vous êtes membre du comité du Tribunal Russell sur la Palestine, fondé en 2009. Aujourd’hui la situation dramatique de la Palestine semble s’enliser, est-ce que l’on peut espérer un aboutissement serein, stable et durable du conflit israélo-palestinien? Là aussi nous voyons du fanatisme et une absence choquante d’intérêts personnels pragmatiques de la part des dirigeants des deux côtés, mais surtout du côté israélien. Une solution avec deux États semble à présent impossible à obtenir sans un changement radical dans la politique israélienne et la présence d’une autorité gouvernante viable pour tous les Palestiniens – et aucun de ces développements ne semble possible dans les cinquante prochaines années. À ce moment, un siècle aura passé depuis la fondation du PLO en 1964, dont la charte déclarait que « la Palestine avec ses frontières de l’époque du mandat britannique constitue une unité régionale indivisible » et demandait le droit de retour et d’auto-détermination des Palestiniens. En 2014, un demi-siècle après, cela semble un fantasme, et cela semblera toujours un fantasme en 2064. Les Israéliens ne le permettront jamais tant qu’ils ont les Américains derrière eux, ou bien ils seront rattrapés démographiquement et seront dissous en tant qu’État juif ; et les Palestiniens n’abandonneront jamais leur quête, ou alors ils cesseront d’exister en tant que peuple. C’est une impasse permanente et maintenue par des mythes d’origines opposées, où aucun des deux côtés ne veut abandonner ou revoir ce récit sacré des origines.

“L’humour est une des manières les plus efficaces que nous avons d’exprimer notre amour pour l’humanité”

De quelle façon est né ce livre de nouvelles ? Après avoir complété mon dernier roman, Lointain souvenir de la peau, je me suis rendu compte que j’avais écrit trois longs romans à la suite mais aucune nouvelle dans les dix derniers années. J’étais épuisé, physiquement et mentalement. Auparavant, lorsque je finissais un roman, je faisais souvent une pause en écrivant quelques nouvelles – cela débarrassait mon esprit des résidus du roman. Donc je me suis posé, j’ai parcouru mes cahiers, mes dossiers, mes coupures de presse, mes esquisses à la recherche de futurs projets, et j’en ai choisi douze que j’estimais pouvoir transformer en nouvelles, que j’ai toutes écrites en une année, l’une après l’autre. C’était un changement merveilleux et vivifiant après le poids des romans, comme si j’écrivais de la poésie ou de la musique et que j’utilisais une partie complètement différente de mon cerveau pour cela. Comme je les ai écrites à la suite, elles se recoupent thématiquement et reflètent ma vie et mes inquiétudes actuelles bien plus que mes cinq recueils précédents.

On retrouve avec plaisir votre univers, dans des histoires très courtes, l’humain est aux premières loges. Il est aussi question de souffrances affectives, c’est une des sources de votre aspiration « la difficulté de vivre »? La “difficulté de vivre” est la condition universellement partagée de la vie pour tous les êtres humains, n’est-ce pas ? La vie est souffrance, et puis nous mourrons – voilà ce que le Bouddha nous dit. En tant qu’écrivain, je suis particulièrement intéressé de voir comment des hommes et des femmes ordinaires essaient de faire face à ces réalités quand ils ne peuvent plus les éviter. Je m’aperçois que je cherche toujours et encore la sagesse et l’héroïsme dans la conscience et le comportement de gens que, spontanément, nous ne qualifierions pas de sages ou d’héroïques. Des gens ordinaires, comme moi et mes lecteurs. Il y a aussi de l’humour qui se mêle au drame, comme dans Ancien marine ou encore dans Fête de Noël. Comment pourrions-nous endurer nos vies si nous ne voyions pas à quel point nos tentatives pour nous changer, nous et le monde qui nous entoure, sont absurdes et ridicules ? L’humour est une des manières les plus efficaces que nous avons d’exprimer notre amour pour l’humanité. Ce serait de la négligence, ou même de la malhonnêteté de ma part, si je ne pouvais lui trouver une place dans ma fiction. Dans la très belle nouvelle Oiseaux des neiges, vous mettez en scène de façon très émouvante deux femmes, comment est né en vous l’idée de ce thème ? En fait, je connaissais une femme, une amie proche, qui fut surprise de voir que lorsque son mari est mort, elle est passée soudainement de la douleur à l’euphorie, de la dépendance à la libération, et ses amies au départ la condamnaient, mais ensuite semblaient l’envier d’une façon qui les faisait culpabiliser. Elles ne pouvaient parler de cette envie, mais je pouvais la sentir et je voulais en découvrir la véritable signification en écrivant une histoire sur cette femme. Au départ l’histoire semble tourner autour de la femme récemment devenue veuve, mais au fur et à mesure nous nous rendons compte qu’elle parle de l’amie de la veuve, le personnage qui m’intéressait le plus. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre ami Jim Harrison ? Cela fait depuis les années soixante que je suis ami avec Jim, lorsque nous étions deux beatniks à la floraison tardive, sans peur ni reproches, ivres de mots et imbibés de vin, qui étions tombés raide dingues de l’Amérique et de la littérature, comme si nous courions après, que nous nous disputions la même femme. Il était alors strictement un poète et n’avait pas encore commencé à écrire de la fiction. Je pense toujours qu’il est parmi les six meilleurs poètes américains de notre génération. Il est également un des hommes les plus drôles que j’ai jamais connu ; mais comme tous les poètes il a un grand cœur et il est plein de tendresse pour l’humanité. Il voit avec une clarté sans faille toutes nos stupidités, notre brutalité et pourtant il nous aime quand même. 12 janvier au théâtre de la Croix-Rousse à l’invitation de la Villa Gillet

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© Jean-Luc Bertini

littérature

Patrick Deville viva Par Bruno Pin

Ah ! celui-là d’écrivain, je le porte toujours aux nues et la première des raisons est que ses livres me ravissent, car se mêlent sans vergogne, les mots et l’histoire, le langage qui nous emporte dans un voyage sans frontières, et quel voyage ! à chaque fois, impétueux et volcanique pour le dernier paru. Et puis il y a le reste et dans ce Viva, plus peut-être que dans ses autres récits; cette galerie de portraits d’individus géniaux pleins de rêves, de révoltes et d’espérance, cette minutie du détail qui font de Patrick Deville un auteur magique. Il faut lire sans retenue ses livres, c’est un état de fait idéal que la langue de Patrick Deville, alors on se laisse porter, on s’abstient de trop en lire avant de n’avoir plus que quelques pages à se mettre sous les yeux. Je vous l’affirme si vous n’avez jamais lu un livre de l’auteur, allez-y sans restrictions, que ce soit celui de 2012 Peste & choléra ou le magnifique Kampuchéa, un récit à vous couper les jambes et magnifique par dessus le marché (il est édité en Points Poche) ou le dernier Viva toujours au Seuil dans la collection Fiction & Cie. Mais avant de revenir sur le dernier ouvrage de Deville, j’aimerais vous parler un peu plus de Kampuchéa, livre lu il y a deux ans, livre que je me suis empressé de faire circuler, parce qu’il vous parle avec un sens rare, d’émotions et du trouble que suscite encore en nous l’histoire proche d’un pays éloigné, le Cambodge, d’un pays qui a vu l’horreur de l’intérieur, d’un pays abandonné par l’Occident, d’un pays laissé aux mains des khmers rouges et d’un Pol Pot assassin, un récit qui heureusement va au-delà de cette

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dramatique histoire. Kampuchéa nous fait découvrir et cela grâce à Patrick Deville et à son sens de l’écrit un bout d’histoire de la Cochinchine, de l’Indochine, du protectorat français en terre lao et cambodgienne. Du Vietnam aussi il est question et des aventuriers tels Henri Mouhot, Auguste Pavie (dont on peut lire aussi Passage du Mékong au Tonkin, Transboréal éditions) fleurissent le livre. Pour l’heure Viva nous mène au Mexique d’aujourd’hui mais aussi et surtout dans celui des années 30, aux années d’espérances des révolutions, celle de Russie, celle du Mexique. On suit des itinéraires hors du commun, qui se croisent, se fréquentent ou bien passeront par les mêmes ports sans se rencontrer. Des noms illustres comme Trotsky, trahi par le monstre Staline, le grand infernal et génial Malcolm Lowry et son œuvre légendaire, ah ce livre là Au-dessus du volcan, et puis Frida Kalho « Je buvais pour noyer ma peine, mais cette garce a appris à nager », Diego Rivera, Arthur Cravan, véritable figure de roman, d’une vie pareille, sûrement c’est chose rare. C’est une sorte de folie créatrice qui semble habiter ces femmes et ces hommes que l’on croise, à faire perdre les pédales à un André Breton face à Trotsky. Nous sommes au Mexique, alors Antonin Artaud vient sentir la Terre Rouge et chercher la culture solaire et le réveil de l’OiseauTonnerre. Ce livre est plein à ras bord de rêves et d’histoires, une petite merveille.


mot[s]

Chaque mois deux artistes choisissent un mot afin de vous livrer un texte court et une image autour de ce choix.

Laurent Vercelletto est metteur en scène

séReNDiPiTé C’est un mot nouveau pour moi. Un mot nouveau qui depuis quelques mois s’obstine à revenir, à m’entourer. Un mot ignoré et que tout à coup je retrouve – presque – à chaque coin de rue… En juin dernier, la vidéaste avec qui je travaille, ayant assisté aux premières répétitions d’Europeana, m’annonce que je travaille par sérendipité. Vite, sus au dictionnaire. Sérendipité. D’abord, bien se souvenir du mot et bien le prononcer. Il me vient plus facilement sérenpidité. Pour bien le dire, je suis obligé réfléchir et de penser à dépité, pour faire dipité. Et je le suis un peu dépité par cette sérendipité ignorée depuis toujours. « La sérendipité, parfois appelée découverte accidentelle, est originellement le fait de réaliser une découverte scientifique ou une invention technique de façon inattendue à la suite d’un concours de circonstances fortuit et souvent dans le cadre d’une recherche concernant un autre sujet ». Bon. Et puis, au cours de la mise en place d’un travail d’atelier avec des élèves d’une classe ULIS d’un collège de Vaulx-en-Velin, on me propose un projet à partir des 10 mots de la langue française sélectionnés pour 2015, et voici de nouveau que la sérendipité réapparaît. Sérendipité est un des 10 mots. Donc, les élèves de cette « Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire » vont s’attaquer à la sérendipité. Affaire à suivre… Depuis, j’aime bien cette sérendipité nécessaire et indispensable dans tout travail de recherche et notamment, pour ce qui concerne l’art du théâtre, dans tout ce qui peut advenir au cours d’une répétition. Et me revient à l’esprit le petit livre d’August Strindberg, Du Hasard dans la production artistique. Et me revient à l’esprit cette formule de Philippe Vincenot dans un de ses plus beaux textes Le Fond des navires : « La chance, c’est le féminin du hasard, évidemment, c’est le féminin du hasard, la chance ». Europeana, une brève histoire du 20e siècle du 22 au 30 janvier, Centre culturel Charlie Chaplin à Vaulx-en-Velin

Marie-Madeleine Scaglia est auteur-compositrice dans le groupe Balkanes

caP Cap à passer, mot délivré, vœu libéré pour ce premier mois de l’année… Comme j’ai tendance seule à partir à la dérive et que je me suis parfois retrouvée handicapée dans des situations indécises, j’ai retourné dans tous les sens l’intérêt d’écrire pour expliciter la légende de la couverture du CD tant attendu, enfin sorti : Polyphonies ? Bulgares ? A cappella ? Autant de mots associés à l’histoire de Balkanes, notre quatuor qui a vocation de les défendre et de les illustrer depuis de longues années. Se contenter de réponses toutes trouvées telles que « Plusieurs voix qui privilégient l’expression dans une langue à la musicalité riche et bâtissent jusqu’ici la majorité de leur répertoire musical sans accompagnement instrumental » ? Avis psychanalytiques, propos musicologiques, critiques journalistiques, expressions complémentaires bienvenues sur le sujet, capables de l’éclairer. La terre tourne sur elle-même, l’année suit son cycle des saisons, tout est éternel recommencement, mais si la finalité humaine est de redevenir poussière d’étoiles, autant chanter sur le chemin en témoins sous la voûte céleste, la musique est vaste. Pour me donner du courage, je chante en chœur. Puissance évocatrice, pureté du chant seul appelé à résonner comme dans une chapelle, un lieu consacré. A cappella, beauté des voix plurielles pour tenir le cap sans s’essouffler dans leur quête de nuances et de justesse. Avancer, passer des caps, puis revenir au cœur de soi le regard changé de l’étranger. De nouveau, reprendre la mer pour découvrir d’autres horizons, répondre à un appel lointain, chercher la Présence. Maintenir le cap, l’oreille ouverte, tendre ensemble vers l’invisible, c’est sur le chemin du retour que le cap initialement prénommé « Cap des tempêtes » a été rebaptisé « Cap de Bonne-Espérance ». À tous, bon vent ! Marie-Maritime Balkanes, Polyphonies bulgares a cappella, CD Balkanes Koesmet (Athos Productions/Inouïe distribution)

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par Anne Huguet Quien soy ?

La partition décoiffante d’El Nucleo Edward Aleman et Wilmer Marquez, respectivement voltigeur et porteur, ont osé se lancer sans filet avec une 1ère création Quien soy ? (Qui suis-je ?), qui convoque l’acrobatie, la danse, la vidéo et la musique et questionne les notions d’identité et d’altérité, de solitude, de rencontre et de confiance dans une société hyper-connectée et hyper-virtuelle. Formés en autodidactes d’abord à la capoeira et à la street dance, les deux artistes colombiens sont des acrobates émérites qui se sont spécialisés dans le ‘main à main’. D’abord au sein de la Cie La Gata Cirko avec laquelle ils participent au 1er spectacle de cirque contemporain de Colombie, avant de rejoindre les rangs du Centre National des Arts du Cirque (2008), où ils travaillent, entre autres, sous la houlette de Stéphane Ricordel (le fondateur des Arts Sauts) pour leur spectacle de fin d’étude Âm. On les verra ensuite chez David Bobée (Roméo et Juliette) ou Salia Sanou. Les revoilà seuls sur scène avec ce gros cube (inspiré des casse-têtes chinois) qu’ils s’amusent à démonter et remonter et tous ces portés acrobatiques, souvent d’une virtuosité inouïe, qui sont au cœur de leur travail. Dans cette pièce physique et explosive, également très esthétique, ils s’appuient sur 3 techniques : le main à main, les effets vidéo et la magie nouvelle pour explorer la relation humaine et cette fameuse confiance (la sienne et celle placée en l’autre) qui est d’une importance vitale dans un spectacle où chacun, toujours en situation de risque, dépend de l’autre, s’appuie sur l’autre et le soutient. Théâtre de la Croix-Rousse, 7 au 10 janvier

Pour le plaisir des yeux et la beauté des corps en mouvement Alors qu’il prépare sa prochaine création (1ère mondiale à Tel Aviv en mai prochain), Ohad Naharin est de retour à Lyon (la dernière fois c’était en 2008 aux Nuits de Fourvière) avec sa Batsheva Dance Company qu’il dirige maintenant depuis 25 ans. Il proposera Sadeh21, pièce de 75 minutes pour 18 danseurs, qui embarque le spectateur dans une véritable odyssée du corps aux frontières de toutes les émotions. Une « expérience irradiante et radioactive, dangereuse et excitante » annonce le chorégraphe israélien qui ne fait jamais les choses à moitié, on le sait, avec des œuvres prenantes à l’infinie sensualité et à l’esthétique superbe. Les corps magnifiquement sculptés de ses danseurs sont façonnés par 25 ans de « Gaga Dance », une technique particulière qu’il conçoit comme une boîte à outils pour mieux comprendre son corps et en prendre soin. L’exploration des sensations au service du mouvement. Il y a aussi chez Naharin l’envie de

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repousser les limites et de toujours se renouveler. Avec Sadeh21 (créée en 2011), il a un peu changé ses méthodes de travail puisque la pièce est composée à plusieurs mains avec ses danseurs solistes lors de workshops, se nourrissant ainsi de leurs idées et leurs gestes. Mais on y retrouve toute la puissance évocatrice d’une danse flamboyante, tour à tour délicate, athlétique, lente, saccadée, aussi instinctive qu’abstraite, et que viennent sublimer le son (on connaît son attention toute particulière pour la musique, souvent originale créée spécialement pour ses pièces) et les lumières. Maison de la Danse, 14 au 17 janvier Six Pieds sur terre

Ballet de comètes blanches Le Collectif du Petit Travers est un lanceur de balles inventif, répétitif, courageux et talentueux. Des obsessionnels du jonglage qui, depuis plusieurs années, décortiquent, caractérisent, conceptualisent et développent des règles et des constantes autour du lancer de la balle ou de sa course dans un espace donné. Ils aiment aussi explorer les liens étroits entre leur travail et composition musicale. On comprend mieux leur Pan-Pot ou modérément chantant, mélange détonant de piano et de jonglage pour trois garçons et une fille dans un ballet de balles, de trilles, de trajectoires et de notes (dont Liszt, Mozart, Beethoven ou Ligeti). « Notre écriture ne demande pas de comprendre ou d’interpréter un contenu, elle montre et invente des durées, des mouvements qui imprègnent directement la sensibilité pour y laisser un chapelet de sensations visuelles, rythmiques ou auditives ». C’est évidemment ultramillimétré, magique et illusoire : les balles fusent verticales, horizontales, en rond, en arabesques, de main en main, volent, se déploient en cascade, roulent, accélèrent le mouvement et explosent en une pluie fluorescente ou une myriade d’étoiles filantes. Polaris, 30 janvier + Théâtre de la Croix-Rousse, 9 au 13 juin

Les élucubrations joyeuses de la Cie Lapsus La jeune Compagnie Lapsus crée en 2012 Six Pieds sur terre, fantaisie circassienne qui combine jonglerie, acrobaties et monocycle sur trame de guerre puisque les six amis débarquent dans les débris d’une catastrophe où tout s’est effondré et où tout est à réinventer. Une pièce au désordre joyeux qui s’amuse à redessiner des paysages et des espaces avec force briques en bois (jusqu’à 300) et coquilles d’œufs (quelque 800) en une scénographie mouvante. Les briques se lancent et se jonglent, deviennent des architectures précaires dont les tours de Pise (bancales) et les ponts (fragiles) servent d’agrès avant de s’écrouler dans un fracas où perce le bruit d’un hélicoptère. Il y a de la voltige, des corps qui valdinguent, de la jubilation ou encore ce monocycle sous tension qui zigzague sur un sol constellé de coquilles. Derrière cette effervescence toute circassienne se cache un questionnement plus sérieux sur le rapport entre le soliste et le collectif et une réflexion empirique sur la réappropriation d’un espace par le jeu après un conflit. Le Sémaphore Irigny, 30 janvier + C.C.N.R Rillieux-la-pape, 27 février / TNG, 5 et 6 juin

Sadeh21

© Gadi Dagon

DANSE express

CHRONIQUE


P'tit Quinquin par Michel Raskine

P'tit Quinquin est pour moi un modèle. Tout à la fois prototype, perfection, et exemple à suivre. On est admiratif devant ce grand film, série policière en quatre parties de 52 minutes, “vues à la télé” en 2 fois, du côté de fin août 14. On est reconnaissant à l’austère Bruno Dumont d’avoir écrit et réalisé, pour Arte, cet opus jubilatoire et frapadingue, assez culotté! Il y a dans P'tit Quinquin tout ce que j’aime, et j’aime tout dans P'tit Quinquin ! : L’amour des acteurs et des gens, des “personnages”, et l’envie de le faire savoir, avec exactitude, rudesse mais tendresse. Le goût de l’intrigue et du récit, mais aussi de l’ellipse et du vagabondage. Le plaisir de l’opiniâtreté pour atteindre son but, mais aussi la tentation du chemin de traverse, enchanteur ou inquiétant. Un rapport décomplexé à la durée, au temps qui passe. Le jeu avec le genre, contemplatif ou énervé. Et puis une vraie complicité rigolarde avec les enfants.

Pour raconter l’extravagance des humains, leurs douces ou violentes folies, leur capacité à inventer et pétrir le tordu, le bizarre, le dingo, le hors-norme, il faut une grande confiance en soi, pour exécuter parfaitement le trait, sans faillir, au plus près de ses désirs et du projet, et surtout en l’autre, celui à qui est destinée l'œuvre d’art, ce spectateurfrère en intelligence, à qui l’on demande curiosité, et patience ! Et pour peu que l’on ne renonce ni à l’humour ni à la fantaisie, le téléfilm (ou le livre, ou le spectacle, ou le concert...) sera vainqueur ! Enfin tout ça se passe “dans le Nord”, où j’ai tant aimé, cinq ans durant, vivre et travailler, alors... Alors devient possible ce merveilleux P'tit Quinquin, objet modèle. Et possible ainsi, bien au-delà des mots, notre pur plaisir. P'tit Quinquin de Bruno Dumont est disponible en dvd depuis le 7 octobre

Michel Raskine est un homme de théâtre, il est acteur et metteur en scène

/ JANVIER 15 / N°210 / 9


Le Diable, tout le temps de Donald Ray Pollock par Sophie Broyer

Il y a de ces livres qui nous touchent, nous transportent et nous émeuvent. Et puis il y a ceux qui nous percutent en pleine tête... Le Diable, tout le temps est de ceux là. C'est un premier roman qui explore la noirceur des hommes et leurs croyances folles et hystériques. Classique, me direz-vous ? Oui, certes, mais avec quel talent ! Il y a là une galerie de personnages extraordinairement bien décrits qui nous emmènent le long de leurs méandres psychologiques. Comment se sortir de cette vie quand on n'a pas tiré les bonnes cartes ? Des tueurs, des violeurs, des fous, des salopards... mais tous avec une petite part humaine, sensible et parfois même touchante. Voilà l'incroyable force de ce roman :

10 / JANVIER 15 / N°210 /

ne pas nous mentir une seule seconde sur l'âme humaine. L'ambiance de l'Ohio glaciale et terne accentue le malaise. Vous allez donc rencontrer et suivre ces hommes et ces femmes, et puis, par le fruit bien pourri du hasard, découvrir que leurs routes vont malheureusement se croiser. Donald Ray Pollock nous embarque dans la cruauté sous toutes ses formes mais comme le noir pur, ce roman est aussi beau que sombre. Il y a des sentiments exacerbés, des émotions violentes et des destinées machiavéliques et romantiques. Superbement bien écrit, ce roman rappelle la poésie terrifiante de l'album de Nick Cave Murder Ballads qui ferait une très belle bande originale. Pour ma part ce livre fut une claque, un uppercut, un coup au ventre, mais aussi un voyage au bout de l'humain qui permet lorsque l'on en sort de mieux apprécier la vie. C'est beau, sombre, émouvant, douloureux… et quel plaisir de lecteur de ressentir tout ça grâce à un texte ! Armez-vous de compassion et de sentiments légers avant d'attaquer cette lecture qui ne vous laissera vraiment pas indifférents et qui vous montrera qu'une œuvre littéraire peut être inscrite au fer rouge au plus profond de votre peau. Albin Michel 2012 / Le livre de Poche 2014

Sophie Broyer, a été directrice et programmatrice de l’Epicerie Moderne pendant six ans. Elle est aujourd’hui conseillère artistique pour le Réseau Printemps de Bourges des Inouïes.


© Victor Acomat - Arcomart

Le Crocodile trompeur par Camille Rocailleux et Thomas Guerry

Pour nous cette année, Le Crocodile trompeur, découvert dans cet écrin si singulier du théâtre parisien des Bouffes du Nord, a été une vraie claque. Une claque jouissive et inspirante. Cette pièce de « Théâtre Opéra » d'après l'œuvre de Purcell Didon et Enée est une réussite, je parlerais même de victoire tant l'issue d'un tel pari artistique est souvent très incertaine. Une victoire éclatante et stimulante, dans l'esprit du collectif qui cherche, qui essaie, dans une confiance partagée, qui se perd et finalement trouve et invente quelque chose d'unique, inouï, de complètement décalé et imprévisible, porté par des interprètes superbement habités, sublimés par l'intelligence d'une mise en scène signée Samuel Achache et Jeanne Candel. Les comédiens-musiciens-chanteurs sont d'une polyvalence dingue, bluffante de bout en bout. Les moments drôles, absurdes à souhait, cyniques ou juste terriblement efficaces, nous embarquent immédiatement dans une traversée musicale et théâtrale qui ne cesse de surprendre le spectateur le plus aguerri. L'inventivité est partout, la virtuosité indéniable côtoie joyeusement une générosité du jeu qui fait du bien.

La beauté de certaines images, aussi furtives que puissantes, résonnent encore en nous aujourd'hui, et je pense pour encore longtemps, comme par exemple ce duo électrique entre le batteur Thibault Perriard et la splendide Judith Chemla. Je me rappelle aussi de la physicalité délicieusement keatonienne d'un comédien avec le bras en écharpe qui se livre, du haut d'un monticule instable, à une descente en ski inoubliable et totalement jubilatoire. Bref, vous l'aurez compris, on a vraiment aimé ce spectacle. Il nous touche aussi beaucoup car il s'inscrit dans un mouvement plus large de jeunes créateurs aujourd'hui qui osent toujours plus loin, qui s'adonnent avec cœur et gourmandise à une transversalité de plus en plus fertile entre les arts de la scène, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Allez, on fonce ! Il y a encore tellement de territoires insoupçonnés à découvrir et à ré-inventer ! Vive le spectacle vivant, lieu de tous les possibles...

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© Philippe Brame

Si Camille avait dansé

de et avec Bénédicte Le Lay par Philippe Prohom

12 / JANVIER 15 / N°210 /

L’univers met parfois sur nos routes des ovnis sur lesquels on ne parierait pas a priori. Elle est aussi là, la jouissance de vivre : se faire saisir en plein par l’inconnu, arriver sans attentes et sans désirs, accepter en plein la position de spectateur, le cœur, les tripes, les yeux et les oreilles disponibles à recevoir ce qui sera offert et se retrouver ému aux larmes contre son gré. En cette matinée parisienne, c’est donc dans cet état de disponibilité que j’arrive au studio « Le regard du Cygne », invité pour une représentation dite « pro », un cadre à la définition plutôt austère pour un moment dédié à l’émoi. Mais Bénédicte Le Lay, tout au long de sa vie, n’a pas collectionné et affuté ses outils à transmettre pour rien. Comédienne, danseuse et poète, elle réussit dans cette création la prouesse de nous raconter une histoire sans jamais la raconter vraiment. Elle invente sa propre narration, tantôt avec sa voix qui murmure, dit ou chante ; tantôt avec son corps, qui écrit, dessine ou danse, au gré de la narration et du parcours chaotique de Camille Claudel. Bénédicte Le Lay n’est pas seule dans l’aventure, un alchimiste sonore traite les voix en direct,

entre autres ambiances sonores, et un pianiste virtuose nous accompagnent dans la ballade. Tous deux sont à l’écoute du moindre geste proposé, du moindre murmure, de la moindre de nos réactions ; tout est grâce et l’esprit et l’art de Camille Claudel nous sont insufflés comme si nous étions les témoins privilégiés de son existence. Un miracle de justesse et d’émotion, un savant mélange qui ne perd jamais de vue que l’art, sans histoire à raconter, n’est qu’une succession d’exercices de style. C’est donc tout l’inverse qui est proposé ici, c’est dans une histoire qu’on est embarqué et pas dans une performance stérile. Le public ne s’y trompe pas : nous laissons tous couler nos larmes sur les derniers mouvements d’épaule de l’artiste sur scène et nous applaudirons jusqu’à plus soif. Bénédicte Le Lay s’impose comme une magicienne, elle joue avec nos sens comme le magicien joue avec notre crédulité. La claque de l’année. http://www.benedictelelay.com Philippe Prohom est auteur-compositeur-interprète


© Michel Cavalca

Coup de force... Coup de pouce... Coup de maître... Ainsi pourrait-on résumer une des plus belles aventures artistiques et humaines de mes trente ans passés à la tête de la Maison et de la Biennale, celle de Käfig Brasil. Pour faire court je repère à Rio un groupe de jeunes danseurs hip-hop avec une énergie incroyable. Je les invite à la biennale, ils rencontrent Mourad Merzouki qui deux ans plus tard crée pour eux Agwa, un triomphe public et critique... Mais la machine s'enraye... pour des raisons personnelles ils décident de quitter leur compagnie. Que faire de ces gamins des favelas de Rio qui ont la rage de s'en sortir ? Ils ont entre les mains un diamant brut qu'ils vont abandonner sur la place des Célestins et retourner à leurs galères ? Non, car Mourad avec son intelligence et sa sensibilité prend le risque de créer une deuxième compagnie, Käfig Brasil. Depuis 2010, Agwa et Correria ce sont plus de 300 représentations dans 150 villes et 20 pays !!! Un record...

Käfig Brasil par Guy Darmet

Aujourdhui les kids cariocas et leurs familles vivent de leur passion, la Danse. Et le 02 juin prochain en apothéose ils ouvriront le Festival RIOH2K sur la scène du Théâtre Municipal de Rio (2.200 places). Que du bonheur !!! Guy Darmet a été Directeur de la Maison de la Danse pendant 30 ans

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© Michel Cavalca

Quand la Danse est mystique… Il y a des événements qui changent vos perceptions, vos certitudes, votre façon de voir. Découvert à la Biennale de la Danse 2000, cet Hymne aux fleurs qui passent : la Déesse des fleurs de la compagnie Legend Lin Dance Theater a été un véritable choc émotionnel. La chorégraphe Lin Lee-Chen offre (ici) un voyage initiatique, quelque chose de singulier, authentique et magique. Ce n'est plus un spectacle de danse mais une invitation à un voyage spirituel intérieur. Un moment de grâce d'une beauté époustouflante capable de suspendre le temps qui passe…

“Quand la Danse est mystique...” par Michel Cavalca

14 / JANVIER 15 / N°210 /

Michel Cavalca est photographe, il travaille entre autres avec Mourad Merzouki, la Biennale de la Danse, le TNP, l'Opéra de Lyon ou la presse internationale


un coup de cœur qui perdure Zviaguintsev Andreï par Marie-Ange Schiltz

Vous le connaissez, vous en avez entendu parler, ... peut-être n’avez-vous pas retenu son nom ? Un nom difficile à prononcer : Andreï Zviaguintsev. Depuis 2003, ce jeune cinéaste russe crève les écrans et cumule les honneurs : 2014 : Léviathan ; 2011 : Helena ; 2007 : Le Bannissement et pour moi le chef-d’œuvre, en 2003, son premier long métrage : Le Retour. Le Retour, une découverte, un choc. Dès sa sortie, les consécrations pleuvent : Venise : Lion d’or (meilleur film) et prix Luigi de Laurentiis (meilleure 1ère œuvre) ; Moscou : prix NIKA Aigle d’or (Meilleur film), prix de la Guilde des historiens et critiques de cinéma de Russie. 106 minutes : le temps d’un retour, deux frères découvrent stupéfaits l’image d’un père disparu, oublié : endormi, tel le christ de Mantegna, la caméra s’attarde sur l’inconnu dans la lumière grise et chatoyante des draps de soie ; le temps d’un départ, d’un voyage initiatique des deux enfants en compagnie de ce père inattendu, qui les arrache pour quelques jours à l’univers douillet des femmes. Petites, grandes révoltes, petits et grand arrangements, insouciances de l’enfance, se succèdent face à ce père étranger et familier qui emportera son secret. Puis vient le temps de l’innocence révolue, l’apprentissage est achevé : vivre est dangereux aussi débrouille toi ! Le film se développe comme une épure autour de la relation entre les deux frères et ce père mutique, rude parfois brutal. Il reprend comme une antienne, le thème qui hante le cinéma russe depuis l’hécatombe la « grande guerre » : l’absence des pères ou, au mieux, les pères à éclipse. Il nous entraîne à la façon d’un road-movie à travers la Russie du nord, celle des

forêts, des averses brutales d’été, des tempêtes sur les lacs, des chemins boueux, des villes soviétiques qui se désagrègent en compagnie du père tour à tour aimé, admiré, craint et haït : endurcis-toi, sois rude, telle est la leçon. Aucune intrigue annexe, aucun pathos ne vient brouiller la ligne du récit. Là où bien d’autres cinéastes occidentaux seraient tombés dans la boursoufflure des sentiments, points d’émois, point d’emphase chez Andreï Zviaguintsev. Le récit s’élabore à partir de faits, de situations. Dans chacun de ses films, la caméra capte une lumière froide et glacée de la Russie du nord en écho au désarroi que suscite la dureté banale des relations humaines. Rien à faire, un constat brut, dents serrées, affrontez la vie, la mort. Devant tant de dureté, seule la « petite eau » réchauffe et la vodka, d’ailleurs, coule à flot dans son dernier film. Retenez bien ce nom « Andreï Zviaguintsev », pour moi un coup de cœur qui perdure et qui est largement partagé. Depuis son premier long métrage, 3 films. Chacun de ses films est encensé des médias et du public et engrange les récompenses. Ce jeune réalisateur brûle les étapes ; il a à peine 50 ans que la 22e édition du festival du cinéma russe de Honfleur (25 au 30 novembre 2014) vient de lui rendre hommage pour l’ensemble de son œuvre. Il est un de ces rares auteurs-réalisateurs russes distribués en France. Profitez de sa dernière œuvre Léviathan tant qu’elle est encore sur nos écrans et faites un détour par Le Retour disponible en DVD. Marie-Ange Schiltz est sociologue

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Mommy par Mourad Merzouki

Un film vu récemment et qui ne m’a pas laissé indemne est Mommy de Xavier Dolan. Ce qui m’a le plus touché c’est la force et la sincérité qui se dégagent d’un film fait avec peu de moyens. Il raconte une histoire assez banale finalement, avec des gens normaux à qui l’on peut s’identifier mais il traite d’une émotion universelle, la peur de l’abandon et du rejet. On passe d’un sentiment extrême à l’autre : de l’amour, la tendresse à la haine et la destruction, tout en explorant le rapport complexe d’une mère à son fils. J’ai apprécié l’inventivité du format de l’image qui s’élargit ou se rétrécit au fil de l’histoire, jouant ainsi avec le sentiment d’oppression et de liberté. Le juste dosage du choix des musiques vient parfaire ce film à la fois très simple et terriblement puissant. Mourad Merzouki directeur du Centre chorégraphique national de Créteil , il est chorégraphe

16 / JANVIER 15 / N°210 /


À la question « qu’est-ce qui vous a récemment touché ? » que vous m’adressez en guise d’invitation, je répondrai assez spontanément que ce qui me touche, en général, c’est ce qui ne m’est pas égal. Ce constat pourrait paraître évident s’il n’était pas si rare. Nous savons que le monde de l’art n’échappe pas aux grandes aspirations égalitaires, contenues dans ce grand « tout » médiaticodémocratique qui le contient aussi. Parmi toutes ces productions qui nous jettent en pâture un bavardage assez littéral d’images, d’histoires, de théories ou de formes, qui font illusion d’œuvre sous prétexte que tout se vaut, mais qui entretiennent – sans négligence – une photogénie de leurs expositions prête à partager sur les réseaux sociaux, j’aime à penser que les œuvres permettent encore l’affirmation d’une alternative salutaire – sans parler d’une subversion qui n’a plus beaucoup de sens désormais. Non, ce « tout » ne nous est pas égal : il faut accepter de s’y confronter (en tant qu’artiste ou public) et même de se sentir dépossédé par lui. C’est ce que nous enseignent l’art et les vives réactions qu’il suscite régulièrement. Je pourrais citer de nombreuses créations qui m’ont à ce titre récemment touchée, comme le film Iranien, que j’ai découvert aux derniers États généraux du film documentaire de Lussas. Il pose justement cette question de l’appréhension de la différence entre les murs d’une maison dans laquelle le réalisateur iranien athée, Mehran Tamadon, a invité quatre mollahs à cohabiter avec lui. Ce monde que nous croyons commun est autre. Cette inquiétante fascination qu’inspire l’humanité est aussi celle que nous renvoie l’animalité, comme dans l’une des dernières œuvres de Pierre Huyghe, Human Mask, née de la situation réelle d’un singe au Japon, dressé pour servir dans un restaurant, affublé d’un masque et d’habits de jeune fille. Ce film associe le contexte post-Fukushima d’un paysage métamorphosé sous l’action d’une humanité dont il ne reste que des traces à la condition de ce singe, dont le comportement mécanique que l’on a voulu imprimer en lui se transforme en gesticulations désemparées d’un animal livré à lui-même, dans un restaurant vidé de toute présence humaine.

Comment en effet envisager ce monde que l’on pense être nôtre mais qui nous échappe ? Telle est la question que posent de nombreux artistes, théoriciens, scientifiques, et qu’abordait l’exposition Anthropocène Monument, cet automne aux Abattoirs à Toulouse. Plus proche de nous, et parce que leurs expositions sont encore d’actualité, je vous invite à aller voir la déroutante proposition de Delphine Reist et Laurent Faulon à La BF15 (jusqu’au 17 janvier) et au Centre d’Art Plastique Saint-Fons, mais aussi à découvrir le travail de Linda Sanchez à la Fondation Bullukian et de Camille Llobet à l’Espace arts plastiques de Vénissieux, deux jeunes artistes qui font saillir l’intensité de la trajectoire d’une goutte ou du tressaillement d’une voix. Au-delà de simples appropriations et mises en scène de faits, d’objets ou de gestes communément « partageables », tous ces artistes réhabilitent surtout l’attention, comme une faculté devenue précieuse pour ne pas sombrer dans l’égale indifférence.

Qu’est-ce qui vous a récemment touché ? par Florence Meyssonnier

Florence Meyssonnier est chargée de la coordination à La BF15 et critique d’art

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Vaudou Game par Hervé Riesen

Vendredi 28 novembre, Vaudou Game donnait un des premiers concerts de sa tournée à l’EMB de Sannois. Cette structure dont la prescription est observée par toute la filière musicale, s’est souvent illustrée par des résidences formatrices pour de nombreuses têtes d’affiche actuelles. Le développement de cette salle qui doit se battre sans relâche pour survivre, passe par l’ouverture sur le monde. Cette stratégie mise aussi bien sur des missions d'expertise et de coopération en Mauritanie que sur ses propres événements en région parisienne. Vaudou Game est le meilleur relais du passé vers le futur, donc de l’Europe vers l’Afrique. Ce groupe lyonnais joue à la perfection le funk électrique de la grande région qui s’étend d’Accra à Lagos, en passant par Ouida et bien évidemment le Togo d’où est originaire Peter Solo, le membre fondateur.

Dignes héritiers du Poly-Rythmo de Cotonou, le groupe Vaudou Game explose toutes les barrières, toutes les frontières et surtout tous les clichés. Le vaudou est célébré et enfin raconté avec toute la vérité de sa philosophie positive tournée vers la vie. La scène culturelle lyonnaise s’enrichit chaque année un peu plus d’échanges avec tout le continent africain, du Tanger des Nuits Sonores au Cape Town de Jarring Effects. Après les espoirs de Coronthie, Vaudou Game emmènera ce rayonnement bien au-delà de deux continents. Hervé Riesen, après avoir été directeur du Mouv’, travaille toujours pour Radio-France, actuellement à la direction des affaires internationales.

18 / JANVIER 15 / N°210 /


Manifeste DADA par Francis Picabia

Les cubistes veulent couvrir Dada de neige ; ça vous étonne mais c’est ainsi, ils veulent vider la neige de leur pipe pour recouvrir Dada. Tu en es sûr ? Parfaitement, les faits sont révélés par des bouches grotesques. Ils pensent que Dada peut les empêcher de pratiquer ce commerce odieux : Vendre de l’art très cher. L’art vaut plus cher que le saucisson, plus cher que les femmes, plus cher que tout. L’art est visible comme Dieu ! (voir Saint-Sulpice). L’art est un produit pharmaceutique pour imbéciles. Les tables tournent grâce à l’esprit ; les tableaux et autres œuvres d’art sont comme les tables coffres-forts, l’esprit est dedans et devient de plus en plus génial suivant les prix de salles de ventes. Comédie, comédie, comédie, comédie, comédie, mes chers amis. Les marchands n’aiment pas la peinture, ils connaissent le mystère de l’esprit....... Achetez les reproductions des autographes. Ne soyez donc pas snobs, vous ne serez pas moins intelligents parce que le voisin possèdera une chose semblable à la vôtre.

Plus de chiures de mouches sur les murs. Il y en aura tout de même, c’est évident, mais un peu moins. Dada bien certainement va être de plus en plus détesté, son coupe-file lui permettant de couper les processions en chantant « Viens Poupoule », quel sacrilège !!! Le cubisme représente la disette des idées. Ils ont cubé les tableaux des primitifs, cubé les sculptures nègres, cubé les violons, cubé les journaux illustrés, cubé la merde et les profils de jeunes filles, maintenant il faut cuber de l’argent !!! Dada, lui, ne veut rien, rien, rien, il fait quelques chose pour que le public dise : « nous ne comprenons rien, rien, rien ». « Les Dadaïstes ne sont rien, rien, rien, bien certainement ils n’arriveront à rien, rien, rien ». Francis Picabia qui ne sait rien, rien, rien. Francis Picabia, était peintre, poète, écrivain, graphiste. Manifeste DADA a été publié dans le journal 391, Numéro 11, en février 1920

/ JANVIER 15 / N°210 / 19


Werner Büchler par Sam Burguière

Werner Büchler , français d’origine suisse, né le 14 Avril 1948 On nous dit souvent que nous sommes des « touche-à-tout », nous, les Ogres. Et bien voilà un Monsieur à qui on pourrait faire le même compliment ! Je l'ai découvert metteur en scène, puis danseur, peintre, scénographe, chorégrahe, comédien... Vous mélangez le tout, voici Werner Büchler. Le style ? Contemporain à ce qu'il paraît. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire. Ce qui est sûr, c'est que l'amour qu'il porte à chacun de ses travaux, de ses œuvres nous touche, au plus profond. Je pense, par exemple, au spectacle L'irrésistible Agatina Mancini de Louisa Tourenc, auquel j'ai participé. L'histoire d'une femme qui va bientôt enterrer sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer. Cette pièce, qui parle de la mort, vibrait d’une éclatante vitalité. La vieille femme était jouée par un homme (nu). Et ce spectacle se jouait... dans une église ! Les spectateurs en ressortaient touchés à vif et très émus.

20 / JANVIER 15 / N°210 /

Werner crée un spectacle par an. Il trouve en plus le temps de peindre, de mener différents stages pour des artistes plus jeunes (les fameux « stages Werner »), et de faire des mises en scène comme il l'a fait sur mes projets parallèles que sont le spectacle Barbara, du bout des lèvres, ou les concerts de La Meute Rieuse. Werner Büchler regarde passionnément la vie et l’émotion de tous ceux qu’il approche. Il nous connaît, nous « capte » dès le premier regard, et va faire ressortir le meilleur de nous. J'espère n'être qu'au début de notre aventure commune ! Et pourquoi pas, un jour, travailler avec lui sur les Ogres, entre « touche-à-tout » ! Sam Burguière est l’un des quatre OGRES DE BARBACK


spectacles vivants

Claudia Stavisky crée en Roue libre aux ateliers Interview par Étienne Faye

Depuis que Claudia Stavisky a été nommée co-directrice du Théâtre des célestins, en mars 2000,

© Hector Palister

les spectateurs ont eu le temps de faire connaissance avec elle, et nous sommes quelques-uns à penser qu'elle est la bonne personne au bon endroit. J'ai, pour ma part, un réel plaisir chaque fois de découvrir avec elle des auteurs étonnants, et en particulier des anglo-saxons contemporains. car elle en maîtrise les œuvres dramatiques avec un beau naturel, alors qu'elles sont si peu jouées en france, et qu'elles méritent, à mon sens, d'être vues aussi souvent que possible. mais la metteuse en scène sait également aller où on ne l'attend pas. À shanghai, par exemple, ou le Théâtre National chinois vient de lui commander un Blackbird, la pièce de David harrower, avec des comédiens chinois... et aussi au Théâtre des ateliers où elle va se « dépayser » pour sa prochaine création : en Roue libre, de Penelope skinner. outre la belle entente avec Joris mathieu, le nouveau directeur, elle s'apprête à présenter sa nouvelle création à deux cent mètres des célestins, pour une mise en scène « plus frontale », explique-t-elle, que ce qui aurait été faisable sur le grand plateau. Quelques questions à claudia stavisky.

En Roue libre, The Village Bike, en anglais, n'est pas publiée en France. Pouvez-vous nous en faire l'argument ? Becky, la petite trentaine, est enceinte. Elle s'installe, avec son époux publicitaire dans un petit village de néo-ruraux. Il y a l'amie d'une quarantaine d'années, la voisine, mère de famille, avec son mari médecin qui exerce pour une ONG, partout dans le monde, sauf chez lui. Et un autre couple, la cinquantaine, dont la femme est née ici, puis en est partie pour vivre une vie de cadre supérieur, avant d'avoir envie de ce retour aux sources. Des gens, donc, qui cèdent au « charme discret » de l'endroit, si vous voyez ce que je veux dire. Sauf que, lassée des diktats écolo-moralisateurs et de la bonne conscience humaniste de l'Empire du Bien, subissant les transformations inévitables de la femme enceinte, chassée du paradis, prête à quitter définitivement l'enfance, Becky découvre qu'elle ne connaissait qu'une infime partie d'elle-même. Elle s'achète donc un vélo, dont elle n'hésite pas à se servir, « en roue libre ». La pièce de Penelope Skinner est assez difficile à lire, je crois, car elle pourrait apparaître comme une série démentielle de clichés sur notre société, alors que c'est une comédie, l'humour y est constant. Et en effet certaines situations sont cocasses, lorsque, par exemple, le désir de Becky, évoqué, est plutôt d'ordre pornographique... C'est que les trois générations d'amis de ce village recomposé confrontent leurs rapports différents à l'image, forcément invasive, et à la nature. Vous nous présentez une jeune autrice anglaise, Penelope Skinner... Je vous sens très à l'aise avec les auteurs anglo-saxons. Qu'est-ce qui vous attire dans leurs œuvres ? D'abord, il faut dire qu'il se passe quelque chose, dans le théâtre anglo-saxons, aujourd'hui, et en particulier chez

les Anglais. Il y a toute une émergence très talentueuse, à laquelle nous nous devons d'être attentifs. Et puis il y a des auteurs contemporains comme Arthur Miller, Tennessee Williams, Howard Barker... Mais qu'est-ce qui différencie, aujourd'hui, un auteur anglais ou américain d'un français ? Leur écriture est populaire, c'est-à-dire d'une accessibilité immédiate pour le spectateur, et ce qui me bouleverse le plus, dans leurs pièces, c'est cette transformation du quotidien en épique. Les thèmes abordés sont politiques, mais ne passent que par l'intime. Par exemple, pendant que nous nous interrogeons sur la télévision, que nous jugeons très mal car nous sommes typiquement envahis par l'Empire du Bien, eux font feu de tout bois, ils n'ont pas de tabou. Les auteurs anglo-saxons ont pour obsession de réveiller les canaux de l'écoute, et naturellement ils aiment nous faire rire, simplement parce que l'on comprend mieux les choses en riant qu'avec la larme à l’œil et le nez qui coule. En revanche, les auteurs français ont pour la langue une vénération que je partage. Le travail sur la structure de la langue, chez nous, est plus élaboré, le français est plus nuancé, donc plus précis. Moins « coup de poing », il prend aussi plus le temps, et c'est une des difficultés de la traduction, bien sûr, mais ce n'est pas (ou pas toujours) au détriment de l'action et du corps, tel que je conçois le théâtre, et tel que le conçoivent, avec une sorte d'évidence, les auteurs d'outre-manche et d'outre-atlantique. Quoi qu'il en soit, j'aime travailler un texte français, anglais ou allemand de la même façon, avec des comédiens qui ont certes la maîtrise du verbe, mais dont le jeu passe d'abord par le corps. Du 7 janvier au 1er février au Théâtre des Ateliers

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par Étienne Faye

Bob Wilson monte Les Nègres de Jean Genet au TNP Évidemment, à relire les propos de Jean Genet sur Les Nègres, lorsqu'il semblait prédire qu'un jour les rapports entre les Noirs et les Blancs seraient apaisés, et que sa pièce, nécessairement, allait être « oubliée »... en les remettant en perspective avec les événements de Ferguson, aux États-Unis, bien sûr, je ne vois pas comment on pourrait se montrer optimiste. Au moins pouvons-nous constater, avec amertume, combien cette pièce est brûlante d'actualité. Luc Bondy devait bien s'en douter, quand il a proposé à Robert Wilson, metteur en scène et plasticien américain mythique, de monter Les Nègres. Un parterre de Blancs, en fait des Noirs masqués, assiste à la mise en place d'une pièce de théâtre violente, puisqu'il s'agit du meurtre d'une femme blanche par des hommes noirs. Ce spectacle, ainsi que tout ce qui s'y rattache, n'est que « clownerie », comme le disait Jean Genet lui-même, mais clownerie macabre, brutale, qui ne réussit pas à occulter les vrais enjeux de libération des Noirs, et la virulente condamnation du colonialisme.

À la fin de l'envoi Une soirée complète autour de Cyrano de Bergerac, le personnage flamboyant d'Edmond Rostand, s'annonce, à Reyrieux, au Galet. D'abord un spectacle des Zonzons, Cyrano-Guignol de Bergerac, avec l'accent lyonnais, donc. Et puis Cyrano Project, un « seul en scène », forcément inhabituel, grâce à la Face Nord Compagnie, la mise en scène de Caroline Boisson, et la performance de Jérôme Sauvion. Le sacrifice grandiloquent, l'amoureux fidèle, le bretteur absolu, le panache provocant, tout nous séduit dans ce Gascon magnifique dont la faconde délirante d'invention semble faire corps avec sa lame. Pourtant, tout courageux, fort et agile, qu'il soit, le héros ne peut se déclarer à Roxane, et même, dans le but de la rendre heureuse, il accepte de prêter son génie à Christian, le fade gentilhomme qu'elle admire.

Mon frère, ma princesse à Vénissieux Comment aborder la question du genre, en pleine polémique sur une prétendue théorie venue de l'autre côté de l'Atlantique. Cette vague théorie, qui ne semble exister que dans les fantasmes un peu dégoûtant d'une population réactionnaire et traditionaliste, est le prétexte à la libération d'une expression homophobe et sexiste. Si bien qu'un ABC de l'égalité avait dû être censuré par le gouvernement qui l'avait lui-même mis en forme pour l'école. Et c'est justement aux familles que s'adressent l'autrice Catherine Zambon et la metteuse en scène des Veilleurs [compagnie théâtrale] Émilie Leroux, avec cette histoire peu banale, Mon frère, ma princesse. Alyan, un petit garçon, rêve d'enfiler une robe de princesse, alors que sa sœur Nina essaie de lui expliquer que « c'est nul, une princesse ». Pourtant, il va en porter une, et devra se confronter aux préjugés de ses contemporains. Il va apprendre, ainsi que sa sœur, qu'une identité, cela se construit. Le 30 janvier au Théâtre de Vénissieux © Ronan Thenadey

Les Nègres © ÆLucie Jansch

théâtre express

CHRONIQUE

Le 21 janvier au Galet à Reyrieux Cyrano Project

Du 9 au 18 janvier au TNP

Le Houellebecq élémentaire C'est vrai que cela peut paraître bizarre, Michel Houellebecq est ressenti comme un des grands écrivains français du moment, et son absence, dans nos Théâtres, est presque suspecte. Du moins est-ce le sentiment de Julien Gosselin, metteur en scène de la compagnie Si Vous Pouviez Lécher Mon Cœur. Il monte Les Particules élémentaires, le roman qui fit la notoriété de son auteur en 1998. Le jeune artiste (26 ans), qui a fait un carton, avec ce spectacle, l'été dernier à Avignon, décrit assez justement l’œuvre de Michel Houellebecq : « stylistiquement, centrée sur le pari de faire se côtoyer descriptions wikipédiesques, récit romanesque, poèmes », et il en conclut qu'il s'agit d'une prose « éminemment théâtrale ». Michel, chercheur en biologie moléculaire, et Bruno, son demi-frère, obsédé par le plaisir sexuel, ont une quarantaine d'années. Ils ont vécu cette période qui sépare mai 68 des années 90, en sont les représentants bourrés de calmants, pétris de cette misère décadente, solitaire et égoïste, cyniques et brillants comme des lâches civilisés. Pourtant, s'il est dit que Houellebecq est d'un profond pessimisme, il se ménage toujours, et cela ne cesse de surprendre, comme s'il se contredisait, la possibilité d'une île.

Peau d’âne

Peau d'âne

Les 27 et 28 janvier à la Comédie de Valence

Qui ne se souvient pas de Catherine Deneuve, revêtue de sa peau d'âne, chantonnant une recette, dans le film de Jaques Demy... Ce conte de Perrault, Peau d'âne, datant de 1694, et qui inspira tant d'écrivains et d'artistes depuis, est cette fois l'objet d'une mise en scène de Jean-Michel Rabeux. Celui-ci n'en est pas à son premier « conte pour adulte à partir de 6 ans », il faut se souvenir d'un Barbe bleue, présenté en 2011 à la Croix-Rousse. À la reine moribonde, le roi promet de n'épouser, après sa mort, qu'une plus jolie femme qu'elle. Il refuse toutes les propositions, jusqu'à ce qu'on lui présente une jeune fille, qui se trouve être... la sienne. Celle-ci, horrifiée, cherche à se dérober et pour cela, fait appel à sa marraine, qui lui conseille de ne pas refuser, mais d'émettre des conditions impossibles à réaliser. Le roi, pourtant, surmonte chaque difficulté, et même, accepte de tuer son âne au caca d'or, source inépuisable de richesse pour le royaume. Celle qu'on appellera désormais Peau d'âne, s'habille avec la peau de l'animal sacrifié et s'enfuit. Et puis un jour, dans un autre royaume, elle confectionne un gâteau pour le Prince, et y perd sa bague... Attention, avec Monsieur Rabeux, qui d'ailleurs présentera Les Fureurs d'Ostrovsky, au même endroit, la semaine précédente, il faut s'attendre à du rock’n’roll !

Du 3 au 7 février aux Célestins

Du 27 au 31 janvier au Théâtre de la Croix-Rousse

22 / JANVIER 15 / N°210 /


agenda

Pour février, envoyez vos infos avant le 18 janvier à mensuel491@orange.fr et ah491@wanadoo.fr JEUDI 15 JANVIER Plug&Play#14 : KCIDY - BRUNO Kraspek Myzik à 20h30. 6€, pass/37€ à 12€ LES ZIC ZACS DU CRR Salle Léo Ferré à 20h30. Gratuit CHROMB ! - Périscope à 21h. 12€ - 10€ BIG BAND DE JAZZ DU CRR DE LYON Théâtre Astrée à 19h19. Gratuit HUMMINGBIRD - HOKINS - ARE YOU DECENT Jack Jack à 20h. 8€ - 5€ ARBON - Espace Albert Camus à 12h30. 11€ - 8€ CALOGERO - Le Scarabée Roanne à 20h. 65€ - 33€, 04 77 20 04 86 GAVLYN - OHBLIMEY & DJ MIKE STEEZ 12 MÉ - ONE MIC - Le Fil à 20h30. 8€ VENDREDI 16 JANVIER DES FOURMIS DANS LES MAINS - LE LABO Salle des Rancy à 20h30. 12€ - 9€ LOUIS VILLE A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ Plug&Play#14 : D’KABAL Kraspek Myzik à 20h30. 6€, pass/37€ à 12€ LUCILLA GALEAZZI « NAPOLI CONTINENTE » Amphi-Opéra à 20h30. 16€ - 10€ VINCENT DELERM Radiant-Bellevue à 20h30. 32€ - 30€ MICHEL JONASZ avec JEAN-YVES ANGÉLO Karavan Théâtre à 20h. 19€ - 13€ CÉCILE McLORIN SALVANT QUARTET Théâtre de Villefranche à 20h30. 24€ - 15€ BERTRAND BELIN - SOPHIE MAURIN Train-Théâtre à 20h30. 17,5€ - 14€ SAMEDI 17 JANVIER DES FOURMIS DANS LES MAINS MELCHIOR LIBOA Salle des Rancy à 20h30. 12€ - 9€ Plug&Play#14 : CLICHÉ - THE WISE DUDE’S REVOLVER Kraspek Myzik à 20h30. 6€, pass/37€ à 12€ LUCILLA GALEAZZI « NAPOLI CONTINENTE » Amphi-Opéra à 20h30. 16€ - 10€ OSTENDE - A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ VAKULA - SOCIETY OF SILENCE Club Transbo à 23h30. 13€ MIKE NOEGRAF - GAËT Salle Léo Ferré à 20h30. 9€ - 7€ MORIARTY - Le Toboggan à 20h30. 30€ BRIGITTE FONTAINE - BILLIE Le Fil à 20h30. 25€ - 19€

MERCREDI 7 JANVIER SANGOMA EVERETT / PIERRE TIBOUM Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit JEUDI 8 JANVIER TRIO BRISON / LINCONTANG / EVERETT invite GRÉGOIRE MARET Amphi-Opéra à 20h30. 16€ - 10€ VENDREDI 9 JANVIER Plug&Play#14 : ROADIES OF THE D - Y BLUES Kraspek Myzik à 20h30. 6€, pass/37€ à 12€ OUTSHAPE - SUPERNOVA Marquise à 20h. Gratuit GENEVIÈVE MORISSETTE A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ SANGOMA EVERETT / THIBAUD SOULAS Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit TRIO BRISON / LINCONTANG / EVERETT invite ENRICO RAVA Amphi-Opéra à 20h30. 16€ - 10€ FRANCK CARDUCCI - GAËT Radiant-Bellevue à 20h. 10€ SAMEDI 10 JANVIER TRIO RUDER / SOULAS / EVERETT invite ENRICO RAVA - Amphi-Opéra à 20h30. 16€ - 10€ CHTRIKY - A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ DASHA RUSH - BLEAK - RANDOMER Club Transbo à 23h30. 15€ - 13€ MARDI 13 JANVIER ZAZA FOURNIER - RADIO ÉDITH Train-Théâtre à 20h30. 15,5€ - 13,5€ MERCREDI 14 JANVIER GRIMME - Le Fil 18h/23h. Gratuit

DIMANCHE 18 JANVIER Plug&Play#14 : OLIVIER GOTTI - KENTUCKIDS Kraspek Myzik à 20h30. 6€, pass/37€ à 12€

VENDREDI 23 JANVIER JEAN FAUQUE + LIZZY LING A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ Plug&Play#14 : ARKER - HAG Kraspek Myzik à 20h30. 6€, pass/37€ à 12€ DAWN HARBOR - HARMORAGE - SPITFIRE etc. Marquise à 19h. 10€, pass 3J/17€ STÉPHANE MILLERET / NORBERT PIGNOL Agend’arts à 20h30. 13€ - 8€ NOUN - NOISESTONE - SILVERCUT Jack Jack à 20h. 8€ - 5€ THOMAS FERSEN Théâtre de Vénissieux à 20h30. 25€ - 18€ CHARLIE & KLÔ PELGAG Briscope Brignais à 20h. 25€ - 20€ MÛ - KROMI & SELECTA MOSAIAH MONKEY THEOREM - Le Fil à 20h30. 7€ - 5€ SAMEDI 24 JANVIER Plug&Play#14 : 69 - BAGARRE - MALAÏSE Marché Gare à 20h30. 10€ NIK BÄRTSCH « RONIN » - Périscope à 21h. 12€- 10€ STÉPHANE MILLERET / NORBERT PIGNOL Agend’arts à 20h30. 13€ - 8€ MOBIUS - EVIL ERUPTION etc. Marquise à 19h. 10€, pass 3J/17€ JEAN FAUQUE + LIZZY LING A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ VOIRON - UMWELT - NINA Club Transbo à 23h30. 12€ BAL FOLK avec LE BALUCHON & GAMÉMUZKA Salle des Fêtes de la Garenne Lyon 5e à 19h. Prix libre, 04 78 83 79 31 Concert solidaire : AURELIO ET GALI & SINELO FLAMENCO, CHORALE DILLETANTE... Mairie du 8e, Espace citoyen à partir de 15h. www.sineloflamenco.com Freakz! : DAY-MAR - OPHIDIAN SPEED FREAK - GUIGOO - SUBURBASS DARTEK PSYLOPAT - etc... Double-Mixte 22h/4h. 30€ - 24€ EARTH - BLACK SPIRITUALS L’Épicerie Moderne à 20h30. 13€ - 9€ JEANNE GARAUD & ROMAIN DIDIER Centre culturel Le Sou La Talaudière à 20h30. 20€ - 10€ ASM (A STATE OF MIND) SOUND SYSTEM Le Fil à 20h30. 12€ - 10€ TEKPAF - SOVIET SUPREM Cave à Musique à 21h. 14€ - 10€ UKANDANZ - NAVASTÉ LaPéniche à 21h. 10€ - 6€

JEUDI 29 JANVIER BALMINO - BOB SOLO - Agend’arts à 20h. 10€ - 5€ TRIO MCR - Périscope à 21h. 10€ - 8€ FABIENNE GUYON Centre culturel d’Écully à 20h30. 10€ BLACK LILYS 0 - Les Abattoirs à 20h30. Gratuit FEU ! CHATTERTON - Cave à Musique à 20h. 10€- 6€ LO’JO TRIO - VALÉRIAN RENAULT Family Cinéma à St-Just-St-Rambert à 20h30, 04 77 96 39 16 VENDREDI 30 JANVIER BALMINO - BOB SOLO - Agend’arts à 20h. 10€ - 5€ MARIE LUC - A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€- 9€ UBIKAR - TANGRAM - Marquise à 19h45. Gratuit JEAN-MARC LE BIHAN - FABIENNE EUSTRADE Salle Léo Ferré à 20h30. 12€ - 9€ DARIUS - FKJ - KARTELL - CEZAIRE Club Transbo à 23h30. 15€ - 13€ SPACE FISTERS - THE SHOOKS SCREW YOU GUYS FUNK THE NATION Jack Jack à 20h. 8€ - 5€ Les Nuits Givrées : ÉMILY LOISEAU - VALÉRIAN RENAULT L’Aqueduc à 20h30. 16€ - 12€ (pass 2j. 22€) HINT - MARGARET CATCHER Cave à Musique à 21h. 11€ - 7€ RONE - JORIS DELACROIX - MICORTRAUMA ROMULUS - MUSH - Le Fil à 20h30. 24€ - 18€ BERTRAND BLESSING AND CO. La Rampe Échirolles à 20h. 17€ - 9€ SAMEDI 31 JANVIER OSCAR AND THE WOLVES Marché Gare à 20h30. 16€ - 12€ JEAN-MARC LE BIHAN - FABIENNE EUSTRADE Salle Léo Ferré à 20h30. 12€ - 9€ MARIE LUC - A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€- 9€ XILENT - 50 CARROT - KPUSH - THE THUGS etc. Club Transbo à 23h30. 18€ - 15€ LA MALADROITE - YANNICK AIMÉ Agend’arts à 20h. 10€ - 5€ Les Nuits Givrées : OLDELAF - NICOLAS JULES L’Aqueduc à 20h30. 16€ - 12€ (pass 2 j. 22€) HINT - JC SATAN - Les Abattoirs à 20h30. 13€ - 10€

DIMANCHE 1ER FÉVRIER LA MALADROITE - YANNICK AIMÉ Agend’arts à 18h. 10€ - 5€

FESTIVALS SAINT-FONS JAZZ #15 Théâtre Jean Marais, École de Musique St-Fons - 04 78 70 47 79 www.saint-fons-jazz.fr 20 jan au 4 fév. 15€ à 6€ ou gratuit 8 soirées, jazz-conférence (La clarinette), master-class Théâtre Jean Marais LE SPANG ! + Le Workshop de Lyon 23 jan à 20h30 Autour de CATALI - 28 jan à 20h30 (Gratuit) CATALI ANTONINI 6TET + FABIEN MARY 4TET 29 jan à 20h30 ANNE QUILLIER 6TET + LOUIS SCLAVIS / FRANCOIS RAULIN DUO 30 jan 20h30 Auditorium de Lyon CHUCHO VALDES SOLO - 2 février à 20h. 46€ - 16€ L’Epicerie Moderne à Feyzin GROOV’EAT + SUPERCOMBO 4 février 20h30. Gratuit LES POLY’SONS (12E) Théâtre des Pénitents - Place des Pénitents Montbrison - 04 77 96 39 16 + Le Fil, Théâtre Iris + Théâtre du Parc etc. 21 concerts, 38 artistes + Découvertes Poly’Sons (24/01) 10 jan au 14 fév à 20h30 (ou 19h). 23€ - 5€ LIZ CHERHAL - 10/01 BENSÉ - 13/01 BERTRAND BELIN - 15/01 GARE À RIFFARD ! - 20/01 BARCELLA + DIMONÉ - 27/01 THOMAS FERSEN + LADYBUG & THE WOLF - 28/01 GRAND BLANC + LIOR SHOOV - 5/02 RENAN LUCE - 10/02 etc.

LUNDI 19 JANVIER Plug&Play#14 : BRZOWSKI - MR SAÏ & ARTH - DJ HALO Kraspek Myzik à 20h30. 6€, pass/37€ à 12€ MARDI 20 JANVIER Plug&Play#14 : SOIRÉE DIE POD DIE Kraspek Myzik à 20h30. 6€, pass/37€ à 12€ MERCREDI 21 JANVIER Plug&Play#14 : JULIEN GASC - TARA KING TH. Kraspek Myzik à 20h30. 6€, pass/37€ à 12€ LOUIS BERTIGNAC Salle 3000 Cité Internationale à 20h. 78€ - 40€ ENRICO MACIAS Bourse du Travail à 20h30. 43€ - 39€ MORIARTY Théâtre de Villefranche à 20h30. 28€ - 18€ FRANÇOIZ BREUT DUO - LaPéniche à 19h. 5€ CÉCILE MC LORIN SALVANT Train-Théâtre à 20h30. 19,5€ - 16€ JEUDI 22 JANVIER Plug&Play#14 : BENJAMIN FINCHER - APRIL WAS A PASSENGER Kraspek Myzik à 20h30. 6€, pass/37€ à 12€ HÉLÈNE GRANGE A Thou Bout d’Chant à 20h30. 13€ - 9€ SOIG SIBERIL - CHEMS Salle Léo Ferré à 20h30. 12€ - 9€ BLACK OPÉRA - Périscope à 21h. 10€ BUZZIQUE LIVE - Jack Jack à 20h. 6€ ARTHUR RIBO - Théâtre du Vellein à 20h30. 18€- 12€ BIG BAND DU CONSERVATOIRE Le Fil à 20h30. Gratuit

DIMANCHE 25 JANVIER ETHANE - PSYCHANOIA - INFEKTED etc. Marquise à 18h30. 10€, pass 3J/17€ DANIEL GUICHARD Bourse du Travail à 15h30. 58€ - 40€ STÉPHANE MILLERET / NORBERT PIGNOL Agend’arts 18h. 13€ - 8€ MARDI 27 JANVIER UKANDANZ - Marché Gare à 20h. 13€ - 9€ CHRISTOPHE Théâtre du Vellein à 20h30. 29€ - 20€ MERCREDI 28 JANVIER BALMINO - BOB SOLO - Agend’arts à 20h. 10€ - 5€ DISAPPEARS - Marché Gare à 20h30. 13€ - 9€ MOTORAMA - RANK - Club Transbo à 20h. 13€ CHARLIER / SOURISSE - Le Fil à 20h30. 12€ - 8€

/ JANVIER 15 / N°210 / 23


agenda MERCREDI 14 JANVIER CLASSE DE PERCUSSIONS CNSMD LYON Fourès, De Mey, Taïra Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit CLASSES DE PIANO CNSMD LYON Loft-Gœthe à 18h et 20h. Gratuit JEUDI 15 JANVIER MUSIQUE DE CHAMBRE CNSMD LYON Amphi-Opéra à 18h et 20h. Gratuit

CLASSIQUE MARDI 6 JANVIER ALEXIS JANVIER Médiathèque de Vaise à 12h30. Gratuit VENDREDI 9 JANVIER NICHOLAS ANGELICH - Beethoven, Brahms Salle Rameau à 20h30. 46€ - 23€ CARTE BLANCHE AU CONSERVATOIRE Auditorium de Villefranche à 12h15. 14,5€ - 10,5€ SAMEDI 10 JANVIER QUATUOR DEBUSSY (master-class) Radiant-Bellevue à 14h30. Gratuit sur réservation QUATUOR DEBUSSY interprète Mozart Radiant-Bellevue à 20h30. 27€ - 19€, 2J/44€ ENSEMBLE 7E SENS, dir. Jean-Philippe Dubor - Gossec, Mozart Chapelle de la Trinité à 20h. 60€ - 25€ DIMANCHE 11 JANVIER QUATUOR DEBUSSY & PATRICK MESSINA interprètent Mozart Radiant-Bellevue à 15h. 27€ - 19€, 2J/44€ ENSEMBLE 7E SENS, dir. Jean-Philippe Dubor - Gossec, Mozart Chapelle de la Trinité à 17h. 60€ - 25€, 04 78 38 09 09 ORCHESTRE DIJON BOURGOGNE, dir. Gergely Madaras - Schubert, Beethoven Espace des Arts à 16h30. 23€ - 9€

DIMANCHE 18 JANVIER ENSEMBLE TM+ - Liszt, Webern, Berg, Boulez Théâtre de Mâcon à 17h. 24€ - 14€ LUNDI 19 JANVIER CHŒUR DE CHAMBRE LES ÉLÉMENTS, dir : Joël Suhubiette Théâtre du Vellein à 20h30. 25€ - 18€ MARDI 20 JANVIER ONL / ORCHESTRE DU CNSMD DE LYON / ÉDOUARD SAPEY-TRIOMPHE, dir. Leonard Slatkin - Chostakovitch, Dvořák … Auditorium de Lyon à 20h. Gratuit MERCREDI 21 JANVIER MUSIQUE DE CHAMBRE & ENM VILLEURBANNE Brahms, Schubert, Mozart… Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit QUATUOR AURYN - Haydn, Dvořák, Beethoven Salle Rameau à 20h. 33€ - 10€, 04 78 38 09 09 VENDREDI 23 JANVIER MUSIQUE DE CHAMBRE & ENM VILLEURBANNE Brahms, Schubert, Mozart… Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit NELSON FREIRE - Brahms, Chopin, Schumann Salle Rameau à 20h30. 37€ - 20€ LES PRÊTRES - Le Scarabée à Roanne à 20h30. 39€ - 33€, - 04 77 20 04 86 SAMEDI 24 JANVIER LES PRÊTRES - Zenith St-Étienne à 20h30. 39€- 33€ DIMANCHE 25 JANVIER MUSICIENS DE L’ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LYON - Mozart, Brahms Opéra de Lyon à 11h30. 22€ - 10€ LES PRÊTRES - Halle Tony Garnier à 16h. 39€ - 25€ DUO APOSTROPHE - Schönberg, Ligeti, Kurtag ... Musée de Bourgoin-Jallieu à 17h, 04 74 28 19 74

VENDREDI 30 JANVIER OSE, ORCHESTRE SYMPHONIQUE NOUVELLE GÉNÉRATION & VINCENT LARDERET, dir. Daniel Kawka - Miroirs Ravel Théâtre Théo Argence à 20h30. 26€ - 14€

FESTIVALS CLASSIQUE JOURNÉES GRAME 2015 (8E) Divers lieux (Th. La Renaissance, Astrée, Th. de Vienne etc.) 2 à 5 rdvs /mois. >20 rdvs. Installations, concerts, spectacles, multimédia, workshops 22 jan au 19 mars + nov15. Se renseigner, 04 72 07 37 00 À la BF 15, Lyon 1er DIGITAL WHEELBARROW PRINT - Félix Lachaize 22 jan à 19h. Gratuit

OPÉRA SPECTACLES MUSICAUX LES CLOCHARDS CÉLESTES 51, rue des Tables Claudiennes - Lyon 1er 04 78 28 34 43 YAACOBI ET LEIDENTAL d’Hanokh Levin Cie du Vieux Singe - MS : Ophélie Kern 15 au 30 jan à 20h, je. à 19h, sa. à 17h. 15€ - 8€ OPÉRA DE LYON Place de la Comédie - Lyon 1er - 04 69 85 5454 IDOMÉNÉE de Mozart Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon DM : Gérard Korsten - MS. Martin Kusej 23, 27, 29, 31 jan à 20h, 25 jan à 16h. 2, 4 et 6 fév. à 20h. 94€ - 10€ THÉÂTRE DES MARRONNIERS 7, rue des Marronniers - Lyon 2e - 04 78 37 98 17 FARINELLI - XXIE - SEXE : CASTRATS / DIVAS / ROCKERS Ensemble Boréades et Ensemble Céladon Conception, MS : Pierre-Alain Four 15 jan au 2 fév à 20h30, di. à 17h, lu. à 19h. 15€ - 8€

www.491.fr

MARDI 13 JANVIER CARTE BLANCHE AUX ÉTUDIANTS ERASMUS / CNSMD Médiathèque de Vaise à 12h30. Gratuit QUATUOR DEBUSSY / JEAN-PHILIPPE COLLARD-NEVEN / JEAN-LOUIS RASSINFOSSE - Bach, Ravel & jazz La Rampe Échirolles à 20h. 21€ - 9€

VENDREDI 16 JANVIER CLASSE DE PERCUSSIONS CNSMD LYON Fourès, De Mey, Taïra Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit NEMANJA RADULOVIC et SUSAN MANOFF Le Sémaphore à 20h30. 18€ - 8€

MARD 27 JANVIER CLASSE D’ORGUE CNSMD LYON Amphithéâtre Darasse CNSMD à 20h. Gratuit

24 / JANVIER 15 / N°210 /

THÉÂTRE DES ASPHODÈLES 17 bis, impasse St-Eusèbe - Lyon 3e - 04 72 61 12 55 LES BALADINS - Duo ArtDeko 14 jan à 14h et 18h. 8€ - 3€, résas au 06 13 24 53 94 AGEND’ARTS 4, rue Belfort - Lyon 4e BAR 2000 - Cie La Belle Étoile / Fanélie Danger & Élise Moussion 15 et 16 jan à 20h. 10€ - 5€ THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre - Lyon 4e - 04 72 07 49 49 SHOWTIME de Mark Tompkins 14 au 16 jan à 20h, 17 jan à 19h30, 18 jan à 15h. 26€ - 13€ HALLE TONY GARNIER 20, place Antonin Perrin - Lyon 7e DISNEY SUR GLACE « 100 ANS DE MAGIE » 7 au 11 jan, me. à 14h, ve. à 19h30, sa. à 14h et 17h30, di. à 10h30, 14h et 17h30. 46,5€ à 22€ ESPACE ALBERT CAMUS 1, rue Maryse Bastié - Bron - 04 72 14 63 40 PERCUSSIONS CLAVIERS DE LYON / SOLISTES DE LYON BERNARD TÉTU WEST SIDE STORY de L. Bernstein MS : Jean Lacornerie 4 jan à 17h. 18€ - 10€ LA FONTAINE / BRASSENS ARBON et MARIE-CHRISTINE BARRAULT 16 jan à 20h30. 18€ - 10€ SEIGNEUR RIQUET ET MAÎTRE HAYDN Cie Émilie Valentin et Quatuor Debussy 30 jan à 20h30. 18€ - 10€ LE KARAVAN THÉÂTRE 60, rue de la République - Chassieu 04 37 42 14 40 COSI FAN TUTTE - L’Envolée Lyrique / Pierre Lacombe & Sophie Lacombe / Henri De Vasselot 30 jan à 20h. 19€ - 13€ THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7, rue Orsel - Oullins - 04 72 39 74 91 LES MÉFAITS DU TABAC (CONCERT EN UN ACTE) de Tchekhov - Bach, Berio, Tchaïkovsky MS : Denis Podalydès 7 au 9 jan à 20h. 22€ - 9€ TITU OU LE FILS DE LA LUNE José Luis Campana / Jean Geofffroy 30 jan à 19h. 22€ - 9€ LE TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 14 ALLEMAGNE / BRÉSIL Le Concert Impromptu 23 jan à 20h30.17€ - 9€ LE POLARIS Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 LE TOUR DE VALSE - Tony Canton / JP Caporossi / Ruben Pellejero & Denis Lapière 16 jan à 20h30. 15€ - 9€

THÉÂTRE DE GIVORS 2, rue Puits Ollier - Givors - 04 72 24 25 50 MÉDINA MÉRKA Georges Baux & Adelwahed Sefsaf 23 jan à 20h30. 10€ - 5€ THÉÂTRE DE VIENNE 4, rue Chantelouve - Vienne - 04 74 85 00 05 BASTIEN BASTIENNE d’après Mozart, Cie de l’Opéra-Théâtre / Lyon, dir. fabrice Boulanger Conception, MS : André Fornier 31 jan à 19h30. 9€ - 5€ + Conférence « Le Jeune Mozart » Médiathèque Le Trente, 21 jan à 18h AUDITORIUM DE VILLEFRANCHE 96, rue de la Sous-Préfecture Villefranche/Saône - 04 74 60 31 95 HAÏM À LA LUMIÈRE D’UN VIOLON, Mélanie Doutey & Dana Cioccarlie MS : Gérald Garutti 15 jan 20h30. 23€ - 20€ MÂCON SCÈNE NATIONALE 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 SHOWTIME de Mark Tompkins 10 jan à 20h30. 24€ - 14€ OH ! - Odyssée ensemble & Cie - Les Orpailleurs 31 jan à 17h. 24€ - 14€ TRAIN-THÉÂTRE 1, rue Aragon - Portes-lès-Valence - 04 75 57 14 55 LA FILLEBarbara Carlotti / Christophe Blain 27 jan à 20h30. 19,5€ - 16€

HUMOUR COMÉDIE BOURSE DU TRAVAIL 205, place Guichard - Lyon 3e GRAND GARÇON, Max Boublil 22 jan à 20h30. 29€ JUST D’JAL - 23 jan à 20h30. 34€ - 30€ Arnaud Ducret VOUS FAIT PLAISIR 24 jan à 20h30. 32€ ESPACE GERSON 1, place Gerson - Lyon 5e - 04 78 27 96 99 ARNAUD COSSON 7 au 17 jan à 20h30, sa. à 19h et 21h. 16€ - 12€ C’EST FINI OUI !, Antoine Demor 21 au 31 jan à 20h30, sa. à 19h et 21h. 16€ - 12€ TRANSBORDEUR 3, bd. Stalingrad - Villeurbanne - 04 78 93 08 33 L’ENTREPRISE. Avec la Troupe à Palmade 8 jan à 20h. 41€ Match d’impro théâtrale : LYON vs HERO CORP 24 jan à 20h30, 25 jan à 17h. 22€ - 18€


agenda RADIANT-BELLEVUE 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 ALEX LUTZ 14 jan à 20h30. 34€ - 32€ ANNE ROUMANOFF 14 jan à 20h30. 39€ - 37€ THÉÂTRE DE L’ATRIUM 35, av. du 8 Mai - Tassin - 04 78 34 70 07 HYACINTHE ET ROSE de et avec François Morel 11 jan à 20h30. 28€ - 15€ LE SÉMAPHORE, THÉÂTRE D’IRIGNY Centre Culturel Champvillard - Rue de Boutan Irigny - 04 72 30 47 90 LA FIN DU MONDE EST POUR DIMANCHE de et avec François Morel 9 et 10 jan à 20h30. 24€ - 11€ THÉÂTRE DE BOURG-EN-BRESSE 11, place Grenette - Bourg-en-Bresse 04 74 50 40 00 DÉSHABILLEZ MOTS - Léonore Chaix / Flor Lurienne 25 jan à 17h. 22€ - 9€ SCARABÉE - ROANNE Rue du Marclet - Riorges (42) - 04 77 69 67 30 ARTURO BRACHETTI “COMEDY MAJIK CHO” 26 jan à 20h30. 65€ - 29€

L’ALLÉGRO Place de la République - Miribel - 04 78 55 80 20 TOUT UN MONDE - Hélène Ventoura 23 jan à 20h30. 18€ - 16€. 12€ -12 ans THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place de la Sous-Préfecture - Villefranche 04 74 68 02 89 CUISINE & CONFESSIONS - Les 7 doigts de la Main 6 jan à 20h30. 7 jan 19h30. 28€ - 18€ ZENITH SAINT-ÉTIENNE Rue Scheurer Kestner - St-Étienne CIRKAFRIKA 2. De Soweto à Harlem Cirque Phénix - 21 jan à 20h. 50€ - 35€ RAMDAM 16, chemin des Santons - Ste-Foy-lès-Lyon 04 78 59 62 62 CRACHE OU JE T’ÉTRANGLE Marzouk Machine / Sarah Daugas Marzouk, Anïs Petitjean, Samuel Tarlet 9 jan à 19h30. 5€ à gratuit THÉÂTRE DE VIENNE 4, rue Chantelouve - Vienne - 04 74 85 00 05 DOT - Maduixa Teatre / Juan Pablo Mendiola & Mamen Garcia 23 jan à 19h30. 9€ - 5€

SPECTACLES TRANSDISCIPLINAIRES PERFORMANCES

ARTS DU CIRQUE CLOWN

NTH8 / NOUVEAU THÉÂTRE DU 8E 22, rue Commandant Pégout - Lyon 8e 04 78 78 33 30 SALLE 7 UNDERGROUND (short-performances) Guy Naigeon / Marion Aeschlimann / Étienne Gaudillère / Elsa Rocher 30 jan à 19h. Gratuit THÉÂTRE ASTRÉE Campus de la Doua - 6, av. G. Berger Villeurbanne - 04 72 44 79 45 ADDICTIONS CNSMD LYON / Florent Duverger & Véra Gorbarcheva 14 jan à 19h19. Gratuit JE CLIQUE DONC JE SUIS Cie Le Phalène / Thierry Collet Salle René Char*INSA, 19 jan à 12h45 et 19h19. 12€ - 6€ THÉÂTRE THÉO ARGENCE Place F. Buisson - St-Priest - 04 78 20 02 50 CE QUI N’A PAS DE NOM - Cie Les Voisins du Dessous Texte & MS : Pascale Henry 8 jan à 18h30. 18€ - 6€ BEAUTÉ MONSTRE La Belle Trame / Charlotte Pareja 14 jan à 15h. 10€ - 5€

THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre - Lyon 4e - 04 72 07 49 49 QUIEN SOY ? de Wilmer Marquez et Edward Aleman - Cie El Nucleo 7 au 10 jan à 20h, 10 jan à 16h. 26€ - 13€ HALLE TONY GARNIER 20, place A. Perrin - Lyon 7e CIRKAFRIKA 2. De Soweto à Harlem Cirque Phénix 31 jan à 20h. 50€ - 35€ LE POLARIS Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 PAN-POT OU MODÉRÉMENT CHANTANT Collectif Petit Travers 30 jan à 20h30. 15€ - 9€ L’ÉPICERIE MODERNE Place René Lescot - Feyzin - 04 72 89 98 70 CORDES par ALEXIS ROUVRE 25 jan à 17h30. 10€ - 5€ LE SÉMAPHORE, THÉÂTRE D’IRIGNY Centre Culturel Champvillard - Rue de Boutan Irigny - 04 72 30 47 90 SIX PIEDS SUR TERRE, Cie LAPSUS 30 jan à 20h30. 15€ - 7€

THÉÂTRE CONTES MARRIONNETTES LE CARRÉ 30 12, rue Pizay - Lyon 1er - 04 78 39 74 61 LE LABO D’IMPRO - 6 jan à 20h30. 8€ ORAGE - Cie Extrait de vie - MS : Aurélie Kavafian 8 au 18 jan. je. à sa. à 20h30. di. à 17h30 - 15€- 11€ SORTEZ-NOUS DE L’AFFICHE d’Émilie Druet - MS : Gaëtan Fauchoix 10 jan au 28 mars. ts sa. à 18h. 15€ - 11€ MICHEL SERRAILLE - Café poétique 13 jan à 20h. 8€ LE JOURNAL D’ULLYSSE / MIRRORMINDED CURIOSITEASE Cie Morbus Théâtre / Djalma Primordial Science MS : Guillaume Lecamus 22 au 25 jan à 20h30. di. à 17h30. 15€ - 11€ STÉPHANIE CERDEINA - Café poétique 27 jan à 20h. 8€ FESTIVAL RÉ-GÉNÉRATION#9 TNG - 23, rue de Bourgogne - Lyon 9e 04 72 53 15 15 + Comœdia, Théâtre de Vienne…. 11 cies (Italie, Espagne, Québec et Allemagne) autour de la création théâtrale sous toutes ses formes (théâtre / marionnette / danse / cirque) + 12 projets émergents Cie des Gentils, L’Atelier du vent, Collectif Glossophonie(s), Cie Travelling Théâtre, La Quincaillerie Moderne, Cie Izidoria, etc... 10 au 16 jan Pass/14€ - 7€, +3€ / spect. en plus LA FEMME BLANCHE - MS : Magali Chouinard 10 et 11/01à 16h + sa. à 18h30 LE SABLE DANS LES YEUX de Bénédicte Couka, Cie Les Passeurs - MS : Lucile Jourdan 10/01 à 17h CLOC, Cie 32 Novembre MS : Maxime Delforges, Jérôme Helfenstein 10 et 11/01à 20h, di. à 17h30 CYRANO-GUIGNOL DE BERGERAC d’après Rostand et Chanay, Collectif Zonzons - MS : Brice Coupey 11/01 à 15h DOT, Maduixa Teatre MS/chor : Juan Pablo Mendolia et Mamen Garcia 13/01 à 18h30 LE VAILANT SOLDAT DE PLOMB d’après Andersen, Thalias Kompagnons MS : Tristan Vogt 14 /01 à 15h HANSEL & GRETEL DES FRÈRES MERENDONI, Fondazione Teatro Ragazzi e Giovanni Onlus Conception : Pasquale Buonarota / Alessandro Pisci 14/01 à 18h30 HAPPY HAHA - MS : Mercedes Boronat 15/01 à 18h30 GARÇONNE d’après Didier Herlem, Ensemble Artistique de la Comédie de St-Étienne / CDN - MS : Elsa Imbert 16/01 à 18h30 ET POURQUOI PAS LA LUNE ?, Priviet Théâtre & Cie Les Boules au Plafond Conception & Chor : Cédric Marchal & Thomas Guerry + Théâtre de Vienne, DOT, Maduixa Teatre 23 jan à 10h et 19h30 ESPACE 44 44, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 78 39 79 71 LES POSSIBLES DE SON CORPS de Pauline Picot Cie l’Instant Mobile - MS : Stéphanie Sœur 7 au 11 jan à 20h30, me. à 19h30, di. à 16h. 15€ - 11,5€ DES FEMMES - Cie Encorps 13 au 18 jan à 20h30, me. à 19h30, di. à 16h. 15€ - 11,5€ UN ROI SANS DIVERTISSEMENT de Jean Giono - Ms : Daniel Geiger 21 au 25 jan à 20h30, me. à 19h30, di. à 16h. 15€ - 11,5€ COMME IL VOUS PLAIRA d’après Shakespeare MS : Thai-Son Richardier 27 jan au 8 fév à 20h30, me. à 19h30, di. à 16h. 15€ - 11,5€

THÉÂTRE INSTANT T 35, rue Imbert Colomès - Lyon 1er - 04 78 39 45 83 ŒIL POUR ŒIL d’après Feydeau Cie Instant T - MS : Claude Monteil Jusqu’au 28 fév, je. ve. sa. à 20h30. 11€ THÉÂTRE LES ATELIERS 3, rue Petit David - Lyon 2e - 04 78 37 46 30 EN ROUE LIBRE de Penelope Skinner MS : Claudia Stavisky 7 jan au 1er fév à 20h, sa. à 16h et 20h. 20€ - 12€ CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 4, rue Charles Dullin - Lyon 2e - 04 72 77 40 00 COMMENT VOUS RACONTEZ LA PARTIE ? Texte & MS : Yasmina Reza 6 au 17 jan à 20h, di. à 16h. 35€ - 9€ UN FILS DE NOTRE TEMPS d’après Ödön von Horváth Cie Kiss My Kunst - MS : Simon Delétang 20 au 31 jan à 20h30. 17€ - 8€ + EXPO SEBASTIAN BIRCHLER Jusqu’au 7 fév, soirs de spectacles dès 19h, di. à 15h SALLE DES RANCY Maison pour Tous - 249, rue Vendôme - Lyon 3e 04 78 60 64 01 VOLCANS - Cies Éphémère et Volte-Face / Venera Battiato et Geneviève Baudot 21 jan à 14h30 et 18h. 8€ - 4,5€ AGEND’ARTS 4, rue Belfort - Lyon 4e MARGUERITE MON AMOUR ! d’après Duras Thierry Mortamais 17 et 18 jan, sa. à 20h, di. à 18h. 10€ - 5€ THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre - Lyon 4e - 04 72 07 49 49 LES FUREURS D’OSTROWSKY de Gilles Ostrowsky - MS : Jean-Michel Rabeux 20 au 24 jan à 20h, 24 jan à 19h30. 26€ - 13€ PEAU D’ÂNE d’après Charles Perrault MS : Jean-Michel Rabeux 27 et 30 jan à 19h30, 28 jan à 15h, 31 jan à 16h. 26€ - 13€ THÉÂTRE DU POINT DU JOUR 7, rue des Aqueducs - Lyon 5e - 04 72 38 7250 THÉÂTRE PERMANENT - MS : Gwenaël Morin LE SOULIER DE SATIN / JOURNÉE 1 Paul Claudel / Collectif X 1er au 31 jan ma. au sa. à 20h. 5€ THÉÂTRE DU GAI SAVOIR 94, rue des Charmettes - Lyon 6e - 04 78 24 34 31 CINNA OU LA CLÉMENCE D’AUGUSTE de Corneille - Cie AlambiCréations 14 au 18 jan à 20h30, di. à 16h. 12€ - 7€ L’ÉLYSÉE 14, rue Basse Combalot - Lyon 7e - 04 78 58 88 25 DANS LA VILLE BASSE - d’après Fernando Pessoa Cie Le Vent dans l’image / Stéphane Bernard et Jean-Louis Delorme 13 au 17 jan à 19h30. 12€ - 10€

BOVARY (Variations autour de Madame Bovary de Gustave Flaubert) Cie Mahu / Mathieu Huot 22 et 23, 27 au 30 jan à 19h30. 12€ - 10€ SALLE GENTON 21, rue Genton - Lyon 8e - 04 72 33 69 26 FILLE DE - écrit et joué par Leïla Anis Cie Théâtre du Grabuge MS : Géraldine Bénichou 15, 16, 17, 22, 23 et 24 jan. 10€ - 5€

LES GÉNOCIDES DU XXÈME SIÈCLE conçue et réalisée par le Mémorial de la Shoah

9 Janvier au 28 février 2015 Vernissage : vendredi 9 janvier 2015 à 19h en présence de Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah

Convoi de déportés arméniens au repos au Nord d’Alep. 1915. Photographie Bodil Bjorn

Ouverture mercredi, vendredi et samedi de 10h à 12h et de 14h à 17h - Visite libre et gratuite Cnma - 32 rue du 24 avril 1915 - 69150 décines Tél. 04 72 05 13 13 - contact@cnma.fr

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agenda TNP 8, pl. Lazare-Goujon - Villeurbanne - 04 78 03 30 00 LES NÈGRES de Genet - MS : Robert Wilson 9 au 18 jan à 20h, di. à 16h. 24€ - 8€ UNE FEMME de Philippe Minyana MS : Marcia Di Fonzo Bo 13 au 30 jan 20h, di. à 16h. 24€ - 8€ TERRE ROUGE d’Aristide Tarnagda MS : Marie-Pierre Bésanger 21 au 31 jan à 20h30, di. à 16h. 24€ - 8€ UNE NUIT À LA PRÉSIDENCE Texte & MS : Jean-Louis Martinelli 27 jan au 6 fév à 20h. 24€ - 8€ LE TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 3014 LIQUIDATEUR, CABARET AUX ASSEDIC Cie Peut-Être - MS : Olivier Desmaris 28 jan à 20h30.17€ - 9€ SUR LES TRACES DU ITFO Turak Théâtre - MS : Michel Laubu 31 jan à 19h30. 17€ - 9€ CENTRE CULTUREL CHARLIE CHAPLIN Pl. de la Nation - Vaulx-en-Velin - 04 72 04 81 18 EUROPEANA, UNE BRÈVE HISTOIRE DU 20E SIÈCLE de Patrik Ourednik Lucathéâtre - MS : Laurent Vercelletto 22 au 30 jan, ma. ve. à 20h30, me. je. à 19h30. 13€ - 5€ L’ALLÉGRO Place de la République - Miribel - 04 78 55 80 20 DE FIL BLANC Cie Traversant 3 - MS : Clément Arnaud 21 jan à 15 h. 8€ LE SÉMAPHORE, THÉÂTRE D’IRIGNY Centre Culturel Champvillard - Rue de Boutan Irigny - 04 72 30 47 90 COURT SUCRÉ OU LONG SANS SUCRE ? MS : Jean-Luc Moreau 22 au 24 jan à 20h30. 12€ - 26€ LE GALET ESPACE CULTUREL Rue du Collège - Reyrieux - 04 74 08 9281 UNE SEMAINE À BERGERAC … CYRANO GUIGNOL DE BERGERAC, Collectif Zonzons 21 jan à 16h. 12€ - 7€ CYRANO PROJECT - La Face Nord Compagnie MS Jérôme Sauvion 23 jan à 20h30. 15€ - 7€ TNG 23, rue de Bourgogne - Lyon 9e - 04 72 53 15 15 ALLEZ OLLIE… À L’EAU ! de Mike Kenny La Compagnie de Louise - MS : Odile Grosset-Grange 21, 24 et 25 jan, me. à 15h, sa. à 18h, di. à 16h. 17€ - 9€ RADIANT-BELLEVUE 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 RÉPÉTITION - Texte & MS : Pascal Rambert 22 au 24 jan, 27 au 31 jan à 20h30, 25 jan et 1er fév à 16h30. 35€ - 20€ THÉÂTRE DE L’IRIS 331, av. de Préssensé - Villeurbanne 04 78 68 72 68 HOME de David Storey Cie de l’Iris - MS : Béatrice Avoine & Didier Vidal 13 au 24 jan à 20h. 14€ - 4€ THÉÂTRE ASTRÉE Campus de la Doua - 6, av. G. Berger Villeurbanne - 04 72 44 79 45 CE CORPS QUI PARLE Théâtre du mouvement / Yves Marc 27 jan à 19h19. 12€ - 6€ L’ÉPREUVE de Marivaux L’Imaginoir Théâtre - MS : Cyril Tournier 30 jan à 19h19. 12€ - 6€

LE KARAVAN THÉÂTRE 60, rue de la République - Chassieu - 04 37 42 14 40 MANGEZ-LE SI VOUS VOULEZ d’après Jean Teulé Fouic Théâtre - MS : JC Dollé, Clotilde Morgiève 23 jan à 20h. 19€ - 13€ THÉÂTRE THÉO ARGENCE Pl. Ferdinand Buisson - St-Priest - 04 78 20 02 50 SUSPENDU - Le Lario, Laboratoire de Recherche pour un Imaginaire Onirique / Antoine Birot 21 jan à 18h30. 10€ - 5€ QUATORZE de Vincent Fouquet Cie Cassandre - MS : Sébastien Valignat 23 jan à 20h30. 18€ - 6€ THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX 8, bd Laurent Gérin - Vénissieux - 04 72 90 86 68 MON FRÈRE, MA PRINCESSE de Catherine Zambon Cie Les Veilleurs - MS : Émilie Le Roux 30 jan à 20h. 18€ - 6€ THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7, rue Orsel - Oullins - 04 72 39 74 91 CARTON JAUNE À JACQUES REBOTIER & Cie VoQue 15 au 17 jan à 20h. 22€ - 9€ #1 CONTRE LES BÊTES - 15 jan #2 LE CABARET DE LA DERNIÈRE CHANCE 16 et 17 jan AVANT QUE J’OUBLIE de Vanessa Van Durme MS : Richard Brunel 20 au 22 jan à 20h. 22€ - 9€ ESPACE CULTUREL JEAN CARMET Bd du Pilat - Mornant - 04 78 44 05 17 UNE CHAMBRE À SOI de Virginia Woolf Les Trois-Huit / Sylvie Mongin-Algan / Anne de Boissy 16 jan à 20h30. 17€ - 10,5€

26 / JANVIER 15 / N°210 /

LE LISSIACO 3, chemin de Marcilly - Lissieu - 04 78 47 60 35 FEU LA MERE DE MADAME de Georges Feydeau Nolo Kingdom Théâtre - MS : Elodie Lasne 15 jan à 20h30. 15€ - 5€ THÉÂTRE DE BOURG-EN-BRESSE 11, place Grenette - Bourg-en-Bresse 04 74 50 40 00 LA PLUIE D’ÉTÉ de Marguerite Duras MS : Sylvain Maurice 20 jan à 20h30. 22€ - 9€ PERMAFROST de M. A. Pereira Le Bottom Théâtre - MS : Marie-Pierre Bésanger 27 et 28 jan à 19h, ma. à 14h. 22€ - 9€ ÉCRIS-MOI UN MOUTON. TRILOGIE Cie Arnica / Sébastien Joanniez / Émilie Flacher ON DIRAIT RIEN (PUIS TOUT À COUP) + ON VIVRAIT TOUS ENSEMBLE 30 jan à 20h30. 12€ - 8€ + Espace Malraux à Nantua, 31 jan à 20h30 ESPACE DES ARTS 5 bis, av. Nicéphore Niepce - Chalon/Saône 03 85 42 52 12 PETER PAN d’après J.M. Barrie Cie L’Artifice - MS : Christian Duchange 9 jan à 20h. 23€ - 9€ HISTOIRE D’UNE VIE d’Aharon Appelfeld - MS : Bernard Levy 15 et 16 jan à 20h. 23€ - 9€ ET LE DIABLE VINT DANS MON CŒUR (ADOLESCENCES…) de Charles-Éric Petit Cie Vol Plané - Ms : Alexis Moati 27 au 30 jan à 20h. 23€ - 9€ HORS LES MURS THÉÂTRE JEAN VILAR Espace Grenette- 10, rue de la Halle Bourgoin-Jallieu - 04 74 28 05 73 CAHIER D’HISTOIRES De Pauline Sales / Sarah Fourage / David Lescot / Daniel Keene La Fédération / Philippe Delaigue et Olivier Maurin 27 jan à 20h30. 18€ - 10€ THÉÂTRE DE VIENNE 4, rue Chantelouve - Vienne - 04 74 85 00 05 MANGERONT-ILS ? de Victor Hugo Cie Choses Dites - MS : Muriel Vernet 16 et 17 jan à 20h30. 20€ - 10€ AMOUR ET PSYCHÉ (ENTRE PINCEAUX ET CISEAUX), Segni d’Infanzia Texte & MS : Lucio Diana & Cristina Cazzola 28 jan à 17h. 9€ - 5€ THÉÂTRE DE GIVORS 2, rue Puits Ollier - Givors - 04 72 24 25 50 QUATORZE, Cie Cassandre MS : Sébastien Valignat 9 jan à 20h30. 10€ - 5€ BONJOUR de Claude Ponti Théâtre du Lac - MS : Rémi Sauzier 31 jan à 15h. 10€ - 5€ LA RAMPE 15, av. du 8 Mai 45 - Échirolles - 04 76 40 05 05 SUR LE CHEMN D’ANTIGONE d’après Sophocle Agence de Voyages Imaginaires / Philippe Car 22 jan à 20h. 21€ - 9€ LA COMÉDIE DE VALENCE Pl. Charles Huguenel - Valence - 04 75 78 41 70 Comédie Itinérante (divers lieux, 07+26) LA CURIOSITÉ DES ANGES Texte & MS : François Cervantès 7 au 23 jan à 20h. 12€ - 5€ YOU ARE MY DESTINY (LO STUPRO DI LUCREZIA) Texte & MS : Angelica Liddell & Atra Billis Teatro 23 et 24 jan à 20h. 22€ - 7€ LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES de Michel Houellebecq Si vous pouviez lécher mon cœur MS : Julien Gosselin 27 et 28 jan à 20h. 22€ - 5€ LA FABRIQUE / LA COMÉDIE 78, av. Maurice-Faure - Valence - 04 75 78 41 70 LE BRUIT DES OS QUI CRAQUENT de Suzanne Lebeau - MS : Louise Vignaud 26 jan au 6 fév à 20h. 22€ - 5€

N.E.C. 9, rue Claudius Cottier - St-Priest-en-Jarez 04 77 74 45 35 MOI, DIAN FOSSEY de Pierre Tré-Hardy MS : Gérard Vantaggioli 9 jan à 20h. 22€ - 7€ D’ARTAGNAN HORS-LA-LOI de Grégory Bron Cie AFAG Théâtre 30 jan à 20h. 22€ - 7€ CENTRE CULTUREL LE SOU 19, rue Romain Rolland - La Talaudière 04 77 53 03 37 T.I.N.A. « THERE IS NO ALTERNATIVE » de Simon Grangeat, Cie Cassandre - MS : Sébastien Valignat 31 jan à 20h30. 14€ - 10€ DÔME THÉÂTRE 135, pl. de l’Europe - Albertville - 04 79 10 44 80 OBLOMOV d’après Ivan Gontcharov Cie STT & O’Brother Company / Dorian Rossel 28 jan à 20h30. 25€ - 8€

LECTURES RENCONTRES CONFÉRENCES ESPACE 44 44, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 78 39 79 71 En attendant l’8 Mars ! Les Femmes et la Démocratie Discours d’Hubertine Auclert de 1879 + Débat avec Elsa Palandjian 10 jan à 17h. 8€ - 5€ OPÉRA DE LYON Place de la Comédie - Lyon 1er - 04 69 85 54 54 Préludes littéraires avec les Élèves de l’ENSATT autour d’Idoménée de Mozart Amphi-Opéra, 27, 29 et 31 jan à 19h. Gratuit La rencontre de Beethoven et Mendelssohn avec le CNSMD 28 jan à 19h. Gratuit THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre - Lyon 4e - 04 72 07 49 49 RUSSELL BANKS - 12 jan à 20h. 6€ Les Idées en Scène : « Quand l’art manifeste » 28 jan à 20h. 5€ à gratuit VILLA GILLET 25, rue Chazière - Lyon 4e - 04 78 27 02 48 BENJAMIN STORA - ALI BENMAKLOUF Histoire des relations entre juifs et musulmans des origines à nos jours 20 jan à 19h30. 6€ EMMANUELLE BAMAYACK-TAM - LOÏC MERLE JEAN-NOËL ORENGO Désordre, chaos et réalité 22 jan à 19h30. 6€ MUSÉES GADAGNE 1, pl. du Petit Collège - Lyon 5e - 04 78 42 03 61 Henri III et Lyon (1574-1589) 14 jan à 18h. Gratuit CENTRE CULTUREL ET DE LA VIE ASSOCIATIVE DE VILLEURBANNE (CCVA) 234, crs Emile Zola – Villeurbanne La réforme territoriale. Quelle place pour la culture dans la recomposition des territoires ? 8 jan 8h45/18h. Infos au 04 26 20 55 55 CENTRE NATIONAL DE LA MÉMOIRE ARMÉNIENNE 32, rue du 24 avril 1915 - Décines - 04 72 05 13 13 JOSEPH YACOUB 1915, le génocide assyro-chaldéo-syriaque 28 jan à 20h. 5€ à gratuit

CINÉMA CINÉ-CONCERT INSTITUT LUMIÈRE 25, rue du Premier Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95 2E FESTIVAL CINÉMA, SPORT ET LITTÉRATURE Projections, rencontres, colloque & expos 8 au 11 jan JEAN-CLAUDE KILLY - 8/01 à 20h + ÉRIC CANTONA - 9/01 à 20h + LES CHARIOTS DE FEU d’Hugh Hudson (GB, 81) 10/01 à 19h30 etc. FOXCATCHER de Bennett Miller (2014) 11 jan à 14h30. 7,2€ à 4,5€ CINÉ LE ZOLA 117, crs Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65 TOMBOY de Céline Sciamma (FR, 11) 11 jan à 11h15. 4,8€, duo TNG / 13,8€ CENTRE NATIONAL DE LA MÉMOIRE ARMÉNIENNE 32, rue du 24 avril 1915 - Décines - 04 72 05 13 13 Marie-Aude Baronian Cinéma et génocide arménien (projection-conférence) 15 jan à 20h. 6,8€ - 5€

PLANÉTARIUM DE VAULX-EN-VELIN Pl. de la Nation - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 50 13 SÉANCES D’ASTRONOMIE. Une immersion totale au cœur de l’Univers sous un dôme-écran géant Me. à 14h et 15h30, sa. à 11h, 14h et 15h30, di. à 11h, 14h, 15h30 et 17h. 9€ - 7€, réservation obligatoire L’ÉPICERIE MODERNE Place René Lescot - Feyzin - 04 72 89 98 70 T’ES QUI ? (ciné-concert) PIERRE PAYAN (La Tordue) & NICOLAS MÉHEUST 31 jan à 15h. 10€ - 5€

DANSE LES SUBSISTANCES 8 bis, quai St-Vincent - Lyon 1er - 04 78 39 10 02 CHANTIER avec LOGE 22 22 jan à 19h. Gratuit sur réservation FESTIVAL AIRE DE JEU #4 1 compositeur (KALEVI AHO) + 4 chorégraphes = 3 spectacles Danse & Musique contemporaine. + des musiciens live sur scène (CNSMD de Lyon et L’Académie - Festival des Arcs) 27 au 31 jan à 20h. 8€ HUNTED Maud Le Pladec / Okwui Okpokwasili Mus : Jean-Étienne Sotty / Fanny Vicens 27 et 28 jan à 21h, 29 jan à 19h30, 30 jan à 19h, 31 jan à 20h LA RUMEUR Loge 22 / Marie Goudot, Michael Pomero, Julien Monty Mus : Lode Vercampt, Jeroen Robbrecht 27 et 28 jan à 19h30, 29 jan à 21h, 30 jan à 21h45, 31 jan à 17h VEXED VISTA Adam Linder / Douglas Letheren / Frédéric Tardy 27 et 28 jan à 19h45, 29 jan à 20h45, 30 jan à 20h15, 31 jan à 18h30 AGEND’ARTS 4, rue Belfort - Lyon 4e D’EUX. UN SOLO, 2 SOLIS LE SOLO DE MARCELO OU LE RE-SOLO…, Marcelo Sepulveda + VARIATIONS POUR UN HOMME SEUL, David Rodriguez 9 au 11 jan à 20h, di. à 18h. 13€ - 8€, résas 09 51 62 58 77 MAISON DE LA DANSE 8, av. Jean Mermoz - Lyon 8e - 04 72 78 18 00 BOUNCE ! Cie Arcosm Chor, Mus : Thomas Guerry / Camille Rocailleux 5 au 9 jan, ma. à 19h30, me. à 15h. 21€ - 11€ SADEH21 - Batsheva Dance Company Chor. Ohad Naharin 14 au 17 jan à 20h30, me. à 19h30. 42€ - 9€ PIXEL CCN de Créteil et Val de Marne / Cie Käfig Chor, MS : Mourad Merzouki + Adrien Mondot et Claire Bardainne 20 au 29 jan à 20h30, me. à 19h30, di. à 15h et 19h30. 29€ - 9€ + Supertalk « Un siècle de hip-hop, de Toulouse-Lautrec à 50 Cent » 20 jan à 19h RADIANT-BELLEVUE 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 LA’AD Chor : Brigitte Faragou et la Cie Natya. O’ 8 jan à 20h30. 25€ - 18€


agenda THÉÂTRE ASTRÉE Campus de la Doua - 6, av. G. Berger Villeurbanne - 04 72 44 79 45 PLAGIAT CHANTIER#1 - Collectif ÈS / Sidonie Duret, Jérémy Martinez, Émilie Szikora 23 jan à 12h45. Gratuit LE TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 3014 RITES - Cie Propos - Chor : Denis Plassard 16 jan à 20h30.17€ - 9€ CCNR [CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE RILLIEUX-LA-PAPE] 30 ter, av. du Général Leclerc - Rillieux 04 37 85 01 50 AND… ACTION ! 30 ANS DE CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX Yuval Pick & les danseurs du CCNR 10 jan à 20h30. Gratuit sur reservation, 04 72 01 12 30 LOOM + PLAY BACH - Chor : Yuval Pick 29 et 30 jan à 20h30. 10€ - 7€ THÉÂTRE JEAN MARAIS 53, rue Carnot - St-Fons - 04 78 67 68 29 NOS LIMITES - Cie Alexandra N’Possee 9 jan à 20h30. 13€ - 10€ AMPHITHÉÂTRE CULTUREL UNIVERSITÉ LYON 2 / BRON Campus Porte des Alpes - Av. de l'Europe à Bron JEUNE BALLET DU CNSMD DE LYON Chor : Béjart, Ribaud, Gat, Fédotenko 26 jan à 14h30 et 20h30. Gratuit MAISON DU PEUPLE 4, pl. Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 90 MON CŒUR EST UN CHÂTEAU Cie Fred Bendongué 30 jan à 19h30. 15€ THÉÂTRE DE BOURG-EN-BRESSE 11, pl. Grenette - Bourg-en-Bresse 04 74 50 40 00 (NO) MAN’S LAND - Cie Passaros Chor: Émilie Borgo 15 et 16 jan à 20h30. 22€ - 9€ ROUH - Col’Jam / Ahlam El Morsli & Wajdi Gagui 15 jan à 19h. Sur réservation MÂCON SCÈNE NATIONALE 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 SACRÉ PRINTEMPS ! Cie Chatha - Chor. Aïcha M’Barek & Hafiz Dhaou 22 jan à 20h30. 17€ - 10€ ESPACE DES ARTS 5 bis, av. Nicéphore Niepce - Chalon/Saône 03 85 42 52 12 MASCULINES Chor : Héla Fattoumi / Éric Lamoureux 23 jan à 20h. 23€ - 9€

COMÉDIE DE VALENCE / THÉÂTRE LE BEL IMAGE Pl. Charles Huguenel - Valence - 04 75 78 41 70 LE MIROIR DE JADE Sandrine Bonnaire / Raja Shakarna 9 au 17 jan à 20h. 22€ à 5€ LA RAMPE / LA PONATIÈRE 15, av. du 8 Mai 45 - Échirolles - 04 76 40 05 05 WORK IN REGRESS (?) Cie Épiderme / Nicolas Hubert 27 jan à 20h. 21€ - 9€, pass3J/21€

GALERIE LE RÉVERBÈRE 38, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 72 00 06 72 LA DOUBLE VIE DES IMAGES 29 jan à fin av, me. au sa. 14h/19h GALERIE REGARD SUD 1/3, rue des Pierres Plantées - Lyon 1er 04 78 27 44 67 HANIEH DELECROIX - Syntone 8 jan au 28 fév, ma. au sa. 14h/19h + Rencontre-dédicace MARIE-FRANCINE MANSOUR 8 jan 18h/21h

MÉTAMORPHOSE(S) Cie Épiderme / Nicolas Hubert 29 jan à 20h. 71€ - 9€, pass3J/21€

LE BLEU DU CIEL 12, rue des Fantasques - Lyon 1er - 04 72 07 84 31

OPEN BAL - Cie Épiderme / CRR de Grenoble / Bertrand Blessing etc. 31 jan à 20h. Gratuit

JÜRGEN NEFZGER - Villa Florès GILLES VERNERET - Le Voyage de Nuremberg, sur les traces du 3e Reich Jusqu’au 17 jan, me. au sa. 14h30/19h

DÔME THÉÂTRE 135, place de l’Europe - Albertville - 04 79 10 44 80 TEL QUEL- Thomas Lebrun - CCN de Tours 15 jan à 19h30. 25€ - 7€ CARTEL - La Coma / Michel Schweizer 22 jan à 20h30. 25€ - 8€

EXPOSITIONS LA BF 15 11, quai de la Pêcherie - Lyon 1er - 04 78 28 66 63 DELPHINE REIST & LAURENT FAULON Les produits fatals (Discount) Jusqu’au 17 jan, me. au sa. 14h/19h FÉLIX LACHAIZE - Digital Wheelbarrow (Print) 22 jan à 19h (performance) XAVIER ANTIN - L + T 29 jan au 21 mars, me. au sa. 14h/19h BIBLIOTHÈQUE DU 1ER 7, rue St-Polycarpe - Lyon 1er - 04 78 27 45 55 LARRY CLAUDE DUFÉAL Enjoy The Vibe (photos) Jusqu’au 10 jan, ma. au ve. 13h/19h, sa. 13h/17h GALERIE-ATELIER 28 28, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 78 28 07 72 JUDITH NEM’S - Ça marche ? Jusqu’au 24 jan, me. au sa. 14h30/19h30 ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE ART CONTEMPORAIN 35, rue Burdeau - Lyon 1er - 09 50 45 85 75/ 06 72 53 70 34 FRANÇOIS ET LUC SCHUITEN Jusqu’au 24 jan, me. au sa. 15h/19h

MUSÉE DES BEAUX-ARTS 20, place des Terreaux - Lyon 1er - 04 72 10 17 40 JACQUELINE DELUBAC, LE CHOIX DE LA MODERNITÉ. Rodin, Lam, Picasso, Bacon Jusqu’au 16 fév, me. au lu. 10h/18h. 12€ à gratuit + Portraits de collectionneurs avec le TNP 7 jan à 12h15 + Le Théâtre de Jacqueline Delubac avec le TNP 21 jan à 12h15 RAYMOND GRANDJEAN À L’HONNEUR Jusqu’au 30 mars, me. au lu. 10h/18h. 7€ à gratuit MUSÉE DES CONFLUENCES 86, quai Perrache - Lyon 2e - 04 28 38 11 90 PARCOURS PERMANENT. Origines, les récits du monde / Espèces, la maille du vivant / Sociétés, le théâtre des Hommes / Éternités, visions de l'au-delà Ma. au ve. 11h/19h, je. 22h, sa. di. 10h/19h. 9€ - 6€ DANS LA CHAMBRE DES MERVEILLES LES TRÉSORS D’ÉMILE GUIMET Jusqu'au 26 juil, ma. au ve. 11h/19h, je. 22h, sa. di. 10h/19h. 9€ - 6€ LE PLATEAU Conseil Régional Rhône-Alpes 1, esplanade François Mitterrand - Lyon 2e 04 26 73 40 00 MARC RIBOUD, Premiers déclics Jusqu’au 21 fév15, lu. au sa. 10h/18h, sa. di. 10h/19h BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU 30, bd Vivier-Merle - Lyon 3e - 04 78 62 18 00 14-18, LYON SUR TOUS LES FRONTS ! Une Ville dans la Grande Guerre Jusqu’au 10 jan, ma. au ve. 10h/19h, sa. 10h/18h

MUSÉES GALLO-ROMAINS LYON-FOURVIÈRE 17, rue Cléberg - Lyon 5e - 04 72 38 49 30 COLLECTIONS PERMANENTES Plus de cinq siècles de découvertes Ma. au di. 10h/18h. 4€ à gratuit + Visite Basilique funéraire de St-Laurent de Choulans - 8 jan à 15h + Ciné-conférence autour du Péplum / Fabrice Calzettoni - 31 jan à 15h LA BRÈCHE, ESPACE D’ART 1, rue de la Brèche - Lyon 5e - 04 78 42 48 71 ANTOINE HANSBERGER - Sur les mains 20 jan au 7 fév, ma. au sa. 10h/12h-14h/19h MUSÉES GADAGNE 1, place du Petit Collège - Lyon 5e 04 78 42 03 61 MUSÉE D’HISTOIRE DE LYON & MUSÉE DES MARIONNETTES DU MONDE COLLECTIONS PERMANENTES Me. au di. 11h/18h30. 8€ à gratuit + Petites et grandes histoire(s) de la soie à Lyon 11 jan à 11h15 (+3€) + Gadagne, ensemble Renaissance 18 jan à 15h (+3€) + Les Clés de la Ville. Histoire de Lyon 25 jan à 15h (+3€) MAC LYON [MUSÉE D'ART CONTEMPORAIN] Cité Internationale - 81, quai Ch. de Gaulle Lyon 6e - 04 72 69 17 17 RÉTROSPECTIVE ERRÓ (500 œuvres) Jusqu’au 22 fév, me. au di. 11h/18h. 8€ - 6€ CENTRE D’HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION 14, av. Berthelot - Lyon 7e - 04 78 72 23 11 COLLECTIONS PERMANENTES Me. au di. 10h/18h. 6€ à gratuit -18ans GALERIE ROGER TATOR 36, rue d’Anvers - Lyon 7e - 04 78 58 83 12 TRAFIK - ‘72 impulse ‘ Jusqu’au 30 jan, lu. au ve. 14h/19h INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN 11, rue Dr Dolard - Villeurbanne - 04 78 03 47 00 COLLECTION À L’ÉTUDE À VILLEURBANNE. EXPÉRIENCES DE L’ŒUVRE Jusqu’au 11 jan, me. au di. 13h/19h. 4€ - 2,5€ M.L.I.S. FRANÇOIS MITTERRAND 247, crs Émile Zola - Villeurbanne 04 78 68 04 04 TRAITS TRÈS RÉELS. Pierre Bismuth / Bertrand Lavier / Le Gentil Garçon / Isabelle Cornaro etc. Jusqu’au 24 jan, ma. au ve. 14h/19h, sa. 14h/18h

ESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE LAMBERT 12, rue Eugène-Peloux - Vénissieux - 04 72 21 44 24 CAMILLE LLOBET Jusqu’au 31 jan, me. au sa. 14h30/18h CENTRE NATIONAL DE LA MÉMOIRE ARMÉNIENNE 32, rue du 24 Avril 1915 - Décines - 04 72 05 13 13 LES GÉNOCIDES DU XXe SIÈCLE 9 jan au 28 fév, me. ve. sa. 10h/12h - 14h/17h. Gratuit Vernissage avec Jacques Fredj (Mémorial de la Shoah) - 9 jan à 19h PLANÉTARIUM DE VAULX-EN-VELIN Pl. de la Nation - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 50 13 HISTOIRE D’UNIVERS, DU BIG BAND AU GRAIN DE SABLE. Expo permanente Me. sa. di. + vacances scolaires. 7€ INVENTERRE - Regards sur un vaisseau planétaire 10 jan au 9 août, me. sa. di. + vacances scolaires. 7€ LA FERME DU VINATIER CH Le Vinatier - 95, bld Pinel - Bron - 04 37 91 51 11 TRACES KEVIN KEISS / KRISTELLE PARE / LAURE GILQUIN 7 jan au 13 fév, ma. au ve. 14h/17h CENTRE D’ARTS PLASTIQUES Espace Léon Blum - Rue de la Rochette St-Fons - 04 72 09 20 27 DELPHINE REIST & LAURENT FAULON Les produits fatals (Laboratoire) Jusqu’au 17 jan, ma. au sa. 14h/18h MUSÉES GALLO-ROMAINS SAINT-ROMAIN-EN-GAL / VIENNE RD 502 - St-Romain-en-Gal - 04 74 53 74 01 COLLECTIONS PERMANENTES Ma. au di. 10h/18h. 4€ à gratuit MAISON D’IZIEU, MÉMORIAL DES ENFANTS JUIFS EXTERMINÉS 70, rte de Lambraz - Izieu (01) - 04 79 87 21 05 MÉMORIAL. Visite, photos, dessins, lettres, extraits films Lu. au ve. 9h/17h, sa. di. 10h/18h. 7€ - 3,5€ MONASTÈRE ROYAL DU BROU Église & musée - 63, bd du Brou Bourg-en-Bresse - 04 74 22 83 83 COLLECTIONS PERMANENTES (peintures, sculptures, mobilier, etc.) Tlj 9h/12h-14h/17h. 7,5€ à gratuit (1/10=>31/03) PALAIS IDÉAL DU FACTEUR CHEVAL 8, rue du Palais - Hauterives - 04 75 68 81 19 LAURENT CONDMINIAS / GIULIO PIETROMARCHI Le Jardin des Tarots de Nicki de Saint Phalle (photos) Jusqu’au 14 jan15, tlj 9h30/16h30. 6,5€ - 5€

LIEUX DE CONCERTS 6e Continent - 51, rue St-Michel - Lyon 7e - 04 37 28 98 71 Abattoirs - Route de L’Isle d’Abeau - Bourgoin - 04 74 19 14 20 Agend’Arts - 4, rue Belfort Lyon 4e Allégro - Place de la République - Miribel - 04 78 55 80 20 Aqueduc : chemin de la Liasse - Dardilly - 04 78 35 98 03 Artis mbc : 24, rue Mazagran - 06 16 92 01 73 À Thou Bout d'Chant - 2, rue de Thou - Lyon 1er - 04 72 98 28 22 Amphithéâtre Astrée - 6,av. Gaston Berger - Villeurbanne - 04 72 43 19 11 Bar L’Absynthe - 22, rue de Flesselles - Lyon 1er - 06 76 72 14 26 Bastringue - 14, rue Laurencin - Lyon 2e Bistro Fait Sa Brocante - 3, rue Dumenge - Lyon 4e - 04 72 07 93 47 Boulangerie du Prado - 69, rue Sébastien Gryphe - Lyon 7e - 06 21 21 41 33 Boulevardier - 5, rue de la Fromagerie - Lyon 1er - 04 78 28 48 22 Bourse du Travail - Place Guichard - Lyon 3e C.C.O. - 39, rue Courteline - Villeurbanne - 04 78 93 41 44 Café du Bout du Monde Brotteaux - 120, rue Bugeaud - Lyon 6e - 04 72 74 44 82 Carré 30 - 12, rue Pizay - Lyon 1er - 04 78 39 74 61 Casa Musicale - 1, ch. de Fontenay - Lyon St-Rambert - Vergoin - 06 14 02 81 40 Cave à Musique - 119, rue Boulay - Mâcon - 03 85 21 96 69 Caveau du Chien à 3 Pattes - Croix-Rouge - Belleville - 04 74 66 14 61 Centre Charlie Chaplin - Place de la Nation - Vaulx-en-Velin - 04 72 04 81 18 Centre Culturel d’Écully - 21, avenue Edouard Aynard - Écully - 04 78 33 64 33 Chapelle de la Trinité - 31, rue de la Bourse - Lyon 1er - 04 78 38 09 09 Citron - 20, rue St-Georges - Lyon 5e - 04 78 37 63 97 Clacson - 10, rue Orsel - Oullins - 04 72 39 74 93 Clef de Voûte - 1, place Chardonnet - Lyon 1er - 04 78 28 51 95 Cocotte Minute - 4, rue Belfort - Lyon 4e - 04 72 00 96 412 Crescent Jazz Club - Place St-Pierre - Mâcon - 03.85.39.08.45 De l’Autre Côté du Pont - 25, cours Gambetta - Lyon 7e - 04 78 95 14 93 Double Mixte - 19, Avenue Gaston Berger - Villeurbanne - 04.72.44.60.17 DV1 - 6, rue Violi - Lyon 1er - 06 61 64 43 69 Épicerie Moderne - Ctre Léonard de Vinci - pl. R. Lescot - Feyzin - 04 72 89 98 70 Espace Albert Camus - 1, rue M. Bastié - Bron - 04 72 14 63 40 Espace Baudelaire - 83, av. de l’Europe - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50 Espace Double Mixte - La Doua - 43, bld du 11 Nov. 1918 - Villeurbanne - 04 72 44 60 19 Espace Jean Carmet - Bld du Pilat - Mornant - 04 78 44 03 12 Espace Culturel Saint-Genis-Laval - 8, rue des Écoles - St-Genis-Laval - 04 78 86 82 28 Espace des Arts - 5 bis, av. Nicéphore Niepce - Châlon-sur-Saône - 03 85 42 52 12 Espace St-Germain - 30, av. Général Leclerc - Vienne Espace Tonkin - 1, av. Salvador Allende - Villeurbanne - 04 78 93 11 38

Fée Verte - 4, rue Pizay - Lyon 1er - 04 78 28 32 35 Fnac Bellecour - 85, rue de la République - Lyon 2e - 04 72 40 49 49 Fnac Part-Dieu - 17, rue du Docteur Bouchut - Lyon 3e - 04 78 71 87 00 Hall C - Plaine Achille - St-étienne - 04 77 48 76 16 Halle Tony Garnier - 20, place Antonin Perrin - Lyon 7e - 04 72 76 85 85 Îlo Café d’Expression - RN 89 - Rte de Lyon - St-Genis l’Argentière - 04 74 72 26 12 Jack Jack / Mjc Aragon - Place Gaillard Romanet - Bron - 04 78 26 87 25 Jazz Club Lyon St-Georges - 4, Rue St-Georges - Lyon 5e 04 78 03 88 71 Jazz Du Bout du Monde - 3, rue d’Austerlitz - Lyon 4e - 04 72 98 39 08 Johnny’s Kitchen - 48, rue St-Georges - Lyon 5e - 04 78 37 94 13 Karavan Théâtre - 60, rue de la République - Chassieu - 04 78 90 88 21 Kraspek Myzik - 20, montée St-Sébastien - Lyon 1er - 04 69 60 49 29 Kotopo - 14, rue René Leynaud - Lyon 1er - 04 72 07 75 49 L’Apéro Rock - 31, rue Ste-Geneviève - Lyon 6e - 06 63 95 09 94 L’Atrium - 35, avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune - 04 78 34 70 07 L’Atribut - 122, rue Marietton - Lyon 9e - 04 72 29 10 66 LaPéniche - 52, quai St-Cosme - Chalon/Saône - 03 85 94 05 78 Le 13 Espace d’Interventions - 13, rue Leynaud - Lyon 1er - 06 03 94 23 14 Le Fil - 20/22, bld Thiers - St-Étienne - 04 77 34 46 40 Le Galet, Espace culturel - rue du Collège - Reyrieux - 04 74 08 92 81 Le Rize - 23/25, rue Valentin-Haüy - Villeurbanne - 04 37 57 17 17 Le Sou - 19, rue Romain Rolland - La Talaudière - 04 77 53 03 37 Le Sucre - 50, quai Rambaud -Lyon 2e Les Trois Gaules - 10, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 72 87 08 25 Les Valseuses - 1, rue Chappet - Lyon 1er L'Impromptu Kafé - 7 place Colbert - Lyon 1er - 06 61 18 67 24 / 06 17 52 45 75 Luminier - 50, rue de la République - Chassieu - 04 78 90 88 21 Lyon’s Hall - 21, rue Joannes Carret - Lyon 9e - 06 61 43 45 35 Mâcon Scène Nationale - 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 Marché Gare - 34, rue Casimir Périer - Lyon 2e - 04 78 38 49 69 Marquise - Quai Augagneur - Lyon 3e - 04 72 61 92 92 Médiathèque de Vaise - Place Valmy - Lyon 9e - 04 72 85 66 20 MJC Le Cadran - 15, chemin de Feyzin - Vénissieux - 04 72 50 00 69 Mjc de Chazelles - rue Joanny-Désage - Chazelles/Lyon - 04 77 54 29 21 Mjc Jean Cocteau - 23, rue du 8 Mai - St-Priest - 04 78 20 07 89 Mjc Ô Totem - 11, av. G. Leclerc - Rillieux - 04 78 88 94 88 Mjc de Ste-Foy-lès-Lyon - 112, av. Foch - Ste-Foy-lès-Lyon 04 78 59 66 71 Mjc de Tassin - 16, av. de Lauterbourg - Tassin - 04 78 34 28 78 Moulin de Brainans - Poligny - 03 84 37 50 40 Nakamal - 36, av. Joannès Masset / Angle rue L. Loucheur - Lyon 9e - 04 78 47 20 16

Ninkasi / Kafé / Kao - 267, rue Marcel Mérieux - Lyon 7e- 04 72 76 89 00 Opéra National de Lyon - 1, place de la Comédie - Lyon 1er 04 72 00 45 45 Péniche Loupika - 47, Quai Rambaud - Lyon 2e - 04 72 41 75 24 Périscope - 13, rue Delandine - Lyon 2e - 04 78 42 63 59 Plateforme - Face au 4, quai Augagneur - Lyon 3e - 04 37 40 13 93 Polaris - Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 Pub des Capucins - 5, place des Capucins Lyon 1er - 06 76 37 63 67 Radiant-Bellevue - 1 rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 Salle 3000 - Cité Internationale - 50, quai Charles de Gaulle - Lyon 6e Salle Aristide Briand - Jardin des Plantes - Av. Antoine Pinay - St-Chamond - 04 77 31 04 41 Salle Genton - 21, rue Genton - Lyon 8e - 04 37 90 55 93 Salle des Iris - montée des Roches - Francheville - 04 78 59 66 66 Salle Jean Carmet - Mornant - 04 78 44 05 17 Salle Jeanne d'Arc - 16, rue Jean-Claude Tissot - St-Étienne - 04 77 25 01 13 Salle Léo Ferré / MJC Vieux Lyon - 5, place St-Jean - Lyon 5e - 04 78 42 48 71 Salle Molière - 18-20, quai de Bondy - Lyon 5e Salle Rameau - 29, rue de la Martinière - Lyon 1er Salle des Rancy - 249, rue Vendôme - Lyon 3e - 04 78 60 64 01 Salle Varèse - CNSMD - 3, quai Chauveau - Lyon 9e - 04 72 19 26 59 Sémaphore - Théâtre d’Irigny- rue de Boutan - Irigny - 04 72 30 47 90 Sirius - face 21, quai Augagneur - Lyon 3e - 04 78 71 78 71 Sonic - Péniche Mascaret, face au 4, quai des Étroits - Lyon 5e - 04 78 38 27 40 Soucoupe - 4, rue Mourguet - Lyon 5e - 04 78 38 31 25 Subsitances - 8, quai St-Vincent - Lyon 1er - 04 78 39 10 02 Tannerie - 123, place de la Vinaigrerie - Bourg-en-Bresse 04 74 21 04 55 Théâtre Antique Vienne - rue Pipet - Vienne - 0892 702 007 Théâtre Astrée - Campus de la Doua - 6, av. G. Berger Villeurbanne - 04 72 44 79 45 / 04 72 43 19 11 Théâtre des Pénitents - Place des Pénitents - Montbrison - 04 77 96 39 16 Théâtre de Vénissieux - 8, bld. Laurent-Gérin - Vénissieux - 04 72 90 86 68 Théâtre de Villefranche - Pl. de la Sous-Préfecture Villefranche - 04 74 68 02 89 Théâtre du Vellein - Av. du Driève - Villefontaine - 04 74 80 71 85 Théâtre Jean Marais - 53, rue Carnot - Saint-Fons 04 78 67 68 29 Théâtre Jean-Vilar - 12, rue de la République - Bourgoin-Jallieu - 04 74 28 05 73 Théâtre Théo Argence - Pl. Ferdinand Buisson - Saint-Priest - 04 78 20 02 50 Toboggan - 14, avenue Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00 Toï Toï le Zinc - 17/19, rue Marcel Dutartre - Villeurbanne - 04 37 48 90 15/06 87 15 52 82 Train Théâtre - 1, rue Aragon - Portes-lès-Valence - 04 75 57 14 55 Transbordeur - 3, bld Stalingrad - Villeurbanne - 04 72 43 09 99 Trokson - 110, montée de la Grande Côte - Lyon 1er - 04 78 28 52 43 Zenith - St-Étienne - Rue Scheurer Kestner - St-Étienne

/ JANVIER 15 / N°210 / 27



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