SOMMAIRE PAGE 4 et 5
LA PAROLE DU PRESIDENT LA VIE DE L’AMICALE
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Sortie au Sémaphore du Cap Ferrat, le 5 juin 2011
DEVOIR DE MÉMOIRE PAGE 8 PAGE 12 PAGE 14 PAGE 15
Les hommes de Narvik Le jardin de Narvik Cérémonie du 8 mai à Nice Cérémonie du 14 juillet à Nice
CLIN D’ŒIL HISTORIQUE PAGE 18 PAGE 21
Souvenirs... Une nuit sur la crête des Ouacifs
ACTUALITÉ ARMÉE DE TERRE PAGE 23 PAGE 25
Afghanistan : Le retrait des troupes débutera au second semestre 2011 Opex Afghanistan
SOLIDARITE PAGE 28 PAGE 29 PAGE 30
L’entraide Montagne Militaires français blessés en Afghanistan... Au chevet des soldats français blessés
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Sommaire
RELATIONS EXTÉRIEURES PAGE 35 PAGE 37 PAGE 39 PAGE 41 PAGE 44 PAGE 45 PAGE 48 PAGE 51
Vie Associative / Journée Bleu Jonquille Selestat / Sortie Chasseurs Sortie Scolaire / Devoir de Mémoire Un symbole fort Assemblée Générale UTM à Varces Saint Bernard... La fête des soldats de montagne Adunata Turin 6, 7, 8 mai 2011 Pique-Nique de l’Anaestm PACA
LE CARNET PAGE 53 PAGE 53 PAGE 55 PAGE 56 PAGE 56 PAGE 57 PAGE 58
Carnet de santé / Encouragements à : Nos Peines Evènements 2012 Félicitations Remerciements Quizz 22e BCA Modifications coordonnées
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Sommaire
LA PAROLE DU PRÉSIDENT Mes chers Compagnons, Lorsque vous lirez ces quelques lignes, la saison estivale sera derrière nous, et j'espère qu'elle vous aura été favorable dans tous les domaines....pour les membres du conseil d'administration, cette période est toujours un peu plus calme, ce qui nous permet de nous "requinquer" et de fourbir nos armes avant d'attaquer le second semestre! Depuis l'édition d'avril, nous avons eu la grande tristesse de déplorer les décès de nos amis Gilbert Travet, du lieutenant Gérard Commère et le 29 août au matin, le Général Robert Bayle a définitivement posé son sac; il fut le dernier président de la Sidi Brahim de Nice, Villefranche et Monaco, celui qui a su convaincre le Gal Vouillemin de la nécessité de la "fusion" avec l'amicale du 22..... il fut aussi un des principaux artisans de la Salle Souvenir du 24°BCA dans la citadelle de Villefranche! Merci au Général (2S) Morel de lui avoir rendu hommage en notre nom lors de la cérémonie religieuse, entouré des fanions des amicales du 22°, du 24°BCA, de la Sidi Brahim de Nice et des Anciens Chasseurs de Menton.....merci également aux quelques anciens qui ont fait l'effort de venir l'accompagner pour la dernière «longueur»: le colonel André Avigdor et son épouse Michelle, le major Serge Carpentier, l'Adjudant chef Yves Pellegrin, Robert Peli ...à noter également la présence de notre ami M. François Rabut représentant la municipalité de Nice et la Légion d'Honneur! N'oublions pas non plus nos beaucoup trop nombreux soldats tombés ou blessés en Afghanistan... 75 ! Efforçons nous de garder leur souvenir dans nos cœurs, ainsi ils seront toujours avec nous! Nos activités du trimestre écoulé nous ont apporté comme d'habitude leur lot de satisfactions, mais aussi de déceptions en effet, faute d'un nombre suffisant de participants, nous avons dû nous résoudre à annuler notre traditionnelle sortie de Printemps au centre de montagne de Beuil.... de même, la sortie cohésion du Cap Ferrat ou la journée ANAESTM sur les bords du Loup n'ont pas non plus réuni beaucoup de participants...nous étions certes un peu plus nombreux à la 84° Adunata des Alpini à Turin, et au col de Tende pour notre 1° rencontre avec les Alpini de Mondovi, mais très peu à Grenoble pour la fête des Soldats de Montagne, et encore moins pour le 8 Mai et le 14 juillet à Nice....autre déception de taille, la modification de la date de la commémoration de la Malmaison, qui n'est plus compatible avec le planning de la fanfare du 27°BCA, ce qui nous a contraint à l'annulation de notre «Semaine Bleue Jonquille des Alpes Maritimes»! Il en va de même en septembre prochain pour le Rendez Vous des Associations de la ville de Nice, auquel nous ne participerons pas cette année faute d'un stand assez grand! Tout cela est très regrettable, surtout pour les organisateurs (trices) qui •4•
Le Président
œuvrent dans l'ombre et se dépensent sans compter ! Autre point décourageant, le très faible nombre de volontaires pour entrer au conseil d'administration afin de nous aider à faire tourner la «boutique»... à titre d'exemple, suite au départ programmé de notre trésorière générale Michelle Avigdor, et pour faire face à la démission subite du tout nouveau trésorier adjoint, c'est Yves Pellegrin qui a repris le flambeau (qu'il avait passé à Michelle il y a 6 ans), avec l'aide de Jacques Bonavita pour le volet informatique... à défaut, la «guinguette» fermait ses volets ! A presque 84 ans pour l'un et 74 ans pour l'autre, quelle leçon ils nous donnent! Leur attitude force le respect, mais au delà, c'est très inquiétant pour l'avenir...j'espère de tout cœur que la nouvelle équipe dirigeante qui sera élue à la prochaine AG saura trouver les bons leviers pour remotiver les troupes...? Fin juin, le premier conseil d'administration de l'année 2011, a permis de dresser un bilan de mi gestion satisfaisant. La situation du budget de fonctionnement au 1° juillet était saine, en conséquence, nous avons décidé de maintenir la cotisation 2012 à 22 euros et d'éditer le présent bulletin de liaison! Ceci étant, il y a encore à ce jour une petite trentaine de cotisations non encore régularisées... pourtant comme tout le monde, la rentrée de septembre nous amène son lot de traites et de factures: cotisations FNAC et UTM (240e), et facture de la présente édition du bulletin (800e)... alors, inutile de vous dire combien ces cotisations manquantes auraient été plus que les bienvenues! En conséquence, après mûre réflexion, compte tenu de la date, et vu que nous n'avons pas eu de réponses à nos 2 premiers appels de fonds, nous avons décidé de pratiquer un «électrochoc» en envoyant à tous ceux qui sont concernés une lettre recommandée avec accusé de réception... je leur demande de bien vouloir nous excuser et d'être compréhensifs, car loin de nous l'intention de jeter le discrédit sur quiconque, il s'agit tout simplement d'un appel au secours, qui, je l'espère sera entendu! Heureusement, la subvention allouée encore une fois cette année par Nice, nous permet de conduire nos projets liés au Devoir de Mémoire, comme la restauration de nos «souvenirs» du 22°BCA, notamment 5 mannequins, mais aussi la réalisation de plaques commémoratives: une pour le Jardin de Narvik à Nice, et une pour témoigner de la présence des 6° et 22°BCA au quartier Saint Jean d'Angely à Nice... Enfin, par l'intermédiaire de l'Entraide Montagne, nous avons su nous montrer solidaires des familles et des proches de nos jeunes soldats de montagne morts ou blessés au combat ou en montagne....son président, le général Sommerer, vous en remercie du fond du cœur! Le semestre qui vient, va être consacré à mener à terme les objectifs fixés lors de l'AG, et surtout à préparer la future gouvernance de l'amicale, ne serait ce que pour laisser à nos successeurs des dossiers «carrés et bien ficelés»... Bonne rentrée à toutes et à tous
G. LIEBENGUTH •5•
Le Président
SORTIE AU SEMAPHORE DU CAP FERRAT, le 5 juin 2011 Météo très maussade ce dimanche matin tandis que Bona, Francine et moi prenons la direction du point de rendez-vous au parking du port de Saint-Jean. Nous y retrouvons Jean et Jacqueline Peyramaure, M. et Mme. Lumello, Pascal Bois et son fils, William Amision et Marie. Quelques courageux prennent la direction du traditionnel tour du Cap. Bona, William et moi rejoignons le Sémaphore pour organiser l’apéritif et le barbecue de midi. Nous y sommes très amicalement accueillis par le Premier-Maitre Franck Maurice, le Maître Principal Ogier participant à une séance de plongée…il nous retrouvera à l’apéritif. Nous sommes rejoints sur place par des non-marcheurs : notre Major Serge Carpentier, notre ami Bruno Jeanfaure accompagné de son épouse, de leurs enfants et de ses beaux-parents ainsi que le Colonel Béraud, son épouse et Michel Laugier. Au total, une vingtaine de personnes sont au rendez-vous. Par sécurité et du fait d’une météo incertaine, nous installons le « coin repas » à l’abri du toit du parking auto : bien nous en a pris car vers 13h.30, c’est le déluge ! Après le retour des derniers randonneurs, le barbecue est allumé et l’apéro est servi ; je profite de l’arrivée du Maître Principal Ogier pour le remercier de son accueil et lui remettre un fanion de l’Amicale en souvenir de notre venue. Le verre de l’amitié vidé et les saucisses cuites, tout le monde passe à table, y compris le Maître Principal accompagné d’un personnel féminin du Sémaphore et le Premier Maître Maurice et sa compagne…(ce n’était pas prévu !) Mais chacun partagera ses victuailles et nous avons tous pu faire un bon repas, convivial, dans la joie et la bonne humeur. Vers 15h.00, l’orage s’étant calmé, une équipe a pu profiter de la visite de la passerelle. A la prochaine… Alain BARALE •6•
La vie de l'amicale
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La vie de l'amicale
LES HOMMES DE NARVIK Contrairement aux histoires qui ne parlent que des chefs et du déroulement d’une bataille, nous allons évoquer ici « ceux qui y étaient ». A Narvik, côté français, il y avait essentiellement la 1ère. Division Légère de Chasseurs, commandée par le Général Béthouart, un ancien alpin et un bon tacticien. Cette division était dite « légère » car elle ne comprenait qu’un groupe d’artillerie au lieu des deux régiments prévus et n’avait pas d’unité de reconnaissance. Le haut commandement français, qui avait procédé à la constitution de cette division cosmopolite, n’avait aucune idée de la spécificité « montagne d’hiver » et portait en lui tous les germes de la future « débâcle » de mai-juin 1940. Cette division était composée de trois corps d’infanterie : •La 27ème. demi-brigade de chasseurs alpins •La 13ème. demi-brigade de montagne de la Légion Etrangère •La brigade polonaise des chasseurs de Podhale La 27ème. demi-brigade de chasseurs alpins comprenait : •Le 6ème. BCA de Grenoble et son bataillon de réserve, le 12ème.BCA •Le 14ème.BCA, mis sur pied à Gap par un noyau actif du 11ème.BCA Entraînée en Ubaye et Briançonnais pendant le dur hiver 1939/40, la demi-brigade fut affectée à la Brigade de Haute Montagne destinée à secourir la petite Finlande agressée par l’Union Soviétique (février 1940). Les deux bataillons de réserve (12ème. et 14ème.BCA) furent donc obligés de renouveler un tiers de leurs personnels par élimination des inaptes physiques, des pères de deux enfants et plus. Ces effectifs furent remplacés par des prélèvements sur toute l’Armée des Alpes, dont les Azuréens.
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Devoir de mémoire
La 13ème. demi-brigade de montagne de la Légion Etrangère : Au mois d’avril 1940, la 13ème. DBMLE a rejoint la BHM dans l’Ain ; ses bataillons ont été formés en Afrique du Nord et sont à base de Républicains espagnols : c’est donc l’unité la plus aguerrie. Son entraînement « montagne » s’est limité à un stage « d’aptitude au froid » au camp du Larzac, au mois de mars 1940. La Brigade Polonaise des Chasseurs de Podhale montagneuse de Pologne) :
(région
Avec quatre bataillons, c’était l’unité la plus importante de la 1ère. DLCh. Cette brigade à été mise sur pied au camp de Coëtquidan, en Bretagne, par la mobilisation des Polonais de France et d’ailleurs. Ils étaient tous très motivés car ils se battaient pour la libération de leur pays démembré par l’Allemagne et l’URRS. La langue officielle de la brigade étant le polonais, cela posera des problèmes de liaison et de compréhension pour certains jeunes qui, issus de l’immigration, ne parlent plus la langue de leurs parents… Le 2ème. G roupe Autonome d’Artillerie Coloniale : Comme plus rien n’étonne dans la formation de cette division cosmopolite, elle a été fort curieusement appuyée par un groupe d’artillerie du 10ème. Régiment d’Artillerie Coloniale de …RueilMalmaison ! Ses canons de 75 sur pneus sont tractés par des véhicules…sur pneus et servis par des « Bigors » plus habitués aux tropiques qu’au cercle polaire… Pendant ce temps-là, sur les Alpes, il restait le 93ème. Régiment d’Artillerie de Montagne avec tout son matériel à dos de mulet. Son XI ème. groupe autonome, embarquera à la mi-mai 1940 pour…le Liban.
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Devoir de mémoire
Les Norvégiens : Les Norvégiens furent les meilleurs alliés terrestres car ils connaissaient très bien leur terrain. Depuis l’arrivée des Français, ces « soldats de paix » avaient repris du mordant pour défendre le sol de leur patrie envahie. Les Britanniques : Sur mer et dans les airs, ce furent les meilleurs alliés. Ce sont les canons de la flotte britannique qui ont préparé et appuyé l’attaque de la Légion Etrangère sur Narvik, le 28 mai 1940. Dans les airs, les avions de chasse britanniques ont sauvé plus d’une situation critique au sol en nettoyant le ciel des bombardiers Heinkel. La 3ème. Gebirgsdivision : Dispersée sur plusieurs centaines de kilomètres, la 3ème. Division de montagne était une bonne division d’active de l’ex-armée autrichienne, cependant en partie encadrée par des Bavarois. Elle avait reçu son baptême du feu en Pologne (septembre 1939). En face des Français, il y avait essentiellement le Gebirgsjäger Régiment 139 (chasseurs de montagne). Ses compagnies étaient alourdies par l’apport de marins rescapés des navires de la Kriegsmarine coulés dans les fjords par les Britanniques. Ces chasseurs de montagne du GJR 139 étaient efficacement appuyés par la Luftwaffe : elle avait la maîtrise du ciel, ce qui lui avait permis de larguer plusieurs détachements de parachutistes. Quelle meilleure appréciation que celle de l’ancien combattant allemand, qui reste une référence en la matière lorsqu’il note ses adversaires ? Selon l’historique de la 3ème. Gebirgsdivision, voici ce qu’il pensait des composantes de la 1ère. DLch, en commençant par la 27ème. DBCA : « Nous avions devant nous des Alpenjäger français, une troupe d’élite, remarquablement instruite, entraînée à la montagne et bien commandée sur le plan tactique ». Selon les clichés de la propagande nazie, les légionnaires de la 13ème. DBMLE étaient qualifiés « d’aventuriers qui considèrent la guerre • 10 •
Devoir de mémoire
comme un sport. Ils allaient au combat avec un total mépris de la mort». La 3ème. GD ayant éprouvé une amère surprise en se retrouvant face à des soldats polonais (et ce après avoir battu l’armée polonaise 8 mois auparavant) son historique reste assez discret sur les chasseurs de Podhale; il leur reproche de « ne connaître qu’une seule tactique, celle de l’attaque frontale, sans utiliser les possibilités offertes par le terrain pour la manœuvre ». C’est en constatant que les tirs d’artillerie étaient devenus plus souples et plus efficaces que les Allemands se sont doutés qu’ils avaient maintenant des Français en face d’eux. Pendant les deux guerres mondiales, les Allemands avaient toujours gardé une certaine considération pour l’artilleur français… Les Français ont quitté la Norvège la mort dans l’âme car ils abandonnaient leur allié norvégien à son triste sort, la captivité. Ils laissaient aussi une partie de leurs mulets que les muletiers n’avaient pas eu le courage d’abattre… Qu’auraient fait les combattants sans ce fidèle compagnon qui leur apportait vivres et munitions au plus près de l’ennemi ? Qui aurait ramené les blessés et les nombreux évacués pour gelures et ophtalmies - car on se battait avec des températures oscillant entre –20° et –30° ? Ces mulets abandonnés ont été incorporés dans la Wehrmacht et ces « malgré nous » ont participé à la campagne de Russie, curieux destin ! La 1ère. DLch laissait aussi ses morts en terre de Norvège. Après la Légion, c’est ce bataillon de réserve, le 14ème. BCA, qui a subi le plus de pertes : 28 tués. Selon la coutume au « 14ème. », ils ont été enterrés les yeux tournés vers la France, leur lointaine patrie envahie. Même au nord du cercle polaire, ils avaient eu le sentiment de la défendre. Henri BERAUD
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Devoir de mémoire
Le Jardin de Narvik Le 28 mai 2011, c'est à Nice qu'a eu lieu la cérémonie d’inauguration du « Jardin de Narvik » en ce jour du 71° anniversaire de la victoire de Narvik,….Ce jardin est situé devant l’ancienne entrée du quartier Saint Jean d’Angély, ancien fief du 6ème BCA (1888 - 1914) et du 22ème BCA (1920 – 1976). En effet, suite à la demande de notre président et grâce à l’efficacité de la municipalité de Nice ( notamment de M. Rabut, conseiller municipal, délégué aux Anciens Combattants et au lien Armée Nation) la stèle de Narvik a quitté son environnement (envahi par les déchets aux abords de la gare SNCF de Nice) pour rejoindre ce site beaucoup plus adapté au devoir de mémoire. On peut également souligner l'action de notre vice président Alain Barale, qui a suivi ce dossier avec la plus grande attention, de la première "reconnaissance terrain" à la mise en place finale! Un piquet, constitué de jeunes marins en armes de la Préparation Militaire Marine de Nice rendait les honneurs, tandis que de très nombreux drapeaux et fanions des associations d’anciens combattants constituaient un fond de tableau émouvant. La formidable musique des sapeurs pompiers de Nice assurait avec brio l’animation : hymnes nationaux, sonneries réglementaires, aubade…… Après l’accueil des personnalités civiles et militaires - le DMD des Alpes-Maritimes représenté par son adjoint, le Lcl. Fix , le général (2s) Morel pour le Souvenir Français, le général (2s) Marc Bertucchi, délégué UTM pour la région PACA, le général Philippe Chatenoud (toujours fidèle sur les grandes occasions) le CF Troy délégué Marine Nationale pour le département, les présidents d’associations patriotiques au premier rang desquelles on trouvait M. Guérin (président des anciens légionnaires de Nice) M. Bridon (des Anciens Marins Marins Anciens Combattants) M. Vergès (des anciens éclaireurs skieurs) M. Pommier (des anciens chasseurs alpins de Menton). Gérard Liebenguth, président de l’amicale nationale du 22ème BCA dirigea la cérémonie avec M. Rabut. Conformément au protocole, elle débuta par le lever des couleurs, suivi du dévoilement de la stèle par • 12 •
Devoir de mémoire
la municipalité et M. Jean Manesero, ancien du 12ème BCA... Avec ses 96 ans, il est le dernier survivant de ces combats dans les AlpesMaritimes. Le président a ensuite pris la parole pour évoquer les combats et les hommes qui ont fait Narvik….Il remercia chaleureusement le colonel Henri Béraud pour les renseignements historiques qu’il lui a communiqués, ainsi que la municipalité pour son soutien et son efficacité dans cette opération. C’est bien entendu à la municipalité que revint l’honneur de clôturer les discours en insistant sur le caractère patriotique de cette opération. A l’issue, dépôts des gerbes et sonnerie aux morts suivis des refrains de la Sidi Brahim, du Boudin et de l’hymne national....Puis, c’est aux accents d’une marche au pas redoublé que tous les participants se retrouvèrent ensuite devant l’ancien bâtiment de l’officier de permanence pour le convivial « verre de l’amitié » offert par la municipalité. Un très grand merci à la ville de Nice pour son engagement afin de sortir de l'oubli cette victoire méconnue.... 71 ans plus tard, cela mérite amplement d'être souligné, car bien peu de municipalités en auraient fait de même! Une fois encore démonstration est faite que là où il y a une volonté il y a un chemin, et qu'ensemble on peut faire de grandes et belles choses...!
Géra rd LIEBENGUTH
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Devoir de mémoire
CEREMONIE DU 8 MAI A NICE Nice a célébré le 66ème. anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale sous l’immense drapeau français tendu sur la falaise du Monument aux Morts. Une population niçoise nombreuse assistait à cette cérémonie en hommage à ceux qui se sont battus et à ceux qui sont tombés pour la liberté de la France, pour que vive la mémoire. Après la lecture du message du Ministre de la Défense par Monsieur le Préfet, de nombreuses gerbes sont déposées par la ville de Nice, le Conseil Général, le Conseil Régional et les Associations d’Anciens Combattants et victimes de guerre, dans une atmosphère de grand recueillement. Notre ami Robert Peli était présent à cette cérémonie ainsi que Jacques Bonavita, qui représentait l’Amicale avec le fanion.
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Devoir de mémoire
CEREMONIE DU 14 JUILLET A NICE Depuis quatre ans, à l’initiative de notre regretté Jean-Louis OttoBruc, nous étions invités à participer aux cérémonies du 14 juillet par Monsieur Gérard Manfrédi, maire de Roquebillière et Monsieur Paul Burro, maire de Belvédère. Cette année nous avons fait exception à la règle car, dans le cadre du 150ème. anniversaire de l’unification italienne et à l’initiative de Monsieur François Rabut, délégué aux Anciens Combattants, la municipalité a invité un détachement italien du 3ème Régiment d’Infanterie de Montagne basé à Pinerolo, lequel a été chaleureusement applaudi lors du défilé. Nous nous devions d’être présents. Sous un beau soleil, la population niçoise est venue nombreuse acclamer les différentes unités participantes sur la Promenade des Anglais : Le 21ème RIMa de Fréjus, la Base Aérienne 943 de Roquebrune Cap Martin, l’Ecole de l’Aviation Légère du Luc, le 3ème RAMa, le 1er. Régiment de Chasseurs d’Afrique de Canjuers, l’Ecole d’Application d’Artillerie, la Préparation Marine, les Sapeurs-Pompiers, la Gendarmerie, la Police Municipale, la Police Nationale… Le défilé est survolé deux fois par quatre Alphajets de la base de Cazeaux, escadron filleul de la ville de Nice. En même temps la goélette « Etoile », voilier école de la Marine Nationale, longeait la promenade. De nombreuses Associations Patriotiques représentées par leurs présidents et porte-drapeau assistaient à la cérémonie. Parmi les autorités l’on pouvait noter la présence de Monsieur le Maire Christian Estrosi, Député des Alpes Maritimes, Monsieur le Préfet Jean-Michel Drevet, Monsieur Eric Ciotti, Président du Conseil • 15 •
Devoir de mémoire
Général, Monsieur François Rabut, Monsieur Luciano Barillaro, Consul Général d’Italie, Monsieur Giovanni Bozzetti, Conseiller du Ministre de la Défense de la république italienne et le Colonel JeanPaul Mochin, Délégué Militaire Départemental. Notre Président était représenté par Georges Trémoulet ; Alain Barale portait le fanion du « 22 » et Jacques Bonavita celui de la Sidi-Brahim. Etaient également présents : Georges Vergès, Laurent Icardo, Michel Laugier et Pierre Azam avec son épouse.
Alain BARALE
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Devoir de mémoire
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Devoir de mémoire
SOUVENIRS… Notre ami Pierre Azam nous livre quelques photos, souvenirs des derniers jours de la 1ère Compagnie du 22ème BCA avant le départ de Grande Kabylie. L’adieu à Merkala Mars 1958 : c’est fini, nous rentrons à la maison, l’esprit et le cœur pleins de souvenirs impérissables… Les copains, la Grande Kabylie…Heureux et fiers d’avoir servi au 22ème BCA ! Notre quille (coupée en trois morceaux) a pu passer à la barbe de la PM sur le port d’Alger; elle se trouve actuellement dans la crypte du monastère de Laghet. Restaurant « les Palmiers » 12 mars 2011 Cinquante trois ans ont passé depuis la photo de Merkala ; quelle émotion lors des retrouvailles à Nice des anciens de la 56 1/A !
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Clin d’œil historique
Les cheveux sont blancs, les escaliers du restaurant pénibles à monter… mais dans nos cœurs nous avons toujours 20 ans et le même sourire.
C’est si bon de se retrouver, de se rappeler les moments passés ensembles en Kabylie ! C’était notre aventure…
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Clin d’œil historique
Vingt quatre chasseurs et seize épouses ont répondu présents à l’appel. Après un bon repas bien arrosé, qui s’est déroulé dans la joie et la bonne humeur, nous nous sommes souhaité de nous retrouver aussi nombreux dans deux ans.
Pierre AZAM Jojo la mascotte
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Clin d’œil historique
UNE NUIT SUR LA CRETE DES OUACIFS En octobre 1955, le 7ème BCA venait de s’installer en Kabylie, dans la région des Ouacifs, laquelle était largement électrifiée. La crête en était illuminée sur toute sa longueur : je me le rappelle bien car cela m’avait gêné au cours de progressions de nuits. Un jour, le Lieutenant Citerne (qui commandait alors la 1ère. compagnie), m’avait confié la mission, avec une équipe de quatre hommes, de me rendre par la route jusqu’à Souk N’Tetla, puis, par le sentier de crête qui par 552 aboutit au nord d’Aït Abbas de redescendre à Souk el Arba. Après avoir traversé Aït Abbas dans toute sa longueur, nous avons débouché vers 23h 00 sur la grande place, où nous avons surpris un groupe d’hommes rassemblés devant la petite épicerie. D’autres hommes chargeaient des provisions dans un taxi. Plusieurs d’entre eux étaient armés de fusils de chasse (ils n’avaient pas encore été ramassés). Dans l’épicerie, j’ai contrôlé les papiers de l’amine qui, sans que je le lui ai demandé, me les avait présentés en m’indiquant qu’il était le gardien du village. Il s’agissait, et j’en ai encore le souvenir, de « Ben Taleb Youssef », le chef de la section des Ouacifs B-T-Y qui nous a fait faire pas mal d’heures en opérations et embuscades. Dire que j’aurais pu le flinguer ! Les hommes présents avaient été surpris de notre irruption sur la place par un endroit d’où ils ne s’attendaient pas à nous voir surgir. Ils ont dû se demander s’il n’y avait pas derrière nous une unité plus importante qui investissait le village. Ils n’ont pas réalisé que nous n’étions que cinq ! A mon avis, s’ils l’avaient compris, nous n’aurions pas fait long feu car ils étaient une bonne vingtaine… J’ai aussitôt placé un chasseur de chaque côté de cette place pour veiller au grain. J’avoue que j’ai été surpris de trouver, si tard, un groupe d’hommes dont certains étaient armés.
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Clin d’œil historique
Comme je n’avais pas de directives précises, j’ai rassemblé mes hommes et nous avons quitté le village. En rentrant au poste, j’ai rendu compte de ma patrouille au Lieutenant Citerne. J’avais, comme patrouilleurs, choisi les plus « gonflés » de la section ceux en qui j’avais une large confiance ; il s’agissait de Georges Gros, Pierre Mathias et deux autres dont je ne me rappelle plus les noms. A suivre...
Michel BONAVITA
Abonnement annuel 2011 : 27 euros
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Clin d’œil historique
Afghanistan: le retrait des troupes débutera au second semestre 2011 La fin de l'engagement français en Afghanistan est amorcée à un an de la présidentielle, avec l'annonce jeudi par l'Elysée d'"un retrait progressif" des renforts envoyés dans ce pays, parallèlement au rapatriement programmé d'un tiers des forces américaines d'ici l'été 2012. Un retrait qui, selon le ministre de la Défense Géra rd Longuet, n'est "pas une surprise", et qui respecte globalement le calendrier de retrait définitif programmé pour 2014 lors du sommet de Lisbonne de l'Otan en novembre dernier. M. Longuet a estimé que le début du retrait des troupes françaises devrait intervenir au second semestre 2011, après l'été, dans le cadre du transfert de la sécurité du district de Surobi aux Afghans. "Une transition est une transition. Comme son nom l'indique, il faut que des policiers, des militaires, prennent la place des soldats français", a-t-il expliqué. La France compte actuellement 4.000 soldats en Afghanistan, essentiellement dans l'est du pays. Dans un communiqué publié un peu avant 6H00, l'Elysée avait indiqué que le président Nicolas Sarkozy s'était entretenu mercredi avec Barack Obama "de notre engagement commun en Afghanistan", avant le discours du président des Etats-Unis sur le retrait des troupes américaines. Suivre les Américains Tout en déclarant que "la France restera pleinement engagée avec ses alliés aux côtés du peuple afghan pour mener à son terme le processus de transition", l'Elysée a annoncé "un retrait progressif" des renforts français envoyés dans le pays, "de manière proportionnelle et dans un calendrier comparable au retrait des renforts américains". L'annonce d'un début de retrait des troupes déployées en Afghanistan était attendue en France, comme aux Etats-Unis, à un an de l'élection présidentielle. Alors que les troupes françaises continuent de subir des pertes importantes, avec 70 soldats français morts en Afghanistan depuis 2001, donc dix huit au cours des six derniers mois, le conflit est en effet de plus en plus impopulaire. Longtemps à l'écart du débat politique, il est devenu un thème de campagne à l'approche de la présidentielle.
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Actualité Armée de Terre
L'engagement français a débuté sous le gouvernement Jospin, mais le Parti socialiste réclamait régulièrement depuis l'amorce d'un retrait rapide des troupes françaises. Et certains à droite plaidaient également pour un début de retrait dès cet été.
Le Premier ministre, François Fillon, a salué en revanche la "grande cohérence" de la décision française. "La stratégie qui a été développée depuis plusieurs années est celle d'une montée en puissance des forces afghanes (...) et cette stratégie donne des résultats", a-t-il expliqué. Sur le terrain, les troupes françaises devraient transférer avant la fin de l'année aux Afghans la sécurité de Surobi, pour concentrer leurs forces en Kapisa, plus au nord. Elles devront alors faire face, après un début de retrait, aux groupes insurgés toujours actifs dans cette région proche du Pakistan. Le retrait définitif des forces de la coalition est prévu à l'été 2014. Mais il ne devrait pas être total, les alliés ayant régulièrement évoqué "un partenariat de longue durée" avec l'Afghanistan, notamment sous la forme du maintien de militaires chargés de la formation des forces afghanes.
(Source AFP)
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Actualité Armée de Terre
OPEX AFGHANISTAN Avec déjà 22 morts à la mi-août, 2011 sera, de loin, l'année la plus meurtrière en Afghanistan. A la date du 17 août, 74 militaires français sont tombés au combat en Afghanistan depuis le début de l'engagement dans ce pays en 2001. L'année 2011 est, de loin, la plus meurtrière, avec à la mi-aout 2011, déjà 22 morts. Il y avait eu 16 morts en 2010, 11 en 2009, 11 en 2008, 3 en 2007, 6 en 2006, 2 en 2005 et 3 en 2004. Le nombre de blessés augmente de la même manière; depuis 2006, l’armée française déplore plus de 200 blessés en Afghanistan…. Extrait du Discours du Premier Ministre François FILLON Hommage aux soldats français d’Afghanistan Mardi 21 décembre 2010 Hôtel de Matignon « Mesdames et Messieurs, Nous rendons hommage ce soir à cinq combattants valeureux blessés en Afghanistan. Mais je veux aussi si vous me le permettez, par cette cérémonie saluer en même temps tous leurs compagnons d’armes ; honorer la mémoire des disparus et dire à ceux qui comme vous, ont été grièvement atteints dans leur chair, en Afghanistan ou sur d’autres théâtres d’opérations, que la Nation n’oublie pas les sacrifices qu’ils ont consentis en son nom. Il y a quelques semaines je suis allé comme l’an passé, à l’hôpital militaire de Clamart. Je veux vous dire que je ga rde de ces moments passés auprès de nos blessés, un souvenir très fort ; un souvenir qui m’accompagne et un souvenir qui ne s’effacera pas. Votre dignité, votre résistance, votre moral d’acier m’ont personnellement ému et impressionné. J’ai vu des hommes qui ont tant donné à leur pays et qui ne demandent en retour que de pouvoir continuer à le servir encore. J’ai vu des hommes décidés à triompher du sort qui s’est abattu sur eux. J’ai vu des hommes qui n’inspiraient pas la compassion mais l’admiration. Leur exemple nous rend tous plus humbles et en même temps plus forts. Pa rce que cet exemple, c’est une leçon de courage. C’est un message d’espoir. C’est un renfort moral. Tant qu’il y aura des hommes et des femmes de votre trempe, notre peuple restera capable de tous les sursauts, de toutes les avancées, de toutes les conquêtes. Dans votre action c’est finalement le destin de notre vieille et belle Nation qui continue à s’écrire. Ce • 25 •
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sont ses idéaux qui continuent de vivre aux yeux du monde. L’esprit de l’Armée française conforte mon ambition pour notre pays. Je l’ai éprouvé en février au contact de nos soldats, dans la province de Kapisa. Je l’ai éprouvé auprès des blessés à Clamart. Aujourd’hui c’est vous qui nous rendez visite, dans cette maison qui est la vôtre, comme elle est celle de tous ceux qui ont foi en la France. Des épreuves que vous avez traversées, les corps sont ressortis meurtris, mais les âmes sont intactes. Intactes dans leur volonté de braver les épreuves de la vie. Intactes dans leur volonté de servir la Patrie. Intactes dans l’exemple qu’elles donnent de la valeur de notre Armée. Intactes dans l’affection et la tendresse qu’elles échangent avec les proches qui les entourent. Autour de vous Messieurs, il y a vos familles, dont le courage s’élève à la hauteur du vôtre ; je veux dire que leur dignité est exceptionnelle. Autour de vous il y aussi vos frères d’armes. Peut-être puis-je les appeler « votre seconde famille ». Ceux de votre régiment, avec qui vous avez appris à ne jamais abandonner un blessé, à ne jamais laisser un homme seul ; à ne jamais oublier un compagnon disparu. Ces valeurs d’entraide et de fraternité ce sont ces valeurs-là qui font la noblesse de l’Armée française. Elles vivent à travers toute une chaîne de compétences et d’institutions. Je pense aux services de santé des armées qui est en première ligne des risques encourus. Je pense à ceux qui organisent le rapatriement des blessés et des morts et vous savez qu’il nous importe au Président de la République et à moi-même que les avions gouvernementaux soient pour cela immédiatement mobilisés. Je pense aux personnels des hôpitaux militaires. Je pense à la cellule d’aide aux blessés de l’Armée de Terre dont l’action permanente auprès des soldats et de leurs familles est en tous points remarquable. Je pense aux associations d’entraide « Terre fraternité » ; « Solidarité défense » ; « Les Gueules cassées ». Nous faisons tout ce qui est en notre possible avec les chefs de nos Armées pour préserver des vies. Nous sommes capables de soigner des atteintes graves. Nous rendons aux soldats blessés les honneurs qui leur sont dus. Mais après le temps de la rééducation, après le temps des distinctions honorifiques vient le temps du retour à la vie. Le temps où il faut accepter de vivre avec le handicap, avec le rega rd des autres. Je sais que ce temps est difficile. Les états-majors ont pris en compte le problème de la réinsertion et je veux saluer tout ce qui a été fait. Mais certainement, avons-nous encore d’autres pistes à explorer pour continuer à progresser. Je mesure combien il doit être dur et même douloureux pour un soldat blessé d’accepter l’idée qu’il ne pourra plus exercer sa vocation, en tout cas comme autrefois. A tous ceux qui sont tenaillés par ce sentiment, je veux dire que la France a encore besoin d’eux et que leur mission n’est pas finie. Le lien qui unit les soldats et la société n’est pas rompu par le malheur d’une blessure. Il est et il doit être encore plus fort. La Nation doit à ses soldats blessés, la solidarité matérielle. Elle leur doit sa reconnaissance. Elle se doit de faire savoir à nos concitoyens la valeur de vos actes et de vos engagements personnels. Elle se doit de maintenir son estime, son écoute, son soutien dans la durée, dans le temps de toute une vie, par delà les • 26 •
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hommages d’un jour. Mesdames et Messieurs, les blessures et les morts appartiennent au destin des armées. L’acceptation du risque suprême honore le choix de vie que vous avez fait. Tout le monde n’a pas, comme vous, le courage de rega rder le danger en face. Nos soldats sont morts dans l’accomplissement d’une mission juste et noble, définie par la communauté internationale et approuvée par le Pa rlement français. Les soldats de France œuvrent à la lutte contre le terrorisme international et à la défense de la démocratie. Ils agissent dans l’absolu respect des civils Afghans, avec l’ambition d’aider un peuple déchiré à retrouver le chemin de la stabilité et le chemin de la paix. Ils peuvent être fiers des principes qui les guident et des idéaux qui les animent. Mesdames et Messieurs, les soldats de France incarnent aujourd’hui, comme dans les moments les plus forts de notre histoire, une France qui ne poursuit pas des buts égoïstes. Mais une France qui, au nom de ses valeurs et au nom de son honneur, fait son devoir. Vive les armées françaises ! Vive la République ! Vive la France ! »
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L'entraide montagne Pour être en parfaite harmonie avec nos anciens et leurs traditions, l’association type loi 1901 « Entraide Montagne » voit le jour en 2002. Créée sous l'impulsion d'anciens généraux de la 27° Brigade d'Infanterie de Montagne, l' « Entraide Montagne » s'est inspirée directement de l'Entraide parachutiste militaire. Aider nos camarades blessés ou malades, voici le but de l’association, car même dans le pire des cas, « On ne lâche jamais un camarade de cordée »…… Cette forme d’assistance concerne l’adhérent et sa famille, en cas d'invalidité ou de disparition. Elle peut être morale, matérielle et juridique. Son aide se veut immédiate et surtout durable : au-delà des handicaps temporaires ou définitifs, des procédures prolongées, des mutations, des dissolutions de formation, cette aide peut toujours s'exercer. L' « Entraide Montagne » est intervenue plus d’une cinquantaine de fois depuis sa création. Sous l'impulsion de son Président, le général Sommerer, et avec le soutien énergique du général commandant la 27e Brigade d'Infanterie de Montagne, l'Entraide témoigne régulièrement de la solidarité des Troupes de Montagne à tous ceux de l'armée de Terre touchés dans leur chair ou dans leur cœur en effectuant des dons à la Cellule d'Aide aux Blessés de l'Armée de Terre (CABAT) pour l'association Terre Fraternité présidée par le Général Thorette. Ce geste témoigne du remarquable esprit de solidarité interarmes des montagnards. Il est également la concrétisation d'une coopération tout à fait exemplaire entretenue par l'Entraide Montagne avec Terre Fraternité et la CABAT dans le seul et unique souci d'être toujours plus efficace pour celles et ceux qui en ont besoin.
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Militaires français blessés en Afghanistan : ne pas faire comme s’ils n’existaient pas… La France a honoré 75 fois ses militaires tombés pour la France,75 cercueils drapés de bleu blanc rouge, 75 légion d’honneur ou prou, 75 cérémonies aseptisées, identiques, carrées puis le néant. A côté de ces cercueils, alignons mentalement les chaises roulantes des hémiplégiques, tétraplégiques et autres abimés par l’acier des bombes artisanales et des balles et posons-nous la question : quels respects la nation leur montre-t-elle ? La vraie nation, pas, celle, protocolaire, des bans qui s’ouvrent sur de grands discours et se referment dans l’oubli : celle des écoles, des églises, des mosquées, des entreprises, des voisins, des collègues, des amis, des maires ? Pas grand-chose de visible en tout cas alors que des heures, des semaines, des mois et des années de souffrances les attendent, les uns pour remarcher les autres pour piloter avec leur langue la petite manette qui fera avancer le fauteuil dans l’indifférence générale. Bien sûr, la TV les honore parfois d’une diffusion de leurs destins particuliers mais c’est toujours l’indifférence qui recouvre les émotions de l’instant. Sur ce site, combien d’initiatives ont été commencées puis abandonnées ? Trop. Ainsi va la vie, l’oubli prend le pas sur le souvenir et l’honneur de servir se perd, pas concernés, la guerre, aussi, ça n’arrive qu’aux autres. Rançon de l’armée professionnelle, les militaires ne le disent-t-ils pas eux-mêmes : « Je fais mon métier » et si c’était à refaire ? « Je ferai la même chose » tonne une voix sortie d’un corps mutilé. Notre société perd le sens des valeurs, ou plutôt de ces valeurs là ; les militaires blessés ne l’intéresse pas beaucoup… Pourquoi ? A.C.
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Au chevet des soldats français blessés Atteints par des tirs de balles, des mines ou des explosifs, les blessés en Afghanistan sont rapatriés à l’hôpital militaire Percy, près de Paris. Ils y sont soignés par des médecins et infirmiers qui connaissent tous la réalité de la guerre. Paru dans le JDD A l’hôpital militaire Percy. (Eric Dessons) Plus que de la douleur, insupportable forcément puisqu’il en eut la jambe arrachée, c’est du bruit dont il se souvient d’abord. Le fracas de la mine qui explose sous ses pieds, en pleine nuit, au moment où sa chaussure se pose par inadvertance, par manque de chance, sur un bout de terre piégée. Tireur d’élite au 7e Bataillon de chasseurs alpins (BCA) de Bourg-Saint-Maurice, le caporal-chef Michaud, 28 ans, avait pris position sur un monticule, perdu dans les montagnes d’Afghanistan. Les hommes du Génie avaient pourtant ratissé la zone, y détectant quatre mines qu’ils avaient désamorcées. En restait une, mieux enterrée que les autres, qui échappa aux appareils de détection. "Une mine qui explose, ça fait à peu près le même bruit qu’une grenade. Ça vous secoue tout le corps et puis d’un seul coup, ça vous envahit les oreilles, un sifflement strident, un bruit très aigu qui se transforme ensuite en bourdonnement qui reste très longtemps dans les oreilles". Le soldat a vu sa jambe arrachée, pas coupée net mais en lambeaux, un bout du pied tenait encore péniblement, rattaché aux os par les tendons. «J’ai compris tout de suite que c’était foutu et qu’ils allaient m’amputer. C’était évident. Ma première pensée a été que plus jamais je ne pourrai jouer au foot. C’est idiot, non ? Mais voilà, j’ai d’abord pensé à ça : «plus jamais tu ne joueras au foot.»
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«Dans trois mois, je pourrai marcher» Assis dans une salle de l’hôpital des armées Percy, à Clamart, aux portes de Paris, le caporal-chef Michaud parle en croisant et décroisant les jambes. La gauche est intacte, la droite coupée à mimollet. Blessé le 14 avril dernier, il n’a été appareillé que lundi. Il ne porte pas encore en permanence la prothèse qui l’accompagnera pour le restant de ses jours. À ses côtés, deux autres jeunes soldats, également gravement blessés ces derniers mois en Afghanistan. Le caporal-chef Brun, 24 ans, lui aussi du 7e BCA. Tombé la veille sur la même colline, presque au même endroit, encore une mine, il a lui aussi subi une amputation à mi-mollet. Le sergent Butant, 28 ans, du 2e Régiment d’infanterie de marine (2e Rima), circulait à bord d’un véhicule militaire. Un engin explosif a fait sauter le blindé. Un des passagers a été tué, les neuf autres ont été blessés. Le sergent Butant a été victime d’une hémorragie interne, de fractures du tibia, du péroné, de la malléole, du thorax. Il porte tout le long de son mollet droit une broche plastifiée fixée par cinq vis, plantées dans la chair. Une énorme cicatrice qui évoque la tête d’un grand taureau orne sa jambe. «Je ne vais pas me plaindre. Dans trois mois, je pourrai marcher, dans neuf courir. Je n’ai subi que quelques opérations. Un de nos copains en est à sa dix-neuvième.» Près de 24 heures après les attaques qui les ont frappés, tous trois se sont réveillés ici, dans un lit de l’hôpital des armées Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). Un grand bâtiment d’un seul tenant, sur cinq niveaux. Un hall clair et lumineux, fait de verre et de bois, avec un plafond cathédrale. À gauche, la chirurgie, à droite la médecine : 1.200 personnels, 369 lits. Une quinzaine d’hommes blessés en Afghanistan y sont actuellement hospitalisés mais des dizaines d’autres, comme les soldats Michaud, Brun et Butant y font des séjours réguliers, alternant périodes de soins hospitaliers et retours à la maison. A priori, Percy est un hôpital comme les autres, avec sa cafétéria où discutent malades et visiteurs, son kiosque à journaux… Pas d’insignes militaires à l’exception d’une salle de rééducation, ornée de fanions de dizaines de régiments. Des couloirs aux murs bleus, aux portes peintes en jaune, sol en lino, liste des médecins à l’entrée des services… Ce qui différencie l’établissement d’un CHU • 31 •
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classique, ce sont ses médecins et infirmiers, hommes et femmes, tous militaires. Et ses patients. Ces hommes croisés dans les couloirs, blessés par des tirs d’armes à feu, des mines ou des bombes. Un très jeune homme portant un tee-shirt d’un régiment d’infanterie de marine, assis dans un fauteuil roulant, la jambe droite allongée, affreusement maigre, marquée d’une interminable cicatrice. Un homme à qui manquent trois doigts. Un autre qui plaisante avec un kiné. Il n’a plus de pied droit. «Un esprit de corps, une fraternité» Pour rien au monde ils n’auraient voulu être soignés ailleurs. Non qu’ils méprisent ou ne fassent pas confiance à la médecine civile, mais tous décrivent le même besoin, presque vital, d’être hospitalisés au sein d’un établissement militaire où règne, selon eux, «un esprit de corps, une fraternité qui n’existent pas ailleurs». Le caporal-chef Brun se souvient d’une récente nuit de douleur, passée à gémir sur son lit de Percy. "Mon moignon me faisait tellement mal, c’était à hurler, à chialer. L’infirmière est restée près de moi toute la nuit. Elle ne m’a pas quitté une seconde. Elle m’a bougé, m’a déplacé dans tous les sens pour tenter d’apaiser ma douleur. Le fait qu’elle soit allée sur le terrain, qu’elle sache de quoi on parle, ce qu’on a vécu là-bas, a beaucoup compté pour moi. Elle ne m’a pas laissé tomber. On ne leur rend pas la vie facile mais ils savent ce qu’est la guerre". De retour de six mois passés en Afghanistan, le médecin-chef Groud s’est retrouvé dans une France qui, dit-il, ne veut pas connaître la réalité de la guerre menée contre les talibans. «Les gars le disent tous, les gens n’en parlent pas, on ne leur pose presque pas de questions quand ils rentrent. Comme si ça n’intéressait personne. En arrivant ici, au milieu de personnels militaires qui connaissent la réalité du terrain, la violence de la guerre, ils savent qu’ils tomberont sur des médecins et des infirmiers qui, immédiatement, sauront les comprendre». Tous sont passés par des terrains d’opérations aussi violents que le Rwanda, le Kosovo, la Sierra Leone, l’Irak, l’Afghanistan, la Côte d’Ivoire ou le Tchad… Directeur central du Service de santé des armées (l’équivalent d’un général quatre étoiles dans l’armée de terre), le médecin général Nédellec précise que «la médecine militaire • 32 •
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française impose d’être au plus près possible des combattants». À la différence des Américains (les médecines militaires française et américaine sont réputées les deux meilleures au monde) qui déploient leurs dispositifs médicaux en retrait, plus loin des zones de combat. «Nous sommes au plus près de nos soldats pour une raison, l’obligation de les prendre en charge de la meilleure façon qui soit lors des dix minutes qui suivent la blessure. Ces dix minutes sont absolument cruciales». «La vie d’un amputé n’a rien d’un long fleuve tranquille» Les médecins militaires sauvent trois fois plus de blessés graves aujourd’hui que dans les années 1970. Les soins d’urgence sont prodigués dans les secondes qui suivent, par les soldats eux-mêmes puis les personnels médicaux qui les accompagnent. Particulièrement visés par les talibans, médecins et infirmiers militaires ne portent plus aucun signe distinctif sur le terrain. «Rien de plus déprimant pour un soldat de voir tomber un soignant», confie un médecin. L’évacuation qui suit est la plus rapide possible, en moyenne vingt minutes entre la province de la Kapissa et l’hôpital militaire français de Kaboul. La décision d’amputer ou pas les blessés les plus graves est prise à Kaboul. Chef du service d’orthopédie et de traumatologie de Percy, le médecin chef des services Rigal détaille la consigne donnée à ses chirurgiens sur place : «Au moindre doute sur la possibilité de conserver le membre, vous n’opérez pas. Vous transférez». Selon les autorités militaires, tous les blessés rapatriés ont été sauvés. Autrement dit, les 75 soldats morts de la guerre en Afghanistan sont tous décédés sur place. Sous l’effet des médicaments, le caporal Brun se souvient avoir déliré: «Ma jambe était en lambeaux, seul un bout de talon tenait encore et moi je rigolais, je ne me rendais compte de rien». Arrivé en France, il s’est réveillé une jambe en moins. «Vous imaginez le traumatisme pour ces mecs de 20, 25 ans ? demande un médecin. Vous vous réveillez et là, quelqu’un vous annonce que vous avez été amputé. Vous avez intérêt à trouver les mots. À savoir ce qu’est la guerre. Le gars, c’est au fond du trou que vous le retrouvez ici». Mieux vaut avoir près de soi des camarades qui, blessés de la même façon des mois plus • 33 •
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tôt, viennent prendre le temps de vous démontrer que même avec une prothèse, on vit presque normalement. «La vie d’un amputé n’a rien d’un long fleuve tranquille, tient à préciser le médecin chef Lapeyre, chef du service de rééducation. Il y aura la douleur, la capacité à s’habituer à la prothèse, réapprendre à marcher, à nager, à courir». En moyenne, deux années sont nécessaires. Au moment de sa blessure, le caporal Michaud a insulté de toutes ses forces les talibans. Sa rage n’est pas entièrement retombée. Le chagrin est là, qui persiste, qu’il faut camoufler quand ses enfants de 2 et 6 ans et son épouse viennent lui rendre visite, ou avec les copains, dont certains n’arrivent pas à regarder la jambe à moitié coupée. Mais il y a peu, le jeune homme a vu un soldat amputé s’entraîner sur le stade de l’hôpital. Neuf mois après son opération, il courait de nouveau. Alexandre Duyck – article paru dans Le Journal du Dimanche du samedi 23 juillet 2011
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VIE ASSOCIATIVE / JOURNEE BLEU JONQUILLE Les Diables Bleus sur les hauteurs Comme chaque année au mois de juin , l'Amicale des Diables bleus de Colmar et environs a organisé sa traditionnelle journée BleuJonquille . Cette année et pour revenir aux valeurs du montagnard qui sommeille en chaque chasseur, une marche était programmée parmi les festivités ..Rendez-vous fut pris à 9h00 ( pour les plus courageux ou ceux qui étaient aptes physiquement ), les membres ou amis de l'amicale et leurs épouses, au PC de la ferme-Auberge «Kahlenwassen». 1100 m d’altitude, la température était plutôt fraîche, mais sans décourager pour autant les 17 marcheurs et leurs deux chiens. Jean-Pierre Oberzusser et Robert Bouillon ,marcheurs invétérés (ils ont de nombreux sommets à leur actif avec le club vosgien), avaient concocté un parcours à la difficulté relative et qu'ils avaient testé quelques jours auparavant. Départ direction Buchenwald vers le Strobhberg ; il y subsiste d'importants vestiges de la guerre 14/18, dont des abris et les
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ruines d'un téléphérique allemand qui servait à monter le matériel militaire à partir de Wasserbourg. Sur le chemin menant au Boenlesgrab on découvre une fontaine remarquable, très ancienne, encore en service. La montée, soutenue, vers la Chellimatt et le petit ballon par le Rothenbrunnen (environ trois quart d'heures ) en a surpris quelques-uns. On a beau qualifier les Vosges de montagne à vaches, les dénivelés du parcours sont là pour le démentir. Cette alternance de magnifiques forêts et de sommets recouverts de chaumes, met en valeur des paysages grandioses, ayant le mérite de replacer l'homme dans sa vraie dimension. Le président de l'amicale, Tom Borocco et Babette, son épouse, avaient, malgré le handicap d’un important retard pris au départ, réussi à rejoindre le groupe à michemin, au prix d'un effort conséquent et du soutien de Caporal, leur berger allemand. Après trois bonnes heures de marche, retrouvailles à midi à la ferme-auberge du Kahlenwassen avec les 11 autres membres qui avaient rejoint directement l'auberge. Un apéro fut offert par l'amicale… Le repas de cohésion qui a suivi a fait l'unanimité : tourtes crudités, bœuf mariné, spaetzlé, roïgabrageldi et dessert, le tout arrosé de bleu cerise (avec modération) dans une ambiance propre aux chasseurs. Chasseur un jour, chasseur toujours. JR. HAEFELE
En chemisette, notre délégué régional Alsace jean Robert Haefélé
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SELESTAT / SORTIE CHASSEURS Les Diables Bleus d'Alsace , Hôtes du 16ème Bataillon de Chasseurs à Bitche Ce vendredi 27 mai, à l'initiative du comité des DB de Sélestat présidé par Michel Hulné, une visite du 16ème BC au quartier Pagésy de Bitche était programmée pour quelques membres de l'amicale des Diables Bleus d'Alsace. Un bus avait été affrété pour l'occasion au départ de la gare de Sélestat ; suivit le ramassage de plusieurs membres en cours de route notamment à Benfeld et à Strasbourg. Les 51 personnes présentes, étaient issues des amicales DB de Colmar, Sélestat et Strasbourg. Certains étaient accompagnés de leurs épouses ou d'amis. Le capitaine Ménager et le C/chef Pomerol accueillirent les anciens chasseurs à leur arrivée et leur servirent de guides pendant la durée de la visite. Hommage fut rendu aux chasseurs morts pour la France, avec un dépôt de gerbe entre deux rangées de porte-fanion, devant la stèle réplique du Marabout de Sidi-Brahim ; suivit de l'interprétation de
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l'hymne national et de la Sidi-Brahim. Dans le but de faciliter la visite (qui avait débuté par la présentation du bataillon sur grand écran dans la salle de cinéma), le groupe fut scindé en deux parties. Elle se poursuivit par la salle d'honneur, où une exposition retrace avec de nombreux objets, témoins d'un prestigieux passé, la mémoire historique des chasseurs et du 16ème BC depuis sa création. Le chef de corps, le Colonel Delarouzière, vint en toute simplicité serrer la main de chaque ancien qui, en se présentant, déclinait son Bataillon d'origine. En prévision de sa projection en Afghanistan en 2012, le Bataillon est actuellement en phase de préparation, avec la réception du nouvel équipement «Félin» fantassin à équipement et liaisons intégrés. Un groupe de chasseurs, portant le nouveau treillis de combat à forte intensité se familiarisait avec ce nouvel équipement. Ces fantassins du futur ont fortement impressionné les anciens chasseurs. Une visite (commentée en bus) du quartier Pagésy, suivie du tour de l'immense Camp de Bitche, permit de découvrir de multiples bâtiments disséminés dans un cadre champêtre et leurs différentes affectations. Après un passage au foyer du chasseur, un repas de cohésion pris à l'ordinaire mit un terme à cette sympathique visite au 16ème BC. L'après-midi fut consacré à la visite de la magnifique citadelle, fortifiée par Vauban, véritable chef-d'œuvre de l'art militaire, située sur un promontoire dominant la ville de Bitche. Le retour s'est passé dans une bonne ambiance. Michel Hulné fort de la réussite de ce 1er déplacement, a évoqué pour l'année prochaine une éventuelle sortie à Gran-Chevrier, au 27ème BCA .
Jean-Robert Haefélé
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SORTIE SCOLAIRE / DEVOIR DE MEMOIRE 160 élèves à l'école du souvenir Chaque année, à la même époque, le comité du Souvenir Français de Colmar organise sa traditionnelle sortie devoir de mémoire, à l'intention des élèves des classes élémentaires de plusieurs écoles, dont Pasteur, Hirn, St Nicolas, Serpentine et Waltz de Colmar, ainsi que l'école du centre d'Ingersheim. Ce mardi après-midi, trois bus avaient été affrétés pour l'occasion; direction le Linge, pour un cours d'histoire sur la première guerre mondiale en des lieux imprégnés du sacrifice inutile de centaines de combattants dans une guerre de position inimaginable à notre époque. Plusieurs membres du comité du Souvenir Français de Colmar encadraient les élèves , dont le président Gilbert Dollé, entouré du vice-président Alfred Riesterer, de Jean-Bernard Péan (portedrapeau), de Robert Bouillon, Jean-Pierre Oberzusser, François Battmann et Jean-Robert Haefélé. Les scolaires (accompagnés des enseignants et de quelques mamans) se sont scindés en plusieurs groupes, en débutant par la visite du musée où sont exposés de nombreux objets témoins d'un passé douloureux. La projection d'un court métrage résultant d'un montage intéressant de documents d'époque a permis aux élèves d'avoir une idée réaliste sur la vie dans les tranchées. La visite du circuit des tranchées a impressionné les enfants qui posaient de nombreuses questions : c’est un véritable labyrinthe qui perpétue le souvenir des combats acharnés des soldats Français contre des positions ennemies tenues par des troupes d'élite aguerries. A l'étape suivante, courte halte au cimetière du Wettstein avec son alignement de croix blanches où reposent 13 000 soldats, dont une majorité appartenait à des bataillons chasseurs. • 39 •
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Le lourd bilan de ces affrontements s'expli-que en partie par l'obstination des Fran-çais, la rigueur de l'hiver et l'impossibilité d'éva-cuer les blessés. Le voyage s'est poursuivi avec un hommage aux combattants de la deuxième guerre mondiale, et la montée vers la Nécropole Nationale de Sigolsheim, en présence de Thierry Speitel, maire de la commune. Sur cette colline reposent les libérateurs de l'Alsace tombés au champ d'honneur lors des combats pour la libération de la poche de Colmar . Suivirent un dépôt de gerbes au pied du mât où flottaient les couleurs de la France et l'interprétation d'une vibrante Marseillaise par l'ensemble des élèves. Au final, un goûter ( bienvenu) fut offert aux enfants par la municipalité. On le servit à l'extérieur de la salle de fêtes. Le mot de la fin revient aux élèves : Nicolas (11ans) : «c'est bien de se souvenir de ces hommes qui se sont sacrifiés pour notre liberté ; au sujet des vestiges, c'est bien qu'il reste des témoignages des conflits» ; Maxime (11 ans): «les guerres étaient très meurtrières, je n'aurais pas voulu vivre à cette époque»;( Elsa 11 ans) «c'est la première fois que je voit les tranchées, c'est bien qu'on se souvienne de cette époque» ; Camille (11ans) «le film a montré la réalité des tranchées, c'était triste». JR. HAEFELE
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Un symbole fort Nous sommes, ce Samedi 25 Juin 2011, à 1889 m d’altitude, au Col de Tende, en plein brouillard, alors qu’il fait un soleil radieux dans la vallée de la Roya… En y regardant de plus près, on distingue une bonne centaine de personnes ; beaucoup portent le chapeau de feutre avec la plume noire des «Alpini», les soldats de montagne italiens… Mais on note aussi beaucoup de «tartes», la coiffure des «Chasseurs alpins» français… Et, au bord de la piste, se dressent trois mâts: au centre le pavillon bleu de l’Europe, avec son cercle d’étoiles d’or ; de part et d’autre pendent, au pied des deux autres mâts, les pavillons tricolores de la France et de l’Italie, qui seront hissés tout à l’heure… Que se passe-t-il donc, à quelques dizaines de mètres du majestueux et imposant «Fort Central» qui s’élève au-dessus de ce rassemblement, et que l’on commence à distinguer dans les nuages qui se déchirent? Il faut remonter quelques mois auparavant : lorsque à l’initiative d’un «amicaliste» français, une convention de coopération fut passée entre les bureaux de l’association des anciens du 22ème Bataillon de Chasseurs Alpins, (jadis implanté à Nice) et la «Section» de Mondovi, en Piémont, (de l’Association Nationale des anciens Alpini), l’idée a «fusé» très rapidement: • 41 •
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réaliser un monument commun, sur un point symbolique de la frontière, à la mémoire des soldats de montagne des deux pays frères, et où chaque année, les deux amicales se rassembleraient à la date anniversaire … Puis, cette idée a pris corps: réunions, courriers, échanges, contacts avec les autorités locales nous amènent à ce 25 Juin (lendemain de l’anniversaire de l’armistice franco-italien de 1940…) quasiment sur le pointillé de la frontière de 1947, à ce carrefour de pistes stratégiques du Col de Tende,- jadis italien et situé maintenant sur la commune de Tende… Les «travaux» ont été réalisés les jours précédents par les «amicalistes» des deux pays et les invitations ont été lancées… Les «troupes» se mettent en place, chapeaux à plume d’un côté, «tartes» de l’autre ; les spectateurs les entourent… Des sonneries retentissent, des commandements sont donnés. Les couleurs italiennes sont montées au premier mât; «Fratelli d’Italia», l’hymne italien, est chanté par les Alpini… Puis ce sont les couleurs françaises qui montent et les «Chasseurs» entonnent la «Marseillaise»… • 42 •
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Place aux discours, brefs, émouvants, chacun traduit dans l’autre langue. Etaient présents : M. Jean Pierre VASSALLO, Maire de Tende, M. Domenico CLERICO Maire de Limone, M. BALLARELLO, Sénateur Honoraire, Conseiller Général de Tende représentant Monsieur Eric CIOTTI président du Conseil Général des Alpes-Maritimes, le Lieutenant-Colonel LIEBENGUTH, Président des Anciens du 22ème BCA, M. Norberto RICCI, président de la Section de l’Association Nationale des Alpini de Mondovi. Puis la plaque apposée sur le rocher derrière les mâts fut dévoilée par les personnalités: «A la mémoire de nos compagnons d’armes – In ricordo dei nostri caduti» Une gerbe commune, avec des rubans entrecroisés aux couleurs des deux pays fut déposée au pied de la plaque, et le clairon sonna «Aux Morts» ...Entretemps, le soleil réussit enfin à déchirer les nuages, apportant la touche de chaleur qui manquait à cette belle cérémonie d’altitude… Comme tous les orateurs l’ont souligné et comme le prouvent tous les participants présents, peut-on trouver plus clair symbole de la volonté des deux peuples « frères » de continuer à vivre en «frères» et de poursuivre la construction de cette «Europe de la Paix» dont certains doutent encore? Général Philippe CHATENOUD
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ASSEMBLEE GENERALE UTM à Varces 16 JUIN 2011 Il n'y avait pas foule en ce 16 juin après-midi au cinéma du Quartier de Reyniès (occupé par beaucoup de chantiers de construction pour le 7ème BCA en 2012), pour cette assemblée générale....mais suffisamment quand même pour que le quorum soit atteint et que les délibérations soient validées. Le Général de brigade WATTECAMPS, commandant la 27ème BIM, a ouvert la séance en nous présentant l'actualité de la brigade, mais également son projet de «refondation» de la mouvance associative autour de la 27: un groupe de travail a été créé à cet effet, et il se réunit régulièrement... les concertations et les débats sont loin d'être achevés, mais le dossier avance : tout devrait être opérationnel avant l'été 2012. Ensuite, ce fut une AG traditionnelle, avec approbation à l'unanimité des rapports moral, activités et financier... les élections au conseil d'administration se sont également avérées sans surprises - enfin presque, car il faut quand même noter l'entrée au CA de 3 membres de l'amicale nationale du 22ème BCA: le Major (R) Jean Luc BONNAIRE pour représenter le corps des sous-officiers de montagne, Gérard LIEBENGUTH pour les relations avec les associations et la suppléance au Mémorial, et enfin Jean PEYRAMAURE... Au final, petit rafraîchissement pour les uns, tandis que les conseillers se réunissaient afin d'élire certains d'entre eux aux postes de responsabilité: le GD KLEIN est élu président; il succède au Lcl. Gabriel RAMAIN, qui est lui, élu vice président en charge de la trésorerie... Le Lcl. Benoît DELEUZE est, quant à lui, élu au poste de secrétaire général... Enfin, le GD Marc BERTUCCHI est officiellement désigné comme délégué UTM de la région PACA (06 et 84), ou il succède à Max BLED. Félicitations à tous et bon courage pour mener à bien la refondation...
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SAINT BERNARD .....LA FÊTE DES SOLDATS DE MONTAGNE à La Bastille (Grenoble), 17 JUIN 2011
Voilà une Saint Bernard qui méritait d'être vécue... en effet, en raison des travaux du Quartier de Reyniès à Varces, la Fête des Soldats de Montagne s'est «délocalisée» sur le site de La Bastille, lieu chargé d'histoire et situé sur les hauteurs de Grenoble, avec en fond de tableau Belledonne, le Vercors, la Chartreuse bref, des lieux où les soldats de montagne ont écrit des pages glorieuses ! Mais le site n'était pas la seule originalité de cette Saint Bernard 2011... En effet, la veille, à 16h00, des détachements de toutes les unités de la 27°Brigade d'Infanterie de Montagne, le Général WATTECAMPS en tête, se sont élancés de la Place de Verdun, siège de l'Hôtel des Troupes de Montagne, pour rejoindre La Bastille après un «trail» de masse de 800m de dénivelé... Le tout sous une pluie battante ! Le trail de la Saint Bernard est un parcours qui débute devant l'Hôtel des Troupes de Montagne pour rejoindre La Bastille en passant par le Mont Jalla, soit une course de 14 km et plus de 800 m de dénivelé positif... Bref, de quoi mettre à l'honneur les capacités physiques des hommes et • 45 •
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femmes qui font partie des unités de montagne de l'armée de Terre, et surtout souder encore plus les personnels autour de ce fameux esprit de cordée propre aux soldats de montagne. Après l'effort et le dépassement de soi, c'est le repas en commun (tous grades confondus) et une cérémonie aux flambeaux à 23h00 pour la remise d'étoiles bleues d'éclaireurs skieurs. Courir ensemble... manger ensemble... dormir ensemble... Un bien bel exemple de cohésion et d'unité... bravo les soldats de montagne ! Mais ce n'est pas tout ; notre fête était, cette année, associée au congrès de l'Association des Villes Marraines (parrainage des collectivités territoriales aux unités opérationnelles des forces armées = soutien moral de la Nation à ses Forces armées)... Du coup, une vingtaine de villes marraines se sont jointes à nos festivités, nous permettant ainsi d'avoir l'honneur de la présence du CEMAT, le Général d'Armée IRRASTORZA... A l'issue de la cérémonie, laquelle a vu un certain nombre de soldats de montagne être décorés pour leurs actions de bravoure en Afghanistan, nous avons assisté à un défilé aérien avec Alfajet et Mirage, et à une démonstration dynamique du groupe commando montagne appuyé par un hélicoptère Tigre... Pour clôturer comme il se doit cette cérémonie, c'est sur les remparts, au-dessus du musée des troupes de Montagne, que nous avons partagé un buffet fort sympathique en multipliant des rencontres et des retrouvailles fort agréables! Merci à ceux qui sont venus d'Antibes, comme Jean Peyramaure, et surtout Georges Tremoulet, qui a prêté main forte au Président pour l'accueil et • 46 •
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l'accompagnement de nos deux officiers généraux Slovènes, le Général PROGRAJC et le Général KAVAR qui représentaient la FISM... Merci également à Jean-Louis Rambaud, venu de Briançon pour permettre à notre fanion de figurer sur les rangs aux côtés des autres amicales, dont celle du 159ème. RIA en la personne de Daniel Leportier, son dynamique vice-président, et de l'ANAESTM PACA avec notre ami Jacques Davrainville. C'est également avec le plus grand plaisir que nous avons retrouvé notre ami, le Président national des Alpini de France, Renato Zuliani, escorté des Alpini de Grenoble - invités pour la première fois à cette Fête des Soldats de Montagne... Nous sommes heureux et fiers d'avoir modestement participé à cette invitation, et nous espérons qu'elle sera reconduite chaque année, en tout cas, nous essaierons à l’avenir d'y veiller, puisque nous sommes maintenant membres du conseil d'administration de l'UTM. L'après-midi a été consacré à la visite du musée et des matériels de la 27ème. BIM, exposés dans le jardin de ville, au pied de l'arrivée du téléphérique... et, comme dans les bandes dessinées d'Astérix, le rassemblement à Grenoble s'est achevé par des grillades offertes par l'UTM en l'honneur des généraux slovènes ! Rendez-vous pour la Saint Bernard 2012 ! Géra rd LIEBENGUTH
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Adunata Turin 6, 7, 8 mai 2011 Cette année, c’est Turin qui organisait le 84° rassemblement national des Alpini ; Turin (Türin en piémontais, Torino en italien), cheflieu de la province du même nom et capitale du Piémont est une ville, de 1 700 000 habitants, y compris son agglomération, traversée par le Pô et située à l’extrême nord-ouest du pays. Ce rassemblement à, d’après les autorités italiennes, regroupé en cette fin de semaine 600 000 Alpini et sympathisants, dont 350 000 (seulement...) ont participé au défilé du dimanche. La délégation française, c'est-à-dire les représentants de l’UTM (col. Boulle et col. Béringuier), de la FNAC ( JC Jacotot), la fanfare du 27ème. BCA, et les participants des amicales du 22eme. BCA, de Menton, de l'ANAESTM Paca et du 159ème. RIA étaient logés sur deux sites : - l'un situé à Carmagnole (il ne s'agit pas de la danse), ville située à 30 km au sud de Turin ; une quinzaine de français logeaient à l’hôtel San Marco avec nos amis slovènes, allemands et espagnols. Bravo aux organisateurs, notamment monsieur Mauro Gatti du bureau de l’ANA (associazione nationale Alpini), responsable des relations avec la FISM (fédération internationale des soldats de montagne), car ils avaient tout prévu pour notre séjour, notamment une navette spécialement affrétée pour nos divers déplacements entre Carmagnole et Turin... sans parler de l'accueil amical du jeudi soir à la mairie de Carmagnole, suivi d’un dépôt de gerbe au monument aux morts et, comme toujours, d’un excellent repas offert par nos hôtes. - l'autre groupe 8 personnes dont JC Jacotot, notre président de la FNAC, était logé dans Turin même (à l'est du Pô), à la caserne La Marmora, et ce grâce à l'action combinée de Rénato Zuliani, président de l'Association Nationale des Alpini de France, et de Georges Vergès. • 48 •
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Enfin, il ne faut pas oublier nos amis de l'amicale du 159ème. RIA de Briançon, qui résidaient dans leur camping-car stationné au bord du Pô, non loin de La Marmora. Inutile de préciser que ce deuxième groupe avait le grand avantage d'être tout près du centre ville de Turin, et donc des lieux mêmes où se déroulaient toutes les manifestations de cette 84ème Adunata. Il lui suffisait de traverser le Pô par le pont Victor Emmanuel 1er... Et, durant ces trois jours, du vendredi 6 au dimanche 8 Mai, «ceux de la rive droite du Pô» ne s'en sont pas privés, notamment le soir, car non tributaires d'une navette de retour... Malgré cet éloignement géographique des cantonnements, les deux groupes ont bien entendu participé aux mêmes activités et festivités, au moins pendant la journée... Le vendredi, réception de la Bandiera de Guerra, place Castello, suivi de l’inauguration de la citadelle des Alpini ; c’est en fait un parc de verdure regroupant du matériel militaire propre à satisfaire la curiosité de tout un chacun. L’après-midi, à 17 heures, réception des étendards des régions et provinces, puis défilé (un km et demi) dans le centre ville, histoire de nous mettre en jambes pour le dimanche. L’arrivée a eu lieu place Castello, où toutes les délégations, en bon ordre, se sont retrouvées mélangées à cause de la présentation des coureurs cyclistes participants au Giro. Pas de pagaille, mais force est de constater que cette grande place était devenue subitement toute petite. Le vendredi soir, les « Turinois », sur recommandation de Renato Zuliani, ont été conviés à un somptueux dîner au mess des sousofficiers : ils y furent chaleureusement accueillis et placés à proximité de la table d'honneur. Pour les « extérieurs », embarquement dans la navette, et direction Moncaliéri, ville périphérique de Turin. Invité par le groupe ANA de cette ville, ils y ont retrouvé avec plaisir la fanfare du 27eme BCA : aubade à la nuit tombante et, inévitablement apéritif suivi d’un repas de cohésion copieusement servi et arrosé avec nos amis de l’UTM... Pour terminer, deuxième aubade des chasseurs de l’A/C Moron... Le samedi, regroupement à Turin des autorités régionales, municipales et des Alpini pour la rencontre avec les délégations provinciales et • 49 •
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étrangères. A 17h, messe en plein air, Piazza Réale... Le soir, la fanfare du 27ème BCA d'Annecy offrit une remarquable prestation, suivie d'un défilé en musique avec, à sa suite, le groupe des «intramuros» au grand complet, tarte sur la tête. Le tout sous les applaudissements nourris et continus d'un public qui criait à tue-tête «bravo les Français !» Dimanche matin, (à peine quelques heures plus tard pour certains), eut lieu le grand défilé. Effectif français : 16 sur les rangs. Départ à 9 heures pour plus de 3 km sur le pavé, avec dislocation en bordure du Pô, et apéritif offert par notre ami Renato Zuliani à la caserne La Marmora. A la fin de la réception, le président Jacotot (de la FNAC) a remis une médaille de la ville de Paris pour service rendu à la cause des Alpini de France à notre ami Zuliani (26 ans quand même...). La fanfare du 27, également présente, a fait sonner encore une fois les cors et les clairons! Au terme, nous fûmes quelques-uns à rejoindre les tribunes des officiels pour assister à la fin du défilé ; cela nous permit de constater qu’à notre grande surprise nous n'étions pas les seuls Français... en effet, 6 «chasseurs des Alpes» de l'amicale du 27ème BCA (c’est comme cela que nous sommes appelés en Italie) défilaient majestueusement devant la section d’Ivréa avec 3 fanions… Le lundi 9 Mai au matin, les meilleures choses ayant une fin, chacun reprit la route vers sa garnison, certains empruntant même le chemin des écoliers par Cuneo et le tunnel de Tende, histoire d'admirer de magnifiques paysages... mais aussi de s'arrêter à Cunéo pour faire le plein de parmesan et d'autres spécialités locales, sans oublier la pause déjeuner dans une sympathique auberge près de Limone. Quel inoubliable week-end (immortalisé par de multiples photos et vidéos) et quel accueil de nos amis Alpini ! Vivement mai 2012 et la 85ème Adunata à Bolzano! Jean PEYRAMAURE Georges TREMOULET
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PIQUE-NIQUE DE L’ANAESTM PACA AUX BORDS DU LOUP Sympathique initiative de Georges VERGES, président de l’ANAESTM PACA, qui avait organisé cette sortie le dimanche 10 Juillet 2011. Comme à son habitude, il n’avait rien laissé au hasard pour accueillir les participants à partir de 10h : accès fléché, autorisation exceptionnelle pour accéder en voiture jusqu’aux bords du Loup et, après dépose des matériels et installation, direction vers un parking fermé. Pour assurer cet accueil dans une zone protégée et bénéficier de cette libre circulation et du parking, il avait fallu que Georges effectue préalablement, avec succès, diverses démarches auprès des services concernés. Qu’il en soit remercié ! Un apéritif convivial, organisé en collaboration avec l’UN.OR.NICE, réunissait les nombreux participants : Pour l’ANAESTM PACA Jacques DAVRAINVILLE (vice-président national) et Maguy, Pierre LATTES et Dany, Maurice BEVILLARD, et Pierrette VERGES, qui, tout comme Georges, s’est beaucoup investie pour cette journée. Pour l’Amicale Nationale du 22ème BCA son président Gérard LIEBENGUTH et Catherine (qui nous ont fait la bonne surprise de leur présence), Jacques BONAVITA, Georges et Christine TREMOULET. Pour l’UN.OR.NICE son président Jean-Claude MORIELLI, son épouse et leur fils, tout récent diplômé de la Préparation Militaire Marine, venus avec quelques amis. Et pour finir, même l’Italie était représentée en la personne de Valério BARONCINI, président PACA des ALPINI, coiffé de son traditionnel chapeau à plume. Après l’apéritif vint le pique-nique où, joyeusement et sans retenue, victuailles et boissons circulèrent d’une table à l’autre, chacun y allant de ses souvenirs, de ses bonnes histoires et de sa bonne humeur. Après avoir bien festoyé, place aux diverses activités prévues : boules, fléchettes, et tirs aux pistolets et carabines à plomb sur un stand parfaitement équipé et sécurisé par Georges VERGES (encore lui !) Certains préférèrent le farniente et d’autres optèrent pour une bonne • 51 •
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sieste à l’ombre des grands arbres, bercés par le bruit de l’eau du Loup… En fin d’après-midi nous eûmes la visite de Valérie VERGES qui fît une pause dans son parcours de jogging puis de Bruno PAUVERT (membre de l’Amicale du 22) venu faire de l’escalade avec un ami. La journée s’acheva trop vite et à regret pour ceux qui devaient nous quitter. Quelques « irréductibles » décidèrent néanmoins de remettre le couvert et de partager les restes ! Mais même les meilleures choses ont une fin et vint l’heure du départ vers 21h, chacun espérant que cette sympathique journée se renouvellera l’année prochaine. Si Dieu le veut - comme il est coutume de le dire-et si Georges le souhaite … Georges TREMOULET
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CARNET DE SANTE Encouragements à : Yves Pellegrin, Serge Pépino, Général Bley, Marcel Héraudet, François Milhau, Mme. Veyrat-Parisien, Mme. Micaelli-Kunkel, Nicole Bonavita, Jacqueline Peyramaure, Christian Ragon. Patrick Filaire, Pierre Balade, Francine Barale, Josette Thiery, Madame Vouillemin, Colonel Bazin, Sandra Martinet, Madame Patrick Bernard. Tous nos vœux de rapide rétablissement à notre ami Paul Barnoin qui a été amputé de la jambe gauche le 3/08 suite à une blessure reçue en Algérie en 1961 ! (une balle entrée au niveau du genou et ressortie à la cheville). La blessure n’avait jamais cicatrisée à cause du staphylocoque doré. Toutes les marques de sympathie et de soutien sont les bienvenues. (Les coordonnées de chacun dans l’annuaire de l’Amicale)
NOS PEINES Nous faisons part des décès de : Notre compagnon Gilbert Travet, du fils de notre ami Jean Munot survenu le 21 avril et le Lieutenant Gérard Commère survenu le 5 juillet. Il était le « patron » de la section d’intervention de la CCAS du 22ème BCA à Bouira. Au milieu en casquette le Lt. Commère, à sa gauche le S/Lt. Ville, à sa droite le S/Ch. Terrak
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Le Carnet
Gérard, Tu m’as souvent désigné comme chef d’équipe ou de convoi sur Tykjda, soit en opération, soit pour escorter souvent l’ambulance sur Aumale. Tu étais notre chef de section- sous-lieutenant section escorte et intervention au PC de la CCAS (ferme Porcher de 58 à 60), on gardera un immense souvenir de nos jours passés là-bas. Nous nous sommes revus 51 ans après, à Cannes, les 2 et 3 septembre 2010, avant d’aller rejoindre notre ami commun Louis Ville à Aigues-Mortes. Nous pensons beaucoup à ton épouse et à tes enfants. Adieu l’ami. Michel GIOFFREDO
Nous apprenons tardivement le décès du Père Jacques Derreumaux, survenu le 15 octobre 2010. Il avait servi au 22e BCA au Maroc ainsi qu’en Grande Kabylie au sein de la SEM classe 54.
Nous faisons part du décès du Général Robert BAYLE, survenu le 29 aout 2011.
C’est avec une grande tristesse que nous vous faisons part du décès de Mme Gisèle Pellegrin, épouse de notre ami et trésorier Yves, survenu subitement mercredi 21 septembre à 10 heures. Elle avait consacré beaucoup de sa vie à notre Amicale, elle était connue et aimée de tous. Elle va laisser un grand vide dans nos cœurs.
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Le Carnet
EVENEMENTS 2012 90ème ANNIVERSAIRE INAUGURATION MONUMENT NATIONAL CHASSEURS AU CIMETIERE DE CAUCADE A NICE / 23 AVRIL 1922 70ème.ANNIVERSAIRE CREATION AMICALE NATIONALE DU 22ème BCA JO DU 8 MAI 1952 AOUT 2012 DISSOLUTION QUARTIER GARDANNE BA 943 A CARNOLES 1er. OCCUPANT 27ème BCA EN 1888
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Le Carnet
FELICITATIONS A notre ami Daniel Thiery, à qui le Maire de Lunel lui a confié le poste de coordonnateur pour l’organisation des diverses cérémonies patriotiques.
REMERCIEMENTS Michelle Zaniolo, épouse Avigdor, pour ses 6 années de trésorière au bureau de notre amicale
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REPONSE QUESTION SOUVENIR N° 103
DE QUOI S'AGIT IL? RASSEMBLEMENT DU 25°BCA LE LIEU? CARNOLES….ROQUEBRUNE CAP MARTIN NOM DU QUARTIER? QUARTIER GARDANNE EN QUELLE ANNEE? 1922
QUESTION SOUVENIR N° 104
DE QUOI S'AGIT IL? LE LIEU? DATE INAUGURATION?
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MODIFICATIONS OU CHANGEMENTS ADRESSES Pierre Bonnaire 3 bis Route de Tarzy 08380 Signy le Petit Jean-Robert Haéfélé 13 C Mittlerer Semm Weg 68000 Colmar Marie et William Amision 4 rue Joseph Arnaldi Bat.B 06300 Nice
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Association n° W062000495 du 25/02/1958 Régie par Loi du 01/07/1901 N° Siren 522821651 Affiliée à la Fédération Nationale des Amicales de Chasseurs sous le n° 1905 et à l’Union des Troupes de Montagne. Reconnue d’utilité publique et Affiliée à la Fédération Nationale André Maginot sous le n° 30
Site : www.22bca.fr - Courriel : amicale.22bca@gmail.com Directeur de la publication : Gérard LIEBENGUTH Rédacteur en Chef : Alain BARALE Correctrice : Josette THIERY Réalisation technique : FAC COPIES - OFFICE DOCUMENTS - Tél. 04 93 55 20 20 BULLETIN DE LIAISON DE L'AMICALE NATIONNALE DU 22ème BCA ET DES TROUPES DE MONTAGNE; SIDI-BRAHIM de CANNES, NICE, VILLEFRANCHE SUR MER Siège social : Maison du Combattant 36 bis Boulevard Risso 06300 NICE