AFRIQUE DU NORD
Le Bataillon de marche de la 6° Demi-Brigade de Chasseurs Alpins a été créé pour participer aux opérations de maintien de l’ordre en Algérie; il est constitué d’éléments des 11° et 22 ° B.C.A. ainsi que des unités régimentaires de la Demi- Brigade.
Il est commandé par le C.B. VUILLEMEY, Cdt en second du 22° B.C.A.
Son Cne adjoint est le Cne SARRAZIN, lui aussi du 22. Il comporte un E.M. de Bataillon, 4 Compagnies de combat et une section de mortiers de 81. Son effectif est de 18 officiers, 67 sous-officiers et 491 caporaux et chasseurs.
Les Cies de combat proviennent par moitié des II° et 22° B.C.A.
Le 11 novembre 1954, le Bataillon de Marche de la 6° D.B.C.A. embarquait sur le S/S COMMANDANT QUERE, au bassin de la Joliette à Marseille. Le 11 novembre à 13 heures le " COMMANDANT QUERE" quitte Marseille pour arriver à Alger le 12 à 13h00, après une traversée sans histoire. Les instructions de la X° R.M. le mettent à la disposition de la Zone Sud de Batna. L’embarquement par voie ferrée a lieu aux premières heures du jour le 13 novembre. Le départ est donné au convoi à 4 h 50.
Vers 22 heures arrêt à Telergma, où la 2°Cie est détachée pour passer sous les ordres du Colonel commandant la base de Telergma. Le 14 novembre à 1 heure du matin le Bataillon débarque et gagne le quartier du 9°R.C.A. à l’exception de la 4°Cie. qui poursuit jusqu’à Biskra. Dans la journée la 1re Cie rejoint El Mahder, au N.E. de Batna, où elle installe son P.C. La 3°Cie gagne le secteur qui lui est imparti: P.C.à Mac Mahon, au sud-ouest de Batna. Une section de la 3°Cie, commandée par le Sgt.-Ch. CARPENTIER est restée à Batna avec mission d’assurer la garde du terrain d’aviation. Dès le 15 novembre, tout le monde est dans le bain. Les Inspections ·se succèdent : Colonel BLANCHE, commandant la Zone Sud de Batna, Gal SPILLMAN, commandant la Don de Constantine ; Gal CAILLES, inspecteur des troupes en A.F.N. ; et les 27 et 28 novembre, visite du Général de C.A. CHERRIERES, commandant la X°R.M. qui accompagne M. François Mitterrand, ministre de l’intérieur.
La vie s’est organisée à l’intérieur des postes, partagée entre l’instruction, les gardes, les patrouilles, les embuscades et les ·reconnaissances dans les djebels voisins, de même que les travaux d'organisation du terrain et la pose de réseaux de barbelés autour du terrain d’aviation. Le 14 janvier 1955, le Cdt VUILLEMEY est convoqué au P.C. du secteur de l’Aurès.Le Col DUCOURNEAU, Cdt le secteur, lui confie le commandement du sous-secteur d’Oued Taga. Le P.C. du Bataillon de marche s’installe à Oued Taga le 19 janvier. Le Lieutenant FOURNIER, chef des services administratifs, assume le commandement de la base arrière à Batna.
Le 25 Janvier, le C.B. VUILLEMEY est prévenu téléphoniquement par le Commandant du secteur que le Bataillon de marche sera dissous en date du 1°février 1955.
Les personnel officiers, sous-officiers et chasseurs doivent être dispersés au profit des unités suivantes : 16°B.C.P., à Tizi Ouzou ; 6°B.CA à Bouira ; 71°B.I. à Relizane; 99°B.I.A. à Gambetta.
Les personnels P.D.L. seront mutés dans ces corps de troupe. Les personnels A.D.L. y seront seulement détachés et resteront gérés par le 11°BCA de Barcelonnette- à compter du 1° février 1955.
Les libérables du contingent 53/2 ramèneront en France, à leurs corps d origine, Ie matériel du bataillon dissous.
L’organe liquidateur et le détachement de libérables quitteront l’Algérie en deux fractions : Matériel lourd et convoyeurs le 8 février, à bord de « PIERRE LEBORGNE" Personnel et matériel léger le 10 février, à bord du « GOUVERNEUR GENERAL CHANZY « La brève histoire du Bataillon de Marche de la 6°Demi-Brigade de Chasseurs Alpin était close. Le 9 Juin, et le 16 juin 1955, les cadres qui avaient été détachés au 71°BI et au 16°BCP rejoignent NICE à leur tour.
Le 22 » B.C.A. était prêt à repartir pour l’ALGERIE.
MAROC
A peine quelques mois plus tard, le Bataillon repartait, non pas pour l’Algérie, mais pour le Maroc, pour être mis à la disposition du Général Commandant Supérieur des Troupes du Maroc. Le 22ème B.C.A, aux ordres du Lcl Parisot, embarque par voie ferrée, dans la nuit du I5 Septembre I955, en gare de Nice - Saint Roch, à destination de Marseille. Arrivé à Marseille le I6/09 au matin, il embarque sur le S/S Lecomte de Lisle. Départ de Marseille à I6 heures à destination d’Oran. Le débarquement s’effectue à Oran le 17 septembre. Dans la soirée, départ par voie ferrée pour Oujda (Maroc), où le convoi arrive le I8/09 à 5 Heures 30.
Le bataillon est mis à la disposition du Colonel Panicaut, commandant la Subdivision Autonome d’Oujda (S.A.O.) L’arrivée de ce bataillon de chasseurs, dits « alpins », alors qu’ils viennent de Nice, et de plus composé de rappelés de diverses armes, ne déchaîne pas l’enthousiasme des officiers. Malgré tout il faut l’utiliser au mieux des besoins ! Le Lieutenant Colonel Parisot prend le commandement du secteur sud de la S.A.O
Le secteur imparti au 22ème B.C.A. est délimité au nord par la Méditerranée, l’Oued Moulouya et le Maroc Espagnol à l’ouest, la frontière Algérienne à l’est, et au sud par une ligne indéterminée, à mi chemin entre Berguent et Figuig.
La zone nord où se trouvent les 1ère et 3ème Compagnies est constituée par la très fertile plaine du Maroc Oriental et les contreforts nord du massif très tourmenté des Beni Snassen, qui la séparent d’Oujda. L’agglomération de Taforalt, où cantonne la 3ème Compagnie est un nœud de pistes au milieu des gorges abruptes du Zegzel qui traversent le massif du nord au sud. En zone sud, dès que l’on a dépassé la région des mines de charbon de Genfouda et Jerada, se présente d’abord une succession de collines dénudées jusqu’à Berguent. Passé Berguent, vers le sud, le paysage est strictement plat et monotone, tranché de deux lignes parallèles au milieu des touffes d’alfa : la piste et la voie ferrée qui mènent à Colomb Béchar.
A partir du I5 Octobre, les compagnies reçoivent de nouvelles implantations et de nouveaux terrains de chasses. Le I6/10, la 1ère Compagnie quitte Berkane pour Oujda, où elle est mise à la disposition du D.I.R. Elle rejoindra d’ailleurs très vite la région de Berkane (P.C. Ferme Harispe, sections Ferme Vautherot et Ferme Boutin).
La 2ème Compagnie a occupé dès le 16 octobre, les cantonnements laissés vacants par la 1ère.Le I8/10, la 2ème Compagnie quitte Taforalt pour Berguent, sections à Bou Arfa et Trarirt. Le 25 octobre, le Lieutenant Colonel Parisot prend le commandement du secteur de Berkane.
A compter du I7 Décembre le bataillon est redéployé dans la région sud d’Oujda : Oujda/ P.C. et Cie de Commandement; Touissit/ 1ère Compagnie Berguent - Trarirt - Tendrara - Bouarfa/ 2ème Compagnie Jerada - Guenfouda - Oued El Heimer/ 3ème Compagnie Boubekeur/ La compagnie d’appui, seule, conserve son secteur des fermes à la frontière algéro-marocaine.
Le 5 Janvier 1956 arrivent au P.C, des éléments du 2/342 ème Dragons qui viennent assurer la relève du 22e B.C.A... Le 7 Janvier à 7 heures du matin, le P.C. Bataillon, la Compagnie de Commandement et la 1ère Compagnie, embarquent par voie ferrée en direction de l’Algérie.
A 11 heures, les 2ème, 3ème et 4ème compagnies embarquent dans une deuxième rame.
Le séjour au Maroc a été un excellent rodage pour le bataillon.
Au contact d’un encadrement d’active, Officiers et sous Officiers, ayant effectué deux ou trois séjours en Indochine, Officiers de réserve et petits gradés du contingent ont acquis une expérience qui s’est montrée payante au cours des accrochages.
Les sections ont assuré leur cohésion. Les chasseurs appelés et rappelés se sont révélés disciplinés, ardents et solides, malgré le dépaysement et la forme inhabituelle du combat.
Les pertes du bataillon ont été minimes par rapport à celles d’un adversaire habitué à son terrain et possédant l'avantage de la dispersion dans la nature.
Venant d'Oujda, le premier convoi arrive le 8 Janvier vers 11 heures en gare de Ménerville, entre Alger et Tizi Ouzou. Le P.C. et la Compagnie de commandement s'installent à Félix Faure. Les 1ère et 3ème Compagnies cantonnent à la briqueterie, à 2 kilomètres à l'Est de Félix Faure. La 2ème Compagnie loge dans une ferme, à 1 km à l'Ouest du village, sur la route de Ménerville. La 4ème Compagnie est abritée dans deux fermes, en bordure de cette même route, à 500 mètres du village de Félix Faure. Le bataillon fait partie de la 4ème D. B.C.A. que commande le Colonel Sourd (ancien du 22) et qui appartient à la 27ème Division d'Infanterie Alpine, commandée par le Général Gouraud.
Le début du mois de mars voit le mouvement de la 1ère Compagnie de Fort National à Michelet, et celui de la 3ème Compagnie d'Azouza à Tizi Bouifed, sur un éperon à l'Est de Michelet. Les trois mois à venir, jusqu'à la relève, le 3I Mai, par le 6ème B.C.A., verront l'action incessante du bataillon dans son quartier de Michelet où il est maintenant entièrement regroupé : patrouilles, embuscades, contact avec les populations, grenouillage de jour et de nuit, bouclage et fouille des villages et la corvée bi ou tri hebdomadaire des convois de ravitaillement à Tizi Ouzou, par une route semée de traquenards et d'embuscades, et régulièrement minée ou coupée par les rebelles. Ce travail, commencé depuis Janvier sous le commandement du Lieutenant Colonel Parisot, va se continuer "sans mollir" sous celui du Chef de Bataillon Vuillemey, nouveau Patron du 22ème B.C.A. depuis le I2 Mars.
Opérations et actions de pacification se succèdent à travers les montagnes du DJURJURA, à partir de MICHELET, puis de BOUIRA: les Willayas 3 et 4 ne porteront pas le 22°BCA dans leurs coeurs, car elles lui devront la perte ou la capture de près de huit cent djoundi et moudjahédines et d'environ six cents armes. Quarante trois officiers, sous-officiers et chasseurs ont donné leur vis sur cette terre d'Afrique.
MERCI AL'École d'Escalade du 22ème B.C.A
Le
a lui même pût mesurer le chemin parcouru depuis sa prise de commandement, tant sur le plan de la pacification, que sur le plan strictement militaire.
En cette fin d’année I959, la partie est gagnée sur le plan militaire.
L’A.L.N. d’Algérie, asphyxiée par la fermeture des frontières Est et Ouest, est véritablement coupée de ses bases extérieures et de ses sources de ravitaillement.
Le 22ème B.C.A., assuré de la bonne marche administrative du Douar Haïzer, a poussé des éléments légers sur toute la périphérie de son quartier.
Un poste de la C.C.A.S. est installé sur le Ras Bouïra, où sont regroupés les isolés du Ras Oubeira.
La 4ème Compagnie en a élevée d’autres pour protéger ses villages de regroupement : Goumgouma, Djadi, Karrouba, Taourirt Amar.
La 3, après avoir remis Irhorat à l’officier chef de la S.A.S. a construit Guendour. La 1ère Compagnie a entrepris le chantier d’un poste à Innesmane. Ainsi libéré des servitudes locales, le bataillon a pu prendre une part toujours plus importante dans les opérations de secteur, menées dans les quartiers voisins, ainsi qu’aux opérations entreprises par les secteurs limitrophes.
Pourtant, le 22ème B.C.A. continue à construire : nouvelles écoles, infirmeries où les médecins multiplient les séances d’assistance médicale gratuites, hameaux de regroupement des populations isolées. Tous les villages sont, chaque semaine, visités par les équipes d’A.S.S.R.A
.. Cette activité de pacification, le Commandant Maraval va encore la développer, sans que pour autant soit réduite l’activité opérationnelle des compagnies et des harkas, tant sur le plan local qu’en renfort des quartiers voisins
Commandant Vuillemey avait légué au Commandant Giraud un quartier déjà largement pacifié, quadrillé de villages érigés en autodéfense, encadrés de harkas opérationnelles, à l’ombre des postes de compagnies. Lorsque le Commandant Giraud, le 5 novembre I959, a transmis au Chef de Bataillon Maraval de Bonnery le fanion et le commandement du 22ème Bataillon de Chasseurs Alpins, il Cal Bonavita Jacques 1959 à TikdjaMais le nouveau patron du 22ème est un Alpin hautement confirmé.
Il a dans le sang ce virus qui vous pousse vers les sommets, enneigés, ou non, et, puisque le quartier du bataillon est pratiquement calme, et que, d'autre part, il possède tout ce qui peut permettre la pratique du ski en hiver et l'escalade en été, il considère que ce serait une ‘hérésie de la part d'un Chef de bataillon de Chasseurs Alpins de n'en point largement profiter.
Une "École"...
Il en était question depuis longtemps, cela soulevait même au Bataillon des rumeurs que les milieux généralement bien informés prétendaient "diverses".
Certains espéraient être rapatriés avant sa mise en route, d'autres se promettaient d'y aller... voir et photographier.
De très rares mordus s'inscrivaient comme candidats actifs.
Mais le 22ème Bataillon de Chasseurs comporte le qualificatif d'"ALPIN"...
Cela va se traduire par la prospection des environs immédiats des postes de Merkalla, Aïn Allouane et Tikjda, et la découverte, à proximité d'Aïn Allouane, d'un superbe "caillou" vertical, haut de cinquante mètres, au lieu-dit "La Grotte aux Pigeons".
L'École d'Escalade du 22ème B.C.A. est née, qui va connaître un développement extraordinaire au cours des années I960 et 1961.
Il est posé sur le Djurjura dont les falaises calcaires entre la cote I88 et 2100 montrent des abrupts tentants. Tout cela crée des obligations, et pas seulement morales... Une école d'escalade s'imposait donc.
La matière première fut trouvée, non sans peine, répondant aux conditions minimales :
- Etre à proximité d'un poste et d'une route, dans un coin relativement sûr et, en tout cas, facile à protéger;
- Offrir des parois verticales et à peu prés propres d'au moins 25 mètres.
On fut obligé d'être un peu moins regardant sur la qualité du rocher, assez difficile à pitonner : du calcaire avec des filons de poudingue, bref, le rocher dit de la "Grotte aux Pigeons" fut élu.
Un vocable prédestiné... pour les "envols".
Un promontoire calcaire dont l'extrémité est une aiguille ronde de 30 à 50 mètres d'à pic sur toutes ses faces. Une magnifique arche rocheuse rejoint la presque 'aiguille précédente à la falaise.
Une vue et un cadre magnifiques, ce qui n'a jamais rien gâté. L'école choisie, il fallait l'ouvrir, sans compter que le morceau paraissait coriace. Que faire en pareil cas ? Le coup de l'invité s'imposait. Une propagande parlée fut entreprise auprès des écoles d'escalade des alentours d'Alger. Plusieurs dimanches, il fut question de choses
alléchantes, de surplombs lisses, de cheminées déversées, de pointes vierges, parmi la gente chaussée de vibram ou de P.A., entre deux parties d'escarpolette à Baïnem ou au Figuier. Rendez-vous fut pris. Le mauvais temps y était. Quelques grimpeurs intrépides aussi. D'autres, par la faute du temps, de temps, ou l'absence de permission, ne purent venir. Mais l'école fut quand même ouverte dans le brouillard et parfois la pluie, avec la neige toute proche.
Pendant ce week-end de rentrée des jeunes classes grimpeuses, quatre voies, allant de P.D., à T.D., furent mises en service.
Que les initiateurs en soient remerciés (Claude Jaccoux et Leblanc, du Bataillon de Joinville, en service en Algérie);
Un médecin ,vierge d'escalade, conquit une cime qui l'était à peine moins. Il y a encore du travail de pionnier, mais maintenant le départ est pris.
Avec le beau temps d'autres voies seront ouvertes, d'autres invités viendront, les "mathieux" du 22ème B.C.A. mettront à leur tour la main à la prise, le pied à l'étrier.
Et ce printemps, dans les faces grandeur nature de l'Akouker, des cordées de chasseurs du 22ème se livreront à des exercices d'application, faisant leur la devise du C.A.F.:
"Pour la patrie, par la Montagne".
MAI 1962
Le 20 mai, débute à Tikjda le 1er stage* de montagne de la 27ème D.I.A..
Les stagiaires, trois officiers, sept sous-officiers et cinquante - trois chasseurs, appartiennent aux 7ème, I5ème et 27ème B.C.A.
Dés le lendemain, ils sont à l’œuvre dans le Massif du Reynier.
* Stage de dix jours : technique individuelle et collective de l’escalade - travail des Sections d’Éclaireurs de Montagne démonstrations de sauvetage - étude de la technique par films de l’E.H.M. de Chamonix - ascensions et bivouacs en montagne.. Quelques jours avant le début des stages, le Lieutenant Monange, qui en est le directeur, effectue, ce qui est sans doute une première, l’escalade, de nuit, de la Directe du Reynier.
Le deuxième stage débute le 3 juin, avec les S.E.M. des 27ème B.C.A et 11/93ème R.A.M....Fin du stage le I2 juin
Juillet
Les travaux de cantonnement, l’instruction du tir à toutes les armes, l’école d’escalade, plus spécialement pour la 3ème Compagnie, et les raids en montagne, deviennent l’activité quotidienne des compagnies.
Grande journée d’escalade le I5 : deux cordées à la petite Aiguille de la Main du Juif, deux autres à la Voie Molbert.
Le I6/07, une section de la 3 bivouaque au sommet du Lalla Khedidja. Une patrouille au Chalet du C.A.F. constate que celui-ci, tout comme son voisin, a été récemment pillé.
Le 22/07, deux cordées de la 3°Cie escaladent la Voie Guillotot et l’Arête des Chasseurs dans le Massif du Reynier.
Le 28/07, cinq cordées escaladent le Reynier, trois par la “Directe”, et deux par le ”Z”, tandis que cinq autres cordées gravissent la Main du Juif. Quatre cordées dans la Main du Juif le 29/07.
Août
Un détachement du 27ème B.C.A., en nomadisation, passe à Tikjda le 2 août, et en profite pour escalader le Reynier et l’Akouker les jours suivants.
Le 4/08, le Général Le Ray, commandant la Z.E.A., visite la 3ème Compagnie à Tikjda, où il demeure quelques jours.
Il assiste, le 6/08, à une démonstration d’escalade par la 3ème Compagnie.
Une section de marche, mise sur pied par la C.C.A.S., est dirigée, le 7/08, sur Tikjda, afin de suivre l’entraînement en montagne jusqu’au I3 août.
Le I5/08, six cordées de la 3°Cie opèrent à la Main du Juif et au Reynier.
Le 26/08, six cordées se retrouvent à la Main du Juif.
Septembre
Une section de la 1ere Compagnie commence, le 10 septembre, à Tikjda, le stage d’instruction montagne. La liaison est prise avec une compagnie du I5ème B.C.A., en nomadisation jusqu’au I4/09 dans la région de Tikjda.
Le Lieutenant Monange, commandant la 3ème Compagnie, et directeur de l’Instruction Montagne, qui effectuait devant des stagiaires une démonstration d’escalade, le I8 septembre, fait une chute de 4 ou 5 mètres. Souffrant de contusions multiples et d’une luxation de l’épaule, il est évacué sur l’hôpital de Tizi Ouzou pour en revenir immédiatement après plâtrage de l’épaule.
Les uns après les autres, les cadres officiers et sous-officiers de chacune des compagnies passent par Tikjda pour y apprendre, les uns, les rudiments de l’escalade, les autres, les techniques plus élaborées qui feront d’eux de véritables “araignées de roche”.
Il en est de même pour les sections.
Les stages d’école de montagne continuent en novembre: stages de cadres des unités de la division, stages de sections pour les compagnies du 22°BCA.
Octobre
Le général commandant la 27ème D.I.A. visite le centre de Tikjda et assiste aux démonstrations d’escalade de la Main du Juif par deux cordées, et de l’Azerou Gougane par six cordées.
Novembre
Le 7ème stage d’instruction montagne débute le 6 novembre, ce jour-là, au Chalet du C.A.F.. 1963
L’Ecole d’Escalade du Bou Zegza fonctionne à plein
1976: Dissolution du 22°BCA Le Fanion du 22 et sa garde....porte-fanion, l'ADC Serge Carpentier. 1965: Le Drapeau des Chasseurs au sommet du Gelas avec des cadres du 22°BCA.