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LES DOSSIERS DU MOIS

Smart Room

« Pour les chambres d’hôtel, plusieurs solutions sont possibles, et reposent assez souvent sur un protocole bus KNX ou LON, avec d’éventuelles passerelles vers d’autres réseaux. L’intelligence de la Smart Room réside dans les caractéristiques de chaque capteur connecté sur le réseau de la chambre », développe Benoît Henneton, responsable marketing et communication de BEG France. Par exemple, ce peut être un capteur de présence mural à double bouton-poussoir permettant l’ajout de commandes manuelles telles que l’enclenchement de volets roulants ou/et l’allumage de l’éclairage principal et possédant un mode veilleuse.

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« Ou encore un autre capteur mural de mesure de la QAI (qualité de l’air intérieur, ndlr), avec éventuellement un contrôleur de température pour la climatisation et le chauffage », complète-t-il.

Autre exemple de produit de la gamme BEG utilisé dans les chambres, avec un capteur de présence pour intégration dans la salle de bain, offrant les possibilités sur le bus KNX d’une sortie éclairage variable ou commutable, une sortie esclave et 3 sorties CVC indépendantes. Enfin, Benoît Henneton souligne que tous les capteurs échangent selon la nouvelle norme KNX Secure et possèdent leur clé SDSK (Factory Default Setup KEY).

La nécessaire communication avec les systèmes existants

« Le point de départ, c’est le tableau connecté de la chambre, qui est un peu comme le centre névralgique de la Smart Room », explique Yann Plévin, d’ABB. Ce tableau fait le lien, d’une part entre la gestion centralisée de l’hôtel ou PMS qui inclut le process de réservation de chambre, et d’autre part, avec le contrôle d’accès et les équipements domotiques de confort et notamment la CVC, l’éclairage et la gestion des occultants situés dans la chambre, le multimédia en lien avec l’IP TV, et enfin, le pilotage par un objet smart qui peut être soit le smartphone, une tablette, soit une télécommande évoluée.

« Les données échangées avec le système PMS de l’hôtel sont le plus souvent celles qui permettent de faire le lien entre la présence théorique du client (check in/out) et la présence physique du client dans sa chambre. » Cela permet de jouer très simplement sur les niveaux de régime CVC de chaque chambre (réduit, stand-by, confort). Et par ailleurs, cela permet de ne pas gêner le client pour effectuer le ménage des chambres et d’optimiser les tournées des équipes et le temps consacré au ménage en scannant les chambres inoccupées.

« Pour exemple de communication, il est possible de citer la réalisation avec l’interface NETx Automation de BEG d’un lien avec le système Fidelio/Opera qui traite la gestion des recettes, des chambres et réservations », illustre Benoît Henneton, de BEG France.

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