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AVIS D’EXPERT
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certaines contraintes notamment autour de la réactivité du système peuvent nous orienter vers des protocoles industriels temps réel : PROFINET, EtherNet/IP ou EtherCAT. L’offre Wago rassemble ce vaste choix de protocoles.
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- Identifier les coûts cachés : formation, support technique, licences logiciels, mises à jour logicielles. Pour son outil d’ingénierie, Wago s’appuie sur CODESYS 3.5 qui est un logiciel multiconstructeur, une référence dans le domaine de l’automatisme. C’est l’éditeur idéal pour les langages standardisés de la norme IEC 61131-3 : ST, LD, CFC… Il intègre également de nombreux configurateurs pour les protocoles terrain. Cet éditeur est gratuit tout comme ses mises à jour. Par ailleurs, notre hotline est accessible sans frais quel que soit le niveau de difficulté technique.
- Évaluer si l’application s’oriente plutôt vers le Cloud computing ou l’Edge computing, en fonction du volume de données à traiter, de la réactivité attendue, de la nécessité de maintenance, etc.
- Planifier le déploiement d’équipements dans un contexte de cybersécurité (guide de recommandation ANSSI, défense en profondeur). »
Des solutions matérielles et logicielles pour profiter des atouts de la numérisation
La mise en œuvre de cette Industrie 4.0 va donc englober des capteurs, des matériels et machines, des logiciels et des technologies de l’information pour arriver à une interopérabilité entre les acteurs de l’OT et de l’IT de manière sécurisée depuis l’équipement jusqu’au Cloud.
Willy Mulot, chef de produit Automatisme et Réseau chez Phoenix Contact, présente ses solutions : « Passer à l’usine intelligente en toute sécurité, simplicité et sérénité, c’est possible avec les solutions Phoenix Contact. La modernisation des machines sans renouveler le parc existant peut se faire avec nos automates AXC F 1152, AXC F 2152 et AXC F 3152 couplés à la technologie PLCnext. Nos automates sont spécialement conçus pour le milieu industriel du fait de leur robustesse et de leur compatibilité électromagnétique. Mais surtout, ils allient sécurité (ils ont reçu la certification de la norme CEI 62443-4-1 ML 3 Full Process Profile en combinaison avec la norme CEI 624434-2), flexibilité (une prise en charge de nombreux protocoles : http, https, SFTP, OPC UA, SNTP, SNMP, SMTP, SQL, MySQL, DCP…) et perfor-
« L’industrie 4.0 permet de moderniser les machines et d’avoir les informations “récoltées” du terrain pour les analyser et les utiliser 24/24 h et de n’importe où. Des données significatives et faciles à lire pour chaque métier. »
La situation environnementale nous amène à changer la manière de produire et de gérer les process de fabrication afin de consommer moins d’énergie ou de matières premières et d’émettre moins de gaz à effet de serre.
En parallèle, on dispose de nombreuses données « terrain » mais elles ne sont pas traitées, pas lisibles et donc difficilement utilisables. Ce qui peut par exemple amener à des ralentissements ou des arrêts de production.
Face à cela, l’Industrie 4.0 permet de moderniser les machines et d’avoir les informations « récoltées » du terrain pour les analyser et les utiliser 24/24 h et de n’importe où. Des données significatives et faciles à lire pour chaque métier. Quelle que soit la typologie des entreprises, réduire les erreurs, gagner en productivité et en réactivité sont les maîtres mots de l’industrie moderne. C’est aussi le meilleur chemin à emprunter pour être moins énergivore, mieux gérer ses usines en rationalisant, en programmant ou en cadençant les productions de manière automatisée.
En route vers une industrie « plus verte » et toujours « plus efficiente ».
Pour cela, il est important de travailler avec vos langages de programmation (C++, C#,
Python…), sur un système d’exploitation ouvert et open source Linux. Ainsi, vous programmez en langage évolué et en conformité avec la norme IEC 61131-3. En effet, il ne faut pas oublier la notion de cybersécurité.
C’est pourquoi, Phoenix Contact est le premier fabricant à recevoir la certification d’un automate selon la norme CEI 62443-4-1 ML 3 Full Process Profile, en combinaison avec la norme CEI 62443-4-2.
Pour éviter le gaspillage énergétique, des solutions connectées dites « intelligentes » permettent d’avoir des informations en temps réel. Ainsi, vous identifiez les potentielles économies d’énergie. Pour une gestion efficace et cybersécurisée, rien de mieux que les centrales de mesure d’énergie EMpro et ses services connectés. Les données sont collectées et transmises aux systèmes supérieurs de régulation, de commande et de gestion. Profitez d’une prise en main rapide, d’un accès de n’importe où et 24/24 h, d’une visualisation en un coup d’œil via des tableaux de bord interactifs et d’un raccordement direct (un compteur dédié au Cloud permet un raccordement au Proficloud sans utiliser de passerelle IoT supplémentaire).
Les Dossiers Du Mois
Industrie
mance (notamment grâce à une connexion de bus directe). Quant à la technologie PLCnextde Phoenix Contact, elle est le lien interopérable (multiprotocole) entre les mondes IT et OT (exemple : OPCUA). Il est alors possible de travailler avec des langages de programmation en toute liberté (C++, C#, Python…) sur un système d’exploitation ouvert et open source Linux. Vous bénéficiez ainsi d’une solution hardware performante intégrant le RunTime PLCnext, d’un logiciel pour la mise en service, la configuration et la programmation. Comme de nombreuses plateformes, vous pouvez depuis le store déposer vos applications et/ ou utiliser des développements externes. De plus, vous bénéficiez de FAQ, forums, tutoriels et d’une présence GitHub grâce à une communauté mondiale.
Pour ce qui est de l’exploitation en temps réel et de l’accès de n’importe où et n’importe quand à vos données-machines, vous disposez d’une mise en réseau intelligente grâce au Proficloud : une solution de Cloud globale intégrée directement à PLCnext.
Pour maîtriser et adapter sa consommation d’énergie, il est nécessaire d’avoir en temps réel les informations provenant de vos bâtiments ou des outils de production dans vos usines.
Pour une gestion efficace et cybersécurisée, Phoenix Contact propose ses nouvelles centrales de mesure d’énergie EMpro et ses services connectés. Les données sont collectées et transmises aux systèmes supérieurs de régulation, de commande et de gestion.
Pour faciliter leur prise en main et leur utilisation, comme de nombreux produits chez Phoenix Contacts, ils sont intuitifs. En effet, que ce soit via le serveur web ou les boutons en façade, un assis- tant d’installation aidera à intégrer les appareils en un temps record et pour profiter aussi de fonctions intelligentes ».
Du capteur jusqu’au Cloud, Wago propose un ensemble de solutions que nous présente Quentin Orhan : « Wago propose un système d’E/S IP67 à l’épreuve de l’industrie 4.0 : le Wago I/O System
Field. En complément des protocoles temps réel OT (PROFINET, EtherNet/IP et EtherCAT), le Wago I/O System Field dispose nativement d’un serveur OPC UA, mettant à disposition du système d’information de nombreuses informations d’état et de diagnostic. Le protocole MQTT est également implémenté et offre une ouverture supplémentaire vers les services IT et plateformes Cloud. Les convertisseurs analogiques IO-Link sont un complément idéal aux modules du Wago I/O System Field : lorsque des capteurs ou actionneurs traditionnels sont à connecter sur des modules IO-Link, ils assurent la conversion des signaux, tout en conservant la simplicité de câblage. Ces capteurs sont idéals pour les applications existantes car ils permettent de conserver l’instrumentation et le pilotage en place, tout en bénéficiant des avantages du protocole IO-Link : interface standardisée, paramétrage à distance, maintenance facilitée…
Pour les contrôleurs PFC, dont la fonction première est celle d’un automate programmable industriel (API), la plateforme PFC, basée sur un système d’exploitation Linux ouvert, intègre de nombreux paquets logiciels qui lui apportent le support de nombreux protocoles de communication, orientés IT. La complémentarité des protocoles IT et OT au sein d’une même plateforme fait du PFC la pièce maîtresse des systèmes de l’Industrie 4.0. Le PFC s’intègre sans soucis à l’architecture réseau grâce au protocole DHCP (adressage), SNMP (diagnostics et configuration) ou encore SNTP (synchronisation horaire).
Le Compact Controller 100 (CC100) est un véritable concentré de performances et de fonctionnalités. Basé sur le même firmware que les contrôleurs PFC, il en partage les fonctionnalités, notamment en termes d’ouverture logicielle, de cybersécurité et de connectivité OT et IT. Le CC100 offre une alternative économique, avec un nombre d’entrées/sorties fixes. »
Les enjeux de l’Industrie 4.0 pour la cybersécurité des données
L’utilisation de produits et de machines numériques et connectées amène les concepteurs d’équipements et les industriels à prendre en compte de nouveaux paramètres pour garantir l’intégrité des données des machines, de la production, des savoir-faire et des clients. La mise en place d’une politique de cybersécurité est donc indispensable afin de protéger les installations et le réseau contre les cyberattaques. Ce que confirme Quentin Orhan : « La convergence entre OT et IT implique des systèmes industriels toujours plus connectés et donc plus exposés aux menaces. Parallèlement, les systèmes automatisés exécutent des tâches de plus en plus complexes et de plus en plus critiques. Il est donc impératif d’avoir recours à des équipements permettant la mise en place d’une défense en profondeur. Ce concept repose sur la mise en place de plusieurs couches de mesures de cybersécurité assurant une sécurité optimale, même en cas de vulnérabilité d’une des mesures. Les contrôleurs Wago basés sur Linux héritent de composants logiciels éprouvés, déjà installés et utilisés sur des millions de systèmes Linux.
Il faut donc une défense en profondeur en multipliant les couches de cybersécurité, si une couche est compromise, les autres doivent résister. Cela passe par le chiffrage des protocoles, le contrôle des accès, le cloisonnement du réseau, les applicatifs VPN et les pare-feu, mais aussi la formation du personnel pour, par exemple, changer les mots de passe et faire les mises à jour de sécurité et des audits. »
Des solutions robotiques pour relever les défis de l’Industrie 4.0
L’utilisation des robots et cobots se développe rapidement dans tous les secteurs de l’industrie, de la logistique mais aussi du commerce. Les robots prennent en charge toutes sortes de tâches répétitives, dangereuses ou difficiles et pénibles pour des opérateurs humains. Les robots utilisés pour la fabrication des voitures sont bien connus, mais leur utilisation s’est aussi développée dans l’industrie pharmaceutique, la métallurgie, l’agroalimentaire ou la logistique.
ABB, l’un des leaders technologiques et commerciaux dans le domaine de la robotique avec plus de 160 000 robots en service dans le monde, explique : « L’impact de ces robots sur les processus de fabrication et la productivité industrielle a été tout simplement révolutionnaire. Leur capacité à exécuter la même séquence de tâches avec une vitesse et une précision que l’être humain est incapable d’égaler a directement profité à tous les fabricants d’équipements et a contribué à nettement améliorer les conditions de travail de leurs employés.
ABB a fourni à ses clients des milliers d’installations dans lesquelles ses solutions robotisées ont permis d’améliorer grandement le rendement et la qualité des produits tout en réduisant nettement les temps d’immobilisation, les coûts d’exploitation et les besoins de main-d’œuvre.
Les robots ont pris en charge toutes sortes de tâches fastidieuses et dangereuses, telles que soulever et transporter des objets lourds, et ont permis de réduire la rotation des personnels. Ils ont apporté des avantages tout aussi nombreux que déterminants. »
L’utilisation des cobots (ou robots collaboratifs) se développe également. Ces cobots sont conçus pour fonctionner en présence d’opérateurs sans qu’il soit nécessaire de recourir à des mesures de sécurité physique telles que des barrières de sécurité, et pour être faciles à utiliser et à installer. Leur objectif est d’apporter leur aide et leur soutien aux collaborateurs de l’usine 4.0. Cette technologie est plus accessible pour des industries ayant un faible niveau d’automatisation, les cobots vont assister les opérateurs pour des tâches telles que la manutention, l’assemblage et le conditionnement de composants ou le tri des produits. Enfin, autre secteur en développement, celui des robots mobiles autonomes (AMR) qui permettent d’automatiser le transport interne pour les entreprises. Les usines, les entrepôts, les sites de distribution et les sites du commerce électronique utilisent de plus en plus ces véhicules automatisés pour recevoir, stocker, déplacer des articles, des pièces ou des charges plus lourdes telles que des voitures en cours de montage.
Jean-Paul Beaudet
Alimentation
Un tableau moyenne tension avec jeu de barres isolé au gaz sans SF6
Le PrimeGear ZX0, développé par ABB, est un tableau moyenne tension avec jeu de barres isolé au gaz (GIS) sans SF6. Ce tableau réduit l’impact sur le réchauffement climatique de 99,99 % et aide les clients à entrer dans la numérisation. Il intègre des fonctions de surveillance et de diagnostic à distance, fournissant des informations en temps réel. Par rapport à son prédécesseur, il est plus écologique, plus intelligent, plus robuste et plus fiable, résistant à des conditions climatiques humides et fonctionnant à basse pression (1,0 bar). Depuis 2015, ABB participe à de multiples projets sans SF6 comprenant des tableaux moyenne tension isolés au gaz, AirPlus™ notamment, de 12 à 40,5 kV, avec une conception basse pression fiable. Dans ce contexte, le nouveau livre blanc publié par ABB ambitionne de guider les ingénieurs et les prescripteurs à travers les étapes pertinentes et nécessaires à une migration réussie. new.abb.com/fr
Automatismes
Une série de convertisseurs CAN-fibre industriels ICF-1171I pour l’extension de distance
Les convertisseurs CAN vers fibre de la série ICF-1171I de Moxa sont utilisés par paires pour connecter deux dispositifs ou réseaux CAN 2.0 ou deux CAN FD via une fibre optique monomode ou multimode. L’ICF-1171I fournit une protection d’isolement de 2 kV pour l’interface CAN et des entrées d’alimentation doubles pour garantir que votre système CANbus fonctionnera sans interruption. La distance de transmission totale d’un système CAN 2.0 ou CAN FD peut être étendue de 2 km (fibre multimode) ou de 40 km (fibre monomode) à l’aide de convertisseurs ICF-1171I, quel que soit le débit en bauds CAN. Deux réseaux CAN 2.0 ou réseaux CAN FD peuvent communiquer entre eux à l’aide de débits en bauds différents. Les convertisseurs ICF-1171I peuvent détecter automatiquement le débit en bauds de l’appareil CAN 2.0 connecté et appliquer le débit en bauds à lui-même.
www.adm21.fr
Gestion de l’éclairage
Mini détecteur de présence et de lumière du jour dédié aux locaux humides
Le mini détecteur de présence ou d’absence maître PD9-M-1C-SDB-FP (référence 92912), développé par B.E.G. est IP65 et donc protégé contre l’humidité. Ce détecteur permet de contrôler de manière permanente l’apport de la lumière du jour et de la lumière artificielle dans n’importe quelle pièce humide, par exemple une salle de bains, offrant ainsi sécurité, hygiène et confort aux clients d’un hôtel, patients dans les hôpitaux, maisons de retraite, etc. Sa tension de moins de 9 V lui permet d’être intégrable volume 1, c’est-à-dire d’être posé à une hauteur de 2,25 m de la baignoire ou du bac à douche. En outre, la cellule IP65 du PD9-M-1C-SDB a la taille d’une pièce de 1 euro, ce qui ne l’empêche pas de surveiller une zone de 78 m2 (raccordement 3,5 m RJ11 sur bloc d’alimentation TBTS < 9V) et d’avoir un champ de détection à l’horizontale de 360° (montage plafond). Un appareil esclave supplémentaire peut lui être directement raccordable. www.beg-luxomat.com
Solutions
Distribution d’énergie
Un tableau général basse tension pour adresser des projets jusqu’à 4 000 A
Hager lance quadro evo, un système de distribution d’énergie permettant aux tableautiers, aux installateurs et aux bureaux d’études de répondre à des projets jusqu’à 4 000 A. Il illustre la volonté de Hager d’adresser des projets de plus grande envergure, en offrant aux professionnels de nouvelles façons de concevoir et d’installer une distribution électrique. Pour réaliser son nouveau tableau général basse tension, Hager s’est appuyé sur ses plus de 65 ans de savoirfaire dans la fabrication d’enveloppes d’armoires électriques. Bien qu’elle conserve l’ADN des enveloppes Hager, cette évolution de la gamme quadro voit 80 % de ses composants intérieurs renouvelés. Le nouveau système d’équipement interne offre une résistance aux courts-circuits jusqu’à 85 kA, une protection contre les chocs IK10 et une protection contre l’eau et les poussières IP55. hager.com
Qai
Des
purificateurs d’air durables destinés aux professionnels
Naolyz a développé une gamme de purificateurs d’air destinés aux applications tertiaires, industrielles et médicales, avec trois volumes couverts : 300 m3/h avec le LYZ3, 600 m3/h avec le LYZ6 et 1 500 m3/h avec le LYZ15. La technologie à oxydation évolutive développée par Naolyz détruit les polluants. Réelle innovation disruptive, elle permet d’activer, grâce à une source lumineuse, les propriétés oxydantes de deux amalgames de cristaux de titane, décontaminant l’air. Les purificateurs d’air ont été écoconçus, en prenant en compte l’ensemble des étapes du cycle de vie des produits et sont fabriqués en Bretagne. Les machines peuvent être adaptées pour s’intégrer au mieux aux contraintes ainsi qu’au design du lieu d’accueil. Enfin, ces purificateurs d’air sont performants sur tous les polluants, incluant les allergènes, les microorganismes et les composés gazeux d’origine organique et minérale. www.naolyz.fr
Datacenter
Première plateforme DCMS du marché pour optimiser les infrastructures critiques
Pour optimiser les infrastructures critiques dans le continuum du cloud (du cloud au Edge), New Gen a développé sa plateforme DCMS (Data Center Management System) NuveaPaaS. Cette solution basée sur une architecture SDDC (Software Defined DC) contient les dernières avancées en matière d’intelligence artificielle et de Data Science et intègre des outils performants (jumeau numérique) permettant de réduire les coûts de gestion, de sécuriser les opérations et de générer des revenus supplémentaires. Cette solution évolutive facilite l’intégration de composants techniques via des plug-ins de New Gen : GTC, Sûreté, GMAO… L’architecture SDDC modulaire permet une configuration à la carte et la plateforme événementielle assure le pilotage automatisé des processus d’exploitation grâce à un puissant gestionnaire de workflows. Le jumeau numérique intégré facilite toutes les opérations en salle, d’un seul clic : inventaires, changes, urbanisation, simulations… www.newgeneration-sr.com
Solutions
Ergonomie
Le poste de travail industriel électrique ergonomique
Le poste de travail ergonomique QUALIPOST 620 ERGO, développé par Sesa Systems, est localisé au centre des ateliers de production et intègre avec sécurité tous les instruments de mesure, balance, matériels de métrologie, poste d’acquisition statistique SPC, etc. Le QUALIPOST 620 ERGO se règle facilement et rapidement en hauteur grâce à sa commande fixée sous le plateau pour offrir des conditions optimales de travail. L’opérateur a la possibilité de régler la hauteur de son plan de travail et d’adopter la meilleure position de travail selon ses besoins pour réduire les troubles musculosquelettiques (TMS). Ce poste de travail assis-debout configurable sans limites permet une mise à disposition optimale des outils et des pièces de production. Pour l’opérateur, les tâches sont moins pénibles, il améliore ainsi sa performance au quotidien. www.sesa-systems.com
Smart Building
Nouveaux services numériques pour l’exploitation des biens immobiliers
Sauter lance une série de nouveaux services numériques. Le Remote Management permet une maintenance à distance et sécurisée des bâtiments. Les techniciens de maintenance et les Facility Managers se connectent à l’installation par VPN. Grâce à ce service cloud, des interlocuteurs qualifiés et compétents de Sauter sont disponibles, même à distance. L’exploitant du bâtiment bénéficie ainsi de solutions pour rectifier les anomalies. Le Customer Portal, lui, communique des informations de niveau supérieur sur les bâtiments ou l’ensemble immobilier. Il met à disposition des informations d’état de l’exploitation, les alarmes, ainsi que les services tels que les entretiens planifiés, les réparations et les rapports. Enfin, le service Performance Management assure la consolidation des informations d’exploitation et met en évidence des potentiels d’optimisation identifiés par l’analyse. www.sauter.fr
Smart Building
Embase à repérage lumineux, idéale pour les chantiers d’envergure
Le Smart Building se développe de plus en plus, dopé par les nombreuses avancées de la technologie et de la société. Les entreprises ont le devoir de proposer des produits et des solutions adaptées. Uniformatic, acteur historique du courant faible, fabricant de produits d’infrastructure réseau et de connectivité depuis 1985, propose son smart noyau : Elfi®. Conçue et pensée par Uniformatic, cette embase répond à un besoin bien spécifique. En effet, l’embase à repérage lumineux qui facilite l’installation est très utile pour les chantiers de grande envergure. Grâce à son repérage lumineux, elle permet d’identifier instantanément l’extrémité du lien. Il suffit d’équiper l’ensemble des panneaux de brassage et/ou des goulottes avec des embases RJ45 Elfi® et ainsi, gagner jusqu’à 15 % de temps de câblage. www.uniformatic.fr
3 Questions
Propos recueillis par Alexandre Arène
Gildas
Cofondateur d’Enoptea, filiale d’Epsa j3e - Quelles sont les obligations à respecter, les sanctions prévues en cas de non-conformité ou manquement et les points d’attention à garder en mémoire en effectuant sa déclaration ?
Le 31 décembre 2022 a marqué le véritable lancement du décret tertiaire, avec l’obligation pour les propriétaires et gestionnaires de bâtiments tertiaires d’effectuer leur première déclaration de consommations et de l’année de référence choisie. Le dispositif entre aujourd’hui dans sa phase d’action. Gildas Dolbeau, cofondateur d’Enoptea, filiale du groupe Epsa, cabinet de conseil en performance énergétique, environnement et RSE, revient sur les fondamentaux du décret, les subtilités à garder en mémoire et les bénéfices à long terme pour les assujettis.
Gildas Dolbeau - Le décret tertiaire oblige les propriétaires ou locataires de bâtiments accueillant plus de 1 000 m² de locaux tertiaires à réduire leurs consommations d’énergie à horizon 2050. Le premier jalon, posé pour 2030, vise une réduction de 40 % des consommations. Au 31 décembre dernier, les assujettis au décret devaient déclarer leurs consommations et le choix de l’année de référence, sur la plateforme Operat, pilotée par l’Ademe. L’objectif de cette plateforme est de contrôler la conformité des assujettis, qui risquent une amende de 7 500 € par entité juridique et une citation nominative, très certainement sur une page web dédiée, en cas de non-respect des obligations. Il y a deux grandes difficultés lors de la déclaration. La première concerne la collecte de la donnée. Il est nécessaire de collecter les données de consommation, à partir de la facture énergétique ou du compteur. Cela s’avère beaucoup plus complexe dans le cas où l’entreprise rassemble plusieurs sites sous une même entité juridique. La seconde concerne la collecte des informations bâtimentaires, avec le nombre de mètres carrés d’espaces tertiaires à déterminer et les entités fonctionnelles assujetties. Enfin, il est nécessaire de déterminer au préalable qui est responsable de la déclaration entre le locataire et le propriétaire. Nous préconisons que celui qui paye la facture déclare, pour plus de fluidité. j3e - Dans quelle mesure la mise en œuvre d’une GTB s’avère-t-elle pertinente pour répondre aux obligations ?
G. D. - Au 31 décembre dernier, les assujettis devaient avoir rempli leur déclaration, selon l’année de référence choisie ou dans la base de calcul en valeur absolue, selon les critères listés par l’Ademe. Lorsque l’objectif est établi, il faut déterminer les moyens de l’atteindre. Dans un premier temps, nous préconisons de s’attaquer aux « Quick Wins », ou actions à gains rapides. Il peut s’agir du réglage d’équipements, du remplacement de l’éclairage, d’agir sur les usages… Ensuite, il faut identifier les travaux à réaliser pour atteindre les 30, 40, voire 50 % de réduction des consommations. Cela représente des investissements plus conséquents, à l’image de l’isolation du bâtiment ou du remplacement des systèmes ther- miques, par exemple. Enfin, lorsque ces actions ont été menées, il est essentiel de mettre en œuvre un système de gestion technique du bâtiment (GTB), pour pérenniser la réduction des consommations et aller plus loin dans la performance énergétique. j3e - Alors que les dépenses en énergie explosent depuis plusieurs mois, cette nouvelle obligation va-t-elle engendrer des coûts supplémentaires pour les entreprises, ou plutôt permettre de contenir les budgets ?
G. D. - Il est difficile d’opposer ou d’allier les deux. Depuis quelques mois, la facture explose à cause de l’augmentation du coût de l’énergie. Il est donc essentiel d’anticiper au maximum l’évolution des prix. Le décret tertiaire est très pertinent : bien sûr il oblige les acteurs à investir au moment où ils doivent faire face à l’explosion de leurs factures, mais à plus long terme cela permettra de réaliser des économies conséquentes. Avec l’augmentation des prix, les temps de retour sur investissement des actions de performance énergétique sont considérablement réduits. Outre le coût énergétique, nous constatons une réelle volonté des pouvoirs publics et des donneurs d’ordre privés de décarboner le bâtiment.