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Le sénateur Rob Black s’interroge sur l’impact que les 4-H ont eu sur sa carrière de fonctionnaire.

Par Lori Wiens

Lorsque le Congrès national sur la citoyenneté des 4-H a eu lieu à Ottawa au printemps dernier, il n’y avait probablement personne de plus inspirant parmi les participants de cet événement que le sénateur Robert Black, qui était présent pour assister au Congrès et admirer les leaders de demain.

« Je me suis assis dans la tribune des sénateurs pour les observer », a expliqué le sénateur Black. « J’étais très impressionné par ces jeunes si incroyables. » Il était fier de voir comment ceux-ci interagissaient si bien sur le parquet du Sénat. « J’ai été à même de constater que ce groupe renfermait une panoplie de leaders. Voilà d’où viennent nos futurs leaders. »

Pour le sénateur Black, les 4-H ont joué un grand rôle dans sa vie. Selon lui, c’est grâce au mouvement qu’il a pu accéder au Sénat du Canada en tant que sénateur indépendant représentant sa province natale de l’Ontario.

« J’ai consacré près de 50 ans de ma vie aux 4-H », a-t-il indiqué. « J’ai participé au mouvement en tant que membre, animateur, employé provincial et membre du conseil d’administration. J’ai même déjà été le président du Conseil des 4-H du Canada. Je dis toujours aux gens que je ne serais pas au Sénat, n’eût été les 4-H. »

En fait, il était si fier des jeunes qui participaient au Congrès qu’il a invité ses collègues sénateurs à assister à la réception qui était prévue le jeudi soir. À sa grande joie, plusieurs d’entre eux se sont présentés. « L’un des sénateurs m’a exprimé sa gratitude pour cette invitation en m’adressant ces quelques mots : « Merci de me permettre de connecter à des gens qui me ressemble. »

Selon Chelsea Crawford, gestionnaire des programmes pour les jeunes aux 4-H des Canada, les participants du Congrès étaient reconnaissants pour le soutien ainsi fourni. « Le fait que le sénateur Black, un homme très occupé, ait pris le temps, malgré son horaire chargé et la distance qui le séparait de sa famille et de ses autres responsabilités, d’être là démontre toute l’importance que les 4-H revêtent pour lui », a-t-elle affirmé. « Il a été en mesure de donner accès aux 4-H du Canada et à nos membres à un édifice du Sénat pour tenir le débat simulé, ainsi que d’offrir le soutien nécessaire en écoutant activement les allocutions de nos membres et en partageant ses connaissances en tant que panéliste d’un groupe de discussion sur le thème “La fonction publique et les 4-H – explorer le lien important entre les programmes des 4 H et la citoyenneté active”. »

Selon le sénateur Black, les compétences que les jeunes acquièrent grâce aux 4-H jouent un rôle essentiel dans leur vie quotidienne. « Vous y apprenez comment travailler avec autrui; comment s’entendre avec les autres; comment parler aux gens; comment organiser de bonnes réunions; et comment interagir avec les autres », a-t-il dit.

Il reconnaît que, bien qu’il existe d’autres programmes qui peuvent être tout aussi utiles, pour lui, les 4-H s’approchent le plus de sa vision.

Il a par ailleurs toujours été reconnaissant pour sa participation au mouvement. Selon lui, la mention des 4-H sur un curriculum vitæ constitue un bon signe lorsque vient le moment d’embaucher du personnel. « Les gens embauchent les membres des 4-H », a-t-il affirmé. « Si j’aperçois le nom des 4-H lorsque je parcours un curriculum vitæ, je garde celui-ci sur le dessus de la pile et une entrevue suivra. La personne en question n’obtiendra peut-être pas l’emploi, mais il est certain qu’elle sera convoquée pour une entrevue d’embauche. »

Chelsea applaudit l’attitude qu’a eu le sénateur Black en reconnaissant et en soutenant les jeunes membres des 4-H. « Il fait sentir aux personnes à qui il parle qu’elles sont vues et entendues. J’en ai d’ailleurs été témoin moi-même lorsque j’ai eu l’honneur de l’observer en train de converser avec des membres qui ont par la suite mentionné que leur conversation avec le sénateur Black s’était avérée le moment fort de leur expérience. » Puis, elle a ajouté « Son dévouement envers les 4-H du Canada et leurs membres constitue un excellent exemple du leadership dont il fait preuve et de l’inspiration qu’il insuffle en tant que sénateur et ancien membre des 4-H.

Il espère que sa participation pourra inspirer d’autres anciens membres à faire de même au sein du mouvement. « Les possibilités sont nombreuses pour faire une différence, établir des liens et offrir des occasions, de façon officielle ou officieuse. » Il a expliqué : « Une telle participation peut prendre diverses formes, que ce soit en donnant de l’argent, en faisant du bénévolat ou en devenant un mentor. » Non seulement de tels gestes aident les leaders de demain, mais il peut également être gratifiant pour les anciens membres de redonner au suivant. « J’aime bien dire que nous pouvons être payés de quatre façons différentes : l’argent, la reconnaissance, les possibilités d’apprentissage et les occasions de redonner. Dans mon cas, je trouve ma récompense lorsque je peux donner au suivant et apprendre », a-t-il déclaré.

Alors que le mouvement des 4-H a toujours le vent dans les voiles, le sénateur Black est certain que l’organisation continuera d’être le giron de véritables leaders. Son succès démontre bien que le mouvement des 4-H est toujours pertinent dans le monde actuel. « Encore une fois, je ne le répéterai jamais assez... N’eût été ma participation aux 4-H je ne serais pas ici, au Sénat. »

Regard dans les coulisses de la nouvelle campagne de sensibilisation des 4-H du Canada

Par Nadine Sisk

Les 4-H forment peut-être un organisme de développement positif des jeunes, mais quiconque a déjà fait partie du mouvement sait qu’il faut des personnes de tous les âges pour favoriser l’épanouissement de cette communauté. Voilà le message qui ressort de la campagne de recrutement de nouveaux bénévoles que les 4-H du Canada ont lancée récemment.

Vous avez peut-être vu apparaître des vidéos d’animation mettant en vedette de jeunes membres des 4-H dans le fil d’actualité de vos médias sociaux préférés au cours du dernier mois. Nous avons pensé vous dévoiler ce qui se passe dans les coulisses de la campagne, ainsi que les raisons pour lesquelles nous croyons que l’établissement de liens avec les nouveaux bénévoles et la mobilisation d’anciens membres jouent un si grand rôle dans la croissance du mouvement des 4-H au Canada.

Les personnages

Pilotée par le Comité chargé de la notoriété de la marque, la campagne s’articule autour d’une vidéo de 90 secondes qui présente un groupe de quatre membres des 4-H, appuyés par des bénévoles, qui participent à des activités qui renforcent certaines compétences, telles que le leadership, la pensée critique, la planification de la réussite et le sentiment d’agir dans un but précis. Les jeunes vieillissent et parviennent à se construire une brillante carrière, toutefois, les liens qui se sont créés pour faire face à une catastrophe s’abattant sur un projet au cours de leur cheminement aux 4-H existent toujours, comme les amitiés qui les unissent, lesquelles sont manifestes lors de leurs retrouvailles.

Le message

En créant la vidéo et les autres ressources pour soutenir la campagne, le Comité (qui est constitué de représentants de partout au pays et des membres du Comité consultatif sur la jeunesse) a reconnu qu’il avait l’occasion de renforcer plusieurs autres objectifs du mouvement des 4-H, dont les suivants : inciter de nouveaux membres à se joindre à l’organisation; refléter la diversité au Canada comme preuve de notre engagement à l’égard de la diversité, de l’équité et de l’inclusion; et faire connaître davantage les 4-H auprès du grand public, qui ignore l’existence de notre organisation.