4 minute read

Souvenirs d’autrefois

Advertisement

L’un de mes souvenirs préférés des 4-H était l’exposition de mon sanglier, Shellfire, que nous appelions tous Shelly. J’ai acheté Shelly dans l’État de Washington en avril 2019, alors qu’il avait quatre semaines. Même si son éleveur n’était pas certain si son pelage repousserait après que sa mère l’ait mordillé, j’ai pris le risque. Shelly a semé la joie dans mon club et auprès des autres membres qui ont eu la chance de manipuler un sanglier sympathique et affectueux. Voilà ce qui nous amène à l’Exposition nationale du Pacifique de 2019. J’ai brossé son pelage, et nous nous sommes dirigés vers les tables d’exposition en espérant nous qualifier, mais nous nous n’attendions pas à gagner un prix. Il a remporté le titre de champion dans une grande catégorie des sangliers (mâles) constituée d’environ 15 autres sangliers. Nous avons été rappelés pour un prix dans la catégorie générale que nous avons gagné. Nous sommes partis de l’Exposition nationale du Pacifique de 2019 non seulement avec le prix « Champion Cavy Boar », mais également celui de « Best Cavy in Show! » Il s’agit d’une réalisation importante pour tout membre des 4-H. Je suis tellement fière que ce soit arrivé à mon animal préféré. De l’eau a coulé sous les ponts depuis et, bien que Shelly soit mort de vieillesse, ses rubans,

De dire que les 4-H font partie intégrante de notre famille est un euphémisme. En fait, j’ai rencontré mon mari, Kevin, lors d’un voyage d’échange organisé par les 4-H. À l’été de 1977, 30 membres des 4-H de l’Île-du-Prince-Édouard ont pris part à un échange avec la Saskatchewan, y compris nous deux. Nous nous sommes rencontrés, sommes devenus des amis, nous avons commencé à nous fréquenter et nous nous sommes mariés quatre ans plus tard! Depuis, nous avons eu deux enfants qui ont participé au programme des 4-H et, maintenant, nos petits-enfants sont des membres des 4-H, alors que deux autres le deviendront lorsqu’ils seront plus vieux!

Susan Simmons

Ancienne membre des 4-H, Île-du-Prince-Édouard

Le deuxième concours hippique provincial des 4-H auquel j’ai participé reste gravé dans ma mémoire. C’était en 2007 et j’étais au Keystone Centre à Brandon, en Manitoba. Mon cheval de parade et moi étions dans la catégorie de monte à cru et j’arborais le plus grand sourire, sachant que nous avions l’appui de nos coéquipiers, de nos parents et de la foule. Même les équipes adverses nous encourageaient.

Ce sentiment de soutien et d’entraide pour accomplir de grandes choses est un moment que je n’oublierai jamais.

Hygaard

L’un de mes souvenirs préférés liés aux 4-H concerne ma participation annuelle au Spectacle équestre régional des 4-H ayant lieu chaque année à Claresholm, en Alberta. C’était toujours excitant de passer les journées précédant le spectacle à préparer, à doucher et à panser nos chevaux, puis de faire une courte promenade jusqu’aux installations. Nous devions nous lever tôt pour nettoyer les stalles et nourrir les chevaux, mais cela valait la peine de rencontrer de nouvelles personnes et de travailler ensemble comme club. Je me souviens particulièrement des concours de costumes de club où nous passions toujours d’excellents moments à lancer des idées, peu importe si elles étaient farfelues. En y songeant, c’est toujours agréable d’accrocher un ruban sur la stalle de son cheval, même s’il ne s’agit pas de la première place, tout en éprouvant un sentiment de fierté face à ses réalisations.

les clubs d’exposition agricole et animale constituaient un volet distinct. Je me rappelle qu’il y avait des clubs de vaches laitières, de bovins, de chevaux et de moutons. J’étais dans le club de concours d’exposants de chevaux. J’ai passé des heures à travailler avec ma jument grise, Sugar Queen (Queenie pour les intimes). J’ai été invitée à mon tout premier concours hippique, le Bil-Mar Ranch Horserama, à Shady Nook. J’étais à la fois fébrile et nerveuse. Ma mère a décidé que je devais paraître sous mon meilleur jour et m’a habillée avec un beau petit ensemble rose. Lorsque je regarde cette photo aujourd’hui, je souris tendrement, parce que tout le monde que j’ai rencontré ce jour-là portait un jean et des bottes. Je me souviens de mon animatrice, Corny DeHaan, qui m’encourageait. J’étais si contente de moi, alors que je me tenais fièrement aux côtés de Queenie, dans la catégorie des licous. Je me suis classée au quatrième rang de cette catégorie cet été-là! J’ai toujours mon beau ruban jaune et je chéris profondément ces souvenirs, car cette expérience m’a permis d’acquérir de la confiance, de développer un sentiment d’appartenance et de nouer de nouvelles amitiés. Je suis si reconnaissante envers les animateurs bienveillants qui m’ont aidée à faire mon chemin au sein des 4-H et à devenir l’animatrice que je suis aujourd’hui auprès du Sudbury Clever Clovers 4-H Club à Sudbury, en Ontario.

Paulette Macdonald

Ancienne membre des 4-H, Club des 4-H de Greenwood Pembroke, Ontario

L’un de mes souvenirs les plus chers à mon cœur au sein des 4-H est lorsque j’ai commencé comme membre des Cloverbuds à l’âge de six ans. Les 4-H ont fait partie de ma vie avant même que j’en sois consciente. Mes grands-parents ont fondé un club, où ma tante et mon oncle étaient parmi les premiers membres des Cloverbuds en Nouvelle-Écosse. Mes parents étaient des animateurs, et mon frère, mes cousins et moi avons grandi au sein du programme. Mon amour pour les chevaux, les animaux, le plein air et la créativité ont été une seconde nature pour moi. Mon grand-père m’a toujours dit qu’avant un concours, qu’il s’agisse d’un concours d’art oratoire, d’un concours avec des catégories, d’une sélection par des juges ou d’une exposition : « Quelqu’un doit être le dernier et ce pourrait être toi ». Et il a eu raison plusieurs fois. Mais il m’a appris que ce n’était pas grave et m’a enseigné la résilience, l’humilité et la bienveillance. Puis, j’ai vieilli au sein du programme et j’ai commencé à remporter davantage de rubans rouges, et quelqu’un d’autre a éventuellement pris ma place au dernier rang. C’est ce en quoi consistent les 4-H, n’est-ce pas? Devenir une meilleure personne, tout en découvrant comment y parvenir. Je considère les 4-H comme ma famille. Bien que certains ont dû mettre le chapeau de leader, il s’agit de qui nous sommes en tant qu’individus afin d’apprendre en travaillant pour donner un coup de main. J’attribue beaucoup de choses dans ma vie, à ma famille et à la personne je suis devenue grâce aux 4-H. Je suis très honorée d’avoir vécu cette expérience. Maintenant que je travaille pour les 4-H du Canada et j’ai le sentiment d’avoir bouclé la boucle.

Chelsea Crawford, Ancienne membre des 4-H,

This article is from: