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Sheldon Creek Dairy
by 4-H Canada
Nichée dans les collines ondulées de Loretto, en Ontario, Sheldon Creek Dairy est une entreprise laitière gérée par la troisième génération chez Haanview Farms, qui est détenue et exploitée par John et Bonnie den Haan, leurs filles, Emily et Marianne, ainsi que le mari de cette dernière, Mike.
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La famille den Haan s’est forgé une réputation de productrice de produits laitiers d’une qualité exceptionnelle et de pionnière par sa mise en pratique de méthodes agricoles modernes en adoptant une approche novatrice à l’égard de l’élevage et en faisant preuve d’engagement auprès de sa communauté et en matière de durabilité.
Les débuts modestes de la ferme remontent aux parents de John, Adrianus et Maartje den Haan, qui ont immigré dans la région après la Deuxième Guerre mondiale, avec leurs cinq enfants. Dans les trois années qui ont suivi leur arrivée, le couple a travaillé sur une ferme avoisinante afin d’économiser pour acheter leur propre ferme. En 1953, la Haanview Farms a été fondée avec l’achat d’une seule vache, prénommée Maggie.
L’histoire de Maggie est légendaire! Il s’agissait d’une génisse qui était destinée à l’abattoir, après qu’un morceau de verre se soit logé dans l’un de ses sabots. Le couple den Haan l’a achetée dans le cadre du projet de veau laitier des 4-H de leur fils John, qui a soigné Maggie jusqu’à sa guérison. Celle-ci est maintenant la matriarche de 75 pour cent du troupeau de la Sheldon Creek Dairy. En fait, si vous visitez aujourd’hui Haanview Farms, vous découvrirez que la lignée de toutes les vaches dont le nom commence par la lettre « M » remonte à Maggie et à l’année 1962.
Toutes les vaches à la Haanview Farms ont un nom. Leur arbre généalogique contient d’ailleurs beaucoup de détails. On dénombre aujourd’hui cinq familles de vaches dans le troupeau, soit la famille de Maggie, la famille de Dena Star, la famille d’Ina, la famille de Plum et la famille d’Alda. Chaque vache est appelée par son nom, et tout le monde travaille auprès de chacune d’elles quotidiennement. C’est une pratique qui remonte aux débuts de la ferme, alors que le père de John, Adrianus, a travaillé avec ardeur pour constituer un troupeau reproducteur de race. Les 75 vaches qui le forment actuellement sont toutes nées et ont été élevées là-bas, dans la vallée de Sheldon.
Il n’est donc pas surprenant que la qualité exceptionnelle du lait produit à la Haanview Farms soit l’une des raisons pour lesquelles la Sheldon Creek Dairy est reconnue. Lorsque vous demandez à John le secret de la qualité supérieure de ses produits, sa réponse est simple : des vaches heureuses produisent un meilleur lait.
Comme le déclare fièrement John, « Nous sommes très attachés à nos vaches. Étant à leurs côtés tous les jours, nous souhaitons simplement qu’elles soient heureuses ».
Faisant preuve d’un engagement profond envers la durabilité, la ferme a également mis en œuvre un éventail d’initiatives afin de réduire son impact
Pour la famille den Haan, la Sheldon Creek Dairy est plus qu’une entreprise. Il s’agit d’un mode de vie et d’une passion qu’elle souhaite partager avec la communauté. « Nous aimons notre travail et nous souhaitons partager cet amour avec les autres », déclare Marianne Edward, la fille de John et Bonnie, et directrice des opérations à la Sheldon Creek Dairy. « Nous souhaitons que les gens sachent d’où vient leur nourriture et entretiennent un lien avec la terre et les animaux qui la produisent. »
Pam Nickel
Le bénévolat est sa récompense
Province : Manitoba
Club des 4-H : Conseil 4-H de Valleys North deux fois par mois », a-t-elle expliqué. « Nous abordons les principes de base, dont les races, l’équipement, la morphologie, le pansage, les fournitures et toutes les autres connaissances de base ». En ce qui concerne l’équitation, ils sont en mesure de travailler avec leur groupe sur n’importe quel aspect de l’univers équin. « Certains font de la randonnée équestre, certains s’adonnent à la course de barils, alors que d’autres participent à des rodéos dans les écoles secondaires. Nous avons même survolé le dressage, la selle anglaise et le saut d’obstacles. Essentiellement, nous souhaitons offrir au groupe des enseignements sur un large éventail de sujets », a-t-elle déclaré.
Outre les activités équestres, les membres du groupe acquièrent des compétences générales, comme la cuisine, la couture, le tir à l’arc et n’importe quelle forme d’artisanat que ses collègues animateurs et elle peuvent leur présenter. « Nous comptons également quelques jeunes filles créatives qui demandent des formes d’artisanat précises. Je vais donc sur You Tube et je m’exerce jusqu’à ce que je puisse l’enseigner. D’ailleurs, ma cuisine a été recouverte de colle chaude à quelques reprises », a-t-elle lancé en riant.
D éveloppement des compétences
Réseautage Bien- êt re mental des jeunes
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Bien que le bénévolat en tant qu’animateur des 4-H comporte tellement de points positifs, le fait de voir des jeunes membres réussir dans la vie peut s’avérer l’une des récompenses qui fait le plus chaud au cœur. C’est ce que Pam Nickel, animatrice des 4-H, a découvert au cours de ses 27 années en tant qu’animatrice du projet équin du club des 4-H de Swan River, au Manitoba. « Je vois ces jeunes devenir des gens formidables », a déclaré Pam. « Bien qu’ils prennent tous des directions différentes lorsqu’ils quittent l’organisation, leur cheminement les mène vers le succès. Nous disons souvent que nous créons les leaders de l’avenir, et j’y crois. »
Pam elle-même ne s’est pas jointe auprès des 4-H avant sa douzième année scolaire et n’a fait partie du mouvement que pendant un an; cela n’a toutefois pas tardé avant qu’on lui demande de partager avec les jeunes ses connaissances sur le domaine équin. « Je n’étais pas très efficace au départ », a-t-elle plaisanté, « mais j’avais l’occasion de continuer d’apprendre, ce que j’ai fait. Je pense que cela a fonctionné, parce que je conserve un cœur d’enfant. »
Au fil des ans, elle a travaillé avec d’autres animateurs pour créer un programme d’enseignement sur tous les aspects de l’équitation et des
La combinaison des activités a manifestement trouvé écho auprès des jeunes, car il y a une liste d’attente pour se joindre au groupe. « Malheureusement, nous devons limiter l’adhésion, car l’aréna ne peut accueillir qu’un nombre limité de personnes et on ne peut avoir des yeux derrière la tête », a-t-elle expliqué.
Pam n’est pas avare d’éloges pour ses coanimateurs quant à leur participation. « Je suis très chanceuse de pouvoir compter sur de grands leaders pour le groupe », a-t-elle déclaré. « Nous lançons tous nos différentes idées et nous essayons de les concrétiser ». L’âge des sept animateurs de son groupe varie de 20 à 60 ans, alors qu’à l’heure actuelle, seulement un autre animateur et elle sont parents. Pam a ellemême enseigné au club pendant toute une décennie avant que ses deux filles, maintenant âgées de neuf et onze ans, s’y joignent. À son avis, les gens sont attirés par le bénévolat, car il est si gratifiant de voir les enfants acquérir des compétences et perfectionner leurs habiletés.
En ce qui concerne le bénévolat, elle dit qu’elle a continué de participer pendant 27 ans pour une excellente raison. « Nous avons tous du plaisir », a-t-elle affirmé. « C’est probablement la raison pour laquelle je n’ai pas de difficulté à recruter des gens. Ils veulent faire partir de ce programme extraordinaire ».