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Des récipiendaires

éclairés : Rencontre avec des récipiendaires de bourses d’études des P.D.E.L. de 2022

Chaque année, les 4-H du Canada récompensent quatre membres exceptionnels des 4-H qui sont devenus des leaders remarquables grâce à leur expérience au sein du mouvement et qui partagent le meilleur d’euxmêmes avec leur communauté. Le Prix de distinction pour l’excellence en leadership (P.D.E.L.), commandité par le CN, comprend une bourse d’études de quatre ans, des séances de mentorat auprès d’un expert dans le champ d’intérêt du récipiendaire et l’occasion d’agir à titre de porteparole des P.D.E.L. Une ou un récipiendaire est sélectionnée ou sélectionné pour chaque pilier de développement du leadership des 4-H du Canada.

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Après avoir terminé leur première année d’études en tant que boursiers des P.D.E.L. derrière eux, nous nous sommes entretenus avec les récipiendaires des bourses d’études des P.D.E.L. de 2022 afin de découvrir ce qu’ils pensaient de leur expérience et comment celle-ci se déroulait jusqu’à présent.

Ava Copas

Nouvelle-Écosse

4-H : Selon toi, quel est le plus grand problème ou défi auquel les jeunes sont confrontés aujourd’hui?

Ava: Je crois que l’un des problèmes les plus importants auxquels les jeunes d’aujourd’hui sont confrontés est de trouver des occasions de s’engager, de faire du bénévolat et d’exercer leur leadership, tout en étant soutenus pour le faire. Les 4-H forment un programme incroyable qui aide à résoudre ce problème. J’espère sincèrement que de plus en plus de jeunes participeront au programme et pourront découvrir dans quelle mesure les 4-H ont une grande incidence dans leur vie, comme ce fut le cas pour moi.

4-H : Qui admires-tu le plus, et pourquoi?

Ava: Il y a beaucoup de gens dans ma vie que j’admire : mes parents pour tout leur travail acharné et leurs encouragements, mes animateurs des 4-H pour m’avoir incitée à faire du bénévolat et à saisir les occasions qu’ils m’ont offertes, et les autres leaders de ma communauté qui m’ont inspirée à devenir la meilleure version de moi-même.

4-H : Cela fait maintenant un an que tu étudies en tant que boursière d’un P.D.E.L. Selon toi, quel a été le meilleur aspect de cette expérience?

Ava: D’abord, j’éprouve un sentiment de responsabilité d’être à la hauteur de ce que signifie l’obtention de cette bourse et du rôle de récipiendaire d’un P.D.E.L. C’est un honneur incroyable que d’être une récipiendaire du P.D.E.L., une pensée qui m’accompagne chaque jour, et je m’efforce donc de faire de mon mieux. Cela m’inspire à continuer de faire du bénévolat et à occuper des postes de leadership.

4-H : Quelle est la meilleure expérience ou occasion que t’ont offerte les 4-H ?

Aidan: Ma meilleure expérience 4-H a probablement été lorsque j’ai aidé les juges à la foire du comté d’Albert il y a quelques années. Le chef de mon club 4-H local, qui était l’un des juges, s’était cassé la cheville et ne pouvait pas marcher du tout. J’ai pris la relève et j’ai effectué la plupart des tâches physiques qu’elle aurait normalement effectuées. J’ai aidé les autres enfants de notre club à seller leurs chevaux, j’ai aidé les membres plus jeunes et inexpérimentés à guider leurs chevaux là où ils devaient être, et j’ai même aidé mon chef de club à juger à plusieurs reprises. C’était un travail difficile mais précieux qui m’a appris ce que signifiait vraiment un rôle de leader.

4-H : Selon toi, quel est le plus grand problème ou défi que les jeunes rencontrent aujourd’hui ?

Aidan: L’une des plus grandes préoccupations de nos jeunes est le changement climatique. Au cours des dernières années, nous avons connu plus d’ouragans et de vagues de chaleur que jamais auparavant. Le changement climatique est particulièrement problématique pour nos jeunes, car c’est nous qui devrons faire face aux conséquences d’un changement climatique permanent si la génération actuelle ne fait pas ce qu’il faut pour le contrer.

4-H : Qui admires-tu le plus, et pourquoi ?

Aidan: C’est probablement mon père qui m’inspire le plus. Son parcours dans la vie et à l’université est très similaire à mes propres expériences, donc non seulement j’ai quelqu’un qui peut comprendre mes luttes et mes expériences, mais son succès dans sa carrière me donne l’espoir et la motivation nécessaires pour cultiver mon propre succès.

Environnement et modes de vie sains

Saskatchewan

Agriculture durable et la sécurité alimentaire

4-H : Quelle est la meilleure expérience ou occasion que t’ont offerte les 4-H?

Elena: Ma participation à des concours d’art oratoire organisés par le mouvement a certainement été la partie la plus puissante et mémorable de mon cheminement au sein des 4-H. Je suis passée de la petite fille trop gênée pour lever la main lors des réunions de son club à la personne confiante et extravertie que je suis aujourd’hui. J’ai également tellement rencontré de personnes incroyables lors de ces concours (surtout lors des concours provinciaux), ce qui a rendu l’expérience encore plus mémorable.

4-H : Quel est le problème le plus urgent auquel ta communauté est confrontée, et comment contribues-tu à le résoudre?

Elena: Ayant grandi sur la ferme familiale, je croyais que le compostage allait de soi. Lorsque je suis déménagée à Montréal pour mes études universitaires, j’ai été choquée par le manque de sensibilisation et de connaissances sur la bonne façon de composter et de recycler. L’un des principaux enjeux est la contamination des bacs, un problème qui fait en sorte qu’une multitude de bacs de compost et de recyclage finissent à la décharge.

En tant qu’ambassadrice du zéro déchet par l’entremise du Bureau de la durabilité de McGill, j’ai contribué à promouvoir la prise d’habitudes zéro déchet sur le campus qui sont intelligentes et écologiques. J’ai consacré plusieurs heures chaque semaine à répondre aux questions des étudiants sur les déchets et à promouvoir d’autres initiatives de durabilité, telles que le programme de récipients réutilisables de Cano. Pour ce faire, j’allais rencontrer les gens à chaque table de la cafétéria du campus. De plus, j’ai fait du bénévolat lors d’événements axés sur la durabilité qui étaient organisés sur le campus, et j’ai travaillé aussi auprès de représentants de McGill afin de trouver des solutions durables et organiser des groupes de discussion concernant la durabilité. Je me suis jointe à de nombreux conseils et j’ai lancé l’idée d’un programme de compostage au sein des résidences universitaires, lequel sera mis en œuvre l’année prochaine.

4-H : Qui admires-tu le plus, et pourquoi?

Elena: Probablement ma grand-mère, Joanne. Elle est simplement phénoménale. Elle a fondé un organisme environnemental sans but lucratif, elle gère les activités de notre bleuetière certifiée biologique et elle est une écrivaine incroyable, tout en demeurant très humble par rapport à ses réalisations exceptionnelles. Parfois un brin excentrique, elle est l’une des personnes les plus gentilles et bienveillantes que j’ai jamais rencontrées. Le fait qu’elle se bat pour ce en quoi elle croit et protège ce qui lui tient à cœur, quel que soit le jugement des autres, est tellement inspirant.

4-H : Selon toi, quel est le plus grand problème ou défi auquel les jeunes sont confrontés aujourd’hui?

Kate: Je crois que les jeunes d’aujourd’hui font face à beaucoup de défis, et que tout le monde a une opinion différente sur celui qui est le plus important. À mon avis, je crois que la surcharge d’informations constitue le principal enjeu auquel les jeunes d’aujourd’hui sont confrontés. Ils ont accès à tellement de renseignements au bout de leurs doigts et sont exposés constamment et à un rythme effarant à de nouvelles informations. Il est parfois difficile de savoir quelles informations il faut croire et quels sont les renseignements les plus importants à retenir. Ce phénomène peut devenir le catalyseur qui provoquera d’autres problèmes qu’éprouvent les jeunes, tels que le stress et l’anxiété.

4-H : Le P.D.E.L. souligne le service communautaire. Quel est le problème le plus urgent auquel ta communauté est confrontée et qu’est-ce que tu fais ou que tu souhaites faire pour contribuer à le résoudre?

Kate: Le décroissement des populations des collectivités constitue un problème urgent dans de nombreuses communautés agricoles. C’est ce dont j’ai été directement témoin dans ma communauté. Malgré le dur labeur exercé pour la préserver, c’est difficile d’y parvenir sans des gens. Le système alimentaire a d’importantes répercussions à cet égard, puisque sa structure actuelle ne favorise pas le bien-être des collectivités rurales. Notre système alimentaire actuel n’arrive pas à fournir l’équité, la nutrition et la durabilité nécessaires. Mon objectif est d’apporter des changements dans le système alimentaire qui auront des répercussions et qui dynamiseront nos communautés agonisantes.

4-H : Quels sont tes objectifs professionnels et personnels? Selon toi, de quelle façon ta bourse du P.D.E.L. t’aidera à atteindre ces objectifs?

Kate: Mes objectifs de carrière sont très axés sur l’agriculture durable et la sécurité alimentaire. Je souhaite apporter des changements dans notre système alimentaire et faire des progrès vers l’établissement d’un environnement plus résilient pour que les gens soient en meilleure santé. C’est un objectif particulièrement vaste et important, et je n’ai encore aucune idée comment je vais m’y prendre pour l’atteindre. C’est là que la bourse du P.D.E.L. entre en jeu. Mes études me seront très utiles lorsque je serai prête à explorer les moyens d’atteindre mes objectifs et la bourse d’études du P.D.E.L. me permettra d’avoir accès à une bonne éducation. La bourse m’offre également l’occasion d’être jumelée à une mentore, qui s’appelle Chantelle Donahue. Je suis tellement contente d’avoir l’occasion d’apprendre auprès d’elle. Il est extrêmement précieux d’être en mesure d’avoir l’opinion de quelqu’un qui a de l’expérience et une expertise dans l’industrie agricole. Les orientations que me fournit Chantelle m’aideront à atteindre mes objectifs.

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