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DE NOUVEAUX PAPIERS DE CRÉATION « ENGAGÉS » CHEZ ANTALIS

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© Antalis

Lancée à la rentrée, Olin Origins, la nouvelle gamme de papiers de création proposée par Antalis, allie créativité et écoresponsabilité. Dans un esprit kraft raffiné, elle plonge ses racines dans la nature, avec des teintes organiques déclinées sur des papiers certifiés 100 % FSC. Engagée, elle fait partie intégrante d’un programme de compensation carbone et contribue à l’initiative “1 % for the Planet”.

Stratégiquement, cela fait des années que le groupe Antalis, leader européen de la distribution de papiers, poursuit une politique RSE ambitieuse en développant une offre de produits écoresponsables de plus en plus conséquente. Ses premières certifications FSC et PEFC remontent à 2010. Le groupe fête aujourd’hui sa deuxième décennie de certifications : les 32 pays dans lesquels il est présent, achètent, stockent et vendent des produits certifiés. Olin Origins, sa nouvelle gamme de papiers de création lancée à la rentrée, s’inscrit dans cette dynamique. Exclusivement fabriquée à partir de pâte à papier certifiée FSC, elle fait partie intégrante d’un programme de compensation carbone et contribue à l’initiative “1% for the Planet” qui incite les marques à reverser une partie de leurs revenus à des organismes à but non lucratif pro-environnementaux. En termes de création, elle plonge ses racines dans la nature qui l’a créée et décline un esprit kraft raffiné, avec des teintes organiques et des papiers au toucher naturel. Olin Origins convient à de multiples applications et permet une reproduction parfaite des couleurs en offset. Elle supporte également des techniques de finition exigeantes telles que le gaufrage à multi-niveaux. Compatible avec la pré-impression, les presses à toner sec et les nouveaux formats certifiés HP Indigo, elle peut être utilisée pour un large éventail de créations, des rapports annuels aux invitations en passant par l’emballage de luxe.

© TTS

© TTS

UNE LIGNE DE TEXTILE DURABLE CHEZ TEXO TRADE SERVICES

Fournisseur de textiles imprimables et de supports d’impression, la société Texo Trade Services (TTS) a lancé cet été une ligne de textiles durables, baptisée Green Textiles. Les produits de la gamme sont ainsi entièrement fabriqués en polyester recyclé, issu du retraitement de bouteilles en PET.

TTS a franchi une nouvelle étape en matière de responsabilité sociétale des entreprises et de sensibilisation à l’environnement. L’entreprise néerlandaise, dont la gamme de textiles est déjà entièrement sans PVC, a lancé cet été sa ligne Green Textiles, fabriquée à partir de polyester recyclé. En effet, le fil utilisé pour les articles de la gamme est produit de manière durable, à partir de bouteilles en PET recyclées, tout en conservant les propriétés du textile. Bannière non tissée pour l’extérieur, tissus pour drapeau et présentoirs, textile pour caissons rétroéclairés, accessoires de mode et d’ameublement, etc. : TTS propose une alternative durable pour toutes les formes de signalétique souple et de décoration, pour des impressions à sublimation ou en jet d’encre UV.

UN ACTEUR ENGAGÉ

L’entreprise néerlandaise multiplie ainsi les initiatives en matière de développement durable. TTS, qui a déjà investi dans des locaux professionnels à consommation d’énergie nulle, recycle tous ses déchets et réduit au minimum l’emballage de ses produits. Pour ses clients du Benelux, le groupe a également mis en place un service de recyclage des textiles, en leur offrant la possibilité de collecter et de recycler les textiles imprimés par sublimation. Ce service, qui permet à ses clients du secteur de la signalétique souple de proposer une offre de signalétique circulaire, devrait être prochainement étendu sur le nord de la France.

© Printful

PLUIE DE CASH SUR LE PRINT-ON-DEMAND

L’impression à la demande a la cote auprès des investisseurs, attirés par un marché au fort potentiel de croissance. Les levées de fonds s’enchaînent cette année, sur des montants significatifs. En quelques mois, trois leaders du secteur - Gelato, Printful, Printify - ont bouclé des tours de table allant de 45 à 240 millions de dollars, valorisant ces entreprises à des niveaux inédits.

Le marché des produits personnalisés, aujourd’hui estimé à 230 milliards de dollars, devrait atteindre les 320 milliards de dollars en 2025. Telle est l’estimation de la plateforme Gelato, qui compte parmi les leaders mondiaux du secteur de l’impression à la demande. Un potentiel de croissance qui explique le fort appétit des investisseurs pour les grands acteurs du print-on-demand. Car en 2021, c’est une véritable pluie de cash qui s’est abattue sur le secteur, avec une succession de levées de fonds qui témoignent de la vitalité de ses leaders et de l’attrait suscité par le marché.

DES CROISSANCES INSOLENTES

C’est Printful qui a tiré le premier. La start-up fondée en Lettonie par Davis Siksnans et Lauris Liberts - dont le siège est désormais à Charlotte, aux Etats-Unis - a levé 130 millions de dollars au printemps, auprès de la société de capital-investissement américaine Bregal Sagemount (dont la société sœur Bregal Unteernehmerkapital est actionnaire d’Onlineprinters). Devenant au passage la toute première licorne de l’état balte, avec une valorisation dépassant le milliard de dollars ! En 2020, l’entreprise d’impression à la demande a vu son activité bondir de 80 %, profitant notamment de la croissance du e-commerce et de la hausse de la demande pour des produits personnalisés.

© Printful C’est ensuite Gelato qui a fait parler d’elle au mois d’août, avec une levée de fonds record de 240 millions de dollars, réalisée auprès de Goldman Sachs et Softbank. Avec cet argent frais, la plateforme norvégienne - qui a enregistré plus de 60 % de croissance en 2020 - souhaite accélérer sa pénétration des marchés américains et asiatiques, mais également développer des unités de production à proximité des points de distribution, afin de réduire les circuits et son empreinte carbone.

UNE ALTERNATIVE CRÉDIBLE AUX YEUX DES GRANDS COMPTES

Enfin, c’est Printify qui a clôturé la marche au mois de septembre, avec un tour de table de 45 millions de dollars auprès de plusieurs fonds « tech » et divers investisseurs (dont H&M Group et Virgin Group, entre autres). Une opération qui valorise aujourd’hui la start-up à plus de 300 millions de dollars. « Aujourd’hui, les opérateurs de print-on-demand se positionnent clairement, aux yeux des grands comptes, comme des alternatives aux grandes plateformes d’impression historiques d’un côté, aux imprimeurs en ligne habituels et aux imprimeurs traditionnels de l’autre, explique le consultant Ludovic Martin, expert des marchés du web-toprint et de e-commerce. Leur modèle, qui combine habilement des services web, des connecteurs universels, des délais courts et un maillage de lieux de production, séduit de plus en plus de clients ». Un modèle qui n’aura pas échappé aux yeux des investisseurs.

EFI ACCOMPAGNE LA MUTATION D’HÉLIO CORBEIL NUMÉRIQUE

La SCOP Hélio Corbeil, spécialiste de l’héliogravure et qui comptait parmi les plus anciennes imprimeries de France, a fermé ses portes l’an passé. Mais après avoir cédé les bâtiments, l’équipe a pu, en 2021, emménager dans de nouveaux locaux et redémarrer une activité sur le marché de l’impression numérique. Trois machines EFI VUTEk intègrent aujourd’hui le nouvel atelier.

Hélio Corbeil renaît sous une autre forme. Comptant parmi les plus anciennes imprimeries de France, la SCOP spécialisée dans l’héliogravure avait dû mettre la clé sous la porte en 2020, après 190 années d’existence. Mais l’équipe restante et son directeur élu Bruno Arasa n’ont pas baissé les bras. Après avoir cédé les bâtiments historiques du groupe, pour un montant compris entre 12 et 15 millions d’euros, la SCOP a redémarré une activité - sous le nom Hélio Corbeil Numérique - sur le marché de l’impression numérique. Avec 30 personnes (soit un tiers des salariés présents lors de la fermeture) désormais installées dans de nouveaux locaux de 6000 m2 à Combs-la-Ville, HCN a consacré une enveloppe de six millions d’euros à l’achat de matériel d’impression et de finition numérique, en grand et moyen format.

IMPRESSION COMMERCIALE ET GRAND FORMAT

Parmi les investissements consentis par la SCOP, on retrouve notamment une presse bobine jet d’encre Screen, deux lignes de coupe Hunkeler, une solution de piqûre Hohner, une machine de dos carré collé Horizon et une machine de mise sous papier Sitma, pour la partie imprimerie commerciale (presse magazine, imprimés publicitaires, catalogues et autres supports de communication en courtes séries et personnalisés). Mais HCN développe également le segment de l’impression grand format. Pour cela, la société francilienne s’est tournée vers EFI. La SCOP a donc commandé trois machines auprès du constructeur américain : une imprimante UV Led hybride EFI VUTEk h5, un modèle Led roll-to-roll EFI VUTEk Q3r, et une imprimante de sublimation EFI VUTEk FabriVU 340i. Parmi les marchés ciblés grâce à ces nouveaux équipements de production : la signalétique textile haut de gamme, le packaging ou encore l’événementiel. Et pour obtenir un système complet, HCN a également investi dans le logiciel de flux de production du constructeur MIS EFI Pace.

© Depositphotos © EFI

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