mĂŠthode quelle application des trois casquettes ?
LES RÔLES DE L'ARCHITECTE LES CASQUETTES APPLIQUÉES À LA MALADRERIE encapaciteur Cette casquette exprime la nécessité de réhabiliter l’habitant dans la gestion et la mise en œuvre de son environnement. Elle donne un rôle nouveau à l’habitant, valorisant son « savoir d’usage », c’est lui qui (r)enseigne l’architecte sur la réalité spatiale. En se présentant avec des solutions d’aménagement flexibles, l’architecte donne les outils à l’habitant de (se) projeter, d’autoplannifier. C’est un processus d’appropriation, d’autonomisation et de responsabilisation qui se met en œuvre en amont du chantier et qui s’opère sur toute la phase de second œuvre. TRANCHE 6
Nous imaginons cela comme un double apprentissage, un échange mutuel de savoirs, une mise en place d’un langage commun autour de “l’architecture habitée”. En redonnant une place d’acteur à l’habitant on l’extirpe d’une situation d’assistanat et on lui révèle son droit à l’action. C’est une revalorisation de l’individu par un acte construit, aussi petit soit-il.
Phase 8
TRANCHE 10 Phase 9
TRANCHE 5 Phase 7
TRANCHE 8 Phase 6
MAÎTRE d'oeuvre Cette casquette est à la fois technique et politique. Elle recouvre la relation entre la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage publique. Cette pratique de l’architecture est restreinte aux critères, aux normes et fait oublier à l’architecte la dimension humaine et sensible dans sa réponse à la commande. Cette réponse vise alors à répondre à un programme et à une suite de normes déconnectées des réalités sociales. Cet architecte est toutefois nécessaire. Il a une capacité à saisir les attentes de chaque acteur, c’est sa mission. Il comprend les enjeux des grands projets d’aménagement et les projets à petite échelle. Pour nous, cette pratique classique de l’architecture est cantonnée par les politiques publiques à un périmètre d’action qui ne suffit plus à répondre aux attentes de nos contemporains. C’est en se complétant avec d’autres rôles, d’autres casquettes, que l’architecte peut redéfinir sa profession.
RÉVÉLATEUR, ACTIVATEUR ET CATALYSEUR Cette casquette est définie par les processus de recherche-action que l’on peut observer chez les collectifs d’artistes et d’architectes. C’est par la présence dans l’espace, allant parfois jusqu’à l’implantation directe sur le site, que l’on permet l’identification affinée des potentiels humains et spatiaux, dépassant la réponse technique parfois trop technocratique. Se traduisant majoritairement par la mise en réseau des dynamiques locales, par l’occupation spatiale et l’acte éphémère construit, il permet de catalyser les énergies et d’encourager la mise en œuvre d’un plus grand nombre d’initiatives habitantes. Ce rôle de l’architecte que nous revendiquons traduit les besoins premiers à l’échelle micro-locale. C’est un procédé qui exige de l’architecte une réponse qui transcende la commande, et qui réajuste l’échelle du bien-être commun - qui souvent, ne dépasse pas la géographie du quartier.
TRANCHE 3
TRANCHE 1
Phase 1
Phase 4
TRANCHE 7 Phase 5
TRANCHE 3 Phase 2
TRANCHE 4 Phase 3
P
temporalité de la réhabilitation par tranche
Déroulement global
s t n a c tion a v l e s s s k k " " t t a r t c c c r s i a i i n n c n t n n l o v e e i i o e n o t b f F e rEno "tir b a m ogem ogem s pu e e e r m u l d g o e l a o e b g a e l l l r o de la tions s rativ nt la c e l s s i s a n e e t e e p t o d r h d i s t a g t r ua n ue e "fic ution r les e novat coopé ogeme u i % é q q b k 0 p é e a r 3 d res o d a b d m é i L i p e a t R r n s l l s e t l o r l t i iè t Sa e m inve e s ta elie créat esse l'a e c i pr i l r e b c s u i p u n s e e 'l oph m ac p a L s e es l r i t s e v in
" e s r r r i v u o e u ir e s t o s i " t s â s b n o Gro s i t n a o r n é g p a o p s m e o d c fin
Fête
e d n i de f
r e i t n cha
Fonctionnement par casquette PH ’O l à té ec i t n v nts e e ien a e u l m aq s ge ch ( en o l on r e s n u l l e g e ss pa nd on ité ré ti ) o i m i t t o a tc rm apac u bâ ttribu e o s f i c d a s in N / que s d’ rch JTE e a é i d r O r t t s lat a SH mét dali r le avan atelie p e l l o l à e éo sta re en d’un ue ise re d ité g les m n I m ett tion hèq re ectu lex plir M u éa riaut rel omp sso r C a c até la ée : M s vi
" ts t n n e e em em g g o o l l es es t h t c e i f u " q a e d m n s o r i e t i a l ate cré
s
r u e s s âti
e r i o t bora
ne t la
b esoin t s n o agn r si b men ité
omp
c par tranche
oL gem
ue
iq hn
tec ne isse tric n n c n i io e so lut loi assa et él c o s é t x t 1.d mc e berie seau nt e ire 2.v lom rd ré eme nita a 3.p acco sonn ge s i r a . 4 eclo reill 5.r ppa 6.a
ion s, t a e s tili eubl u , m e ux ye n de spac o J es catio de l’e d i ng fabr ieux ts. i k r pa r de au m men e l e r lie r Su l’ate ofite s log de ur pr x de u po gule an
e i r e uis
n e m La
les habitants et leur LOGEMENT À TOUS LES ÉTAG RDIN
ES
JA
habitants
ts n e em
g o l e nd
k mes ojet io t c u n i b f x nor e pr i r e t l t l a a ' au son d s l e e n s i s o ai i s m t m e e a c r a ér novation elatce de l 'L OPH
H d ss se Po con ger l’OP de chan e de de litiqu Po
par tranche
p ov rén se en mi
ts n a c a " v r i s n s o " t o r i t r n i on i t n e t n o a e e " m Enov r ivi e JTE mpag i e s ad t em g c n n " a o o g f s ec su ent d les co ti Mala, ent, ompa e l e la r n a de d o r i h é s t v m is c c a p e r o r la rtem s ndw rasse rre t, a gne t ave ac r ’ é e l 3O%ébut d e n s t v a p t t d a r s re de qui n apptemenée ver s Oeu s faca aux sades teeine-te des o agemecomp emen è i d m pre ibilité rver so’appar tourn Gro ose depannecation e la pl Fin enmén , et acdu log s d p fi Dé se de chéi lace Po -étan en p Ré mise Re
) PH in (Ré r l’O ma pa se en Pri
cs i l b u t
UBLIC DE L'HABI ICE P
TAT
OFF
chantier TECHNIQUE
niq
r ue
mu
m co e p s t c s i s e l pace mique pub ettre rie »
le
c
La
é p o o c
iF nck
e iné
t es
rd ttre ntie e a y m u ch r u d po ase e é b ov ive, n t é ra er all oopé s r la ive c e s t ili Ut e can un
e
e e o s on pativ dag est d i t c i é a rtic e p ier pa nièr uart ma on q «m
in k r a le p
r ste
d e v i rat
s dyna pacesransm aladre e s e l iques les es de t ur m r i t nI ves artist s sur gique coule
g
r
tie
n ha
e àr
ocal
is b tv u e r a que
ie nami et les t r a qu u dy ions
e n lie ociat ls d e l Sal n d’u s ass lture
p rise e s e c a nt la p p s e s e ge ants l n o ir i prol s habit t s e Inv qu le ar
ns tio ier p c a art qu
u o ati ier le nts c é r l c ur me po uipe éq
Révéler, activer et catalyser
o
a 8oo Zo mal
et in du s c i ubl n ma
e ibl
P
r e i t n cha ades
e rill d g t n de fi sap e
s fêtepunch, bi Ti-
occuper l'espace public reconstruire la convivialité La construction d’événements dans l’espace public à l’intérieur de l’îlot contribue au changement d’image de la Maladrerie. En essaimant des actions co-construites par les habitants au sein du quartier, on participe à l’appropriation et à la responsabilisation envers les lieux communs. En ayant repéré des zones de conflits lors de nos visites et en recueillant la parole des habitants, nous ciblons des espaces délaissés à reconquérir intelligemment et pacifiquement. C’est en les occupant et en leur définissant un usage qui contribue au développement de la vie de quartier qu’il faut requalifier ces lieux, résorber les tensions et recréer de la convivialité.
Cette conquête doit être menée par les résidants du quartier, habitants, associations et artistes, assistés de l’aide de l’architecte dont le rôle est d’encourager les initiatives, catalyser les dynamiques et les métamorphoser en actions construites. Le quartier est un terrain de jeu, un spectacle à l’échelle de la ville, il doit être mis en scène par ceux qui l’habitent. Ces actions peuvent ainsi encadrer, canaliser et se mettre au profit de l’épanouissement individuel et collectif, notamment pour les enfants, très présents dans l’espace public. Les divers actes construits peuvent permettre de façonner une culture et un partage à l’échelle de ce quartier populaire.
gradins
le bocal
P
Carrés et compost LES GRADINS :
Cet endroit de la Maladrerie semble destiné à la représentation théâtrale et peut accueillir tous type de spectacles : concerts, projections en plein air, cours de danse, etc.
C’est ainsi que nous proposons dans un premier temps de s’associer avec la compagnie Légendes Urbaines, que nous avons rencontré alors qu’ils venaient par hasard dans le quartier. Cette Cie propose de prendre la ville comme théâtre, particulièrement dans les Grands Ensembles.
LE BOCAL :
Salle de quartier. Longtemps restée fermée, cette salle est aujourd’hui réclamée par les habitants afin d’organiser des rencontres ou projections culturelles.
LES POTAGERS DE LA MALA :
Cultiver un potager signifie solidarité, économies. En complément des formations des compagnons, certains espaces de la Maladrerie peuvent être mutualisés. Ils sont de trois types. - Les carrés et le compost de la coopérative - Le jardin partagé - Le verger de Sylvie, initiative commencée en 2014, qui a besoin d’être poursuivie.
COOPÉRATIVE FINCK :
Cantine solidaire auto-gérée du quartier. Cantine de chantier.
Jardin partagé
Verger
LA COOPÉRATIVE ET LE PARKING base de vie du chantier, NOUVELLE DYNAMIQUE DE QUARTIER la salle finck et la coopérative
Le parking des joyeux
Cet endroit de la Maladrerie représente un des plus grand potentiels de l’espace commun dans l’îlot. La salle Édouard Finck est jusqu’ici utilisée partiellement. Rénovée et mise au norme, sa cuisine accueille la cantine de quartier coopérative autogérée. Le parking des Joyeux, dont l’accès est fermé aux voitures, est un espace non qualifié et lieu de conflits d’usage entre les générations. Lors du chantier, l’occupation de cet endroit est le point de départ de nouvelles dynamiques et la requalification de ses usages.
LA menuiserie
Leune permanence laboratoire in-situ de la rénovation Pour nous, la création d’un quartier général de la rénovation de la Maladrerie est nécessaire. C’est établir un campement, s’intégrer au site, être au plus près des habitants – devenir habitant – et comprendre les problématiques individuelles et collectives afin d’y répondre au mieux. Le Laboratoire est l’atelier des architectes, et vient se compléter avec l’arrivée des Compagnons Bâtisseurs. Il est également utilisé par l’association Jardin à tous les étages pour la mise en place d’une terrasse témoin, qui fait la démonstration des types d’usages possibles des espaces à planter. Lieu de travail, il est le circuit court du fonctionnement de la Maladrerie et l’épicentre de l’expérience d’auto-rénovation / de co-construction avec les habitants. Comme un filtre, il s’occupe des problématiques sur le bâti, ne laissant que la gestion administrative d’attribution des logements à l’Office Public de l’Habitat.
architectes aux trois casquettes compagnons bâtisseurs jardin à tous les étages habitants
opération tiroir phasage des rotations La rénovation de la Maladrerie doit permettre de conserver les populations en place, et de leur permettre de cohabiter avec le chantier. Les opération tiroirs sont donc une méthode permettant le début des travaux d’intervention sur le gros œuvre. Elles consistent à vider intégralement
une première tranche à rénover de la Maladrerie (la tranche 3, composée de 207 logements) et de mettre ensuite en place un système de rotation successif des habitants pour le chantier des tranches suivantes. Pour pouvoir fonctionner, elle nécessite la vacance de 30% de logements.
Mé
HOME SWEET HOME
s iroir des t ogie dol tho CRÉATION DE LA FICHE LOGEMENT
MALADRERIE TRANCHE 5 ÉTAT ACTUEL
MALADRERIE TRANCHE 5 RÉNOVÉE
VOULEZ-VOUS RESTER À LA MALA?
GROS O N NO
EUV
Bâtime
R
E
nt en cha
ntie
i tiro tion OPéra
r
OPÉRATION DE LOGEMENTS SOCIAUX GÉRÉE PAR L’OPH
r
1 TRANCHE DE LA MALADRERIE VIDE = 20% DE LA MALADRERIE: DEBUT DE L’OPERATION TIROIR
VOTRE LOGEMENT VOUS EST-IL ADAPTÉ ?
N NO
LOGEMENT TEMPORAIRE
MALADRERIE TRANCHE 1 ÉTAT ACTUEL
POUR CEUX QUI VEULENT RESTER
MALADRERIE TRANCHE 9 RÉNOVÉE EN 2014
leune solution chantier de rénovation de l'anru technique répondant aux exigences La rénovation de la Maladrerie débute grâce aux financements de l’ANRU, qui en plus du chantier de restauration technique, permettent de lancer et soutenir le logement Laboratoire et la Coopérative. L’idéologie initiale de la Maladrerie ainsi que les usages générés par la forme architecturale complexe représentent un patrimoine à conserver plus important que sa matérialité. Notre proposition vient remplacer les panneaux de façade, résorbant ainsi la précarité énergétique, selon les exigences de l’ANRU. Puis, afin de répondre à la demande générale des habitants, lassés du béton, la finition est travaillée pour perdre le côté « grisaille ».
méthodologie
Cette étape du chantier s’articule en cinq phases sur un bâtiment vidé grâce aux opérations tiroir. Ces étapes vont du haut vers le bas, tranche après tranche.
Recouvrir de terre
5
Protection de la chappe d’étanchéïté par la remise en place de la pleine terre. Dépotage des plantes si nécessaire. Atelier pédagogiques avec JTE sur le bon usage des terrasses: quelles économies, quelles plantes ?
Phasage DE HAUT VERS LE BAS R+5 (à R+7)
R+4
R+3
étanchéification
4
R+2 R+1
Changement des façaces
3 2
DÉPOSE DES PANNEAUX COMPOSITES ANCIENS : Les déperditions thermiques des bâtiments sont dues à l’ancienneté des joints de dilatation, les menuiseries des blocs fenêtres de basse qualité et la faible isolation d’origine. Pour remédier à l’ensemble de ses disfonctionnement, le changement du panneau de façade est nécessaire. POSE DES PANNEAUX SANDWICH : Remplacement par une façade dont la finition sera choisie en concertation avec les habitants. La composition des modules ouvrants de façade se fait selon l’orientation générale de la facade. Reprennant le système d’origine, il reste possible de changer la disposition des ouvrants fonction des cloisons lors de la mise en oeuvre.
1
Retirer la terre Empotage des plantes si besoin. Mise à nu de l’étanchéïté.
Porte d’entrée du projet
propositions FAÇADES ACTUELLES : Façades actuelles. Ouvrants PVC de basse qualité. Panneaux composites à l’isolation défectueuse.
REMPLACEMENT : Proposition façade plein nord Proposition façade est / ouest
Coupe de l’état actuel
Proposition façade plein sud
Coupe de principe
1,20m
2,50m
0,17m
1,20m
2,50m
0,17m
Auto-réhabilitation accompagnée processus d'accompagnement 1
Lors de nos visites chez les locataires, nous avons pu constater dans les logements : - De larges surfaces, des espaces ouverts, articulés entre eux mais pas cloisonnés (comme l’appartement de 95m2 qui n’a finalement qu’une chambre). Volonté initiale de Renée Gailhoustet, ce geste était probablement pour encourager l’habitant à aménager lui-même. Or, le manque d’accompagnement à l’installation, ainsi que les moyens techniques et financiers dont disposent les habitants de la Maladrerie ont progressivement amené à une dégradation parfois irréversible des éléments séparateurs fixes installés sauvagement (manque de ventilation, moisissures, infiltrations, etc.). - Les volumes complexes à aménager, devant susciter l’ingéniosité du locataire, sont très contestés face à la facilité des meubles préfabriqués en kit.
Logement actuel
Face à cela, la réhabilitation accompagnée est une réponse à ces constats : - Les compagnons bâtisseurs forment les habitants, les accompagnants de professionnels et bénévoles. La participation au chantier de rénovation depuis l’intérieur du logement permet la transmission des gestes de réparation. Le logement laboratoire reste a posteriori un lieu ou solliciter de l’aide et des outils pour toute rénovation future. - Le mobilier ne devant pas être un investissement-fardeau lors de l’emménagement, la mise à disposition de la Menuiserie a pour but de d’enseigner un savoir-faire à l’habitant. Cette pratique autorise (être son propre auteur) l’individu et permet une réelle appropriation.
décloisonnage
2
3
pose des éléments mobiles
pose des cloisons fixes
4
5
Propositions 12
34
installation
quel processus pour l'habitant ? LES ÉTAPES DE L'auto-réhabilitation Tout au long du processus de rénovation, des accompagnements sont proposés pour venir en aide à l’habitant dans son rapport avec le logement. Associations d’habitants, architectes en résidence et l’atelier permanent des compagnons bâtisseurs, sont les acteurs de proximité qui vont entretenir une relation privilégiée et suivre la co-construction avec les locataires. Les points de repère au sein du quartier sont des points de convergence au service des habitants.
pen
ser de sà l'uti a te lisa rra tion sse
RAC
ONT ER E SON T MOD LOG ÉLIS EME ER NT
DE Q PA UAR RTIC TIER IPER l'au ac renc ET E À LA to-r teur ont N B CA éha s aid rer l ÉNÉ NTI bili ant es FICI NE tati à ER on
LOG EME DÉP NT T ART EMP VER ORA S LE IRE
E D R I R IENCE É U Q AC EXPÉR L' !
ON T I T A V EN O N É R LOGEM O T AU E SON D E S S A ERR
T A S ER
N
I D R A J
NT E M GE S E O L L B R U MEU ON S S N S N IO E SES T A C D E F R CONESURE D ER TOU M
?
L'HABITANT ET LES CASQUETTES 1
MAQUETTE SPONTANÉE AVEC L’ARCHITECTE : Travail en maquette sur le logement : on raconte son ressenti, on exprime ses désirs. C’est un outil de prise de contact et d’aide à la communication.
LA FICHE LOGEMENT : Suivi concret de l’habitant et du logement par les différents acteurs de la rénovation.
2
REFLEXION SUR L’AMÉNAGEMENT DES TERRASSES : Quelles sont les envies pour cet espace à planter ? Proposition de JTE en fonction du temps et des moyens dont dispose l’habitant.
3
VISITE DE L’ARCHITECTE POUR VALIDATION : - Proposition des hypothèses de changement dans les logements - Rencontre entre les habitants, les compagnons et les associations aidant à l’auto-réhabilitation
4
CANTINE SOLIDAIRE : L’habitant est impliqué dans la vie de quartier à travers une action d’entre-aide entre les familles. C’est aussi un moyen de veiller sur les plus jeunes dans le quartier et de créer un espace de rencontre convivial entre les habitants.
5
DÉBUT DES OPÉRATIONS TIROIR : Déménagement de l’habitant soit vers un logement temporaire s’il souhaite revenir dans son logement, ou bien dans un autre logement de la Maladrerie ; ou encore, s’il souhaite partir définitivement, dans un autre quartier à Aubervilliers.
6
ATELIERS DE PRÉPARATION À L’AUTO-RÉHABILITATION : Durant le temps d’attente que peut représenter le chantier pour l’habitant, plusieurs ateliers sont organisés pour encourager une appropriation du logement, les terrasses et l’ameublement.
LE DESSIN DE L’ARCHITECTE : À la suite de la co-construction de la maquette, l’architecte, si besoin, spatialise les désirs des habitants au sein du logement.
7 LA COOPÉRATIVE : Cantine de quartier. Repose sur un système de récupération de denrées jettées par les grandes surfaces et encore consommables. Au service des habitants, elle est aussi le lieu de la restauration du chantier et encourage la rencontre et l’entre-aide.
LE LOGEMENT LABORATOIRE : C’est un appartement accueillant la terrasse témoin, les ateliers des architectes et des compagnons bâtisseurs. Lieu de travail, il est le filtre entre la gestion administrative et l’expérience d’auto-rénovation/co-construction des habitants.
OPÉRATIONS TIROIR : Méthode permettant le début l’intervention sur le gros œuvre du chantier de rénovation. Suivant un phasage, c’est un système de rotation des habitants au sein de l’îlot, ou vers d’autres opérations de logement, vers des appartements définitifs ou temporaires.
AUTO-RÉHABILITATION ACCOMPAGNÉE : Terme emprunté aux Compagnons Bâtisseurs. Il reflète la volonté de remettre l’habitant au coeur de la rénovation par la co-construction en amont du chantier aussi bien que dans sa phase opérationnelle. L’habitant est celui qui rénove lui-même son logement avec l’aide de professionnels bénévoles.
LES COMPAGNONS BÂTISSEURS : Association d’éducation populaire dans des chantiers de réhabilitation. Ils sont invités à s’implanter à la Maladrerie afin d’y appliquer leur préceptes : l’amélioration de l’habitat, l’accompagnement pédagogique, l’insertion économique des habitants, la formation de bénévoles.
8
JARDINER LES TERRASSES : Aménagement accompagné par JTE pour mettre en œuvre un usage des terrasses prolongeant l’utopie initiale de la présence de végétaton sur le bâti et qui protège les étanchéïtés.
9
LA MENUISERIE : Menuiserie collaborative. Basée sur un système de réemploi de meubles ou de matéraux bois, elle permet la réalisation assistée de mobilier sur-mesure par l’habitant.
FIN DES OPÉRATIONS TIROIR : Retour dans le logement.
10
MEUBLER SON LOGEMENT : Les formes complexes des logements la Maladrerie nécessitent un travail qui dépasse la sensibilisation au bâti. La conception de mobilier au sein de la Menuiserie permet d’encourager les jeux d’agencement et d’ingéniosité.
DANS L’ESPACE PUBLIC : La construction de l’espace public par les habitants du quartier participe à son appropriation et une responsabilisation vis-à-vis de son entretien. L’acte de co-construction collective est un moyen de créer de la convivialité au sein du quartier et de pacifier puis résorber les espaces de conflits.
constat les acteurs, avant PL
t ges
io n
bât i
En
t re
des
attrib u
eti tions et de l'entr
en d
u
tien d
'î
lot
BLIC DE L'HAB U P E I IC
TAT
OFF
acteurs publics
es espaces publics da
ns l
Associations culturelles*
ES
TOUS LES ÉTA À N I G RD
o
a 8oo Zo mal
JA
Associations actives sur le bâti
DE QUARTIER RÉGIE
habitants
chantier les acteurs, pendant
acteurs publics DE LA RÉNOVA E L A T ON
AGENCE NA TI
URBAINE ION
mettent en place la gouvernance opérationelle du projet de rénovation
BLIC DE L'HAB U P E I IC
E COMMUNE PLAIN
cellule commune qui propose un projet correspondant aux normes dictées par l'ANRU
TAT
OFF
prescriptions techniques et administratives
compromis interv
p r o j e t u r b ai n
rénovation technique Remise aux normes
exigences responsabilite
demande de classement de la maladrerie au patrimoine du XXè siècle mobilisation contre le projet de l'anru1
Com
Attentes
desirs
ns b ap gno âtiss
eurs
S BÂTIMENTS D E D E E CT
CE FRAN
ARCHIT E
avis consultatif quant aux interventions possibles sur le bâti (qu'est-ce que l'on peut détruire ?)
i ention sur le bât
aident à l'insertions des habitants de la maladrerie dans la phase opérationnelle de la rénovation défend l'intérêt des locataires face au gestionnaire
Associations culturelles*
TOUS LES ÉTA DR IN À G
ES
JA
Associations actives sur le bâti
associations nécessitant plus de visibilité spatiale
o
a 8oo Zo mal
E GAILHOUSTET RENÉ
desirs DE QUARTIER RÉGIE
habitants population peu présente dans les processus décisionnels, A mettre au coeur du projet
circuit court Les acteurs, après Co-gestion
acteurs publics
N GEM E
ES LO
'î
ns l
M
JAR
Com ILITATION TO-RÉHAB
USAG
E, CONST
Co-co n s t ru c t i on
n o i t s e Co-g
es espaces publics da
ATTRIBU TION D
lot
tien d
CO
TION RUCTION ET APPROPRIA
habitants
COOPÉRATIVE
E DE QUARTIER RÉGI
Associations culturelles o
a 8oo Zo mal
DYNAMIQUES HABITANTES
RE
En
tre
D'AC
RIE SO NE UISE LIDAI
' AU NTÀ L EM E AG N MP
TS
OUS L ID N À T ES ÉTA
GES
ATELI ER
ns b ap gno âtiss
eurs
BLIC DE L'HA E PU
T BITA
OFFIC
Associations ACCOMPAGNANT L'AUTORÉHABILITATION
Légende des acteurs de la mala AGENCE NATIONALE DE LA RÉNOVATION URBAINE Met en oeuvre et le financement du programme national de rénovation urbaine Valide le projet et verse les financements
PLAINE COMMUNE
Établissement Public de Coopération Intercommunale d'aubervilliers, Gère l'entretien des espaces publics (éclairage, déchets, aménagements paysagers)
OFFICE PUBLIC DE L'HABITAT
Gestionnaire d'un quart des logements sur aubervilliers dont la maladrerie
ARCHITECTE DES BÂTIMENTS DE FRANCE
dértermine l'intérêt patrimonial des bâtiments dans le câdre d'un chantier de rénovation, décide quelles sont les éléments qui font patrimoine et qu'il faut préserver
habitants
population peu présente dans les processusdécisionnels. Ils sont au coeur du processus de rénovation, occasion pour eux d'être intégrés en tant qu'acteurs
architectes de la rénovation
implanté dans le quartier grâce au logement laboratoire, ils premettent l'aboutissement du projet selon ses divers volets : la rénovation technique, l'accompagnement de l'habitant à l'autoréhabilitation accompagnée, et les actions de convivialité dans l'espace public
Compagnons bâtisseurs
aident à l'insertions des habitants DAns la phase opérationnelle de la rénovation et établissent une permanence Après le chantier, ils restent pour accompagner les habitants dans l'entretien technique de leur logement
RENÉE GAILHOUSTET
architecte à l'origine de la maladrerie
JARDIN À TOUS LES ÉTAGES
se mobilise pour préserver l'essence du projet originel de Renée Gailhoustet propose un accompagnement à l'utilisation des terrasses milite pour lapréservation intégrale du bâti
RÉGIE DE QUARTIER
procède à la maintenance et à l'entretien partiels des espaces communes propose un service d'aide au ménage aux particuliers
mala 8oo zoo
initiative d'habitant mise en place d'un potager et organisation d'activités ludiques avec les enfants
CENTRE D'ARTS PLASTIQUES D'AUBERVILLIERS Association des nouvelles générations immigrées office municipal de la jeunesse d'aubervilliers association pour l'éducation des enfants AMICALE DES LOCATAIREs