LA BAULE PRIVILÈGE 2020

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LA BAULE

ÉTÉ 2020



ÉDITO

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L’ÉTÉ EST LÀ, IL EST TEMPS DE VIVRE Dans cette 32e édition de votre La Baule Privilège revisité, fort d’une nouvelle équipe, nous vous invitons à un voyage Baulois ou tous nos sens seront en alerte et sollicités. Des images de lumières de la baie qui étincelle dès le matin, du soleil rouge qui se couche, des bruits de drisses, de mouettes, de cris d’enfants, les odeurs du port avec le ballet incessant des bateaux avec sa promenade, ses gaufres au chocolat, Niniches et crêpes au sucre et enfin ce sable fin merveilleux que l’on foule avec un plaisir toujours renouvelé au gré de nos promenades et de nos baignades. Le temps passe et les sensations restent. Je me souviens de mon premier été à La Baule où, petit garçon, je découvrais cet univers unique et privilégié ; une impression aussi que le temps s’écoule doucement, loin des contraintes de la ville où nos enfants et petits-enfants vibrent à l’unisson avec toutes ces sensations imprimées, été après été, dans notre mémoire. Cette liberté enfin retrouvée après des semaines de confinement éveille à nouveau le plaisir de ressentir l’essence même des joies simples et perpétuelles. Mais La Baule c’est aussi la vie. La vie toute l’année avec ses spectacles, ses manifestations culturelles et sportives, le marché, ses commerçants, ses pécheurs, ses rites. Nous vous invitons à (re)découvrir les activités qui rythment toute l’année la vie Bauloise au travers d’articles, de photos, souvenirs : nous souhaitons perpétrer cette magie qui opère année après année. D’abord son histoire, ses valeurs, ses traditions, son univers unique et son coté atemporel. L’art a toujours ponctué la vie du « village » avec ses festivals de Cinéma, Musique et nombreuses manifestations culturelles tout au long de l’année. La peinture, la sculpture et la littérature sont mis à l’honneur dans ce magnifique Palais des Congrès qu’est Atlantia, extraordinaire terrain d’expressions multiculturelles. La Baule est devenue aussi une ville de Congrès réunissant des entreprises internationales qui viennent se réinventer dans le calme et la sérénité. Ces infrastructures uniques en Europe permettent de conjuguer le travail et la détente propices aux réflexions stratégiques. C’est aussi un festival d’images, de couleurs, de sensations et d’atmosphères qui alimentent saison après saison notre boite à souvenirs. Il est d’ailleurs facile de visiter tous les jolis villages qui nous entourent d’un simple coup de vélo ou lors d’une agréable promenade le long de la côte sauvage. Que serait notre baie sans le sport, plateforme fédératrice intergénérationnelle où le seul problème que l’on puisse avoir… est le choix et la séquence tant les possibilités qui s’offrent à nous sont multiples : baignades, sports nautiques, tennis, golf, équitation, polo, vélo etc… qui lors des Derbys trouvent leur apogée. Les grands, les petits, seuls ou en groupe… on trouve toujours quelque chose à faire dans un environnement ensoleillé et iodé. Avec toute l’équipe de La Baule Privilège que je remercie, nous avons voulu partager avec vous l’amour de notre «village» et nous l’espérons, vous faire découvrir et redécouvrir ces trésors qui s’offrent à nous. L’été maintenant est là. Il est temps de vivre « notre la Baule » comme on l’aime, chacun à notre manière, en famille ,entre amis en savourant tous ces plaisirs simples et vrais sans modération. François Barrault Éditeur Cette 32e édition est dédiée à notre ami Daniel Piriou-Larue, fondateur de La Baule Privilège, qui nous a quittés récemment. Nous pensons à lui et à sa famille.

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SOM MAI RE

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É C R I VA I N S

CINÉMA

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LA BAULE SPORTIVE

MUSIQUE

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PA L A I S D E S C O N G R È S

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MA BAULE

ART

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SPOTS

LA BAULE EST UNE FÊTE

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LE CARNET

C A R T E S P O S TA L E S

LA BAULE PRIVILÈGE REVUE ANNUELLE www.privilege-media.com ÉDITEUR

SARL BAKEA CONSULTING 16, AVENUE GEORGE SAND 44500 LA BAULE ESCOUBLAC CODE NAF : 7022 Z SIRET : 481 232 056

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION STÉPHANE HOFFMANN TÉL : 06 08 28 59 78 stephane.hoffmann@wanadoo.fr

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LA PRESQU’ILE

RÉGIE PUBLICITAIRE MÉDIA PARTENARIAT COMMUNICATION 74, RUE FÉLIBIEN 44000 NANTES MARIE-CHRISTINE PARICHI TÉL : 06 19 46 26 18 mpc.ouest@yahoo.fr IMPRESSION TYPIA SERVICIOS INTEGRALES 28320 PINTO MADRID

DIRECTION ARTISTIQUE THOMAS PROUST thomasproust.com RÉDACTION STÉPHANE HOFFMANN PHOTOGRAPHIES La majeure partie des photos de ce numéro est tirée de l’extraordinaire photothèque de Patrick Gérard, à qui rien de La Baule et de sa région n’est étranger depuis plus de vingt ans. Sans son concours, nous n’aurions pas pu réaliser ce magazine. Merci à lui. Ont également fourni des photos : Bleu marine, Stéphanie Guertin, David Law et Françoise Pasiot-Proust.

COUVERTURE © ALEXANDRE CHAPELIN DESIGNER © THOMAS PROUST alexandrechapelin.designer Table «Lagoon MI55» (150 x 100 x 0,50 cm) Fabriquée en marbre et résine.



SENSATIONS

LA BAULE SA VIE SON ŒUVRE Les bienfaits d’un séjour à La Baule

La Baule est une station en mouvement. Ici, on n’a jamais aimé la précipitation, le clinquant ni la vulgarité des modes. Pourtant, petit à petit, cette villégiature centenaire prend place, sans qu’on y prenne garde, parmi les grandes stations internationales. Tout en préservant les valeurs qui l’ont guidée depuis sa création.

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SENSATIONS

La Baule est une ville à qui on ne la fait pas. Est-ce une ville, d’ailleurs ? Parfois, elle tente de s’en donner des airs. Depuis 1954, les villas du « remblai » (« front de mer », « promenade de mer », rayez les mentions que vous n’aimez pas) laissent, une à une, place à des immeubles auxquels les années finissent par donner du style. Or, cela qui est peu et paraît trop à certains, ne « prend » pas et « La Baule, notait un de ses habitués, Jean Dutourd, n’a pas changé d’âme depuis 1930. » En 1930, La Baule a cinquante ans. Le temps est bien loin où, en 1847, Gustave Flaubert (26 ans) et Maxime du Camp (25 ans) en arpentaient les dunes désertes, dont Gustave se déclarait enchanté : « Et puis la mer ! la mer !, écrira-t-il, le grand air, les champs, la liberté, j’entends la vraie liberté, celle qui consiste à dire ce qu’on veut, à penser tout haut à deux, et à marcher à l’aventure en laissant derrière vous le temps - sans plus vous en soucier que de la fumée de votre pipe qui s’envole ». Depuis, comme on a déjà pu le remarquer, d’autres écrivains, de Daudet à Frédéric Dard, de Zola à Modiano et Irène Frain, de Heredia à Henri de Régnier et François Nourissier, de Musset à Michelet et Michel Déon, sont venus y chercher inspiration et respirations. En 1913, Apollinaire essaiera de s’y consoler de sa rupture avec Marie Laurencin. Il y restera une semaine.

JE SUIS AU BORD DE L’OCÉAN FIN D’ÉTÉ, JE VOIS FUIR LES OISEAUX DE PASSAGE LES FLOTS EN S’EN ALLANT ONT LAISSÉ DES LINGOTS LES MÉDUSES D’ARGENT. IL PASSE DES CARGOS SUR L’HORIZON LOINTAIN ET JE CHERCHE CES RIMES TANDIS QUE LE VENT MEURT DANS LES PINS MARITIMES Mais Guillaume restera inconsolé de la perte de Marie et de « l’échouage vivant de ses amours choyées ». Des hôtes illustres entre les deux guerres : Valery Larbaud, Sacha Guitry - venu avec Jacqueline Delubac et leur amie Pauline Carton, qu’il envoyait se promener sur le remblai pendant qu’il écrivait Désiré, dont tout un acte se déroule d’ailleurs … à Deauville ! Mais notons que, de ses séjours, Guitry laissera un portrait de Louis Lajarrige et ce poème :

JE NE SAIS PAS QUAND JE MOURRAI SI J’AURAI TRÈS ENVIE D’UN SAULE MAIS DU MOINS TANT QUE JE VIVRAI C’EST SOUS LES GRANDS PINS DE LA BAULE QUE J’AIMERAIS PASSER MA VIE Notons aussi la reine Ranavalo III de Madagascar, le grand-duc Vladimir de Russie, Paul Poiret, Cécile Sorel et quelques autres, mais sans qu’on les remarque trop car, déjà, La Baule a trouvé son style, tout en discrétion : entre familles et sports, c’est une plage de villégiatures. Quittant Nantes, Le Mans ou Paris, on s’installait à Ker Loti ou à La Corvette, à la Villa Caroline ou à Térésia, à La Volière ou à Ker Suzer, ces manoirs gothiques, cottages normands ou villas basques construits par des architectes soucieux des caprices de leurs clients, et abritant pour trois mois une ribambelle d’oncles et de cousins, de tantes et de domestiques, de grands-mères et de ces lointaines petites cousines à qui on tirait les cheveux avant d’en tomber amoureux. >>>

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La Baule fait partie du club très fermé des « Plus belles baies du monde ». Son plan d’eau est idéal pour marins et régatiers de tout niveau. Une école de voile, deux ports et un Yacht-Club sont actifs toute l’année.

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SENSATIONS

La région de La Baule compte de nombreux golfs, dont le Golf International Barrière. Chaque été, le concours d’élégance en automobile rassemble depuis plus de 90 ans les plus belles cylindrées.

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SENSATIONS

On prenait le thé à Ker Causette, on dansait au casino, on jouait au Tennis Country Club et on fréquentait le concours d’élégance automobile de la mi-août. Harry Pilcer commençait toujours ses shows par : « Il pleut sur la Côte d’Azur ». Puis, ce fut Roger Duquesne. Aujourd’hui, Pilcer et Duquesne sont morts, mais les rites restent les mêmes : on se trémousse sur les courts, on se dandine dans les discothèques, on papote un verre à la main. Bien sûr, on reste moins longtemps (au grand dam de Bonne-Maman), mais on vient plus souvent et, pour l’essentiel, un séjour à La Baule se passe en 2020 comme il se passait en 1930 et comme il se passera en 2070, entre le sport et la famille. « Quand je suis à La Baule, confiait Loïc Le Masne de Chermont à l’époque où il était Président de la Fédération française d’équitation, je suis aux écuries dès 7h00. Puis, promenade à cheval sur la plage jusqu’en milieu de matinée, et une partie de tennis avant le déjeuner. L’aprèsmidi est consacré à la famille. En début de soirée, j’ai un entraînement de polo, ou bien je retourne au Country. » Eh bien encore c’est ça, La Baule. Et pour longtemps. Adossée à une région où, du Croisic à Guérande, pêcheurs et paludiers poursuivent avec une tranquille ténacité des activités séculaires, la « plus belle plage d’Europe » (9km de sable fin exposé plein sud, une rareté) regarde, avec nonchalance et sans daigner s’y mêler jamais, passer les modes en se demandant si elle doit attirer la foule ou rester entre gens du même monde. « Quantité et qualité des estivants sont indispensables, notait Olivier Guichard, maire de 1971 à 1995. Il faut savoir que l’été la population est multipliée par dix. Et qu’il y a, à La baule, 9000 résidences secondaires pour 7000 résidences principales, en gros. Il faut du monde parce que c’est important pour les commerçants et les hôteliers, mais il faut une population aussi haut de gamme que possible si on veut que La Baule reste à la place où elle est : celle d’une station dont le niveau d’équipements sportifs est unique en son genre. D’ailleurs, la réputation de La Baule dans le pays est telle que l’on n’a jamais eu de population indésirable. » À d’autres les hochets de la modernité, le clinquant de la frime, la vulgarité des étalages d’argent frais. La Baule n’est ni le Luberon, ni Saint-Tropez, ni l’île de Ré, ni Deauville. La Baule est un club. Un club de bon aloi, un club qui s’ouvre, certes, mais lentement, comme il sied. >>>

La nonchalance apparente de La Baule cache une grande force.

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SENSATIONS

À sa manière, avec doigté et discrétion, La Baule se place doucement au rang des grandes stations internationales. Les familles ne s’en rendent peut-être pas compte, mais La Baule est une station… en mouvement. C’est aussi une plage sportive. La Baule, plage sportive, on ne présente plus. À part le ski alpin - et encore ! il fut un temps où le ski sur aiguilles de pins était en vogue dans les dunes de la forêt d’Escoublac -, tous les sports peuvent y être pratiqués. C’est une force. C’est aussi une faiblesse. Certes, débutants et champions trouvent là de quoi satisfaire leur passion, mais il n’y a pas ici de sport majeur, donc pas d’image de marque évidente - et l’image de marque, ça commence à compter, même ici.

IL Y A TOUT À LA BAULE L’équitation, bien entendu, du jumping au polo en passant par la légendaire promenade sur la plage ; mais pas de quoi concurrencer Aix-la-Chapelle, Deauville ou Saumur. Le tennis : dès les années 20, François André créait trente courts, il y en a quatre fois plus aujourd’hui ; mais pas de quoi inquiéter Monte-Carlo. Le golf : 72 trous dans un rayon de trente kilomètres, mais Biarritz peut dormir tranquille. Et, même si La Baule a récemment compté la plus grande génération de marins (Marc et Yves Pajot, Bruno, Stéphane et Loïck Peyron, Fred Beauchêne, Jean Maurel, Marc Bouët, Yves Loday, Alain Pichavant ou François Boucher : tous ont fait ici leurs premiers ronds dans l’eau), La Trinité restera toujours le grand port de plaisance de l’Atlantique. Dans chacun de ces sports, pourtant, La Baule s’est distinguée. Sur les terrains et en dehors des terrains. Mais elle a choisi, là encore, d’être elle-même. À La Baule, en effet, le tennis ne consiste pas seulement à sautiller sur un court ; le polo ne se limite pas à de furieuses cavalcades dans un pré, histoire d’en chasser une balle à l’aide d’un bout de bois ; le jumping ne veut pas dire qu’on oblige sa monture à franchir de perverses barrières multicolores ; le bateau n’est pas le moyen le plus inconfortable et le plus lent de se rendre d’un point à un autre et le golf n’est pas la meilleure façon de gâcher une belle promenade à la campagne. >>>

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Le Longines Jumping International donne, chaque mois de mai, rendez-vous aux meilleurs cavaliers et chevaux du monde entier pour un spectacle à couper le souffle

L’équipe de France est toujours très applaudie lors des épreuves. Mais, en grand connaisseur, le public baulois n’est pas chauvin et sait reconnaître les exploits des cavaliers et des chevaux.

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SENSATIONS

La plage est ouverte toute l’année. Dans les clubs, des moniteurs sont entraînés pour faire goûter à tous les plaisanciers les plaisirs de la navigation.

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BISTROT MARITIME LES PIEDS DANS L’EAU 7 BD DES OCEANIDES - PORNICHET 02 40 00 91 91 NINA-A-LA-PLAGE.FR


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Les villas sont belles à La Baule. Les immeubles aussi. Construits à partir des années 50, ils témoignent de près de trois quarts de siècles d’architecture balnéaire. Il faut apprendre à la regarder.

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SENSATIONS

À La Baule, ces sports sont aussi un exercice de l’esprit, un gage d’art de vivre souriant, de raffinement amusé et d’élégance joyeuse. Comme le dit Jean-Claude Driancourt, président des Derbys de La Baule : « Les talents s’affrontent, l’art de vivre se partage. » Avec les années, les Derbys se sont ouverts à d’autres sports, et le club des présidents s’est enrichi de nouveaux talents. Par ordre alphabétique Eric Albaret, président du Beach Derby Volley, Clémence Baley, présidente des Mini Derbys, Rémi Cléro, président du Jumping International, Jean-François Decaux, président du Brittany Polo Club, Daniel Laurent, président du Beach Derby Tennis, Eric Lebreton, président du Derby Golf et Dominique Molette, président du Yacht Club. « Notre bien commun, indique Jean-Claude Driancourt, est le plus beau des terrains de jeux, pour les sports sur herbe, sable, terre battue. Une baie sublime, à l’échelle du monde, un magnifique stade nautique. Notre patrimoine affectif, c’est un esprit de club, une appartenance fièrement revendiquée, un accueil toujours souriant, une décontraction et une élégance dans le comportement qui se transmet au fil des générations. » Chaque année, ils sont plus de 10 000 à participer, toutes générations et tous niveaux confondus, à l’une des manifestations organisées. Et c’est 300 bénévoles sur 30 clubs qui participent au succès de ces événements, que permettent aussi de nombreux partenaires, et dont le très beau Derby Magazine porte chaque année le souvenir. À La Baule, le golfeur s’intéresse au jumping et le tennisman suit les compétitions de golf et les régates ; c’est une sorte de complicité sportive que les Derbys favorisent ici. Car les Derbys tiennent à leur cachet. Il ne s’agit pas de ces compétitions sauvages, acharnées et un peu vulgaires où chacun, sur son terrain, veut à tout prix écraser l’autre. Dans ces sports, la manière compte autant que le résultat. Et il est, pour les champions des Derbys, aussi important de bien se tenir sur une selle, un court, un green ou à la barre qu’à table, au bar et entre amis. Réservés aux gentlemen et aux ladies, ces sports sont avant tout des occupations de gens qui savent vivre. Et à La Baule, on le sait, rien ne compte autant que le sport et la famille. >>>

Les talents s’affrontent, l’art de vivre se partage.

Sur ce bateau barré par Marc Pajot, on peut reconnaître quelques présidents des clubs affiliés aux Derbys de La Baule : Jean-François Decaux, Jean-Claude Driancourt et les regrettés François-Xavier Baley, René Pasquier et Henri Rigaud. Manquent sur la photo Rémi Cléro, Dominique Molette, Eric Lebreton, Clémence Baley, Éric Albaret et Daniel Laurent.

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SENSATIONS

Et toi, mer ! Laissez-moi seul, laissez-moi seul avec la mer ! Nous avons tant de choses à nous dire, n’est-ce pas ? Elle connaît mes voyages, mes aventures, mes espoirs ; C’est de cela qu’elle me parle… C’est ma jeunesse qu’elle déclame… Valery Larbaud, Europe, Les poésies de A.O. Barnabooth

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PAIN



ÉMOTIONS

La Baule Privilège n’a encore jamais parlé du Festival Cinéma et Musique de Film qui, depuis six ans, enchante la station et prend sa place parmi les événements importants pour qui aiment le cinéma et la musique. Pour réparer cette lacune, revenons brièvement sur chacune des six premières éditions de cette manifestation créée et organisée par Christophe Barratier, Sam Bobino et leurs (nombreux et brillants) amis. La Baule leur doit déjà de très grands moments d’émotions. En voici quelques-uns.

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CINÉMA

LA BAULE CINÉMA ET MUSIQUE Si vous avez manqué le début…

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ÉMOTIONS

2014 - FRANCIS LAI ET CLAUDE LELOUCH La première édition s’est tenue du 20 au 24 novembre 2014. Le jury, présidé par Jean Becker, a visionné six films en compétition, sur la vingtaine présentée au public. Dont Les Souvenirs, nouveau film de Jean-Paul Rouve d’après un roman de David Foenkinos. Un hommage exceptionnel a été rendu à Claude Lelouch et à son compositeur fétiche, Francis Lai, qui célébraient cette année-là leur cinquante ans de collaboration, lors de la cérémonie de clôture au Palais des Congrès Atlantia. Hommage suivi d’un concert donné par les cinquante musiciens de l’Orchestre Philharmonique de Prague, qui a interprété les plus grands classiques du cinéma dont les images ont été projetées en simultané, avec la complicité de Francis Huster. Cette première édition a réuni plus de sept mille spectateurs en quatre jours.

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Venu tout exprès de Los Angeles à La Baule, Lalo Schifrin a assisté à un ciné-concert donné sous la direction de Jean-Michel Bernard. Il a ensuite rejoint l’orchestre pour interpréter au piano quelques titres, dont le générique de « Mission impossible ».

2015 - HOMMAGE À MICHEL LEGRAND

2016 - LA PRÉSENCE DE LALO SCHIFRIN

La deuxième édition du Festival s’est tenue du 11 au 15 novembre 2015. En plein milieu, le 13, ont eu lieu les attentats qui ont ensanglanté Paris et, notamment, le Bataclan. Présidé par Gérard Corbiau, le jury était composé de Pascal Elbé, Edouard Montoute, Pauline Lefevre, Elisa Tovati et Eric Michon. Michel Legrand a donné un concert très émouvant le samedi 14 novembre, lendemain des attentats. « The show must go on », mais Legrand a commencé son récital en égrenant les premières notes de La Marseillaise.

Le Jury du festival, composé de son Président Richard Berry, Richard Anconina, Maitena Biraben, du compositeur Pierre Adenot et de la chanteuse Inna Modja , ont rendu leur verdict, Samedi, lors de la soirée de remise des prix, qui avait lieu à Atlantia, le Palais des congrès de La Baule, animée par la présentatrice Ariane Massenet . Au total, ce sont sept Ibis d’Or qui ont été décernés, dont trois pour Paterson, le film de Jim Jarmusch, grand gagnant de la soirée (Meilleur film, acteur et actrice) Un Ibis d’Or d’Honneur a aussi été décerné au grand compositeur international Lalo Schifrin (Mission Impossible, Bullitt, L’Inspecteur Harry, Mannix, Luke la main froide) en récompense pour l’ensemble de sa carrière. Durant cette soirée, un ciné-concert , en hommage à Lalo Schifrin, en sa présence, a également été donné, sous la direction d’un autre compositeur de talent, Jean-Michel Bernard. Lalo Schifrin a rejoint ensuite l’orchestre, sur scène, à la fin du concert, pour interpréter au piano, quelques titres, dont le générique de la série culte Mission Impossible. Un moment exceptionnel, suivi d’une standing-ovation. >>>

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De l’émotion, de l’amitié, de la simplicité et de la passion

Accompagné du contrebassiste Pierre Boussaguet, Michel Legrand a donné en 2015 un concert à guichets fermés. Un hommage poignant lui a été rendu par le public en présence, bien sûr, de Macha Méril, une habituée de La Baule, où elle vient souvent présenter ses livres LA BAULE PRIVILEGE

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ÉMOTIONS

2017 - VLADIMIR COSMA Du 7 au 12 novembre 2017, la 4e édition du Festival est consacrée aux comédies, avec un coup de projecteur sur Jacques Tati, dont on fête les 110 ans et dont le personnage fétiche, M. Hulot, figure sur l’affiche du Festival, et Buster Keaton. Notons aussi un hommage à Louis de Funès à la chapelle SainteAnne, avec une exposition d’objets ayant appartenu à l’acteur, et jamais exposés. Le compositeur invité est Vladimir Cosma, à qui l’on doit d’innombrables musiques de films, dont celles de La Boum, Les Aventures de Rabbi Jacob, Le Grand blond avec une chaussure noire, L’Aile ou la cuisse, La Chèvre, Le Dîner de cons, etc… Le samedi 11 novembre, Cosma a dirigé ses plus grandes musiques de film avec un orchestre symphonique d’une soixantaine de musiciens et artistes internationaux sur la scène du Palais des Congrès. Le Festival, c’est aussi des ateliers, des rencontres, des séances de dédicaces, des Master Class dirigées par Stéphane Lerouge, grand spécialiste de la musique de film et, bien sûr, des projections en avant-première en présence des équipes de films et des acteurs. >>>

Vladimir Cosma fit preuve, tout au long de son séjour à La Baule, d’une grande gentillesse et d’une disponibilité pour tous. Le concert qu’il donna montra l’étendue de son talent.

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Grâce à la musique de film, on voit par les oreilles



ÉMOTIONS

2018 - ÉRIC SERRA ET GÉRARD DEPARDIEU Un hommage a été rendu à Éric Serra le compositeur, entre autre, des musiques de film de Luc Besson, à l’occasion du 30e anniversaire du film Le Grand bleu. Serra a donné un concert au Palais des Congrès, lors de la cérémonie de clôture. Autre hommage : à Jacques Perrin, avec la projection de son film, Océan, suivie d’une Master Class ouverte au public, ainsi qu’à Fanny Ardant et à Michael Lonsdale. En préouverture du Festival, le samedi 3 novembre, au Palais des Congrès, Gérard Depardieu et Gérard Daguerre ont fait revivre, sur scène, les textes de Barbara. Un spectacle grandiose servi par un Gérard Depardieu émouvant.

2019, GABRIEL YARED, ANDRÉ TÉCHINÉ, PIERRE RICHARD ET BIEN D’AUTRES A l’occasion de sa 6e édition, qui a eu lieu du 6 au 11 novembre, le Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule a rendu hommage à Pierre Richard et proposé une soirée musicale inédite. L’ensemble musical dirigé par le compositeur et pianiste Jean-Michel Bernard (Grand Prix Sacem 2017 de la musique À l’image), ami et disciple de Ray Charles, auteur de bandes originales pour Michel Gondry, Etienne Chatiliez ou Francis Veber et à qui l’on doit déjà le concert hommage à Lalo Schifrin au Festival de La Baule en 2016. Jean-Michel Bernard était notamment accompagné par le violoniste Laurent Korcia... et par le propre fils de Pierre Richard, le saxophoniste Olivier Defays (moitié du duo Blues Trottoir). Au programme de cette soirée événement animée par Stéphane Lerouge : les musiques inoubliables de Philippe Sarde (On aura tout vu), Michel Fugain (Je sais rien mais je dirai tout), celles bien sûr de Vladimir Cosma (Le Grand blond avec une chaussure noire, La Chèvre), sans oublier une sélection de thèmes phares du cinéma burlesque (Charlie Chaplin, Jacques Tati), ayant façonné la vocation de Pierre Richard. Entre classique, pop et jazz, un spectacle original, drôle et insolite, résumant en musique et en images le parcours de l’éternel Grand Blond. Un formidable moment, de rires et de partage et un spectacle inédit. >>>

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Après Catherine Deneuve, avant Fanny Ardant, Gérard Depardieu est à La Baule.

Avec le pianiste Gérard Daguerre, Gérard Depardieu vient de rendre un hommage sensible et poignant à Barbara. Yves Métaireau, maire de La Baule, lui remet un Ibis d’or en présence de Christophe Barratier et Sam Bobino, présidents du Festival.

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ÉMOTIONS

2019. Gabriel Yared donne un grand concert lors de la Cérémonie de remise des prix, entouré d’un Orchestre international composé de Yasmine Joumblatt (chanteuse), Héloïse Poulet (chanteuse), Béatrice Muthelet (alto solo), Michel Nguyen (alto), Eric Lacrouts (violon solo), Marianne Lagarde, Laurent Philippe et Emilie Belaud (violons), Cyrille Lacrouts (cello solo), Jérôme Lefranc (cello), Philippe Noharet (contrebasse), Lewis Morison (saxo), Christelle Pochet (clarinette), Christophe Grindel (hautbois-cor anglais) et Juanjo Mosalini (bandonéon). 2018. Pour le trentième anniversaire de la sortie du Grand bleu, de Luc Besson, Eric Serra, accompagné des musiciens du RXRA Group, a joué quelques-unes de ses musiques, dont Subway, Nikita, Léon, Le Cinquième Élément, Jeanne d’Arc, Arthur et les Minimoys, sans oublier GoldenEye, le James Bond réalisé par Martin Campbell.

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ANDRÉ TÉCHINÉ A PRÉSIDÉ LE JURY. D’abord critique pour Les Cahiers du cinéma, André Téchiné passe ensuite très vite derrière la caméra avec Paulina s’en va, son premier long métrage mettant en scène Bulle Ogier. Dans son film suivant, Souvenirs d’en France, avec Jeanne Moreau, on retrouve déjà les thématiques qui feront sa signature : les liens familiaux, les conflits de classes sociales et l’exil. Avec Barrocco sorti l’année suivante, il réunit pour la première fois à l’écran Gérard Depardieu et Isabelle Adjani qu’il retrouve quelques années plus tard sur le film Les Sœurs Brontë. En 1981, il réalise Hôtel des Amériques avec Patrick Dewaere et Catherine Deneuve qui deviendra l’une de ses actrices fétiches. Réalisateur fidèle du Festival de Cannes, il y reçoit le Prix de la mise en scène pour Rendez-vous en 1985, et y revient en 1993 pour présenter Ma saison préférée, pour lequel public et critiques sont unanimes.

Le 7e Festival International du Cinéma et Musique de Film de La Baule aura lieu des 10 au 15 novembre 2020 avec, pour invité d’honneur, Philippe Sarde, à qui l’on doit plus de 200 musiques de films, nommé à l’Oscar de la meilleure musique pour Tess, compositeur également des films César et Rosalie, Les Choses de la vie, La guerre du feu, Fort Saganne, Le locataire, L’Ours ou plus récemment Quai d’Orsay… Cet hommage lui sera rendu à l’occasion de ses 50 ans de carrière.

Le Lieu du crime, L’Homme qu’on aimait trop, Les Voleurs... André Téchiné signe des films de passions ardentes et de désirs secrets. En partie autobiographique, Les Roseaux sauvages sera récompensé par trois César dont celui du Meilleur Film et du Meilleur réalisateur. Il abordera à nouveau les thèmes de la quête d’identité et de l’homosexualité dans plusieurs de ses œuvres parmi lesquelles Les Témoins (2007) et Quand on a 17 ans (2016), tous deux projetés en compétition à la Berlinale. En 2019, il retrouve son amie Catherine Deneuve, pour L’Adieu à la nuit, abordant cette fois-ci le thème de la radicalisation. Dans son rapport privilégié à la jeunesse, André Téchiné a toujours travaillé avec de jeunes comédiens. Lambert Wilson, Juliette Binoche, Elodie Bouchez, Lubna Azabal, sont quelquesuns des talents révélés par ses films. Il est un des réalisateurs majeurs du cinéma français. Le compositeur invité était Gabriel Yared, Oscar de la meilleure musique de film pour Le patient anglais. L’artiste a participé à une Master Class animée par Stéphane Lerouge et s’est produit, entouré de ses musiciens, sur la scène du Palais des Congrès, pour égrener quelques films dont il a composé la musique : L’Amant, Retour à Cold Mountain, 37°2 le matin, Une bouteille à la mer, Camille Claudel, La Cité des Anges et beaucoup d’autres.

Sur la plage ensoleillée, ni coquillages, ni crustacées, mais quelques membres du jury dont Thomas Dutronc, Thierry Klifa, le président André Téchiné, Nadia Farès et Patrick Poivre d’Arvor. Manquent la comédienne Astrid Bergès-Frisbey et le compositeur Eric Neveux.

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MUSIQUE

LA BAULE PLAGE MUSICALE

2016. L’instrument protégé par l’étui que tient précieusement la violoncelliste Camille Thomas est un chef d’œuvre. Conçu en 1788 à Naples par Ferdinand Gagliano, il s’appelle « Château Pape Clément » et est généreusement prêté à la musicienne par l’œnologue Bernard Magrez. Avec cet instrument, Camille Thomas vient d’enregistrer, pour Deutsche Grammophon , Voice of Hope, avec des airs de Ravel, Gluck, Purcell, Bruch, Wagner, Dvorák, Williams, Massenet, Donizetti, Bellini, Mozart et Verdi. Sans oublier un concerto spécialement composé pour elle par Fazil Say. Camille Thomas est venue à La Baule interpréter, entre autres, Le carnaval des animaux, de Saint-Saëns, dont la récitante était Pauline Lefèvre (à droite).

Henri Collet (1885-1951) y posséda une villa, Paul Misraki (1908-1998) un appartement. Le premier, influencé par Albeniz et Manuel de Falla, composa des musiques tellement inspirées de culture hispanique qu’on le traite souvent de musicien espagnol de nationalité française. Le second, compagnon de l’orchestre de Ray Ventura et ses Collégiens, composa des chansons à grand succès et plus de 180 musiques de films. Ces deux compositeurs venaient respirer et, peutêtre, s’inspirer à La Baule. Mais la station continue de réunir, depuis des années, les plus grands interprètes de notre temps. En classique, en jazz, en musique de variété et en rock.

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ÉMOTIONS

Musique à La Baule, le meilleur à la portée de tous

(Ci-dessus) Réunis à L’Hermitage Barrière la pianiste Anne Queffélec, son frère, l’écrivain Yann Queffélec et son fils, le pianiste Gaspard Dehaene (Page de droite) De haut en bas, la pianiste Claire Désert, Thomas Enhco, tour à tour pianiste, violoniste et compositeur de jazz et de musique classique, et le quatuor Modigliani. 38

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S’il y a bien, devant le Palais des Congrès Atlantia, un square Henri-Collet, qui rend hommage à ce compositeur de la première moitié du 20e siècle, familier de La Baule, on ne se souvient pas que sa musique y ait été jouée. En revanche, Ruggero Raimondi y a chanté Verdi, l’Opéra National de Rostov y a joué La Traviata et, il y a deux ans, Maxim Vengerov y a joué Tchaïkovski et Berlioz avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. Chaque saison depuis plus de trente ans, de nombreux concerts, sans oublier les ballets et les opéras, y sont donnés devant des salles pleines et un public toujours renouvelé.

LE NOUVEAU MOUVEMENT DES MOMENTS MUSICAUX DE L’HERMITAGE Créés en 1986 pour cinq ans, repris dans les années 90, les Moments Musicaux de l’Hermitage se sont imposés, nous dit le journaliste et mélomane Philippe Hervouët, comme l’un des moments forts de la saison musicale française. Les plus grands solistes ont défilé ici : Youri Egorov, Michel Portal, Augustin Dumay, Anne Queffelec, Hélène Grimaud, Christian Zacharias, Kathia Buniatishvili, Anner Bylsma, Frank Braley, Nelson Goerner… parmi tant d’autres. Deux fois par an, ces Moments musicaux réunissent des mélomanes parfois les plus exigeants en France. Et depuis le début, ceux-ci ont été d’une extrême fidélité à ce rendez-vous bisannuel avec des musiciens haut-de-gamme venus parfois de fort loin. Depuis quelques éditions et avec de nouvelles propositions, les Moments musicaux ont vu leur public évoluer quelque peu et rajeunir sensiblement. René Martin et la direction du Groupe Barrière ont apporté à la formule des compléments susceptibles d’attirer de nouveaux publics de mélomanes. Sur le plan musical, la formule reste la même : René Martin, formidable concepteur de nouveaux types de festivals, met au défi les musiciens de jouer ensemble sur une programmation originale, conçue souvent autour d’un thème. La complicité qui en résulte s’étend jusqu’au public. Cette complicité est encore renforcée avec la mise en place, depuis quelques éditions, de master classes permettant à des musiciens amateurs de tous âges d’être mis en contact avec les meilleurs professionnels et de bénéficier de leur précieuse expérience. Le public assiste à ces temps de travail de haut niveau avec beaucoup d’intérêt. Il encourage les élèves en leur prêtant une oreille attentive et bienveillante, puis est captivé par les commentaires des «masters». Par ailleurs, certaines éditions à thème ont fait l’objet de «cartes blanches» à certains musiciens vedettes comme Nicolaï Luganski, Anne Queffelec ou le Quatuor Modigliani, quitte à eux de composer la programmation à leur guise. Dernier en date : Renaud Capuçon. René Martin a en tête d’autres nouveautés pour les prochains mois. Par ailleurs, le groupe Barrière propose aux mélomanes de profiter de leur cure de musique pour s’entretenir physiquement grâce à une nouveauté : un séjour détente permettant de joindre le plaisir de la musique avec toutes sortes d’activités sportives ou relaxantes – initiation au yoga et à la méditation, cours de pilates, golf, tennis, natation… Tout ceci, conclut Philippe Hervouët, devrait permettre une redéfinition des Moments musicaux dans la continuité et l’ouverture. Un nouveau départ qui vise notamment à attirer un public de plus en plus jeune. » >>>

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ÉMOTIONS

Ce qui est formidable avec les Moments musicaux c’est le mélange de générations entre musiciens.

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CÉCILE COMBRE MES MEILLEURS SOUVENIRS DE PRÉSIDENTE PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPE HERVOUËT

Cécile Combre a suivi les Moments musicaux depuis leur création avant de prendre en 1997 la suite de Philippe Sourdille à la présidence de ceux-ci. Au moment de transmettre cette lourde charge à Catherine Lesage, les souvenirs de ces vingt-trois ans de présidence sont nombreux et forts. Mais elle a avant tout en tête sa profonde reconnaissance aux équipes de l’Hermitage, à leur efficacité et à leur gentillesse. Les premières années, Cécile Combre se souvient particulièrement de Michel Dalberto venu rejoindre Vlado Perlemuter au clavier pour jouer Ravel. De Brigitte Engerer, toute jeune encore, nageant dans la piscine de l’hôtel, rayonnante après son concert. Puis François-René Duchable et Pascal Moragues reprenant leurs instruments à la fin d’un dîner pour égayer la soirée d’un standard de comédie musicale dans le plus pur style de Broadway. Parmi ses souvenirs les plus forts, Cécile revoit l’apparition impromptue de Martha Argerich, venue là en amie et montant sur l’estrade pour jouer avec Nelson Freire des œuvres non programmées. Ou le contraire : Maria Joao Pires arrivée en caravane familiale avec vingt-quatre heures de retard pour cause de tourisme, alors qu’elle était prévue pour le concert d’ouverture ! Elle se rappelle encore Rudolf Firkusny, qui fut élève de Janacek, lui racontant, pendant qu’elle lui faisait un pansement à la main, qu’il était venu à la Baule pendant la guerre avant de s’exiler aux EtatsUnis. Elle se voit encore au lever du soleil, faisant découvrir la baie à Nikita Magaloff qui voulait la contempler avant les concerts. Et puis, c’est l’angoisse de ne pas trouver Nicholas Angelich à la descente du train alors que le concert l’attendait. Il demeurait introuvable avant qu’elle se rende compte qu’il existait plusieurs sorties à la gare. « Ce qui est formidable avec les Moments musicaux c’est le mélange de générations entre musiciens. Il y a vraiment là une transmission… Je vois encore les jeunes du Quatuor Modigliani fêtant leurs dix ans d’existence, eux qui avaient pratiquement débuté ici, aux Moments musicaux ! plus jeune. » >>>

À un balcon de l’Hermitage Barrière, où se déroulent depuis toujours les Moments Musicaux organisés par René Martin, la présidente Cécile Combre ne chante pas « N’accuse pas mon cœur, dont tu sais le secret, D’être léger pour n’avoir pu se taire Mais accuse la nuit, dont le voile indiscret A trahi le mystère », du Roméo et Juliette de Charles Gounod. On le regrette, d’ailleurs. Mais puisqu’elle porte le prénom de la sainte protectrice des musiciens, Madame la Présidente veille sur chacun des musiciens et chacun des spectateurs. Les Moments musicaux de l’Hermitage sont une grande famille. Cette année, Cécile passera le témoin de présidente à Catherine Lesage, à qui on pourra peut-être se risquer à chanter un autre air de Gounod, la sérénade de Méphistophélès dans Faust : « Catherine que j’adore, pourquoi refuser à l’amant qui vous implore un si doux baiser? » Mais, pour cela, il faut une voix de basse, ce qui n’est pas donné à tout le monde.

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L’AUTRE SWING DE LA BAULE À La Baule, on le sait, la culture est surtout physique ; mais pas que. Ainsi, le swing est une figure à laquelle s’entraînent les golfeurs. Il est aussi, grâce aux concerts organisés par Jean-Luc Gouin tout au long de l’été, l’ambiance qui baigne la baie. Certains sont donnés devant le casino Barrière, avenue Lajarrige et place du Maréchal Leclerc. Un grand rendez-vous au parc des Dryades, peu avant le 15 août, rassemble plus de deux mille personnes. Sans oublier la Nuit du Swing qui se tient l’automne à Atlantia. Atlantia qui, depuis plus de trente ans, reçoit chaque saison des chanteurs très différents puisqu’on a pu y applaudir Patrick Bruel, Pierre Perret, Vanessa Paradis, Mireille Matthieu, Christophe, JeanLouis Aubert, Liane Folly, Zizi Jeanmaire, Lambert Wilson, William Sheller, Paolo Conte, Claude Nougaro et bien d’autres.d’existence, eux qui avaient pratiquement débuté ici, aux Moments musicaux ! plus jeune. >>>

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Quelques concerts ont marqué Atlantia, notamment ceux de Jean-Louis Aubert et de Christophe, sans oublier le jazzman Fabrice Eulry. En bas à gauche, les gradins du parc des Dryades, toujours combles pour le concert de la mi-août. Ici, photo de droite, Kenny Blues Boss Wayne


Les concerts organisés par Jean-Luc Gouin tout au long de l’été baignent la baie d’accents de jazz.

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ÉMOTIONS

Italienne, parisienne d’adoption depuis 10 ans, Kicca aime aussi les univers funk, soul, pop, tout en conservant ses sonorités jazzy.

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RENDEZ-VOUS

LA BAULE PLAGE À LA PAGE Des écrivains pour lecteurs fins, éclectiques, curieux, ouverts Nombreux sont les écrivains à avoir été inspirés par La Baule et la Presqu’île guérandaise. Cette tradition se poursuit aujourd’hui par l’organisation régulière, tout au long de l’année et sur tout le territoire, de manifestations permettant aux écrivains d’aujourd’hui et au public de se rencontrer. Passage en revue dans le temps et l’espace.

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RENDEZ-VOUS

Mercredi 2 novembre 2005. Membre des familles royales de Grèce et de Danemark, descendant des Romanov et des Orléans, cousin germain du duc d’Edimbourg, proche parent de la reine Sophie d’Espagne et du roi Michel de Roumanie, le prince Michel de Grèce, venant présenter son nouveau livre au public des Rendezvous de La Baule, ne pouvait descendre ailleurs qu’à l’hôtel Royal.

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On note, par exemple, en 1833 et 1836, deux séjours de Balzac en presqu’île, dont il tirera une nouvelle Un drame au bord de la mer (1834) et un roman, Béatrix (1839). Passages de Flaubert et Maxime du Camp, dont on retrouve des traces dans Par les champs et par les grèves, dont Du Camp publie sa partie en 1982 et Flaubert la sienne à titre posthume en 1881. Pendant les dix dernières années de sa vie, on note plusieurs séjours de Musset au Croisic. En 1865, Alphonse Daudet est en vacances à Piriac, où il écrit Jack. Piriac inspirera aussi Émile Zola, qui y situera une de ses meilleures nouvelles, Les coquillages de M. Chabre (1884), réédité en 2002 par les éditions joca séria, dirigées par Bernard et Brigitte Martin, qui organisent chaque année en juillet chapelle Sainte-Anne à La baule « Les écrivains en bord de mer ». On note aussi que Jules Michelet, exilé au début du Second Empire, s’établira à Nantes et au Pouliguen, ville qu’habite aujourd’hui la journaliste et romancière Madeleine Chapsal. La région tient une place très importante pour toute la famille du poète José Maria de Heredia, dont les exploits sont racontés par Dominique Bona dans Les yeux noirs (Lattès , 1989). Les Heredia séjournent en juillet et août à l’abbaye de Blanche-Couronne, près de Savenay, avant Le Croisic en septembre, où José Maria conçoit l’idée de réunir en un seul recueil des poèmes qu’il avait, jusqu’alors, dispersés dans des revues. Ce seront, parus en février 1893 avec un succès énorme, Les Trophées, qui vaudront à leur auteur l’Académie française en 1894 et le statut de poète officiel de la République. En 1905, Marie de Heredia qui, pour éponger les dettes de son père, acceptera d’épouser (sans consommer le mariage, dit-on) Henri de Régnier, passera, avec son mari et ses amants, de nouvelles vacances au Croisic puis, jusqu’en 1911, tous les ans à La Baule, villa Saint-Mars. C’est à La Baule qu’en 1909 Jean-Louis Vaudoyer retrouve, pendant quinze jours, sa maîtresse Marie avant de partir pour Venise. C’est encore à La Baule que, l’année suivante, vient l’auteur dramatique Henry Bernstein ; et c’est dans un hôtel de Saint-Nazaire que Marie devient la maîtresse de Bernstein. « Après la révélation de l’amour physique par Pierre Louÿs, écrit son biographe Robert Fleury (Marie de Régnier, 1990), elle connaît la révélation de l’amour viril, brutal et dominateur, que son corps asservi accepte avec reconnaissance. Marie sortira émerveillée de cette première rencontre. Mais elle est si brisée, fatiguée et épuisée qu’elle s’alite dès le lendemain (…) ; elle reste dans sa chambre à La Baule, souffrant gravement des reins. » On ne dira jamais assez les vertus de l’air marin ! >>>

Photo du haut :Jeudi 16 janvier 2006 Première visite de Jean Raspail à La Baule. Accueilli par le chef Éric Mignard au Castel Marie-Louise, pour un dîner avec un de ses meilleurs lecteurs : le maire, Yves Métaireau Photo du milieu :Vendredi 3 novembre 2017 Ils ont partagé leur loge de pensionnaires à la Comédie-Française. Ils se retrouvent à La Baule pour présenter leurs livres : Nicolas Silberg et Francis Huster. Photo du bas : Mercredi 29 avril 2015 Au bar de l’ Hermitage, Tatiana de Rosnay se concentre avant de parler au public de sa romancière préférée : Daphne du Maurier

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Autre poète, bien plus important : Guillaume Apollinaire pleure, en 1913, la mort de ses amours avec Marie Laurencin lors d’un séjur à La Baule : « Il paraît qu’il y a un monde fou, écrit-il, mais comme la plage a douze (sic) kilomètres de long, on dirait qu’il n’y a personne… La chaleur est très forte et le soir il fait encore plus chaud à cause des pins qui dégagent beaucoup de chaleur… Mais que de belles voiles, ici, il y en a de turquoises, de jaunes, d’orangées et quelques barques semblent un morceau d’arc-en-ciel. La nuit, les phares tournent et les pins dansent sur la plage. » Saluons, en cette année du centenaire de sa naissance, la mémoire du poète René-Guy Cadou (1920 - 1951), né à Sainte-Reine de Bretagne, épousant Hélène(1922-2014), native de Mesquer, et mourant trop jeune à Louisfert en laissant une œuvre importante. La Brière fut chantée par Alphonse de Châteaubriant. François Nourissier a passé l’été 1940 à La Baule (tout comme, soit dit en passant, Eddie Barclay et Philippe Bouvard, respectivement 19 et 11 ans au moment des faits et de la défaite ; onze jours après l’armistice, le peintre Edouard Vuillard mourra dans ce qui est devenu depuis le Castel Marie-Louise). Nourissier se souviendra de La Baule dans Un petit bourgeois (1964) : « Pins autour des villas blanches, salines de Batz, voiles rouges du Croisic : l’exode eut des couleurs et des parfums d’enfance. Sur la plage de La Baule la mer rejetait, entre ses méduses, des cadavres anglais. Ces soldats gonflés d’eau, avec lesquels huit jours plus tôt les filles flirtaient encore, provenaient des bateaux coulés au large par des avions allemands. Ils donnèrent de la gravité à nos longues vacances. » Et il y consacrera encore tout un chapitre dans son roman Une histoire française (Grand Prix du Roman de l’Académie française, 1965) Plus récemment, Patrick Besson a situé quelques pages de son roman Dara (Grand Prix du Roman de l’Académie française, 1985) à La Baule, au Pouliguen et au Croisic. Ajoutons que Frédéric Dard, qui a souvent séjourné à La Baule ( tout comme Jean Dutourd, Patrick Modiano ou Jean-Marc Roberts) y a situé l’action d’un San Antonio, Baise-ball à La Baule (1980). Récemment, enfin, dans Boulevard de l’Océan (réédition Le Castor Astral, 2006), François de Cornière nous invite à feuilleter un album de photos de vacances. Bien sûr, le lieu n’est pas nommé avec précision, « une plage bretonne ». Mais la présence de marais salants, lieu de promenade, peut indiquer qu’on est dans la presqu’île guérandaise. >>>

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Débats chaleureux dans l’auditorium du Palais des Congrès

Vendredi 24 octobre 2014 les écrivains et journalistes Bernard Pivot, alors président de l’académie Goncourt, Jean-Paul Caracalla et Philippe Alexandre, reçus par Stéphane Hoffmann pour la 3e édition du Rendez-vous des écrivains, évoquent avec esprit le club très fermé dont ils font partie : le P.C.P.C., pour « Priorité à la Croûte Pas Chère », qui a pour vocation de réunir ses membres chaque mois dans un bon restaurant à prix (plus ou moins) modiques. Le mobilier, sièges et luminaire, a été aimablement prêté par Olivier Querné, de Casaligne.

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Cette vague littéraire qui, depuis des siècles, berce la presqu’île guérandaise a pu donner naissance à de nombreuses manifestations qui, toute l’année, rythment la vie des lecteurs. À La Baule, depuis 1998, Bernard et Brigitte Martin organisent, en juillet, les « Écrivains en bord de mer », pour des échanges très suivis, chapelle Sainte-Anne. Pierre Michon, Jean Rouaud, Michel Houellebecq, Marie Nimier, Dominique Noguez, Jean Echenoz, Philippe Forest, Michel Chaillou, Camille Laurens, Tanguy Viel, Olivier Rolin, Lisa Bresner, Marie Darrieussecq, Yannick Haenel, Olivier Adam, Olivier Frébourg, Chloé Delaume, Véronique Ovaldé, Christine Angot, Christian Oster, Mathias Enard, Eric Faye, Laurent Binet, Maylis de Kerangal, Régis Jauffret, Julia Kerninon, Eric Vuillard, Sarah Chiche, Julia Deck, et quelques autres bien choisis, soit la fine fleur vivace de la littérature française actuelle vient débattre, échanger et se rencontrer au cours de soirées très intenses et très détendues à la fois, devant un public fervent. >>>

Photo en haut à gauche : Vendredi 29 octobre 2015 Au Fouquet’s Barrière, Daniel Picouly, Véronique Olmi, Michèle Fitoussi et Didier van Cauwelaert invités du 4e Rendez-vous des écrivains Photo en haut à droite : En 2001, 2003 et 2006 Camille Laurens a été une des invitées des Écrivains en bord de mer, qui se réunissent tous les ans en juillet chapelle Sainte-Anne Photo du milieu à gauche : Vendredi 7 mai 2004 Reçus par Yves et Claudine Métaireau, Christine de Rivoyre (ici avec sa chienne Hortense) et Félicien Marceau Photo en bas à gauche : Dimanche 28 octobre 2012 Invité d’honneur du deuxième Rendez-vous des écrivains, Jean d’Ormesson sacrifie avec esprit à la tradition de la plantation et du parrainage d’un pin sur le remblai. « Bon, a-t-il demandé en s’emparant de la pelle, je fais comme d’habitude ? »

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Michel Déon, parrain des Rendez-vous de La Baule

Légende de la littérature, membre avec Antoine Blondin, Jacques Laurent et Roger Nimier du groupe informel des « Hussards », auteur notamment des Poneys sauvages et d’Un taxi mauve, grand voyageur, membre de l’Académie française, Michel Déon (1919 - 2016) a beaucoup fréquenté La Baule. Il y fut notamment, en 2011, le premier invité d’honneur du Rendez-vous des écrivains. Il a parrainé un pin sur le remblai où on le voit ici, en 2012, rejoindre son confrère et ami Jean d’Ormesson qui, à son tour, se livre au même exercice.

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Amélie Nothomb a participé, elle aussi, à l’embellissement de la baie.

Depuis des années, le très efficace Service des Espaces Verts de la ville de La Baule accompagne la venue des invités d’honneur du Rendez-vous des écrivains en les conviant à parrainer un pin sur le remblai et dans les jardins d’Atlantia. En 2014, Amélie Nothomb a mis la main à la pelle. Michel Déon, Jean d’Ormesson, Patrick Poivre d’Arvor, Hélène Carrère d’ Encausse, Xavier Darcos, Frédéric Vitoux, Eric-Emmanuel Schmitt, Madeleine Chapsal et Dominique Bona l’ont fait également.

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Frédéric Beigbeder, habitant la côte basque, fait parfois le voyage jusqu’à la Côte d’Amour.


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Plus de 800 personnes pour Hélène Carrère d’Encausse

Vendredi 2 décembre 2016 Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie française, a passionné le public de la 5e édition du Rendez-vous des écrivains en présentant son nouveau livre : Six années qui ont changé le monde 1985-1991 La chute de l’empire soviétique (Fayard)

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Le premier week-end de décembre a lieu, au Palais des Congrès Atlantia, le Rendez-vous des écrivains, manifestation littéraire ouverte aux autres arts, et dont le premier épisode a eu lieu en 2011. Le premier des invités d’honneur a été Michel Déon, puis Jean d’Ormesson, Amélie Nothomb, Patrick Poivre d’Arvor, Hélène Carrère d’ Encausse, Éric-Emmanuel Schmitt, Madeleine Chapsal et Dominique Bona. Parmi les invités qui les ont entourés pour ces premières éditions, notons Philippe Lançon, Christophe Malavoy, Nicolas d’Estienne d’Orves, Jean-Joseph Julaud, Macha Méril, Danielle Sallenave, Michèle Fitoussi, Didier van Cauwealert, Véronique Olmi, Olivier Bourdeaut, Ariane Chemin, Xavier Darcos, Blandine de Caunes, Yann Queffélec, Serge Joncour et beaucoup d’autres, en un bel éclectisme. Au fil des éditions, Gonzague SaintBris, Bernard Pivot, Arthur Dreyfus, Patrick de Carolis, Bernard Werber et Eric-Emmanuel Schmitt y ont donné des spectacles. On a projeté un film de Laurence Debray sur Juan Carlos d’Espagne, et de Sarah Briand sur Simone Veil. On y a rendu hommage à Simenon, Trenet, Céline, Nimier, Cabu, Napoléon, et même au whisky. On y a vu des peintures et photos de Christophe Crépin, Madeleine Chapsal, Françoise Cloarec, Michel Gourdon, Diana Barrault et quelques autres. Les chefs de la presqu’île y ont donné des dîners.

Photo en haut à gauche : Lundi 4 juin 2007 Mathilda May, ici au bar de l’Hermitage, publie chez Flammarion son premier roman, Personne ne le saura. En venant le présenter aux Rendez-vous de La Baule, bien sûr, tout le monde l’a su. Photo en haut à droite : Dimanche 6 novembre 2011 Christophe Malavoy, ici dans l’escalier de l’hôtel Royal, participe au premier Rendez-vous des écrivains. En compagnie de Frédéric Vitoux et de Philippe Lançon, il y rend hommage à Céline, auquel il a consacré un livre, Céline : même pas mort ! (Balland) Photo en bas à gauche : Jeudi 11 février 2016 François-Henri Désérable, ici dans les jardins du Castel Marie-Louise, fait partie de la garde montante de la littérature française. Son livre Evariste (Gallimard) a remporté de nombreux prix.

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Pour les Rendez-vous de La Baule, des personnalités viennent vous parler de ce qui leur tient à cœur, tel Frédéric Lenoir, le 7 mars 2016, sur « La puissance de la joie », Estelle Lefébure donnant, le 11 avril 2018, des conseils sur l’éducation des enfants ou Bernard Werber faisant revivre au public des vies antérieures, le 1er décembre 2018.


ART

LA BAULE PLAGE DES ARTISTES Une étonnante diversité, une vie artistique intense À La Baule et dans toute la presqu’île, peintres et photographes sont heureux. D’abord par les lumières qui s’y déploient tout au long de l’année et du matin au soir. Ensuite par la multiplicité des paysages, autant dire la multiplicité des émotions. Enfin, parce que les amateurs d’arts plastiques y sont nombreux et que le grand public est sensible à la variété de ce que peuvent proposer galeries et musées.

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REGARDS

Le plus important de ces musées est le Musée Bernard Boesch. À la fois musée, galerie d’art et résidence d’artistes cette villa, léguée en 2005 par le peintre Bernard Boesch à la ville de La Baule, a ouvert ses portes en mai 2014. Bernard Boesch avait, avec sa femme Nelly, passé quarante ans dans cette villa, « Les Tamaris ». En la léguant à la ville, les époux Boesch ont souhaité créer un foyer artistique qui offrirait à des artistes les conditions nécessaires pour le développement pérenne de leur création, tout en leur offrant un accompagnement pour la diffusion de leur œuvre. Pour cela a été formé un comité artistique. Notamment pour la sélection des artistes en résidence et des artistes exposés dans la galerie du musée. Le musée-galerie Bernard Boesch accueille trois expositions par an. L’exposition principale estival se déroule généralement entre mai et septembre. L’exposition automnale d’octobre à janvier. L’exposition hivernale de février à avril. Autre important espace de découvertes et d’émerveillements : la chapelle Sainte-Anne, qui propose gratuitement toute l’année des expositions de peintres, photographes et sculpteurs. Les deux espaces travaillent souvent ensemble. C’est ainsi que, l’été 2017, ont eu lieu deux expositions exceptionnelles présentant, l’une au musée Bernard Boesch des photographies prises à La Baule, il y a un siècle, par Jacques Henri Lartigue, l’autre chapelle Sainte-Anne montrant quelques travaux de Gérard Rancinan et Caroline Gaudriault. C’est aussi chapelle Sainte-Anne qu’a été montrée une rétrospective de l’œuvre de Charles Matton, à la fois sculpteur, illustrateur, écrivain, photographe, vidéaste, scénariste et réalisateur de cinéma. Ajoutons, tous les ans en août, la « Nuit blanche des galeries » où les galeristes restent ouverts une bonne partie de la nuit, avec un grand succès, pour recevoir artistes, clients et amateurs. Telle est La Baule : montrer au public le travail patrimonial des artistes, lui montrer aussi des œuvres en train de se faire. L’été 2019, la station accueillit des artistes de street art, comme Nasty, dont vous pouvez voir une palissade pp. 63-64. À cette école de liberté appartient aussi David Bruce. Né en 1977 en région parisienne, il appartient à la deuxième génération de graffeurs. Il fait ses premiers pas dans le tag en 1993. Connu pour l’originalité de son style simple et coloré, marqué par des lignes précises, simples, efficaces. Grand fan du monde du basket, il réalise des sculptures avec de véritables ballons. C’est ainsi que la presqu’île sert d’atelier à des artistes, très différents les uns des autres, et de grand talent. >>>

En haut à gauche, quelques sculptures de Marie-Pierre Weinhold devant le musée Bernard Boesch, en haut à droite Luc Gendron devant une de ses œuvres. Puis, des sculptures de Serge Boué et Hélène de Saint-Molf en pleine création.

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Jeanne lors de l’accrochage d’une exposition de ses tableaux à la chapelle Sainte-Anne

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REGARDS

Une grande variété d’inspirations et de sensibilités. Né à Nantes, travaillant à La Baule, Luc Gendron expose régulièrement en France, aux États-Unis, Canada et en Afrique. Dans son travail, il impose un rythme, une échappée et réussit, par la subtilité de ses couleurs et leur mise en lumière, à unir une certaine forme de classicisme et l’attrait de la modernité. Nicolas Silberg, lui, n’est pas né à Nantes, mais il y a grandi, passant tous ses étés de jeunesse à Mesquer. Aujourd’hui, dans son atelier-galerie de Saint-Nazaire, il propose des œuvres sensuelles et rêveuses, pleines de mystères et de douceur. Alain Gaudin photographie, puis réalise des aquarelles restituant bien l’esprit de La Baule : ses pêcheurs à pied, baigneurs, cyclistes, équipages et voiliers, chevaux et cavaliers, sont une partie de l’âme de La Baule, tout comme les pastels de Morlaine. Ou les œuvres de Gérard Boulfray, né dans la Sarthe mais installé à Batzsur-Mer depuis plus de soixante ans. « Ici, confie-t-il, j’observe la vie sauvage, de la terre jusqu’au ciel et suis aussi subjugué par ce passé religieux, ces fondations, cette histoire. Je n’oublie pas non plus le marais et mes copains paludiers. J’aime aller à leur rencontre avec mon chevalet. » Hélène de Saint-Molf aime les chevaux ; elle les dresse, les élève, les monte, les soigne, les dessine au crayon, au fusain, à la plume ou au poil de martre. Pascal Chôve, lui, ne quitte guère son atelier de Saint-Marc où il peint des femmes qui voyagent, au gré de ses expositions, à Paris, Couchevel, Megève, New York, Cannes, Saint-Paul-de-Vence, Rotterdam, Miami et ailleurs.Sculpteur et peintre de marine, Serge Boué-Kovacs confie : « Le milieu maritime, à travers mon ancien métier de mareyeur, m’a profondément inspiré et conduit à cette volonté : donner, par mon art, une nouvelle vie aux bateaux traditionnels. » Des bateaux qui, lorsqu’ils sont réformés, sont déconstruits par ses soins, et dont il sculpte les éléments pour leur donner une forme d’éternité. La ville de La Baule a, l’an dernier, organisé une grande exposition en son honneur. Le designer Alexandre Chapelin créé des tables à partir d’un bloc de marbre et d’une résine transparente teintée qu’il a lui-même mise au point. Comme un échantillon d’océan en lévitation dans votre intérieur, ces tables uniques sont de véritables machines à rêves ; les bleus éclatants, la transparence parfaite de la résine et les formes douces du marbre sont fascinants à observer. Aujourd’hui, Alexandre Chapelin travaille sur un nouveau concept de table qui allie lumière indirecte, résine et musique. >>>

De haut en bas, une aquarelle de Gaudin, Pascal Chôve achevant une de ses toiles et et une table en marbre et résine d’Alexandre Chapelin.

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À gauche, Pierre-Yves Dayot avec la délicieuse Marie-Cécile, dite encore MC, le chien le plus connu de l’avenue Pierre-Loti où Pierre-Yves Dayot déploie son talent, vaste et varié, pour le plus grand plaisir de ses amis et admirateurs. Ci-dessous le graffeur David Bruce.

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« L’œuvre d’art est un pont jeté entre deux âmes, confie pour sa part Jeanne, dont le travail consiste selon elle à donner un sens à sa vie et de la vie à ses sens. » Les personnages sensibles, délicats, mêlés à ses décors intimes et à des scènes de la vie quotidienne, gagnent en poésie et en mystère. Née à Nantes, formée à Paris et à Bruxelles, Diana Barrault aime se laisser bercer par les lumières et les ambiances de La Baule. « Ses sources d’inspiration, selon Astrid de Rendinger, sont plurielles et puisent dans la palette de Botticelli, les natures mortes de Cardin, la douceur des tableaux de Berthe Morisot et jusque dans les peintures abstraites de Rothko, Nicolas de Staël, Richter et Soulages. » Elle a donné, pour le Rendezvous des écrivains 2019, une grande exposition de toiles récentes. Quant à Pierre-Yves Dayot il a, depuis son arrivée à La Baule, présenté tellement de facettes de son immense talent et de sa grande gentillesse que le public attend toujours avec intérêt ses multiples métamorphoses.

Chapelle Sainte-Anne, expositions de Gérald Rancinan et de Charles Matton. Tandis que Gérard Boulfray peint sur le motif, Diana Barrault préfère la lumière et le calme de son atelier.

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Lieu unique de rencontres au cœur de La Baule, Atlantia est à la fois un Palais des Congrès de dimension nationale à l’ambition internationale, et un équipement d’animation culturelle. Rénové en 2014, le site accueille chaque année des manifestations majeures. Plus de 60 congrès et conventions d’entreprises par an, réunissant entre 400 et 800 participants sur plusieurs jours, s’organisent, au Palais des Congrès de La Baule et contribuent à apporter des retombées directes auprès des acteurs touristiques de La Baule et sa Presqu’île.

Accueil du 13e Congrès du Club des Plus Belles Baies du Monde : 40 maires et leurs délégations des plus belles baies de 16 pays du monde réunis pour promouvoir la préservation de l’environnement.

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RENCONTRES

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RENCONTRES

Au-delà d’être un outil de rayonnement et d’attractivité de la Ville de La Baule, Atlantia accueille ou créé aussi chaque année 50 événements grand public avec des artistes à forte notoriété. Des spectacles et rendez-vous qui animent la station toute l’année. Pour chaque événement accueilli à La Baule, l’art de vivre baulois attire les personnalités économiques, scientifiques, industrielles qui font l’actualité nationale, et des participants venus de Paris ou d’ailleurs, parfois même du monde entier. Le partage de la connaissance, la transmission des savoirs, la présentation de nouvelles stratégies de grandes entreprises et les rencontres informelles sont le socle de toutes les émotions partagées au Palais des Congrès Atlantia. L’art de recevoir fait partie intégrante de l’identité de notre cité balnéaire, et ces grands rendez-vous œuvrent à conforter la place de La Baule dans l’échiquier des destinations françaises qui comptent.

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1. Prix France Congrès et Evénements De gauche à droite : Philippe Augier, Maire de Deauville, Président de l’association France Congrès et Evénements ; Corinne Denuet, Directrice du Palais des Congrès Atlantia ; Xavier de Zuchowicz, Président d’Atlantia ; Didier Beyssere, Président de la Fédération Française et Internationale du Sport en Entreprise Prix Spécial France Congrès et Evénements pour l’accueil de deux événements majeurs : EUROBANK en 2017 et les Jeux Mondiaux du Sport d’Entreprise à La Baule en 2018 : des participants de 43 nationalités sur 5 jours, 25 disciplines sportives en compétition 2. Century 21 Laurent Vimont, Président du réseau Century 21, accueille Loïck Peyron, navigateur, venu clôturer la plénière du congrès 2016 Century 21 France.

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3. UNIMEV Etienne Thobois, Directeur Général du Comité de candidature Paris 2024, présente Paris 2024 sur la scène d’Atlantia lors du congrès des professionnels de la filière événementielle. 4 & 5 Fédération Française du Bâtiment Lumière sur l’actualité et les travaux de la filière du Bâtiment, en présence de M. Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie et des Finances, lors du congrès national de la Fédération Française du Bâtiment présidée par Jacques Chanut, à La Baule. Partage, networking et moments de convivialité ont rythmé ce rendez-vous d’envergure lors duquel les 710 professionnels présents ont pu profiter d’une soirée de gala sur la baie.

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Partage, transmission, nouvelles stratégies et rencontres informelles sont le socle de toutes les émotions partagées au Palais des Congrès Atlantia.

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Un rendez-vous phare des professionnels de la vidéo à l’ère du digital.

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VIDEOSHARE FESTIVAL Un rendez-vous national pour les professionnels de la vidéo à l’ère du digital, qui pendant 3 ans, a réuni annonceurs, directeurs de la communication, créatifs, artistes, producteurs, réalisateurs, diffuseurs, start-ups, étudiants… 1. Au premier plan, Xavier Couture, Président du Festival en 2015, au centre, Geoffroy Roux de Bézieux, Président du MEDEF, et Corinne Denuet, Directrice du Palais des Congrès Atlantia. 2. Au programme du VIDEOSHARE FESTIVAL : des sessions plénières inspirantes, des ateliers expérientiels… l’émergence de nouveaux talents, de nouvelles tendances, de nouveaux formats et de nouvelles technologies qui font la vidéo de demain. 3. Présidé par Xavier Couture, puis Jerome Bonaldi et enfin Xavier Romatet, le Jury du Festival est composé de personnalités du monde de l’entreprise, de l’audiovisuel et des médias. 4. Partenaire du Jumping International de France - CSIO5 de La Baule, présidé par Rémi Clero, Xavier de Zuchowicz et Corinne Denuet, respectivement Président et Directrice d’Atlantia, aux côtés de Laurent Garrido, Directeur Général de l’Hôtel Barrière L’Hermitage et Coordinateur du Pôle Hôtelier Resort Barrière La Baule, remettent le Prix Atlantia-Resort Barrière La Baule au cavalier Steve Guerdat aux côtés du Président de la Société des Concours Hippiques de La Baule, Rémi Clero.

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RENCONTRES

ART SHOPPING Le nouveau rendez-vous de la scène artistique contemporaine, à Paris, Deauville, La Baule et Biarritz. A Atlantia, plus de 5000 visiteurs ont découvert 70 artistes et galeries d’art. De l’art contemporain vivant et accessible, mais aussi de belles rencontres en direct avec les artistes, la découverte de nouvelles tendances artistiques, des performances en live d’artistes d’art urbain… Monsieur Métaireau, Maire de La Baule, Madame Métaireau, Myriam Annonay Castanet et Stéphane de Boysson producteurs de l’événement ART Shopping, à la rencontre des artistes présents sur le salon.

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Noël Magique L’odeur des sapins, des décors féériques, des illuminations, des idées cadeaux, des découvertes gustatives… sur le salon Esprit de Noël tout était réuni pour émerveiller petits et grands ! Plus de 8500 visiteurs ont pu découvrir un salon créatif, inspiré par l’identité de notre destination chic et tendance, de quoi donner mille et une idées au public conquis par l’événement. Sur le salon, le gagnant de l’émission Le Meilleur Pâtissier sur M6 (2015), Cyril Carrini, a proposé aux visiteurs des ateliers Gourmandise inédits. Sous l’initiative de l’association du Lions Club Guérande Fleurs de Sel, un don a été remis à l’association Mon Cartable Connecté, présidée par Abdel Aïssou et parrainée par Bernard Montiel.

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RENCONTRES

Réclamé par les plus grands chefs et acclamé dans les salles les plus prestigieuses à travers le monde, le violoniste Maxim Vengerov s’est produit pour la première fois à La Baule avec l’Orchestre Philharmonique de MonteCarlo sous la direction du maestro Kazuki Yamada. L’OPMC est placé sous la présidence de S.A.R. la Princesse de Hanovre. Sur la photo, de gauche à droite : Jérôme Delmas, Conseiller et Délégué artistique de l’OPMC, Maxim Vengerov, Violoniste, et Kazuki Yamada, Directeur artistique et musical de l’OPMC, à Atlantia en 2018, aux côtés de Corinne Denuet, Directrice du Palais des Congrès.

Fabrice Luchini n’a pas hésité : sa tournée en France passera par La Baule. Sur la scène d’Atlantia, la puissance hallucinante de la langue française, sa richesse éblouissante, la joie de dire du Charles Péguy, de poursuivre avec Sacha Guitry, Émile Zola, Marcel Pagnol, Jean Cau...

Un petit mot de la part de Fabrice Luchini pour le public de La Baule.

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PHOTOGRAPHIE

REVOIR MA BAULE Prévue pour un mois, la villégiature de Françoise Pasiot Proust en a duré six. En très bonne compagnie. @livingizeux

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Françoise est une nomade sédentaire : elle ne tient pas en place, mais ses voyages durent longtemps. Après avoir quitté La Baule en 2013 pour un village de Touraine où son mari Renaud, leur chien Léonard et elle ont passé quelques années, les trois voyageurs se sont installés à Lisbonne avant de mettre le cap sur le Périgord. Entre ces deux dernières villégiatures, une étape est prévue à La Baule début 2020. Étape pleine d’imprévus.

Sans Françoise Pasiot-Proust, le magazine que vous tenez entre les mains n’existerait plus. Ou pas comme ça. De 2000 à 2013, c’est elle qui en a assuré le développement publicitaire et lui a donné son rayonnement. Avant elle, ça n’était pas ça ; après, non plus. Avant son arrivée, La Baule Privilèges comptait 80 pages, à son départ 192. Voilà pourquoi nous sommes heureux du hasard qui lui a fait faire une longue halte à La Baule l’année même où l’équipe qui a fait le succès de cette publication reprend du service pour illustrer au mieux cet idéal de La Baule que portent tous ceux qui aiment cette plage et l’art de vivre qui s’y est déployé et maintenu depuis plus de cent ans. Nous saluons la mémoire de Daniel Piriou-Larue, fondateur de La Baule Privilèges, qui a choisi Françoise, a travaillé des années avec elle et a grandement contribué au développement du magazine avant de choisir, il y a dix ans exactement, de passer discrètement la main. Françoise Pasiot-Proust est, depuis longtemps, une amoureuse de La Baule. Elle n’avait pas trente ans lorsque, avec Renaud et leur fille Anne-Sophie, la famille s’est installée d’abord à La Baule-les-Pins puis, de 1976 à 1986, dans une grande villa de l’avenue De Lattre de Tassigny, où leur fils Thomas, né en 1976, a fait ses premiers pas. Les deux enfants ont fréquenté les écoles Pavie et Sainte-Marie, puis le club de l’Étoile et les tennis. Anne-Sophie faisait de la danse, Thomas jouait au football à Guérande

22 000 images, envoyées sur Instagram sous le nom livingizeux à 3000 abonnés, diffusent dans le monde entier l’âme de La Baule.

C’était aussi les amitiés de plage, avec Jérémie Belingard, qui deviendra danseur étoile de l’Opéra de Paris (voir La Baule Privilèges n°19, année 2007), avec la famille Modiano qui, déjà, venait en vacances à La Baule, ce qui est encore le cas aujourd’hui. Le dernier chapitre de De si braves garçons (Gallimard, 1982) se passe à La Baule, où le narrateur et un ami, sur la plage, voient passer « deux femmes brunes de la même taille. La plus jeune avait les cheveux longs et portait un peignoir de tissu-éponge rouge jusqu’à mi-cuisses. L’autre était vêtue d’un paréo aux teintes rouille et bleu pastel. Elles glissaient à quelques mètres de nous mais ne pouvaient pas nous voir à cause des bacs de fleurs et d’arbustes qui nous cachaient… J’admirais leur démarche souple, leur port de tête, leurs jambes longues et bronzées. Elles s’arrêtaient au milieu du remblai désert, ôtaient leurs chaussures à talon et descendaient les escaliers de la plage lentement, comme pour s’offrir le plus longtemps possible aux regards. » >>>

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J’ai toujours aimé rêver devant les maisons, les postes fermées, les voilages gonflés par la brise.

La Baule offre, toute l’année, les plus beaux couchers de soleil. Mais aussi - on y fait moins attention, d’exceptionnels levers de soleil.

Comme ce couple, je resterais des heures à regarder la mer, sans parler. Enfin, sans parler, je ne garantis pas, car je suis bavarde.

La palette des volets est infinie, comme ce bleu mi-bleu roi, mi-Yves Klein. Je ne m’en lasse pas.

« J’ai les cheveux dans le vent, le soleil me trace la route », je pourrais aussi chanter cet air de Brigitte Bardot

La Baule me plaît aussi par les remarquables espaces verts et la variété des parterres de fleurs. C’est vraiment une ville-jardin

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Une glycine, un hublot, un toit de tuile, une façade en crépi, cela suffit pour me faire voyager.

La Baule se caractérise aussi par le nombre et la qualité des voitures anciennes. Il y a ici de grands amoureux de l’automobile. Ça me plaît.

Depuis quelques années, je remarque que, non seulement les volets, mais aussi les façades ont des couleurs très gaies et variées.

L’ingéniosité des jardiniers fait mon admiration. Les jeux du soleil et des ombres ma joie.

J’ai eu la chance, lors de ce séjour d’hiver et de printemps, d’habiter face à la mer et d’en voir toutes les lumières.

Place des Palmiers. Une des plus réussies de La Baule, surtout quand on la regarde sous un angle inattendu.

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La fameuse casquette, repérable de loin. Il y a de très beaux immeubles dans cette baie, qui permettent d’accueillir plus de monde pour une meilleure animation.

Le quartier du casino est aussi un but de promenade, avec toutes les belles boutiques et les restaurants du « Carré d’or », sans oublier l’hôtel Royal Thalasso Barrière.

Lorsqu’on se promène sur la plage, avec juste le bruit de la mer plein les oreilles et le cri des mouettes et goélands, on se sent vraiment au premier matin du monde.

Un des agréments d’une promenade dans les allées de La Baule est qu’on découvre toujours des villas et des jardins.

La Baule est aussi une grande terre maraîchère. J’adore aller au marché acheter des légumes de la famille Huitric ou, comme ici, les fraises des frères Burban.

À La Baule, l’automobile est vraiment un art de vivre. Une autre façon de goûter aux plaisirs de la station.

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Le manège du Casino, c’est l’enfance qui tourne sans fin.

La Baule est belle douze mois sur douze, par tous les temps. Les lumières du manège du casino dans la brume nous transportent dans un autre monde, on se croirait dans un film de Fellini

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9 km de sable fin, une baie idĂŠale pour tout faire, ou ne rien faire

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Grâce à ces photos, j’emporte La Baule partout où je vais

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Ce qui a enchanté Françoise, lors de ce dernier séjour, c’est la passion des sportifs, des marins et des commerçants du marché. Au Croisic avec Renaud, l’homme que j’aime. Avec lui, j’irais jusqu’au bout du monde. D’ailleurs, c’est ce que nous avons toujours fait.

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La Baule est vraiment une plage pour les passionnés de sport. Les fondus de kite pourraient même naviguer de nuit !

Coucher de soleil en hiver.

« … cheveux au vent, baisers volés, rêves mouvants »

Le marché, un rendez-vous gourmand et joyeux

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L’UNE DE CES FEMMES EST-ELLE FRANÇOISE ? Cette année, Françoise et Renaud avaient prévu de passer un mois d’hiver à La Baule. Surpris par le confinement, ils y sont restés jusqu’à l’été. Revenir, six ans après l’avoir quittée pour la Touraine et le Portugal, sur la plage et dans la station où elle a passé sa jeunesse et une heureuse partie de sa vie professionnelle a beaucoup ému Françoise Pasiot-Proust. En promenant son chien, le bouledogue Léonard, elle a exprimé ses émotions en prenant des photos qu’elle diffuse sur instagram sous le nom de livingizeux. Elle compte aujourd’hui près de 3000 abonnés et plus de 22 000 publications. C’est assez dire que Françoise continue de participer au rayonnement de La Baule. Voilà pourquoi nous lui avons demandé de nous permettre de partager quelques-unes de ses photos. Une autre vision de La Baule, au moment où elle passe de l’hiver au printemps. Ce faisant, Françoise Pasiot-Proust marche dans les pas d’une autre légende de la littérature française, Michel Déon, venu lui aussi, il y a trente ans, passer un hiver à La Baule, « en marchant longuement l’après-midi sur la plage. Le mur de béton qui la borde présente des failles. D’insolentes petites villas bretonnantes - Ker Maria, Ker Soizic - ont résisté aux chants de sirènes de promoteurs. Coincés entre deux immeubles modernes, elles sont délicieusement démodées avec leurs volets rouillés, leurs croisillons délavés. Combien de temps résisteront-elles encore sur cet impérieux front de mer ? Si l’on veut comprendre pourquoi cette plage - peut-être la plus belle de la côte bretonne - s’est appelée La Baule-les-Pins, il est indispensable de se glisser derrière le mur de béton pour revenir en arrière de quelques décennies. Oui, là, les pins ont survécu. Ils ombragent de charmantes maisons bourgeoises entourées de jardins de rhododendrons, de magnolias, avec des parterres de lavande et de romarin. Beaucoup de ces maisons, symboles d’une époque, sont fermées. On erre au creux de rues étroites et silencieuses, à se croire dans un roman de Modiano quand les fantômes n’existent plus que dans la mémoire des survivants. Mais voilà que pédalent sur leurs bicyclettes deux dames en âge d’être grand-mères. Dans un panier, devant le guidon, elles ont chacune un chien qui a l’air d’un jouet en peluche. Au passage, nous entendons l’une d’elle se plaindre : « En partant, ils ont laissé un de ces désordres… J’ai tout empilé dans le garage, les jouets, les bicyclettes… L’hiver, elle attend le retour des enfants et des petits-enfants. A la fin de l’été, elle rêve d’un délicieux automne solitaire où elle pédalera dans les rues désertes avec les amies de son âge. Les plaisirs de la belle saison ont laissé des trottinettes, des planches à roulettes, des vélos rouillés dans les garages et les soupentes, une plage déserte où l’océan vient s’affaler en longs rouleaux crêtés d’écume. » (Voyage à l’ouest, Albin Michel, 1991) Françoise Pasiot-Proust ne fait pas de vélo en mettant dans un panier son chien Léonard qui, de toute façon, ne ressemble en rien à un jouet en peluche. C’est en marchant que le chien et sa maîtresse hume le bon air de La Baule, et que Françoise, par ses photos, contribue à en capter et diffuser l’âme.

Le chien Léonard est, comme il se doit, en extase devant sa maîtresse. Mais il arrive aussi à la photographe d’être photographiée.

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ALBUM

Quelques images encore avant de quitter La Baule.

Même fermé, l’hôtel Hermitage Barrière fait rêver depuis son ouverture, en 1926.

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« Que sont les siècles pour la mer ? », disait le poète. C’est, en effet, une impression d’éternité que nous avons en marchant sur la plage, au rythme des marées.

Juin. Déjà les marguerites se referment et le blé mûrit. Il est temps de faire ses bagages.

Un au revoir à ma chère chapelle Sainte-Anne, endroit d’émotions et de passions.

Le soir tombe sur notre dernière soirée à La Baule. Renaud, Léonard et moi reviendrons bientôt. Arrivederci, Ma Baule !

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DÉCOUVERTE

LA BAULE, C’EST BEAUCOUP PLUS QUE LA BAULE

Depuis toujours la Côte d’Amour est un lieu de passage et de brassage. Marins, paludiers, paysans, artistes, vacanciers, sportifs respirent au même rythme sous le même soleil. La baie rassemble. Les générations se croisent, les nationalités se rencontrent, les esprits se reconnaissent et forment une même famille. Tout, ici, est prévue pour vous faire passer des moments agréables et surprenants. Dans un rayon de 25 km, vous trouverez six ports de pêche et de plaisance, plus de cent courts de tennis, près de cent trous de golf, des kilomètres de sentiers à parcourir à cheval, à bicyclette ou à pied, des salines à arpenter, quelques dizaines de plages. La nature a réuni, sur très peu de surface, des paysages très différents à goûter en toute saison. Douceur des campagnes, blondeur des plages, rudesse tonique des côtes, changement des lumières, multiples activités, tout ici se renouvelle en gardant le souci de l’ardeur et du plaisir de vivre. Visite guidée.

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ÉMERVEILLEMENTS

SAINT-NAZAIRE Dans sa gloire comme dans les drames qui l’ont frappée, Saint-Nazaire est une ville mythique. Depuis que Napoléon III l’a réveillée pour qu’y soient construits des navires de légende, ses chantiers navals comptent parmi les meilleurs et les plus spectaculaires au monde. Douloureusement meurtrie pendant la deuxième Guerre Mondiale, Saint-Nazaire s’est redressée, relevant les défis industriels du siècle, donnant l’exemple d’un urbanisme audacieux et d’un port en avance sur son temps. À Saint-Nazaire, la Loire se jette dans l’Atlantique. De nombreuses plages, souvent méconnues, donnent à ce rivage un air d’enchantement dans de très belles lumières.

Depuis le Paris, l’Ile-de-France, le Champlain et, surtout, le Normandie (1935), jusqu’au Queen Mary sortent de Saint-Nazaire les plus gros et, souvent, les plus beaux paquebots de croisière au monde. Un savoir-faire inégalé. L’ombre lumineuse de Jacques Tati sur la plage qu’il a immortalisée dans Les vacances de M. Hulot, en 1953 Le chemin des douaniers.

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PORNICHET Pornichet est la plus ancienne station de la région. Les multiples plages qui la bordent - Bonne Source, les Sables d’Or, Sainte-Marguerite, Ti Avel, Plage des Libraires - ont chacune son caractère et ses habitués. Criques - notamment la Pointe du Bec -, falaises et bocage, les paysages de Pornichet semblent un résumé de la Côte d’Amour. Loin de s’endormir sur son passé, la ville a notamment rénové un hippodrome fort… couru et un port en eau profonde.

La « riviera bretonne » s’ouvre à Pornichet, dont toutes les plages sont tournées vers l’ouest, ce qui garantit les plus beaux couchers de soleil. Son port en eaux profondes fait le bonheur des marins. On peut aussi se promener sur ses dunes boisées.

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ÉMERVEILLEMENTS

BATZ-SUR-MER Ancienne capitale de la presqu’île, la tour de son église SaintGuénolé (fin XIVe), haute de soixante mètres, peut se gravir et réserve le plus saisissant panorama sur les salines. Les essoufflés préfèreront une visite au musée des marais salants, qui présente du mobilier, des faïences, des objets domestiques et des costumes paludiers des XVIIIe et XIXesiècles. Attaché à son passé, Batz-sur-mer a su évoluer, tout en préservant son art de vivre. Disposant des délicieuses plages de Saint-Valentin (école de voile renommée) et de Saint-Michel, le bourg s’est également fait un nom dans l’histoire de la gourmandise en créant des biscuits, les galettes Saint-Guénolé, qui fêtent cette année leur centenaire.

Les plages de Batz-sur-Mer sont discrètes, abritées, animées, à l’ombre du clocher de l’église Saint-Guénolé La chapelle Notre-Dame-du-Mûrier a été élevée aux XVe et XVIe siècles

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LE CROISIC Alternant criques sablonneuses et falaises découpées, eaux calmes et mer déchaînée, Le Croisic est une presqu’île qui s’avance de 5 km dans la mer et présente une impressionnante Côte Sauvage. Port de pêche animé, réservant le meilleur de ses poissons et fruits de mer à ses excellents restaurants, point de départ d’excursions vers Houat, Hoëdic et Belle-Ile, Le Croisic est aussi un port de plaisance et un lieu de baignades incomparables. Ouvert il y a près de trente ans, l’Océarium permet d’admirer en milieu naturel près de trois cents espèces d’animaux marins vivants.

D’un côté le port, gardé par l’église NotreDame-de-la-Pitié, construite de 1494 à 1528, de l’autre côté la Côte sauvage, Le Croisic a réussi à garder son habitat ancien et la richesse de son patrimoine. On peut se promener le long des quais, sur le Mont-Esprit ou le Mont-Lénigot, et rêver devant les bateaux. Lorsqu’il vient, de bon matin, sur le port, M. Gérard Louis, chef de la famille à qui l’on doit notamment L’Océan et le Bistrot de l’Océan, ne rêve pas : il vient à la criée retenir les meilleurs produits de la mer pour ses clients, c’est-à-dire pour ses amis.

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ÉMERVEILLEMENTS

GUÉRANDE Au croisement des marais salants et de la Brière, des côtes blondes et de la verte campagne, Guérande est une ville forte dont, au Moyen Âge, le sel a fait la fortune. Le sel, d’ailleurs, l’a baptisée : Gwen Ran, le pays blanc. Ceinturée de remparts du XIVe et du XVe siècles, elle a su accueillir des influences romanes et gothiques sans renier ses racines celtes. La collégiale Saint-Aubin, (XIIe-XVe) est là pour en témoigner. À l’intérieur de la vieille ville travaillent des artisans qui font d’une promenade à Guérande un enchantement. Balzac ne s’y est pas trompé, qui y a situé un de ses plus célèbres romans, Béatrix.

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LA TURBALLE Coloré et vivant, le port de La Turballe, « Trève de Saint-Pol », s’active tôt le matin. Le port s’enorgueillit d’être le cinquième port de pêche français et aux premiers rangs pour la sardine et l’anchois. La « Chope de l’équipage » réserve aux bistrots des pêcheurs une ambiance typique que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Par gros temps comme par ciel d’aquarelle, la station promet de belles promenades sur la courbe parfaite de la grève de sable fin allant des Rochers des Brebis à la Pointe de Pen-Bron. À l’écart des cliquetis des drisses sur les mâts, le paysage de l’arrièrepays turballais est insoupçonné. Les villages de Trescalan, Coispéan, le Fan… recèlent des calvaires, moulins, fontaines et même des manoirs bretons à peine dissimulés derrière leurs remparts de verdure.

Longs de 1434 m, construits en granit, les remparts de Guérande remontent à 1343 pour les parties les plus anciennes. Ils sont percés par la porte Saint-Michel, la porte Vannetaise, la porte Bizienne et la porte de Saillé. La collégiale Saint-Aubin a été édifiée aux XIIe et XIIIe siècles, remaniée et restaurée au fil des siècles La Turballe est le premier port de pêche des Pays de la Loire, le premier de la façade atlantique pour l’anchois et la sardine. La Turballe dispose de onze kilomètres de plages, les unes sous forme de criques, les autres de longues plages de sable

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PIRIAC Bastion de la Réforme au XVIe siècle, ce petit port où les souverains bretons eurent leur cour dès le VIe siècle devint, au XVIIe, un haut lieu de la pêche à la morue. Il y a cent ans et plus, Piriac fut une résidence fort courue des artistes. Flaubert, Daudet et Zola, entre autres, y séjournèrent. De ces luttes, travaux et rêveries du passé, la station a gardé les souvenirs dans son architecture et l’atmosphère de ses ruelles. Mais, loin d’être un musée, Piriac est une cité vivante qui compte 9kmde plages, criques, sentiers et grottes.

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SAINT-MOLF Saint-Molf garde, dans sa longue mémoire, le passage des Templiers (XIIe siècle) et d’une foi ardente qui, dans l’église, a laissé un ravissant relief en bois peint (XVIe siècle) figurant le Christ au Mont des Oliviers. Paisible cité, grave et douce, d’agriculteurs et de paludiers, elle offre une halte bienfaisante, une respiration, une sérénité qui sont un reflet du bonheur de vivre.

Le littoral de Piriac a une longueur de plus de 9 km et comporte de nombreuses plages de sable fin et des plages de gravier ainsi que des falaises situées de part et d’autre de la pointe du Castelli. Saint-Molf se répartit entre des terres agricoles, d es marais salants et trois cents hectares de bois. Peintre, dessinatrice, cavalière, Hélène de Saint-Molf vit de ses passions qu’elle sait transmettre avec amitié.

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MESQUER - QUIMIAC Une forêt de pins sur les dunes de Lanséria protège des cents et regards indiscrets la jolie plage de Sorlock et la pointe de Mesquer ; couronnée d’un phare et d’une chapelle où les marins invoquaient Notre Dame. Le havre de Kercabellec est le paradis des oiseaux - hérons, aigrettes, courlis, avocettes… - et des amateurs d’huîtres. Mesquer, entouré de marais salants, et Quimiac, lieu de villégiature balnéaire, ont un cachet secret que le temps n’a pas effacé.

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Beaucoup de talents s’expriment à Mesquer-Quimiac. Notamment celui du peintre Yannick Guégan et des éleveurs de pigeons Rémy et Mathieu Anezo. Possédant de nombreux parcs à huîtres, la commune reste fidèle à sa devise, « Terrae marique fidelis » (À terre et mer fidèle)


ASSÉRAC - PONT MAHÉ Recherchées pour la douceur de leur sable et leur bel ensoleillement, ses plages ont des vocations très diverses. Celle de Pont-Mahé offre son étendue aux amateurs de sports à voile et de farniente. La baie de Pen Bé réserve ses criques tièdes à la baignade et à des promenades pouvant se prolonger sous les pins le long des dunes. Chaque marée fait la joie des pêcheurs gourmands de coquillages. Cent hectares de parcs ostréicoles embellissent ce village, également baigné par les marais salants de Pont d’Armes.

La baie de Pont-Mahé s’étend entre la pointe du Bile, à Pénestin, et la pointe de Pen-Bé, à Assérac. Donnant au sud-ouest, découverte à marée basse sur 1 km de long, elle est très prisée des kite-surfeurs.

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SAINT-LYPHARD Du haut du belvédère, on peut voir miroiter la Brière jusqu’aux hauteurs de Guérande et du Sillon de Bretagne. À 15 km des belles et longues plages palpite un pays vert, hérissé de saules et de roseaux, planté de petites chaumières cachées par des jardins de fleurs vives. Au cœur de la Brière pleine de légendes et de naïfs calvaires de granit, on circule en calèche ou chaland dans un pays authentique et fier, parfois farouche, aux nombreuses auberges où il fait bon se restaurer en prêtant l’oreille aux conteurs. Voyage dans le temps assuré.

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ÉMERVEILLEMENTS

SAINT-ANDRÉ-DES-EAUX Lieu stratégique de Brière, on s’embarquait autrefois à SaintAndré-des-Eaux pour transporter la tourbe, les produits de la pêche et de la chasse, aux communes alentour. Si les voies de communication se sont aujourd’hui améliorées, la commune n’a rien perdu de son rôle de carrefour. De Saint-André-des-Eaux, on va partout se promener dans ce beau pays de Brière. Mais il est aussi permis - et conseillé d’y rester pour taquiner l’anguille, le brochet, la tanche ou le gardon. Ou pour goûter aux paisibles plaisirs du sport, de la promenade au fil de l’eau et de la découverte de la campagne. C’est sur cette commune que se déploie le Golf International Lucien Barrière.

À 8 kms du bord de mer, en plein coeur du Parc Naturel Régional de Brière, le Golf International Barrière -3 parcours, 45 trous- est un havre de paix pour les golfeurs et les amoureux de la nature.

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LA BRIÈRE Irriguée par deux canaux en forme de croix, la Brière est, sur 40 000 hectares, une vaste tourbière représentant le plus grand marais de France après la Camargue. Etonnant et singulier, ce mystérieux espace, tissé d’îles, roseaux et saules, baigné d’eaux stagnantes ou vives, est le rassemblement d’oiseaux migrateurs - sarcelles, colverts, oies sauvages -, butors, buses, aigles et hérons. Sans oublier renards, sangliers, visons et loutres. En 1970 a été créé le Parc naturel régional de Brière, dont la mission est de préserver l’identité du marais, sa faune et sa flore. La Brière peut se visiter en chaland. Fascinant voyage au sein d’une nature intacte.

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ÉMERVEILLEMENTS

LE POULIGUEN L’originalité du Pouliguen n’est plus à démontrer. C’est son étier qui, depuis plus de deux mille ans, alimente tous les marais salants. Autour de cet axe vital se sont créés un port de pêche, actif dès le XVIe siècle et dont la ville garde encore, dans ses maisons et le dessin de ses rues, le souvenir, et un port de plaisance d’un grand dynamisme. Aujourd’hui, Le Pouliguen est le point de liaison entre le sable de la baie et les rochers de la Côte Sauvage. Très animée, la promenade longeant l’étier, où entrent et sortent les bateaux, est le rendez-vous des flâneurs et garde, avec ses boutiques colorées, ses manèges et le légendaire bassin à voiliers multicolores, les saveurs de l’enfance. Autant dire de l’éternité.

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ÉMERVEILLEMENTS

HERBIGNAC Herbignac, c’est la Brière vivifiante. Ponctuée de chaumières, sillonnée de sentiers de randonnée, aimée des oiseaux, cette délicieuse commune agricole garde les traces du glorieux château de Ranrouët (XIIe - XIIIe siècles), démantelé par Richelieu, puis incendié par la Révolution. En cours de restauration, ses tours impressionnent le visiteur. Herbignac ouvre les portes de la Brière.

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SOUVENIRS

CULTURE

LA BAULE CARTES POSTALES

Depuis plus de trente ans qu’existe La Baule Privilège, nous avons eu le plaisir de commander des textes à de grandes signatures. Jean Dutourd, Philippe Bouvard, Nicolas Sarkozy, Éric Neuhoff, Patrick Poivre d’Arvor, Gilles Martin-Chauffier et quelques autres ont publié dans nos colonnes. Voici quelques extraits de certains de ces textes inspirés par La Baule. Nous sommes heureux de vous proposer de les lire, ou relire.

« Jardiner, c’est vouloir écrire la nature, comme écrire consiste à jardiner la langue. Discipline et plaisir, liberté de création nourrie de pièges et de contraintes, de conviction et d’inquiétude, d’état d’urgence et de patience au long cours… La terre et le papier ont des exigences communes : il faut constamment fertiliser, amender, retailler, sarcler, repousser les agresseurs. »

Didier Van Cauwelaert LA BAULE PRIVILÈGE (2005)

« La municipalité de La Baule m’a offert le parrainage d’un pin. C’était encore un enfant en bas âge quand, pelle à la main, je l’ai entouré d’un berceau de terre meuble soigneusement tassée. Avec, autour de lui, quelques amis d’enfance, il a joyeusement grandi au bord de la plage, à hauteur du casino, autrement dit dans un environnement idéal pour son éducation et sa santé. C’est un arbre de France, réfléchi et modéré, poétique par temps doux, solide sur ses racines les jours de tempête quand l’Atlantique brise ses lames sur la plage, comme disait si bien Victor Hugo. Un orgueil, dont je me défends mal, lui trouve même un air distingué sans arrogance aucune, un côté bien français dans le bon sens du mot. »

Michel Déon

« L’été, mais souvent hors-saison, j’aime me promener, travailler à un rythme raisonnable, flâner à bicyclette ou à pied à la recherche d’une de ces demeures d’autrefois. Un bon point : elles sont toutes - ou peu s’en faut - bien entretenues, et le résultat est agréable : La Baule n’est pas abandonnée à ses nostalgies, au contraire. Je me tourne vers la merveilleuse plage, ses hôtels confortables ou luxueux, ses restaurants de qualité, tous genres confondus. Je regarde cet océan de souvenirs. Et je m’y plonge avec plein de projets, le cœur joyeux, hier comme toujours… »

Jean des Cars

LA BAULE PRIVILÈGE (2007)

LA BAULE PRIVILÈGE (2006)

« On dit « La Baule », et apparaissent une plage de neuf kilomètres de long, du sable chaud, des chars à vent, des chevaux au galop, des familles d’enfants en tricots rayés, des hérons humains qui, à marée basse, ramassent des coques qu’ils versent dans de grands seaux, des restaurants exquis, des palaces qui cachent leurs ors et leur confort derrière des haies. Aller à La Baule, c’est poursuivre un rêve éveillé. L’imaginaire vivace s’accroche aux saveurs, aux odeurs qui montent de la plage, à l’écume qui ourle le rivage nacré, au homard qui se déguste en silence, à la crêpe subtile qui fond dans le palais. On voyage dans sa tête, on laisse reposer son corps, on s’évade en rêvant, on revient à Paris intacte, ragaillardie. »

Katherine Pancol LA BAULE PRIVILÈGE (2007)

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« C’est dans un paysage de ruines que paraît La Baule Privilège. Parfait. C’est comme mon papier : n’importe quoi. Il ne faut pas seulement tout faire. Il faut encore savoir quoi faire et sortir du néant quelque chose d’un peu neuf. N’importe quoi. Quelque chose. Qui finisse tout à coup par prendre forme humaine et, à force d’ironie, par porter l’espérance. Ne vous prenez pas au sérieux - mais ne méprisez pas ce que vous faites. Sachez que rien n’a d’importance - mais que le moindre geste, pourtant, et la moindre parole vous suivront jusqu’à la mort. Ayez beaucoup de courage pour affronter l’inutile. Le sens se met de lui-même autour de la vie des hommes. Ma chronique est finie. Sujet imposé : n’importe quoi. La Baule Privilège continue. Bonne chance ! Il n’y a pas d’effort inutile, disait Paul Valéry. Sisyphe se faisait les muscles. »

Jean d’Ormesson LA BAULE PRIVILÈGE (2007)

« L’automne au bord de l’océan a des douceurs trompeuses, des éblouissements au ras de l’horizon, de soudaines rafales. Revenu ici au printemps, je n’aurais rien vu ni senti de la même façon. Du balcon de ma chambre - dans ce moment où la valise n’est pas encore ouverte, où les journaux sont étalés sur le lit - je contemplais le paysage inimaginable, bouleversé. En une minute il avait chassé de moi l’ancien, et l’oublie déjà s’installait. Un oubli qui prenait l’apparence de ce Dufy modernisé, géométrique, avec le casino flambant neuf, le centre commercial, les grands vides ménagés là où je me souvenais d’espaces courts, de bosquets luxuriants. L’art des jardins a bien changé : aurait-on peur d’un peu de mystère ? J’aime assez le « contemporain », le moderne, et que l’on dresse des façades de verre, surtout quand le ciel s’y reflète et y bouge comme il faisait là. J’ai résisté à la tentation des rideaux tirés, des paupières baissées, d’une sieste (ce retour, décidément, m’intimidait…) et je suis sorti. »

François Nourissier LA BAULE PRIVILÈGE (2011)

« René Martin est un parfait « capitaine de soirée » ! Il est l’inventeur d’un concept révolutionnaire : la croisière sans mal de cœur. La recette est simple : prenez un palace avec vue sur l’océan, convoquez quelques musiciens de doux renom, et le tour est joué. Trois jours durant, vous serez pris en charge, bichonné, chouchouté au son de Mozart, Schumann, Chopin… Exquise autarcie mélomane, les « Moments musicaux de l’Hermitage », orchestrés par René Martin, sont en effet un véritable voyage en mer. L’Hermitage est un palace à la Proust : un grand vaisseau anglo-normand, ensablé sur la plage de La Baule. Une pâtisserie à étages où l’on se verrait bien plongeant dans une piscine bouillante sous une lune polaire. »

La romancière lit, au bar de l’Hermitage, le numéro 2005 de La Baule Privilège. Christine Orban vient de sortir Est-ce que tu danses la nuit … (Albin Michel), un roman très bien accueilli par la presse et par le public.

Nicolas d’Estienne d’Orves LA BAULE PRIVILÈGE (2006)

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BONNES ADRESSES

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CAMILLE ALBANE ÉCHAPÉE BELLE

Cette saison, Camille Albane ensoleille la chevelure grâce à un jeu de couleurs lumineuses et des coiffures aussi naturelles que faciles à vivre. Un été placé sous le signe de la liberté et de la féminité, comme une invitation au voyage où chaque femme peut affirmer sa personnalité. Les looks s’adaptent à toutes les envies et mettent en valeur le style et le caractère de chacune d’elles. La situation du salon face Mer, vous permet de vous échapper pour un instant de bien-être et de beauté. L’équipe Camille Albane est formée à toutes les techniques de balayage, lissage au tanin, coupe,etc... Le salon s’est adapté aux nouvelles normes d’hygiène Covid 19 , et vous recevra en toute sécurité. Au plaisir de vous accueillir #camillealbanelabaule.

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PIERRE VINCENT UN ARCHITECTE MODERNE

« Formulons un vœu. Il serait heureux que la jeunesse apprit à connaître les styles, l’histoire de l’art, l’existence des monuments du passé, à discerner les nécessités des temps présents, lesquels commandent une architecture en harmonie avec eux. Et le jour où ce résultat sera acquis, l’urbanisme, la maison, le foyer familial, l’usine, le bureau seront tous différents de ce qu’ils sont. Le législateur, le médecin, l’ingénieur seront normalement les collaborateurs de l’Architecte : la demeure française existera. » Robert MALLET-STEVENS Architecte. Texte de novembre 1932. Le cabinet Pierre VINCENT, où Estelle GRAINDORGE Architecte DPLG et Chef de projet officie, n’a de cesse de vous écouter pour vous accompagner dans votre projet architectural, l’architecture intérieure et le design .

43, RUE CHARLES MONSELET 44000 NANTES TÉL : 02 40 47 00 03 / 06 10 78 60 01 WWW.PIERRE-VINCENT-ARCHITECTE.COM

BURBAN PRODUCTEUR

UNE GAMME GOURMANDE La famille Burban exploite depuis trois générations plusieurs variétés de fraises et framboises sur La Baule. Localement, on les trouve sur les marchés, chez les restaurateurs et les pâtissiers. Stéphane et Xavier Burban ont également développé avec réussite une gamme de produits dérivés aux saveurs inédites et originales. Sirops, coulis et confitures sont estampillés La Fraise de La Baule et préparés de façon artisanale. Toujours plus soucieux de proposer des produits de qualité et naturels, Burban Producteur a récemment démarré un partenariat avec Stéphan Perrotte. Sacré champion de France de confiture en 2014 et champion du monde en 2015, Stéphan Perrotte sublime dans son atelier de Vaudelnay (Maine-et-Loire) les fruits rouges cueillis sur les hauteurs de La Baule. Une compotée est l’équivalent d’une barquette de Gariguettes fraîches cueillies à maturité. Difficile d’y résister. Entre ces deux producteurs artisans de qualité reconnus par le collège culinaire de France, l’alliance était évidente. Les produits sont à retrouver dans différents points de ventes tel que le distributeur automatique de fruits et légumes (95 avenue Henri Bertho 44500 La Baule Escoublac) ainsi qu’à la libre cueillette à Trologo, de 9h à 12h et de 15h à 18h30. TROLOGO - LA BAULE TEL : 02 40 61 10 67 WWW.LAFRAISEDELABAULE.FR

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AGENDA CULTURE

LA BAULE EST UNE FÊTE Dans ce numéro, nous vous avons présenté quelques-unes des raisons que nous avons d’aimer La Baule et sa région. Il y a ici un esprit et une allure qui se sont inscrits au fil du temps et qu’il faut savoir sauvegarder et transmettre. Ce que nous essayons de faire depuis 32 ans.

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AGENDA

La fête du chocolat Barrière réunit chaque année depuis bientôt vingt ans plus de 15 000 visiteurs gourmands. Elle aura lieu cette année les 23, 24 et 25 octobre à la chapelle Sainte-Anne. Chaque été, on applaudit les mannequins, les toilettes et, aussi, les voitures défilant place du Maréchal Leclerc sous la direction de Luc Domeau. Noël Magique enchante toujours au Bois des Aulnes, tout comme, défilant dans la ville, le Pardon de La Baule qui, malheureusement, n’aura pas lieu cette année.

LA BAULE EST UNE FÊTE

On est jeune à 32 ans mais, lorsqu’on est un magazine d’art de vivre, on peut accuser son âge : les années de champagne comptent doubles. On accuse son âge, lequel se défend bien : lorsqu’il s’agit de La Baule, on retrouve vite ses sensations d’enfance. En trente-deux années d’existence, La Baule Privilège a eu plusieurs vies. Créé par Daniel Piriou-Larue, d’abord magazine de l’Office de Tourisme de La Baule (1989-2007) il a pris, pour ne peser sur personne, son indépendance depuis 2008 sans renier sa mission : servir La Baule, ses habitants, ses entreprises, ses visiteurs ; en un mot : ses amoureux. Aimer La Baule est facile, pouvoir l’exprimer est un privilège ; ce qui nous oblige.

La Baule Privilège a pour ambition d’illustrer l’idéal baulois. Un idéal très simple de bien-être, d’émerveillements, de dépassement de soi, d’authenticité, de découvertes et d’échanges. Pour rester cette station sportive et sentimentale qu’elle a toujours été, La Baule doit avoir bien des talents à son service. C’est tous ces talents que, au fil des saisons et des numéros, nous voulons servir à notre tour et vous présenter. Pour que chaque séjour à La Baule soit une fête. Nous vous avons présenté quelques-uns des événements - souvent ouverts gratuitement au public - qui, tout au long de l’année, ponctuent la vie sportive et culturelle de La Baule. Impossible, bien sûr, de tout citer en un seul numéro : expositions, spectacles, animations abondent.

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AGENDA

LA BAULE EST UNE FÊTE

Cette année, en raison de la crise sanitaire, nous ne pouvons vous présenter ces événements que sous réserve. Nous savons que le Pardon de La Baule qui, depuis 1945, se tient chaque année vers le 20 août est annulé cette année, mais il est possible, à l’heure où nous imprimons, que la fête de l’élégance organisée de main de maître par Luc Domeau place du Maréchal Leclerc ait lieu le 6 août. Espérons aussi que le tournoi de tennis Belle Époque se passe cet été dans d’aussi bonnes conditions que les années passées. Quant au mini-golf, il est redevenu un des endroits les plus animés, amusants, sportifs et amicaux de la station. Fin octobre devrait se tenir, chapelle Sainte-Anne, la 18e Fête du Chocolat Barrière, avec ces chefs d’œuvre faits par les meilleurs chocolatiers et ses ateliers réservés aux enfants. Au Bois des Aulnes, Noël Magique permet aux enfants de tous les âges de passer en beauté et en rêvant la fin de l’année. Pour terminer, fêtons deux anniversaires : les 25 ans de présence du chef étoilé Éric Guérin à la Mare aux Oiseaux et les 100 ans des biscuits Saint-Guénolé, entreprise familiale dirigée à Batz-sur-Mer par Christophe Jadeau. L’un et l’autre honorent la Brière et la presqu’île de leur grand talent. Merci à eux.

Quatre talents qui rendent la vie plus agréable. Celui du chef Éric Guérin, présent depuis vingt-cinq ans à La Mare aux Oiseaux, et qui vient d’y faire d’importants travaux pour, toujours, aller de l’avant. Celui d’Harold Quinquis qui, entre de nombreuses activités, relance le mini-golf pour en faire un des endroits les plus délicieux de la baie. Celui de Jany Lamitier qui, chaque été, organise au La Baule Tennis Club une journée « Belle époque », élégante et sportive. Et celui de Christophe Jadeau et de son équipe : depuis cent ans cette année, les biscuits SaintGuénolé poursuivent dans l’amour de la tradition, tout en innovant par la création de nouveaux produits.

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