E D I T I O N E
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Radisson Blu
un atout pour le grand Ouest
Landreau
NANTES PRIVILÈGE
Une maison de familles
Desevedavy fête ses 70 ans
Le Muscadet
avec nos vignerons
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2 013
Place au soleil d’hiver chez Jean Louis David ! Pour cette saison, la collection City Lines propose des coupes graphiques et des lignes franches, dans des coiffages travaillés et précis, où les textures et les humeurs s’émancipent et assument leur féminité. Côté couleur, on joue la carte de la subtilité pour une séduction revendiquée.
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Salons du Groupe Martine BILLY
COMPTOIR NATIONAL DE L’OR
PROFESSIONNELS DE L’OR DEPUIS 1976
Créé en 1976 à Strasbourg, présent depuis 2010 à Nantes, le Comptoir National de l’Or réalise toutes les transactions d’achat et de vente d’or. En toute confiance et toute confidentialité. Estimation gratuite sans engagement, et au meilleur cours. Entreprise dynamique et innovante, forte de ses soixante-cinq agences présentes sur tout le territoire français, gage d’une vraie capacité d’expertise et de conseil la présence à Nantes du Comptoir National de l’Or est un événement. Vous serez accueillis avec professionnalisme et transparence par des experts.
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© Thomas Proust - www.thomasproust.com
COMPTOIR NATIONAL DE L’OR
sommaire
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LE RADISSON in situ Le grand M GOURMANDISES NANTAISES MAGICIEN DU TEMPS une maison de familles l’histoire d’un sac le luxe électrique XIXE REVISITÉ nantes inspire Anthony palou LE NANTES DE GENEVIÈVE DORMANN JEAN BLAISE 70 ANS DE DESEVEDAVY LES ACTEURS DU RADISSON LE MONDE DE BRÜNO LE VOYAGE A NANTES HOWKINS & KUNSCH
ANTES PRIVILÈGE N Revue annuelle Directeur de la publication HERVÉ LOUBOUTIN Éditeur LES ÉDITIONS DU PRIVILÈGE 33, Bd Guist’hau – BP 81408 44014 Nantes Cedex 1 T : 02 40 73 31 31 – F : 02 40 73 88 40 SAS Les éditions du Privilège CODE APE : 7312Z Siret 523 585 974 00018 Au capital de 120 001 € www.editionsduprivilege.com
Régie Publicitaire LES ÉDITIONS DU PRIVILÈGE 1, AVENUE PIERRE-PERCÉE 44500 La Baule T : 02 40 60 42 19 – F : 02 40 60 45 71 Françoise Pasiot-Proust T : 06 08 34 29 88 publicite@editionsduprivilege.com
06 32 43 46 48 50 52 55 67 69 71 74 78 88 92 99
rédaction OLIVIER D’ARGOL Alain Danjou Nicolas Boileau GWENAEL DOUGUET STÉPHANE HOFFMANN ISABELLE Chalaffre ANTOINE LESCONIL MALO GRANDBÉ HERVÉ LOUBOUTIN
MEDIA PARTENARIAT COMMUNICATION 74, RUE FÉLIBIEN 44000 NANTES MARIE-CHRISTINE PARICHI T : 06 19 46 26 18 mpc.ouest@yahoo.fr
REMERCIEMENTS ALEXANDRE CHAPELIN CÉLINE DELAVAUX ALEXANDRA HUBERT FRANÇOISE PASIOT-PROUST
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43 88
Photos PATRICK GÉRARD PASCAL KYRIAZIS Thomas GOGNY emmatitia VALMONT David Ignaszewski STÉPHANE Bellanger JEAN-DOMINIQUE BILLAUD Tangui Jossic ALEXANDRE CHAPELIN CONCEPTION GRAPHIQUE DIRECTION ARTISTIQUE THOMAS PROUST www.thomasproust.com
design
passion élégance
raffinement
Philippe et Michèle Vételé, la complicité mets & vins. ANNE de BRETAGNE **** une grande villa balnéaire posée sur une dune, face au petit port de la Gravette. Regardant La Baule, les chambres et juniors suites s’emplissent de clarté chaleureuse avec leur parquet en wenge et leur mobilier d’art moderne. Très belles terrasses avec vue sur mer, parc et piscine. Un rendez-vous à ne pas manquer...
HÔTEL
Un moment de plaisir et d’émotions avec une cuisine inventive, des plats de pleine mer subtilement accompagnés par des flacons rares. Philippe Vételé a obtenu en 2010, un deuxième macaron Michelin. Le Guide Rouge salue « la grande adresse dont il fait preuve en s’appropriant recettes classiques et meilleurs produits ; accords mets-vins remarquables. »
RESTAURANT
MICHELIN
Une villa contemporaine en bord de mer Port de la gravette . 44770 La Plaine sur Mer . Tél : 02 40 21 54 72 . Fax : 02 40 21 02 33 bienvenue@annedebretagne.com - www.annedebretagne.com
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convivialité
Histoire
Les pas perdus... L’ANCIENNE SALLE DES PAS PERDUS DE LA COUR D’ASSISES DU PALAIS DE JUSTICE DE NANTES VA DEVENIR LE HALL DE RÉCEPTION DE L’HÔTEL RADISSON. UNE MÉTAMORPHOSE INCROYABLE DUE AUX TALENTS DE SES CONCEPTEURS. PAR NICOLAS BOILEAU / PHOTOGRAPHIES CHRISTIAN ZACHARIASEN
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Les travaux furent gigantesques, voire pharaoniques. 7
Histoire
J’ai connu le palais de justice dans son autre vie. Jeune journaliste à Presse-Océan, nous y allions parfois pour la correctionnelle. Des faits divers communs, plus ou moins tragiques, mais des faits de vie souvent peu honorables. Nous y conversions avec les avocats, les magistrats et les familles. Des moments de vie qui pouvaient déboucher sur des joies ou sur des peines. Dans des bois de justice solennels qui en imposaient. Rendre la justice versus XIXe, ce n’était pas une mince affaire. Il fallait se plier aux lois du genre. Et au cérémonial. Le banc des journalistes, tout près des juges, derrière les défenseurs, était un observatoire merveilleux, pour peser la condition humaine dans toute son amplitude. Une prof de droit pénal, brillante et inspirée, nous avait dit en cours, citant Malraux : « Juger est impossible, car pour juger il faut comprendre et lorsque que l’on a compris, on ne peut plus juger ! » Ce n’était pas faux. Dans ce palais de justice, j’ai vu maître Robert Badinter sauver un condamné à mort. Jugé par la cour d’assises de la Vendée, en mars 1977, Michel Bodin, à qui l’on reprochait d’avoir assassiné un vieillard pour lui voler ses économies, après lui avoir brûlé les pieds dans une cheminée et crevé les yeux avec des aiguilles à tricoter, fut condamné à la peine capitale. Moment tragique. Il hurla à la mort, comme un loup,menaçant les juges et les jurés. Un moment inoubliable. Cassé en Cassation, le procès fut rejugé. Et Me Badinter, avant 1981, n’hésita pas une seule seconde. Il développa à Nantes ses thèses abolitionnistes. Et l’emporta. Autre époque. Procès oublié. Palais de justice disparu. Place au Radisson. Dans une autre lumière. Dans une autre vie. Pour mémoire, ces derniers instants du palais, avant et pendant les travaux sous l’objectif de Christian Zachariasen que nous remercions…
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Dans cette salle d’assises, Me Badinter sauva un comdamné à mort 9
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L’individualité est le luxe dans sa perfection
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Tous nos amis vignerons rassemblés au bar du Radisson pour une dégustation de leurs meilleurs crus. Le muscadet ce soir-là y coulait à flots. Une sorte de baptême avant l’heure pour cette future institution nantaise qui va doper l’image de Nantes dans le Grand Ouest mais également – tourisme oblige – dans le monde entier…
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Plaisir
Les
gourmandises nantaises VILLE NATALE DE CHARLES MONSELET, QUI FUT SURNOMMÉ « LE ROI DES GASTRONOMES », NANTES A TOUJOURS ÉTÉ UNE VILLE GOURMANDE. SES ALENTOURS IMMÉDIATS REGORGENT D’EXCELLENTS PRODUITS, ET L’OCÉAN N’EST QU’AU BOUT DE LA LOIRE, AUTANT DIRE AU BOUT DE LA VUE. PETIT PASSAGE EN REVUE DES DÉLICES NANTAIS. PAR STÉPHANE HOFFMANN / PHOTOGRAPHIES PATRICK GÉRARD
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Bien-être
Valmont Magicien du temps
LE GROUPE SUISSE DE COSMÉTIQUE CELLULAIRE ENTEND RAYONNER D ANS L ’OUEST DE LA FRANCE DEPUIS LA BAULE. SES CRÈMES ET SES SÉRUMS BÉNÉFICIENT DES T OUTES DERNIÈRES DÉCOUVERTES ANTI-Â GE. LE MA GICIEN DU TEMPS ENTEND EFF ACER A VEC SES SOINS HAUTEMENT CONCENTRÉS, CHEZ L’HOMME ET LA FEMME, LES SIGNES VISIBLES DU TEMPS. PAR HERVÉ LOUBOUTIN / PHOTOGRAPHIES VALMONT
The Spa by Valmont et filiale Europe, Barcelone
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Art de vivre
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Luxe
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High-Tech
Fisker arma K une splendide bête électrique
ELLES NE SONT P AS TRÈS NOMBREUSES SUR LES ROUTES DE LA RÉGION. MAIS ON LES REMARQUE. SURTOUT EN VILLE, OÙ ELLES NE F ONT AUCUN BRUIT. ÉLECTRIQUES ET MOTORISÉES, ELLES PERMETTENT UNE CONSOMMATION MO YENNE DE 2,2 L A VEC DES POINTES À PLUS DE 200 KM/H. «NANTES PRIVILÈGE » A ESSAYÉ POUR VOUS CELLE D’UN AMI. PAR MALO GRANDBÉ / PHOTOGRAPHIES PASCAL KYRIAZIS & DR
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Décoration
éc D O Un XIXe revisité
L’IMMEUBLE JOUXTANT UN HÔTEL PARTICULIER CONSTRUIT, À LA FIN DU XIXE SIÈCLE, POUR UNE GRANDE FAMILLE NANTAISE ABRITE, CENT ANS PLUS TARD, UNE PARTIE DE L’ÉQUIPE DE L’AGENCE D’ARCHITECTURE, D’URBANISME ET DE PAYSAGE ENET DOLOWY. DANS L’HÔTEL HABITE TOUJOURS UNE FAMILLE, MOINS NOMBREUSE QUE LES PREMIERS OCCUPANTS, ET POUR LAQUELLE LA MAISON A ÉTÉ REPENSÉE. PAR ISABELLE CHALAFFRE / PHOTOGRAPHIES PATRICK GÉRARD
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Trois siècles dans une pièce : Cheminée XIXe Meubles XXe Peintures XXIe
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Un immeuble XXIe siècle près d’une maison XIXe, dans un jardin intemporel
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Art de vivre
La
Compagnie
des ateliers
Le sur-mesure dans une démarche décorative PRÉSENTE À NANTES, VANNES, LORIENT MAIS AUSSI À PARIS, LA « COMPAGNIE DES ATELIERS » FAIT TRAVAILLER DES MENUISIERS-DÉCORATEURS QUI ENTENDENT RÉPONDRE AU MIEUX AUX PRÉOCCUPATIONS DES CLIENTS. PAR MALO GRANDBÉ / PHOTOGRAPHIES PATRICK GÉRARD
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Littérature
Nantes
dans une autre vie
GENEVIÈVE DORMANN NE VENAIT JAMAIS À NANTES SANS PASSER PAR LA CIGALE, DANS UN TEMPS OÙ ELLE POUV AIT Y FUMER SES GIT ANES FILTRE. COMPAGNE DE ROUTE DES HUS SARDS EN LITTÉRATURE («J’ÉTAIS LEUR PETITE SŒUR, J’ AURAIS PU ÊTRE LEUR C ANTINIÈRE »), ELLE A CONNU LA VILLE AU DÉBUT DES ANNÉES 80, L ORSQU’ELLE PRÉPARAIT « LE ROMAN DE SOPHIE TRÉBUCHET », SUR LA MÈRE DE VIC TOR HUGO, UNE NANTAISE. CE LIVRE EST SORTI AVEC UN GRAND SUCCÈS. EN 1983, IL REMPORT AIT À LA F OIS LE GRAND PRIX DE LA VILLE DE NANTES, REMIS PAR L’ACADÉMIE DE BRETAGNE ET DES PAYS-DE-LA-LOIRE, ET LE PRIX KLÉBER-HAEDENS. UNE OCCASION POUR SON AUTEUR DE PARLER DE SON AMOUR POUR NANTES, D ANS UN TEXTE QUE NOUS A VONS RETROUVÉ. PAR GENEVIEVE DORMANN / PHOTOGRAPHIE THOMAS GOGNY
J’ai sûrement vécu à Nantes dans une autre vie, dans un autre temps. C’est ce qui m ’a sauté au c œur, la pr emière fois que j’ai parcouru ses rues , en 1980. Je m ’y reconnaissais, malgré quelques bras de la L oire en moins, puisque je n ’avais qu’un plan du XVIIIe pour m’y retrouver. Sûrement, j’ai été Lola dans le passage Pommeraye. Sûrement j’ai attendu un Jean-François sur le quai de la F osse. Ma tête a roulé dans le son, place du Bouffay et j’ai été, place Viarme, une fille en larmes tandis qu’une rafale faisait vaciller le beau Charrette, amoureux de l’honneur, des filles et des dentelles… Ne parlons pas de la brasserie de La Cigale dont les deux symboles de la prodigalité – cigale et pissenlit – qui composent sa décoration, font aussi partie du blason de ma vie. J’aime la joie de ses rues par fumées au c afé, aux épic es, au cacao, les tentations gourmandes de ses vitrines , les sollicitations impératives de la soie , du cuir, de l’or qui m ’arrêtent à chaque pas dans sa rue Cr ébillon, la beauté et l’harmonie de sa petite Hollande. À Nantes , ville d’enf ance où les dépar ts sont pr omis, il y a des châteaux dans les gr eniers et l’aventure rôde, entre deux crêpes et un chinois f ou, autour de Sainte-Cr oix. À Nantes , l’adulte le plus endur ci retrouve l’inno cence d’un temps où, comme font tous les petits enfants du monde, sans se concerter, il entamait ses petits-beurres par les quatre coins. J’aime de c ette ville la viv acité et la r éserve. Ce n’est pas un hasard si les a vions s’y p osent à Châ teau-Bougon. À Nantes , ville surréelle où les fantômes se mêlent aux vivants si étroitement qu’on hésite à décider parfois qui sont les uns, qui sont les autres, je rencontre Henri Beyle, dit Stendhal, assis sur les marches du théâ tre Gr aslin. Au c afé Molièr e, Andr é Br eton et Jacques Vaché m’offrent une absinthe t andis que Geor ges Grassal, dit Hugues Rebell, nous raconte les nuits chaudes du Cap français en nous affi rmant que la vie n ’est, ne p eut, ne doit êtr e qu ’une r écréation. E t nous vo yons passer la mèr e Verne, furieuse, qui cherche son petit Jules partout. Sûrement, le gamin est encore allé traîner sur un bateau. On m’a comprise : chaque fois que je me sens comme un poisson dans l’herbe, je cours, je vole à Nantes dont la magie particulière a le don de me remettre sur le chemin de la mer.
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Culture
Jean Blaise Une nouvelle opportunité
DIRECTEUR GÉNÉRAL DU VOYAGE À NANTES, CRÉATEUR D’ÉVÉNEMENTS CULTURELS INSOLITES, INSTIGATEUR DE MANIFESTATIONS À L’IMAGINATION BOUILLONNANTE, JEAN BLAISE SE RÉJOUIT DE L’OUVERTURE DU RADISSON BLU. PAR ANTOINE LESCONIL / PHOTOGRAPHIE STÉPHANE BELLANGER
Que pensez-vous de l’ouverture de ce nouvel hôtel quatre étoiles à Nantes ? J’étais allé le visiter il y a quelques temps. Cela m’intéressait beaucoup. C’est une excellente chose pour cette ville en pleine mutation. L’hébergement va avec le toursime. Cette ouverture témoigne de l’évolution de Nantes. Elle en est le révélateur, avec le Sozo. C’est une dynamique positive qui va apporter une nouvelle clientèle, celle des congrès, des séminaires, une clientèle d’affaires. Je pense que cet hôtel est une réelle opportunité pour la région. Quel rôle l’office de Tourisme peut-il y jouer, entre autres dans le domaine culturel ? Un bâtiment faisant partie du patrimoine est on ne peut plus intéressant. Si nous sommes très riches à Nantes en culturel, nous étions pauvres en patrimoine. Le Radisson Blu est donc une très bonne chose, originale, qui correspond parfaitement à l’image que l’on veut donner de la ville de Nantes, le côté surréaliste, imaginatif.
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Vous pensez y apporter votre touche ? Pourquoi pas. Cela peut être un lieu où l’on peut créer des installations, organiser des expositions, inventer des formules, faire intervenir des artistes locaux (ou non). J’avais été approché et j’avais proposé d’associer des créateurs en accompagnement de grands chefs. Nous pouvons fort bien imaginer des formules qui soient en rapport avec le lieu. L’art culinaire évolue beaucoup à Nantes. Depuis trois ans, l’on dénombre diverses ouvertures de restaurants de très bonne qualité. Il doit y avoir une offre autour de la gastronomie. C’est un vrai plus pour la ville. Une ville qui a la faculté de récupérer ce qu’elle a perdu. Elle a beaucoup souffert de la guerre, a été détruite. Bien que la ville ait été déformée, elle a réussi à garder des traces de son passé, des pans de son patrimoine. Nous avons opéré une belle reconversion des chantiers navals avec les machines, le carrousel marin. La transformation du palais de justice en hôtel quatre étoiles est de la même veine.
Art de vivre
Né à Nantes, en 1969, Vincent Morin aurait pu changer de destin. Diplômé de l’université Paris-Dauphine (DESS de distribution), il a commencé à vendre du Schweppes, de l’Oasis, du Gini et du Canada dry. À la grande distribution. Affaire de cursus et d’opportunité. Dix ans à gravir les échelons. Entre fusions et acquisitions.
de ses oncles et t antes. Avec un pr ojet bien défi ni : allier tr adition et progrès. En respectant l’ADN de la maison. Le nouveau dirigeant a donc r esseré l’off re de la maison sur les instruments les mieux connus de toutes les équip es afi n d’apporter le meilleur c onseil et le meilleur ser vice. Les violons, violoncelles et instruments à vent ont été cédés à d’autres. Desevedavy se c oncentre désormais sur les pianos , les or gues, les guit ares et les ba tteries. A vec tr ois magasins (Nantes , SaintHerblain et Angers), 18 salariés, Desevedavy Musique est formatée pour anticip er toutes les é volutions à venir , en multipliant les partenariats (c omme a vec la F olle Journée) qui lui p ermettent d’accroître sa notoriété.
En 2009, lassé des multinationales, il quitte tout pour se lancer dans une a venture p ersonnelle : c elle de l’entr eprise f amiliale. Sur les traces de Jules Dese vedavy, son gr and-père. Tout Nantais qui a eu la chance de posséder un piano a r ecouru aux services de la vieille institution sp écialisée dans l’ac cordage mais aussi dans la vente d’instruments. Un magasin inst allé à deux pas de la st atue de L ouis XVI et de la cathédrale. Dans le quartier aristocratique nantais protégé autrefois par un bras de l’Er dre et quantité de p onts. De l’autr e côté, c’était le monde des affaires et la chambre de commerce. Un autre monde. Après avoir longtemps négo cié avec les membr es de sa f amille et posé ses c onditions (« Je veux êtr e libr e de la diriger c omme je l’entends. »), Vincent Morin-Desevedavy rachète toutes les ac tions
Heureux d’avoir sauté le pas de la grande entreprise pour s’occuper de ses propres affaires, Vincent Morin-Desevedavy a la grande satisfaction de voir que la maison de son gr and-père est sauvée et qu’elle prépare les futures générations à prendre, un jour, le relais. La mise en musique a été réussie par ce chef d’orchestre inventif et généreux qui place les valeurs familiales au-dessus de tout. Maestro !
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Radisson Les acteurs du projet DANS CE NUMÉRO « COLLECTOR », IL FALLAIT TOUS LES ACTEURS DU PROJET. « NANTES PRIVILÈGE » LES A RENCONTRÉS, À NANTES OU À PARIS. LEURS TÉMOIGNAGES SONT IMPORTANTS POUR COMPRENDRE LA GENÈSE DE CETTE BELLE HISTOIRE ET LES CONTOURS DES PROJETS FORMULÉS. LE SUCCÈS EST AU RENDEZ-VOUS. LE DIALOGUE ENGAGÉ A PORTÉ SES FRUITS. LE RADISSON, AUJOURD’HUI, EN EST LA PLUS BELLE ILLUSTRATION. NANTES VA CHANGER DE VISAGE. POSITIVEMENT. ET DURABLEMENT. PAR ALAIN DANJOU / PHOTOGRAPHIES PASCAL KYRIAZIS
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Artiste
Brüno
EN 2011, BRÜNO A SORTI, CHEZ DARGAUD, « ATAR GULL », UN ALBUM DESSINÉ SUR UN SCÉNARIO DE FABIEN NURY. ET IL A REÇU, LORS DE LA 31ÈME ÉDITION DE QUAI DES BULLES, À SAINT-MALO, LE GRAND PRIX, DISTINCTION QUI LUI A VALU DE DESSINER L’AFFICHE DE L’ÉDITION 2012, QUI A ATTIRÉ PLUS DE 30 000 VISITEURS, ET DONT IL ÉTAIT LE PRÉSIDENT. 2013 SERA L’ANNÉE BRÜNO. PAR STÉPHANE HOFFMANN / PHOTOGRAPHIES PATRICK GÉRARD
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Artiste
Sur 95 pages, voici la 42ème de l’album Tyler Cross, à paraître en septembre 2013 aux éditions Dargaud. Une scène d’action comme les aiment les auteurs : forte, et qui donne envie de tourner la page. Les dessins sont de Brüno, le scénario de Fabien Nury. Le livre sortira en deux versions : une en noir et blanc, l’autre colorisée par Laurence Croix. Page de gauche, on peut voir que, pour accompagner cet album, Dargaud se lance dans les produits dérivés avec, notamment, la sortie d’un mug, dont Brüno a dessiné un prototype. Deux autres albums sont, pour le moment, prévus pour poursuivre les noires aventures de Tyler Cross. L’un se déroulera dans un pénitencier d’Angola. L’autre dans un endroit encore indéterminé.
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Des croquis peu à peu simplifiés
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Tyler Cross naissance d’un héros En quelques années et quelques albums, Brüno a réussi à imposer ce qu’il y a de plus difficile à faire en bande dessinée : un style. Celui de Brüno se reconnaît tout de suite. Il vise à l’efficacité et à la pureté. Sur la page de gauche, au crayon, on peut voir une planche de croquis, d’esquisses, d’essais de scènes dessinées sous différents angles et points de vue. Comme un cinéaste qui tournerait plusieurs fois une scène en déplaçant sa caméra. Scannées, ces planches sont ensuite envoyées à Fabien Nury, le scénariste, avec lequel il discute ensuite du meilleur angle. Ils privilégient l’efficacité narrative, la force d’impact de l’image.
L’avant Tyler Cross «Bourré de références et irrévérencieux, Lorna (paru en 2012 chez Glénat) est, selon un critique, un excellent album, totalement décalé, qui ravira les fans de Brüno et les amateurs de films de genre. » « À la manière d’un Tarantino, écrit un autre spécialiste, Brüno s’empare du cinéma de série Z, digère un millier de films de son adolescence et recrache le tout en désordre. » Quant à Atar Gull, paru en 2011 sur un scénario de Fabien Nury, il a été jugé « superbe » et « fabuleux » par les amateurs.
s
Brüno aime créer des images qui tiennent plus de l’icône que de l’illustration. Ce qu’il nous a confié, ce sont des planches issues du prochain album, qui qui racontera les aventures de Tyler Cross, un gangster américain des années 50 dans une ambiance proche de James Ellroy et de Sam Peckinpah. Au début de cette première aventure, chargé d’un trafic d’héroïne qui tourne mal, Cross se retrouve en plein désert avec 17kg d’héroïne et 20 $ en poche. Il échoue dans une petite ville du Texas. L’aventure peut commencer.Une grande aventure, du grand spectacle et des émotions à toutes les pages. La suite en septembre chez Dargaud.
Brüno à la question Signe astrologique Poisson. Couleur Noir. Parfum Passage d’Enfer (l’Artisan parfumeur). Sports Natation, pas assez souvent… Passe-temps Dormir. Vacances (où et quand ?) Trop rarement, Souyia, en Crète, mai 2010. Votre paradis terrestre ? Mon lit. Votre paradis artificiel ? Miles Davis, période électrique. À table, quel plat ne faut-il jamais vous servir ? Aucun, je suis totalement omnivore. Citez trois personnes vivantes que vous n’accepterez jamais à votre table ? Un imam, un prêtre et un rabbin, je hais les religieux de toute espèce. Quel genre d’enfant étiez-vous ? Calme et réservé, rêveur… Qui est l’homme ou la femme de vos rêves ? Ma compagne, Sabrina. Quel est votre personnage historique préféré? Nina Simone. Votre occupation préférée ? Écouter de la musique, de préférence en vinyle. Pour quelles fautes avez-vous le plus d’indulgence ? Les fautes d’orthographe, évidemment.
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Qui auriez-vous aimé être ? Dirty Harry. Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ? Ils ne jouent pas en bourse. Qu’avez-vous à vous faire pardonner ? Le fait de ne pas appeler assez les personnes que j’aime. Le don de la nature que vous aimeriez avoir ? La longévité des séquoias. Votre chanson préférée ? « What’s Goin’ On», de Marvin Gaye. Votre écrivain préféré ? René Goscinny. Votre film préféré ? High Sierra, de Raoul Walsh. Qu’aimeriez-vous laisser de vous ? Un bon souvenir. Si vous étiez invisible, vous feriez quoi ? Du terrorisme. Que faut-il faire pour vous déplaire ? S’exiler fiscalement. Et pour vous plaire ? Etre juste et honnête. Qu’aimeriez-vous changer en vous ? Avoir un plus gros sexe. De quoi êtes-vous le plus fier ? De payer des impôts, et de ce fait, de participer à cette belle utopie qu’est le système social français. Qu’aimez-vous à Nantes? Le blockhaus DY10, la Loire, le restaurant Le Pamir, le cinéma Le Concorde, la Grue Titan. Et demain, vous faites quoi ? Je retourne à ma table à dessin.
Culture
4 août. La cité des ducs baigne sous un soleil se refusant à être de plomb. Arrivée du train 8867. Descente. 13h45, à l’horloge de la gare. Sortie Nord. Sous le panneau départ, une enseigne annonciatrice d’un autre Voyage, celui organisé sur le thème de la Ville renversée par l’art. Il se veut insolite, surprenant, décalé, et plus encore. Pour en avoir le cœur net, une seule solution, suivre la ligne rose. Pas besoin de pass. Premier arrêt, le canal Saint-Félix. À portée de regard, des barcasses, à leur bord, une verdure débraillée, sauvageonne. La composition se veut fouillée, l’œuvre engagée, amarrée à une métaphore censée interpeller le visiteur sur l’invasion des déchets, évoquer la dérive de la société, la nature livrée à l’abandon. La suite n’a rien d’unique, car, même si le lieu prétend l’être et il l’est, le play ground agencé en son sein avec son bidet, un pot de chambre, des clubs de golf porteurs de chaussures, des sports enfantés dans les vestiaires de l’indigence, laisse pantois. Ados perplexes, adultes
décontenancés y cherchent un sens. S’ensuit une petite intrusion dans la Chapelle de l’Immaculée. Il suffit juste de traverser les rails du tram. Ancien lieu de prières superbement restauré revisité par l’art moderne. Un poisson cube, deux cent bouts de bois déposés artistiquement sur un lève-charge, le dépouillement absolu version Toni Grand, sculpteur, est à son comble. L’indigence annule toute surprise. Et qu’importe La Cène de Gaston Chaissac. La déception rôde ! L’itinéraire proposé par Jean Blaise et les siens prendrait-il des allures de voyage au bout de l’ennui ? Trop tôt pour l’affirmer, impossible, l’homme est doué.
15h17. Jardin des Plantes. Louis XIV serait vert, contrit par la médiocrité d’une bâche estudiantine, à peine plus réjoui par l’astucieux entrelacs de bambous. Pas de quoi prendre racines. La Cathédrale et le tombeau de François II et son épouse commandé par leur fille, Anne de Bretagne, attendent. La sépulture, ma-
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jestueuse, royale, marbrée, travail d’orfèvres se trouve magnifiée par un promontoire permettant de la surplomber. Le guide est aux anges, le public aussi. L’entrain renaît. Il se renforce dans la cour du Château, titillé par la curiosité provoquée par l’exposition consacrée au drame de l’Austria survenu en 1858. Bateau coulé, sentiments touchés.
17h43. Ligne rose, passage Sainte-Croix, un régal. 18h15, Galeries Lafayette, un trompel’œil ne tenant qu’à un fil. Repos. Un verre place du Bouffay privée de son marché et désormais livrée à ses cafés, une gorgée face à son montemeubles, gonflé. Combien sont-ils à avoir accompli le même trajet depuis le 15 juin ? 200 000, plus, moins ? Difficile à dire. Le lendemain. 10 heures tapantes aux pieds de la tour Bretagne, une file d’attente, en haut, du vent, sur la terrasse, à l’intérieur avec le serpent et ses œufs sortis de
Culture
Odyssée en demi-teinte
Lumineux, Inventif, caricatural, détonnant, décevant, déroutant, abstrait, spirituel, inconsistant, intrigant, incongru, sous le thème la Ville renversée par l’art, la Cité des Ducs a proposé deux mois durant un périple en son sein ou tout et son contraire se sont ingéniés à se frôler, se côtoyer, s’opposer, s’affronter. Visite guidée, arrêt sur projets. PAR GWENael DOUGUET / PHOTOGRAPHIES JEAN-DOMINIQUE BILLAUD
Rétrospective du Voyage à Nantes
l’imagination de Jean Julien. En bas, la place Royale défigurée par une figure informe propice à l’escalade attriste tout autant l’esprit. Ce dernier s’embrume passage Pommeraye avec son décor d’une Chambre en ville. Vert terne. De quoi déchanter. Demy à moitié trahi, mémoire dénaturée, fausses notes orchestrées par Varda, sa femme. En haut des marches, rue Crébillon, une bulle éclairée, un prétendu baiser du Paraghost aux allures de parasite. La journée est mal engagée. La ligne rose. Encore. Cordon ombilical. Elle mène à l’Opéra, son entrée des artistes, ses dorures, son bleu lyrique, un délice. L’émerveillement redouble dans un musée d’histoire naturelle dévoué à l’Estuaire. Ricochet avec la Tour d’Obrée. Passons sur l’immeuble CGA et sa sculpture, rue Racine. Un leurre. Le choc du jour survient avec le Mémorial de l’abolition de l’esclavage. La puanteur de cette page d’histoire assaille les sens, Nantes vire au
rouge sang de l’infamie. Le tapis de noms de navires négriers flanque la nausée. Grandiose, révoltant, indispensable. La passerelle Schoelcher permet d’enchaîner. 13h39, plus envie de se sustenter. Autant finir la virée. Le guide oubliant parfois de préciser les horaires, les fermetures, rappelle à la réalité. La virée est encore longue. Avec, dans le désordre, la vision de deux toiles chipées au musée et enfermées dans un palais de justice cadenassé noir prison, avec un arrêt pour une étrange banane nichée sur le toit d’une école nationale d’architecture posée sans égards sur du béton, déconcertant. Heureusement qu’apparaît au détour d’une rue sans vie, le moulage de Duane Hanson, bluffant, dérangeant, restituant à la perfection et à base de résine et de fibre de verres une Américaine enrobée chapeautée. Dans la foulée, les bois bariolés, colorés de Jessica Stockholder ne lui arrivent pas au mollet.
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14h38. La salle des machines, boulonnées, vissées, soudées qui n’enchantent que leur concepteur. 14h41, l’Éléphant et sa grandeur. 15h25, la découverte du tout nouveau Carrousel des mondes marins et ses ingénieuses bestioles aquatiques, engins souvent déments. 16h07, la lumineuse rivière d’ampoules conçue par Stereolux, une claque. 16h14, passage par l’arbre à baskets à détourner son attention. S’ensuit l’accueillante et rafraîchissante Cale 2 créateurs, le hangar 32, les anneaux de Buren, le hangar à bananes et son expo Roman Signer. Le pied commence à gonfler. Pas de rue Kervégan, de passage par un amphi, le mot fin intervient face au château. Bon an mal an, le mélange, le côté hétéroclite, l’ingéniosité du parcours, sa diversité notoire, l’affrontement entre moderne et ancien, passé et futur ont composé un cocktail assez décoiffant. Les quelques plus l’emportent sur les nombreux moins.
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Fondé en 1945, le cabinet Caharel a toujours été reconnu comme un acteur principal de la transaction des biens immobiliers «classiques» sur le secteur de Nantes. En janvier 2009, s’adjoignait à l’enseigne Caharel la marque Sotheby’s International Realty, département immobilier haut de gamme de la célèbre maison anglaise de vente aux enchères. Ainsi, le cabinet Caharel Immobilier Sotheby’s International Realty est-il le partenaire privilégié des vendeurs ou acquéreurs de biens immobiliers «haut de gamme» à Nantes et alentours, du studio au château en passant par les hôtels particuliers, belles maisons, appartements... Les principaux critères de sélection de ces biens étant notamment leur emplacement, leur qualité et leur charme.
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