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Dossier
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N°22 • 10€ •SEPT.-OCT. 2014
www.assistanteplus.fr
Bien-être au bureau : chouchoutez vos chakras !
Coaching
Comment dompter son boss ?
Tabou or not tabou ?
Chef et assistante… L’amour vache ?
SPÉCIAL RENTRÉE
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FICHES PRATIQUES À DÉCOUPER
une • OUTLOOK : Créermail pro signature dans son r les UTLOOK : Nettoye •O dossiers et conversations • WORD : Publiposter via Excel • L YNC : Gérer le statut de préférence • LYNC : Envoyer un message instantané ocabulaire agendas • ANGLAIS : V et réunions
DÉVELOPPEMENT DURABLE Séminaires, team building, bureautique, cadeaux d’affaires : booster de performance, le green progresse sur tous les terrains de l’entreprise SÉMINAIRES & VOYAGES D’AFFAIRES MÉTIER : ASSISTANTE MATERNELLE
Une implication tous lesleinstants Team building,derelevez défi !
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ÉDITORIAL
L’Occitane
Septembre, l’âge de raison « durable »… Une publication 136, rue Perronet - 92200 Neuilly-sur-Seine Tél. : +33 1 49 64 47 47 / Fax : +33 1 49 64 47 48 Directeur de la Publication Hervé Josserand Directrice générale Laurence Piquemal-Kühn laurence.piquemalkuhn@acta-media.com Chef de projet opérationnel Sylvie Alves sylvie.alves@acta-media.com À la rédaction Stéphanie Santerre stephanie.santerre@acta-media.com Ont collaboré à ce numéro François Granier, Catherine Jeannot, Vincent Montenero, Catherine Silvestrin, Editions Ophrys, Les Editions Tissot, Microsoft, Projet Voltaire, Randstad, Editions Eyrolles, la FFMAS Rédactrice-graphiste Jennyfer Buzenac Crédits photos Photos concepts : Fotolia Partenariats Laurence Piquemal-Kühn laurence.piquemalkuhn@acta-media.com Tél. : 01 49 64 47 22 Publicité emploi & bureautique Sylvie Alves sylvie.alves@acta-media.com Tel : 01 49 64 47 47 Publicité séminaires & voyages d’affaires Directeur de publicité France Eric Montaufray eric.montaufray@acta-media.com Tél : 01 49 64 47 49 Chef de publicité Anthony Ogor anthony.ogor@acta-media.com Tél : 01 49 64 47 15 Diffusion, abonnements, bases de données : abonnements@acta-media.com Tél : 01 49 64 47 47 Administration et comptabilité : Dominique Bruzzi, Joseph Dayas Dépôt légal à parution Imprimé par : Imprimerie Paton © 2014 Tous droits réservés pour tous pays La rédaction n’est pas responsable de la perte ou de la détérioration des textes et photos qui lui sont adressés pour appréciation. La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans le magazine est interdite. Commission paritaire 09 16 T 80 962
N° ISSN : 2263 - 424X
Assistante Plus est imprimé sur du papier PEFC, certification de gestion forestière visant à contribuer à la gestion durable des forêts
Me revoilà devant l’exercice si « investi » de l’Édito… Pas très motivée, plutôt de mauvaise humeur. V oilà, c’est dit. Et là, je lis dans vos yeux… surprise et inquiétude par cette introduction négative teintée de provocation. Mais pourquoi ? Mais, comment peut-elle oser écrire ça, ici ? Porte-Parole d’Assistante Plus, ne suis-je pas censée prêcher justement la « bonne parole » et parler aujourd’hui de la rentrée, d’en chanter ses louanges et ses bienfaits - le tout, avec entrain ? Et bien non, je me rebelle, et assume. Arrêtons de suivre les chemins conventionnels ! Posons-nous quelques minutes, et soyons franches. Êtes-vous réellement contentes de reprendre le travail, d’avoir quitté vos moments de farniente et de légèreté ? De retrouver vos collègues et vos taches [sans jeu de mots] ? J’entends déjà les plus positives d’entre vous me rétorquer : « contre mauvaise fortune, bon cœur ! » ou « avons-nous le choix » ? Non. Alors ne vaut-il pas mieux accepter les choses dont nous n’en avons pas le contrôle, et en positivant (parce que nous aurions plus à y gagner) ? Oui, oui… et oui. Le « temps » s’est bien rebellé cet été ? Pourquoi n’en aurions-nous pas l’attitude et le droit ? Et dites-moi, cette « rébellion météorologique » due à l’anticyclone des Açores positionné trop bas (cette année)… comme explication, vous suffit-elle ? Ni météorologue, ni chercheuse au CNRS ; intuitivement, n’y aurait-il pas un rapport de cause à effet avec la destruction programmée de la planète (de pays riches qui choisissent de payer des taxes plutôt que de moins émettre de gaz à effet de serre) ? Et nous revoici face aux choses dont nous n’avons pas le contrôle. Ce combat, contre le profit économique, semble joué. C’est perdu, c’est entendu… mais pas pour autant accepté ! Parce que nous sommes tous ACTEURS à titre individuel ou collectif - notamment en entreprise -, de nous donner les moyens de ralentir ces conséquences désastreuses ; et ça, c’est gagné. Je retrouve sourire, bonne humeur, et je me sens de nouveau investie d’une mission : celle de vous apporter toujours plus de solutions pour vous aider dans votre quotidien. Et si en plus, Assistante Plus pouvait via son dossier sur le Développement Durable, vous apprendre à faire conjuguer efficacité et performance avec respect de l’Environnement ? Ne serait-ce pas là, l’équilibre parfait professionnel-personnel dans un monde (du travail) pas si parfait que cela ?… Plus que de bonne humeur, je suis heureuse. Heureuse de retrouver le chemin du bureau, mes collègues, et de vous retrouver pour une année pleine de promesses. Vive la rentrée ! Laurence Piquemal-Kühn
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Septembre Octobre 3 ÉDITORIAL
2014
AGENDA 6 LES ÉVÉNEMENTS À NE PAS MANQUER
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MÉTIER
CARRIÈRE ASSMAT : l’atout affectif et responsable des parents FORMATION Se former à distance ? Ça marche ! ENTREPRISE Travailler efficacement avec les pays de langue allemande CARRIÈRE Carrière ou enfant : le dilemme TRIBUNE de la FFMAS PROSPECTIVE Évolution métier : créativité ou coopération ?
PRATIQUE
MESSAGERIE Outlook : créer et ajouter une signature d’e-mail ORGANISATION Outlook : nettoyage des dossiers / conversations BUREAUTIQUE Word : fusion et publipostage via un fichier Excel COMMUNICATION Lync : envoyer un message instantané COMMUNICATION Lync : gérer le statut de présence EXPRESSION Les anglicismes au bureau : à consommer avec modération EXPRESSION Sept erreurs à ne pas commettre dans ses e-mails ANGLAIS L’anglais professionnel pour organiser agendas et réunions
DOSSIER
36 BIEN-ÊTRE AU BUREAU Espaces de travail tournés vers l’Humain, plus grand respect de l’environnement, techniques et accessoires favorables au confort du salarié : découvrez nos solutions pour un meilleur bien-être en entreprise.
SÉMINAIRES ET VOYAGES D’AFFAIRES
45 DÉVELOPPEMENT DURABLE Optez pour le green event ! 48 TEAM BUILDING L’école écolo-collective
BOUTIQUE
52 CADEAUX D’AFFAIRES Impactez vos clients, pas la planète ! COACHING 54 SAVOIR-ÊTRE Du coaching pour booster sa carrière 56 SAVOIR-ÊTRE Cinq boulettes à éviter en open space 57 SAVOIR-ÊTRE Réussir grâce à la pensée positive 58 RELATIONNEL Comment dompter son boss ? 61 PARENTALITÉ Maman solo et working girl 62 PARENTALITÉ Voici le temps de la rentrée… 64 TABOU OR NOT TABOU Chef et assistante, l’amour vache ? 65 BIBLIO Le club de lecture vous conseille ©Fotolia
SOMMAIRE
VIP
66 SOIRÉE ASSISTANTE PLUS Retour sur la grande soirée estivale !
Vos nouveaux services en un clic n Toutes les actus métier, fiches pratiques, Les dernières offres d’emploi formations, juridique, carrière, séminaires, etc… Votre agence évènementielle pour n Votre boutique cadeaux d’affaires en ligne 4 / A S S I S Tvos A Névènements T E P L U S /sur-mesure S E P T E M B R E - O C TO B R E 2 0 1n 3 Et votre forum pour échanger ! n n n
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AGENDA
Des idées pour s’initier et s’évader… Parmi les points d’orgue professionnels et les rendez-vous culturels organisés ces deux prochains mois, Assistante Plus a sélectionné pour vous de quoi vous inspirer, vous former, nourrir vos compétences et bien sûr, vous évader. À l’automne, cultivez le corps, et l’esprit !
Les rencontres professionnelles à ne pas manquer
Une petite sélection pour vos prochaines sorties solo, en couple ou en famille
• 17 et 18 septembre 2014
• 20 et 21 septembre 2014
SALON OMYAGUÉ - LES BOUDOIRS DE L’INCENTIVE, Paris
JOURNÉES DU PATRIMOINE
Le rendez-vous du cadeau d’affaires se tiendra cette année les 17 et 18 septembre 2014 au Palais Brongniart à Paris. Spécialiste du cadeau d’affaires et de luxe à forte valeur ajoutée, il accueillera cette année un nombre important de marques qui présenteront leurs lignes de produits B to B, au sein de 4 nouveaux univers bien distincts. En savoir plus : www.omyague-event.com
Venez découvrir, le troisième weekend de septembre, de nombreux bâtiments publics ou privés prêts à dévoiler leurs secrets rien que pour vous. Musées, églises, théâtres, châteaux, demeures privées, lieux de pouvoir : vers quelles perles de culture se porteront vos visites cette année ? L’édition 2014 des Journées européennes du patrimoine vous donnent l’embarras du choix.
• 23 au 26 septembre 2014
www.journeesdupatrimoine.culture.fr
En savoir plus sur le programme complet de l’événement :
SALON IFTM TOP RESA, Paris
Le salon professionnel du tourisme et des voyages ouvrira ses portes du 23 au 26 septembre 2014, Porte de Versailles à Paris. L’édition 2014 se veut plus que jamais un évènement fédérateur pour l’ensemble des professionnels du secteur et confirme sa volonté et sa détermination de créer un salon français qui allie le professionnalisme et la convivialité. En savoir plus : www.iftm.fr • 4, 5 et 6 novembre 2014 SÉMINAIRE EXPO, Paris
Le rendez-vous pour l’organisation de vos séminaires et congrès se tiendra les 4, 5 et 6 novembre 2014 à Paris, Porte de Versailles (Pavillon 4). Chaînes hôtelières, hôtels, hôtels de charme, lieux réceptifs, lieux insolites, prestataires, palais des congrès… Autant de solutions qui s’offrent aujourd’hui à tous les professionnels en charge de l’organisation de séminaires, réunions d’affaires, congrès ou déplacements. En savoir plus : www.seminaire-expo.fr
• 25 octobre au 31 décembre 2014 MUSÉE PICASSO, Paris
Dès le 25 octobre prochain, le nouveau musée Picasso Paris accueillera ses visiteurs dans son écrin parisien de l’Hôtel Salé, l’un des plus beaux hôtels particuliers du XVIIe siècle, entièrement rénové. Le public découvrira, grâce à parcours inédit, les chefs-d’œuvre de la plus importante collection publique au monde de l’œuvre de Pablo Picasso, dans des espaces totalement réorganisés ou pour la première fois dévoilés. En savoir plus : www.museepicassoparis.fr • 2 octobre 2014 SOIRÉE AMBASSADRICES ASSISTANTE PLUS, Paris
Inscrivez-vous dès maintenant à la newsletter Assistante Plus pour suivre toutes les actualités vous concernant : métier, bureau, séminaires, cadeaux d’affaires, bons plans… Et soyez informées en avant-première de la prochaine soirée Ambassadrices Assistante Plus de décembre. Réservez dès aujourd’hui ! En savoir plus : www.assistanteplus.fr
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MÉTIER METIER
FICHE MÉTIER
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Carrière
Assistante maternelle :
l’atout affectif et responsable des parents Complice de l’ éveil du petit enfant, l’assistante maternelle est une personne clé pour les familles en quête d’une solution de garde. Dans un contexte où les places en crèches sont « chères », ce profil est très recherché. Elles sont environ 300 000 en France, et leur nombre devrait s’accroître à l’avenir. omme sa fonction l’indique, l’assistante « materne » principalement des enfants de 3 mois à 3 ans (parfois plus, selon l’agrément). Environ 85% des assistantes maternelles travaillent chez elles, à leur compte, sous contrat avec des familles à proximité, l’autre part évoluant en collectivités (crèches, associations, maisons d’assistantes maternelles, etc.). Attention, on parlera plutôt de garde à domicile ou de « nounou » lorsque l’enfant sera gardé dans sa propre maison ; la rémunération, la pratique, l’encadrement légal voire l’expérience seront alors différents. Si ce métier est relativement accessible, il exige des qualités indéniables. L’assistante se doit de remplir toutes les conditions nécessaires de confort, d’hygiène et de sécurité pour accueillir les jeunes enfants. Dotée d’un bon équilibre nerveux, de patience, de pru-
C
Points clefs L’assistante maternelle est dispensée de formation si elle est titulaire : du diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture ou du CAP Petite enfance, d’un diplôme de niveau III dans le domaine de la Petite enfance (ex : éducateur de jeunes enfants).
Salaire Salaire brut mensuel moyen : 1430 euros (débutant). En crèche familiale ou municipale : smic (1445 euros).
Avantages Accès à la Sécurité sociale, aux droits sociaux, à une retraite complémentaire et aux indemnités journalières (nourriture et entretien de l’enfant). En savoir plus : www.devenir-assistante-maternelle.fr
dence, de responsabilité, de créativité et de fibre maternelle, son rôle est de développer avec les parents une véritable relation de confiance. Celle-ci commence par une prise de connaissance rigoureuse des besoins et de la personnalité d’un enfant qu’elle doit savoir distraire, soigner, éveiller, rassurer, accompagner et protéger. 120 heures de formation Si aucun diplôme n’est exigé, il est en revanche obligatoire de faire une demande – puis d’obtenir – un agrément auprès du service départemental de la Protection maternelle et infantile (PMI), qui délèguera une personne pour vérifier notamment la salubrité du domicile d’accueil. Il est également possible de solliciter une assistante sociale ou le responsable Petite enfance de la commune de résidence. Une formation de 60 heures est obligatoire auprès de
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MÉTIER
Carrière
Un parcours validant l’expérience Point de dépar t obligatoire, l’obtention de l’agrément déclenche ensuite la procédure de formation que peut entamer la future ASSMAT, après réception d’une lettre de
ÉVOLUTIONS • Concours d’Agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM) pour seconder les enseignants en école maternelle (après 4 ans d’expérience). • Préparation en formation continue d’une certification des domaines de l’enfance ou de l’aide sociale et familiale : CAP Petite enfance (niveau V), BEP Carrières sanitaires et sociales, BAPAAT option Loisirs du jeune et de l’enfant, DE Auxiliaire de puériculture,TP Assistant de vie aux familles. convocation envoyée par le Conseil général. Cette formation initiale et continue, d’une durée de 2 semaines, ne peut être effectuée par correspondance, ni par cours du soir, et se déroule le plus souvent au sein de
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puéricultrices afin de pouvoir accueillir le premier enfant, puis de 60 heures supplémentaires dans les deux premières années d’exercice suivant la date du début de l’agrément (incluant une initiation de 10 heures aux premiers secours). Une expérience familiale et un logement autonome sont également requis. L’agrément est enfin délivré par le président du conseil général de la ville concernée et valable 5 ans (renouvelables), précisant le nombre d’enfants que l’assistante est habilitée à garder, et le type de garde (journée, périscolaire ou permanent).
la PMI, de locaux municipaux ou d’un centre dépar temental d’action sociale (CDAS). Une fois la formation de 60 heures achevée, la candidate se voit remettre une attestation de suivi qui lui permet-
INTERVIEW
MICHÈLE BOTTOIS
gnement régulier et personnalisé est assuré par une équipe pédagogique tout au long de la formation.
PROFESSEURE CHEZ EDUCATEL
« S’organiser en fonction de ses disponibilités » Spécialiste de la formation à distance, Educatel élabore des cours par correspondance qui évoluent et s’adaptent aux exigences de l’Éducation Nationale. Professeure d’expérience, Michèle Bottois nous explique comment Educatel forme les candidats afin qu’ils décrochent, plus tard, le précieux agrément. AP : Quels sont les pré-requis pour être assistante maternelle et comment abordez-vous la formation ? Pour être une bonne assistante maternelle, il faut posséder des compétences, des qualités et des connaissances nécessaires à la prise en charge des enfants. Educatel permet de se préparer au mieux afin d’obtenir l’agrément obligatoire à l’exercice de ce métier. Notre plan d’étude propose aux élèves d’étudier tous les domaines de la Petite enfance : notions d’hygiène et de
soins aux enfants, développement psychomoteur, alimentation, environnement social et organisation professionnelle. AP : Quel est le rythme d’apprentissage des candidats ? La durée de formation est d’environ 12 mois sur la base de 10h de travail par semaine. Ceci n’est bien sûr qu’une durée indicative. L’enseignement à distance permet à l’élève de s’organiser en fonction de sa disponibilité. Un accompa-
AP : Quels sont les profils que vous accueillez en majorité ? Ce sont le plus souvent des femmes au foyer souhaitant retrouver une activité professionnelle en phase avec ce qu’elles connaissent, comme l’éducation des enfants précisément. AP : Le contenu de la formation a-t-il évolué et compte-t-il encore évoluer à l’avenir pour s’adapter au marché ? À l’origine, la formation Assistante maternelle se contentait d’apporter des connaissances théoriques dans son approche. Il est apparu essentiel et nécessaire d’apporter par la suite une partie pratique. C’est pourquoi, à l’heure actuelle, Educatel propose à ses élèves un stage permettant de développer les techniques manuelles d’animation propres à l’éveil et à l’épanouissement des enfants.
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MÉTIER
Carrière
CAMAM : POUR LA CRÉATION D’UN DIPLÔME NATIONAL D’ASSMAT
tra de démarcher auprès de ses futurs employeurs : les parents des enfants à garder. En revanche, si la candidate ne se présente pas à la formation, elle risque le retrait de l’agrément. Les thèmes abordés lors de la formation por tent sur une approche globale du métier : « cadre juridique et institutionnel au sein de la profession », « développement », « éveil et besoins de l’enfant », « santé et anatomie de l’enfant », « nutrition, alimentation et diététique », « activités et éducation », « communication et relation avec les parents », « qualité de vie dans son logement » et « prévention des accidents domestiques ». Ces grandes lignes sont ensuite approfondies lors de la seconde session de formation de 60 heures, que l’ASSMAT doit suivre dans les 2 ans qui suivent son agrément. À l’issue de ce parcours, elle doit se présenter à l’épreuve du module1 du CAP Petite enfance en candidat libre (sans obligation de le valider). Une fois encore, si l’assistante ne se présente pas, elle conservera son agrément pendant 5 ans, mais celui-ci ne sera pas renouvelé à ce terme. Évolutions de carrière Pour toutes les assistantes maternelles d’expérience, des voies d’évolution intéressantes existent pour approfondir ses compétences et se tourner, pourquoi pas, vers de
« Manque de vocation », « marché saturé », « agrément facilement délivré »… Le constat du CAMAM sur le métier d’assistant maternel est tendu. Le collectif nîmois, qui observe une offre trop grande par rapport à la demande, note qu’il en découle « une recrudescence d’inscriptions à Pôle Emploi, des baisses de tarifs horaire, une non reconnaissance du métier… », facteurs de « lassitude dans le travail, dommages collatéraux et non professionnalisme ». L’avis du collectif, porté par la voix de sa présidente et assistante maternelle Véronique Lorette à travers un blog dédié, est sans appel : « Nous pensons que le CAP Petite enfance n’est pas réellement adapté à notre profession, trop basé sur la structure collective et pas assez sur l’accueil à domicile ». Objectif : création d’un diplôme d’assistant maternel obligatoire pour exercer, devant être obtenu avant l’agrément de la PMI. Qualifier davantage et créer un véritable statut Besoins de l’enfant, connaissances sur son développement, règles de soins et d’hygiène pour un accueil nouvelles aventures. La formation donne accès à divers dispositifs, tels que le droit individuel à la formation (DIF), le plan de formation et la validation des acquis (VAE). Le CAP Petite enfance (niveau V) est une oppor tunité qui découle naturellement des premières heures
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Parmi les nombreuses voix de la profession qui s’ élevent pour la reconnaissance de leur métier, le CAMAM (Collectif pour l’avenir du métier d’assistante maternelle) fait figure de proue. À sa tête, des femmes, toutes assistantes maternelles, souhaitent aboutir à la création d’un diplôme reconnu.
à domicile : autant de savoirs spécifiques que devrait impliquer ce nouveau diplôme, à renfort de stages pour mettre les candidats en situation pratique, avec d’autres professionnels de la Petite enfance. Si l’obtention d’un diplôme permet socialement l’apport d’un meilleur statut, celui d’assistant maternel concourrait, selon les termes du collectif, « à un choix d’orientation professionnelle reconnu, un filtre à la banalisation du métier, un point de contrôle supplémentaire au service de la PMI pour la délivrance d’agrément, un passage obligé pour devenir ASSMAT et engendrer une véritable qualification. Un regard différent, voire rassurant, sur le métier, par l’employeur ». œuvrant pour l’ heure à l’échelle régionale (sensibilisation/rencontres des politiques), le collectif propose aux parents et professionnels intéressés une « consultation nationale », un questionnaire qui vise à renforcer les arguments en faveur de la création du diplôme. http://pourlavenirdenotremetierasmat.blogspot.fr/ de formation, avec, de fait, une dispense du volet déjà acquis, offrant la possibilité à l’assistante maternelle de s’orienter vers des carrières d’aide-soignante, d’auxiliaire de puériculture ou encore d’agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM). n
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MÉTIER
Carrière TÉMOIGNAGE
SANDRINE RICHARD
« S’occuper des enfants demande une gestion à temps complet » Assistante maternelle depuis 16 ans, Sandrine Richard, 36 ans, considère son métier comme un véritable sacerdoce. Impliquée dans son travail – au point d’avoir transformé son appartement en véritable sanctuaire pour les enfants – cette ASSMAT observe avec attention l’évolution de son secteur. Militante dans l’âme, elle fait partie de ces femmes consciencieuses qui militent pour la reconnaissance de leur métier. AP : Quel est votre parcours en quelques mots ? S.R. : J’ai commencé en tant qu’assistante de direction dans les Yvelines. Puis, à la naissance de ma fille Léna, je me suis retrouvée en panne de nounou et de crèche ! On m’a alors parlé du métier d’assistante maternelle, en tant que secteur d’avenir, car objet d’une forte demande. J’adorais les enfants, j’avais l’expérience de la colo, je me suis lancée. Je n’ai jamais regretté mon choix ! J’attaque aujourd’hui ma 16e année.
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AP : Comment procède-t-on pour devenir ASSMAT ? On manifeste tout d’abord son souhait auprès des conseils généraux et notamment auprès de la PMI (service départemental de la Protection maternelle et infantile). S’en suit une visite à notre domicile d’une assistante sociale ou d’une puéricultrice, qui doit juger
si le logement est apte à accueillir des enfants. Comme j’avais déjà ma petite, qui compte comme « un agrément », ils m’ont accordé deux agréments (enfants) supplémentaires. Avoir une expérience familiale, c’est vrai, compte beaucoup dans la décision d’agrément. AP : Comment appréhendez-vous votre métier ? Actuellement, je suis agréée pour trois enfants et je travaille de 7h30 à 19h30 toute l’année avec cinq semaines de congés payés par an. Imaginez : mes 71m2 ont été transformés en salle de jeu et j’ai des posters de Pikachu sur les murs ! Quand on est ASSMAT, tout notre univers est dédié aux enfants. La relation qui s’instaure avec les parents est également très enrichissante. C’est une « seconde » famille, en quelque sorte, mais l’on se doit de garder la distance nécessaire d’un rapport employeur/employé. Le vouvoiement est toujours de mise. AP : Comment vous situez-vous par rapport à l’offre de crèche ? C’est une grosse hérésie de penser que la crèche est plus professionnelle, plus sécurisée et moins chère qu’une ASSMAT. Nous avons également le CAP Petite enfance, ce qui nous met sur un pied d’égalité professionnellement. Certaines d’entre nous sont mamans, ont des
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ASSISTANTE MATERNELLE À NANTES
diplômes de puéricultrice voire d’infirmière ! Et puis nous sommes contrôlées. La différence se situe juste au niveau de la structure d’accueil et du nombre d’enfants. En crèche, par ailleurs, les aides de l’ État sont déduites dès le début ; les parents ne paient ainsi que le reliquat. Chez nous, ils paient au début, et se font rembourser après. AP : Comment considérez-vous l’amalgame souvent fait entre vous et les « nounous » ? C’est une vraie concurrence, alors que les missions sont différentes. Elles travaillent au domicile des parents et, très souvent, se retrouvent à faire les tâches ménagères. Alors que pour nous, il est bien stipulé dans nos critères généraux que ce point est exclu. S’occuper des enfants demande une gestion à temps complet ! Il n’est pas rare, ensuite, qu’une attention partielle envers les enfants engendre de mauvaises surprises chez les parents… Constat que je fais également dans notre métier : l’agrément étant selon moi donné trop facilement, l’offre d’ASSMAT sur le marché explose. Une part d’entre elles n’est pas si bien qualifiée, et ne fait pas ce métier pour les meilleures raisons… AP : Que préconisez-vous pour défendre votre profession ? Les assistantes maternelles ont un besoin fondamental de se réunir pour parler de leur métier ; le fait de travailler de chez elles impliquant un certain isolement. Comme je le faisais lorsque je travaillais dans les Yvelines par le biais d’une association locale – que j’espère peut-être recréer à Nantes –, j’essaie aujourd’hui de mettre sur table les nouvelles problématiques, de militer à l’échelle régionale auprès des conseils généraux et des parents, afin de promouvoir et valoriser le métier.
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METIER
Formation
Se former à distance, ça marche ? La formation à distance (ou e-learning) peut être une bonne solution pour acquérir de nouvelles compétences. Conseils et mises en garde avant de se lancer. Rosette, chef d’équipe au sein d’une entreprise de logistique, a utilisé son DIF pour suivre une formation en management. « J’ai choisi une formation à distance afin de pouvoir la faire de chez moi, lorsque j’étais disponible.
Chaque module durait entre 30 et 45 minutes, validé par une série de questions et d’exercices pratiques auxquels je répondais par écrit via une plateforme collaborative. Ensuite un formateur me corrigeait.
J’ai trouvé cela complet et bien expliqué. J’ai déjà suivi des formations en salle mais je trouve que l’on est trop nombreux et que l’on ne peut pas forcément poser sa question au bon moment ».
Avant d’opter pour une formation à distance, voici quelques conseils et mises en garde, avec Steve Fiehl, directeur associé de Crossknowledge, l’un des principaux acteurs de la formation à distance. Apprendre à connaître son style d’apprentissage (plutôt en groupe ou plutôt en individuel) et son degré d’aisance et d’appétence aux nouvelles technologies.
Il est important de pouvoir avoir des échanges personnalisés, par écrit ou par oral, avec un formateur. « L’avantage de l’écrit est de mieux formaliser ses apprentissages et donc d’être plus efficace pédagogiquement » estime Steve Fiehl. D’autre part, le retour d’expérience participe au sentiment de progresser.
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Evaluer son degré de motivation et d’autonomie. En effet, plus difficile d’être passif ou de passer son temps à pianoter sur son iPhone (ce qui se constate souvent dans une salle de formation… !) si vous avez opté pour du e-learning…
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Privilégier les formations à distance qui prévoient de réelles modalités d’accompagnement et de suivi individualisé qui permettront de lutter contre les formes d’abandon ou les moments de moindre implication…
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Bien apprécier les avantages et inconvénients de chacune des formules (en salle ou à distance). Le principal avantage du e-learning est sa souplesse d’utilisation puisque l’on peut se former quand on veut, d’où l’on veut et sur la durée que l’on souhaite.
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Le coût d’une formation en e-learning est bien moindre qu’une formation en salle. Cela peut être un argument pour convaincre votre employeur de vous la financer !
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Si vous appréhendez la formule e-learning, sachez qu’il existe de nombreuses formations mixtes (une partie en présentiel, une partie à distance). À ce jour, il n’existe aucune étude sérieuse sur l’efficacité comparée de la formation à distance et en salle. Comme le rappelle Steve Fiehl : « L’efficacité d’une formation dépend davantage de la motivation et de la concentration de la personne que de son format ». n
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MÉTIER METIER
Entreprise
Travailler efficacement avec les pays de langue allemande Rigueur et densité On retrouve un premier décalage important dans les horaires de travail et dans la façon dont l’activité s’organise en entreprise. Si on commence plus tôt qu’en France, entre 7h30 et 8h00, on s’efforce aussi d’éviter ruptures et pauses trop longues pour terminer le plus vite possible, dès 16h30 et même avant le vendredi. Le début de matinée est souvent la phase la plus dense de la journée, alors que c’est en France le moment où les activités se mettent en route… Appelez-donc de préférence vos interlocuteurs le matin et évitez de les contacter après 16h00 ! Sachez aussi qu’un rapport promis à une date donnée, est supposé arriver en tout début de journée ! Rapports directs et précis Cette vision différente de la gestion du temps peut amener certaines incompréhensions. Je me rappelle du cas d’un juriste qui devait intervenir pour un client allemand. Estimant ses informations insuffisantes, il appela deux ou trois fois dans la même journée son interlocuteur pour obtenir des précisions, convaincu que ce dernier verrait dans cette démarche un signe d’implication et de professionnalisme. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque son client lui dit de manière assez sèche que ces appels le perturbaient, tout en lui conseillant de lister l’ensemble des questions et de convenir d’un rendez-vous téléphonique pour en parler. Cette anecdote est assez révélatrice du fonctionnement des Allemands : le désir d’être direct et précis en toutes circonstances. Si quelque chose
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Alors que les occasions d’échanger et de coopérer avec des professionnels étrangers sont plus nombreuses qu’auparavant, le mode de fonctionnement en entreprise reste très diversifié. Zoom sur nos voisins allemands, suisses et autrichiens, qui se distinguent des Français à bien des égards.
perturbe votre interlocuteur, il vous le dira ouvertement sans état d’âme. Et il attendra une franchise identique de votre part. En revanche, les Autrichiens et les Bavarois seront souvent beaucoup moins directs, plus préoccupés par l’harmonie de la relation. Dans ce cas, le problème risque d’être inverse : comment interpréter les messages et y déceler des motifs d’insatisfaction éventuels ? Confiance et ponctualité Qu’ils soient Allemands, Suisses ou Autrichiens, vos interlocuteurs auront tendance à prendre toutes vos déclarations au pied de la lettre. Si l’on s’est mis d’accord sur une réunion à 9h00, pourquoi
est-ce que certaines personnes n’arriveraient qu’à 9h15 ? Chez nos voisins, il n’existe rien d’équivalent au fameux « quart d’ heure parisien » ! Un retard est d’ailleurs souvent perçu comme un défaut d’implication, voire un manque de respect. Par ailleurs, lorsque l’on a besoin de rassurer quelqu’un sur la disponibilité d’un produit ou sur la faisabilité d’une action, on a parfois tendance en France à donner des informations qui n’ont pas été validées. Méfiez-vous car le plus souvent vos interlocuteurs se rappelleront de ce vous avez dit dans le moindre détail… Les faits d’abord Dans la plupart des pays mentionnés sauf peut-être l’Autriche, la qualité de la relation vient en seconde position. Au début d’une coopération, les discussions se porteront de manière presque exclusive sur les caractéristiques techniques, sur les actions effectuées ou à celles qu’il faut lancer ensemble. Ce n’est que lorsque vous aurez travaillé quelque temps ensemble que vos interlocuteurs commenceront à montrer de l’intérêt pour certains aspects personnels et que les échanges deviendront plus riches. n
BIEN COMMUNIQUER, TRAVAILLER ET NÉGOCIER AVEC VOS INTERLOCUTEURS DE LANGUE ALLEMANDE
Allemagne, Autriche, Suisse alémanique Vincent Montenero, Cristina Cazorzi, Silvia Didier Ouvrage coordonné par Vincent Montenero Editions AFNOR 28,00 € ttc. En librairie et en ligne sur le site www.boutique.afnor.org. Également disponible au format numérique
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Vincent Montenero
METIER
Carrière
Carrière ou enfant : le dilemme ujourd’hui en France, les femmes ont leur enfant de plus en plus tard ; l’âge moyen de la première maternité étant de 29 ans. « En 1977, cette moyenne s’élevait à 24,4 ans, alors qu’actuellement, 30 ans est l’âge courant pour une première grossesse en milieu urbain », confirme le professeur Michel Tournaire, chef de service à la maternité de SaintVincent-de-Paul à Paris. « Je voulais d’abord privilégier ma carrière, témoigne Claire, 32 ans, assistante réalisatrice, depuis heureuse maman de Nora, 2 ans. « Car pour m’imposer dans le milieu du documentaire, il fallait être très disponible, et cette passion remplissait ma vie ».
À
Le moment idéal Ainsi, beaucoup de femmes se retrouvent face à un dilemme lorsque le désir d’enfant s’éveille. « J’ai un métier passionnant où j’enchaîne pièce sur pièce, raconte Nathalie, 30 ans, comédienne. Je sais que si je m’arrête un an, je tomberai vite dans l’oubli… Pour l’instant je n’ai pas envie de faire ce choix, même si je sens que mon mari trépigne ».
Contraintes sociétales L’horloge biologique ne peut, quant à elle, être retardée. Selon le réseau Femmes en Santé, la possibilité de tomber enceinte après un an de rapports sexuels réguliers est de 52% à 35 ans. À partir de 40 ans, le taux de fécondité n’est que de 35 % et à 45 ans, de 5 %. « Si les gynécologues encouragent leurs clientes à ne pas trop attendre, c’est qu’ils en voient beaucoup s’effondrer face aux difficultés », prévient la psychiatre Monique Bydlowsky, chercheur à l’Inserm (1). « Les couples n’ont pas toujours conscience de la baisse précoce de la fertilité, dans un contexte où les études se prolongent et l’apparence trompe : aujourd’hui à 30 ans, une femme en paraît 18 et ne s’imagine pas qu’elle est moins fertile ». Passé ce cap, les femmes super-actives voient leur vie professionnelle bouleversée. Selon une étude de l’Ined et de la Drees (2), près de 40 % des femmes déclarent qu’avoir eu un enfant les a fait changer de statut, d’horaires ou d’intensité de travail. 57 % des femmes déclarent avoir quitté leur job et 22 % avoir réduit leur temps de travail.
« ON VOIT S’AFFIRMER LA MONTÉE DE L’INDIVIDUALISME, EN PARTICULIER CHEZ LES PLUS DIPLOMÉS » À l’allongement de la durée des études et l’ambition s’ajoute également la difficulté de trouver « l’homme idéal », confie Marie, 33 ans : « Je regrette de ne pas avoir rencontré mon mari plus tôt ! Nous aurions aimé avoir 5 ou 6 enfants, mais à nos âges, nous nous sommes dit que 2 ou 3, c’était déjà pas mal ».
Un écart supplémentaire apparaît selon le niveau d’études, selon une enquête du Cereq : « Chez les diplômées, seules 49 % travaillent à temps plein lorsqu’elles sont mères de plusieurs enfants, contre 92 % quand elles n’en ont pas. Chez les non diplômées, seules 18 % des mères de plusieurs enfants travaillent à temps plein, contre 55 % pour celles qui n’ont
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Entre désir d’enfant et plan de carrière, faut-il planifier le bon moment, quitte à repousser l’âge du premier bébé ? Que faire quand l’horloge biologique tourne ?
pas d’enfant ». Difficile de concilier désir de carrière et envie irrépressible de pouponner… Être sûr de son couple En quête du « meilleur moment », la plupart des couples planifient de plus en plus l’arrivée des enfants. Grâce aux progrès de la contraception, la naissance d’un enfant repose de plus en plus sur une démarche réfléchie et volontaire. Les sociologues expliquent ainsi la maternité tardive par le désir des couples d’être « sûrs d’eux ». Les critères psychologiques priment désormais sur l’aspect matériel, avec la stabilité affective en tête de liste. Les couples ont aussi envie de profiter un maximum de la vie à deux, sans les contraintes des nuits blanches, à l’instar de Delphine et Alain, 32 et 33 ans : « Passionnés de voyage, nous savons qu’avec un bébé, nous ne prendrions pas les mêmes risques et ne pourrions aller dans des contrées lointaines ». Selon Arnaud Régnier-Loilier, sociologue et chercheur à l’Ined, « derrière ces facteurs, on voit s’affirmer la montée de l’individualisme, en particulier chez les plus diplômés, qui sont aussi ceux qui attendent le plus longtemps avant de faire un enfant » n (1) Auteur de Le bonheur d’être mère, la grossesse après 35 ans (2) Direction de la recherche des études de l’évaluation et des statistiques
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MÉTIER
La Tribune de la FFMAS
ADHÉRER À LA FFMAS : UN ACTE IMPORTANT Depuis un an, nous vous retrouvons avec une immense joie dans cette tribune d’Assistante Plus : un grand merci à Laurence et à toute l’équipe de rédaction ! En outre, cette chronique de rentrée a pour ambition de vous rappeler l’importance de soutenir la FFMAS à travers l’adhésion, ou en offrant de votre temps. Adhérer, c’est décider de vous reconnaître en tant que professionnel.C’est évaluer votre contribution à la performance des organisations d’aujourd’hui et de demain (et donc votre qualification et le salaire qui va avec !). C’est reconnaître la FFMAS comme légitime pour représenter et défendre vos métiers. C’est décider d’éliminer le cliché de « professionnel de l’ombre, passif et attentiste » et d’agir collectivement pour valoriser votre statut de technicien administratif, d’expert de l’organisation, de la communication et des nouvelles technologies. C’est aussi décider d’intégrer une communauté apprenante et solidaire, opter pour l’ouverture, le changement, le « benchmarking » de compétences, être à l’affut des nouveaux standards d’efficacité pour nos métiers, en veille sur les innovations pour négocier votre plan de formation et d’adaptation aux futurs emplois. C’est participer à un vaste mouvement de promotion et de mise en lumière de vos métiers. Et c’est, enfin, décider d’être acteur dans des organisations qui se transforment inexorablement et deviennent toujours plus collaboratives et agiles. Embarquez dans le train du changement et de l’innovation!
ACTIONS COLLECTIVES ET RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE La FFMAS : une fédération responsable et engagée pour vos métiers par Monique Jany, Présidente de la FFMAS Depuis 2005, à l’instar de nombreux autres métiers de l’entreprise (les fonctions commerciales, marketing, communication, les qualiticiens, les logisticiens, les comptables, les DRH, les juristes, les acheteurs, les informaticiens, etc.), nous, acteurs administratifs des organisations, disposons enfin d’une fédération visible et structurée qui représente nos métiers. Fondée en 2005 par un réseau d’associations régionales de secrétaires et assistant(e)s et de membres individuels, la FFMAS a pour missions de : - s’impliquer dans la restructuration de vos diplômes, - organiser une veille et un observatoire métier, - agir concrètement pour la reconnaissance de vos qualifications et de vos compétences, - mettre en lumière votre contribution à la performance des organisations et des équipes de management. La FFMAS, par le biais d’un maillage régional, vous propose toute l’année une dynamique de proximité (conférences, ateliers, réseau, etc.) et médiatise, à l’occasion de congrès régionaux et nationaux, l’existence de votre organisation
professionnelle et de l’obser vatoire de la profession. La FFMAS agit en permanence pour rendre visible votre fédération tant auprès des publics que vous représentez, qu’auprès des équipes de management, de dirigeants d’entreprise, de fédérations professionnelles de métiers, d’enseignants ou encore de formateurs. Elle invite à sa tribune des DRH et des acteurs clefs qui interagissent sur le positionnement de nos métiers et qui prennent la parole à vos côtés pour faire bouger les lignes et le positionnement de notre profession. Réseau pro-actif et conscience responsable La FFMAS rassemble également plusieurs centaines d’adhérent(e)s et sympathisants principalement répartis dans les associations fédérées et affiliées. La Fédération comptabilise à ce jour : - plus de 10 000 contacts enregistrés via les réseaux sociaux, - près de 200 rencontres par an en région et deux grandes manifestations nationales, soit plus de 5 000 participants, - un réseau d’experts animateurs d’ateliers sur le métier, conseillers à l’enseignement technologique, membres de jury, tuteurs de stage. La FFMAS a notamment initié et porté de nombreux projets phares pour valoriser et repositionner la profes-
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MÉTIER
La Tribune deLa la Tribune FFMAS
sion, et ainsi démontrer sa contribution à la performance des organisations et à l’efficacité globale des équipes de management, dont en particulier l’importance primordiale du rôle facilitateur de l’assistant(e) et/ou secrétaire dans la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). L’assistant(e) et/ou secrétaire, par sa posture de soutien au plus près des équipes de management, accompagne, voire impulse des comportements responsables dans les organisations (tri-sélectif, dématérialisation, achats responsables pour ce qui relève de l’éco-responsabilité, etc.) mais aussi sur l’ensemble des volets de la RSE, tels que l’accueil du handicap et de la diversité, la prévention des discriminations, le bien-être au travail, l’accueil de stagiaires et l’impact global de notre métier sur la professionnalisation, l’assistant(e) et la gestion des risques professionnels. Vers une cartographie des métiers de l’Assistanat La FFMAS est ouver te sur le monde et initie des collaborations internationales pour positionner la profession dans une dynamique de mobilité, à la fois pour les étudiants et les professionnels. Aujourd’hui s’ouvre en outre une autre étape dans la feuille de route de la Fédération : les conventions collectives.
Désormais présente dans les CPC (Commissions Paritaires Consultatives auprès de l’Enseignement Supérieur et dans de nombreuses instances qui interagissent pour l’Éducation, la Formation et l’Emploi) et dotée d’un obser vatoire, la FFMAS s’est attaquée à la mise en place d’une car tographie des métiers. Car aujourd’hui encore, il existe très peu de traces de nos métiers et de nos trajectoires professionnelles dans les obser vatoires des branches et très peu de visibilité dans les conventions collectives, où il n’est pas rare de trouver encore des appellations désuètes telles que « sténo-dactylographe ». Et sur les bulletins de salaire, encore et plus que jamais des libellés sans lien avec les fonctions occupées ! Clarifier davantage les activités, les missions, élaborer une car tographie des métiers, des référentiels, des barèmes, explorer les conventions collectives… De nouveaux chantiers structurants pour la reconnaissance de nos métiers sont en route au sein de l’Obser vatoire de la FFMAS !
ÉVÉNEMENTS FFMAS 2014
• Congrès régional de la FFMAS à Toulouse (juin 2014) : présentation par Daniel Lucciani, responsable de la performance globale au CJD (Club des Jeunes dirigeants). La FFMAS, reçue au Conseil régional de Midi-Pyrénées, affirme l’ambition de notre profession de s’adapter aux organisations collaboratives de demain !
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MAILLAGE REGIONAL DE LA FFMAS : APPEL À VOTRE FIBRE ENTREPRENEURIALE ! Les portes de la Fé- vous investir dans une nagement et d’animadération et de son ré- mission ou un groupe tion de réseaux, ou de seau d’associations ré- de projet et pourquoi développer des comgionales affiliées vous pas, de gérer le pilotage pétences dans un dosont ouvertes. d’une association dé- maine méconnu ! En plus des évène- partementale ? ments, petits déjeuners, Laissez-vous tenter par congrès et assises, la l’aventure de la créaFFMAS vous offre l’op- tion d’une antenne réportunité de déployer gionale près de chez vos compétences plu- vous ! rielles, de participer à Une opportunité de un jury, proposer des vous découvrir de noutémoignages métier, de veaux talents de ma-
• Congrès de la FFMAS à Paris (mars 2014) : Table ronde Éducation – Formation – Emploi, en présence de représentants du MEDEF, et présentation de la cartographie des métiers par Annie Gonod, experte métier au sein de l’observatoire de la FFMAS. • ÉTUDE PROSPECTIVE FFMAS Quels futurs pour les métiers de l’Assistanat et du Secrétariat ? Suite au succès de la rencontre du 25 juin 2014, l’Observatoire de la Fédération Française des Métiers de l’Assistanat et du Secrétariat présentera une nouvelle fois, en présence de la presse, les travaux menés par François Granier, Sociologue, chercheur - associé (CNRSLaboratoire Interdisciplinaire pour la Sociologie Économique) autour d’un petit-déjeuner débat : Mercredi 5 novembre 2014 de 8h30 à 10h Dans les locaux de espacesreunion.com 43 rue de Dunkerque 75010 PARIS – 06 09 60 32 50 (Métro : Gare du Nord) Si vous souhaitez assister à la présentation, merci de nous contacter à : observatoire@ffmas.com.
www.ffmas.com http://ffmas.over-blog.com/ contact@ffmas.com
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METIER
Prospective
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Évolution métier: Créativité ou coopération?
La FFMAS a mis en place un Observatoire pour identifier et analyser les transformations en cours et à venir et leur impact sur les métiers. Responsable de l’Observatoire, François Granier (sociologue, chercheur-associé CNRS – Laboratoire Interdisciplinaire pour la Sociologie Économique et co-auteur, avec Hélène Delahaye, du livre « Être secrétaire – assistant(e) ») s’interroge sur la posture que devront adopter à l’avenir les secrétaires-assistant(e)s face aux attentes de l’encadrement de leur entreprise.
La FFMAS s’est dotée d’un observatoire pour conduire une démarche prospective. Pourriez-vous nous dire en quoi consiste-t-elle ? Au-delà des expertises sur les emplois d’aujourd’hui, la FFMAS est également engagée dans une réflexion sur les métiers de demain. C’est le sens de la mission qui m’a été confiée. Quand on aspire à discerner de quoi demain sera fait, la tentation première est de prolonger les tendances observées et de considérer que le passé éclaire à lui seul le futur. Mais la sagesse chinoise nous alerte : « L’expérience est une lanterne que l’on porte dans le dos ».
Quels sont les premiers résultats des travaux de l’Observatoire ? Deux tendances « lourdes », à mon sens irréversibles, vont caractériser les emplois de secrétaires-assistant(e)s à un horizon de cinq à sept ans. D’une part, la très grande majorité des cadres vont assurer de plus en plus des activités historiquement dévolues aux secrétaires-assistantes : c’est là l’impact majeur des technologies de l’information et de la communication. D’autre part, nombre de secrétaires-assistantes effectueront toujours plus des travaux classiquement réalisés par des cadres. Dès lors, il ne s’agira pas seulement de
« LES SECRÉTAIRES-ASSISTANTES DEVRONT ÊTRE EXPERTES SUR LE CŒUR DE MÉTIER DE LEUR ENTREPRISE » Une démarche prospective prend certes en compte les mouvements de longue durée mais va surtout chercher à identifier des scénarios alternatifs. Ce qui est visé, ce n’est pas de faire émerger « le futur » ou a fortiori « un » futur qui s’imposerait à nous, mais des futurs. Bertrand de Jouvenel, qui est considéré comme le fondateur de la démarche prospective, nomme ces scénarios des « futuribles » : c’est-àdire des futurs possibles. La prospective nous invite au débat. Face aux futurs possibles, lequel souhaitons-nous voir advenir ? Ce choix fait, quelles ressources allons-nous mobiliser pour qu’il se réalise ?
maîtriser des savoir-faire de communication certes plus que jamais indispensables ; les secrétaires-assistantes devront être expertes sur le cœur de métier de leur entreprise. Ce « double débordement » des activités brouillera le paysage historique de la gestion des emplois dans tous les univers professionnels, qu’ils soient privés ou publics. Vous observez une véritable évolution des activités des secrétaires-assistantes. Quelle réflexion en tirez-vous ? J’ai distingué trois alternatives majeures qui structurent les scénarios d’évolution des emplois à un hori-
zon de cinq à sept ans. La première concerne les univers de travail. Ceuxci seront-ils mus par des logiques de compétition valorisant l’efficacité ou privilégieront-ils des logiques de coopération où l’efficience prime ? La seconde s’attache aux attentes formulées par l’encadrement. Ceux-ci souhaiteront-ils que les secrétaires-assistant(e)s œuvrent en réactivité – donc attentives au bon déroulement des procédures - ou préfèreront-ils qu’elles soient « proactives » en considérant les attentes des acteurs de leur environnement ? Nombre d’entreeux souhaitent voir les secrétaire-assistant(e)s assurer les deux postures. Or, ce non-choix est déjà une source majeure de stress. Il y a là selon moi un vrai point de vigilance si l’on veut garantir le bien-être au travail. Ayons à l’esprit que toutes les études montrent que la créativité et la coopération, si déterminantes dans le développement des entreprises, impliquent des conditions de travail sereines. Enfin, quel arbitrage feront les secrétaires-assistant(e)s face à leurs différents engagements personnels, professionnels et sociaux ? Cette question ouvre la voie à l’analyse de parcours professionnels diversifiés bien loin des visions traditionnelles de carrières linéaires. Grâce à un vaste questionnaire en ligne, diffusé très récemment, nous affinerons ces données et livrerons les résultats à l’automne. n
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