#Spécial Voyages d'affaires 18

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FEV. - MARS 2015

N°18

ANVERS

À L’AVANT-GARDE

ENTRETIEN

HÉBERGEMENT

AÉRIEN

Christophe Peymirat, Egencia

Les futurs défis des chaînes volontaires

L’affrètement d’affaires se démocratise


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Residhome Paris Issy-les-MoulineauxHHHH est situé à quelques minutes en Tram du centre de Paris et 20 mn de La Défense. • Au cœur du nouveau quartier d’affaires et du parc de l’Ile Saint Germain • Des appartements chaleureux et prêts à vivre • Des services hôteliers

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Étude

© Fotolia

LÉGÈRE HAUSSE DES DÉPLACEMENTS PROFESSIONNELS EN 2014 Le baromètre pan-européen du voyage d’affaires d’American Express Global Business Travel a été dévoilé. Il montre que le faible redémarrage de la croissance économique en 2014 se ressent dans les dépenses de déplacement professionnel (+0,9%) qui ont malgré tout été tirées vers le haut par les ETI (entreprises de taille moyenne).

Sommaire ENTRETIEN Christophe Peymirat, vice-président Europe Egencia

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NEWS Transports, agences, services

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TABLE RONDE Transports aériens : mieux gérer les coûts annexes

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TRANSPORTS L’affrètement d’affaires se démocratise

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HÉBERGEMENT Les futurs défis des chaînes volontaires

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BUSINESS La location de voiture plus « techno » que jamais

P. 32

DESTINATIONS Mexico, la capitale latine Anvers à l’avant-garde

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Supplément de Voyages & Stratégie numéro 182 Février / mars, diffusé sur l’ensemble des abonnés. Réalisé par VOYAGES & STRATÉGIE : 136, rue Perronet - 92200 Neuilly-sur-Seine. Directeur de la publication : Hervé Josserand. Éditeur : Hervé Josserand. Rédacteur en chef : Thierry Beaurepère - tbeaurepere@gmail.com Rédactrice-Graphiste : Jennyfer Buzenac Coordination maquette et texte : Arnaud Cabanne - arnaud.cabanne@acta-media.com Rédaction : Thierry Beaurepère, Christophe Chalon, Jean-Baptiste Héguy, Philippe Charollois, Viktoria Varecza Couverture : Utku - OT d’Anvers Marketing & partenariats : Laurence Piquemal Kühn - laurence.piquemalkuhn@acta-media.com Publicité - Eric Montaufray, Directeur Publicité France - Tél. : +33 (0)1 49 64 47 49 Nicolas Cangi, Chef de Publicité - Tél. : +33 (0)1 49 64 47 28 Anthony Ogor, Chef de Publicité - Tél. : +33 (0)1 49 64 47 15 Commission paritaire : 0611K698

L’étude portant sur 581 entreprises dans 10 pays européens (20% grands comptes, 28% ETI, 52% PME) a été présentée par Guillaume Col, le nouveau viceprésident directeur général manager France, Belgique et Pays-Bas d’American Express Voyages d’Affaires lors du 24 ème EVP. Elle met aussi en exergue une accélération du développement commercial des entreprises (46% en 2013 contre 51% en 2014), mais montre que cellesci sont devenues plus prudentes. Si la moitié des entreprises veulent se développer vers l’étranger, pour elles, étranger est synonyme d’Europe, contrairement aux années précédentes où elles visaient les marchés chinois et américains. Les nouvelles technologies prennent aussi une place toujours plus importante dans l’univers du voyageur d’affaires. Quand 50% des entreprises utilisaient des SBT en 2013, elles sont 66% en 2014. Aujourd’hui, 75% d’entre elles ont recours à la réservation en ligne. Cette tendance lourde est une des explications du recul du traditionnel « best buy » qui n’est plus vraiment synonyme d’économie. Le téléphone portable du voyageur d’affaires sera le prochain poste d’évolution en devenant un véritable canal end-to-end. Enfin, l’étude définit une nouvelle tendance : un voyage d’affaires qui pourrait devenir à deux vitesses, les VIP d’un côté et les voyageurs d’affaires lambda de l’autre.

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ENTRETIEN

CHRISTOPHE PEYMIRAT,

©Said Boudhane

VICE-PRÉSIDENT EUROPE D’EGENCIA

« La technologie est dans l’ADN d’Egencia »

La filiale du groupe Expedia dédiée aux voyages d’affaires, devenue le troisième acteur sur le marché français, compte notamment sur son application Trip Navigator pour poursuivre sa folle croissance en 2015. Quel est le bilan d’Egencia en 2014 ? Notre volume d’affaires a dépassé les 5 milliards de dollars en 2014 contre 4,5 milliards en 2013, grâce notamment à l’acquisition de nouveaux comptes mais aussi à la consolidation des budgets de nos clients au niveau mondial. Cette croissance fait suite à une progression de 26% en 2013. Egencia ne communique pas de chiffres par zone géographique. Cela dit, nous sommes présents dans 64 pays avec deux grosses régions : les Amériques d’une part, et l’Europe d’autre part qui génère plus de la moitié de notre activité, avec pour marchés principaux la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France. Nous sommes aussi très présents dans les pays scandinaves, où nous avons racheté Via Travel il y a deux ans. Sans oublier un développement conséquent ces dernières années en Inde, en Chine ou encore en Australie. 4 | N°18 | Février / Mars 2015

Quel est votre poids en France ? La France demeure notre plus gros marché européen. Nous y servons 1 200 entreprises et nous sommes désormais le

« Pour l’ensemble des marques du groupe Expedia, le mobile représente déjà 20% des réservations et nous prévoyons une forte progression en 2015 »

troisième opérateur, derrière American Express et Carlson Wagonlit Travel. Nous employons 700 personnes, avec 400 salariés basés à notre siège européen de La Défense, dont une équipe conséquente dédiée au marketing et à la technologie. Nos ingénieurs français conçoivent certains des outils utilisés partout dans le monde. Notre plateau de Marseille regroupe 180 salariés alors que 35 personnes travaillent sur notre plateau de Tourcoing, ouvert depuis 2012. En quoi êtes-vous différent des autres spécialistes du voyage d’affaires ? L’idée de base qui a guidé la création d’Egencia était que la technologie pouvait révolutionner le voyage d’affaires en apportant de la transparence au voyageur et de l’efficacité à l’entreprise, pour générer in fine des économies. On nous regardait alors comme un OVNI ! Notre force est de combiner un service local avec une technologique globale, iden-


ENTRETIEN tique dans le monde entier. Cette technologie propre nous permet d’innover en permanence et d’être réactif afin de répondre aux besoins de nos clients, avec des solutions immédiatement déployées partout dans le monde. Nous avons récemment lancé en France une « intelligent service platform », à savoir la capacité pour un conseiller d’identifier un voyageur dès son appel et d’accéder immédiatement à son profil, ses réservations… C’est un outil qui permet d’améliorer le service au client mais aussi la productivité. Il est progressivement déployé dans le monde entier. Qui sont vos clients ? Nous ne communiquons pas la répartition de notre portefeuille. Cela dit, nous avons toujours de nombreuses PME/PMI parmi nos clients, qui furent à l’origine de notre activité. Et nous séduisons de plus en plus d’entreprises nationales et internationales qui désirent consolider leurs budgets, comme Saipem. Il y a encore cinq ans, ces entreprises n’avaient pas le même niveau d’exigences selon les pays où elles étaient implantées. Aujourd’hui, elles réclament un outil de réservation et les mêmes services performants partout dans le monde. Autre élément essentiel de la consolidation : la sécurité des voyageurs. Une agence unique permet de mieux localiser les voyageurs et d’intervenir avec plus d’efficacité en cas de problème. Ces clients ont-ils tous accès à la même offre ? Tout comme les PME, les plus grandes entreprises utilisent notre technologie propre. Elle sera simplement paramétrée de manière différente en fonction de la typologie et des besoins. Nous acceptons de réaliser des développements particuliers pour certains clients à condition qu’ensuite, ils profitent à l’ensemble de notre portefeuille. Grâce à cette technologie performante, notre taux de réservation online dépasse 90% en Amérique du nord ou en France, 80% dans les pays où nous nous sommes installés plus récemment, quand le marché ne dépasse pas les 50%. Les réservations offline sont pour

UNE START-UP DEVENUE GRANDE ! Aujourd’hui vice-président Europe d’Egencia, Christophe Peymirat a rejoint l’entreprise dès sa création en 2000. Aux côtés de Jean-Pierre Rémy et John Perkins, il a participé à la mise en orbite de la start-up en tant que chef de projet, avec un postulat de base très simple: la technologie au service des déplacements professionnels. « À l’époque, c’était révolutionnaire. Pour beaucoup, il était plus simple de passer un coup de téléphone ou d’envoyer un fax que d’utiliser un PC pour réserver un billet d’avion ! » se souvient Christophe Peymirat. Les quatre premières années seront consacrées au développement de la plateforme de réservation et aux premières expansions. En 2004, la jeune entreprise est rachetée par le géant américain Expedia, qui entend se développer dans le voyage d’affaires. Egencia est alors rebaptisée Expedia Corporate Travel, avant de retrouver son nom d’origine en 2009. Quinze ans après sa création, Egencia est devenue le 5e opérateur mondial. l’essentiel des réservations spécifiques, comme un voyage VIP ou complexe, une réservation de dernière minute ou liée à un incident, un avion annulé par exemple. Notre marge de progression est désormais sur l’interaction avec le voyageur pendant son déplacement. Quels sont vos axes de développement ? Nous avons apporté beaucoup de valeur à l’entreprise avec des outils permettant de mieux gérer les politiques voyages. Nous continuons à investir dans ce domaine, par exemple dans le reporting ou à travers l’accord que nous venons de signer avec iJET dans le domaine de la sécurité. Mais nous travaillons de plus en plus à l’amélioration de l’expérience du voyageur, afin de mieux répondre à ses attentes durant son déplacement. La stratégie d’Egencia est de transposer les outils développés par le groupe Expedia pour le loisir dans l’univers des déplacements professionnels, et de profiter de sa connaissance pointue du voyageur. Notre maison mère a investi 650 millions de dollars dans la technologie durant les douze derniers mois, nous en bénéficions directement… Par exemple avec votre application pour mobile ? C’est effectivement le cas avec notre application Trip Navigator, dont les téléchargements ont progressé de 200% depuis

son lancement fin 2013. C’est un outil de communication qui facilite les déplacements en permettant au voyageur de suivre son itinéraire étape par étape et d’être informé en temps réel en cas de modification ; mais aussi un outil de réservation qui permet d’accéder à l’inventaire hôtelier d’Expedia, enrichi des tarifs négociés de nos clients. Pour l’ensemble des marques du groupe Expedia, le mobile représente déjà 20% des réservations. Nous allons continuer à investir dans Trip Navigator en 2015 avec l’apport de nouvelles offres et services, en particulier la réservation aérienne. C’est essentiel pour apporter toujours plus de valeur ajoutée au voyageur, tout en permettant de mieux capter les réservations qui nous échappent. Quelles sont vos prévisions pour 2015 ? Nous sommes prudents quant aux dépenses de voyages des entreprises. Nous anticipons un marché français stable et une légère progression en Grande-Bretagne et en Allemagne. La croissance se fera à travers le gain de nouveaux clients et la consolidation des budgets. La plupart des grandes entreprises qui renouvellent leurs contrats avec nous en profitent d’ailleurs pour ajouter un site, une filiale. C’est la preuve que notre modèle séduit… n Propos recueillis par Thierry Beaurepère

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NEWS

Hop ! vole entre Orly et la province oujours dans le rouge, Air France poursuit la réorganisation de ses lignes avec l’ambition de renouer avec la rentabilité pour son réseau courtmoyen-courrier. Dès la fin du mois de mars, les lignes opérées entre les métropoles de province et l’aéroport d’Orly passeront ainsi sous la bannière Hop ! Air France. Les vols alimentant le hub de Roissy conserveront la marque Air France, tout comme la Navette. Créée il y a deux ans, Hop ! regroupe les trois anciennes compagnies régionales du groupe Air France, à savoir Britair, Regional et Airlinair, et opère des lignes françaises et vers l’Europe, dans le but de répondre à la concurrence des low cost. En récupérant les liaisons province/ Orly à fort trafic, elle change de dimension. « L’activité court-courrier doit faire face à la concurrence du train et des low cost. Nous avons besoin de nous

restructurer pour être plus réactif et plus proche de nos clients », explique Frédéric Gagey, pdg d’Air France. Au total, Hop ! verra ses effectifs bondir à 8 100 salariés. Une quarantaine d’Airbus actuellement sous couleurs Air France viendra compléter sa flotte de 93 ATR, Embraer et Bombardier CRJ. De quoi lui permettre de mieux ajuster son offre en fonction du trafic et de la saisonnalité, avec des avions dont la capacité varie entre 48 et 210 sièges. Dès la fin du mois de mars, elle assurera 800 vols par jour, contre 510 actuellement, et transportera 15 millions de passagers par an. Pour les clients, en particulier les voyageurs d’affaires nombreux à emprun-

Hilton propose le check-in via mobile

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©DR

e groupe Hilton Worldwide propose désormais à ses clients de réaliser leur check-in via leur ordinateur, tablette ou smart-phone, et de sélectionner eux même leur chambre. Cette nouveauté est proposée dans les 4 100 établissements des 11 marques du groupe (Hil-

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ton, Waldorf Astoria, Conrad, Double Tree, Curio…), en particulier la dizaine d’hôtels français. Pour bénéficier de ces nouvelles options, les clients doivent télécharger l’application Hilton HHonors et souscrire gratuitement au programme de fidélité. Le check-in mobile s’inscrit dans un vaste plan digital initié par Hilton Worldwide. Dès cette année, le groupe proposera par exemple à ses clients la possibilité d’ouvrir la porte de leur chambre avec leur smartphone. Disponible dans un premier temps dans quatre enseignes aux États-Unis, cette technologie sera disponible dans la plupart des hôtels du groupe en 2016.

ter les lignes province/Orly, ce changement pose encore des questions. Une nouvelle offre commerciale doit prochainement être détaillée. Rappelons que Hop ! adhère au programme de fidélité Flying Blue et propose les solutions du groupe Air France pour les contrats corporate. La compagnie propose aussi le programme gratuit BlueBiz pour les PME, ainsi que des cartes d’abonnement. Reste la question des tarifs, ceux de Hop ! démarrant à 59 € l’aller simple quand Air France propose des premiers prix à 49 € pour ses lignes province/Orly.

OpenSkies ouvre un salon à Orly

©NWA pour OpenSkies

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Dès la fin du mois de mars, la filiale d’Air France ajoutera à son réseau les lignes Orly/province jusqu’à présent exploitées sous les couleurs de sa maison mère.

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penSkies, la filiale française de British Airways, ouvrira cet été un salon d’affaires à l’aéroport d’Orly. Situé après les contrôles de sûreté du terminal ouest (Hall 3), il sera accessible aux passagers de la classe affaires Biz Bed de la compagnie, et aux membres Gold et Silver du programme de fidélité de British Airways. OpenSkies propose trois vols par jour entre Orly et New York.



NEWS

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e train à grande vitesse Eurostar vient de modifier les conditions de ses billets Standard Premier et Standard, en y introduisant davantage de flexibilité pour les voyageurs. Exit les anciens tarifs non-flexibles et semiflexibles ! Depuis fin novembre, tous

Amex en grande forme

American Express Voyage d’Affaires a remporté les contrats de gestion des déplacements professionnels de La Poste, Banque de France, OFOberthur Finance, du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Outre la palette de services, le pdg Guillaume Col estime que ces gains résultent de « la poursuite des investissements dans les technologies et les solutions, qui permettent à l’entreprise de répondre aux exigences de ses clients afin de leur fournir des réponses innovantes pour optimiser leurs dépenses ». ■

Eurostar devient plus flexible

Transavia pense à Flying Blue

Transavia, la compagnie low cost d’Air France-KLM, met en place une plateforme Internet dédiée aux membres Flying Blue, le programme de fidélité du groupe. Les voyageurs peuvent connaître le nombre de miles requis pour voler sur l’ensemble du réseau Transavia au départ de la France, et celui nécessaire en fonction de la date de voyage choisie.

Hyatt passe au wi-fi gratuit

Dès ce mois de février, Hyatt proposera le wi-fi gratuit dans tous ses hôtels à travers le monde, et ce quelque soit le nombre de terminaux mobiles et d’ordinateurs portables possédés par le voyageur d’affaires. Les membres Diamond et Platinium du programme de fidélité Hyatt Gold Passport auront droit à un service wi-fi premium plus performant.

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les billets sont désormais échangeables jusqu’au départ du train, moyennant 40€ de frais par personne et par segment. Ces tarifs Standard Premier et Standard demeurent en revanche non remboursables. Seconde évolution dans cette gamme : Eurostar commercialise désormais uniquement des tarifs en aller simple, à l’exception des billets incluant la nuit du samedi au dimanche sur place (à Londres, Paris ou Bruxelles) qui sont toujours proposés en tarif aller/retour. Enfin, aucun changement pour la gamme Business Premier, dont les billets restent totalement flexibles, échangeables et remboursables sans frais.

Amadeus multiplie les innovations

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madeus investit sur tous les fronts pour répondre aux besoins des entreprises. Le GDS a récemment lancé sa solution Amadeus Corporate Suite, qui permet aux sociétés de mieux gérer la planification des réunions de travail, et donc d’en réduire les coûts. L’outil permet de référencer les fournisseurs privilégiés de l’entreprise, mais lui propose aussi des solutions alternatives, comme la visioconférence. Avant même la réservation, la solution apporte également de précieux conseils pour mieux choisir la date, le lieu adéquat et les options de

déplacement pour les collaborateurs. Autre innovation toute récente : le GDS entend faciliter la réservation hôtelière avec la mise en ligne d’une nouvelle version d’Amadeus Hôtel Plus au sein de sa plateforme professionnelle Amadeus Selling Platform. Elle se caractérise par une ergonomie plus simple et par une base de données élargie, avec l’ajout des centrales hôtelières TravelCube et Bedsonline ; soit désormais une offre de 235 000 hôtels (290 chaînes et des milliers d’hôtels indépendants), soit plus de 690 000 tarifs à disposition.

Concur et GBTA se penchent sur l’open booking

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’association GBTA et le fournisseur de solutions technologiques Concur éditent un livre blanc consacré à « L’avenir des solutions de gestion du voyages d’affaires », et notamment à l’impact du phénomène de l’open booking (réser-

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vations en dehors du canal « autorisé »). Outre le recours à de nouveaux acteurs du tourisme collaboratif comme Uber et Airbnb, l’enquête réalisée en amont du livre a révélé que 28% des billets d’avion et 50% des réservations hôtelières sont

effectuées en dehors des circuits recommandés par l’entreprise. Le livre blanc entend aider les travel managers à mieux connaître les avantages à intégrer l’open booking, et les moyens d’y parvenir à travers une solution adaptée.



NEWS

QUESTIONS À… Patrick Loison, président de Tourcom Travel Management

Ce Business Club est une structure créée au sein du réseau d’agences Tourcom, avec l’objectif de favoriser les échanges entre les agences qui souhaitent accroître leurs performances sur le segment du voyage d’affaires. C’était une attente forte de certaines d’entre elles, qui souhaitaient échanger sur les bonnes pratiques, ainsi qu’avec des professionnels de l’hôtellerie, du transport aérien, des nouvelles technologies... Le but est d’apporter à ces agences affaires un temps d’avance sur leur marché, et d’augmenter leur valeur ajoutée auprès de leurs entreprises clientes.

La bonne recette de Business Table

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ancée en 2012, Business Table est une solution permettant aux entreprises de rationaliser leur gestion des frais de repas. Afin d’accélérer sa croissance, la start-up vient de réaliser une levée de fonds de 2,5M€ en accueillant dans son actionnariat Citizen Capital, aux côtés de son partenaire historique Amundi Private Equity. Via sa plateforme online, Business Table permet à une entreprise de réserver parmi une base de 12 000 restaurants et 1 000 traiteurs, de suivre le montant de ses dépenses en temps réel et de recevoir une facture unique chaque mois, qui remplace les notes de frais. Les 200 000 utilisateurs ont également à leur disposition un plateau téléphonique afin de les assister dans leurs démarches, qui fonctionne 24h/24.

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Quelles sont les conditions Quels sont les objectifs ? pour intégrer ce Business Club ? Le Business Club compte à ce jour Tourcom a retenu six critères jugés essentiels pour une agence développant une activité affaires : disposer d’un outil de réservation en ligne (SBT), en maîtriser l’utilisation et posséder un outil de back office, posséder un site web mettant en avant les services dédiés et un numéro d’assistance 24h/24 pour accompagner les clients, ou encore être accrédité cartes de crédit et cartes logées. L’agence doit aussi être performante sur la tarification, le conseil et le support technique, et être capable de répondre à des appels d’offre pour accroître son portefeuille clients.

une vingtaine d’agences dans toute la France. Un second cercle dit « Silver » a été constitué avec des agences qui répondent à trois ou quatre critères mais sont intéressées pour aller de l’avant, avec l’ambition d’intégrer le cercle « Gold ». Elles auront le droit d’assister à certains ateliers et conférences. Après un premier rendez-vous en décembre consacré à l’hôtellerie d’affaires en partenariat avec Accor, une deuxième conférence sera organisée au printemps sur un thème qui reste à définir, après consultation des attentes des membres du Tourcom Business Club.

Les hôtels Golden Tulip fleurissent en France

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uatre ans après son absorption par Louvre Hôtels Group (Campanile, Kyriad, Première Classe), Golden Tulip accélère son déploiement en France. L’enseigne adaptée aux voyageurs d’affaires – plutôt présente dans les autres pays européens, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie – a vu son nombre d’établissements dans l’Hexagone passer de sept en 2011 à seize. En 2014, Golden Tulip a notamment effectué la rénovation de son hôtel d’Aix-les-Bains et ouvert six unités à Lille, Massy-Palaiseau, La Réunion, Reims, Nantes et Marseille (Villa Massalia). La cité phocéenne a plus particulièrement les faveurs de l’enseigne, avec les ouvertures du Golden Tulip Euromed et Marseille Chanot dans les prochaines années. D’autres projets sont en cours, notamment à Pornic et à Montpellier.

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Quelle est la vocation du Business Club que vient de créer Tourcom ?

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«TIRER NOS AGENCES VERS L’EXCELLENCE»

Pour optimiser le remplissage des hôtels, le système de distribution de Golden Tulip a été intégré à celui de Louvre Hôtels, en particulier l’application HotelForYou. Une carte PassForYou a également été lancée pour les entreprises, avec à la clé des réductions et une centralisation des paiements.


VIVEZ LA DIFFÉRENCE DÈS L’EMBARQUEMENT.

Air Canada a été nommée Meilleur transporteur aérien en Amérique du Nord pour la cinquième année consécutive par Skytrax. Voyagez en Classe affaires internationale et profitez de fauteuils-lits entièrement inclinables et d’une multitude de services qui vous sont réservés. Découvrez tous ces avantages sur nos vols quotidiens sans escale de Paris CDG à Montréal et Toronto, où vous attendent plus de 100 correspondances faciles vers l’Amérique du Nord.

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NEWS

Selon une étude du cabinet Gabriel Research & Management, les voyageurs d’affaires français dépensent 232 millions d’euros chaque année pour rester connectés, soit une moyenne de 22,1 € en wi-fi lors de chaque déplacement. Les hôtels et les aéroports seraient les plus gourmands, avec des frais élevés facturés à l’heure ou à la journée pour des connexions lentes et peu fiables. ■ Un nouveau terminal pour Vietnam Airlines

Le nouveau terminal de Nôi Bài à Hanoi (Vietnam) a été inauguré en janvier. Tous les vols internationaux de Vietnam Airlines sont désormais opérés depuis ce terminal, avec des temps de correspondances optimisés, soit 60 minutes minimum entre deux vols internationaux et deux heures entre un vol international et un vol domestique. Vietnam Airlines, qui propose un vol direct pour Hanoi au départ de Roissy, y ouvrira prochainement un salon d’affaires. ■

Les taxes s’envolent chez ADP

La Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM), qui représente 95% du transport aérien français, demande à ADP de geler les redevances aéroportuaires pour 2015. ADP a proposé une augmentation de 2,4 % à compter d’avril 2015 (11 fois plus que l’inflation), quand certains aéroports baissent leurs taxes pour attirer de nouvelles compagnies. Depuis 2005, les redevances à Paris ont augmenté de 30% !

Air Astana se pose à Paris

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ir Astana, la compagnie du Kazakhstan, ouvrira un vol Paris/Astana à compter du 29 mars, à raison de trois vols par semaine (mercredi, vendredi et dimanche) opérés en Boeing 757. À cette occasion, les passagers pourront découvrir la nouvelle classe Economy Sleeper. Il s’agit d’un espace privatif à l’avant de la cabine Economique, où le passager peut réserver les trois sièges contigus pour le plein tarif économique, soit 1 682 € TTC l’A/R. À l’heure de dormir, il suffit de relever les accoudoirs pour transformer les trois sièges en lit, avec matelas, couette et oreiller. Outre un iPad pour se divertir à bord, l’Economy Sleeper donne accès aux salons des aéroports d’Astana et de Paris,

inclut une franchise bagage de 30 kg ainsi que l’embarquement et débarquement prioritaires. À noter qu’en classe économique, les accoudoirs des fauteuils ne se relèvent pas et ne permettent donc pas de s’allonger. Créée en 2001, Air Astana dessert plus de 60 destinations (dont Francfort et Londres), avec une flotte de trente avions.

Singapore Airlines passe à la Premium Economy

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l’image de nombreuses compagnies majeures qui ont déjà franchi le pas, Singapore Airlines lance une classe Premium Economy, avec à la clé un investissement de 80 millions de dollars. Elle sera disponible dès le 9 août sur certains vols entre Singapour et Sydney, et au départ de Paris en octobre 2015. L’espace entre deux rangées sera fixé à 97 cm, chaque siège disposera d’une largeur comprise entre 47 et 49 cm et d’une inclinaison de plus de 20 cm. Le fauteuil sera équipé d’un repose-jambes, d’une prise électrique et de deux ports USB alors qu’un écran tactile de 34 cm donnera accès à 1 500 programmes à la carte. En complément d’un menu standard, les passagers pourront choisir avant leur vol leur plat préféré. Enfin, au sol, cette nouvelle classe Premium Economy proposera un traitement des bagages et un enregistrement prioritaire, ainsi qu’une franchise de bagages de 35 kg.

International SOS prend soin des voyageurs

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nternational SOS lance TravelReady Plus, une solution permettant aux entreprises de mieux gérer la validation des voyages de leurs salariés afin de garantir leur niveau de préparation et de sécurité. L’outil en ligne propose une information

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proactive sur la destination afin d’aider l’entreprise à remplir son obligation de « devoir de protection » et automatise les process pour apporter l’assurance que l’approbation du voyage est faite avec le niveau de préparation requis. Il est aussi

interfacé avec les niveaux de risque santé et sécurité de chaque pays et configurable. Un collaborateur wen partance pour un pays impaludé devra par exemple suivre un programme d’e-learning sur le paludisme et prévoir un traitement.

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Le wi-fi coûte cher !

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Déplacez-vous en toute sérénité :


En collaboration avec

TABLE RONDE

Transport aérien : comment gérer les frais annexes ? Depuis quelques années, les compagnies aériennes déshabillent leurs offres et rivalisent d’imagination pour vendre des services additionnels. Une évolution qui bouleverse le travail des agences, et complique la consolidation des dépenses dans les entreprises. Table ronde animée par Thierry Beaurepère

Les participants à la table ronde :

VOLOTEA Didier Legault Fraslin

AMADEUS Alexandre Jorre

BCD TRAVEL Laurent Bensaïd

RÉGIS CHAMBERT CONSULTING Régis Chambert

© Photos Cyril Etien

TRAVELPORT Anita Bryant

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TRAVELPORT Laetitia Flori

EASY2CALL Florent Martin


TABLE RONDE

L’état des lieux Alexandre Jorre Selon l’étude IDea Works qui fait figure de référence dans le domaine, les revenus additionnels, ou ancillaires selon le terme officiel, ont atteint 50 milliards de dollars en 2014, un record ! Avec toutefois un bémol puisqu’une partie de ces revenus sont générés par l’activité de reventes d’hôtels, location de voitures… Il faut rapporter ces chiffres aux profits des compagnies aériennes dans le monde en 2014, qui avoisinent les 12 milliards de dollars selon Iata. ■

■ Anita Bryant En d’autres termes, les revenus additionnels atteignent désormais 16 $ par billet, quand le bénéficie moyen par billet flirte avec 6 $. Ces revenus sont donc aujourd’hui une source de profit majeure pour les transporteurs, ils permettent à l’industrie aérienne de passer dans le vert. Ce n’est pas un phénomène éphémère mais bel et bien une évolution durable à laquelle il va falloir s’habituer et s’adapter.

Régis Chambert En 2007, à l’apparition de ces revenus annexes, les compagnies étaient financièrement exsangues. Elles sont arrivées à la conclusion qu’en supprimant de leurs offres un certain nombre de services, elles pourraient à peu près s’aligner sur les low cost. Entre 2007 et 2013, ces revenus se sont donc envolés de 1 200%, le phénomène est considérable ! 50% sont liés à des réservations d’hôtels ou des reventes de miles dans le cadre des programmes de fidélisation. Mais il reste les 50 autres ■

pourcents qui sont liées directement à l’activité de la compagnie, dont 25% pour les bagages en soute et 15% pour les services à bord. Au-delà des profits que cela génère, c’est aussi une opportunité pour les compagnies de valoriser le service apporté aux clients. Alexandre Jorre Dans le détail, outre les bagages ou les services à bord, l’achat de miles s’est également beaucoup développé aux États-Unis. Ce poste représente même 30 à 40% des revenus additionnels des compagnies américaines ; contre moins de 10% en Europe où le phénomène est encore assez nouveau mais progresse. ■

Didier Legault Fraslin Il faut faire le distinguo entre les compagnies nées low cost et qui ont initiées ces pratiques sur leurs vols moyen-courriers et les compagnies traditionnelles qui sont contraintes de déshabiller leur offre pour s’aligner sur un plan tarifaire. Chez Volotea, les ■

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TABLE RONDE

Anita Bryant Il ne s’agit pas seulement d’imiter les compagnies low cost. L’idée est aussi de valoriser l’offre en donnant le choix au passager à partir d’une base plus ou moins large de prestations incluses. Au final, c’est mieux pour le passager qui peut choisir son produit à la carte, plus rentable pour les compagnies et mieux pour l’environnement car les gaspillages à bord étaient devenus importants. ■

Régis Chambert Selon diverses études, sur les quatre dernières années, les prix des billets ont globalement baissé, mais les taxes ont augmenté ! Il y a aussi une mode à dire « c’est cher ». Mais qui peut croire qu’un Paris/Milan vaut 49 € ? Personne ! Les conséquences pour l’industrie ■

Quelles conséquences pour les agences et les entreprises Florent Martin Il existe désormais une incertitude et un stress nouveau lié à ce phénomène. Le voyageur se pose en permanence la question de savoir s’il a payé pour le bon service, si son tarif inclut un bagage, s’il va devoir repasser à la caisse pour imprimer sa carte d’embarquement… Quant aux agences, elles ne peuvent pas connaître tous les services proposés par les compagnies, ce qui est inclus ou non dans le prix. Il faut multiplier les recherches pour répondre désormais aux besoins du client, avec un risque d’erreur non négligeable. Les GDS nous accompagnent sur ces points, mais il reste beaucoup à faire. ■

revenus additionnels représentent 25% des revenus totaux, avec en tête les bagages en soute et les frais de services pour le règlement. Pour autant, si les transporteurs traditionnels rattrapent le mouvement, ces revenus sont encore au moins deux fois moins importants chez eux que chez les low cost. On dit souvent que cela ne peut pas se reproduire sur le long-courrier. Je suis très dubitatif par rapport à cette affirmation. L’offre déconstruite sur le long-courrier existe depuis longtemps, c’est ce qu’Air France a fait sur les Antilles durant des années ! Laurent Bensaïd Si demain, les compagnies low cost se positionnent sur le long-courrier avec un modèle de services à la carte, il est fort à penser que les compagnies classiques s’adapteront. Pour autant, la vraie question est de savoir si cette évolution s’est traduite au final par une réduction du prix de base du billet, et si elle a apporté un bénéfice pour le voyageur ou l’entreprise. De leurs côtés, les compagnies en ont clairement tiré des revenus supplémentaires et ont retrouvé par ce biais un dynamisme commercial. ■

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sont majeures. Comment les agences de voyages peuvent-elles encore gagner de l’argent et être productives en passant des heures à ajouter des options de quelques euros pour leurs clients ? Pour les entreprises aussi, c’est un réel changement. Elles ne peuvent plus se contenter d’étudier les statistiques d’une compagnie aérienne, d’une agence ou d’une carte de crédit, qui se limitent au prix du transport. Elles doivent désormais prendre en compte la fameuse note de frais, d’où les problématiques de consolidation des données. Laurent Bensaïd Les entreprises changent leur manière d’acheter. Auparavant, elles regardaient essentiellement le prix. Désormais, elles regardent toujours le prix mais ajoutent une notion de qualité, de services. On le constate notamment avec les compagnies du Golfe, qui continuent à proposer une offre tout inclus. Le travel manager a intégré cette évolution. Le problème est qu’au lieu de recevoir une feuille de statistiques, il est obligé désormais de croiser les informations avec les notes de frais. Car d’un côté, il constate une baisse ou une stabilisa■


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tion des dépenses, et de l’autre côté une explosion. On connaissait déjà cette situation dans les hôtels, avec le minibar ou le film payant, il faut désormais l’intégrer pour le transport. Faut-il fixer un plafond pour l’utilisation des services optionnels ? Autre point gênant pour nos clients : ils n’ont pas ou peu de pouvoir de négociation sur ces services annexes, leurs prix ou leurs inclusions. Régis Chambert Dans l’intérêt de l’entreprise et de la distribution, il va falloir mener une nouvelle réflexion sur la chaîne de valeurs. Le modèle actuel est très hypocrite, il va falloir le revoir. Moi, compagnie aérienne, je veux pousser les revenus ancillaires pour améliorer mon résultat ; je dois alors stimuler l’agence pour qu’elle fasse le travail et la rémunérer en conséquence afin qu’elle puisse en parallèle diminuer ses services facturés au client, comme le reporting, la consolidation des données, l’accompagnement aux changements. On voit se redessiner un modèle qu’on a connu il y a quarante ans, quand le distributeur était rémunéré par la compagnie pour son acte de distribution, la mise en valeur de l’offre. ■

Laurent Bensaïd Autre point important : le voyageur d’affaires, en particulier la jeune génération, ne fait plus la distinction entre déplacement professionnel et person■

nel. Tous les voyageurs sont désormais des travel managers dans l’âme, comparant en permanence l’offre disponible dans l’outil de réservation en ligne de leur entreprise avec celle des sites web ; ce qui met parfois le travel manager en difficulté, qui a du mal à expliquer que le très bon tarif qu’il a négocié n’est pas forcément le meilleur ! Le métier de travel manager évolue, il devient un peu acheteur, RH, responsable marketing, doit expliquer… À ce titre, il est crucial que le voyageur d’affaires ait accès à la même offre, que ce soit via un SBT ou sur le site web de la compagnie. Ce qui n’est pas toujours le cas, en particulier avec les transporteurs à bas coûts qui ne donnent pas l’accès à leurs plus bas tarifs aux agences de voyages… Didier Legault Fraslin La tendance est de personnaliser au maximum l’offre, au plus près du besoin individuel du voyageur. Chez Volotea, nous proposons en GDS une offre tout inclus avec un bagage en soute, la carte d’embarquement gratuite même à l’aéroport, etc. Sur le web, nous offrons deux options : une offre packagée baptisée Combo qui ressemble à l’offre GDS, et une offre personnalisée à la carte avec un tarif ■

d’appel plus bas mais dépouillé. Cette dernière n’est pas disponible sur GDS pour deux raisons : d’abord parce que le profil du client en agence est différent, il achète plus tardivement son voyage et le prix n’est pas le seul critère de choix, il veut aussi un service. Ensuite parce que distribuer une offre complète, via un GDS, a un coût important, incompatible avec le modèle économique d’une compagnie à bas prix. Laurent Bensaïd C’est tout de même embêtant pour une agence de voyages de ne pas avoir le choix et d’être confronté en interne à des voyageurs qui trouvent un meilleur tarif sur le web que celui qu’elle propose ! ■

Régis Chambert La distribution s’est structurée autour des GDS. Je ne vois pas comment aujourd’hui elle peut en faire abstraction si elle veut rester productive et gagner de l’argent, au vu des marges très faibles. Le problème de l’accès à l’offre est donc crucial, alors que de plus en plus de compagnies ne proposent pas aux GDS, sans doute pour des raisons économiques, leurs prix les plus bas. Il existe certes des accords ■

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TABLE RONDE

de contenus entre transporteurs et GDS, mais qui ne sont pas toujours respectés. C’est un problème qui devient crucial pour les agences et les acheteurs, et qui contribue à développer l’open-booking. C’est là l’une des conséquences de cette explosion des revenus ancillaires.

et d’agréger ces contenus, il y a encore un énorme travail de négociations avec les compagnies sur ce point. Ensuite, il y a une évolution technologique nécessaire pour répondre à la dynamique de l’offre des transporteurs qui multiplient les services annexes et désormais des packages de services. Nous distribuons actuellement l’offre d’une quarantaine de compagnies. La question est de savoir lesquelles sont offensives sur les services additionnels et ont un contenu qu’il est nécessaire de distribuer. Dans le Top 14 des transporteurs vendus sur Amadeus, Emirates et Turkish Airlines par exemple ne se sont pas lancé dans cette voie. Nous ne sommes même pas au milieu du gué, il y a encore un énorme travail à faire pour convaincre les compagnies de distribuer leurs offres via notre canal et pour que les agences s’approprient ces nouvelles fonctionnalités, qu’elles y trouvent un intérêt économique. C’est le défi de demain…

Quelle politique chez les GDS

Alexandre Jorre L’idée finale est d’offrir de la productivité aux agences en travaillant sur la simplicité et l’efficacité afin de réduire le temps nécessaire à la réservation de ces services additionnels. Le premier point essentiel est donc l’accès aux contenus, pour faciliter la comparaison et la transparence. Il nous faut être capable de capter ■

Anita Bryant Nous constatons une progression nette d’année en année des ventes de services annexes via les agences. Bien évidemment, le contenu est roi ! Il faut aussi un process de réservation simple et performant, pour les compagnies low cost comme traditionnelles. Chez Travelport, nous travaillons sur un contenu riche et « griffé » avec le lancement de notre « Merchandising

Platform » il y a un an, qui inclut les services additionnels ; on y donne la possibilité aux compagnies aériennes d’afficher leur image associée à un tarif, plutôt qu’un simple code peu compréhensible. L’agence a ainsi accès à l’ensemble de l’offre sur un même écran, elle est parfaitement informée des conditions de chaque tarif et peut donc mieux pousser les ventes de services annexes. C’est le travail des GDS de simplifier la tâche pour que l’agence – et au final son client – puisse choisir en toute connaissance de cause. 81 compagnies ont déjà signé avec nous et 44 sont effectives, c’est déjà beaucoup. La vente de services additionnels dépend aussi de la manière des compagnies aériennes de les commercialiser sur le marché. Elles doivent prendre le temps de communiquer avec les agences, de les sensibiliser sur le pourquoi d’un service qui était gratuit et devient payant, quels sont les avantages, les possibilités pour le passager… Laurent Bensaïd Il est effectivement essentiel d’automatiser la réservation de ces services pour gagner en productivité, et s’assurer que l’offre est disponible en GDS. Si le voyageur doit réserver son billet sur l’outil de réservation de son entreprise et les services annexes hors de l’outil, ça devient très compliqué ! À nous aussi d’accompagner nos clients sur les bonnes pratiques, pour éviter une explosion des frais annexes à l’avenir… n ■

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L’affrètement d’affaires se démocratise ©Fotolia

De nouvelles applications technologiques permettant aux voyageurs d’affaires d’obtenir en temps réel des devis très bas pour affréter des avions à prix cassés viennent concurrencer la chasse gardée des courtiers aériens. Alors, véritable avancée ou coup marketing ? Par Jean-Baptiste Héguy

20 | N°18 | Février / Mars 2015

pondre au mieux aux demandes des clients. Malheureusement, les nombreux paramètres entrant en ligne de compte dans une demande d’affrètement, souvent opaques ou difficiles à maîtriser pour le profane, a

pu aussi faire venir dans ce secteur, des opérateurs manquant parfois d’assise financière ou imprudents, comme cela a été le cas, par exemple, pour Hunt and Palmer, qui avait dû fermer brutalement son bureau en

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L

ongtemps, le secteur de l’affrètement dans le tourisme d’affaires est resté aux mains des intermédiaires que sont les courtiers aériens. À cette situation, il y a plusieurs explications : l’affrètement d’un jet privé n’est pas chose aisée pour qui ne connaît pas les impératifs liés à la disponibilité de tels ou tels types d’avions, l’accessibilité des destinations, les limites imposées par la réglementation en matière de sécurité aérienne (maintenance des avions, disponibilité des équipages, contrôles inopinés, etc.). C’est pourquoi l’affrètement a nécessité et nécessite encore l’intervention d’intermédiaires comme les courtiers, vrais professionnels ayant acquis au fur et à mesure des années une réelle connaissance du monde des compagnies aériennes et une grande efficacité dans le fait de ré-


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TRANSPORTS

France en 2008 après des déboires financiers. Malgré tout, le marché de l’affrètement reste en France contrôlé par les courtiers aériens. Mais cela va peut être changer. Des nouvelles applications en question En effet, la société Cojetage, lancée avant l’été, propose aux hommes d’affaires via une nouvelle application technologique, nommée Openjet, de réserver des heures de vols sur des jets privés, sur les tronçons où les avions volent à vide. Comme le rappelle le quotidien économique les Echos dans son édition électronique du 24 septembre 2014, la société a profité à plein de la grève des pilotes d’Air France puisqu’elle a enregistré sur sa plateforme informatique pour la deuxième semaine de septembre une croissance de 140% des réservations, pour des billets avec

« Nous voulons que la réservation d’un vol en jet sur notre application devienne aussi facile que la réservation d’un billet de train » Antoine Blanc, directeur des opérations de Cojetage

des prix compris entre 200 et 500 euros, alors qu’en temps normal une heure de vol en jet privé peut se monter à plusieurs milliers d’euros. Un joli clin d’œil puisque Cojetage est « adossée » à la petite compagnie d’aviation d’affaires Wijet, avec qui Air France a récemment mis en place une offre de voyages en jet privé dédié aux passagers en correspondance à Roissy Charles de Gaulle, avant ou après leur vol sur Air France en première, ainsi qu’à leurs éventuels accompagnant voyageant en cabine business. La plateforme de marché propose pour l’instant une quarantaine de destinations par jour en France, en Europe et aux États-Unis. Une vingtaine de compagnies ont déjà mis gratuitement sur Openjet leurs disponibilités, la société Cojetage prélevant au passage une commission sur chaque billet réservé. « Nous voulons que la réservation d’un vol en Février / Mars 2015 | N°18 | 21


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QUESTIONS À… Antoine Blanc, directeur des opérations « FACILITER L’AFFRÈTEMENTS DE JETS »

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de Cojetage

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Comment avez-vous eu l’idée de créer Cojetage ?

Le Jet Pricing Tool de Pro Sky

jet sur notre application devienne aussi facile que la réservation d’un billet de train », affirme sans complexe Antoine Blanc, directeur des opérations de Cojetage. Alors, la solution proposée par Cojetage et sa solution Openjet, peutelle bouleverser la place prépondérante qu’ont pris les courtiers aériens dans le monde de l’affrètement ? Les avis sont plus nuancés que l’on ne pourrait le croire de prime abord. La démocratisation de nouveaux outils « Il y a clairement eu des années blingbling dans l’affrètement et le tourisme d’affaires. On redécouvre le fait que même dans l’aviation d’affaires on utilise un moyen de transport et qu’ affréter un avion, cela consiste à avoir de l’efficacité économique, ce n’est pas seulement y mettre du foie gras et de la langouste », remarque Gilles Gompertz, directeur général associé du courtier Avico. « L’approche de Cojetage, soutenue par Wijet, est intéressante parce que cela amorce la démocratisation d’un secteur qui était jusqu’ici un peu fermé », poursuit-il. « Wijet veut faire bouger les lignes et propose une approche commerciale novatrice. C’est très bien parce que cela déculpabilise un peu le marché », ajoute le patron associé d’Avico. « Je reste plus sceptique sur l’aspect « nouvelle technologie », précise Gilles Gompertz. On ne com22 | N°18 | Février / Mars 2015

Nous nous sommes rendus compte que dans l’aviation d’affaires, près de 40% des avions volaient à vide pour rejoindre des aéroports et se positionner pour le vol suivant. Ce manque à gagner et ces places perdues sont en partie responsables du fait que les vols affrétés en jet privés sont très chers, car il faut compenser ces pertes financières. Nous proposons donc notre solution Openjet gratuitement aux compagnies qui sont ainsi libres de gérer leurs opérations en temps réel et d’afficher leurs heures de vols à vide. La plateforme est ainsi accessible par les particuliers, qui peuvent y avoir accès directement depuis leurs portables ou leurs tablettes, ou par les agences de voyages.

Que répondez-vous aux courtiers aériens qui pointent l’absence de contact humain pour votre solution Openjet ?

Avec notre solution, nous souhaitons faciliter les affrètements de jets privés en proposant à nos clients des disponibilités en temps réel. Mais en cas de problèmes, nous ne les laissons pas dans la nature. Nous proposons sur le site un support téléphonique accessible 24h/24 et 7 jours sur 7.

Comment allez-vous commercialiser votre application ?

Au-delà des voyageurs d’affaires qui peuvent utiliser directement notre application, nous avons contacté un ensemble d’agences de voyages comme le réseau Carlson Wagonlit Travel et des agences plus spécialisées dans le luxe comme Mauriac Voyages (33), Exclusif Voyages (75) ou Voyages Confidentiels (75).

mande pas un avion d’affaires sur un portable. Même s’il peut exister un fond de marché intéressé par cet outil, ce n’est pas la clientèle qui pour nous est la plus intéressante », ajoute-t-il. « Seuls les courtiers aériens peuvent avoir accès à l’ensemble des compagnies aériennes et faire des propositions tarifaires vraiment différenciées. Et

est-ce qu’il ne vaut pas mieux suivre les conseils d’un broker qui fait son métier de broker, plutôt que ceux d’une compagnie qui fait le broker ? L’aspect technologique chez Avico n’est pas quelque chose que nous poussons. Nous n’avons pas le temps de nous consacrer à des choses qui ne fonctionnent pas. Nous proposons avant tout une solution glo-

« On ne commande pas un avion d’affaires sur un portable. Même s’il peut exister un fond de marché intéressé par cet outils, ce n’est pas la clientèle qui pour nous est la plus intéressante »

Gilles Gompertz, directeur général associé du courtier Avico


la qualité au service de l’affrètement vol privé

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Le scepticisme des acteurs du secteur D’autres courtiers peuvent être séduits par la nouveauté proposée par Cojetage, mais présentent des objections d’ordre opérationnel. « Le principe de vouloir remplir des vols de positionnement vides est intéressant mais encore faut-il que le vol principal soit réellement opéré. Si ce n’est pas le cas, les disponibilités offertes pour le vol de positionnement disparaissent », explique ainsi Daniel Weiss, directeur général du groupe Gallic Aviation. « Par ailleurs, se pose aussi la question des délais de 24 | N°18 | Février / Mars 2015

réservation. Les clients qui font des demandes d’affrètement le font d’habitude en moyenne deux mois avant le départ. L’utilisation des disponibilités des vols à vide me semble donc plus adaptée à des demandes de dernière minute, mais du coup il est plus difficile de modifier les requêtes ». Enfin, même si Gallic Aviation n’est pas opposée à l’idée de Cojetage, l’aspect automatisé de l’application laisse le cour-

tier aérien un peu sceptique. « Pour acheter un vol d’aviation d’affaires directement sur un site Internet, il faut quand même déjà avoir une grande confiance et que la compagnie ait déjà une importante notoriété », précise ainsi Daniel Weiss. D’autres acteurs ont un avis beaucoup plus tranché sur la question. « Pour moi, il s’agit beaucoup de poudre aux yeux ou au mieux d’un bel outil marketing, assène Gilles Meynard,

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bale de transport. Ce qui est primordial pour nous, c’est le service. Et pour cela, nous travaillons en H24. Nous avons des demandes tout le temps, samedi et dimanche compris, explique Gilles Gompertz. Malgré tout, peut être que Cojetage et Wijet vont impulser une nouvelle approche dont à un moment donné tout le monde bénéficiera ».

L’interface d’Avinode.


directeur général France du courtier Pro Sky. Je me pose beaucoup de questions sur le parcours de réservation et sur le type de contrat que Cojetage peut conclure avec ses clients. Sur le site de Pro Sky, nous avons déjà mis en ligne un outil nommé « Jet Pricing Tool », qui permet de faire des estimations tarifaires en fonction des demandes d’affrètement. Mais le succès de cet outil est assez mitigé, car cela reste assez fastidieux de remplir toutes les cases », poursuit Gilles Meynard. « Le prix d’un affrètement est le fruit d’une équation. Cela prend en compte beaucoup de paramètres : le type d’avion, la destination, la disponibilité des pilotes, etc. Nous sommes dans un domaine où il n’y a pas réellement de prix de marché. Quand on achète des chaussures sur Internet, on sait le prix que l’on est prêt à mettre parce qu’on le connaît. Avec un affrètement, c’est tout à fait différent et il me semble absolument nécessaire d’avoir un contact dès le début de la transaction. En plus, entre le moment où le client fait sa première demande et le départ réel du vol, beaucoup de choses peuvent changer. Il faut qu’il garde une réelle liberté et il ne me semble pas que ce type d’application octroie cette liberté ». Les restrictions techniques Que penser de la réponse en temps réel qui serait un avantage donné par la solution Openjet par rapport à une demande qui serait faite aux courtiers ? « Il n’est pas exact de dire que les réponses des courtiers sont forcément plus longues qu’une application qui passe par une plateforme automatisée. Tous les courtiers utilisent d’ailleurs eux-mêmes leur propre plateforme automatisée, qui s’appelle Avinode. Cela peut varier d’une demande à l’autre mais quand un courtier consulte cette plateforme il peut déjà obtenir en une heure de temps deux ou trois offres ». Comme pour Gilles Gompertz d’Avico, le dernier point qui soulève une objection est celui lié à l’exhaustivité de l’offre. « Je ne pourrais croire à la

Logiquement, la solution Openjet ne fait pas l’unanimité chez les professionnels de l’affrètement que sont les courtiers aériens. solution Openjet tant qu’un nombre très important de compagnies n’auront pas mis sur la plateforme leurs stocks avec l’assurance qu’elles les remettent à jour en temps réel. D’ici là, l’accès à une offre exhaustive de compagnies aériennes dans le monde, ne peut que passer par les courtiers aériens ». Du côté d’Air Partner, on ne pense pas

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L’interface Openjet de Cojetage

non plus que la solution de Cojetage puisse créer une concurrence directe pour les courtiers. « Si l’on ne prend en compte l’avantage lié à l’aspect technologique, il faut rappeler que nous proposons déjà depuis 2010 un site Internet en sept langues : français, anglais, allemand, italien, espagnol et portugais », commence ainsi Jonathan Raimbault, directeur de l’Aviation Commerciale France chez Air

Partner. « Nous restons aussi dubitatifs sur les garanties que peut apporter Cojetage avec sa solution Openjet. Chez Air Partner, nous donnons à nos clients la priorité absolue et nous disposons d’une solide assise financière en cas de défaillances de compagnies. Enfin, nous leur garantissons d’avoir toujours le meilleur conseil. Nos clients ont toujours les mêmes interlocuteurs chez Air Partner, ce qui établit une réelle relation de confiance ». Un avenir incertain Logiquement, la solution Openjet proposée par la société Cojetage ne fait pas exactement l’unanimité chez les professionnels de l’affrètement que sont les courtiers aériens. Malgré tout, elle a le mérite d’être bien inscrite dans une époque de crise et de recherche de coûts maîtrisés. « Nous proposons une nouvelle transparence et une vraie baisse des coûts pour des clients pour qui l’aspect tarif va continuer à compter », insiste Antoine Blanc, directeur des opérations de Cojetage. Nous faisons souvent la comparaison avec la révolution qui a lieu pour l’industrie hôtelière de luxe. Il y a quinze ans, les clients payaient cher leur hôtel parce qu’ils voulaient un contact humain. À présent, 80% des clients passe par une centrale hôtelière ou directement sur Internet », conclut-il. n

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HÉBERGEMENT

Les futurs défis des chaînes volontaires Face aux investissements des grands groupes hôteliers et à l’émergence des agences en ligne, les chaînes hôtelières volontaires s’interrogent sur leurs orientations stratégiques. Opération séduction en cours.

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Par Viktoria Varecza

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HÉBERGEMENT

S

i l’hôtellerie française traverse une phase de métamorphose ces dernières années, la perspective des bouleversements entraîne une profonde remise en question chez les acteurs du secteur. Les chaînes hôtelières intégrées qui réunissent aujourd’hui 40% du nombre des chambres et presque la moitié des nuitées enregistrées en 2014 effectuent un travail remarquable pour renouveler et rajeunir leur offre, et elles misent clairement sur le produit et sur l’image de marque pour séduire les voyageurs. Réaménagement des espaces communs, services dédiés à la clientèle business, restauration revisitée, déstandardisation du produit ; les grands groupes de l’hôtellerie française comme Accor ou encore B&B Hotels ont opté pour l’amélioration du produit, ce qui leur permettra, ils l’espèrent, de changer la perception des clients sur ces marques traditionnelles.

QUESTIONS À… Mark Watkins , Président de Coach Omnium

Les chaînes volontaires, risquent-elles de voir le nombre de leurs affiliés se réduire dans les années à venir ?

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« RÉORIENTER LES SERVICES DES CHAÎNES VOLONTAIRES »

Les chaînes volontaires ont désormais compris qu’elles ne pouvaient pas lutter contre les agences en ligne tout en gardant leur modèle actuel. Les OTAs leur ont retiré toute crédibilité commerciale, les hôteliers réfléchissent de plus en plus à engager des investissements commerciaux eux-mêmes et certains commencent à remettre en question leur adhésion à une chaîne. Au lieu de payer une redevance fixe, ils préfèrent travailler avec les agences en ligne ce qui coûte en théorie beaucoup moins cher ; il est donc probable que de nombreux hôtels décident de quitter les chaînes volontaires.

Quel est l’avenir des réseaux volontaires ?

Il faut qu’ils se réorientent vers un « club service » comme à leurs débuts d’ailleurs et qu’ils misent sur l’aide à la commercialisation. En mettant l’accent sur leurs véritables valeurs ajoutées comme le conseil juridique, le recrutement du personnel ou encore la formation, elles pourront regagner la confiance des hôteliers. Pourquoi ne pas mettre à leur disposition des décorateurs qualifiés qui les aideront à rendre leurs établissements plus modernes ? Ces services personnalisés devraient être inclus dans le forfait d’adhésion.

Les réseaux volontaires, pour leur part, n’ont pas tous choisi cette orientation stratégique. Ces acteurs qui représentent presque 6 000 hôtels en France (dont environ 15% appartiennent à plusieurs réseaux à la fois) sont confrontés à une multitude de défis aujourd’hui, et ils cherchent tous la recette ultime pour les surmonter. Les 25 enseignes de chaînes volontaires dont les plus anciennes se félicitent d’une histoire de plusieurs décennies, voient leur rôle remis en cause : leur notoriété reste souvent

faible et leur image de marque se montre assez confuse. De plus, leur crédibilité commerciale, argument majeur aux yeux des hôteliers il y a quelques années, est largement controversée suite à l’arrivée des agences en ligne qui s’imposent efficacement sur le marché. Face à ces challenges, chaque chaîne a sa stratégie, chaque marque ses priorités pour reconquérir les hôteliers : montée en gamme, lancement de nouveaux produits, dimension environnementale ou encore innovation technologique, les réseaux volontaires s’arment contre les agences en ligne. Tour d’horizon.

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Best Western Plus - Les Terrasse de Bréhat

La montée en gamme de Best Western À quelques pas de la gare Saint-Lazare à Paris, c’est dans une ambiance très

moderne qu’entrent les voyageurs en franchissant la porte de l’hôtel Opéra Diamond, fierté de la chaîne Best Western et ambassadeur de sa gamme de produits « Premier ». Cet établissement quatre étoiles avec sa décoration basée sur le noir et ses matériaux très élégants est le fruit d’une réflexion stratégique et d’une vague de changements lancés il y a trois ans environ. « Pour faire la différence, nous avons décidé de repositionner nos établissements et de faire une nouvelle segmentation de trois gammes, plus transparente et compréhensible pour les clients », explique Olivier Cohn, directeur général de Best Western France. Évaluer les 300 établissements du groupe, mais aussi les accompagner dans leur transformation avec des plans et conseils sur mesure : Best Western Février / Mars 2015 | N°18 | 27


HÉBERGEMENT

mise sur l’accueil et la qualité du produit pour se démarquer. « Notre force réside dans cette qualité supérieure qui garantit une satisfaction client très élevée, mais également dans la capacité d’attirer de nouvelles clientèles grâce à notre image internationale », commente le directeur général. En effet, chez Best Western France la proportion des clients étrangers se montre plus importante que chez les hôteliers indépendants de la même gamme, un argument que la marque n’hésite pas à mettre en avant pour augmenter son nombre d’adhérents qui reste d’ailleurs relativement stable depuis quelques années. Logis se rajeunit ? Si Best Western continue à jouer dans la cour des grands avec un travail de titan effectué sur la qualité du produit de ses 300 adhérents, Logis, aujourd’hui le 1er réseau volontaire en Europe avec près de 2 600 établissements (dont 95% en France) cherche sans cesse la recette pour redorer son image. Avec un nombre d’adhérents si important, le défi à relever se montre particulièrement difficile : une vague de renouveau dans la communication mais un retard non négligeable dans l’état des hôtels ; la Fédération Internationale des Logis est confrontée à un écart entre ses ambitions et l’investissement nécessaire. Son plan stratégique présenté en décembre dernier (qui définit ses orientations prioritaires 28 | N°18 | Février / Mars 2015

jusqu’à 2017) vise ouvertement à rajeunir l’image de la marque et à donner une nouvelle dimension à l’offre hôtelière existante, notamment grâce à des formes d’hébergements insolites (cabanes, gîtes, roulottes). Sans doute, le challenge d’intégrer efficacement ces produits « trendy » dans une offre classique promet d’être rude… SEH, le modèle coopératif En effet, les marques historiques se sont lancées dans un « relooking » ces dernières années et n’hésitent pas à mettre en avant leur approche moderne pour conquérir les clients. Néanmoins, ces réseaux de longue date ont bien d’autres arguments : la Société Européenne d’Hôtellerie dont les marques phares Inter-Hotel et Relais du Silence sont nées dans les années soixante s’appuie sur son modèle coopératif pour faire la différence. Ainsi, le premier groupement hôtelier coopératif multimarque ac-

Chaque chaîne a sa stratégie, chaque marque ses priorités pour reconquérir les hôteliers. cueille volontiers des établissements de 25-45 chambres dans son réseau « ce qui garantit un service très personnalisé, une maîtrise et un respect parfaits du métier d’hôtelier », commente Stéphane Barrand, directeur général de SEH. Les hôtels appartenant à sa marque historique Inter-Hotel (290 établissements et 12 000 chambres au total) ont une taille moyenne de Relais du Silence - Le Cise

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©Newmeric Pierre Dehau

Best Western Plus - Hôtel de Chassieu


HÉBERGEMENT

Direction : e-business La mise en avant des produits InterHotel s’affiche par ailleurs parmi les priorités du groupement coopératif en termes de communication, tout comme le renforcement de sa marque Relais du Silence auprès de la clientèle MICE. Alors que les quatre marques du réseau (InterHotel, Relais du Silence, Qualys Hotel et P’tit dej Hotel – NDLR) et plus particulièrement les deux marques historiques bénéficient d’une communication renforcée, la notoriété de SEH reste assez faible auprès des clients. En effet, le lancement du nouveau site Internet « seh-hotels.com » il y a deux mois, prouve l’ambition du groupement coopératif de faire connaitre son offre entière aux clients potentiels sous un seul et unique label, SEH. La stratégie digitale est l’axe de développement principal pour le réseau sur les deux années à venir : à part le lancement du portail multimarque il mise essentiellement sur des solutions e-business en termes de commercialisation. La SEH-box dont le déploiement remonte à 2013 permet aux 550 hôteliers du réseau de disposer d’un outil qui les aide à faciliter et à booster les réserva-

Chateaux & hôtels collection - L’Auberge de la Source

©Christophe Bielsa

40 chambres, ce qui lui permet de se démarquer de la concurrence aux yeux de ses clients phares, les commerciaux et les hommes d’affaires.

tions en ligne, à gérer la stratégie commerciale mais aussi à maîtriser la distribution. Croissance externe Les réseaux volontaires continuent donc à revoir leur offre et à la mettre en valeur grâce à des approches digitales : Citotel qui a fêté ses 20 ans l’année dernière s’est ainsi fixé comme objectif de développer des services e-business basés notamment sur la géolocalisation. Cependant, l’élar-

ADONIS HÔTELS & RÉSIDENCE, NOUVEL ACTEUR ?

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Dans un contexte fortement perturbé, il y a très peu de nouveaux réseaux volontaires qui se lancent sur le marché. En 2010, une nouvelle chaîne volontaire a fait son apparition : Adonis Hôtels & Résidences fédère 11 établissements en France. En 2013, la marque a décidé de s’ouvrir vers les hôteliers indépendants par le biais de Adonis Développement. Cependant, le réseau familial se concentre essentiellement sur un soutien en termes de marketing et de commercialisation en développant des solutions e-business. Reste donc à voir si son activité lui permettra d’entrer réellement dans le cercle des réseaux volontaires à long terme.

gissement de la palette des services digitaux proposés n’est qu’un des trois axes majeurs de la chaîne : la signature de nouveaux partenariats commerciaux ainsi que le développement international font également partie des priorités du réseau. En effet, Citotel a enfin concrétisé fin 2014 son projet de croissance externe annoncée il y a un an et intègre une chaîne allemande à son réseau. Les 19 établissements de Tip Top Hotels situés en Allemagne et en Autriche complètent le portefeuille de la chaîne avec des adresses « nature » et « famille ». Développement à l’international Renforcer sa position en France notamment grâce à des investissements technologiques et humains pour ensuite conquérir de nouveaux marchés à fort potentiel ; tel était l’objectif de la chaîne Hôtels & Préférence. Après deux années consacrées à la mise en place de sa nouvelle stratégie internationale la marque haut de gamme Février / Mars 2015 | N°18 | 29


HÉBERGEMENT

ventes corporate, GDS et Events chez Châteaux & Hôtels Collection. C’est une équipe de cinq personnes dédiée à l’organisation des événements qui est à l’écoute de la clientèle d’affaires. C’est bien ce segment qui sera mis à l’honneur dans l’offre du réseau pendant les vacances scolaires d’hiver et les vacances de printemps : l’opération « Tous en Séminaire » garantit une réduction de 25% aux entreprises sur les séminaires de plus de 10 personnes.

Quand l’image l’emporte Bien que le lancement de nouveaux produits ou le développement des solutions technologiques innovantes soient la devise de plusieurs réseaux volontaires en France, d’autres ont opté pour une orientation axée sur une communication très ciblée et une image fortement soignée. Si de nombreux réseaux volontaires sont touchés par un problème de notoriété, Relais et Châteaux est le symbole d’une communication d’image réussie : le réseau transforme ses clients en ambassadeurs de la marque et crée ainsi une réelle communauté fidèle et très active. 30 | N°18 | Février / Mars 2015

Conquérir de nouveaux segments Châteaux et Hôtels Collection mise également sur son image sophistiquée pour séduire les voyageurs et reste très présent auprès des influenceurs, cependant, par manque de réelle stratégie marketing ses efforts n’ont pas toujours porté leurs fruits. En effet, le réseau qui compte 520 établissements membres a changé d’orientation récemment et s’ouvre vers de nouveaux horizons pour renforcer sa place sur le marché : « Depuis 2012, nous sommes très agressifs sur le marché séminaire », précise Loïc Duranson, directeur des Citotel - Hôtel des Eaux - Aix-les-Bains

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est en pleine phase de développement et annonce déjà d’excellents résultats : en 2014 sa centrale de réservation a connu une progression de 30%. La chaîne met le cap sur l’Asie : en effet, avec une équipe de 10 personnes et 6 établissements, le développement asiatique fait partie de ses priorités absolues. La rénovation des trois sites web de la chaîne avec un backoffice désormais multilingue témoigne également de la volonté du réseau regroupant plus de 150 hôtels 4 et 5 étoiles dans le monde de miser sur un développement à l’international à grande vitesse.

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Châteaux & Hôtels - hôtel Eugène en Ville

Perspectives d’avenir Si les idées ne manquent pas pour regagner la confiance des hôteliers (et le cœur des clients) face aux difficultés de la conjoncture actuelle et à l’omniprésence des agences en ligne, une solution universelle semble se dessiner à l’horizon pour les réseaux volontaires. En effet, il s’agit pour eux de retrouver leur rôle initial, celui d’un conseiller professionnel : assister et accompagner les adhérents dans leur affaire. Le conseil sur mesure proposé par Best Western, le développement des outils commerciaux innovants chez SEH ou encore l’aide fournie par Relais et Châteaux à la mise en place des opérations relations publiques incarnent tous cette approche prometteuse. n


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BUSINESS

La location de voiture plus « techno » que jamais Crise oblige, les entreprises cherchent à piloter leurs dépenses avec toujours plus de rigueur. Les loueurs s’adaptent, bien aidés par les technologies nouvelles qui révolutionnent la location de voiture.

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Philippe Charollois

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roublé par la crise économique qui perdure, le segment business de la location de voiture ne connait pas le dynamisme que pourraient espérer les loueurs. Pourtant, compte tenu de son importance dans l’équilibre de leurs comptes, aucun ne saurait le négliger. Ainsi, Sixt réalise 40% de son CA en France avec l’activité Affaires, et un peu plus en volume. Chez Enterprise Rent-A-Car – qui vient de mettre fin à la licence d’Europcar pour l’exploitation des marques National et Alamo en Europe – cette part monte même à 60%. « Nous avons signé des accords européens avec Amex, BCD et Carlson, mais aussi avec Afat Sélectour, Tourcom et d’autres encore pour la France », rappelle Sylvie Roland, directrice des ventes France d’Enterprise Rent-A-Car, pour expliquer cette part importante de son activité. Entre les deux, chez Avis comme chez Europcar, le business et le loisir font jeu égal, à 50% chacun. « C’est un équilibre auquel nous tenons, commente Virginie Bloyet, la directrice commerciale Europcar France, notamment pour maintenir la qualité d’achat des véhicules sur l’année ». Que ce soit sur les grands comptes ou dans les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire), tous les loueurs font le même constat : les entreprises surveillent leurs dépenses de location de voitures avec toujours plus de rigueur. « Les grands comptes ont une approche voyage toujours plus organisée, et leurs appels d’offre sont très attentifs aux coûts », constate Jean-Philippe Doyen, président de Sixt France. Virginie Bloyet renchérit : « On constate

une exigence globale d’économie sur le Travel à laquelle la location auto n’a pas échappé ». Conséquence : « Les cahiers des charges sont plus exigeants lors des appels d’offres ». Cette maîtrise des coûts est devenue possible grâce à un contrôle toujours plus précis. « Les entreprises, qui se contentaient auparavant d’un reporting mensuel, sont de plus en plus nombreuses à demander un contrôle en temps réel, qui permet une consommation véhicule optimisée », remarque Jean-Philippe Doyen. « Nous avons dû évoluer sur l’ensemble de l’écosystème du voyage des entreprises, en intégrant les SBT ou les cartes logées par exemple», ajoute Virginie Bloyet. Des outils performants Les loueurs doivent par ailleurs se montrer plus actifs dans leurs prescriptions : « Les entreprise attendent des conseils sur leur politique voyage », constate Annika Gummesson, directrice marketing France Avis group. Et c’est encore mieux lorsque ce conseil est assorti d’une aide logistique, comme le fait Sixt par exemple : « Nous avons mis en place des équipes dédiées pour aider les grands comptes et les TMC à paramétrer notre offre sur les GDS et les SBT, explique Jean-Philippe Doyen. Tous peuvent s’adresser à un interlocu-

Tous les loueurs font le même constat : les entreprises surveillent leurs dépenses de location de voitures avec toujours plus de rigueur. teur unique chez nous, ce qui est très apprécié ». Plus globalement, c’est la généralisation de l’usage des solutions de booking online qui a autorisé le contrôle des coûts. Et celles-ci n’ont jamais été aussi nombreuses, ni aussi performantes. L’offre est de mieux en mieux intégrée dans les divers SBT du marché. Outre Amadeus Cars Plus (voir encadré), il existe d’autres solutions mutualisées, comme Resacar, l’outil de réservation multi-loueurs. André Gallin, directeur de la comFévrier / Mars 2015 | N°18 | 33


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n AMADEUS CARS PLUS : TOUJOURS MIEUX !

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« On constate une

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Virginie Bloyet, directrice commerciale Europcar France

munication et de la franchise chez Hertz, le présente comme un outil « simple, dynamique et flexible, adapté aux besoins des agences et des entreprises ». Virginie Bloyet aussi en chante les louanges : « Le SBT est plus générique, et ne respecte pas toujours les spécificités des loueurs, contrairement à Resacar ». Et sans faire beaucoup parler de lui, l’outil de réservation développé par les grands loueurs poursuit sa route. En complément, certains loueurs ont développé un outil propriétaire, comme l’a fait Europcar avec son site Europcar.biz, l’équivalent d’un SBT, mais spécifiquement dédié à l’automobile. L’outil assure un contrôle complet du cycle de réservation, avec la possibilité de mettre en place une hiérarchie dans

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Le module du GDS dédié à la location de voiture regroupe l’offre de plus de 40 loueurs et recense 40 000 stations à travers le monde. Disponible en mode graphique pour plus de simplicité, il est surtout utilisé en mode cryptique – plus complet – par les plateaux d’affaires. Si les principales fonctions sont matures, Amadeus promet d’améliorer prochainement l’interface, avec plus de contenus graphiques. Et tout en restant multi-sources, le GDS s’attachera à faire remonter plus clairement le meilleur tarif. Amadeus annonce par ailleurs que les solutions alternatives à la location, comme les VTC ou l’autopartage, seront prochainement disponibles. Le GDS travaille aussi à mieux intégrer les tarifs des loueurs locaux, qui n’avaient pas forcément les moyens de faire remonter leur offre. Grâce à ses performances, le GDS a séduit d’autres utilisateurs : on le retrouve en marque blanche sur diverses plateformes de réservation d’hôtels, chez les agences online comme Egencia, ou sur les sites des compagnies aériennes. Elles sont à présent 14 à intégrer Amadeus Cars Plus, dont Air France et Lufthansa parmi les nouvelles venues.

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exigence globale d’économie sur le Travel à laquelle la location auto n’a pas échappé » les droits d’accès, de modifier la réservation, de télécharger des factures et un reporting détaillé… Une nouvelle génération Pendant que les entreprises surveillent leurs coûts, les voyageurs d’affaires regardent leur montre, avec une nouvelle génération plus pressée que ses devancières. « Dans les entreprises, les baby boomers sont remplacés par de jeunes cadres », rappelle André Gallin, et cette clientèle business en demande toujours plus : « Le voyageur d’affaires veut faire sa réservation lui-même, avec un service optimisé et dématérialisé, ajoute-t-il. Tout va vers la dématérialisation. Aujourd’hui l’agence est partout. Les voitures deviennent elles-mêmes des agences ». En attendant ce futur


proche, tous les loueurs développent des solutions technologiques pour écourter le passage au comptoir. Ainsi, le service Prefered d’Avis, qui limitait l’attente à trois minutes, monte en gamme pour devenir Full Prefered à Orly et Lyon, et bientôt à CDG. Plus pressée qu’hier, la clientèle business est également plus exigeante. « Le choix du véhicule est très demandé par les voyageurs d’affaires », constate Virginie Bloyet, mais il était difficile à garantir sur un modèle précis ». C’est de moins en moins le cas, toujours grâce aux technologies nouvelles. Chez Sixt, et c’est nouveau, le client à la possibilité de faire son choix une demi-heure avant son arrivée, et ce dans toutes les stations, grâce à l’application pour smartphone du loueur. Europcar n’en est pas encore là, mais développe Car Choice, avec une technologie importée des USA. Le dispositif est proposé à Lyon, Nice, Toulouse et Orly. Il devrait être disponible dans d’autres aéroports l’an prochain. Dans le même temps, Avis Select Series est en phase de test et sera développé. Hertz, qui joue à fond la carte de la dématérialisation et des technologies nouvelles, finira sans doute par importer en France son Hertz Gold Choice, puisqu’il est déjà largement disponible aux États-Unis et dans certains grands aéroports européens. En attendant, grâce à Carfirmation, le loueur peut déjà indiquer à son client une heure avant son arrivée sur quelle place de parking se trouve son véhicule qu’il pourra récupérer sans passer au comptoir d’un aéroport ou d’une grande gare.

Changer pour mieux durer Le comptoir n’est pas abandonné pour autant, bien au contraire. Chez Enterprise Rent-A-Car, le changement d’enseigne a été rondement mené : en 6 semaines, toutes les agences étaient passées aux nouvelles couleurs du loueur. Et si le territoire n’est pas aussi maillé qu’aux États-Unis, le loueur compte bien le développer encore. C’est aussi le cas de Sixt, dont le réseau frôle à présent les 200 agences, dont 32 nouvelles pour l’année écoulée. D’autres encore sont prévues en 2015. Hertz vient d’annoncer qu’il avait ouvert pas moins de 80 nouvelles agences dans les villes d’Europe, venant compléter un réseau déjà riche. En France, la croissance du réseau sera limitée, mais le loueur fait évoluer ses comp-

toirs, avec le concept North Star installé dans les grandes villes et les aéroports (Marseille-Provence, Nice et CDG seront bientôt équipés). Hertz y déploie « sa palette de technologies » avec notamment un double écran qui informe le client aussi bien que l’agent de comptoir. Les tablettes numériques ont aussi trouvé leur place chez les loueurs, et connaissent divers usages. Enterprise Rent-a-Car les utilise sur les parkings, pour faciliter le départ et le retour des véhicules. Les agents du loueur peuvent y consulter les données qui concernent chaque client, et entrer les informations sur l’état du véhicule. Avis fait aussi appel aux tablettes, pour ses agents de comptoirs, qui peuvent venir au devant du client dans la file d’attente aux Février / Mars 2015 | N°18 | 35

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LE LIBRE SERVICE EN PLEIN BOOM Bien décidés à suivre l’évolution des comportements, les loueurs se sont activement lancés sur le marché du libre service et de l’auto-partage, avec des offres qui viennent en complément du service Autolib du groupe Bolloré. Chez Hertz, le programme 24/7 permet de disposer à tout moment d’un véhicule en libre-service. Un Pass électronique, voire un simple code d’accès à taper sur son smartphone permet l’ouverture et le démarrage du véhicule, souvent placé sur les parkings d’Ikea et de Castorama. Et pour élargir encore son offre, Hertz devrait s’associer à des chaînes d’hôtels, afin de capter la clientèle des résidents. À terme, c’est l’ensemble de la flotte Hertz qui pourrait devenir accessible à la location à l’heure. Le groupe Avis Budget Group a donné un sérieux coup d’accélérateur à son offre d’auto-partage en rachetant Zipcar, le leader mondial, éclipsant au passage ses couleurs et son ancienne offre Avis on Demand. Chez Europcar, le libre service fonctionne depuis plusieurs années déjà, avec l’offre AutoLiberté qui sera relancée début 2015. Ici, les utilisateurs ont le choix entre 3 formules d’abonnements (de 25 à 75 € par mois) pour disposer de véhicules à récupérer dans les agences du loueur. Enfin, Drive Now, le caresharing de Sixt qui compte 350 000 abonnés en Allemagne, devrait logiquement arriver chez nous à en croire Jean-Philippe Doyen, même si aucune date n’est encore fixée. ©DR

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André Gallin, directeur de la communication Hertz

la dématérialisation. Aujourd’hui l’agence est partout. Les voitures deviennent elles-mêmes des agences »

heures de grand afflux. Les voitures sont aussi touchées par l’évolution technologique : certains véhicules haut de gamme sont connectés en temps réel avec le loueur, ce qui permet à Sixt de proposer un service de conciergerie ou une assistance on-line. Si la technologie est à l’honneur chez tout le monde, les nouveaux services aux entreprises ne sont pas oubliés, comme le Pick up service proposé par Enterprise Rent-A-Car. Le client est conduit jusqu’à l’agence où il récupère son véhicule de location. L’offre, destinée à remplacer la livraison-reprise (qui existe toujours, mais facturée), est gratuite sur une courte distance et disponible dans l’ensemble des agences. « L’offre débute à peine en France, et suscite un peu d’interrogation de la part des entreprises », explique Sylvie Roland, qui entend bien convaincre les voyageurs d’affaires. Toujours au rayon des nouveaux services, Sixt va proposer l’an prochain des transferts en VTC à destination des aéroports, en important son service My Driver déjà proposé en Allemagne. Une offre de véhicule diversifiée Du côté des flottes proposées par les loueurs, le choix n’a jamais été aussi vaste, et le parc de véhicules reflète l’air du temps, avec « de moins en moins de diesel et de plus en plus d’essence », comme le constate André Gallin. Des véhicules sans permis ont fait leur apparition chez Hertz et, comme ils rencontrent un franc succès, le loueur va augmenter son parc de voitures Ligier. 36 | N°18 | Février / Mars 2015

La location de moyenne durée intéresse toujours plus les loueurs, pour capter l’ensemble des besoins de mobilité des entreprises.

• Hertz a développé une offre

« adaptée à la situation économique actuelle et à la crainte de s’engager, explique André Gallin, avec des rétrocessions possibles sans pénalité, que ce soit au bout d’un mois ou de six ».

• Chez son concurrent, Avis Flex

« est un produit phare, reconnaît Annika Gummesson, qui connaît une hausse à deux chiffres ». Sixt pratique la location « de la minute à plusieurs années » avec une offre moyenne durée mensuelle et renouvelable. ©DR

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« Tout va vers

n PLUS DE SOUPLESSE SUR LA MOYENNE DURÉE

À l’autre extrémité, le haut de gamme est présent chez tous. Seuls les véhicules électriques, dont on parle pourtant depuis longtemps, tardent à s’imposer. « La faible autonomie des véhicules fait toujours peur », constate Virginie Bloyet. L’absence d’un véritable réseau de bornes de recharge freine aussi son expansion. L’électrique se révèle cependant adapté à quelques cas particuliers, pour les flottes des sièges sociaux par exemple. Chez Europcar, Virginie Bloyet cite l’exemple d’Yves Rocher qui, « sur un cahier des charges précis et pour des distances définies », a fait appel au loueur pour assurer la navette entre son usine et la gare SNCF. En attendant mieux, les hybrides ont une belle place à prendre, et on les retrouve dans de nombreuses flottes, Chez Sixt par exemple. Avec toute cette palette de technologies nouvelles et de services, les loueurs n’attendent plus qu’une chose : la reprise économique qui viendra redonner de l’élan au segment affaires. n

• Europcar s’est aussi attaqué à

ce marché avec sa récente offre FitRent, qui autorise « un échéancier court quand l’activité augmente, et une grande souplesse de désengagement lorsque c’est nécessaire », explique Virginie Bloyet. Un service de fleet management est proposé en option, avec un expert dédié qui assure notamment le renouvellement et la livraison des véhicules à l’entreprise.

Chez Enterprise Rent-A-Car, la formule Month or more est, comme son nom l’indique, mensuelle et renouvelable. Une gestion centralisée permet de surveiller les véhicules, pour renouveler la flotte à mesure de son vieillissement. L’offre Flex-erent, qui concerne également la location de moyenne durée mais avec des conditions d’engagement plus fermes, devrait faire son apparition en France en 2015.


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Mexico,

la capitale latine Réputée pour son centre colonial, Mexico City est une mégalopole de 23 millions d’habitants, jeune, moderne et branchée. 100 000 Français, dont une bonne partie de voyageurs d’affaires, la visitent chaque année.

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Par Christophe Chalon

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orté par les réformes de son jeune président libéral Enrique Peña Nieto, le Mexique a connu une croissance soutenue, frôlant les 4% en 2012. Le pays est aujourd’hui la quatorzième nation économique de la planète, dopée notamment par le pétrole et l’industrie, en particulier l’automobile. Le rythme s’est certes ralenti à 1,2% en 2013, en raison de la baisse de la demande internationale; en particulier des États-Unis, son 38 | N°18 | Février / Mars 2015

principal client qui représente près de 80% de ses exportations, loin devant le Canada et l’Espagne. Mais la croissance devait être de retour en 2014. Une capitale tentaculaire Capitale tentaculaire de 23 millions d’habitants, Mexico City est l’un des moteurs de ce boom économique, symbolisé par l’essor d’une large classe moyenne et le jaillissement de gratteciel dans les quartiers modernes de

la ville; le long notamment du Paseo de la Reforma, la grande avenue traversant Mexico City et dominée par la Colonne de l’Ange de l’Indépendance, l’un des symboles de la ville. Témoin de cette réussite : Carlos Slim, le plus important milliardaire de la planète qui a fait fortune dans les télécommunications. Il a offert à sa ville le Musée Soumaya, un lieu à l’architecture audacieuse. Il a aussi contribué à lancer le grand chantier de la rénovation


DESTINATION... MEXICO

ses terrasses, il offre une vue imprenable sur la ville moderne. Plusieurs salles évoquent le mode de vie du couple impérial, soutenu par Napoléon III jusqu’en 1866. Transformé en musée national, ce château plonge également le visiteur dans l’histoire politique du Mexique, de la conquête espagnole à l’indépendance de 1821, en passant par la période française qui s’acheva dans le sang avec l’exécution de Maximilien. La révolution mexicaine – et ses héros tels Pancho Villa et Emilio Zapata – est largement évoquée.

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■ Les vestiges de la ville aztèque Il ne reste plus grand chose de l’ancienne Technotlican aztèque, recouverte par Mexico City. Les fondations du Templo Mayor, le grand temple découvert par le conquistador Hernan Cortés, sont encore visibles derrière la cathédrale construite par les conquérants espagnols. Pour appréhender cette civilisation, il faut se rendre au Musée d’anthropologie de Mexico, où sont exposées sculptures, poteries, stèles et pierres du soleil.

La France peut mieux faire… Avec quelque 100 000 visiteurs français, la capitale mexicaine séduit tout autant les touristes français que les voyageurs d’affaires. Les échanges économiques avec l’Hexagone sont fructueux depuis l’accord de libre échange signé avec l’Union européenne en 1997. Même s’ils ont parfois été chaotiques ces dernières années, plombés notamment par des problèmes diplomatiques (comme l’affaire Florence Cassez). La France demeure toutefois le 5e fournisseur du Mexique (mais avec seulement 1% des importations), ce qui fait du pays notre deuxième partenaire commercial en Amérique latine, derrière le Brésil. Les entreprises sont aussi de plus en plus nombreuses à choisir le Mexique pour organiser leurs événements. Ainsi, Mexico City se classe en 57e position selon le classement ICCA (International Congress and Convention Association). La capitale dispose notamment de lieux majeurs pour accueillir les événements,

comme l’Expo Bancomer Santa Fe, le World Trade Center Mexico City, l’Expo Reforma, sans oublier les espaces aux dimensions « plus raisonnables » de l’Hilton Hôtel Mexico City Reforma et du Meet In Polanco.

LES INCONTOURNABLES Le cœur colonial Datant de l’époque coloniale, le centre historique de Mexico City est classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987. Ses rues abritent une kyrielle d’églises baroques, de belles demeures aristocratiques et des maisons colorées ou tapissées de carreaux de céramique bleutée. Sur la « plaza de la Constitucion », près de la cathédrale et de la mairie, le palais présidentiel dévoile un immense patio et des galeries couvertes de fresques datant de 1945, retraçant l’histoire du pays; elles sont l’œuvre du peintre mexicain Diego Rivera. ■

Une histoire française Le parc Chapultepec cache le château de l’empereur Maximilien et de son épouse Charlotte-Amélie. Depuis ■

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du centre historique; une vraie réussite qui permet à Mexico City d’attirer aujourd’hui 12,5 millions de visiteurs par an, dont 2 millions d’étrangers.

Un couple en or Le peintre Diego Rivera a couvert de fresques murales le palais présidentiel, le Museo Mural Diego Rivera, la Cité universitaire ou le stade des JO de 1968. Ses toiles sont également exposées au Musée d’Arte Moderna et au musée Somaya. Son étrange maison d’Anahuacalli – à l’architecture ■

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DESTINATION... MEXICO

QUOI DE NEUF ?

■ Des vélos Ecobici

Sur le modèle du Vélib’parisien, Mexico City développe le service Ecobici. Idéal pour se rendre en deux roues à un rendez-vous d’affaires, ou plus sûrement visiter les sites touristiques du centre-ville, qui se couvre de pistes cyclables. Des hôtels mettent aussi à disposition des vélos, par exemple, le Presidente Intercontinental.

inspirée de l’époque préhispanique – et la maison-atelier qu’il partageait avec sa femme peintre Frida Kahlo (quartier de San Angel), valent également le détour. Après leur divorce, Frida Khalo se réfugia dans sa « casa azul », sa maison bleue de Coyoacan où rien ne semble avoir bougé depuis son décès en 1957.

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Accor vient d’ouvrir un Ibis Styles dans le quartier branché de la Zona Rosa. À deux pas du Paseo de la Reforma, cet hôtel design au bon rapport qualité/ prix propose 120 chambres, un restaurant et un bar servant des encas. Wi-fi et petit déjeuner inclus. www.ibis.com

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■ L’Ibis Styles Mexico Zona Rosa

sont colorées et lumineuses. Les suites Penthouse (60 m2) sont dotées d’un petit espace de réunion pour les voyageurs d’affaires. TV écran plat, climatisation, wi-fi gratuit. Petit déjeuner inclus. www.room-matehotels.com

NOTRE SÉLECTION D’HÔTELS Downtown Hotel Membre de Small Luxury Hotels of the World, cette adresse de charme de la chaîne Habita a pris possession d’un hôtel particulier du XVIIe siècle, au cœur du centre historique. Autour de ses patios, il propose 17 chambres et suites élégantes (de 25 à 70 m2). On apprécie la piscine sur le toit, avec vue sur la vieille ville. Wi-fi gratuit. www.designhotels.com/downtown

Hyatt Regency Près du Musée anthropologique et du château de Maximilien, et à proximité des centres commerciaux, c’est l’un des plus grands hôtels de Mexico, adapté aux voyageurs d’affaires comme aux groupes MICE. Récemment rénové, il compte 755 chambres contemporaines, avec vue sur le parc Chapultepec ou le quartier résidentiel de Polanco. Audelà des salles pour les réunions (jusqu’à 1 730 personnes), il dévoile une piscine, un spa et plusieurs restaurants (dont le meilleur japonais de Mexico). www.mexicocity.regency.hyatt.com

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■ Santa Fe

Situé au sud-ouest de Mexico City, le quartier trendy de Santa Fe voit se multiplier les hôtels, qui peuvent aussi accueillir de larges événements. Citons le JW Marriott, le Westin, le Sheraton. Dernier né, le Presidente Intercontinental est installé dans le plus haut gratte-ciel du quartier.

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Après 23 années de purgatoire, la F1 fait son retour à Mexico City. Le Grand Prix du Mexique se déroulera dans la capitale le 1er novembre, sur le circuit Hermanos Rodriguez. À conseiller pour les amateurs, à fuir pour les autres car les prix des chambres d’hôtels risquent de s’envoler à cette date.

Méridien Mexico City D’architecture moderne, cet hôtel surplombe l’une des places du paseo de la Reforma, la grande avenue qui relie le parc Chapultepec à la partie coloniale de la ville. Avec ses 160 chambres modernes et connectées, il séduit la clientèle affaires. Parmi les équipements, un restaurant, un bar, une piscine, une salle de fitness et trois salles de réunion modulables (jusqu’à 100 personnes). www.starwoodhotels.com ■

■ La F1 à fond la caisse

■ Room Mate Valentina Cet hôtel design du quartier animé de la Zona Rosa est proche de la Colonne de l’Ange. Il est bien connecté au reste de la ville en transport en commun. Les chambres vastes (38 m2 au minimum)


DESTINATION... MEXICO

CARNET PRATIQUE Où se renseigner ? www.visitmexico.com Y aller : vols directs depuis Paris avec Air France et Aeromexico. Iberia, KLM, Lufthansa, British Airways, United, American Airlines... desservent également Mexico City via leurs hubs.

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Formalités : passeport valable au moins 6 mois après le retour. Monnaie : 1€ = 18 pesos Langues : espagnol Décalage horaire : -7 h. Il est accentué par l’altitude, Mexico City étant située à 2 200 mètres. Climat : les mois les plus froids vont de décembre à janvier (de 8°C à 25°C en journée) quand avril, mai et juin sont les plus chauds (30°C). Fortes pluies durant l’été.

NOS BONNES ADRESSES

milco. Il est réputé pour ses étals de fleurs, fruits et légumes, mais aussi pour ses magasins de jouets et souvenirs. Polanco De vastes galeries commerciales aux boutiques luxueuses sont installées dans le quartier de Polanco (Antara Polanco et Pabellon Polanco), notamment autour de l’avenue Presidente Marsaryk. Les jeunes créateurs ont quant à eux ouvert des showrooms dans les quartiers de Roma, Condesa et Zona Rosa. n ■

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Le « centro historico » est connu pour ses cantinas, des restaurants au décor d’un autre âge servant une cuisine traditionnelle. Les vendredis y sont très animés, un orchestre ajoutant une touche musicale. La clientèle y arrive tard pour le déjeuner, sans intention de retourner au bureau ensuite ! Pour dénicher une table à la mode, on visitera les quartiers de La Roma (le Belmondo, le Contramar, le Romita Comedor...), Condesa (le Merotoro, La Capital...), ou Polanco (Pujol, Quintonil, Biko...).

Bar Tomate Dans le quartier de Polanco, un restaurant aux allures de loft, dont on dit qu’il sert les meilleurs tapas de la ville… 229 Emilio Castellar. http://grupotragaluz.com

Azul Dans le quartier bobo de Condesa, cette adresse qui a pris possession d’une cour coloniale du cœur historique (au rez-dechaussée du Downtown Hotel), propose une cuisine mexicaine revisitée. À tester: l’étonnante sauce mole aux épices et au chocolat, qui accompagne les viandes. 30 Isabel La Catolica. http://azul.rest ■

Cafe de Tacuba Ce vaste restaurant situé dans la vieille ville vaut autant pour son décor nostalgique que pour sa cuisine mexicaine traditionnelle, en particulier ses enchiladas. 28 Tacuba. www.cafedetacuba.com.mx ■

POUR LE SHOPPING Santa Fe Ce quartier accueille le plus grand centre commercial de la ville, avec pas moins de 285 boutiques (3800 avenue de Vasco de Quiroga). ■

Xochimilco Pour une note locale, il faut arpenter les allées du marché du quartier de Xochi-

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EN DIRECT DE... ANVERS

Anvers à l’avant-garde La cité du diamant est une ville qui, au-delà d’un riche patrimoine historique, s’est muée en une ville dynamique, avant-gardiste même. Dopée par son port – le second d’Europe –, elle est aussi le moteur économique de la Belgique. Par Thierry Beaurepère

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Des diamants plein les yeux Mais Anvers brille aussi grâce au diamant, la seconde activité économique de la ville. Tout autour de la gare centrale (où arrive le Thalys), « monument » baroque fameux pour son grand escalier en marbre et sa coupole, les vitrines dégoulinent de bijoux. 1 900 diamantaires sont concentrés en un km2, c’est dire ! Souvent fantasmé, le quartier n’est pourtant pas vraiment étincelant, décevant même avec ses bâtiments quelconques. Mais dans les arrières boutiques, on polie et on négocie des milliers de pierres précieuses… depuis 1446. Huit diamants bruts sur dix dans le monde, et un diamant taillé sur deux, transitent par la ville flamande. À elle seule, cette activité représente 42 | N°18 | Février / Mars 2015

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i les institutions européennes ont largement dopé Bruxelles, Anvers (Antwerpen en néerlandais), située à seulement 50 km au nord de la capitale belge, ne doit son dynamisme qu’à elle-même ! Portée par la rivière Escaut qui la relie à la mer du Nord distante de 90 km, la seconde ville du royaume rayonne grâce à son port de commerce – le second plus grand d’Europe (13 000 ha et 120 000 emplois !) derrière Rotterdam. Il voit transiter chaque jour des millions de tonnes de marchandises. Mentionné dès le XIIe siècle, il a contribué à faire d’Anvers une ville cosmopolite de 500 000 habitants, dont un quart est d’origine étrangère; un lieu de rencontres et d’échanges ouvert sur le monde, une métropole à taille humaine tolérante et animée, qui attire artistes et intellectuels.

8 % du PIB de la Belgique ! Le diamant rappelle aussi la fibre artistique d’Anvers. Rubens, l’enfant chéri de la ville, a montré la voie. C’est en partie grâce au peintre que la cité est devenue au XVIIe siècle l’un des centres culturels

et économiques les plus importants du monde. Une cinquantaine de ses œuvres sont exposées dans les églises et les musées de la ville, qui mêle les monuments gothiques, baroques, classiques ou Art nouveau dans le


Le club des six Galeries d’art, musées (des Beaux Arts, d’art contemporain, de la photo…) et théâtres animent également la vie culturelle d’Anvers. Et au même titre que Paris ou Milan – même si à une échelle moindre –, la ville est devenue le paradis de la sape depuis qu’une poignée de stylistes, les « six d’Anvers », ont redonné un coup de jeune à la cité drapière dans les années 80, inspirant de jeunes créateurs. On peut se ruiner

QUOI DE NEUF ? Hôtel de ville L’Hôtel de Ville de style Renaissance fête cette année son 450e anniversaire. De nombreux événements sont programmés dans et tout autour du bâtiment (en particulier le 27 février) ; avant des travaux de rénovation qui dureront dix ans. ■

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quartier résidentiel de Zurenborg aux somptueuses demeures; et même modernisme avec la Maison Guiette, l’unique réalisation de Le Corbusier en Belgique. Aujourd’hui, la relève est assurée et des artistes contemporains locaux dépassent les frontières, comme le peintre Luc Tuymans ou le sculpteur et chorégraphe Jan Fabre. La ville mène aussi une politique architecturale audacieuse, avec le musée MAS sur la rive de l’Escaut, le Palais de justice conçu par Richard Rogers (l’un des architectes du Centre Pompidou) ou la future Maison portuaire, un bâtiment en forme de diamant et de navire imaginé par Zaha Hadid qui trônera au-dessus d’une ancienne caserne de pompiers restaurée. Il faut encore y ajouter la salle de concert et de congrès Elisabeth Center Antwerp en cours de construction, sur les ruines de l’historique salle Reine Elisabeth. Ouverture en 2016…

dans les boutiques de Dries Van Noten (le Jean-Paul Gaultier local) ou Dirk Bikkembergs, préférer les fripes ou les meubles de designers ; et même franchir les portes du Musée de la mode. Voilà de quoi doper encore un peu plus une économie dynamique… Certes, tout n’est pas parfait dans cette Belgique parfois écartelée. Le meltingpot anversois, longtemps salué, se traduit depuis quelques années par la montée en puissance des extrémismes. Parallèlement, une partie de la population remet en cause le fédéralisme belge et affiche une volonté d’indépendance. En clair, la Flandre néerlandaise (58% des 11 millions de Belges) ne veut plus partager ses richesses avec la Wallonie francophone, plus industrielle et fragilisée par le contexte économique. Ces tensions sont même linguistiques. Ainsi, mieux vaut préciser que l’on est Français et non Belge francophone pour que les habitants d’Anvers acceptent d’échanger avec vous dans la langue de Molière ! Mais passés cette barrière, ils se montrent fiers d’une ville dans l’air du temps. Et toujours prêts à partager une bière ou un Antwerpse handjes, ce délicieux biscuit en forme de main qui symbolise Anvers.

Expositions Parmi les nombreuses expositions de l’année, deux valent un coup d’œil particulier. Les fashion victims iront découvrir celle consacrée au couturier Dries Van Noten au ModeMuseum (jusqu’au 19 juillet). Pour sa part, la Maison de Rubens accueille l’exposition « Ruben privé, le maître peint sa famille » (du 28 mars au 28 juin). ■

Thalys Depuis le printemps 2014, Thalys propose une ligne Lille/Amsterdam qui passe par Anvers, avec deux allers/ retours par jour en semaine et un aller/retour le week-end. Durée : environ 1h20. Elle complète les rotations traditionnelles au départ de Paris/ gare du Nord. ■

LES INCONTOURNABLES La Grand Place Le clocher gothique de 123 mètres de la cathédrale veille sur la Grand Place, cœur historique de la ville où se dresse aussi le majestueux Hôtel de ■

Brasserie de Koninck À l’été 2015, la brasserie De Koninck (1833) ouvrira ses portes au public. Dans un cadre interactif et multimédia, on y découvrira la salle où l’on brasse la « Bolleke », la bière icône d’Anvers ; avant une visite virtuelle de l’usine d’embouteillage, avec des effets visuels et sonores. Une dégustation couronnera la visite. www.dekoninck.be ■

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Ville de style Renaissance. Tonneliers, charpentiers et drapiers y ont affirmé la suprématie de leur corporation en érigeant de somptueuses demeures aux pignons crénelés, coiffés de statues qui scintillent au soleil… Tout autour, restaurants, stampcafés (bistrots) et bars à genièvre ont envahi les rez-de-chaussée des maisons à colombages.

Diamondland C’est le plus grand showroom de diamants d’Anvers, avec une vaste collection de pierres et de bijoux. On peut se contenter d’admirer les joyaux et d’observer les tailleurs et sertisseurs à l’œuvre, où en profiter pour dénicher un cadeau, qui sera du plus bel effet. www.diamondland.be

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Le quartier d’Eilandje Au bord du fleuve entre le centre historique et le port, l’ancien quartier de marins d’Eilandje a été rénové, les immeubles transformés en lofts luxueux. Surgi des eaux en 2011, le MAS (www.mas.be) est le symbole de la reconquête des quais. Au-delà d’une architecture audacieuse évoquant des conteneurs empilés, le musée raconte l’histoire d’Anvers. Des rives de l’Escaut, les paquebots de la Red Star Line embarquèrent trois millions d’émigrants. Un nouveau musée (www.redstarline. be) hébergé dans les anciens hangars de la compagnie raconte leurs histoires. ■

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NOTRE SÉLECTION D’HÔTELS ■ Hôtel Julien Dans le cœur historique, l’hôtel Julien propose une vingtaine de chambres toutes différentes, réparties dans deux bâtiments du XVI e siècle percés de patios. Le mobilier contemporain de designers célèbres se fond dans un décor où domine le bois, pour une ambiance chaleureuse. On apprécie le bar et sa cheminée cosy, le spa en pierres et la terrasse sur le toit, avec vue sur la cathédrale. www.hotel-julien.com

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Le musée Plantin-Moretus C’est le seul musée qui figure au patrimoine mondial de l’Unesco. Dans cette maison patricienne des XVIe et XVIIe siècles, le premier imprimeur industriel de l’histoire, Christophe Plantin, installa sa célèbre imprimerie/maison d’édition en 1555. On y découvre le cabinet des estampes, l’une des plus anciennes presses à imprimer du monde, du mobilier d’art, des tapisseries et des tableaux. www.museumplantinmoretus.be ■

■ Le zoo et Aquatopia Fondé en 1843, le zoo d’Anvers (à côté de la gare centrale) est l’un des plus anciens du monde. Il héberge 5 000 animaux dans un superbe jardin, dont certains occupent des monuments historiques. Visitez le nouveau bâtiment des hippopotames, le palais des éléphants, le monde de glace des pingouins ou la cage paysage des ours. Toujours dans le quartier de la gare, Aquatopia est l’un des plus grands aquariums d’Europe. www.zooantwerpen.be et www.aquatopia.be

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La maison de Rubens Qui dit Anvers dit Rubens ! C’est dans l’atmosphère feutrée de sa riche demeure aux allures de palais, dans les pièces aux murs couverts de cuirs de Malines, que le maître du baroque flamand se dévoile le mieux, à coup de tableaux et meubles précieux. Audelà de sa maison, une cinquantaine de ses chefs-d’œuvre sont présentés un peu partout dans la ville, comme dans la cathédrale où l’on peut admirer quatre tableaux, notamment « La descente de la croix ». www.rubenshuis.be ■

Lindner Hôtel Cet immeuble moderne à deux pas de la gare (parfait pour prendre le Thalys) dissimule un hôtel au design contemporain, où quelques touches de vert réchauffent les 173 chambres aux tons bruns. La salle de sports et le sauna sont bienvenus pour oublier la fatigue de la journée. Avec ses 13 salles modulables et son salon panoramique (180 p.) au 12e étage, il est aussi adapté aux séminaires. www.lindner.de ■


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Hôtel Les Nuits Tout près de la maison de Rubens, dans le cœur historique, Les Nuits est un boutique-hôtel de 24 chambres aux couleurs chaudes et joliment décorées, même si parfois un peu sombres. Son restaurant/ brasserie propose une cuisine française de qualité. Deux petites salles (jusqu’à 26.p) accueillent des réunions. Idéal pour un séjour comme à la maison… www.hotellesnuits.be

Grand Café Horta En plein cœur d’Anvers, ce restaurant a été construit sur les vestiges de l’ancienne Maison du peuple dessinée par Victor Horta, chef de file de l’Art nouveau belge. On aime sa luminosité et son ambiance jeune et branchée, qui en font une adresse idéale pour un déjeuner d’affaires décontracté. www.grandcafehorta.be ■

CARNET PRATIQUE Où se renseigner ? Office de tourisme d’Anvers www.visitantwerpen.be Y aller : Thalys propose 11 trains directs par jour entre Paris (gare du Nord) et Anvers. Durée du voyage : 2h05. Les passagers ont le choix entre les classes Comfort 1 (wi-fi gratuit, restauration à la place et presse internationale) ou Comfort 2. Prix : à partir de 58 € TTC l’A/R. www.thalys.com © DR

Formalités : une carte nationale d’identité suffit. Monnaie : l’euro Langues : néerlandais, même si le français est souvent compris, parfois parlé. Climat : tempéré, avec des pluies généreuses en hiver et au printemps. Les étés sont doux et agréables. La meilleure période pour visiter la ville va de mai à octobre.

Dôme Le chef étoilé français Julien Burlat a jeté son dévolu sur une demeure bourgeoise du XIXe siècle du quartier résidentiel de Zurenborg pour installer son restaurant Dôme. Dans un cadre élégant, il y propose une carte qui change chaque jour. À deux pas, le bistrot Dôme sur la Mer propose une alternative plus accessible. www.domeweb.be

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NOS BONNES ADRESSES Het Pomphuis Ambiance industrielle pour ce restaurant qui a investi un atelier en cale sèche datant de 1920, où l’on entretenait autrefois les bateaux. Les pompes géantes en fonte ont été conservées dans le décor de briques, tout comme les escaliers de fer descendant au fond de la cale. Une réussite ! www.hetpomphuis.be ■

POUR LE SHOPPING et de la culture, où l’on trouve le musée royal des Beaux Arts (fermé jusqu’en 2017) et le musée d’Art Contemporain M HKA. Parfait pour chiner des antiquités ou pousser la porte des galeries d’art, des magasins de design et des concepts stores, dans une ambiance « hype ».

Le Meir Bordée d’immeubles bourgeois des XVIIIe et XIXe siècles, cette artère piétonne qui relie la gare au centre historique est livrée aux grandes enseignes mondiales, idéales pour faire chauffer sa carte de crédit. ■

Nationalestraat La rue nationale et ses alentours sont devenus le cœur de la mode anversoise depuis que les « six d’Anvers » en font leur quartier général. On peut se ruiner dans la boutique de Dries Van Noten (16, Nationalestraat ), visiter le MoMu (musée de la mode) ou se perdre sur Lombardenvest et Steenhouwersvest, paradis des grands noms de la mode internationale. Les boutiques de la rue Kammenstraat ciblent un public jeune et branché. n

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Palais de Meir Cet imposant palais du XVIIIe siècle de style Empire à la façade rococo domine le Meir, la grande artère piétonne de la ville. Il fut la propriété de Napoléon au XIXe siècle. Restauré, il se visite. On peut dîner dans son « Café Impérial », pour un repas feutré dans un cadre historique et raffiné. www.cafe-imperial.be 46 | N°18 | Février / Mars 2015

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Quartier du Zuid Érigé au XIXe siècle dans une ambiance Belle époque, c’est le quartier des arts


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