Voyages & Stratégie #178

N°178 - Avril / Mai 2014 - 13€

www.voyages-strategie.com

Le magazine de référence de la meeting industry

PANAMA L’isthme aux trésors Zapping

New York, la folle énergie Stratégie

Le MICE à l’heure de l’innovation Repérage

La Croatie et le Monténégro en toute beauté

Matin : Trekking à Tamerza Soir : Spa à Tozeur

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ÉDITO

Cap sur l’innovation

Il y a deux mois, dans ces mêmes colonnes, je dénonçais le french bashing. En rappelant que partout en France, des entreprises n’ont de cesse d’innover pour s’adapter aux nouvelles exigences du marché. Cette innovation, elle est le fil rouge d’un numéro que nous avons voulu résolument optimiste !

Qui dit innovation dit nouvelles technologies bien évidemment. Souvent vécues comme un dangereux ennemi, elles peuvent devenir un réel atout tant les possibilités sont devenues illimitées. Avec un zest d’audace et beaucoup de talent (à moins que ce ne soit l’inverse !), des startups réinventent chaque jour le métier ; comme ces cinq jeunes entrepreneurs à qui nous donnons la parole dans notre rubrique « Stratégie ». Les leaders aussi savent se remettre en question. A l’image de Connect Factory qui lance Connect Easy, un portail permettant à une entreprise d’organiser son événement en quelques clics. A ceux qui lui disent qu’elle se tire une balle dans le pied, la pétillante présidente Valérie Levasseur rappelle que ce n’est qu’en répondant aux besoins du marché qu’une entreprise avance, et non en lui imposant son point de vue….

L’innovation, c’est aussi inventer des incentives hors des sentiers trop rebattus, en relation avec le territoire de l’entreprise. Même s’il convient actuellement d’avoir un fort pouvoir

de persuasion pour convaincre une société de dépasser les frontières de l’Europe ! Il suffit qu’une ville accueille un nouveau musée dessiné par un architecte star, qu’une destination soit reliée par un vol direct à la France, pour qu’elles sortent de l’ombre….

Bref, les ressources sont illimitées. Le Panama, vedette de nos pages « Action », est l’une de ces étoiles montantes qui n’attendent que l’attention des agences pour briller. Mais pas besoin d’une destination « exotique » pour innover. Fort d’une équipe bourrée de talent et d’énergie, Event Première ne cesse de fouiner dans les boroughs de New York pour dénicher des activités inédites, une initiation au graffiti dans le Bronx ou un match de basket avec un joueur des Knicks ! Alors que sur la côte Pacifique, Benoît Cerceau - tout juste 30 ans et déjà dix de métier - dynamise de son énergie son entreprise Cali’Fun. Ou quand Innovation rime avec imagination !

Deux exemples qui confirment que partout dans le monde, des DMC savent aussi se remettre en question. Aux agences de leur faire confiance, de réinventer également une relation commerciale parfois usée jusqu’à la corde, comme en témoigne notre « Table Ronde ». Et si l’innovation, c’était aussi réapprendre à travailler ensemble, à s’écouter les uns les autres, tout simplement ?

Thierry Beaurepère Rédacteur en chef

Avril / Mai 2014 | Voyages & Stratégie N°178 | 3

NEWS AGENCES NEWS AGENCES

PANAMA P.46 178 2014 N° 25 année

SOMMAIRE

AVRIL/MAI

N°178 - Avril / Mai 2014 - 13€

www.voyages-strategie.com

e

Le magazine de référence de la meeting industry

PANAMA L’isthme aux trésors

■ ENTRETIEN

6

■ NEWS

8

Zapping

New York, la folle énergie Stratégie

Le MICE à l’heure de l’innovation repérage

La Croatie et le Monténégro en toute beauté

Voyages & Stratégie Le magazine de référence de la meeting Industry en

FRANCE – BELGIQUE – SUISSE – LUXEMBOURG Voyages & Stratégie – 25e année Le magazine de référence du tourisme d’affaires en France – Belgique – Suisse – Luxembourg 6 numéros par an.

Société éditrice : Acta Média –136, rue Perronet 92200 Neuilly sur Seine – France.

Tél. 01 49 64 47 47 Fax. 01 49 64 47 48 Directeur de la publication : Hervé Josserand Editeur : Hervé Josserand Rédacteur en chef : Thierry Beaurepère Rédactrice en chef adjointe : Nadine Altmayer nadine.altmayer@acta-media.com, +33 1 49 64 47 21 Ont collaboré à ce numéro : Nadine Altmayer, Stéphane Jaladis, Pascale Mougenot, Ludovic Bischoff PUBLICITÉ : Directeur de publicité : Eric Montaufray eric.montaufray@acta-media.com, +33 1 49 64 47 49, Chefs de publicité : Nicolas Cangi nicolas.cangi@acta-media.com, +33 1 49 64 47 28 Anthony Ogor anthony.ogor@acta-media.com, +33 1 49 64 47 15 Ailsa Meyer, ailsa.meyer@voyages-strategie.com Julie Aplincourt, julie.aplincourt@voyages-strategie.com Marketing & Partenariats : Laurence Piquemal-Kühn Diffusion-bases de données : Sylvie Alves sylvie.alves@acta-media.com, +33 1 49 64 47 47 · Administration-Comptabilité : Dominique Bruzzi dominique.bruzzi@acta-groupe.com Rédacteurs-graphistes : Jennyfer Buzenac, Quentin Raad (apprenti) Dépôt légal : à parution. Imprimé en France.

Photos : tous droits réservés.

Crédits photos : fotolia © 2013. Tous droits réservés pour tous pays.

Commission paritaire 0616K91274 ISSN 2119-0615 Ce numéro comprend deux suppléments : Voyages & Stratégie affaires, Evénements & Conventions

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VALÉRIE LEVASSEUR Présidente de Connect Factory Toute l’actualité MICE • Agences • Réceptifs • Transports • Hôtels • France • International

■ ACTION

46

■ ZAPPING

56

■ ZOOM SUR

66

■ REPÉRAGE FRANCE

68

PANAMA L’isthme aux trésors

NEW YORK La folle énergie

■ TABLE RONDE

22

■ STRATÉGIE

28

■ REPÉRAGE PAYS

34

DMC/Agences : comment améliorer la relation commerciale ?

Le MICE à l’heure de l’innovation

CROATIE ET MONTÉNÉGRO La côte adriatique en toute beauté

AZERBAÏDJAN, de l'ombre à la lumière

LA NORMANDIE célèbre le débarquement

■ PORTRAIT

THIERRY DEBES, directeur de Belambra Business

Avril / Mai 2014 | Voyages & Stratégie N°178 | 5

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ENTRETIEN Valérie LEVASSEUR Présidente de Connect Factory

« Une année charnière pour Connect Factory » Nouvel actionnaire, lancement du portail Connect Easy, offensive sur le marché des congrès… L’agence se met en ordre de marche pour répondre aux nouvelles exigences du marché.

Connect Factory a été racheté par le groupe japonais Dentsu l’an dernier.

Qu’est ce que cela change pour vous ?

Connect Factory est né en 2003 du rapprochement de plusieurs entreprises de l’événementiel et du tourisme d’affaires, avant d’être repris par le groupe Aegis qui regroupe des compétences diverses, comme Carat pour le conseil média et l’achat d’espaces. Aegis a été racheté en 2013 par le japonais Dentsu, premier groupe de communication en Asie. L‘ensemble devient le 4ème groupe international et a été rebaptisé Dentsu Aegis Network.

Il est implanté dans 110 pays et emploie 23 000 personnes, dont 1 000 en France. Nous allons pouvoir bénéficier des diverses compétences au sein du groupe, dans le digital, la publicité…

Les premières synergies se mettent en place.

Au sein de ce nouveau géant, quel est le poids et le rôle de Connect Factory ?

Nous apportons notre expertise B to B sur nos différents métiers, l’événementiel, le tourisme d’affaires et un département audiovisuel lancé il y a

trois ans. Nous organisons 650 opé- à une entreprise d’assembler ellerations par an, de 10 à 15 000 per- même les éléments nécessaires à sonnes, avec une grosse expertise sur son événement en choisissant son la santé, qui représente 45% de notre menu à la carte, comme dans une activité. Connect Factory emploie une épicerie fine. On y trouve le Venue soixantaine de collaborateurs pour Serving, c’est à le dire le lieu, mais un chiffre d’affaires de 30 millions aussi les services dont le client a d’euros, ce qui nous place dans le top besoin, comme la gestion des par5 des agences françaises. 2013 s’est ticipants, la réservation d’hôtesses, traduite par une baisse d’activité de l’édition de documents ; ce qui l’ordre de 20%. Si le nombre de dossiers « Nous constatons une légère est sensiblement resté stable, nos clients reprise de la demande qui pourrait ont réalisé de fortes se traduire par une croissance économies sur leurs de 5% cette année. Mais c’est opérations, qui n’ont en 2015 que la reprise devrait pas été compensées véritablement intervenir. » par le recrutement de nouveaux clients.

Autres tendances de fond: des prises de décision de plus nous a obligé à travailler avec préen plus tardives, et des entreprises cision le pricing de chaque prestatentées d’organiser tout ou partie de tion. Pour le Venue Serving, nous leurs opérations par elles mêmes. nous sommes associés à Bedouk pour proposer une base de données de 30 000 sites en Europe Quelles sont les solutions apportées par Connect Fac- (hôtels, salles, monuments…) et 300 prestataires d’activités. Dans tory face à cette évolution l’absolu, un client est capable de du marché ?

Nous venons de lancer Connect construir lui-même son événement Easy, un portail internet qui permet avec cet outil gratuit.

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ENTRETIEN

Est-ce que vous ne vous tirez pas une balle dans le pied avec cette nouvelle offre ?

Face à l’évolution du marché, c’est au contraire une manière de rester un acteur majeur. Nous prouvons avec cette offre que nous sommes attentifs aux nouveaux besoins des entreprises à la recherche d’économies et de plus de souplesse, dans un réel souci de transparence. Et derrière cet outil, n’oublions pas qu’il y a l’expertise de Connect Factory qui apporte ses compétences mais aussi ses tarifs négociés. Autre élément important avec ce portail: l’opération est contractualisée par nos soins, nous négocions les conditions d’annulation et réglons les acomptes. Nous avons la trésorerie nécessaire au sein du groupe pour fournir ce service, c’est un avantage concurrentiel à l’heure où les entreprises demandent à être rassurées sur l’assise financière de leur agence et sur la sécurisation de leurs opérations.

Avec Connect Easy, nous permettons au client d’optimiser son opération et de réaliser jusqu’à 25% d’économies par rapport à une opération qu’il réaliserait seul et en direct. Cet outil pourrait représenter 20% de notre activité d’ici 5 ans…

Quelles sont vos ambitions sur le segment des congrès ?

C’est le deuxième axe majeur de notre stratégie. Jusqu’à présent, Connect Factory se raccroche à un congrès existant pour y ajouter des services.

Nous travaillons sur une offre Professional Congress Organizers (PCO) qui sera finalisée à la fin de l’année et nous permettra d’organiser un congrès de A à Z. Ce marché est aujourd’hui accaparé par des spécialistes qui ne font que ça. Or, le congrès n’est pas qu’un évènement à un instant T mais s’inscrit de plus en plus dans une stratégie de communication globale où chaque entreprise s’interroge sur « est-ce que je m’adresse au bon mo-

ment à la bonne cible » ; d’où la légitimité d’une agence telle que Connect Factory qui peut apporter une vision nouvelle sur la relation entre un organisateur de congrès et sa communauté. Nous irons prochainement à la rencontre des entreprises qui organisent des congrès, dans l’univers de la santé où nous avons une réelle légitimité mais aussi au-delà, pour leur présenter notre offre.

Quel est le bilan de votre activité voyage ?

C’est l’activité qui a connu le plus fort recul ces dernières années. Au delà du prix qui constitue un réel frein, les entreprises sont attentives à l’image qu’elles renvoient en cette période de crise et le voyage est mal perçu, de mauvais goût ! Il faut plus que jamais que ce voyage soit justifié, aussi bien en interne pour motiver une équipe qu’en externe pour récompenser des clients, qu’il existe un réel lien avec le territoire de l’entreprise et que le contenu donne du sens. Pour autant, le voyage n’est pas mort même si 80 % des événements se font désormais en France, 10 % en Europe et seulement 10 % au-delà ! Nous sommes au fond du trou, il va retrouver une légitimité.

A nous de proposer des voyages en harmonie avec les valeurs de l’entreprise, de proposer non plus du tourisme d’affaires mais « des contenus en tourisme d’affaires ».

Comment travaillez vous avec les réceptifs sur ce sujet ?

Il faut que les réceptifs soient en adéquation avec l’évolution de la demande. Cà fait 30 ans que beaucoup nous proposent les mêmes produits !

De notre côté, nous devons mieux les impliquer, mieux communiquer sur le brief. Chez Connect Factory, nous essayons de travailler dans la durée avec des DMC partenaires. Le problème est que nous avons de moins en moins de visibilité et devons travailler dans l’urgence. Ce n’est pas nécessaire-

UN COUP DE JEUNE !

Fini le logo coloré et la signature « La grande maison de l’événement ». Connect Factory aborde l’année 2014 avec de nouvelles couleurs. Le nouveau logo, aux lettres simples, est surmonté du symbole « infini» pour évoquer la pérennité du lien qu’entretient l’agence avec ses clients, l’ingéniosité et l’infinité des solutions proposées. La nouvelle signature « à la mesure de l’événement » affirme pour sa part l’expertise de l’agence et sa capacité à trouver des réponses adaptées aux enjeux de ses clients.

ment un problème car du coup, nous sommes dans l’énergie et l’efficacité. Il faut seulement être capable de gérer les à coups avec des réceptifs attentifs et une équipe interne réactive. Ma chance, c’est d’avoir un faible taux de turnover et des possibilités de reclassement au sein du groupe quand l’activité est moins dynamique.

Quelles sont vos ambitions pour 2014 ?

Il faut de l’ingéniosité au quotidien, être en permanence à l’écoute des clients, pour s’adapter à l’évolution de la demande. 2014 est une année charnière pour Connect Factory. Nous constatons une légère reprise qui pourrait se traduire par une croissance de notre activité de l’ordre de 5% cette année. Nous allons achever le travail d’amélioration de notre offre et mettre en place des formations innovantes en interne pour que nos équipes soient à même de répondre au mieux aux nouvelles exigences du marché. Mais c’est en 2015 que la reprise devrait véritablement intervenir.

Propos recueillis par Nadine Altmayer et Thierry Beaurepère

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NEWS AGENCES

La bière à l’honneur

TLE prend son envol

L’agence l’Echappée Bière a décidé de rendre ses lettres de noblesse à ce breuvage ancestral, considéré à tort par certains comme ordinaire, en concevant, sur le modèle de l’oenotourisme, des circuits et des cours de bierologie pour apprendre à mieux le connaître et à le déguster. C’est la première agence de tourisme en France dédiée à la bière et au domaine brassicole. L’idée d’une offre de tourisme liée à la découverte de la bière n’avait jamais été exploitée jusqu’à présent.

Elle se base sur le modèle de tourisme pratiqué par les domaines viticoles et propose des circuits de visites de brasseries et d’abbaye accompagnées de dégustations de bières locales, dans la région Nord-Pas de Calais et la Belgique. Elle s’adresse à un large public : experts, amateurs éclairés ou novices, particuliers ou entreprises, personnes seules ou groupes et peut se décliner selon plusieurs thématiques.

Par exemple, la formule « Bière passion » comprend la visite de trois sites brassicoles, alors que celle « Bière & Gastronomie » permet d’allier la dégustation à la découverte d’une fabrique artisanale de la région (chocolat, fromages ou bêtises de Cambrai…), enfin les circuits « Bière&Patrimoine » et « Bière & Mémoire » associent la visite de brasseries à celle d’un site remarquable du patrimoine régional pour l’un ou nous entraînent sur les traces de l’histoire pour l’autre. Des départs sont régulièrement organisés depuis les principales villes de la Région Nord-Pas-de-Calais (Lille, Valencienne, Lens). www.echappee-biere.com

Nicolas Gannaz, fort de son expérience d’une quinzaine d’années dans le monde de la restauration haut de gamme ainsi que de cinq années passées chez Air France dans l’événementiel, vient de fonder une toute nouvelle agence : TLE (toucher les étoiles). Tout est dans le nom, les objectifs sont clairs : proposer une offre alternative à la traditionnelle agence événementielle. Fini le déjà vu et le déjà fait. Pour faire la différence, TLE a créé une charte de qualité qui est un gage de professionnalisme pour ses clients mais aussi pour les partenaires associés à chaque évènement. Tous doivent s’engager à respecter les quatre critères fondamentaux de cette charte. À savoir : être à l’écoute des besoins du client et apporter un conseil adapté à l’élaboration d’une offre sur-mesure, assurer un accompagnement du client de la conception à la réalisation de la prestation, assurer la sécurité des événements tant sur le plan de l’hygiène que de la sécurité alimentaire et enfin proposer les solutions les mieux adaptées à chaque budget. Ainsi, la prestation sera associée à une qualité certifiée tant au niveau des produits que du service. Les adhérents seront labellisés « BY TLE », gage pour le client d’être au centre de son événement. L’agence propose d’ores et déjà quatre offres spécifiques « BY TLE » : le séminaire d’entreprise, la restauration, l’animation, et enfin la scénographie. Plus d’informations sur l’agence sont à trouver sur le site : www.toucherlesétoiles.com

Une année exceptionnelle pour MCI L’agence MCI a annoncé de très bons résultats sur l’année civile 2013. Elle a de nouveau atteint ses objectifs financiers, enregistrant une croissance à deux chiffres et une augmentation de sa marge brute de 10% pour atteindre 116 millions d’euros soit 11 millions de plus qu’en 2012. Dans son rapport annuel publié sur brochure imprimée et en version électronique interactive, l’agence dévoile également un graphique présentant la nouvelle organisation de son portefeuille de services et met ainsi en avant le plus efficacement possible l’étendue de son expertise clients à travers le monde. L’accent est mis sur la valeur ajoutée

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que MCI a su apporter aux divers événements organisés, à travers notamment la présentation de cas concrets démontrant l’impact qualitatif et quantitatif des solutions événementielles qu’elle a proposées. Le rapport prévoit le maintien de cette croissance à deux chiffres pour les années à venir. Cela devrait permettre à MCI de dégager une marge brute de 130 millions d’euros en 2014. L’agence compte aujourd’hui plus de 1 500 collaborateurs répartis dans 55 villes et 28 pays du monde dont l’objectif premier reste la recherche de solutions de communication événementielle les plus innovantes possibles. www.mci-group.com

NEWS RÉCEPTIFS

Cali’Fun fait le beau temps en Californie Le réceptif basé à Los Angeles innove avec le lancement d’un service de conciergerie à l’attention des voyageurs d’affaires.

Installé depuis 2006 en Californie avec son agence Cali’Fun, Benoît Cerceau ne manque pas de ressort pour faire prospérer sa petite entreprise qui emploie 6 personnes. Outre des programmes en français sortant des sentiers battus pour les voyageurs individuels, ce jeune trentenaire concocte aussi des opérations pour le marché MICE dans l’ouest américain, avec une « french touch» et un sens de l’originalité qui font mouche.

Une base de données pointues Fort de cette expertise, il développe depuis quelques semaines un service de conciergerie à destination des entreprises, sous la marque On Spot.

Déjà proposé aux touristes, ce service a été utilisé par 20 000 voyageurs en 2013, preuve de son efficacité. Avec cette version « business », Benoît Cerceau entend proposer un accompagnement « cousu main » aux voyageurs d’affaires lors d’un déplacement professionnel, et les aider à occuper leurs quelques heures de temps libre.

Pour ce, le chef d’entreprise utilise sa connaissance pointue du terrain. Il a créé une base de données susceptible de répondre à toutes les demandes, ou presque. « Nous ciblons principale-

ment les entreprises françaises qui ont un gros trafic avec les Etats-Unis, en démarchant plus particulièrement les directions des ressources humaines, des achats, ou les travel managers » explique Benoît Cerceau. Le contrat est signé à l’échelle de la société ; une carte annuelle et nominative est remise aux voyageurs, pour un nombre de voyages déterminés. Ils accèdent alors à une multitude de services en français, déclinés en trois volets : les urgences au quotidien, qu’il s’agisse de démarches administratives, annulations ou changements de réservations; l’art de vivre avec une multitude d’offres pour assister à un spectacle ou une rencontre sportive en dernière minute, trouver un restaurant ou une bonne adresse pour faire du shopping ; et enfin les requêtes plus complexes, comme la mise en place d’opérations événementielles.

Et maintenant le Brésil Proposé aux voyageurs d’affaires sur l’ensemble du territoire américain mais aussi aux Bahamas et au Canada, ce service de conciergerie va être déployé au Brésil.

Et ce dès le 1er juin, à la veille de la Coupe du monde de football. Pour mieux accompagner ce développement, Benoît Cerceau envisage désormais de réaliser une levée de fonds, auprès d’investisseurs, de la Silicon Valley bien sûr…

Thierry Beaurepère

Un « patron » passionné Natif de Joué les Tours, Benoît Cerceau s’est pris de passion pour les Etats-Unis lorsqu’une famille de l’Indiana s’installa en France, près de chez lui. Un BTS de tourisme en poche, il s’envole pour la Californie à l’âge de 21 ans et devient le plus jeune entrepreneur français du Golden State en créant Cali’Fun. Passionné, et jamais à cours d’idées, il partage actuellement son rêve américain avec les auditeurs de RFM chaque vendredi, dans l’émission de Bruno Robles.

Talas fait le saut du Monténégro à la Serbie L’agence réceptive TALAS-S vient d’ouvrir à Belgrade (Serbie). Talas-S est une filiale de Talas-M (Monténégro), déjà bien connue sur le marché français pour avoir réalisé de nombreuses opérations avec succès.

La Serbie est une destination nouvelle dans le secteur du MICE, avec notamment une très bonne infrastructure hôtelière et un accès aérien direct depuis la France. Belgrade est

une ville où il est possible de réaliser tous types d’évènements, avec un environnement favorable aux activités de plein air. Parmi les prestations originales, on peut citer le transfert de Belgrade à Novi Sad (ville au nord du pays, berceau de la Serbie) à bord du légendaire Train Bleu (Train du Maréchal Tito) ; ou encore un dîner au sommet de la plus haute tour de Belgrade avec un panorama

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à couper le souffle. Belgrade est aussi connue pour sa vie nocturne animée, avec des restaurants et bars très fréquentés. Pour un programme original, il est possible de combiner 2 nuits à Belgrade et 2 nuits à Budva.

Un voyage unique dans cette région encore méconnue en Europe...

Talas-S est représenté en France par SB MICE CONSULTING www.sbmice.com

organisationnel, pour que le plus grand nombre puisse participer au Festival.

Pour l’hébergement, plusieurs solutions s’offrent à vous, en partenariat avec des hôtels proches du site, jusqu’au Lodge Ambassadeur sur place.

Croisière jaune propose des solutions adaptées aux différents marchés européens et présente ces opportunités aux agences événementielles, groupes de tourisme d’affaires, incentive : • UN paCk 24h à 285€ ttc net avion compris !

• UN paCk 24h aVEC hébERgEMENT à 320€ ttc net départ toutes villes de France !

• UN paCk 3jRs/2NTs à 380€ ttc net départ toutes villes de France !

Des tables au sein des espaces Privilège et VIP sont proposées, pour associer le service Croisière jaune à l’ambiance clubber…!

C’est ici l’occasion d’être acteur d’un événement grandement médiatisé sur les chaînes nationales et sur les radios, avec le support des réseaux sociaux et la viralité d’un buzz positif : > 5 000 followers sur Facebook et Twitter…!

LA Tunisie fait sa Révolution Electro

La Tunisie autrement : «Revolution Electro» fait du bruit de chaque côté de la Méditerranée…

C

’est au sein d’une crique du Cap Bon que la TUNISIE accueille : «REVOLUTION ELECTRO The Mediterranean Music Festival» les Jeudi 12, vendredi 13 et Samedi 14 Juin 2014, de 18h à 07h et dimanche 15 de 12h À 19h.

L’objectif est de réunir des talents internationaux et tunisiens autour d’une même culture musicale et de faire danser 30 000 personnes durant les 4 nuits.

Autour d’une line-UP résolument diversifiée rassemblant des noms de

CroisiereJaune-V&S-1.indd 2

tous horizons et de toutes notoriétés, c’est cette mixité qui se veut la valeur fédératrice de l’événement et de la Tunisie.

> Une prévision de 1000 visites par jour pendant un mois avant l’événement et une semaine après sur le site du festival www.revolutionelectro.com. > Une campagne d’affichage et 250 000 flyers dans toutes les agences de voyages en Tunisie qui assurent la vente des billets d’entrée au Festival. La vente de billets est assurée par un réseau de distributeurs dans toute l’Europe. > Un partenaire radio diffusera durant 3 semaines des annonces publicitaires sur l’événement et des interviews sur toutes les chaînes locales.

La Tunisie brandit une notoriété et une énergie qui pourraient déplacer des montagnes !

Ce n’est donc pas par hasard si cette destination accueille ce mouvement musical sous la bannière de valeurs révolutionnaires ;) La start-up de la Méditerranée !

La programmation des 25 DJ qui mixeront durant le festival anime toutes les convoitises et fait l’objet d’un jeu concours sur le site : des entrées sont à gagner.

Croisière jaune, appuyée par le ministre de la culture et le ministre du tourisme Tunisien, apporte de nombreux services, de transferts et tout son savoir-faire

8/05/14 13:24:34

NEWS TRANSPORTS • Emirates au départ de Bruxelles Dès le 5 septembre, Emirates proposera un vol direct quotidien entre Bruxelles et Dubaï. La capitale belge devient ainsi la 147ème escale de la compagnie du Golfe, juste après l’ouverture l’Oslo qui interviendra le 2 septembre, mais aussi Kiev, Taipei, Boston, Abuya et Kano (toutes deux au Nigeria).

• Une Economy Premium pour Lufthansa Lufthansa va introduire une classe Economy Premium sur ses vols longs courriers. Elle sera disponible dès novembre sur les 747-8, puis sur toute la flotte dans les 12 prochains mois. La compagnie allemande table sur plus d’1,5 M de passagers par an pour cette nouvelle classe.

• Fin du trou d’air pour Air France ?

Air France a annoncé un résultat d’exploitation positif de 130 M€ pour son exercice 2013/2014 clos le 31 mars, contre un déficit de 366 M€ un an plus tôt. Ces résultats pourraient présager d’un retour aux bénéfices en 2014 (contre 349 M€ de pertes en 2013). L’an dernier, Air France a réalisé un chiffre d’affaires de 25,52 Mrd d’euros (+0,4%/2012).

• Thalys relie Lille à Amsterdam Thalys propose un service entre Lille-Europe et Amsterdam (2 trains/j), avec des arrêts à Bruxelles, Anvers et Rotterdam. Il ne faut que 35 min. pour rejoindre Bruxelles, et 2h40 pour Amsterdam. Les prix démarrent à 19 € pour Bruxelles et 29 € pour Amsterdam.

China Eastern s’envole à grande vitesse Elle n’a pas 20 ans, mais opère déjà une flotte de 430 avions et se classe dans le top 10 des compagnies en termes de passagers ! Créée en 1995 et fusionnée avec Shanghai Airlines en 2010, China Eastern Airlines bénéficie pleinement de la croissance du marché chinois, et des relations économiques avec la France.

Son histoire d’amour avec l’Hexagone a démarré dès 1998, avec le lancement de premiers vols vers Paris. Depuis, les fiançailles se sont transformées en mariage ! La compagnie a fait son entrée dans Skyteam en 2011, avant de signer une joint-venture avec Air France en 2013. Cet accord se traduit par un partage des coûts et recettes et offre plus de flexibilité aux passagers, avec des vols en code share. Le transporteur chinois demeure toutefois libre de sa stratégie vis-à-vis des entreprises. Il a signé des contrats avec plusieurs dizaines de sociétés

TAM rejoint Oneworld C’est à São Paulo que TAM a célébré son entrée dans Oneworld, le 31 mars. Elle permet aux passagers de la compagnie brésilienne de bénéficier de plus de possibilités de connexions et d’un choix élargi de 45 destinations à travers le monde. Le programme de fidélité Tam Fidelidade est fondu dans celui de Oneworld, avec la possibilité de cumuler et dépenser ses miles sur n’importe quelle compagnie de l’alliance. Avec également LAN - autre filiale de LATAM

La nouvelle Avianca représentée en France SIRT/Airsystem représente la nouvelle Avianca en France. La compagnie réunit les opérations d’Avianca (Colombie), de Taca Airlines (Amérique centrale, Pérou) et Aerogal (Equateur).

L’ensemble propose un réseau de 5 100 vols hebdomadaires en Amé-

qui bénéficient de tarifs négociés.

China Eastern Airlines assure désormais entre 10 et 14 vols par semaine entre Charles de Gaulle et son hub de Shanghai, avec des correspondances notamment vers le Japon, l’Australie ou l’Indonésie, sans oublier les vols intérieurs en Chine. Une nouvelle cabine bi-classe équipe les A330 depuis 2012. En affaires, les 30 fauteuils aux standards internationaux s’inclinent à 180°. En éco, les 268 sièges sont équipés d’écran individuel, prise USB… Les menus proposent au choix une cuisine européenne ou asiatique. Reste à la compagnie à améliorer ses salons à Shanghai, pour qu’elle ait tout d’une grande !

rique du sud depuis les hubs de Bogota, San Salvador et Lima. Sans oublier des vols longs courriers depuis Madrid et Barcelone, avec des acheminements au départ de France via des accords avec Air France, Iberia et air Europa. www.avianca-airsystem.fr

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Airlines Group - Oneworld devient ainsi la première alliance aérienne en Amérique du Sud, mais aussi en Amérique du Nord grâce à l’intégration d’US Airways rachetée par American Airlines, membre fondateur du groupement.

LATAM entend profiter de la prochaine Coupe du Monde de Football pour démontrer à sa clientèle les avantages procurés par Oneworld. La manifestation sportive se traduira par la programmation de 300 vols internationaux et 750 vols intérieurs supplémentaires entre le 10 juin et le 15 juillet. Pour ses passagers Première et Classe Affaires, LATAM Airlines Group a inauguré son premier salon commun à l’aéroport de Bogota.

D’autres suivront à Buenos Aires, Santiago du Chili, Sao Paulo, Miami... Depuis Roissy, TAM assure un vol direct quotidien à destination de São Paulo et partage le salon premium de Oneworld.

3 QUESTIONS À... Michel Simiaut, Directeur Général de Jet Airways pour la France

« HUIT VOLS AU DÉPART DE FRANCE » ■ Jet Airways a lancé un vol direct entre Paris et

Mumbai (Bombay) le 14 mai. Quelle est votre stratégie ?

C’est un projet qui s’inscrit dans la stratégie d’ouverture à l’international. Cette liaison renforce notre concept « travel smart to India » : avec 8 vols quotidiens au départ de France, nous sommes la compagnie de référence vers l’Inde. Les clients ont le choix entre le vol direct Paris-Mumbai, les deux vols pour Mumbai et Delhi via Bruxelles, en code share avec Thalys depuis Paris et avec Brussels Airlines depuis Lyon, Marseille et Toulouse, les trois vols via Londres vers Mumbai et Delhi, et, enfin, les vols vers Mumbai et Delhi via Abu Dhabi en code share avec Etihad Airways.

Tous sont combinables et proposés à un tarif unique.

■ Les horaires du vol Paris-Mumbai semblent

très pratiques pour les correspondances…

Ce vol de nuit au départ de Paris arrive à Mumbai à 9h50, permettant d’optimiser les temps de transit des voyageurs souhaitant poursuivre leur voyage vers Bangalore, Chennai (Madras), Delhi, Goa et Hyderabad.

Pour nos passagers de province, nous avons finalisé un accord de pré-acheminement avec Air France au départ de Nice, Marseille, Toulouse et Lyon via Paris-CDG. A noter que les vols que nous proposons en code share avec Etihad offrent aussi de bonnes correspondances vers plusieurs villes indiennes telles que Cochin, Bangalore, Hyderabad et Chennai.

De Mumbai, nous proposons également une très bonne connexion pour Katmandou.

■ Pouvez-vous nous présenter le réseau domes-

tique de Jet Airways ?

Avec 50 destinations domestiques, notre réseau est l’un des plus denses d’Inde. Pour faire face aux low cost, nous avons créé Jet Konnect, une compagnie aux tarifs très attractifs offrant deux classes, économique et affaires. Mumbai est notre hub principal. Depuis l’ouverture du nouveau terminal T2, le 14 février dernier, nos vols internationaux y atterrissent. Et dès janvier 2015, nous espérons que tous nos vols, internationaux comme domestiques, y seront regroupés.

Erratum Une erreur s’est glissée dans l’orthographe du nom de la compagnie aérienne Etihad (p.13- VS177)

NEWS FRANCE • Le Nord en ébullition Le Nord France Convention Bureau a une actualité très chargée en ce premier trimestre 2014. Il a commencé par accueillir à Lille huit agences allemandes, spécialistes de l’évènement et des Congrès pour un éductour , puis il a mis en ligne une collection complète de « vidéos-clips » , d’une durée de 1mn45 chacun visant à valoriser les destinations dont il assure la promotion telles Dunkerque, Le Touquet, Arras, Valenciennes ou Lille. Enfin, il a initié, pour éviter aux intéressés de perdre le Nord (!), le lancement d’un GPS « Guide pour simplifier vos événements professionnels en Nord-Pas de Calais ». Le Nord un terrain de prédilection pour l’événementiel ! www.nord-france-convention.com • Escapade champenoise Il est désormais possible de visiter les caves de la très réputée maison de Champagne Mercier fondée en 1858 et située à Epernay, capitale du Champagne.

Après le visionnage d’un film sur les exploits de son fondateur Eugène Mercier, la visite nous entraîne 30 mètres sous terre, grâce à un ascenseur panoramique, pour monter à bord d’un petit train guidé à la découverte de ses caves ornées de monumentales sculptures murales en craie. Le retour à la surface se fait flûte de Champagne Mercier à la main ! www.champagnemercier.com

Une année vitaminée pour Bordeaux Le CEB a accueilli nombre d’évènements dans la ville girondine en 2013 lui permettant de confirmer son rang de 2ème ville de France sur le plan du tourisme d’affaires obtenu en 2012.

Lors de son Assemblée Générale qui s’est tenue en avril, le CEB a dévoilé des chiffres on ne peut plus positifs : 26 millions d’euros de chiffres d’affaires dont les retombées économiques sont estimées à près de 200 millions d’euros. Ses bons résultats s’expliquent avant tout par son offre plurielle lui permettant de se placer aujourd’hui comme un acteur majeur sur le marché du tourisme d’affaires et de l’événementiel. En effet, ses quatre sitesle Parc des Expositions, le Palais des Congrès, le Hangar 14, et le Centre de Congrès Cité Mondiale- lui permettent de répondre à une demande des plus variées. La ville a ainsi accueilli en 2013 plus de 1 378 470 personnes dont plus de 9 760 exposants au cours des 343 évènements qui s’y sont tenus. L’avenir s’annonce très prometteur : de grands

congrès seront à l’affiche tels que les journées « COFREND » du 20 au 22 mai ou encore ITS (le congrès international Intelligent Transport System) du 5 au 9 Octobre 2015 où plus de 2 000 personnes sont attendues à chaque fois.

Enfin, la naissance de quatre salons ( « Vivons Maison » , « Vivons 100% sport » , « Vivons créations » et « Vivons Evasion » ) qui ont pris le relais du Salon Conforexpo puis le lancement d’Exp’hôtel (Salon de l’hôtellerie, de la restauration et de la mise en bouche) et la première édition du Bordeaux Vinexpo vont permettre au CEB de se développer sur un secteur à fort potentiel : les salons professionnels.

L’Est de Paris à marche forcée Pour attirer le marché du tourisme d’affaires, l’agence de développement et de réservation touristiques de Seine-et-Marne (Seine-et-Marne Tourisme) et la chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne lance une nouvelle marque : « Paris What Else Business ». Facilement accessibles et situés à moins d’une heure de Paris, les cent quarante sites touristiques seine-et-marnais proposent en effet de multiples possibilités de séminaires d’entreprises. Cette nouvelle marque s’accompagne d’un positionnement stratégique sur le segment MICE, celui du séminaire actif. Le slogan « Be active, be 7/7 » vient appuyer la campagne et montre la volonté de Seine-et-Marne Tourisme d’innover et d’être le plus réactif possible pour ce secteur en particulier. Les produits

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MICE de « Paris What Else Business » sont disponibles dans une nouvelle brochure offrant des expériences originales aux professionnels. De plus, la création d’une charte de qualité permet à Seine-et-Marne Tourisme de s’engager à offrir des services touristiques MICE irréprochables selon trois critères : des prestataires implantés en Seine-et-Marne, une équipe réactive capable de répondre aux demandes des clients en moins de quarante huit heures, et enfin un interlocuteur unique dédié au tourisme d’affaires.

Seine-et-Marne Tourisme est soutenue dans cette démarche visant à favoriser un tourisme innovant et performant en Seine-et-Marne par le Comité Régional du Tourisme Paris Ile-de-France.

Informations complémentaires sur l’offre « Paris What Else Business » .

PUBLI-REPORTAGE

Grand hyatt cannes hôtel martinez

Plus qu’un lieu d’exception tout un art de se réunir…

S

itué au cœur de la « capitale du 7ème art », le Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez n’est pas seulement le lieu privilégié de séjour des stars durant le Festival de Cannes, il constitue aussi pendant toute l’année un formidable attrait auprès des principaux organisateurs de congrès, séminaires et manifestations de prestige. Outre le fait d’offrir avec ses 409 chambres et suites, ses 2500 m2 de salons la plus grande capacité d’accueil de la ville, ce prestigieux hôtel propose aux entreprises une exceptionnelle diversité de choix de lieux et d’ambiances, que ce soit dans le cadre de déjeuners, réunions, séminaires de travail ou soirées de gala.

Ainsi, ses 15 salons modulables ultramodernes ont l’avantage d’être localisés en un même endroit ce qui permet un accès plus facile et une multitude de combinaisons possibles adaptée aux besoins. Fonctionnels et confortables, les salons peuvent également offrir en complément des aménagements particuliers à l’exemple, du Salon « Royal Galuchat » qui a récemment été doté d’un éclairage sophistiqué apte à proposer des effets scéniques d’exception.

Par ailleurs, et pour profiter d’un panorama exceptionnel sur la baie de Cannes, les terrasses des suites Penthouse et Des Oliviers peuvent également servir de cadre plus intimiste aux entreprises désireuses d’offrir à leurs clients et partenaires la douceur du climat méditerranéen et la magie d’une vue sur La Croisette.

Enfin, pour une soirée de gala sous les étoiles, la plage de l’hôtel avec son magnifique ponton, son large espace balnéaire et ses pergolas

privatives offre un décor unique à une soirée inoubliable. Une équipe de professionnels est spécialement dédiée à la coordination de chaque événement pour penser au moindre détail et proposer une prestation sur-mesure… A l’instar de Christian Sinicropi, le chef de La Palme d’Or (2 étoiles), qui supervise l’ensemble des cuisines et peut personnaliser, adapter les mets proposés selon les souhaits des entreprises et garantir

quoi qu’il en soit aux organisateurs une qualité culinaire exceptionnelle.

Autant d’atouts qui positionnent aujourd’hui le Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez en première ligne sur le marché de l’événementiel MICE dans la région.

Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez 73 La Croisette - 06400 Cannes Tél. 04 93 90 12 34 cannesmartinez.grand@hyatt.com www.cannesmartinez.grand.hyatt.com

Avril / Mai 2014 | Voyages & Stratégie N°178 | 15

NEWS HÔTELS • L’Abbaye de Fontevraud accueille un hôtel Le 23 mai sera inauguré l’hôtel 4* de l’Abbaye ainsi que son restaurant gastronomique. L’Abbaye Royale de Fontevraud est la plus grande cité monastique d’Europe.

Aux commandes de l’établissement deux spécialistes de l’hôtellerie et de la restauration : Pascal Bailly et Frédéric Algan.

• The Sun Siyam Iru Fushi rebaptisé L’hôtel a été présenté comme l’établissement de référence de la nouvelle enseigne Sun Siyam Resorts. Le lancement de cette nouvelle identité permet à son propriétaire et fondateur Ahmed Siyam Mohammed de passer de réceptif local à groupe hôtelier de luxe. L’Iru Fushi sera le premier établissement de la marque The Sun Siyam du groupe The Sun Siyam Resorts. Dans les prochaines années, cinq nouveaux hôtels dans trois pays différents devraient compléter la collection. Le groupe comprend actuellement aussi les enseignes The Beach House Collection et Sun Ray.

Les hôtels Orient-Express deviennent Belmond C’est sous la marque Belmond que les hôtels Orient-Express ont choisi d’exploiter leur collection d’établissements et de voyages de luxe. Ce changement de nom, lié à la perte de la licence de marque OrientExpress détenue par la sncf, facilitera l’identification de la marque et de générer un afflux de nouveaux clients tout en fidélisant ceux existants. L’entreprise compte investir au cours de la première année

5 millions de dollars dans la nouvelle marque puis 10 millions sur les quatre années suivantes. L’investissement couvrira la création de nouvelles plateformes Internet, la refonte des outils de gestion des relations clients et une campagne publicitaire de grande envergure. « Nous sommes ravis de lancer la marque Belmond », déclare John M.Scott, Président et CEO. Et d’ajouter : « Etendre la présence internationale de notre marque grâce à un nom qui sera tout autant associé aux hôtels et aux croisières fluviales qu’aux célèbres trains constitue une étape clé ». L’entreprise conservera en effet son accord de licence à long terme avec la SNCF, détentrice de la marque Orient-Express pour le train Venice Simplon Orient-Express.

Opération séduction pour IHG Le groupe IHG qui chapeaute 52 hôtels (4 InterContinental, 4 Crowne Plaza, 32 Holiday Inn et 12 Holiday Inn Express) en France, a invité ses clients MICE à venir découvrir son offre au cours d’une journée dédiée : la Meeting Awareness Day. A cette occasion ont été présentées les dernières nouveautés du groupe, parmi lesquelles un Crowne Plaza à Lyon et un hôtel Indigo, la marque boutique-hôtel d’IHG, à Paris. Ils ont également pu bénéficier de promotions exceptionnelles pour toutes réservations effectuées sur place.

« Après le repositionnement de nos marques Holiday Inn, puis Crowne Plaza, nous souhaitions faire connaître nos nouvelles offres MICE en France. Notre Meeting Awareness Day à Londres est très populaire auprès de nos clients MICE, c’est pourquoi nous avons décidé de l’importer dans l’Hexagone.

Ce sera une première à Paris et nous avons été ravis de rencontrer, de visu, nos clients existants et futurs en compagnie de nos équipes MICE, de nos hôtels et du bureau de Paris », a déclaré Rémi Lefèvre, Responsable Marketing IHG, Europe de l’Ouest et Méditerranée.

Pullman réinvente la salle de réunion Pullman, en association avec le designer Mathieu Lehanneur, a imaginé un tout nouveau concept de salles de réunion : la « Business Playground », inspirée de l’esprit « Work Hard, Play Hard » de la marque et du style de vie de ses clients, professionnels accomplis, cosmopolites

et hyper-connectés. Cette nouvelle salle bouscule les codes de la réunion de travail en la rendant beaucoup moins formelle voire ludique. Elle s’articule autour d’une table dessinée comme une table de poker dont l’objectif consiste à donner envie de prendre part à la

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réunion tel à un jeu. Pour les pauses, un espace dédié a été pensé comme une bulle : la « Canopy break » propose une évasion à la fois végétale et digitale.

Enfin, les « Curiosity Boxes » invitent à voyager vers des lieux inédits grâce à un objet insolite, un livre, ou une idée.

NEWS HÔTELS 3 QUESTIONS À... JG Pérès, Pdg de Mövenpick Hôtels « LA DEMANDE REPART EN AFRIQUE DU NORD » Quel est le bilan de l’année écoulée pour Mövenpick ?

Elle a été marquée par la continuité de troubles politiques dans des destinations où nous sommes très présents, comme l’Egypte, la Jordanie ou la Tunisie. Malgré tout, le bilan est positif avec des ouvertures et des projets signés. Notre parc regroupe désormais 83 hôtels 4 et 5* répartis dans 25 pays, contre une trentaine il y a dix ans.

Nous ne communiquons pas nos résultats mais dans ce contexte, ils peuvent être qualifiés de solides.

■

Comment se porte la demande MICE ?

L’Afrique du Nord a été affectée par les « travel warning » du gouvernement et la suppression de nombreux vols. Mais depuis avril 2014, le MICE sur ces destinations semble repartir. Plus globalement, on note un basculement en faveur du moyen-

■

courrier et la durée des séjours est passée de 5 /6 jours à 3 /4 jours. L’Australie ou l’Asie sont moins recherchées, quant Berlin, la Suisse ou Amsterdam fonctionnent bien. A Dubaï enfin, où nous exploitons six hôtels, la demande demeure soutenue.

Comment s’annonce 2014 ?

Notre hôtel de Neuilly a atteint sa vitesse de croisière grâce à une forte demande du marché français, les organisateurs d’événements cherchant actuellement à rester dans l’Hexagone, et à Paris en particulier. La clientèle apprécie le calme et la verdure du site et la rénovation des chambres se terminera fin mai. Les femmes d’affaires, une clientèle que nous ciblons, apprécient particulièrement son patio. Notre nouvel établissement de Karachi (Pakistan) et celui sur l’île de Sentosa (Singapour) sont aussi très de-

■

mandés, et bien sûr nos hôtels en Inde. Nous n’avons pas d’ouvertures cette année mais des rénovations à Berlin, Hambourg et Istanbul. Au delà, 2015 sera marquée par notre arrivée au cœur de Marrakech. Nous cherchons également à nous implanter au Sénégal et en Côte d’ivoire. L’Afrique est un marché en devenir…

Propos recueillis par Nadine Altmayer

Un nouveau concept pour Banyan Tree Banyan Tree lance « Meaningful Connections », un concept destiné à faciliter l’organisation d’évènements. Ce microsite promet une aide précieuse aux organisateurs en quête de l’endroit parfait et donnera de précieuses informations sur les destinations Banyan Tree comme le style des établissements, les expériences de restauration ou la gamme d’activités proposées. « Nous nous efforçons de proposer le parfait équilibre entre travail et bienêtre afin de faire de chaque évènement une expérience unique », déclare David Spooner, Vice-Président Ventes et Marketing. « Nos hôtels permettent aux voyageurs d’affaires de travailler dans un cadre idéal pour développer sa concentration et sa créativité ».

Avril / Mai 2014 | Voyages & Stratégie N°178 | 17

NEWS INTERNATIONAL • Israël en forme De Tel Aviv la festive à Jérusalem la religieuse, Israël aime jouer sur les contrastes. Un grand écart qui séduit de plus en plus les touristes. Près de 3 millions de visiteurs étrangers ont foulé le sol du pays en 2013, soit une augmentation de 3% par rapport à 2012.

Au départ de France, ce sont près de 300 000 touristes qui ont visité Israël l’an dernier (+11% par rapport à 2012).

• Londres plus forte sur le web London & Partners, l’organisation de promotion de Londres, lance un nouveau site internet pour son activité MICE. Destiné à mieux accompagner les agences pour la planification d’un événement dans la capitale anglaise, il propose une liste améliorée de services, un nouvel outil de recherche d’hôtels, restaurants, lieux, ainsi que des panoramas à 360° de la ville. www.conventionbureau.londonpartners.com • Record battu pour Malte 116 533 touristes français ont découvert Malte en 2013 (+8% par rapport à 2012), un record !

L’archipel récolte ainsi les fruits de sa stratégie, en particulier sur le marché MICE. De plus en plus d’entreprises plébiscitent le pays pour sa proximité, sa richesse culturelle et ses infrastructures.

Un accord de code share entre Air France et Air Malta, opérationnel depuis le 30 mars sur les 18 vols hebdomadaires opérés au départ de Paris et Lyon, devrait encore doper la fréquentation.

Milan accueille le monde en 2015 La prochaine exposition universelle, qui se déroulera à Milan en 2015, aura pour thème : « Nourrir la planète, Energie pour la vie ». Cette Expo Milano 2015 sera hébergée dans la capitale lombarde du 1er mai au 31 octobre 2015. Pour l’heure, 142 pays, entreprises et organisations internationales ont répondu présents à ce rendezvous planétaire, qui abordera le thème de la nutrition sous tous ses angles.

Soixante pays, dont la France, disposeront de leur propre pavillon ; tandis que d’autres exposeront dans des zones thématiques (la biodiversité, les épices…).

Le programme de la manifestation sera diffusé dans les prochaines semaines mais ses organisateurs annoncent déjà une pléiade d’événements, tant à l’intérieur de l’Expo qu’à Milan et dans toute sa région.

Le célèbre théâtre de la Scala suivra le tempo, des matchs de football

Andorre mise sur le MICE Les 9 et 10 avril, le 8° Congrès mondial sur le tourisme de neige et de montagne a réuni 400 décideurs à Andorre. Au programme des congressistes figurait en bonne place la question de vendre la montagne en dehors de l’hiver ! Une problématique qu’Andorre connaît bien : connue pour ses stations de ski, la destination a plus de mal à convaincre le reste de l’année. Et sur 8 millions de touristes annuels, 5,7 mil-

Aviareps représente Stockholm Le Stockholm Convention Bureau confie sa représentation MICE en France à Aviareps. «Nous nous intéressons au marché français depuis quelques années. Pour convaincre les entreprises, la capitale suédoise met en avant sa richesse

auront lieu chaque jour, le Cirque du Soleil sera de la partie … « C’est le plus grand événement jamais organisé sur le thème de la nourriture, terriblement d’actualité sur une planète qui comptera bientôt 9 milliards d’individus » argumente Alessandro Mancini, chargé de la promotion. A ceux qui redoutent un problème de sous-capacité hôtelière à Milan (assorti de tarifs exorbitants), il rétorque que les villes voisines, accessibles en train rapide, pourront y répondre. Expo Milano 2015 table sur plus de 20 millions de visiteurs.

culturelle, la diversité de ses lieux comme le Vasa Museum, ainsi que sa large capacité pour les réunions et congrès. En 2012, Stockholm a attiré 180 évènements internationaux, générant 280 000 nuitées. meetingplanner.visitstockholm.com

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lions sont des visiteurs à la journée. « Les Français nous connaissent mal » regrette Francesc Camp, ministre du tourisme, qui a lancé une opération de séduction sur le marché hexagonal, jugé stratégique. Parmi ses objectifs : attirer des groupes MICE. Pour les convaincre, Andorre peut s’appuyer sur des infrastructures hôtelières haut de gamme, 3 centres de congrès (celui d’Andorra La Vella dispose d’un auditorium de 900 places), de nombreuses activités nature, un centre thermo-ludique dernier-cri, et une fine gastronomie … « Nous sommes un petit pays magnifique, très sûr, facilement accessible et offrant un très bon rapport qualitéprix » plaide Francesc Camp. Pour aider les agences et entreprises à mettre en avant la Principauté, un Convention Bureau a été créé fin 2010.

Paris - Bombay vol direct à partir du 14 mai 2014 départ 21h10 - CDG 2C

www.jetairways.com

NEWS CROISIÈRES • MSC fidèle à Saint-Nazaire MSC Croisières a commandé deux navires aux chantiers STX France de Saint-Nazaire. Livrables en 2017 et 2019, ils seront les plus grands paquebots réalisés pour une compagnie européenne (2250 cabines chacun). Ils viendront compléter la flotte de douze paquebots de MSC Croisières.

• Rivages du Monde reprend Taaj Croisières Le voyagiste Rivages du Monde a racheté Taaj Croisières (ex-Taitbout Voyages), agence spécialisée dans les voyages maritimes (8 500 passagers en 2013). Taaj Croisières affrètera pour l’été 2015 le paquebot Louis Aura de la compagnie chypriote Louis Cruises, dont l’agent général en France n’est autre que… Rivages du Monde.

• Costa embarque sur Ibero Cruceros Costa commercialise désormais en France les croisières de sa filiale espagnole Ibero Cruceros, réputées pour être festives en raison de tarifs abordables séduisant une clientèle plus jeune. La compagnie propose 43 croisières « Viva la Vida ! » de 4 à 11 nuits sur le Grand Holiday, au départ de Marseille.

• L’Express Côtier en vols directs Pour développer la vente de ses croisières en Norvège sur la ligne de l’Express Côtier, notamment sur le marché MICE, Hurtigruten affrète des vols directs pour Bergen.

Six départs sont déjà programmés pour la saison estivale 2015.

Quelques 60 croisières sont par ailleurs organisées chaque année avec des guides francophones.

Le plus grand paquebot du monde en Méditerranée C’est une grande première ! Royal Caribbean International positionnera en Méditerranée l’Allure of the Seas, le plus grand paquebot du monde, pour la saison estivale 2015. Ce géant des mers de 16 ponts et 2 700 cabines peut embarquer jusqu’à 5 400 passagers (et 2 400 personnes pour l’équipage). Il effectuera un total de 22 croisières, au départ de Barcelone. Le programme, en sept nuits, propose des escales à Palma de Majorque, Marseille, La Spezia, Civitavecchia (le port de Rome) et Naples.

Lancé en 2010, ce gigantesque bateau constitue à lui seul l’un des buts du voyage de part sa taille, mais aussi de par la kyrielle d’animations et d’activités proposées à bord, susceptibles de séduire les entreprises pour des incentives. Parmi les attractions majeures, on citera des spectacles inspirés des meilleurs shows de Broadway, un mur d’escalade, deux simulateurs de surf et même une tyrolienne qui permet de survoler le navire, pour une poussée d’adrénaline de quelques secondes… «L’allure of the Seas est un produit à part. La destination, c’est le navire !», assure d’ailleurs Emmanuel Joly, directeur commercial France de Royal Caribbean International.

Seul bémol : l’accessibilité pour la clientèle française. L’Allure of the Seas n’embarquera pas de passagers à Marseille, qui ne sera qu’un port d’escale à la journée. Pour séduire les clients français comme les agences MICE, Royal Caribbean International entend donc faire du départ de Barcelone un atout, en raison de la desserte aérienne (et désormais ferroviaire en TGV) et de l’attrait touristique de la capitale catalane qui pourra être visitée en pré ou post-croisière.

Objectif MICE pour la Compagnie du Ponant La Compagnie du Ponant fait du segment MICE, qui représente actuellement un peu plus de 7% de son activité, un des axes majeurs de son développement. L’objectif est de doubler rapidement ce chiffre, grâce notamment à la création d’un pôle commercial dédié. Dans la foulée, un poste de responsable MICE pour la France et l’Europe a été créé et confié à Elizabeth Breton Bernard. Pour accompagner cette politique, la compagnie a mis en place de nouveaux outils avec l’édition d’une brochure spécifique, l’envoi d’une newsletter MICE aux agences spécialisées et un site Internet pour détailler son offre. Outre la présentation de sa flotte de quatre navires haut de gamme, ce site rappelle les avan-

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tages à organiser une opération avec la Compagnie du Ponant : réponse dans les 48 heures, équipage français, excursions à la carte et animations sur mesure à bord. Dans le cadre d’un affrètement total, le client peut même personnaliser le bateau à ses couleurs et choisir son itinéraire. La compagnie du Ponant se veut ainsi flexible, une réservation anticipée (12 à 18 mois) permettant de scinder une croisière de 7 jours pour créer des itinéraires à la carte de 3 à 4 jours. La Compagnie du Ponant est d’autant plus active sur le MICE qu’elle se prépare au lancement du Lyrial, le cinquième paquebot de sa flotte, au printemps 2015. Il pourra embarquer 264 passagers, pour d’originales croisières à travers le globe.

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TABLE RONDE En collaboration avec

DMC/Agences

Comment améliorer la relation commerciale ?

Malmenée par le contexte économique et les évolutions du marché, la relation commerciale entre agences et DMC s’est dégradée ces dernières années. Créativité, rapidité, échange et transparence sont les maîtres-mots d’une collaboration qu’il convient aujourd’hui de réinventer…

Table ronde animée par Thierry Beaurepère

Les participants à la table ronde :

SAFRAN RP Sabine Aucoin

EMECO TOURISM Tarek Farouk

CARRÉ DESTINATIONS Claudia Chevojon-Dupuy

BLUE DAYS TRAVEL Nurten Rollier

SB MICE CONSULTING Sylvie Bordeloup

PROASIE Pascale Lefort

LE PUBLIC SYSTÈME Sophie Amsellem

SUN RESORTS Maurice Elkaim

22 | Voyages & Stratégie N°178 | Avril / Mai 2014

TABLE RONDE

L’état des lieux Sophie Amsellem Le monde a changé, les clients ont changé, les timings ont changé, il est nécessaire de s’adapter ; de travailler mieux, plus vite, moins cher. N’oublions pas que c’est aussi très difficile pour nos clients qui sont pressurisés, ne savent pas s’ils obtiendront leurs budgets…

Parallèlement, le terrain de jeu est plus grand. Certains acteurs sont entrés sur le marché, parfois avec moins d’éthique. Les entreprises les mettent en compétition avec les agences historiques pour obtenir de meilleures conditions. C’est à nous tous de redéfinir des règles, d’éduquer le marché…

Sabine Aucoin La relation commerciale entre agence et DMC ne s’est pas dégradée mais elle a changée. On nous demande de plus en plus de choses extraordinaires. Mais les budgets sont, eux, tout à fait ordinaires. Ré-

pondre aux exigences des agences avec les budgets impartis, çà devient mission impossible !

Maurice Elkaim Pour ma part, je pense que cette relation s’est dégradée. Aujourd’hui, les agences n’ont plus le même regard vis-à-vis des réceptifs. Du statut de partenaire, ils sont passés au statut de fournisseur. Certaines agences vont même jusqu’à récupérer les informations des DMC pour organiser ensuite une opération par ellemême. C’est un véritable problème, qui se traduit par une méfiance de la part des DMC. Il y avait un rapport de confiance, une cohésion dans la chaine de travail, une estime, qui ont partiellement disparu. Aujourd’hui, le dialogue est souvent dans la seule négociation tarifaire !

Sylvie Bordeloup C’est vrai que les négociations tarifaires sont devenues terribles. Mais au-delà, on ressent aussi le stress de l’agence, qui est sous la pression de

son client. Elle transmet ce stress à toute la chaîne, en particulier au réceptif, avec des demandes parfois excessives qu’il ne comprend pas toujours. Par exemple, on entre désormais énormément dans les détails dès l’appel d’offre. Alors qu’il y a quelques années, ces détails n’étaient abordés que lorsque le dossier était confirmé. Les délais plus courts ne justifient pas ces exigences, qui ont des conséquences sur le travail des DMC. Claudia Chevojon-Dupuy La crise a effectivement entrainé un changement de comportement à l’égard des prestataires. Il faut que nous redevenions des partenaires, que nous construisions ensemble.

Il y a une frustration des DMC, devenus parfois de simples exécutants.

Nous demandons de la considération, on le dit aux agences tous les jours ! Mais il est vrai que c’est d’abord le client final - dans son attitude, ses exigences - qui est le responsable de cette évolution…

Avril / Mai 2014 | Voyages & Stratégie N°178 | 23

TABLE RONDE pour une vraie discussion. Ca m’est déjà arrivé aussi d’aller chez le client final avec l’agence. Il ne s’agit pas de prendre la place de l’agence mais d’être partenaire à part entière, en amont du brief et au-delà en cas de besoin pour défendre son projet.

C’est un partenariat à construire tous les jours. Au final, l’agence est un peu le commercial, la force de vente du DMC, qui doit l’aider à créer la substance même du programme.

Le dialogue au cœur de la relation

un appel d’offres, ce serait bien de savoir pourquoi.

Sophie Amsellem Rapidité, prix, créativité et sécurité sont les quatre piliers sur lesquels nous devons travailler ensemble. C’est une exigence de la part du marché. Pour cela, nous avons besoin d’avoir une relation de confiance avec des DMC qui doivent comprendre que le métier a changé et accepter de ne pas facturer plein pot dès qu’ils proposent une nouveauté. Si je dis à mon client c’est 100 de plus parce que c’est nouveau, ça ne va pas passer !

Sophie Amsellem Il ne faut pas fantasmer la vie des agences. Très souvent, nous n’avons pas l’historique des opérations ou le retour quand un projet est refusé. Cela dit, même si le DMC n’a pas toutes ces informations, il est important qu’il aille vers plus de créativité et ne nous propose pas les trois produits classiques que l’on connaît depuis une éternité !

Une chose est sûre : les clients ne vont pas nous donner plus d’argent, ni plus de temps. On est tous dans le même bain. C’est quoi le DMC de demain ? Il faut peut-être qu’il scinde ses équipes, avec une partie qui va dénicher de nouveaux produits, une autre qui réfléchit à une offre digitale….

Pascale Lefort Tout le monde sait assembler un hôtel, un restaurant, un transfert. Il faut aller au-delà, apporter de la créativité et donner du sens. C’est un mot clé !

Mais pour être créatifs, les réceptifs ont besoin de connaître le nom du client final, de savoir quel est son secteur d’activité et son historique, afin d’être capables de proposer autre chose. Bref, de mieux échanger avec l’agence… lorsqu’on reçoit le brief, on n’a pas ces détails, il faut qu’on aille chercher les informations nous mêmes. Sans ces informations, nous sommes souvent contraints de proposer un produit standard, un prix…

De la même manière, lorsqu’on perd

Claudia Chevojon-Dupuy Ce qui est dommage, c’est que certaines agences refusent de voir un DMC lorsqu’il est en France et travaille avec elle sur un très beau programme. Trop souvent, l’agence nous répond qu’elle n’a pas le temps de le rencontrer, ce n’est pas normal !

Il y a un gros travail à faire sur la relation entre l’agence et le réceptif.

Pascale Lefort Je suis même prête à aller chercher le brief directement dans l’agence,

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Sophie Amsellem Chez Le Public Système, dès qu’on a besoin de leur aide, nous demandons à nos réceptifs de nous accompagner à une présentation chez un client. Mais attention à ne pas aller trop loin, le client ne veut pas non plus se retrouver face à un tribunal !

Sabine Aucoin Certaines agences me demandent de leur faire des fiches destinations, avec les plus par rapport au brief, une idée de tarifs, une ou deux idées d’hôtels. Elles vont ensuite voir leurs clients avec ces fiches pour faire une présélection de 2/3 pays, avant d’approfondir la demande. C’est une bonne approche pour éviter une déperdition de temps et d’énergie.

Quant un réceptif est interrogé alors qu’il y a sept ou huit pays en compétition, il doit répondre vite et on lui

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TABLE RONDE reprochera de faire des propositions pas assez personnalisées. C’est un cercle infernal.

Maurice Elkaim Aujourd’hui, trop de DMC se cantonnent à leurs acquis et n’apportent pas de valeur ajoutée, je le constate avec ma casquette d’hôtelier. Ce qui explique aussi que depuis quelques années, certaines agences soient tentées de travailler en direct avec un hôtelier, une destination. Un DMC doit être constamment à l’affût des nouveautés. Trop souvent, c’est l’agence qui demande au DMC pourquoi il ne propose pas tel type de prestations ?

Nurten Rollier Oui, d’autant qu’il y a toujours des choses à inventer, les destinations se renouvellent, les villes s’équipent, les besoins des clients changent. Je retourne à Istanbul régulièrement et je ne reconnais pas ma ville tellement elle bouge. C’est autant de possibilités pour des opérations inédites. C’est à nous d’être à l’écoute, d’aller dénicher ces nouveautés. Chez Blue Days Travel, j’ai deux personnes qui ne font que cela, pour voir ce qu’on peut proposer de nouveau en Turquie.

Tarek Farouk La créativité, il y en a toujours. Ensuite, c’est aussi une question de prix.

Un produit original coûtera toujours plus cher qu’une prestation standard.

Chez Emeco, nous demandons toujours le budget avant de commencer à travailler, on appelle le chef de projet pour discuter si on peut avoir une rallonge ou pas. On peut avoir le même programme de base mais avec des touches différentes, qui n’augmentent pas énormément le budget mais personnalisent le projet.

Nurten Rollier Il faut aussi que les DMC s’adaptent aux équipes dans les agences, qui ont beaucoup changé. Elles sont parfois férues de nouvelles technologies mais ne connaissent pas les destinations. Nous organisons des têtes à têtes avec les chefs de projets pour connaître leurs attentes, leur présenter la destination. Rien de mieux que d’être ensemble pour s’écouter et développer une collaboration dans la durée. Mais il faut que nous puissions avoir plus de temps avec ces équipes, qu’elles participent à nos workshops, découvrent nos destinations lors d’éductours qui ne doivent pas être considérés comme des voyages de récompense.

Des timings trop serrés ?

Sabine Aucoin Les agences, souvent sous la pression des entreprises, nous demandent de réagir de plus en plus vite. Ce qui est très frustrant, c’est qu’on s’oblige à répondre de la meilleure façon sous 48 heures, et quand on appelle le chef de projet pour savoir ce qu’il pense du programme, il nous répond qu’il n’a pas eu le temps de le regarder. Les réceptifs ne comprennent pas pourquoi on leur met une telle pression, alors qu’ils pourraient travailler plus sereinement, et donc être plus innovant …

Pascale Lefort Inventer quelque chose ou vérifier si une idée est faisable demande en effet du temps ! Il faut que le chef de projet donne plus clairement la

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date de présentation pour que de mon côté, je m’engage à être prête à temps. Je peux aider une agence, rédiger les points forts d’un projet, faire un powerpoint, mais il faut nous laisser le temps de travailler correctement. Et faire comprendre aux entreprises qu’un programme réalisé dans l’urgence sera forcément un programme basique.

Sophie Amsellem Si un DMC explique clairement à un chef de projet qu’en 48 heures, il aura une prestation classique, et qu’en 10 jours, il aura mieux, le chef de projet aura tout intérêt à vous accorder dix jours. Mais attention : il faut alors une réelle valeur ajoutée.

Claudia Chevojon-Dupuy Est-ce que les agences ne peuvent pas aussi expliquer en amont aux annonceurs qu’en deux jours, le temps de faire la recherche des prestataires locaux et de négocier, c’est forcément un travail bâclé. Il faut leur expliquer comment ça se passe, leur dire qu’il y a un travail derrière !

Tarek Farouk Les délais sont effectivement de plus en plus courts, parfois deux jours pour répondre ! Comment peut-on être créatif dans ce contexte ? Le dialogue et la compréhension du travail de l’autre sont plus que jamais la clé, dans un sens comme dans l’autre.

Si le DMC peut comprendre ce que

TABLE RONDE l’agence attend de lui, ça l’aidera à faire des propositions plus rapides.

Pourquoi ne pas proposer à ces DMC d’aller passer une semaine en agence, à la manière d’un stage ? Je l’ai fait et j’ai énormément appris sur la relation de l’agence à son client.

J’ai pu par la suite améliorer mes propositions, pour que chacun gagne en efficacité.

Une éthique à réinventer Maurice Elkaim La valeur ajoutée d’un DMC réside dans son côté inventif, sa connaissance du terrain ou sa capacité à négocier de bons tarifs auprès de ses prestataires. C’est peut être plus compliqué aujourd’hui de travailler dans le dialogue, la transparence et le respect de valeurs éthiques. Les réceptifs contractent parfois directement avec les entreprises, mais ça reste marginal. En revanche, de plus en plus de clients travaillent avec un hôtel sans passer ni par l’agence ni par le réceptif ; de la même manière, on constate que de plus en plus d’agences contractent directement avec l’hôtel, sans utiliser les services d’un réceptif.

Claudia Chevojon-Dupuy Chez les anglo-saxons, les sociétés sont de plus en plus nombreuses à travailler en direct avec les DMC. Ils font appel à une agence pour la partie communication, pour le contenu de l’opération mais passent en direct pour tout ce qui est prestations. En France, nous essayons de défendre encore cette idée de partenaire, de complémentarité, entre DMC et agences.

Sophie Amsellem Cette évolution est aussi la conséquence du comportement de certains DMC. Si on découvre qu’un hôtel est moins cher que via un DMC, il est logique que l’agence passe outre le réceptif. La règle

dans ce cas, c’est d’être clair et transparent, de prévenir le réceptif. Cela dit, on aura toujours besoin les uns des autres, même quand nous travaillons en direct avec un hôtel.

Nurten Rollier Nous sommes très souvent en compétition avec d’autres DMC lors d’un appel d’offre et c’est une bonne chose. C’est ce qui nous permet d’avancer, de rester réactif. Deux réceptifs en concurrence, c’est normal, au-delà, ca devient un problème. En revanche, il est de notre devoir de refuser de travailler avec une agence qui ne nous respecte pas, qui récupère notre offre et va ensuite demander à un autre réceptif de faire la même chose, mais moins cher. C’est de la concurrence déloyale. Il faudrait aussi renouer avec le respect. Lorsque l’on travaille plusieurs semaines avec un hôtel pour qu’au final, l’agence travaille en direct avec lui, ce n’est pas correct ! Ca arrive de plus en plus souvent, en particulier sur les destinations européennes.

Sophie Amsellem Ce non respect de l’éthique ne sera pas éternel. Un moment donné, chacun se regardera dans la glace et verra le résultat. Chez Public Systeme, nous travaillons avec des réceptifs référencés sérieux et solides financièrement, c’est un sujet de plus en plus important dans le contexte économique actuel. Et ce dans une logique de co-création, ce qui est l’ADN du Public Systeme aujourd’hui. Pour autant, il est clair qu’un réceptif qui n’apporte pas de valeur ajoutée est condamné à disparaître…

Avril / Mai 2014 | Voyages & Stratégie N°178 | 27

DOSSIER STRATÉGIE

Le MICE

à l’heure de l’innovation

Par Jean-Baptiste Heguy

Une bonne dose de nouvelles technologies, un zest d’audace et beaucoup de talent… Chaque jour, des start-ups dépoussièrent le métier. Portraits de cinq de ces nouvelles entreprises dynamiques qui rappellent qu’en France aussi, on sait aller de l’avant…

D

égustations œnologiques, team buildings et séminaires à thématiques sportives en tous genres… l’activité MICE avait tendance ces dernières années à ronronner ; et ce alors même que les agences incentives doivent répondre à des entreprises qui recherchent des expériences toujours plus originales, voire inédites. La crise étant passée par là, elle a aussi obligé les spécia-

listes du MICE à innover tout en proposant à leurs clients des solutions ou des produits moins onéreux. Des initiatives comme le Welcome City Lab (voir notre interview) ont impulsé un nouvel élan et mis le pied à l’étrier à de nombreuses start-ups, qui proposent de nouveaux outils pouvant être mis à profit dans le secteur MICE. Mais l’innovation ne touche pas que le domaine des tech-

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nologies, Internet ou les réseaux sociaux. La recherche de thématiques ou de produits nouveaux sait aussi parfois se montrer innovante.

Bluenod : Twitter au service de l’événementiel Il n’est pas toujours facile d’y voir clair sur les plateformes de réseaux sociaux, notamment sur Twitter.

La start-up Bluenod, sélectionnée

DOSSIER STRATÉGIE

Stéphane Tholander, directeur général de Bluenod. dans la première promotion de juillet 2013 du Welcome City Lab, permet d’obtenir une sorte de « galaxie » de l’ensemble des liens d’amitiés attachés à un « hashtag », répartis par groupe. « Par des points de couleurs différents, il est possible de voir immédiatement quels sont les « followers » les plus proches et les secondaires », explique Stéphane Tholander, directeur général de Bluenod. « Pour n’importe quel événement, il est ainsi possible de connaître quels sont les contacts potentiels possibles ou les « influenceurs » intéressés par l’événement ».

Si, par exemple, on tape « Salon Mondial du Tourisme » dans Bluenod, on observe immédiatement que le groupe le plus proche est logiquement le Secrétariat d’Etat au Tourisme » poursuit Stéphane Tholander.

Bluenod permet aussi de gérer des listes de « tweets » par catégories ou

en affichant les photos de contacts Twitter, et d’obtenir un graphique chronologique présentant les pics de fréquentation sur une période de temps donnée.

Bluenod a été créée à l’été 2012, au sein de l’agence de communication UMAPS. « A l’époque, nous parlions de « communautés » de réseaux sociaux à nos clients mais nous ne pouvions pas les représenter. C’est comme cela qu’est née Bluenod, pour les « matérialiser » de manière simple et ludique », ajoute Stéphane Tholander. Il est possible de taper sur Bluenod n’importe quel « hashtag », nom d’entreprise ou d’événement, gratuitement. Mais ce premier niveau est limité à 300 tweets.

Au-delà, pour les niveaux payants, 10 000 clients ont souscrit le produit de Bluenod, principalement des professionnels de la communication « social media », selon trois types

Sharif Hassan, directeur général de Smoovebox.

d’abonnements : 49, 149 et 449 euros par mois. Ce dernier niveau propose les plus larges fonctionnalités, avec notamment la gestion de l’historique de toutes les données Twitter sans aucune restriction. A noter que l’agence Burston Marsteller est cliente de Bluenod.

Smooove Box : dites-le en vidéo !

Dynamiser un événement ou un séminaire, commander un livre d’or, envoyer une carte postale… Tout cela et bien d’autres choses encore, la jeune entreprise Smooove Box le fait, mais… en vidéo ! Elle a développé une application qui peut être totalement personnalisée à l’image de n’importe quelle entreprise et pour tout type d’événement, privé ou public. Les enregistrements vidéo ou la prise de photos se font à partir de bornes tactiles autonomes où les utilisateurs sont guidés pendant tout l’enregistrement par des « hôtesses ». « Le système est très simple, disponible en plusieurs langues, et s’apparente à une sorte de « vidéomaton » explique Sharif Hassan, directeur général de Smooovebox. Autre originalité : on peut paramétrer le mode de diffusion des enregistrements vidéos : soit de manière privée ou restreinte, soit en les intégrant directement à des sites web ou des platesformes de réseaux sociaux. Quatre types de bornes sont disponibles pour l’instant. « Les possibilités d’uti-

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DOSSIER STRATÉGIE TROIS QUESTIONS À... Laurent Queige, délégué général du Welcome City Lab

« LE PREMIER INCUBATEUR D’ENTREPRISES LIÉES AU TOURISME DANS LE MONDE » Comment est né le Welcome City Lab ?

Quand j’étais directeur de cabinet pour le tourisme de la Ville de Paris, j’étais souvent été sollicité par de jeunes entrepreneurs qui, sans carnet d’adresses, avaient de grandes difficultés à trouver les bons contacts pour démarrer leur activité. Cette situation s’est aggravée avec la crise de 2008. Avant, je recevais deux personnes par semaine ; ensuite, on est passé à une personne par jour ! Je me suis donc rapproché de JeanLouis Missika qui était à l’époque adjoint au maire de Paris, chargé de l’innovation. La ville avait déjà des « incubateurs », des structures dédiées aux jeunes entreprises innovantes. Je me suis dit pourquoi ne pas créer un incubateur qui serait consacré aux entreprises liées au tourisme ? Il a fallu convaincre les instances décisionnaires, mais grâce à l’appui de BPI France (ex-OSEO), cela a finalement été possible. Le maire de Paris a donné son feu vert en décembre 2012 et le lancement a été fait au cours du Salon Mondial du Tourisme 2013.

Comment l’incubateur fonctionne-t-il ?

Le 18 avril, nous avons intégré de nouveaux locaux, rue de Rennes, à Paris. Sur 1000 m2, nous accueillons au premier étage les 27 entreprises sélectionnées pour le Welcome City Lab. Elles sont accompagnées dans leur développement via des aides marketing, des formations, des expérimentations qui seront effectuées chez nos entreprises partenaires (Aéroports de Paris, Air France, Amadeus, Galeries Lafayette, Skyboard, Sodexo, Viparis). Elles resteront entre 12 et 16 mois en phase « d’amorçage », domiciliée dans ces locaux. Le rez-de-chaussée est accessible aux 380 autres entreprises non sélectionnées, avec un accompagnement plus léger. Elles gardent la possibilité de concourir plus tard. Le budget du Welcome City Lab est de 750 000 euros, réparti par tiers entre les sept entreprises partenaires, la ville de Paris et BPI France. A noter que BPI France a créé un Plan Innovation Amorçage qui permet de verser une subvention de 30 000 euros aux start-ups en « amorçage » et 100 000 euros à celles qui sont en « décollage ». La première permet aux startups de payer les 18 000 euros annuels pour l’accès au Welcome City Lab. Les start-ups prendront ensuite leur autonomie en rejoignant les 14 autres pépinières d’entreprises répartis dans toute l’Ile de France, pour une durée de trois ans.

Pensez-vous « exporter » votre savoir-faire hors des frontières de Paris ?

Je voudrais d’abord rappeler que nous sommes le premier incubateur d’entreprises liées au tourisme dans le monde ! Et nous en sommes très fiers. Nous sommes courtisés par des régions et des villes de province (Aquitaine, Rhône-Alpes, Marseille et PACA, Clermont-Ferrand) et par des villes à l’étranger : Mexico, Montréal, Amsterdam, Berlin et Dakar. Nous réfléchissons à mettre en place un système de conseil en ingénierie touristique, qui pourrait nous permettre de nous développer et d’exporter notre savoir-faire.

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lisation de nos bornes pour les entreprises ou les acteurs événementiels sont très variées. Pour le Technopole d’Orange, nous avons proposé aux salariés de faire le bilan de leur année en vidéo avec des mots courants, ce qui était un moyen de vulgariser ce qu’ils font pour le reste du groupe.

C’est beaucoup plus vivant que des comptes rendus écrits et impersonnels », raconte Sharif Hassan. « L’ outil permet d’imaginer tout type de thématiques comme des boîtes à idées, des livres d’or, des jeux concours, des témoignages, en enrichissant de manière très dynamique tous les dispositifs événementiels » ajoute-til. Enfin, grâce à son puissant système de diffusion, Smooovebox est en mesure de fournir des outils marketing, comme la réalisation d’études quantitatives avec extraction des résultats en temps réel et la construction de bases de données email.

For Event : la réalité dépasse la fiction Dès les premiers pas dans l’agence For Event de Montreuil (Seine-SaintDenis), on a l’impression de pénétrer dans un atelier d’architecture, un lieu inédit où règne un joyeux bazar !

Des bidons métalliques sont installés dans le coin d’une pièce, voisinant avec des faux buzzers bricolés en bois et de grandes tables couvertes d’un drap noir qui cachent des secrets, comme semble l’indiquer le panneau « Ne pas toucher »… En fait, le mot « laboratoire » serait plus exact.

Car l’agence For Event est spécialisée dans l’animation en entreprise, avec un credo : inventer des produits toujours plus insolites et plus innovants pour les « team buildings » de ses clients. « Nous nous sommes lancés dans l’animation à partir de 2007, après avoir été membre fondateur de l’ANAE », explique Olivier Gouvernal, directeur de For Event. « Dès le départ, nous avons souhaité être les plus exacts possibles dans les produits que nous proposions. Pour une thématique « police scientifique »,

DOSSIER STRATÉGIE

Olivier Gouvernal , directeur de For Event.

nous avons même rencontré de vrais commissaires de police ! ». Les clients de For Event peuvent ainsi apprendre à relever des empreintes, exactement comme dans les séries américaines ! Pour « Spy Center », For Event fait appel à un expert en serrures ayant travaillé avec les services de contre-espionnage français, histoire de maîtriser à merveille la technique du crochetage. Et pour « portrait-robot », l’entreprise a déniché le même logiciel que celui utilisé par le FBI ! Pas question de partir à l’aventure, l’organisation est elle aussi scientifique, et le personnel de For Event expérimente toutes les innovations ! Justement, les fameux bidons métalliques contiennent de l’azote liquide, pour préparer une opération autour du thème de la « cuisine moléculaire ». Dernièrement, Fort Event a repoussé les limites de l’insolite en créant un « team building » consistant à démonter et remonter une 2CV ! « J’ai rencontré un mécanicien fan de la fameuse voiture.

Dans le cadre de conventions de collectionneurs, il présentait un show où il démontait un véhicule en trois minutes. Nous l’avons adapté pour que cela dure entre 1h15 et 2h30, avec deux équipes et des fiches de démontage spécialement réalisées » raconte Olivier Gouvernal.

Ce nouveau produit a eu un énorme succès et a séduit 36 entreprises depuis janvier 2012. Grâce à ce team building « 2CV », l’agence a même gagné un trophée Vénus de l’Innovation (catégorie « animation »), remis par l’agence Heavent Paris. Une belle victoire qui devrait encore inciter For Event à repousser toujours plus loin les limites de l’imagination et de l’insolite.

Cibul : tous les événements d’un seul coup d’œil Cibul est un agenda collaboratif qui permet d’intégrer des milliers de contributeurs et de faire gagner un temps énorme aux organisateurs d’événements. « Jusqu’à maintenant,

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pour chaque changement qui intervenait dans une série d’événements, l’ organisateur était obligé de faire des « copier-coller » manuellement.

Il n’était pas rare que pour une grosse opération, il reçoive 300 mails par jour et doive faire toutes les modifications qui pouvaient en découler. Avec Cibul, une seule personne peut piloter tout l’agenda, même s’il y a 10 000 contributeurs » explique Romain Lange, directeur général associé de Cibul. La feuille de style est totalement personalisable d’un agenda à l’autre : possibilité d’inclure des vidéos, des cartes géographiques, des photos, etc… « L’intérêt de notre outil est aussi d’être complètement exportable via les réseaux sociaux ou sur des sites internet » précise Romain Lange. C’est le règne de « l’open data » (ndlr : données

Romain Lange à gauche, Kari Olafsson à droite.

DOSSIER STRATÉGIE ouvertes), ce qui signifie que toutes les données liées à l’agenda peuvent être librement récupérables, au contraire de Google Agenda par exemple, qui est beaucoup moins élaboré et utilisable par un nombre de personnes plus restreint.

Cibul fait partie de la promotion de vingt start-up sélectionnées par le Welcome City Lab en juillet 2013.

L’outil est disponible en plusieurs versions : une version gratuite qui est utilisée par 1 500 organisateurs, une version premium à 600 euros par an (incluant plus de fonctionnalités pour réseaux sociaux et sites web et la possibilité d’imprimer l’agenda sur papier) et une version pour les communautés avec une licence annuelle à partir de 4000 euros par an (principalement des institutionnels). « Nous avons une importante partie de nos clients qui sont des organisateurs d’événements de tous horizons (théâtres, institutionnels, concerts, sportifs, etc…). Nous démarchons les CDT et les CRT et nous sommes

David James et Clothilde Auphan, directeurs fondateurs de MyLodgEvent.com. le tourisme d’affaires ailleurs que sur l’axe Paris-Lyon-PACA, qui capte 70% de l’activité MICE actuellement en France. « Nous souhaitons redonner de la valeur au métier par la création d’un label MyLodgEvent.com, avec un marché global potentiel de

La crise a obligé les spécialistes du MICE à innover tout en proposant à leurs clients des solutions ou des produits moins onéreux. en contact avec Viparis » explique Romain Lange. « Nous sommes pour l’instant plus tournés vers l’événementiel public, mais il est très facile d’adapter notre outil à l’événementiel privé ».

MyLodgEvent.com : mettre en relation les acteurs de l’événementiel Pour une agence événementielle qui débute ou qui a une demande très spécifique de la part d’une entreprise, il n’est pas toujours facile de trouver le prestataire (hôtel, lieu événementiel…) qui corresponde au mieux aux attentes. La plateforme MyLodgEvent.com répond à ces difficultés. Basée en Bretagne, elle ambitionne aussi de développer

300 000 prestataires potentiels » explique David James, dirigeant fondateur de MyLodgEvent.com. « Nous avons pour l’instant 150 prestataires groupes ou indépendants présents sur la plateforme » précise-t-il. Pour que cela soit bénéfique pour tout le monde, du côté des agences événementielles comme du côté des prestataires, l’accès à la plateforme est payant. Du côté des agences, le premier niveau est proposé à 99 euros hors taxes. Il permet la gestion de projets simples avec cahier de charges et liste de participants. « Ce niveau permet aux agences de se familiariser avec la plateforme ; où à celles qui ont peu d’événements à organiser dans l’année de le faire à moindres coûts » explique Clo-

tilde Auphan, directrice-fondatrice de MyLodgEvent.com. Le deuxième niveau d’accès est à 599 euros hors taxes. Il propose l’accès à la totalité du site, et se présente comme un mode « expert ». Du côté des prestataires, la plateforme fonctionne avec un système de crédits. Il faut payer 100 euros pour obtenir 200 crédits.

Et chaque demande de devis coûte 60 crédits. Il est possible de racheter des crédits ou payer 1500 euros en une fois, pour bénéficier d’un accès illimité à toutes les demandes faites par les organisateurs.

Autre fonctionnalité très originale de MyLodgEvent.com : « l’arbre à idées ». Il s’agit d’une aide à la conception d’un projet événementiel. Par une sorte d’arborescence composée de diverses questions (elle démarre par une question sur le type de manifestation, communication interne ou externe), l’organisateur est accompagné et se voit proposer de nombreuses possibilités ciblées. Cet outil supplémentaire complète une plateforme extrêmement bien pensée, qui a prévu absolument tous les détails (intégration de plans comptables, création de roadbooks récapitulatifs, etc…) nécessaires dans la constitution d’un projet événementiel. n

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REPÉRAGE PAYS… XXXXXX

REPÉRAGE PAYS… XXXXXX

Croatie & Monténégro La côte adriatique en toute beauté La côte adriatique qui baigne la Croatie et le Monténégro dévoile des merveilles culturelles et historiques. Le Palais de Dioclétien à Split, la vieille ville fortifiée de Dubrovnik ou les Bouches de Kotor au Monténégro sont les décors magistraux qui donneront à vos événements un lustre inégalé.

Par Ludovic Bischoff

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REPÉRAGE PAYS… CROATIE ET MONTÉNÉGRO

Dubrovnik

surprend encore !

Si la blanche cité lovée dans ses murailles a accueilli beaucoup d’événements professionnels ces dernières années, il est encore possible d’y organiser un événement qui ne s’appuie pas uniquement sur son prestigieux héritage historique...

Version rock’n lounge...

Descendre la Stradun, l’artère centrale qui mène de la porte principale au port, est un plaisir d’esthète. Les vieux palais d’inspiration vénitienne, cernés de remparts imposants, constituent l’attrait principal de Dubrovnik. Pour étonner vos invités, guidez-les à travers ce musée à ciel ouvert jusqu’au restaurant 360 résolument moderne et design. Idéal pour organiser un cocktail sur le chemin de ronde des remparts recouvert de caillebotis en bois, en profitant de la vue sur la vieille ville et le port. Pour le dîner, direction la cour intérieure qui se prête à toutes les mises en scène. La soirée peut se poursuivre à deux pas, dans le club Revelin. Niché dans les entrailles d’une forteresse, il accueille jusqu’à 2000 personnes !

Il est possible d’y organiser un dîner pour 400 convives, et de profiter du toit terrasse pour un cocktail sous les étoiles. Bref, à Dubrovnik aussi, on peut organiser une soirée branchée. www.360dubrovnik.com www.clubrevelin.com

en chopper. Avec ou sans pilote, partez avec votre équipe ou vos clients à la découverte de la région en chevauchant des Yamaha Midnight Star. www.gulliver.hr

En mer avec les pêcheurs

De nombreuses scènes de la série Game of Thrones ont été tournées à Dubrovnik, désormais siège officiel de Port-Réal, la capitale du royaume des Sept Couronnes ! Il est vrai que la ville propose des décors parfaits pour figurer le moyen-âge fantasmé et fantastique du phénomène télévisuel de ces dernières années. Des tours guidés sur les traces du roi Joffrey, d’Ayri Stark sont proposés par plusieurs agences, dont Viator.

Voilà une thématique originale pour

Pour découvrir l’archipel des Elaphites tout autour de Dubrovnik, pourquoi ne pas embarquer sur un vrai bateau de pêcheurs ? Proposée par Gulliver Travel, l’activité combine croisière et activité de team-building.

60 personnes peuvent prendre place sur le navire de pêche et côtoyer de vrais marins pour une prise que l’on espère miraculeuse. Le tout en déjeunant et trinquant à bord ! Gulliver Travel propose aussi des excursions

36 | Voyages & Stratégie N°178 | Avril / Mai 2014

Dans les coulisses de Game of Thrones

REPÉRAGE PAYS… CROATIE ET MONTÉNÉGRO

UN YACHT POUR LA CÔTE

conduire un groupe (pour peu qu’il soit constitué d’un public plutôt jeune!) à la découverte des monuments historiques de la cité. www.viatorcom.fr

Sur les traces d’Ulysse La verte et sauvage île de Mljet n’est qu’à quelques miles de Dubrovnik, facilement accessible en bateau. Ulysse y aurait séjourné sept ans, envoûté par la belle Calypso. Si la légende se décline au conditionnel, l’enchantement est, lui, bien réel. Quelques maisonnettes, une poignée de bateaux se dandinant au grès de la houle: voilà pour le petit port de Pomena, un Bagdad Café croate en quelque sorte… De là, il faut pénétrer au cœur de l’île, un parc national de 3000 hectares où les pins d’Alep

et les cyprès sont rois, les tortues et les mangoustes sont reines. La balade peut se faire en vélo, pour un rallye tout à la fois sportif et ludique. Elle sera à coup charmante, parfois exténuante tant Mljet est vallonnée ; mais indispensable pour explorer des villages perdus et humer le parfum des chênes verts enchantés par les cigales; pour découvrir aussi le lac couleur émeraude qui égaie son centre. Et en son cœur, une délicieuse abbaye bénédictine perchée sur un îlot solitaire…

Envie de combiner Dubrovnik et Split ? Embarquez sur le Sea Star.

Ce yacht de 45 mètres, propriété de DT Croatia, accueille jusqu’à 400 personnes. La croisière entre les deux villes dure 8 heures. A bord, tout est possible ; sauf dormir puisque le bateau ne possède pas de cabine. L’agence propose de démarrer la croisière par une réunion de travail de quatre heures (avec pause café sur le pont extérieur), de faire une pause sur une des îles croisées en chemin, puis de passer à table ou de danser (le bateau modulable peut

Aventures dans la vallée de Konavle A une trentaine de minutes de Dubrovnik, la vallée de Konavle propose des activités exclusives. L’agence Sveta Ana du français Roger Schlachter a ouvert un Adrenalin Park dans le village de Poljice, idéal pour des teambuildings. Il regroupe des activités outdoor, du paintball au parcours accrobranche, en passant par les combats à l’épée, le tir à l’arc ou le combat de sumo en costume gonflable.

L’agence Terra Nautika vient quant à elle chercher vos collaborateurs à l’hôtel avec ses 25 Renault 4. Au volant de ces voitures de collection, on part à la découverte des vignerons et des apiculteurs. Le périple se termine dans le restaurant de l’agence, où les participants apprennent à cuisiner le Peka, le barbecue croate... www.adrenalin-park-dubrovnik.com www.terranautika.hr

être aménagé en dance floor ou en salle de réception). On peut se contenter d’une croisière-réunion de 3 heures depuis Split jusqu’à l’île de Hvar avec retour le soir pour un dîner de gala sur l’eau ! www.dt-croatia.com

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REPÉRAGE PAYS… CROATIE ET MONTÉNÉGRO

Split,

un monument vivant !

Deuxième ville de Croatie après Zagreb, Split s’est construite autour d’un monument historique toujours bien vivant : le palais de Dioclétien. La ville se prête à merveille aux événements thématisés autour de la Rome antique... notamment sur la Place dudit Palais, classé par l’UNESCO. 38 | Voyages & Stratégie N°178 | Avril / Mai 2014

Le prestige de Rome Split se prête plus que jamais aux événements thématisés autour de la Rome antique... Notamment autour du palais de Dioclétien, classé par l’Unesco. Peu connu du grand public mais pourtant très puissant, l’empereur romain Dioclétien fit construire ce grandiose palais entre 294 et 305. Il vécut dans ce palais de 39 000 m2 jusqu’à sa mort en 311.

REPÉRAGE PAYS… CROATIE ET MONTÉNÉGRO Excursion dans les iles

Avec les héritiers de l’Empereur Split attira les hommes aux grandes ambitions. Il est possible d’organiser un événement dans les maisons de deux figures locales qui ont marqué l’histoire. Le sculpteur Ivan Mestrovic a construit entre 1931 et 1939 une immense villa qu’il a dès l’origine pensé comme étant le musée qui abritera ses oeuvres après sa mort !

La Mestrovic Gallery est aujourd’hui un musée qui fait face à la mer et que l’on peut privatiser (70 personnes).

Les magnifiques jardins sont les plus

exploités, pour des soirées de gala très romantiques (200 personnes). Le charismatique président yougoslave Tito aimait quant à lui venir passer l’été à Split. Sa maison entièrement rénovée, la Villa Dalmacija, accueille des événements: 80 personnes à l’intérieur, jusqu’à 350 pour un cocktail sur la terrasse dominant la mer adriatique. www.mestrovic.hr

foto: NG archive, vir: Tourism Ljubljana

Si l’on peut aujourd’hui encore s’y promener, c’est qu’il a quasiment toujours été habité par les gens de la région, qui se sont appropriés le monument après la mort du bâtisseur. Il en résulte un fatras architectural plein de charme qui voit les anciens murs romains côtoyer les palais vénitiens, eux-mêmes concurrencés par des maisons modernes avec portes en PVC, où l’on vit toujours aujourd’hui. Alors que bars, restaurants et boutiques côtoient les vieilles pierres témoins de l’histoire... Le site se prête à tous les événements. Les caves, avec leurs belles arches, constituent un écrin de choix pour un dîner de gala à la mode romaine (250/300 personnes pour un buffet, 160 pour un dîner assis); la place du Péristyle est idéale pour organiser un cocktail en plein air avec vue sur le mausolée de Dioclésien, aujourd’hui l’une des plus petites cathédrales au monde.

Une vengeance des chrétiens lourdement persécutés par cet empereur un brin mégalomane.

Comment venir à Split sans partir découvrir les îles au large ? Hvar est la plus show-biz de toutes les îles, souvent comparée à Saint-Tropez à cause de la jet-set qui la fréquente. On y fait la fête dès les beaux jours... Connue aussi pour la culture de la lavande et de l’olive, il est possible de la découvrir en voiture Coccinelle décapotable (jusqu’à 120 personnes, dans 30 voitures) avant de repartir en speed boat pour visiter la grotte bleue et la grotte verte sur l’île de Vis. Plus proche de split, l’île de Brac comptent sur ses plages, et sa tradition de la taille du marbre qui perdure grâce à des artisans et artistes reconnus, pour attirer les visiteurs. Parmi les nombreuses options, le super catamaran Summer Blues peut accueillir en tout confort une soixantaine de passagers. Cocktail et DJ au programme, pour naviguer sur la grande bleue l’esprit joyeux...

Nous faisons votre évènement

inoubliable.

RÉUNIONS | INCENTIVES | CONGRÈS | ÉVÈNEMENTS

Slovénie, Croatie, Monténégro et Serbie Liberty International Adriatic | Dunajska cesta 109, 1000 Ljubljana T: +386 1 232 11 71 | adriatic@liberty-int.com | www.adriatic-dmc.com

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REPÉRAGE PAYS… CROATIE ET MONTÉNÉGRO

Monténégro, naissance d’une étoile

Alternative à la Croatie voisine, le Monténégro souhaite jouer sa carte dans l’univers du MICE. Pour séduire les entreprises, le petit pays mise sur sa nature préservée avec quatre parcs nationaux et ses atouts historiques.

Plein les yeux dans les bouches de Kotor La route Serpentine et ses 25 lacets serrés qui descendent vers les Bouches de Kotor dévoilent un panorama stupéfiant. En contrebas, la mer Adriatique s’engouffre entre les montagnes pour

former d’étonnants « fjords » d’un bleu profond. En arrivant devant la cité fortifiée de Kotor, classée au patrimoine de l’Unesco, l’enthousiasme pour le travail accompli par la nature laisse la place à l’éblouissement lorsque l’on découvre le travail des bâtisseurs qui ont érigé de

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hautes murailles à même la montagne.

Star du Monténégro, Kotor a été disputée aux Vénitiens qui l’on occupé 400ans.

Les Turcs et même Napoléon pendant une courte période se sont aussi approprié la belle cité dont la situation, au bord de l’eau, permet d’imaginer une

REPÉRAGE PAYS… CROATIE ET MONTÉNÉGRO arrivée par bateau, mais aussi des jeux nautiques. Facile également d’imaginer y organiser un jeu de pistes pour découvrir ses différents monuments ; à moins de préférer une épreuve sportive, à l’assaut des 1350 marches qui serpentent à travers les remparts.

Une île pas comme les autres A quelques kilomètres de Kotor, à Perast précisément, se trouve l’ile artificielle de Notre-Dame-de-la-Roche dominée par une ravissante petite église. Il a fallu couler plus d’une centaine de navires et près d’un siècle aux pêcheurs de la région, pour la faire émerger de l’eau.

C’est aujourd’hui un petit paradis où l’on peut organiser un cocktail ; sans alcool bien sûr, lieu religieux oblige ! Au Monténégro, orthodoxes, catholiques et musulmans cohabitent en harmonie. Et les diversités se retrouvent aussi dans les paysages, montagneux au nord, bordés par la mer Adriatique au sud. Un pays qui a été le premier au monde à inscrire la protection de l’environnement dans sa Constitution en 1992. De quoi offrir aux entreprises de belles opérations orientées vers la nature, à condition de s’éloigner de certaines parties du littoral bétonnées !

Cocktail dans une base militaire C’était une base aérienne militaire. C’est aujourd’hui le plus grand vignoble « en une seule partie » d’Europe ! A quelques minutes de la capitale Podgorica et

tout proche de l’aéroport international, 13 Jul Plantaze produit chaque année 17 millions de bouteilles de vin rouge, blanc ou pétillant ; et même de la grappa grâce aux 11 millions de pieds de vignes qui ont été plantés sur les 2 310 hectares de cet ancien terrain militaire.

Depuis que l’armée de l’air a déserté les lieux en 2007, les vignerons ont investi les anciens hangars qui servaient à protéger les avions de chasse. Creusés sous la montagne, ils abritent des chais sous plus de 300 m de roche, à une tempé-

rature de 17°. Ils se privatisent pour un cocktail ou même un concert, l’acoustique étant très bonne. On peut y réunir jusqu’à 1 000 personnes et bien plus si besoin puisque les tunnels mesurent plus de 300 mètres de long ! www.plantaze.com

Un village de pêcheurs rien que pour vous !

Sveti Stefan est une petite ville plantée au sud de Budva, la plus importante station balnéaire du Monténégro. Imaginez un ancien village de pêcheurs juché sur un gros rocher cerné par les eaux.

Les pêcheurs partis, le village entier a été reconverti en hôtel. Déjà dans les années 60, Sophia Loren et une ribambelle de stars venaient y prendre l’air.

Désormais propriété de la chaîne hôtelière Aman, ce sont Sylvester Stallone, Salma Hayek ou le Prince Albert qui se réfugient à l’abri des remparts. Aman a transformé l’hôtel d’état chic en résidence ultra luxueuse comptant 36 maisons, toutes différentes, mais rénovées pour préserver l’état d’esprit naturel et sobre du village. L’offre est complétée par deux restaurants, un spa, deux pis-

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REPÉRAGE PAYS… CROATIE ET MONTÉNÉGRO RENDEZ-VOUS À PORTO MONTÉNÉGRO

C’est un diamant brut, scintillant et prometteur ! Porto Monténégro est un îlot luxueux qui brille à Tivat, un village situé à l’ouest de la station balnéaire de Budva. Là, où s’élevait autrefois un ancien arsenal militaire se dresse désormais une marina haut de gamme destinée aux méga-yachts de la jet-set fortunée. Les 129 appartements de luxe déjà construits ont trouvé preneurs en quelques semaines. Et l’hôtel Regent qui sera inauguré en août 2014 vient compléter cette offre exclusive. Le Regent comptera 86 chambres et 4 penthouses de 600 m2, avec piscines privatives bien sûr ! Sa ballroom pourra accueillir 200 personnes en formation théâtre, à laquelle il faut ajouter deux salles de réunions. Mais pour réunir jusqu’à 600 personnes, direction le plus grand amphithéâtre du pays, dans le Yacht Club de Porto Monténégro. Il est privatisable, tout comme le sous-marin tout proche transformé en musée qui rappelle le passé militaire de l’arsenal, pour une soirée décalée.

Pour une ambiance plus glamour, on préférera privatiser le Lido, une piscine olympique très design située dans le port. Un restaurant et un night-club sont couplés à ce long bassin noir, pour une ambiance très VIP. C’est sûr : Porto Monténégro a pour ambition de positionner le Monténégro sur la carte des destinations MICE incontournables... Reste à transformer l’essai ! www.portomontenegro.com

cines et même…. quatre églises ! Le Sveti Stefan Aman Resort, ouvert du 1er mai au 1er octobre, peut se privatiser (maximum 120 lits) pour un événement vraiment exclusif. Mais attention, le prix de la tranquillité et le luxe de l’authenticité se monnayent au prix fort ! www.amanresorts.com

NOTRE SELECTION D’HÔTELS

EN CROATIE A Dubrovnik ■

Dubrovnik Palace

Dubrovnick Palace

Des jambons au cœur de la montagne Après une visite de Cetinje, l’ancienne capitale royale qui regorge de musées et de beaux bâtiments (45 minutes de la côte), le village de Njegusi se cache dans la vallée. Il doit son succès à une tradition millénaire: le fumage des jambons; et ce grâce à la confluence des vents venus des montagnes au nord et de la mer au sud. Cette brise unique assure un séchage optimal aux charcuteries. Niko Kadija et son fils Micko sont les principaux artisans de Njegusi. Ils produisent jusqu’à 12 000 jambons par an, fumés au bois de hêtre et de chêne.

Dans leur sillage, on apprend tout des étapes de fabrication : salaison, séchage dans le fumoir durant 4 mois, puisau bon air de la vallée pendant 2 mois. Les groupes dégustent ces charcuteries réputées dans leur restaurant Zora, étape icontournable lors d’une escapade en 4x4 dans la région par exemple. C’est là le point fort du Montenegro : de par sa petit taille, le pays est facile à visiter : on peut passer dans la même journée de la mer à la montagne...

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Ouvert en 2004, cet hôtel a été totalement rénové cette année. Les 308 chambres sont toutes meublées dans un style design scandinave de très bon goût et l’emplacement de ce 5 étoiles en bordure de mer, dans un bras de terre isolé, lui confère une tranquillité inégalée. L’hôtel dispose de belles piscines extérieures mais c’est surtout sa grande salle pouvant héberger 500 à 600 personnes qui fait la différence.

Comme beaucoup de gros porteurs, cet hôtel est éloigné de la vieille ville mais un bus direct assure la liaison en dix minutes, afin de permettre aux clients de visiter facilement la ville fortifiée. www.adriaticluxuryhotels.com

lum ww Na

Bu

REPÉRAGE PAYS… CROATIE ET MONTÉNÉGRO

Valamar Président

Valamar

Valamar Lacroma 4* et Valamar Dubrovnik Président 5* Le groupe Valamar possède 5 hôtels sur la péninsule de Babin Kuk. Le Lacroma (4 étoiles) est la pièce maîtresse pour le marché MICE. Totalement rénové en 2009, il propose 385 chambres et la plus grande capacité de réunion de la ville avec 7 salles de sous-commission et surtout le plus grand ball room de Dubrovnik, une salle modulable de 890m2 (jusqu’à 1200 personnes assises).

L’actualité concerne toutefois le Valamar Dubrovnik Président, entièrement ■

reconstruit pour offrir son premier 5 étoiles au groupe. Il ouvrira ses portes durant l’été 2014 avec 180 chambres et 4 salles de réunion. Il est possible de combiner les deux hôtels pour loger un groupe important, tout en utilisant la ballroom du Lacroma. A noter que l’ensemble des restaurants et les piscines des 5 hôtels Valamar sont accessibles à tous les clients du groupe. www.valamar.com

Starwood en 2006 et totalement transformé pour convenir aux standards Méridien, cet hôtel de 381 chambres possède aussi la plus grande ballroom de la région (900 personnes en configuration théâtre). Avec ses 8 salles de sous-commission, le Méridien Lav fait aussi office de centre de congrès, la ville de Split n’en possèdant aucun.

De nombreux espaces communs peuvent êtres privatisés, comme la terrasse avec vue sur mer qui peut accueillir, avec les alentours de la piscine voisine, jusqu’à 1500 personnes pour une soirée ! Seule bémol de cette Le Méridien Lav

A Split

■ Le Méridien Lav 5* C’est l’adresse incontournable pour le MICE. Construit en 1971, acquis par

Une équipe dévouée pour vous offrir le meilleur du Monténegro

luminalis@luminalis.net www.luminalis-montenegro.com Nataša SPIRIC : + 382 67 281 647 Budva - MONTENEGRO

REPÉRAGE PAYS… CROATIE ET MONTÉNÉGRO CARNET PRATIQUE Le Méridien Lav

CROATIE

S’informer Office National Croate de Tourisme 48, avenue Victor Hugo, 75 116 Paris Tél: 01.45.00.99.57 et www.croatie.hr

Y aller

adresse: être éloignée de Split. Il faut une petite demi-heure pour accéder à la ville en voiture... www.lemeridienlavsplit.com

les îles de Brac et Hvar. www.radissonblu.com/resort-split

Radisson Blu Resort Totalement reconstruit en 2010, le Radisson Blu Resort, à défaut d’être en centre-ville, n’en est pas très éloigné. Conforme au concept Blu de Radisson, cet hôtel de 250 chambres fait la part belle à la lumière naturelle et aux couleurs vives; une ambiance moderne qui tranche avec le bon ton feutré du Méridien. Il propose neuf salles de réunion d’une capacité de 8 à 400 personnes, toutes éclairées naturellement. Ses points forts résident dans le VIP deck qui borde sa petite plage et accueille des dîners (400 p.) pratiquement les pieds dans l’eau et dans les deux Présidential Suites de 300 m2. Dotées de trois chambres et d’un immense salon, elles s’adaptent à de petites réunions de direction (jusqu’à 30 p.) et à des cocktails sur les terrasses privatives, avec vue sur

A Podgorica

■

AU MONTÉNÉGRO ■

Ramada Podgorica

Le Ramada Podgorica est actuellement le seul hôtel de chaîne de la capitale, en attendant l’ouverture d’un Hilton actuellement en construction. Ouvert en 2012, cet hôtel de 110 chambres dispose de 550 m2 de salles de réunion qui peuvent accueillir de 25 à 250 personnes.

Situé au 5e étage, son restaurant, le plus haut de la ville, domine la petite capitale qui n’offre que peu d’intéRadisson Blu Resort

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D’avril à fin octobre : Croatia Airlines assure 4 vols directs/semaine pour Dubrovnik et 3/semaine pour Split depuis Paris. Transavia relie Split et Dubrovnik une fois par semaine et Easyjet vole tous les jours en juilletaoût vers Dubrovnik. Air Méditerranée propose aussi des vols depuis Lyon, Nantes ou Marseille.

En hiver (novembre à avril), il n’y a que des vols directs vers Zagreb, 5 fois par semaine. Mais il est très facile cependant de prendre une correspondance pour Split ou Dubrovnik.

• Formalités : passeport ou carte d’identité en cours de validité • Monnaie : Kuna (1 euro = 7,6 kuna) Liste DMC Alta Maris, DT Croatia, Gulliver, Liberty, Sveta Ana, Terra Nautika,

MONTÉNÉGRO

S’informer

Pas de représentant en France.

Montenegro National Tourism Organisation, Bul.Sv.Petra Cetinjskog 130, 81000 Podgorica.

Tel: +382 (0)77 100 003 et www.mice.montenegro.travel

Y aller Montenegro Airlines dessert Podgorica depuis Paris : 3 fois par semaine d’octobre à avril, tous les jours durant l’été.

• Formalités : passeport ou carte d’identité en cours de validité.

Monnaie : le Monténégro est passé à l’euro en 2002, même s’il n’appartient pas à la zone euro !

DMC : Liberty Luminalis Mtotravel TalasM Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs ainsi que leurs coordonnées sur notre guide DMC

REPÉRAGE PAYS… CROATIE ET MONTÉNÉGRO cueillir un grand groupe, qui pourra se retrouver dans la plus grande ballroom de la ville (800 personnes). Seul bémol: le Splendid est excentré de Budva. www.montenegrostars.com

Avala Resort & Villas

A Porto Monténégro

Regent Porto Monténégro Le Regent ouvrira ses portes en août 2014 au sein de la marina de Porto Monténégro et sera l’une des adresses phares de l’enseigne. Il comptera 51 chambres et 35 suites, plusieurs restaurants, un spa et des salles de réunion dont la plus grande fera 200 m2. Ouvert toute l’année, cet hôtel vivra au rythme de la marina pour super yachts et sera en bonne position pour recevoir les entreprises qui souhaitent à la fois profiter des atouts du Monténégro et de Dubrovnik (Croatie), accessible en une heure de route... www.regenthotels.com

■

rêt touristique mais qui est située à 15 minutes de l’aéroport international et permet de rejoindre facilement la façade maritime, comme l’arrière pays montagneux. www.ramadapodgorica.me

A Budva

Avala Resort & Villas Sorte de monolithe noir moderne, l’Avala tranche et ne laisse personne indifférent. Certains restent de marbre devant cet hôtel sobre où règnent le noir et l’épure. D’autres s’enthousiasment devant l’architecture audacieuse et design. L’hôtel (303 chambres et 67 villas) reste néanmoins la meilleure option pour une opération MICE à Budva. D’abord parce que l’Avala est situé face à la vieille ville aux délicieuses ruelles. Il est aussi situé à proximité des restaurants et animations de la ville moderne et possède sa propre plage privée. Une situation rêvée qui permet de visiter la ville à pied et de réduire les transferts. L’offre pour les réunions est conséquente avec 10 salles de sous-commission, un amphithéâtre ultra moderne de 236 places et une salle vitrée dominant la mer, idéale pour un cocktail glamour. www.avalaresort.com

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Splendid Conference & Spa Resort Le Splendid Conference & Spa Resort se distingue par ses prestations. Construit en 2006, alors que les autres gros porteurs de la ville l’ont été dans les années 70, le Splendid est moderne et esthétique. Luxueux, bien pensé, il dispose d’un très vaste spa, d’un grand nombre de piscines et borde une plage privée.

Ses 322 chambres permettent d’ac-

■

CROATIE : DUBROVNIK SPLIT HVAR OPATIJA ZAGREB

Chaque opération est un nouveau défi d’originalité et d’excellence.

Spécialiste MICE en Croatie Incentives, teambuildings, congrès et conventions, voyages d’affaires, voyages d’entreprise

Splendid Conférence & Spa Resort

Sveta Ana DMC Roger Schlachter roger@sveta-ana-travel.com 00385 99 33 33 002 www.sveta-ana-travel.com

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ACTION PAYS… PANAMA

Panama

L’isthme aux trésors Cultivant une nonchalance toute tropicale, Panama est une destination aussi étonnante qu’attachante. Entre deux Amériques et deux océans, le « pays du canal » est aussi celui des plages et des forêts vierges sur fond de modernité assumée. À découvrir de toute urgence...

Par Pascale Mougenot

ACTION PAYS… PANAMA

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ACTION PAYS… PANAMA

L

a notoriété du canal de Panama a longtemps éclipsé le pays qui lui a donné son nom. Juste retour des choses, le centenaire du célèbre ouvrage propulse aujourd’hui la jeune république d’Amérique centrale sous les feux des projecteurs, lui offrant l’occasion de dévoiler ses atours, entre forêts tropicales et plages de rêve, cultures indiennes et métissage souriant. Panama City est au cœur du dispositif. Petite Shanghai américaine lorgnant ostensiblement sur Miami, la « ciudad de Panama » voit l’avenir en grand. Portée par une économie florissante à défaut d’être totalement transparente, elle se hérisse de gratte-ciel, rénove son centre historique, inaugure un métro, agrandit son aéroport… A quelques minutes de voiture, le fameux canal livre le spectacle XXL de ses écluses et de ses porte-conteneurs géants sur fond de jungle verte peuplée d’oiseaux multicolores ; à portée de pirogue, des villages indiens s’ouvrent doucement au tourisme

et, à quelques ailes d’avionnette, des îles ébouriffées de cocotiers invitent à jouer les Robinsons …

Air France en direct Depuis novembre 2013, un vol direct d’Air France entre Paris et Panama City (voir encadré) facilite l’accès à cette pépite, renforçant l’intérêt des organisateurs de MICE. Directeur associé de l’agence Quetzal Motivo, spécialisée dans les voyages incentives en Amérique latine, Arno Fournier a installé ses bureaux au cœur de la métropole panaméenne ; il confirme des demandes de cotations dynamiques, boostées par le « buzz » autour du centenaire, et pointe l’immense potentiel d’un petit pays dont tout indique, à commencer par de nombreux projets structurants, qu’il mise sur des lendemains touristiques radieux.

Destination émergente oblige, la plupart des programmes sont encore construits autour de la « zone du canal », les extensions balnéaires

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étant proposées en option, sachant que celles-ci peuvent même s’organiser à la journée. Autre avantage induit par la taille modeste du territoire : que l’on choisisse un hébergement en ville, en bordure d’océan ou dans la forêt, les distances pour rejoindre les sites incontournables sont sensiblement les mêmes. Reste à orchestrer cette étonnante mo-

ACTION PAYS… PANAMA saïque d’expériences en fonction des centres d’intérêt et des budgets des groupes : forces de ventes turbulentes ou public pointu, Panama est un voyage « taylor made ». On vous emmène ?

Panama City, là où tout a commencé Dans la baie de Panama, une dense forêt de tours cerne les vestiges du premier comptoir européen sur le Pacifique, fondé au début du XVIe siècle, et que l’or et l’argent des Conquistadores du Pérou acheminé à dos d’âne ou d’homme à travers l’isthme, ne tardèrent pas à transformer en une magnifique cité. Razziée à la fin du XVIIe siècle, Panama Viejo n’a jamais été reconstruite, ruines romantiques au cœur d’une urbanité galopante … Echaudés par les attaques des pirates, les colons espagnols décidèrent en effet de déplacer leur ville sur un emplacement mieux protégé, qu’ils s’empressèrent de fortifier.

Certains édifices religieux du Casco Viejo, comme la façade de la Merced transportée pierre par pierre depuis Panama Viejo ou l’église San José, dont l’autel de bois doré à la feuille a miraculeusement échappé au pillage, témoignent de cette refondation initiale. En revanche, les constructions civiles datent plutôt du XIXe et du début du XXe siècle, dans une étonnante fusion d’architecture coloniale et d’Art déco qui rappelle que la construction du chemin de fer transisthmique d’abord, du canal ensuite, réveilla la belle endormie. Désormais classé à l’Unesco, le Casco se refait doucement une beauté : dans quelques années, c’est sûr, le tout sera magnifique et parfaitement ripoliné.

Un « roof top » pour tout embrasser On a le droit de préférer son visage actuel, encore libertaire, avec des façades déjà soigneusement rénovées mais aussi des ruelles populeuses et des lieux alternatifs. Ne manquer ni la place Bolivar, son palais et ses

terrasses, ni l’esplanade de la Plaza de Francia, où un obélisque surmonté d’un coq rend hommage aux constructeurs du canal, encore moins le Teatro National, aux faux airs de Scala. Pour une découverte à la sauce incentive, la bonhommie générale est source d’inspiration : jeux de dominos improvisés avec des vieux messieurs débonnaires et cours de salsa sur la superbe place de la Cathédrale. Surgissant à l’issue de la visite, des « diablos sucios », ces personnages de carnaval haut en couleurs, nous entraînent jusqu’à l’un des merveilleux « roof top » qui ont essaimé dans le quartier ces deux dernières années, en même temps que des hôtels boutique, des restaurants trendy, des lounge jazzy...

Sur le toit du Tantalo Hotel, épicentre arty, on sirote un cocktail en admirant la vue, panoramique : toits de tuiles ou de tôle, carcasse illuminée de loupiotes du club électro voisin, clochers tapissés de nacre de la cathédrale qui miroitent dans la douceur de la nuit tropicale… Un moment suspendu.

A l’horizon, la skyline de la ville moderne, impérieuse mais encore en attente des architectes stars qui lui offriront son identité, présente son meilleur profil : nocturne. Reste qu’on s’amuse follement au pied et sur les toits de ces buildings poussés comme des champignons, notamment du côté de la Calle Uruguay, parfaite pour une fin de soirée « caliente ».

« Pour faire monter l’ambiance, prévoir un transfert en chivas, les fameux bus disco», glisse Arno Fournier.

Canal historique, canal stratégique C’est pour lui qu’on est venu jusqu’ici et c’est vrai que la rencontre avec cette prouesse de l’ingénierie civile a de quoi bluffer le plus blasé d’entre nous ! Charles Quint en rêvait en son temps mais il faudra attendre la fin du XIXe siècle, et Ferdinand de Lesseps auréolé de son succès à Suez, pour que le projet prenne forme. Des milliers de travailleurs venus des quatre coins du globe se

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ACTION PAYS… PANAMA mirent alors à déplacer des millions de mètres cube de terre pour creuser une coulée de quelque 80 km entre les océans Pacifique et Atlantique. Le chantier est pharaonique, le terrain résiste, la malaria provoque une hécatombe parmi les ouvriers et, bientôt, les fonds viennent à manquer : la folle aventure de Lesseps se solde par un scandale financier. Les Américains prennent le relais et le canal sera finalement inauguré le 15 août 1914, doté de trois écluses. Des belvédères y ont été aménagés, permettant d’observer les porte-conteneurs géants à la manœuvre, guidés par des petites locomotives électriques.

Un ballet de précision qui fait pousser des grands « ah ! ».

A Miraflores, prendre le temps de visiter le musée, passionnant, qui raconte le canal : sa douloureuse construction, les années américaines, le retour dans le giron panaméen, en 1999, véritable renaissance pour la petite république, mais aussi son fonctionnement, une merveille de précision, et la place qu’il occupe sur la scène du commerce mondial. On comprend ici, tant leurs histoires se confondent, pourquoi le Panama est avant tout, dans l’imaginaire collectif, « le pays du canal ».

Une rencontre XXL Le must reste de se frotter aux géants des mers en embarquant à bord d’une « lancha » rapide. « Préférer le trajet entre Gamboa et Gatun, pour la beauté sauvage des paysages et éviter l’attente à l’écluse de Miraflores, qui peut être très longue », conseille Arno Fournier. Frissons

quand la frêle embarcation dépasse un navire haut comme un immeuble de vingt étages… Frissons encore quand, après avoir débarqué, on découvre le chantier d’agrandissement du canal, en fait la création d’une troisième voie qui pourra accueillir les « post panamax » (366 mètres de long et 49 de large, contre 294 et 32 pour les « panamax »). On notera au passage l’hommage rendu par le monde maritime à Ferdinand de Lesseps, les dimensions de « son » canal étant devenues des normes internationales. Il faudra attendre fin 2015, voire 2016, pour que ces nouvelles écluses soient opérationnelles, à condition que les travaux, interrompus un temps cet hiver sur fond de querelle financière, ne prennent pas plus de retard. L’enjeu est vital pour le Panama pour qui le canal, qui absorbe 5% du commerce maritime

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mondial, représente une véritable manne, le passage étant lourdement taxé. Or des projets concurrents pointent leur nez, notamment au Nicaragua…

Pique-nique caraïbe A l’embouchure du fleuve Chagres, les ruines du Fort Lorenzo, classé à l’Unesco, veillent sur la mer des Caraïbes. Le site est magnifique et le pique-nique prend une dimension épique. Le retour vers Panama City s’opère à bord d’un train rouge et jaune dont une voiture a été équipée d’un toit panoramique, dévoilant de superbes points de vue sur la forêt vierge et lac Gatun, immense plan d’eau créé par la mise en eau du canal.

Au bar, la conversation s’enflamme : pour chaque bateau qui emprunte la canal, un million depuis sa création, ce sont 200 millions de mètres cube d’eau douce qui sont déversés dans la mer … Alors, finalement, est-il le symbole du génie ou plutôt de la folie des hommes ? Un sujet d’autant plus passionnant que les écluses de la troisième voie promettent une meilleure gestion de la précieuse ressource tandis que le pays, en pleine effervescence, s’efforce par ailleurs de protéger ses forêts et ses exceptionnels fonds marins en multipliant

ACTION PAYS… PANAMA

3 QUESTIONS À… Charlotte Koudrine, Responsable Performance Amériques COI / Air France

AIR FRANCE EN FORCE SUR L’AMÉRIQUE LATINE ■ Air France a lancé un vol di-

rect entre Paris-CDG et Panama City en novembre dernier. Etesvous satisfaite des premiers résultats ?

Je voudrais d’abord souligner que la destination Panama est nouvelle pour Air France mais pas pour le groupe Air France-KLM, Panama étant une destination historique de KLM. Ceci étant précisé, oui, les résultats sont bons. Nous allons d’ailleurs augmenter les fréquences : de trois par semaine actuellement, nous devrions passer à 4 courant septembre et à 5 en novembre. Sur cette ligne, la part de clients Français est plus importante que ce que nous avions prévu, c’est une bonne surprise : les entreprises françaises avaient déjà l’habitude de voyager avec KLM. Les vols d’Air France leur apportent plus de souplesse. Au total, entre Air France et KLM, nous proposerons douze vols hebdomadaires vers Panama City. Au départ de Paris, les horaires ont été calculés de façon à permettre toutes les correspondances au départ de province.

■ Air France est également

en force sur le Brésil ?

Effectivement, nous avons ouvert

la création de parcs nationaux. Le trajet n’est pas assez long pour que les débatteurs tombent d’accord …

Eloge de la biodiversité Dix années de travaux, un dépassement de budget colossal, le chantier aura été homérique. Mais le résultat est là : signée de l’architecte star Franck Gehry, une impressionnante sculpture d’aluminium et de béton brut surmontée d’une toiture chaotique aux couleurs franches flotte sur

Brasilia le 31 mars dernier, à raison de 3 vols par semaine. Comme vers Panama, nous opérons en B777-200 tri-classe (Business, Premium Economy, Economy). Nous proposons aussi 2 vols par jour à destination de Rio et deux autres vers Sao Paulo : Brasilia est un complément qui nous permet de rayonner dans le nord du Brésil avec Gol, notre partenaire local.

■ Panama City est un « hub »

pour l’Amérique centrale et latine. Comment fonctionne votre partenariat avec Copa Airlines ?

Copa Airlines est un partenaire historique de KLM; il est naturellement devenu le nôtre. La compagnie panaméenne offre un large choix de destinations au départ de Panama ; parmi les destinations desservies, les passagers d’Air France plébiscitent San José, la capitale du Costa Rica, Guatemala City ainsi que plusieurs destinations secondaires en Colombie, sachant que nous volons en direct vers Bogota.

l’horizon à l’entrée de la Calzada de Amador. Elle abrite un Biomuséo dédié à la biodiversité dont l’ouverture, plusieurs fois retardée, est désormais imminente. Et si toutes les salles d’exposition initialement prévues n’ont pas été aménagées, celles qui le sont retracent une histoire fascinante. Tout à coup, la géographie singulière du Panama, entre deux océans, deux Amériques, s’inscrit dans une dimension planétaire. La formation de l’isthme du Panama, il

y a trois ou quatre millions d’années, a en effet bouleversé le cours du Gulf Stream, provoquant probablement la dernière ère glaciaire, et jeté un pont biologique entre les continents américains : faune et flore s’y sont rencontrées, mêlées, épanouies, donnant naissance à une biodiversité réellement extraordinaire. La visite, savante mais jamais barbante par la grâce d’une muséographie inspirée, constitue une formidable introduction à une balade dans la forêt panaméenne sur les traces des toucans, des papillons, des orchidées, des singes paresseux et, bien sûr, du fabuleux quetzal.

La « pura vidad » des Emberas Notre pirogue, un simple tronc d’arbre évidé doté d’un moteur Suzuki, file sur le fleuve Chagres, large ruban bleu-gris perçant la forêt vert sombre d’où émergent des bouquets de jacarandas couleur lavande ou jonquille; aigrettes et hérons cendrés nous toisent depuis les rives, s’égaillant gracieusement si nous approchons trop. La balade a des petits airs d’expédition : cette année, le niveau des eaux est exceptionnellement bas et il faut toute la dextérité de notre équipage pour éviter les bancs de sable et arriver à bon port.

En guise de port, quelques cases perchées sur pilotis posées en surplomb d’un méandre du fleuve. L’accueil musical est assuré par des hommes

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ACTION PAYS… PANAMA IDÉE INCENTIVE Le Panama, carrefour du monde et des cultures DMC : Quetzal Motivo Durée : 7 jours / 6 nuits Lieux : Panama City et sa région Jour 1 : Accueil à l’aéroport dans la soirée ; transfert à l’hôtel et cocktail dînatoire de bienvenue au bord de l’océan Pacifique.

Jour 2 : Visite du Casco Viejo agrémentée de temps forts : danseurs de salsa, joueurs de dominos, personnages du carnaval; déjeuner en terrasse sur la Place de France; balade en vélos 4 places sur le Causeway et visite du Biomuseo. Apéritif sur une terrasse « rooftop » du Casco Viejo et dîner de tapas au Manolo Caracol, réputé pour sa cuisine fusion et son engagement en faveur des artistes. en pagne minimaliste, les femmes et les enfants entament quelques pas de danse. Sous son toit de palmes, le marché artisanal réunit des vanneries d’une grande finesse, des pagnes colorés, des masques... Originaires de Colombie, la majorité des Indiens Emberas vit dans la région du Darien, à l’extrême sud du Panama. Fuyant les milices paramilitaires et les guérilleros, quelques communautés se sont réfugiées dans le parc Chagres.

Erito, chef des Duru, 128 âmes, explique qu’ils sont arrivés ici il y a une cinquantaine d’années, avant que le coin ne soit classé Parc National.

Vivant de chasse et de pêche, deux activités désormais sévèrement réglementées, les Emberas ont dû s’adapter. Ils cultivent donc un potager et accueillent des groupes de touristes. « Quand ils géraient encore le canal, les Américains venaient nous voir et repartaient, tout simplement. Nous avons structuré les visites pour qu’elles nous apportent un complément de revenus et nous permettent de continuer à vivre selon nos traditions ». Au programme de cette fugace immersion : chants et danses, déjeuner de poisson frit servi dans une feuille de banane, tour du propriétaire avec le « botanico », qui explique les vertus des plantes médicinales, baignade dans les eaux douces du fleuve avec les enfants. Les plus audacieux cèdent au rituel du tatouage éphémère, à base de fruit

Jour 3 : Départ pour le Gamboa Rainforest Resort et embarquement à bord de speed-boats pour une balade sur le canal entrecoupée d’arrêts pour observer la faune. Débarquement côté Atlantique, déjeuner sur le site historique de Fort Lorenzo, en surplomb de l’embouchure de la rivière Chagres, visite des écluses et du centre d’agrandissement du canal. Transfert à Colon et embarquement à bord du train historique pour revenir à Panama City, en longeant le lac Gatun. Dîner sur la plage de l’hôtel.

Jour 4 : Départ pour le village de Salamanca et embarquement à bord de pirogues pour rejoindre une communauté d’Indiens Emberas installée en bordure du fleuve Chagres. Déjeuner sur place, balade avec le « botanico » du village, possibilité d’aider à construire un « cayuco », baignade, tatouages temporaires, partie de foot avec les gamins… Retour en fin de journée. Transfert fun en « diablos rojos » pour dîner au restaurant La Trona, le plus beau et le meilleur de la ville.

Jour 5 : Journée sur une île privée de l’archipel caraïbe de San Blas : départ en 4x4 et retour en avionnettes. Sur place, découverte des communautés Kunas, snorkelling, beach-volley, barbecue de langoustes et open bar… Transfert en « chivas » (bus disco) et dîner de gala dans les ruines de Panama Viejo, avec spectacle de carnaval et projection 3D sur les ruines. Soirée dansante avec DJ ou groupe live.

Jour 6 et Jour 7 : Extension balnéaire dans l’un des resorts de Playa Blanca.

Journées ponctuées d’activités à la carte : massages et sports nautiques à l’hôtel, survols en hélicoptères. Le jour 7, transfert pour l’aéroport en fin de journée.

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ACTION PAYS… PANAMA

de jagua, auquel les Indiens recourent pour éloigner les moustiques. Décor vierge et « pura vidad », nous repartons troublés par la philosophie de ce peuple tranquille et parfaitement indifférent aux sirènes de la vie moderne, à moins de deux heures de l’effervescence de Panama City.

Au bonheur des îles Cette fois, c’est à bord d’un solide ferry privatisé pour l’occasion que nous embarquons à destination de l’archipel de Las Perlas, le plus proche de Panama City. Au bout du voyage, voilà San José, une île aux petits airs de Phuket sur Pacifique, déserte à l’exception d’un hôtel de poche dont les « cabanas » écolo-chics se nichent dans la nature exubérante. Exploration de la jungle en quad, snorkelling dans des eaux turquoise peuplées de poissons multicolores, balades en kayak, barbecue sur la plage, la journée est délicieusement balnéaire.

Seul danger ? Le soleil. La parade ?

Glisser son panama - infroissable s’il est authentique - dans son sac de plage. « Vous avez aimé San Juan, vous adorerez l’archipel de San Blas, d’autant qu’il s’agit d’un territoire indien autonome, modèle pour tous les peuples autochtones de la planète », s’enthousiasme Arno Fournier.

Et la côte a encore d’autres atouts, comme Bocas del Toro, un chapelet de grains de beauté plantés en pleine mer des Caraïbes à rejoindre

en avion. Ici, tout est trop ! Il pleut trois fois plus que sur la côte pacifique ; la nature est plus exubérante, l’eau plus transparente, les couleurs plus vives… En particulier à Bocas, un bourg à l’ambiance toute caribéenne, avec ses maisons en bois verte, bleu ou rose. Dans la rue principale défoncée, les taxis – de gros 4X4 jaune pétant – hèlent les touristes fraîchement débarqués, beaucoup de routards à la recherche d’une ambiance « peace & love». Le jour, on les croise dans les magasins de surf ou de plongée, le soir dans les bars sur pilotis. Key West devait ressembler à cela, il y a 100 ans ! L’intérêt de Bocas del Toro n’est pourtant pas là, mais dans ses sublimes plages.

Un coup de lancha - ce bateau traditionnel de pêcheur - et c’est sou-

dain un paysage de carte postale !

Bordée d’une cocoteraie et quasiment déserte, Boca Del Drago est idéale pour un barbecue les pieds dans le sable. Pour y accéder, il faut d’abord naviguer jusqu’à Bird Island, un îlot habité par les frégates, puis le long de la mangrove, terrain de jeu favori des dauphins. Et quand vient le soir, impossible de résister à une halte à Cayo Coral, un restaurant sur pilotis perdu au milieu de nulle part.

Le soleil couchant fait exploser ses couleurs, des poissons virevoltent sous le plancher du bar… De l’autre côté du Panama, le Pacifique préfère les resorts géants alignés le long de gigantesques plages propices à tous les team-buildings. Pacifique contre Caraïbes ? Le match n’est pas joué mais il s’annonce passionnant.

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ACTION PAYS… PANAMA NOTRE SÉLÉCTION D’HÔTELS Intercontinental Playa Bonita Resort & Spa 4* A une trentaine de mn du centre de Panama City, ce resort s’étale dans un grand jardin fleuri en bordure de la jolie plage de Playa Bonita, qu’il partage avec l’hôtel Westin. Les 300 chambres et suites, toutes avec vue sur l’océan où défilent les bateaux qui se dirigent vers le canal, se répartissent dans des bâtiments blancs de 5 étages. Décor tropical chic un brin daté, agréable terrasse, salle de bains spacieuse et bon confort. Plusieurs restaurants, dont l’un est posé directement sur la plage. Piscines, kayaks, pitch&putt … Les jardins peuvent accueillir des événements en plein air ; plusieurs salles de réunion dont un « ball room » d’une capacité de 700 p. en banquet. www.ihg.com/intercontinental

■

Trump Ocean Club International Hotel & Tower 5* Inauguré en juillet 2011, le très haut building qui accueille cet hôtel de luxe est l’un des plus beaux de Panama City, audacieuse structure de verre et d’acier en forme de papillon érigée en surplomb de l’océan, dans le quartier huppé de Punta Pacifica. Il compte 369 chambres et suites dotées de terrasses et offrant toutes une vue, partielle ou directe, sur la mer. Le cadre de séjour est très agréable, lumineux et coloré, et le confort douillet. Plusieurs restaurants dont le gastronomique Tejas (le chef est français), plusieurs bars, deux piscines à débordement, une salle de gym dernier cri, des espaces de réunion (jusqu’à 800 p.) … Le service est aimable et l’hospitalité généreuse. Une excellente adresse.www.trumphotelcollection.com

American Trade Hotel 5* Sur une place du Casco Viejo, cet hôtel boutique ouvert en décembre 2013 symbolise parfaitement la revitalisation en cours du quartier. Installé dans une élégante bâtisse néo-classique datant du début du XXe siècle (un ancien drugstore qui fut abandonné pendant trente ans et squatté par les gangs), il a été rénové avec beaucoup de soin ; un détail qui signe l’esprit du lieu : dans le couloir montant au 1er étage, le papier peint reproduit les graffitis qui couvraient les murs …

50 chambres, toutes différentes, avec balcon ou petite terrasse. Ravissantes, elles déclinent un style Art déco très abouti que l’on retrouve aussi dans les parties communes : restaurant, jazz bar avec concerts live, bibliothèque, petite piscine, l’ensemble a un chic fou.

Un bâtiment annexe, autrefois une banque, également Art déco, accueille des espaces de réunion.

Plusieurs salles, jusqu’à 500 personnes en cocktail et un « roof top » extraordinaire offrant une vue panoramique sur la ville. www.acehotel.com/panama ■

CARNET PRATIQUE S’informer

www.visitpanama.com

Y aller A savoir

• Y aller : Air France propose 3 vols hebdomadaires depuis novembre 2013 entre Paris-CDG et Panama City ; les fréquences passeront à 4 vols par semaine en septembre et 5 vols par semaine en novembre 2014. KLM vole en quotidien vers Panama City au départ d’Amsterdam.

• Formalités : passeport en cours de validité (+ 6 mois).

• Décalage horaire : - 6 h en hiver, - 7 h en été.

• Langue : L’espagnol est la langue officielle mais l’anglais est largement pratiqué.

• Monnaie : Le dollar américain.

Liste DMC

Quetzal Motivo représenté par Safran RP en France Cactus Tour (R.E.A.L) Quimbaya Incentive Panama Tucaya Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs ainsi que leurs coordonnées sur notre guide DMC

simple. Les parties communes sont monumentales, avec un goût certain pour l’emphase. 2 restaurants, 2 bars, salles de réunion (jusqu’à 400 p.), piscine, Spa et palette d’activités variées liées au milieu ambiant. L’atout charme de Gamboa reste la vue, bucolique, sur le fleuve et la forêt. www.gamboaresort.com

■

Gamboa Rainforest Lodge 4* A 45 minutes de voiture de Panama City, cet hôtel est installé en pleine forêt, en surplomb de la rivière Chagres.

Aménagées dans des maisons en bois peintes de couleur pastel, qui servaient autrefois de résidences aux Américains qui travaillaient pour le canal, les 167 chambres sont très spacieuses, avec terrasse et coin salon ; leur décor est daté et leur confort

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54 | Voyages & Stratégie N°178 | Avril / Mai 2014

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ZAPPING… NEW YORK

New York,

la folle énergie Exaltante comme une star des podiums, énergisante comme une célèbre boisson… New York ne cesse de se réinventer ; pour le plus grand plaisir des entreprises et agences, à la recherche de nouveautés pour leurs opérations MICE. Par Thierry Beaurepère

I

l aura fallu douze ans pour que New York panse les plaies du 11 Septembre.

Sur les ruines des Twin Towers, un nouveau World Trade Center a poussé, totem de 512 mètres qui redessine la skyline. Pas question pour autant d’oublier les sombres années. Le 21 mai, le National September 11 Memorial & Museum ouvrira ses portes au pied du gratte-ciel, en hommage aux victimes des attentats. S’il ne fallait qu’une raison pour (re)découvrir Big Apple cette année, c’est celle-là ! Le plus haut building du monde occidental ne doit pourtant pas faire oublier que partout, la ville est en mouvement perpétuel.

Révolution urbaine dans les quartiers…

En 12 ans, 40 000 nouveaux immeubles ont poussé, conçus pour certains par les plus grands architectes: Foster, Gehry, Hadid, Pei ou Piano ; et, côté français, Nouvel ou Portzamparc. De quoi donner un sens nouveau aux balades dans New York… Partout, les quartiers ont aussi réalisé leur révolution. A l’ouest de Manhattan, les abattoirs de Meetpacking District abritent désormais

showrooms hype et restaurants trendy…. Alors qu’à l’est, les immeubles de briques de Lower East Side cultivent une ambiance plus bohème et canaille. Par delà Manhattan aussi, New York pulse.

Après Brooklyn, c’est Staten Island et le Queens qui prennent le chemin de la «branchitude». La découverte de ces boroughs (quartiers), combinée aux excursions classiques à Times Square ou dans Central Park, à quelques séances de shopping sur la 5ème Avenue ou dans Soho, et à la visite des expositions de l’année (Gauguin, Koons, Kandinsky...), va encore électriser les Français.

Ils sont chaque année 1,5 million à croquer dans la Grosse Pomme, dont 15% dans le cadre d’un voyage d’affaires ou d’une opération MICE… Il est vrai que New York se met en quatre pour attirer les événements. A l’image du centre de conventions Javits Center qui s’est couvert d’un toit gazonné et vient de gagner 45% de superficie.

Quant au parc hôtelier, il évolue si vite (100 000 chambres fin 2014 contre 72 000 en 2006) qu’on s’y perd. Boutiques-hôtels déjantés pour geeks assumés (à l’image du Yotel où un

bras robotisé s’occupe des bagages) ; établissements plus classiques que les chaînes ouvrent à tour de bras, de Sheraton à Hyatt, de Hilton à Marriott ; ou luxe symbolisé par l’ouverture prochaine du Baccarat (premier établissement du cristallier) face au Musée d’Art Moderne… Il y en a pour tous les goûts et tous les groupes.

Des hôtels qui font le plein Mais il en faudrait encore plus pour faire face à la demande. Car avec un taux de remplissage à l’année qui flirte avec les 88%, et un prix moyen de 215 € la nuit, Big Apple est toujours à la limite de l’asphyxie !

Les musées participent également à ce renouveau, comme en témoigne le New Museum dédié à l’art contemporain qui a poussé dans Lower East Side; ou le Queens Museum qui a rouvert en octobre. En 2015, c’est le Whitney Museum dédié à l’art américain qui fera l’événement, avec l’ouverture d’une annexe dans Meatpacking District. C’est sûr : New York n’a pas fini de nous surprendre !

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ZAPPING… NEW YORK

Des hôtels qui s’ouvrent sur la ville REFINERY

Sur la 38ème rue dans le Fashion District, ce boutique-hôtel ouvert en 2013 s’est installé dans un building néo-gothique de 1912 qui abritait un ancien atelier de chapeaux.

HYATT TIMES SQUARE

Ouvert depuis décembre, l’hôtel a pris possession d’un gratte-ciel de 54 étages. Il attire les voyageurs d’affaires comme les touristes, séduits par sa situation à 100 mètres de Times Square.

■ Hébergement

■ Hébergement et équipements

Les élégantes arcades de pierres invitent à pénétrer dans le lobby, décoré d’œuvres d’art contemporaines. Au rez-de-chaussée, le chaleureux restaurant Parker & Quin hésite entre le pub anglais et le bar à vin parisien. Ambiance loft industriel dans les 197 chambres, qui multiplient les clins d’œil vintage à la couture et font la part belle aux matériaux naturels : parquet au sol, bois, cuir, salle de bain spacieuse avec mosaïques dans la douche… Une salle au rez-de-chaussée accueille de petites réunions (40 p.), alors que le chaleureux roof top du 13ème étage (privatisable pour 250 p.), avec briques aux murs, cheminée et mobiliers en bois, invite à déguster un cocktail.

L’avis de V&S

On aime l’atmosphère post-industrielle qui séduira notamment les entreprises du secteur de la mode. Elles pourront organiser des soirées endiablées sur le roof top (utilisable été comme hiver grâce à un toit rétractable) s’ouvrant sur l’Empire State Building. www.refineryhotelnewyork.com

et équipements

Passé un petit lobby moderne laqué de blanc, on accède aux 487 chambres aux lignes épurées, équipées d’un mobilier en bois clair et décorées d’objets emblématiques, comme une réplique du « ballon dog » de Jeff Koons. Trois salles, chacune avec une terrasse extérieure, peuvent accueillir de petites réunions (jusqu’à 55 p.), complétées par deux boardrooms. Le Hyatt est le seul hôtel de Times Square équipé d’un spa. Plus que le restaurant T-45 jeune et coloré, c’est le roof top du 54ème étage (le plus haut de New York) qui fait chavirer les coeurs.

L’avis de V&S

Les chambres sont sans réelle personnalité, mais vastes (34 m2) et fonctionnelles. Le roof top peut se privatiser dans la journée (pas en soirée) pour un cocktail unique avec vue unique sur la skyline et le Chrysler Building. www.timessquare.hyatt.com

MONDRIAN

Au cœur du quartier tendance de Soho, cet établissement du groupe Morgans (qui possède aussi le fameux Delano de Miami) ouverte en 2011 joue la carte urbaine chic.

■ Hébergement et équipements

Inspirée du film de Cocteau La Belle et la Bête, la décoration se veut provocatrice et baroque. Les 270 chambres se déclinent en blanc et bleu, accentués par des objets chromés. Dommage qu’elles soient petites. Hébergé sous une verrière décorée de lustres en cristal (!), le restaurant italien Isola Trattoria séduit par son ambiance jardin d’hiver. Quand le Club Mister H qui se privatise (100 p.) s’inspire de Chinatown époque prohibition, avec des teintes rouges et mauves. Le 26ème étage réunit une salle de réunion vitrée qui s’ouvre sur deux terrasses, l’une donnant sur Downtown, l’autre sur le New World Trade Center. Une salle de réunion (80 p) avec accès à une terrasse et une salle de restaurant privée (60 p.) complètent l’offre Mice.

L’avis de V&S

espaces La taille modeste des chambres et des salles de bain est compensée par des s, terrasse ses et top roof du salle la hors du commun. Un vrai coup de cœur pour ! ble Inoublia 360°. à vue parfaites pour un cocktail très chic (150 p.) avec une www.morganshotelgroup.com/mondrian

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ZAPPING… NEW YORK

VICEROY

Un boutique-hôtel ouvert en octobre 2013 à l’orée de Central Park et voisin du célèbre Parker Méridien, dans le haut de Manhattan.

■ Hébergement et équipements

Avec leur mobilier en bois exotique très 60’s et les nuances de gris dans la décoration (moquette, rideaux…), les 240

chambres au look rétro, tendance artdéco, sont élégantes et chaleureuses, avec un équipement technologique de pointe et le wifi gratuit. Dommage qu’elles soient petites. Les salles de bain pavées de mosaïques sont à l’unisson.

Cuir et bois sont aussi au menu du roof top du 29ème étage. Il se privatise pour des cocktails de 120 p. (intérieur) à 280 p. (avec la terrasse). Une salle de réu-

nion (50 p.) et une boardroom (16 p.) complètent l’offre MICE. Côté équipements, on apprécie la salle de sport avec une petite piscine intérieure, et le restaurant Kingside pavé de noir et blanc, pour une ambiance très newyorkaise.

L’avis de V&S

Une adresse récente dont on apprécie la réelle personnalité et l’atmosphère glamour. Les boutiques de la 5ème avenue sont à deux pas. L’hôtel entend faire de son roof top the «place to be» des prochains mois.

A suivre donc… www.viceroyhotelsandresorts.com

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ZAPPING… NEW YORK NOVOTEL

A deux pas de Times Square, l’adresse historique du groupe Accor a subi un lifting complet en 2013. C’est l’adresse des français, qui représentent en moyenne 30% des clients.

■ Hébergement

L’avis de V&S

et équipements

Installé au 7 étage, le lobby s’ouvre sur le restaurant Super Nova dont les baies vitrées dévoilent une terrasse et une vue unique sur Times Square. Le bar attenant au look futuriste joue la carte des nouvelles technologies, avec tables tactiles, colonnes lumineuses personnalisables…. Les 480 chambres ème

réaménagées dans des teintes grises contemporaines sont vastes (27 m2) et désormais équipées d’une climatisation individuelle, d’un réfrigérateur (pas de minibar)… Salle de sport, deux salles avec accès à une terrasse pour des petites réunions (12 p. chacune)…

THE STANDARD HÔTEL

Comble de la « branchitude », l’hôtel est installé dans le quartier à la mode de Meetpacking District, juste au dessus de la High Line, cette promenade aménagée sur une ancienne voie de chemin de fer.

■ Hébergement

et équipements

Le bâtiment construit en 2008 mais aux lignes très seventies abrite 338 chambres lumineuses à la décoration épurée (sol et rideaux blancs), avec vue dégagée sur la ville ou l’Hudson. Les espaces communs font la différence. Le roof top et le night-club Le Bain (avec une piscine !), au 18ème et 19ème étages, accueille des soirées très chaudes (jusqu’à 225 p.), alors que le bar lounge The Top of The Standard dévoile une vue sublime derrière ses baies vitrées (200 p.).

Ceux qui veulent garder les pieds sur terre préféreront le Biergarten (300 p.) ouvert sur la rue, avec ses tables collectives pour une soirée très bavaroise, ou l’ambiance feutrée de la Wine Room pour un dîner select (20 p.).

Les Garden Room et High Line Room (avec terrasse) complètent l’offre, pour des cocktails ou dîners (100 à 300 p).

L’avis de V&S

C’est l’une des adresses « fashion », où les beautiful people font la fête. Les chambres et leurs salles de bain ouvertes peuvent être un frein. A défaut d’y dormir, une soirée reste un must, en particulier pour un groupe jeune issu de la mode ou de la communication… www.standardhotels.com/high-line

60 | Voyages & Stratégie N°178 | Avril / Mai 2014

Un bon lieu de chute pour un incentive dont les participants ne parlent pas anglais. On apprécie d’y trouver un personnel francophone, une chaîne de télé française (TV5)… Une tente doit être installée sur la terrasse ce printemps, pour accueillir des petits dîners privés (25 p.) ou des cocktails. www.novotel.com

W DOWNTOWN

Déjà présente à Times Square, Lexington ou Union Square, la chaîne du groupe Starwood a ouvert cette adresse en 2010, à deux pas de Wall Street.

■ Hébergement

et équipements

Lignes arrondies, touches de couleurs vives et connectivité de pointe… les 217 chambres respectent les codes branchés de W. Les salles de bain sont à l’unisson, avec spectre de couleurs, douche tropicale… Quatre salles aux murs noirs combinables (150 p. maxi)) accueillent les réunions ou événements (musique d’ambiance, parfum exclusif, friandises à l’ancienne, pauses ludiques…). Coté restauration, le BLT Bar & Grill revisite les classiques avec pour toile de fond le One World Trade Center, à découvrir aussi depuis la terrasse du Living Room Bar (5ème étage). Son plafond décoré de lames se reflétant dans le sol noir éblouit.

L’avis de V&S

La chaîne a dynamisé le quartier de Wall Street. L’adresse reste réservée à une clientèle urbaine qui appréciera la proximité de Soho ou Meatpacking District, hauts lieux des noctambules. www.wnewyorkdowntown

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ZAPPING… NEW YORK

Des lieux qui en mettent plein la vue ENVOYEZ-VOUS EN L’AIR… Un cocktail ou une soirée sur un rooftop, avec vue sur la skyline, est un incontournable de tout incentive à New York. Caché sur Broadway, à deux pas du Madison Square Park et du célèbre Flatiron Building fameux pour sa construction selon un plan triangulaire, Toshi’s Penthouse propose une salle au rez-de-chaus-

sée lumineuse où trône un énorme aquarium circulaire, capable d’accueillir 400 à 500 personnes ; et surtout une terrasse pour des cocktails très exclusifs ou des chaudes soirées, avec DJ bien évidemment. Point fort de ce roof top : il offre une vue unique sur l’Empire State Building dont l’éclairage change avec les événe-

UN VERRE DE VIN, SINON RIEN On connaissait la Brooklyn Lagger, la bière de Brooklyn…. Voici désormais le vin ! C’est dans le quartier très « hype » de Williamsburg que s’est installée la Brooklyn Winery. C’est dans un décor vintage de bois et de fer composé de véritables objets de récup’ que les propriétaires produisent leur vin, à partir de grappes provenant de Californie et de Fingerlakes (état de New York). On peut privatiser la totalité du lieu pour un dîner de gala au milieu des tonneaux (jusqu’à 160 p.), ou simplement une salle pour un déjeuner, un cocktail ou une dégustation (60 p.) de Chardonnay, Riesling, Merlot ou Pinot noir. Autre option: une compétition entre plusieurs groupes, pour réaliser le meilleur « assemblage ».

Santé ! www.bkwinery.com L’avis de V&S

Profiter d’une opération à Brooklyn pour « lâcher » votre groupe sur Bedford Avenue. Bordée de bars branchés et de boutiques de fripes, elle est le cœur vibrant de Williamsburg.

62 | Voyages & Stratégie N°178 | Avril / Mai 2014

ments de l’année. Il se pare même de bleu, blanc, rouge le 14 juillet ! www.toshislivingroom.com L’avis de V&S

Si le 230 Fifth est le plus célèbre (trop célèbre ?) des roof-tops new yorkais, Toshi’s Penthouse est une heureuse alternative qui permet de renouveler le genre et de surprendre un groupe.

PRENEZ LE VERT !

Bulle tropicale, collection de conifères, jardins japonais ou parterres de roses ? Créé en 1910, le Brooklyn Botanic Garden propose une belle respiration. Plusieurs espaces peuvent accueillir des plénières, des cocktails ou des dîners de gala (300 p.), notamment dans The Palm House, une serre à l’allure rétro que l’on dirait sortie d’une exposition universelle. Plus classique, The Atrium (100 p.) s’ouvre quant à lui sur une jolie terrasse. Une opération au Brooklyn Botanic Garden peut se combiner avec une découverte architecturale du quartier, jusqu’à Brooklyn Heights et ses riches demeures du 19ème siècle. De sa promenade, la vue sur Manhattan est époustouflante. www.bbg.org L’avis de V&S

Pour les groupes en mal de chlorophylle, ce jardin soigneusement entretenu où s’épanouissent 12 000 espèces permet de proposer une alternative face au sempiternel Central Park.

ZAPPING… NEW YORK TROIS QUESTIONS À...

Véronique Perret,

UNE NUIT AU MUSÉE A New York, même les musées sont «fun». Tous (ou presque) peuvent se privatiser. A commencer par le Muséum d’Histoire Naturelle (www. amnh.org), en bordure de Central Park. Souvenez-vous, ses animaux empaillés et ses squelettes de dinosaures prenaient vie dans le film «Une nuit au musée» ! Des musées, New York en compte des dizaines d’autres, adaptés à la physionomie du groupe. Le Musée des pompiers (www.nycfiremuseum.org) réjouira les amateurs d’héroïsme gavés aux séries américaines ou les femmes qui en pincent pour l’uniforme. Alors qu’à l’est, Lower East Side (L.E.S pour les initiés !), jadis le quartier juif de la ville en pleine gentrification, abrite le New Museum dédié à l’art contemporain, dont l’architecture audacieuse (un empilement de cubes blancs) fait encore polémique. Quant au Whitney Museum dédié à l’art américain (www.whitney.org), il va prendre ses aises dans un second bâtiment en construction (ouverture en 2015)

directrice d’Event Première

« UNE CRÉATIVITÉ DÉBORDANTE »

conçu par Renzo Piano à deux pas de la High Line, dans Meatpacking District. Une nouveauté qui justifiera d’y organiser un événement…

L’avis de V&S

Si les très officiels Metropolitan Museum (l’équivalent de notre Louvre) ou le MOMA (le musée d’art moderne) en mettent toujours plein la vue, de nombreux autres musées permettent de surprendre. Pensez-y !

Quels types d’opérations proposez-vous ?

Nous intervenons dans tous les secteurs mais c’est l’incentive que je préfère. C’est là que ma connaissance de New York et la créativité débordante de l’équipe de 4 personnes, peut le mieux s’exprimer. Nous pouvons tout faire, depuis une activité graffiti dans le Bronx à une plénière dans une église d’Harlem en passant par une initiation au basket avec un ancien jouer des Knicks, l’équipe de New York !

SOIRÉE ROYALE AU QUEENS Au nord de Brooklyn, le Queens est certes un quartier résidentiel et industriel. Mais il dissimule aussi quelques lieux magiques, comme Water’s Edge. Installé sur une barge au bord de l’eau, ce restaurant (350 p. maxi) propose une décoration américaine très classique et sert une cuisine sans surprise.

Ce qui fait la différence, c’est l’incroyable vue sur la skyline de Manhattan, juste de l’autre côté de l’East River, à travers les larges baies vitrées. Il faut arriver à la fin du jour pour l’apéritif, histoire d’admirer le panorama au coucher du soleil, avant de profiter du scintillement des centaines de gratte-ciel dans la nuit. A noter que tout près de là, toujours dans le Queens, le Gantry Plaza State Park propose de se prélasser dans des chaises longues, toujours avec Manhattan pour horizon. www.watersedgenyc.com L’avis de V&S

Qui est Event Première ?

J’ai créé l’agence en 2007, après avoir travaillé dans le domaine de l’événementiel pour les New Yorkais. Event Première organise des opérations partout aux Etats-Unis mais nos destinations de prédilection sont Miami, La Nouvelle-Orléans et New York bien sûr. Nous réalisons chaque année une vingtaine d’opérations, pour des groupes de 10 à 250 personnes.

et A conseiller pour une première découverte de New York. Les groupes jeunes fort peut Edge Water’s Le e. classiqu moins branchés préfèreront une ambiance bien remplacer le très (trop) touristique dîner sur un bateau.

Comment se comporte le marché ?

Les Etats-Unis rassurent et New York bouge si vite que les entreprises aiment y venir et y revenir encore. Des musées à la cuisine, on retrouve une culture proche de celle de la France, mais avec un dépaysement total. La demande se concentre sur des opérations de 3 ou 4 nuits en moyenne, avec un hébergement 4*. Je conseille tout particulièrement le Millenium Broadway ou The Muse pour une ambiance plus proche du boutiquehôtel.

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ZAPPING… NEW YORK

Des activités dans l’air du temps FAITES VOTRE MARCHÉ AU CHELSEA MARKET Avec ses entrepôts réhabilités en boutiques chics et cafés trendy, Meatpacking District est le quartier à la mode. Son cœur vibre au Chelsea Market (www.chelseamarket.com). Cette ancienne usine de biscuits a été transformée en une halle de 240 mètres dans une ambiance industrielle. Bars à huîtres et restaurants de burgers au homard font le délice des gourmets qui se bousculent dans ses allées. Les food tour y font recette (30 p. maxi). La découverte se termine par une exploration de la High Line (www.thehighline.org), cette ancienne voie de chemin de fer transformée en promenade arborée…

DEVOIR DE MÉMOIRE Le 21 mai, le Mémorial du 11 Septembre ouvre ses portes. Situé à Ground Zéro, il rend hommage aux victimes des attentats (www.911memorial.org). Tout autour, le site du World Trade Center reprend vie sans faire table rase du passé. Haute de 541 m, la tour du One World Travel Center (www.wtc.com) redessine la skyline. Il faudra attendre 2015 pour accéder à son observatoire. A ses pieds, les deux bassins-mémoires bouleversent par leur symbolique.

De l’eau ruisselle sur les parois noires avant de tomber dans une fosse de 9 mètres, comme une chute sans fin. La découverte du site peut se combiner ave une visite de Wall Street guidé par un trader français et par un déjeuner au restaurant Trinity Place, installé dans un ancien coffre-fort (www.trinityplacenyc.com) !

D’UN SPORT À L’AUTRE Depuis quelques mois, New York à ses vélibs, baptisés ici City Bike ! Le vélo est donc plus que jamais « tendance » pour découvrir Big Apple. Par exemple à Brooklyn, dans le quartier de Dumbo. Les vieux entrepôts de briques qui bordent les rues pavées accueillent boutiques et restaurants où les « bobos » viennent flairer les nouvelles tendances ! Autre sport vedette : le basket. Event Première propose une initiation, avec un ancien joueur des Knicks, l’équipe vedette de New York. Pour motiver l’équipe, il est même possible de faire venir des pom-pom girls !

CARNET PRATIQUE S’informer Office de tourisme : www.nycgo.com/fr La ville est représentée en France par Article Onze : 01 55 60 94 46 et www.articleonze.com

Y aller Openskies, filiale française de British Airways, vole entre Paris (Orly Sud) et New York (Newark et JF Kennedy).

Ses Boeing 757 de 114 places (trois classes) s’adaptent parfaitement aux opérations MICE. www.flyopenskies.com Air France, XL Airways, Delta, American Airlines et United Airlines proposent également des vols directs entre la France (Paris, Nice, Marseille) et New York.

À savoir

• Formalités : demande d’entrée aux Etats-Unis à remplir sur https://esta. cbp.dhs.gov. Il faut s’acquitter d’une taxe de 14 $, à régler sur internet.

• Décalage horaire : - 6 heures.

• Climat : les meilleures saisons sont le printemps et l’automne. L’hiver est très froid (neiges fréquentes), l’été étouffant.

• Langues : Anglais. On parle français dans certains restaurants et magasins.

• Monnaie : le dollar vaut environ 0,75 €.

Liste des DMC

Event Première New York Visions Travel Group/ Harlem Spirituals Get Americas Cali Fun Bonjour USA Tours Go West Tours Maven Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.

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ZAPPING… NEW YORK COUP POUR COUP… La boxe est une institution à New York, et Gleason’s Gym une légende. Ouverte en 1937 dans le Bronx, la salle de sport s’est installée dans un entrepôt de Dumbo, ce nouveau quartier à la mode de Brooklyn. De Jake LaMotta à Mohamed Ali en passant par Mike Tyson, les plus grands champions s’y sont entraînés. De nombreux films y ont également été tournés : Rocky, Raging Bull ou Million Dollar Baby, de Clint Eastwood. Conservée dans son « jus » rétro, au milieu des rings, elle accueille des opérations musclées, jusqu’à 700 personnes ! Au-delà des exhibitions en quelques rounds, les petits groupes peuvent aussi y prendre une leçon. Mais pas question de frapper son collège de bureau ou son supérieur.

On se défoule sur des sacs ! www.gleasonsgym.net

DESSINE-MOI… UN GRAFFITI Les graffitis peuvent parfois se transformer en œuvre contemporaine, en particulier lorsqu’ils sont effectués dans le Bronx…

Accompagné par deux artistes graffeurs et par un DJ qui saura donner le tempo, un petit groupe pourra laisser court à son imagination sur un mur autorisé ou sur une toile. Tout est possible : depuis l’inspiration libre au thème imposé, par exemple un graffiti mettant en avant les valeurs de l’entreprise. L’expérience peut aussi se faire dans un loft d’artistes de West Village, avant une découverte de l’une des 300 galeries d’art de Chelsea, regroupées autour de la 20ème rue. Et qui sait, peut-être que dans le groupe se cache le futur Andy Warhol, Keith Haring ou Jeff Koons… (www.alexanderandbnin.com, www.andrearosengallery.com)

DEMANDEZ LE PROGRAMME !

Une comédie musicale permet de se plonger dans le tourbillon qui emballe Times Square dès la nuit tombée. On optera pour les nouveautés : Aladdin ou Cendrillon (au moins, tout le monde connaît l’histoire !), Rocky ou Motown, the musical, hommage à la célèbre maison de disques et de sa star Diana Ross. The Broadway Collection permet d’accéder aux meilleures places via un site de réservations sur internet. Pour précéder

la magie, il est possible d’organiser une présentation ou un cocktail dans un ancien théâtre, avec même la présence d’artistes. Et pourquoi ne pas en profiter pour organiser un jeu de rôles, avec l’employé dans le rôle du directeur, et viceversa ? (www.broadwaycollection.com) Avril / Mai 2014 | Voyages & Stratégie N°178 | 65

ZOOM SUR.... AZERBAÏDJAN

Azerbaïdjan, de l’ombre à la lumière

par Nadine Altmayer

Sur les bords de la mer noire, convoité par ses voisins russes et iraniens pour ses nombreuses richesses naturelles, l’Azerbaïdjan sort doucement de l’ombre.

Focus sur ce jeune pays qui a chèrement acquis son indépendance.

L

’Azerbaïdjan est encore une destination confidentielle mais n’a certainement pas vocation à le rester très longtemps. Il suffit de constater le dynamisme immobilier de sa capitale Bakou pour comprendre que le pays ambitionne de devenir rapidement aux pays de l’Est ce que Dubaï est aux Emirats, une destination prisée et flamboyante.

Bakou s’est lancée il y a quelques années dans un formidable programme de rénovation et de construction.

Des fameuses « Flame Towers », titanesque projet architectural dominant la baie de Bakou, au futuriste centre Culturel Heydar Aliyev, incroyable réalisation de l’architecte Zaha Hadid en passant par la vieille ville désormais inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco, tout est grandiose et démesuré !

La prospérité et la sérénité qui se dégagent de la ville en font un lieu attractif. Il ne fait aucun doute qu’il

faudra peu de temps à l’Azerbaïdjan pour réussir son pari et devenir une destination demandée dont le nombre de visiteurs ne cessera d’augmenter au cours des prochaines années.

toire et modernité, la ville laisse certes une étrange impression mais une chose est sûre, on ne s’y ennuie pas…

Une belle surprise pour le MICE

n La cité fortifiée avec le Palais des Chahs de Chirvan et la tour de la Vierge : c’est l’une des rares villes médiévales parfaitement conservées d’Azerbaïdjan.

Ses murs d’enceinte datent du XIIème siècle et il fait bon se perdre dans son dédale de ruelles étroites pour admirer les façades des maisons datant pour les plus anciennes du XVIIIème siècle, leurs balcons sculptés et leurs petites cours.

A ne manquer sous aucun prétexte l’impressionnant palais du XVème s. des Chahs avec ses divers éléments architecturaux : le mausolée des Chahs de Chirvan, la mosquée, la partie résidentielle, les bains, le mausolée de l’astrologue de la cour et enfin la Porte Orientale. Plus loin, l’étonnante construction de la tour de la Vierge mérite aussi que

Le secteur du voyage incentive ne devrait certainement pas être en reste car pour le marché MICE les atouts du pays sont manifestes et nombreux: peu d’heures de vol( 5h30), peu de décalage horaire(+3h), un climat agréable tout au long de l’année (avec une préférence pour la fin du printemps et le début de l’automne), des attraits culturels indéniables, et un choix varié d’hôtels 5* parmi lesquels la plupart des grandes enseignes internationales .

L’Azerbaïdjan, nouvel eldorado du Caucase, mérite le détour, et tout particulièrement Bakou. Entre his-

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LES INCONTOURNABLES

ZOOM SUR... AZERBAÏDJAN l’on s’y attarde un peu. Pour finir, il ne faut pas oublier de s’arrêter déguster un thé dans un ancien caravansérail ou goûter aux traditionnelles crêpes cuites sur d’immenses pierres incandescentes faisant office de four au centre de petites guinguettes pittoresques… n Le centre culturel Heydar Aliyev : prouesse architecturale de Zaha Hadid, il n’a d’intérêt à l’heure actuelle que pour son bâtiment -mais quel bâtiment !- ses salles intérieures étant quasi-vides du fait de sa récente inauguration. Un immanquable, futuriste et monumental !!! n Le musée d’Art Moderne : il abrite pour l’essentiel les œuvres d’artistes d’avantgarde azerbaïdjanais au milieu desquelles on peut aussi admirer quelques peintres contemporains comme Dali, Picasso ou Kandinsky. La disposition des salles en cercle autorise une circulation assez originale pour un musée ! n Pour

parfaire la découverte de la ville une promenade le long du « Seaside Bld » est recommandée. Une agréable façon d’appréhender l’ambiance de la ville et de se fondre au cœur de la population flânant sur ce front de mer bucolique et aéré !

NOTRE SÉLECTION D’HÔTELS

n Fairmont Baku

Les Flame Towers, ensemble magistral de trois tours évoquant la « terre de feu » symbole de la chaleur et de l’hospitalité des Azéris, abrite l’un des hôtels les plus luxueux de la planète. Ces édi-

CARNET PRATIQUE S’informer Ambassade d’Azerbaïdjan (assurant des fonctions consulaires) : 78, avenue d’Iéna, 75016 Paris. Tél. : 01-4418-60-20 (ambassade), 01-44-18-6023 (consulat). paris@mission.mfa.gov.az.

Consulat ouvert le lundi, mercredi et vendredi de 10h à 12h30. fices au design signé par le très réputé cabinet d’architecture HOK se parent des couleurs du drapeau azerbaïdjanais à la nuit tombée et surplombent avec majesté la ville. L’hôtel se trouve dans celle des tours de 36 étages située au nord du site, les deux autres -au sud et à l’ouest- comprenant 130 luxueux appartements pour l’une et 33114 m2 d’espaces commerciaux pour l’autre.

L’intérieur de l’hôtel est à la démesure du projet, 318 chambres high-tech à la décoration contemporaine pour une quarantaine de catégories différentes, des gadgets innovants comme des vitres qui jouent à cache-cache dans les salles de bain- un interrupteur permet d’opacifier les murs vitrés pour une intimité totale-, plus de 2500m2 d’espaces réservés aux réunions et réceptions, un spa ESPA de plus de 5000m2, une dizaine de bars et de restaurants et enfin un lobby haut de sept étages illuminé par les 840 ampoules d’un spectaculaire lustre pesant plus de 2 tonnes et décoré de quelques 600 000 perles de cristal !

Vraiment spectaculaire, une expérience inoubliable ! n JW Marriott Absharon Baku L’hôtel JW Marriott Absheron Baku, situé au cœur du centre-ville, propose 243 chambres, toutes luxueusement décorées, parmi lesquelles plusieurs chambres Executives et aussi une suite présidentielle. En plus d’une très belle vue sur la baie de Bakou, il offre un centre de remise en forme, une piscine intérieure sur le toit, des restaurants raffinés et un espace ultramoderne dédié aux événements. Une valeur sûre !

Fairmont Baku

Y aller Azerbaijan Airlines (Azal) relie Bakou à Paris-Charles-de-Gaulle par 3 vols directs par semaine.

A savoir

• Formalité : Le visa est nécessaire pour les voyageurs restant en Azerbaïdjan plus de 3 jours. Les touristes doivent en faire la demande auprès de l’ambassade.

• Décalage horaire : GMT + 4, soit 3h de décalage avec la France tout au long de l’année • Langue : l’azéri est la langue officielle depuis l’indépendance du pays • Monnaie : le manat (AZN)

Liste DMC

Improtex Travel Victory Tour Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs ainsi que leurs coordonnées sur notre guide DMC

n Four Seasons Baku

L’établissement situé sur le front de mer, niché dans un magnifique bâtiment de style Beaux-arts dispose de 171 chambres presque toutes avec balcon ouvrant au choix sur la mer Caspienne ou sur la vieille ville, très spacieuses, décorées avec beaucoup de goût et parfaitement équipées pour répondre aux attentes des voyageurs les plus exigeants. A cela s’ajoutent 4 restaurants et bars, un Spa avec piscine au dernier étage.

Enfin, 1 865 m2 d’espaces événementiels, dont une Ballroom de 640 m2, viennent parfaire le tableau offrant une multitude de possibilités pour l’organisation de tous types d’événements.

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REPÉRAGE FRANCE… NORMANDIE

La Normandie célèbre le Débarquement La visite des sites emblématiques du D-Day n’est pas qu’une passionnante leçon d’histoire. C’est aussi un indispensable devoir de mémoire…

Et pourquoi pas lors d’un incentive ou d’un séminaire ?

Par Thierry Beaurepère

E

n ce matin du 6 juin 1944, les plages de Normandie voient rouge. Le Débarquement a commencé. Soixante-dix ans plus tard, la France célèbre avec faste l’événement.

C’est la dernière fois que les vétérans – âgés de plus de 90 ans - participeront aux commémorations décennales.

Entre deux séances de travail et une course de char à voiles sur la plage, pourquoi ne pas inclure la découverte du Mémorial de Caen ou la Cité de la Mer à Cherbourg, pourquoi ne pas se remémorer cette page de notre histoire dans les musées d’Arromanches ou de Sainte-Mère-Eglise, sur les plages d’Utah et d’Omaha Beach ?

20% de visiteurs en plus Les commémorations officielles se dérouleront les 5, 6 et 7 juin dans la région d’Ouistreham (Sword Beach), avec la présence de nombreux chefs d’états.

Autant dire qu’organiser un événement durant cette semaine du 2 au 8 juin prendra des allures de mission impossible, la plupart des hôtels affichant complets. En revanche, des manifestations se dérouleront tout l’été (para-

chutages, reconstitutions de camps militaires, défilés de véhicules anciens, concerts, expositions…) et les sites se découvrent tout au long de l’année.

Ils sont une quarantaine à s’étirer sur une centaine de kilomètres, essentiellement dans les départements du Calvados et de la Manche, entre Caen et Cherbourg. Sur place, les professionnels attendent beaucoup de cette année commémorative. «Le Calvados est le premier département pour le tourisme de mémoire, avec quatre des cinq plages du D-Day. Plus globalement, les sites de Basse-Normandie liés au débarquement accueillent 5 millions de visiteurs» rappelle Philippe Gay, directeur de Calvados Tourisme. « Par expérience, les anniversaires majeurs se traduisent par une hausse de leur fréquentation de 15 à 20%, avec notamment un afflux des anglo-saxons ». Le Calvados compte aussi sur la course de voile La Solitaire du Figaro/Eric Bompard qui partira de Deauville, et sur les jeux équestres mondiaux (à Deauville et Caen, du 23 août au 7 septembre), pour réaliser une belle année.

La Manche peut quant à elle compter sur Sainte-Mère-Eglise et Utah Beach, les deux lieux majeurs du département, pour doper sa fréquentation.

Cherbourg retrouve sa place Cette année, Cherbourg participe aussi massivement aux commémorations, grâce en particulier à l’implication de la Cité de la Mer qui accueille l’exposition « Cherbourg… et la liberté vint de la mer ». « La ville a longtemps été oubliée des célébrations, parfois pour des raisons politiques. Alors que le port de Cherbourg a joué un rôle majeur» précise Bernard Cauvin, président de la Cité de la Mer et ex-député de la Manche. Reste un problème majeur pour le département : le manque de capacités hôtelières, en particulier pour les grosses opérations. Ainsi, si Cherbourg a pu accueillir en avril le congrès Thétis dédié aux énergies marines renouvelables, ce fut au prix d’une incroyable gymnastique pour loger les centaines de participants partout dans le Cotentin…

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REPÉRAGE FRANCE… NORMANDIE

Recevoir en Normandie débarque en force

C

réée en 1998 à Touques, Recevoir en Normandie a fait des séminaires et des incentives de Dieppe au Mont Saint-Michel - son cœur d’activité, grâce à une excellente connaissance de la destination et à un carnet d’adresses pointu ! Si la découverte des sites du débarquement fait partie depuis longtemps de son offre, l’agence compte sur les festivités 2014 pour booster la demande. « Nous avons communiqué sur les événements du 70ème anniversaire via notre newsletter », explique Cathie-Anne Deshayes, directrice associée.

En camion militaire…

Au programme : le Mémorial de Caen plébiscité pour son message de paix, des visites en camion militaire guidées par des historiens, en particulier à Omaha Beach. Elle fut un piège pour les Alliés: près de 4 000 morts et blessés en quelques heures. En écho à ce terrible bilan, les 9 387 croix blanches du cimetière de Colleville-sur-Mer qui surplombent la plage, bouleversent. A deux pas, le nouveau Overlord Museum expose une jolie collection de véhicules blindés. Cette découverte historique peut être complétée par d’autres programmes, des ateliers gustatifs autour

du fromage et du cidre avec les producteurs locaux, des rallyes en voitures de collection, une initiation à la course de trotteurs ou une compétition de chars à voile sur la plage…

Les plages en hélicoptère Pour les groupes de petite taille ou les comités de direction, l’agence propose aussi des explorations en 4x4 Discovery (7 personnes), jusqu’à Utah

EXCEPTIONNEL !

• Lancé en 1923, le trois-mâts Marité est le dernier terre-neuvier français. Il débarque sur les plages du D-Day du 5 au 9 juin. L’agence propose plusieurs options: visite, navigation au large, cocktail ou dîner à bord (120 p. maxi).

• Dans le cadre des jeux équestres qui se déroulent à la fin de l’été en Normandie, Recevoir en Normandie privatise le Château de Sully (Bayeux), un établissement de 26 chambres qui se prête aussi à de jolis dîners.

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Beach (Manche). Autre option: l’hélicoptère. L’engin peut embarquer 4/5 personnes, accompagnées d’un guide.

Proposé au départ de Caen, le programme survole les plages, les vestiges du port artificiel d’Arromanches ou la Pointe du Hoc, lieu emblématique du D-Day. Les cratères formés par les obus et les blockhaus défoncés témoignent encore des combats héroïques menés par les Rangers pour s’emparer de cette falaise, à mi chemin entre Omaha et Utah Beach. Leur histoire est racontée dans un nouveau Centre des Visiteurs aux lignes épurées.

Côté hébergement, Cabourg (Grand Hôtel et Les Bains) constitue une bonne base pour explorer les sites du débarquement. Autre option: la région de Bayeux, par exemple au Château d’Audrieu (Relais & Châteaux) ou au Château La Chenevière, deux coups de coeur de Cathie-Anne Deshayes. Les opérations de taille importante (au-delà de 50 p.) doivent toutefois se rabattre sur Deauville.

REPÉRAGE FRANCE… NORMANDIE

Gold Beach Evasion au plus près des plages

S

word, Juno, Gold et Omaha Beach… Quatre des cinq plages du Débarquement sont situées dans le Calvados. Logique que Golden Beach Evasion, qui fait de leur découverte son fil rouge, soit installée en leur cœur, à Asnelles (près d’Arromanches). « Les entreprises, essentiellement pour des séminaires, représentent 20% de notre activité, avec 20 à 30 groupes par an. Ils font en moyenne 15 à 30 personnes mais nous pouvons prendre en charge 80 convives », explique Philippe Debaecker, gérant de la société, qui espère que les 70 ans du Débarquement doperont une demande déjà conséquente.

En jeep ou en bateau…

Si Golden Beach Evasion ne s’occupe pas de la partie hébergement, l’agence met ses compétences au service des sociétés qui souhaitent combiner une réunion avec des activités de randonnées historiques autour des plages, en quad ou en buggy, mais également en jeeps d’époque ou en bateaux. L’agence peut également organiser un repas ou un cocktail, dans le sable ou sous une tente,

UN MÉMORIAL INCONTOURNABLE De la montée du nazisme à la guerre froide en passant par la Bataille de Normandie (20 000 morts civils), le Mémorial de Caen est riche d’objets et témoignages.

Nouveauté 2014 : l’ouverture du bunker souterrain sur laquelle le musée a été construit. Outre une fresque monumentale sur la façade, le Mémorial accueille également l’exposition « Les 100 objets des 100 jours de la Bataille de Normandie » pour les 70 ans du Débarquement. www.memorial-caen.fr avec l’aide de Petit Chef Academy ; et ajouter d’autres activités, comme du char à voile. Outre la découverte d’Omaha Beach dominée par son bouleversant cimetière américain de Colville, on pourra notamment filer à Juno Beach (Courseulles-sur-Mer), où débarquèrent les troupes canadiennes. Dans un bâtiment en forme de feuille d’érable couvert de titane, le Centre Juno Beach posé sur les dunes rend hommage à ces 5 500 soldats canadiens morts en Normandie. www.junobeach.org

Un port pas comme les autres

tant d’acheminer les matériels, avec pour point d’orgue une digue constituée de 115 caissons en béton ! Un petit musée raconte le défi technologique de ce Meccano géant dont il ne reste que quelques vestiges. Alors que le film projeté au cinéma circulaire, pas très loin de là, condense les faits marquants de la Bataille de Normandie. Sur un écran de 360°, les images d’archives mises en musique enveloppent les spectateurs. On en ressort silencieux et les yeux embués… www.musee-arromanches.fr www.arromanches360.com

La région est aussi truffée des vestiges du Mur de l’Atlantique érigé par les Allemands. A l’image de la batterie de Longues-sur-Mer qui dévoile quatre blockhaus encore équipés de leurs canons, surveillant pour toujours Arromanches. Coincée entre de hautes falaises, la petite station balnéaire et ses belles demeures normandes a vu son sort basculer lorsque les Alliés y installèrent un port artificiel permetAvril / Mai 2014 | Voyages & Stratégie N°178 | 71

REPÉRAGE FRANCE… NORMANDIE

Détour et Découverte, des atouts plein la Manche

C

’est sur Utah Beach que les soldats posèrent le pied en premier. Aux premières loges, le département de la Manche n’entend pas manquer les festivités du 70ème anniversaire. Souvent oubliée dans le passé alors que son port joua un rôle décisif, Cherbourg sera aussi de la partie avec l’exposition « Cherbourg… et la Liberté vient de la mer » organisée par la Cité de la Mer. L’ex-gare maritime reconvertie en site de loisirs demeure le cœur de l’offre « affaires » du département.

Les plages, côté mer Directrice de l’agence Détour & Découverte basée à Saint-Jean-le-Thomas (entre Granville et Avranches), Laure Mercier propose « une découverte des plages du Débarquement depuis la mer en bateau semi-rigide de 14 personnes avant un repas, par exemple sur Utah Beach ». Difficile d’imaginer que ce ruban de sable doré, sur lequel il est aujourd’hui possible de s’essayer au char à voile, fut le théâtre d’une âpre bataille. Posé sur les dunes, le musée d’Utah Beach témoigne des combats. A quelques kilomètres, Saint-Mère-Eglise doit sa célébrité au parachutage effectué sur le village. Son musée Airbone vient d’inaugurer un parcours sensoriel qui reproduit ce parachutage à coups d’effets spéciaux. Il s’ajoute aux deux «stars» du musée : un pla-

neur Waco et l’avion de troupes américain Douglas C-47. www.utah-beach.com www.airbone-museum.org

Des îles trop fortes…

Pour autant, la demande pour les lieux de mémoire reste modeste. L’offre de Détour & Découverte va bien audelà. L’agence organise aussi bien des séminaires que des incentives en Normandie et Bretagne. Si la baie du Mont Saint-Michel reste une valeur sûre de la Manche pour des courses d’orientation, des rallyes 2 CV, des challenges multi-activités ou des dîners prestigieux, Laure Mercier avoue un coup de cœur pour l’archipel des îles Chausey ancré au large de Granville, qui se prête à de belles opérations (croisière en vieux gréement, dégustation de

fruits de mer sur un banc de sable, chasse aux trésors…). Autre île à forte personnalité: Tatihou, que l’on rejoint en bateau amphibie depuis l’exquis port de Saint-Vaast-la-Hougue, sur la côte nord-est du Cotentin.

LA CITÉ DE LA MER SE PLIE EN QUATRE Hébergée dans l’ancienne gare maritime de Cherbourg, la Cité de la Mer propose de nombreux espaces. Les 6 000 m2 de la Grande Halle, chef d’œuvre de l’art-déco, accueillent de larges conventions (jusqu’à 7500 p.), l’ancienne Salle des bagages se prête à de jolis dîners de gala (450 p.), quand le Centre de Congrès réunit un auditorium de 350 places, des salles de commission et la Salle des pas perdus (1 000 p. debout). On peut aussi organiser des cocktails ou dîners dans les salles consacrées au Titanic (80 p.) ou dans l’Aquarium (320 p.). Le must reste toutefois un dîner (35 p.) dans le sous-marin nucléaire « Le Redoutable ». Unique !

72 | Voyages & Stratégie N°178 | Avril / Mai 2014

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PORTRAIT

Thierry Debes, directeur de Belambra Business par Stéphane jaladis

connaissance du MICE comme client au travers de l’utilisation de sites et d’hébergements. Boulevard de la Stim m’a apporté l’aspect organisation, recherche et utilisation de lieux » confie le nouveau directeur, diplômé en affaires internationales de l’Ecole Supérieure du Commerce Extérieur (ESCE).

C

onnu pour son parc de villages de vacances, Belambra n’en possède pas moins des sites en bord de mer et à la montagne susceptibles d’accueillir des réunions, séminaires, incentives ; et dispose de fait d’une division « business ». C’est pour développer cette activité que l’hébergeur a fait appel en octobre dernier aux compétences de Thierry Debes.

Ce professionnel possède une large connaissance du secteur puisqu’il a travaillé des deux côtés du miroir : directeur commercial de CWT Meetings & Events et directeur du développement pendant plus de six ans de Boulevard de la Stim. C’est en 2007 qu’il a rejoint cette importante agence MICE, après en avoir été l’un de ses clients pour l’organisation d’évènements, d’animations commerciales et d’opérations de stimulation lorsqu’il était responsable marketing et ventes, puis responsable de la formation et de l’incentive du réseau de vente de Mercedes Benz France. « J’avais à l’époque une

Ce n’est toutefois que sur le tard que Thierry Debes a découvert l’existence de Belambra, lorsqu’il est devenu adhérent à l’Anaé. Et mesure de fait tout le chemin à parcourir pour accroître l’activité Mice au sein des hôtels-clubs. « Ma mission est de développer la notoriété de l’entreprise auprès des professionnels et de développer le chiffre d’affaires. Les sociétés connaissent généralement la marque sous son angle tourisme familial mais rarement notre présence dans le tourisme d’affaires alors que nos sites, équipés de salles de réunion et de grandes plénières, peuvent aussi bien accueillir de petites réunions que des conventions pour 500 personnes ».

Le parcours professionnel de Thierry Debes devrait l’aider à convaincre et à recruter des clients dans les deux univers clé : les entreprises et les agences évènementielles, qu’il a démarchées dès son arrivée. Pour les convaincre, il a préféré recentrer l’action de Belambra Business sur neuf sites, en privilégiant les villages-clubs particulièrement bien adaptés pour l’accueil d’évènements comme Dourdan, l’Isle-sur-la-

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Sorgue, Seignosse, Anglet, Saint-Paul de Vence et la presqu’île de Giens.

Par malchance, Belambra Business ne possède pas de site à Belle Ile, où il passe chaque année ses vacances d’été en famille, avec sa femme et ses cinq enfants !

Dans le cadre de la labellisation mise en place, sept clubs disposent désormais de la présence d’un Event Manager responsable du bon déroulement des opérations. Ils ont aussi un rôle de commercial au niveau local auprès des sociétés, des offices du tourisme... « Nous avons un important travail à faire auprès des entreprises privées, où le potentiel est gigantesque. Le très haut de gamme souffre dans le Mice avec la crise. Belambra Business a une carte à jouer car nous possédons le produit adapté, positionné sur un milieu de gamme de grande qualité », insiste Thierry Debes. La restauration est notamment l’un des points travaillé par le groupe, ce qui n’est pas pour déplaire au nouveau manager, qui apprécie la gastronomie et l’oenologie à ses heures perdues. Pas sûr qu’il ait le temps de s’adonner à ces passions car sa feuille de route est ambitieuse, avec un objectif de 20M€ de chiffre d’affaires d’ici 4 ans contre 10M€ en 2013, soit 7% du CA du groupe, avec 350 opérations. « Cela équivaut à une croissance de 20% par an » conclut-il.

Optimiste, il est certain que Belambra Business sera très bientôt dans la « short-list » des agences…

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Le MICE à l’heure de l’innovation repérage

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