N°179 - Été 2014 - 13€
www.voyages-strategie.com
Le magazine de référence de la meeting industry Stratégie
Les parcs de loisirs forts en affaires Zapping
Berlin, la mutation permanente Repérage
L’Irlande reprend des couleurs
MONGOLIE Une fenêtre sur l’horizon
Matin : Golf à Monastir Après-midi : Visite de l’amphithéâtre d’El Jem
c’est être libre de tout vivre
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ÉDITO
Beaucoup de bruit pour rien ?
Les Assises du Tourisme, closes le 19 juin dernier, ont fait l’unanimité parmi les professionnels du tourisme ; un concert de louange venu saluer en premier lieu le message du gouvernement, qui semble enfin faire preuve d’un certain volontarisme dans le domaine. Mais sur le plan concret, il faut bien reconnaître que l’on reste sur notre faim. Certes, Laurent Fabius a présenté une trentaine de mesures visant à dynamiser le tourisme français, dont beaucoup sont anecdotiques ou ne sont que de vieux serpents de mer. Ainsi de la mise en place du wifi gratuit à l’aéroport CDG (une révolution !), de l’amélioration de l’accueil à la Gare du Nord ou du lancement du train express entre Paris et Roissy, qui ne devrait pas rouler avant… 2023. Mieux vaut tard que jamais me direz vous ! Quant à la mise en place d’un forfait fixe pour les taxis entre la capitale et ses aéroports (annoncée pour le 1er janvier), cela doit bien faire une dizaine d’années que l’on en parle. Ouf ! En revanche, rien de concret pour l’heure sur les sujets de fonds, rassemblés en cinq axes. Au menu : développer une offre de qualité et diversifiée, améliorer l’accueil, placer le numérique au cœur du tourisme, développer la formation et rendre les vacances plus accessibles. L’avantage de ce catalogue, c’est qu’on ne peut être que d’accord ! En revanche,
pas grand-chose sur le tourisme d’affaires, pourtant essentiel dans la stratégie de développement des recettes touristiques… C’est le futur Conseil de la Promotion du Tourisme, dont la création a été officialisée par Laurent Fabius, qui a pour mission de définir un plan pour l’horizon 2020. Avec des moyens de financement qui restent incertains… Ce volontarisme affiché a été douché par le vote d’un amendement à l’Assemblée Nationale, visant à créer une surtaxe de séjour spécifique à l’Île-de-France d’un montant de 2€ par personne et par nuitée et à porter le plafond de la taxe de séjour de 1,5€ à 8 € au niveau national. A juste titre, les professionnels ont dénoncé en cœur cette incohérence. Quitte parfois à en faire des tonnes ! Là un cabinet de consulting - dont nous tairons le nom pour ne pas lui faire la publicité qu’il recherche parlant de la destruction potentielle de 10 000 emplois. Comment en arrive-t-il à ce calcul ? Ici une association de grandes entreprises qui dénonce cette hausse, unique à la France ditelle. Oubliant au passage de rappeler que les Etats-Unis – et tant d’autres - ont mis en place une taxe de 14 $ (l’ESTA) en 2011 pour chaque visiteur entrant sur leur territoire. Bref, aussi légitime soit-il, le message des professionnels aurait également besoin d’une certaine nuance pour être crédible…
Thierry Beaurepère Rédacteur en chef
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NEWS AGENCES NEWS AGENCES
MONGOLIE P.30 179 2014 N° 25 année
SOMMAIRE
ÉTÉ
N°179 - Été 2014 - 13€
www.voyages-strategie.com
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Le magazine de référence de la meeting industry Stratégie
Les parcs de loisirs forts en affaires Zapping
Berlin, la mutation permanente repérage
L’Irlande reprend des couleurs
MONGOLIE Une fenêtre sur l’horizon Voyages & Stratégie
■ ENTRETIEN
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■ ACTION
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■ NEWS
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■ ZAPPING
40
■ ZOOM SUR
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■ REPÉRAGE FRANCE
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CARLO OLEJNICZAK Directeur délégué ventes globales du groupe Accor
Toute l’actualité MICE • Agences • Transports • Hôtels • France
■ STRATÉGIE
Les parcs de loisirs forts en affaires
LA MONGOLIE Une fenêtre sur l’horizon
BERLIN La mutation permanente
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Le magazine de référence de la meeting Industry en
FRANCE – BELGIQUE – SUISSE – LUXEMBOURG Voyages & Stratégie – 25e année Le magazine de référence du tourisme d’affaires en France – Belgique – Suisse – Luxembourg 6 numéros par an. Société éditrice : Acta Média –136, rue Perronet 92200 Neuilly sur Seine – France. Tél. 01 49 64 47 47 Fax. 01 49 64 47 48
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L’IRLANDE reprend des couleurs
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L’art et la culture soufflent sur CHICAGO
MONTPELLIER l’audace et le dynamisme
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■ REPÉRAGE PAYS
■ PORTRAIT ©Fotolia
Directeur de la publication : Hervé Josserand Editeur : Hervé Josserand Rédacteur en chef : Thierry Beaurepère Rédactrice en chef adjointe : Nadine Altmayer nadine.altmayer@acta-media.com, +33 1 49 64 47 21 Ont collaboré à ce numéro : Nadine Altmayer, Stéphane Jaladis, Pascale Mougenot, Philippe Charollois, Jean-Baptiste Héguy, Nicolas Langis PUBLICITÉ : Directeur de publicité : Eric Montaufray eric.montaufray@acta-media.com, +33 1 49 64 47 49, Chefs de publicité : Nicolas Cangi nicolas.cangi@acta-media.com, +33 1 49 64 47 28 Anthony Ogor anthony.ogor@acta-media.com, +33 1 49 64 47 15 Ailsa Meyer, ailsa.meyer@voyages-strategie.com Julie Aplincourt, julie.aplincourt@voyages-strategie.com Marketing & Partenariats : Laurence Piquemal-Kühn Diffusion-bases de données : Sylvie Alves sylvie.alves@acta-media.com, +33 1 49 64 47 47 · Administration-Comptabilité : Dominique Bruzzi dominique.bruzzi@acta-groupe.com Rédacteurs-graphistes : Jennyfer Buzenac, Quentin Raad (apprenti) Dépôt légal : à parution. Imprimé en France. Photos : tous droits réservés. Crédits photos : fotolia © 2014. Tous droits réservés pour tous pays. Commission paritaire 0616K91274 ISSN 2119-0615 Ce numéro comprend deux suppléments : Voyages & Stratégie affaires, Evénements & Conventions
HERVÉ JOSEPH ANTOINE Global Managing Director de Pacific World
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ENTRETIEN Carlo Olejniczak,
directeur délégué ventes globales du groupe Accor
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« Le MICE est un segment stratégique pour Accor » Fort d’une dizaine de marques, le groupe hôtelier peut satisfaire toutes les typologies de clientèles. Il s’organise pour répondre aux entreprises soucieuses de mieux contrôler leurs dépenses.
Quel est le poids du MICE dans l’activité du groupe Accor ? C’est un segment stratégique pour le groupe. Nous avons 3 600 hôtels dans le monde, dont 1 500 en France, et nous en ouvrons un nouveau tous les deux jours. En dehors du marché nord américain où nous sommes peu présents, Accor est fortement implanté en Europe bien sûr, mais aussi en Amérique Latine, Australie, Asie-Pacifique et dans le MoyenOrient. Sur ces 3600 hôtels, 2 000 sont adaptés au tourisme d’affaires. Au global, le MICE représente 15% de notre activité. C’est d’autant plus important qu’il s’agit d’une clientèle complémentaire de touristes et de voyageurs d’affaires. Elle consomme des prestations, des salles de réunion mais aussi des repas dans nos restaurants. Au final, la dépense moyenne peut être le double de celle d’un client individuel.
Comment se comportent l’activité selon les zones géographiques ? Nous affichons de fortes croissances en Amérique Latine, en Asie et au 6 | Voyages & Stratégie N°179 | Été 2014
Moyen-Orient. Le marché américain est plutôt un marché de vendeurs. L’offre hôtelière y est tendue et ce sont les fournisseurs qui définissent leurs conditions. A l’inverse, le marché européen est plutôt un marché d’acheteurs, la demande est moins forte, sauf dans quelques grandes capitales.
Quel est le bilan de l’activité MICE en 2013 ?
et celui du MICE. Le premier enjeu et de contrôler au mieux les dépenses, ce qui passe de plus en plus par le recours à des intermédiaires (comme des Travel Management Companies) et par l’utilisation de plateformes en ligne de gestion de réunions, comme Starcite ou Cvent. Elles permettent aux entreprises de planifier leurs événements, de gérer leurs budgets et de disposer d’outils statistiques. Nous sommes encore au début du phénomène mais les organisateurs d’événements, en particulier les grandes entreprises, y ont de plus en plus souvent recours ; notamment dans les pays anglo-saxons. Parallèlement,
Ce fut plutôt une bonne année, y compris sur le marché français, même si la crise n’est pas encore derrière nous. Elle a entraîné une modification du comportement des entreprises. Elles mettent désormais en place des En signant des accords globaux procédures strictes pour leurs achats avec les entreprises, nous MICE afin de réduire développons notre chiffre leurs coûts, comme d’affaires tout en leur permettant elles le font depuis d’optimiser leurs dépenses. déjà quelques années pour le voyage d’affaires. Et même si les négociations commerciales se font on constate une forte demande pour encore généralement de manière dis- des solutions de paiement BtoB, qui tincte, on constate une consolidation permettent de mieux contrôler les entre le marché du voyage d’affaires dépenses.
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ENTRETIEN
Comment cette évolution se traduit-elle dans l’organisation d’Accor ? Il est essentiel de rester à l’écoute de la demande. Les entreprises réservent de plus en plus tardivement, y compris pour des grosses opérations, parfois une ou deux semaines à l’avance seulement. Les groupes hôteliers doivent s’adapter. Nous formons nos équipes pour répondre au plus vite, en moins de 24 h et même parfois en 4 heures ! Il nous faut proposer une approche globale, avec une reconnaissance locale sur un plan commercial car le marché MICE demeure un marché de proximité. Pour des événements de communication interne, les entreprises restent de plus en plus souvent près de chez elles, même si elles continuent à se déplacer plus loin pour des opérations externes. Pour répondre à ces besoins, nous avons mis en place en interne la plate-forme Anaïs. Elle recense 300 000 comptes, auxquels les 700 vendeurs de nos 34 bureaux dans le monde peuvent accéder pour en connaître tous les détails, l’historique d’un client, ses demandes, et ajuster leurs réponses. Cet outil sera progressivement accessible aux commerciaux propres à chaque hôtel. Plus nos vendeurs seront connectés, plus nous serons efficaces. Parmi ces 300 000 comptes, 1 000 ont été identifiés comme des comptes stratégiques, en fonction du volume généré, du potentiel de développement…. En signant des accords globaux avec ces entreprises, nous développons notre chiffre d’affaires tout en leur permettant d’optimiser leurs dépenses.
Pullman demeure votre marque clé pour le MICE. Quels sont vos projets pour cette enseigne ? Nous avons plus de 80 hôtels Pullman dans 24 pays, dont 13 en France, qui accueillent 30 000 événements par an. Avec le concept Co-Meeting, nous
A VOS MARQUES ! Luxe. Outre Pullman, les 121 Sofitel (41 pays) proposent des capacités variables pour le MICE. L’enseigne est particulièrement adapté aux incentives, notamment les Sofitel Legend, comme à Hanoi, Amsterdam ou Assouan. Objectif : 150 hôtels en 2017. Moyen de gamme. Avec près de 800 hôtels (51 pays), Mercure et son offre peu standardisée s’adapte aux incentives et petites réunions (90% des hôtels disposent d’une salle). Le MICE fait quant à lui parti de l’ADN de Novotel (402 hôtels dans 60 pays). Avec l’offre Meeting@ Novotel, l’enseigne propose une prestation sur mesure. Charme. M Gallery est en quelque sorte l’enseigne de boutique-hôtel d’Accor. Elle réunit 68 hôtels (22 pays) qui ont une histoire, une personnalité forte; à l’image du nouveau M Gallery Molitor de Paris sur le site historique de la piscine Molitor, qui a retrouvé sa splendeur d’antan. proposons des équipes dédiées, des espaces modulables et des technologies de haut niveau, afin de réussir son événement. Nous souhaitons porter ce parc à 150 établissements d’ici 2020 et 500 à terme, en particulier en Asie-Pacifique, en Russie et en Amérique Latine. En France, nous venons d’achever la rénovation de nos 5 hôtels parisiens par le Pullman Tour Eiffel. L’enseigne a récemment repensé son identité en travaillant sur le concept de « Bleisure », un condensé de « Business » et « Leisure ». Il mélange une offre affaires et des activités de loisirs pour répondre à la porosité de plus en plus importante entre vie professionnelle et sphère privée et pour s’adapter à la demande d’une clientèle de plus en plus nomade et connectée. Cela passe par exemple par une connexion
wifi haut-débit gratuite ou la création d’une nouvelle salle « Business Playground» adaptée aux petites réunions, comme les comités de direction. Elle est équipée d’une table à l’allure de table de poker pour une participation plus active des participants, et d’un cabinet de curiosités pour stimuler la créativité. Déjà disponible à Londres, cette salle vient d’être mise en place au Pullman Montparnasse et a vocation à être généralisée. Ce concept de « Bleisure » passe aussi par une offre large pour se détendre, se restaurer…
Plus globalement, quels sont les atouts d’Accor sur le marché MICE ? Une entreprise cherche d’abord un lieu, une capacité, des salles de réunion. Un groupe comme Accor offre une garantie sur la qualité de l’offre et des services. Et avec notre parc, d’Ibis à Sofitel, nous pouvons répondre à toutes les typologies de clientèles. Nous proposons un moteur de recherche intelligent multi-enseignes qui permet à une entreprise de trouver en quelques minutes le lieu adéquat à son événement. Cet outil informatif ne donne pas d’informations sur les capacités disponibles mais permet ensuite d’automatiser les demandes auprès des hôtels retenus. Par ailleurs, nous proposons un programme de fidélisation à destination des Meeting Planners, qui compte 15 000 membres. Ils cumulent des miles à titre personnel pour chaque événement organisé, qu’ils peuvent ensuite échanger contre des chèques cadeaux utilisables dans les hôtels. D’ici la fin de l’année, ces miles pourront également être dépensés pour le compte de l’entreprise. C’est une demande forte de ces dernières, toujours dans le cadre d’une optimisation de leurs dépenses MICE. Propos recueillis par Thierry Beaurepère et Nadine Altmayer
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NEWS AGENCES
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• Des séminaires en mer... Gallic, agence représentant quelquesunes des plus fameuses compagnies maritimes et fluviales, ouvre aujourd’hui un département « Gallic CMC entreprises » afin de mettre au service de leurs clients une vraie équipe d’experts en croisières et de spécialistes de l’événementiel. La croisière séminaire possède de nombreux atouts pour ses organisateurs à commencer par sa grande souplesse de capacité (de 20 à 2000 participants) et son rapport qualité-prix très intéressant. A cela s’ajoute le concept de lieu unique, meilleur moyen de capter le potentiel de réussite de l’entreprise. Gallic propose un large choix de possibilités : croisières maritimes ou fluviales, sur un paquebot ou sur un voilier, en France ou à l’étranger… à vous de décider !
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Insolit’Pro vous fait vivre des séminaires heureux ! L’agence, créée en 2009 par Valérie Keller et Emmanuelle Muckensturm, lance aujourd’hui un nouveau concept intitulé « Nos séminaires heureux ». S’appuyant sur son expérience de création de team-building originaux et personnalisés, mêlant aventures, découvertes, compétition, créativité, survie, performance et investigation, elle propose désormais des séjours d’une durée moyenne de 2 jours sur le principe de la fameuse « colo ». Cette colonie pour salariés a pour but de renforcer ou de recréer un esprit d’équipe au sein de l’entreprise en se basant sur 3 éléments clés de la vie professionnelle et propre à la colo aussi c’est-à-dire vivre en communauté, recentrer la communication sur l’humain et enfin mettre à l’honneur la force du collectif. Dans ce séminaire varié et 100% team-building, les réunions peuvent ête intégrées
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L’agence Aéreau, conseil en création d’événements pour les entreprises, a conçu un tout nouveau programme pour répondre à la volonté de ces dernières d’offrir à leurs clients ou équipes des activités de team-building originales et étonnantes : l’ascension en équipe du sommet suisse du Mont Breithorn à 4164m d’altitude ! Prévu sur 4 jours/ 3 nuits et pour 25 personnes, le séminaire offre de gravir depuis Zermatt(3880 m) les 433 m de dénivelés restant pour atteindre le sommet du Breithorn équipés de baudrier, crampons, piolet et casques et encadrés par un guide en une course de 3 à 6h aller-retour selon le niveau de chacun . La veille, les participants auront tous suivi un après-midi de familiarisation avec la montagne et les équipements afin de bien comprendre les enjeux de cette ascension.
sans problème tout en conservant la scénarisation nostalgique de la thématique : salle de classe d’antan, réfectoire rétro, dortoirs, veillée marshmallows grillés sur le feu etc… Et Valérie Keller de souligner : « Au-delà de leur caractère ludique, nos activités s’imposent comme des outils stratégiques qui trouvent toute leur légitimité dans l’échange et le partage d’expériences qu’elles induisent ».
Double fond a plus d’un tour dans son sac… Le cabaret magique du Double Fond d’Alexandra et Dominique Duvivier, situé à Paris, fêtera bientôt ses 25 ans et élargit pour l’occasion son offre team-building ! Vous pourrez bien entendu continuer de vous rendre dans son chaleureux café-théâtre pour y suivre une soirée clés en main allant de l’apéritif au spectacle en passant par le repas tout en expérimentant de multiples animations personnalisées et vivre des instants magiques, insolites et détonants .
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• A vos baudriers !
Mais à cela s’ajoute aujourd’hui la possibilité de souscrire au concept « team-building magique » et là deux choix s’offrent à vous : soit la séance privée d’initiation à la magie avec un magicien professionnel pour apprendre à maîtriser quelques tours de magie aussi spectaculaires que variés et néanmoins faciles à réaliser- les modules sont en général d’1h30- soit la séance « magie de la cohésion » où les magiciens du cabaret vous confient une mission, celle de réaliser en groupe un spectacle de magie permettant à chacun de trouver petit à petit un rôle essentiel dans l’élaboration du spectacle : artiste, magicien, présentateur, metteur en scène ou scénariste ! Expérience unique et inoubliable puisqu’un DVD de ce spectacle est envoyé par la suite à chaque participant !
CREATIVE SPACE FOR YOUR IDEAS ▼3,800 m² conference and event space ▼570 m² ballroom with 6 m ceilings ▼21 modifiable meeting rooms with natural daylight ▼15 conference suites ▼2 truck lifts capable of lifting up to 30 tonnes ▼Separate entrance to convention centre ▼557 rooms and suites ▼3 restaurants, sky.café and sky.bar ▼Spacious 550 m² a.spa with quiet terrace ▼550 underground parking spaces DISCOVER MORE: www.vi-hotels.com/andels-berlin
NEWS TRANSPORT
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• Transavia en force au Maroc Un accord de partenariat a été signé le 5 juin 2014 par Antoine Pussiau, PDG de Transavia.com et Abderrafia Zouitene, DG de l’Office National Marocain du Tourisme afin de renforcer les flux aériens vers le Maroc grâce à des vols directs opérés par la compagnie. Cette dernière va augmenter pour l’occasion de 38 % son offre de sièges pour la destination.
• Star Alliance se regroupe à Londres Le 4 juin a été inauguré le nouveau terminal 2 à Londres-Heathrow au sein duquel seront rassemblées les 23 compagnies membres de Star Alliance avec pour objectif de créer un hub simple pour les usagers de l’un des plus importants aéroports internationaux.
La belle envolée de Turkish Airlines Avec 25 nouvelles lignes en 2013 et d’autres ouvertures cette année (dont l’escale de Bordeaux depuis le 12 juin), Turkish Airlines dispose d’un réseau d’une belle densité, qui dessert 254 villes dans 105 pays. Membre de Star Alliance, la compagnie a réalisé un CA de 9 milliards de dollars en 2013, qui vient couronner une impressionnante croissance de 275% entre 2002 et 2014. La flotte a suivi la même courbe ascendante, passant de 65 appareils en 2003, à 251 en 2014. La compagnie turque entend bien continuer sa progression, en transportant 60 millions de passagers dès 2015, contre 48 millions en 2013. Outre la diversité de l’offre et la qualité d’un catering régulièrement récompensé, ces bonnes performances s’expliquent par l’emplacement idéal de la ville d’Istanbul. Situé à 3 heures de vol de plus de 50 pays, l’aéroport Ataturk est devenu un hub de premier plan. Pour mieux accueillir les voyageurs des classes supérieures, Turkish Airlines
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y dispose depuis quelques mois d’un lounge d’exception. Après travaux de réaménagement et d’agrandissement (+ de 40%), le salon occupe à présent 5 900 m2 sur deux étages. Le lounge mêle des éléments architecturaux ottomans traditionnels à un design contemporain. Des aires de jeux dont un simulateur de golf, une bibliothèque, un espace douche, des lits de massage ou une salle de téléconférence sont à la disposition des voyageurs. Comme pour le catering des avions, c’est Turkish DO&CO qui assure la restauration. A déguster dans le Tea Garden, qui rappelle celui d’Istanbul.
La Compagnie vole en « tout affaires » Sept ans après L’Avion, racheté depuis par British Airways et fusionné avec Openskies, un nouveau transporteur « tout affaires » prend son envol. Dès le 11 juillet, La Compagnie (marque commerciale de la société Dreamjet) volera entre Paris/Roissy (T1) et New York/Newark, avec d’abord quatre vols par semaine avant de proposer un service quotidien dès novembre. Les rotations seront opérées avec un Boeing 757 équipé de 74 sièges
Dix nouvelles destinations pour TAP Portugal ! TAP Portugal étoffe son réseau en y ajoutant 4 nouvelles destinations vers l’Amérique Latine (Manaus, Belém, Bogota et Panama) et 6 vers l’Europe (Nantes, Hanovre, Göteborg, Belgrade, Tallinn et Saint-Pétesbourg). L’accroissement conséquent de son offre est en
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• British Airways repense ses moyens courriers Bristish Airways repense l’ambiance des cabines de ses 95 avions moyen-courriers. Sa cabine affaires Club Europe se dote d’un design élégant tout en conservant sa configuration 2-2, et propose à ses passagers davantage de sièges à bas prix.
partie rendu possible par l’acquisition de six nouveaux appareils- deux A330 et quatre A320, représentant un gain de 18 000 sièges supplémentaires pour la compagnie aérienne portugaise leader sur son marché et membre de la Star Alliance depuis le 14 mars 2005.
affaires, s’inclinant à 180°. Au sol, les passagers auront accès au Salon Icare de Roissy et à celui d’El Al à New York. En vol, des tablettes tactiles seront distribuées aux passagers, qui pourront bénéficier du wifi dès cet automne. Une offre de lancement à 1776 € l’A/R pour deux personnes est proposé jusqu’au 5 septembre. Ensuite, les prix oscilleront entre 1300 € et plus de 4000 € l’A/R, l’objectif étant d’être de 35 à 65% moins cher que la concurrence. A l’origine de ce projet, on retrouve Frantz Yvelin, qui avait participé à la création de L’Avion. Il a levé 30 M€ en convaincant quelques hommes d’affaires de s’engager dans l’aventure, comme le médiatique Charles Beigbeder. Reste à savoir si La Compagnie réussira, là où l’Avion a échoué…
NEWS HÔTELS 3 QUESTIONS À... David Loiseau, Vice – Président des ventes, Atlantis The Palm
« ATLANTIS, THE PALM OFFRE DES EXPÉRIENCES INOUBLIABLES » Pouvez-vous nous dresser un rapide bilan de l’année 2013 ? 2013 a été une très bonne année pour l’Atlantis, The Palm en ce qui concerne le MICE. Parallèlement à une croissance continue de la demande européenne, nous avons constaté une augmentation significative de la demande MICE émanant des marchés asiatiques, la Chine en tête suivie de près par Taiwan et Singapour. L’ouverture de nouvelles lignes aériennes par Emirates entre l’Asie et Dubaï devrait permettre le maintien de cette tendance et ouvrir la voie aux entreprises asiatiques désireuses de découvrir l’incroyable destination qu’est Dubaï. On note une croissance de 6 % par rapport à l’an passé de la demande européenne menée par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie
et la France qui prouve bien l’intérêt constant suscité par la destination sur le marché MICE. Dubaï reste une destination moyen-courrier de prédilection pour ces marchés grâce à son offre innovante.
La renaissance d’un mythe L’hôtel du Palais à Biarritz vient de dévoiler le nouveau visage de son Salon Impérial après plus de 6 mois de travaux de rénovation. L’établissement mythique de la côte basque, véritable rendez-vous des évènements d’exception, a réinventé sa salle de réception dans le respect de son passé architectural de style Empire et des fresques héritées de son histoire en y intégrant un plafond de verre et une verrière. Une nouvelle thématique placée sous le signe de la lumière, de la modernité, et de la fidélité à son identité. Avec une capacité de 230 personnes, le Salon Impérial s’ouvre à la lumière et la verrière attenante peut désormais accueillir pause et cocktails.
Comment se porte le marché français ? Dubaï a beaucoup à offrir au marché français en termes d’hébergement et d’activités pour son segment MICE. On note un réel intérêt de ce dernier pour la destination et plus particulièrement pour l’Atlantis The Palm qui est perçu comme un concept unique par les entreprises en quête d’expériences incentives inoubliables ! Quelles sont les prévisions pour 2014 ? La mise en service par Emirates, à partir du mois de juin, d’une troi■
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sième rotation en A380 depuis CDG va permettre à la destination d’être encore plus accessible pour le marché français. Nous avons déjà noté une nette hausse des demandes de la part des MICE Planners pour 2014. Le marché français reste donc un acteur majeur pour l’Atlantis, The Palm et nous attendons pour 2014 une croissance de 10 % par rapport à l’année dernière si l’on en croit la tendance.
Une nouvelle adresse pour Centara ! Le groupe hôtelier Centara Hotels&Resorts, leader sur la Thaïlande avec 46 hôtels, ouvre une nouvelle adresse ces jours-ci au Sri-Lanka à Bentota, portant ainsi à 67 le nombre de ses hôtels répartis dans le monde essentiellement en Asie. Le nouvel hôtel baptisé Centara Ceysands Resorts & Spa a ouvert ses portes le 29 mai sur la péninsule de Bentota au Sud-ouest de l’île. La cérémonie d’ouverture a été présidée par son Excellence M.Mahinda Rajapksa, Président de la République Démocratique Socialiste du Sri-Lanka. « L’ouverture de ce nouvel établissement, situé dans l’une des destinations touristiques les plus exceptionnelles du Sri-Lanka est une réelle fierté pour nous et correspond à notre stratégie de développement de marché dans l’Océan Indien », a déclaré Thirayuth Chirathivat, PDG de Centara Hôtels&Resorts. Les 165 chambres de l’hôtel nichées entre la rivière de Bentota et l’Océan Indien offrent toutes une vue inoubliable sur ces beautés naturelles. Un spa Cenvaree et un espace événementiel polyvalent équipé d’un système audiovisuel de pointe et pouvant accueillir un large panel d’événements viennent compléter avantageusement l’offre.
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Tourisme d’affaires : Paris et sa région, à la première place en termes de visiteurs ! Avec 12,2 millions de visiteurs comptabilisés en 2012 dans les principaux sites franciliens, Paris et sa région caracolent en tête du classement de l’étude 2013 « rencontres et événements d’affaires » de la chambre de commerce et d’industrie Paris Ile de France. Elles détiennent également la médaille d’or européenne en surface d’exposition avec 682 000 m² d’espaces couverts. Ce marché génère à lui seul 5,4 milliards d’euros de retombées économiques directes et indirectes et 85 000 emplois. «
Des retombées économiques d’autant plus importantes qu’elles proviennent pour la moitié d’exposants et de visiteurs étrangers », souligne Christophe Hortus, économiste, chef de projet à la direction des congrès et salons de la CCI. Les salons parisiens ont actuellement le vent en poupe que ce soit dans le domaine de la mode, du design, de l’aéronautique, de l’agroalimentaire ou encore de l’optique. Quelques chiffres en témoignent : 407 salons ont été organisés en 2012 en Ile de France
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NEWS FRANCE
avec 98 500 entreprises exposantes dont 29 100 sociétés étrangères. Seul petit bémol : Paris, lieu prisé aussi pour l’organisation de congrès, ne peut aujourd’hui encore organiser et recevoir des événements de plus de 10 000 personnes faute d’une jauge de grande capacité. Problème qui devrait être résolu à l’horizon 2017-2020 grâce aux travaux de modernisation de Paris Expo porte de Versailles et l’arrivée d’un Palais des Congrès de plus de 5000 places…
VVF Villages vient d’éditer à 5 000 exemplaires, une brochure de 28 pages déclinant son offre séminaire. Ce nouvel outil de travail destiné aux organisateurs de congrès, d’assemblées générales, d’ateliers sera adressé à 10 000 prospects et a pour objectif de permettre à cette offre d’atteindre 5% du CA global du groupe à l’horizon 2015. Pour cela, VVF Village a restructuré sa force de ventes dans les régions avec une équipe de 12 commerciaux et la mise en place d’une offre très attractive en
termes de prix. Comme le souligne Bruno Mounier, Directeur Commercial de VVF Villages : « Nos forfaits à partir de 99€/personne pour une prestation 2 jours/1 nuit avec petitdéjeuner, déjeuner, dîner, 2 pauses acidulées et salles de réunion apportent à tous les organisateurs de séminaires une solution innovante à un tarif très compétitif ». VVF Villages a sélectionné 15 villages pour cette offre séminaire, tous récemment rénovés et situés à proximité d’un aéroport ou d’une grande gare pour
une accessibilité optimum. Chaque village a sa propre personnalité et peut répondre à une demande bien spécifique de séminaire : isolement champêtre propice à la concentration, abords de grands sites touristiques pour des visites culturelles, station balnéaire pour des activités nautiques etc…
Hard Rock Café Nice vibre au son de la musique pop-rock
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Situé en plein cœur de Nice, face à la mer avec vue sur la baie des Anges, ce nouvel établissement propose 557 m² d’espaces dédiés aux événements professionnels et peut recevoir de 220 personnes assises à 330 en formule buffet. Le chef français Dominique Beaugendre met sa créa-
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tivité au service des organisateurs et élabore une cuisine raffinée et personnalisée : américaine, française, méditerranéenne, tout est possible ! Sans oublier une ambiance musicale branchée : la musique étant au cœur de l’activité du café, les participants peuvent créer leur propre play-list à partir d’un répertoire musical international quasi-illimité ! Tout le matériel nécessaire est également disponible sur place : écran mural, vidéoprojecteur, micro, paperboard, wifi, scène de 10 m² etc…ainsi que la possibilité de personnaliser les vêtements et accessoires de mode de la boutique du restaurant. Le Hard Rock Café Nice
bénéficie aussi de la proximité du Nice Acropolis offrant parking et plus de 2 100 chambres d’hôtels pour un hébergement agréable et facilement accessible. • IFTM Top Resa se prépare Le salon professionnel du tourisme et des voyages se tiendra du 23 au 26 septembre, Porte de Versailles à Paris. L’édition 2014 se veut plus que jamais un évènement fédérateur pour l’ensemble des professionnels du secteur et confirme sa volonté et sa détermination de créer un salon français qui allie le professionnalisme et la convivialité.
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VVF Villages met ses sites en brochure
Salon professionnel du tourisme et des voyAges
Voyages
Voyages
Voyages
d’AffAires
Loisirs
é vénementieLs
23-26 Septembre 2014 PARIS PORTE DE VERSAILLES • 7.2
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DOSSIER STRATÉGIE
Les parcs de loisirs
forts en affaires Par Nicolas Langis
Proximité, équipements et activités intégrés sur un même site, savoir faire des équipes, les atouts des parcs de loisirs s’imposent chaque jour un peu plus sur le marché du tourisme d’affaires. Les entreprises se laissent séduire… l’une de ses priorités, la plupart des parcs se sont mis en ordre de bataille pour séduire la clientèle des entreprises, en ouvrant des hôtels et en développant des offres spécifiques . Avec un double objectif : doper la recette unitaire par visiteur mais aussi améliorer les remplissages sur les ailes de saison. Avec la crise et le repli vers des destinations de proximité, ces parcs de loisirs continuent à faire le plein et s’affrontent dans une concurrence dynamique.
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La bonne cuisine de Disneyland Paris
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ui aurait crû, il y a vingt ans, que l’on organiserait une convention chez Mickey ou au pays des Lapins Crétins comme on part en congrès à Barcelone ou Berlin ? Les parcs d’attractions font
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désormais partie du quotidien des Français, accueillant chaque année plus de 20 millions de visiteurs ! Dans le sillage de Disneyland Paris qui a, dès son arrivée à Marne-la-Vallée en 1992, fait du tourisme d’affaires
Le 10 juillet, Mickey affrontera la concurrence d’un autre rongeur ! C’est à cette date qu’ouvrira la soixantième attraction de Disneyland Paris, inspiré du dessin animé Ratatouille. Si la nouvelle star va mettre le resort de Marne-la-Vallée sous les feux de l’actualité, elle ne devrait avoir qu’une incidence minime sur l’activité MICE. « Les deux parcs d’attractions ne sont pas la motivation première des entreprises. Elles
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Hôtel Disney’s Newport Bay Club
de 250 personnes constituent toutefois le coeur du marché même si le resort accueille un ou deux gros événements par an de plusieurs milliers de personnes. Comme la société américaine Amway (distribution de produits de beauté, de nutrition et d’hygiène) l’an dernier, avec à la clé 20 000 nuitées ! Aujourd’hui, la France génère 70% de l’activité, contre 50% il y a 6 ans. « Mais on constate une reprise des marchés internationaux, en particulier de la Grande-Bretagne » assure Laura Faure. Pour convaincre les entreprises, Disneyland Paris met en avant les 200 professionnels de Business Solutions qui travaillent dans une vingtaine de métiers (décoration, audiovisuel…) et inventent des programmes à la carte. L’innovation est aussi dans les gênes de l’entreprise, comme cette nouvelle offre wifi unique en France. Elle permet de personnaliser la page d’accueil aux couleurs de l’entreprise ou de segmenter les accès (par catégorie de participants, horaires…) pour affiner les messages en fonction de la cible, le tout avec une même connexion sans interruption sur l’ensemble du resort. Pour autant, les deux parcs de loisirs ne sont pas oubliés, en simple visite en complément d’un congrès, pour motiver des collaborateurs ou récompenser des clients. Des programmes clés en main permettent d’y organiser parcours aventures, chasses aux trésors, team buildings et ateliers thématisés. A ce petit jeu, l’imagination des équipes est sans
limite… Comme ce nouveau programme « Story Bulles » visant à renforcer l’esprit d’équipes, qui permet de réaliser une BD à partir de photographies en costumes, puis retouchées « façon BD » ; ou cette soirée « Chicago » sur le thème de la prohibition pour revivre l’ambiance des années folles, ave paillettes et comédiens burlesques ! Autre option pour profiter de la magie du site : l’organisation de cocktails ou soirées dans certaines parties des deux parcs, ou encore la privatisation d’une attraction ou d’un land, même pour des petits groupes dès 50 personnes. «Ces privatisations se font après la fermeture au public. De ce fait, les opérations se font majoritairement dans le parc Walt Disney Studios, qui ferment ses portes à 18 ou 19h, et proposent de surcroît des espaces couverts adaptés » précise Laura Faure. Quatre à cinq fois par an, des sociétés privatisent même un des deux parcs dans son intégralité !
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choisissent d’organiser une opération à Disneyland Paris d’abord pour la qualité de service, l’accessibilité et les capacités importantes tant en termes d’équipements que de chambres, le tout sur un site intégré où tout se fait à pied» rappelle Laura Faure, directrice marketing et développement international de Business Solutions, l’équipe dédiée qui organise chaque année un millier d’événements professionnels. A tel point que certains participants ne vont même pas s’envoyer en l’air dans Space Mountain ou se faire peur dans la Tour de la Terreur ! Du coup, les concurrents de Disneyland Paris ne sont pas les autres parcs de loisirs, mais les grandes villes européennes… Avec ses 8 200 chambres (14 hôtels) et 58 restaurants, ses deux centres de congrès, 23 500 m2 d’espaces modulables et 95 salles de réunion ou encore ses deux structures événementielles, un chapiteau et surtout la Disney Events Arena capable d’accueillir 6 000 personnes, Disneyland Paris vise en premier lieu le marché des conventions et peut organiser des événements jusqu’à 25 000 personnes ! Les opérations
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Voyagez dans le temps au Puy du Fou Un petit déjeuner dans une villa gallo-romaine, un déjeuner chez les Vikings et un dîner rythmé par les Mousquetaires…. Voilà la promesse d’un événement organisé au Puy du Fou. Le parc vendéen ne fait pas que truster les prix dans les classements internationaux. Il est aussi devenu le second parc français en termes de fréquentation, avec 1,74 million de visiteurs l’an dernier. Et ne cesse d’élargir son offre, avec cet été l’ouverture d’une zone dédiée à la Renaissance. Pour accompagner les entreprises, quasi uniquement fran-
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Avec désormais quatre hôtels ouverts toute l’année et regroupés dans la Cité Nocturne, soit environ 300 chambres, et la revente de 22 hôtels dans la région, le Puy du Fou peut accueillir des opérations allant du comité de direction à la convention de plusieurs milliers de personnes. De quoi compenser les difficultés d’accès, même s’il est possible d’organiser des navettes depuis la gare
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Le Futuroscope va de l’avant… Avec son positionnement sur l’innovation, le Futuroscope a indiscutablement réussi l’alchimie entre loisirs et business. En visitant le parc, on ne fait pas que se divertir, on apprend aussi ! Les entreprises ne s’y trompent pas, elles qui ont investi la technopole voisine. 225 sociétés y
emploient 7 000 salariés, en particulier dans le domaine du numérique. Voilà qui donne toute légitimité au Futuroscope pour développer le tourisme d’affaires et séduit les sociétés qui veulent donner un sens à leurs opérations, sans tomber dans la distraction pure. Même si cette année, la nouvelle attraction vedette s’appelle « La machine à voyager dans le temps », avec pour vedette les célèbres Lapins Crétins ! La cible du parc ? Des opérations de taille moyenne, de quelques centaines de personnes, et des entreprises de la région mais aussi de l’Ile de France, grâce à la gare TGV installée sur le site même. Le tout à des tarifs abordables, à partir de 69 €
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çaises pour l’heure, le parc a créé Puy du Fou Congrès en 2008. « Nous accueillons environ 200 événements par an. Le tourisme d’affaires représente 3% de notre chiffre d’affaires » se félicite Laurent Albert, directeur général. Et parmi elles les quatorze entreprises du Club des Partenaires. Cette montée en puissance s’accompagne en toute logique d’une offre affaires de plus en plus étoffée. Il y a d’abord un parc hôtelier aux établissements fortement thématisés, qui s’étoffe encore cette année avec l’ouverture du Camp du Drap d’Or (100 chambres) plongeant les visiteurs à l’époque de François 1er.
d’Angers ou l’aéroport de Nantes. Côté travail, les entreprises peuvent opter pour neuf salles de réunion et un Grand Carousel de 3 000 places, ainsi que le château autour duquel fut élaboré le projet du Puy du Fou et qui demeure le décor du spectacle de la Cinéscénie. « L’organisation d’un événement dans un parc de loisirs entre progressivement dans les mœurs. Juin, septembre et décembre sont de gros mois en ce qui nous concerne. Notre force, face aux autres parcs, c’est notre offre de spectacles. Ils sont accessibles à tous, contrairement à certaines attractions de nos concurrents » ajoute Laurent Albert. Si l’organisation d’un événement pendant les jours d’ouverture permet de profiter pleinement du parc (les conjoints des participants à un congrès peuvent alors se divertir en toute liberté), le Puy du Fou organise des spectacles sur mesure lorsqu’il est fermé au public et propose des animations spécifiques, depuis l’organisation de repas dans des lieux insolites à la possibilité d’aller nourrir les fauves utilisés pour le spectacle des Gladiateurs, en passant par des ateliers culinaires avec le chef Marc Veyrat. Fort de cette dynamique, Laurent Albert est confiant pour le futur. Sont d’ores et déjà annoncés l’ouverture d’une salle de spectacle en 2016 et d’un cinquième hôtel en 2018. Mais surtout, le Puy du Fou entend renforcer son offre dans le tourisme d’affaires avec l’ouverture en 2017 d’un centre de congrès doté d’un amphithéâtre de 400 places, qui sera aménagé dans une ferme voisine.
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par personne (salle de réunion, déjeuner, pause café et visite d’une attraction). « Nous accueillons de nombreuses entreprises qui se recentrent sur la France pour leurs événements ; par souci d’économies et parce qu’elles ont besoin de montrer qu’elles travaillent et ne font pas que s’amuser » explique Sébastien Retailleau, directeur adjoint en charge de l’exploitation. « A ce titre, l’offre du Futuroscope est parfaitement positionnée, avec un tryptique fort : travailler dans des conditions optimales, partager au-
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Dans les autres parcs…
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Parc Astérix Avec un seul hôtel (100 chambres), le Parc Astérix est limité pour des opérations résidentielles. Mais il pourrait annoncer prochainement le développement d’une offre d’hébergements insolites adaptés à des petites réunions ou des incentives. Sur le parc (35 attractions) qui se prête à des team-buildings, trois espaces (le Cirque, le Capitole et l’Amphithéâtre) peuvent accueillir des réunions ou soirées (jusqu’à 800 p.) avec la présence de Gaulois bien sûr, y compris en dehors des périodes d’ouverture au public. Il est aussi possible de privatiser des attractions ou spectacles.
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Vulcania Le tourisme d’affaires a représenté 8 % du chiffre d’affaires de Vulcania en 2013. Il est possible de privatiser tout ou partie du parc auvergnat, d’y organiser des soirées de gala dans quatre espaces : le restaurant l’Eclat (450 p.), le Cône (600 p. pour un dîner), au milieu des fougères arborescentes de la Serre ou dans la Salle Météorite (150 p.). Vulcania organise également des team-buildings et activités sportives ainsi qu’une découverte de la chaîne des volcans d’Auvergne depuis le ciel à bord d’un ballon captif.
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Marineland Avec Marineland Special Events, le parc aquatique d’Antibes propose des solutions pour les entreprises, du séminaire (3 salles de réunion et un auditorium de 330 places) à la soirée de gala avec spectacle nocturne des orques, en passant par des team-buildings, avec possibilité de rencontrer les dauphins ou de visiter les coulisses du parc. Parmi les infrastructures : un restaurant (600 p. en cocktail dînatoire), et des restaurants plus petits pour dîner en contemplant les manchots ou les dauphins. Il est aussi possible de dîner dans le tunnel des requins (100 p. maxi). Europa Park Situé en Allemagne, pas très loin de la frontière française, Europa Park a séduit près de 5 millions de visiteurs l’an dernier (second parc européen), dont 23% de Français. Et parmi eux de nombreuses entreprises. Il accueille 1300 événements par an dans ses 13 000 m2 d’espaces et ses 5 hôtels aux décors soignés dont le Bell Rock (sur le thème de la Nouvelle Angleterre) inauguré en 2013, soit un total de 4 500 lits. Avec l’inauguration cet été de l’attraction Arthur et les Minimoys inspirée du film de Luc Besson, Europa Park entend poursuivre sa stratégie de conquête du marché français. © DR
tour d’un bon repas et s’amuser ». Le parc accueille plus de 200 opérations par an, soit environ 35 000 visiteurs sur les 1,5 million qui visitent le Futuroscope chaque année. « Ce sont des clients dont le panier moyen est supérieur et qui constituent des relais de communication importants. Le tourisme d’affaires nous permet de remplir les ailes de saison, notamment en mai, juin et septembre ». Si le parc n’est ouvert que 280 jours par an, il peut accueillir des entreprises toute l’année. Les sociétés peuvent alors s’approprier une ou plusieurs attractions le temps de quelques heures, voir le parc dans sa totalité. « C’est arrivé deux fois l’an dernier » se félicite Sébastien Retailleau. Pendant les jours d’ouvertures au public, il est possible d’organiser ateliers, chasses aux trésors ou jeux de pistes, de privatiser également des pavillons sans bouleverser les visites publiques. Les animations qui y sont proposées, souvent des films, sont alors basculées dans une autre salle. C’est le cas du pavillon qui accueille iMagic et peut se transformer en centre de congrès pour 750 personnes ou de la salle où est diffusée le film Les Ailes du Courage, d’une capacité de 340 places. Elle a été modifiée il y a deux ans et propose un équipement numérique, dans le but d’accueillir des séminaires. Le Futuroscope, qui propose aussi une dizaine de salles adaptées à des opérations de 20 à 80 personnes, travaille par ailleurs main dans la main avec le Palais des Congrès (1 200 p.) installé à ses portes. L’hébergement se fait dans les 2 400 chambres des hôtels installés sur le site; alors que les repas (soirées de galas jusqu’à 1 000 personnes) peuvent s’organiser dans plusieurs sites ou en plein air, avec moult animations et cuisine traditionnelle ou moléculaire, pour rester dans le futur…
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L’INNOVATION A RENDEZ-VOUS SUR HEAVENT ! LES TROPHÉES DE L’INNOVATION ÉVÉNEMENTIELLE Heavent 2014 récompensera, le 5 novembre prochain, les produits, les lieux, technologies et services qui innovent et répondent à des attentes fortes des prescripteurs et organisateurs d’événements.
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4, 5 & 6 NOVEMBRE 2014
TENUE CONJOINTE
PAVILLON 4 - PARIS PORTE DE VERSAILLES
un événement
www.seminaire-expo.fr Suivez-nous :
REPÉRAGE PAYS… XXXXXX
L’Irlande
reprend des couleurs Secouée par la crise économique, l’Irlande relève fièrement la tête et va à nouveau de l’avant. Bien armée, avec un passé historique très riche et de superbes sites naturels, elle séduit naturellement les entreprises. Que ce soit le nord rattaché à la Grande-Bretagne, ou le sud indépendant. Deux pays, mais une âme irlandaise qui perdure… Par Jean-Baptiste Héguy
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REPÉRAGE PAYS… XXXXXX
un carrefour historique A la mémoire du Titanic Pas besoin de GPS à Belfast. Il suffit de lever la tête, et de repérer les deux icônes jaunes de la ville surnommées familièrement Samson et Goliath, pour trouver son chemin. Les deux grues du chantier naval Harland et Wolff, érigées en 1969, dominent le paysage du haut de leurs 96 et 106 mètres. Les géants de fer renvoient immanquablement à un troisième monstre d’acier: le Titanic, sorti des chantiers H&W en 1912. A quelques encablures des grues se dresse la silhouette argentée du nouveau Titanic Museum, formé de
quatre proues accolées. Inauguré un siècle après le naufrage, il retrace l’épopée du paquebot avec moult animations interactives, une reconstitution des cabines et même une visite virtuelle du chantier de construction, à bord d’une nacelle mécanisée. Le dernier étage du bâtiment est constitué d’espaces destinés à recevoir des réunions; notamment une vaste salle où a été reconstitué le mythique escalier à double rampe de la salle de restaurant. A l’arrière du bâtiment, on peut découvrir les anciennes cales sèches du Titanic et de son sistership l’Olympic, qui ont depuis été comblées. Un marquage au sol évoque la silhouette des deux géants.
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Le petit frère d’un géant
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Avec ses jolies couleurs rétros - blanc, noir et jaune -, le SS Nomadic, arrimé pour toujours dans une cale sèche près du musée du Titanic, a fière al-
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Longtemps marquée par les heurts liés au conflit entre protestants et catholiques, la capitale de l’Irlande du Nord embellit de jour en jour. Elle fourmille de projets. Il est grand temps de la découvrir…
lure. Construit en 1911 par la White Star Line, ce transbordeur a eu une vie plus longue que le mythique paquebot, mais tout aussi mouvementée. Longtemps utilisé dans le port de Cherbourg pour transporter les passagers à bord de l’Olympic, il a aussi été utilisé par la Royal Navy pendant la Seconde Guerre Mondiale, avant d’accompagner les paquebots Queen Elisabeth et Queen Mary. Retiré du service en 1968, un particulier se l’approprie et en fait un restaurant sur la Seine, à Paris. Shocking ! Racheté par plusieurs associations qui l’ont pa-
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Belfast,
Une soupe de poisson comme à la maison ! Nichée dans une ruelle derrière la commerçante Castle Street, la « Belfast Cookery School » a pris ses quartiers dans le Mourne Seafood Bar, un restaurant spécialisé dans les fruits de mers et le poisson. Il faut emprunter des escaliers étroits pour accéder à une belle salle où de larges plans de travail pimpants et des ustensiles en tous genres attendent les apprentis marmitons. Seize personnes (par équipes de deux) tentent – avec plus ou moins de succès ! – de reproduire les recettes du chef Stephen Jeffers, qui s’amuse des gestes gauches de ses convives ! Les deux commis Niall et Fiona ne sont pas de trop pour lier la sauce entre les participants… Au menu : « seafood chowder » (soupe de poissons) et brownie à la bière brune. La recette terminée, on passe à la dégustation ; le tout arrosé d’un vin blanc bien frais. Bon appétit !
Réunions… en prison ! La prison de Crumlin Road est située à proxmité du quartier protestant de Shankill. On y découvre encore les
DANS UN ROMAN D’AGATHA CHRISTIE
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tiemment restauré, il trône désormais dans le « Titanic Quarter » de Belfast. Le transbordeur propose des espaces pour des réunions au charme rétro et organise des soirées en costumes d’époque. La capacité totale est de 250 personnes assises. La salle des machines a également été aménagée et peut accueillir de 30 à 50 personnes supplémentaires. A noter que le « Titanic Quarter » sera prochainement complété par un hôtel Hilton et un boutique-hôtel qui prendra possession de l’ancien bâtiment en briques de Harland and Wolff.
fresques murales datant du conflit religieux. Construit en 1845, le massif bâtiment de pierres n’a fermé ses portes qu’en 1996. Il fut notamment le lieu de 17 exécutions capitales par pendaison ; mais surtout - au plus fort du conflit nord-irlandais dans les années 70 -, la prison a été le lieu de détention de militants nationalistes. Ouverte en 2013 au public après sa restauration, elle est une indispensable leçon d’histoire. On y découvre le tunnel qui permettait aux détenus de pénétrer directement dans la prison en venant du tribunal, de l’autre côté de la rue. Il est même possible de visiter la cellule des condamnés à mort, qui débouchait directement dans la salle de la potence. Voilà un lieu insolite pour organiser une réunion ! Des petites salles de réunion ont été aménagées près de l’ancien bureau du gouverneur, alors qu’une « ballroom » a pris possession de l’ancienne chapelle et de la salle circulaire où les prisonniers récalcitrants recevaient des châtiments corporels… A vous d’y réchauffer l’ambiance pour ne pas glacer le sang de vos invités…
Construit entre 1846 et 1852 par Charles Lanyon, au nord-est du Strangford Lough, Ballywalter House est un magnifique palace d’inspiration italo-victorienne solidement planté au coeur d’un gigantesque parc de près de 110 hectares. Le propriétaire Brian Mulholland (sixième baron Dunleath) reçoit en personne les visiteurs avec une coupe de champagne, et assure lui même la visite. Les intérieurs du palace sont magnifiques, sans être clinquants. Les parcourir, c’est voyager dans un roman d’Agatha Christie. On y « explore» une extraordinaire bibliothèque, une salle de billard, un superbe jardin d’hiver couvert d’une magnifique verrière (The Conservatory) et, cerise sur le gâteau, une cave circulaire garnie de près de 3 000 bouteilles ! Les repas sont servis dans la superbe salle à manger. Lady Dunleath les prépare elle-même ! Ballywalter House peut accueillir toutes sortes de séminaires, réunions ou incentive. Le site possède par ailleurs 11 chambres, toutes différentes et meublées à l’ancienne. Un délicieux voyage dans le temps…
A Castle Ward, on a plus d’une corde à son arc ! « Winter is coming » (L’hiver arrive). Grâce au succès de « Game of Thrones », la devise de la famille Stark est devenue mondialement célèbre. L’Irlande du
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Nord est un des principaux lieux de tournage de la série télé. En particulier le château médiéval d’Old Castle Ward situé dans le sud-est de Belfast, près de Downpatrick, au bord du loch de Strangford Lough. Il faut beaucoup d’imagination pour retrouver « Winterfell » (le nom du château dans la série), quand on pénètre dans Castle Ward, largement modifié à coup d’images
de synthèses pour la télé. Un petit film permet de tout comprendre des trucages cinématographiques, avant de passer à l’action ! Vêtus de larges capes à col de fourrures, les visiteurs peuvent s’essayer au tir à l’arc. Autres activités de « team building » proposées par le Clearsky Adventure Centre : randonnée à vélo ou à pied, canoë sur le Lough, chasses au trésor ou ball-trap… Gare aux balles perdues !
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REPÉRAGE PAYS… IRLANDE
Dublin,
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le renouveau
Balade sur The Georgian Mile La superbe Leeson Street, surnommée aussi « The Georgian Mile » en raison de ses magnifiques maisons de style géorgien parfaitement alignées et arborant de belles façades en briques, s’étant au sud-est de St Stephen’s Green, le poumon vert de Dublin. Au 27 Lower Leeson Street, deux maisons collées ont fusionné pour créer « The House », tout à la fois un restaurant, un bar, un club et un lieu de réunions, dans une atmosphère cosy. A l’arrière s’ouvre un splendide jardin d’hiver, dans une ambiance campagnarde insolite… A quelques mètres de là, tout près du Leeson Bridge, la Brasserie « Le Pont » tient la comparaison. Enfin, juste au coin de la rue, au 25 Fitzilliam Place, la bras24 | Voyages & Stratégie N°179 | Été 2014
serie possède une maison de style géorgien destinée à accueillir des petites réceptions ou de comités de direction, comme à la maison !
Un théâtre de poche… plus très catholique Le Smock Alley Theatre est un des lieux les plus insolites de Dublin. Situé tout proche du célèbre Temple Bar, il s’agit du premier théâtre royal de Dublin inauguré en 1662, deux ans après la restauration du roi d’Angleterre Charles 1er. Racheté au début du XIXe siècle, il devint une église catholique. Ce n’est qu’en 1989 qu’il retrouve sa vocation théâtrale. Ces incessants allers et retours expliquent son charme unique. De l’extérieur, le théâtre rappelle son passé religieux, tout comme la grande salle parquetée
(Banquet Hall) qui subjugue par ses grandes baies couvertes de vitraux. Dans la salle de théâtre, les gradins en bois sont installés dans la longueur pour une ambiance intimiste, comme à l’époque de Shakespeare. De part et d’autre, les salles Boy’s School et Girl’s School proposent un ingénieux système de gradins rétractables. Le Smock Alley Theatre propose des « corporate packages » de 600 à 2380 €, avec un équipement complet fourni.
Une soirée aux courses… de lévriers ! A huit minutes à pied du Marker Hotel, le Shelbourne Park Greyhound Stadium permet de partager une des passions des
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Même si elle est capitale, Dublin reste une ville à taille humaine, festive et bouillonnante ; en particulier lors des matchs de rugby ou de la SaintPatrick, la fête nationale qui enflamme le pays.
Un loft new yorkais en plein Dublin
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Situé au 56-58 Drury Street, dans la partie la plus commerçante et la plus active de Dublin (à 5 minutes de marche de Grafton Street), « Medley » est un lieu événementiel d’un genre nouveau. Cet ancien atelier textile a été transformé en
loft à la new-yorkaise, où quasiment tout est possible : dîners de gala, soirées de lancements de produits, dégustations de vins, ateliers de cuisine, expositions artistiques… Vous y croiserez Andrew Rudd, le maître de maison. Entre deux événements, ce jeune et dynamique chef cuisinier partage ses recettes à la télévision irlandaise.
A 20 km au sud de Dublin, près du joli village d’Enniskerry (dans le comté de Wicklow), les 19 hectares du domaine de Powerscourt
emballent les cœurs. La demeure de style palladien aux allures de château a été construite au milieu du XVIIIe siècle, avant d’être ravagée par un incendie en 1974. Restaurée en 1996, elle cache plusieurs trésors, dont une Ballroom avec parquet en châtaignier, galerie et plafond à moulures, pour une soirée de gala qui fleure bon l’Irlande traditionnelle. Le plus extraordinaire reste toutefois les jardins, parmi les plus beaux du monde. Bassins, sculptures, terrasses en pente douce dévoilant des panoramas extraordinaires et un sublime jardin japonais dont les buissons de fleurs semblent former un tableau de maître justifient le surnom de « Versailles irlandais » de Powerscourt. On y explore aussi une incroyable variété de 260 espèces d’arbres : sequoia, pins, magnolias, eucalyptus… A découvrir de préférence avec Michael, le chef jardinier, qui parle et s’occupe de «ses» jardins comme s’il s’agissait de ses propres enfants !
A la découverte des Bailey Ladies Caché dans la verte campagne irlandaise du comté de Wicklow, Orchard Centre est une propriété agricole de 120 hectares dotée d’équipements pour accueillir des séminaires « loin du monde », mais aussi des activités de team building. Côté installations, le centre dispose notamment d’une
UNE CONVENTION AVEC VUE ! Construit en 2010 dans le quartier des Docks, tout proche du pont Samuel Beckett, le Convention Center de Dublin (CCD) est aisément repérable avec sa baie vitrée et son architecture évoquant une harpe celtique, imaginée par Santiago Calatrava. Il propose 4371 m2 d’espaces, dont 22 salles de réunion, un théâtre de 3 000 places, un auditorium de 2 000 places doté d’une grande scène et six spacieux « foyers » avec vue panoramique sur Dublin, la rivière Liffey et les montagnes au loin. Si le CCD s’enorgueillit d’avoir accueilli la reine Elizabeth II en 2011. Il reste ancré dans la culture irlandaise. Toute la signalétique du bâtiment est ainsi proposée dans les langues anglaise et gaélique !
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La splendeur du « Versailles irlandais »
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Irlandais : la course… de lévriers. Les gradins du stade sont surplombés d’un restaurant vitré qui dispose aussi de plusieurs salles privatisables pour des réunions de travail. Douze courses vont s’enchaîner dans la soirée, avec à chaque fois six chiens en compétition. Une fois le leurre passé devant les stalles de départ afin de « motiver les chiens » et le départ donné, le restaurant s’enflamme ! Une personne passe entre les tables pour enregistrer les paris, à partir d’un euro : gagnant, placé, tiercé dans l’ordre ou dans le désordre… A chacun sa technique ! Pour faire le bon choix, un livret présentant tous les chiens et leurs performances est distribué. Mais comme souvent, c’est rarement le meilleur qui gagne !
salle circulaire couverte de 500 m2 (le Dôme), de cabanes dans les arbres et d’une grange aménagée pour recevoir des petits séminaires. Côté activités, on pourra multiplier les plaisirs à l’irlandaise : tir à l’arc, ball-trap, jeux liés au travail de la ferme. Mais les vraies stars de l’Orchard Centre, ce sont les 130 vaches, surnommées les « Bailey Ladies » par le propriétaire Joe Hayden. Elles produisent chaque année un million de litres de lait destinés à la fabrication de la célèbre crème de whisky Bailey’s. Et pourquoi pas un atelier de dégustation ? Classique, Hazelnut (noisette), Biscotti (praliné et cannelle) ou Chocolate Bailey’s… il y en a pour tous les goûts !
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REPÉRAGE PAYS… IRLANDE
REPÉRAGE PAYS… IRLANDE
Cork,
la cité rebelle Construite en 1845 sur ordre de la reine Victoria, l’University College Cork (UCC) est un superbe écrin pour apprendre et enseigner. Le bâtiment principal de style Tudor, avec ses vieilles portes et ses murs couverts de lierre grimpant, propose un délicieux voyage dans le temps. L’UCC dispose de nombreux espaces pour organiser des conférences, des séminaires ou des événements spéciaux. Et parmi eux l’Aula Maxima, la grande salle de l’Université, somptueuse avec ses murs plaqués de bois, sa charpente et ses tableaux. Y organiser un événement, c’est proposer une soirée magique, un peu comme si vous pénétriez dans Poudlard, la fameuse
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University College Cork
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école de sorciers d’Harry Potter ! Elle peut accueillir 300 personnes debout ou 230 personnes en conférence. La configuration « dîner assis » permet quant à elle d’accueillir 130 à 150 personnes. A défaut de soirée de gala, l’UCC propose d’autres espaces, de la petite salle de réunion aux amphithéâtres, dans le bâtiment Tudor comme dans sa partie moderne…
Derrière les barreaux Décidément, les prisons sont à la mode en Irlande ! Avec sa silhouette massive et ses murs crénelés, l’Old City Gaol de Cork aurait pu être un château-fort. Inaugurée en 1824 sur les hauteurs de la ville, elle fut d’abord mixte avant
de devenir une prison exclusivement féminine, jusqu’à sa fermeture en 1924. Transformée en studio d’enregistrement pour la radio RTE de 1927 à 1958, elle deviendra un musée en 1993. Sa visite propose un frissonnant plongeon dans la vie quotidienne carcérale au XIXe siècle, avec moult détails. On découvre ainsi Mary-Ann Twohig et son bébé né en prison ou encore Edward O’Brien, jeune pickpocket de… 9 ans ! Au programme également : la cour où les prisonniers faisaient leur promenade, le quartier des gardiens ou le bureau du gouverneur. Normalement tenu de vivre dans l’enceinte même de la
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Sur les bancs de l’université
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« La vraie capitale de l’Irlande » (selon ses habitants !) fait preuve d’une grande indépendance. Pour séduire les entreprises, elle compte notamment sur sa baie, la deuxième au monde de par sa superficie, derrière Sydney.
Old City Gaol
REPÉRAGE PAYS… IRLANDE
Old City Gaol
prison, ce dernier avait fait creuser un tunnel pour rejoindre sa maison, à proximité ! Comme dans la prison de Crumlin Road à Belfast (voir p. 23), est possible d’organiser des séminaires et des conférences dans la prison de Cork, notamment dans les deux galeries qui desservent les cellules.
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Baie de Cork
Croisière dans la baie Au sud-est de Cork, la marina de Monkstown fait la jonction entre deux parties de la baie de Cork, au bord d’un bras de la Lee River. La société « Quay to sea » y propose des promenades en
François Tessier Project Manager - Abbey Incentive & Events City Gate, 22 Bridge Street Lower, Dublin 8, Ireland T: +353 1648 6277 E: francois@abbey.ie
bateau pour explorer la seconde baie du monde de par la taille. Son patron Richard Tuohy pilote lui-même le bateau, pour une découverte rythmée par quelques escales de charme. La principale étape de la balade est la pe-
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REPÉRAGE PAYS… IRLANDE tite ville très colorée de Cobh mondialement célèbre car elle accueillit le Titanic, avant que le paquebot n’entame sa funeste traversée transatlantique. Le bâtiment originel de la White Star Line (la compagnie qui exploitait le navire) est toujours debout, aisément reconnaissable à l’étoile blanche qui orne le dessus des portes. En se faufilant ensuite entre les îles, et en suivant le chemin inverse emprunté par les ferries qui assurent la ligne RoscoffCork, on avance vers la mer ouverte en laissant derrière soi Crosshaven. On peut même longer la côte sud de l’Irlande et prolonger la promenade jusqu’à Kinsale. Et qui sait, avec un peu de chance, peut-être croiserez vous des dauphins, nombreux à venir jouer dans la baie…
Sur les terres de Fota Island En passant le village de Carrigtwohill, et le petit pont de pierre qui mène à Fota Island, difficile d’imaginer que Cork est toute proche. Superbe oasis de verdure, Fota Island donne l’impression d’être coupée du monde. C’est peut être pour cette raison que la réserve animalière de Fota Wildlife Park, qui s’étale avec grâce sur 30 hectares, y a ouvert ses portes en 1983. Et qu’elle reste la seule réserve de toute l’Irlande… En plein cœur de l’île, on découvre Fota House, qui fut la demeure de la noble famille irlandaise de Barry à partir de 1820. Depuis sept ans, Fota House est géré par l’Irish Heritage Trust. La belle bâtisse peut être utilisée pour des événements corporate ou des Fota House
conférences. Autre occupant de l’île : l’hôtel 5* Fota Island Resort, qui gère par ailleurs trois superbes terrains de golf arborés et un très beau club house proposant des espaces pour des réunions ou des séminaires. Idéal pour compléter une réunion d’affaires par une détente bucolique (et sportive) sur l’un des parcours. Enfin, l’établissement est aussi propriétaire de plusieurs lodges de deux, trois ou quatre chambres, qui peuvent accueillir quatre à sept personnes. ADRESSES EN VUE
A Belfast
Ohe Merchant Hôtel 5* L’hôtel a été entièrement rénové en juillet 2010. Le bâtiment en lui même date de 1866 et a longtemps appartenu à l’Ulster Bank. La façade, avec sa colonnade et son grand escalier, rappelle curieusement la banque « Gringotts » dans les films Harry Potter. Les 62 chambres et suites présentent deux styles : victorien ou art déco. L’hôtel dispose d’un spa, d’un centre de remise en forme et d’un « roof garden », privatisable pour des séminaires. www.themerchanthotel.com ■
Hilton 5* Situé sur le Waterfront de la rivière Lagan, le Hilton Belfast, rénové
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Ohe Merchant Hotel
en 2011, propose 198 chambres et suites et des espaces pour les réunions (9 meeting-rooms et la Lagan Suite, qui peut accueillir 450 personnes en configuration « théâtre »). Le restaurant Sonoma sert une gastronomie irlandaise et internationale. Voisin du Waterfront Hall, un centre de conférences en forme de rotonde incluant un auditorium de 2 500 places. Un partenariat a été signé, qui permet à l’Hilton Belfast de profiter de ses espaces de conférences si nécessaire. www.hiltonhotels.com
A Dublin
The Marker Hôtel 5* Cet hôtel récent est situé sur Grand Canal Square, dans les Docklands, le quartier d’affaires en pleine transformation de Dublin. Cet établissement aux lignes modernes propose 187 chambres et suites dans des teintes sombres et beiges du meilleur goût. Il dispose également d’un spa et d’un « roof bar », pour boire un verre (un whisky bien sûr !) en profitant d’une vue panora■
REPÉRAGE PAYS… IRLANDE CARNET PRATIQUE S’informer Office de tourisme irlandais (incluant l’Irlande du Nord) : www.ireland.com/fr Les bureaux sont fermés au public. Tél : 01 70 20 00 20. Responsable tourisme d’affaires : Caroline Phelan.
Y aller
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Belfast Easyjet assure des vols quotidiens entre Paris-Roissy et Belfast. Dublin Aer Lingus vole au départ de ParisRoissy et de province (Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice, Perpignan, Rennes, Toulouse) vers Dublin. Air France exploite aussi la ligne Paris CDG/Dublin. Enfin, Ryanair propose des vols vers Dublin au départ de Beauvais, Nantes, Tours, Poitiers, Grenoble, Biarritz et Nice. Cork Aer Lingus relie Paris Roissy, Nice et Rennes à Cork. La compagnie Brittany Ferries exploite une ligne entre Roscoff (Finistère) et Cork.
mique sur Dublin. Un étage est entièrement dédié aux réunions et conférences, avec 700 m2 répartis en neuf salles, pouvant accueillir de 10 à 250 personnes. www.themarkerhoteldublin.com Powerscourt Hôtel 5* Situé près de l’entrée de Powerscourt House and Gardens, le Powerscourt Hotel (Wicklow County) fait partie intégrante du domaine. Il surplombe une vallée qui s’ouvre sur le panorama des Wicklow Mountains. L’architecture extérieure, avec son style palladien et sa forme courbe, impressionne. L’intérieur est à l’avenant : boiseries foncées et velours. Les 200 chambres et suites déclinent un style anglais, un spa de 2 800 m2 complète l’offre. Les espaces de conférences et de réunion peuvent accueillir de 20 à 600 personnes dans la Ballroom. www.powerscourthotel.com ■
À savoir
• Formalités : passeport en cours de validité • Décalage horaire : une heure de moins qu’en France • Climat : Tempéré, meilleure période mai et juin • Langues : anglais • Monnaie : livre sterling en Irlande du Nord, euro en République d’Irlande
Liste des DMC Aspects of Ireland A Touch of Ireland Abbey Tours Ovation Ireland Irish Welcome Tours Joe O’Reilly
■ Fota Island Hôtel & Spa 5* L’architecture extérieure moderne du Fota Island, sur l’île du même nom, peut surprendre comparé à l’intérieur de l’hôtel plus proche des grands hôtels canadiens. Rustique mais élégant, le Foto Island Hôtel dévoile une décoration où dominent les pierres et les poutres apparentes. Les 131 chambres dévoilent une vue dégagée sur la nature environnante, le spa est à la hauteur du site. Les espaces de conférences peuvent accueillir de 20 à 180 personnes, deux salles supplémentaires sont installées dans le Clubhouse du golf, pour 10 et 100 personnes. www.fotaisland.ie
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Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.
on est impressionné par le grand escalier, le piano et les élégantes boiseries. Les 87 chambres et suites proposent toutes une décoration différente, dans un style anglais. Chacune dispose d’un club de golf, pour putter sur la moquette ! A noter aussi un restaurant s’ouvrant sur un jardin intérieur, une bibliothèque et un bar. Les quatre salles de réunion peuvent accueillir au total 110 personnes. www.hayfieldmanor.ie
■ Hayfield Manor Hôtel 5* Membre de Small Luxury Hotels of the World, situé sur les hauteurs de Cork, ce superbe manoir a ouvert ses portes en 1996. Dans le hall,
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A Cork
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La Mongolie Une fenêtre sur l’horizon
Des paysages qui s’étendent à l’infini. Des yourtes posées au milieu de nulle part. Le vent qui souffle sur la steppe. Le bruit du galop d’un cheval sur l’herbe tendre. Le voyage en Mongolie est à la hauteur du rêve. En plus grand. Par Philippe Charollois
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Bichkek, capitale du Kirghizistan (ou Kirghizie), ancienne république de l’URSS. Comme chacun sait ! L’étape sera telle qu’on pouvait l’imaginer : nocturne, encadrée par des militaires à grandes casquettes rondes qui surveillent les passagers parqués dans une grande salle sans charme. Puis le vol reprend, sans histoire jusqu’à l’arrivée. Avant d’atterrir sur le tarmac du Chinggis Khaan International Airport d’Ulaanbaatar, les hublots dévoilent une ville qui s’étend sur des collines jusqu’à l’horizon. Les cheminées d’une centrale dégagent des volutes de vapeur blanche. Quelques yourtes déjà. Des maisonnettes aux couleurs vives, peintes en vert, en orange ou en bleu. Mais surtout de grands immeubles, souvent en construction,
serrés les uns contre les autres. Pas le temps d’en voir plus. Nous y voilà !
La route des steppes Dès la sortie, les véhicules 4x4 quittent l’aéroport pour prendre la route des steppes. Quatre bonnes heures de
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C
ertains noms de pays ont un pouvoir, et Mongolie est de ceux-là. Sa seule évocation fait naître un flot d’images : apparaissent soudain les visages des descendants de Gengis khan, des yourtes blanches, des hordes de chevaux qui galopent en liberté dans des steppes sans fin… 6 000 français seulement partent chaque année pour cette terre inconnue et pourtant connue de tous. Et notre petit groupe à ce privilège. La première étape passe par la Turquie, pour un bref séjour sur les rives du Bosphore. A Istanbul, la salle d’embarquement du vol Turkish Airlines pour Ulaanbaatar permet d’observer les passagers : des enfants potelés, des adultes souvent râblés, avec des visages qui semblent toujours prêts à rire. A l’embarquement, l’annonce d’un stop technique à Bichkek plonge notre groupe dans la perplexité : voilà douze pros du tourisme pris en défaut de connaissance géographique. Fort heureusement, le web comble l’ignorance :
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ACTION PAYS… MONGOLIE
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ACTION PAYS… MONGOLIE
piste nous attendent avant d’arriver à destination. Un bout de chemin à l’échelle de ce pays grand comme 3,5 fois la France.
sans oublier les 257 000 chameaux de Bactriane recensés. Esseulées ou par petits groupes, les bêtes arpentent la steppe en liberté. Des bergers cyclomotoristes se chargent de les rassembler en troupeaux, plus ou moins importants, selon la richesse de leur propriétaire. Nonchalantes, quelques vaches ou des chevaux se placent régulièrement en travers de notre route, ce qui, dit-on, porte bonheur. Certaines bêtes rechignent à céder le passage, mais finissent par nous laisser continuer notre chemin.
Bienvenue sous la yourte Au détour d’un virage les élégantes yourtes blanches du géolodge Sweet Gobi apparaissent soudain. Les véhicules 4x4 s’alignent à une centaine de mètres du camp et n’iront pas
La vie nomade Nos « voisins de paliers » sont installés à 10 minutes de 4x4, et nous sommes
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Première surprise, certains véhicules possèdent une conduite à droite, d’autres à gauche, selon leur pays d’importation. Fort heureusement, tout le monde roule à droite ! Pas trop vite, car les nombreux nids de poule empêchent de profiter des longues lignes droites. Après quelques kilomètres, les maisons placées en retrait de la route s’espacent, se raréfient, puis disparaissent. Notre colonne de véhicules abandonne le bitume pour emprunter la piste en terre crevassée qui trace son sillon dans l’immensité vert tendre. Dans le lointain, se découpent les silhouettes de montagnes aux sommets encore enneigés. L’auto radio dispense une musique locale aux accents chinois, parfois interrompue par les crachotis du talkie, dans lequel Tunga, notre guide, tente de nous donner quelques explications. Perpétuellement remodelé par la lumière et le jeu des nuages, le paysage varie sans cesse, et la route offre un spectacle permanent : une jeune fille qui court après un poulain, de curieux amas de pierre en bordure du chemin, un couple sur une vieille moto… Le bétail surtout apporte de l’animation : ce pays de 3 millions d’habitants compte environ 45 millions de têtes de bétail, moutons et chèvres surtout, mais aussi des bovins et des chevaux,
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Un spectacle permanent
plus loin, afin de préserver la tranquillité des lieux. Le camp semble situé au milieu de nulle part, mais son emplacement n’a pas été choisi au hasard : à 260 km de la capitale, il se trouve dans le Gobi du Centre (l’un des Gobi plus exactement, mot qui signifie désert), pas loin de Karakorum, l’ancienne capitale de l’empire de Gengis Khan. Ses environs proposent une belle variété de paysages, et plusieurs temples à visiter. Une grande yourte abrite la vie commune, entourée par une vingtaine d’habitations dispersées dans l’herbe, toutes parfaitement identiques. Muni de la clé d’un cadenas qui semble ici bien inutile, chaque locataire identifie la sienne grâce à un petit numéro peint sur la porte colorée. Chaque yourte mesure 28m2, vous dirait un agent immobilier chargé de la visite, en insistant sur l’agrément de la forme circulaire, des couleurs vives des meubles en bois peints, et du grand lit aux couvertures en cachemire. Un petit poêle à bois, placé au centre, assure le chauffage. Pour le reste, les conditions de vie sont ce qu’elles sont : une petite réserve d’eau, mais pas de douche, remplacée par des serviettes chaudes (très chaudes attention !) légèrement parfumées d’huiles essentielles. Pas de toilettes non plus, pour cela il faut se rendre dans les petites tentes posées à l’extérieur du camp. Bref, nous voilà nomades, de luxe sans doute, mais nomades tout de même.
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conviés à leur rendre une visite de courtoisie, l’occasion d’un aperçu du mode de vie traditionnel. Dans ce petit assemblage de yourtes qui abrite trois familles, toutes les générations cohabitent, du nourrisson aux grandsparents, en passant par une maman qui allaite. La vie sous la yourte est régie par un ensemble de coutumes et de croyances animistes. Ainsi, la
porte d’entrée est orientée au sud, et, si l’on respecte la tradition, on y pénètre du pied droit, sans heurter le seuil. A l’intérieur, l’espace semble ouvert, mais obéit à des règles strictes : côté ouest se tiennent les hommes, l’est est la patrie des femmes. Le chef de famille occupe la place du fond, dans l’axe de la porte, près des coffres en bois qui abritent les objets de valeurs. Le feu, placé au centre, est sacré. Les fines perches qui supportent le feutre et la toile symbolisent les rayons du soleil, ce qui explique leurs couleurs chaudes. Sans nous tenir rigueur de ne pas respecter des usages que nous ignorons, nos hôtes nous accueillent avec chaleur.
La grand-mère, étonnamment vive pour ses 90 ans, égrène son chapelet pour nous apporter sa protection. Le grand-père nous invite à priser son tabac dans une boîte en pierre. Les enfants nous observent de leurs grands yeux noirs. Des bottes en cuir de bœuf sèchent à l’envers, glissées entre les armatures du plafond, mais la modernité a aussi fait son entrée sous la yourte : l’électricité est solaire, tandis qu’une parabole amène les images du monde sur un téléviseur hors d’âge. En théorie, trois personnes suffisent pour monter une yourte en moins d’une heure. Vêtus d’élégantes tenues traditionnelles mongoles des jours de fête, nous sommes conviés à en faire l’expérience. Conformément à la tradition, la porte est posée en direction du sud, puis nous tentons de former le cercle qui supportera le toit. C’est à ce stade de la construction que l’affaire tourne court : les piquets four-
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A nomadic collection of geolodges
nis par nos hôtes ne sont pas adaptés, et jamais nous ne verrons notre propre yourte achevée. Les femmes prennent l’affaire en main, pour une petite initiation à la cuisine mongole. Le lait des animaux (brebis, chèvres, vaches, yaks, juments et chamelles) sert à préparer les « aliments blancs », pilier de l’alimentation mongole, avec la viande bouillie. Mais la dégustation de l’aïrak, boisson à base de lait de jument fermenté dans des outres, est loin de faire l’unanimité dans notre groupe. Ce qui ne nous empêche pas de passer à l’atelier cuisine, pour confectionner des buuz, bouchées cuites à la vapeur, semblables à des raviolis fourrés de viande de mouton ou de bœuf. Khuushuur, Gambir, Guriltaïshöl, Bort et Taraj se trouvent aussi au menu des repas mongols.
Le Tsam, rituel bouddhiste Nous n’aurons pas à goûter, ce qui n’est sans doute pas plus mal, car la chose est vite entendue : on ne va pas en Mongolie pour un voyage gastronomique. Et puisque le temps est venu de quitter nos hôtes, nous nous séparons avec effusion, pour entamer une marche dans les dunes, au soleil couchant. Une petite table couverte de flûtes de champagne nous y attend, pour un apéritif du bout du monde. Le temps de trinquer, et d’étranges personnages masqués surgissent de derrière les dunes pour entamer le Tsam, ce rituel bouddhiste qui mêle danse, musique et prières. Plus tard, après le dîner, les musiciens,
URSA MAJOR Géolodge Vallée de l’Orkhon Mongolie Patrimoine mondial de l’Humanité
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geolodges@outofnowhere.asia
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DMC : STEP’IN - Durée : 5 j/4n pour 35 pax Lieux : Oulan Bator et la steppe mongole
www.outofnowhere.asia Jour 1 : Arrivée matinale à l’aéroport d’Oulan-Bator. Accueil VIP par les guides francophones STEP’IN. Transfert en 4X4 vers le Géolodge Sweet Gobi. Avant l’arrivée, le convoi est escorté par des cavaliers en costumes traditionnels. Cérémonie du bol en argent, avec dégustation de thé au lait mongol. Installation dans la yourte après explication du fonctionnement du Lodge. Déjeuner sous la Grande Yourte. Visite de familles d’éleveurs avec participation active (cuisine, montage de yourte, traite des bêtes, gestion des troupeaux…). Première nuit feutrée sous la yourte…
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Idée Incentive
Jour 2 : Chevauchée (ou méharée) à travers les dunes (possibilité de suivre le groupe en voiture). Après le déjeuner, séance de réflexologie plantaire sous la yourte. Départ pour la steppe, pour assister à une spectaculaire capture de chevaux par des familles nomades. Départ vers les paysages lunaires des monts sacrés du Khogno Khan. Dégustation de thé aux herbes chamaniques au milieu des rochers, avec vue sur l’horizon. Apparition surprise des danseurs masqués du Tsam. Retour pour un dîner sous la yourte, avec concert de musique traditionnelle. Jour 3 : Départ pour Karakorum, la capitale historique, et rencontre avec les moines de la secte bonnet jaune au monastère Erdene Zuu. Cérémonie privée de bénédiction du voyage. Retour dans la steppe pour un déjeuner de Khorkhog, plat de fête à base de viande de mouton cuit avec des pierres chaudes. Organisation d’un Naadam, grande fête mongole, où les lutteurs, les cavaliers et les archers rivalisent de force et d’adresse. Retour au camp pour une soirée STEP UP. Elle débute avec le show spectaculaire de 4 contorsionnistes, avant l’arrivée surprise de l’orchestre des cadets de l’école militaire. Autour d’un grand feu et au son des cuivres, le concert se transforme en bal populaire avec les familles nomades. Un feu d’artifices éclate en plein cœur de la nuit, puis la grande yourte se transforme en dancefloor, animée par DJ Chaman. Jour 4 : Réveil des 5 museaux, avec irruption dans le camp d’un troupeau d’une centaine de chèvres et de moutons guidés par des enfant-cavaliers. Départ pour Oulan-Bator. Installation à l’hôtel Blue Sky Tower. Visite de la Place Sukhbaatar et cocktail au Palais du Maréchal Choïbalsan, le leader communiste historique. Défilé Haute Couture dans le jardin du Palais. Dîner de gala au Palais du Maréchal. Nouvelle surprise avec un Flash Mob réalisé par de jeunes mongols danseurs de Hip-Hop sur la Place Sukhbaatar. Soirée au I-LOFT Function House, club réputé de la capitale qui accueille les soirées STEP’IN THE CITY. Nuit à l’hôtel Blue Sky Tower
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Jour 5 : Transfert à l’aéroport avec Accueil VIP (formalités d’enregistrement raccourcies). Décollage pour Moscou, pour un éventuel combiné.
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chanteurs et acrobates du groupe Karakorum nous montrerons d’autres aspects de la tradition, notamment le xöömi, chant diphonique mongol aussi guttural que fascinant.
Chevauchée dans les dunes Avant l’aube, une silhouette silencieuse se glisse dans les yourtes et s’active autour du poêle. En quelques minutes, la chaleur monte, monte encore, jusqu’à transformer la yourte en sauna. Dehors, règne une étrange agitation. En passant un visage encore ensommeillé par la porte de la yourte, on découvre ce « Réveil des 5 museaux » promis sur le programme : une centaine de bêtes guidés par des cavaliers mongols a envahi le camp, pour le plus exotique des Wake up call. Les choses sérieuses débutent plus tard dans la matinée, avec la Chevauchée dans les dunes. Dans notre groupe, les cavaliers émérites se réjouissent déjà. Les débutants s’inquiètent un peu au moment de
l’attribution des montures. Guêtres sanglées autour des mollets, bombe sur la tête, tout le monde se retrouve en selle quelques minutes plus tard. On adresse quelques mots à sa monture, histoire de se présenter, de faire connaissance. Petits de taille, les chevaux mongols paraissent calmes, mais leur potentiel d’énergie sauvage n’échappe à personne.
En file indienne, la colonne part à la découverte de ces paysages jamais interrompus par la moindre barrière, ni la moindre maison. Quelques cavaliers s’enhardissent à tenter un trot, puis un galop, et cette longue balade s’achève confortablement, sous une tente au voile bleu d’azur. De retour au camp, la yourte coiffure est la bienvenue pour se refaire une beauté.
Notre Chef français et notre Chef chinois vous proposent une cuisine internationale.
5th floor
17th floor
Bienvenue au Edge Bar Découvrez une vue panoramique de la ville. Un barbecue disponible pour le diner.
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leave the rest to us Bayangol district, Peace Avenue35/2. Max Center Ulaanbaatar 211238, Mongolia Tel: 976-7014-1111 Email: ramada@ramadaub.mn /www.ramada.com www.facebook.com/RamadaUBCitycenter www.twitter.com/Ramadamongolia
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ACTION PAYS… MONGOLIE CARNET PRATIQUE S’informer
À savoir
• Formalités : passeport valable au moins 6 mois après le retour, et visa. • Décalage horaire : + 7h. • Climat : Le climat est rude et il est conseillé d’organiser les évènements à partir de fin mai, jusqu’à début octobre. Moyennant un budget plus élevé, un voyage hivernal est possible en petit groupe, en février ou en mars, sous un ciel bleu assuré, avec des températures diurnes de -15 à -20°, sans vent. Les activité sont variées (chasse à l’aigle, chameau sur glace), pas de sports mécaniques comme la motoneige. • Langue officielle: mongol khalkha. • Monnaie : tugrik • Transfert : Les longs transferts s’effectuent en 4x4, ou en minibus avec un moindre budget. Un transfert en hélicoptère est possible en 1h15, mais il faut compter un budget de 7 000 € pour 12 à 14 p., voire plus en utilisant les appareils d’Eurocopter. Dans le très haut de gamme, un transfert en avion privé peut s’envisager.
Liste des DMC Step in Juulchin Pouchkine Tours Urga Mongolie Laotai Shan
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Et la séance de massage dispensée sous la yourte fait le plus grand bien.
Urga & rodéo Cheval encore au programme de l’après-midi, mais niveau expert cette fois, puisque c’est au tour des mongols de nous montrer ce qu’ils savent faire. Des familles nomades de la région se sont rassemblées pour organiser une capture de chevaux à l’urga, ce lasso placé au bout d’une longue perche. Une plaine en appui sur le flanc d’une colline fournie un somptueux décor, comme un amphithéâtre à ciel ouvert. Dans l’herbe, un poulain né le jour même amuse les plus petits. D’autres s’entraînent à la lutte mongole, le sport national. Puis les adultes lancent leurs chevaux à vive allure, pour une éblouissante démonstration. Quelques chutes spectaculaires, mais sans gravité, déclenchent des éclats de rire. Femmes et enfants sont aussi cavaliers, et ils nous en font la démonstration. Puis vient le moment de bravoure, avec le débourrage d’un fougueux étalon noir qui n’a encore jamais été monté. Lui passer le licol demande déjà de la prudence. Le monter est l’assurance d’assister à un spectaculaire rodéo digne d’une scène de western !
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l’Orchestre national de Mongolie se font entendre à l’extérieur de la yourte. Autour du grand feu allumé pour l’occasion, ils déroulent un répertoire varié, qui va de l’hymne national aux tubes du groupe ABBA, en passant par La Marseillaise. Puis un spectaculaire feu d’artifice illumine la steppe durant de longues minutes, avant que la musique reprenne, pour un bal populaire sous la lune et les étoiles, qui mêle mongols et visiteurs. Plus tard encore dans la nuit, un DJ venu d’un club branché de la capitale transformera la grande yourte en dance-floor.
Retour à Oulan-Bator
Soirée en fanfare
Après trois jours seulement de vie dans la steppe, le retour à OulanBator est un choc. Dans cette capitale qui abrite près de la moitié de la population du pays, des bâtiments industriels côtoient des immeubles décrépis, et d’autres encore en construction. Au premier abord, la ville affiche le visage des cités communistes gagnées par l’économie libérale. Le changement est particulièrement visible le long de Peace Avenue, la grande artère qui traverse le centre. Sur les façades des immeubles d’inspiration soviétiques, brillent des enseignes variées, dont celles des indispensables karaokés.
Ce soir l’horizon dégagé nous offre un somptueux coucher de soleil, puis c’est une voûte céleste constellée d’étoiles qui prend possession du ciel. Le dîner se déroule tranquillement, mais la soirée se poursuit en fanfare - au sens littéral du mot - lorsque les cuivres des cadets de
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Du 9 juin au 29 août, Hunnu Air (représentée par APG) propose 2 vols directs (stop à Ekaterinbourg) par semaine (lun. et ven.) depuis CDG 2. MIAT Mongolian Airlines décolle de Francfort durant l’été. Turkish Airlines propose un vol via Istanbul. Il est aussi possible d’utiliser Aeroflot via Moscou, Air China via Pékin, Korean Air via Séoul… A Oulan-Bator, le nouvel aéroport d’AeroCity entrera en service en 2017.
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Ambassade de Mongolie (assurant des fonctions consulaires) : 5, avenue Robert-Schumann, 92100 Boulogne-Billancourt. info@ambassademongolie.fr
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Sur les trottoirs, les passants encore chaudement vêtus en cette mi-mai, s’entassent dans de vieux autobus. Les heureux possesseurs d’une voiture ne manquent pas de faire savoir qu’elle est équipée d’un klaxon. Idéalement placé dans le centre-ville, face à la Place Sukhbaatar, l’hôtel Blue Sky Tower permet d’observer tout ça de haut, et avec plus d’indulgence. Car sous ses allures ingrates, la capitale possède aussi de belles richesses, avec ses musées, ses palais et ses temples. Celui du monastère de Gandan reçoit notre visite le lendemain
matin. Un millier de moines l’animent, mais ils furent 10 000 avant la période communiste. Vêtus de robes rouges, on en croise quelques uns dans la cour envahie de pigeons. A l’intérieur, d’autres moines psalmodient des prières bouddhistes sur un ton monocorde. Un autre bâtiment abrite le bouddha géant. Après avoir activé les moulins qui adressent les prières au vent, quelques jeunes filles et de vieilles personnes sortent en reculant, les mains jointes. On partage leur recueillement en découvrant l’immense statue dorée, qui semble nous observer du haut de ses 26 m. Impressionnant également l’entretien que nous accorde le Grand Lama. Son petit bureau ressemble pourtant plus à celui d’un fonctionnaire qu’à l’antre d’un maître spirituel. Derrière son écran informatique désuet, à mi-voix et en mongol, il nous parle des mauvais esprits du monde invisible, des désirs qu’il faut
apprendre à éteindre, de l’utilité de la méditation… On l’écoute avec attention, mais les plaisirs terrestres reprennent vite le dessus, dans le salon privé de la boutique Vuitton, où nous attendent quelques flûtes de champagne, puis au sommet du Blue Sky Tower, dans le bar où défilent les superbes mannequins mongoles vêtues par la créatrice Shilmel Zagvar. Le lendemain est jour de long retour : Oulan-Bator, Bichkek, Istanbul puis Paris, terme de cette inoubliable échappée belle dans l’empire des steppes.
NOTRE SÉLÉCTION D’HÔTELS n Les hôtels : La capitale propose un
choix d’hôtels classés 5* en normes locales (équivalent 4*), dont le Blue Sky Tower, idéalement placé au centre ville. Un Shangri-la de 280 chambres doit ouvrir fin 2014. Un Hilton est en construction.
STEP’IN Frédéric ROMAN-HAUDUROY Office (Mongolia) : + 976 7011 5534 Mobile (Mongolia) : +976 9466 5534 Mobile (France) : + 33 6 99 28 70 21 Skype ID : fredericromanhauduroy mydmc@stepinmongolia.com
STEP’IN est le seul DMC dédié au marché MICE Mongolie, le mythe de la destination ultime…
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ZAPPING… BERLIN
Berlin,
La mutation permanente Immense et créative, la capitale allemande n’en finit pas de se réinventer. A la veille du 25e anniversaire de la chute du Mur, elle présente le visage apaisé d’une ville ouverte sur le monde. Son énergie est contagieuse. Par Pascale Mougenot
L
e 9 novembre 2014 marquera le 25e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, un événement planétaire qui bouleversa le destin du monde. 25 ans déjà ! Presque entièrement démolie dans l’euphorie qui suivit cette révolution pacifique, l’infranchissable barrière que la RDA avait érigée autour de Berlin Ouest est devenue un objet de mémoire : une double rangée de pavés suit son tracé tortueux, musées et mémoriaux témoignent de la guerre froide dans la ville déchirée et la guérite de Checkpoint Charlie a été reconstituée, faux soldats en faction inclus. Car pour les visiteurs débarquant à Berlin, la question du Mur reste un aimant permanent.
Un anniversaire symbolique Dignitaires ou simples citoyens, ils seront très nombreux à assister à la commémoration officielle de novembre. Le week-end du 7 au 9, une gigantesque installation lumineuse recréera symboliquement
le Mur et des lâchers de ballons porteront haut dans le ciel l’espoir d’un monde en paix. Prévoir une opération corporate à cette période risque d’être compliqué car les disponibilités hôtelières s’arrachent. Reste que cet anniversaire symbolique place Berlin dans la lumière. Les responsables du tourisme local signalent d’ailleurs de très bonnes tendances, tant pour le reste de l’année 2014 que pour 2015. L’effervescente métropole est déjà la première place d’Allemagne pour le secteur du MICE : en 2013, plus de 126 000 événements y ont réuni 10,6 millions de participants; avec 178 congrès internationaux, elle occupe aussi la 5e place du classement ICCA. Inauguré en mai au sein du Messe Berlin, le nouveau centre de congrès et d’exposition The City Cube remplace ICC, qui ferme ses portes pour rénovation et agrandissement. À sa réouverture, la ville aura doublé ses capacités d’accueil. Mais audelà de l’incontournable Messe, bien d’autres lieux accueillent les
manifestations professionnelles, à commencer par les 600 hôtels que compte la capitale. Dans le cadre d’un voyage à dominante incentive, Berlin regorge aussi d’espaces originaux incarnant l’esprit de la ville.
A l’ouest, la renaissance Warldorf Astoria, Hotel am Steinplatz, 25hours Hotel Bikini : ces nouvelles pépites de l’hospitalité berlinoise sont emblématiques de la renaissance du quartier de Charlottenburg. Les enseignes de luxe se bousculent sur le Kurfustendamm, galeristes stars et créateurs pointus colonisent les petites rues adjacentes et le Zoo Palast, un cinéma légendaire rouvert en novembre dernier, a de nouveau déroulé son tapis rouge à l’occasion de la Berlinale. Longtemps éclipsée par l’excitation liée à la redécouverte de Berlin Est, la partie occidentale de la ville est sortie de sa torpeur. En ce moment, le mot d’ordre, c’est « Go West » !
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ZAPPING… BERLIN
Des hôtels qui ont du caractère HOTEL AM STEINPLATZ
WYNDHAM GRAND BERLIN
■ Hébergement
et équipements
À l’angle d’une jolie place arborée, tout près de Savignyplatz, un édifice Art nouveau aux influences mauresques abrite un bijou d’hôtel. Trois années de travaux ont été nécessaires pour restaurer dans les règles de l’art cet immeuble classé, première œuvre de l’architecte qui construisit les célèbres Hackesche Höfe. Cent ans pile après sa première inauguration, il renoue avec le destin romanesque qui est le sien, lui qui accueillit les émigrés russes de la révolution d’Octobre puis les artistes en vogue des sixties. Le design intérieur est une interprétation contemporaine du style des années 1920, matières nobles, lignes rondes et superbes photos en noir et blanc. Ouvrant sur un patio, le restaurant privilégie une cuisine fraîche qui met à l’honneur les produits locaux ; le bar est à la fois chic et accueillant et les salles de réunion (jusqu’à 80 p.) bénéficient de la lumière du jour. Un spa est aussi installé sur le toit. Côté privé, 87 chambres et suites séduisent par leurs espaces généreux et leur confort douillet. www.marriott.fr
■ Hébergement et équipements
Les majestueux volumes de l’ancienne poste accueillent un vaste lobby réchauffé par une cheminée design, un bar à cocktail trendy derrière ses parois vitrées et un restaurant aux petits airs de brasserie parisienne qui se prolonge en terrasse sur un jardin. Dans les étages, 256 chambres et 19 suites au décor classique contemporain et au confort sans faille prennent leurs aises ; égayant joliment le cadre de séjour, des branches de cerisiers en fleurs sont peintes sur leurs murs. Côté réunions, 8 salles dont un ballroom aux accents Art déco sont réparties entre le rez-de-chaussée et l’entresol (jusqu’à 250 p.). www.wyndhamgrandberlin.com L’avis de V&S
Cet établissement récent affichant 4* dispose de capacités généreuses permettant d’héberger un groupe important.
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L’avis de V&S
Un petit parfum d’histoire, un décor très abouti et une hospitalité chaleureuse, cette adresse chic et glamour est idéale pour un groupe en quête d’un hébergement au luxe non ostentatoire. ©DR
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Installé non loin de Postdamer Platz dans une petite rue calme, un ancien bureau de poste des années 1930 a été transformé en hôtel. Il a ouvert ses portes en mars 2013.
Première adresse allemande de la collection Autograph, cet établissement historique du quartier de Charlottenburg a rouvert en décembre 2013 après restructuration complète.
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ZAPPING… BERLIN
et équipements
Sur Budapestrasse, un ensemble de bureaux typique de l’architecture moderniste d’après-guerre connu sous le nom de Bikini entame une nouvelle vie : réaménagé en centre commercial conçu comme une vitrine de labels berlinois innovants, le complexe 100% arty abrite aussi 25hours Hôtel Bikini, un hôtel design coiffé d’un toit terrasse. Donnant sur le zoo, il a opté pour un décor de jungle urbaine, mêlant béton brut, murs végétalisés, technologies high-tech et espaces cosy dans un esprit loft. Selon leur orientation, les 149 chambres de niveau 3*, la fantaisie en prime, sont baptisées « jungle » ou « urban » ; elles ne
L’avis de V&S
Membre des Design Hotels, voilà une adresse inscrite dans l’air du temps pour un groupe resté jeune dans sa tête : la cohue au bar témoigne de la branchitude de l’endroit ! Mais à Berlin, nul snobisme n’est à redouter. Préférer les chambres avec vue sur le zoo. www.25hours-hotels.com
WALDORF ASTORIA
NHOW BERLIN
Dans le quartier de Friedrichshain, en bordure de la Spree et à deux pas de l’East Side Gallery, cet hôtel conceptuel de la chaîne espagnole NH est dédié à la musique. ■ Hébergement
sont pas très grandes mais des baies vitrées créent une agréable sensation d’espace. Au 10e étage, le Monkey Bar et le restaurant Neni offrent des vues à 360° qui font courir le tout Berlin. Les salles de réunion (jusqu’à 100 p.) cultivent également une ambiance décalée.
et équipements
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Le quartier encore alternatif de Mediaspree accueille un édifice inspiré par le style Bauhaus. L’austérité de façade dissimule un univers acidulé créé par le designer Karim Rashid en forme d’hommage aux industries musicales d’avant-garde. Plus de la moitié des 304 chambres spacieuses, colorées et dotées d’un confort high-tech, offrent une vue sur la rivière ; le restaurant Fabrics propose une cuisine fusion et se prolonge en terrasse, où sont exposés des morceaux du Mur graffités. Un spa, un centre de fitness, 7 salles de conférences lumineuses (la plus vaste pouvant accueillir 600 p. en théâtre) et une grande terrasse sur le toit. Thématique oblige, l’établissement dispose aussi de deux studios d’enregistrement professionnel et d’un « music lounge ». www.nhow-hotels.com L’avis de V&S
Nhow n’est plus vraiment une nouvelle adresse (ouvert fin 2010) mais reste l’un des hôtels les plus étonnants de Berlin. Pour un groupe amateur de nouveaux sons ou souhaitant inscrire son opération dans la modernité de la ville.
Installé dans la tour Zoofenster, littéralement « la fenêtre sur le zoo », à quelques pas du Ku’damm, ce luxueux hôtel de style Art déco a été inauguré en janvier 2013. ■ Hébergement et équipements
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■ Hébergement
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Depuis janvier 2014, le tout nouveau Bikini Berlin, ancré en lisière du zoo de Tiergarten, accueille un hôtel boutique, nouvel épicentre arty de Berlin Ouest.
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25 HOURS BIKINI
Le premier Waldorf Astoria, ouvert à New York en 1931, a inspiré la décoration de l’opus berlinois de la prestigieuse chaîne hôtelière. Le bar du vaste lobby en marbre noir et blanc accueille même une reproduction de l’horloge Grandfather’s Clock du légendaire établissement de Park Avenue. Comptant 232 chambres et suites élégantes et spacieuses réparties sur 32 étages, un restaurant by Pierre Gagnaire, un Spa Guerlain avec piscine, le palace accueille aussi le Romanisches Café, qui se veut une fidèle reproduction d’un café mythique de Berlin, rendez-vous de l’avant-garde dans les années 1920. Plusieurs salles de réunion dont une fastueuse ballroom (jusqu’à 300 p.). Au 6e étage, une terrasse avec vue peut accueillir 200 personnes pour un cocktail. www.waldorfastoria3.hilton.com L’avis de V&S
Une situation centrale au cœur de Berlin Ouest en plein revival, une ambiance feutrée, un service empressé sans être compassé, cet écrin 5* est l’un des plus luxueux de la ville. Pour un groupe ayant un budget conséquent.
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ZAPPING… BERLIN
Des lieux en accord avec l’ADN de Berlin
temps abandonnée, elle connaît un nouveau destin depuis que le créateur du légendaire club Le Trésor l’a amé-
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Trônant au milieu d’Alexanderplatz, la tour de la télévision, icône de la RDA communiste, est restée l’un des repères de la ville réunifiée. C’est là que débute la monumentale Karl Marx Allee bordée d’édifices du plus pur style stalinien, réhabilités et désormais classés. Certains s’ouvrent aux évènements. Ainsi, le Kino International, une salle de cinéma en béton armé et son vaste foyer resté dans son jus ; en face, le Café Moskau, signalé par le satellite Spoutnik, était un restaurant apprécié de la nomenklatura. Haut-lieu de la scène alternative après la chute du Mur, il a été rénové sans rien perdre de son caractère fifties et peut accueillir jusqu’à 2400 p. sur 3 étages. Plus intimiste, Lounge im Turm occupe le dôme de l’un des immeubles de style « confiseur » bordant la Franckfurt Tor. Haut-perché, son bar avec terrasse offre une vue extraordinaire sur la ville (80 p. en cocktail). www.kino-international.com - www.cafemoskau.com www.lounge-im-turm.de
Pour jouer à fond la carte de « l’ostalgie », c’est en Trabant qu’il faut venir passer une soirée sur la Karl Marx Alley.
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Disséminées dans la ville, les centrales électriques se reconvertissent une à une en espaces événementiels. Avec ou sans DJ, une idée lumineuse pour une soirée « so Berlin ».
JOUER LES FUNAMBULES AU CHAMÄLEON Hackesche Höfe, une enfilade de cours aux façades Jugendstil en briques vernissées polychromes, abrite des restaurants, des galeries, des boutiques chics … Le Chamäleon Theater au cadre historique protégé occupe la première cour. Sa programmation fait la part belle au nouveau cirque et il est possible de l’investir en totalité (310 p.) ou partiellement pour un événement d’entreprise. www.chamaeleonberlin.com L’avis de V&S
Le lieu est plein de charme. L’idéal reste de privatiser la salle pour un dîner de gala, par exemple, et d’adapter le spectacle sous forme de mini-shows intercalés entre les plats.
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GOOD BYE LÉNINE !
L’avis de V&S
nagée afin d’y accueillir des événements XXL : jusqu’à 4 000 personnes peuvent investir ses espaces, toutes les personnalisations restant possibles. www.ewerk.net www.umspannwerk-kreuzberg.de www.radialsystem.de www.kraftwerkberlin.de L’avis de V&S
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Non loin de Checkpoint Charlie, Ewerk, une centrale électrique de la fin du XIXe siècle, propose des salles rénovées ou laissées à l’état brut (600 p.) et une terrasse avec vue (200 p.). A Kreutzberg, Umspannwerk accueille aujourd’hui des start-up et loue des salles (2 x 400 p.); le lieu abrite aussi Volt, un restaurant chic qui assure le catering. En bordure de la Spree, Radialsystem V mêle architecture de brique et annexe de verre (800 p.). Le dispositif le plus impressionnant reste Kraftwerk, une centrale des années 1960 qui alimentait en électricité les quartiers centraux de Berlin Est. Long-
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OSEZ L’USINE !
BRASSAGE DE CULTURES A Berlin, c’est connu, on boit de la bière ! Mais les brasseries se sont expatriées en banlieue et leurs lieux de production historiques, souvent classés, sont réinvestis. Kulturbrauerei, littéralement la brasserie de la culture, est un épicentre du Prenzlauer Berg branché, vaste complexe de bâtiments en brique et de cours intérieures. Le Franzz Club, un club légendaire de Berlin Est, s’y est installé dès les années 1970 suivi après la chute du Mur par des restaurants, des théâtres, une
école de danse … Ambiance rustique à la Vieille Cantine (jusqu’à 450 p.), électro au Club Soda, réunions dans le Palais (250 p.) ou le Kesselhaus (1000 p.). Toujours à Prenzlauer Berg, l’ancienne brasserie Bötzow accueille le restaurant « La Soupe Populaire » du chef étoilé Tim Raue, dont les menus s’inspirent de l’expo d’art du moment. A Neukölln, Kindl, d’architecture expressionniste, est en cours de restauration. Rendezvous en septembre pour y découvrir un centre d’art contemporain, un café littéraire, des ateliers d’artistes et un « Biergarten » à l’ombre de vénérables platanes. www.kulturbrauerei.de www.boetzowberlin.de www.kindl-berlin.de
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L’avis de V&S
Si les usines sont tendances, les brasseries sont « trop » hype ! Avantage : la plupart permettent d’associer plusieurs activités en un seul lieu. A Kulturbrauerei, on peut ainsi enchaîner une réunion studieuse, une visite guidée du nouveau musée dédié à la vie quotidienne du temps de la RDA, un dîner et une folle soirée.
MISE EN BOÎTE
TEMPLEHOF, L’AÉROPORT DEVENU JARDIN Au sud de Berlin, les abords de l’aéroport désaffecté de Templehof sont devenus un très vaste parc (plus grand que Central Park) prisé des sportifs et des fans de cerfs-volants. Les hangars, le gigantesque hall des départs et les salles de transit de ce mastodonte réaménagé par Albert Speer, l’architecte d’Hitler, offrent des espaces modulables et totalement personnalisables (3 700, 1600 et 1 000 personnes en théâtre). Le site dispose aussi d’un restaurant (300 places), d’une cantine (100 personnes) et propose des visites guidées. www.tempelhoferfreiheit.de
Le passé prussien de Berlin, longtemps discrédité, renaît de ses cendres avec la reconstruction du château des Hohenzollern, au cœur de Mitte. Quand il sera achevé, à l’horizon 2019 ou 2020, il abritera un grand centre culturel. En attendant, la Humboldt Box, une structure éphémère de verre et de plastique, accueille les maquettes du projet ainsi que plusieurs salles d’expositions et de réunion. Le must reste son toit terrasse, qui offre une vue panoramique. www.humboldt-box.com
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Templehof est célèbre pour avoir servi de tremplin vers l’Ouest pendant le blocus de Berlin. Ses immenses espaces se prêtent à tous les styles de manifestations tandis que son parc peut accueillir des activités de team-building au vert.
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ZAPPING… BERLIN
En face du Dôme et de l’Île aux Musées, cette drôle de boîte au design futuriste est un lieu original pour conclure une visite guidée de la ville par un cocktail avec vue sur l’un des chantiers emblématiques de Berlin.
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ZAPPING… BERLIN
Des activités qui mettent la ville en scène SAFARI URBAIN AU VOLANT D’UNE TRABI ses vestiges sont éparpillés dans la ville, c’est tout le centre de Berlin qui est parcouru en 2h50, idéal pour prendre ses marques. Plusieurs arrêts sont prévus, notamment à Bernauer Strasse, où subsiste le dernier témoignage de l’intégralité du dispositif frontalier tel qu’il existait à la fin des années 1980. La East Side Gallery, où une centaine d’artistes venus de tous les pays ont transformé en fresque colorée une longue portion du mur, est un autre temps fort. Pour un groupe incentive, il est possible de transformer la balade guidée en rallye … Depuis un an, Tra-
CIRCULEZ, Y A TOUT À VOIR !
S’INITIER AU STREET ART
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A Berlin, faites comme les Berlinois : enfourchez un vélo ! La plupart des agences orga©DR nisent des tours guidés pour découvrir les sites majeurs de la ville ou les vestiges du Mur. Depuis un an, Berlin on Bike dispose aussi d’une cinquantaine de « e-trikes », des véhicules à trois roues propulsés à l’électricité : c’est unique au monde ! Plus insolites encore, les drôles de voitures de Hot Rod City Tour, qui semblent sorties tout droit d’un album de Oui Oui, peuvent être peintes aux couleurs de l’entreprise. Au départ du RAW, une friche alternative de Friedrichshain, elles se prêtent à des balades en petit groupe (10 p. maximum). Dans la même veine, il est possible de prévoir une visite de Berlin en … canoë ! Les jeunes forces de vente adorent. www.berlinonbike.de - www.hotrod-citytour-berlin.com www.kajakberlintours.de
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bi World organise aussi des safaris en Mustang (5 véhicules) à la découverte de l’ancien quartier américain : la maison de Marlène Dietrich, le lieu où Kennedy fit son fameux discours … www.trabi-world.com
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Avec 130 véhicules, Trabi World peut composer jusqu’à une trentaine de convois de Trabant, l’iconique voiture de l’ex RDA. Certaines ont conservé leurs couleurs d’origine, d’autres présentent des peintures de camouflage ou arc-en-ciel. Il existe même une Trabi Limo décapotable ! Le plaisir de l’expérience consiste à conduire soi-même, en suivant la voiture de tête, un système d’audio-guidage permettant de diffuser des informations et de gérer d’éventuels problèmes de circulation. Parmi les tours proposés, celui du Mur remporte tous les suffrages et comme
Le Street Art fait partie de l’ADN de Berlin. Véritables galeries à ciel ouvert, les friches industrielles et les murs de certains quartiers regorgent d’œuvres peintes ou graffitées, parfois signées des plus grands représentants de ce courant impertinent, tels Banksy ou The London Police. L’agence Alternative Berlin propose des tours à la rencontre des créations les plus ébouriffantes mais aussi de leurs auteurs. En point d’orgue, les murs d’une usine de margarine désaffectée invitent à réaliser sa propre peinture, sous la houlette d’activistes locaux. www.alternativeberlin.com
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ZAPPING… BERLIN
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L’ART CONTEMPORAIN COMME FIL CONDUCTEUR
CARNET PRATIQUE
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S’informer
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Haut lieu de la création contemporaine, Berlin compte plus de 400 galeries et c’est avec un initié qu’il faut explorer cette sphère vibrionnante : « Ici, la frime n’est pas de mise et ce qui est le plus attractif est caché, en dehors des flux touristiques », explique Stefano Gualdi, co-fondateur de l’agence Go Art! Historien d’art et ancien galeriste, cet Italien installé à Berlin depuis une douzaine d’années sait pousser les bonnes portes, résumer avec humour – dans un français parfait - les tendances du moment, adapter un programme en fonction du profil d’un groupe. Arpenter avec lui les petites rues de Scheunenviertel, l’ancien quartier juif, est un vrai bonheur ! Relativement opaque pour les non spécialistes, l’art contemporain sert ici de fil conducteur à une balade enchantée, de cours secrètes en étages discrets. Dans Augustrasse, c’est d’abord la galerie de Michaël Fuchs, installée dans une ancienne école de style Nouvelle Objectivité, puis ME - pour Moving Energy - et son extraordinaire cabinet de curiosités réunis par un riche collectionneur. Dans Oranienburger Strasse, la galerie Srüph Magers offre la délicieuse impression d’être acceptée dans un cercle très fermé … Chaque découverte fait l’objet d’une mise en perspective, permettant de comprendre les œuvres mais aussi le marché de l’art, les spécificités de Berlin en la matière et, finalement, de s’interroger sur la condition humaine. Bien sûr, ces espaces peuvent faire aussi l’objet d’une privatisation pour une soirée très exclusive. www.goart-berlin.de
ARCHI TOUR, ARCHI INTÉRESSANT !
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L’usine de turbines AEG, célébrée par tous les livres consacrés à l’architecture, le mouvement Bauhaus et ses colonies berlinoises, l’architecture nazie, celle des années 1950 et celle de la réunification qui a vu toutes les stars du moment se pencher au chevet de la ville déchirée, les nouveaux quartiers du gouvernement … Loin d’être réservé aux experts du secteur, un « archi tour » éclaire l’histoire et la géographie, aussi complexes l’une que l’autre, de la grande métropole. Une découverte « cousu main » à imaginer avec un spécialiste, pour en doser savamment les étapes. www.ciao-berlin.de
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En France Office National Allemand du Tourisme Tél : +33 1 40 20 01 88 office-france@germany.travel www.germany.travel/fr A Berlin Berlin Tourismus & Congress Tél : + 49 (0)30-2639183 www.convention.visitberlin.de
Y aller Air Berlin, Air France, Easy Jet et Lufthansa desservent Berlin depuis Paris avec des vols directs. A noter : l’ouverture du nouvel aéroport Brandebourg Airport Willy Brandt, a été repoussée sine die.
À savoir
• F ormalités : carte d’identité ou passeport en cours de validité • Décalage horaire : aucun • Climat : continental. Le printemps et l’automne sont les saisons les plus agréables. • Langues : l’allemand. L’anglais mais aussi le français sont largement pratiqués. • Monnaie : l’euro
Liste des DMC CES Congress & Event Ciao Berlin ! Compass Tours Incoming Conference & Touring Cpb culturepartner Berlin I Contravel Liberty I&C (M. Alouf ) MR Congress & Incentive Ovation DMC Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.
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08.07.2014 14:29:35
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L’art et la culture
soufflent sur Chicago Au bord de l’immense lac Michigan, la ville offre un cocktail unique pour le MICE en mélangeant architecture, culture, art, gastronomie, divertissement, sport et un zest de shopping. De quoi faire oublier son surnom de «Windy City».
par Stéphane Jaladis
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roisième ville des Etats-Unis derrière New York et Los Angeles avec ses 2,7 millions d’habitants, Chicago a bâti sa fortune sur le négoce et l’industrie. Témoignage de cet âge d’or, les gratte-ciel y furent inventés, après le grand incendie de 1871 qui la ravagea. Aujourd’hui, depuis les rives du lac Michigan, la cité de l’Illinois dévoie l’une des plus belles skylines américaines, qui mêle buildings historiques et tours futuristes. Et pourtant, Chicago n’arrive qu’en 5ème place des villes touristiques américaines avec 46,3 millions de touristes en 2013, dont seulement 1,3 millions de visiteurs internationaux. Son maire Rahm Emmanuel, ex-bras droit de Barak Obama, entend toutefois atteindre les 55 millions de touristes à l’horizon 2020. Le MICE devra contribuer à cet objectif, Chicago possédant une large offre hôtelière haut de gamme, des lieux originaux pour l’accueil d’évènements et un centre de congrès de tout premier, ordre avec le McCormick Place. 50 | Voyages & Stratégie N°179 | Été 2014
Pour les petits groupes, la cité d’Al Capone et de la prohibition des années 1930 se découvre de façon originale, à bord d’un vieux trolley, en kayak sur la Chicago River ou en segway le long de ses larges avenues en damier... Pour ajouter une touche de ferveur locale, on peut aussi assister à un match de baseball des Cubs ou de basketball avec les Chicago Bulls, l’équipe de Joakim Noah. Attention toutefois à la météo. Chicago est surnommée « the windy city » en raison des vents froids en provenance du lac Michigan qui s’engouffrent dans ses avenues (ils ont fait descendre les températures jusqu’à -20°c cet hiver). Pour apprécier la ville et ses richesses culturelles, mieux vaut la découvrir du printemps à l’automne. LES INCONTOURNABLES Des gratte-ciel impressionnants surplombent Chicago, dévoilant des panoramas à couper le souffle sur la ville et le lac Michigan, une vraie mer n
intérieure, avec même des plages de sable ! La Willis Tower (442 mètres), permet de marcher dans le vide sur un sol en verre. L’observatoire 360 Chicago est quant à lui situé au 94e étage de la John Hancock Tower, originale tour de 343 mètres édifiée en 1969. La nouvelle attraction qui fait fureur est The Tilt, qui fait basculer le visiteur dans le vide sur une paroi en verre s’inclinant à 30°. Sensations assurées ! n Une croisière en bateau sur le lac
Michigan et la rivière Chicago permet de découvrir la longue skyline et l’architecture des édifices du Loop, le centre de la ville. Le Home Insurance Building, le plus vieux gratte-ciel des Etats-Unis, semble désormais presque minuscule à côté de la Trump Tower, 2ème tour la plus haute de Chicago (423m). n Deux parcs occupent le cœur de la
ville et accueillent des événements culturels en plein air. Avec sa grande fontaine, le Grant Park serait inspiré
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ZOOM SUR... CHICAGO des jardins du château de Versailles. Alors que le Millennium Park abrite le Pritzker Pavillion, un théâtre extérieur dessiné par l’architecte Frank Ghery. A deux pas de là, «the Cloud Gate», sorte d’haricot géant argenté du sculpteur Anish Kapoor, est devenu un emblème de la ville. n L’Art Institute of Chicago est le 2
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musée des beaux-arts des Etats-Unis. Il doit ses incroyables collections de tableaux impressionnistes et de peintures américaines contemporaines à de riches mécènes. D’autres musées, dont trois regroupés au sud de Grand Park, valent un coup d’oeil. Construit pour l’Exposition universelle de 1893, le Field Museum (musée d’histoire naturelle) est connu pour ses squelettes de tyrannosaure. Plus au sud, dans le quartier de Hyde Park, le Musée des Sciences et de l’Industrie cache un sous-marin de la seconde Guerre mondiale. n Contrairement à New York, les lignes
de métro sont surtout aériennes à Chicago. La ligne marron traverse le Loop, le quartier des affaires. La rouge y ajoute Magnificent Miles, celui du shopping, des restaurants et bars, toujours bondés en soirée. A l’ouest, le quartier résidentiel d’Oak Park ouvre les portes de la maison de l’architecte Franck Lloyd Wright. Plan en main, une balade architecturale prolonge cette visite par la découverte des « The Prairie Houses » qu’il construisit pour de riches particuliers, et du Temple de l’Unité, une église de 1908 construite en béton armé. n
NOTRE SÉLECTION D’HÔTELS
CARNET PRATIQUE
n Sofitel Chicago Water Tower
A proximité de Magnificent Miles, le Sofitel Chicago Water Tower a des airs de boutique hôtel bien qu’il soit le plus grand établissement de la chaîne aux Etats-Unis (415 chambres, dont une partie donne sur la John Hancock Tower). La tour blanche de 32 étages qui abrite l’établissement est l’œuvre de l’architecte français JeanPaul Viguier. Outre le restaurant «le Café des artistes» très prisé, les 10 salles de conférences et une vaste ballroom accueillent les événements. Les chambres particulièrement spacieuses proposent une décoration contemporaine chaleureuse. n Renaissance Chicago Downtown
Situé dans le Loop, cet hôtel du groupe Marriott surplombe la Chicago River. Certaines des 553 chambres dévoilent une vue incroyable sur la Trump Tower, les tours jumelles du Marina City et quelques gratte-ciel historiques comme le Wrigley Building et la Tribune Tower. A signaler un spa et une piscine intérieure. Pour les réunions, 21 salles (dont une ballroom de 1100 personnes).
S’informer
www.office-tourisme-usa.com infos@office-tourisme-usa.com
Y aller Air France, American Airlines et United proposent chacune un vol quotidien direct depuis Paris-CDG pour l’aéroport O’Hare de Chicago.
A savoir
• Formalité : passeport électronique et formulaire ESTA (14$) à remplir avant le départ sur https://esta.cbp.dhs.gov/. • Décalage horaire : - 6h • Langue : anglais • Monnaie : un dollar vaut environ 0,75 €
Liste DMC
Blue Time Chicago Eaze Go West Tours Lizzard Maven Nest DMC Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs ainsi que leurs coordonnées sur notre guide DMC
Changeons de perspective !
n La musique joue un rôle majeur à
Chicago. Le jazz, largement présent dans la comédie musicale «Chicago» est célébré chaque année lors d’un festival. Côté rock, on signalera Patti Smith et le groupe Chicago alors qu’Earth, Wind and Fire demeure une légende du funk. Enfin, le blues se découvre au Buddy Guy’s Legends.
Incentives, Séminaires, Congrès bluetime@blue-time.com +1-212-631-8041 A division of Bonjour USA
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PUBLI-REPORTAGE
Maven,
vous embarque aux USA
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Spécialiste Incentive, Séminaire et Evénementiel aux Etats-Unis, le nouveau DMC Maven - American Journeys & Events se veut l’interlocuteur haut de gamme et francophone des entreprises dans l’organisation d’un voyage inoubliable.
S
pécialiste du voyage incentive, de l’événementiel, du séminaire et de la gestion de produits VIP, Maven se positionne comme le nouvel interlocuteur francophone aux Etats-Unis pour la mise en place et la gestion de tous les projets groupes. Basé à New York et Las Vegas, le DMC imagine et façonne des expériences uniques, mémorables et sur-mesure des à travers
les Etats-Unis, mettant à disposition de ses clients un large réseau de partenaires rigoureusement sélectionnés, ainsi que sa maîtrise du terrain pour fournir une gestion sur-mesure, fluide et clé en main de ses programmes.
Créativité et émotion, au cœur des voyages Maven Issu de l’hébreu « mevin » (ceux qui partagent leur savoir), la nouvelle entité capitalise sur trois décennies d’expérience et de professionnalisme aux Etats-Unis pour vous assurer une orga-
Muriel Samama, fondatrice de Maven
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Forte de plus de 30 ans d’expertise dans le monde du voyage aux Etats-Unis, Muriel Samama écrit aujourd’hui une nouvelle page de son histoire. Après avoir repris les rênes d’Harlem Spirituals au début des années 1980, en offrant les tours Gospel & Jazz qui feront sa renommée, elle crée dans les années 1990 New York Visions Travel Group. En proposant ses services de réceptifs sur New York et les grandes villes de la Côte Est, elle gagne ainsi rapidement la confiance de nombreux professionnels du tourisme français, avec lesquels elle a su nouer des relations de travail pérennes. Avec Maven, elle étend son périmètre d’action à tout le territoire américain en ouvrant deux bureaux à New York et Las Vegas, et propose ainsi une offre haut de gamme, spécialement conçue pour les acteurs du MICE.
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de
PUBLI-REPORTAGE
nisation optimale et haut de gamme de vos projets. Pour réunir vos équipes, motiver vos forces de vente, célébrer l’accomplissement de beaux projets ou tout simplement découvrir les EtatsUnis, Maven met à votre disposition une équipe d’experts du voyage et de l’événementiel parfaitement francophones et tous passionnés par la destination. « Avec Maven, nous souhaitons emmener nos clients au-delà des sentiers battus, pour leur faire découvrir les Etats-Unis avec un nouveau regard, à travers d’expériences inédites, parfois insolites, toujours étonnantes», explique Muriel Samama, Pdg de Maven.
Trait d’union entre l’océan des Grands Lacs et celui des Grandes Plaines, la ville de «Tintin en Amérique» est une capitale économique incontournable, à la fois creuset de l’architecture moderne américaine, point de départ de la mythique Route 66, place forte du basket NBA et berceau du blues électrique. Tout y est « bigger than life » ! Vous serez bluffés par son incroyable vitalité et sa richesse culturelle, symbolisée par les œuvres des Dubuffet, Chagall, Calder, Oldenburg, Picasso ou encore Anish Kapoor. La ville abrite des collections aussi prestigieuses qu’éclectiques au sein de ses musées, de l’énigmatique «Nighthawks» d’Edward Hopper, en passant par «Sue», le Tyrannosaurus Rex, vedette du Museum of Science & Industry. Urbaine par excellence, elle n’en reste pas moins orientée vers le plein air grâce à ses immenses parcs et ses plages, spots parfaits pour un pique-nique. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.maven-dmc.com.
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My trip in Chicago « Come on, Babe! Why don’t we paint the town? »
Conseil, Création et Production de Voyages Incentives et Événementiels aux Etats-Unis
info@maven-dmc.com +1 646 629 9279 New York Las Vegas
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REPÉRAGE FRANCE… MONTPELLIER
Montpellier, l’audace et le dynamisme Son surnom de « surdouée » n’est pas usurpé. La capitale du Languedoc-Roussillon ne cesse de marquer des points sur le marché du tourisme d’affaires. Son dynamisme rejaillit sur les stations balnéaires de la région. Et jusqu’à la Camargue voisine… Par Thierry Beaurepère
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n 2012, le New York Times avait placé Montpellier parmi les 45 lieux qu’il fallait visiter sur la planète ; une consécration ! En une trentaine d’années, la capitale du Languedoc- Roussillon s’est imposée comme l’une des métropoles les plus dynamiques de France. Lorsqu’on leur demande où ils aimeraient vivre, les Français répondent d’ailleurs Montpellier… Résultat: une population qui grossit de 2 000 habitants chaque année. «La ville devrait bientôt devenir la 7e de France, devant Strasbourg» se félicite Gerald Duport, directeur du pôle MICE de Montpellier Events. La société gère le Palais des Congrès (Corum), le Zénith, le Parc des Expos et la Park & Suites Arena. Inaugurée en 2010, cette salle de 15 000 places où s’arrêtent désormais les tournées mondiales (de Rihanna à Dépêche Mode) contribue à installer Montpellier sur la carte du monde.
Dans l’air du temps
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Soucieuses d’associer leur image à une cité dans l’air du temps, les entreprises s’y précipitent en toute logique… Selon l’ICCA, Montpellier
est la huitième métropole de France en termes d’accueil de congrès. Et avec des pôles de compétences mondialement reconnus, notamment dans les domaines médicaux et scientifiques, la marge de progression est importante. Consciente des enjeux, la ville s’est d’ailleurs récemment dotée d’un bureau des congrès. Certes, le parc hôtelier demeure insuffisant pour absorber de grosses opérations, notamment sur le haut de gamme ; et le réseau aérien n’est pas à la hauteur même si l’aéroport multiplie les efforts avec l’ouverture de lignes vers les hubs de Rome, Francfort ou Copenhague, qui s’ajoutent à Londres et Paris. La desserte ferroviaire est en revanche un atout, avec une gare Saint-Roch en centre-ville qui parachève sa mue et la construction d’une nouvelle ligne à grande vitesse entre Nîmes et Montpellier (livraison en 2017) qui permettra de réduire la durée de voyage depuis Paris à moins de 3h, contre 3h30 aujourd’hui. Forte de ce dynamisme, Montpellier pousse toujours plus loin ses frontières. Au coeur historique de l’Ecusson répond
d’autres quartiers où les architectes s’en donnent à coeur joie. Après Antigone d’inspiration néo-classique, imaginé par Ricardo Bofill et sorti de terre dans les années 80, la capitale pousse vers la mer avec Port-Marianne et son nouvel Hôtel de Ville conçu par Jean Nouvel.
De la ville à la plage Les stations balnéaires de la côte, à une dizaine de kilomètres, en profitent aussi. Symbole du tourisme populaire, Palavas-les-Flots entame une montée en gamme avec l’ouverture en 2015 d’un hôtel 5*, à l’initiative des Frères Costes. La Grande-Motte trouve quant à elle une nouvelle légitimité avec le label «Patrimoine du 20e siècle» qui couronne son architecture audacieuse. Entre deux activités de team-building et une séance de travail dans son palais des congrès, ses restaurants de plage sont l’occasion de belles soirées, les pieds dans le sable. Enfin, les amateurs de nature sauvage pousseront jusqu’en Camargue, à une demi-heure de route seulement…
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REPÉRAGE FRANCE… MONTPELLIER
Coralys explore le cœur de Montpellier
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u’elle porte bien son nom cette Place de la Comédie, coeur joyeux et coloré de Montpellier, avec ses cafés animés et son opéra, l’un des plus beaux de France. Elle est le point de départ pour des chasses aux trésors dans l’Ecusson, le centre historique entièrement piéton; ou des balades culturelles, à pied ou en segway, à la découverte des trésors de la ville.
Rue de la Loge, de l’Argenterie, de l’Ancien Courrier… les noms fleurent bon le Moyen Age. Dans ce carré magique, impossible de faire l’impasse sur l’enfilade constituée par la Promenade du Peyrou, l’Arc de Triomphe et la Rue Foch, la plus prestigieuse artère de la ville. On flâne avec nonchalance dans les ruelles et sur les placettes ombragées, on s’extasie devant les façades des hôtels particuliers. « Il est possible d’organiser des séances de travail ou des soirées dans certains d’entres eux, comme l’hôtel de Baudon de Mauny ou l’hôtel Magnol» précise Séverine Corallo, co-gérante de l’agence Coralys qui organise des congrès, séminaires et incentives dans la ville et au delà.
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De ruelles en hôtels… Le soleil tape fort ? Le Jardin des Plantes et son incroyable bambouseraie apporte un peu de fraîcheur. Ou encore l’Esplanade Charles de Gaulle. Le long de ses allées bordées de platanes, le musée Fabre dévoile ses chefs d’oeuvre. «Sa cour intérieure se privatise pour un cocktail dinatoire de 350 personnes, de même que le hall d’accueil Buren constitué au sol d’une œuvre de Daniel Buren, avec visite privée des collections» ajoute Séverine Corallo. Le restaurant attenant baptisé L’Insensé, et géré par les célèbres Frères Pourcel, complète cette offre culturelle, à laquelle il faut encore ajouter le Domaine D’O, avec
son château et son théâtre de plein air à la romaine de 1 800 places.
Un Corum en plein cœur Enfin, impossible de parler de Montpellier sans évoquer le Corum, son Palais des Congrès équipé d’un amphithéâtre de 2 000 places, en plein cœur de la cité. « C’est un atout pour la ville qui a une forte expertise dans le domaine médicale et scientifique, notamment dans le domaine agro-alimentaire. Il accueille de nombreux congrès, en relation avec les centres de recherches et les facultés de Montpellier» rappelle Séverine Corallo. A commencer la faculté de médecine, fondée en 1289 ! Ses amphithéâtres peuvent se louer, tout comme ses jardins extérieurs, pour des soirées de gala exclusives avec vue sur la cathédrale voisine…
QUATRE ADRESSES POUR VOS OPÉRATIONS
• Aux pieds du Palais des Congrès (Corum), le Crowne Plaza dévoile 146 chambres sur le thème du voyage et 3 salles pour les réunions.
et six salons modulables. Il organise des incentives «clés en main», de la régate en mer au quad en Camargue. • 123 chambres et 5 salles de réunion pour le Courtyard by Marriott. Sa situation, à côté du nouvel Hôtel de Ville (quartier Port Marianne), oblige à prendre le tram pour rejoindre le centre (10 mn). • Le Domaine de Verchant accueille des groupes VIP dans ses 26 chambres lovées au cœur d’un domaine viticole, en lisière de Montpellier. Deux salles pour les réunions et un espace de 500m² pour les soirées de gala.
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• A deux pas de la Place de la Comédie, le Pullman propose 88 chambres
des congrès, restaurants gastronomiques étoilés, domaines viticoles, monuments historiques et sites d’exception dédiés à l’événementiel sous toutes ses formes, ce sont près de 76 établissements qui ont d’ores et déjà rejoint ce club d’excellence. Terre du Sud, terre hospitalière, le Languedoc-
Roussillon vous invite à vivre, en ville, en campagne ou au bord de la mer, des moments intenses dans ces établissements d’exception où un accueil attentioné conjugué à des prestations de grande qualité garantiront le succès de vos événements.
Direction de la Communication - 02/2014 Crédit photos : Adhérent Club Business; L. Martorell
Fleuron du tourisme en Sud de France Languedoc-Roussillon, le Club Business réunit les établissements et structures illustrant le tourisme d’affaires d’une région où l’art de vivre est authentique : hôtellerie de charme et de caractère 5*, 4* ou 3* avec centres de séminaires, palais
/ClubBusinessSudDeFrance
www.destinationsuddefrance.com/club-business
REPÉRAGE FRANCE… MONTPELLIER
Les pieds dans le sable avec Sun Eventail
CHAUDES PAILLOTTES D’avril à fin septembre, les plages de la Grande Motte accueillent plusieurs restaurants saisonniers, adaptés à des déjeuners ou soirées les pieds dans l’eau. On peut les privatiser partiellement, plus rarement en totalité. Parmi les adresses incontournables, la Voile Bleue et sa décoration blanche est résolument festive, quand le noir et le doré dominent chez Effet Mer pour une ambiance plus « bling-bling ». Pour plus de naturel, on préférera la Paillotte Bambou.
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e la ville à la plage, il n’y a qu’une dizaine de kilomètres… La populaire Palavas les Flots ou la plus chic Grande Motte apportent une touche balnéaire à une opération dans la région de Montpellier. Avec son petit port croquignolet, la première se prête à des opérations sans chichis. Et pourquoi pas une dégustation de moules/frites ? « Les équipements y sont peu nombreux, à l’exception du Phare de la Méditerranée, un ancien château d’eau en forme de champignon qui domine le port. Il abrite un restaurant tournant panoramique pour un cocktail ou un dîner, mais aussi des salles de réunion et un amphithéâtre dans
sa base, sans lumière du jour mais bien équipé » explique Marie-Amélie Leroux, responsable de l’agence Sun Eventail basée à Montpellier. Créée en 2012, elle organise séminaires et team-buildings dans toute la région.
Jean Balladur dans les années 60 sur d’anciens marécages, la station et ses immeubles pyramidaux fait toujours débat, même si le label «Patrimoine du 20e siècle» décerné en 2010 justifie une découverte sur une thématique architecturale. Son petit palais des congrès, quoique vieillissant, offre un excellent rapport qualité/prix, et le casino voisin possède des salles de réunion. Trois hôtels 3* sont adaptés aux opérations, le Mercure sur le port (117 ch.), les Corallines (42 ch.) et sa thalasso pour une opération les pieds dans l’eau ou le Méditerranée et ses 37 chambres décorées par des artistes locaux. Le golf (42 trous) dessiné par Robert Trent Jones complète l’offre ; on pourra aussi organiser une sortie en mer en catamaran, avec grillades à bord ou sur la plage…
Paddle ou kayak ? L’estomac bien rempli, ce sera ensuite excursion en kayak de mer ou balade le long des étangs. En vélo ou à pied ? Qu’importe ! On tombe sous le charme de cet espace lagunaire jadis exploité par les pêcheurs et les saliniers, désormais réserve naturelle livrée aux aigrettes, sternes et flamands roses…. Les longues plages du littoral, bordées par endroit d’un cordon dunaire sauvage, se prêtent quant à elles à des team-buildings sportifs. « Tout est possible, du beach soccer au paddle en passant par la construction d’un radeau que l’on testera sur l’eau» ajoute Marie-Amélie Leroux. Et pourquoi pas le kite-surf ? Le Mistral souffle une bonne partie de l’année dans la région, permettant de s’essayer à ce sport qui permet de s’envoyer en l’air au dessus des flots, après tout de même une bonne initiation !
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Au bout du sable, la Grande Motte joue une partition plus branchée, mais à des tarifs qui demeurent abordables. Conçue par l’architecte
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Une architecture unique
QUESTIONS À...
Frédéric Ledent,
« NOUS PRÉPARONS UN SALON DE L’INCENTIVE »
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responsable de la filière tourisme de Sud de France Développement
DES ÉVÉNEMENTS D’ENTREPRISE QUI MARQUENT !
n En quoi consiste Sud de France Développement ? C’est une société d’économie mixte oeuvrant pour le Languedoc-Roussillon. Cette structure est dotée d’une filière tourisme qui a notamment pour mission de promouvoir la région, de développer la fréquentation des ailes de saison et d’améliorer la dépense par touriste. A ce titre, nous ciblons tout particulièrement les voyageurs d’affaires. n Quels sont vos moyens ? Nous avons créé un club d’entreprises, qui regroupe une centaine de sociétés de la région. Chaque membre paie une cotisation annuelle de 950 €, que nous augmentons de la même somme. Cet argent est investi dans le marketing, à travers une présence dans les salons spécialisés, la réalisation d’une brochure, un site internet… n Quels sont les atouts de la région sur le segment MICE ? Le tourisme d’affaires et les déplacements professionnels représentent 20% des nuitées hôtelières de la région, et même 40% pour Montpellier. Cette proportion de voyageurs d’affaires est toutefois fragile car en cas de difficultés économiques, c’est le premier poste que les entreprises réduisent. Il faut assurer une promotion constante.
Organiser vos séminaires, conventions,
n Et en termes d’incentive ? Le Languedoc-Roussillon est un formidable terrain de jeu pour les incentives. Nous avons un véritable savoir faire, avec de nombreux prestataires qui proposent des activités originales. Notre territoire - l’Aude, le Gard, l’Hérault, la Lozère et les Pyrénées-Orientales - permet de proposer aussi bien des opérations en bord de mer qu’à la montagne avec les Pyrénées ou les gorges du Tarn, des thématiques autour de la culture, de la gastronomie ou du vin…
cadre de travail d’exception qui marquera
n Quelles sont vos prochaines actions ? Nous allons créer un salon de l’incentive, qui se déroulera les 30 septembre et 1er octobre à Montpellier. Nous espérons 200 exposants, qui pourront rencontrer sur rendez-vous 350 acheteurs, 80% originaires de France et 20% des pays limitrophes. Nous attendons 500 à 1 000 visiteurs libres.
colloques, lancements de produits à Montpellier, c’est marquer les esprits comme nulle part ailleurs. Montpellier Events vous ouvre les portes de ses 4 sites emblématiques dans un vos événements d’entreprise de son empreinte unique.
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INFORMATIONS TÉL. +33 4 67 61 67 94 ET RÉSERVATIONS projet@montpellier-events.com LE CORUM - LE ZÉNITH SUD LE PARC DES EXPOSITIONS - LA PARK&SUITES ARENA
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REPÉRAGE FRANCE… MONTPELLIER
Camargue & Vous, pour une découverte authentique
L
orsqu’elle évoque la Camargue, Valérie Forcadette sait de quoi elle parle ! Elle a dirigé pendant quinze ans une entreprise de tourisme équestre, avant de faire partager son amour de la région, mettant aux services des entreprises son carnet d’adresses, à travers la société Camargue & Vous créée il y a un an.
Un delta au caractère bien trempé
Échappées équestres Mais c’est encore au son des sabots d’un cheval que la Camargue est la plus belle. Balade tranquille sur la plage du Grand Radeau ou chevauchée sportive dans ces espaces gorgés d’eau… les plaisirs sont variés avec les Cabanes de Cacharel, par exemple. Des chevaux, il y en aussi des dizaines dans les manades. Tel un cowboy, Guillaume Linsolas et sa famille élèvent les taureaux dans la Manade des Baumelles. On peut assister au «spectacle» du tri, lorsque les gardians sortent du troupeau les taureaux qui participeront à une course camarguaise, dans une arène de la région. Pas question de mise à mort ! Les «razeteurs» de ces courses tentent seulement d’ôter à la main les cocardes accrochées aux cornes des animaux, qui retrouveront ensuite leurs verts pâturages… Lorsque le mistral épuise, les SaintesMarie-de-la-Mer se font oasis, pour des découvertes culturelles. Les mai-
sonnettes blotties les unes contre les autres illuminent la cité de leurs murs blanchis à la chaux… A l’intérieur de l’église Notre-Dame-de-la-Mer, la statue de la vierge noire Sainte Sara rappelle qu’on est ici en terre gitane. Une culture qui prend toute sa saveur lors d’un dîner accompagné d’un orchestre Gypsy, que l’on pourra par exemple organiser à La Cabane aux Coquillages…
SUR LES TRACES DE SAINT-LOUIS De l’autre côté du bras du PetitRhône, dans cette région que l’on appelle la Petite Camargue, AiguesMortes est une terre bénie pour les incentives. Blottie au cœur de hauts remparts, la ville médiévale d’où Saint-Louis partit en croisade dévoile boutiques artisanales et galeries d’art. Tout autour, le terrain de jeu est immense, entre activités nautiques sur les plages voisines du Grau-du-Roi, visite des Salins et dégustation dans les vignobles de Listel, le fameux vin des sables. ©DR
Balayé par un mistral aussi affuté qu’une lame durant l’hiver, asséché par un soleil écrasant en été, le sauvage delta dévoile un caractère bien trempé. Côté mer, ses longues plages se prêtent à des team-buildings qui combinent char à voile, kayak et kite-surf pour les plus sportifs. Coté terre, les cannes de Provence qui bordent les routes dissimulent un chaos d’étangs et de marécages; des espaces sauvages nimbés de libertés, pour une découverte à pied, en VTT, ou en calèche… Par exemple au cœur du parc ornithologique de Pont de Gau. «On peut y organiser des visites après la fermeture du site au public, avec les commentaires d’un ornithologue pour écouter les flamants roses claironner et une dégustation de produits locaux »
précise Valérie Forcadette. « Je m’attache toujours à mettre en place des opérations conviviales, à la rencontre de Camarguais passionnés». Comme cette découverte du riz dans une ferme bio…
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La seule offre média complète sur le marché du MICE > Trois magazines diffusés ensemble pour proposer des contenus spécifiques et approfondis sur chaque métier du MICE 4 Voyage & Stratégie pour le Tourisme d’Affaires international 4 Voyage d’Affaires pour les déplacements d’affaires 4 Évènements & Conventions pour l’évènementiel en France Supplément
AVRIL / MAI 2014
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PORTRAIT
Hervé Joseph-Antoine,
Global Managing Director de Pacific World
« Manager du changement » par Nadine Altmayer
N
en bonne intelligence. Il a trouvé sa voie : innover. Il cherche le changement avant tout, et réfléchir avec les équipes les solutions pour l’intégrer au mieux. Sa capacité à s’adapter ainsi qu’à coordonner les effectifs est reconnue et il mettra 14 ans durant son savoir-faire au service de CWT à travers plusieurs postes clés. En 2012, TUI Travel lui propose la gestion des activités mondiales de Pacific World pour le secteur MICE. ©Pacific World
é au Maroc en 1971, Hervé Joseph-Antoine se décrit comme un « enfant des colonies françaises ». Après avoir habité au Vietnam, sa famille d’origine indienne de Pondichéry s’installe au Maroc, où il vécut 3 ans avant d’arriver en France. C’est donc entre culture indienne et éducation française qu’il grandit, lui permettant dès le plus jeune âge de développer une grande capacité d’adaptation. A 14 ans, Hervé Joseph-Antoine déménage seul à Paris et passe de son collège de l’Yonne au lycée Louis Le Grand, dans lequel il effectuera également sa classe préparatoire avant d’intégrer Polytechnique.
Vers le contact humain Cette indépendance acquise très tôt lui permettra de développer de grandes capacités de résistance, d’auto-motivation et de positivisme. Lui qui ne connaissait même pas l’X en atterrissant dans le système d’excellence qu’est Louis Le Grand prendra une décision majeure à sa sortie de grande école : abandonner la voie de la finance et des banques de marché pour se tourner vers l’international et le contact humain. Il était d’ailleurs bien le seul de sa promotion à désirer travailler dans le voyage ! Hervé Joseph-Antoine choisit donc de continuer sa formation à l’école Pont et Chaussées, qui propose une formation sur l’économie d’entreprise et sur les domaines du transport et des voyages. En parallèle, il expérimente au sein de la compagnie aérienne Air Liberté plusieurs postes différents, de l’assistanat au marketing. Embauché à plein temps à la fin de 62 | Voyages & Stratégie N°179 | Été 2014
ses études, il découvre avec plaisir le milieu du voyage. C’est alors l’époque de la dérégulation du transport aérien en France, de la fin des monopoles en Europe et de l‘émergence de nombreuses compagnies : tout est à créer ! Hervé Joseph-Antoine s’en souvient comme d’une période grisante, faite d’audace et de rencontres incroyables.
Les années CWT 1998 est un tournant, en plus d’être l’année de son mariage, c’est également le moment où l’entreprise CWT le démarche pour qu’il les accompagne dans leur changement de politique voyages : c’est alors le début de la gestion internationale des comptes Buisness Travel des grandes entreprises, qui passent ainsi de la gestion de comptes nationaux à un système de gestion global. L’enjeu est délicat mais couronné de succès : Hervé Joseph-Antoine passe 50% de son temps en voyage et parvient à faire travailler américains et européens
Une nouvelle mission Cette entreprise historique en matière de tourisme et d’évènementiel est implantée en Asie depuis 1980, ce qui n’est pas pour lui déplaire ! 2/3 du business se fait en Asie et 1/3 en Europe, Moyen-Orient et Afrique, Hervé Joseph-Antoine décide donc de déménager à Singapour. Sa mission : fusionner toutes les activités déjà existantes mais développées indépendamment de Pacific World, afin d’en faire un acteur global et innovant. Pacific World devient alors à la fois réceptif et producteur d’évènementiel, proposant un concept nouveau : être un partenaire mondial, un interlocuteur unique qui va pouvoir suivre l’entreprise cliente sur tous les lieux de ses évènements et dans la durée. L’objectif étant de ne pas proposer de prestations standardisées mais au contraire de créer une immersion, une expérience locale dans le lieu choisi. L’avenir, Hervé Joseph-Antoine le voit à l’identique maintenant qu’il a trouvé son domaine de prédilection : continuer d’innover dans des marchés en mutation et rester un « manager de changements ».
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