Voyages et Stratégie N°180 by Acta Media

N°180 - SEPT. - OCT. 2014 - 13€

www.voyages-strategie.com

Le magazine de référence de la meeting industry

Stratégie

Dans la course au développement durable Zapping

Stockholm ou le triomphe modeste Action

La Réunion tout feu, tout flamme

QUÉBEC La grande évasion

Salon professionnel du tourisme et des voyAges Matin : Souk à Tozeur Soir : Dîner dans le Sahara à Douz

c’est être libre de tout vivre

Voyages

d’AffAires

Loisirs

é vénementieLs

23-26 Septembre 2014 PARIS PORTE DE VERSAILLES • 7.2

rencontres // e xpertises // innovAtions // visions // é vénements

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ÉDITO

Champagne ! Petits fours et champagne, poignées de main et accolades… Voici revenu – avec l’automne – le temps de l’IFTMTop Resa. Ce rendez-vous 2014 serait sans doute banal s’il n’était honoré de la visite de Matthias Fekl. Le nouveau secrétaire d’Etat au Commerce Extérieur et à la Promotion du Tourisme – énarque et jusqu’à présent jeune député de 37 ans du Lot-et-Garonne – aura fort à faire pour calmer les inévitables rires et sarcasmes des professionnels du tourisme, certes habitués à voir défiler les ministres, mais pas à un rythme aussi effréné ! Car à coup sûr, son passage dans les allées du salon bruissera du nom de son éphémère prédécesseur Thomas Thévénoud, alias TT pour les rares intimes qui auront eu le temps de faire sa connaissance. Aussi rapide que l’Audi du même nom, il a pris son job à bras le cœur puisqu’il n’aura occupé sa fonction ministérielle que 9j/8n, la durée d’un séjour dans un hôtel-club en République dominicaine… Merci pour ce moment ! Dommage pour Thomas Thévénoud, car entre quelques acras chipés sur le stand de la Guadeloupe et un mojito que les responsables de Cuba lui auraient volontiers offert, il aurait pu négocier une petite ristourne pour ses prochaines vacances d’été… Après les Assises qui se sont déroulées en juin dernier et censées donner un coup de fouet à notre tourisme, Matthias Fekl viendra-t-il avec quelques friandises dans son cartable tout neuf, un allégement de charges ou des aides à l’emploi ? Il

en faudrait pour remettre du baume au cœur à des professionnels toujours aussi malmenés; y compris les spécialistes du MICE, qui se font doucement une petite place au soleil dans les allées de la porte de Versailles depuis que l’IFTM-Top Resa a décidé de s’ouvrir à tous les métiers du tourisme. Ils seront 112 cette année à exposer leurs charmes et échanger lors d’un speed-dating (professionnel bien sûr !) que l’on espère couronné de succès. Pour sa part, le désormais traditionnel baromètre de l’Anaé brossera le bilan de l’année et dévoilera les premières tendances pour 2015. Un bilan contrasté si l’on en croit l’interview que Michel Dutertre, le Pdg d’Ormès, nous a accordé. Si l’événementiel et les séminaires relèvent la tête, les voyages incentives restent à la traîne, souvent oubliés par les entreprises dans leur stratégie de communication. Trop chers, ils seraient aussi passés de mode et ne feraient plus (ou moins) rêver des Français désormais habitués à voyager. Espérons que dans les allées de l’IFTM-Top Resa, les agences glaneront les bonnes idées qui permettront de renouveler le genre….

Thierry Beaurepère Rédacteur en chef

Été 2014 | Voyages & Stratégie N°179 | 3

Voyages & Stratégie 205x280_Mise en page 1 10/09/14 17:12 Page1

L’Afrique du Sud n’a jamais été aussi proche des Français C’est une destination : • Attractive, d’un rapport qualité/prix exceptionnel • Facile d’accès, pas besoin de visa* • Rassurante, aucun problème sanitaire (l’Afrique du Sud n’est pas affectée par le virus Ebola) • Pratique, aucun décalage horaire • Ensoleillée, un voyage dans l’autre hémisphère pour changer de saison • Unique, dépaysement garanti grâce à ses grands espaces, sa riche culture et ses parcs animaliers remarquables pour les safaris Rendez-vous sur www.sud-afrique.com

* Visa touristique délivré à l’arrivée, d’une durée de 90 jours, à titre gracieux.

NEWS AGENCES NEWS AGENCES

QUÉBEC P.40 180 2014 N° 25 année

SOMMAIRE

Stratégie

Dans la course au développement durable Zapping

Stockholm ou le triomphe modeste action

La Réunion tout feu, tout flamme

QUÉBEC La grande évasion

Voyages & Stratégie Le magazine de référence de la meeting Industry en

FRANCE – BELGIQUE – SUISSE – LUXEMBOURG Voyages & Stratégie – 25 année Le magazine de référence du tourisme d’affaires en France – Belgique – Suisse – Luxembourg 6 numéros par an. Société éditrice : Acta Média –136, rue Perronet 92200 Neuilly sur Seine – France. Tél. 01 49 64 47 47 Fax. 01 49 64 47 48 e

Directeur de la publication : Hervé Josserand Editeur : Hervé Josserand Rédacteur en chef : Thierry Beaurepère Rédactrice en chef adjointe : Nadine Altmayer nadine.altmayer@acta-media.com, +33 1 49 64 47 21 Ont collaboré à ce numéro : Nadine Altmayer, Ludovic Bischoff, Christophe Chalon, Pascale Mougenot PUBLICITÉ : Directeur de publicité : Eric Montaufray eric.montaufray@acta-media.com, +33 1 49 64 47 49, Chefs de publicité : Nicolas Cangi nicolas.cangi@acta-media.com, +33 1 49 64 47 28 Anthony Ogor anthony.ogor@acta-media.com, +33 1 49 64 47 15 Ailsa Meyer, ailsa.meyer@voyages-strategie.com Julie Aplincourt, julie.aplincourt@voyages-strategie.com Marketing & Partenariats : Laurence Piquemal-Kühn Diffusion-bases de données : Sylvie Alves sylvie.alves@acta-media.com, +33 1 49 64 47 47 · Administration-Comptabilité : Dominique Bruzzi dominique.bruzzi@acta-groupe.com Rédacteurs-graphistes : Jennyfer Buzenac, Dépôt légal : à parution. Imprimé en France. Photos : tous droits réservés. Crédits photos : Sylvain Majeau © 2014. Tous droits réservés pour tous pays. Commission paritaire 0616K91274 ISSN 2119-0615 Ce numéro comprend deux suppléments : Voyages & Stratégie affaires, Evénements & Conventions

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■ ENTRETIEN

■ NEWS

MICHEL DUTERTRE Président d’Ormès

Toute l’actualité MICE • Agences • Réceptifs • Transports • Hôtels • France • International • Congrès/Salons • Croisière

■ STRATÉGIE

L’événementiel dans la course au développement durable

■ TABLE RONDE

Quelle stratégie MICE pour les offices de tourisme ?

■ REPÉRAGE PAYS

QUÉBEC La grande évasion

■ ACTION

■ ZAPPING

■ ZOOM SUR

■ REPÉRAGE FRANCE

LA RÉUNION Tout feu, tout flamme

STOCKHOLM où le triomphe modeste

32 40

MACAO joue et gagne en Asie

LA CHARENTE - MARITIME en version grand large

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Le magazine de référence de la meeting industry

■ PORTRAIT ©Fotolia

N°180 - SEPT. - OCT. 2014 - 13€

www.voyages-strategie.com

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SEPT. - OCT.

SASKIA GENTIL Directeur France & Suisse d’American Express Meetings & Events

Septembre / Octobre 2014 | Voyages & Stratégie N°180 | 5

ENTRETIEN Michel Dutertre, président d’Ormès

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« Pour une relation durable entre Ormès et les entreprises » Dans un marché en pleine reconfiguration, l’agence a diversifié ses activités et se développe en régions pour mieux répondre aux attentes des annonceurs. La prochaine étape sera l’internationalisation.

Ormès a beaucoup grossi ces dernières années, suite à des opérations de croissance externe. Pourquoi cette course effrénée ? C’est la meilleure réponse que nous pouvions apporter à la crise qui a démarré en 2008/2009 et fortement secoué nos métiers. Pour résister, il nous était nécessaire d’atteindre une taille critique pour asseoir nos ressources et rassurer les annonceurs, en particulier les plus gros. Il nous fallait aussi diversifier nos expertises pour mieux répondre aux attentes des clients sur tout l’éventail de la communication événementielle. Notre offre est aujourd’hui globale avec l’incentive qui fut notre premier métier, mais aussi l’événementiel, les congrès et séminaires.

Quelles ont été ces opérations ? Pour rappel, Ormès est le fruit d’une histoire commencée à l’aube des années 70. Après avoir créé TCI en 1988, j’ai racheté Ormès en 2002, puis l’ai fusionnée avec TCI et Challenger Conseils au sein du Groupe Ormès. Nous avons ensuite intégré les compétences « Event » de l’agence Advantage, puis

les expertises « Corporate Meeting » de décision importante, contrairement de Teranga et S’Cape. Parallèlement, à certains de nos concurrents côtés en nous avons souhaité nous renforcer en bourse ou intégrés à des géants de régions afin d’y apporter notre expertise la communication. Cela fait un peu et de nous rapprocher de nos clients « vieille France» de dire cela mais nos grands comptes, qui apprécient de salariés sont réellement heureux de travailler avec des partenaires locaux. venir travailler et sont « fusionnels ». Nous avons ainsi ouvert Ormès Rhône- Nous sommes une vraie équipe ! En Alpes en 2011, racheté les agences Idé retour, ils sont choyés. L’entreprise leur à Nice et Steam’Event à Lyon, et plus récem« Même si certains secteurs ment Motiv’Event à d’activité, sont encore friands Toulouse, en 2013. de beaux voyages, j’ai l’impression Ces bureaux régionaux contribuent à la que l’incentive n’est plus l’outil richesse de l’entreprise marketing qu’il était dans et sont aujourd’hui un les années 70/80 ». relais majeur.

Quel est votre bilan en 2013 ? Nous réalisons en moyenne un volume d’affaires supérieur à 30 M€ par an, et en 2013, notre marge brute a été de 7 M€. Nous employons 70 personnes, qui aiment l’entreprise et son modèle économique ; pour preuve le turnover, très faible chez nous. Même au pire de la crise en 2009, nous n’avons pas licencié afin de conserver nos forces intactes. Ormès est une agence totalement indépendante ce qui nous donne une liberté

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rend une partie de la richesse créée, à travers un intéressement substantiel. Chez nous, pas de divas ni de prime au mérite ; on gagne ensemble !

Quelles sont vos prévisions pour 2014 ? 2014 devrait se traduire par une croissance de 25 à 30%, ce qui portera notre volume d’affaires autour de 40 M€. Notre résultat avant impôts oscillera entre 2 et 2,5 M€ et notre assise finan-

ENTRETIEN

cière demeure conséquente, avec 8,3 M€ de fonds propres. 2015 se profile bien également. Nous avons décroché de très beaux budgets et le rachat de Motiv’Event en septembre 2013 contribue à cette croissance. Cela dit, nous ne faisons que retrouver notre niveau de performance économique d’avant la crise. Et surtout, nous sommes entre temps passés de 40 à 70 salariés. Aujourd’hui, il faut travailler plus pour gagner la même chose ! Les budgets sont toujours plus serrés, les demandes en dernière minute toujours plus nombreuses…

forte valeur ajoutée, et celui qui nous procure par conséquent la meilleure rentabilité. L’approche de la communication a changé. L’ incentive garde ses vertus, mais les entreprises lui préfèrent souvent des démarches moins exotiques, plus en ligne avec leur mixcommunication. On attend de nous du conseil, du contenu, des idées, de la créativité. Il s’agit de plus en plus de meetings « événementialisés ». Enfin, la production audiovisuelle, le digital, le marketing services ou le conseil stratégique constituent le solde de notre activité.

Comment vous êtes vous adaptés à ces nouveaux comportements ?

Pourquoi ce désamour des entreprises pour l’incentive ?

Plus que jamais, nous devons convaincre les entreprises de s’engager dans une relation durable. A l’exception des clients grands comptes qui représentent 35 à 40 % de notre activité et avec lesquels nous signons des contrats sur trois ans nous permettant de travailler dans la sérénité avec des équipes stables et dédiées, la plupart des opérations - en particulier dans l’incentive ou l’événementiel - sont des « one-shot ». C’est la conséquence de la montée en puissance des services achats dans les entreprises. Cela se traduit par une pression permanente sur les prix. Aujourd’hui, nous répondons à plus de 1000 briefs par an, pour environ 300 opérations réalisées. Nous avons même créé un pôle dédié à ces briefs pour gagner en efficacité.

Que pèse encore l’incentive dans votre activité ? L’incentive représente environ 20/25 % de notre volume d’affaires. Cette activité demeure stable, autour de 8 M€ par an, mais est désormais débordée par nos autres expertises. La communication événementielle représente 30% quand les meetings, congrès et séminaires sont en forte croissance, atteignant désormais 40/45%. C’est sur ce métier que nous avons la plus

Dans une stratégie de communication événementielle globale où les collaborateurs comme les prescripteurs sont devenus plus exigeants, plus sollicités mais aussi plus blasés, l’annonceur oriente son budget vers les actions qui lui semblent les plus efficaces, à commencer par les meetings et séminaires. Internet est passé par là et le voyage s’est démocratisé, il ne fait plus autant rêver qu’autrefois. N’oublions pas aussi que le monde de l’entreprise a changé. Autrefois, toutes les entreprises avaient des forces de vente en région qu’il fallait motiver ; c’est de moins en moins vrai, la cible s’est restreinte. Même si certains secteurs d’activité, comme l’assurance, le BTP ou l’informatique, sont encore friands de beaux voyages. Au final, j’ai l’impression que l’incentive n’est plus l’outil marketing qu’il était dans les années 70/80. Cela dit, Ormès continue à produire de très belles opérations en incentive, notamment en long-courrier : notre savoir-faire et la sécurité maximale que nous apportons sont nos meilleurs atouts ; on vient nous voir pour ça.

Quels sont vos prochains objectifs ? Nous souhaitons continuer à renforcer notre présence en région, en particulier dans le nord de la France car nous

RESPONSABLE ET SOLIDAIRE

• Ormès adhère aux principes du Pacte Mondial de l’ONU qui englobe des sujets tels que le travail des enfants, le respect de la main d’œuvre, des législations et principes moraux locaux. • L’agence finance des opérations humanitaires sur ses propres deniers : elle est ainsi intervenue en Birmanie aux côtés de son réceptif, après le passage du cyclone Nargis et a financé la reconstruction d’une école de village. • Elle propose aux entreprises de bâtir des opérations autour d’un projet solidaire lié à la santé, au social ou au culturel. Une façon de mettre plus de sens dans l’événementiel, en particulier en incentive. • L’éco-conception des opérations est proposée aux clients la plupart du temps. Mais ceux-ci sont souvent peu enclins à s’engager dans cette voie, d’autant qu’une opération de ce type se traduit généralement par un surcoût. avons quelques clients en Belgique, en nous installant à Bruxelles ou Lille par exemple. Nous cherchons ! Nous avons aussi des ambitions de développement à l’international, afin de nous rapprocher de clients multinationaux et délivrer au plus près la même qualité d’expertise et de services. Nous réfléchissons à des installations en Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Benelux et Espagne ; plutôt à travers le rachat d’agences – avec leurs compétences et connaissances des marchés - à qui nous transmettrons notre ADN… Nous étudions tous les cas de figure et nous ne sommes pas psycho-rigides. Ce développement à l’international peut se faire seul, via un joint -venture, ou encore via un rapprochement avec un groupe international. Propos recueillis par Thierry Beaurepère et Nadine Altmayer

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NEWS AGENCES

Pascal Chevalier rejoint Bertrand Biard et Olivier Mothes au capital de Manifestory, le groupe de Communication Hors Média né en 2013 de la fusion des agences Barocco et C105. En devenant partenaire de Manifestory, il accompagnera les projets de croissance B2B et B2C de l’entreprise, en France et à l’international. Manifestory entend ainsi donner un nouvel élan à sa stratégie de création de dispositifs événementiels propriétaires et de marques hors médias.

• L’ANAé s’agrandit

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L’Association des agences de communication événementielle, l’ANAé, poursuit son développement en accueillant depuis le début de l’année quatre nouvelles agences aux profils illustrant la diversité et l’expertise des acteurs du marché de la communication événementielle : Live ! by GL Events, NEP News Event People, MOMA Event et Algorythme.

Louis Event : naissance d’une nouvelle agence

ort de ses quinze années d’expérience dans le secteur au sein de groupes prestigieux tels Accor, Laurent Delporte a choisi de créer son propre label événementiel sous le nom de Louis Event. Son concept : mettre la fameuse « french touch » tant enviée à l’étranger au service de ses clients en concevant des projets élégants, raffinés et sans faille. L’agence coordonne toutes les étapes de la création d’un événement, de l’analyse des objectifs à la mise en œuvre de la stratégie retenue en passant par le choix des lieux et des prestataires en France ou à l’étranger. Laurent Delporte aime à présenter son agence comme une agence événementielle spécialisée dans la création d’événements sur mesure à forte valeur ajoutée émotionnelle. Et d’ajouter : « l’évènement doit constituer une expérience mémorable, conçue comme une source d’inspiration avec une exigence permanente de rigueur, en accordant une attention toute particulière aux petits détails qui font les grands événements. Nous avons développé notre propre grille d’analyse qualité pour identifier les meilleurs prestataires correspondant aux besoins et au budget de nos clients ». Plus de renseignements sur le site www.louis-event.fr

Hémisphères Voyages élargit son offre au tourisme d’affaires ’agence, créée il y a 15 ans par Johannes Mercier, grand passionné de rugby, se positionne dès l’origine sur un segment bien défini : l’organisation de voyages autour du rugby basée sur deux axes prioritaires, d’un côté le déplacement des clubs lors de championnat et de l’autre celui des supporters, spectateurs des matchs. Puis rapidement, le succès aidant, l’agence cherche à se diversifier et décide d’étendre son domaine de compétences à tous les sports (Football, Formule 1, Moto, Tennis, Golf ). Elle affrète des vols au départ de toute la France, propose une large palette d’hébergements

pour tout budget, fournit les places de stade, offre diverses options (repas, visites) et assure l’accompagnement sur place. Son atout majeur est d’avoir d’importants stocks en aérien, hébergements

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et tickets d’entrée pour les stades sur la plupart des manifestations phares de chaque discipline. En 2013, Hémisphères se développe sur un nouveau segment : le tourisme d’affaires .L’agence met au service de ce marché son expertise du tourisme sportif dans le cadre de voyages incentives, de séminaires ou d’activités de team-building. 2014 marquera pour Hémisphères le début de la préparation de la Coupe du monde de Rugby qui aura lieu en Angleterre en 2014. Elle fait partie des six agences françaises autorisées à commercialiser cet événement tant attendu.

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• Pascal Chevalier rejoint Manifestory

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Quatorze salles de réunion. Trois salles de banquets. Capacité d’accueil jusqu’à 5000 invités. Du petit comité au Gala de milliers de personnes, nous vous offrons un choix unique de sites intérieurs et extérieurs, et vous garantissons jusqu’à 600 chambres maximum. Bienvenue dans la destination dotée des espaces-conférence, restauration et hébergement les plus grands et extraordinaires du Moyen-Orient.

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NEWS RÉCEPTIFS

La Slovénie à l’honneur avec Intours

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vins dans une ambiance festive. Laurence Sarfati de l’agence Philéas Fogg a déclaré : « C’est vraiment un pays européen inattendu ayant beaucoup à offrir, une charmante capitale, de superbes paysages, une nature préservée, diverses activités, une gastronomie délicieuse et un peuple chaleureux et accueillant. J’ai

découvert le potentiel de la destination et maintenant I feel Slovenia ». Intours est représenté en France par Carré Destinations.

Mice Connections dévoile ses nouveautés

Incent India rejoint SB Mice Consulting

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ice Connections développe son portefeuille de destinations en Europe avec la Grèce et l’agence IMT. Ce réceptif grec est l’évolution de l’agence InterMed, fondée en 1986 par deux spécialistes du tourisme, passionnés et maîtrisant parfaitement la destination.   Après 28 ans d’expérience et une réputation sans faille, ils se sont associés à une équipe de jeunes collaborateurs qui partagent les mêmes valeurs.  Ensemble, ils continuent leur quête d’innovation et de nouveaux produits tout en conservant la tradition d’un service irréprochable. Autre nouveauté, du côté des pays nordiques cette fois-ci : Welcome DMC (lui aussi représenté par Mice Connections) change de nom et se transforme en….Enerjy Meetings & Events. Jane Nielsen et Elisabetta Gori ont créé ensemble cette agence réceptive « full-services ». Avec une trentaine d’années d’expérience dans la meeting industry,

aussi bien en réceptif que pour la conception d’évènements, les deux femmes apportent la garantie d’un travail sérieux, méticuleux et efficace ainsi que des solutions logistiques innovantes et créatives. Ensemble elles associent aujourd’hui leur savoir-faire et une connaissance du métier qu’elles mettent au service d’une clientèle (scandinave, française et italienne) toujours plus exigeante. Tous les professionnels français ayant déjà travaillé avec l’équipe Welcome retrouvent les mêmes interlocuteurs : Elisabetta, Daney (bureau Islande) et Ann-Catrin (bureau Suède). Pour toute demande d’info, contacter Mice connections : contact@miceconnections.com

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B Mice Consulting se développe en dehors de l’Europe, vers le sous-continent indien. Fidèle à l’image de qualité de son réseau de DMC, SB Mice Consulting représente désormais Incent India, professionnel reconnu sur le marché français. Incent India, dirigé par P.N. Nageshwaran, vous accompagne dans vos projets sur l’Inde, le Népal et le Bhoutan, ainsi que sur le Sri Lanka avec sa marque Incent Lanka.

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e DMC Intours , spécialiste de la Slovénie et de la Croatie,en partenariat avec le « Slovenian Convention Bureau » a organisé un voyage découverte en Slovénie. Trente sept agences européennes dont quinze françaises y ont pris part et ont ainsi pu découvrir les atouts majeurs de cette destination émergente sur le marché MICE. Le programme élaboré sur 3 jours était axé sur les sites et attraits de 3 régions très différentes du pays. : Ljublana, Portoroz & Piran et enfin Les Alpes Slovènes avec Postojna et Bled. Chacune d’entre elles a pu dévoiler son offre incentive et faire vivre des expériences inattendues au groupe en combinant la découverte de lieux événementiels,, de sites exceptionnels et la dégustation, par région, de la gastronomie slovène, ainsi que de ses très bons

Zouheir est sur le terrain pour Croisière jaune depuis plusieurs années. La Tunisie revient dans le peloton de tête des demandes pour le MICE. Ces demandes ont elles évolué ? Je constate une nette montée des produits outside éphémères qui nécessitent beaucoup de matériel et de logistique. Les gens veulent revenir vers la Tunisie avec un angle très événementiel… Wissem intervient sur les opérations événementielles, séminaires et congrès sur les régions de Tunis et Hammamet. Comment travaillez-vous avec les autorités dans ces régions ? Aujourd’hui on constate une professionnalisation des réponses et une attention toute particulière pour nous assister sur nos événements.

Montage d’un campement éphémère Croisière jaune

Tunisie :

les Echos du terrain

Avez-vous un exemple concret ? Oui, lors d’une dernière opération sur une plage déserte du Cap Bon, l’ensemble des acteurs en charge de la sécurité (Garde Nationale, Sécurité Civile, Pompiers…) ont étudié en amont le dossier technique et sur place, lors de l’événement, ont porté une attention toute particulière pour nous assister et fluidifier le déroulement de l’OP, en toute discrétion et en restant très attentifs à notre programme. •••

Entretien avec les équipes terrain de Croisière Jaune, en Tunisie. Propos recueillis début Septembre 2014. Anouar monte des événements chez Croisière jaune dans le sud tunisien.

Y a t il un produit type qui se dégage lors des dernières opérations ? D’une manière très surprenante, des programmes très courts et très intensifs de 24h sur place ! Les agences clientes attendent des concentrés d’événements avec beaucoup d’intensité. Si les participants n’ont pas une minute pour souffler entre 2 activités

CroisiereJaune-V&S-1.indd 3

Le voyage d’affaires et la Méditerranée ont, plus que jamais, besoin de cette destination abordable, exotique et événementielle. Ce n’est pas un hasard si la demande est devenue et que les produits s’enchaînent vite, forte et soutenue pour la Tunisie, nous, nous ne fermons pas l’oeil de mais c’est aux opérateurs comme Croisière jaune, d’être vigilants quant la nuit !… à la créativité et au renouvellement Y a t il aujourd’hui de nouveaux des produits proposés. produits, impossibles à réaliser avant le printemps arabe ? Oui, entre autres les feux d’artifice. Mais aussi le fait de pouvoir faire intervenir des associations lors d’événements (protection de l’environnement, éducation d’enfants…). Elles sont aujourd’hui reconnues, ont une vraie légitimité et permettent d’associer leurs valeurs aux événements sur le terrain.

12/09/14 15:39:35

NEWS TRANSPORTS

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Sri Lankan est devenue le quinzième membre de Oneworld. Via son hub de Colombo, la compagnie propose des correspondances vers l’Inde et envisage d’ouvrir des lignes vers le Vietnam, le Cambodge et Myanmar. Elle entend aussi développer le tourisme dans le sud du Sri Lanka avec l’aéroport de Mattala ouvert en 2013.

• Singapore Airlines lance une Eco Premium Dans le sillage de nombreux transporteurs, Singapore Airlines lance une classe intermédiaire Eco Premium. Elle sera disponible en 2015 sur les Boeing 777 de la compagnie, avant un déploiement sur les A380, l’avion qui vole notamment entre Paris et Singapour.

• Hainan Airlines se pose à Paris

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Hainan Airlines relie depuis début septembre Paris à Xi’An, l’ancienne capitale de la Chine fameuse pour son patrimoine (en particulier l’armée en terre cuite). La compagnie privée vole deux fois par semaine avec un A330. Elu meilleur transport chinois par Skytrax, Hainan Airlines dessert 90 destinations dans le monde, avec 132 avions.

Lufthansa met les gaz vers la Chine

ans le sillage d’Air France qui a signé un accord de joint-venture avec China Eastern en 2013, c’est au tour de Lufthansa de mettre le paquet vers la Chine, devenue le second marché aérien mondial derrière les Etats-Unis. La compagnie allemande a signé un protocole d’accord avec Air China visant à renforcer le partenariat commercial entre les deux transporteurs, à travers la création d’une joint-venture qui verra le jour pour le programme d’hiver, fin octobre. Swiss et Austrian Airlines, toutes deux filiales de Lufthansa, devraient par ailleurs être intégrées à cette alliance qui entend tout autant répondre à Air France qu’aux transporteurs du Golfe, particulièrement actifs vers l’Asie. Lufthansa et Air China entretiennent des relations privilégiées depuis déjà plusieurs années, au sein de Star Alliance. Cette nouvelle étape pousse encore plus loin la coopération, à

travers une exploitation commune de certaines lignes entre l’Allemagne et la Chine qui se traduit par un partage des coûts et des recettes. La clientèle des deux transporteurs va par ailleurs bénéficier de possibilités de correspondances accrues et de services supplémentaires. Air China, dont le hub principal est basé à Pékin, est l’unes des principales compagnies chinoises, avec 49 millions de passagers en 2013. Pour sa part, Lufthansa poursuit à travers cet accord sa stratégie de joint-venture, déjà opérationnelle avec United Arlines et Air Canada pour les vols vers l’Amérique du Nord, et avec ANA vers le Japon.

Le ciel mauricien fait le plein

onne nouvelle pour les agences événementielles qui souhaitent mettre Maurice en avant et peinent à trouver des disponibilités. La desserte de l’île de l’Océan indien s’étoffe cet hiver. Air France et Air Mauritius, qui volent conjointement dans le cadre d’une jointventure, proposent déjà deux rotations par jour; l’une sous les couleurs d’Air Mauritius en fin d’après-midi, la seconde sous dra-

Egyptair relie Louxor à Paris Destination phare de l’incentive avant les soubresauts du Printemps Arabe en 2011, l’Egypte espère retrouver des couleurs avec la mise en service d’un vol direct par Egyptair entre Paris CDG et Louxor. Dès le 11 octobre, et jusqu’au 30 mai 2015, la compagnie volera une fois par semaine,

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• Sri Lankan rejoint Oneworld

les samedis. Pour autant, rares sont les opérations qui durent une semaine. Les agences seront donc contraintes d’effectuer un des deux tronçons de vol, à l’aller ou au retour, via Le Caire. Et pourquoi ne pas en profiter pour programmer une journée dans la capitale ?

12 | Voyages & Stratégie N°180 | Septembre/ Octobre 2014

peau Air France en fin de soirée. À noter que l’avion d’Air France est équipé d’une classe Eco Premium. En période de pointe, Air France ajoute trois vols par semaine, portant à 17 le nombre de fréquences hebdomadaires des deux transporteurs cet hiver. Face ce duo, Corsair (qui vole vers Maurice depuis 2006) n’est pas en reste. Décollant d’Orly-Sud quand ses concurrentes sont basées à Roissy, la compagnie vole pour l’essentiel de nuit, avec des fréquences les jeudis, samedis et dimanches. Elle propose une offre bi-classe avec une nouvelle cabine business. Une quatrième fréquence (les mardis) complète ce dispositif dès le 22 décembre et jusqu’à début mars, soit 6 000 sièges supplémentaires durant la saison d’hiver comparé à l’an dernier.

Une perspective U n iqU e p oU r vo s Meetings

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NEWS HÔTELS

Kimpton à l’assaut du marché français

as le bol des hôtels impersonnels des grandes chaînes américaines ? Le groupe Kimpton prend le contrepied de cette standardisation, avec des établissements installés partout aux Etats-Unis dont l’ambiance rappelle celle des boutique-hôtels; même si les unités comptent en moyenne 200 à 250 chambres… C’est en 1981 que l’investisseur Bill Kimpton s’est lancé dans cette aventure. Inspiré par ses expériences hôtelières en Europe, il décide de créer une chaîne à l’ambiance friendly, avec des services «comme à la maison» et de grands restaurants. San Francisco sera le berceau de la première unité du groupe, qui

regroupe aujourd’hui 60 hôtels dans 26 villes américaines, de Dallas à New York, dont 25% sont propriété de la chaîne. Une quinzaine de projets sont dans les tuyaux, par exemple à San Antonio ou Pittsburgh. «Outre le style unique de chaque hôtel, ce sont les services qui font notre spécificité» explique Cindy Brewster, directrice des ventes internationales.

Un poisson rouge dans sa chambre ! Parmi eux le wifi gratuit dans le cadre du « In touch loyalty program » (après inscription sur internet), mais aussi des initiatives plus originales,

Le « KIM» pour outil… La France est le 5e marché de Kimpton. Pour séduire les agences MICE françaises, la chaîne met en avant son approche personnalisée des événements et une commission de 10% sur les chambres. Les repas et les boissons sont également commissionnés. Par ailleurs, Kimpton innove avec la création récente de Kimpton Instant Meetings (KIM), un outil en ligne qui permet de réserver chambres, salles, équipements et menus, jusqu’à 5 jours avant l’événement pour des groupes de 6 à 50 personnes. Kimpton est représentée en France par mN’Organisation.

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Avec soixante établissements à l’ambiance boutique-hôtel aux Etats-Unis, la chaîne américaine veut séduire les entreprises françaises à la recherche d’une expérience différente. comme une « wine hour » dans tous les hôtels avec dégustation gratuite de vins, un matelas de yoga dans les chambres avec un programme d’exercices à la télé ou encore la mise à disposition (toujours gratuite) de vélos. Dans l’hôtel Monaco de San Francisco, les voyageurs ont même la surprise de trouver un poisson rouge dans leur chambre, histoire de se sentir moins seul ! Les entreprises apprécient aussi la qualité de la cuisine, avec des repas pour les groupes concoctés à la carte par les chefs eux-mêmes, loin des dîners standardisés. Si la clientèle se répartit à 50/50 entre le loisir et le business, Kimpton entend développer le MICE, en particulier sur les marchés étrangers. «Il y a 20 ans, les américains constituaient 95% de nos clients, contre 75% aujourd’hui. Même si nous sommes des boutique-hôtels, nous pouvons accueillir des groupes de 10 à plusieurs centaines de personnes» conclut Cindy Brewster.

’Hyatt Regency ParisCDG a inauguré début septembre son nouveau concept CAMPUS destiné au marché MICE. Ce vaste ensemble de 800m2 se compose de 7 « labos » privatisables et modulables, d’un espace « PiqueNique » multifonctionnel accessible à tous les clients Campus et enfin du Play-

ground qui, comme son nom l’indique, offre un lieu de détente récréative avec notamment mise à disposition d’un babyfoot et d’un billard. A cela s’ajoute un service de restauration et de snacking en libre-service avec des produits frais du marché et conditionnés selon les standards écologiques.

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Campus est équipé d’une connexion haut-débit, des connectiques adaptées et tous les labos proposent écrans plasma et systèmes de connectiques universels. Avec cette offre plus flexible, plus adaptable et plus connectée, le Hyatt Regency Paris-CDG entend fidéliser, diversifier et élargir sa clientèle MICE.

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Le Campus, un concept inédit signé Hyatt Regency Paris-Charles de Gaulle

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Affaire de Cadeaux :

Cadeaux d’affaires – incentive, objets promotionnels Dans un contexte difficile et de plus en plus concurrentiel, vous devez fidéliser vos clients, en trouver de nouveaux, récompenser et encourager vos équipes. Pour cette 5e édition, Affaire de Cadeaux aura pour maitres mots : créativité et originalité. es fabricants, marques, créateurs et distributeurs vous apporteront des conseils et pourront vous guider dans vos choix. Une offre diversifiée : Vins Champagnes, Chocolats, Gastronomie, Senteurs, Maroquinerie, Coffrets, Jeux, Accessoires de Mode, Horlogerie, Sacs publicitaires, Coffrets à thèmes, Arts de la table… avec une offre mettant

en avant aussi le Made in France, le Made in Europe et le Durable. Affaire de Cadeaux se déroule conjointement avec Heavent Paris et Séminaire Expo. Pour obtenir votre demande d’accréditation : www.affaire-de-cadeaux.fr Pour toute demande d’information : info@affaire-de-cadeaux.fr

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Séminaire expo

De nouveaux lieux, des innovations et de nouvelles idées ! L’année 2014 est une année dynamique sur le marché du Séminaire ! En effet, on assiste à un nombre d’ouvertures – ou de renouveaux – d’établissements et d’offres sans précédent : l’ouverture de Zalthabar, du Faust, la ré-ouverture de l’Arc, l’hôtel 1K, Liquid Events, hôtel Perrier du Bignon…etc es autres établissements ne sont pas en reste et se ré-inventent constamment : • L’Abbaye des Prémontrés, • le groupe Bataille, • Midnight Première, • l’Hotel de France, • Thalasso.com, • le navire Moguntia, • l’Office du Tourisme d’Enghien, • Infinite Développent, seront présents pour la première fois sur Séminaire Expo ! Il est plus important que

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jamais de communiquer auprès de vos équipes d’une manière efficace et originale ! Séminaire Expo réunira pour la 5e année consécutive, à Paris - Porte de Versailles (Hall 4) les lieux, hôtels, chaines hôtelières et sociétés de team-building conjointement au salon HEAVENT PARIS et AFFAIRE DE CADEAUX. Pour obtenir votre demande d’accréditation : www.seminaire-expo.fr Pour toute demande d’information : info@seminaire-expo.fr

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NEWS HÔTELS 3 QUESTIONS À... Leila Salhi, directrice commerciale MICE du groupe Kerzner International

bilan de l’année écoulée pour le groupe Kerzner sur le marché du tourisme d’affaires ? Le bilan pour l’ensemble du groupe est positif, puisque lorsque l’on compare nos chiffres et notre production à ceux de la même époque l’année dernière, on note une progression de près de 18 %. On assiste à une réelle augmentation des demandes en provenance des marchés européens. Le tourisme d’affaires est revenu au goût du jour et c’est une bonne nouvelle… Même si le ratio entre le nombre de demandes et les confirmations reste encore très variable selon le type d’hébergement. Pour simplifier, on peut dire que sur les grosses structures MICE type Atlantis (Dubaï) ou Mazagan (Maroc), nous avons toujours plus de demandes que de confirmations alors que pour nos produits

Hotel Indigo s’implante en France

’un des leaders mondiaux de l’hôtellerie, le groupe IHG, annonce le lancement en France de sa marque de boutique-hôtel -Hotel Indigo- dont le premier fleuron sera l’hôtel IndigoParis Opéra qui ouvrira ses portes fin septembre 2014 en plein cœur du quartier des spectacles à Paris. « Nous sommes fiers d’inaugurer notre premier Hotel Indigo en France dans ce quartier emblématique de Paris. L’hôtel a été conçu pour incarner le charme et l’élégance de cette ville et permettre à nos clients de vivre à Paris une expérience inoubliable. La marque Indigo poursuit ainsi son développement», a déclaré Tom Rowntree, Vice-Président Management des marques luxe et haut de gamme, IHG Europe.

One&Only plus hauts de gamme, les demandes ont un fort taux de transformation. ■ Plus spécifiquement, comment

se porte le marché français ? Malgré l’excellente reprise observée cette année, le marché français reste un marché assez frileux en terme de budget. On va de ce fait avoir un peu moins de demandes pour nos produits exclusifs comme One&Only que pour nos autres structures, plus accessibles au niveau prix. Ce qui explique d’ailleurs les très bons résultats de notre resort Mazagan, situé à côté de Casablanca, et qui répond parfaitement à la demande actuelle du marché français. C’est vraiment notre produit phare sur ce marché. Arrivent ensuite dans l’ordre l’Atlantis (Dubaï), le One&Only à Capetown et le One&Only Royal Mirage à Dubaï.

■ Quelles sont les nouveautés du

groupe, attendues pour 2015 ? Nous cherchons à nous développer sur le marché MICE et allons mettre en place une offre de packages sur différentes destinations avec des tarifs attractifs et surtout des « added value » : cocktails offerts à l’arrivée, mise à disposition de chambres pour les accompagnateurs, transferts inclus etc…Ces packages seront disponibles pour 2015 en vue de répondre spécifiquement aux attentes du marché français, avec une meilleure maîtrise des coûts pour les organisateurs d’événements. Par ailleurs, après l’inauguration du One&Only en Australie le 1er juillet, nous nous apprêtons à en ouvrir un autre en Chine sur l’île de Sanya, accolé à un futur Atlantis. A noter également deux autres nouvelles adresses pour la marque : l’une au Moyen-Orient à Bahrein et l’autre première propriété One&Only en Europe au Montenegro.

Okko Hôtels, le nouveau trublion

a guerre que se livre les hôteliers français s’est encore accentuée avec l’arrivée d’un nouvel acteur : Okko Hôtels. Cette chaîne en devenir propose un concept basé essentiellement sur le design contemporain, l’ambiance urbaine et la technologie, le tout à des tarifs accessibles. Selon Olivier Devys, ancien cadre du groupe Accor et fondateur de l’enseigne, les changements récents dans les habitudes de voyages font émerger les projets qui répondent pleinement aux critères suivants : une localisation parfaite, une offre technologique, une démarche environnementale très présente ou encore un établissement avec une âme. Son pari est de proposer un service hôtelier de qualité (4 étoiles) mais à un prix raisonnable (à partir de 125 €) et tout inclus: le wifi, la vidéo à la demande, le téléphone et surtout l’accès au Club, un lounge façon salon d’aéroport avec open bar et restauration légère, sauna et salle de fitness. Si le premier établissement de la chaîne a été inauguré le 27 janvier à Nantes, les équipes se préparent déjà à l’ouverture d’un deuxième hôtel à Grenoble (octobre) et d’un troisième à Lyon avant la fin de l’année. Objectif : 50 hôtels d’ici 10 ans.

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■ Pouvez-vous dresser un rapide

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« DE NOUVEAUX PACKAGES POUR LE MICE »

NEWS FRANCE

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Au classement international 2013 des villes de Congrès, Lille entre pour la première fois dans le top 10 des villes françaises et accède à la 10e place au niveau mondial. La ville fait désormais partie des incontournables en terme de destinations « congrès ». C’est un véritable bond en avant si l’on considère qu’elle n’était placée qu’en 263e position en 2012.

• My Paris River sur la Seine My Paris River est un nouveau concept de croisières privées sur la Seine. Destiné à de petits groupes (jusqu’à 12 passagers) en quête d’originalité, le bateau s’adapte à tout types de demandes ( musique, restauration,) et navigue face aux plus beaux monuments de Paris . Il est disponible à toute heure avec départ de Boulogne, Suresnes ou Paris.

• Val d’Europe s’envole Le premier simulateur d’Airbus A320 accessible au grand public a été inauguré le 28 août à Paris aux portes de Disneyland. L’IFlight Simulator Val d’Europe permet au grand public de découvrir la sensation de piloter un avion de ligne. Il accueille des événements d’entreprise, tels séminaires, team-building ou récompenses .

Solutions COP21 : un dispositif événementiel inédit

n amont de la conférence mondiale des Nations Unies pour le climat, qui se tiendra à Paris en décembre 2015, l’opération Solutions COP21 déploie un dispositif événementiel inédit pour promouvoir les initiatives de lutte contre le dérèglement climatique portées par des acteurs variés, collectivités, entreprises, centres de recherche … Initiée par le Comité 21 et le Club France Développement durable, soutenue par le comité interministériel en charge de l’organisation de COP21 mais aussi par un Club des Fondateurs rassemblant 18 partenaires, cette opération d’envergure est orchestrée par le cabinet conseil Alliantis et l’agence Le Public Système. Tous les acteurs impliqués dans la lutte contre le réchauffement climatique sont invités à y participer.

Dès octobre, une plate-forme web réunira des informations sur les produits, les services et les innovations autour des enjeux climatiques. Elle accueillera notamment des contributions de l’IRIS (Institut des Relations Internationales et Stratégiques) et d’ONG expertes. Tout au long des mois qui nous séparent de la COP 21, des rencontres, des échanges et des visites pour faire découvrir les bonnes pratiques, sont prévues. En point d’orgue, Solutions21 s’installera au Grand Palais pour une semaine à partir du 4 décembre 2015. Les solutions en faveur du climat y seront présentées à travers une exposition et une soixantaine de conférences et tables rondes. En parallèle, Solutions21 disposera d’un pavillon au Bourget pendant la conférence officielle COP21.

Vacalians Events, une offre inédite sur le marché de l’événementiel

acalians Group, leader européen de l’hôtellerie de plein air, lance Vacalians Event pour le marché de l’événementiel. Cette nouvelle offre MICE a pour ambition de proposer des expertises utiles à l’organisation d’événements tout en permettant aux organisateurs de contrôler leur budget. Quatorze sites, sélectionnés pour répondre aux besoins du marché MICE, sont mis en avant pour accueillir des événements sur les ailes de saison (mai-juin et septembre-octobre). Ces villages et hôtels bénéficient d’infrastructures de qualité et d’emplacements privilégiés au cœur de la nature : en

Corse, dans les gorges du Verdon, sur la dune du Pyla entre autres. L’offre est un produit clé en main qui inclut le transport, l’hébergement, la restauration, les salles de travail, les animations, les séances de team-building et activités sportives et les soirées de gala.

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• Lille dans le Top 10

Confluence Events fait briller Lyon

yon Confluence, l’énorme projet urbain qui s’étend sur 150 hectares au cœur de Lyon , entre le Rhône et la Saône , avec pour ambition de doubler le centre-ville dans le respect du plan climat va créer un pôle événementiel, Confluence Events . Cette destination

shopping et loisirs va élargir son offre et proposer la possibilité d’organiser des événements d’entreprises innovants et de qualité sur un seul et même site. Les acteurs de cette offre (Azium, UGC, Novotel) ont souhaité, en partenariat avec la direction du Pôle de Commerces

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et Loisirs, lancer une offre commune à destination des entreprises et des agences événementielles. De la conférence à la restauration en passant par l’hébergement ou les activités incentives, tout est à leur disposition sur un seul site.

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NEWS INTERNATIONAL • La Jordanie en forme Le premier trimestre 2014 a vu l’arrivée de Français en Jordanie augmenter de près de 20% par rapport à 2013. La France se hisse donc dans le top 4 des pays occidentaux émetteurs sur la destination. Cet engouement de la part du marché français est le fruit de nombreuses actions de promotion menées par l’Office du Tourisme de Jordanie durant l’année 2013.

Londres, première ville visitée dans le monde en 2014

Proexport Colombia, organisme de promotion dépendant du ministère colombien du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, lance quatre applications touristiques dont l’une, Meetings Colombia, est dédiée aux professionnels du MICE. Celle-ci permet aux organisateurs d’évènements de choisir la ville, l’hôtel et l’espace pour organiser un incentive, une réunion, une conférence ou une convention. L’application détaille ces infrastructures, le niveau de connectivité des lieux ainsi que le confort et les équipements des établissements hôteliers.

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• Des applis pour la Colombie

elon l’index annuel MasterCard Global Destination Cities, Londres devrait être cette année la ville la plus visitée dans le monde, avec une prévision de 18,7 millions de visiteurs internationaux (motifs loisirs et professionnels), soit 300 000 de plus que Bangkok, qui avait remporté la palme en 2013. Les prévisions concernant les quatre autres villes complétant le quinté gagnant sont : Bangkok (18,37 millions de visiteurs), Paris (15,57 millions), Singapour (12,47 millions) et Dubaï (11,95 millions). À noter que les porteurs de MasterCard peuvent bénéficier du programme MasterCard Priceless Cities, donnant un accès exclusif à des événements, des restaurants ou des programmes culturels uniques.

Las Vegas prend de l’altitude

• La Tunisie instaure une taxe de séjour Mauvaise nouvelle pour les entreprises et les agences MICE qui organisent des opérations en Tunisie. Le pays appliquera à compter du 1er octobre prochain une taxe de séjour d’un montant de 30 dinars soit environ 13€. Particularité, cette taxe qui prendra la forme d’un timbre fiscal sera payable à la sortie du territoire tunisien par tous les touristes loisirs et affaires (non résidant dans le pays) dans les aéroports, ports et postes frontières.

es chiffres pour l’année 2013 (39 727 022 visiteurs) dévoilés par Las Vegas Convention and visitors Authority sont en progression constante avec un impact économique de 45 milliards de dollars sur l’économie locale générant plus de 380 000 emplois locaux .Le marché des réunions et congrès a accueilli 5,1 millions de professionnels, ce qui représente une augmentation de 3,3% par rapport au 4,9 millions de participants en 2012. Las Vegas enregistre sur ce marché son meilleur chiffre depuis 2008. L’ouverture de nombreuses nouvelles attractions devrait permettre à la ville de continuer sur sa lancée et d’attirer toujours plus de visiteurs. En 2014, la ville a dévoilé la plus haute grande roue au monde (High Roller), une nouvelle tyrolienne Slotzilla et de nombreux établissements parmi lesquels le nouvel hôtel de Caesars

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entertainment et divers projets sont encore en cours de réalisation pour un investissement estimé à plus de 9 milliards de dollars. Pour asseoir sa stratégie de relation presse sur le marché français, Las Vegas a fait appel à l’agence TQC , membre du Groupexpression. Cette dernière souhaite avant tout développer de nouveaux angles de communication et renforcer les synergies existantes avec de nombreux partenaires aériens, tour-opérators et hôteliers.

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NEWS CONGRÈS/SALONS

IFTM – Top Resa voit toujours plus large Avec le rachat du salon Map Pro et son développement sur les marchés du voyage d’affaires et du MICE, le rendezvous des professionnels entend couvrir tous les segments du tourisme. e salon professionnel du tourisme IFTM-Top Resa, qui ouvre ses portes le 23 septembre pour 4 jours, continue son expansion. Dans le cadre de sa stratégie de couvrir la totalité des segments du tourisme, le groupe Reed Expositions qui organise l’événement a racheté en juillet dernier le salon Map Pro dédié au tourisme de groupes et à la France, qu’organisait son concurrent Comexposium.

Deux salons aux mêmes dates… Première conséquence de cette opération, les deux salons se déroulent cette année simultanément, pour le plus grand plaisir des professionnels: Top Resa-IFTM se tient dans le Hall 7.2 du Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, et le Map Pro juste en dessous, Hall 7.1 (uniquement les 24 et 25 septembre). Cette année, ce sont 1200 marques qui exposeront leurs offres lors d’IFTM-Top Resa, dont une majorité d’hôteliers et hébergeurs (plus de 200) et 156 offices de tourisme français et étrangers. Objectif : faire mieux que les 29 500 visiteurs de l’an dernier. Parallèlement, IFTM-Top Resa pour-

suit sa diversification vers le voyage d’affaires et le tourisme événementiel. Pour répondre aux besoins du voyage d’affaires, qui génère tout de même 27% des visiteurs - notamment des acheteurs -, le salon accueille cette année 29 exposants dans son Club affaires (TMC, fournisseurs technologiques, hôteliers, loueurs de voitures…) et s’est associé au cabinet Epsa spécialisé en management d’achats.

La France n’est pas oubliée La journée du mercredi 24 est tout particulièrement dédiée à ce marché du voyage d’affaires, avec une série d’ateliers organisés en collaboration avec l’Asso-

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ciation Française des Travel Managers (AFTM), la remise des prix des «Lauriers du voyage d’affaires» ou encore une soirée qui réunira les travel managers au Fouquet’s. Autre nouveauté, qui répond notamment aux agences événementielles soucieuses de développer leurs opérations en France : la création d’un espace dédié à l’Hexagone (qui complète les exposants du Map Pro). Il regroupera 19 sociétés telles que le Futuroscope, le Puy Du Fou, le Lido ou encore Destination Bourgogne.

Le MICE trouve sa place Le MICE est l’un des axes de développement prioritaire d’IFTM-Top Resa depuis quelques années. Le salon annonce 112 exposants et une journée entière dédiée aux voyages événementiels le vendredi 26 septembre. Au programme: un speeddating de 10h à midi permettant aux agences de rencontrer les exposants et fournisseurs, et plusieurs ateliers et conférences dans l’après midi. En particulier le traditionnel baromètre de l’Anaé (13h30/14h). Voyages & Stratégie vous accueille sur son stand, situé en V26.

Le salon IFTM-Top Resa est l’occasion pour Viparis, qui gère le Parc des Expositions de Paris, de présenter son projet de modernisation du site, annoncé il y a quelques mois. Outre des espaces piétons totalement réorganisés, avec notamment l’aménagement d’une place de 7 000 m2, les

halls d’exposition (rebaptisés pavillons) vont subir un lifting complet sous la houlette d’architectes célèbres, comme Dominique Perrault, Jean Nouvel ou Christian de Portzamparc. Le dernier niveau du Hall 7 va accueillir le plus haut centre de congrès d’Europe d’une capacité de 5200 per-

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sonnes ; un hôtel de 440 chambres et un restaurant gastronomique compléteront les équipements. Début de ce chantier de 500 M€ en 2015, pour des travaux qui devraient durer dix ans, avec une livraison des différents pavillons échelonnée dans le temps.

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Le Parc des Expos de Paris prépare sa mue

NEWS CROISIÈRES • Ponant, un point c’est tout !

Le Diadema devient le joyau de Costa

a flotte de Costa Croisières s’agrandit avec le lancement le 30 octobre du Costa Diadema, son quinzième paquebot. Ce géant des mers - qui a coûté la bagatelle de 550M€ - embarquera près de 5 000 passagers grâce à ses 1 862 cabines et suites. Véritable club flottant, il abritera notamment 7 restaurants dont 4 thématisés (Birreria de style bavarois, Teppanyaki japonais…), 11 bars, 3 piscines, un théâtre, une discothèque, des salles de réunion, des boutiques, sans oublier 7 800 m2 d’espaces dédiés aux sports et au bien-être avec son spa. Comparé aux précédentes unités, le Costa Diadema proposera quelques nouveautés, comme le Country Rock Club qui fera le bonheur des fans de musique américaine; alors que le Lazer Maze réjouira les accrocs de jeux interactifs avec son labyrinthe laser. Le paquebot naviguera dès le 9 novembre et jusqu’à la fin de l’été 2015 en Méditerranée au départ de Marseille, avec un itinéraire « classique » faisant escale à Barcelone, Palma, Naples, La Spezia et Savone. Pour découvrir chacune de ces destinations, Costa multiplie les excursions et introduit des activités originales séduisantes pour le marché MICE, comme une visite à vélo de Palma de Majorque ou le programme Saveurs & découvertes qui permet, à Barcelone, d’alterner la visite de sites touristique et la dégustation des spécialités culinaires de la capitale catalane.

Norwegian Cruise Line vient d’acquérir Oceania Cruises et Regent Seven Seas Cruises. Ce rachat permet au groupe, qui compte désormais 21 paquebots, de se positionner sur plusieurs segments de clientèle: le grand public pour NCL, le haut de gamme pour Oceania et le luxe pour Regent Seven Seas Cruises. Ces trois compagnies sont représentées en France par Un Océan de Croisières.

• Hutigruten fort en thèmes

©Lars Lund

Hurtiguten thématise ses saisons sur la ligne de l’Express Côtier, en Norvège. Après «Midnight Sun» cet été, voici venu le temps d’»Autumn Gold» avant «Hunting the Light» l’hiver et «The Artic Awakening» au printemps. Les navigations, la restauration et les excursions magnifient chaque période, marquée par le changement des couleurs en automne, les aurores boréales en hiver, le soleil de minuit l’été et le réveil de la nature au printemps.

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• NCL rachète Oceania et Regent

Croisières de France se recentre sur le Zénith et l’Horizon

hangement de programme pour la saison estivale 2015 chez Croisières de France (CDF), suite à la vente du paquebot Century par sa maison mère Royal Carribbean Cruises. Ce navire, qui portait les couleurs de Celebrity et devait être exploité l’été prochain par CDF, naviguera finalement en mer de Chine pour le compte de son nouveau propriétaire, le chinois Ctrip. Conséquence : Croisières de France renouvellera en 2015 son programme 2014, avec l’Horizon larguant les amarres de Calais pour mettre le cap sur l’Europe du Nord (fjords de Norvège, mer Baltique, Islande...), quand le Zénith effectuera des croisières d’une semaine en Méditerranée du 22 avril au 20 novembre. Les passagers et groupes qui avaient déjà réservé pour naviguer sur le Century embarqueront sur le Zénith

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dans des conditions similaires, voire supérieures assure la compagnie. A bord de ses deux paquebots, CDF ne change pas une formule qui marche, avec une ambiance 100% francophone, une prestation tout inclus, des menus labellisés Gault&Millau, des offres Luxe et Prestige pour les suites et/ou cabines avec balcon et des packs excursions. Elle suit l’air du temps avec des propositions telles que des balades en vélo, des sorties en kayak de mer ou des treks...

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Après Compagnie des îles du Ponant, puis Compagnie du Ponant, le croisiériste change à nouveau de nom pour s’appeler Ponant, accompagné d’une signature « Yachting de croisière », symbole de son positionnement luxe. Le logo évolue de fait mais arbore toujours les trois voiles de l’emblématique premier navire de l’entreprise.

DOSSIER STRATÉGIE

L’événementiel

dans la course au développement durable Par Pascale Mougenot

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Même si la crise économique tend à reléguer à l’arrière-plan les préoccupations liées aux enjeux du développement durable, une norme ISO dédiée à la filière événementielle et, surtout, un article de loi du Grenelle II, font doucement bouger les lignes. Une révolution est en marche.

Le stade des JO 2012, à Londres

uel est le point commun entre le Salon de l’Aéronautique du Bourget, le Comité Départemental du Tourisme de l’Aube en Champagne et l’agence événementielle Formule Magique ? Une norme, assortie d’une certification. Intitulée ISO 20121, elle a

été lancée en juin 2012 à l’occasion des JO de Londres qui lui ont offert un exceptionnel banc d’essai. Première norme internationale de développement durable à avoir été conçue à l’intention d’une filière, elle est fondée sur un système de management, comme les normes

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ISO 9001 (qualité) et ISO 14001 (environnement) : ni un référentiel de performances à atteindre, ni un guide de bonnes pratiques, c’est une démarche d’amélioration continue liée à des objectifs, consignés dans un plan d’actions et vérifiés par des audits réguliers.

DOSSIER STRATÉGIE

Une étude chez Unimev Unimev, l’Union française des Métiers de l’Evénement, qui réunit 90% des acteurs du secteur, mène actuellement une étude auprès de ses adhérents pour dresser un état des lieux des certifications, labellisations et autres démarches qualité en cours. En parallèle, elle élabore un calculateur de performance globale de la filière, qui doit voir le jour début 2015. « Une commission travaille sur le sujet, en interface avec le MEDEF et des collectivités territoriales; l’objectif est de mesurer nos événements, tant en termes de RSE que du point de vue économique et de l’emploi », détaille Olivier Bedin, président de la commission RSE-DD d’Unimev. Il admet que les enjeux du développement durable (DD) sont encore sous-estimés par la profession mais considère que tous

Le CDT d’Aube en Champagne est le premier territoire et, dans la foulée, le premier bureau des congrès français à avoir été certifié ISO 20121, en avril 2014.

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Elle a été conçue pour s’adapter à tous les acteurs, petits ou gros, gestionnaires de sites, organisateurs et prestataires de services. L’année 2012 aura aussi vu, en France, la publication du décret d’application de l’article 225 de la loi Grenelle II, qui oblige les grandes entreprises à intégrer un volet RSE – Responsabilité Sociétale des Entreprises – dans leur bilan annuel, dûment contrôlé par des commissaires aux comptes. La norme ISO 26000 encadre cet engagement. Dans la pratique, les approches restent fragmentaires mais, tandis que le nombre d’entreprises concernées par la réglementation augmentera dès 2017, de plus en plus de petites structures mettent volontairement en œuvre une politique RSE, que ce soit par conviction ou pour répondre aux exigences de leurs clients. Elles sont particulièrement nombreuses dans le secteur événementiel, en première ligne en raison du positionnement intrinsèquement «communicant» de ses métiers.

les acteurs qui comptent vont de plus en plus s’impliquer : « Il faut que des leaders se lancent pour lever les freins et montrer que ça marche ; ne pas tenir un discours contraignant mais insister sur l’intérêt d’adopter un modèle innovant. Une démarche ISO est structurante, c’est un levier de transformation pour une entreprise ».

Ne pas avoir peur des normes « Il ne faut pas avoir peur des normes ISO, d’autant que la 20121 est issue d’une norme britannique, donc assez pragmatique », renchérit Adeline Labelle de Green Evénements, un cabinet conseil spécialisé dans l’événementiel et le développement durable. Selon la taille de la structure concernée et la capacité des équipes à se mobiliser en interne sur la problématique, une certification 20121 prend entre 5 mois et 2 ans. La norme venant juste de souffler sa deuxième bougie, une vague d’entreprises et d’événements certifiés est-elle sur le point de déferler ? Du côté des organismes certificateurs, comme Veritas et SGS, il n’y aurait que quelques dossiers en cours. Mais chez Green Evénements, ce sont plus de 35 entreprises qui sont en accompagnement, cinq fois plus que l’an dernier à la même époque. Destinations, organisateurs, agences événementielles, lieux de réceptions, concep-

teurs de stands, prestataires techniques, tous les métiers de cette filière protéiforme semblent dans les starting-blocks. « Car quand un gros se lance, comme le Salon aéronautique du Bourget l’an dernier, l’effet boule de neige fonctionne à plein», explique Béatrice Eastham, la fondatrice de Green Evénements. Géante parmi les gros, COP 21, la conférence onusienne sur le climat, réunira à Paris pendant 15 jours de décembre 2015 quelque 25.000 participants accrédités et, probablement, presque autant de non-accrédités. PierreHenri Guignard, secrétaire général

Ca va mieux en le disant ! Faut-il le rappeler ? Le développement durable ne se réduit pas à la protection de l’environnement ! Officiellement défini comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (rapport Brundtland, 1987), il repose sur trois piliers : économique, social et environnemental. L’émergence dans le débat de la RSE, qui applique au monde de l’entreprise les principes du développement durable, devrait, peu à peu, permettre de tordre le cou aux idée reçues.

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de l’interministérielle chargée de l’organisation de ce méga événement sous l’égide le Laurent Fabius, confirme que COP 21 va s’engager dans une démarche de certification 20121 ; il précise que la dimension DD est intégrée dans tous les appels d’offres, qu’il s’agisse de l’agence réceptive, du concepteur, de l’aménageur... Le lieu, lui, est déjà connu : Le Bourget, géré par Viparis. Avec le hall 7 de Paris Nord Villepinte, également dans le giron du groupe, labellisé HQE (Haute Qualité Environnementale) et alors que le chantier de modernisation de Paris Expo Porte de Versailles est sur le point d’être lancé dans un « esprit durable », Viparis dit réfléchir à la meilleure manière de certifier l’engagement DD de ses sites, la norme ISO 20121 tenant la corde. Du côté de GL Events, à la fois gestionnaire d’espaces, organisateur de salons et prestataire événementiel, 20 sites – sur 37 – sont ISO 14001, tandis qu’une première entreprise du groupe, Hall Expo à Lyon, spécialiste des structures temporaires, vient d’être doublement certifiée ISO 9001 et 20121. « Nous pensons dupliquer la démarche à d’autres entités, témoigne Emmanuelle Coratti, responsable du DD. Au-delà des certifications, nous testons beaucoup de formats, achats responsables,

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DOSSIER STRATÉGIE

Le Salon aéronautique du Bourget, le plus grand au monde du genre, a obtenu sa certification ISO 20121 en juin 2013, à la veille de sa 50° édition.

choix des fournisseurs, sensibilisation des chauffeurs aux bilans carbone, qui enrichissent notre politique RSE». Et de souligner que les préoccupations, au départ surtout environnementales, sont aujourd’hui de plus en plus sociales. Chez les « gros » gestionnaires de sites hexagonaux, la question est désormais prioritaire à l’ordre du jour. Un vrai signal.

Des référentiels sectoriels Il existe aussi des référentiels DD sectoriels. Ainsi, le label PrestaDD, créé en 2011 à l’initiative du Synpase, le syndicat national des prestataires de l’audiovisuel scénique et événementiel. Charlotte Haroug, son référent, se sou-

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Le parc des expos de la Porte de Versailles va entamer une rénovation qui s’étalera sur dix ans ; son gestionnaire Viparis s’est engagé à diminuer sa consommation énergétique de 30%. .

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vient : « En tant que syndicat, nous avons suivi la loi Grenelle II, dont un article encourage la structuration de démarches de développement durable par les filières ». Elle précise que 90% des entreprises adhérentes au Synpase emploient moins de 10 personnes et que leurs patrons sont des techniciens du spectacle, pour qui les normes ISO sont ressenties comme difficiles d’accès. PrestaDD leur propose un référentiel hyper pragmatique, pédagogique et peu coûteux (à partir de 450 € sur trois ans), pour les guider dans leurs actions responsables. Le Syntase est à l’origine du label mais celui-ci est dissocié du syndicat et des non-adhérents peuvent y prétendre ; une trentaine de structures l’arbore aujourd’hui. Parmi elles, La Compagnie, une société de location de mobilier pour l’événementiel dirigée par Olivier Bedin, membre d’Unimev. Pourrait-elle se lancer dans une certification ISO 20121 ? « Je ne l’exclus pas. Nous sommes déjà fournisseurs de grands événements certifiés, comme le Salon du Bourget. En outre, le travail effectué avec PrestaDD facilitera le processus», répond son patron. Labellisé PrestaDD, le Parc de la Villette est ainsi en train de basculer vers une cer-

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DOSSIER STRATÉGIE TROIS QUESTIONS À... Thierry Nerrembourg, « 10 % DE CLIENTS EN PLUS AVEC NOTRE DÉMARCHE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE » n Formule Magique est la publication. Nous avons pu constapremière agence événementielle ter que nous étions en avance du française à avoir été certifiée point de vue environnemental ; en ISO 20121. Racontez-nous votre revanche, la norme nous a permis démarche ? de structurer de nouveaux outils Notre agence est engagée dans une sur des thèmes que nous n’avions démarche qualité depuis les années pas identifiés. Nous avons impli1990 et nous avons été parmi les qué nos partenaires fidèles et un premiers à nouer un partenariat cabinet conseil nous a accompaavec l’Ademe pour créer un réfé- gnés. Je ne cacherai pas que c’est rentiel DD très axé sur les questions chronophage : mon assistante et environnementales. Je suis par ail- moi-même avons travaillé d’arleurs membre du Centre des Jeunes rache-pied de juin 2012 à février Dirigeants d’Entreprises, sensible 2013, date à laquelle nous avons aux questions sociales et sociétales. obtenu notre certification. Lorsque j’ai entendu parler de cette nouvelle norme, au moment des n La certification vous a-t-elle JO de Londres, je m’y suis aussitôt fait gagner des marchés ? intéressé car j’y vu l’opportunité de La démarche est-elle rentable ? concrétiser des engagements pris Tout d’abord, nous avons gagné en depuis longtemps. productivité. Ensuite, nous avons renforcé nos liens avec nos parten Concrètement, comment aveznaires. Par ailleurs, pour des entrevous procédé ? prises qui ont leur propre politique J’ai récupéré le référentiel dès sa DD, ou des marchés publics qui

tification ISO 20121. En revanche, l’agence Sensation, un adhérent Anaé labellisé PrestaDD et engagé dans une démarche ISO 26000, ne se lancera pas : « Je pense que

Nerrembourg, dirigeant de Formule Magique, la première agence événementielle française à avoir obtenu la certification ISO 20121 (voir encadré) le regrette : « Mon

« Ne pas être DD est déjà un facteur excluant même si, évidemment, ce n’est pas pour cette raison qu’une agence est choisie » nous avons le niveau mais ni le temps, ni le budget », explique son fondateur Dan-Antoine BlancShapira. Il pilote avec Ecocert la nouvelle norme qualité de l’Anaé, qui intègre un chapitre DD articulé autour d’engagements, « concrets et pragmatiques ». A ce jour, 1/3 des 65 agences membres de l’Anaé sont labellisées, avec un objectif de 100% à la fin de l’année. Thierry

souhait aurait été que de plus en plus d’agences nous rejoignent. Conserver un label maison brouille les pistes .»

Des donneurs d’ordre schizophrènes La dynamique, encore toute relative, du secteur se heurte en outre à une forme de schizophrénie des donneurs d’ordre. Certes, les mar-

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fondateur de Formule Magique

doivent intégrer cette dimension dans leurs appels d’offres, nous apportons une caution supplémentaire ; nous travaillons avec le Ministère de l’Environnement, l’ADEME, l’INPS, qui sont particulièrement sensibles au sujet. Je dirais que la démarche nous a apporté 10% de nouveaux clients. Et je me suis donné 3 à 4 ans pour un retour sur investissement.

Quel coût ? Cabinet d’accompagnement et certification Veritas = 11 000 € Budget de communication pour annoncer la certification = 11 000 €

chés publics doivent intégrer obligatoirement un rapport RSE et les directions des achats des structures privées l’exigent de plus en plus souvent, mais dans la « vraie vie », c’est moins rose. Ou moins vert, c’est selon. La Cité, le Palais des Congrès de Nantes multi-certifié, met à la disposition de ses clients une offre éco-conçue. « En phase de candidature, c’est un élément qui apporte au débat ; dans la réalité, l’arbitrage budgétaire reste prépondérant, témoigne Jean-François Pilet, son directeur stratégie, RSE et qualité. Notre positionnement nous a permis de capter des événements orientés DD mais pour le reste, on ne peut parler que d’émergence. » À titre d’exemple, la pause bio ne se vend jamais car elle est plus chère : « Nous réfléchissons actuellement

à la possibilité d’intégrer le plus de bio possible dans notre offre standard ; cela influe sur les critères de sélection de nos prestataires : plus ils progressent, plus la démarche globale devient pertinente », ajoutet-il. En fin observateur du secteur, il glisse aussi que le nouvel intérêt des acteurs de l’événementiel est avant tout un réflexe de survie : « Avec l’irruption du digital, si demain le pétrole est très cher, notre activité est clairement menacée, une politique durable pourra alors faire la différence ».

S’engager pour ne pas mourir «Ceux qui ne s’engagent pas aujourd’hui seront morts demain, dit aussi Antoine-Dan Blanc Shapira. Ne pas être DD est déjà un facteur excluant même si ce n’est pas pour cette raison qu’une agence est choisie, la qualité du projet primant évidemment ». Côté clients, il estime qu’un tiers est fidèle à son agence Sensation pour ses valeurs DD, un tiers les découvrent et sont ouverts et un tiers s’en moquent complétement. « En tout cas, il ne faut pas que ça ait d’incidence budgétaire ». Le groupe Public Système Hopscotch a aussi placé les enjeux du développement durable au cœur de son métier, dès 2003, un engagement porté notamment par la conviction de l’un de ses fondateurs,

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DOSSIER STRATÉGIE

La Cité de Nantes a obtenu en juillet dernier le prix Unimev de la Créativité en Développement Durable/RSE, pour l’exemplarité de son rapport RSE.

Benoît Désveaux ; la démarche du groupe a été formalisée en 2010 et un premier reporting RSE publié en 2011. Karine Noujaim, responsable RSE, estime qu’environ 1/3 des clients demandent des comptes sur ce sujet en phase d’appel d’offres ou de référencement, certains allant très loin, à l’instar de la plate-forme Ecovadis, qui évalue les informations fournies. « Mais un sou est un sou et la DD n’est prise en compte qu’à condition que le projet ne soit pas plus cher. Cela suppose de se poser les bonnes questions très en amont, d’impliquer les fournisseurs, prescripteurs de bonnes pratiques », remarque-t-elle. Avec sa démarche ISO 26000 certifiée « mature » par Afnor dès 2011, l’agence Gens d’Evénements fait aussi partie des acteurs engagés.

Boîte à outils www.eco-evenements.org : pour faire le tour du sujet même si les rubriques d’actualité ne sont pas toujours à jour. www.evenementresponsable.fr : outil ADERE d’autodiagnostic environnemental. www.rse-evenement.org : autodiagnostic RSE appliqué à l’événement ; en cours de finalisation : une check-list accessibilité. www.carbonevent.fr : pour calculer ses émissions de CO2. www.3-0.fr : portail d’informations du cabinet Green Evénements sur l’événementiel éco-responsable assorti d’un moteur de recherche de prestataires (300 référencés). www.iso.org/iso/fr : pour tout comprendre sur les différentes normes. www.prestadd.fr : pour découvrir le référentiel et les entreprises labellisées.

Parmi ses clients, des entreprises proches du CAC 40, des collectivités locales, l’Etat, la Communauté européenne … « Aujourd’hui, sauf exception, nos clients ne mettent pas en application les concepts du DD. La Communauté européenne est la seule réellement sensible au sujet», analyse Gilles Poussier, son dirigeant. Nous continuons à avoir un discours pédagogique sur les fondamentaux envers tous nos clients (déchets, émissions de CO2, sécurité des personnes, droit du travail mais sur le terrain, force est de constater que les habitudes ne changent guère : tout le monde est débordé, les budgets sont serrés, les opérations décidées en dernière minute, ce n’est pas loin d’être décourageant ». Reste que plusieurs études prouvent qu’une démarche RSE bien menée est structurante, source d’innovation et de performance économique pour les entreprises. Pas loin d’être découragé, Gilles Poussier reconnaît néanmoins que son agence, reconnue pour ses valeurs DD, se contente désormais de « gérer les appels entrants ». Voilà qui devrait suffire à susciter des vocations … Car, en dépit de paradoxes dont la vie n’est jamais avare, la pression des donneurs d’offres augmente inexorablement. « Beaucoup de chemin a été parcouru en dix ans et nous ne sommes qu’aux prémices d’une nouvelle façon de travailler », conclut Karine Noujaim. n

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TABLE RONDE

Quelles stratégies MICE pour les offices de tourisme ? En collaboration avec

Relations avec les professionnels, connaissances des marchés, externalisation de tout ou partie de leurs missions vers des sociétés de représentation…. Les offices de tourisme affinent leurs stratégies pour aborder un marché du tourisme d’affaires devenu essentiel. Table ronde animée par Thierry Beaurepère

ATTRACT Philippe Mugnier

INDIGO CONSULTING Sarah Saint-Martin

VISIT ENGLAND Tina Blanchard

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SAFRAN RP Joëlle Viallet

INTERFACE TOURISM Blaise Borezee

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OT DE DUBAÏ Pascal Maigniez

INNOVATION NORWAY Anne-Lisbet Tollanes

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OT D’IRLANDE Caroline Phelan

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CARRÉ DESTINATIONS Claudia Dupuy-Chevojon

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EXPRESS CONSEIL Marina Dupuy-Wedd

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OT D’ESPAGNE Elena Valdes del Fresno

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Les participants à la table ronde :

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TABLE RONDE

L’état des lieux

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Philippe Mugnier Si la planète compte aujourd’hui près de 200 pays dont environ 160 affirment une vocation touristique en étant notamment membre de l’OMT, seulement 80 investissent de manière permanente sur le marché français. Les 2/3 de ces destinations ont fait le choix d’un office du tourisme «en propre» ou d’un service

tourisme au sein de leur ambassade - le derniers tiers externalise sa mission à des cabinets privés. Il faut y rajouter une trentaine de régions et villes – principalement américaines. Au total, ce ne sont donc qu’une centaine de destinations qui sont présentes sur le marché français. Dans ce contexte, il est clair que la part du MICE dans la stratégie est mince. Moins de 20% des destinations présentes en France travaille ce segment avec des stratégies fortes et lisibles. C’est peu au regard du potentiel du marché. Blaise Borezee Pour autant, la place du MICE est croissante. Dans une volonté d’augmenter les formes de tourisme à haute contribution, les offices de tourisme étrangers misent de plus en plus sur le tourisme d’affaires, générateur de revenus et d’activité économique importante. D’une manière générale, les destinations longs courriers misent moins sur le marché français du MICE que les destinations proches !

Marina Dupuy-Wedd Effectivement, la part du MICE dans la stratégie des destinations longscourriers est plus infime. La Nouvelle-Orléans et Boston par exemple, qu’Express Conseil représente, faisaient beaucoup plus il y a une douzaine d’années qu’aujourd’hui car il existe beaucoup moins de voyages sponsorisés par les laboratoires pharmaceutiques ou les grosses multinationales. Caroline Phelan L’Irlande propose un dépaysement proche de la France, ce qui correspond parfaitement aux exigences du marché MICE. De fait, la destination plaît beaucoup. Nous sommes présents sur tous les segments, l’incentive qui apprécie notre offre authentique comme le séminaire, actuellement très dynamique. Nous continuons d’ailleurs de progresser sur le marché français malgré le contexte actuel. Nous avons mis en place une stratégie MICE il y a plus de dix ans, avec une équipe dédiée. Notre travail consiste d’une

Septembre / Octobre 2014 | Voyages & Stratégie N°180 | 33

TABLE RONDE cassent le mythe d’un pays cher. Sur le MICE, nous sommes au contraire très compétitifs. De fait, le MICE a une place majeure dans la stratégie de la Norvège, en particulier sur le marché français. Grâce à une stratégie de long terme, la Norvège occupe désormais la première place des pays Nordiques en termes de nombre de congrès et meetings internationaux.

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Elena Valdez del Fresno L’Espagne a accueilli 20 000 réunions en 2013, pour 3,5 millions de participants et des recettes à hauteur de 4,3 milliards d’euros.

Au départ de France, nous avons reçu 700 000 visiteurs pour des raisons professionnelles, des réunions et des incentives. Cela représente plus de 7% des 9,5 millions de touristes français. De fait, nous avons mis en place une stratégie depuis très longtemps. Nous avons une personne spécialisée sur ce marché à l’office. Nous y allouons environ 10% de notre budget et réalisons une vingtaine d’opérations d’envergure dans l’année. De plus, il s’agit d’un marché qui répond à deux de nos principaux objectifs : haute rentabilité, et une fréquentation hors des pics d’affluence.

Tina Blanchard Il y a confusion dans l’esprit de beaucoup de gens entre l’Angleterre, la Grande-Bretagne et le Royaume-Uni (qui inclut l’Irlande du Nord). Visit England a été créée en avril 2009 car l’Angleterre avait besoin de son propre Office national du tourisme, au même titre que l’Ecosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord, pour éduquer les professionnels et le grand public. Londres est une destination phare sur le marché MICE, nous désirons mettre aussi dans la lumière d’autres régions comme Liverpool, Bristol qui sera Capitale verte européenne 2015, ou Manchester désignée Capitale Européenne de la Science en 2016. Le MICE a un rôle très important dans la stratégie de Visit England et les sommes qui y sont allouées représentent 50% de notre budget en France, Italie et Espagne. Nous ciblons les incentives, mais aussi les congrès en identifiant quelques secteurs clés pour l’indus-

Anne-Lisbet Tollanes Avec sa nature omniprésente, la Norvège est le terrain rêvé pour des incentives. Mais les centres de congrès sont aussi multiples, à Oslo, Bergen, Stavanger, Trondheim et Tromso. Des sondages récents montrent qu’ils 34 | Voyages & Stratégie N°180 | Septembre/ Octobre 2014

trie anglaise. C’est d’autant plus légitime que Visit Britain, l’organisme en charge de la promotion de la Grande-Bretagne, ne s’occupe plus du tourisme d’affaires. Pascal Maigniez Dubaï a une démarche innovante en regroupant sous une même casquette la promotion du tourisme et le commerce. Avec une réelle logique : un voyageur d’affaires est un prospect pour le tourisme et pourra revenir en famille et à l’inverse, un touriste découvre le climat favorable pour les affaires dans l’émirat. Le MICE trouve naturellement sa place dans cette stratégie. Il constitue un marché majeur depuis toujours dans notre stratégie et représente environ 5% des visiteurs français, au nombre de 170 000 en 2013. L’organisation de l’Expo Universelle en 2020 va notamment permettre à Dubaï de rappeler que nous pouvons accueillir de très grandes manifestations…

Quelles différences avec le tourisme de loisirs ? Philippe Mugnier Dans le MICE, l’essentiel demeure de comprendre comment se prend la décision pour le choix d’une destination. Un dirigeant d’entreprise peut changer d’avis à la simple lec-

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part à faire remonter en Irlande les informations sur le marché français et ses besoins; et d’autre part à convaincre les agences et les entreprises de visiter les deux « Irlande », du nord et du sud, une «particularité» qui justifie que nous ayons un office de tourisme en propre en France.

les Offices de tourisme et Bureaux des Congrès ont enfin arrêté de se regarder en chiens de faïence, puis le modèle des « Convention & Visitors Bureau » anglo-saxons a pris la relève pour aboutir à des approches plus intégrées, comme « London & Partners » qui s’occupe de l’attractivité globale de Londres pour y attirer des visiteurs, des événements, des étudiants, des investisseurs… Cette approche ne peut que booster le MICE, d’ores et déjà restrictif voire dépassé dans sa terminologie. Le monde anglo-saxon ne parle plus depuis longtemps de «Tourism» mais de «Travel industry» et s’empare depuis peu du concept de « Visitors Economy »… Elena Valdes del Fresno Les décideurs et les distributeurs ne sont pas les mêmes. Nous travaillons donc avec des outils différents. Dans le MICE, les décisions tiennent à une série d’éléments qui ne sont

pas toujours ceux du marché loisirs. Nous cherchons donc tout d’abord à comprendre le marché ; quelle est la typologie des entreprises, lesquelles voyagent, quels sont leurs besoins et leurs comportements lors du choix d’une destination… Ce qui est complexe car les données sont difficiles à collecter. Selon les enquêtes, dans 30% des cas, c’est la secrétaire de direction qui propose la destination pour un voyage incentive et dans 20%, une entreprise choisit un pays où elle a un fournisseur ou un correspondant. Les notions d’accessibilité et de rapport qualité/prix sont essentielles. En dehors des outils de promotion communs au MICE et au loisir, comme peuvent l’être les salons et les workshops, nous mettons en place des activités spéciales : voyages de découverte pour les organisateurs, informations ciblées, présentations… Et nous sommes très réceptifs aux impressions des DMC et des agences, ce sont eux qui sont en relation avec le client final. Tina Blanchard Les clients, les interlocuteurs, les motivations et les processus de prise de décisions sont effectivement différents, d’où une approche spécifique. En revanche, tourisme et MICE se complètent et peuvent même s’influencer : le participant à une conférence qui découvre une région comme délégué peut revenir ensuite visiter une destination en famille, par exemple Newcastle qui est la porte d’entrée de la région des lacs du nord de l’Angleterre. Caroline Phelan Nous avons une approche plus pointue que dans le tourisme. Au-delà des workshops « classiques », nous organisons des opérations événementielles scénarisées afin de donner un avant goût de la créativité de la destination. Plus globalement, il est nécessaire de sensibiliser les acheteurs de manière différente avant de les pousser vers les agences, par exemple par l’organisation de voyages VIP qui permet

à une agence de faire découvrir l’Irlande à ses clients majeurs. Parallèlement, nous avons décidé de motiver les agences à travers un nouvel incentive baptisé « corporate support program ». À partir d’un certain nombre de nuitées, les agences bénéficient d’une aide financière, qu’elles peuvent répercuter ou non sur leurs clients.

Quelles relations avec les professionnels ? Joelle Viallet Elles sont insuffisantes. Nous ne travaillons pas assez avec les offices de tourisme et ce sont souvent les DMC qui font la promotion des destinations. Or, il faut d’abord donner l’envie d’aller dans un pays avant de choisir un programme. Une meilleure communication entre les actions que les offices peuvent mener et celles possibles avec nos DMC, afin éventuellement de les mutualiser pour les optimiser, est nécessaire. Cela permettrait

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ture d’un reportage tourisme dans la presse, des dernières vacances à Maurice de sa secrétaire de direction, de la ville d’université de son enfant… Dans ce contexte, le marketing et les RP «loisirs» ont un impact avéré. Les destinations les plus performantes sont celles qui intègrent au sein d’une même gouvernance toutes les dimensions: tourisme de loisirs et d’affaires/ MICE, investissements, grands événements… Ces dernières années,

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un gain d’énergie, de budget. Audelà, des actions traditionnelles sont nécessaires, telles que des éductours, des événements et pourquoi pas des « sales visits ».

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TABLE RONDE

Anne-Lisbet Tollanes Nous organisons des fam-trips pour les agences en relation avec les membres de notre Convention

deurs dans les entreprises quant au choix de destinations; le tout joue ensemble. Pascal Maigniez Cela dit, Dubaï a été déçue par le retour sur investissement suite à l’organisation d’éductours. Avec nos partenaires comme Emirates, nous avons donc décidé de proposer désormais aux agences des découvertes payantes de Dubaï. Le coût est déduit des futures opérations qu’elles organisent. Encore une fois, au-delà de la préconisation d’une destination par une agence, il est essentiel de comprendre le processus de décision dans une entreprise; on est aussi obligé d’aller vers le BtoC pour rencontrer les décideurs et savoir dans quelle mesure le pays correspond à leurs critères.

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Marina Dupuy-Wedd Les agences nous interrogent pour des présentations avec leurs clients lorsqu’elles ne connaissent pas suffisamment la destination qu’elles doivent proposer. Nous fournissons aussi des informations si elles nous contactent, des brochures, vidéos. A destination, certains Convention Bureau peuvent offrir un repas, un cadeau de bienvenue à chaque participant, comme Macao. Cela peut aussi influer une entreprise qui choisira une destination plutôt qu’une autre car elle y bénéficiera d’avantages.

sommes leur «extension» sur un marché donné. Nos clients sont avec nous et dans la plupart des agences pour au moins 3 à 5 ans, si ce n’est plus…

Bureau sur place, des workshops et participons aux salons comme le Meedex. Je crois beaucoup aux vertus des relations BtoB, les gens ont besoin de se rencontrer… Nous organisons également des visites pour les clients, tout comme pour le segment loisirs, mais les canaux de communication sont bien évidement différents. Nous souhaitons être visibles et proactifs pour les professionnels, mettre la Norvège sur la carte du MICE et sommes ouverts à toutes les demandes. Nous pouvons même les aider à trouver les meilleurs contacts locaux correspondant à des cahiers de charge concrets. Plus globalement, nous pensons que la communication grand public ainsi que tous les articles dans la presse et émissions télé peuvent influencer aussi bien les touristes que les déci-

Sarah Saint-Martin Le recours à des sociétés de représentation, comme Indigo, est de plus en plus fréquent. En particulier pour les destinations longs courriers. Cela coûte moins cher que d’avoir un bureau à part entière sur un marché qui n’est pas forcément prioritaire ; mais il y a aussi l’expertise, la connaissance du marché et le réseau – encore très important en France. Je ne vois pas de limite à cette «externalisation», nous faisons partie intégrante des équipes des OT, nous

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Offices de tourisme ou sociétés de représentation ?

Philippe Mugnier Avec le développement du tourisme mondial, toutes les destinations ont désormais vocation à accueillir des visiteurs du monde entier. Financièrement, il leur est impossible d’être présent dans chaque pays avec un bureau en propre. Mais arrêtons d’opposer office du tourisme et bureau de représentation. Nous faisons le même métier et sommes presque soumis aux mêmes impératifs de résultats. L’enjeu pour toute destination est d’abord celle de l’expertise du marché émetteur, de ses leviers d’influence et de la technicité marketing. Sur les deux premiers points, les bureaux de représentation ont souvent une longueur d’avance en pouvant valoriser leur « know how » français au profit de leur client dès le premier jour du contrat. Selon l’enracinement en France des équipes des offices du tourisme « en propre », cela peut prendre plus de temps. Coté technicité marketing, les OT « en propre » ont généralement une moindre capacité à s’enrichir des «best practices» de leur environnement concurrentiel. Au sein des agences qui travaillent pour plusieurs destinations, la mutualisation des expériences est quotidienne. La question de fond est celle du retour

TABLE RONDE

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Elena Valdes del Fresno L’Espagne possède 33 bureaux en propre à l’étranger et travaillent avec des sociétés de représentation dans certains pays, toujours pilotées par un bureau en propre. C’est par exemple notre bureau de Rome qui supervise les sociétés de représentation avec lesquelles nous travaillons dans les pays du golfe. Ce n’est donc pas contradictoire. En revanche, nous voulons maintenir une présence institutionnelle car l’état doit répondre à un principe de subsidiarité, c’est à dire qu’il n’y a pas que les gens qui ont de l’argent qui doivent accéder à la promotion.

Blaise Borezee Notre structure dédiée Interface MICE accompagne les acteurs touristiques en matière de promotion commerciale, relations publiques, campagnes de communication. Nous croyons beaucoup aux synergies entre les différents métiers. Peut être que le MICE, plus difficile d’approche que le tourisme de loisirs, a plus aisément recours à des sociétés de représentation pour trouver en elles une expertise pointue. Je ne vois pas de limite aux recours aux sociétés de représentation en termes de mission et d’organisation, c’est avant tout une question de choix politique, il n’y a pas de modèle type. Quelle que soit la durée d’un contrat, nous intégrons toujours une vision stratégique de long-terme. Nos clients sont globalement fidèles même si parfois, la multiplication des appels d’offres est improductive. Marina Dupuy-Wedd Le coût d’une représentation est certes inférieur à celui d’un bureau en propre, mais le choix se fait aussi sur la possibilité, via une société de représentation, de trouver des équipes immédiatement efficaces, qui connaissent parfaitement le terrain. Les étrangers sont parfois perdus dans le dédale des diverses règlementations françaises ! En fonction du budget alloué, Express Conseil prépare la stratégie, orga-

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Anne-Lisbet Tollanes Pour sa part, la Norvège a fait le choix d’un office de tourisme en France. J’imagine que les raisons pour choisir une société de représentation peuvent être multiples. Au-delà du coût, le manque de proximité géographique et/ou culturel peut jouer en faveur d’une société de représentation. Il faut une certaine connaissance de la culture et des attentes du marché pour être efficace dans la promotion.

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sur investissement des budgets investis pour agir en France. C’est à chaque pays de placer où bon lui semble le curseur entre frais de structure et budgets de marketing. La réflexion office en propre / bureau de représentation est à mes yeux une notion dépassée…

nise des fam trips, workshops, et roadshows, prend en charge les relations presse, les plans de communication et l’achat d’espaces publicitaires. Mais attention : les destinations doivent être conscientes que sans budget, même les meilleures agences ne peuvent être performantes ; et ne pas changer de partenaires trop souvent, uniquement dans le souci d’abaisser les coûts ! C’est alors dommageable pour l’image d’une destination car les professionnels et les journalistes ne savent plus vers qui se tourner. En trente ans d’existence, Express Conseil a perdu deux destinations, cela reste marginal. Nous travaillons pour la Louisiane et le Massachusetts depuis 21 ans, l’Arizona depuis 8 ans et notre contrat vient d’être renouvelé pour 5 ans. n

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REPÉRAGE PAYS… XXXXXX

Québec,

La grande évasion Il y a Montréal, la métropole créative où il fait bon vivre. Il y a Québec, la Vieille Capitale si belle sur son promontoire. Et puis, il y a les grands espaces sauvages d’une nature indomptée et pourtant accueillante avec ses auberges de forêt. Enfin, il y a les Québécois, ouverts, sympathiques, chaleureux. Un voyage au Québec est une promesse de bonheur à l’état pur.

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Par Pascale Mougenot

REPÉRAGE PAYS… QUÉBEC

Montréal

À la fois latine et nordique, cosmopolite et 100% québécoise, Montréal est une ville en mouvement permanent. Ses quartiers sont autant de petits mondes et sa convivialité légendaire fait tout son charme. Remonter le temps sur le Vieux-Port Le musée d’Archéologie et d’Histoire a été érigé à Pointe-à Callière, sur le lieu même où fut fondé le Fort Ville Marie, en 1642. Un circuit serpente à travers les vestiges découverts ici et un audiovisuel inventif relève le défi de résumer l’histoire de Montréal en 20 minutes virevoltantes. Pour un groupe d’entreprise, des salles de réunion inondées de lumière, certaines avec vue sur le Saint-Laurent, ajoutent à l’attrait du lieu. A quelques pas, les ruelles pavées du Vieux, comme est affectueusement surnommé le centre historique, sont bordées de rares édifices datant de la Nouvelle France, de magasins-entrepôts de style néoclassique reconvertis en lofts, en hôtels ou en galeries d’art, et des tout premiers gratte-ciel de la ville, groupés autour de la place d’Armes. A l’ouest du Vieux-Port, la silhouette

imposante du Silo n°5 barre l’horizon, mémoire de l’époque où Montréal était le plus grand port céréalier du continent. Le restaurant Les Eclusiers du chef en vogue Giovanni Apollo est installé juste en face, à l’aplomb d’une écluse sur laquelle veille un remorqueur vintage : espaces au design brut et vastes terrasses, c’est l’endroit parfait pour un déjeuner léger ou un joyeux « 5 à 7 », comme est appelé l’apéritif, à l’issue d’une visite guidée.

Courir la ville sur un scooter électrique Montréal s’étale sur une très grande île – 9 fois Manhattan ! - et, si la saison le permet, explorer ses quartiers en scooter électrique (Dyad Cycles) se révèle idéal pour gommer les distances. Aussi maniable qu’écolo, l’engin peut emprunter les pistes cyclables, un avantage indéniable dans l’une des villes

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du monde les mieux pourvues en la matière. Cap d’abord sur Griffintown et ses entrepôts transformés un à un en espaces créatifs tandis que les grues sont à la manœuvre pour construire des « condos » résidentiels. A l’horizon, le célèbre néon Farine Five Roses veille sur le canal de Lachine rendu aux plaisanciers et dont les rives aménagées mènent à Saint-Henri, un district populaire en qui certains voient le futur Plateau. Un arrêt au marché Atwater, architecture Art déco et produits du terroir, et nous voilà filant à travers des rues bordées de d’élégantes demeures victoriennes en direction des pentes du Parc du Mont Royal, qui offre depuis son Belvédère la plus belle vue sur la ville. Entre temps, on aura croisé plusieurs des lieux les plus lancés du moment tels la Fonderie Darling devenue un centre de création, L’Arsenal, un ancien chantier naval recyclé en musée d’art

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L’île monde

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Montréal célèbrera en 2017 le 375° anniversaire de sa fondation et le 50° anniversaire d’Expo 67. La promesse ? 375 jours de festivités. contemporain et la Parisian Laundry, aujourd’hui une galerie pointue. Autant de visites privées possibles, avec ou sans réception à la clef.

Cocktail arty servi sur un Plateau Autrefois un bastion ouvrier, le Plateau Mont-Royal, ses ruelles bordées de jardinets et ses fameux triplex de

Le bon goût de Montréal Dans une ville où cohabitent plus d’une centaine d’ethnies, la gastronomie est forcément sous influence. Traditions amérindiennes, menus typiques de la cabane à sucre ou poutine populaire, parfois revisités, fameux bagels et smoked meat d’Europe Centrale, restaurants de tous les pays et nouvelle cuisine québécoise toute en simplicité nordique, la diversité culturelle de la métropole s’exprime aussi à travers à son art culinaire. A découvrir dans le cadre d’un rallye gourmand entre les étals du Marché Jean Talon, une institution de la Petite-Italie, d’un tour guidé des tables exotiques du boulevard Saint-Laurent ou d’un atelier animé par un chef en vue. Cerise sur le gâteau, l’ambiance est toujours extraordinairement chaleureuse.

brique desservis par des escaliers extérieurs en fer forgé forment le coeur du Montréal bohème. Ces dernières années, l’épicentre de la branchitude s’est déplacé du côté du Mile End, incubateur de tendances et hautlieu de la scène alternative. L’édifice Peck symbolise ce renouveau : cette ancienne manufacture textile a vu défiler des générations d’immigrants avant d’accueillir le siège canadien du créateur de jeux vidéo Ubisoft. Comme partout à Montréal, l’art public est à l’honneur. Parmi les œuvres emblématiques du quartier, les Leçons singulières de Michel Goulet et le Jardin du Crépuscule, aménagé dans une friche industrielle, peuvent servir de fil conducteur à une balade entrecoupée de pauses dans des galeries d’avant-garde, des boutiques de créateurs, des bars lilliputiens et des restaurants bio. Encore plus effervescent en soirée, c’est LE coin à ne pas manquer avec un groupe de la génération Y.

L’ancien quartier chaud devenu celui des spectacles concentre sur 1 km2 quelque 80 lieux de diffusion culturelle, officiels ou plus alternatifs. Plusieurs grands festivals se sont arrimés entre la Place des Arts et la Place des Festivals autour de desquelles gravitent aussi le Musée d’Art contemporain, la Maison symphonique, la Société des Arts Technologiques … Mis en lumière chaque soir, cet îlot culturel est à la fois un laboratoire urbain à découvrir dans le cadre d’une promenade guidée et une destination de choix pour une soirée musicale ou théâtrale, qui pourra se poursuivre dans l’un des nombreux clubs du Quartier latin (étudiant) ou du Village (gay) tous proches. Alternative : un spectacle à la Tohu, la remarquable Cité des arts du (nouveau) cirque.

Première ville d’Amérique du Nord pour l’organisation de congrès en 2012 comme en 2013 d’après le classement ICCA, Montréal dispose d’un Palais des Congrès high-

tech posé à proximité de 15.000 chambres d’hôtels. Composée de lamelles de verre coloré, sa façade tout en transparence illumine un vaste hall où se dresse une forêt de troncs d’arbres en béton rose bonbon, preuve que les réunions au sommet peuvent rimer avec fantaisie ! Se voulant une vitrine de la créativité montréalaise, le palais a dispersé des œuvres d’art contemporain dans ses murs comme dans ses galeries souterraines reliées au vaste RESO qui permet de circuler dans le centre sans sortir au grand air. Reconnu pour sa politique en matière de développement durable, il a aussi verdi ses terrasses, entre verger et potager bio, invitant aux pauses bucoliques à la belle saison. C’est au Palais des Congrès que se tiendra en décembre prochain la première édition de Smart City Montréal, déclinaison américaine de la manifestation de Barcelone ; quelque 200 villes et leurs fournisseurs en solutions durables sont attendus à cette occasion. Le congrès sera pérenne les cinq prochaines années, positionnant la métropole québécoise comme un centre de réflexion sur le concept de ville intelligente.

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Que la fête commence !

MONTRÉAL INTÈGRE LA FAMILLE DES SMART CITY

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2017, L’ANNÉE À 375 JOURS

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Mauricie

Grandeur nature

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À mi-chemin de Montréal et Québec, la Mauricie est une terre de lacs et de forêts. Grands espaces, hôtellerie champêtre, aventures douces et rencontres chaleureuses, elle incarne la quintessence du Québec authentique.

Le monde à l’état pur

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La plaine du Saint-Laurent au sud, le Bouclier canadien au nord, la Mauricie est couverte à 90% de forêts parsemées de rivières et de lacs : l’homme n’est ici qu’un invité des ours, des loups, des ratons laveurs, des timides orignaux et des infatigables castors. Plusieurs des villégiatures les plus connues de la clientèle internationale, à l’instar de l’hôtel Sacacomie, de la Seigneurie du Triton, de la Pourvoirie du Lac

Blanc ou de l’Auberge Le Baluchon se nichent au cœur de cette région bucolique qui présente l’avantage d’être proche des métropoles québécoises, permettant de concevoir un court séjour associant l’effervescence urbaine à une parenthèse en pleine nature.

Vis ma vie de trappeur Comme le coureur des bois, le trappeur appartient à la légende locale. Au temps de la Nouvelle France, tous deux passaient de longs mois en forêt. Le trappeur y piégeait les animaux à fourrure, évitant ainsi que leurs peaux ne soient abîmées par une pointe de flèche ou une balle, et rapportait le produit de sa chasse aux postes de traite. Le coureur des bois prenait le relais, transportant ses précieuses cargaisons jusqu’aux ports du Saint-Laurent, d’où elles étaient

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exportées en Europe. Aujourd’hui, la fourrure n’est plus guère à la mode et les trappeurs se sont reconvertis en guides touristiques. A pied, à bord d’un canot « rabaska » inspiré des embarcations amérindiennes ou en raquettes, une balade en leur compagnie invite à partager une histoire et des légendes envoûtantes. Rares sont les visiteurs souhaitant participer à une véritable trappe, devenus trop délicats selon nos rudes hommes des bois qui se contentent d’en présenter les techniques. En revanche, la pêche à la truite rencontre un franc succès, dégustation de la prise du jour autour d’un feu de bois incluse. Les plus audacieux poursuivent l’aventure par une nuit en forêt, dans une cabane rustique ou sous une tente de prospecteur. C’est aussi avec la complicité des trappeurs, qui connaissent leur ter-

CANADA EN VOL DIRECT NOTRE CABINE NOUVELLEMENT REDESSINÉE. Nous mettons tout en œuvre pour faire vivre une expérience hors pair dès l’arrivée à bord. En plus d’offrir un service courtois et attentionné, des avantages exclusifs, nous avons entièrement repensé nos cabines.

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REPÉRAGE PAYS… QUÉBEC ritoire comme leur poche, que l’observation des castors et des ours noirs donne les meilleurs résultats.

C’est l’hiver, « attache ta tuque » En québécois, une « tuque » est un bonnet de laine, indispensable pour affronter les rigueurs de l’hiver. Par analogie, l’expression « attache ta tuque » signifie qu’il va y avoir de l’action. Et de fait, à condition de bien s’équiper –on dit ici « s’habiller en pelures d’oignon », quand la neige recouvre lacs et forêts de son

L’HYDRAVION, UNE EXPÉRIENCE 100% QUÉBÉCOISE Si les premiers hydravions ont décollé de l’étang de Berre, en France, c’est au Québec que l’aviation de brousse a trouvé l’une de ses plus belles terres d’aventures ! Sur l’eau de mai à octobre, sur ski le reste de l’année, ces appareils légers sont plébiscités pour des transferts VIP. Encore plus chic, il est possible de réaliser un circuit complet en hydravion. L’expérience peut aussi prendre la forme d’un survol panoramique, d’une excursion à la journée vers le fjord du Saguenay ou les chutes de Niagara, d’une envolée thématique incluant une partie de pêche, un repas gastronomique ou la visite d’un campement amérindien … A Montréal, la plupart des compagnies décollent de la Marina Venise de Laval, en bordure de la rivière des Mille-Iles dont les eaux calmes forment un « terrain » propice. En Mauricie, Hydravion Aventure propose ses services au départ de sa base de Trois-Rivières mais aussi des hôtels Sacacomie, l’Auberge Lac-à-l’Eau-Claire et la Pourvoirie du Lac-Blanc, avec qui la compagnie a noué des partenariats privilégiés.

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Un tour à la cabane à sucre

blanc manteau, c’est un immense terrain de jeux qui s’offre aux groupes. Les contemplatifs optent pour des glisses douces : raquettes, traîneaux à chiens, ski de fond, luges, patins à glace … L’éventail des possibilités est à la mesure des espaces environnants : quasi infini. Les sportifs s’initient aussi au hockey-sur-glace et à la conduite de quad sur neige. L’activité phare reste la motoneige, sur sentiers ou hors-pistes, en version « pépère » ou dans le cadre d’un véritable raid. Et le soir, tout le monde se retrouve au spa ou autour d’un verre au bar, dans une ambiance de franche camaraderie teintée d’euphorie.

Chaque printemps, lorsque les érables se mettent à couler, les Québécois filent célébrer leur or blond à la cabane à sucre. Lieu ancestral de la transformation de l’érable, la plupart des cabanes font aujourd’hui table d’hôtes tandis que nombre d’hôtels disposent de leur propre érablière. Pour répondre aux désirs des touristes, qui ne sont pas forcément de passage au bon moment, toutes ouvrent à la demande pour des soirées

L’Auberge Le Baluchon possède depuis peu un troupeau de superbes bœufs Highlands qui lui permet de proposer une activité équestre inédite dans la région : le guidage des bêtes vers un nouveau pâturage à travers champs et bois. Pour ceux qui sont à l’aise sur un cheval, la chevauchée agreste peut être prolongée par des jeux d’adresses dignes des cowboys les plus aguerris.

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Jouer au cowboy d’un jour

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puisant aux sources de la tradition. Fèves au lard, œufs et ambon fumé nappés de sirop, crêpes et tartes au sucre, le menu rime avec bombance ! Danses et musiques accompagnent ces « parties de sucre », appréciées pour leur convivialité. En revanche, la visite pédagogique de l’érablière ne prend vraiment son sens qu’au moment où ses équipements tournent à plein régime.

De l’été à l’été des Indiens, un festival de couleurs On associe souvent le concept de séjour multi-activités uniquement à l’hiver. Erreur ! La belle saison est tout aussi propice à une immersion en pleine nature : randonnées naturalistes, baignades, sorties en kayak ou en canoë, raids en quad… C’est aussi quand les températures sont douces que la nuit sous un tipi, précédée d’une soirée contes et légendes, se pare de toute sa magie. D’un vert profond en été, les forêts se couvrent d’or, de bronze et de rouge à partir de la mi-septembre, spectacle qui atteint son apogée durant la première quinzaine d’octobre. Sans surprise, c’est l’une des périodes préférées des voyageurs.

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Québec,

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La belle capitale

Le décor de film de cape et d’épée de la Vieille Ville n’éclipse plus le creuset créatif que l’on trouve du côté du port et des anciens faubourgs. Riche patrimoine et art de vivre consommé, Québec est une fête.

salles du célèbre Château Frontenac ou encore une visite du Musée des Civilisations.

Réviser l’histoire du berceau de la Nouvelle France

« Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver », chante Gilles Vigneault. Filons la métaphore : sa capitale est Québec, le Carnaval, sa grande fête, et l’Hôtel de Glace, son adresse en vue ! Evénement phare de la saison hivernale, la 61° édition du Carnaval se déroulera du 20 janvier au 15 février 2015 : palais de Bonhomme, défilés dans le VieuxQuébec, course en canot sur le fleuve Saint-Laurent et bal au Château Frontenac, à chacun d’imaginer comment intégrer les festivités à une opération corporate. Dès le 04 janvier et jusqu’au 22 mars, l’Hôtel de Glace rouvrira ses

On croit tout savoir de Québec, où on débarque comme chez une vieille cousine. Une conversation avec un guide érudit remet les pendules à l’heure : c’est sur les Plaines d’Abraham que se déroula en 1759 la bataille sanglante qui allait sceller le destin de la colonie française d’Amérique et la jeter dans les bras des Anglais. Rien d’étonnant dès lors que la vieille cité évoque tour à tour la France du XVIIe siècle, l’Edimbourg du XVIIIe et le Londres du XIXe. Francophone et résolument franco-

phile, fief des Québécois « pure laine » et riche d’un patrimoine architectural unique, Québec n’en reste pas moins une ville du Nouveau Monde. Revisiter les grands chapitres de son histoire mouvementée est donc non seulement passionnant mais indispensable pour comprendre la mentalité de la « Gibraltar de l’Amérique », comme Charles Dickens l’avait surnommée, mais aussi de la nation québécoise dans son ensemble. Selon le profil du groupe, on optera pour une balade in situ dans ses rues pentues, un rallye ludique, une conférence historique dans l’une des

Un Hôtel de Glace pour la capitale de l’hiver

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REPÉRAGE PAYS… QUÉBEC la table des notables de la Nouvelle France : mousse d’anguille, écrevisses, radis farcis au beurre … Pour parfaire l’illusion, les convives peuvent se vêtir en costumes d’époque.

Déjeuner VIP au Parlement

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portes sur le site de l’ancien zoo. Véritable musée éphémère le jour avec ses voûtes de neige monumentales abritant un décor féérique et son symposium de sculptures sur neige, il devient un hôtel presque « classique » la nuit avec 44 chambres et suites, un spa, un immense bar … Balades en traîneau à chiens dans les bois alentour, ateliers de construction d’igloos, visite de l’envers du décor, l’expérience nordique s’adapte à toutes les demandes particulières des groupes. Patinoires, glissade de la terrasse Dufferin, pistes de ski de fond et de raquettes sur les Plaines d’Abraham permettent aussi d’imaginer des activités de team-building en pleine ville.

Il n’est pas si fréquent d’être accepté dans l’enceinte d’un Parlement. Au Québec, où les relations avec les édiles sont placées sous le signe de la simplicité, on peut non seulement visiter les salles où siègent les élus mais aussi s’inviter à leur table. Le restaurant Le Parlementaire, installé dans une élégante salle à manger de style BeauxArts, propose une fine cuisine inspirée

Surprendre avec un cocktail ambigu à l’îlot des Palais L’Ilot des Palais est, à l’échelle du Québec, riche d’une très longue histoire avec plus de sept siècles d’occupation attestée par des fouilles archéologiques. D’abord un campement amérindien, le site abrita successivement la Brasserie Jean Talon, les palais de l’Intendant de la Nouvelle France, les Magasins puis les prisons du Roi et la Brasserie Boswell-Dow. Ne subsistent aujourd’hui que les voûtes d’un palais, où sont exposés une partie des vertiges découverts ici, parfois intrigants comme ces amulettes égyptiennes ou ce peigne à poux. La muséographie est inventive avec projections 3D et mise à disposition de tablettes pour participer à des fouilles virtuelles. Complétant la découverte, des festins « à l’Ambigu » peuvent être organisés dans les salles jouxtant le musée : très en vogue au XVIIIe siècle, ces ancêtres de nos cocktails dînatoires invitent à déguster les mets que l’on servait à

par les saveurs du terroir à l’heure du déjeuner. Dans le cadre d’une privatisation de la totalité de la salle (275 couverts), il est également possible de dîner dans ce lieu prestigieux. Attention aux malentendus lors de la réservation : ici, le petit-déjeuner s’appelle le déjeuner, le déjeuner est le dîner et le dîner, le souper !

Nouvo Saint-Roch, un Québec inédit Saint-Roch, autrefois le faubourg le plus populeux de la ville, s’est engagé dans une ambitieuse politique de revitalisation urbaine : anciennes manufactures reconverties en ruches créatives, cafés branchés et boutiques vintage, il faut venir ici avec un guide qui sait pousser les bonnes portes pour rencontrer les artistes du quartier. Ne pas manquer Méduse, une coopérative dédiée aux arts actuels sous toutes leurs formes.

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WENDAKE, TOURISME AUTOCHTONE EN MILIEU URBAIN A 15 mn du centre ville de Québec, la petite bourgade de Wendake abrite l’unique collectivité huronne-wendat du Canada, qui est aussi l’une des communautés autochtones les plus dynamiques du pays. Les Wendat, qui formaient jusqu’au XVe siècle une puissante confédération de tribus installée dans la région des Grands Lacs, s’allièrent aux Français à l’époque de la Nouvelle-France. Parce que la coiffure des hommes leur rappelait la hure du sanglier, ceux-ci les rebaptisèrent Hurons. Vaincus par les Iroquois et décimés par les épidémies, ils se dispersent au milieu du XVIIe siècle, certains se réfugiant alors dans la région de Québec. Aujourd’hui, cette grande nation vit une véritable renaissance autour de son Hôtel-Musée Premières Nations (voir p. 48). Très métissés – le Grand Chef en titre est roux aux yeux bleus, parfaitement intégrés et réputés pour leur proverbiale hospitalité, les Wendat misent désormais sur le tourisme pour préserver leur culture. Célébration du soleil levant avec un Sage, mythes et légendes contés autour d’un feu de bois dans une maison longue traditionnelle — où il est aussi possible de passer une nuit, avec « back up » à l’hôtel Premières Nations — , troupe de Femmes au tambour proposant un spectacle de danses et de chants, ateliers d’artisanat et balades à la découverte du village, de la rivière ou d’une spectaculaire chute d’eau, la communauté orchestre une formidable gamme d’activités qui se déclinent sur mesure pour les groupes.

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REPÉRAGE PAYS… QUÉBEC

Montréal

Hôtel Alt Montréal Griffintown 3 * A Griffintown, cet hôtel ouvert au printemps 2014 cultive un esprit alternatif, comme l’indique le nom de ce concept du groupe Germain. Le lobby donne le ton : un collage photo lumineux mettant en scène Montréal, des fauteuils suspendus, un espace et de la musique lounge. Dans les étages, 154 chambres design aux literies douillettes et aux espaces astucieusement aménagés à défaut d’être spacieux et 8 salles de réunion high-tech et acidulées (max de 80 p.). www.montreal.althotels.ca ■

Le Méridien Versailles 4 * Sur l’élégante avenue Sherbrooke, au cœur du Golden Square Mile, une bâtisse seventies abrite 108 chambres et suites lumineuses qui viennent d’être réaménagées dans un esprit contemporain épuré. Photos d’art dans le lobby, objets design dans les chambres, l’atmosphère est résolument arty. Restaurant de cuisine méditerranéenne et 4 salles de réunion (65 p. max). www.lemeridienversailleshotel.com ■

Loews Hotel Vogue 5 * Au centre ville, à deux pas de la rue Sainte-Catherine, cet hôtel élégant vient d’être entièrement rénové. Le lobby baigné de lumière donne accès à un univers sophistiqué : 142 chambres et suites très spacieuses au décor raffiné, une dizaine d’espaces de réunion dont un ballroom (250 p.); sous sa superbe verrière Art Nouveau, La Société Bistro restitue l’atmosphère d’une brasserie parisienne. www.loewshotels.com/vogue ■

Mauricie

Pourvoirie du Lac Blanc 4 * Au bout d’une piste forestière, la Pourvoirie règne sur un vaste domaine semé de lacs et de tourbières. Au bord du lac principal, l’auberge accueille une douzaine de chambres ■

douillettes, une salle à manger rustique et un bar. Piscine couverte avec sauna, bain à remous et fitness ; alentour, 12 chalets de 4 chambres et une cabane à sucre; dans la forêt, tentes de prospecteurs et campement amérindien. Très bonne table, activités orchestrées par des guides passionnés et accueil familial. www.pourvoirielacblanc.com

Tourisme Québec 3 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris andre.martel@b10conseil.com www.quebecoriginal.com/motivation

Y aller Avec Air France, Air Canada et Air Transat toute l’année ; avec Corsair d’avril à octobre.

Auberge Le Baluchon A la limite des terres cultivées et de la forêt et en surplomb de la rivière du Loup, cette éco-villégiature chic abrite 4 auberges (90 chambres au total) dont elle rénove petit à petit les chambres dans un esprit récup très réussi. Plusieurs espaces de restauration, un centre d’équitation, un théâtre de plein air, un Spa et une gamme d’activités variées entre nature et culture. www.baluchon.com

À savoir

Québec

JPdL Vitamine Canada Think Incentive Zest incentive

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• Formalités : A partir d’avril 2015, autorisation de voyage obligatoire, délivrée sur Internet pour une durée de 5 ans en échange de 5€ environ. • Décalage horaire : - 6h • Climat : se renseigner en fonction de la région • Langue : Français • Monnaie : Le dollar canadien

Liste des DMC

Hôtel Château Laurier 4* Sur la Colline Parlementaire, entre les Plaines d’Abraham et la Grande Allée, cette institution de l’hospitalité québécoise a réparti ses facilités dans plusieurs édifices, entre maisons victoriennes et annexe moderne. 289 chambres et suites dont 34 de catégorie Ultra rénovées en juin 2014 dans un esprit design. Vaste lobby réchauffé par une cheminée, piscine intérieure, 17 salles de réunion (jusqu’à 500 p.) et traiteur maison. www.hotelchateaulaurier.com

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Hôtel Manoir Victoria 4* Dans le Vieux-Québec, une demeure en brique accueille ce boutique hôtel de 156 chambres et suites, pour moitié rénovées en 2014 dans un style contemporain chic et chaleureux. Style qui caractérise aussi le lobby aménagé comme un vaste salon et le restaurant. Piscine intérieure, Spa de 8 cabines et salles de réunion (200 p. max). Intégré à l’hôtel, Chez Boulay bistro boréal est un restaurant en vogue de cuisine nordique. www.manoir-victoria.com

Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.

Wendake

Hôtel-Musée Premières Nations 4* Dans un cadre bucolique, ce boutique hotel à l’architecture audacieuse inspirée des maisons longues traditionnelles et au design contemporain est un bijou. Oeuvres d’art et objets amérindiens, 55 chambres et suites lumineuses donnant sur la rivière et restaurant La Traite de fine cuisine nordique. Plusieurs salles de réunion et possibilité d’organiser une réception dans le musée attenant. www.tourismewendake.ca/hotel n

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La Réunion Tout feu, tout flamme

Des montagnes vertes déchiquetées, des déserts volcaniques rouges, des lagons aux eaux bleutées… La Réunion est un kaléidoscope coloré qui permet de pratiquer la randonnée et la plongée en une même journée; une terre d’incentive, pour amateurs d’aventures, de paysages époustouflants et de culture métissée…. Par Thierry Beaurepère

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ACTION PAYS… LA RÉUNION

ou de rencontrer une population elle aussi arc-en-ciel…

Balade architecturale sur la rue de Paris Faut-il s’arrêter quelques heures pour découvrir Saint-Denis, la capitale de l’île fondée en 1669 ? Souvent oubliée, elle permet pourtant de

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prendre le pouls de ce département français du bout du monde avant de partir l’explorer ; par exemple autour d’un petit déjeuner d’ananas, mangues, papayes et litchis, avant un bref rallye dans ses rues histoire de rencontrer sa population tout aussi bigarrée. Aux premiers propriétaires blancs venus d’Europe

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ans l’avion d’Air Austral qui relie Paris à La Réunion, le sommeil qui accompagne le vol de nuit laisse place à l’excitation du petit matin quand apparaît enfin à l’horizon les contreforts escarpés de la « montagne qui jaillit de l’Océan Indien » ; quand le Boeing de la compagnie réunionnaise atterrit sur l’aéroport Roland Garros de Saint-Denis, après 11 heures d’un voyage sans problème. Le vert des montagnes luxuriantes sur les Hauts, l’ocre de la lave et le gris des scories projetées par le Piton de la Fournaise, le bleu des lagons, dans les Bas… nulle autre île n’offre une telle palette de couleurs et une découverte aussi plurielle; qu’il s’agisse d’aller taquiner le thon au large ou de barboter dans des eaux cristallines, de s’envoyer en l’air au dessus d’un volcan ou de randonner dans des cirques majestueux, d’explorer un patrimoine varié

et aux esclaves noirs d’Afrique et de Madagascar, ont succédé des Indiens de religion hindoue qui vénèrent Shiva, mais aussi de confession musulmane. Eglises, temples et mosquées cohabitent, sans que personne n’y trouve à redire. Au début du 20e siècle, les Chinois ont complété la palette avant que le statut de département d’outre mer n’amène son lot de métropolitains. Malgré ces origines diverses, les 800 000 habitants de la Réunion vivent en harmonie. Dans la rue de Paris, la plus ancienne artère de Saint-Denis, l’architecture néoclassique de l’ancien hôtel de Ville, les bâtiments coloniaux et les coquettes cases créoles rappellent que ce melting-pot est aussi architectural. Au fil de cette flânerie bucolique, on s’arrêtera découvrir les belles collections du musée d’art contemporain Léon-Dierx ou la Maison Carrère, une demeure créole du 19e siècle emblématique de l’âge d’or de la culture du sucre, qui abrite aujourd’hui l’office de tourisme. Ses espaces et ses jardins se louent pour des cocktails et soirées.

Baleines et dauphins De Saint-Denis, les groupes filent généralement vers le sud jusqu’à Saint-Pierre, en longeant la côte ouest. Et pour cause ! A l’abri du vent et bordée par un récif corallien qui la protège des vagues (et des requins), elle aligne des kilomètres de plages ombragées de filaos ; et sans danger pour la baignade ou les activités nautiques, il est toujours bon de le rappeler ! 80% des hôtels de l’île sont

concentrés le long de ce littoral paradisiaque. Voilà la promesse de quelques activités riches en émotions. Et pourquoi pas une partie de pêche au gros avec

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Maevasion au départ de la marina de Saint-Gilles ? Encore faut-il avoir un peu de muscle pour être capable de remonter la ligne lorsqu’un thon s’y accroche, et l’estomac bien en place pour résister au tangage. Plus tranquilles, les 20 kilomètres de plages farineuses invitent à des joutes nautiques pour des teambuildings rafraîchissants, entre catamaran et paddle, planche à voile et canoé. Le réconfort passe par un déjeuner les pieds dans l’eau dans l’unes des paillottes qui bordent l’océan Indien, par exemple à La Planch Alizé (50/60 p.), installée à La Saline-Les-Bains. Assiettes créoles, grillades à la plancha ou poissons marinés au menu, avant une sieste sur les transats ! Cette étape marine ne peut que se terminer par un apéro sur un bateau (par exemple le Cata Passion, pour 16 p.), au coucher du soleil, une coupe de champagne à la main et des samoussas – d’exquis beignets pimentés de forme triangulaire - en bouche. Et lorsque quelques dauphins viennent saluer les hôtes du catamaran, ou mieux que les baleines à bosses osent montrer le bout de leur nez (de juin à novembre), on se dit qu’assurément le paradis, c’est ici…

Fais comme l’oiseau… Plus au sud, à Saint-Leu, il est temps de s’envoyer en l’air ! La petite ville n’est-elle pas La Mecque du parapente ? On pourrait se contenter d’assister au vol majestueux des passionnés qui illuminent le ciel de leurs ailes multicolores. Mais le mieux, c’est encore de participer ! « Fais comme l’oiseau » précisait le programme. C’est parti pour un long vol plané… Une bonne dizaine d’entreprises proposent de faire le grand saut, d’Air Lagon Parapente à Parapente Réunion. Avant de s’élancer (en tandem avec un moniteur chevronné), il faut rejoindre la « piste de décollage » sur les hauteurs, à 20 minutes de voitures de Saint-Leu, s’harnacher avec précaution et surtout, être attentif aux explications : « Tu cours d’abord quelques pas sur la pente, puis tu plies les jambes et tu te laisses porter» assure le moniteur au look de surfeur. La boule au ventre, les jambes en coton, chacun finit par s’exécuter. La voile se défroisse lentement. Sans vraiment avoir eu l’impression de décoller, on plane à 800 m d’altitude. Vu d’en haut, la montagne noyée sous les frangipaniers, bananiers, papayers et autres jacarondas étincelle comme un jar-

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din d’éden, les ravines tapissées de mousse donnent le vertige ; quand le lagon se révèle être une fragile dentelle colorée qui ourle jusqu’à la Pointe au Sel. Les toits rouge et blanc des maisons de Sain-Leu ajoutent à ce tableau naïf, avant que l’atterrissage en douceur les pieds dans le sable ne mette fin à ce rêve éveillé.

Sur les pas de Clovis Clovis, le guide de l’office de tourisme de la ville expert en patrimoine, s’amuse encore de ce grand saut. Avec son air bonhomme, son chapeau de paille et son sac à dos en rotin, il attire immédiatement la sympathie. Dans les rues de SaintLeu, il raconte à coups d’anecdotes l’histoire de La Réunion, le métissage de l’île lorsque marins bretons et femmes malgaches s’unissent pour le meilleur et pour le pire ; évoque l’esclavage et le marronnage (fuite des esclaves dans les montagnes) sans tomber dans le pathos ou la caricature. Il dévoile aussi avec passion les secrets architecturaux de la ville: l’ancien bâtiment de stockage du sucre qui abrite aujourd’hui l’office de tourisme, témoin des riches années sucrières du 19e siècle, quand La Réunion comptait 189 usines de canne à sucre. Il n’en reste que deux, dont la Sucrerie du Gol à Saint-Louis

qui ouvre ses portes aux visiteurs de juillet à décembre, lors de la coupe des cannes ; l’esplanade de la mairie et ses bâtiments de la fin du 18e siècle aussi, lorsque la culture du café n’avait pas encore été supplantée par celle de la canne à sucre. Et l’Hôtel de Ville en basalte bien sûr, autrefois le siège de la mythique Compagnie des Indes. Côté mer, les surfeurs ont le blues. Considéré comme l’un des meilleurs spots de l’île, Saint-Leu a interdit ses plages, requins oblige….

Tutoyer les sommets en hélico Si le parapente - l’ULM aussi avec Air Aventures, Austral ULM ou encore Les Passagers du Vent - permet de découvrir la côte réunionnaise le nez au vent, c’est pourtant en hélicoptère que l’île dévoile ses vrais mystères. A condition de se lever aux aurores (à 6h du mat’ !), pour avoir la chance de profiter de ses paysages dégagés, avant que les montagnes ne se coiffent de nuages. Que ce soit avec Helilagon ou Corail Helicoptères, l’expérience coupe le souffle. Le casque solidement vissé sur les oreilles, pour limiter le bruit étourdissant tout en écoutant les commentaires du pilote, les quatre passagers serrent les dents pour le

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décollage. C’est parti ! L’engin se soulève doucement, avant de prendre rapidement de l’altitude et de filer vers l’intérieur des terres pour quinze minutes d’un vol au plus près des formes généreuses de La Réunion. On flirte avec les plus haute sommets de l’île, à commencer par les 3 070 mètres du Piton des Neiges devenu soudain accessible ; on tournoie tel une plume autour des gigantesques cascades qui dévalent des montagnes et dont les noms - voile de la mariée, trou de fer… évoquent plus un conte de fée qu’un paysage chaotique. L’hélicoptère est si proche que pour un peu, on pourrait être éclaboussé ! Reste le clou de ce spectacle magique : la découverte des trois cirques de l’île. La nature y est si puissante qu’elle en devient étourdissante. Voilà qui leur a valu d’être inscrits au patrimoine de l’Unesco.

De cirque en cirque Le Cirque de Mafate est assurément le plus sauvage. Il n’y a pas de route ici, uniquement des sentiers qui traversent des forêts exubérantes, avant de plonger dans ce vaste chaudron cerné de montagnes grandioses. Isolé, le lieu se mérite ! Le plus court chemin passe par le col des Bœufs, soit trois heures de marche… Angelo en sait quelque chose. C’est une star à La Réunion ! Chaque jour, l’ancien facteur de Mafate a marché des kilomètres pour distribuer le courrier aux 800 habitants des

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DMC : Mille Tours Durée : 5j/4n Jour 1 : départ de métropole et nuit dans l’avion. Jour 2 : accueil à l’aéroport et transfert jusqu’à l’hôtel LUX 5*, à Saint-Gilles-les-Bains. Déjeuner et temps libre au bord de la piscine ou sur la plage. Dans l’après-midi, départ pour une croisière à bord du Grand Bleu (55 passagers) au coucher de soleil avec punch et amuses-bouches, à la découverte des dauphins et des baleines en saison. Dîner et nuit au LUX. Jour 3 : départ en matinée pour une remontée en 4x4 du lit de la Rivière des Galets jusqu’au site de Deux-Bras, à l’entrée du Cirque de Mafate. Marche de deux heures accompagnée d’un guide pour rejoindre l’îlet de Cayenne. Déjeuner (carry) servi dans un gîte. Après le repas, retour en hélicoptère depuis le Cirque. Dîner créole au restaurant La Marmite (10 minutes de marche de l’hôtel). Nuit au LUX. Jour 4 : Départ pour un rallye par équipe (énigmes, épreuves…) en voiture jusqu’au Piton de la Fournaise. Découverte de la côte ouest et de ses villages créoles, puis route jusqu’au volcan. Déjeuner dans la Plaine des Cafres, avec remise des prix. Retour libre en longeant l’Océan. Dîner de gala au restaurant Copacabana en bord de mer, face au Lagon de la Saline. Troupe folklorique et DJ. Nuit au LUX. Jour 5 : Journée libre à l’hôtel avec déjeuner et boissons. Dans l’après-midi, transfert pour l’aéroport et vol de nuit pour le retour en métropole.

quelques villages lovés au coeur du cirque, avant de profiter d’une retraite bien méritée. Reste pour les incentives la possibilité de se poser en hélico au cœur du cirque avec Mafate Hélicoptères; en particulier dans le village de La Nouvelle (en réalité une vaste pelouse qui fait office de place centrale, cernée par quelques maisonnettes, une école et une chapelle), pour un petit déjeuner hors du temps avant de reprendre l’air. Unique et spectaculaire, mais assurément moins écolo que la randonnée! A défaut, préférez Cilaos. La route qui conduit au second cirque de l’île tourne à n’en plus finir (350 virages dit-on, mais oubliez l’idée de les compter au risque de finir malade !), enchaîne les tunnels étroits et flirte avec les précipices. Mais ses sources thermales qui soignent les rhumatismes valent bien quelques sueurs froides… Autrefois, c’est en chaise à porteurs que les bourgeois de SaintDenis « montaient » prendre les eaux au village de Cilaos ! Aujourd’hui, les sentiers qui courent au fond de la vallée et sur les pentes font le bonheur des incentives sportifs, entre randonnée et VTT, avec des niveaux de difficulté variables adaptés au profil de chaque groupe.

comme une apaisante respiration. Tout pousse dans ce cadre bucolique, les arachides et les lentilles (la spécialité locale), la vigne aussi. Perché à 1200m, le plus haut vignoble de France produit des blancs ou rouges qui s’accommodent à merveille aux caris. Idéal pour une dégustation, avec pour décor le Piton des Neiges… Plus à l’est, le cirque de Salazie clôt ce tiercé magique. Rafraîchi par les alizés, il dégouline d’humidité. Et le long de la route qui mène à HellBourg (classé parmi les plus beaux villages de France avec ses cases créoles pimpantes et ses jardins odorants), de longues cascades aux noms évocateurs - « pisse en l’air » ou «la roche qui pleure » -, déchirent des rideaux de conifères géants et de fougères arborescentes. C’est encore

Plongeon dans les cascades Les cours d’eau impétueux de Cilaos sont tout aussi recherchés. Ils font le bonheur des amateurs de canyoning, une activité majeure de tout incentive pour créer émulation et développer l’esprit d’équipe. Un casque sur la tête et une combinaison qui mettra votre silhouette en valeur (!), le jeu consiste à dévaler les toboggans qui dégoulinent le long des montagnes et descendre les cascades en rappel, de sauter dans les piscines naturelles d’eau glacée. Pas besoin d’être un as: plusieurs rivières sont accessibles aux débutants. Après s’être dépensé tout son soûl, le village de Cilaos et ses pimpantes maisons créoles sonne Septembre / Octobre 2014 | Voyages & Stratégie N°180 | 57

La Réunion, de la plage à la montagne

Idée Incentive

ici que se cache la cascade du Voile de la Mariée, un long filet d’eau qui éclate sur le flanc de la montagne que l’on ne découvre qu’une fois avoir franchi une passerelle suspendue. Sensations garanties….

Coup de chaud au Piton Cette nature exubérante trouve son paroxysme au Piton de la Fournaise. Pas de danger, le célèbre volcan se contente de cracher sa lave une ou deux fois par décennie, sans nuée ardente. Il suffit d’emprunter la Nationale 2 qui contourne l’île par l’est, sur la Côte-au-Vent, pour découvrir sa toute puissance. Les coulées de lave successives, longues traînées de roches noires, ont dévalé les pentes entre les villages de Sainte-Rose et Saint-Philippe pour finir leurs courses dans l’Océan, détruisant à plusieurs reprises la route et laissant derrière elles un paysage de désolation qui fascine tout autant qu’il terrorise. A Sainte-Rose, on n’en finit plus de prier pour remercier la coulée de 1977 d’avoir contournée la petite église et de s’être contentée de lécher sa nef. Elle a été rebaptisée… Notre Dames des Laves ! A deux pas de là, l’Anse des Cascades, une myriade de cascades qui dégoulinent de la montagne pour se perdre dans l’Océan, se prête à des déjeuners dans l’herbe à l’ombre de ses cocotiers. Pour découvrir le volcan parfaitement dégagé, il faut se lever dès

5h30 ! Car depuis Saint-Gilles, la route est longue, au moins 2 heures. D’abord un foisonnement de couleurs mêlées, frangipaniers, jacarondas et cannes à sucre, puis des pâturages riches et verdoyants où paissent de paisibles troupeaux, dignes de l’Auvergne. En chemin, au cœur de la Plaine des Cafres, Bourg-Murat s’enorgueillit de sa toute nouvelle Cité Du Volcan, réhabilitation réussie de l’ancienne Maison du Volcan. Sa scénographie immersive, à coup de maquettes interactives, cinéma 4D et réalités augmentées, permet de tout savoir sur les volcans. Un auditorium de 286 places accueille même des colloques et conférences, qui peuvent se terminer au cabaret Pat’ Jaune voisin. Dans une ambiance chaleureuse où domine le bois, on y savoure un dîner de spécialités réunionnaises, entrecoupé par des chansons créoles des Hauts de La Réunion - tendres ou drôles - en compagnie de l’un des groupes les plus emblématiques de l’île.

Compétition de vélo couché ! Dehors aussi, sur les petites routes et les vastes prairies de la Plaine des Cafres, la bonne humeur est de mise. Elle est le terrain de jeu d’une expérience originale : le vélo couché, un vélo à trois roues accessible à tous,

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que l’on pilote confortablement installé sur un siège, les jambes en avant. Amusant et sportif ! Aurore et Mikael, les responsables d’Atmosphère Pei, organisent des balades en petits groupes avec le drôle d’engin à la découverte des trésors de l’île, ou des compétitions sur un petit circuit dans l’herbe. Avantage de l’activité sans danger: elle peut être effectuée partout, près des plages ou dans les montagnes, jusqu’à 200 personnes. L’expérience se pratique même sur la piste qui mène au volcan. Mais aujourd’hui, c’est en voiture que le groupe se dirige vers le Piton de la Fournaise. Les vertes prairies laissent peu à peu la place à des sols rouges parsemés de tamarins et d’ajoncs, balafrés par une route qui n’en finit plus de tourner. Enfin la Plaine des Sables se dévoile, un étrange désert de scories ; puis tout au bout, le Pas de Bellecombe, à tout de même 2311 m d’altitude (n’oubliez pas de prendre une petite laine !), qui surplombe le cône presque parfait du volcan et son paysage désolé. Non, vous n’êtes pas sur la Lune, mais bel et bien sur la Terre !

Sur les laves pétrifiées Terminus pour la plupart des visiteurs, qui préfère déjeuner au Gîte du Volcan, en profitant confortable-

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Saint Alexis Hôtel & Spa 4* Le long de la plage de Boucan-Canot (actuellement interdite à la baignade), à proximité de Saint-Gilles-les-Bains, cet hôtel joue avec les matériaux naturels (bois de tek, de tamarin…) pour une décoration chaleureuse. Les 60 chambres s’enroulent autour d’étonnantes piscines de 1000 m2 (pas chauffées); les patios, arcades, colonnes, terrasses et jardins confèrent une vraie personnalité au site. Côté services, à noter l’espace forme (sauna, hammam..) et le Spa. Deux salles accueillent les réunions (jusqu’à 80 p.). www.hotelsaintalexis.com ■

NOTRE SÉLECTION D’HÔTELS LUX 5* Situé à l’Ermitage avec accès direct à la plage, cet élégant resort est composé de 23 villas qui s’étalent dans un domaine de 7 hectares en bordure de lagon (sans danger pour la baignade). Ces villas accueillent 174 chambres déco■

Palm Hôtel & Spa 5* Installé à Petite Ile dans le sud sauvage, à une dizaine de minutes de la ville de Saint-Pierre devenue la plus animée de l’île, l’hôtel joue la carte du luxe discret au cœur d’un parc de 3,5 hectares. Il surplombe la plage de Grand’Anse (15 mn de marche), l’une des plus belles de La Réunion mais actuellement interdite à la baignade. Reste les deux piscines à débordement, idéales après une excursion au volcan situé à une heure de route, quand les 65 chambres à l’ambiance zen réparties dans des villas créoles invitent à la relaxation. Outre les 3 salons pour les séminaires, l’hôtel est équipé d’une hélistation, idéal pour une excursion au départ de sa chambre ! www.palm.re

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rées dans le style créole. Après une réunion dans l’une des 7 salles (12 à 180 p.), on apprécie de se détendre dans la piscine de 1100 m2, de profiter des installations sportives (tennis..), du golf du Bassin Bleu à quelques minutes ou de se relaxer au Spa. Avant un dîner dans l’un des trois restaurants, dont le gastronomique Orangine. www.luxislandresorts.com

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CARNET PRATIQUE S’informer Ile de la Réunion Tourisme: 90 rue La Boétie, 75 008 Paris Tél : 01 40 75 02 79 www.reunion.fr

Y aller Air Austral propose jusqu’à 15 vols par semaine entre Paris-Roissy et La Réunion, en Boeing 777 tri-classe. Environ 11 heures de vol. TGV Air depuis vingt villes de province. www.air-austral.com. Air France et Corsair relient quotidiennement Paris à La Réunion, XL Airways propose deux vols/semaine au départ de Marseille.

À savoir

• Formalités : La Réunion est un département français d’outre-mer. Une carte d’identité suffit. • Décalage horaire : + 3 heures par rapport à la métropole • Climat : : l’île se visite toute l’année. Les températures ne chutent jamais en dessous de 20° et les saisons sont inversées. . • Langues : le français bien sûr, et le créole réunionnais. • Monnaie : : l’euro. • Santé : prévoir un répulsif contre les moustiques.

Liste des DMC Mille Tours Bourbon Tourisme Alizoa Voyages Comptoir Corail Connections Réunion Papangue tours Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.

Boucan Canot 4* A Saint-Gilles-les-Bains, cette valeur sûre de l’île installée sur un éperon rocheux domine une anse au sable blanc. Mais la plage ne possède pas de lagon, ce qui interdit la baignade. On pourra toujours faire trempette dans la belle piscine. Avec son architecture créole et sa capacité de 50 chambres élégamment décorées, l’hôtel séduit les groupes à la recherche d’une ambiance intime. Il propose trois salles pour les réunions (jusqu’à 80 p.) et organise des soirées avec spectacle cabaret. www.boucancanot.com

ment d’une vue panoramique. Les plus courageux pourront toutefois descendre dans l’enclos du volcan; 100 mètres de dénivelé avant de crapahuter sur une mer de lave fossilisée entre cloques noirâtres et furoncles violacés, pour une leçon de géologie passionnante. Au loin, des traces plus sombres marquent le passage des coulées les plus récentes, comme en 2010; histoire de rappeler qu’ici, c’est bel et bien la nature qui est reine… Il faut encore ajouter 4h de marche dans un paysage lunaire pour approcher le cratère au plus près, découvrir les anciens tunnels de laves et sentir les fumerolles pestilentielles qui s’en dégagent, façon œufs pourris ! Le «monstre », qui a toussoté le 21 juin dernier, est à nouveau assoupi. Mais jusqu’à quand ?

La Réunion pour un événement inoubliable ! Pour organiser votre prochain congrès, motiver vos collaborateurs ou récompenser vos meilleurs clients, offrez la plus originale des destinations : l’île de La Réunion. Des infRastRuctuRes De quaLité L’île dispose de toutes les infrastructures indispensables aux congrès et séminaires. Les hôtels aux normes françaises, allant jusqu’au 5*, sont parfaitement organisés pour recevoir les groupes. Les halls d’expositions ultramodernes, les salles de conférences et de réunions de toutes dimensions, entièrement climatisées sont dotées du matériel audiovisuel de dernière génération. Le fort taux d’équipement en outils NTIC, vous permet de garder le contact avec vos collaborateurs, partenaires et clients, à tout moment. Les routes permettent des déplacements aisés.

Cocktail de travail et de découvertes, mais aussi de détente, le voyage incentive trouvera à l’île de La Réunion un environnement dépaysant et ludique : un véritable terrain d’expression grandeur nature ! Les moments partagés, tantôt sportifs, culturels ou ludiques, offriront des souvenirs qui feront grandir le groupe. une oRganisation optimaLe pouR vos congRès et séminaiRes Un congrès, un séminaire ou un colloque nécessitent une organisation parfaite, avec une logistique performante. Cet événement unique, atteindra alors ses objectifs : motiver et/ou récompenser les équipes. L’image véhiculée auprès de vos clients sera teintée d’exotisme et les relations s’en trouveront enrichies par cette destination aux multiples facettes. Des événements et soiRées D’exception L’île de La Réunion dispose de lieux exceptionnels et insolites : jardins, musées, plages au sein desquels des animations originales et variées créeront une ambiance inoubliable.

une îLe paRticuLièRement aDaptée à L’incentive et au team buiLDing

EnviE dE découvERtE ? infoRmEz-vous ! À découvrir sur www.reunion.fr • Des salles de séminaires adaptées à votre événement • Des établissements hôteliers et des résidences de tourisme classés à découvrir www.nordev.re : NORDEV ADPE, un centre de séminaires et congrès aux équipements modernes www.la-halle.com : la Halle des Manifestations du Port, une salle modulable pour des manifestations de tailles différentes.

Représentation ile de La Réunion tourisme à Paris : Contact : William Técher Fonction : Chargé de promotion Europe Tél. +33 (0)1 40 75 02 79 - E-mail : w.techer@reunion.fr

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ZAPPING… STOCKHOLM

Stockholm, ou le triomphe modeste...

Cité ouverte sur la nature et capitale économique de la Scandinavie, Stockholm s’est aussi imposée comme un spot culturel majeur, et un haut lieu de création pour des start-up dynamiques. De quoi séduire des entreprises à la recherche d’une énergie contagieuse… Par Ludovic Bischoff

apitale économique, politique et culturelle de la Suède, Stockholm est aussi la plus grande et la plus peuplée des villes de Scandinavie. Paisible avec les canaux qui serpentent entre ses quatorzes îles, elle n’en demeure pas moins une cité hautement dynamique. A l’image de la Suède toute entière qui possède des fleurons de l’économie mondialisée sans pour autant se mettre en avant, Stockholm se développe sans tambour ni trompette, mais avec une belle vitalité. Si l’on sait que Volvo, Ericsson, H&M ou Ikéa sont des entreprises suédoises, on ignore souvent que Skype et Spotify sont nés ici, et non pas dans la Silicon Valley ! La métropole nordique est ainsi devenue l’une des toutes premières villes au monde pour l’accueil et le développement des start-up.

Au pays de Candy Crush ! Pas un jour sans qu’un nouvel acteur de la net économie n’émerge de la capitale du Roi des Suédois ! Le dernier à avoir percé de manière spectaculaire n’est

autre que King.com, l’entreprise qui a inventé le jeu Candy Crush, et s’est vue valoriser à plusieurs centaines de millions d’euros en quelques mois seulement. La stabilité économique et politique de la Suède, combinée à une qualité de vie incomparable, en font une ville très attractive pour les entrepreneurs. Etudes gratuites pour les plus jeunes et les étudiants, sécurité des personnes et des biens, engagement écologique de premier plan avec un taux de recyclage des déchets qui atteint 99% à Stockholm... Voilà quelques éléments qui expliquent l’incroyable attractivité qu’exerce cette ville. Ce dynamisme économique tout autant que culturel trouve un écho dans les nombreux et variés lieux de réunion que proposent la capitale. Ouvert en 2011, le Stockholm Waterfront Congress Centre dote enfin la cité d’un prestigieux centre de congrès, en plein centre. Mais Stockholm est aussi connue pour sa très large offre muséale; des lieux qui ont souvent été conçus tout autant pour abriter

des collections artistiques que pour accueillir des manifestations événementielles.

Des musées en pagaille C’est le cas de la Fotografiska dédiée à la photographie contemporaine, qui est hébergée dans l’ancienne douane du port. La moitié du bâtiment est tout simplement réservée aux manifestations professionnelles ! Quand au musée Abba qui vient d’ouvrir ses portes, il révolutionne le genre avec un parcourt interactif fort réussi. Les quatre membres d’Abba ont même accès à un téléphone, disposé au centre du musée. Ils sont les seuls à en posséder le numéro et appellent quand ça leur chante, histoire de discuter avec des visiteurs incrédules… Allo, bonjour, ici c’est Frida ! C’est cela Stockholm : l’innovation chevillée au corps, le respect de l’environnement pour maître-mot, et un art de vivre incomparable. Le tout décliné avec une modestie toute nordique…

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ZAPPING… STOCKHOLM

Des hôtels chargés d’histoire

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■ Hébergement et équipements

Le Nobis Hotel est le navire amiral de la chaine de boutique-hôtels éponyme qui compte parmi les adresses les plus charmantes de Stockholm. Superbement réaménagé en 2010, il joue la carte art déco dans une ambiance très proche de la série télévisée Mad Men. L’établissement propose 200 chambres et plusieurs salles de réunion. La Boardroom peut recevoir 26 personnes pour un séminaire résidentiel très cosy. A noter aussi The Lounge, une cour intérieure éclairée par deux coupoles de verre qui se privatise pour un cocktail très chic. L’avis de V&S

Outre ses prestations haut de gamme, l’anecdote de la prise d’otages confère à cet hôtel un charme supplémentaire. Dans les vestiaires de ce qui est désormais le sauna, une marque au sol indique le trou percé par la police pour verser du gaz sur les preneurs d’otages ! www.nobishotel.se

CLARION SIGN

■ Hébergement

et équipements

Le Clarion Sign aligne 558 chambres au design scandinave. On y accède par des ascenseurs dans lesquels passe en boucle, au choix, de la musique, pop, rock, jazz, classique... Les chambres sont équipées de meubles de designers célèbres, comme Arne Jacobsen. Sur le toit, la piscine extérieure chauffée permet de se détendre, tout comme le spa Carita avec un service “quick fix” pour se faire coiffer ou manucurer en quelques minutes ! Le restaurant ouvert par Marcus Samuelsson, le chef star du moment aux États-Unis, attire tout ce que Stockholm compte de branchés. Pour les réceptions, dix salles de conférence (10 à 200 pers.) et un grand hall de 600 m2 pour 700 convives. L’avis de V&S

Sans doute l’hôtel le plus animé de la ville. Son restaurant au design amusant (longue table, petites alcoves, le tout avec une cuisine ouverte) apporte un souffle de vie à une adresse atypique mais très séduisante. www.clarionsign.com

MISS CLARA

Cette ancienne école pour filles ouverte en 1910 et dirigée d’une main de fer par une certaine Clara, est aujourd’hui un boutique hôtel raffiné et cosy, sur l’une des plus importantes artères de la ville. ■ Hébergement

et équipements

Ouvert au printemps 2014, Miss Clara propose 92 chambres réparties dans les anciennes salles de classe. Meublées sobrement dans un style entre artdéco et ambiance industrielle, elles offrent un hébergement stylé, à quelques minutes du centre-ville moderne et commercial. L’hôtel est doté d’un restaurant de 80 places et de deux salles de réunion. La plus grande, installée sur une terrasse vitrée qui domine les toits environnants, peut accueillir une trentaine de personnes pour un petit séminaire dans un cadre privilégié. L’avis de V&S

Une bonne option pour ceux qui cherchent un hébergement avec une âme. On aime l’atmosphère rétro, mais le quartier résidentiel où est installé l’hôtel ne présente guère d’intérêts. Prévoir des transferts pour se rendre dans les principaux sites de la ville. www.missclarahotel.com

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Oubliez tout ce que vous croyez savoir des hôtels Clarion ! En Suède, l’enseigne est détenue par le Norvégien Petter Stordalen, un self-made man original et ambitieux. Résultat, elle rime ici avec audace et originalité.

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NOBIS HOTEL

Dans le centre commerçant haut de gamme de la ville, le Nobis est abrité dans une ancienne banque. C’est ici qu’a eu lieu en 1973 la prise d’otages qui a donné lieu à la découverte du fameux « syndrome de Stockholm » !

GRAND HÔTEL

Construit il y a cent quarante ans par l’architecte français Jean-François Régis Cadier, le Grand Hôtel est le plus vieil et le plus prestigieux hôtel de Stockholm. C’est ici que dorment les lauréats du Prix Nobel ! et équipements

Les 276 chambres sont classiques, mais confortables. Ce qui est moins classique, ce sont les deux grands salons de réception. Le Winter Garden est une vaste salle, façon théâtre de verdure à l’italienne. Le Hall of Mirors est inspiré de Versailles et de son palais des glaces. Rococos et un peu kitchs, les deux lieux ne manquent pas de panache. Ils sont complétés par 25 salles de réunion. Autre atout du Grand Hôtel: son offre gastronomique. Le chef Mathias Dahlgren y possède une table 2 étoiles au Michelin et une autre - plus casual - couronnée d’une étoile (le restaurant Matbaren). Il donne des cours de cuisine pour des groupes de 10 personnes.

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■ Hébergement

L’avis de V&S

Le Grand Hôtel est un musée à lui tout seul. Si un petit coup de peinture ne serait pas un luxe ici et là, il demeure une adresse prestigieuse et convient aux événements qui cherchent les dorures et le charme d’une demeure historique. www.grandhotel.se

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ZAPPING… STOCKHOLM

RADISSON BLU HÔTEL (ET LE CENTRE DE CONGRÈS)

Le Stockholm Waterfront Congress Centre permet aux organisateurs de congrès et conventions d’organiser leurs événements au cœur de Stockholm. ■ Hébergement et équipements

Le SWCC peut réunir jusqu’à 3 000 participants dans un auditorium flambant neuf, au cœur de la ville. Les 14 000 m2 du centre de congrès sont ultra flexibles et comptent au total 22 salles de réunion. Construit à la place de l’ancien siège de la Poste suédoise, c’est un bâtiment éco-responsable qui stocke l’énergie solaire pour chauffer et climatiser les locaux. L’auditorium est le plus grande de Stockholm, et modulable: on peut le transformer en salle de concert ou terrain de tennis. Le WSCC est géré par Radisson Blu qui possède l’hôtel Radisson Blu Waterfront Hotel connecté au centre de congrès. Les 414 chambres sont évidement réservées en priorité aux organisateurs d’événements utilisant le WSCC.

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L’avis de V&S

L’hôtel et le centre de congrès Radisson Blu jouent la complémentarité en plein centre-ville. High-tech et ultra sécurisé, l’ensemble est incontournable pour l’organisation d’événements hauts de gamme. www.stockholmwaterfront.com

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ZAPPING… STOCKHOLM

Histoire, pop-culture... À chacun son lieu ! DANSEZ XXXXXXXXX ET CHANTEZ AU MUSÉE ABBA ! de ces costumes - anime des soirées au sein du musée et captive le public avec ses histoires rocambolesques. Des visites privées sont possibles; en revanche, les espaces de réception sont limités. On peut y organiser un cocktail (50 p.). Au delà, le gift shop peut accueillir jusqu’à 200 personnes. A noter: l’hôtel Melody contigu possède une cinquantaine de chambres et un restaurant qui se privatise. www.abbathemuseum.com

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AVEC MODÉRATION ! À côté du musée Abba, le Sprit Museum est consacré aux spiritueux suédois. On peut notamment y admirer l’une des plus belles collections de bouteilles, publicités et oeuvres liées à la marque de vodka Absolut, avec 800 pièces datant de 1956 à 2013. Le reste du musée est divisé en quatre salles évoquant les quatre saisons (on y découvre l’histoire des principaux alcools suédois). Chaque participant pourra déguster quatre cocktails typiques illustrant chaque saison; idéal pour se remettre d’une séance de travail dans la salle de réunion du musée (56 p.). Le Sprit Museum est également le musée de tous les «vices». Ses expositions temporaires font toujours le buzz. Comme actuellement, avec une rétrospective de l’industrie des films X qui ont fait la réputation du pays dans les années 60 ! L’avis de V&S

Ce musée ouvert en 2012 est amusant et convient à une activité autour de la gastronomie. Car outre la dégustation de spiritueux, le restaurant (120 couverts) est dirigé par Petter Nilsson, ancien chef de La Gazzetta à Paris. Parfait pour un dîner décalé et branché. www.spritmuseum.se/en

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L’avis de V&S

Le musée offre une vraie expérience à travers de nombreux ateliers et animations ludiques permettant de se mettre dans la peau des membres d’Abba ! Voilà de quoi garantir une émulation au sein d’un groupe…

TOUTE LA SUÈDE DANS UN PARC Fondé en 1891, Skansen est le plus ancien parc d’activités outdoor au monde ! On y découvre plus de 160 maisons, fermes, magasins, immeubles provenant de toutes les régions du pays. En déambulant, on remonte le temps du 15e siècle à nos jours et on découvre l’évolution de l’architecture et des modes de vie des Suédois. Immense et populaire, le parc est aussi un écrin parfait pour les incentives. Les activités extérieures dépendent des saisons, mais l’on peut toute l’année visiter le plus vieil atelier de verre soufflé de Suède et essayer de réaliser son propre verre. A moins de participer à un atelier de fabrication de pain plat, cette spécialité suédoise craquante. De la fabrique de bougies à la danse folklorique, on peut aussi créer des animations en rapport avec l’activité de l’entreprise. Skansen abrite également le restaurant Gubbhyllan (70 p.), qui propose des produits locaux dans une maison en bois du 19e siècle. Possibilité de cours de cuisine pour une quinzaine de personnes. L’avis de V&S

Skansen est un incontournable de Stockholm. Mais ne vous arrêtez pas à l’aspect parfois factice de ce parc. L’intérêt pour les groupes réside dans les innombrables activités proposées sur place. www.skansen.se/svr

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Dancing Queen, Mama Mia... la liste des succès d’Abba est immense ! Le groupe méritait bien d’avoir un musée à sa gloire. C’est chose faite depuis le printemps 2013 avec le Abba Museum ! Intéractif, il permet aux visiteurs de se placer dans la peau du cinquième membre virtuel d’Abba en enregistrant une chanson, de jouer dans un vidéo clip… On y découvre aussi les costumes, colorés et exubérants. Owe Sandström - qui a conçu la quasi-totalité

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ZAPPING… STOCKHOLM

À L’ABORDAGE DU VASA… Le 10 août 1628, le Vasa sort pour la première fois du port de Stockholm où il a été construit. Quelques minutes plus tard, le bateau de guerre sombre dans les eaux, incapable de supporter le poids des canons ! En 1956, l’épave est renflouée. Désormais abrité dans un musée au bord de l’eau, le Vasa est le seul vaisseau du 17e siècle encore en état dans le monde. La découverte de plus de 95 % des pièces d’origine et de centaines de sculptures ciselées en font un trésor unique. Il est possible d’organiser un diner de gala pour 2 000 participants (les tables sont réparties autour du vaisseau). Des animations, comme des acrobates évoluant sur une musique, sont proposées par le musée. En revanche, il est interdit d’installer une piste, les vibrations pouvant endommager le bateau. On se contentera du restaurant du musée, qui se privatise pour une seconde partie de soirée plus festive.

Ouvert en 2010, Fotografiska est le musée dédié à la photographie contemporaine. Chaque année, une vingtaine d’expositions sont organisées autour des grands noms de la photo internationale. Installé dans l’ancienne maison des douanes du port de Stockholm, Fotografiska est tout autant un musée qu’un lieu de réception. La moitié du bâtiment est dédié à l’événementiel, avec 4 salles de réunion, deux lieux modulables et un espace de restauration (140 p.) avec vue imprenable sur la ville et l’archipel... À combiner évidemment avec une visite privée. La pièce maitresse est un vaste espace (250 p.) au dispositif vidéo immersif, qui projette sur les murs des photos ou des vidéos, donnant l’impression à l’audience d’être au cœur de l’événement.

UN « JOUET » AU CŒUR DE L’ARCHIPEL Artipelag est l’incroyable jouet que s’est offert le richissime Björn Jakobson, fondateur de la marque BabyBjörn ! Situé dans l’archipel de Stockholm, ce bâtiment à l’architecture audacieuse, totalement immergé dans la nature, se découvre après une croisière de 30 minutes en speed boat depuis le centre ville. Ouvert en 2012, Artipelag offre 10 000 m2 d’espaces dans lesquels prennent place de très pointues expositions d’art contemporain. Il regroupe six salles de conférence et une immense « Artboxen » modulable, pour organiser un lancement de produit ou une convention (1 000 p). Le gigantesque hall d’entrée, comme les espaces extérieurs, sont privatisables. Artipelag dispose enfin de son propre restaurant. L’avis de V&S

Parfait pour de grosses réunions ou un diner de gala dans une nature préservée, Artipelag conjugue art, architecture et nature. On parle d’y construire un hôtel, ce qui permettrait de rendre le lieu autonome. Car aujourd’hui il faut affréter un bateau pour y accéder en groupe. www.artipelag.se

L’avis de V&S

C’est le lieu branché et arty de Stockholm. Profitant de l’engouement international pour la photographie, ce musée s’est vite imposé comme l’écrin parfait pour des manifestations modernes. A privilégier pour un public sensible à cet art. http://fotografiska.eu/en/

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EN IMAGES

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L’avis de V&S

C’est un classique de Stockholm, qui reçoit 1,2 million de visiteurs par an. Reste que la majesté d’une soirée organisée autour du Vasa est sans égale. A réserver aux grandes occasions, car la salle immense ne convient pas aux petits diners intimistes. www.vasamuseet.se/sv

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ZAPPING… STOCKHOLM

Des activités fortes en thèmes ! BALADE SUR LES TOITS DE L’ANCIEN PARLEMENT

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Voilà une activité insolite: grimper sur les toits de l’ancien parlement de Stockholm et braver le vent et les éléments pour jouir d’une vue à 360 degrés sur la ville. C’est ce que propose la société Upplev Mer… Equipé d’un baudrier et relié en permanence à une ligne de vie (un câble), on s’aventure sur les 330 m du parcours, à une hauteur de 43 mètres. A déconseiller à ceux qui ont le vertige ! Cette promenade sur les toits est néanmoins accessible à tous, sportif ou non. L’équipe de Upplev Mer s’assure simplement que les participants n’ont pas consommé d’alcool auparavant. Mieux vaut donc prévoir cette activité dans la matinée pour ne pas priver un groupe d’un bon déjeuner accompagné de bière ou de vin ! On accède aux toits par groupe de 12 personnes. Et l’on découvre treize des quatorze îles de Stockholm, ainsi que les principaux monuments de la vieille ville. Les fans de Millenium seront ravis car c’est le seul point de vue pour apercevoir les fenêtres de l’appartement de Mikael Blomkvist, le héros de la saga littéraire. www.takvandring.com/en/home

À VOUS LE PRIX NOBEL ! l’a rendu riche, on peut organiser une soirée de gala pour 500 personnes. Située en dehors du centre-ville, cette immense bâtisse industrielle se prête à toutes les mises en scène. On peut aussi privatiser le Musée Nobel situé dans la vieille ville, pour un cocktail au

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Stockholm est la ville d’Alfred Nobel, l’inventeur de la dynamite qui a créé la récompense la plus célèbre de la planète. Il est possible de profiter de son héritage pour thématiser un événement. Dans la WinterViken, l’usine où était fabriquée la dynamique qui

milieu des collections d’objets offerts par chaque lauréat du prix Nobel de la paix ou tout simplement une visite privée. Enfin, les deux salons de l’hôtel de ville (la salle bleue et la salle dorée), où sont organisés les cocktails mondains après la remise des prix, sont accessibles à la location. Sauf le 10 décembre, jour de remise des Nobel qui se déroule pour sa part dans la grande salle de concert de Stockholm, elle aussi disponible pour des événements professionnels les autres jours de l’année. De quoi donner à un événement une touche de prestige unique… www.nobelmuseum.se, www.winterviken.se

Au cœur de la vieille ville, au milieu des dizaines de restaurants touristiques, une adresse attire l’attention. Aifur est nichée sous terre et transporte les convives au temps des vikings ! Voilà un restaurant thématique plutôt amusant, où l’on déguste une cuisine médiévale composée de produits consommés par ces vikings qui font toujours autant fantasmer. La vaste salle aux voûtes de pierres est décorée dans le style de l’époque, avec peaux de bêtes et chandelles ! On y soupe dans des assiettes et des verres antiques, au son de musiciens traditionnels du folklore viking. Un voyage dans le temps très dépaysant, pour 110 p. au maximum. www.aifur.se

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FESTOYEZ AVEC LES VIKINGS !

ZAPPING… STOCKHOLM SUR LES TRACES DES HÉROS DE MILLENIUM

CARNET PRATIQUE

Millenium, la trilogie littéraire de Stieg Larsson, a plus fait pour la Suède que n’importe quelle campagne publicitaire ! C’est à Stockholm que se déroule une grande partie de l’intrigue des romans, et des films qui en ont été tirés. Il est possible de suivre les traces des héros dans la ville. Proposé par l’office de tourisme, le Stieg Larsson Millenium Tour sillonne le quartier de Södermalm à la découverte de la maison où habite Mikael Blomkvist, mais aussi son café favori et le bâtiment sensé abriter la rédaction du magazine Millénium. Idem pour l’appartement qu’achète l’héroïne Lisbeth Salander, son lieu de travail chez Milton Security et de nombreux autres lieux des romans. On peut y ajouter des activités ludiques et de team-building, de la simple balade commentée au jeu de pistes par équipe. www.visitstockholm.com

S’informer Stockholm Visitors Board www.visitstockholm.com La ville est représentée en France par Aviareps www.aviareps.com

Y aller Air France et SAS proposent des vols quotidiens pour Stockholm au départ de Paris.

À savoir

• Formalités : une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité. • Décalage horaire : aucun • Langues : le suédois, mais l’anglais est très largement parlé • Monnaie : la couronne suédoise. 1 couronne = environ 0,11€.

Liste des DMC Borealis Destination Management, Hadler DMC Scandinavia, Ovation Scandinavia, Risbecker International, Scandinavian Incentives, Scandinavian Perspectives

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Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.

UNE « CANTINE DE LUXE » ÉCO-RESPONSABLE

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C’est le spot qui agite tout Stockholm : K-Markt est une cantine qui sert plus de 600 repas tous les jours aux salariés des bureaux environnants. Mais une cantine qui se fournit chez les meilleurs bouchers, poissonniers et maraichers de la ville ; une cantine éco-responsable aussi, qui fait payer à ses clients leurs plats au poids, pour les inciter à ne pas prendre plus que ce que leur estomac peut absorber ! Seulement 5 % de la nourriture est jetée, quand la moyenne est de 40 %. Ces déchets sont ensuite recyclés en carburant, destiné au camion de livraison. Cette cantine unique est aux mains d’un chef renommé, d’un pâtissier à la mode et d’un critique gastronomique, qui veulent prouver que l’on peut offrir des plats dignes d’un restaurant étoilé à un prix modique... K-Mart a pris possession d’une salle immense construite en 1970 et aujourd’hui classée, que l’on peut privatiser le soir, aux airs de Beaubourg avec ses gaines apparentes et son mobilier 70’s. Et les espaces extérieurs se prêtent à toutes les excentricités. www.kmarkt.se

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MACAO,

joue et gagne en Asie

Entre casinos bling bling et demeures coloniales issues de son riche passé portugais, Macao offre un mélange étonnant voire étourdissant entre la culture de la vieille Europe et celle de la Chine. Le réveil d’une belle endormie Macao a bien changé depuis son retour en 1999 dans le giron de la République Populaire de Chine en tant que Région administrative spéciale. Ce petit territoire de près de 30 km2 composé d’une péninsule et de deux îles – Taipa et Coloane- a vu fleurir les immenses complexes touristiques tout droit inspiré de Las Vegas afin de miser sur l’engouement des Chinois pour le jeu. Si Macao a conservé une activité industrielle importante, notamment dans le textile et l’électronique, le secteur du tourisme est celui qui a le plus progressé au cours de la dernière décennie. Un record a même été franchi en 2013 avec 29,3 millions de visiteurs (+4,4%) -venus pour l’essentiel de République Populaire de Chinedont 43 440 Français (+2,2%), le second marché émetteur en Europe derrière le Royaume-Uni.

Le paradis du jeu en Asie Le territoire possède désormais des capacités hôtelières à la hauteur de cette fréquentation et des enseignes internationales réputées avec le Grand Hyatt Macau, le Hard Rock Hotel, le Mandarin Oriental, le Four Seasons, le Conrad... Surtout, Macao a dépassé le maître avec ses nouveaux hôtels-casinos le long du Cotai Strip et un volume de jeu désormais cinq fois supérieur à celui de Las Vegas. Outre le Grand Lisboa qui domine la ville avec son imposante architecture de fleur de lotus, le Venetian, copie de celui du Nevada, possède 3 000 suites et le plus grand casino d’Asie. Un complexe qui avec son campanile, ses gondoliers navigants sur de faux canaux, ses 50 700 m2 de tables de jeux et de bandits manchots et ses boutiques a coûté la bagatelle de 2,5 milliards de dollars ! Et d’autres hôtels totalisant 20 000 chambres sont dans les tuyaux d’ici 2016 avec notamment le Palazzo Versace (270 chambres), première franchise dans l’hôtellerie en

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Asie de la maison de luxe italienne, le MGM (1 600 chambres), le Wynn (2 000 chambres) sans oublier The Parisian Macau, réplique lui aussi de l’établissement de Las Vegas, qui comptera 3 000 chambres et bien sûr un casino gigantesque.

Perle des colonies Mais le premier atout de Macao réside dans son histoire comme comptoir commercial puis ville portugaise depuis le XVIe siècle afin de profiter d’une implantation stratégique entre Asie et Europe, à l’embouchure de la Rivière de Perle, en aval de la ville chinoise de Canton. Malgré le boom immobilier le long du Cotai Strip depuis la rétrocession, la ville a conservé des témoignages de ce glorieux passé, dans ses édifices militaires et religieux tout d’abord telles les imposantes ruines de l’église SaintPaul qui fut ravagée par le feu en 1835. Le centre historique avec ses rues à l’architecture coloniale, impeccablement restaurée autour de la place du

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par Christophe Chalon

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ZOOM SUR... MACAO Sénat, a été classé par l’Unesco au patrimoine mondial. Egalement protégée, la forteresse de Guia vaut le détour pour ses fresques et pour son phare qui date de 1865.

(en juin), du Festival pyrotechnique (en septembre) ou du Grand prix automobile de Macao (le 3e week-end de novembre).

Temples à gogo

La ville dispose d’équipements modernes pour le tourisme d’affaires avec un large choix de lieux pour des réunions ou évènements réunissant de 10 à 4 000 personnes. Outre les innombrables espaces des hôtels, le Centre de congrès de la Tour de Macao abrite un centre des expositions et un auditorium de 500 places tandis que le Centre culturel de Macao possède deux amphithéâtres de 1200 et 400 places. Côté incentives, des activités sont proposées en team building comme le sky jump, le karting, le canoë... Le printemps et surtout l’automne constitue les meilleures périodes pour découvrir ce bout d’ancien empire colonial européen perdu en Asie.

Aux vieilles églises portugaises baroques, les innombrables temples font pendant. Le plus célèbre est A-Ma, découvert par les premiers navigateurs portugais, qui allait donner au fil du temps son nom à Macao. Les touristes y viennent pour découvrir l’ambiance très zen des lieux composés de pavillons voués à des divinités bouddhistes, taoïstes et confucianistes d’où s’envolent les nuages des bâtons d’encens déposés par les fidèles. Près de la place du Sénat, le temple de Kuan Tai est lui le symbole de la fusion entre les l’architecture européenne et chinoise.

Echappée verte L’île de Coloane est un havre de tranquillité, un oasis de verdure très apprécié des touristes. On vient y marcher sur ses plages, visiter son village pour l’univers suranné avec sa place pavée bordée par l’église St-François Xavier et ses petits commerces traditionnels. Et surtout déguster quelques plats typiques macanais, l’autre trésor de Macao, mélange des cuisines chinoise et portugaise où dominent évidemment la morue et d’innombrables épices.

Une ville festive Outre les jeux de lumières des casinos chaque nuit et le jeu proprement dit, Macao est une destination particulièrement festive. Comme à Las Vegas, des spectacles y sont donnés, le plus impressionnant étant le show aquatique The House of Dancing Water joué dans le complexe City of Dreams. Des évènements culturels animent le territoire au fil de l’année avec d’abord le Nouvel An chinois célébré avec ses traditionnels défilés de lions et de dragons en février, le premier jours de la nouvelle lune. Un voyage MICE peut aussi profiter du petit plus que constituent les spectacles du Festival des Arts (en mai), du Festival de la fleur de Lotus

Le MICE à l’honneur

NOTRE SÉLECTION D’HÔTELS n Sands Cotai Central

Depuis 2012, le complexe Sands Cotai Central domine le territoire fort de ses trois hôtels avec l’Holiday Inn Macau (un 4* de 1200 chambres), le Conrad Macau (5* de 600 chambres) et le Sheraton (5*) qui compte pas moins de 4 000 chambres ! Sands Cotai Central abrite également 90 boutiques pour le shopping, une vingtaine de restaurants et surtout plus de 60 000 m2 d’espaces de réunion et de conventions. n Sofitel at Ponte 16 Cette hôtel 5* de 408 chambres spacieuses et modernes bénéficie d’une localisation excellente pour la découverte de Macao, entre la façade ruinée de l’église São Paulo et le temple A-Ma. Situé face à la mer, le Sofitel at Ponte 16 compte un restaurant dont Le Mistral, sa table gastronomique du chef Yannick Ehrsam, deux bars dont Le Terrace pour la vue, un Spa, une piscine extérieure et trois salles de conférences (670m2 pour 300 personnes) situées au 6e étage qui disposent aussi d’un beau panorama sur le port de Macao.

CARNET PRATIQUE S’informer

Macau Government Tourist Office c/o Express Conseil 5 rue du Louvre - 75001 Paris tel. : 01 44 77 88 04 Email : macau@expressconceil.com www.macautourism.gov.mo/fr

Y aller Pas de vols directs pour Macao mais sa voisine Hong Kong est desservie chaque jour par Air France et Cathay Pacific. Avec une escale : Singapore Airlines, Etihad Airways, Emirates, British Airways, Qatar Airways... Macao n’est ensuite située qu’à 45 mn en ferry voire 15 mn pour un époustouflant transfert en hélicoptère.

À savoir

• Formalité : Passeport obligatoire ayant une validité supérieure à 30 jours à partir de la date de validité à Macao • Décalage horaire : + 6h en été, + 7h en hiver • Langue : Cantonais, portugais. L’anglais est courant sans être l’une des langues officielles. • Monnaie : La Pataca avec 1€ = 10 MOP. Le dollar hongkongais est également accepté.

Liste DMC Akorn Destination Management Asian Trails China & Asia Tours Ltd. China Secrets Forceten Liberty Incentives & Congresses… Pacific World Asia Tour East Hong Kong Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs ainsi que leurs coordonnées sur notre guide DMC n Pousada de São Tiago Loin des hôtels-casinos géants, cette ancienne forteresse portugaise du XVIIe a été transformée en hôtel de charme très design de 24 chambres, membre de Relais & Châteaux. Ne pas manquer le panorama depuis la terrasse avec piscine. n

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REPÉRAGE FRANCE… CHARENTE-MARITIME

La CharenteMaritime en version grand large Au cœur de l’arc atlantique, le département s’est mis en ordre de bataille pour attirer congrès et incentives. Il met en avant des opérations à taille humaine et la diversité de son territoire, de ses îles aux vignobles de l’intérieur. Par Thierry Beaurepère

es Francofolies en juillet, l’Université du PS en août…. Chaque été, La Rochelle vibre au rythme de ces deux événements, très médiatiques ! Cà tombe bien : depuis une poignée d’année, toute la CharenteMaritime se déclare « business friendly » et s’est mise en ordre de marche pour développer le tourisme d’affaires. Avec la volonté de mieux remplir ses infrastructures tout au long de l’année et d’augmenter le panier moyen par visiteur, alors même que le département est la seconde destination de vacances des Français; mais aussi de valoriser la diversité de ses territoires, en particulier son patrimoine et ses 14 « Pôles Natures » protégés, quand les 470 kms de côtes retiennent plus particulièrement l’attention.

Un club pour booster l’activité

©Yves Carrelet

Pas question toutefois pour La Rochelle d’aller titiller sur le marché du tourisme d’affaires les géants voisins que sont Nantes et Bordeaux. « Nous jouons la carte humaine, en ciblant des opérations de taille moyenne » précise Olivier

Amblard, directeur de Charente-Maritime Tourisme. Pour parvenir à ses fins, le département a initié la création d’un club tourisme d’affaires en 2008, qui regroupe une quarantaine d’acteurs (lieux événementiels, hôtels/restaurants, offices de tourisme, DMC…) s’engageant à respecter une charte rigoureuse. « Ils apprécient cette mise en réseau qui leur permet d’échanger » ajoute Olivier Amblard. Chaque euro cotisé est doublé par le département, avec à la clé la création d’un site internet www.seminaires-congres.fr , des actions commerciales (brochures, salons…) et le recours à une agence pour les relations presse à Paris. Côté offre, La Rochelle peut s’appuyer sur La Rochelle Evénements qui exploite les deux centres de congrès de la ville, ouverts sur la mer: le Forum des Pertuis (400 p.) situé sur le port de plaisance des Mimines et L’Espace Encan installé dans l’ancienne criée (à deux pas de l’aquarium), un espace mixte qui accueille aussi bien des congrès (800 p.) que des foires et expositions dans sa halle modulable de 3 000 m2. « Les congrès avec expositions et salons

professionnels constituent nos marchés principaux» explique Nathalie Durand-Deshayes, directrice générale déléguée. « Nous accueillons 400 événements par an sur les deux sites, avec des opérations de 600 personnes en moyenne. 2013 a été l’une de nos meilleures années ».

La puissance de Fort Boyard Au-delà, la Charente-Maritime développe le marché de l’incentive en s’appuyant sur la diversité de son territoire : façade maritime et 4 îles, nature, bien être avec six centres de thalasso, gastronomie et patrimoine… Bien que son accès demeure interdit, Fort Boyard est le symbole de ce terrain de jeu géant et inspire les DMC. « Les images de la Charente-Maritime dans le générique de fin de l’émission, déclinée dans de nombreux pays, constituent une énorme publicité. Les visiteurs, en particulier les étrangers, assimilent le département au Fort. C’est bien qu’il soit interdit, çà le rend mythique et énigmatique » conclut Stéphane Villain, président de Charente-Maritime Tourisme.

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REPÉRAGE FRANCE… CHARENTE-MARITIME

Kivog Events navigue de La Rochelle à l’océan

e cliquetis des voiliers met le Vieux Port en musique, tandis que les premiers rayons éblouissent les terrasses du Cours des Dames. La Rochelle s’éveille doucement, gigantesque théâtre pour des incentives teintés d’aventures. La tour fortifiée Saint-Nicolas (XIVe siècle) qui barre l’entrée du port témoigne de l’histoire médiévale de la ville. « Son chemin de ronde accueille des cocktails vertigineux» explique Véronique Latapie, créatrice de l’agence Kivog Events qui organise des incentives autour de la mer, de la nature et du patrimoine. (www.kivog.com)

D’une tour à l’autre… À défaut de grimper là haut, plusieurs salles (50 à 100 p.) ouvrent leurs portes à des opérations prestigieuses, entre vieilles pierres et plafonds ornés de voûtes en ogives. Pour rejoindre la tour de la Chaîne, de l’autre coté du chenal, les DMC ont trouvé une alternative au bateau: la tyrolienne ! Un câble tendu entre les deux tours permet de s’envoyer en l’air sans risque. Sen-

sations garanties…Depuis le port, la Porte de la Grosse Horloge est le point de passage obligé pour pénétrer dans la vieille ville. Le dédale des rues à arcades est le théâtre d’épiques chasses aux trésors, à la découverte des maisons médiévales et hôtels particuliers de style Renaissance. Dans ce décor, le marché couvert fleure bon les halles d’autrefois, idéal pour organiser une dégustation de produits locaux, huîtres et pineau bien sûr. « Nous organisons également des rallyes terrestres au départ de La Rochelle, en 2CV et depuis cette année en Solex électriques, avec un parc de 60 engins» ajoute Véronique Latapie.

Les épreuves de la Mère Louvois On peut préférer la mer ! Au pied des tours du Vieux Port, le bateau l’Espérance long de 27 mètres accueille des séminaires, cocktails (200 p.) et dîners (130 p.), en mer ou à quai. Autre option : le catamaran Kapalouest (30 p.) pour des apéros au coucher du soleil. Mais pour sentir les embruns, rien ne vaut le

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SOUS LES MERS Situé à deux pas du Vieux Port, l’Aquarium de La Rochelle est un écrin de choix pour les entreprises. Un amphithéâtre de 130 places permet d’accueillir des séminaires, avec une touche de magie lorsque l’écran géant s’ouvre et dévoile le bassin aux tortues. Le déjeuner ou dîner pourra se dérouler au restaurant Le Café de l’Aquarium (250 p.). Il est également possible de privatiser tout ou partie des installations pour un cocktail dinatoire (400 p.) entre mangrove caribéenne et récif corallien, avec pour témoins des requins, des méduses ou des hippocampes dragons, la nouveauté de l’année.

large. « Nous organisons des initiations à la voile, des croisières, des régates avec skipper ou des rallyes nautiques en bateau semi-rigides, à la découverte de la culture et du patrimoine charentais, vers les îles d’Oléron, d’Aix ou de Ré ». En chemin, Fort Boyard fait son effet, même si son accès est interdit. A défaut, Kivog propose des team-buildings dans l’esprit de l’émission télévisée à Fort Louvois (100 p.), autre édifice du XVIIe siècle qui se dresse au pied du viaduc d’Oléron. Entre tyroliennes, échelles de cordes, jeux insolites et quiz insolites, on s’y croirait… Mais ici, pas de Père Fouras ; c’est la Mère Louvois qui mène les épreuves !

REPÉRAGE FRANCE… CHARENTE-MARITIME

Sur les sentiers de Ré avec Transversales

as besoin d’avoir le pied marin pour rejoindre l’île de Ré, reliée aux faubourgs de La Rochelle par un pont de 3 kms. Avec ses mensurations parfaites - 30 kilomètres de long et une « altitude » de 19 mètres-, sa nature qui pétille de pins et tamarins, et sa dizaine de villages reliés par 100 kms de pistes cyclables, Ré est encore plus belle à bicyclette. Les DMC l’ont bien compris…

Le vélo est parfois le seul moyen de pour découvrir certaines parties de l’île, lors d’un jeu de pistes par exemple; comme le Fier d’Ars, une baie aux allures de «mer intérieure» qui abrite une réserve ornithologique. La piste cyclable qui en fait le tour serpente entre vignes, prés et marais salants livrés à de frêles aigrettes et de fiers chevaux ; parfois à des baudets du Poitou ! Le parcours se découvre au départ du délicieux village d’Ars-en-Ré. Un lacis de venelles bordées de petites maisons blanches, parcourues de roses trémières et décorées de volets verts, cerne son clocher noir et blanc. Au-delà de la bicyclette,

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Les cheveux au vent… l’agence Transversales propose aussi des rallyes en 2CV. « Et, nouveauté de cette année, en voitures d’exception du type Lamborghini ou Ferrari » explique la directrice Sophie Valladier. Les programmes sont ponctués de haltes sportives. Les plages du sud se prêtent à des joutes nautiques, du paddle au canoé. Au bout de l’effort, Saint-Martin-de-Ré se dévoile chic et branché, avec son port croquignolet et ses élégantes rues bordées de boutiques «fourre tout» façon brocante, pour une étape shopping indispensable. On fait la queue chez La Martinière pour déguster une

TROIS ADRESSES STYLÉES

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Deux hôtels installés à Saint-Martin-de-Ré se prêtent à des opérations haut de gamme. Installé dans une maison du 17e siècle située sur le port, l’Hôtel de Toiras (Relais & Châteaux) et ses 20 chambres cultivent un charme rétro. Son annexe La Villa Clarisse accueille des séminaires. Le Clos Saint-Martin (33 chambres), aux confins du quartier des pêcheurs, se la joue plus branché (piscine, Spa Clarins). Il vient d’ouvrir Les Jardins du Clos, 600 m2 de salles luxueuses pour les séminaires en plein cœur du village. Pour les opérations de grosse taille, on optera pour les 96 chambres du Relais Thalasso en bord de plage, au sud de l’île.

glace à l’huître, on se bouscule dans la Savonnerie de Ré pour tester le savon de lait d’ânesse. So chic !

Dégustation au sommet ! Plus au nord, Ré retrouve son humilité; idéal pour des haltes gastronomiques et culturelles. Parmi elles les parcs à huîtres (Huitrière de Ré) et l’Ecomusée du Marais Salant. Les sauniers y dévoilent leur savoir-faire, au milieu de bassins aux reflets gris-bleutés ; les groupes peuvent même y récolter leur propre sac de sel ! Autre option gourmande: la pétillante Françoise Héraudeau, à la tête des Confitures du Clocher, fabrique d’exquises confitures. Du sucre, il en faudra pour escalader les 257 marches du phare des Baleines. « On peut y organiser une descente en rappel » complète Sophie Valladier. Dans sa base ont été installées trois salles de séminaire (50 p.). Les jardins qui cernent l’ouvrage se prêtent pour leur part à des cocktails (jusqu’à 400 p.) alors que le vieux phare voisin du XVIIe siècle, haut de 30 mètres, loue les espaces du musée installé dans ses murs et ouvre sa terrasse (30 p.) pour des apéritifs exclusifs.

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REPÉRAGE FRANCE… CHARENTE-MARITIME

Rochefort met en scène son patrimoine

À l’abordage ! Démarré en 1997, le chantier vient de s’achever. Le bateau est un nouvel atout pour le tourisme d’affaires. « Nous organisons des dîners à bord, pour 50 à 100 personnes » explique Hervé Bierjon, directeur de Rochefort Océan, l’office de tourisme de la ville qui a développé une activité réceptive. Plus globalement, Rochefort peut compter sur son riche patrimoine - Louis XIV y implanta l’arsenal maritime qui fit la gloire de la ville - pour faire la différence. «Nous voulons sortir des sentiers battus en mettant en scène le patrimoine de la

©E. Coeffe

a frêle silhouette d’un trois mâts perce la brume qui enveloppe Rochefort, tel un vaisseau fantôme ! Là, sur les rives de la Charente, à une trentaine de kilomètres de La Rochelle, l’association Hermione-La Fayette s’évertue à faire revivre l’Hermione, une frégate de 66 mètres qui mit le cap sur les Etats-Unis en 1780, avec à son bord La Fayette. Ou plutôt sa réplique…

région qui englobe l’île d’Aix et l’estuaire de la Charente, favoriser les relations humaines à travers des rencontres avec les ostréiculteurs, les vignerons… ». Cette stratégie se traduit par la possibilité d’organiser des événements dans le Théâtre à l’italienne de la Coupe d’Or ou par des visites théâtralisées, comme un « déjeuner à la table de La Fayette» dans l’ancienne Ecole de Médecine Navale datant du XIXe siècle.

De la marine au cinéma… Le Musée National de la Marine, classé monument historique, accueille également des dîners de galas (80 p.) alors que juste en face, le Palais des Congrès installé dans l’ancienne Bourse du Commerce se prête à des séminaires (auditorium de 200 places), cocktails et soirées (jusqu’à 600 p.). En revanche, la Corderie Royale, bâtiment embléma-

tique de 374 mètres de long où l’on fabriquait les cordages des bateaux, n’est pas adaptée aux réunions d’affaires. « On peut éventuellement organiser un cocktail sur la pelouse qui cerne l’édifice, en bordure de la Charente » précise Hervé Bierjon. Quant au film « Les Demoiselles de Rochefort » de Jacques Demy, le thème n’est que trop rarement exploité pour des incentives. Au-delà de Rochefort, l’estuaire de la Charente est adapté à des raids nautiques ; alors que les marais salants, vasières et roselières qui cernent la ville sont le terrain de jeu idéal pour des rallyes en voitures ou en vélo à la découverte de milliers d’oiseaux migrateurs. Enfin, les nombreux fortins de la région offrent leurs tours et chemins de rondes à des team-buildings enjoués ; à l’image du Fort Vauban de la petite ville de Fouras. n

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©Triballier

©A. Birard

AIX, UNE ÎLE HORS DU TEMPS Au large de Rochefort, la minuscule île d’Aix (Napoléon y séjourna en 1815) est un territoire idéal pour des opérations visant à favoriser la cohésion d’équipes. Nature sauvage, bourg préservé aux maisonnettes blanches et édifices historiques (Musée Napoléon et Musée Africain pour la culture, Fort Liédot pour l’aventure)… ce confetti de 1,2 km2 permet d’arrêter le temps. On y va en excursion à la journée pour des activités ludiques ou pour une nuit, avec logement dans la résidence Pierre & Vacances installée dans le Fort de la Rade ou le délicieux hôtel Napoléon (18 chambres).

La seule offre média complète sur le marché du MICE > Trois magazines diffusés ensemble pour proposer des contenus spécifiques et approfondis sur chaque métier du MICE 4 Voyages & Stratégie pour le Tourisme d’Affaires international 4 Voyages d’Affaires pour les déplacements d’affaires 4 Évènements & Conventions pour l’Évènementiel en France Supplément

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PORTRAIT

Directeur France & Suisse d’American Express Meetings & Events

Saskia Gentil

De l’humanité dans l’événementiel par Nadine Altmayer

Naissance d’une vocation Le projet voit le jour, Saskia tombe littéralement amoureuse du pays mais aussi de l’un des étudiants partenaires. Ils se marieront là-bas au cours de ce qui reste encore aujourd’hui aux yeux de Saskia le plus bel et le plus réussi événement de sa vie. Les élèves de leur école y sont pour beaucoup, ils ont mis tout leur savoir faire acquis au service de la cérémonie ! La vocation de Saskia est née. L’organisation d’événements sera son domaine de prédilection ! D’Ethiopie les jeunes mariés font un crochet par l’Egypte, pour un projet similaire qui finalement ne verra pas le jour, et décident alors

de s’installer à Paris. Saskia y entame une carrière dans l’évènementiel et plus spécifiquement dans l’incentive pour DDB dont elle rejoint l’équipe en tant que Chef de Projet Senior en 2000. Elle y restera jusqu’en 2003, date à laquelle elle intègre le groupe MCI pour lequel elle gérera un important client pharmaceutique en Angleterre, avant d’être nommée Directrice Stratégie et Développement en France. Celle qui voulait orchestrer sa carrière autour du rapport humain s’épanouit pleinement dans le secteur. En 2008, elle rejoint le groupe American Express où elle commence sa carrière sur la partie voyages d’affaires pour la poursuivre sur la partie Meeting&Events en prenant la direction des opérations Europe pour American Express Meeting&Events ; en 2012 elle reprend la direction de American Express Meeting&Events France, à laquelle s’ajoute la Suisse depuis janvier 2014. Ce qui a toujours guidé sa carrière, c’est sa volonté d’intégrer une grande part d’humanité et de relationnel dans l’événementiel, mais avec l’envie d’y ajouter une dimension stratégique. C’est chose faite au sein American Express Meeting&Events où la problématique est abordée sous un angle beaucoup plus global.

esprit entrepreneur peut s’exprimer librement dans le très dynamique pôle MICE d’ American Express et correspond parfaitement au développement soutenu que le groupe souhaite insuffler à son activité voyages d’affaires. Saskia a trouvé chaussure à son pied, elle est pleinement satisfaite. Son objectif : continuer de développer ce département au fort potentiel. Gageons qu’elle y arrivera ! Il suffit de l’entendre pour percevoir son incroyable énergie ! n

Une incroyable énergie Saskia met aujourd’hui sa connaissance opérationnelle acquise durant les premières années de sa vie professionnelle au service de l’élaboration de stratégies efficaces pour aider ses clients à réussir leurs évènements et optimiser leur investissement. Son

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©DR

ée en Hollande mais d’origine française et suisse, Saskia passe son enfance à voyager en Europe pour suivre ses parents et notamment son père DRH de grands groupes internationaux, pour finalement se sédentariser en Suisse où elle fera ses études secondaires. En1993, elle intègre l’école hôtelière de Lausanne où elle obtient un Bachelor en International Hospitality Management en 1996 puis un master en tourisme à l’université d’Oxford Brookes. À la fin de ses études, elle monte un projet humanitaire avec un petit groupe de trois étudiants et réussit à récolter des fonds qu’ils décident de reverser à l’un des deux pays qu’ils souhaitent soutenir : l’Ethiopie ou le Burkina Faso. Ce sera l’Ethiopie ! Sous le charme, ils décident de s’y installer et de créer une école de formation hôtelière pour orphelins.

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