Voyages & Stratégie n° 186 nov/déc 2015

N°186 - NOV.- DÉC. 2015 - 13€

www.voyages-strategie.com

Le magazine de référence de la meeting industry STRATÉGIE

10 destinations phares en 2016 ACTION

Oman, l’Orient enchanté ZAPPING

Budapest, la belle éclectique

ÎLES CANARIES Un concentré de planète

L’ISLANDE, UNE DESTINATION MICE ORIGINALE À SEULEMENT 3 HEURES DE PARIS

Quotidien toute l'année au départ de Paris CDG1 pour Reykjavik !

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ÉDITO

La tentation du chacun pour soi…

Le tourisme a beau peser près du 10 % du PIB français, il n’a que peu de place dans les grands medias. Pas assez sérieux sans doute face à d’autres secteurs comme l’aéronautique, qui ne représente pourtant qu’1 % de la richesse nationale ! Les chaînes de télé se contentent de le considérer au mieux avec condescendance en racontant chaque été la galère des vacanciers pour rejoindre le Cap d’Agde ; au pire avec sensationnalisme pour dénoncer les escroqueries à la location saisonnière ou les beignets pas frais… Heureusement qu’il y a les mauvaises nouvelles pour que le secteur fasse les choux gras du 20h ! Ce fut le cas fin octobre avec le dépôt de bilan de Fram.

La débâcle de la vieille entreprise toulousaine n’est pas qu’une anecdote. Certes, une querelle familiale l’a parfois empêché de prendre les bonnes décisions. Mais surtout, elle n’a pas su s’adapter à la vague destructive qu’est Internet. En une poignée d’années, quelques « francs-tireurs » ont fait main basse sur le magot touristique, à l’image d’Expedia qui – fort d’un trésor de guerre considérable –, vient de s’emparer de HomeAway (et sa marque Abritel en France) pour la modique somme de 4 milliards de dollars ; deux fois plus que la valorisation d’Air France en bourse ! Et qui aurait prédit il y a dix ans que Booking.com s’accaparerait 30 % des ventes mondiales d’hôtels ?

Le tourisme d’affaires n’échappe pas à cette lame de fond et les verrous sautent les uns après les

autres. Finie la morale d’autrefois, oubliée la chaîne de valeurs, vive le chacun pour soi ! Les réceptifs et les hôteliers travaillent en direct avec les entreprises, les agences court-circuitent les DMC à tours de bras. Tous sont certains qu’en supprimant des intermédiaires, ils pourront mieux finir leurs fins de mois. Comme le rappelle l’un des intervenants de notre table ronde consacrée à la désintermédiation, il est pour l’heure impossible de rassembler un troupeau de 500 chameaux avec Internet pour une excursion dans le désert ! Mais la méharée se fait rare et pour organiser un séminaire à Bruxelles, qui peut croire qu’il y a encore besoin d’autant d’intervenants ?

Le jeu de massacre ne fait que commencer et bien malin qui peut prédire les morts de demain… Ce n’est qu’en s’interrogeant sur sa véritable valeur ajoutée que chacun trouvera sa place sur le futur échiquier. À l’image de Hopscotch qui, lors d’un voyage dans la Silicon Valley, permettait à des hauts cadres de l’automobile de rencontrer l’un des responsables de Google Car. Comme un pied de nez à la technologie car même chez le géant du web, l’opération n’a été possible que grâce à l’indéniable savoir-faire des chefs de projets de l’agence, et à une indispensable relation humaine…

Thierry Beaurepère Rédacteur en chef

Novembre / Décembre 2015 | Voyages & Stratégie N°186 | 3

TÉ U EA V U NO

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NEWS AGENCES

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ÎLES CANARIES p.38 186 2015 N° 26 année

SOMMAIRE

Le magazine de référence de la meeting industry STRATÉGIE

10 destinations phares en 2016

■ ENTRETIEN

FRÉDÉRIC BEDIN président du directoire du groupe Hopscotch

ACTION

Oman, l’Orient enchanté

■ NEWS

ÎLES CANARIES Un concentré de planète

Voyages & Stratégie Le magazine de référence de la meeting Industry en

FRANCE  BELGIQUE  SUISSE  LUXEMBOURG Voyages & Stratégie – 26e année Le magazine de référence du tourisme d’affaires en France – Belgique – Suisse – Luxembourg 5 numéros par an.

Société éditrice : Acta Media –136, rue Perronet 92200 Neuilly sur Seine – France.

Tél. 01 49 64 47 47 Fax. 01 49 64 47 48 Directeur de la publication : Hervé Josserand Editeur : Hervé Josserand Rédacteur en chef : Thierry Beaurepère tbeaurepere@gmail.com Rédacteur en chef adjoint : Arnaud Cabanne arnaud.cabanne@acta-media.com, +33 1 49 64 47 21 Ont collaboré à ce numéro : Adèle Dunois, JeanBaptiste Héguy, Pascale Mougenot, Christophe Chalon Rédactrice-graphiste : Jennyfer Buzenac PUBLICITÉ : Directeur de publicité : Eric Montaufray eric.montaufray@acta-media.com, +33 1 49 64 47 49, Chefs de publicité : Anthony Ogor anthony.ogor@acta-media.com, +33 1 49 64 47 15 Chef de publicité internationale : Stanislas De Vaugelas stanislas.devaugelas@acta-media.com,+33 1 49 64 47 02 Marketing & Partenariats : Laurence Piquemal-Kühn laurence.piquemalkuhn@acta-media.com +33 1 49 64 47 22 Diffusion-bases de données : Sylvie Alves sylvie.alves@acta-media.com, +33 1 49 64 47 47 Administration-Comptabilité : Joseph Dayas joseph.dayas@acta-groupe.com +33 1 49 64 47 12 Dépôt légal : à parution. Imprimé en France.

Photos couverture : ©Fotolia/N.Sorokin © 2015. Tous droits réservés pour tous pays.

Commission paritaire 0616K91274 ISSN 2119-0615 Ce numéro comprend deux suppléments : Supplément Voyages d’ affaires, Événements & Conventions

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Toute l’actualité MICE • Agences • Réceptifs • Transports • Hôtels • Internationales • Congrès/Salons • France

■ STRATÉGIE

30

■ REPÉRAGE PAYS

38

ÎLES CANARIES, un concentré de planète

■ ACTION

60

■ ZOOM SUR

70

■ REPÉRAGE FRANCE

72

8

24

10 destinations phares en 2016

50

BUDAPEST, la belle éclectique

■ TABLE RONDE

Désintermediation, quels dangers pour le MICE ?

■ ZAPPING

OMAN, l’Orient enchanté

ANDORRE, perle des montagnes

Au cœur des villes royales d’ÎLEDEFRANCE

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ZAPPING

Budapest, la belle éclectique

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N°186 - NOV.- DÉC. 2015 - 13€

www.voyages-strategie.com

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Novembre / Décembre 2015 | Voyages & Stratégie N°186 | 5

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NOV.-DEC.

ENTRETIEN Frédéric Bedin,

président du directoire du groupe Hopscotch

« L’événement est le cœur de la communication » Désormais regroupées sous un même toit et chapeautées par une même marque, les équipes d’Hopscotch se concentrent sur la production et la diffusion d’événements, tout en préparant le développement à l’international. ©DR

Propos recueillis par Thierry Beaurepère

Public Système Hopscotch est devenu Hopscotch Global PR Group cette année.

Pourquoi ce changement ?

Nous avons regroupé sous un même toit – dans un immeuble du 2ème arrondissement de Paris qui rassemble 500 de nos 600 salariés – et sous un même nom, le plus grand nombre possible de nos métiers. Hopscotch devient la marque du groupe et de sa principale agence, avec de nombreuses déclinaisons, comme Hopscotch Travel. Il s’agit de clarifier notre offre avec une marque offrant un potentiel international important. Dans les pays anglo-saxons, le mot « public » n’était

Capdel (plate-forme d’événements packagés, ndlr) qui deviennent des agences d’Hopscotch Group.

Comment définiriez-vous aujourd’hui le groupe Hopscotch ?

Nous sommes une agence de relations publiques (RP) globale ; global au sens français c’est-à-dire qui regroupe tous les métiers et pour tous les publics ; et global au sens anglo-saxon, c’est-àdire mondiale. Notre vision du métier a toujours été d’être des producteurs de contenus au service de la communication des marques. Quelque soit la forme – un événement pour 10 000

Le client souhaite vivre un moment « augmenté ». Ça ne signifie pas lui vendre un voyage plus cher, mais lui permettre de faire des choses auxquelles il n’a pas accès normalement. pas perçu comme un terme d’audience, mais lié à l’administration. Pour autant, notre ADN demeure français ! Public Système continue à exister comme seconde marque de relations publiques, tout comme Heaven, Sagarmatha ou

personnes ou un voyage pour 10 –, il ne s’agit toujours que d’un prétexte à une prise de parole vis-à-vis d’un groupe de gens, une communauté. Dans ce schéma, il est plus simple de maîtriser complètement ce qu’on vend pour

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inspirer confiance, d’avoir une vision partagée de notre valeur ajoutée avec le client pour qu’il accepte de payer. Nous assumons totalement la responsabilité de ce que nous produisons, avec le moins d’intermédiaire possible pour une meilleure maîtrise.

Qui sont vos clients ?

Nous réalisons la moitié de notre chiffre d’affaires à l’international, avec des clients français que l’on accompagne dans le monde, ou des clients étrangers pour qui on travaille en France et partout dans le monde. Cela va de la multinationale aux start-up. Nous venons de lancer à l’intention de ces dernières une offre spécifique baptisée StartHop’. C’est très rafraîchissant ! Elles achètent à court terme car elles ne savent pas si elles existeront encore demain ou si elles seront dix fois plus grosses, avec une vision stratégique claire et une demande de bénéfice immédiat et mesurable. On les aide par exemple à fabriquer un argumentaire pour convaincre un client, un investisseur… Elles achètent aussi beaucoup de formations à la communication ainsi que des séminaires et team buildings.

Plus elles sont technologiques, plus

ENTRETIEN

elles considèrent que se rassembler est un élément essentiel.

Comment évolue la demande des entreprises ?

La « réclame » d’autrefois ne représente plus que 15 à 20 % de la communication. Durant un temps, il y a eu le fantasme du « one to one » mais il coûte excessivement cher. La communication d’aujourd’hui, c’est de parler à des groupes de gens, des communautés ; qu’il s’agisse de les rassembler quelques heures ou trois jours… Dans ce cadre, Internet est devenu le principal outil de communication. Et que met-on dans le web ? De l’événement ! Sans événement, il n’y a plus rien à raconter sur Internet. Une marque qui n’organise pas d’événement est une marque qui va mourir. Nous sommes très optimistes quant à l’avenir de notre métier.

La nomadisation et l’individualisation du travail créent des besoins impérieux pour les entreprises d’organiser des points de rencontre. Et de recourir à des professionnels car les salariés attendent un niveau de qualité dans l’organisation de l’événement, à la hauteur de l’image de leur société. Ils ne supportent plus de perdre leur temps, c’est perçu comme un manque de considération.

Quelle est la place du voyage dans cette stratégie de communication ?

Le voyage, désormais rassemblé sous la marque Hopscotch Travel et dirigé par Sidonie Plottier, demeure un élément important de la communication. Il y a toujours deux écoles : faire rêver par la destination et faire rêver par le contenu. Mais le client a désormais une plus grande exigence, il souhaite vivre un moment « augmenté ». Ça ne signifie pas lui vendre un voyage plus cher, mais lui permettre de faire des choses auxquelles il n’a pas accès normalement. Nous avons par exemple organisé récemment un voyage dans la Silicon Valley pour des cadres de l’automobile durant lequel ils ont ren-

contré un responsable de Google Car. Notre valeur ajoutée est là ! La meilleure façon d’innover dans le voyage, c’est de mélanger différemment les choses, de la technologie, de la culture, de la gastronomie, de la politique. Nous croyons également beaucoup au « client care », à savoir une sorte de conciergerie sophistiquée et individualisée pour accompagner les invités d’une entreprise ; par exemple lors d’un grand salon…

Quelles sont vos ambitions à l’international ?

Nous souhaitons créer un réseau international de relations publiques, de culture française. Cela ne passe pas nécessairement par de la croissance externe ; on peut aussi développer des partenariats, capitalistiques ou pas ; que ce soit aux États-Unis, en Asie, en Australie. On y réfléchit… Notre axe de développement prioritaire va toutefois de l’Europe au Moyen-Orient en passant par l’Afrique. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire à notre époque d’avoir une implantation physique dans chaque pays. Il est possible de mettre en place une stratégie de hub, comme c’est déjà le cas avec nos implantations à Paris, Dublin ou Casablanca, au-delà de nos filiales à Hong-Kong, São Paulo et Montréal qui nous servent de bureaux de représentation.

Quel est votre bilan en 2015, et quelles sont vos prévisions pour 2016 ?

Nous devrions réaliser un chiffre d’affaires équivalent à celui de 2014, autour de 140 M€. Les entreprises continuent à modifier leurs comportements pour des raisons d’image et sont toujours dans la logique de réaliser des économies. Par ailleurs, le coût global des prestations diminue de par les gains de productivité réalisés. Il faut donc vendre plus pour augmenter le chiffre d’affaires.

Cela dit, à ces gains de productivité

CAP SUR LA COP21 Dans le cadre de la conférence sur le climat COP21 qui se déroulera au Bourget, Hopscotch développe son propre événement, baptisé Solutions COP21. Depuis 18 mois, la plateforme www.solutionscop21.org permet aux entreprises de présenter leurs initiatives en matière de développement durable. Elle trouvera une déclinaison concrète au Grand Palais du 4 au 10 décembre, à travers une « exposition universelle » des solutions pour le climat. « La COP21 va attirer plus de monde que les précédentes éditions car elle se tient à Paris et que les pouvoirs publics ont décidé de se mobiliser. Il est difficile pour les entreprises d’émerger durant un tel événement. Solutions Cop21 va permettre de montrer qu’elles sont sensibles à cette problématique et donne un prétexte professionnel pour venir au cœur de Paris » explique Fréderic Bredin. Plus de 50 000 visiteurs sont attendus.

s’ajoutent de nouvelles dépenses.

Aujourd’hui, chaque événement s’accompagne d’un site web. Il faut le fabriquer, mettre en place un community manager ; cela compense une partie de la baisse des budgets. Nous n’avons pas de visibilité pour 2016. Au premier semestre 2015, j’aurais dit qu’il y avait un frémissement de reprise.

Aujourd’hui, je suis plus prudent ; il n’est pas impossible que le budget global alloué par les entreprises à la communication continue à diminuer.

Même si certains secteurs comme le luxe, les technologies, la santé ou l’automobile, sont bien orientés. Ce qui est certain, c’est que les techniques que nous déployons sont celles qui gagnent des parts dans les budgets de communication des entreprises. ■

Novembre / Décembre 2015 | Voyages & Stratégie N°186 | 7

NEWS AGENCES 3 QUESTIONS À... Anne-Marie Randriamanandraitsiory, chef de projets web et marketing Eventiko

« NOTRE OBJECTIF EST D’ÊTRE NUMÉRO 1 SUR LES SÉMINAIRES PRÉ-PACKAGÉS VENDUS EN LIGNE EN EUROPE » mesure comme le fait classiquement l’agence Tiveria Organisations (entreprise à l’origine du concept Eventiko) quand elle fait de la prise de brief, mais dès lors qu’un pack a été monté pour un client qu’il soit acheté ou pas, il nous sert à alimenter notre catalogue.

■ Combien d’événements

avez-vous organisé et comment se sont-ils passés ?

Aujourd’hui, nous en avons fait trois sur des groupes d’une quarantaine de personnes que nous n’avions pas en clientèle, sachant qu’au maximum, nos offres concernent des groupes de 50 personnes. Ce sont des clients grands comptes.

Nous avons eu de très bons retours, notamment, le dernier qui nous a donné une note globale de 9/10.

C’était un client niçois, mais filiale d’un groupe parisien. Le montage se réfléchit donc avec les bureaux parisiens qui se disent que la démarche

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le concept d’Eventiko ?

Eventiko est un site e-commerce B2B qui propose des offres séminaires et réunions déjà packagées incluant : le lieu de l’événement, l’hébergement si nous sommes dans le cadre d’un package qui dure plus d’une nuit, la partie restauration, et la partie team building sur les destinations françaises les plus prisées (soit 80 % Paris / PACA). Étant implanté à Nice, une grande partie de notre offre est aujourd’hui sur la Côte d’Azur car nous maîtrisons très bien ce secteur. Nous sommes en train d’ouvrir à plus d’offres parisiennes et européennes. Nous travaillons déjà sur Bruxelles, Lisbonne, Rome, et préparons de nouvelles destinations, notamment Amsterdam, facilement accessible depuis les grandes villes (de 1 à 2 heures d’avion de partout en France).

Nous avons aussi des clients qui nous demandent des choses insolites. Là, bien sûr, nous leur montons le pack sur

réalisée sur Nice est intéressante pour eux aussi puisque c’est la même logique.

■ Qu’espérez-vous dans les années

à venir en termes de croissance ?

Notre objectif est de nous ouvrir sur l’Europe et d’être numéro 1 sur les séminaires pré-packagés vendus en ligne en Europe parce que nous pensons que le digital est l’avenir du MICE. Nous avons éprouvé notre concept et nous préparons notre levée de fond pour accélérer notre développement commercial avec le nouveau site Internet et le recrutement de nouveaux talents qui nous permettront de pouvoir absorber le travail croissant sur le projet.

La nouvelle offre d’Allegria : Makheia Live !

Pour une soirée haut de gamme et artistique

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L

’agence de communication événementielle et voyages Allegria lance avec Makheia une nouvelle offre de communication événementielle haut de gamme sous le nom de Makheia Live !. L’idée est de réunir en un lieu unique l’ensemble des expertises nécessaires pour couvrir tous les formats événementiels et ainsi de proposer la conception d’événements en les liant à la production de contenus et la gestion d’écosystèmes digitaux. « La singularité de Makheia Live ! résulte de notre capacité à analyser la marque, les publics et les contenus de nos clients pour définir le format d’événement au plus près de leurs valeurs et de leurs objectifs stratégiques », souligne Patrick Dubosc Marchenay, directeur général de Makheia.

a petite agence Les visites particulières qui propose depuis sa création des visites privées exclusives comme le Louvres avec un grand sommelier, Versailles dans ses parties inaccessibles au public, le musée Rodin après sa fermeture et de nombreuses autres découvertes haut de gamme, fait évoluer son offre. D’abord conçu pour les particuliers, leur concept a rapidement connu le succès auprès des entreprises, voilà pourquoi elle propose aujourd’hui une nouvelle idée : organiser des soirées chics pour des petits groupes dans des lieux inattendus et toujours bien accompagné. Les clients se verront ainsi proposés un cocktail avec un collectionneur de graffiti, une soirée avec une pianiste qui interprète en musique les vins goûtés par les convives, un dîner en compagnie d’un designer dans un lieu qu’il a lui-même conçu… Les idées n’ont pas l’air de manquer dans les esprits foisonnants des deux fondateurs Gabrielle Roüault de la Vigne et Franck Vogelin, tous deux issus du monde de l’art.

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■ Pouvez-vous nous rappeler

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NEWS RÉCEPTIFS

Safran RP fait le show à Marrakech Chefs de projets et DMC ont travaillé et échangé lors d’un week-end exceptionnel dans la ville rouge, organisé par l’agence de représentation Safran RP et son réceptif partenaire Activ’Travel. afran aime faire des surprises ! Fin septembre, l’agence de représentation de réceptifs donnait rendez vous à une douzaine d’agences événementielles à l’aéroport d’Orly.

Ce n’est qu’une fois dans le hall de départ que les chefs de projets invités ont découvert leur destination, en l’occurrence La Mamounia, le mythique palace de Marrakech !

Découverte et convivialité Objectif de cette escapade en terre inconnue : allier le travail et la détente dans un cadre différent, et favoriser les échanges et relations humaines ; notamment à travers un workshop avec une douzaine de DMC partenaires de l’agence. « Après avoir longtemps organisé ce workshop dans un lieu parisien, nous avons décidé de renouveler le genre en l’associant à une escapade à l’étranger.

L’an dernier, nous avions mis le cap sur Prague, avec succès. Nous avons renouvelé l’opération cette année au Maroc, avec le soutien d’Activ’ Travel, notre DMC partenaire pour le royaume chérifien » explique Sabine Aucoin, directrice de Safran RP. C’est dans les

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jardins bucoliques de La Mamounia que chefs de projets et représentants de DMC ont pu échanger, durant toute une matinée. Pour l’occasion, Dekon (Turquie), Diamond Travel (Afrique australe), Elite (Oman), Hi Tour (Inde, Sri Lanka…), Native Destinations (États-Unis), On Site (Malte), Other Ways (Asie), Quetzal Motivo (Amérique centrale), Russkie Prostori (Russie), Senator (République tchèque) et SNTTA (Émirats Arabes) avaient fait le déplacement ; sans oublier bien évidemment Activ’Travel, aux petits soins pour faire découvrir

les charmes du Maroc. Les convives ont ainsi pu goûter aux délices de la gastronomie locale à l’occasion d’un dîner dans un palais de la médina, mais aussi lors d’un apéritif sur la terrasse de l’hôtel Royal Mansour. Ils ont aussi pu constater par eux même que l’hospitalité marocaine n’était pas un vain mot lors de la folle soirée blanche organisée dans un campement féérique, installé au cœur de la palmeraie. Le succès aidant, l’opération de Safran RP devrait être reconduite l’année prochaine, avec une nouvelle destination surprise.

Une opération responsable À la veille de la conférence Cop 21 sur le climat, et alors que les enjeux du développement durable sont chaque jour plus importants dans le tourisme d’affaires, Safran RP et Activ’ Travel ont eu à cœur de souligner leurs engagements écoresponsables. Les invités ont chacun planté un olivier dans un village reculé des contreforts de l’Atlas. Entre coups de pioches et pelletées de terre, la leçon de « jardinage » s’est déroulée dans la bonne humeur ! Et pour arroser les jeunes arbres, une pompe électrique a été installée.

E-Voyages Group s’offre un lifting pour ses dix ans

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xit E-Voyages Limited ; bienvenue E-Voyages Group. Créé en 2006, le réceptif anglais a profité du salon IFTM-Top Resa pour dévoiler sa nouvelle identité. Objectif : mieux affirmer ses compétences, en regroupant sous une

marque ombrelle ses différents pôles de compétence : e-voyages pour les loisirs, e-motions pour les activités sportives, et Incentive Spirit pour le tourisme d’affaires. « Le MICE représente environ 20 % de notre chiffre d’affaires, qui oscille autour des 15 M€.

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C’est une niche que nous avons beaucoup développé depuis cinq ans, avec Londres pour fer de lance qui représente 80 % de l’activité, suivie de l’Écosse et de l’Irlande » témoigne Emmanuelle Spriet, pdg d’E-Voyages Group. Parmi les produits

qui connaissent les plus forts succès, citons le speed boat sur la Tamise, ou encore les ateliers graffitis dans le quartier de Shoreditch. Basée à Londres, l’entreprise dispose de bureaux à Paris et Lille et emploie une quarantaine de personnes.

NEWS TRANSPORT 3 QUESTIONS À... David Gégot, directeur France d’Air Canada « AIR CANADA PROPOSERA JUSQU’À SIX VOLS PAR JOUR L’ÉTÉ PROCHAIN »

Volotea ouvre une base à Toulouse

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réée en 2012 avec l’ambition de joindre les métropoles régionales européennes, Volotea a fait de la France l’un de ses territoires de chasse favori.

Elle le prouve encore avec son programme de vols 2016, marqué par une envolée de son offre de 35 % par rapport à 2015. La nouveauté majeure réside dans l’ouverture d’une quatrième base hexagonale, à Toulouse. Douze destinations seront proposées l’an prochain au départ de la ville rose, dont en nouveautés Brest, Malaga, Prague, Strasbourg et Split. La compagnie ajoute également Nice et Rennes à son réseau et développe fortement son offre à Nantes et Marseille. Au global, Volotea volera l’été prochain au départ de 17 aéroports français.

Quelles sont vos ambitions pour 2016 ?

Elles sont considérables, avec pour point d’orgue la mise en place d’une ligne directe Lyon/Montréal à compter du 17 juin. Elle sera exploitée avec un Boeing 767 de 211 sièges, 187 en classe économique et 24 en classe affaires, avec dans un premier temps cinq vols par semaine. Parallèlement, la ligne Paris/Toronto est opérée avec le nouveau Boeing 787 Dreamliner depuis octobre, avec une configuration tri-classe, affaires, Eco Premium et économique. L’avion est notamment équipé de la nouvelle classe affaires, qui propose encore plus d’intimité et dispose d’un nouveau système de divertissement.

L’été prochain, nous doublerons à nouveaux notre capacité vers Montréal et Toronto et passerons à quatre vols par semaine à Nice. Au global, nous proposerons jusqu’à six vols par jour depuis la France.

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■ Quel est le poids des classes « avant » dans votre activité ?

Les classes affaires et Eco Premium représentent 50 % des recettes sur l’axe France/Canada. Entre les laboratoires pharmaceutiques, l’industrie chimique ou encore l’aéronautique en Rhône-Alpes, le nouveau Lyon/Montréal s’adresse tout particulièrement aux entreprises. Des connexions sont proposées vers le Canada mais aussi les États-Unis, New York, Chicago, Boston, Los Angeles ou San Francisco. Avec un atout majeur : les passagers passent l’immigration américaine pendant leur correspondance, à Montréal mais aussi à Toronto. Le gain de temps est appréciable à leur arrivée aux États-Unis.

Aer Lingus tisse sa toile aux États-Unis

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achetée par le groupe aérien IAG – qui regroupe British Airways, Iberia et Vueling – en août dernier, la compagnie irlandaise Aer Lingus met les bouchées doubles pour l’année prochaine.

Elle continue tout d’abord à tisser sa toile dans l’Hexagone, en ajoutant une dixième destination (saisonnière) à son réseau, à savoir Montpellier. L’aéroport languedocien sera relié à Dublin deux fois par semaine, du 20 mai au 12 septembre.

Surtout, Aer Lingus ouvre trois nouvelles routes vers les États-Unis au départ de son hub de Dublin. À compter du 4 mai, elle proposera 5 vols par semaine vers Los Angeles. Le 1er septembre, elle ajoutera une liaison quotidienne pour New York/Newark. Enfin, elle volera vers Hartford (Connecticut) à compter du 28 septembre. Ces nouveautés – qui s’ajoutent aux vols vers New York, Chicago, Washington, San Francisco, Orlando et Toronto – seront proposées en correspondance avec certaines lignes françaises (notamment Paris), avec la possibilité d’effectuer les formalités d’entrée aux États-Unis pendant la correspondance à Dublin.

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Quel est le bilan de l’année pour Air Canada en France ?

Notre chiffre d’affaires est en progression d’environ 10 %. L’année a été marquée par une forte croissance de notre capacité à Roissy, avec un doublement de nos rotations vers Montréal et Toronto durant l’été, soit 20 % de sièges supplémentaires sur la saison. Le marché a répondu favorablement. Le Paris/Montréal séduit à part égale entre la clientèle française et canadienne, le Paris/Toronto est rempli pour 30 % par les Français, 50 % les Canadiens, et le solde par les Américains. À noter que nous proposons depuis deux ans un vol saisonnier Nice/Montréal, de fin mai à mi-octobre. Il est exploité par notre filiale Air Canada Rouge dédiée aux vols loisirs, avec des coûts d’exploitation moindres. Elle a vocation à répondre à la concurrence des compagnies loisirs, avec à terme l’ouverture possible de lignes au départ d’autres villes françaises.

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NEWS HÔTELS

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Le groupe hôtelier français Maranatha a racheté l’enseigne « Hôtels du Roy » qui possède six établissements situés à Paris et à Nice, dont l’hôtel SaintHonoré, l’hôtel California ou encore la Pérouse. La transaction, finalisée fin juillet 2015, s’élève à 360 millions d’euros et fait de l’entreprise le 10ème groupe hôtelier français.

• Fauchon, nouvel acteur de l’hôtellerie de luxe Le premier hôtel 5* de la marque Fauchon devrait ouvrir ses portes en 2018. Il se trouvera au 11 place de la Madeleine non loin de la fameuse épicerie fine. L’établissement accueillera une soixantaine de chambres et verra s’installer le restaurant Café Fauchon qui se trouve actuellement 30 place de la Madeleine. Fauchon a l’ambition d’ouvrir une dizaine d’hôtels dans les pays où il est déjà implanté.

• Tribute Portfolio, nouvelle marque de Starwood

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Starwood Hotels & Resorts Worldwide lance sa nouvelle marque en Europe.

Dixième marque du groupe, cette collection d’hôtels s’appelle Tribute Portfolio. Le premier établissement à ouvrir ses portes sous cette nouvelle enseigne est le Great Northern Hotel à Londres.

Best Western se refait une beauté

A

près avoir créé ses trois marques Best Western, Best Western Plus, Best Western Premier, en 2011 pour mieux définir son offre, puis avoir lancé une campagne de rénovation pour réviser à la hausse les standards de qualité de ses établissements, on savait que l’étape suivante pour la chaîne hôtelière passerait par un changement d’identité visuelle. C’est chose faite. À l’occasion de sa convention annuelle, la direction de l’entreprise a annoncé que Best Western International devenait Best Western Hotels & Resorts. Bien sûr, de nouveaux logos pour chaque marque ont été créés. Gardant leurs couleurs traditionnelles, ils adoptent une police manuscrite. Avec ce changement, Best Western annonce vouloir moderniser son image et mettre l’accent sur l’identité et le positionnement de chacune de ses marques. Best Western représente plus de 4 100 établissements dans 100 pays et, à travers ces différentes actions, vient d’investir près de 150 millions d’euros en France et 2 milliards de dollars en Amérique du Nord (d’ici fin 2016). « Pendant plus de vingt ans, Best Western a présenté un logo familier, reconnaissable et d’une grande visibilité. Mais il était nécessaire de faire connaître aux consommateurs les investissements engagés ces dix dernières années et les améliorations significatives qu’a connues notre marque », a précisé David Kong, le président-directeur général de la marque.

Nomad Hotels fait baisser les prix

A

pparu avec son premier établissement installé à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle en décembre 2014, la marque Nomad Hotels, créée par le groupe Oceania Hotels, ne prend réellement son envol que depuis quelques mois et l’ouverture d’un second établissement à deux pas de la gare du Havre en juillet dernier. Son concept : tout est modulable ! À commencer par le prix que le client peut faire baisser de 50 % en se passant de nombreux petits services. Si au départ le prix est « tout inclus », il suffit de demander à ce que les serviettes et les draps ne soient pas changés, que le ménage ne soit pas fait ou qu’il n’y ait pas de climatisation installée pour faire baisser la note. C’est un euro par-ci, deux euros par-là, et une véritable différence à la fin. Comme de nombreuses autres marques hôtelières, Nomad Hotels s’est pliée à l’air du temps et propose un univers hyper connecté, avec wi-fi gratuit, ports USB intégrés aux murs, tablettes tactiles pour gérer les équipements… Mais la nouvelle marque

14 | Voyages & Stratégie N°186 | Novembre / Décembre 2015

ne mise pas seulement sur ces deux point pour faire la différence. Elle tente aussi de la faire sur son engagement environnemental en faisant preuve de bonnes pratiques lors de la construction de ses hôtels avec l’utilisation de matériaux durables (bois certifié PEFC, moquette en filets de pêche recyclés, etc.), et en sensibilisant personnel et clients à la gestion des déchets, la réduction de la consommation d’eau et d’énergie, par exemple.

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Luxembourg, une offre insoupçonnée à 2 heures de Paris en TGV

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16 | Voyages & Stratégie N°186 | Novembre / Décembre 2015

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19/10/15 10:30

NEWS INTERNATIONALES

• L’Allemagne toujours au top L’Office fédéral allemand de la Statistique a livré ses nouveaux chiffres. Entre janvier et août, il a enregistré 54,5 millions de nuitées internationales dans des établissements d’hébergement de dix lits et plus, soit une augmentation de 2,9 millions de nuitées par rapport à la même période l’année dernière. Le tourisme réceptif a connu une hausse de 5,5 % au cours des huit premiers mois de l’année. Sur la même période l’Allemagne a enregistré une hausse de 2 % des nuitées réservées par des Français.

• Londres attire toujours plus La capitale anglaise n’a pas fini d’attirer les foules. Selon l’Office for National Statistics International Passenger Survey (IPS), la ville a accueilli, entre avril et juin 2015, 5,1 millions de visiteurs internationaux, soit 6 % de plus qu’à la même période l’année dernière. Ces bons chiffres confirment le record de fréquentation de Londres sur l’année 2014 avec 17,4 millions de visiteurs internationaux.

En 2016, Malte fait la fête !

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’archipel de Malte est en pleine offensive médiatique en France, et le retour en septembre de Dominic Micallef à la tête de son office du tourisme ne semble avoir été qu’une première étape dans sa stratégie.

Déjà récompensé, lors du dernier IFTM, par la CLIA (Association des Compagnies de croisières), comme la seconde escale préférée des Français, sa capitale La Valette va fêter en 2016 les 450 ans de sa création par le chevalier Jean Parisot de La Valette. Cet anniversaire donnera lieu à des célébrations tout au long de l’année, une bonne occasion pour découvrir les rénovations du Parlement et de l’Opéra menées par le fameux architecte Renzo Piano.

De nouvelles adresses ont aussi vu le jour, comme le boutique-hôtel de 10 chambres et suites, Trabuxu Boutique Living. Installé dans un palais vieux de 400 ans, l’établissement a été décoré par le designer maltais Carlo Schembri.

Il est clair que La Valette se prépare déjà

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Lancé dans une politique de transformation du pays à l’horizon 2030, le Qatar compte sur le tourisme pour diversifier ses apports économiques. C’est dans cet esprit que le Qatar Tourism Authority a dévoilé sa nouvelle image de marque afin de mieux promouvoir la destination à l’échelle mondiale. Le nouveau logo intègre une partie arabique créée par le célèbre calligraphe Ali Hassan qui a voulu exprimer à travers elle le dynamisme et le rapide développement du pays.

à devenir en 2018 Capitale Européenne de la Culture.

Et pour doper l’afflux de Français dans l’archipel, l’office de tourisme vient d’annoncer qu’il s’associait à Air Malta et à des hôteliers pour offrir aux professionnels des prix exclusifs afin de découvrir la destination. Cette offre valable du 1er novembre au 31 mars permet aux agents de voyages et à l’accompagnant de leur choix d’obtenir des vol A/R à 50 euros HT, l’hébergement à partir de 16 euros, et des carte de réduction de 10 à 50 % sur une sélection de restaurants, de musées et d’attractions diverses.

Le Pérou augmente sa capacité hôtelière

A

lors que le touristique est l’un des secteurs les plus prolifiques avec une croissance moyenne de 9,6 % par an selon la Société des Hôtels du Pérou (SHP) qui représente 96 hôtels de 26 marques, telles que Marriott, Hilton, Sheraton ou Crowne, ainsi que des enseignes locales comme Libertador Pérou, Inkaterra et Casa Andina, le Pérou annonce qu’entre 2015 et 2018 près de 102 nouveaux projets hôteliers vont voir le jour pour répondre à cette demande exponentielle. Avec un investissement de plus d’un million d’euros, il prévoit la création de 7 600 nouvelles chambres dans 14 régions du pays : Arequipa, Loreto, Ica, Puno, Lima, Madre de Dios, Cusco, Amazonas, Tumbes, Huánuco, La Libertad, Cajamarca, Junín et San Martín. Parmi les projets fraîchement sortis de terre, on peut trouver l’Inkaterra Hacienda Urubamba, inauguré en avril dernier, il est le 6ème hôtel du

18 | Voyages & Stratégie N°186 | Novembre / Décembre 2015

groupe péruvien spécialisé en écotourisme, mais aussi le nouveau Costa del Sol Salaverry Wyndham Lima qui a ouvert ses portes en juin 2015, ou encore le Courtyard by Marriott situé dans le quartier de Miraflores à Lima, inauguré en octobre, il compte 149 chambres, 5 suites, 2 salles de réunion et un restaurant Bistro 400. Parmi les projets encore à venir, on peut noter l’Aylli Sumaq Eco Lodge, Med Spa y Casino dans la Vallée Sacrée, ou l’Hacienda San Juan Resort Spa & Convention Center 5* dans la région d’Ica qui proposera 130 chambres.

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• Le Qatar change d’image

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L’innovation à son Vénus

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P

our la troisième année consécutive vont être décernés les Vénus de l’innovation lors du salon Heavent Paris qui se tiendra du 24 au 26 novembre à la Porte de Versailles. Ces trophées qui récompensent les produits technologiques et services innovants du secteur événementiel sont divisés en cinq catégories. L’Animation qui regroupera des propositions autour de la photo interactive, 3D, des escape games ou du doublage cinéma. Le Digital avec une application qui fait la queue pour vous, d’autres permettant de configurer des sacs publicitaires sur mesure ou de partager des vidéos très rapidement. Mais il y aura aussi les catégories Goodies, dans laquelle s’affronteront les réalisations de Dracula Technologies ou Next France, Réception, et Technique / Technologie qui présentera un astucieux pavillon photovoltaïque ou une solution d’éclairage LED pour stand.

Les lauréats sont sélectionnés par un jury constitué de huit professionnels du secteur mais d’horizons différents, un panel allant de Valérie Revol, la responsable marché achats indirects de LVMH, jusqu’à Jacques Olivier Broner, directeur de l’agence Hopscotch Rouge. Ce sont les visiteurs du salon qui décideront de deux finalistes par catégories, ces derniers s’affronteront ensuite sur scène avant d’être départagés par un vote commun du jury et du public le 24 novembre au soir.

En parallèle se dérouleront aussi les Heavent Awards qui récompensent les meilleurs stands du salon. Huit prix seront distribués pour l’innovation technique et technologie, l’innovation digitale, l’innovation de service, le meilleur stand technique et technologie, le meilleur stand création et décoration, le meilleur stand éco-conception, le meilleur stand accueil et réception, et le meilleur stand de l’année 2015.

NEWS FRANCE

Paris toujours en forme

• La Martinique change de stratégie

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’office du tourisme et des congrès de Paris vient de faire paraître son étude sur l’activité 2014 des salons, congrès, événements d’entreprises, et événements divers dans les 21 principaux sites de la région capitale.

Il en ressort que le secteur des salons, après deux années difficiles, se porte plutôt bien grâce à la clientèle étrangère, avec une présence record de 30 323 entreprises exposantes (+ 6,9 %) et une forte participation de visiteurs étrangers (+ 3,5 %). Même constat pour les congrès qui ont fait venir 227 110 congressistes à Paris et en Île-de-France. Si la progression est importante pour les étrangers (+ 6,8 %), le nombre de congressistes français a, quant à lui, diminué de 2,8 % sur la même période. L’OTCP a recensé 407 salons

• Les Petites Cités de Caractère fêtent leurs 40 ans La marque Petites Cités de Caractère vient de fêter ses 40 ans. Créée en 1975 en Bretagne par Jean-Bernard Vighetti, elle met en valeur des villes qui ont vu leur aura se réduire après la révolution industrielle en les aidant, entre autres, à valoriser leur patrimoine. Le but est aussi de leur permettre de mutualiser les moyens et actions de promotion et de communication pour mieux se faire connaître. Le Croisic, Roscoff, Tréguier, Melle, Rocroi, Murat, Besse... Plus de 150 cités de France font partie du réseau. Pour l’occasion, la marque a lancé un nouveau site Internet. Plus ergonomique, il regroupe l’actualité, les projets et toutes les informations indispensables à ses membres et à ceux qui veulent les découvrir.

©JC. Guilloux

L

La Martinique a révélé lors du dernier IFTM Top Résa sa nouvelle stratégie de marque et la refonte de son image.

Réalisée en collaboration avec l’agence LM Y&R, l’île de la Martinique et du Comité Martiniquais du Tourisme, cette nouvelle stratégie passe par un repositionnement de la destination qui cherche à valoriser la générosité de l’île au travers d’un slogan : « l’île aux rencontres inattendues », et d’un nouvel emblème, un M orné d’un héliconia, fleur endémique de la Martinique.

professionnels et grand public et 976 congrès qui ont généré 5,5 milliards d’euros de retombées économiques directes et indirectes. À eux seuls, les congrès ont généré 1,1 milliard d’euros et contribué à la création de 18 794 emplois.

Les événements d’entreprises ont eux aussi connu une large progression en nombre. 2 061 ont été organisés en 2014, soit une hausse de 7,1 %, mais s’ils ont rassemblé plus de participants, ils l’ont fait sur des surfaces plus réduites.

Bordeaux Events : une nouvelle marque et des ambitions...

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©DR

ue Bordeaux redevienne 3e ville française pour le tourisme d’affaires en termes de congrès, voilà ce qu’espère Congrès et Expositions de Bordeaux avec le lancement de sa toute nouvelle marque Bordeaux

Events. La ville accueille près de 400 événements par an. À l’horizon 2020, CEB veut faire grimper ce chiffre à 450, en particulier sur les événements internationaux et de grande envergure (1 500/2 000 pers.). Pour ce faire, CEB a engagé deux nouveaux commerciaux et un régisseur général audiovisuel, va lancer la reconstruction du hall 2 du Parc des Expositions (livraison 1er semestre 2018), et se doter d’un nouveau site Internet. Congrès et Expositions de Bordeaux gère trois autres sites : le Hangar 14, le Palais des Congrès et la Cité Mondiale.

La Capitale s’offre un automne culturel

C

et automne, Paris voit la naissance de lieux originaux et la renaissance de mythiques institutions. Commençons par le musée de l’Homme qui après six ans de travaux a été entièrement rénové et ses espaces réorchestrées. À l’instar de ses homologues parisiens, il

propose ses salles à la location. La Maison Fragonard a, quant à elle, ouvert le musée du Parfum à deux pas de l’Opéra Garnier. Ce temple dédié aux fragrances les plus délicates a pris ses quartiers dans un ancien théâtre et manège vélocipédique au XIXe siècle puis siège du

20 | Voyages & Stratégie N°186 | Novembre / Décembre 2015

célèbre négociant de meubles anglais Maple. Une autre ouverture originale est celle des Caves du Louvres au 52, rue de l’Arbre Sec dans le 1er arrondissement. Ses 800 m2 s’arpentent accompagnés d’une application smartphone qui propose un parcours des sens à la découverte du vin.

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La Corée du Sud

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Alpensia Ski Resort, Pyeongchang

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Nouvelle ville de Songdo

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destination d’affaire tendance

Buchaechum, danse traditionnelle des éventails

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ouillonnante, innovante, la Corée du Sud est désormais une destination qui se démarque et sur laquelle il faut compter en Asie. Qu’on la connaisse pour son industrie hightech, pour son kimchi ou même son Gangnam Style, la péninsule a bien des atouts dans ses manches pour les événements d’affaire ou voyages incentive. La barre des 14 millions de visiteurs a été franchie en 2014, classant ainsi la Corée du Sud comme 4e destination touristique en Asie après la Chine (Hong-Kong, Macao inclus), la Malaisie et la Thaïlande* . La Corée est une des destinations majeures en Asie pour l’organisation d’événements d’affaire, congrès ou voyages de groupe grâce à ses infrastructures modernes et ses services de qualité. Au-delà de cela, l’attractivité touristique joue sa part. En 2014, on compte plus de 80 500 Français attirés par la richesse historique et les nombreux monuments classés au patrimoine mondial de l’Unesco, par les impressionnants paysages montagneux ou les îles, ou même par la gastronomie relevée et chaleureuse à

Centre COEX à Gangnam, Séoul

l’image de la population. Forts de leur dynamisme économique et de leur rayonnement culturel, les régions du nord ont beaucoup à offrir. Zoom sur 3 villes qui se démarquent.

Incheon Situé au nord-ouest, Incheon est le 2e plus grand port et accueille le principal aéroport international de Corée. Cette année encore, ce dernier a été classé 2e meilleur aéroport au monde selon le classement Skytrax 2015. Menant les nouvelles tendances innovantes, la nouvelle ville de Songdo y a vu le jour.

Les gratte-ciel aux lignes audacieuses coupent l’horizon et se vantent des derniers équipements technologiques et l’utilisation d’énergie renouvelable.

C’est justement dans cette ville hightech que se situe le Songdo Convensia, un centre des congrès affichant plus de 8 400 m² d’espace d’exposition.

Séoul Forte de ses 600 ans en tant que capitale, Séoul est le véritable centre économique, politique et culturel de Co-

rée. La mégalopole de plus de 10 millions d’habitants est à la pointe de la modernité mais a su allier et préserver les traditions et son patrimoine historique. Pour les visites de groupes, de nombreux sites sont adaptés pour faire l’expérience de la culture coréenne, comme la traditionnelle Korea House, les séjours en temple ou même des spectacles non verbaux. Au sud du fleuve Han qui coupe la ville, se trouve le COEX .

Un véritable centre tout-en-un, le COEX offre à la fois parmi les plus grands espaces d’exposition, 3 hôtels 5 étoiles et le plus grand centre commercial souterrain d’Asie.

Pyeonchang La région du Gangwon-do au nordest, et plus particulièrement la ville de Pyeongchang se révèle être la dernière tendance du moment. Pour cause, Pyeonchang sera la ville hôte des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver en 2018. Alpensia Resort est l’une des stations principales où se tiendront les compétitions. Le cadre montagneux du Alpensia Convention attire particulièrement les voyages de groupe et événements internationaux.

CARNET PRATIQUE • Ressortissants français : Pas de visa pour des séjours de moins de 90 jours • passeport obligatoire • Vols directs depuis Paris CDG à Incheon avec Korean Air, Asiana Airlines et Air France Plus d’information Office National du Tourisme Coréen Tour Maine Montparnasse 75015 Paris - 01 45 38 71 23 french.visitkorea.or.kr * D’après les données de l’OMT-UNWTO, mai 2015

22 | Voyages & Stratégie N°186 | Novembre / Décembre 2015

TABLE RONDE

En collaboration avec

Désintermédiation, quels dangers pour le MICE ?

Les nouveaux outils technologiques facilitent les échanges. Ils poussent d’un coté les entreprises à travailler en direct avec les réceptifs ; de l’autre les agences à contracter avec les fournisseurs, en escamotant les DMC. Sur ce marché de dupe, chacun s’interroge sur la place qu’il occupera dans le futur…

Table ronde animée par Thierry Beaurepère

Les participants à la table ronde :

QUIMBAYA Claudia Terrade

MICEFINDER Dominique Plaissety

AMERICAN EXPRESS Saskia Gentil

NATIVE DESTINATIONS Hervé Goujon

COMPAGNIE PRIVÉE Jean-François Geffrin

Photos de Cyril Etien

ECHAPEVOO Alia Boukhris

24 | Voyages & Stratégie N°186 | Novembre / Décembre 2015

Photos de Cyril Etien

TABLE RONDE

La relation agences/DMC Dominique Plaissety Le marché a terriblement évolué en 10 ans. Les entreprises serrent les budgets. Cela pousse à supprimer des intermédiaires, à contracter parfois directement avec les réceptifs, et même les hôteliers. Ces derniers économisent ainsi sur les commissions et en face, les clients s’imaginent qu’ils ont fait une bonne affaire. Devant ces géants de l’hôtellerie, les 720 agences incentives françaises ne pèsent pas grand-chose, excepté les quelques mastodontes du secteur. Selon l’étude annuelle de Coach Omnium, sur 8,1 milliards d’euros de dépenses en tourisme d’affaires par les entreprises installées en France, 6 milliards sont désormais traités en direct. Aujourd’hui, le principal concurrent de l’agence n’est pas le DMC qui travaille en direct, mais l’hôtelier…

Alia Boukhris Il est vrai qu’en Europe, de plus en plus d’entreprises travaillent en

direct avec l’hôtelier. Encore plus si c’est un séminaire d’un jour ou deux, avec un simple dîner de gala.

On va éventuellement faire appel à un réceptif pour organiser une soirée ou un team building, avec du contenu. Mais pas plus ! C’est justement ce contenu qui fait sa valeur ajoutée, et celle de l’agence incentive. Les chaînes hôtelières ne sont pas structurées pour apporter ces contenus. Ça arrivera peut être

bientôt car elles trépignent pour embauches des personnels compétents. Mais pour l’heure, elles ne maîtrisent que les process, alors que le réceptif et l’agence ont une vision globale de l’événement. Autre élément important en France : beaucoup de personnes parlent très mal l’anglais. Quand on est très loin et qu’on ne parle pas la langue, le DMC et l’agence restent indispensables !

Saskia Gentil American Express possède 140 bureaux dans le monde, avec ses propres structures réceptives dans la plupart des pays, que nous utilisons de plus en plus pour répondre à la demande des entreprises souhaitant réduire leurs coûts ; même s’il ne s’agit pas toujours de DMC au sens strict du terme. 80 % des opérations sont ainsi réalisées en interne. Et pour la partie hôtelière, nous travaillons quasiment toujours en direct avec les établissements.

Cela dit, nous continuons à recourir à des réceptifs dans certains cas, notamment lorsqu’il s’agit de dossiers

Novembre / Décembre 2015 | Voyages & Stratégie N°186 | 25

TABLE RONDE lon les taux de fréquentation de Micefinder, je constate une forte hausse des voyages en Europe. À l’heure d’Internet, une petite société qui emmène ses commerciaux à Nice ou à Bruxelles n’a plus besoin d’agence et de DMC. Une part croissante du marché se fait donc sans intermédiaire.

qui demandent une expertise particulière. C’est un vrai métier, avec des professionnels qui connaissent leurs destinations !

Jean-François Geffrin Il est clair que pour un séminaire de travail en France ou en Europe, je ne vais pas faire appel à un réceptif. Dans le pire des cas, si je ne connais pas la destination, il est désormais facile d’aller faire un repérage sans se ruiner avec un vol low cost. En revanche, si le dossier est plus complexe, le rôle du DMC demeure décisif. Aux réceptifs de s’adapter en proposant des offres sur mesure, plus pointues et plus originales. Je n’achète pas un hôtel et un transport local mais des neurones, des idées et un savoir-faire…

soit légitime, apporte une valeur ajoutée. Notre atout, c’est d’avoir une vision globale de l’offre, nous travaillons avec des hôtels, des restaurants, des lieux de réunions…

Ce qui nous permet de pouvoir faire la meilleure proposition au client en fonction de ses attentes.

Dominique Plaissety Effectivement, une entreprise ne se sent pas à l’aise pour organiser elle-même un voyage au Pérou ou au Vietnam. Mais rien ne l’empêche de contracter directement avec le réceptif. Depuis de nombreuses années, les DMC participent à des salons internationaux.

Qui y rencontrent-ils ? De plus en plus d’entreprises, et de moins en moins d’agences ! Toutefois, se-

Claudia Terrade Quimbaya est un réceptif en Amérique latine qui ne travaille pas en direct avec les entreprises, mais uniquement avec les agences. Nous n’avons pas de licence en France et nous n’en voulons pas. Je continue à penser que la chaîne client/ agence/DMC/fournisseurs va perdurer un certain temps ; en particulier pour les voyages long-courriers où il y a parfois vingt intervenants différents. Même avec Internet, il est impossible de tout coordonner à distance. Encore faut-il que chaque intervenant de la chaîne 26 | Voyages & Stratégie N°186 | Novembre / Décembre 2015

Hervé Goujon Le sujet est tristement d’actualité.

La désintermédiation existe dans un sens comme dans l’autre. Pour ma part, en tant que DMC, je refuse de travailler en direct avec les entreprises. Mais à l’inverse, je regrette que des agences négocient parfois avec nos prestataires. Il est important de parler des deux aspects de l’évolution de notre métier car au final, nous devons être partenaire pour assurer le succès d’une opération. Le débat porte sur les responsabilités et le rôle de chacun.

Celui d’un DMC est d’apporter une expertise de ses destinations, des contacts glanés lors d’années de travail, des idées créatives et originales, et de garantir une organisation parfaite grâce à la gestion précise des prestataires. Cette expérience ne peut être remplacée par un simple email et la connaissance de la langue du pays ! Le respect de l’expertise de chacun et les relations humaines doivent être res-

TABLE RONDE pectées. En cas de souci, c’est ce qui sauvera la mise de l’entreprise, et donc de l’agence…

Quel modèle économique ?

Hervé Goujon Il convient de respecter un équilibre essentiel à la survie de nos professions respectives. Les économies réalisées par l’agence qui signera en direct avec l’hôtel ne valent au final pas grand-chose lorsqu’on pense à la fragmentation que cela provoque. La continuité dans l’organisation d’un voyage est essentielle. «Too many cooks in the kitchen spoil the broth » (trop de cuisiniers dans la cuisine gâchent le bouillon), comme nous disons en anglais ! De surcroît, lorsqu’une agence passe en direct avec certains prestataires, les DMC se retrouvent à ne gérer que des services demandant un investissement en temps important, tout en perdant une partie importante de leur rémunération globale. C’est un réel problème…

Alia Boukhris Les agences exigent désormais de leurs DMC des réponses en 24 heures. Elles veulent un prix pour l’hôtel, les transports terrestres, mais aussi de la créativité ! Il est difficile dans ces conditions d’être original et pourtant, c’est sur cet aspect créatif que notre métier va survivre demain. D’autant que de plus en plus, le DMC ne gagnera plus sa vie sur la gestion de l’hôtellerie. Face à ces évolutions, l’avenir passe par le développement d’activités événementielles intégrées, par l’absorption de fournisseurs audiovisuels, de traiteurs…, afin de maîtriser la chaîne de valeurs.

Comme pour les agences, l’avenir passe aussi par des regroupements car les DMC ont des responsabilités civiles considérables et les entreprises exigent d’avoir en face d’elles des structures solides.

Dominique Plaissety Lorsqu’une entreprise négocie en direct ses chambres d’hôtels, le problème de la rémunération devient effectivement crucial pour les DMC et les agences qui perdent leurs commissions. Certes, le contenu les sauve mais elles ne peuvent pas vivre uniquement avec cela ; ou alors, il faudrait appliquer des taux de marge extravagants ! Plus globalement, une agence a aujourd’hui beaucoup de mal à justifier ses honoraires. Sa rémunération est remise en cause car elle est clairement identifiée dans le devis présenté à l’entreprise ; ce n’est pas le cas pour celle du DMC, où le flou est total. Essayez donc de déterminer le prix d’un dîner chez l’habitant au Laos ! Les services achats ont pris le pouvoir dans les entreprises et ne comprennent pas qu’ils achètent de la créativité, des relations humaines. Ce n’est pas la même chose que du papier toilette !

Saskia Gentil Je ne suis pas tout à fait d’accord quant à la prise de pouvoir des acheteurs dans les entreprises. Certes, il existe clairement une pression sur notre rémunération et l’un des métiers d’American Express est d’aider les clients à réduire leurs coûts. Mais si les grosses entreprises du CAC 40

travaillent toujours par les agences, c’est aussi de plus en plus pour pouvoir consolider les datas. La partie gestion des risques est un autre élément essentiel qui plaide pour les agences, notamment les plus importantes qui disposent d’outils pour localiser les voyageurs. Enfin, n’oublions pas que nous apportons aussi notre garantie financière, c’est essentiel dans le contexte actuel.

Jean-François Geffrin Effectivement, les services achats des entreprises sont tentés de courtcircuiter les agences et de travailler en direct avec les DMC, voire avec les fournisseurs, notamment les hôteliers. Pour autant, les réceptifs n’ont pas nécessairement la bonne perception du client, il leur est plus difficile de faire du cousumain. En étant françaises, et sur place, les agences sont plus à même de comprendre les attentes des

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TABLE RONDE entreprises. D’autant qu’en face, les responsables voyages de ces entreprises ne sont pas toujours au fait des contraintes, ne posent pas nécessairement les bonnes questions. Seul un contact physique permet de donner les bons conseils ; seule une agence peut décortiquer l’offre d’un réceptif, identifier les éventuels problèmes. C’est cette expertise que nous devons vendre.

Chez Compagnie Privée, nous facturons en honoraires de production, entre 8 et 10 % du montant du projet. Cette transparence est devenue obligatoire. Les agences qui continuent à acheter une prestation 20 pour la revendre 30 – alors que tout le monde peut consulter les prix d’un hôtel sur Internet – sont clairement menacées…

Et demain ?

Saskia Gentil Je ne suis pas sûr que le modèle agence/DMC/fournisseur tel qu’il existe aujourd’hui perdure encore très longtemps. Il n’y en a pas forcément un qui va disparaître mais les flux vont se réorganiser, en fonction du type d’opérations, du profil du client, suivant ses besoins. Au final, le DMC deviendra une agence dans certains cas.

Les DMC comme les agences vont devoir se réinventer.

Alia Boukhris De plus en plus d’agences se contentent de récupérer les cotations des DMC et d’y rajouter leurs honoraires ; elles fonctionnent parfois comme un « venue finder » et se rémunèrent sur la gestion du projet. Dans ces conditions, qu’elle est leur valeur ajoutée, peut-on craindre leur disparition ? Il est vrai que le client final a envie de supprimer des intermédiaires, mais la réalité est plus complexe. Chacun doit rappeler son rôle. L’agence apporte le côté relationnel et la réassurance,

versifier pour gagner en volume.

Aux DMC de faire les bons choix, de savoir évoluer comme toute entreprise, pour ne pas disparaître.

connaît l’entreprise et son historique ; chose que le DMC ne sait pas faire. Et puis lorsqu’une entreprise travaille en direct avec un DMC ou un fournisseur, elle part du principe que tout se passera bien. Mais le jour où il y a un accident, c’est le dirigeant de l’entreprise qui est responsable ! Une fois qu’un client a connu un problème, il retravaille toujours avec son agence. Je vous le garantie !

D’un autre côté, le DMC n’est pas préparé à travailler en direct avec les entreprises, il lui manque en particulier le contact et la proximité. En revanche, c’est lui qui est au courant des dernières innovations pour le team building, des restaurants à la mode… Je mets quiconque au défi de réunir 500 chameaux en plein désert depuis la France avec Internet !

Claudia Terrade Il arrive de plus en plus souvent qu’une agence nous demande un devis et finalement, travaille en direct avec nos fournisseurs.

Pour autant, je pense que les DMC ne vont pas disparaître. Les gens sont de plus en plus occupés, ont besoin de conseils et auront toujours besoin d’un réceptif… Notre politique est d’aller chercher de nouveaux marchés, de nous di-

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Dominique Plaissety Dans le mot MICE, il y a quatre lettres, et on mélange un peu tout. La problématique du séminaire, de l’incentive et du congrès n’est pas la même. Je n’imagine pas un congrès être traité en direct, il y aura toujours un intermédiaire. Pour le meeting, on fait de plus en plus de simples réunions accompagnées d’un dîner, avec éventuellement trois heures de team building. Le recours à un DMC, voire à une agence, est de plus en plus remis en cause.

Reste l’incentive, qui est la partie la plus sexy du MICE mais qui n’est pas celle qui nous fait vivre.

Est-ce qu’on s’oriente vers la mort des agences, des DMC ? Pour ma part, je pense que demain, de plus en plus d’entreprises travailleront en direct avec les réceptifs, au détriment des agences. Il y a d’un côté les grosses agences qui offrent des garanties, de la sécurité, une consolidation des datas…

De l’autre celles plus artisanales, avec trois ou quatre salariés. Ce sont celles situées entre les deux, qui ont déjà pas mal de salariés mais pas assez pour répondre aux exigences de garanties des entreprises, qui sont en péril… ■

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DOSSIER STRATÉGIE

10 destinations Un anniversaire historique, un coup de projecteur lié à l’actualité géopolitique, l’accueil d’un grand événement sportif ou un programme culturel prometteur… Voyages & Stratégie a sélectionné dix destinations permettant d’inscrire une opération MICE dans l’air du temps.

Par Pascale Mougenot et Adèle Dunois

ARGENTINE

QUE PEUT-ON Y FAIRE ?

Occupant une grande partie du cône sud du continent américain, l’Argentine compte à peine 40 millions d’habitants, dont un tiers vivent à Buenos Aires. Des formidables chutes d’Iguaçu, marquant la frontière avec le Brésil, jusqu’au fameux Cap Horn, si redouté des marins, le territoire

a des dimensions théâtrales : hauts sommets de la cordillère des Andes, immensités de la Pampa, la terre mythique des fiers Gauchos, glaciers étincelants de la Patagonie et de la Terre de Feu… Au dépaysement absolu que procure une nature indomptée répond un étrange sentiment de familiarité car l’Argentine, peuplée par des vagues successives d’immigrants venus principalement d’Espagne et d’Italie, a des influences européennes marquées. Architec-

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©Fotolia/Photopolitan

Le 9 juillet 1816, la bourgeoisie de Buenos Aires proclamait la naissance des Provinces Unies de la Plata, aujourd’hui la République d’Argentine.

La commémoration du bicentenaire de l’indépendance s’annonce grandiose, avec notamment des défilés en habits de l’époque coloniale.

Mais inutile d’attendre l’été pour se rendre dans ce pays de l’hémisphère sud dont la simple mention suffit à faire surgir des rêves d’aventure avec un grand A !

©Fotolia/Sunonethong

POURQUOI Y ALLER ?

DOSSIER STRATÉGIE

IRAN POURQUOI Y ALLER ?

L’élection d’Hassan Rohani, un mollah modéré, en 2013, et le compromis sur le nucléaire signé en juillet 2015 se traduisent par un retour en grâce de la destination. Privé de contacts extérieurs pendant de trop longues années, le peuple iranien peut à nouveau pratiquer sa légendaire hospitalité et la redécouverte se révèle

©Fotolia/Borna-Mir

fascinante. Attention : le parc hôtelier est insuffisant (les groupes internationaux, dont AccorHotels, ont des projets plein leurs mallettes) et il faut réserver bien en amont, surtout au printemps, idéal côté climat.

QUE PEUT-ON Y FAIRE ?

Avec pas moins de 19 sites classés par l’Unesco, l’Iran est par essence un périple culturel. Du nord au sud, de la trépidante Téhéran à l’antique Persépolis, l’ancien Empire perse devenu la République islamique d’Iran offre au voyageur un mille-feuille de vestiges plurimillénaires disséminés

©Fotolia/Archimede

ture, gastronomie et musique, le souvenir du Vieux Continent est omniprésent à Buenos Aires, dont les façades haussmanniennes pourraient être parisiennes si l’air n’était si doux. Le soir venu, dans les cabarets de San Telmo, sa nostalgie s’exprime dans les rythmes langoureux du tango, cette « pensée triste qui se danse »… Quartiers ultra-branchés et vieux édifices coloniaux, la vibrante capitale mérite qu’on lui consacre quelques jours. On pourra dormir à l’hôtel Anselmo, premier établissement argentin de la collection Curio by Hilton, qui vient d’ouvrir dans le centre historique.

Côté grands espaces, il faut obligatoirement choisir une région : le sud s’impose entre novembre et avril et le nord d’avril à novembre, pour éviter les chaleurs humides. www.ambassadeargentine.net

©Fotolia/Gaelj

phares en 2016

sur un vaste territoire : recourir aux vols intérieurs se révèle indispensable pour gommer les distances.

Mégapole de plus de 14 millions d’habitants, Téhéran n’est pas vraiment belle mais c’est ici que bat le cœur du pays. On y visite l’extravagant palais du Golestan, le grand bazar et le musée archéologique mais, surtout, on prévoit des rencontres avec la société civile, pour bousculer nos idées reçues sur le peuple iranien, cultivé et d’une parfaite urbanité. Preuve que l’ouverture est bien là, la capitale iranienne accueillera bientôt une antenne de

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DOSSIER STRATÉGIE

©Fotolia/XtravaganT

Business France ! Cap ensuite sur Ispahan, pure merveille d’art safavide avec sa place royale, sa sublime mosquée couverte de faïence turquoise et son bazar. Aux portes du désert, Yazd est l’une des plus vieilles villes du monde, labyrinthe de ruelles sinueuses et de cours intérieures ; cette ancienne cité caravanière sur la route de la soie est un haut-lieu de la culture zoroastrienne et on y découvre de mystérieuses « tours du silence »… Shiraz, la patrie des roses, des rossignols et des poètes, est une étape bucolique avant Persépolis, qui témoigne de la grandeur de l’empire achéménide ; c’est le temps fort archéologique du voyage. www.tourisme-iran.fr

sont peu pratiques, même en affrètement. Autre must, un rallye découverte en voiture américaine fifties ou en Jeep vintage : routes quasi désertes bordées de palmiers royaux, collines plantées de canne à sucre et de tabac, villes coloniales à l’atmosphère surannée et slogans révolutionnaires en lieu et place de nos panneaux publicitaires, Cuba est un monde encore à l’écart de la mondialisation. Dans le cadre d’un court voyage, privilégier Trinidad et la vallée rurale de Vinales, deux sites Unesco. www.cubatourisme.fr

CUBA ©Fotolia/Palino66

POURQUOI Y ALLER ?

En juillet 2015, les États-Unis rétablissaient leurs relations diplomatiques avec Cuba ; quelques semaines plus tard, le Pape François se rendait dans l’île. L’embargo n’est pas encore levé mais de profonds changements sont à l’œuvre. La fréquentation touristique est en plein boom et les infrastructures peinent à suivre, mais cela risque d’être encore plus compliqué dans les prochaines années, avec l’arrivée très attendue des touristes américains : Cuba, vite ! À no-

ter qu’Air France renforce son plan de vol cet hiver.

Pour le poète Nicolas Guillen, Cuba est « un long crocodile vert avec des yeux d’eau et de pierre »… L’image convient bien à cette grande île qui s’étend sur plus de 1 200 km d’est en ouest sans jamais dépasser 200 km de large. Cernée par des eaux turquoise d’où émergent quelque mille six cents îles et îlots, les fameux « cayos », Cuba compose le plus vaste archipel de l’arc antillais. Si le gros des troupes touristiques débarque ici pour le soleil et la plage, ce n’est pas le cas des groupes MICE qui viennent rencontrer un mythe. Capitale magique aux splendeurs fanées, La Havane est incontournable : certains voyages sont construits autour de sa seule découverte ; s’y greffe parfois une extension balnéaire, en veillant à optimiser les temps de transport : Varadero, à 140 km, s’impose généralement car les vols intérieurs

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CORÉE DU SUD POURQUOI Y ALLER ?

Célébrant 130 années de relations diplomatiques, l’année culturelle FranceCorée durera 16 mois ! Débutée en septembre 2015 par une Année de la Corée en France, avec des manifestations jusqu’en août 2016, elle se

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©Fotolia/FPWing

QUE PEUT-ON Y FAIRE ?

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DOSSIER STRATÉGIE

LJUBLJANA ET LA SLOVÉNIE

QUE PEUT-ON Y FAIRE ?

Installée sur une petite péninsule de la mer du Japon, la Corée du Sud est devenue en l’espace d’une quarantaine d’années une puissance économique mondiale. Connue pour son modernisme débridé, la rivale historique du Japon recèle aussi de magnifiques paysages montagneux tandis que son patrimoine culturel témoigne de plus de 5 000 ans d’histoire. Comme Hong Kong ou Tokyo, Séoul est une métropole où le futurisme côtoie la tradition : typiquement asiatique dans sa frénésie et son engouement pour les

nouvelles technologies, c’est une ville régentée par les règles millénaires du Feng Shui, où temples et palais créent des oasis de sérénité et où subsistent quelques vieux quartiers aux maisons de bois. La culture pop locale donne désormais le ton en matière de tendances en Asie et les professionnels de la mode ne jurent plus que par la capitale coréenne, où les boutiques de luxe succèdent aux galeries d’art et aux showrooms de créateurs. Curiosité régionale, la DMZ, ou zone démilitarisée, à seulement 50 km de Séoul, sépare la Corée du Sud de la turbulente Corée du Nord, que l’on peut contempler depuis un observatoire… Si Séoul et sa région peuvent constituer un voyage en soi, les parcs nationaux où se nichent des temples millénaires, Gyeongju, ancienne capitale et véritable ville-musée, et l’île de Jedu-Jo, parsemée de 360 volcans, dévoilent un autre visage du pays, plus traditionnel et plein de charme. http://french.visitkorea.or.kr

POURQUOI Y ALLER ?

La plus discrète des ex-Républiques yougoslaves a été la première à obtenir son indépendance, déclarée en juin 1991, il y aura bientôt 25 ans.

Sa capitale Ljubljana sera la Capitale verte de l’Europe en 2016, titre venant récompenser ses efforts en matière de développement durable, et c’est la première fois qu’une ville de l’est décroche cette récompense.

L’occasion d’aller voir de plus près à quoi ressemble ce pays méconnu que l’on surnomme parfois la Suisse des Balkans.

QUE PEUT-ON Y FAIRE ?

Blotti entre l’Autriche, l’Italie, la Croatie et la Hongrie et bordé par la mer Adriatique, ce petit pays offre une grande variété de paysages, entre massifs montagneux, collines du piémont alpin, plaines agricoles et littoral méditerranéen. La capi-

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doublera d’une Année de la France en Corée, de mars à décembre 2016.

Sous le feu des projecteurs, le pays du Matin calme, encore méconnu, pourrait en profiter pour s’imposer comme « la » destination asiatique du moment. L’ouverture d’un Four Seasons à Séoul, en octobre dernier, constitue une raison supplémentaire d’y aller.

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DOSSIER STRATÉGIE

une île minuscule au milieu d’un lac ; alentour, on peut pratiquer des activités « nature ». La côte adriatique est à moins de deux heures de route ; faire un détour pour visiter le haras de Lipica, célèbre pour ses chevaux blancs de race lipizzan :

tour en calèche et spectacle de dressage, c’est une étape prisée. Trônant sur une presqu’île de la mer Adriatique, Piran est une cité piétonne aux petits airs de Venise avec ses maisons gothiques et son campanile… Non loin, la station balnéaire de Portoroz abrite le Palace Hotel, arborant désormais l’enseigne Kempinski : plus que centenaire, c’est un lieu mythique qui a accueilli tout le Gotha, idéal pour une soirée de gala sous les lustres en cristal de sa fastueuse « ballroom ». www.slovenia.info/fr

Dévasté par trente ans de conflits, il entama alors une longue phase de reconstruction ; des décennies de guerre ont ralenti son développement et la destination offre en-

©Fotolia/Cristaltran

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©Fotolia/Cristaltran

tale Ljubljana – prononcer lubiana – se trouve au centre. Elle aussi est petite, dominée par un château où l’on grimpe en funiculaire pour admirer le panorama et où un groupe MICE peut donner une fête.

Rendu aux piétons, le centre historique mêle influences vénitiennes et austro-hongroises ; il s’explore sur les traces de Joze Plecnic, un architecte inspiré par l’Antiquité grecque qui légua à sa ville natale une œuvre monumentale éclectique, à l’image du Triple pont enjambant la rivière. Au nord, à une trentaine de minutes de l’aéroport, Bled ressemble à un décor de carte postale avec son église posée sur

VIETNAM POURQUOI Y ALLER ?

Le 2 juillet 1976, un an après la capitulation du Vietnam du sud et le départ des troupes américaines, le pays réunifié prenait le nom de République socialiste du Vietnam.

core l’image d’une Asie rustique où la vie s’écoule paisiblement. Mais tout change désormais très vite : l’industrie hôtelière est d’ailleurs en plein essor dans les villes, pour répondre à une fréquentation touristique très dynamique.

©Fotolia/Cristaltran

QUE PEUT-ON Y FAIRE ?

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À l’est de la péninsule indochinoise, le Vietnam s’étire tout en longueur, dessinant la forme d’un dragon. Visiter le pays du nord au sud, c’est aller dans le sens de l’histoire comme de la géographie : de la baie d’Halong au delta du Mékong, le long de la célèbre route Mandarine, les reliefs de la cordillère tonkinoise

DOSSIER STRATÉGIE

©Fotolia/E.Belova

s’estompent peu à peu, cédant la place aux plaines inondées. Panoramique par nature, un voyage au Vietnam est ponctué d’escales aux atmosphères contrastées. Dans le cadre d’un déplacement court, il faut impérativement prendre des vols intérieurs. Temps forts : s’initier au tai-chi de bon matin à Hanoï, cité-jardin sereine et créative, avant de partir en cyclo-pousse visiter les vieux quartiers coloniaux et le mausolée d’Ho Chi Minh ; embarquer à bord d’une jonque pour explorer la baie d’Halong, flâner dans la citadelle impériale de Huê et savourer la cuisine épicée de la région, craquer pour Hoi An, un ex-comptoir de la Mer de Chine merveilleusement préservé et faire une virée nocturne en Vespa à Ho Chi Minh Ville, l’ancienne Saigon, où la nostalgie coloniale côtoie une fièvre futuriste. Enfin, glisser en sampan sur les eaux du Mékong… Partout au Vietnam coexistent des scènes rurales de toute éternité et une étourdissante effervescence urbaine : c’est là tout le charme de cette destination encore confidentielle… Mais plus pour longtemps ! www.vietnamtourism.com

du Brésil. Et puis, bien sûr, il y a la plage, qui fait partie intégrante de l’art de vivre local : celles de Copacabana, d’Ipanema et de Leblon sont mythiques. Pour rester dans la thématique sportive, on pourra y disputer une partie de « futebol » avec la jeunesse carioca ou esquisser quelques pas de samba ! Enfin, pour une escapade au vert, il faut explorer le parc national de Tijuca, forêt urbaine classée réserve de la Biosphère de l’Unesco située au cœur de Rio, ou tout simplement le très beau jardin botanique. www.bresil.org

taire a des aficionados ! Le must consiste évidemment à assister aux finales des épreuves et à habiller le voyage d’excursions touristiques incontournables.

QUE PEUT-ON Y FAIRE ?

POURQUOI Y ALLER ?

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Pour la première fois de son histoire, le Brésil accueillera les Jeux Olympiques d’été, du 5 au 21 août 2016 à Rio de Janeiro. Les dates ne sont pas idéales pour un groupe MICE mais cet événement plané-

BORDEAUX POURQUOI Y ALLER ?

La métropole girondine change à vue d’œil. Élue meilleure destina-

©Fotolia/S.Nikonenko

RIO DE JANEIRO

Dix-sept jours durant, Rio sera le terrain de jeux de plus de 10 000 athlètes du monde entier : 42 disciplines, dont l’athlétisme, la natation et la gymnastique mais aussi le grand retour du golf et du rugby à sept. Une trentaine de sites répartis autour de la métropole accueilleront les épreuves, notamment le mythique stade de Maracanã et la célèbre plage de Copacabana. En France, l’agence spécialisée Eventeam et son partenaire Voyageurs du Monde sont les seuls habilités à commercialiser la billetterie des JO. Il est possible de personnaliser la liste des épreuves et d’enrichir le programme sportif par des découvertes touristiques : une montée en téléphérique au Pain de Sucre, pour un point de vue fantastique sur la ville, une visite au Christ rédempteur du Corcovado, une virée à vélo dans la vieille ville, une balade dans le quartier bohème de Santa Teresa… Côté culture, le bâtiment conçu par Oscar Niemeyer pour abriter le Musée d’Art Contemporain est une icône architecturale et sa collection est la plus riche

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DOSSIER STRATÉGIE

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Les groupes pourront aussi partir en escapade dans les vignobles, tous situés dans un périmètre de 30 km : visites de villages mythiques, de châteaux prestigieux et de chais dessinés par de grands architectes et dégustations dans les caves…

Et pour une escale marine, le bassin d’Arcachon n’est qu’à 45 mn de route. www.fr.bordeaux-tourisme.com

QUE PEUT-ON Y FAIRE ?

Le Matmut Atlantique (42 000 places) est le fief du club des Girondins de Bordeaux et fait partie des stades officiels de l’Euro 2016, avec plusieurs rencontres en juin 2016. Avec un groupe fan de football, c’est donc une nouvelle destination en vue. Les friches industrielles des Bassins à flot, en passe de devenir un nouvel éco-quartier à l’entrée de la ville, accueilleront pour

leur part la Cité du vin, abritée dans un audacieux bâtiment contemporain, qui est annoncé comme lieu d’expositions, d’échanges et d’expérimentations autour du précieux nectar qui a fait la richesse de Bordeaux. Un ponton permettra d’y accéder par la Garonne. Car la métropole girondine, depuis le classement à l’Unesco en 2007 de plus de la moitié de son périmètre urbain, incluant le Port de La Lune, n’en finit plus de se rapproprier son fleuve. Chaque année, « Bordeaux fête le fleuve » (10ème édition du 23 au 26 juin 2016), manifestation qui coïncidera l’an prochain avec « Bordeaux fête le vin » : le fleuve et le vin, deux éléments structurants du territoire, à la fois source de richesse économique et marqueur culturel ; une Route des vins sera tracée à cette occasion au cœur de la ville, pour découvrir les 80 appellations de Bordeaux et d’Aquitaine.

PAYS BASQUE ESPAGNOL

©Fotolia/Mik Man

tion européenne par l’association Best Destinations en 2015, elle est aussi la deuxième ville préférée des Français après Paris. En juin 2016, son tout nouveau stade accueillera cinq matchs de l’Euro, période qui coïncidera avec l’inauguration de la Cité du vin dans le quartier des Bassins à flot et la double manifestation « Bordeaux fête le vin »/ « Bordeaux fête le fleuve ».

POURQUOI Y ALLER ?

Saint-Sébastien, la plus chic des stations balnéaires d’Espagne, sera Capitale européenne de la culture en 2016. De son côté, le musée Guggenheim de Bilbao, ancien fief industriel devenu une référence en matière d’urbanisme revisité, présentera les chefs-d’œuvre de sa collection tout au long du premier trimestre de l’année. Quant à la ville martyre de Guernica, nichée dans une réserve de la biosphère, elle célèbrera le 650ème anniversaire de sa fondation.

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QUE PEUT-ON Y FAIRE ?

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Au nord de la péninsule ibérique, le Pays basque espagnol est une province autonome à la forte personnalité. Mêlant une nature à grand spectacle et des villes attachantes,

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DOSSIER STRATÉGIE

WASHINGTON, D.C. POURQUOI Y ALLER ?

Les élections présidentielles américaines vont mettre la capitale fédérale sous les feux de la rampe.

Haut-lieu politique et historique des États-Unis, c’est aussi une destination touristique de premier plan qui abrite le plus grand ensemble

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c’est une destination à part entière.

En 2016, un riche calendrier en fait un « must see ». D’abord, il y a SaintSébastien, Donostia en basque, portée par une série de « vagues d’énergie citoyenne » pour marquer une année 2016 où elle est – aux côtés de la ville polonaise de Worclaw – Capitale Européenne de la Culture.

Réputée pour sa convivialité, la belle basque sera plus accueillante que jamais ! Il faut flâner dans ses rues élégantes jusqu’au paseo de la Concha, qui surplombe l’une des plus belles baies du monde et passer la soirée dans les bars à « pintxos » (tapas) de sa vieille ville, qui proposent des repas de comptoir absolument délicieux dans une ambiance extraordinaire. Dans les terres, à mi-distance de Saint-Sébastien et Bilbao, Oñati est surnommée la petite Tolède en raison de son patrimoine exceptionnel. Retour vers la côte pour explorer la réserve de la biosphère d’Urdaibai, son estuaire sauvage et ses plages sublimes. Elle recèle la petite ville de Guernica, berceau de l’identité basque et symbole de son martyre pendant la Guerre Civile à travers la fresque que lui a consacré Picasso : la visite de son musée de la paix émeut profondément. Bilbao n’est plus qu’à une heure de route : le spectaculaire musée Guggenheim de Frank Gehry est incontournable mais il faut aussi se promener dans les quartiers du Casco Viejo et de l’Ensanche pour partager l’art de vivre de cette ville attachante. www.turismo.euskadi.eus/fr

l’histoire des États-Unis. Le plus célèbre de tous est la Maison-Blanche.

Elle se visite à condition de montrer patte blanche mais y rencontrer Barak Obama, son locataire jusqu’en novembre 2016, est beaucoup plus aléatoire… Les fans se consoleront au musée de Madame Tussauds, où ils pourront se photographier avec la réplique en cire du charismatique président ! Après la séquence géopolitique, place aux arts : Washington abrite de très nombreux musées (gratuits pour la plupart). La National Gallery of Art et la National Portrait Gallery sont incontournables. Également remarquables, le musée d’art contemporain et son jardin de sculptures ainsi que la Collection d’art moderne Philips. Dans la catégorie insolite, citons le musée de l’espionnage ! Le musée national de l’histoire et de la culture afroaméricaine, premier du genre aux

muséal du monde, qui s’enrichira encore avec l’ouverture prévue en 2016 du premier musée du pays dédié à la culture afro-américaine.

Verdoyante, riche de quartiers résidentiels ou bohèmes et fière de sa scène culinaire inventive, Washington a tout pour plaire !

QUE PEUT-ON Y FAIRE ?

Le National Mall, longue esplanade verte qui s’étend du fleuve Potomac à la colline du Capitale, forme le cœur de Washington mais aussi celui du pays tout entier, concentrant tous les édifices symboliques de

États-Unis, doit pour sa part ouvrir ses portes en 2016. Ville de culture, Washington est aussi à vivre au gré de ses quartiers cosmopolites et de sa cuisine métissée. U Street, épicentre des émeutes qui déchirèrent la capitale après l’assassinat de Martin Luther King est devenue gentiment bobo ; Dupont Circle et Adams Morgan constituent des mosaïques multi-ethniques très animées le soir et le week-end, tout le monde se retrouve à l’Eastern Market de Capitol Hill où on se régale notamment de sandwichs fourrés aux huitres ! ■ www.office-tourisme-usa.com/etat/ district-columbia/washington-dc

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REPÉRAGE PAYS… XXXXXX

Les îles canaries, Un concentré de planète On les connaît pour leur soleil d’hiver et leurs plages offertes aux touristes. On oublie que ces îles espagnoles perdues au large des côtes africaines cachent des déserts de lave et des montagnes plantées de forêts subtropicales. Ce melting-pot de paysages fait mouche auprès des agences à la recherche d’exotisme mais aussi de sécurité, à seulement 4 heures de Paris.

Par Thierry Beaurepère

REPÉRAGE PAYS… XXXXXX

REPÉRAGE PAYS… LES ÎLES CANARIES

Grande Canarie, tout un continent

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Loin du cliché d’île bétonnée, Grande Canarie propose un patchwork de paysages sur fond de culture espagnole, entre dunes de sable, côtes déchiquetées, terres volcaniques et caldeiras verdoyantes. Un paradis pour les incentives !

La Palmas, une capitale aux accents latinos Nichée au nord de l’île, la capitale Las Palmas est suffisamment vibrante – avec ses faux airs de métropole d’Amérique latine – pour justifier une demi-journée de visite.

La huitième plus grande ville d’Espagne (400 000 habitants) se révèle tout à la fois nonchalante et trépidante. Pour l’explorer différemment, on pourra marcher dans les traces d’un guide érudit ou opter pour une chasse aux trésors. Sur les 600 mètres de la piétonne Calle Triana tout entière dédiée au shopping, une jeunesse joyeuse rappelle qu’ici aussi, c’est l’Espagne ! Quand le typique quartier de Vegueta propose un concentré de cultures. Ce quadrilatère aux ruelles bordées de belles demeures bourgeoises et de palais

coloniaux dissimule la cathédrale et la maison qui accueillit Christophe Colomb, en partance pour le Nouveau Monde. La visite s’achève par le marché couvert, idéal pour un cocktail agrémenté d’une dégustation de produits locaux. Au menu : chorizos, quesos (de succulents fromages de chèvre) et bananes naines délicieusement sucrées.

Sur les traces des Guanches Grande Canarie doit d’abord son charme à ses cultures entremêlées, entre traditions espagnoles et racines berbères ; aborigènes aussi. Car la troisième des îles canariennes de par se taille (45 km de diamètre) était autrefois habitée par les Guanches.

Exterminé par les conquistadors espagnols au XVe siècle, ce peuple de bergers et guerriers qui adorait le

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dieu Acoran a laissé derrière lui des grottes et de nombreux vestiges que l’on découvre au passionnant musée Canario de Las Palmas. Rien ne manque ! Ni les pierres taillées et les statuettes, ni les poteries et les vanneries, ni les peaux anciennes qui servaient à la fabrication des vêtements. Le plus spectaculaire reste la découverte d’une collection de sarcophages, de crânes et de momies. De quoi se rêver en archéologue, avant d’explorer le cœur de l’île. Par exemple dans les environs du Roque Nublo et le Bentayga, deux montagnes sacrées où les Guanches gravèrent des peintures rupestres (à Galdar), creusèrent des greniers (comme à Cenobio de Valeron) et des grottes-tombeaux.

Maspalomas, le Sahara en Espagne !

C’est une sacrée plage ! Six kilomètres de dunes qui ondulent à l’infini, comme un morceau de Sahara échoué le long de l’Atlantique… Le champ de dunes de Maspalomas est l’une des curiosités naturelles de Grande Canarie, en bordure de la station balnéaire de Playa Del Inglès, haut lieu des nuits canariennes plantée tout au sud de l’île. Les pizzerias y sont aussi nombreuses que les bars à tapas ; les résidences de vacances et les hôtels toisent quelques jolies villas dans un enchevêtrement parfois anarchique… Et pourtant, on s’y sent bien. Festive et tolérante,

REPÉRAGE PAYS… LES ÎLES CANARIES

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Il faut filer vers l’intérieur par des routes escarpées serpentant au milieu des éboulis volcaniques pour découvrir des trésors insoupçonnés.

Ou mieux, s’échapper en randonnée pour un bon bol d’air frais…

Car avec ses nombreux sentiers pour tous niveaux et tous mollets, Grande Canarie est encore plus belle lorsqu’on la découvre à pied. Les plus casse-cou pourront même s’essayer à l’escalade sur les pentes du Roque Nublo, l’emblème de l’île. Tantôt déchiquetée comme les pics de La Réunion, tantôt balafrée par des canyons aux faux airs d’Amérique, tantôt exotique lorsque jaillissent de ses oasis des bouquets de pal-

miers… Elle semble concentrer tous les paysages du monde. On pourrait même se croire aux Caraïbes en explorant les vallées fertiles du nord, plantées de bananiers et de papayers ! Chaque dimanche, les montagnes (dont certaines flirtent avec les 2 000 m) résonnent du brouhaha des Canariens venus chercher la fraîcheur dans les forêts de pins, ou au bord des lacs, dans une ambiance joyeuse…

Des villes et villages de caractère L’air d’Arucas, petite cité enroulée autour de sa cathédrale néo-gothique seulement achevée en 1977 (!), est chargé de doux effluves. Car elle est

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Un cœur de toutes les couleurs

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elle concentre les visiteurs venus chercher le soleil été comme hiver.

On peut se contenter de profiter des transats au bord des piscines ou mieux, partir à l’assaut des dunes.

Il faut compter vingt minutes de marche pour traverser cette mer de sable ; à moins d’ajouter un zest d’exotisme en effectuant la randonnée à dos de chameau, jusqu’aux rouleaux de l’Atlantique. Les eaux de l’océan sont certes plus fraîches qu’en Méditerranée mais même en hiver, les plus téméraires tenteront la trempette. Et pourquoi ne pas en profiter pour s’initier au kite-surf ?

aussi la capitale de la culture bananière et productrice de… rhum. Facile à repérer avec sa haute cheminée, la fabrique de Ron Arehucas ouvre ses portes aux visiteurs. La mise en bouteille et la découverte des 6 000 fûts de chêne n’est qu’une mise en bouche, avant l’incontournable dégustation. Pittoresque village avec ses blanches maisons aux balcons de bois, Tejeda est tout aussi goûteux. Des terrasses de ses cafés, on goûte les « papas », de délicieuses petites pommes de terre assaisonnées de mojo, une sauce à bas d’huile d’olive et d’ail ; avec pour horizon le Roque Nublo… L’industrie touristique peut aussi parfois donner le meilleur, comme à Puerto de Mogan. Lovée le long de l’Atlantique au sud de l’île, le « Saint-Tropez canarien » dévoile un joli port aux accents andalous d’où l’on part pêcher le thon ou le marlin, ou simplement explorer la côte en catamaran ou en kayak…

Novembre / Décembre 2015 | Voyages & Stratégie N°186 | 41

REPÉRAGE PAYS… LES ÎLES CANARIES

Tenerife

entre plages et volcans La plus vaste des îles des Canaries séduit par ses paysages contrastés et son volcan, le point culminant d’Espagne. Ses traditions séculaires (en particulier le carnaval), sa gastronomie et son patrimoine colonial ajoutent une note authentique…

ce bâtiment gris piqueté de minuscules fenêtres accueille des expositions d’art moderne. On peut y customiser une sculpture dans le cadre d’un team building. Le résultat est souvent surprenant !

Retour à l’époque coloniale Toutes deux témoignent du passé colonial de Tenerife. Et pourtant, La Laguna et La Orotava dévoilent des caractères bien tranchés. Fondée en 1496, la première fut capitale de l’île jusqu’en 1822. Malgré ses églises, ses palais ornés de balcons ouvragés et ses patios verdoyants, n’allez pas croire que La Laguna est une belle endormie.

Ses milliers d’étudiants se répandent chaque soir dans les rues en damier du cœur historique, classé patrimoine

42 | Voyages & Stratégie N°186 | Novembre / Décembre 2015

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Coincée entre des montagnes volcaniques et l’océan Atlantique, Santa Cruz n’a conservé que de rares traces de son passé colonial, si ce n’est dans les rues qui cernent la place d’Espagne.

On pourra y abandonner un groupe une poignée d’heures, encore plus lors du carnaval de février (le plus important d’Europe). Plumes et paillettes obligatoires ! La capitale de Tenerife préfère regarder vers le futur. Conçu par l’architecte Santiago Calatrava, l’Auditorium Adan Martin en est le nouveau symbole. Posé au bord de l’Atlantique, il dessine une gigantesque voile en béton qui semble flotter dans les airs. Bluffant ! Toutes proches, les ruines du Fort de San Cristobal n’ont pas la côte chez les Anglais : l’amiral Nelson y perdit un bras en 1797… Aujourd’hui, on y organise des cocktails.

Le musée TEA contraste par ses lignes strictes, presque austères… Dessiné par les suisses Herzog et De Meuron,

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Santa Cruz, pour architectes fantasques

de l’Unesco. Sur la côte ouest, dominant la station balnéaire de Puerto de la Cruz, La Orotava est plus tranquille.

Ses venelles escarpées à flanc de colline dévoilent de somptueux points de vue. De la Casa de los Balcones reconvertie en centre artisanal à l’église San Agustin, ses monuments servent de fil rouge à une course d’orientation

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Tenerife

entre plages et volcans La plus vaste des îles des Canaries séduit par ses paysages contrastés et son volcan, le point culminant d’Espagne. Ses traditions séculaires (en particulier le carnaval), sa gastronomie et son patrimoine colonial ajoutent une note authentique…

ce bâtiment gris piqueté de minuscules fenêtres accueille des expositions d’art moderne. On peut y customiser une sculpture dans le cadre d’un team building. Le résultat est souvent surprenant !

Retour à l’époque coloniale Toutes deux témoignent du passé colonial de Tenerife. Et pourtant, La Laguna et La Orotava dévoilent des caractères bien tranchés. Fondée en 1496, la première fut capitale de l’île jusqu’en 1822. Malgré ses églises, ses palais ornés de balcons ouvragés et ses patios verdoyants, n’allez pas croire que La Laguna est une belle endormie.

Ses milliers d’étudiants se répandent chaque soir dans les rues en damier du cœur historique, classé patrimoine

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Coincée entre des montagnes volcaniques et l’océan Atlantique, Santa Cruz n’a conservé que de rares traces de son passé colonial, si ce n’est dans les rues qui cernent la place d’Espagne.

On pourra y abandonner un groupe une poignée d’heures, encore plus lors du carnaval de février (le plus important d’Europe). Plumes et paillettes obligatoires ! La capitale de Tenerife préfère regarder vers le futur. Conçu par l’architecte Santiago Calatrava, l’Auditorium Adan Martin en est le nouveau symbole. Posé au bord de l’Atlantique, il dessine une gigantesque voile en béton qui semble flotter dans les airs. Bluffant ! Toutes proches, les ruines du Fort de San Cristobal n’ont pas la côte chez les Anglais : l’amiral Nelson y perdit un bras en 1797… Aujourd’hui, on y organise des cocktails.

Le musée TEA contraste par ses lignes strictes, presque austères… Dessiné par les suisses Herzog et De Meuron,

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Santa Cruz, pour architectes fantasques

de l’Unesco. Sur la côte ouest, dominant la station balnéaire de Puerto de la Cruz, La Orotava est plus tranquille.

Ses venelles escarpées à flanc de colline dévoilent de somptueux points de vue. De la Casa de los Balcones reconvertie en centre artisanal à l’église San Agustin, ses monuments servent de fil rouge à une course d’orientation

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Costa Adeje Îles Canaries - Espagne

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Tenerife

REPÉRAGE PAYS… LES ÎLES CANARIES

que l’on pourra agrémenter d’étapes gastronomiques (une dégustation de vin ou de gofio, une farine utilisée notamment pour les desserts) ou sportives. La lutte canarienne est une institution, au même titre que le jeu du palo, sorte d’escrime à coup de… bâtons. À défaut d’essayer, on peut se contenter d’admirer !

Pic du Teide, sur le toit de l’Espagne La température y est plus froide (3 à 5°), le vent plus vif et l’oxygène plus rare… Le volcan du Teide est le point culminant de Tenerife (3 718 m), mais aussi d’Espagne ; et un formidable terrain de jeux… La route qui y conduit est déjà une aventure. D’abord des cultures tropicales, puis les vignes et enfin les forêts de pins et châtaigniers

au-delà des 1 000 mètres d’altitude.

En pénétrant dans le Parc National du Teide, la nature devient sauvage et chaotique : éboulis rocheux et mers de lave plantées de rares buissons, plaines lunaires, canyons et cheminées de pierre… Et enfin, l’énorme cône du volcan qui se poudre de neige en hiver.

Une vingtaine de sentiers explorent les paysages, pour tous les mollets. On peut aussi approcher le sommet avec le téléphérique qui grimpe à 3 550 m.

De là-haut, au dessus d’une mer de nuages, le panorama bouleverse…

La société d’exploitation du téléphérique organise cocktail au coucher du soleil, dégustation de produits locaux, nuit dans le refuge Altavista (après 3h de marche !) et contemplation des étoiles depuis l’observatoire installé dans le parc. Car le ciel canarien est l’un des plus purs du monde…

et des chaudes soirées canariennes, par exemple au Monkey Beach Club.

On peut même travailler dans le centre de conventions Magma, étrange édifice en béton dont les courbes rappellent les vagues. C’est aussi de Los Cristianos que partent les excursions pour observer les baleines et dauphins. 21 espèces de cétacés vivent dans les eaux qui séparent Tenerife de l’île de La Gomera. Impossible de les manquer !

Les amateurs d’eau douce préféreront le Siam Park, le plus grand parc aquatique d’Europe. On y organise des team buildings et des dîners les pieds dans le sable, au bord d’une gigantesque piscine à vagues ; avec un spectacle aquatique ou une démonstration de surf pour ajouter à l’ambiance…

Ballets aquatiques dans le sud Les populaires stations balnéaires Los Cristianos et Playa de las Americas ou la plus chic Costa Adeje s’égrènent sur la côte sud de Tenerife. Hôtels géants et centres commerciaux se partagent les plages de sable blond ou noir, avec plus ou moins de bonheur. Pour autant, la région est incontournable pour qui veut profiter des délices de l’océan

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Longue de 80 kilomètres, Tenerife dévoile des paysages contrastés, entre un sud très sec et un nord vert, arrosé par les alizés. Les cultures de pommes de terre partagent les coteaux escarpés avec 8 000 hectares de vignes ; en particulier dans la région de Puerto de la Cruz, sur la côte nord-ouest. Sur la cinquantaine de cépages cultivés sur l’île, une vingtaine est unique au monde. De quoi surprendre les palais… Par exemple à la Bodega Monje.

Ses 17 hectares dégoulinant en terrasses produisent 150 000 litres par an. Entre la visite de l’odorante cave où sont alignées des dizaines de barriques scellées par des feuilles de bananiers et l’incontournable dégustation des Listan Negro ou Listan Blanco, on en ressort plus gai ! La visite peut se combiner avec le musée du vin voisin. Au sud de l’île, c’est la banane qui règne en maître. La Finca Punta del Lomo produit 1 000 tonnes de bananes par an dans ses 200 000 m2 de serres. Dans cette jungle luxuriante, l’agence Team Factory organise des dîners pour 800 personnes. Devinez ce qu’il y a pour le dessert ?

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Du vin… à la banane !

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REPÉRAGE PAYS… LES ÎLES CANARIES

Fuerteventura, paradis sauvage Avec ses paysages désertiques qui rappellent le Sahara et ses plages fabuleuses, l’île propose une alternative aux autres îles des Canaries. Elle séduit tout autant les amateurs de sports nautiques que les randonneurs… ©DR

Réserve de biosphère Des paysages désertiques qui évoquent tantôt l’Arizona, tantôt le Sahara… Quel choc ! Fuerteventura – la deuxième île des Canaries de par la taille mais qui ne compte que 100 000 habitants – est aussi la plus proche de l’Afrique ; une centaine de kilomètres seulement. Sur ces montagnes pelées (807 m pour la plus haute), sur ces cônes volcaniques éteints depuis des millénaires, rien ne pousse excepté quelques rares palmiers, euphorbes, figuiers de barbarie et dragonniers, l’arbre emblématique des Canaries. Et pour-

tant, le charme agit. La randonnée à pied ou le VTT sur les 255 km de sentiers balisés sont les meilleurs moyens d’explorer les steppes montagneuses arides, les crêtes escarpées et les malpais (coulées de lave) qui ont valu à l’île d’être déclarée « réserve de biosphère » par l’Unesco ; même si le vent rend parfois l’exercice éprouvant. À défaut, il reste le quad ! C’est aussi la certitude de croiser quelques chèvres brouteuses et – pour ceux qui ont plus de chance – une marmotte du désert, un lisneja (sorte de lézard) ou un vautour percnoptère…

On y accède en empruntant une petite route qui escalade une colline, jusqu’au mirador Morro Velosa.

De là-haut, l’île dévoile ses panoramas désertiques à l’infini. Seules les ombres des rares nuages animent ce paysage minéral. Sur l’autre flanc, cachées dans une vallée où s’épanouissent des bouquets de palmiers, les blanches maisonnettes de Betancuria éblouissent ! L’église de Santa Maria et le minuscule mu-

Avant les Espagnols, il y eut les Normands… Jean de Béthencourt posa le pied sur Fuerteventura en 1402 et fonda… Betancuria, considéré comme la « capitale historique » des Canaries. Le village de 750 âmes a gardé son charme intact.

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Sur les traces de Jean de Béthencourt

REPÉRAGE PAYS… LES ÎLES CANARIES baignade avec quelques facétieuses otaries, toujours promptes à vous déposer un baiser baveux sur la joue.

Le site organise aussi des dîners traditionnels dans son restaurant Oasis de pierres et de bois, que l’on peut compléter par un spectacle animalier avec reptiles et perroquets.

De ports en plages Le sable est si farineux qu’il faut des lunettes de soleil pour l’admirer !

Au nord de l’île, le parc naturel des Dunes s’échoue dans l’Atlantique, dévoilant des plages sauvages baignées par des eaux cristallines. Un régal ! Les criques qui ceinturent le délicieux port de pêche d’El Cotillo font quant à elles le bonheur des surfers. Pas de routes, seuls des chemins de terre permettent d’y accéder, dans une ambiance « roots » où le combi Volkswagen a toujours sa place ! Les écoles pullulent, idéales pour une rafraîchissante initiation…. Des plages, il y en a encore des kilomètres tout au sud, le long de l’isthme sableux qui conduit à la péninsule de Jandia. Les stations balnéaires de Costa Calma et Morro Jable en ont fait leurs terrains de jeu, pour le plus grand plaisir des touristes anglosaxons. On leur préférera Caleta de Fuste et Corralejo, sur la côte est. La

première abrite une marina, quand la seconde est une station décontractée à la joyeuse vie nocturne.

Jet-ski, catamaran, kayak, plongée ou pêche… les plaisirs de la mer y sont illimités.

Une oasis aux allures d’Arche de Noé On le devine de loin, avec sa gigantesque palmeraie verdoyante. L’Oasis Park porte bien son nom ! Situé aux portes de la station de Costa Calma, il est devenu la principale attraction de l’île. Certes, on y va d’abord en famille.

Mais ses installations qui couvrent 800 000 m2 permettent aussi aux incentives de s’épanouir. Il y a d’abord le jardin botanique. Dans les pas du scientifique Stephan Scholz, la découverte de la plus grande concentration de cactus d’Europe devient piquante !

Le parc zoologique concentre quant à lui 3 000 animaux. On peut pimenter sa visite de quelques expériences amusantes : une balade chaloupée à dos de chameau (le parc en compte 300 !) au bord de l’océan ; ou une

Ici et là, des moulins à vent décorent la campagne ; comme dans le village de Tiscamanita. Utilisés pour broyer le maïs et donner le gofio (une farine consommée autrefois avec de l’eau ou du lait, et désormais utilisée dans la fabrication de desserts), ces « géants » sont les témoins d’un passé agricole révolu. L’histoire de Fuerteventura perdure néanmoins au travers d’une quinzaine de sites.

Aux salines de Carmen, les vagues de l’Atlantique déposent leur ration quotidienne de sel, récoltée par la main délicate des derniers sauniers de l’île. Alors que l’écomusée du village de La Alcogida témoigne des traditions ancestrales à travers sept maisons joliment restaurées. La jeune génération sait aussi mettre la main à la pâte. Après des études d’architecture à Madrid, Luis est revenu à Fuerteventura pour transformer la ferme familiale. À la place des tomates cultivées par son grand-père, Verde Aurora produit désormais des olives et de l’aloe vera destiné à la cosmétique. Loin des plages, on y découvre le vrai visage de l’île canarienne…

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sée archéologique permettent de prendre le frais ; avant de se délecter d’un chevreau, la spécialité de Casa Santa Maria. Patios dégoulinant de verdure, architecture canarienne de bois et de pierre… cette ferme transformée en restaurant (60 p.) est bourrée de charme ! On y déguste aussi les fameux fromages de chèvre Majorero, frais, fumé ou poudré de paprika… Peut être proviennent-ils de la ferme Finca Pepe voisine ? Entourés de 400 chèvres, ses propriétaires y dévoilent leurs secrets de fabrication…

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Quand le voyage se fait éco-responsable

REPÉRAGE PAYS… LES ÎLES CANARIES

Grande Canarie

Hôtel Santa Catalina C’est l’adresse de charme de Grande Canarie ! À Las Palmas, cet hôtel historique de 1890 a accueilli des hôtes prestigieux, de Churchill à Maria Callas. Dans un style colonial canarien, au cœur du parc Doramas, il propose 202 chambres au charme suranné. Son restaurant Las Terraza compte parmi les meilleurs de l’île.

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CARNET PRATIQUE S’informer Office de tourisme de Grande Canarie : www.grancanaria.com Office de tourisme de Fuerteventura : http://visitfuerteventura.es/fr Office de tourisme de Tenerife : www.webtenerifefr.com

Outre ses trois jolies salles de conférence (300 p), ses jardins se prêtent à d’exquis cocktails (700 p. maxi) ou dîners. www.hotelsantacatalina.com

réunion (450 p. maxi). L’adresse vaut aussi pour son vaste spa (4 500 m2) aux lignes contemporaines. www.iberostar.com

Lopesan Baobab Resort Ce resort installé dans le quartier de Meloneras (10 mn de Playa Del Inglès, au sud de l’île) décline le thème de l’Afrique, avec moult piscines et jardins tropicaux. Spa et thalasso intégrés au site, golf et casino à proximité… Avec 677 chambres aux lignes sobres et modernes, il est adapté aux petites opérations comme aux grosses conventions, avec une vaste ballroom (900 p). Sans compter le centre de congrès voisin (3 000 p.) www.lopesanhotels.com ■

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Y aller

À savoir

• Formalités : passeport ou carte d’identité • Décalage horaire : une heure de moins • Climat : climat doux toute l’année, avec une température moyenne annuelle de 22 à 24°.

• Langues : l’espagnol, l’anglais et parfois le français • Monnaie : l’euro

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La compagnie espagnole Vueling propose des vols au départ de Paris/Orly Ouest pour plusieurs îles des Canaries, dont Tenerife, Grande Canarie et Fuertevetura. www.vueling.com

Vincci La Plantation

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ADRESSES EN VUE

Tenerife

Cette adresse chic est installée sur une colline dominant la mer, dans la station de Costa Adeje (sud de Tenerife). Membre de « Small Luxury Hotels of the world », il est décoré dans un style sobre Feng Shui, jusque dans les 165 chambres (dont 42 villas). Plusieurs salles pour les événements (250 p.). On regrette que l’hôtel ne soit pas en bord de plage (10 mn de marche) et un environnement bétonné… www.vinccihoteles.com

A l p • • • • • • •

Ritz Carlton Abama À 25 minutes de Playa de Las Americas, face à l’océan, le Ritz Carlton propose une architecture inspirée du Maroc. Ses 469 chambres contemporaines sont réparties entre un bâtiment principal et des villas. Il séduit par son offre (10 restaurants dont 2 étoilés, une quinzaine de salles de réunion dont une ballroom de ■

Iberostar Mencey Dans un quartier tranquille de Santa Cruz (10 mn de marche du cœur de la ville), l’hôtel au style colonial a bénéficié d’une rénovation totale en 2011.

Ses 261 chambres proposent une décoration pure où domine le blanc.

Un espace gazonné accueille des dîners (200 p), au-delà des 9 salles de ■

Liste des DMC About Events Citytravel DMC Event Works Pacific World Solear Events

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Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.

REPÉRAGE PAYS… LES ÎLES CANARIES

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Gran Hotel Atlantis Bahia Real

850 p.) et son site protégé. Une crique sertie dans les falaises accueille des dîners les pieds dans le sable. Pour un groupe souhaitant le calme, loin de l’agitation des stations du sud. www.ritzcarlton.com

Fuerteventura

Gran Hotel Atlantis Bahia Real À proximité de la station de Corralejo (au nord de l’île), cette adresse d’inspiration arabo-andalouse borde une plage de sable. Les 242 chambres, vastes et élégantes, cernent un jar■

din tropical percé de deux piscines, idéal pour un dîner de gala (250 p.).

Plusieurs salles modulables (jusqu’à 500 p.) accueillent les réunions. Joli spa avec piscine intérieure, plusieurs restaurants dont le Coco Beach installé sur la mer, au bout d’une jetée (90 p. maxi). www.atlantisbahiareal.com Sheraton Beach Golf & Spa Dans la station de Caleta de Fuste (dix minutes de l’aéroport), le Sheraton surplombe la plage. Ses 266 chambres ar■

A proximité du Palais des Congrès de Paris,des Champs Elysées et l’Arc de Triomphe, Le Mövenpick Hotel Paris Neuilly vous accueille pour tous types de séjours ou évènements professionnels.

• 281 chambres et suites rénovées • 20 salles de réunion à la lumière du jour • Brasserie Victor Hugo • 58 Bar & Lounge • Terrasse • Parking • Centre de fitness

borent une décoration coloniale (bois, fer forgé…). Six salles (certaines avec vue mer) pour les réunions (jusqu’à 300 p.), qui peuvent aussi se tenir dans le centre de congrès voisin (800 p). Le restaurant La Isla est idéal pour un dîner privé (120 p). Avec sa thalasso intégrée et deux golfs à proximité, le site répond à toutes les envies. www.sheratonfuerteventura.com R2 Rio Calma Dans la station de Costa Calma (sud de l’île), l’hôtel reproduit un village colonial, dans une ambiance à la Disneyland. « L’église » héberge le lobby, les 417 chambres « rococo » dominent l’océan. Onze salles de conférence (sans lumière du jour) accueillent les événements (400 p.), avant un dîner dans les restaurants à la carte ou les jardins. Plusieurs piscines compensent l’absence de plage. Spa et nombreuses installations sportives (squash, tennis…). ■ www.r2hotels.com ■

Mövenpick Hotel Paris Neuilly 58 boulevard Victor Hugo, 92200 Neuilly-sur-Seine Tél +33 1 5563 6465, Fax +33 1 5563 6466 hotel.parisneuilly@movenpick.com

www.movenpick.com

Convivialité

Flexibilité.

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ZAPPING… BUDAPEST

Budapest

la belle éclectique La reine du Danube n’est pas seulement la ville de l’Art nouveau, des bains thermaux et des cafés littéraires : faire le grand écart entre Buda et Pest, c’est s’offrir un point de vue classé Unesco le matin et faire la fête dans un « bar de ruines » le soir !

Par Pascale Mougenot

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©Fotolia/Avirid

uda sur les hauteurs de la rive droite, Pest s’étalant dans la plaine sur la rive gauche et le Danube au milieu, majestueux : l’Unesco considère tout simplement ce site comme « l’un des plus beaux paysages urbains du monde ». Ville double, triple en comptant Obuda, Budapest a toujours été un creuset d’influences. Fondée par les Romains sous le nom d’Aquincum, elle a été conquise tour à tour par les Huns, les Magyars, les Angevins, les Ottomans et les Autrichiens. Buda, Pest et Obuda finirent par fusionner en 1873 et un extraordinaire développement s’ensuivit. Détruite par l’Armée rouge lors de sa libération en 1945 et appauvrie par les décennies de communisme, la grande dame du Danube renaît, restaure ses palais et ses demeures patriciennes de style baroque, rococo, néogothique, Sécession, Art déco ou Bauhaus. Quiconque est venu à Budapest au moment de la réouverture du pays doit absolument refaire le voyage.

Car, notamment grâce aux investissements étrangers, la ville connaît un vrai renouveau même si, dès que l’on quitte l’hyper-centre ou simplement les grands axes, les blessures du passé

restent visibles. L’ensemble dégage une impression de grandeur et décadence qui exhale un charme incomparable.

Effervescence créative Budapest est installée sur des sources d’eau chaude qui ont fait sa renommée dès l’époque romaine. Les Ottomans d’abord, la monarchie hongroise ensuite, lui ont légué de sublimes établissements de bains toujours en activité. Et si partout ailleurs le thermalisme a une connotation vieillotte, il est ici érigé en véritable art de vivre : on va aux bains pour bavarder, discuter politique, jouer aux échecs et même danser dans le cadre d’une « sparty », avec DJ et spectacle laser ! Autre spécialité locale, les « romkert » – littéralement bars de ruines – au décor foutraque qui s’épanouissent dans les immeubles et les cours à l’abandon du quartier juif. Autant de lieux bouillonnants de créativité incarnant l’esprit bohème qui font les jours et les nuits de Budapest et attirent toute la jeunesse d’Europe.

N’en déplaise à Viktor Orban, l’homme fort du moment en Hongrie, c’est ce petit côté frondeur et cosmopolite qui confère à la ville son aura magnétique.

Budapest, nouvelle vague Côté hébergement, comme partout ailleurs, la tendance est désormais aux hôtels « boutique ». Compte tenu du contexte local, ils s’installent souvent dans des bâtisses en déshérence qu’ils ressuscitent. Gare routière Bauhaus transformée en restaurant, galeries d’art aménagées dans des cours en enfilade, l’imagination est au pouvoir. Le tout se passe surtout du côté Pest mais Buda, qui faisait autrefois mine de dédaigner sa rivale du haut de ses collines, se réveille. Après des années de travaux, le Várkert Bázar a rouvert son palais et ses jardins, les bains Rudas et Lukas ont été soigneusement rénovés et le très médiatique chef anglais Jamie Oliver vient d’annoncer l’ouverture d’une franchise dans le quartier du Château. Oui, Budapest est entièrement à redécouvrir.

En mode incentive, dès lors que l’on opte pour un séjour de trois nuits plutôt que deux, la taille modeste du territoire hongrois permet aussi d’envisager des escapades à la journée en retrouvant la joyeuse effervescence de la capitale le soir venu.

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ZAPPING… BUDAPEST

Des hôtels avec du caractère

Construit à la fin du XIXe siècle pour accueillir le siège hongrois d’une compagnie d’assurances ainsi que le célèbre Café New York, autrefois un haut lieu de la vie littéraire de Budapest, ce vénérable palais de style éclectique a été entièrement restructuré : excepté l’ajout d’un toit en verre chapeautant la cour intérieure, le style d’origine, tout en volutes et dorures, a été scrupuleusement restitué. Les 185 chambres et suites spacieuses très hautes sous plafond associent meubles d’époque et détails de décoration contemporains ; lustres en cristal de Murano, salles de bains en marbre, literie douillette, le luxe est au rendez-vous, sans ostentation. Superbe spa avec piscine, petits-déjeuners servis dans le cadre fastueux du Café New York, table gastronomique et centre de conférences (jusqu’à 650 p.).

L’AVIS DE V&S

Au-delà du confort et du service que l’on est en droit d’attendre d’un 5 étoiles luxe, le bonheur de séjourner dans un lieu mythique, désormais membre d’Autograph Collection. www.budapest.boscolohotels.com

et équipements

Le ton est donné dès l’entrée avec un « chemin » de marbre noir et blanc évoquant les touches d’un piano menant au lobby, installé dans la cour d’une élégante demeure typique de Budapest avec ses balcons en enfilade. Banquettes en velours vert pomme et meubles noirs ou dorés, son style empreinte au baroque, revisité dans un esprit contemporain. Les 49 chambres et suites au confort high-tech illustrent 4 genres musicaux – classique, opéra, jazz et contemporain – et leur décor est à l’unisson. Restaurant, bar, bibliothèque, très beau spa, toit-terrasse avec bar et restaurant et théâtre (50 p.).

L’AVIS DE V&S

Un hôtel fort en thème, dernier-né de la Library Hotel Collection : il y a même une personne qui conseille les hôtes sur la musique qu’ils peuvent emprunter à la discothèque maison. www.ariahotelbudapest.com

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■ Hébergement

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■ Hébergement et équipements

ARIA HOTEL

À deux pas de la Basilique Saint-Étienne, ce luxueux boutique hôtel ouvert au printemps 2015 décline une originale thématique musicale.

IBEROSTAR GRAND HOTEL BUDAPEST

Unique adresse urbaine du groupe Iberostar, cet hôtel boutique est installé en bordure de la Place de la Liberté.

■ Hébergement et équipements

Aménagé dans une demeure classée qui a été rehaussée de deux étages en verre, cette adresse au décor baroque contemporain et coloré propose 50 chambres spacieuses et confortables ; les catégories Supérieure ont des salles de bains semi-ouvertes, les Deluxe des lits à baldaquin. Celles qui ont vue sur le square sont évidemment les plus agréables. Un restaurant de cuisine hongroise revisitée qui se prolonge en terrasse à la belle saison, un petit spa et une salle de réunion (35 p.).

L’AVIS DE V&S

Membre de la collection « Grand » d’Iberostar, cet hôtel séduit par son atmosphère latine, inattendue à Budapest. www.iberostar.com/fr/hotels/budapest

52 | Voyages & Stratégie N°186 | Novembre / Décembre 2015

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BOSCOLO BUDAPEST

Sur le Grand Boulevard, cet hôtel de luxe installé dans un édifice historique est une icône de la ville.

ZAPPING… BUDAPEST

CONTINENTAL HOTEL

À proximité du Grand Boulevard, dans une petite rue tranquille du quartier juif, c’est un gros porteur de la ville.

■ Hébergement

et équipements

C’était autrefois un spa thermal de style Sécession, transformé

en cinéma dans les années 1950, tandis que l’aile de style Art déco abritait un hôtel avant d’être investie par de jeunes artistes. Le tout a été classé in extremis en 2004. La rénovation a conservé des éléments du passé comme la façade (un bijou) ou la voûte et la verrière du lobby. Pour le

reste, c’est une véritable reconstruction. Les 272 chambres et suites offrent un bon confort et un décor aux influences Art déco. Restaurant, centre de bienêtre avec piscines intérieure et extérieure, espaces de réunion (160 p.), cours intérieures et jardin panoramique sur le toit.

L’AVIS DE V&S

PRESTIGE HOTEL

Non loin de la Basilique Saint-Étienne, dans une petite rue menant aux rives du Danube, cette adresse sophistiquée a ouvert au printemps 2015.

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et équipements

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Une élégante bâtisse de style néoclassique à la façade d’un blanc éclatant accueille 85 chambres et suites qui déclinent un décor classique contemporain aux accents vintage ; le raffinement des matières et le confort high-tech en font des écrins douillets. Un regret : les portes donnant sur les balcons de la cour intérieure ne s’ouvrent pas. Salle de réunion (40 p.) aux allures de boudoir, petit centre de bien-être et un restaurant en vue, Costes Downtown, deuxième adresse du chef étoilé Miguel Rocha Vieira.

L’AVIS DE V&S

Ce nouvel opus du groupe Zara Hotels (qui pilote également le Continental) séduit par son élégance sans faille. www.prestigehotelbudapest.com

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■ Hébergement

MAMAISON HOTEL ANDRASSY

Sur l’avenue Andrassy, près de la Place des Héros, cet hôtel de charme est l’unique hôtel de la ville présentant un style Bauhaus.

■ Hébergement

et équipements

Dans le quartier verdoyant des ambassades, cette ancienne maison particulière construite en 1937 dans le style Bauhaus par le célèbre architecte Alfred Hajos dissimule un intérieur design et coloré. Les 68 chambres et suites sont douillettes et confortablement équipées ; la plupart ont vue sur l’avenue Andrassy et certaines jouissent d’un balcon. Le restaurant-lounge se prolonge par un agréable jardin ; salles de réunion (jusqu’à 80 p.). Un partenariat avec la Fondation Kogart voisine permet d’accueillir des groupes plus importants (200 p.).

L’AVIS DE V&S

Une adresse cosy où on se sent un peu comme à la maison dans un quartier résidentiel de Budapest. www.mamaison.com/andrassy

Novembre / Décembre 2015 | Voyages & Stratégie N°186 | 53

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Cet hôtel offre une capacité intéressante dans l’un des quartiers les plus en vogue de la ville. Le toit-terrasse est une jolie surprise. www.continentalhotelbudapest.com

ZAPPING… BUDAPEST

Des lieux créatifs et bouillonnants PESTI XXXXXXXXX VIGADO, SUR UN AIR DE SÉCESSION

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également ici que l’unification de Buda, Pest et Obuda fut proclamée en 1867. À l’instar de nombreux lieux historiques de Budapest, Pesti Vigadó n’a pas été entretenu pendant les années du régime communiste et il finit par fermer ses portes. Soigneusement restauré, il a rouvert en mars 2014 en tant qu’Académie des Arts : son extraordinaire décor

Sécession se décline de l’escalier monumental au balcon panoramique du 6ème étage en passant par le fastueux Ceremonial Hall, idéal pour un dîner de gala. www.vigado.hu L’AVIS DE V&S

Un lieu prestigieux qui incarne l’âge d’or de Budapest, la vue sur le Danube en prime.

VÁRKERT BÁZAR, RENAISSANCE À L’OMBRE DU CHÂTEAU

DOBOZ, UN RUIN BAR TRENDY

L’historique Várkert Bázar fut, sous le nom de Parc de la Jeunesse de Buda, un club d’été mythique du Budapest des années 1960-1970 et les plus grands groupes de rock de l’époque s’y sont produits. Puis, le lieu tomba en déshérence. Restaurés, le Bazar du Château et ses jardins ont retrouvé leur splendeur. Bordant le Danube côté Buda, ils se prêtent aux événements d’entreprises : jardins à explorer à la découverte des objets exhumés par les travaux, terrasses pour un cocktail avec vue, superbes salles de style néo-Renaissance pour une conférence stylée ou un dîner de gala…

Dans la foulée, l’accès à la colline du château a été réaménagé avec escalator et ascenseur venant compléter le vieux funiculaire. www.varkertbazar.hu

Les « kompert », littéralement les bars de ruine, majoritairement situés dans l’ancien quartier juif où les immeubles abandonnés sont particulièrement nombreux constituent la grande affaire du moment à Budapest. Ils existent depuis une douzaine d’années et l’historique Szimpla-kert est devenu très prisé des touristes. Loin de faiblir, la tendance s’affine. Doboz dissimule ainsi derrière une façade délabrée une vaste cour organisée autour d’un arbre majestueux et différents espaces répartis dans les étages de l’immeuble. Sans être rénové, le lieu propose un décor design plus soigné que les habituels « ruin bars » et peut accueillir des groupes importants (jusqu’à 2 000 personnes). www.doboz.pm L’AVIS DE V&S

Les ruin bars sont un incontournable du moment. Un groupe « installé » dans la vie peut toutefois les trouver trop grunge. Doboz est là pour offrir l’expérience, version chic.

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L’AVIS DE V&S

À privilégier à la belle saison, pour profiter des terrasses qui dévoilent une vue inédite sur Pest, le Parlement et le Pont des Chaînes. Et tant pis pour les « verrues » modernes !

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Inaugurée au début du XIXe siècle, cette salle de concert ancrée au bord du Danube accueillit les plus grands musiciens de son temps, de Franz Liszt à Johann Strauss. Bombardée par les Autrichiens pendant la Révolution hongroise, elle fut aussitôt reconstruite et Béla Bartok et Camille SaintSaëns, entre autres, y donnèrent des concerts. C’est

ZAPPING… BUDAPEST BRODY STUDIOS, UN CLUB PRIVÉ ARTY

3 QUESTIONS À...

Bertrand Caillard

Dans une ruelle donnant sur l’aristocratique avenue Andrássy, Brody Studios s’étale sur les trois étages d’une vieille demeure typique de Budapest avec sa cour intérieure ornée d’une fontaine. Elle accueillit un temps une maison de retraite avant d’être investie par des studios de création.

C’est aujourd’hui un club privé mais un DMC bien introduit sait en ouvrir les portes ! Les murs n’ont pas été repeints, contrastant avec les sols en marbre ou en parquet et des plafonds ouvragés : toiles originales et décor vintage, l’atmosphère est délicieusement arty. On trouve ici plusieurs bars, une salle de billard, un studio d’enregistrement, une salle de projection et le vaste espace semi-extérieur

Pdg de Meeting Europe Centrale.

« LE REGAIN D’INTÉRÊT EST NOTABLE »

©Adam Horvath

les tendances du marché francophone ?

Budapest attire toujours autant même si l’accessibilité aérienne réduite comparée aux autres villes d’Europe Centrale peut freiner certains groupes. L’actualité internationale de la Hongrie et l’afflux de migrants que l’on a beaucoup vu à la télévision au mois de septembre – qui ne se ressent pas dans le centre de Budapest – a suscité pas mal d’interrogations de la part de nos clients. C’est désormais derrière nous et le regain d’intérêt est notable.

de la cour peut accueillir une conférence, un cocktail ou un dîner. Le tout se privatise pour un événement inscrit dans l’air du temps. À noter que le même groupe possède un hôtel boutique aménagé dans une maison patricienne de style néo-classique : 11 chambres, toutes différentes, et des espaces communs somptueux. www.brodyhouse.com

©Almos Eory

L’AVIS DE V&S

Coup de cœur ! Il est possible de privatiser mais c’est aussi un lieu idéal pour rencontrer des locaux impliqués dans les industries créatives et la vie artistique de la capitale.

■ Quels sont les incontournables

Perché sur une colline d’Obuda, un ancien monastère de style baroque accueille le Musée de l’Histoire de Budapest. Relativement excentré (15 mn du centre en voiture ou en bus), il reste méconnu. C’est pourtant une pépite ! Les collections sont hétéroclites et les expositions temporaires d’une qualité inégale mais le lieu, lui, est sublime. Concerts dans le cloître, dîners de gala dans le réfectoire ou dans la chapelle néo-romane, Kiscelli Museum est une adresse secrète comme on les aime. En prime, le trajet jusqu’à Obuda dévoile une autre Budapest, plus populaire, plus marquée par la reconstruction d’après-guerre aussi. www.kiscellimuzeum.hu/eng L’AVIS DE V&S

de Un endroit secret et plein de charme qui se révèle une jolie surprise. L’occasion . quincum A d’ s romaine ruines quitter l’hyper-centre et de jeter un œil sur la route aux

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KISCELLI MUSEUM, POUR UN GALA TRÈS PRIVÉ

d’un premier voyage à Budapest ?

Bien entendu, les bains thermaux.

Certains sont mythiques ! On aimera également flâner au Grand Marché et admirer la vue du Parlement depuis le quartier du Château ; Várkert Bázaar et ses jardins, qui ont rouvert au printemps 2015 après des années de travaux, sont également à découvrir. En hiver, je recommande le patinage sur la plus grande patinoire d’Europe, à Varosliget, le Bois de la ville. Et il faut évidemment goûter au fameux Tokai !

■ Et pour un groupe VIP ?

On misera sur les détails qui font la différence : un hébergement dans un hôtel de prestige, un rallye en Trabant à travers la ville, la privatisation d’un bain thermal la journée et d’un « ruin bar » le soir, des transferts en hors-bord pour aller dîner…

©Rainer Mirau

■ Quelles sont

La capacité pour des événements de 900 personnes, 2700 m2 d’espace événement, 29 salles de réunion en plein cœur de la ville. Explorez les installations uniques de l’hôtel majestueux de Budapest. Découvrez les beautés du Grand Salon, les innombrables possibilités du Centre d’Exposition, et la souplesse de l’Espace Conférence Valletta. Le Royal Lounge acceuil les participants dans un cadre unique dans la capitale hongroise.

CORINTHIA HOTEL BUDAPEST I ERZSÉBET KÖRÚT 43-49, 1073 BUDAPEST, HONGRIE +36 1 479 4717 I BUDAPEST@CORINTHIA.COM CORINTHIA.COM/BUDAPEST

ZAPPING… BUDAPEST

Des activités sous le signe de l’art RALLYE DÉCOUVERTE DE PEST

S’informer

Adapté aux groupes importants, un rallye découverte avec road book permet d’utiliser tous les transports en commun de Budapest, à commencer par la ligne 1 du métro, qui parcourt l’avenue Andrássy à quelques mètres sous terre. Plus que centenaire et ponctué de stations rétro, c’est probablement le seul métro au monde à être classé par l’Unesco !

Le tramway, en particulier la ligne 2 qui longe le Danube, est aussi de la partie ainsi que des trajets en bateaux-mouches et en cyclo-pousses. Quizz, énigmes et rencontres avec des personnages emblématiques de la ville rythment la balade qui ne fait l’impasse sur aucun des bâtiments phares de Pest, du Parlement à l’Opéra en passant par la Basilique Saint-Etienne et la Grande Synagogue. En point d’orgue, une pause gourmande au Grand Marché de style néogothique qui abrite des gargotes populaires.

Vols directs avec Air France de Paris et Lyon ; de Paris avec Transavia et easyJet, de Beauvais avec Ryanair. Compter 2h de vol.

À savoir

• Formalités : Passeport ou carte d’identité • Décalage horaire : aucun • Climat : continental ; le printemps et l’automne sont les périodes les plus agréables mais l’hiver, avec des épisodes neigeux, dévoile un autre visage de Budapest.

• Langues : le hongrois ; les personnes œuvrant dans le tourisme parlent l’anglais, plus rarement le français.

• Monnaie : le Forint ; 1000 HUF = 3,2€ environ.

Liste des DMC Meeting Europe Centrale (Carré Destinations) Quality Tours Blaguss Event Pro Buda Tours Continental Travel Mauri Dizak Ketex (SB Mice Consulting) Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.

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Y aller

UN APRÈS-MIDI AUX BAINS Seul établissement thermal encore ouvert côté Pest, la plupart des sources d’eau chaude jaillissant des collines situées sur la rive droite du Danube, les bains Széchenyi comptent parmi les plus grands complexes d’Europe. Construits entre 1900 et 1913 dans un style néobaroque, ils sont l’une des vitrines les plus célèbres de la ville.

Plusieurs bassins extérieurs, une longue piscine de nage, une douzaine de bassins intérieurs et des salles de soins au cadre inspiré par la Rome antique composent un véritable temple du spa. L’image d’Épinal du lieu : des joueurs d’échecs qui disputent des parties en plein hiver, dans les nuages de vapeur voluptueux d’une eau à 38°. Pourquoi ne pas reproduire le mythe avec un groupe ? Il est possible de privatiser une partie des bains avec accès exclusif à un bassin et service traiteur à disposition. Autre option : les bains Gellért et leur extraordinaire décor de majolique et de céramique ; ceux qui ne souhaitent pas se baigner peuvent les admirer depuis

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Office de tourisme de Hongrie www.hongrietourisme.com

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CARNET PRATIQUE

l’un des salons surplombant la magnifique piscine, où s’organisent des cocktails. Enfin, les bains Rudas, qui datent de l’époque ottomane, organisent chaque fin de semaine de joyeuses « sparty » associant sons, lumières et musique électro.

La privatisation est possible (en s’y prenant bien à l’avance) mais avec un petit groupe fêtard c’est encore mieux de se mêler à la faune locale.

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ZAPPING… BUDAPEST

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En plein cœur de Pest, un lacis de ruelles bordées d’immeubles de style néoclassique, Art nouveau ou Art déco constitue Erzsébetváros, où vivait la majorité de la population juive de Budapest avant la Seconde Guerre mondiale. Nombre de façades sont encore délabrées mais d’autres ont été rénovées, témoignant du renouveau du quartier, actuellement l’un des plus vivants de la ville, en particulier le soir puisque c’est ici que se concentrent les « ruin bars » et autres « kert », bars installés dans des jardins ou des terrains vagues. Le coin mérite également une visite diurne pour découvrir un patrimoine d’un éclectisme réjouissant. Son joyau en est la grande synagogue Dohany, la plus vaste d’Europe, construite dans un style mauresque et dont la cour est ornée d’une sculpture en métal, le Saule Pleureur, dédiée aux 600 000 juifs hongrois victimes du nazisme. Il

faut aussi voir la synagogue de la rue Rumbach, également de style mauresque, et celle de la rue Kazinczy, de style Sécession. Surtout, il faut flâner, pousser des portes qui sont rarement équipées de digicodes menant à des cours fleuries, déjeuner dans un restaurant casher sur fond de musique Klezmer… Avec un guide érudit, c’est un monde disparu qui renaît.

À 1h30 de route de Budapest, le lac Balaton est le plus grand du pays, véritable mer intérieure. C’était autrefois un lieu très prisé des dignitaires de toutes les républiques d’URSS. Après un déjeuner dans un cadre bucolique, les participants se mesurent à bord d’optimistes : une activité sportive qui ne demande pas d’être particulièrement entraîné et reste accessible à tous. Les voiliers filent sur l’eau calme du lac, les équipes rivalisent d’efforts. Un team building formidable ! En option, sur le chemin du retour vers Budapest, visite de la célèbre Manufacture de porcelaine de Herend.

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VENT D’OPTIMISME SUR LE LAC BALATON

ARCHI-TOUR À ERZSÉBETVÁROS

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N. immat.: R-1954/99/2000

Oman

L’Orient enchanté Des montagnes ocre semées de vertes oasis, des plages baignées par une mer émeraude, un désert doré et cinq mille ans d’histoire : destination encore confidentielle, le sultanat d’Oman est une terre d’incentive d’exception pour amateurs de périples épicés.

Par Pascale Mougenot

©C.Migeon

ACTION PAYS… OMAN

Canyon des débuts du monde

Pour récupérer de la nuit en vol, le reste de la journée est libre. Un soin revigorant au spa, une balade dans le lit asséché d’un wadi jusqu’au village abandonné d’As Sarab, dont les maisons traditionnelles ont servi de modèle à l’hôtel, une séance de yoga face à l’horizon ou un plongeon dans la piscine à débordement, à chacun sa façon d’occuper son temps jusqu’à l’heure du coucher du soleil, où tout le monde se retrouve au bar lounge pour un cocktail avec vue.

Ce soir-là, nul ne s’attardera à l’issue du dîner, trop heureux de rejoindre sa chambre douillette. Enveloppée d’un silence qu’on croirait pouvoir toucher, la nuit est douce…

Tout au bout de cette route spectaculaire, Alila Jabal Akhdar est notre première escale en terre omanaise.

Posé à l’aplomb d’un canyon vertigineux, cet éco-resort en pierre brute s’intègre parfaitement dans le paysage minéral. La table du déjeuner – mezze et fraîche salade de grenades – est dressée en terrasse devant le vaste panorama sur lequel joue le soleil : une arrivée magique !

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Jardins de roses et villages suspendus

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’Arabie heureuse. Ainsi était dénommée la région sur les cartes des géographes du XVIIe siècle et les choses n’ont pas vraiment changé, si ce n’est qu’il est devenu beaucoup plus facile de rallier le sultanat d’Oman et d’y circuler… Il n’est pas 7 heures du matin quand l’avion d’Oman Air entame sa descente vers Mascate, après un vol de nuit tranquille. L’équipe de Desert Gate nous accueille sous douane, accélérant le passage des formalités, les 4x4 ronronnent déjà à la sortie de l’aéroport. Direction les Monts Hajar. Alors que les reliefs majestueux du Jabal Akhdar approchent, nous bifurquons sur une route tellement escarpée qu’elle est réservée aux seuls véhicules 4x4. Les virages en épingle s’enchaînent, dévoilant au fur et à mesure des chaos rocheux taillés en dolomites et des bouquets de genévriers qui valent au massif son nom de Montagne Verte. Passé le plateau de Saiq et son gros village, le décor se fait plus sauvage encore sous un ciel immense. Nous avons démarré au niveau de la mer il y a deux heures à peine et nous voilà à 2 300 mètres d’altitude !

Il pleut rarement par ici et pourtant le Jabal Akhdar est célèbre pour ses cultures en terrasses sur lesquelles veillent des villages perchés. Un miracle dû au système d’irrigation ancestral des « aflaj ». Aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ce réseau de rigoles et d’écluses achemine l’eau des

Cap sur le triangle culturel omanais

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Jusqu’en 1970 et l’accession au pouvoir du Sultan Qabous, le pays s’appelait Mascate et Oman, distinguant la plaine de la Bâtinah tournée vers l’extérieur de la Dhahirah intérieure, isolée des conquêtes et considérée comme le véritable Oman. Au croisement des routes commerciales entre Arabie du Nord et du Sud, Nizwa en est la capitale, s’étalant dans une oasis veillée par un château fort ; le souk a été modernisé mais il y règne une ambiance bon enfant qui fait oublier le décor trop clinquant.

Les hommes portent la dishdasha, une longue tunique blanche, et un

turban de cachemire savamment enroulé ou un kumma, chapeau rond en coton brodé, et les femmes sont le plus souvent entièrement voilées de noir, les Bédouines arborant en outre un masque de cuir. Tout le monde vaque paisiblement à ses occupations, souriant au visiteur de passage qui en profite pour acheter du safran ou du halwa, le nougat omanais. Un peu plus loin, la forteresse de Jabrin ressemble à un palais avec ses salles aux plafonds peints ornés de délicats motifs floraux et ses moucharabiehs mais le clou de ce « triangle culturel » est sans conteste le fort médiéval de l’oasis de Bahla. Classé par l’Unesco alors qu’il était en ruine, il vient d’achever

une restauration de plus de vingt ans et dissimule derrière d’impressionnantes murailles un labyrinthe de salles, de cours et de tourelles.

Comme il est entièrement vide, la visite ne prend qu’une poignée de minutes, le temps de s’imprégner de son austère grandeur.

Au cœur de l’Arabie heureuse Tout près, la palmeraie d’Al Hamra concentre un ensemble remarquable de hautes demeures anciennes en pisé, hélas en piteux état, les habitants ayant préféré construire une ville moderne un peu plus haut.

Curieusement, alors qu’une fièvre bâtisseuse s’est emparée du sultanat,

©Mark Lloyd

sources jusqu’aux zones agricoles, permettant aux arbres fruitiers et aux buissons de roses de pousser sur des terres arides. Du village d’Al Ain à celui de d’Al Aqur, un sentier taillé à flanc de falaise invite à une courte balade au cœur de ces charmants jardins d’Eden avant de filer vers Nizwa, nichée dans la vallée en contrebas.

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ACTION PAYS… OMAN

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ACTION PAYS… OMAN

Idée Incentive

Oman sur un tempo allegro pleine de charme. Divine surprise, un déjeuner traditionnel nous attend sur son toit-terrasse, qui bénéficie d’une vue imprenable sur l’oasis…

Des joueurs de oud ont pris place sur des coussins et la douce mélopée qu’ils tirent de leurs instruments ajoute encore à l’enchantement.

DMC : Desert Gate Durée : 5 jours/3 nuits

©Khalil Al Zadjali

©Decovisual group

aucun programme de sauvegarde de cette cité ancienne n’a encore été mis en œuvre, un réel gâchis…

Accrochée à la falaise, Misfat est mieux conservée. Ses ruelles étroites bordées de façades en terre crue dégringolent vers des jardins luxuriants de palmiers dattiers, de bananiers, de figuiers, de citronniers et de manguiers qui semblent pousser à même la roche, creusée de canaux où coule une eau cristalline. Tout en bas du village, la Misfat Old House est une modeste maison d’hôtes

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©OT Oman

De Misfat, une route en lacets grimpe jusqu’au col de Sharaf al Alamain qui, à près de 2 000 mètres d’altitude, offre une vue à 360°. Devenue piste, elle dévale ensuite jusqu’au village de Bilad Sayid, cerné de terrasses, avant de serpenter au creux du verdoyant Wadi Bani Awf. Nous sommes ici au cœur de l’Arabie heureuse, un monde isolé d’une sublime beauté, et l’arrivée dans la plaine agricole de la Bâtinah crée un choc tant la modernité nouvelle d’Oman contraste avec l’atmosphère de la montagne. Longeant des vergers protégés par de hauts murs, une petite route mène aux confins désertiques du Wadi Al Abayid, où le très chic campement Dunes est installé. À peine arrivés, nous voilà repartis pour une partie de « dune bashing », un sport mécanique qui

©Decovisual group

©OT Oman

En piste !

Jour 1 : Départ de Paris dans la soirée, nuit dans l’avion.

Jour 2 : Accueil à l’aéroport et transfert en 4X4 vers l’hôtel Alila Jabal Akhdar, à 2h30 de route.

Déjeuner, après-midi libre et dîner.

Jour 3 : Départ de bon matin pour la visite des villages du Jabal Akhdar puis, dans la vallée, de Nizwa, Jabrin, Bahla et Al Hamra ; déjeuner à Misfat et piste à travers la montagne. Arrivée en fin d’après-midi à Dunes ; « dune bashing » et dîner sous les étoiles.

Jour 4 : Départ tôt le matin pour Mascate via le marché aux poissons de Barka. Visite de la capitale (la corniche de Mutrah et les souks, la vieille ville) et déjeuner au restaurant Al Angham.

Installation à l’hôtel et temps libre ; croisière en boutre au coucher du soleil et dîner de gala.

Jour 5 : Visite de la Grande Mosquée sur la route de l’aéroport. Envol pour Paris en début d’après-midi.

å Sultanat d’Oman « The » DMC

Oman : info@eliteoman.com France : safranrp@safranrp.com

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ACTION PAYS… OMAN

cette journée intense, avant que chacun ne rejoigne sa tente de luxe pour une nuit réparatrice.

Mascate, pimpante capitale De bon matin, nous partons pour le marché aux poissons de Barka où d’énormes thons jaunes, des raies, des mérous, des bonites et des poissons-perroquets se vendent à la criée dans un joyeux brouhaha. Puis, direction Mascate via une autoroute

Du nouveau du côté des camps éphémères

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Oman permet de s’offrir le frisson des aventuriers des siècles passés en dormant sous une toile de tente, en totale intimité avec une nature sauvage. Aux côtés de l’historique Hud Hud Travels, l’agence allemande 84rooms.com (représentée par Desert Gate) vient de débarquer au Sultanat avec Canvas Club, un concept de tentes au décor oriental.

Magic Arabia est un autre nouveau venu, avec des tentes d’influence saharienne. Tous proposent d’installer leurs campements éphémères dans le désert du Wahiba, le Jabal Shams, le Wadi Bani Auf ou à Ras Al Jinz. Attention, la formule n’est pas économique : à partir de 440 € par personne et par nuit en ½ pension pour Magic Arabia, 525 € et 2 nuits minimum pour 84rooms.com, 950€ pour Hud Hud Travels. À noter que ces camps n’ont pas de licence d’alcool, les participants désirant boire doivent apporter leurs provisions.

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à quatre voies ourlée de pelouses et d’arbres taillés en boule arrosés en permanence. Entre montagnes ocre et baies bleues, celle qui fut un grand port sur la route des épices est devenue la lumineuse vitrine d’un pays moderne, conurbation à l’américaine en constant développement.

Immeubles d’une blancheur immaculée, minarets élancés et grues à la manœuvre, les quartiers résidentiels et d’affaires se succèdent. Voilà enfin Muttrah, cœur battant de la capitale.

Face au port où oscillent des boutres joufflus, l’entrée du souk ouvre sur un dédale de venelles couvertes ; étals regorgeant de babioles et échoppes d’orfèvrerie, on plonge

©C. Migeon

consiste à escalader et dévaler des dunes à grand renfort de dérapages contrôlés. Nos voyageurs aimeraient s’y initier mais la conduite sur sable ne s’improvise pas et ils se contenteront d’enfourcher des quads pour se livrer au même exercice, à une vitesse plus raisonnable. La lumière se fait dorée, annonçant le spectacle du coucher du soleil sur des montagnes bleutées, qui s’admire un verre à la main. Un dîner sous les étoiles clôt

ACTION PAYS… OMAN

TROIS QUESTIONS À... Rocio Jolivet, directrice commerciale France d’Oman Air

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ici dans l’ambiance voluptueuse des bazars orientaux. Il faut déambuler au hasard, en quête d’une étoffe chamarrée ou d’un coffre clouté et observer les élégantes négocier un bijou en or vendu au poids dans des boutiques rutilantes. Avec ses maisons anciennes ornées de balcons et de moucharabiehs et ses petits cafés, la Corniche permet aussi de flâner, au plus près de la vie locale, avant de rallier le Vieux Mascate, minuscule cité historique blottie au creux d’une crique sur laquelle veillent deux forts jumeaux. Le Palais Al Alam, la résidence de prestige du Sultan Qabous, y trône, symbole de la Renaissance omanaise avec ses colonnades bleues et or en forme de fleurs de lotus. Un entrelacs de ruelles jalonnées de lourdes portes en bois laisse deviner d’autres fastueuses demeures… L’heure du déjeuner est vite arrivée. Jouxtant la Royal Opera House, Al Angham est une table en vue de Mascate ; magnifique décor et fine cuisine, c’est une étape exceptionnelle. Notre hôtel l’est tout autant ! Coupole aérienne, ors, cristaux et moucharabiehs, l’atrium du Al Bustan Palace incarne l’univers enchanté des Mille et Une Nuits…

L’après-midi est libre, pour profiter

■ Oman Air vient de renforcer ses liaisons entre Paris et Mascate. Pouvons-nous faire le point sur la desserte ?

Nous opérons une 5ème fréquence depuis fin octobre, en ajouterons une 6ème à l’été 2016 avant de passer en quotidien à partir de l’hiver prochain. C’est une progression maîtrisée afin de maintenir la qualité de nos services a bord. Tous nos vols sont opérés avec des Airbus 330 de nouvelle génération qui ont l’avantage d’offrir des cabines modernes très aérées.

Ce sont des vols bi-classe avec 265 sièges en éco et 24 en business. Ils partent dans la soirée de Paris CDG 2A et arrivent à Mascate au matin, permettant des connections de moins de 2h vers les 42 destinations que nous desservons depuis notre hub. À seulement 7 heures de vol de Paris, avec très peu de décalage horaire, Oman est une destination parfaite pour les groupes, une valeur sûre associant nature, culture et hospitalité souriante.

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« LE DHOFAR EST UNE MAGNIFIQUE RÉGION QUE NOUS AVONS HÂTE DE FAIRE DÉCOUVRIR AU MARCHÉ FRANÇAIS ! »

■ Et pour rallier le lointain Dhofar ?

Le Dhofar est une magnifique région que nous avons hâte de faire découvrir au marché français ! Oman Air opère 9 vols par jour entre Mascate et Salalah. Notre nouveau Dreamliner 787 connecte avec les vols en provenance d’Europe.

■ Quelles sont les facilités proposées aux groupes d’entreprises se rendant à Oman ?

Tout d’abord, une réponse aux demandes de cotation dans les 48 heures. Ensuite un service de pré-seating, un comptoir dédié à l’aéroport et un service « fast track » à CDG sans oublier des prix très étudiés.

de la plage ou du tout nouveau spa Six Senses, véritable palais dans le palais.

Croisière en boutre et dîner de gala Notre dernière soirée débute par une croisière en boutre au soleil couchant, dans la lumière changeante d’un ciel qui passe du doré au rouge puis au rose, tandis que la ville se pare peu à peu d’un halo féerique.

Elle se prolonge par un dîner de gala sur la plage, les montagnes savamment éclairées en toile de fond.

Les étoiles qui illuminent la voûte céleste brillent aussi dans les yeux des participants ravis… Au matin, le départ pour l’aéroport est anticipé afin de visiter la Grande Mosquée, dont les horaires d’ouverture aux non-musulmans (avant 11 heures) se révèlent parfaitement adaptés à celui de notre vol de retour. D’une grande sobriété extérieure, ce chefd’œuvre d’architecture islamique contemporaine abrite une salle de prières où 20 000 croyants peuvent prier simultanément : jardins manucurés, murs couverts de marbre

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ACTION PAYS… OMAN d’Italie, lustres en cristal brillant de mille feux et immense tapis de soie persane, notre dernière vision du Sultanat d’Oman est tout simplement grandiose.

ADRESSES EN VUE

Mascate

Crowne Plaza En surplomb de la plage d’Al Qurm et de la corniche, cet hôtel bénéficie d’une situation privilégiée, dans l’un des quartiers les plus animés de la capitale. Il a récemment rénové ses chambres et suites spacieuses et confortables (200 au total) dans un esprit contemporain et abrite plusieurs restaurants et bars. Vaste terrasse dominant l’océan, piscine lagon, petite plage privée et lounge executive avec vue. Avec un groupe ayant un budget limité, c’est une option de choix. www.crowneplaza.com Shangri La Barr Al Jissah Resort & Spa 5* À 20 mn de voiture de Mascate, un site spectaculaire, entre mer et montagne, abrite le plus grand (640 chambres) et le meilleur resort du pays, composé de 3 hôtels différents. 22 restaurants et bars, plusieurs piscines, marina et centre de plongée, superbe spa, espaces de réunion incluant un amphithéâtre

de 1 000 places et possibilité d’organiser des dîners sur la plage (jusqu’à 400 p.). Quitte à s’offrir le luxe, opter pour Al Husn, le Château en arabe, qui permet de jouir d’une totale intimité tout en profitant de tous les avantages du complexe : marbre, coupoles, bois précieux et moucharabieh, son décor inspiré par l’Orient est d’un remarquable raffinement. www.shangri-la.com/muscat

ton. Cet élégant palais construit voici 30 ans pour accueillir les invités de marque du Sultan Qaboos et entièrement rénové en 2009 est une adresse mythique du MoyenOrient. 250 chambres et suites au style classique contemporain, 4 restaurants, piscines, base nautique, salles de réunion (jusqu’à 300 p.) et une ballroom qui peut accueillir 2 000 convives pour un cocktail.

Un immense spa Six Senses vient d’ouvrir, ajoutant encore au charme de l’escale. www.ritzcarlton.com

Al Bustan Palace, a Ritz-Carlton Hotel Dans un grand parc bordé par l’une des plus belles plages de la région, c’est le seul véritable palace d’Oman, impeccablement géré par Ritz-Carl■

Côté montagne

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Alila Jabal Akhdar Le mot sanscrit Alila signifie surprise.

Et de fait, la découverte de cet Alila là constitue une très jolie surprise ! À 2h30 de Mascate, à l’aplomb d’un impressionnant canyon du Jabal Akhdar, ce luxueux éco-resort a été conçu dans le respect de l’environnement. Pierres brutes et lignes pures, il s’est inspiré d’un village des environs pour créer un écrin design qui s’inscrit discrètement dans un paysage à la fois doux et sauvage de toute beauté ; portes de bois sculpté, lanternes et poteries de Bahla, sa décoration très aboutie est un hymne à la culture orientale. 86 chambres au confort high-tech et aux volumes généreux, ■

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sont dotés d’un toit mais pas de murs, privilégiant la vue sur le désert et les montagnes à l’horizon.

Un petit spa propose, en exclusivité dans la région, des traitements à base d’enfouissement dans le sable.

Au programme : « dune bashing », balades en quad, construction de châteaux de sable… En projet, un « bunker golf » de 9 trous. www.dunesbyalnahda.com

CARNET PRATIQUE S’informer Office du Tourisme d’Oman www.omantourisme.com

Y aller Oman Air propose les seuls vols directs de France ; d’une durée de 7h environ, ils sont opérés 5 fois par semaine à bord d’avions neufs. Excellent service à bord. www.omanair.com

Desert Nights Camp Les dunes du désert de Wahiba, à 3h30 de route de Mascate, annoncent l’immensité du Rub al-Khali, le fameux « Désert des Déserts ». Des campements fixes y ont été aménagés ; Desert Nights Camp est le plus chic de tous. S’étalant au pied d’un cordon de dunes, il offre un confort inédit dans la région. Les 26 tentes de style bédouin mais dotées de l’air conditionné ont des murs et un plancher en dur. Le décor, très soigné, s’inspire de la culture locale : lanternes, tapis, coffres cloutés…

Un restaurant se prolongeant en terrasse, animation musicale le soir, balades à pied, en quad ou à dos de dromadaire. L’activité phare : le coucher de soleil au sommet des dunes ; à noter que cette adresse, relativement lointaine, ne peut figurer dans le circuit de 3 nuits que nous présentons. ■ www.aitkenspencehotels.com/destinations/oman.html ■

Côté désert

Dunes by Al Nahda À une heure de route de Mascate, ce tout nouveau camp (soft opening en octobre 2015) développé par Al Nahda rapproche le désert de la capitale ! Pour un incentive court, c’est une alternative idéale, même si les dunes du Wadi Al Abiyad n’ont pas la beauté parfaite de celles du Wahiba.

Au sommet de l’une d’elles, cette adresse luxueuse abrite 30 tentes (murs et sols en dur) au confort sans faille et au décor arabisant.

La réception et le bar-restaurant ■

À savoir

• Formalités : passeport valable six mois après la date de sortie du territoire et visa à entrée unique délivré à l’arrivée (5 Rials) pour un séjour de 10 jours maximum.

• Décalage horaire : + 3h en hiver, + 2h en été.

• Climat : désertique. La meilleure saison s’étend d’octobre à avril.

• Langue : l’arabe • Monnaie : le Rial omanais (OMR).

1 Rial = 2,30 € environ.

Liste des DMC Desert Gate Elite Travel (Safran RP) East Bound Gulf Venture (Echapévoo) Kurban Tours Pacific World Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.

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2 suites avec piscine privée, restaurant et bar-lounge se prolongeant en terrasses, magnifique piscine à débordement, spa et programme original d’excursions. Un havre de paix où l’on redécouvre la qualité du silence. www.alilahotels.com/jabalakhdar

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©C.Migeon

©Decovisual Group

ACTION PAYS… OMAN

Andorre,

par Jean-Baptiste Héguy

Ni française, ni espagnole, Andorre cultive un particularisme très exotique qui plonge ses racines dans le plus haut Moyen Âge. Sa capitale, Andorre la Vieille, dispose par ailleurs de nombreux espaces de congrès et de séminaires très modernes. partagée. Le titre de coprince passa ensuite aux rois de France, puis via Napoléon Bonaparte, aux présidents de la République française qui continuèrent à partager leur pouvoir avec les évêques d’Urgell. Voilà comment les Andorrans, dont le nombre se montait un peu plus de 85 000 habitants en 2014, continuent à parler andorran, une variante de catalan, espagnol et français. Très attachée à son indépendance, la principauté n’est pas membre de l’Union européenne mais accepte l’euro comme devise.

Longtemps, l’isolement d’Andorre a favorisé la contrebande et en a fait aussi un grand point de passage pour les réfugiés pendant la Seconde Guerre mondiale. À présent, le petit pays montagneux vit principalement du tourisme (8 millions de visiteurs sont venus en Andorre en 2014), pour le shopping ou ses paysages majestueux et ses nombreux domaines skiables.

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LES INCONTOURNABLES ■ Caldea Andorre entretient un rapport très particulier avec l’eau. Le nom même de la principauté souveraine viendrait du basque « Ameturra », provenant de « hamar » (dix) et « iturri » (source), en référence aux dix sources qui alimentent la rivière Valira. Ouvert en 1994, le centre thermoludique de Caldea est le plus grand centre d’eaux thermales d’Europe. Il utilise 35 sources d’eaux chaudes qui jaillissent du sol à 70°. Avec sa tour vitrée de 80 mètres et son allure de cristal, le centre est im-

©www.Ricardbadia.com

C

onnue dans toute l’Europe pour sa fiscalité très légère et les prix extrêmement bas de ses tabacs et alcools (environ 2,5 fois moins chers qu’en France), Andorre est néanmoins bien plus qu’une simple place commerciale et économique avantageuse. De taille réduite (486 km2), elle présente un immense domaine skiable de plus de 3 000 hectares et 300 kilomètres de piste, qui en fait, de loin, le plus important des Pyrénées. Longtemps restée enclavée entre la France et l’Espagne, Andorre préserve jalousement son passé historique remontant selon la légende à Charlemagne, qui en 780 aurait libéré la région des Maures et octroyé une charte aux Andorrans, en récompense de leur courage.

C’est en 1278 que les comtes catalans d’Urgell (puis l’évêque d’Urgell) et les comtes de Foix qui se disputaient âprement Andorre décidèrent de mettre en place une souveraineté

©Susanna Ferran

perle des montagnes

médiatement reconnaissable. Caldea est la partie du complexe réservée aux familles. Sur plus de 6 000 m2, il propose notamment une lagune intérieure et une autre extérieure avec une vue sur les montagnes, des espaces d’aquamassage, des bains indo-romains, des saunas, des hammams, des bains froids islandais… L’autre centre Inuù est plus particulièrement réservée aux clients individuels avec des nombreux soins à base d’eaux thermales mais aussi une grande variété de différents types de massages. À noter que le Centre Caldea peut accueillir des groupes jusqu’à 500 personnes et peut être totalement privatisé. Les grands espaces disponibles permettent aussi l’organisation de cocktails ou de repas dans une ambiance très particulière.

■ Vallnord

La station de Vallnord, deuxième plus grand domaine skiable d’Andorre situé à l’ouest de la principauté, regroupe les deux stations de Pal-Arinsal et OrdinoArcalis. La station très boisée, comporte 42 pistes de ski alpin, et propose de nombreuses autres activités comme la promenade en raquettes, la motoneige ou le VTT en été. Le soir, on embarque dans les Gicafers, des véhicules à chenilles qui passent partout. Et en cas de problème technique, on opte pour un moyen de transport plus « vivifiant » : la dameuse ! Ambiance garantie avant d’arriver au très pittoresque hôtel de montagne « Coma », perché à 1 950 mètres d’altitude, où on se réchauffe avec une bonne fondue !

■ Le Palais de Congrès

Situé en plein centre de la capitale, Andorre la Vieille, le Palais des Congrès propose un ensemble d’une surface de 4 200 m2, comprenant cinq salles fonctionnelles de 30 à 450 personnes combinables entre elles, un espace de

restauration et surtout d’un superbe auditorium de 900 places équipées de connexions électriques et multimédia, de cinq cabines de traduction simultanée et de nombreux équipements audiovisuels.

■ Grandvalira

La majestueuse station de Grandvalira possède 118 pistes couvrant une distance de 200 kilomètres. Le domaine s’étend sur les six communes du Pas de la Case, Grau Roig, Soldeu, El Tarter, Canillo et Encamp. Avec près de 1 930 hectares de montagne, la station est un immense terrain de jeux proposant toutes les activités neige, mais aussi des activités plus insolites qui se prêtent parfaitement à des team buildings : construction d’igloos, initiation à la conduite de chiens de traîneaux ou tubbing. La station possède surtout l’hôtel de glace le plus au sud de l’Europe (Iglu), avec, à 2 350 mètres d’altitude, cinq chambres pouvant accueillir jusqu’à six personnes chacune.

Une d’elles est même équipée en suite, avec un WC et un jacuzzi privé !

NOTRE SÉLECTION D’HÔTELS ■ Hotel Roc Blanc 4*, Andorre la Vieille

Idéalement placé à proximité du centre Caldea et des principales rues commerçantes, le Roc Blanc est un très bel établissement de 157 chambres de grand confort. Il dispose de deux restaurants, d’un spa avec eaux thermales (proposant de nombreux types de massages et des forfaits de deux, trois ou quatre jours) et de sept salles de réunion d’une capacité de 10 à 450 personnes. www.rocblanc.com ■ Golden Tulip Fenix 4*,

Andorre la Vieille À 150 mètres du centre thermoludique Caldea, à Escaldes-Engordany, ce bel

CARNET PRATIQUE S’informer

www.visitandorra.com www.andorraconventionbureau (site réservé au MICE).

Email : info@andorraconventionbureau.com Tél : +376 891 176

Y aller On accède à Andorre par la route.

Par avion, il faut donc d’abord rejoindre Toulouse, Barcelone El Prat ou Perpignan. On peut aussi prendre le train. Andorre est à 185 km par la N20 de la gare de Toulouse Matabiau, 169 km de Perpignan, 195 kilomètres de Barcelone.

À savoir

• Formalité : la carte d’identité ou le passeport en cours de validité suffit.

• Langue : andorran • Monnaie : Andorre ne fait pas partie de l’Union européenne mais les euros sont acceptés partout.

Liste DMC

Indigo DMC Sol i Muntanya SudOuestPassion Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs ainsi que leurs coordonnées sur notre guide DMC

établissement dispose de 120 chambres (105 standard et 15 haut de gamme).

L’accès à l’espace relaxation de l’hôtel est gratuit. Le centre d’affaires est en accès gratuit, ainsi que le wi-fi. L’établissement dispose par ailleurs de deux salles de réunion combinables entre elles, qui permettent d’accueillir 100 personnes assises ou 150 en cocktail. ■ http://www.goldentulip.com/fr/hotels/ golden-tulip-andorra-fenix

©Office du Tourisme Andorre

©Susanna Ferran

©Office du Tourisme Andorre

ZOOM SUR... ANDORRE

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ŠFotolia/T. Launois

REPÉRAGE FRANCE… CHANTILLY/VERSAILLES/FONTAINEBLEAU

Au cœur des villes royales de l’Île-de-France Versailles, Fontainebleau et Chantilly attirent les entreprises désireuses d’apporter du prestige à leurs événements. Elles jouent la carte de l’histoire, de la culture et de la nature tout en ayant une image de luxe et de savoir vivre à la française.

Par Christophe Chalon

©Fotolia/T. Launois

à chaque fois la spécialiste de la destination connaissant parfaitement son territoire, les règles souvent contraignantes à respecter dans l’utilisation de bâtiments classés monuments historiques, sans oublier les prestataires pour des événements réussis.

Les offices du tourisme de ces trois villes ont pour leur part développé des actions pour promouvoir le MICE

et accompagner les entreprises dans l’organisation de leurs opérations, parfois avec des solutions clé en main.

Celui de Versailles possède ainsi une offre très complète de programmes pour faire découvrir ses trésors et commercialise même des soirées spéciales à thème à l’Opéra Royal, sur les pas des rois de France, les lieux cachés du château... Disposant également

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ersailles, Fontainebleau, Chantilly, trois villes qui ont marqué l’histoire de la royauté voire des deux empires en France et ont conservé des témoignages de ce riche passé, au premier rang desquels un château qui assure aujourd’hui leur renommée internationale et joue à plein pour le tourisme d’affaires. Elles attirent ainsi les entreprises d’Île-deFrance mais aussi de l’Hexagone et de l’international grâce à une accessibilité facilitée par les gares parisiennes et les plates-formes aéroportuaires, Roissy-CDG étant a fortiori proche de Chantilly, et Orly sur le chemin de Fontainebleau. Les trois cités permettent en outre une unité de lieu pour les événements avec des infrastructures hôtelières adaptées aux différents budgets, du 3* au 5* avec même des établissements aux airs de petits châteaux qui répondent à la beauté de leurs ainés qui servent eux de cadre à des visites privées, à des team building dans leurs parcs et à des soirées de gala sous les ors de salles chargées d’histoire. À Versailles, Chantilly et Fontainebleau, une agence événementielle s’est fait

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d’un département tourisme d’affaires, l’OT de Fontainebleau édite, lui, une plaquette de six pages pour présenter les possibilités offertes en matière d’hébergement (avec 23 hôtels pour 921 chambres), de travail (40 salles de réunion), d’activités, d’animations et de soirées de prestige. L’office du tourisme de Chantilly est pour sa part allé plus loin en proposant « une expérience » avec Very Chantilly, une marque et une structure créées en 2013 pour assurer la promotion du tourisme d’affaires. Pour montrer son dynamisme, Very Chantilly regroupe surtout 8 hôtels situés autour de la ville qui possèdent des infrastructures pour les réunions, séminaires voire les congrès. « Notre volonté était d’avoir plus de notoriété sur le tourisme d’affaires sachant que l’ensemble des établissements représentent un millier de chambres et 32 000 m2 d’espaces équipés dont 130 salles de réunion et même un centre de séminaire complet avec Les Fontaines », explique Marie Lemaire, directrice de l’OT de Chantilly.

ce qui permet de faire le lien avec le monde de l’entreprise et le MICE », ajoute Marie Lemaire. Mais l’Îlede-France ne se limite pas à ses trois châteaux, l’agence Versailles Events ambitionnant de créer des événements dans les autres parcs

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REPÉRAGE FRANCE… CHANTILLY/VERSAILLES/FONTAINEBLEAU

et châteaux de la région capitale. « Beaucoup de châteaux sont privés et ne sont pas ouverts au public.

C’est l’occasion de leur donner un petit coup de pouce », estime en effet Carole Hervé-Besançon, la chef de projet.

Dans leurs thématiques, les trois destinations mettent en avant l’histoire, la culture et la nature. Le cheval est aussi très utilisé dans les événements à Versailles et, surtout, à Chantilly, « la capitale du Cheval » avec ses Grandes Écuries, son champs de course et son centre d’entrainement. « Il existe toute une dynamique de la performance autour du cheval 74 | Voyages & Stratégie N°186 | Novembre / Décembre 2015

©Magma Group

La culture en commun

VERY

BUSINESS

LES FONTAINES CHÂTEAU DE MONTVILLARGENNE CHÂTEAU DE LA TOUR DOLCE CHANTILLY AUBERGE DU JEU DE PAUME BEST WESTERN - HÔTEL DU PARC HÔTEL DES TROIS HIBOUX CHATEAU MONT ROYAL

TOUS VOS SÉMINAIRES ET INCENTIVES AUX PORTES DE PARIS L’Office de Tourisme et huit établissements hôteliers vous offrent le meilleur du réceptif et vous font découvrir Chantilly, sa forêt, ses activités, son patrimoine culturel exceptionnel…

Very Chantilly, l’accueil et le savoir-recevoir à la française !

Destination d’exception • A 30 mn de l’aéroport de Roissy • Culturellement incontournable • Large capacité d’hébergements de toutes catégories • Des activités pour tout types d’événements •

www.verychantilly.com

REPÉRAGE FRANCE… CHANTILLY/VERSAILLES/FONTAINEBLEAU

Chantilly Events, le team building au grand galop

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Revivre les fastes des princes de Condé Les animations comme un rallye aventure dans le parc du château occupent classiquement une demi-journée pour permettre aux participants de profiter du cadre majestueux du château des Bourbon-Condé. « Nous avons créé des soirées à thème comme les Fastes de Vatel avec une ambiance très XVIIème

maximum sauf à passer sous une structure édifiée à l’extérieur du château. « Nous collaborons depuis la création de l’agence en 1994 avec le château de Chantilly ce qui nous permet de très bien gérer les contraintes historiques du site. Le cahier des charges est en effet assez lourd, pour le château comme pour le parc et les interlocuteurs nombreux ». Sous réserve des autorisations, un feu d’artifice est également possible comme aux plus grandes heures du château. ©Fotolia/Fifranck

otoriété oblige du château d’Henri d’Orléans, duc d’Aumale et de Louis-Philippe, dernier roi de France, Chantilly Events possède une belle clientèle internationale. Elle vient compléter les demandes émanant principalement d’entreprises d’Îlede-France pour des journées d’étude et courts séjours. Installé à Chantilly, l’agence traite l’ensemble des prestations (hébergement, excursions, animations, repas, soirées...) pour des groupes allant généralement de 20 à 400 personnes. « Nous pouvons aller au-delà, tout dépend de la capacité du lieux où est organisé l’événement », souligne toutefois Fabien Larsomier, chef de projet.

siècle, souper et un service à la française s’achevant comme il se doit par la fin tragique du célèbre maître d’hôtel ». D’autres soirées de prestige sont possibles au château avec visite privée du musée Condé qui possède l’une des premières collections de peintures anciennes en France, cocktail et dîner de gala dans certaines salles du château comme la Galerie des cerfs, la Galerie des peintures et les Grands appartements. La capacité est toutefois limitée à 300 convives

LE CHÂTEAU DE LA TOUR S’AGRANDIT

©B.Cohen

Hôtel familial situé à 3km de Chantilly, le Château de la Tour 3* accueille team buildings et séminaires grâce à ses 350 m2 d’espaces de réunion et son parc de 5 hectares. Ses propriétaires relookent cet hiver les 16 chambres du bâtiment historique de style anglo-normand. Idéal pour les privatisations, la capacité du site est ensuite portée à 47 chambres avec la création de 6 chambres dans le pavillon d’accueil du domaine. Un « Bistrot 1900 » sera enfin créé pour renforcer la convivialité des lieux et proposer un salon de jeu pour les soirées de séminaires.

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La « capitale du cheval » Le Domaine de Chantilly étant aussi composé des Grandes écuries et de l’Hippodrome, le cheval est l’un des autres thèmes largement utilisés dans leurs événements par Chantilly Events.

L’agence propose ainsi balades en calèches, initiations au polo, sorties en sulky dans des écuries privées, accompagnement pendant les journées de courses, visite du centre d’entrainement, etc. Le clou est évidemment un cocktail et un dîner accompagné d’un spectacle équestre dans le cadre majestueux des Grandes écuries des princes de Condé qui abrite le Musée vivant du cheval dont la visite peut être incluse. Si la soirée de gala se déroule dans l’Hippodrome, l’agence peut projeter des courses passées (en l’absence de courses de nuit sur le site) et de faire parier de façon fictive les invités. « Beaucoup de choses sont possibles selon le budget du client comme par exemple amener un magnifique cheval pour un photocall », précise-t-il. Chantilly ne manque pas d’autres lieux pour des événements et team buildings tels ses golfs (deux 18 trous) et ses hôtels dont plusieurs possèdent des salles de réunion et de congrès pour les séminaires résidentiels.

REPÉRAGE FRANCE… CHANTILLY/VERSAILLES/FONTAINEBLEAU

Versailles Events illumine les événements

Les demandes gravitent autour de deux pôles : la ville et le château avec son parc. Le premier fait découvrir à pied ou en Segway une cité au riche patrimoine architectural et historique avec notamment le quartier Saint-Louis et sa cathédrale, la salle du Jeu de Paume (théâtre du fameux serment du 20 juin 1789 et première événement de la Révolution française), le potager du roi, l’hôtel particulier Lambinet (le musée municipal de Versailles) sans oublier la cour des Senteurs, nouvel espace d’interprétation sur le parfum. « Des parcours thématiques sont proposés autour de Marie-Antoinette, de la Révolution française ou des chasses au trésors avec mêmes des commerçants complices », explique Carole Hervé-Besançon. Des

ateliers culinaires, œnologiques et des ateliers de savoir-vivre à la française permettent également d’animer les team buildings.

Les jardins royaux en Segway Versailles Events organise, bien sûr, des visites VIP du palais de Louis XIV avec ses guides multilingues qui empruntent des entrées dérobées pour éviter la foule des touristes. Le jardin et ses bosquets royaux servent de cadre aux jeux de piste, à des balades guidées en vélo et, surtout, en Segway. « Cela permet de faire le tour du Grand canal, d’aller visiter les Trianon où le Hameau de la reine et de parcourir les allées du parc qui sont très vastes », souligne-t-elle. C’est également dans le parc que l’agence peut privatiser les deux restaurants situés au bord du Grand canal, La Flotille (jusqu’à 400 p.) et La Petite Venise (80 p.). Versailles Events loue parfois la Grande écurie du château, résidence de l’académie du spectacle équestre. « Les invités admirent le spectacle pendant 45 m ou 1h30 puis ont droit à un cocktail ou un dîner sur place », souligne Carole Hervé-Besançon. Pour cette raison, les clients qui souhaitent privatiser l’Orangerie ou la Galerie des Batailles pour

de grands événements sont plutôt renvoyés directement vers le Château de Versailles. « À l’inverse, leurs services nous renvoient les demandes pour des opérations de taille plus raisonnable », conclut-elle.

UN AIR DE PARFUM

Situé 8 rue de la Chancellerie dans un bâtiment du quartier Saint-Louis, à seulement 100 mètres du château de Versailles, la Cour des senteurs propose un voyage olfactif avec la Maison du parfum, un espace d’interprétation sur l’histoire de la parfumerie, ainsi que des boutiques, avec Guerlain qui présente son histoire et organise des ateliers pour créer son parfum, Dyptique, la Maison Fabre, Lenôtre... Ce lieu abrite aussi le siège de l’Institut supérieur international du parfum (ISIPCA).

©ML/Ville de Versailles

Dans les pas de Marie-Antoinette

©Fotolia/Philophoto

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ersailles profite évidemment de sa notoriété internationale et de sa proximité avec Paris sur le marché du MICE. Versailles Events y traite ainsi quelque 200 opérations par an, de 15 à 500 participants, sur deux à trois jours ou le temps d’une journée avec une soirée de gala dans un hôtel partenaire comme le Trianon Palace, situé à proximité du château, ou le Pavillon Henri IV à Saint-Germain en Laye. « Nous gérons souvent la journée culturelle ou détente via des activités ludiques de clients entre leurs réunions avec à la clé un déjeuner ou un dîner organisé en dehors de leur hôtel », explique Carole Hervé-Besançon, chef de projet de cette agence créée en 2008. Celle-ci travaille ainsi régulièrement avec les entreprises séjournant pour des formations et séminaires sur le Campus BNP Paribas de Louveciennes.

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REPÉRAGE FRANCE… CHANTILLY/VERSAILLES/FONTAINEBLEAU

Magma Group

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lus éloignée de Paris (75 km) que Versailles et Chantilly, Fontainebleau n’en séduit pas moins les entreprises par son cadre unique avec son magnifique château au passé royal et impérial, ses parcs et jardins ainsi que son immense forêt, terrain de jeu unique pour l’organisation d’incentives. « Nos événements sont très ludiques, soit axés sur la culture avec la ville historique et le château soit très nature avec la forêt, l’une des plus vastes d’Europe, ou associant ces deux thématiques », précise Laetitia Marchand, chef de projet Magma Group, agence implantée à Fontainebleau depuis sa création en 1991. Cet espace boisé permet ainsi d’y organiser des raids, courses d’orientation et balades en gyropodes sur les sentiers et chemins forestiers. « Si le temps le permet, ces machines électriques peuvent être utilisés pour emmener les participants jusqu’à l’hôtel Novotel Fontainebleau Ury », ce dernier étant situé à une dizaine de kilomètre du château, en lisière de la forêt. Fontainebleau étant célèbre pour ses étranges rochers, de la varappe est possible pour donner une touche sportive au séjour. « Là aussi

tout dépend de la météo mais nous organisons des parcours adaptés au niveau des participants, de la simple initiation à de l’escalade avec tout l’équipement et l’encadrement assuré par des professionnels », ajoute-t-elle. La ville sert pour sa part de décor à des chasses au trésor avec défis et énigmes à résoudre pour chaque équipe munis d’un roadbook ou d’une tablette tactile. Ce challenge multi-activités peut être intégré dans un programme à la journée, certaines sociétés organisant des opérations de stimulation sur cette courte durée compte tenu de la proximité avec la capitale.

Des visites VIP du château Évidemment, le château qui vit défiler tous les rois et empereurs de Saint-Louis à Napoléon III constitue un élément incontournable d’un événement à

Fontainebleau. « Nous y faisons d’abord des rallyes dans le parc et les jardins mais pas de classiques visites de l’intérieur du château qui sont plus du ressort de l’office du tourisme ». L’agence utilise davantage ses riches et historiques espaces à l’occasion de soirée de gala, la Galerie des cerfs pouvant accueillir 200 convives. « C’est très demandé, le programme comprenant généralement une visite privée en dehors des heures d’ouverture puis un cocktail ou un dîner dans l’une des salles du château ». À cela, il est possible d’ajouter une thématique comme une soirée baroque ou des petits plus comme un concert privé, une arrivée en calèche...

Côté hébergement, Magma Group travaille essentiellement avec le Novotel Fontainebleau Ury 4* (126 chambres soir jusqu’à 200 personnes en twin) mais aussi le Mercure Royal Fontainebleau 4* (97 chambres), l’Hôtel Napoléon (56 chambres) et l’hôtel l’Aigle Noir 4* (53 chambres) situé dans un ancien hôtel particulier face au château. « La capacité hôtelière est relativement limitée dans le centre », note ainsi Laetitia Marchand. La seconde contrainte de Fontainebleau étant l’absence de gare SNCF – celle-ci étant situé à Avon – ce qui implique un transport des participants en voiture ou autocar. ■

LA DEMEURE DU PARC, NOUVEAU BOUTIQUE-HÔTEL

Situé près de la forêt et de l’entrée du parc du château de Fontainebleau, La Demeure du Parc est un nouveau boutique-hôtel au décor contemporain plein de charme. Composé de trois pavillons entourant un jardin privé de 900 m2, l’hôtel abrite 27 chambres et suites. Les fourneaux du restaurant La Table du Parc ont été confiés au chef Frédéric Verdon qui propose une cuisine française et régionale.

78 | Voyages & Stratégie N°186 | Novembre / Décembre 2015

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Fontainebleau pour terrain de jeu

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