Voyages & Stratégie N°188 - Avril / Mai 2016 by Acta Media

N°188 - AVRIL- MAI 2016 - 13€

www.voyages-strategie.com

Le magazine de référence de la meeting industry STRATÉGIE

Cap sur les îles de Méditerranée ZAPPING

Madrid prend un coup de jeune

Aux origines des

ÉTATS-UNIS

ÉDITO

No, you can’t ! On connaissait l’Empire State Building, le Chrysler Building ou le One World Trade Center… New York doit désormais compter avec un nouveau gratteciel star. Pas vraiment nouveau à vrai dire, puisqu’il fut érigé en 1983, sur la mythique 5e Avenue. Pourtant, jamais les touristes n’ont été aussi nombreux à se faire prendre en photo devant son entrée ou dans le lobby. Et pour cause ! Il s’agit de la Trump Tower, le « château » de Donald Trump. La tour n’est que le reflet du milliardaire. Marbres couleur saumon, dorures à profusion et même quelques objets insolites exposés en vitrines, comme des lingots d’or à son effigie ! Ce délire mégalomaniaque pourrait prêter à sourire si Trump n’était le favori à l’investiture républicaine pour les prochaines élections américaines. Bien sûr, Obama n’a pas été un président parfait. Mais il a indéniablement contribué, à travers sa personnalité et sa politique d’ouverture, à doper le tourisme en redonnant un sens à « l’American dream » après les années Bush. De 2009 à 2014, le nombre de visiteurs étrangers aux États-Unis a ainsi bondi de 36 %, passant de 54,9 millions à 74,7 millions. Qui dit mieux ? L’arrivée à la Maison Blanche d’un homme pour qui « l’étranger » est forcément louche voire dangereux, marquerait à coup sûr un coup de frein à cette belle dynamique, en particulier sur le marché MICE.

Certes, il y a un (petit) fossé entre la posture que se donne Donald Trump pour les élections et la réalité des actes s’il devait arriver au pouvoir. Certes, on ne choisit pas une destination de vacances en fonction de son président. Mais l’élection du milliardaire à la mèche folle marquerait à coup sûr la victoire d’une Amérique « profonde » que les Français n’ont que rarement l’occasion de voir ; eux qui se concentrent à New York ou San Francisco, le long de ces côtes ouvertes sur le monde. Une Amérique où les OGN et les gaz de schiste sont les symboles du progrès ; une Amérique où il est normal qu’un enfant de deux ans porte un revolver mais que la vision d’un sein à la télévision scandalise ; une Amérique repliée sur elle-même, qui ne sait pas placer Paris ou Londres sur une carte. Bref, une Amérique qui ne fait pas rêver et dont le message n’est guère en adéquation avec celui que souhaite faire passer une entreprise lors d’un incentive. On ne peut que conseiller à ces Américains tentés par le vote populiste d’aller marcher sur les traces des pères fondateurs des États-Unis, à Philadelphie et Washington (voir page 34), histoire de redécouvrir les fondements et les idéaux de leur nation… No, you can’t !

Thierry Beaurepère Rédacteur en chef

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NEWS AGENCES

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ÉTATS-UNIS p.34 188 2016 N° 27 année

SOMMAIRE

Cap sur les îles de Méditerranée ZAPPING

Madrid prend un coup de jeune

Aux origines des

ÉTATS-UNIS

Voyages & Stratégie Le magazine de référence de la meeting Industry en

FRANCE  BELGIQUE  SUISSE  LUXEMBOURG Voyages & Stratégie – 27e année Le magazine de référence du tourisme d’affaires en France – Belgique – Suisse – Luxembourg 5 numéros par an. Société éditrice : Acta Media –136, rue Perronet 92200 Neuilly sur Seine – France. Tél. 01 49 64 47 47 Fax. 01 49 64 47 48 Directeur de la publication : Hervé Josserand Editeur : Hervé Josserand Rédacteur en chef : Thierry Beaurepère tbeaurepere@gmail.com Rédacteur en chef adjoint : Arnaud Cabanne arnaud.cabanne@acta-media.com, +33 1 49 64 47 21 Ont collaboré à ce numéro : Pascale Mougenot, Céline Perronnet, Christophe Chalon Rédactrice-graphiste : Jennyfer Buzenac PUBLICITÉ : Directeur de publicité : Eric Montaufray eric.montaufray@acta-media.com, +33 1 49 64 47 49, Marketing & Partenariats : Laurence Piquemal-Kühn laurence.piquemalkuhn@acta-media.com +33 1 49 64 47 22 Diffusion-bases de données : Sylvie Alves sylvie.alves@acta-media.com, +33 1 49 64 47 47 Administration-Comptabilité : Joseph Dayas joseph.dayas@acta-groupe.com +33 1 49 64 47 12 Dépôt légal : à parution. Imprimé en France. Photos couverture : ©Thierry Beaurepère/Betsy Rose House © 2016. Tous droits réservés pour tous pays. Commission paritaire 0616K91274 ISSN 2119-0615 Ce numéro comprend deux suppléments : Spécial Voyages d’ affaires, Événements & Conventions

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■ NEWS

STÉPHANE ABITBOL directeur général de S’cape Event Toute l’actualité MICE • Agences • Réceptifs • Transports • Hôtels • Internationales • Congrès/Salons • Croisière

■ STRATÉGIE

■ REPÉRAGE PAYS

Cap sur les îles de Méditérranée

Aux origines des ÉTATSUNIS

■ ZAPPING

■ ACTION

■ ZOOM SUR

■ REPÉRAGE FRANCE

■ EN IMAGES

La romance de CUBA

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Le magazine de référence de la meeting industry STRATÉGIE

■ ENTRETIEN

MADRID prend un (sacré) coup de jeune

L’hôtel Belmond réinvente FLORENCE

HAUTSDEFRANCE Nord, la culture au cœur

N°188 - AVRIL- MAI 2016 - 13€

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AVRIL- MAI

Les événements de la profession

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olim que r

ENTRETIEN Stéphane Abitbol

directeur général de S’Cape Event

« S’Cape Event

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provoque l’émotion »

Avec le rachat de The Blue Yellow Company l’an dernier, l’agence double de volume et se développe sur de nouveaux marchés, notamment la pharmacie. Elle met en avant ses moyens intégrés et sa fibre créative pour faire la différence. Propos recueillis par Thierry Beaurepère

S’Cape a racheté l’agence The Blue Yellow Company en 2015. Avec quel objectif ? Il s’agit de mutualiser nos compétences complémentaires, au service d’une meilleure réponse aux problématiques des clients. The Blue Yellow Company ne gérait que la partie logistique de ses opérations, nous leur apportons un savoir-faire nouveau à travers nos métiers, notamment le conseil en stratégie événementielle, de l’accompagnement éditorial à la création de concepts en passant par la production de contenus. Ce rapprochement permet par ailleurs à S’Cape d’élargir son offre au secteur de la pharmacie, qui génère plus de 50 % de l’activité de The Blue Yellow Company. Nous aurions pu nous développer par nous nous même sur ce segment. Mais cela aurait pris du temps alors même que les exigences dans la pharmacie sont particulières, tant en termes de législation que de mécanique dans l’organisation des événements, et alors que le secteur connaît une mutation profonde. Il

est devenu mature même s’il reste dynamique, et a besoin de plus de contenus.

Comment se traduit le rapprochement ?

sable développement. Nous allons pouvoir investir de nouveaux secteurs et gagner des parts de marché, mieux partager nos expertises pour mieux les amortir. Car ce rapprochement permet aussi d’atteindre une taille critique, indispensable pour répondre à certains gros appels d’offre, et de ne pas être tributaire de quelques clients. Certains dossiers peuvent représenter jusqu’à 20 % du chiffre d’affaires de The Blue Yellow Company.

S’Cape a racheté 100 % de The Blue Yellow Company. Sa notoriété est importante, nous avons donc fait le choix de conserver les deux marques. L’un des deux dirigeants a préféré partir ; le second, en l’occurrence Didier Roux, devient le directeur de The Blue Yellow « Nous constatons depuis Company dans le nouvel ensemble, quelques mois un regain d’intérêt quand Sandrine pour les incentives, les réunions Danset est directrice à l’étranger, les voyages d’études de S’Cape. Les seize et de formation » collaborateurs de The Blue Yellow Company nous ont rejoints dans nos locaux de Vincennes, où Cette stratégie de croissance nous sommes désormais une qua- externe est-elle amenée rantaine. Ensemble, nous avons la à se poursuivre ? volonté de faire grandir le groupe. Il nous faut le temps de digérer ce Nous venons par exemple de recruter rapprochement mais j’ai récemment Alexandre Clavel en tant que respon- été sollicité par une autre agence, qui

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ENTRETIEN

souhaite nous rejoindre. C’est très flatteur pour S’Cape. Les négociations pourraient aboutir dans les prochaines semaines. C’est une petite structure de trois personnes qui, là encore, nous apporterait une complémentarité et permettrait de renforcer notre partie voyages. Je ne peux pas vous en dire plus à l’heure actuelle.

Plus globalement, quelle est la valeur ajoutée du groupe S’Cape Event ? Notre métier est d’accompagner nos clients pour faire vivre et porter leurs messages auprès de leurs différentes cibles, en interne ou en externe. Mais toujours en jouant sur l’émotion qui est notre marque de fabrique. L’émotion est un facteur puissant de mémorisation et se traduit par l’intérêt du participant, pendant une convention, devant un stand ou un voyage à l’étranger. Nos clients ne cessent de nous conforter dans notre conviction que le sens de ce métier est de provoquer l’émotion.

Qui sont ces clients ? Beaucoup de grandes entreprises comme Atos, Orange, Alcatel ou l’Oréal, mais aussi des institutionnels et des organismes publics et parapublics, comme le ministère de l‘Écologie, du Développement durable et de l’Énergie dont nous avons été le partenaire durant trois ans, EDF ou la SNCF. Nous avons développé un savoir-faire et des compétences sur ces marchés publics. Il faut savoir gérer les personnalités, les protocoles, les différents échelons dans la prise de décision, les process lourds et les budgets soumis à des contrôles pointus, proposer une prestation adaptée qui équilibre le fond et la forme… Ces clients publics ont représenté jusqu’à 25 % de l’activité de S’Cape, moins de 10 % aujourd’hui si l’on résonne sur l’ensemble du nouveau groupe. Les économies budgétaires se sont traduites ces dernières années par une

diminution du nombre d’opérations. Cela dit, on constate une recrudescence des appels d’offres depuis le début de l’année, vraisemblablement à cause de l’approche des élections qui vont se traduire par un gel des demandes.

Quels sont vos moyens ? Nous avons fait le choix d’internaliser les différents services ; avec un pôle projet, un pôle production qui s’occupe de la technique, de la logistique ou de la gestion de bases de données, un bureau de création 2D, 3D et digital pour la création de documents éditoriaux, de sites web ou d’applis pour smartphone, un pôle audiovisuel qui scénarise, réalise et produit des vidéos événementielles ou encore une cellule qui conçoit les team buildings. Cela nous permet d’être plus créatif et plus réactif face à des demandes de plus en plus tardives et des délais toujours plus courts, et d’offrir une qualité de services optimale à nos clients. C’est aussi un moyen de nous positionner sur les problématiques de communication qui marient le digital et les rencontres physiques, tout en maîtrisant au mieux les coûts ; ce qui nous permet au final d’offrir une prestation au meilleur prix à nos clients.

Que représente le voyage dans votre activité ? Le voyage représente environ 20 % du chiffre d’affaires du groupe et The Blue Yellow Company nous permet de nous renforcer sur ce point. Nous constatons depuis quelques mois un regain d’intérêt pour les incentives, les réunions à l’étranger, les voyages d’études et de formation, par exemple à travers la visite d’usines… Mais les budgets restent tendus et nous obligent à être malin pour apporter une vraie valeur ajoutée ! Outre le Portugal, l’Espagne ou la Grèce, on constate une demande croissante pour l’Amérique du sud considérée

REPÈRES • En 2014, S’Cape Event avait organisé 160 événements, pour un chiffre d’affaires de 8 M €, en hausse de 10 %. • L’année 2015 aura été globalement stable, marquée par les attentats qui se sont traduits par quelques reports d’opérations et surtout, une ambiance morose. • Les chiffres 2015 ne sont pas encore connus mais le nouvel ensemble devrait réaliser un chiffre d’affaires de 19 M €, dopé par l’exercice de The Blue Yellow Company allongé à 18 mois pour se caler sur celui de S’Cape. • Ramené sur un exercice « normal » de 12 mois, l’ensemble pèse vraisemblablement 15 M €, à savoir 8 M € pour S’Cape et 7 M € pour The Blue Yellow Company. • La fusion et des investissements informatiques se sont traduits par une baisse du résultat avant impôts, environ 2 % du CA pour l’ensemble du groupe quand il était de 4 % pour S’Cape en 2014. • Le groupe espère une croissance comprise entre 5 et 10 % en 2016, et un résultat avant impôts en forte progression, de l’ordre de 5 % du chiffre d’affaires.

comme une destination sûre mais aussi les États-Unis, comme la Californie ou la Floride. La sécurité est par ailleurs devenue essentielle et les entreprises nous demandent de sécuriser leurs événements. Elles ne peuvent plus faire abstraction de cet élément. Cela engendre des coûts supplémentaires, jusqu’à quelques dizaines de milliers d’euros pour une opération de 500 personnes. Pour autant, malgré le climat actuel, le voyage a plus que jamais sa place dans la communication d’une entreprise. ■

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NEWS AGENCES

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• Un nouveau chez Manifestory

Manifestory, l’agence de Bertrand Biard, président de Lévénement, et Olivier Mothes, qui prône l’« événementialisation » de la communication, accueille un nouvel associé en la personne d’Olivier Boisson de Chazournes. Ancien de Connect Factory, il était directeur général de Live ! by GL Events. En 2016, l’agence compte développer son pôle conseil plurimédias et appuyer son développement à l’international, entre autres, à Hong Kong et Shanghai.

• Une nouvelle adresse pour Ormès Depuis son mariage avec Carlson Wagonlit Travel, on attendait de connaître la nouvelle adresse de l’agence Ormès. C’est chose faite puisqu’elle a emménagé dans les locaux de CWT au 40, avenue Pierre Lefaucheux, 92777 Boulogne-Billancourt.

• C2iS, agence digitale spécialisée de l’année L’agence de communication digitale spécialisée tourisme C2iS a été distinguée lors du 36e Grand Prix des Agences de l’Année. Elle s’occupe de client tels que Les 3 Vallées, Relais&Chateaux, AppartCity, CRT Bretagne, etc.

Une école pour l’événementiel

lle est annoncée pour la rentrée 2016 et s’il s’agira d’une école nomade avec des cours proposés dans différents lieux, elle sera quand même localisée à Montpellier. L’EFCDE, École Française des Créateurs et Décorateurs d’Événements, a pour objectif de former les professionnels polyvalents, capables de traiter aussi bien les aspects scénographiques, techniques rédactionnelles, informatiques, juridiques… Elle accueillera chaque année 60 étudiants qui devront bien évidemment maîtriser la langue de Shakespear (50 % des cours seront donnés en anglais). Soutenue par Lévénement, la nouvelle association regroupant les acteurs du secteur de l’événementiel, cette école proposera un cycle en trois ans pour former des directeurs de projet, directeurs de production et directeurs de site événementiel. Il sera possible d’y ajouter une quatrième année de spécialisation : scénographie événementielle, événementiel de luxe, tourisme d’affaires et culturel, événementiel du sport. Et même une cinquième centrée sur l’événementiel à l’international. L’école donnera aussi accès à des stages en France et à l’étranger. L’ambition de l’EFCDE est de procurer une formation globale à ses élèves afin d’offrir aux entreprises du secteur des professionnels opérationnels et qualifiés. www.efcde.com

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Conçue par DoubleDutch pour le compte American Express Meetings & Events, l’application HCP MOBILE CONNECT a pour objectif d’aider les entreprises pharmaceutiques à respecter les règles de transparence et de conformité. Elle permet ainsi aux organisateurs de réunions de confirmer avec précision et d’enregistrer la présence des professionnels de santé, et de faciliter la collecte et la consolidation des données.

Rendezvouscheznous s’ouvre aux entreprises

réé en 2014, le site Rendezvous Cheznous propose aux particuliers de « découvrir la France autrement » en leur faisant rencontrer des ambassadeurs de leur région. Les activités peuvent être gastronomiques comme la découverte des fromages AOP normands chez un fabricant, plus sportives comme des balades à cheval dans les vignes de Touraine, ou tout autre, comme la visite d’une fabrique artisanale de bougies en Camargue. « Le projet n’était pas forcément destiné aux entreprises, mais nous nous sommes rapidement aperçus qu’elles étaient intéressées », explique Pascale Fildier, co-fondatrice du site collaboratif. « Il y a un ras-le-bol des réunions traditionnelles », souligne-t-elle. Avec Pierre-Jérémy Gardiner, l’autre tête pensante de RendezvousCheznous, ils ont donc sélectionné dans leur catalogue les propositions les plus adaptées aux groupes corporate, l’offre entreprise étant traitée hors de la plate-forme

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• Mieux gérer les événements pharmaceutiques

Internet. Des activités qui pouvaient s’intégrer dans une journée de travail, « selon la taille du groupe et l’appétence des participants ». Le site collaboratif propose aussi des bons cadeaux qui semblent être appréciés par les sociétés. « Plusieurs entreprises nous ont commandé des bons cadeaux. Elles recherchent le côté recyclage dans l’économie locale », ajoute Pascale Fildier. www.rendezvouscheznous.com

NEWS RÉCEPTIFS QUESTIONS À... Hicham Tarhi, directeur d’Activ’ Travel « LE MAROC JOUIT D’UNE SITUATION SÉCURITAIRE STABLE » tiques d’Activ’ Travel ? Notre force est dans notre engagement à proposer de nouveaux concepts, avec une approche innovante des lieux et activités. Mais aussi dans notre flexibilité et adaptabilité, face à des demandes souvent adressées dans l’urgence, parfois avec un délai de réalisation très court. Nous entretenons des relations privilégiées avec les grands opérateurs touristiques du Maroc. Ceci nous donne une force de négociation et nous permet une coordination fluide dans le montage de nos programmes. Enfin, notre équipe est constamment à l’écoute du client, avec un accompagnement par la même personne du début à la fin du projet. ■ Quelle est la tendance du

marché français pour 2016 ? Nous constatons une baisse, mais aussi une tendance pour des demandes de dernière minute. Le marché français est freiné par les

événements récents, mais aussi par une conjoncture économique difficile. Le MICE ne semble pas vouloir reprendre très fort en ce début d’année mais nous restons confiants. Le Maroc est une destination de choix pour les Français et nous espérons que l’amalgame se dissipera rapidement.

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■ Quelles sont les caractéris-

■ Marrakech accueille la COP 22

en novembre. Quelles conséquences pour le MICE ? Marrakech accueillera 25 000 participants pour la COP 22, ce qui laisse peu de place pour un autre événement durant cette période ! Néanmoins, il est possible d’effectuer des réservations en dehors des deux périodes d’encombrement, à savoir les 3 premiers et 3 derniers jours de la conférence. C’est aussi l’occasion de proposer d’autres destinations marocaines ! Pour sa part, Activ’Travel s’engage depuis longtemps, à travers une panoplie d’activités : installation de panneaux solaires ou de pompes à eau, financement de système d’arrosage, remise en état d’écoles rurales…

■ Comment rassurer

quant à la sécurité ? Le Maroc jouit d’une situation sécuritaire stable. Une campagne de sensibilisation serait peut-être nécessaire afin d’éviter une surévaluation du risque. Le gouvernement marocain a mis en place un plan vigilance dans le but de réaffirmer cette stabilité, en sécurisant les sites et en renforçant la présence d’agents de sureté. De notre côté, nous adaptons nos programmes en évitant les lieux perçus comme sensibles. Depuis toujours, nous informons les autorités locales de tous nos événements et sollicitons parfois leur intervention.

La SNCF s’occupe de la fête

Les agences ont été récompensées !

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es « Meetings & Incentive Travel Industry Awards » 2016 se tenaient au Battersea Evolution à Londres, et cette année encore Vista Events Greece a remporté un prix. Elle a été distinguée avec l’or dans la catégorie « Meilleur DMC ». Cela fait déjà dix prix consécutifs que Vista Events DMC remporte. L’agence réceptive est représentée en France par SB MICE Consulting. De son côté, le groupe Phoenix Voyages a reçu, dans le cadre du Festival du Tourisme 2016 organisé par le Centre de Promotion du Tourisme d’Ho Chi Minh Ville en mars dernier, un trophée dans la catégorie « Top 5 des PME de Tourisme Réceptif ». L’agence est présente au Myanmar, Thaïlande, Laos, Cambodge, Corées et en Indonésie.

rains Expo Événements SCNF a lancé en janvier dernier son « Train de Nuit ». En quelques mots, un train vintage (un Mistral) est pris d’assaut par des musiciens, DJ, graffeurs, et autres artistes de tous bords, qui ont carte blanche pour créer leur ambiance chacun dans une voiture. Pour le moment le train reste à quai, mais l’itinérance est déjà envisagée. Ce concept clubbing est une nouvelle option pour les entreprises ou les marques qui veulent créer des événements atypiques en s’appropriant ce vieux train iconique. Une idée dans l’air du temps qui va faire parler d’elle.

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NEWS RÉCEPTIFS 3 QUESTIONS À... Dorota Goetzen, directrice PolandPops Meetings & Incentives

« NOS CLIENTS SONT TOUJOURS SURPRIS PAR LA QUALITÉ DES SERVICES À VARSOVIE » miers mois d’activités ? L’agence PolandPops est toute récente sur le marché ce qui n’est pas le cas de son équipe, composée de professionnels du tourisme d’affaires en Pologne depuis de nombreuses années ! Auparavant le pays n’était en compétition qu’avec les destinations voisines, aujourd’hui, Varsovie se confronte à Berlin, Lisbonne ou Copenhague ! Le pays a un excellent rapport qualité/prix. Nos clients sont toujours surpris par la qualité des services à Varsovie : cuisine contemporaine, visites interactives, architecture moderne, une hôtellerie irréprochable. Nous recevons un nombre de demandes toujours croissant, notamment pour PW_halfpage-VoyageStrategie1.pdf 1 01/04/2016 10:55:46

Varsovie où nous avons réalisé de belles opérations. ©DR

■ Quel bilan tirez-vous de vos pre-

■ Quelles sont les activités

les plus demandées ? Varsovie est régulièrement citée comme « la nouvelle Berlin » ! Toutes sortes d’activités sur le thème de la Varsovie « post-industrielle » sont très demandées. La version communiste de Varsovie est également indémodable et très appréciée par nos clients. Il y a aussi des rallyes gourmands, car oui, on mange très bien en Pologne ! Varsovie est une ville hybride ; un mélange fascinant de modernité, architecture post-idustrielle, socio-réaliste et historique. C’est exactement cela que reflètent nos programmes !

PolandPops est aussi présente à Cracovie ; les incentives combinés de 4 jours Varsovie/Cracovie séduisent. ■ Quelles sont les nouveautés 2016 ?

Quelques nouveautés sidérantes, par exemple la dégustation de vin polonais. Jusqu’à présent la Pologne était perçue comme une sorte de maison mère de la vodka. Désormais ce sont ses vins que nous proposons à la dégustation et ils sont surprenants ! Les dîners raffinés, composés de produits typiquement polonais et accompagnés de vin étonnent beaucoup les clients !

NEWS HÔTELS

AccorHotels accélère le rythme

’année 2015 est historique pour AccorHotels. L’an dernier, le groupe hôtelier a ouvert 229 hôtels, représentant 36 172 chambres. Soit un incroyable ratio de deux nouvelles unités tous les trois jours ! « Avec une augmentation du nombre d’ouvertures de 20 % par rapport à 2014, nous avons dépassé le seuil symbolique du demimillion de chambres » précise Gaurav Bhushan, directeur général du développement. Cette croissance à marche forcée s’est effectuée à 92 % sous contrat de franchise et de management, le modèle utilisé par tous les groupes mondiaux pour accélérer leur développement. Dans le détail, l’Asie-Pacifique dope l’hôtelier et représente 39 % des ouvertures, juste devant l’Europe (37 %). L’Amérique (notamment du nord) demeure le maillon faible d’AccorHotels. La répartition par marques est équilibrée, avec 59 hôtels pour Mercure, 44 pour Ibis et 17 pour Pullman, l’enseigne plus particulièrement dédiée aux voyageurs d’affaires et au marché MICE. L’année a été marquée par plusieurs ouvertures emblématiques, dont le Sofitel Sentosa à Singapour, les Pullman de Roissy, Hong Kong Park Lane et Dubaï Jumeirah Lake, le Mercure First à Vienne ou le

Novotel City Arnulfpark à Munich. Les prochaines années devraient s’inscrire dans les mêmes tendances, avec 160 000 chambres en projet. Sans compter le rachat d’ici mi 2016 de FRHI, propriétaire de 155 hôtels de luxe sous les marques Fairmont, Raffles et Swisshotel qui va permettre à AccorHotels de fortement renforcer sa présence en Amérique du nord et de la rumeur de rachat de Radisson (plus de 400 hôtels) détenu par le groupe Carlson, pour lequel le groupe français se refuse à tout commentaire. AccorHotels a par ailleurs finalisé son alliance stratégique avec le Chinois Huazhu (à travers une prise de participation capitalistique réciproque) et sera la tête de pont de son développement en Chine. 350 à 400 nouveaux hôtels y

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Le groupe AccorHotels vient d’annoncer un bilan très positif pour l’année 2015 et compte bien continuer son développement.

sont annoncés dans les 5 ans ! Cette année, le français met notamment en avant l’ouverture du Sofitel Francfort Opéra (septembre), le Novotel Bangkok Sukhumvit (printemps) ou encore le Mercure Maldives Koodoo (fin de l’année). Thierry Beaurepère

La France reste dynamique Accorhotels fait la course en tête en France. Le groupe a ouvert l’an dernier 44 hôtels pour un total de 3 843 chambres (+75 %/2014). Parmi les nouveautés majeures, citons l’ensemble Pullman et Ibis Styles à Roissy. Une cinquantaine d’ouvertures sont annoncées pour les prochaines années. Le M Gallery Paris Bastille a récemment ouvert ses portes dans un bâtiment qui fut une ébénisterie puis une chocolaterie. Autre projet: un So Sofitel (la marque de luxe du groupe) à Paris, à travers la transformation en hôtel de l’ex préfecture de Sully-Morland (4 e arrondissement).

ans un contexte difficile lié aux attentats, la centrale de réservation de Best Western France affiche une croissance de 17,4 % en 2015, à 53 m €. Les segments séminaires et corporate ont été un peu moins dynamiques, progressant respectivement de 10 et 12 %. L’an

dernier, le premier groupe d’hôteliers indépendants regroupait 294 établissements en France (3 745 dans le monde), dont 15 nouvelles unités. L’année 2016 verra la poursuite de la stratégie de montée en gamme, avec le développement de deux nouvelles gammes : Vib qui regroupe

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des boutiques-hôtels 4* urbains et BW Premier Collection (hôtels 4 et 5*). Le service d’e-conciergerie déployé en 2015 contribue également à améliorer l’expérience clients. Ses services seront encore améliorés (module de réservation, offres personnalisées…) dans le courant de l’année.

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Best Western poursuit sa montée en gamme

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NEWS HÔTELS

Marriott réinvente les conférences et séminaires

• Okko Hotels double la mise

• Six nouvelles adresses pour Four Seasons À l’inverse de ses concurrents, Four Seasons se déploie autour d’une marque unique. Après cinq ouvertures en 2015, le groupe qui gère 96 hôtels annonce six nouvelles adresses prestigieuses cette année : Bogota, Kyoto et Abu Dhabi, un second établissement à New York (Downtown) et Dubaï (Financial Center), et une cinquième adresse à Hawaï.

• Barrière à Courchevel Le groupe Barrière ouvrira sa première adresse à la montagne en décembre 2016, dans la huppée station de Courchevel. Il proposera 42 chambres, dont certaines avec cheminée, un ski room de 240 m2 et trois concepts de restauration, dont une brasserie Fouquet’s. L’adresse proposera également un spa.

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Après Nantes, Grenoble et Lyon, Okko Hotels s’installe cette année à Cannes, Rueil Malmaison et Bayonne. À Cannes, le groupe vient d’ouvrir aux portes de la gare SNCF, à proximité de la rue d’Antibes. L’hôtel 4* propose 125 chambres et Le Club, un espace de 300 m2 avec terrasse ouverte sur les toits pour travailler, se détendre ou se restaurer. Le petit-déjeuner, les snacks et l’apéritif sont compris dans le prix de la chambre.

our accompagner les agences et les entreprises à améliorer leurs conférences, Marriott innove avec Meetings Imagined, une plate-forme numérique visant à « libérer le génie créatif et l’inspiration ». Le site Meetingimagined.com est au cœur de cette stratégie. Outre un procédé visant à aider les organisateurs novices à mieux cerner les éléments décisifs à l’organisation d’une conférence et à peaufiner l’accueil des participants, il propose notamment une bibliothèque d’images mettant en scène salles et décors, afin de stimuler l’imagination. Des informations et articles d’experts de l’événementiel permettent également de déceler les dernières tendances. Enfin, la navigation simplifiée permet de sélectionner une des 19 enseignes du groupe, un pays, un hôtel ou un type d’installa-

tions, afin de dénicher le bon hôtel. À ce site s’ajoutent divers services et outils. Par exemple, une application de services de conférence qui connecte l’organisateur avec l’équipe Marriott en temps réel pour gérer les imprévus, mais aussi commander via son smartphone un café ou faire changer la température de la salle ; ou encore le lien gratuit ResLink Direct permettant de réserver en ligne des salles et des forfaits.

Choice Hotels pousse sa marque Ascend

’hôtel niçois La Malmaison arbore désormais l’enseigne Ascend, une première en France. Inspiré des années folles, cet hôtel 4* de caractère (46 chambres) a bénéficié d’une rénovation totale en janvier dernier. Lancé en 2008 par Choice, le label Ascend Hôtel Collection regroupe des hôtels 4 et 5* indépendants qui souhaitent préserver leur identité, tout en bénéficiant de la puissance commerciale du groupe. Il regroupe à ce jour 148 hôtels, au ÉtatsUnis et au Canada et plus récemment dans le nord de l’Europe, notamment en

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Scandinavie, Irlande et en Écosse depuis janvier. Deuxième franchiseur mondial avec 6 400 hôtels, Choice Hotel entend renforcer sa présence en France, Belgique, Suisse et Portugal où il regroupe 130 adresses (Clarion, Quality, Comfort), notamment via ce nouveau label.

Louvre Hotels Group investit dix nouveaux pays Louvre Hotels Group (1 175 hôtels dans 51 pays) s’installe dans dix nouveaux pays en 2016 (Mexique, Colombie, Turquie, Afrique du sud…). Il s’appuie notamment sur son enseigne haut de gamme Golden Tulip, qui plantera son drapeau à Marseille (quartier Euromed), au Kenya, à Doha ou encore à Séoul. Parallèlement, la marque va bénéficier d’un repositionnement complet, pour mieux

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séduire les voyageurs d’affaires. Campanile va quant à elle bénéficier d’un plan massif de développement, notamment en Chine. Tous les hôtels de l’enseigne vont par ailleurs décliner le concept Le Comptoir, lancé en 2014. Il s’agit de répondre aux nouvelles tendances de consommation à travers le réaménagement des espaces à vivre en décloisonnant le lobby, le bar et le restaurant.

PUBLI-REDACTIONNEL

Naples

Info : Servizio Turismo Comune di Napoli Tel +39 081 795 7778 Tel +39 081 795 6161 Fax +39 081 795 7782 turismo@comune.napoli.it

ne des villes symboles de l’histoire d’Italie à l’étranger, Naples est merveilleusement situé long de la côte Tyrrhénienne et est un centre névralgique du tourisme et du commerce dans le panorama européen et méditerranéen. Les récentes innovations dans les infrastructures sont en train de changer les réseaux du transport national et international : la modernisation des lignes de chemin de fer avec des trains grande vitesse, les nouvelles liaisons internationales vers l’aéroport international Capodichino, les liaisons par ferry rapide vers les îles de Capri, Ischia et Procida, la péninsule de Sorrente et la côte amalfitaine ainsi que de nouveaux arrêts du métro (suggestion de l’art et de l’architecture contemporaine) font de la Ville de Naples l’une des principales villes européennes du tourisme réceptif. Naples est aussi une destination convoitée pour des programmes événementiels grâce à l’unicité de ses emplacements. Outre d’innombrables attractions pour le post-congrès (le centre historique de Naples qui est le plus grand patrimoine de l’Unesco au monde, les sites archéologiques d’importance mondiale Pompéi et Herculanum qui sont très proches), la capitale de la Campanie offre un système territorial/urbain innovant pour des projets événementiels

ayant aussi un segment de haute gamme ; ses salles de conférences modernes sont conçues dans des bâtiments historiques, des musées et des théâtres. Parmi les principales structures historiques communales, il y a le Castel Nuovo, également appelé Maschio Angioino. C’est un des sites préférés pour chaque type d’événement grâce au décor évocateur, à la grandeur de la structure et à l’importance artistique et culturelle pour la ville de Naples, et naturellement pour le panorama exceptionnel sur la baie de Naples. Depuis la cour intérieure, un long escalier mène à la salle monumentale des Barons qui peut accueillir jusqu’à 120 personnes, elle est flanquée par la Antisala des Barons (80 personnes) ; puis également important est la Sala della Loggia (max 50 personnes). Sur l’ancienne île de Megaride s’érige majestueusement le Castel dell’Ovo, à l’intérieur l’on trouve des espaces variés, conçus pour des conférences, des congrès et des meetings d’affaires. La Sala Italie c’est la plus prestigieuse de la forteresse avec une capacité de 250 sièges. Beaucoup d’autres lieux dans le centre historique de Naples sont disponibles pour des réunions et des événements. Le couvent de San Domenico Maggiore est le résultat de siècles de stratification,

de 1227 à nos jours. Parmi les salles que nous devons mentionner, le Grand Réfectoire, de dimensions considérables et déjà prêt à accueillir entre le XVIIe et le XVIIIe siècle plus de cent moines et la salle capitulaire, joliment décoré avec des stucs de Cosimo Fanzago. Concernant les musées qui peuvent accueillir des conférences, des meetings, on signale le Musée de Capodimonte, le Musée Archéologique National, le Palais Royal, Villa Pignatelli, le Théâtre Lyrique San Carlo, le Musée ferroviaire de Pietrarsa. La Ville de Naples présente d’autres bâtiments de valeur historique accueillant des centres de congrès modernes : de première importance la Mostra d’Oltremare. En proximité, au bord de la mer et proche de l’ilôt de Nisida, il y a la Città della Scienza, équipée d’un espace d’événements et conférences parmi les plus importants du Midi : le Complexe thermal d’Agnano, un site gréco-romain avec des anciennes sources de soufre et d’eaux thérapeutiques, également équipé d’espaces efficients pour des événements et des conférences. Naples a donc un énorme potentiel pour concurrencer dans le segment haut de gamme des projets événementiels grâce à un patrimoine artistique, culturel et paysager unique, et grâce aussi à la présence de centres d’excellence dans l’éducation et la recherche, l’art, la culture et le design. Le climat particulièrement favorable, même en hiver, le style de vie, la gastronomie et la présence de structures réceptives de qualité sont d’autres segments importants en faveur de la destination.

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NEWS TRANSPORTS

Après La Havane, Air Europa ajoute une seconde escale à Cuba. Elle volera deux fois par semaine vers Varadero depuis Madrid, du 14 juillet au 15 septembre, en correspondance avec le vol au départ de Paris Orly. La compagnie espagnole a également récemment ouvert un vol vers Asuncion (Paraguay) et lance une ligne vers Bogota le 27 juin.

• Wow Air file vers le Canada Wow Air ajoute Montréal et Toronto à son réseau dès le mois de mai, deux destinations desservies 4 fois par semaine, en correspondance avec le vol Paris/Reykjavik. La compagnie islandaise annonce des prix ultra « low cost », à partir de 189 € TTC l’aller simple au départ de Paris.

• Le wi-fi avec Delta

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Delta Airlines propose désormais une connexion wi-fi à bord de tous ses vols au départ d’Europe. Les passagers profitent aussi d’un accès gratuit à Delta Studio, un service de streaming permettant de visionner des programmes et films sur appareils mobiles. Depuis la France, la compagnie propose jusqu’à 14 vols par jour (dont Raleigh-Durham en nouveauté).

French Blue vole à bas prix vers les îles

i les compagnies françaises ont raté le coche des vols à bas prix en Europe, elles n’entendent pas manquer celui du long-courrier low cost ! Dans le sillage de Norwegian et Eurowings (groupe Lufthansa) qui tentent déjà l’expérience depuis la Scandinavie et l’Allemagne, le groupe Dubreuil – qui contrôle Air Caraïbes – a annoncé le lancement de French Blue. Dès le mois de septembre, le nouveau transporteur à bas prix desservira Punta Cana (République dominicaine) quatre fois par semaine au départ de Paris Orly, avec un Airbus A330 flambant neuf. Trois tarifs seront proposés: « Basic » avec seulement un bagage en cabine et aucun repas inclus, « Smart » avec un bagage en soute de 23 kg, un repas et la sélection du siège, et « Premium » pour deux bagages et plus de place. Pour autant, les 378 sièges seront tous équipés d’un écran individuel et de prises PC et

USB. Un accès Internet payant sera également proposé aux passagers. Les prix ne sont pas encore connus mais la nouvelle compagnie promet des tarifs sensiblement inférieurs à ceux des autres transporteurs. La livraison de trois autres avions (A330 et A350) dans les deux prochaines années devrait permettre d’élargir ce concept low cost à d’autres destinations, en particulier les îles de la Réunion et Maurice. Cuba pourrait également figurer parmi les ouvertures futures. À travers cette initiative, le groupe Dubreuil vise directement les autres compagnies françaises desservant les îles, XL Airways et surtout Corsair, qu’il avait tenté de racheter il y a quelques mois, sans succès.

Toulouse à plein régime

uatorze nouvelles destinations sont accessibles au départ de Toulouse cet été ! Cette envolée est la conséquence du développement des low cost sur la plate-forme, à commencer par easyJet. La compagnie orange programme sept nouveautés : Berlin, Faro, Milan, Minorque, Olbia, Pula et Dubrovnik. Autre transporteur en pointe : Volotea. Le transporteur ouvre une base dans la ville rose, avec à la clé quatre

Qatar Airways prépare son arrivée à Nice Qatar Airways reliera Nice à Doha dès 2017, à raison de cinq vols par semaine. Les passagers du sud de la France pourront ensuite s’envoler en correspondance vers l’une des nombreuses destinations proposées au départ

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• Air Europa se pose à Varadero

du hub de la compagnie. Cette route est l’une des 14 nouveautés annoncées par Qatar Airways lors du salon ITB de Berlin. Citons Auckland, les Seychelles, Chang Mai et Krabi en Thaïlande, Marrakech ou Windhoek (Namibie).

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nouvelles lignes : Brest, Prague, Malaga et Split. La compagnie touristique Jetairfly (groupe TUI) booste également son offre, avec 8 nouvelles destinations (Ibiza, Olbia, Palma, Lanzarote, Corfou, Split, Tenerife…) accessibles aux groupes MICE, même s’il s’agit de vols hebdomadaires. À noter enfin l’ouverture d’une ligne pour Fès par Air Arabia. Fort de cette offre, l’aéroport espère franchir la barre des 8 millions de passagers en 2016. Pour accompagner cette croissance, un chantier d’agrandissement de l’aérogare est annoncé pour cette année ; une nécessité alors même que Ryanair a annoncé son arrivée à Toulouse en novembre, faisant de la ville sa 32e escale en France. Elle espère y transporter 600 000 passagers par an, vers Berlin, Bruxelles (Charleroi), Fès, Londres (Stansted), Madrid, Malte et Varsovie.

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NEWS INTERNATIONALES

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Le 17 avril le Chaplin’s World by Grévin va ouvrir ses portes dans la ville suisse de Montreux. C’est le Manoir de Ban, domaine dans lequel l’acteur et réalisateur a vécu, qui accueille les 3 000 m² de parcours thématique permettant de redécouvrir l’univers de l’artiste de cinéma le plus connu de tous les temps. Le musée proposera au visiteur d’explorer le Studio de 1 350 m2 offrant la reconstitution de la rue d’Easy Street et de nombreuses autres ambiances rappelant le grand Charlot. On y trouvera aussi des montages d’images retraçant sa vie et son œuvre, ainsi que des scénographies multimédias. Une escapade à ne pas manquer lors d’un passage dans la ville suisse.

La Californie annonce une année chargée

élébration et inauguration vont rythmer l’année de la Californie. À commencer par les 100 ans du San Diego Zoo qui va donner lieu à une série d’événements tout au long de l’été et une manifestation spéciale le jour de son anniversaire, le 14 mai dans le Balboa Park. L’année marque aussi le centenaire du National Park Service (service des parcs nationaux) qui gère les 27 parcs et monuments nationaux de l’État. Mais ce sont, sans aucun doute, les nouveautés des parcs d’attractions qui vont faire le plus parler. Avec, bien sûr, l’arrivée très attendue du sorcier Harry Potter dans les Universal Studios Hollywood. L’attraction The Wizarding World of Harry Potter, inaugurée le 7 avril, permet au visiteur de s’immerger dans l’univers du jeune étudiant en magie de Poudlard, château que les studios ont

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• Charlie Chaplin s’installe à Montreux

reproduit au cœur de l’animation. Le parc LEGOLAND de San Diego lance, quant à lui, une nouvelle attraction NINJAGO – The Ride au printemps. Elle donnera la possibilité à quatre personnes de jouer au ninja. Enfin, le musée d’Art moderne de San Francisco rouvre ses portes en mai après trois ans de travaux. Son extension de 10 étages va lui permettre d’agrandir ses collections et de multiplier les expositions. Elle accueillera aussi trois nouveaux espaces de restauration. www.visitcalifornia.fr

• Las Vegas pied au plancher Ce complexe dédié aux sports motorisés va devenir sans aucun doute un incontournable lors d’un voyage à Las Vegas. Le développement de SPEEDVEGAS a coûté 30 millions de dollars. Au-delà de son circuit de 1,5 miles sur lequel il sera possible de piloter toutes les marques de voitures légendaires (Porsche, Ferrari, Lamborghini, Audi, Corvette…), l’infastructure sera constitué d’un bâtiment à plusieurs niveaux dont un centre pour les événements pouvant accueillir jusqu’à 1 000 personnes, un café et de nombreuses autres infrastructures.

Montréal veut plus de MICE

ontréal est en pleine ébullition, elle prépare déjà son 375e anniversaire qui aura lieu en 2017 et compte sur le MICE pour accélérer sa révolution. La ville a reçu de nombreux congrès internationaux l’année dernière qui lui ont permis de mettre en avant ses infrastructures à commencer par son palais des congrès qui est lié à 4 000 chambres d’hôtel par des couloirs souterrains dont une majorité au sein de trois hôtels à moins de cinq minutes à pied : l’InterContinental Montréal, le Westin Montréal et l’hôtel W Mon-

tréal. Son secteur hôtelier va d’ailleurs connaître de fortes évolutions dans les années à venir avec le groupe Marriott qui a inauguré un Renaissance en janvier, annonce un AC Marriott en 2017, et la réouverture prochaine du Marriott Residence Inn Montréal Centre-Ville. Elle pourra aussi compter sur les ouvertures de l’Hôtel Mount Stephen et du Boxhotel en février, du Sixty Hotel à la fin de l’année et du St-Amable en 2017. www.tourisme-montreal.org/meetings/fr

Un nouveau site pour le tourisme en Amérique latine

n octobre dernier paraissait pour la première fois le magazine Visit Latin America. Cette parution donnait également le coup d’envoi au site Internet et à son club, l’ensemble étant lancé par l’agence réceptive Quimbaya Latin America. Ce club qui compte déjà

700 agents de voyages dans ses rangs, propose l’actualité des infrastructures, des transports ou même culturelle sur les onze destinations d’Amérique du Sud. Son but : aider les agents à mieux préparer leurs opérations en proposant des conseils pour les hôtels, les restau-

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rants, les excursions, etc. Il se définit luimême comme « l’Office de tourisme consacré aux Voyages, à la Culture et à l’art de vivre sur tout le continent latino américain ». L’inscription à cette nouvelle plate-forme de promotion est gratuite. www.visit-latin-america.com

NEWS CONGRÈS / SALONS

Les séminaires de direction examinés à la loupe

• Le Morbihan expose ses atouts

e Suisse Convention Bureau en partenariat avec le cabinet conseil Arthémuse propose une analyse des séminaires de comité de direction et du top management dans un livre blanc qui vient de paraître. Jamais ces événements professionnels un peu à part n’ont été vraiment étudiés. Pour ce faire 81 entreprises françaises, dont 85 % de plus de 500 personnes, ont répondu à leurs questions. Il en ressort que 53 % de ce type de séminaire réunissent plus de 20 personnes et que contrairement aux séminaires traditionnels de plus en plus courts, ils durent, pour 81 %, deux jours et plus et pour 42 %, trois jours et plus. 88 % des personnes estiment que l’attention apportée à la réalisation de séminaire de comité de direction est plus importante que pour tout autre événement interne. Ces séminaires se doivent d’être pratiques, connectés et haut de gamme avec des prestataires capables d’offrir un service sur mesure, mais si les collaborateurs sont mis à contribution pour les organiser, 72 % des présidents ou des directeurs généraux interviennent dans le choix final de la destination. Une destination qui se doit d’être accessible et pratique. Autant dire que la Suisse se positionne comme un acteur majeur sur ce secteur d’activité.

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• Jasmin ouvre sa salle de séminaire Le restaurant Jasmin, situé dans le 16e arrondissement de Paris, veut s’ouvrir à une clientèle professionnelle. Pour ce faire, le lieu dirigé par Alain Pras vient d’inaugurer un salon privatif au 1er étage. Equipée des technologies requises pour en faire un véritable espace de travail, cette salle de séminaire peut accueillir de 15 à 42 personnes. Les tarifs à la journée sont à partir de 55 € par personne comprenant le déjeuner (apéritif et boissons incluses) et l’accès à la salle de séminaire (60 € en soirée).

Le Congrès des Métiers de l’Événement à La Baule retrouvera comme d’habitude les Prix des Métiers de l’Événement dont les inscriptions sont encore ouvertes jusqu’au 28 avril. À noter que le tout nouveau président de l’UNIMEV Frédéric Jouët, directeur général d’Exponantes, prendra officiellement ses fonctions pour trois ans lors du Congrès. Il remplacera Thierry Hesse qui est à la tête du groupement depuis 9 ans.

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rganisé par UNIMEV, Lévénement et la FFM2E, le Congrès des Métiers de l’Événement se déroulera du 6 au 8 juillet prochain à La Baule. Il investira trois sites événementiels bien connus de la ville : le Palais des Congrès Atlantia, le Nossy Bé et l’hôtel Barrière L’Hermitage. Avec près de 350 participants, la manifestation est un espace d’échange qui propose un nouveau thème chaque année. Pour cette édition, la thématique est : « Transformer les événements pour des publics qui changent », quand les événements mixent et enrichissent les contenus, objectifs et formats de rencontre. Une journée de formation par Antony Babkine sera proposée le 7 juillet autour du sujet : « Créer et engager une communauté au service de l’événement », et on

• Dolce Frégate Provence : des séminaires en 3D

©J.F.Couty

Le Morbihan est en pleine campagne de mise en avant de ses atouts MICE, et ils sont nombreux. Il propose, à travers ses agences comme Au Gré du Vent, BLB Tourisme et bien d’autres, des concepts autour des jeux et sports bretons, des chasses au trésor, des randonnées dans la forêt de Brocéliande, mais également des ateliers gastronomiques. À noter que Morbihan Tourisme s’est associé à l’entreprise Guest App pour développer Guest Analytics, un outil permettant de synthétiser et analyser les avis laissés par les consommateurs sur les différentes plates-formes comme Tripadvisor, Booking, Zoover…

Ce nouveau concept est appelé séminaire 3D pour : « déconnecté, dépaysé, dynamisé ». L’offre est dédiée aux comités de direction, pour des groupes de 30 à 60 personnes. Dolce Frégate propose un programme bien-être constitué de sport et de bonne chère afin de mieux rythmer les journées de réunion.

Avril / Mai 2016 | Voyages & Stratégie N°188 | 19

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NEWS CROISIÈRES

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• Les Français aiment la croisière 615 000 français ont effectué une croisière en 2015 (+3,6 %/2014) selon les chiffres publiés par l’association internationale des compagnies de croisières. Depuis 2009, le nombre de croisiéristes français a doublé. La France demeure le quatrième marché européen, derrière l’Allemagne (+2 ,4 %), le RoyaumeUni (+8,8 %) et l’Italie (-3,9 %).

• Ponant double la mise

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Rachetée par Artemis (holding de la famille Pinault), la compagnie Ponant va construire quatre navires jumeaux. Ils proposeront 92 cabines et pourront naviguer en Arctique et Antarctique, pour des croisières expéditions. Le premier sera livré en 2018. La flotte actuelle est composée du voilier Le Ponant et de quatre autres bateaux (le Boréal, l’Austral, le Soleal et le Lyrial).

Star Clippers dévoile son quatrième voilier

l’opposé des compagnies internationales qui bataillent sur les mers du globe à coup de paquebots géants, Star Clippers trace tranquillement son sillon, à la voile ! Alors qu’il fête ses 25 ans, l’armateur a dévoilé le nom de son quatrième navire, actuellement en construction à Split (Croatie): Fly Clipper. Les dimensions du futur cinq mâts – la réplique du voilier France II qui avait échoué au large de la Nouvelle-Calédonie en 1922 – impressionnent : 162 mètres de long et 6 300 m2 de voiles. « Notre ambition a toujours été de proposer des bateaux offrant les mêmes sensations d’aventure et de liberté qu’un voilier, avec le confort et la sécurité en plus » précise Mikael Krafft, le fondateur de Star Clippers. À bord, le bateau proposera 150 cabines, dont 34 suites avec balcon et 4 suites d’armateurs. Un restaurant avec mezzanine, un bar sur deux niveaux, trois piscines et un pont dédié aux activités nautiques, constitueront l’essentiel des parties communes. Le bateau sera livré fin 2017 et naviguera à compter du printemps 2018, d’abord en Méditerranée puis dans les Caraïbes. De quoi permettre à Star Clippers de doper son activité, alors que la compagnie fait voyager environ 21 000 passagers par an sur ses trois voiliers actuels.

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Plus gros bateau de croisière au monde (5 479 passagers), l’Harmony of the Seas de Royal Carribean a quitté sa cale des Chantiers de Saint-Nazaire pour une série de tests, avant sa livraison en mai. Le paquebot naviguera en Méditerranée cet été au départ de Barcelone, avec une escale à Marseille.

Costa personnalise ses excursions

erminé les excursions standardisées lors des escales des bateaux de croisière, peu adaptées au tourisme d’affaires. Costa Croisières innove avec la mise à disposition d’experts touristiques pour les groupes spéciaux de plus de 20 personnes, qui deviennent l’interlocuteur privilégié des agences. « Costa propose plus de 2 200 excursions, pensées pour tous les goûts. Ces experts conseilleront sur cette offre mais offriront également à chaque groupe de véritables solutions personnalisées » se félicite Giuseppe Carino, vice-président des opérations hôtelières de Costa Croisières. Concrètement, après une réunion ou une conférence téléphonique avec son expert, l’agence recevra une proposition complète comprenant des excursions conçues sur mesure en fonction des attentes et du budget de son client. Au-delà d’un service

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cousu main permettant de proposer une découverte hors des sentiers battus lors des escales à terre, cette nouvelle offre présente plusieurs autres avantages : débarquement prioritaire des passagers et coupe-file dans les sites à visiter, choix de DMC qualifiés avec guides multilingues, navire retenu à quai si le groupe revient en retard, ou encore garantie du prix et report des excursions en cas de changement d’itinéraire.

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• L’Harmony of the Seas prend le large

DOSSIER STRATÉGIE

Cap sur les îles de

Méditerranée

Les îles de Méditerranée partagent une même lumière vibrante, une nature à la fois douce et sauvage, une mer et un ciel d’un bleu azur… Mais chacune d’elles compose un monde en soi où jeter l’ancre, le temps d’une opération incentive placée sous le signe de l’art de vivre. Six îles, mille possibilités !

©Fotolia / A.Gaudencio

Par Pascale Mougenot

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DOSSIER STRATÉGIE

©Fotolia / S.Jackal

Redécouvrir Majorque

L’air du temps

ON Y VA ! Après Ibiza, c’est au tour de Majorque de monter en gamme. Pour se débarrasser d’une image galvaudée par le tourisme de masse, l’île catalane se réinvente. Ces quatre dernières années, quelque 150 hôtels ont lancé des rénovations qui se sont traduites par des étoiles supplémentaires. Le groupe majorquin Meliá, 60 ans cette année, a ainsi investi plus de 3 M€ pour transformer son emblématique Meliá de Mar ; il rouvre ce printemps sous l’enseigne Gran Meliá. Renaissance également dans un esprit design pour le Fergus Style Palmanova. Il faut aussi compter avec l’arrivée du groupe Hyatt, qui vient d’inaugurer sur la côte orientale son tout premier Park Hyatt en Méditerranée. Identifiée en 2015 par le Times comme le « meilleur endroit pour vivre dans le monde », Palma est aussi la ville européenne abritant le plus grand nombre de

boutique-hôtels. Boulevards arborés, ruelles médiévales et patios baroques, son centre historique est plein de charme, animé de jour comme de nuit ; amarrée à sa lisière, la cathédrale est un chef-d’œuvre gothique où Gaudi et Barcelo ont laissé leur « patte » fantaisiste. On peut y prévoir des visites exclusives et louer des espaces pour des événements, notamment les terrasses panoramiques, juste restaurées. La Fondation Miró, aménagée dans l’atelier du peintre, est un autre lieu original pour se réunir avec style. L’arrière-pays réserve aussi de jolies surprises entre champs d’oliviers, vignobles soignés, monastères perchés et « fincas », ces fermes reconverties dont certaines se privatisent. Au nord-ouest, la Serra de Tramuntana est un balcon sur la Méditerranée, succession de cultures en terrasses, de forêts, de petits villages et de criques sauvages. Le massif, qui occupe un tiers du territoire, est classé au

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©Fotolia / B.Galkina

La plus grande des îles Baléares repositionne son hôtellerie, valorise son patrimoine naturel siglé Unesco et revendique haut et fort sa culture catalane. La destination est à redécouvrir entièrement. À commencer par Palma de Majorque, sa très charmante capitale.

patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2011 ; en mode incentive, la Serra s’explore en jeep dans le cadre d’un rallye mettant en scène les produits du terroir. La mer est un autre terrain de jeu, avec une multitude d’activités possibles, notamment du jet kayak et du jet surf, nouveautés 2016.

Infos pratiques

Superficie : 3 640 km2 Langues : catalan, espagnol Temps de vol de Paris : 1h40 Se renseigner : www.mallorcacb.com

la CORSE votre DESTINATION AFFAIRES

TOURISME D’AFFAIRES

MEETINGS/ INCENTIVES, CONGRESS AND EXHIBITIONS INDUSTRY

DOSSIER STRATÉGIE

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Corse, une montagne dans la mer

Infos pratiques

L’air du temps

Superficie : 8 680 km2 Langues : français, corse Temps de vol de Paris : 1h30 Se renseigner : http://corsica-pro.com/fr/ promotion/tourisme-daffaires

C’est la plus verte des îles de Méditerranée. Nature prodigieuse et traditions bien vivantes, la Corse est un pays de cocagne pour les opérations corporate en quête d’authenticité. En mode incentive, le printemps et l’automne sont des saisons enchantées.

ON Y VA !

©Fotolia / Frog 974

Plus proche de la Toscane que de la Côte d’A zur, la Corse est une région française mais elle est avant tout… corse ! Les continentaux veilleront à ne pas l’oublier afin de préserver la bonne humeur de tous. L’île s’appuie désormais sur le tourisme d’affaires pour élargir sa saisonnalité. Ajaccio dispose d’un Palais des congrès depuis 2003 et plusieurs agences réceptives sont spécialisées sur ce créneau ; signe que le marché est porteur, un nouveau DMC (Corsica Exclusive) est en cours

d’immatriculation. L’hôtellerie est pour sa part essentiellement composée de petites structures offrant une capacité de 20 à 40 chambres. Deux exceptions dans le haut de gamme : le Sofitel Golfe d’Ajaccio Thalassa Sea & Spa (98 chambres) et le Radisson Blu Resort & Spa, ouvert en 2012 à Ajacccio. Avec 170 chambres et 7 salles de réunion modulables (jusqu’à 250 personnes en séance plénière), c’est l’unique gros-porteur de la région. En décembre 2015, Bastia a inauguré son premier 4 étoiles : au sein de la Citadelle, l’hôtel des Gouverneurs

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(29 chambres) jouxte le palais du même nom, qui héberge le musée de la ville et dispose d’espaces pour des événements. Cette nouvelle adresse de charme se prête donc aux petits séminaires, avec possibilité de privatiser un étage. Côté incentive, l’île dispose d’atouts exceptionnels : un parc naturel régional protège les deux tiers du territoire et la forte identité régionale permet de jouer la carte de l’exception corse. La montagne est omniprésente, formidable terrain de jeu jamais loin d’une plage qui sert de camp de base pour se livrer à des activités nautiques ; une histoire mouvementée racontée par des vieilles pierres de toute beauté, une gastronomie réputée et une culture bien vivante illustrée par une langue chantante, des chœurs polyphoniques, le maintien des transhumances et moult fêtes paroissiales, la Corse est une destination proche mais terriblement exotique.

DOSSIER STRATÉGIE

©Fotolia / A.Salcedo

Sicile, l’île radieuse

L’air du temps La palpitante Palerme ou la divine Syracuse ? La Sicile est la plus grande île de Méditerranée, impossible à découvrir en un seul court voyage. Palerme est une destination parfaite pour un « city break », tandis que la côte orientale, à l’ombre du volcan le plus actif d’Europe, permet d’associer nature et culture.

ON Y VA ! Trois kilomètres seulement séparent la Sicile de l’Italie au niveau du détroit de Messine mais c’est indéniablement un monde à part. Au cœur de la Méditerranée, la grande île a vu défiler tous les conquérants – Phéniciens, Grecs, Romains, Arabes, Normands, Espagnols… – et tous ont laissé leur empreinte. Outre le patrimoine bâti, d’une éblouissante diversité, la langue et la cuisine témoignent de ces influences mêlées. Fou-

gueuse et pleine de vie, Palerme reste curieusement méconnue. La ville gagne à être visitée avec l’agence de voyages fondée par Adiopizzo, ce mouvement citoyen qui lutte contre le racket mafieux : passionnant et militant. Il est aussi possible de privatiser un palais baroque pour rejouer la scène du bal du Guépard, le temps d’un dîner de gala. Et pour un bol d’air, cap sur Erice via Ségeste : temple grec, cité médiévale perchée et dégustation de vin à Marsala, inutile de multiplier les kilomètres

pour savourer une épatante variété d’expériences. Accessible par l’aéroport de Catane, la côte ionienne cumule pour sa part les superlatifs : le volcan le plus actif d’Europe, l’Etna, dont les flancs s’explorent en 4x4, Taormina, la station balnéaire la plus huppée et ses superbes hôtels, dont le tout nouveau NH Taormina, aménagé dans un palais, et les plus belles villes baroques de l’île, Syracuse, bien sûr, mais aussi Noto, Raguse et Modica. En mode incentive, ces cités dorées se découvrent dans le cadre d’une chasse au trésor ludique tandis que l’arrière-pays invite à déguster des spécialités siciliennes dans un cadre champêtre sur fond de folklore musical. L’archipel des îles Éoliennes n’est pas très éloigné, idéal pour une croisière d’une journée en goélette. Sur place, la découverte se fera en vespa, pour une touche très « dolce vita ».

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Infos pratiques

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Superficie : 25 711 km2 Langues : italien, sicilien Temps de vol de Paris : 2h30 S’informer : www.siciliaconvention.com

DOSSIER STRATÉGIE

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Malte, le souffle de l’histoire

Infos pratiques

L’air du temps

Superficie : 316 km2 Langues : maltais, anglais Temps de vol depuis Paris : 2h35 Se renseigner : www.visitmalta.com/fr/ mice-malta

La Valette, qui célèbre ses 450 ans, sera Capitale européenne de la culture en 2018 et l’effervescence est déjà palpable. Temples mégalithiques, cités fortifiées et irrésistible accent british, Malte est une destination à la fois culturelle et exotique. Et puis, à Malte, il y a aussi Gozo !

Ancien fief des chevaliers de l’Ordre de Malte, La Valette est la capitale de la République de Malte, plus petit pays de l’Union européenne. Classée par l’Unesco, cette cité de calcaire doré fondée au XVIe siècle sur un éperon rocheux est « une ville splendide sortie tout droit d’un rêve » (Walter Scott). Renzo Piano vient d’y réhabiliter le quartier de City Gate : un nouveau pont passerelle mène au périmètre fortifié où trônent le parlement aux lignes épurées et un théâtre à ciel ouvert aménagé sur les ruines de l’Opéra royal. Palais et fortifications ont également été restaurés et certains bastions, comme le fort Saint Elmo, se privatisent pour des événements. L’hôtellerie se met aussi à la page. À l’entrée de la ville, l’hôtel Art déco Phoenicia rouvrira mi-mai doté d’une aile supplémentaire. Sur le front de mer, l’hôtel Hilton a été entière-

ment rénové l’hiver dernier ; sur la plage de Saint Julian, l’Intercontinental a augmenté sa capacité de 30 suites et inauguré un centre de conférences à l’automne 2015 : avec 481 clefs, c’est le gros-porteur de la destination. Un autre centre de conférences est installé dans la Sacra Infermeria, l’ancien hôpital

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ON Y VA !

des chevaliers, où de vastes salles accueillent des dîners de gala. Visite aux flambeaux de la ville féodale de Mdina, cocktail sur les remparts de Vittoriosa, l’une des Trois Cités qui font face à La Valette, jeux médiévaux et animations en costumes d’époque, la thématique chevaleresque donne le ton de la plupart des opérations incentive. Dynamique, l’organisme Heritage Malta gère les privatisations de sites habituellement fermés au public. Il est aussi en charge des mystérieux temples mégalithiques de l’archipel, eux aussi inscrits à l’Unesco. Accessible en ferry ou en horsbord, Gozo offre une tout autre ambiance : marine et rurale, l’île est une formidable aire de jeu pour des team buildings écolos. Enfin, la minuscule Comino se découvre dans le cadre d’une croisière en goélette avec arrêt au lagon bleu pour une baignade si la saison s’y prête.

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DOSSIER STRATÉGIE

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Crète, le bon régime

Infos pratiques

Berceau de la civilisation minoenne, la plus grande des îles grecques, couverte d’oliviers et de vignes, est aussi la plus fertile de tout le monde méditerranéen. Mythologie et traditions paysannes servent tout naturellement de fil(s) d’Ariane à un périple dans cette région aimée des dieux.

ON Y VA ! La Crète a vu naître Zeus, le roi des dieux, et plusieurs des mythes fondateurs de la Grèce antique mettant en scène Minos et le Minotaure, Thésée et Ariane, Dédale et son fils Icare… Si la légende affleure partout sur cette île magique, le site archéologique de Knossos, près d’Héraklion, reconstitue de façon spectaculaire un palais minoen. Très reconstruit par l’archéologue britannique qui le fouilla au début du XXe siècle, il a des détracteurs mais reste un temps fort d’un voyage en Crète, témoignant du raffinement de cette civilisation de l’âge du bronze qui fut la première à introduire l’écriture en Europe. La ville Héraklion se situe sur la côte nord, plus ou moins au centre de l’île qui s’étire tout en longueur. Dans le cadre d’un voyage court, il faut choisir un camp de base, à l’est ou à l’ouest, et ne pas imaginer découvrir la totalité du terri-

toire. En revanche, quitter le littoral pour grimper dans la montagne est essentiel : c’est là que l’on approche l’âme crétoise. À l’est, la station balnéaire huppée d’Agios Nikolaos concentre de très beaux hôtels figurant parmi les meilleurs de Grèce. À l’ouest, les villes de Réthymnon et La Canée ont un caractère vénitien marqué ; dans cette région, l’hôtel Anemos Luxury Grand Resort (5*) vient d’ouvrir ses portes à proximité du village de Georgioupolis. Plages de sable fin et mer turquoise, la Crète est

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Superficie : 8 336 km2 Langues : grec Temps de vol de Paris : 3h20 Se renseigner : www.incrediblecrete.gr/fr/ conferences un paradis balnéaire mais c’est l’arrière-pays qui procure les plus belles émotions du voyage. Mer d’oliviers, plateaux rocailleux et villages de pierre où on croise encore des vieux en pantalons bouffants rentrés dans des bottes de cuir, un monde à la fois rude et accueillant invite aux activités vertes. Un repas dans une taverne ou à la ferme est un incontournable : l’agritourisme est en plein essor et certains sites proposent des cours de cuisine à base de produits bio, fidèles au fameux régime crétois.

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L’air du temps

DOSSIER STRATÉGIE

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Chypre, un petit parfum d’Orient

Très au sud en Méditerranée, Chypre bénéficie d’un climat agréable toute l’année. Vestiges de grandes civilisations et terroir préservé, l’île d’Aphrodite invite à une découverte plurielle. Et Paphos sera capitale européenne de la culture en 2017 autour du thème « lier les continents, créer des ponts entre les cultures ».

ON Y VA !

une « ligne verte » partage encore le territoire et, sauf à vouloir s’offrir le frisson de la traversée d’un check point, les groupes incentive se contentent de visiter la partie sud de l’île. Elle offre à elle seule une remarquable variété d’expériences. De par sa situation géographique, Chypre a vu défiler toutes les civilisations, chacune laissant des traces de son passage : temples grecs, théâtres romains, églises byzantines, châteaux de croisés, cathédrales gothiques, fortifications vénitiennes, mosquées

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Depuis 1974, l’île est divisée entre la république turque de Chypre du nord et la république de Chypre, membre de l’UE depuis 2004. Au printemps 2015, les autorités des deux entités ont intensifié les négociations afin de se réunifier au sein d’un système fédéral. Pour l’heure,

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Infos pratiques

Superficie : 9 250 km2 Langues : grec, turc (partie nord), l’anglais est largement pratiqué. Temps de vol de Paris : 4h Se renseigner : www.visitcyprus.biz ottomanes, bâtiments coloniaux très british… L’ensemble confère à la destination un caractère culturel marqué. Trois biens sont inscrits au patrimoine de l’Unesco : le site néolithique de Choirokoitia, les églises peintes du massif montagneux du Troodos et le parc archéologique de Paphos, jouxtant le port de cette station balnéaire animée ; il protège notamment trois villas romaines dont le sol est recouvert de mosaïques représentant des scènes mythologiques, probablement

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L’air du temps

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DOSSIER STRATÉGIE

les plus belles de Méditerranée orientale. À voir aussi, « petra tou romiou », trio rocheux posé sur la mer turquoise, sur la route qui mène de Paphos à Limassol. C’est là que la belle Aphrodite aurait surgi de l’écume… Villages traditionnels de la région viticole, sur les flancs du Troodos, où il est possible d’organiser des soirées, activités vertes et rurales, comme la cueillette des olives ou la confection de feuilles de vignes, dégustation de « mezze » dans une ancienne cave à vins de la vieille ville de Limassol, cabotage en catamaran sur la côte ouest à la rencontre des tortues marines, Chypre est aussi une île à vivre, en toute convivialité, et jusqu’au bout de la nuit pour les fêtards. ■

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CIMA s’occupe de tout CIMA est l’Association Chypriote des professionnels spécialisés dans le MICE. Pour en être membre, il faut justifier d’une excellente connaissance des besoins de l’activité, des années d’expérience dans le domaine, une implication active et permanente dans des projets MICE, une stabilité financière et un grand dévouement professionnel. Les membres s’engagent à fournir des expériences motivantes, des relations professionnelles et des solutions sur mesure les plus adaptées à la demande de leurs clients. CIMA a été fondé en 1997 afin de promouvoir Chypre comme destination MICE et accroître la qualité des prestations fournies par les professionnels impliqués dans les conférences et incentives, que ce soit des agences, hôtels, centres de conférence, venues… À ce jour, CIMA compte 18 membres DMC et plus de 20 partenaires. La présidence est assurée par M. Christophe Chaillou. www.cimacyprus.org

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Aux origines

des États-Unis Des bâtiments officiels de Washington aux gratte-ciel de New York en passant par les immeubles de briques de Philadelphie, la côte Est propose une vision éclectique mais cohérente de l’Amérique. À la veille d’une élection présidentielle tourmentée, l’héritage des pères fondateurs des États-Unis s’éclaire d’une lumière nouvelle… Par Thierry Beaurepère

REPÉRAGE PAYS… ÉTATS-UNIS, CÔTE EST

New York

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éternellement nouvelle

Si Times Square ou Central Park restent des « must », la ville qui ne dort jamais n’a de cesse de se réinventer. Florilège de nouvelles adresses, qui permettent d’ajouter une dose d’insolite ou un effet « waouh » à la découverte de Big Apple. Être à la hauteur Elle attire l’œil tel un aimant avec ses façades de verre biseautées ! Impossible de rater la nouvelle tour du One World Trade Center. Le plus haut gratte-ciel d’Amérique (541 m) ne fait pas que redessiner la skyline de New York. Il est aussi le symbole d’une ville qui renaît de ses cendres. Des ascenseurs aussi rapides qu’un scooter (37 km/h !) mènent au One World Observatory (https://oneworldobservatory.com), situé au 102e étage et ouvert depuis 2015 ; une alternative aux observa-

toires de l’Empire State Building et du Rockfeller Center. Un film raconte l’histoire de la construction de New York en accéléré durant la montée, avant que les visiteurs n’admirent la vue à 360°. Dominant les gratte-ciel du quartier financier, l’observatoire dévoile un panorama de New York que l’on avait oublié depuis 15 ans, avec d’un côté la statue de la Liberté, le Brooklyn Bridge et les rives du New Jersey ; et de l’autre tout Manhattan, jusqu’à Central Park, bien loin ! On peut y prendre un café ou dîner dans le restaurant One Dine.

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Ou mieux, organiser un événement privé (jusqu’à 300 p.), la tête dans les nuages. La visite se combine avec la découverte du National September 11 Memorial Museum – le nouveau musée qui retrace les événements du 11 septembre – construit au pied du gratte-ciel, ainsi que des deux bassins qui rendent hommage aux victimes des attentats, bâtis à l’emplacement exact des anciennes Twin Towers. De l’eau ruisselle sur les parois noires avant de tomber dans une fosse de neuf mètres, comme une chute sans fin. Bouleversant…

REPÉRAGE PAYS… ÉTATS-UNIS, CÔTE EST Whitney Museum of American Art

TROIS QUESTIONS À... Hervé Goujeon, directeur de Native Destinations

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Le MET (Metropolitan Museum of Art) et le MOMA (Museum of Modern Art) sont certes incontournables, mais New York peut s’enorgueillir de réinventer sans cesse ses musées. Tous (ou presque) accueillent des soirées de prestige dans des espaces dédiés. Les grands enfants ne manqueront pas de faire un détour dans le Queens pour explorer le méconnu Museum of The Moving Image (www.movingimage.us), dédié au cinéma. Cette année, il accueille une nouvelle aile dédiée à Jim Henson (le créateur du Muppet Show) qui héberge près de 500 marionnettes, costumes et accessoires. Un team building dans les traces des plus célèbres films du cinéma américain ou un cocktail avec Kermit et Piggy, ça ne se refuse pas ! À l’autre bout de la ville, le quartier branché de Meatpacking District s’enorgueillit d’accueillir depuis 2015 le nouveau Whitney Museum of American Art (http://whitney.org). En bordure de l’Hudson River, l’architecte Renzo Piano (celui de Beaubourg) a conçu un déconcertant vaisseau asymé-

Quel est le bilan 2015 et les tendances pour 2016 ? 2015 a vu un regain d’intérêt pour l’ouest américain, notamment San Francisco et Las Vegas. La Nouvelle Orléans attire également à nouveau les entreprises, qui cherchent une destination de caractère et riche en histoire. La chute de l’Euro a beaucoup influencé les demandes. Cela se traduit par des budgets réduits et parfois des séjours plus courts. En moyenne, la durée des voyages oscille entre 4 et 5 nuits dans l’Ouest, 3 à 4 dans l’Est. Nos prestataires le comprennent et font souvent des efforts tarifaires. L’intérêt toujours aussi fort que portent les Français aux USA se traduit par un marché qui se maintient. Quelles places pour Washington et Philadelphie ? Les deux villes peinent encore à s’imposer. Elles manquent parfois de vrais services dédiés aux incentives et de produits originaux, même si elles ont toutes les deux un riche patrimoine historique. On peut éventuellement les combiner ensemble, ou avec une autre destination de la côte Est. New York reste New York, et ne se fera pas détrôner si facilement !

trique de neuf étages, qui rappelle parfois une usine. Cet « écrin » est au service de l’incomparable collection d’art moderne américain, autrefois hébergé dans un immeuble de Ma-

dison Avenue. Entre son restaurant, son amphithéâtre et ses espaces de réunion, les groupes MICE y sont à la fête. À combiner avec une balade sur la High Line voisine, cette promenade aménagée sur une ancienne voie ferrée devenue très fashion.

Manhattan

La plage en ville

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Nouvelles tranches de culture

■ Quels sont les atouts de Native Destinations ? Nous sommes une petite structure, francophone ; ce qui nous permet d’être flexible et réactif, et d’être au fait des spécificités de la culture française. Nous avons un bureau à Manhattan d’où nous gérons les incentives sur la côte Est, et un autre à Santa Fe pour les programmes en Californie, Nevada, Arizona, Utah… Cela nous permet de proposer des programmes originaux et de maintenir un contact permanent et privilégié avec nos prestataires, la clé pour la réussite d’un voyage.

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« LE MARCHÉ SE MAINTIENT »

On l’oublie parfois mais New York est au bord de la mer ! Il y a mille et une façons d’en profiter. La plus « traditionnelle » est de louer un bateau pour un cocktail ou un dîner sur l’eau, afin de profiter du coucher de soleil sur Manhattan. Durant les beaux jours, on peut aussi organiser une régate de voiliers sur l’Hudson River, au départ du Chelsea Pier. À 5/6 personnes

Avril / Mai 2016 | Voyages & Stratégie N°188 | 37

REPÉRAGE PAYS… ÉTATS-UNIS, CÔTE EST Coney Island

par bateau, l’esprit de compétition y est gentiment exacerbé. Le parcours permet d’approcher la Statue de la Liberté avant d’accoster sur l’autre rive de l’Hudson River, dans le New Jersey, pour un déjeuner face à Manhattan. Les plus audacieux pourront filer jusqu’à Coney Island, la plage de New York ! Elle se mérite : un transfert en voiture ou minibus, ou 45 minutes de métro à travers Brooklyn. Quel choc ! Avec sa longue promenade rappelant les planches de Deauville, ses snacks populaires et son Luna Park semblant sortir de la scène finale du film Grease, elle est délicieusement rétro. Au programme : team buildings sur le sable, loopings dans le Cyclone (la plus vieille montagne russe des États-Unis heureusement remise au goût du jour !) et hot-dogs chez Nathan’s (qui fête cette année ses 100 ans). À moins de déguster des burgers sur le toit-terrasse du restaurant Wahlburgers…

du Rockfeller Center (www.rockfellercenter.com). Effet « waouh » garanti ! Décorée de lustres monumentaux et de cristaux, cette salle subjugue par son luxe élégant, son plancher tournant et par la vue unique sur les gratteciel de Manhattan. Trois autres salles (The Gallery, Bar 65…) au panorama tout aussi spectaculaire, accueillent des événements plus petits (à partir de 20 p.). Retour sur terre pour terminer, au cœur du centre commercial Brookfield Place (au pied du One World Trace Center) totalement relooké et abritant des enseignes de luxe. Plus précisément au District (www.ledistrict. com), un marché « bobo » d’inspiration française qui combine boulangerie, boucherie, épicerie fine, fromagerie et trois restaurants (100 p.)… On y achète des Galettes de Pont-Aven ou de la bière 1664, avec pour bande-son Serge Gainsbourg ou Vanessa Paradis !

De nouvelles adresses « tendance »

C’est désormais à Brooklyn (de l’autre côté de l’East River) que New York est la plus virevoltante. Hipsters barbus et artistes inspirés investissent ses entrepôts et ses maisons de briques, créant

une effervescence communicative. Le must est de parcourir ses rues à vélo, du quartier de Dumbo (sous le célèbre Brooklyn Bridge) aux riches demeures du XIXe siècle de Brooklyn Heights en passant par Williamsburg dont la Bedford Avenue pulse au rythme des boutiques de fripes et des bars branchés. Pour être dans le coup, la balade se doit d’être agrémentée de quelques stops. On pourra prendre le vert dans le Brooklyn Botanic Garden, agréable alternative à Central Park. Prendre un verre aussi, dans la brasserie qui produit la désormais célèbre Brooklyn Lagger, ou à la Brooklyn Winery (www. bkwinery.com). Les propriétaires y produisent leur propre vin, à partir de raisins provenant de Californie et de Fingerlakes (état de New York). Les entrepôts désaffectés participent à l’ambiance, par exemple pour une initiation au graffiti. À ce petit jeu, on pourra opter pour le quartier de Red Hook, ou pour l’entrepôt/galerie d’art The Invisible Dog (www.theinvisibledog.org). Quant à la pause-déjeuner, elle peut prendre un air ensoleillé au Brooklyn Crab, improbable restaurant de bric et de broc à l’ambiance floridienne, planté à Red Hook (http:// brooklyncrab.com).

Une virée à Brooklyn

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Rainbow Room

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Pour surprendre et dépayser, le choix ne cesse de se renouveler. Tavern on the Green (www.tavernonthegreen. com) permet de se mettre au vert. Ce restaurant emblématique de Central Park a rouvert l’an dernier, après deux ans de rénovation. Installé dans un bâtiment historique tout en briques de 1870 utilisé comme bergerie, il dévoile un cadre vintage (poutres, cheminées) remis au goût du jour (10 à 1 000 p.). Et quel bonheur de dîner à la fraîche durant l’été, sur la terrasse éclairée de lampions. Autre adresse mythique qui vient de rouvrir après une cure de jouvence : la Rainbow Room (500 p.), perchée au 65e étage

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Dumbo

Revenir de New York sans l’ombre d’un cerne? C’est possible. Choisir la cabine Biz Bed d’OpenSkies, c’est être invité à dîner dans nos salons avant l’embarquement, et pouvoir profiter du reste du voyage pour faire une nuit complète dans un lit parfaitement horizontal. Un repos largement mérité après un séjour à New York. Découvrez une nouvelle façon de voyager sur flyopenskies.com

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REPÉRAGE PAYS… ÉTATS-UNIS, CÔTE EST

Philadelphie le berceau de l’Amérique Streets of Philadelphia

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Difficile de ne pas fredonner « Streets of Philadelphia » de Bruce Springsteen en explorant la ville de Pennsylvanie. Son charme n’est pas dans les gratte-ciel mais dans les artères commerçantes aux terrasses animées et dans les rues tranquilles d’Old City, bordées de maisons de briques rouges. Car la nation américaine est née ici, lorsque William Penn, Benjamin Franklin et George Washington boutèrent les Anglais hors d’Amérique. Ici, tout est prétexte à marcher sur les traces des Pères de la Nation, la main sur le cœur et l’hymne américain en sourdine Independence Hall, majestueux bâtiment Georgien où fut déclarée l’indépendance en 1776 ; le premier Congrès avant que Washington ne devienne la capitale ; Betsy Rose House où vécut la couturière de la

Independance Hall

première bannière étoilée ; ou Elfreth’s Alley, une ruelle aux pimpantes maisonnettes qui serait la plus ancienne du pays. À ces monuments de briques répondent des constructions contemporaines. Derrière sa façade de verre, Liberty Bell Center abrite la Cloche de la Liberté, symbole national. À deux pas, le National Constitution Center aux lignes austères rend hommage à la constitution, à coups d’objets emblématiques (comme le chapeau de Roosevelt) et de vidéos interactives.

Sur le toit de « Phylli » Pendant longtemps, le City Hall fut le plus haut immeuble de Philadelphie, gigantesque monument (700 salles !) de style Second Empire rappelant le Louvre et culminant à 167 m. Mais ça, c’était avant 1987, date à laquelle les bétonneurs ont eu raison de la règle tacite qui interdisait de construire plus haut ! Depuis, « Philly » se couvre de gratte-ciel ; en particulier autour de Market Street. Inauguré en 2008, le Comcast Center (297 m) a détrôné celle qui reste le symbole de la ville : la One Liberty Place Tower. Depuis l’an dernier, elle abrite un observatoire situé à 270 m (www.phillyfromthetop.com), géré par le Français Montparnasse 56 (en charge de l’observatoire de la tour

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À seulement 150 kilomètres de New York, cette ville à taille humaine subjugue par son ambiance arty et sa « lifesyle » aux accents européens qui mêle culture, shopping et gastronomie.

Montparnasse). Il se privatise (275 p.), pour des soirées la tête dans les nuages ! Du 57e étage, la vue file à l’horizon, du Fairmount Park (vaste comme dix fois Central Park) jusqu’au New Jersey, de l’autre côté de la Delaware River.

Faîtes votre marché ! New York en pince pour les bagels ; Philadelphie préfère le cheesesteak, le sandwich officiel de la ville qui combine fromage fondu et lamelles de bœuf ! Il est encore plus gourmand lorsque dégusté au Reading Terminal Market (www.readingterminalmarket.org), à deux pas du City Hall. Une centaine de commerçants se partagent les étals de cette ancienne halle tout de bois, de briques et de fer, dans une ambiance délicieusement « vintage » ; notamment les Amish de la région qui – chapeaux de paille et coiffes traditionnelles sur la tête – y vendent fromages artisanaux et autres bretzels. Les hommes d’affaires et les congressistes du Pennsylvania Convention Center voisin ne se font pas prier pour venir y déguster une bière ou déguster un déjeuner sur le pouce, au comptoir de l’un des

nombreux restaurants. Crêpes ou tacos, le choix est large ! Mais rien ne vaut DiNic’s (http://tommydinics.com), célèbre pour son inimitable « roast pork sandwich ». À table !

Un footing s’achevant par l’ascension de 72 marches et des poings levés en signe de victoire… La mythique scène du film Rocky, devant le bâtiment néogrec du Philadelphia Museum of Art, (www.philamuseum.org) est rejouée chaque jour par des centaines de visiteurs. Tous terminent leur course par une photo devant la statue du héros, érigée en bas des marches. Mais avant d’être un décor de cinéma, le musée est surtout l’un des plus riches des ÉtatsUnis. Son auditorium (396 p.), son restaurant et plusieurs espaces (dont le balcon dominant le grand escalier) se privatisent… Sa silhouette massive ferme le Benjamin Franklin Parkway, jalonné de nombreux musées dont le plus fameux est indiscutablement la Fondation Barnes (www.barnesfoundation.org). Jadis en banlieue, elle s’est installée ici en 2012, dans un bâtiment moderne aux lignes strictes. Si l’écrin a changé, l’accrochage des toiles est resté rigoureusement identique à ce-

lui souhaité par le riche collectionneur, mélangeant des dizaines de Renoir, Cézanne, Matisse ou Picasso ! Autant d’œuvres qui donnent le vertige et font de la fondation une adresse incontournable, pour une simple visite ou une soirée de prestige (30 à 700 p.) dans ses salles, jardins ou dans son hall.

Des murs pour faire tomber les frontières… Avec la crise des années 80, les murs de Philadelphie se couvrent de graffitis. La ville mandate alors l’artiste Jane Golden pour endiguer le phénomène et met en place le Mural Art Program visant à favoriser l’insertion à travers la réalisation de fresques murales, subventionnées par des associations, des dons ou des fonds privés. Aujourd’hui, 3 600 œuvres font de Philadelphie la capitale mondiale des peintures murales, du paysage naïf à l’allégorie « pop » au message social. Une sublime galerie d’art à ciel ouvert ! Pour les dénicher, des tours guidés à pied et en bus (personnalisables selon le groupe) sont organisés par www.muralarts.org. Il est même possible d’y ajouter un « atelier peinture » qui permettra à un groupe de réaliser ce qui deviendra (peut-être !) un chef-d’œuvre ; comme Legacy, l’un des plus importants murs peints (1 000 m2) réalisé par des prisonniers et des enfants. Sublime !

easternstate.org). Les deux prisons partagent un point commun : elles ont « hébergé » Al Capone ! Murailles crénelées, couloirs lugubres et cachots défraîchis… rien ne manque à ce pénitencier ouvert en 1829 et dont le plan révolutionnaire en étoile servit de modèle à plus de 300 autres prisons dans le monde. Fermé en 1971, on s’amuse désormais à s’y faire peur. Aux portes de la ville, ce sont 65 voitures de course (de 1910 à nos jours) qui reprennent vie dans le Simeone Foundation Automotive Museum (www.simeonemuseum. org). Jaguar ou Ferrari, Austin Martin ou Maserati… les amateurs de grosses cylindrées seront aux anges ! On y découvre même les voitures mythiques qui ont participé aux 24 heures du Mans. Au milieu des bolides, le musée accueille des événements (conventions, dîners…), jusqu’à 2 000 p.

Philadelphia Museum of Art

San Francisco à Alcatraz, Philadelphie l’Eastern State Penitentiary (www.

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Du neuf avec du vieux ! ©DR

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De Rocky… à Barnes

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Reading Terminal Market

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REPÉRAGE PAYS… ÉTATS-UNIS, CÔTE EST

Eastern State Penitentiary

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REPÉRAGE PAYS… ÉTATS-UNIS, CÔTE EST

Washington

au cœur du pouvoir À la veille des élections présidentielles, la capitale fédérale propose une fascinante plongée dans les arcanes du pouvoir. De quoi réjouir les amateurs d’histoire, comme les fans de la série House of Cards ! En débarquant à Washington, il faut changer de champs de vision ; arrêter de lever la tête, pour regarder au loin… Car dans la capitale fédérale, pas de gratte-ciel mais d’interminables perspectives. Le Mall, longue esplanade de verdure cernée par les institutions du pays, file jusqu’aux rives du Potomac. Oubliez l’idée de la parcourir à pied, ©DR

Lincoln Memorial

sa longueur atteint 3,2 km ! Avec plusieurs centaines de bicyclettes et une quarantaine de Segway, Bike and Roll (www.bikeandroll.com) peut satisfaire toutes les demandes pour l’explorer. Reste à faire abstraction du capharnaüm environnant – perspective gâchée par des dizaines de food-trucks, vrombissement incessant des avions décollant de l’aéroport voisin –, et des travaux en cours. Notamment les échafaudages qui enveloppent le dôme monumental du Capitole (le siège du Congrès) jusqu’en 2017. Les visites restent toutefois possibles – à l’exception des tours VIP dans le dôme –, notamment pour admirer la fresque qui orne la coupole, à 54 mètres au-dessus du sol.

Sur les traces des présidents… Le Capitol

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Interminable Mall !

La capitale est l’occasion de réviser l’histoire des États-Unis ! L’obélisque de marbre blanc du Washington Mo-

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nument se dresse au cœur du Mall. Les petits groupes peuvent grimper à son sommet, en ascenseur ! À 169 m au-dessus du sol, la vue file jusqu’au Lincoln Memorial. Avec son allure de temple grec et sa statue monumentale de Lincoln, il est l’un des symboles de Washington. Une foule bruyante se bouscule sur ses marches avant de se répandre dans les mémoriaux disséminés de part et d’autre du Mall. Les architectures les plus variées cohabitent : Panthéon romain pour celui du président Jefferson, mur de granit noir gravé des noms des soldats morts au combat pour celui dédié au Vietnam. Dernier né, le Mémorial Martin Luther King représente une statue monumentale du leader noir, émergeant d’un bloc de granit blanc. Il a été inauguré en 2011, par Barak Obama. N’espérez pas serrer la main du président ! Si la Maison Blanche (à quelques minutes de marche de Washington Monument)

REPÉRAGE PAYS… ÉTATS-UNIS, CÔTE EST dcmetrofoodtours.com) y propose des explorations culinaires. Au menu : découverte des lieux « tendances », ateliers culinaires, challenges, dégustation de vins ou de bières, associés à une approche architecturale et culturelle. L’adresse incontournable ? Le Ben’s Chili Bowl (http://benschilibowl.com), un restaurant « old school » de 1958 qui a même accueilli Obama !

Voyage dans le temps ouvre en théorie ses portes aux visiteurs, la mission est quasi impossible pour les citoyens non-américains. Reste la photo souvenir devant le bâtiment de style Georgien !

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Le quatrième pouvoir Dans la ville du Washington Post, le journal qui révéla l’affaire du Watergate et causa la démission du président Nixon en 1974, la presse a son musée baptisé le Newseum (www.newseum. org), un bâtiment de marbre, de verre et d’acier. Inauguré en 2008, il rappelle l’histoire des médias et la fragilité de l’indépendance de la presse. Sur six niveaux, les collections interactives sont passionnantes, depuis les photos récompensées par le prix Pulitzer en passant par la salle dédiée au 11 septembre. On y découvre les clichés inédits d’un journaliste mort durant les attentats, dont on a retrouvé l’appareil photo. L’exposition temporaire est quant à elle consacrée… aux prochaines élections présidentielles ! La terrasse dévoile l’une des plus belles vues sur le Capitole. Le Newseum accueille des événements privés (jusqu’à 3 500 p. pour un cocktail, 450 p. lors d’un dîner…), en terrasse, dans son hall ou dans le centre de conférence installé au dernier étage.

Une farandole de musées Et un de plus ! En septembre, Washington accueillera un nouveau musée, dédié à la culture afro-américaine. Sa silhouette trapue, couverte de plaques de fer forgé, se dresse au pied du Wash-

ington Monument. Il complètera une offre pléthorique qui s’étire de part et d’autre du Mall. Dix-sept de ces musées sont gérés par la Smithsonian Institution (https://www.si.edu). On peut se contenter de les visiter ou mieux, louer leurs espaces. À chacun ses goûts : un dîner au milieu de vieilles locomotives ou d’authentiques Ford T dans le Museum of American History, un cocktail cerné par les squelettes de dinosaures au Museum of Natural History ou une soirée étoilée sous le Spirit of Saint Louis de Lindberg et les fusées de la Nasa à l’Air and Space Museum. Tous peuvent accueillir 300 à 500 personnes en version banquet, de 2 000 à plus de 4 000 pour un cocktail debout. Le gigantisme vous effraie ? Filez à The Phillips Collection, à l’écart du Mall. Dans une demeure privée qui ouvre ses espaces pour de chics soirées (350 p.), il dévoile des œuvres de Renoir, Matisse ou Picasso.

Une capitale de bon goût Jadis haut lieu du jazz au point d’être surnommés le « Black Broadway », les quelques blocs qui cernent U Street et la 14e rue (au nord de la ville) furent le théâtre d’émeutes raciales à la fin des années 60, avant de sombrer dans la misère et la violence. Mais ça, c’était avant ! Le quartier est devenu l’endroit « in » de Washington. Pas grand-chose à voir, si ce n’est humer l’ambiance. Restaurants, bars de nuit et boutiques vintages investissent ses vieux immeubles défraîchis, pour le plus grand plaisir des hipsters ! DC Metro Food Tours (http://

Pour un peu, on se croirait à la campagne, au XIXe siècle ! Trottoirs pavés de briques et riches demeures de style fédéral, vastes parcs et même un chemin de halage qui longe un canal… le quartier de Georgetown (le plus ancien de la ville), attirent les diplomates et les fonctionnaires huppés à la recherche de verdure. Il dissimule la plus ancienne demeure de la ville, une maisonnette de pierres datant de 1765 gardée par des rangers ! Sur M Street, boutiques chics et restaurants trendy se partagent les trottoirs. Idéal pour une séance shopping ! Sans compter que le quartier voit déferler chaque soir les étudiants de l’université voisine. On les retrouve à The Observatory, un rooftop à la mode (www.thegrahamgeorgetown.com). Les nostalgiques pourront compléter la visite en explorant la ville d’Alexandria, de l’autre côté du Potomac (15 minutes de métro). Des vieilles demeures de King Street à l’ancienne usine de torpilles (www.torpedofactory.org) reconvertie en lieu arty, elle propose un dépaysant voyage dans le temps… ©DR

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Georgetown

Air and Space Museum

Avril / Mai 2016 | Voyages & Stratégie N°188 | 43

CARNET PRATIQUE S’informer Aer Lingus dessert plus de 70 destinations en Europe et Amérique, au départ de son hub de Dublin. Outre New York/JFK, Chicago, Washington, San Francisco, Orlando et Toronto, la compagnie irlandaise ajoute cet été Los Angeles, New York/Newark et Hartford (Connecticut). Les vols transatlantiques sont opérés en Boeing 757 et Airbus A330 bi-classe, avec wi-fi à bord. Ils sont connectés avec les lignes d’Aer Lingus au départ de dix villes françaises (dont en nouveauté Montpellier). Avantage de voler avec Aer Lingus: les formalités d’immigration américaines sont effectuées dans l’aéroport de Dublin. Fini les longues files d’attente à l’arrivée aux États-Unis !

Philadelphie

ADRESSES EN VUE

Sheraton Society Hill Aux confins du quartier historique, l’hôtel propose 364 chambres dans un bâtiment en briques. On y retrouve les standards de la chaîne, avec des chambres vastes mais sans charme particulier. On pourra opter pour l’étage « Club » permettant l’accès à un salon privé (boissons, snacks, petit-déjeuner…). Avec sa dizaine de salles de réunion, une ballroom (900 p.) et sa large piscine, il accueille de nombreux séminaires. Le cœur animé de la ville est à 15 minutes de marche. www.sheraton.com/societyhill ■

New York

Paramount Hôtel Au cœur de Times Square, cette adresse historique de 597 chambres qui avait retrouvé un coup de neuf dans les années 80 sous la houlette de Philippe Starck a bénéficié d’une nouvelle rénovation en 2013. Elle joue désormais une partition contemporaine stylée ; à l’image de son lobby (bois, verre, gros canapés). Quatre salles de réunion (200 p.) ont été ajoutées lors de la rénovation. Un coup de cœur pour la salle Diamond Horseshoe au sous-sol, lieu baroque à l’ambiance décadente façon « Gatsby » (500 p. en cocktail) ! www.nycparamount.com ■

OpenSkies opère 3 vols quotidiens entre Paris et New York depuis l’aéroport d’Orly et donne le choix entre une arrivée à l’aéroport de Newark (EWR) ou JFK.

• Formalités : demande d’entrée aux États-Unis (14 $) à remplir sur https://esta.cbp.dhs.gov. • Décalage horaire : - 6 heures. • Climat : préférez le printemps et l’automne. L’hiver est froid (neiges fréquentes), l’été étouffant. • Langues : l’anglais. • Monnaie : le dollar vaut environ 0,9 €.

Notre sélection DMC Native Destinations Event Première New York Visions Travel Group/ Harlem Spirituals Get Americas Bonjour USA Tours Go West Tours Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.

44 | Voyages & Stratégie N°188 | Avril / Mai 2016

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À savoir

The Marmara Park Avenue Ouverte depuis quelques mois dans Midtown, cette adresse propose 128 chambres, pour une véritable ambiance boutique-hôtel. Lobby blanc aux lignes épurées décoré d’œuvres d’artisans locaux, chambres élégantes, iPad, machine Nespresso et minibar (sauf alcools) inclus… elle offre une vraie respiration, encore renforcée par la piscine et le hammam turc, en soussol. Pas de restaurant mais un espace dans le lobby pour le petit-déjeuner. Deux salles combinables (120 p. maxi) accueillent les réunions. http://park.marmaranyc.com ■

Washington

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New York : www.nycgo.com/fr Philadelphie : www.discoverphl.com Washington : www.destinationdc. com

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Y aller

Sofitel Au cœur de la ville, l’hôtel décline le « charme à la française », notamment dans les 306 chambres vastes (34 m2). Les Français seront ravis de pouvoir regarder TV5 ou de lire la presse française, avant un petit-déjeuner dans le restaurant Chez Colette (dîners de gala jusqu’à 100 p.). Une quinzaine de salles accueillent les réunions (250 p.). www.sofitel.com ■

■ Palomar Dans le quartier dynamique de Dupont Circle, le Palomar (groupe Kimpton) vient de rouvrir ses portes après rénovation. On aime ses 335 chambres au design contemporain et joyeux (mobiliers et touches de couleurs tendance) et ses multiples services : café en libre-service dans le lobby le matin, dégustation de vin le soir, prêt gratuit de vélos… Le restaurant italien Urbana (jusqu’à 200 p. pour un cocktail, ou salle privée pour 12 p.) attire une jeunesse branchée et la dizaine de salles (dont deux ballroo ms de 240 p.) accueille les réunions. www.hotelpalomar-dc.com ■

IMEX

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19–21 April 2016 “This is where events take shape.”

Events are born out of great conversations There are many advantages to be gained by coming to IMEX: you can get business done in half the time, make new contacts, and find out what’s new in the international meetings industry. But the real benefit of coming to IMEX – the thing that everyone loves – is meeting people face to face. Having a conversation about a forthcoming event is so much easier – and more enjoyable – when the person you’re talking to is sitting opposite you. IMEX is the place where business relationships are born – over smiles, handshakes, coffee, smoothies, baklava, tapas, dim sum, sushi, olives, wine, brandy… you get the idea.

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“INSPIRATION ON EVERY CORNER”

ZAPPING… MADRID

Madrid

prend un (sacré) coup de jeune La capitale espagnole tourne le dos à la crise et repart de l’avant pleine d’énergie et de projets. Ville aux mille visages, elle transforme ses espaces et ses quartiers pour libérer l’imagination et la créativité. Par Céline Perronnet un hôtel W en 2018 et Four Seasons construit actuellement son premier établissement dans la capitale au sein d’un vaste complexe haut de gamme et ambitieux qui abritera également des appartements et boutiques de luxe. Tous les grands groupes hôteliers mais aussi une myriade de boutique-hôtels se laissent désormais tenter par l’expérience madrilène bien plus enrichissante et surprenante que l’on ne l’imagine.

De nouveaux quartiers en ébullition Si le Paseo del Arte, qui sublime les œuvres de Velasquez, Rubens, Picasso, Goya ou encore Dali, la Puerto del Sol, qui est le cœur névralgique et animé de la ville avec ses restaurants, boutiques et marchés, et le Barrio de las Letras, le haut symbole de la culture, ont fait la célébrité de Madrid, aujourd’hui, de nouveaux quartiers expriment aussi sa vitalité retrouvée. Au fil des années, Chueca est devenu une icône de la diversité et l’épicentre de l’ouverture de la ville. Son événement phare arrive fin juin avec les festivités de la Gay Pride mais tout son quotidien est

une effervescence de tendances qui cohabitent avec la saveur populaire. Malasana, quartier bohème des années 80 et 90 qui a vu naître la movida, est également dans le coup. Dans ce quartier voisin, les hipsters côtoient les habitants historiques au milieu de boutiques vintages, marchés pop-up et bistrots décalés. Quant à Lavapiés, connu comme le quartier le plus authentique et cosmopolite de la ville, il est devenu le noyau de la culture undergroun d et le lieu de rendez-vous du théâtre alternatif.

Un panaché d’expériences Mais Madrid c’est aussi, pêle-mêle, l’incontournable Gran Via des aficionados du shopping, la traditionnelle relève de la garde du Palais Royal chaque premier mercredi du mois, l’équipe de football européenne la plus titrée de tous les temps, l’intemporel parc du Retiro, les gratteciel de Castellana, la gastronomie jalousée du Pata Negra, l’art de vivre ensemble, la bienveillance des Madrilènes… Alors, contrairement aux idées reçues, Madrid a bel et bien une image : celle d’une ville éclectique, généreuse et ouverte à tous.

Avril / Mai 2016 | Voyages & Stratégie N°188 | 47 S.A.

arcelone n’a qu’à bien se tenir. Madrid, la belle endormie, se réveille et prend de plus en plus la lumière dans le paysage touristique et événementiel international. L’an dernier, la capitale espagnole a accueilli 8,8 millions de visiteurs et surfé sur la vague record de 65 millions de touristes enregistrée par le pays. Peu à peu, elle lève le voile sur ses nombreux atouts et ceux qui les connaissent en redemandent. Climat généreux, environnement stable, offre culturelle variée, bon rapport qualité-prix… Madrid fait désormais la course en tête dans le secteur très concurrentiel du MICE avec 1,2 million de congressistes en 2014, qui ont assisté à plus de 12 000 événements. La ville, longtemps délaissée au profit de Barcelone ou de Valence, structure son offre, la rend privatisable et se relève de la crise financière qui l’avait chahutée pendant plusieurs années et fait mettre de côté certains projets immobiliers. Elle attire désormais les plus grands, d’Accorhotels à Marriott en passant par Mandarin Oriental, qui a racheté le prestigieux Ritz Madrid l’an dernier. Starwood ouvrira quant à lui

ZAPPING… MADRID

Des hôtels qui se renouvellent NOVOTEL MADRID CENTER

NH COLLECTION COLÓN

■ Hébergement et équipements

Situé plein est, à proximité du Parque de El Retiro, le Novotel Madrid Center a ouvert ses portes en novembre 2015. Sa transformation sera totalement achevée d’ici à la fin de l’année et prévoit la rénovation des 790 chambres. Début mars, 386 chambres étaient déjà ouvertes tout comme les 750 m2 d’espaces dédiés aux séminaires comprenant 21 salles au total, dont la plus grande peut accueillir jusqu’à 450 personnes. L’hôtel quatre étoiles compte également deux espaces de restauration entièrement privatisables ainsi qu’un bar et un espace enfants dans les parties communes. Modernes et standardisées, les chambres sont confortables et possèdent tout le nécessaire pour les voyageurs d’affaires : accès wi-fi gratuit, climatisation, minibar, TV à écran plat 94 cm, coffre... L’AVIS DE V&S

L’hôtel se distingue par ses capacités d’accueil hors normes et par son accès rapide à l’aéroport. Une adresse pratique pour les groupes qui recherchent une unité de lieu pour leurs événements. www.novotel.com

et équipements

Le groupe espagnol a misé sur la sobriété et la modernité pour transformer le NH Madrid Sanvy, rebaptisé depuis le 1er février NH Collection Colón. Les 146 chambres réparties sur six étages et en trois catégories (Supérieure, Premium et Junior Suite) sont dotées d’un décor classique et d’élégants parquets. Aux beaux jours, l’hôtel possède également une agréable terrasse privatisable, surplombée par une piscine extérieure, un bar et quelques transats. Une petite salle de fitness complète l’ensemble. Côté séminaires, le NH Collection Colón dispose de six salles de réunion, dont cinq en lumière du jour. La plus grande peut recevoir jusqu’à 110 personnes en configuration théâtre. Accessible directement depuis l’hôtel, le 99 Sushi Bar est l’une des meilleures tables japonaises de la ville.

©M.Merino

■ Hébergement

L’AVIS DE V&S

Cette nouvelle adresse située au cœur du quartier huppé de Salamanca fait la fierté des Madrilènes et symbolise le renouveau de l’offre hôtelière. www.nh-collection.com/fr

THE PRINCIPAL MADRID HOTEL

Ce boutique-hôtel cinq étoiles, situé Gran Via en plein centre de Madrid, est un havre de paix et d’intimité. ■ Hébergement et équipements

Cette adresse ouverte l’an dernier vaut vraiment le détour. Dès la réception, située au sixième étage, l’ambiance est cosy et raffinée. Dans le lobby, canapés en cuir et fauteuils moelleux accueillent la clientèle autour d’une cheminée. À côté, le restaurant Atico et sa terrasse offrent un cadre soigné et une cuisine signée du chef étoilé Ramón Freixa. Derrière le bar, une majestueuse pergola peut recevoir jusqu’à 50 convives pour des événements privés et chaleureux dominant tout Madrid. Mais le clou du spectacle est sans conteste La Terrazza, un espace extérieur entièrement privatisable perché au septième étage de l’hôtel, sorte de jardin urbain entouré d’oliviers et de cyprès et véritable mirador privilégié. Les 66 chambres et les salles de réunion sont élégantes, à l’image de tout l’établissement. L’AVIS DE V&S

Coup de cœur pour cette adresse originale et raffinée qui domine Madrid et s’inscrit comme l’une des plus remarquables de la ville. www.theprincipalmadridhotel.com/fr

48 | Voyages & Stratégie N°188 | Avril / Mai 2016

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©Abacapres

Le tout nouvel établissement du groupe AccorHotels possède l’un des plus grands espaces dédiés aux séminaires et aux conventions de la capitale.

L’ex NH Madrid Sanvy vient de subir trois mois de travaux de rénovation pour porter la nouvelle enseigne haut de gamme du groupe NH Hotel.

ZAPPING… MADRID

Situé en plein cœur de ville, l’établissement quatre étoiles est un point de départ idéal pour sillonner Madrid. et équipements

L’ex-Hotel Las Lettras a subi une cure de jouvence l’an dernier lors de sa reprise par le groupe Iberostar. Hyper central, l’établissement a de nombreux atouts à mettre en avant : un immense espace de restauration entièrement privatisable, divisible en trois parties (salon, bar et restaurant) et bénéficiant de larges baies vitrées donnant sur l’animation madrilène, une bibliothèque intimiste avec un business center, quatre salles de séminaire modulables, et 109 chambres dont la grande majorité possède un balcon ou une terrasse. Certaines d’entre elles ont même un jacuzzi. Au septième étage, l’hôtel possède également une belle terrasse donnant

RADISSON BLU HOTEL MADRID PRADO

Le premier Radisson Blu de Madrid joue la carte culturelle avec un emplacement de choix, en face du célèbre Prado. ■ Hébergement

et équipements

©DR

Le Radisson Blu Hotel Madrid Prado est l’un des rares établissements hôteliers à avoir choisi le quartier culturel de Madrid pour s’implanter. Situé dans le « Triangle d’Or », c’està-dire à proximité des musées du Prado, Thyssen et Reina Sofia, il est un point de départ idéal pour les amateurs d’Art. Avec ses 54 chambres (dont six suites) décorées avec goût et son espace bien-être composé d’une agréable piscine intérieure, d’une salle de fitness et de deux cabines de massage, il dénote dans le paysage hôtelier de la capitale. Il compte également un espace de 93 m2, entièrement en lumière du jour, pouvant accueillir des séminaires de 70 personnes en configuration théâtre et dans un cadre exceptionnel avec une vue directe sur le Prado. Le restaurant, divisible en deux espaces, est également privatisable. Dommage, en revanche, qu’il ne bénéficie d’aucune vue et que la qualité des plats proposés soit un peu faible.

L’AVIS DE V&S

Une adresse originale qui mêle avant-gardisme et tradition littéraire dans un environnement privilégié. www.iberostar.com

MADRID MARRIOTT AUDITORIUM HOTEL & CONFERENCE CENTER

Le plus grand hôtel européen de la marque a ouvert en novembre dernier à six kilomètres de l’aéroport Madrid– Barajas. ■ Hébergement

et équipements

L’établissement de 869 chambres n’est autre que l’ancien Hotel Auditorium Madrid. Sa façade et son aménagement intérieur ont été totalement refaits avec des espaces communs modulables et décloisonnés visant à mieux circuler et à faciliter rencontres et échanges. Côté restauration, l’ambiance est décontractée au Champions Bar et la cuisine est méditerranéenne au Kalma. L’Atrium Bar et le Greatroom, concept de hall ouvert propre à la marque, restent quant à eux ouverts toute la journée. Le centre de conférence, qui s’étend sur 15 500 m2, comprend un vaste auditorium qui peut accueillir jusqu’à 2 000 personnes. Pour les sportifs, l’hôtel dispose d’une salle de fitness ainsi que de deux piscines (intérieure et extérieure), un sauna, un solarium et un court de tennis. L’hôtel met également à disposition des clients des navettes gratuites pour rejoindre l’aéroport. L’AVIS DE V&S

L’établissement dispose de la plus grande capacité d’accueil de Madrid et de tous les standards de qualité de la chaîne Marriott. Mais excentré, il nécessite d’être véhiculé pour rejoindre le centre-ville. www.marriott.fr

L’AVIS DE V&S

L’hôtel vaut le détour pour sa situation qui promet d’en mettre plein la vue lors d’une réunion. Rare à Madrid, la présence d’une piscine intérieure est également un atout de taille. www.radissonblu.com

©J.Ribas

©M.Merino

■ Hébergement

sur les toits de la ville et pouvant accueillir des événements privés d’une capacité de 80 personnes. Comme son nom l’indique, l’hôtel rend hommage à de nombreux écrivains au fil des étages et des murs des chambres où sont retranscrits des extraits de romans et des citations célèbres.

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IBEROSTAR LAS LETRAS GRAN VIA

Avril / Mai 2016 | Voyages & Stratégie N°188 | 49

ZAPPING… MADRID

Des lieux dans l’air du temps AMBIANCES XXXXXXXXXGOURMANDES AU PLATEA MADRID dernier est ouvert chaque soir à partir de 19h. L’ensemble est entièrement privatisable. Au cinquième étage se cache également un club privé, qui peut accueillir 80 personnes, et dans lequel il faut montrer patte blanche si l’on veut espérer y avoir accès. Car Platea est aussi un temple de la nuit avec ses DJs en tous genres et sa programmation d’artistes chaque soir sur scène. www.plateamadrid.com

OASIS URBAINE À LA SEDE COAM Le lieu ne date pas d’hier mais a subi une complète réhabilitation il y a quatre ans pour devenir un espace dédié aux foires, festivals et congrès. Lors de notre passage début mars, il venait d’accueillir la septième édition de l’exposition d’art contemporain JustMad7. Véritable lieu de vie polyvalent à l’architecture futuriste, La Sede Coam se prête à tous types d’événements culturels, institutionnels et artistiques. Sur un espace de 12 000 m2, les entreprises ont à leur disposition 21 salles modernes de toutes tailles et baignées de lumière. La plupart d’entre elles donne directement sur un jardin intérieur idéal pour organiser un cocktail. Ce lieu est aussi le siège du Collège Officiel des Architectes de Madrid. www.coam.org L’AVIS DE V&S

Un lieu original et totalement au goût du jour pour organiser un salon professionnel en plein centre de Madrid.

L’AVIS DE V&S

Le lieu est atypique et en met la plein la vue. En deux ans, il est devenu un incontournable de la scène madrilène, des repas d’affaires et des groupes en congrès.

AVOIR LA TÊTE DANS LES ÉTOILES AU DOMO COMPLUTENSE Vous connaissiez La Géode à Paris, voici le Domo Complutense ou plus simplement U-Domo, une structure gonflable de 350 m2 qui a pris ses quartiers depuis fin 2014 sur le campus de la cité universitaire de Madrid. Sa technologie basée sur six projecteurs Christie offre aux spectateurs une immersion à 360°. Les films sont projetés en 3D ou en images réelles et sont entièrement personnalisés par la société de production qui possède le dôme, NewMedia Creative Technology Studio. HP, Honda, LG, Iberia, KIA ou encore Twitter lui ont récemment confié les manettes pour réaliser la soirée de lancement d’un nouveau produit ou leur convention annuelle. La structure peut accueillir jusqu’à 500 personnes debout ou 300 personnes assises et est également équipée pour organiser un cocktail ou un dîner en partenariat avec un traiteur. Un lieu high-tech pour un événement immersif de A à Z. L’AVIS DE V&S

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Le site est un peu excentré mais l’expérience est inédite en Espagne et surtout ultra-contemporaine. Elle séduira les entreprises qui veulent véhiculer un message innovant à leurs collaborateurs.

50 | Voyages & Stratégie N°188 | Avril / Mai 2016

©M.Wain

C’est un lieu comme il y en a peu. Cet ancien cinéma est devenu il y a deux ans le temple de la gastronomie et en même temps le plus grand espace de restauration d’Europe. Avec au choix, et sur 6 000 m2 ultra design pouvant recevoir jusqu’à 1 100 personnes, quatre niveaux pour quatre ambiances différentes : cuisine du monde, bar à tapas, restaurant à la carte et bar à cocktails. Si les deux premiers espaces sont libres, le troisième se fait sur réservation et le

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■

Making business a pleasure

Vos conventions ne doivent pas forcément être conventionnelles Les voyages d’affaires à Madrid semblent bien plus agréables. Le soleil, l’emplacement idéal des centres de conventions et la cuisine gastronomique ne sont que quelques-uns des avantages dont vous profiterez quand vous y viendrez pour affaires. Après une dure journée de travail, les célèbres musées et les élégantes boutiques de Madrid vous perme ront de reprendre des forces avant de découvrir la trépidante vie nocturne de la capitale. Détendez-vous en dégustant des tapas à la terrasse d’un bar ou dansez jusqu’à l’aube. Quel que soit votre choix, Madrid fait l’affaire. info.mcb@esmadrid.com (+34) 91 758 55 28 www.esmadrid.com/mcb

ZAPPING… MADRID QUESTIONS À...

PRENDRE DE LA HAUTEUR AU FARO DE MONCLOA

David Noack, « LA VILLE PREND UNE PLACE DE PLUS EN PLUS IMPORTANTE DANS LE SECTEUR DU MICE »

■ Comment se porte le secteur

tail ou dîner) d’une taille de 90 personnes au maximum peuvent être organisés en dehors des horaires d’ouverture. Et pour ceux qui ont le vertige, une terrasse peut être privatisée au pied du phare. Une belle façon de mettre Madrid à ses pieds. www.esmadrid.com

du MICE à Madrid ? 2015 a été une bonne année. Les taux d’occupation des hôtels ont été supérieurs à l’année précédente. L’avenir est également positif car de nombreux événements importants ont déjà été réservés pour 2017 comme le congrès ESMO (European Society for Medical Oncology) qui réunira plus de 20 000 participants et la World Pride. Il y a quatre ans encore, il n’y avait pas de grands congrès à Madrid. La ville se sépare progressivement de son image de capitale administrative et prend une place de plus en plus importante dans le secteur du MICE en offrant une grande variété de possibilités, une bonne accessibilité et un rapport qualité-prix très intéressant.

L’AVIS DE V&S

Le lieu est idéal en préambule d’une visite de la ville ou pour apporter une touche originale et à 180° à un événement.

MONTER SUR LES PLANCHES AU TEATRO LUCHANA

L’AVIS DE V&S

Un lieu qui sort des sentiers battus mais qui vaut davantage pour ses espaces communs que pour ses salles de cinéma un peu trop rétro.

52 | Voyages & Stratégie N°188 | Avril / Mai 2016

■ Quelle place tient le marché ©T.Salvatella

C’est un ancien cinéma des années cinquante qui s’est reconverti l’an dernier en espace événementiel et artistique mais qui a su conserver son charme d’antan : projecteurs, films et bobines servent désormais de décor aux représentations et événements d’entreprises, de type convention ou présentation de produits. Artistes, spectateurs et participants ont le choix entre quatre salles privatisables et de tailles différentes (la capacité varie de 110 à 300 personnes) au charme plus ou moins désuet. Ici la programmation est variée et le concept innovant : faire entrer le théâtre dans le quotidien des Madrilènes en proposant une expérience scénique à plusieurs étages, pour tous publics et à un prix très attractif avec des places allant de 5 à 15 euros. Le lieu fait également office d’école de formation mais aussi de restaurant et de bar, tous deux privatisables, pour organiser un cocktail ou faire du networking. www.teatrosluchana.es

français ? Le marché français est en sixième position avec une part de marché de 10,6 % derrière l’Amérique du Sud, l’Asie, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Allemagne. Nous mettons l’accent sur le développement des deux premières destinations et plus particulièrement sur la Chine et la Corée du Sud qui progressent rapidement. Pour ces clients lointains, nous organisons des circuits avec d’autres villes espagnoles comme Tolède accessible en seulement trois heures de train.

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directeur du Madrid Convention Bureau

©J.Baréa

Les 92 mètres que gravissent les ascenseurs panoramiques mènent les visiteurs jusqu’au Faro de Moncloa, qui se dresse au cœur de la cité universitaire. Il s’agit d’un ancien phare de 110 mètres de haut, construit en 1992, lorsque Madrid fut désignée Capitale Européenne de la Culture, puis transformé en avril 2015 pour devenir un grand mirador. De là-haut, notre regard se perd à travers les immenses baies vitrées qui permettent d’observer une cinquantaine de monuments : le Palais royal, la Cathédrale de la Almudena, les gratte-ciel du Cuatro Torres Business Area… Et en toile de fond les sommets enneigés de la sierra de Guadarrama. Des visites privées et des événements d’entreprises (de type cock-

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AFRIQUE / MOYEN

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EUROPE ASIE / PACIFIQUE AMÉRIQUES ORIENT / OCEAN INDIEN

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ZAPPING… MADRID

Des activités pour tous les goûts OLÉ !

On pense plus spontanément à l’Andalousie quand on évoque le Flamenco. Pourtant, c’est bien par Madrid que tout artiste doit passer s’il veut triompher. Ici, tous les soirs de la semaine, on peut assister à de grands spectacles dans les théâtres de la capitale et à des représentations de chant et de danse dans les tablaos, qui ont maintenu cette tradition du XIXe siècle. Les deux plus célèbres sont Corral de la Moreria, passage obligé des meilleurs chanteurs, guitaristes et danseurs, et Casa Patas, taverne typique et néoclassique qui a ouvert en 1883 pendant la movida et qui abrite également la fondation du conservatoire de flamenco. Cet ancien point de rencontre des artistes est devenu un lieu polyvalent d’expression artistique. En plus des cours de perfectionnement et des représentations quotidiennes sur scène, des spectacles privés et des initiations au flamenco peuvent y être organisés par petits groupes dans le cadre d’un team building. Une façon originale d’ajouter un peu de piquant à l’expérience madrilène.

©E.Nunez

C’est probablement l’un des endroits au monde qui regroupe le plus de trésors artistiques. Il faut dire qu’en moins d’un kilomètre, le Paseo del Arte relie les trois grands musées de la ville : le Prado, le Thyssen-Bornemisza et le Reina Sofia auxquels s’ajoutent d’autres institutions et bâtiments culturels tels que le Centro-Centro, la Bourse de Madrid, le CaixaForum et l’église des Jeronimos. Les trois premières institutions nous font voyager dans le temps avec Velasquez, Rubens et Goya au Prado, Le Caravage, Cézanne et Van Gogh au Thyssen et Picasso, Dali et Miró au Reina Sofia. Les trois centres d’art organisent des visites privées de ces chefs-d’œuvre en petits groupes lorsqu’ils sont fermés au public. Chacun dispose également de salles privatisables pouvant recevoir des cocktails

ou des conférences de plusieurs centaines de personnes. Depuis octobre dernier, le musée Reina Sofia abrite également l’Arzabal, un restaurant bistronomique de 55 couverts entièrement privatisable tout comme sa splendide terrasse de 700 m2, qui va rapidement devenir un lieu incontournable de Madrid.

AUX MARCHÉS Le marché à Madrid est une institution, y aller une tradition. En plein centre, à deux pas de la Plaza Mayor, le marché San Miguel a été refait à neuf il y a cinq ans pour devenir le lieu de rendez-vous des gourmets. Au menu : des huîtres délicieuses à marier avec un bon verre de Rioja blanc, des fruits de toutes les couleurs et bien sûr des tapas en tous genres. Le lieu se prête également aux privatisations le temps d’une dégustation et d’une présentation de produits. Le marché San Anton, dans le quartier de Chueca, s’est lui aussi offert une seconde vie. L’un des marchés les plus anciens de la capitale est maintenant un très bel espace diaphane distribué sur trois étages. Au rez-de-chaussée se trouvent les commerces traditionnels, l’étage supérieur abrite toutes sortes de spécialités internationales et espagnoles à déguster sur place ou à emporter ainsi qu’une vinothèque et une salle conçue pour l’organisation d’expositions temporaires et tous types d’événements. Le dernier étage est quant à lui occupé par un restaurant proposant une cuisine de marché avec une terrasse lounge de 400 m2 offrant une vue spectaculaire sur le quartier.

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PROMENONS-NOUS DANS LES ARTS

ZAPPING… MADRID TAPAS, PATA NEGRA… ET PLUS SI AFFINITÉS

Madrid peut être dégustée sous forme de tapas, de produits fins créatifs et même d’étoiles Michelin. En témoigne le restaurant DiverXo du jeune chef de 35 ans, David Munoz, qui affiche déjà trois étoiles au compteur. Mais la capitale est avant tout le repaire des patatas bravas, du cocido madrilène et du pata negra que l’on mange à toute heure. La casa del jamon iberico Lopez Pascual, fondée en 1919, en sait quelque chose. Le propriétaire de cette petite boutique, située dans le quartier de Malasana, est intarissable sur le paleta et le jamón iberico de bellota. Il va choisir lui-même les fameux cochons aux ongles noirs dans les meilleures fermes de Salamanque et de Huelva puis patiente entre deux et trois ans avant de pouvoir vendre ses produits aux clients de passage et aux habitués mais surtout aux plus grands restaurants internationaux. Autour d’une dégustation qui peut accueillir un groupe d’une quinzaine de personnes, il aime raconter comment reconnaître un bon jambon : son odeur, son gras, la finesse du pied… Il connaît son sujet par cœur et perpétue la tradition familiale depuis trois générations.

CARNET PRATIQUE S’informer Office de tourisme d’Espagne : www.spain.info/fr Office de tourisme de Madrid : www.esmadrid.com/fr

Y aller

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Iberia, sa filiale Iberia Express et Air Nostrum (via un accord de franchise) proposent des vols directs au départ de Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Strasbourg et Toulouse. Transavia dessert Madrid au départ de Paris, Nantes et Toulouse. Ryanair au départ de Paris-Beauvais et Marseille. EasyJet depuis Paris et Lyon. Air Europa, Air France, Vueling et British Airways assurent des vols vers Madrid au départ de Paris.

TOUS AU STADE

À savoir

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Avis aux fans de foot. Avec l’Atlético de Madrid, le Real Madrid tient le haut de l’affiche des clubs espagnols. Le stade Santiago Bernabéu, dans lequel évoluent les joueurs, ouvre ses portes 363 jours par an aux supporters et aux amateurs de football pour une visite de ses installations historiques. Cette découverte va les conduire à travers les lieux les plus emblématiques du club et leur permettre de voir le stade sous le même angle que les autorités, c’est-à-dire depuis la loge présidentielle, que les joueurs, depuis le terrain, ou encore comme l’entraîneur, assis sur les sièges ergonomiques chauffés de son banc. Et depuis le début de l’année, c’est Zinédine Zidane qui remplit cette mission. Ce stade mythique, inauguré en 1947, peut accueillir plus de 80 000 spectateurs, compte 245 loges VIP et quatre restaurants. Il peut être entièrement privatisé dans le cadre d’un concert ou d’un match, ou partiellement pour une présentation de produit ou une convention. Le terrain peut quant à lui recevoir jusqu’à 7 000 personnes en configuration cocktail. De quoi en mettre plein la vue !

• Formalités : carte nationale d’identité ou passeport. • Décalage horaire : aucun. • Climat : sec avec des étés chauds et des hivers froids. L’intense bleu du ciel est surprenant. • Langues : espagnol. Le français est parfois pratiqué, l’anglais davantage utilisé. • Monnaie : l’euro.

Notre sélection DMC Atlanta Cititravel Dynamic&Partners Iberoteam Latin Vibes Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.

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La romance de Cuba Curieux de la transition qui s’y amorce, le monde a les yeux tournés vers Cuba. Sur place, l’île rebelle apparaît encore figée dans un autre espacetemps. Baroque, tropicale et paradoxale, Cuba est une rencontre à nulle autre pareille. À découvrir avant qu’il ne soit trop tard...

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Par Pascale Mougenot

ACTION PAYS… CUBA

La Havane

ment levé mais la décision revient au Congrès et la majorité républicaine y est hostile. Le changement est pourtant ressenti comme inéluctable à terme et jamais Cuba n’a accueilli autant de visiteurs qui veulent la découvrir avant que les Américains ne déferlent. Pour l’heure, même si on rencontre déjà pas mal de touristes états-uniens dans les hôtels de luxe de La Havane, le pays de Fidel Castro est comme suspendu entre un passé singulier et un avenir

qui reste à écrire. Encore à l’écart de la mondialisation, l’île caraïbe aimante les groupes d’entreprises en quête d’inédit. De fait, à la condition expresse de ne pas oublier que l’exception culturelle cubaine est liée à une économie de pénurie qui ne va pas sans aléas, un voyage à Cuba est une expérience fascinante. À l’instar des Cubains, peuple fier et débrouillard doté d’un humour légendaire, il suffit d’accepter avec flegme la vie comme elle va.

Musiciens à La Havane

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a nuit tombe sur La Havane quand notre avion atterrit à l’aéroport José Marti. Le temps de récupérer les bagages, elle est noire. Cela n’empêche pas de remarquer que le panneau qui fustigeait les Américains à la sortie du terminal international a disparu. C’est une évidence, Cuba vit une transition. Après le rétablissement des relations diplomatiques avec les États-Unis en juillet 2015 et la reprise de vols directs entre les deux pays annoncée en février 2016, la venue qualifiée à juste titre d’« historique » de Barack Obama et le méga-concert gratuit des Rolling Stones ont créé l’événement en mars, éclatants symboles d’une nouvelle donne. Au même moment, le groupe Starwood annonçait la reprise de trois hôtels de luxe de La Havane, qui feront l’objet de rénovation, et Booking. com son arrivée. Obama aimerait que l’embargo économique, qu’il a déjà contribué à assouplir, soit compléte-

ACTION PAYS… CUBA Le Malecon

Douceur nostalgique sous les tropiques Aujourd’hui, notre Nacional classé monument historique reçoit de nouveau les riches et célèbres, notamment pendant le Festival international du Nouveau cinéma latino-américain dont il est le siège depuis sa création en 1979. Le must consiste à dormir dans l’une des suites portant le nom d’Ava Gardner, de Franck Sinatra, de Fred Astaire, de Gary Cooper ou de Lucky Luciano…

Ce soir, notre table est dressée dans les jardins, où flotte le parfum suave des fleurs de frangipaniers. Tandis que les plats circulent, un groupe de musiciens vêtus de la traditionnelle « guayabera », chemise à quatre poches incarnant l’élégance à la cubaine, entonne doucement Dos Gardenias, Lagrimas Negras, l’inévitable Chan Chan… Les ritournelles s’accordent parfaitement à l’atmosphère surannée de cette adresse vintage.

Pékin express à la sauce havanaise Après une nuit réparatrice, le réveil matinal est facile, décalage horaire oblige. Des coco-taxis jaune poussin pétaradent déjà devant l’hôtel, prêts pour un « Pékin Express » à la sauce havanaise. Gare à la langueur à laquelle pourrait inciter le climat tropical : sur le principe de l’émission TV, l’idée est d’explorer la vieille ville en résolvant le plus rapidement possible une série d’énigmes. Sont associés à l’aventure une boisson couleur de miel, une brûlerie de café à l’ancienne, un peintre surréaliste et un écrivain américain fan de pêche au gros… La séquence met tout de suite dans l’ambiance car elle crée des liens chaleureux entre les voyageurs et leurs chauffeurs cubains, qui jouent le jeu avec un enthousiasme touchant, mais elle fait un peu passer à l’arrière-plan la découverte du plus grand centre colonial

d’Amérique latine. Alors on y repart, à pied cette fois et sous la houlette d’un guide érudit.

Capitale magique aux splendeurs fanées Fondée en 1519 par les Espagnols, la vieille ville de La Havane a conservé son plan d’urbanisme d’origine, organisé autour de cinq places monumentales reliées entre elles par un lacis de ruelles jouant à cache-cache avec le soleil. Longtemps laissé à l’abandon, ce patrimoine en péril inscrit à l’Unesco en 1982 est restauré peu à peu, contrastant avec les autres quartiers de la capitale, cabossés par le temps et le salpêtre. Même dans le périmètre sacré, des zones déshéritées subsistent, soulignant l’ampleur de la tâche à laquelle s’est attelé Eusebio Leal, le tout-puissant

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Une allée bordée de palmiers royaux mène à l’hôtel Nacional, ancré en surplomb du Malecon, le mythique front de mer de La Havane. Couronnée de campaniles néo-Renaissance, l’imposante bâtisse de style espagnol dissimule des intérieurs aux volumes démesurés mêlant influences classiques et détails Art déco, arcades ornées d’azulejos, boiseries sombres et ascenseurs rétro. Descendre dans ce palace inauguré le 30 décembre 1930, c’est convoquer l’histoire contemporaine de l’île. Pendant les décennies sulfureuses où l’Amérique venait s’encanailler à Cuba, le Nacional était le fief des chefs de la mafia new-yorkaise qui y côtoyaient les stars d’Hollywood. En 1946, il accueille même le plus grand rassemblement mafieux de l’histoire, avec plus de mille participants réunis autour de Luciano, Lansky et compagnie ; Sinatra pousse la chansonnette pour l’occasion. Puis souffle le vent de la révolution. C’est au Nacional que sont nés le Mouvement du 26 Juillet de Fidel Castro et les fameux Comités de Défense de la Révolution, et les effigies du Che Guevara et du « Lider Maximo » hantent, elles aussi, les immenses corridors du vieux palais. Dans les jardins trônent de vénérables canons qui faisaient partie du système de défense de la ville coloniale ; lors de la crise qui fit trembler le monde, à l’automne 1962, une batterie de missiles anti-aériens pointée vers les côtes de la Floride, leur prêta main-forte… C’était un autre temps.

Descendre dans un monument historique

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ACTION PAYS… CUBA

Salsa, vieilles américaines et paladar Via le Malecon battu par les vagues de l’Atlantique, nous rallions le Habana Café pour un cours de salsa, profitant des heures de relâche de cette salle de spectacle décorée dans le style Hard Rock Café, vieilles voitures américaines et avion suspendu au plafond. Certains s’en sortent vraiment bien et s’attirent les compliments du chorégraphe ; d’autres sont moins gracieux mais qu’importe, le moment est joyeux. Plus tard, après un temps de repos à l’hôtel, un cortège de vieilles Chevrolet, Chrysler et autres Buick aux carrosseries étincelantes bichonnées avec amour par leurs propriétaires nous convie à une virée panoramique, cheveux au vent, dans les quartiers dits « modernes » de la capitale cubaine. Au programme : le résidentiel Vedado, demeures coloniales XIXe noyées dans la végétation et immeubles Art déco ou modernistes,

Cap à l’ouest, au cœur du Cuba rural Ce matin, un autre convoi de belles américaines nous attend devant le Nacional. Elles sont cette fois dotées d’un toit pour affronter le soleil des tropiques sans risquer de coup de chaud car plus de deux heures de route sont nécessaires pour rejoindre la vallée de Vinales, au cœur de la Sierra de los Organos. Nous la découvrons depuis le belvédère de Los Jazmines :

La Vallée de Vinales

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Historien de la Ville. À moins de s’appeler Barack Obama ou Mick Jagger, rencontrer cet homme très occupé n’est plus possible mais les guides de son agence n’ont pas leur pareil pour pousser les portes et faire parler les vieilles pierres. Palais, couvents et patios, colonnes, façades pastel et grilles en fer forgé, la vieille ville a un caractère hispanique marqué sur lequel se sont superposés d’autres styles, néo-classique surtout mais aussi Art déco sans oublier quelques verrues modernes. Bavard et bruyant, le petit peuple cubain y évolue avec grâce, commères au balcon, vieux messieurs disputant d’interminables parties de domino, nuées d’enfants jouant au base-ball… Un stop « mojito » à la Bodeguida del Medio, le plus célèbre des bars de Cuba, et nous voilà sur la place de la Cathédrale, chef-d’œuvre du baroque jésuite. La terrasse d’El Patio, aménagé dans un palais XVIIe, nous accueille le temps d’un déjeuner avec vue. À l’issue du repas, un « torcedor » vient faire la démonstration de son habilité à rouler un « puro » dans les règles de l’art et expliquer que la dégustation d’un cigare, accompagnée d’un café ou d’un petit verre de rhum, a des vertus digestives ; certains s’y essaient, tentant d’imiter l’air inspiré du Che sur le fameux cliché reproduit en carte postale et vendu à tous les coins de rue.

la gigantesque Plaza de la Revolución et les non moins gigantesques portraits du Che et de Camille Cienfuegos, l’aristocratique Miramar et le Malecon dans sa partie fifties, où flotte à nouveau la bannière étoilée des États-Unis devant l’ambassade ré-ouverte… Le tour s’achève devant un « paladar » du Vedado. Le terme est typiquement cubain, emprunté à une série télévisée brésilienne des années 1990 qui mettait en scène la propriétaire d’une chaîne de restaurants nommée Paladar et dont la diffusion a coïncidé avec les premières autorisations accordées aux initiatives privées. Longtemps, ces restaurants n’ont compté que cinq ou six tables où l’on se régalait d’une cuisine familiale sans prétention. Tout a changé en 2010 avec la libéralisation de certains secteurs de l’économie, dont la restauration. Aussitôt, des établissements chics et sophistiqués sont sortis de l’ombre. Versus 1900 est de ceux-là : élégante salle à manger, spécialités goûteuses et toit terrasse aménagé en « chill out », c’est un endroit délicieux, dans tous les sens du terme.

ACTION PAYS… CUBA buttes de calcaire couvertes d’une végétation exubérante appelées « mogotes » et champs de tabac parsemés de huttes de séchage, le panorama est grandiose. L’Unesco, qui s’y connaît en lieux d’exception, a d’ailleurs inscrit le site à son patrimoine mondial. Nous abandonnons nos voitures pour de rustiques chars à bœufs, mieux à même d’arpenter ce terroir rural où rien ne semble avoir changé depuis le début du XIXe siècle. La preuve à la Finca El Paraiso, où Benito cultive et sèche le tabac selon des méthodes ancestrales. Après un cochon rôti à la broche partagé en toute convivialité, c’est à cheval que nous poursuivons notre balade à travers plantations de café et forêts de pins jusqu’au hameau de l’étonnante communauté des Acuaticos, dont les membres se soignent exclusivement avec de l’eau. Nous retrouvons finalement nos montures mécaniques et entamons le voyage de retour vers La Havane, la tête pleine de jolies rencontres avec ces paysans qui préservent jalousement leur singularité, syncrétisme des cultures indigènes et de celles apportées par les conquérants espagnols et les esclaves africains.

TROIS QUESTIONS À... Bruno Menu, directeur de production de R-Evolution Voyages

■ Quels conseils pouvez-vous donner à une entreprise souhaitant organiser un voyage incentive à Cuba ? J’aurais tendance à dire que Cuba, aujourd’hui, se mérite. Certains établissements de La Havane imposent désormais 3 nuits minimum pour confirmer la réservation d’un groupe, ou encore le fait de combiner l’hôtel de la capitale avec un de la même chaîne pour le séjour balnéaire. D’autres n’accueillent plus de groupes pendant la haute saison, laquelle débute désormais en octobre ou novembre jusqu’à la fin avril, voire la mi-mai. Le pays ne dispose pas encore des infrastructures suffisantes pour répondre à la demande, qu’il s’agisse des hôtels, du parc de véhicules ou des guides, ce qui a une incidence directe sur les prix, qui augmentent considérablement. Réserver l’hébergement, poste clé de toute opération, le plus tôt possible est impératif car si Cuba prévoit d’ouvrir 85 000 chambres dans les 5 prochaines années, nous devons nous appuyer sur l’offre existante à ce jour.

Animation au Paradisus Princesa Del Mar

Le faste des années 30 ressuscité À l’hôtel, nous enfilons une tenue chic afin d’être à la hauteur du Club Habana, où nous sommes attendus pour notre dernier dîner dans la capitale cubaine. Autrefois le Biltmore Yacht & Country Club, cette superbe résidence des années 1930 exhale un charme nostalgique : apéritif sur la plage, dîner en ter-

« LE PAYS NE DISPOSE PAS DES INFRASTRUCTURES SUFFISANTES POUR RÉPONDRE À LA DEMANDE »

■ Comment se traduit la présence de plus en plus marquée des touristes américains ? Cuba connaît une affluence record, historique, avec des clientèles encore essentiellement canadiennes, européennes, latino-américaines… Le nombre de touristes Américains est en croissance constante, c’est indéniable, mais nous sommes loin, à ce jour, de « l’invasion ». Les Américains apprécient tout particulièrement les quelques rares hôtels de luxe de La Havane et Trinidad, où il devient plus compliqué de trouver des disponibilités. Mais ce n’est qu’un début. À partir de l’été 2016, les compagnies américaines seront autorisées à opérer 20 vols réguliers quotidiens vers La Havane. Dans un premier temps… ■ On ne voyage pas à Cuba comme dans un autre pays ? La surexposition médiatique amène aujourd’hui une nouvelle clientèle motivée par la découverte du Cuba « authentique », « avant que les Américains n’arrivent ». Cette clientèle n’est pas toujours prête pour la rencontre avec Cuba, où il convient d’avoir une âme de voyageur. Il faut vouloir vivre une histoire, partager un moment qui s’inscrit dans un espace-temps particulier, sans chercher à comparer avec un autre pays même de la zone Caraïbes. Ici, les codes sont uniques. Internet reste un bien rare par exemple...

rasse, la soirée est fastueuse… Les noctambules continueront la fête au Turquino, perché dans les étages de l’hôtel Habana Libre ; baies vitrées en guise de murs, le night-club dévoile des vues magnétiques sur la ville.

Et vogue la croisière sur la mer des Caraïbes L’aube nous trouve à l’aéroport, observant d’un œil circonspect l’Antonov 26 qui doit nous transporter à Trinidad. « C’est un appareil ancien mais robuste », rassure notre guide Leandro. Surtout,

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ACTION PAYS… CUBA

Trinidad

c’est une chance que le vol ait été confirmé car, parfois, l’aviation civile cubaine annule la rotation au prétexte qu’aucun avion n’est disponible… Une heure en plein ciel et la mer des Caraïbes apparaît soudain derrière le hublot, immensité turquoise sur laquelle se détachent quelques « cayos » piquetés de cocotiers. Notre terrain de jeu du jour ! À la Marina Ancon, nous embarquons à

bord d’un catamaran qui file bientôt toutes voiles dehors ; chapeau de paille vissé sur la tête et verre de daïquiri à la main, nous admirons au passage la dextérité des pêcheurs qui plongent en apnée pour « cueillir » les langoustes sur les grands herbiers du platier. À quelques encablures, voilà Cayo Coco, îlot paradisiaque cerné d’une barrière de corail aux récifs intacts. Nous explorons les eaux tièdes et cristallines avec un masque et un tuba pendant que les langoustes du déjeuner grillent. Quel chic pique-nique !

Trinidad, un musée habité Retour sur la terre ferme pour visiter Trinidad, la ville coloniale la mieux préservée de Cuba, restée telle que les planteurs de canne à sucre l’ont bâtie du temps de leur insolente prospérité. Gravitant autour de la Plaza Mayor, des palais somptueux, des vestiges de moulins à sucre et des cases jadis habitées par les esclaves composent un vaste

Chaud devant ! Cuba est en surchauffe. Depuis quelques mois, la demande surpasse largement l’offre disponible et les réceptifs, à leur corps défendant, refusent régulièrement des clients : « Actuellement, la moyenne, c’est un dossier confirmé sur quatre », regrette Bruno Menu de R-Evolution Voyages (voir interview). Côté hébergement, c’est surtout La Havane qui pose problème. Les hôtels de charme de la vieille ville gérés par Habaguanex sont devenus inaccessibles. Ils ont d’ailleurs établi une double grille de tarifs, avec des prix plus élevés d’environ 20 % pour les Américains, qui paient sans sourciller ! Les débarquements ne sont pas rares. Ainsi, ce groupe invité à aller dormir ailleurs en mai prochain car Chanel a choisi Cuba pour organiser son prochain défilé. La pénurie touche aussi les bus, les minibus, les voitures, les avions pour des affrètements, et même les guides. Conséquence directe : les prix s’envolent. Sans que la qualité de service s’améliore, bien au contraire. Mais la loi de l’offre et de la demande est impitoyable ! Et l’arrivée, dès cet été, des compagnies aériennes américaines ne va rien arranger à l’affaire. Quant aux constructions d’hôtels annoncées, elles concernent surtout le segment balnéaire. La Havane devrait donc continuer à saturer. Avec un groupe pas trop important, séjourner en « casa particular », chez l’habitant, est une alternative séduisante qui offre en outre un contact privilégié avec les Cubains. Mais là aussi, les réceptifs doivent veiller au grain pour éviter que la chambre charmante promise ne se transforme en boui-boui niché au fond du jardin !

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musée à ciel ouvert sillonné de ruelles pavées de galets. Ce patrimoine Unesco est très touristique et l’ambiance s’en ressent, plus mercantile qu’ailleurs. Mais la splendeur de la carte postale figée dans le passé rend indulgent. Et puis, il y a de jolies surprises comme ce musée romantique désuet aménagé dans l’une des plus belles demeures de Trinidad ou ce vieux bonhomme qui attire les beautés locales en jouant un boléro sur sa guitare ; bien sûr, il visait surtout les étrangers et leurs précieuses devises mais il ne boude pas son plaisir, les filles sont si jolies…

Gala et playa à Varadero Notre avion nous attend sagement en bout de piste. Un vrombissement d’hélices et il met le cap sur Varadero, notre dernière escale en terre cubaine. La plage star de Cuba déroule un long ruban de sable blanc occupé par des dizaines d’hôtels fonctionnant en formule « all inclusive ». Le nôtre s’appelle Paradisus, un nom qui sonne comme une promesse de bonheur… Le temps de nous changer, nous repartons en direction de la Mansion Xanadu, autrefois la propriété du milliardaire francoaméricain Irénée du Pont de Nemours. À l’aube des années 1930, la construction de ce somptueux manoir d’inspiration andalouse a coïncidé avec les débuts balnéaires de Varadero : ayant acheté les terrains de la moitié de la péninsule pour un prix dérisoire, du Pont de Nemours les revendit parcelle après parcelle, réalisant la meilleure opération immobilière de l’époque. Marbre d’Italie, bois précieux et balcons ouvragés, sa Mansion, devenue le Club House du golf, a fière allure. Les cocktails sont servis sur la terrasse dominant l’océan et le dîner dans une salle au charme rétro ; des spécialités de la mer cuisinées avec précision sont au menu, un régal très « gala ». À peine le repas terminé, un jeune dandy aux cheveux bouclés attrape une guitare, bientôt rejoint par un saxo et un trompettiste. « Caminando por la Habana… Yo me siento bien… ». Serait-ce Raul Paz ? On n’ose y croire. C’est lui pourtant, qui nous fait

ACTION PAYS… CUBA Idée Incentive Cuba si !

Varadero

DMC : R-Evolution Voyages Durée : 5 jours / 4 nuits Jour 1 : Arrivée à La Havane dans la soirée ; dîner et nuit à l’hôtel Nacional.

Jour 2 : Découverte de La Havane : rallye en coco-taxi et visite pédestre de la vieille ville ; déjeuner sur la place de la Cathédrale ; cours de salsa, balade panoramique en voitures américaines dans les autres quartiers centraux de la capitale cubaine ; dîner dans un « paladar » du Vedado.

l’honneur d’un concert privé. La divine surprise électrise notre petit groupe. En piste ! Le lendemain, malgré la courte nuit, les voyageurs se lèvent tôt pour profiter de la plage, conscients qu’il faudra bientôt se résoudre à reprendre la route de l’aéroport. Un dernier apéro, un dernier déjeuner, l’heure est déjà venue. On recompte sur nos doigts : une, deux, trois, quatre nuits, le compte est bon. C’est fou comme le temps a filé. Il faudra revenir.

Jour 3 : Excursion dans la vallée de Vinales ; trajets réalisés en voitures américaines, découverte de la vallée en chars à bœufs et à dos de cheval ; déjeuner barbecue. Retour à La Havane en fin de journée et soirée au prestigieux Club Habana.

nom ne le laisse pas forcément deviner, accueille des shows cubains. www.hotelnacionaldecuba.com Iberostar Parque Central Idéalement situé sur le Parque Central, toujours animé, cet hôtel chic fait l’unanimité pour ses capacités généreuses (427 chambres dont 62 suites réparties dans 2 bâtiments), ses prestations ■

NOTRE SÉLECTION D’HÔTELS

Jour 4 : Départ en avion pour Trinidad ; croisière en catamaran, déjeuner langoustes sur un cayo, visite de la ville coloniale et vol pour Varadero ; installation à l’hôtel et soirée de gala à la Mansion Xanadu.

La Havane Hotel Nacional Le livre d’or de cette icône de Cuba est un fabuleux « who’s who » planétaire. Les jardins sont magnifiques, le bar mythique et le patio très agréable. En revanche, les 426 chambres et suites au décor « old fashion » sont vieillissantes. C’est donc pour son aura que

Jour 5 : Matinée libre pour profiter de la plage, déjeuner et transfert à l’aéroport ; envol pour Paris en début de soirée. Trinidad

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impeccables (piscine sur le toit, salles de réunion) et sa qualité de service. Une valeur sûre. Les agences incentive l’apprécient notamment parce qu’il permet d’organiser la découverte de la vieille ville sans transport. www.hotelparquecentral-cuba.com NH Capri En 2014, la réouverture de cet hôtelcasino légendaire du Vedado avait fait figure d’événement. La rénovation soignée ne lui a ôté ni son caractère fifties affirmé ni sa piscine, perchée au 18e étage. Il compte 220 chambres et plusieurs restaurants et bars dont deux offrent des vues panoramiques sur la ville. www.nh-hotels.fr/hotel/nh-capri-lahabana

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l’on choisira cet hôtel-musée, en toute connaissance de cause. Restaurants, bars, piscine, salons (jusqu’à 500 p.) et un Cabaret Parisien qui, comme son

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ACTION PAYS… CUBA

Melia Cohiba Sur le Malecon, à la limite du Vedado, ce gros-porteur est l’hôtel préféré des voyageurs d’affaires. Il propose 462 chambres dont 120 suites, plusieurs restaurants et bars, une piscine, un centre de bien-être et des capacités généreuses pour se réunir (jusqu’à 1 000 p. en cocktail). Bénéficiant d’une entrée indépendante, le Habana Café est une salle de spectacle réputée, où se produisent les groupes en vue du moment. www.meliacuba.fr/cuba-hotels/hotelmelia-cohiba ■

Varadero Iberostar Varadero Ce resort posé directement sur la plage s’intègre dans un grand parc tropical. Élégante architecture d’inspiration coloniale, c’est l’établissement le mieux adapté aux incentive des Iberostar de Varadero. Il abrite 384 chambres et suites spacieuses réparties dans des bâtiments de 3 étages, une pléthore de restaurants et bars, plusieurs piscines, un centre nautique, un spa et des salles de réunion (jusqu’à 400 p. en théâtre). www.iberostar.com/Varadero

qui se prolongent jusque dans le hall végétalisé et orné de miroirs d’eau. L’élégance est au rendez-vous dans les espaces communs comme dans les 510 chambres et suites ; 80 d’entre elles proposent un service « Royal ». Formule all inclusive dans les différents restaurants, immense piscine en forme de lac, belle panoplie de sports et loisirs, spa, spectacles variés en soirée et espaces de réunion (jusqu’à 230 p. en théâtre). www.melia.com/Paradisus

CARNET PRATIQUE S’informer Office de tourisme de Cuba 280, bd Raspail 75015 Paris Tel : 01 45 38 90 10 www.cubatourisme.fr

Y aller Air France est la seule compagnie à proposer des vols directs quotidiens (jusqu’à deux rotations par jour) entre Paris et La Havane. La compagnie cubaine Cubana de Aviacion vole deux fois par semaine entre Paris et La Havane, avec stop à Santiago à l’aller le dimanche. Durée moyenne d’un vol direct : 10 h

Jardines del Rey ■ Pullman Cayo Coco Ouvert en décembre 2015, c’est le premier hôtel de Cuba à arborer l’enseigne Pullman. Implanté sur une plage de Cayo Coco, une grande île qui fait partie de l’archipel Jardines del Rey, le complexe se compose de deux parties, avec l’hôtel principal (518 chambres et suites) et l’espace réservé aux adultes (46 suites). Une ribambelle

À savoir

Paradisus Varadero Directement en bord de plage, qui forme ici une crique, cet hôtel chic s’organise autour de jardins luxuriants ■

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de restaurants, de bars et de piscines, un spa, des salles de réunion (jusqu’à 160 p. en théâtre) et un parti-pris design affirmé, cette nouvelle adresse est une pépite. Reste à y accéder : compter 6 h de route ou 1 h de vol depuis La Havane. www.accorhotels.com/fr/hotel-A082pullman-cayo-coco/index.shtml ■

• Formalités : passeport en cours de validité et « carte de tourisme » faisant office de visa valable 30 jours, à acheter et remplir avant d’entrer dans le pays. • Décalage horaire : moins 6h. • Climat : tropical avec une saison sèche s’étalant de novembre à mai et une saison des pluies de juin à octobre ; à noter que les précipitations, qui peuvent être fortes, sont de courte durée. Des cyclones frappent régulièrement l’île, les mois de septembre et octobre étant particulièrement exposés. • Langues : l’espagnol, empreint de particularismes typiquement cubains. • Monnaie : 2 monnaies sont en circulation : le peso cubano (CUP) et le peso cubano convertible (CUC), indexé sur le dollar. Les touristes n’utilisent que CUC ; attention, les cartes américaines (American Express, Diners) ne sont pas acceptées.

Notre sélection DMC Comptoir des Caraïbes Cuba Autrement Cuba Color Pratt R-évolution Voyages

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Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.

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L’hôtel Belmond réinvente

Florence

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par Thierry Beaurepère

Depuis les terrasses de la cathédrale ou sur les eaux de l’Arno, la ville toscane dévoile ses trésors de la Renaissance sous un nouvel angle. Pour une découverte moins « terre à terre », tentez l’expérience ! vid de Michel Ange…), on comprend la réaction émotionnelle de Stendhal lorsqu’il visita la ville. Ce « syndrome de Stendhal » secoue toujours les visiteurs qui marchent dans les pas de l’écrivain ; le long de la rue qui borde la Galerie des Offices (le fleuron des musées florentins) par exemple, décorée des statues des grands hommes qui ont marqué la cité de leur empreinte. Dante, Michel-Ange, Galilée, Machiavel… la liste impressionne. Pas autant que celle des chefs-d’œuvre de Botti-

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’est un théâtre à l’italienne qui a pour plafond le ciel, et dont les décors sont faits de statues et palais de pierre… Bienvenue à Florence ! De toutes les villes de la Botte, aucune ne concentre autant d’œuvres d’art et de merveilles architecturales. Car en collectionneur avisé et mécène généreux, la famille des Médicis y a attiré les plus grands artistes et accumulé les trésors. Fière comme une vedette de cinéma des années cinquante, la cité toscane s’enroule autour de son « Duomo » (la cathédrale), dissimulant un labyrinthe de ruelles bordées de maisons ocre et de palais qui – derrière des façades parfois austères – cachent des merveilles. Au bout du chemin, il y a toujours une place rafraîchie par une fontaine ; comme la Piazza della Signoria, épicentre de la vie florentine. En contemplant le massif Palazzo Vecchio, énorme palais forteresse aux murs crénelés qui s’y dresse, et les merveilles qui le cernent (Fontaine de Neptune, Da-

celli, Vinci, Titien, Caravage ou Rubens qui ornent les murs du musée. Ce serait pourtant faire offense à Florence que de la penser figer dans le passé… Avec ses 400 000 habitants, elle n’a jamais été aussi vivante. Il suffit de déambuler à l’heure de « l’aperitivo » dans les venelles de l’Oltrarno (sur l’autre rive de l’Arno, moins touristique) pour s’en convaincre. Les bars y attirent une foule de joyeux noctambules venus partager un verre de Chianti, le plus célèbre vin de la région. Et n’oublions pas que la Toscane en général – et Florence en particulier – est le fief de marques de luxe devenues internationales, comme Gucci, Tacchini ou Ferragamo… Idéal pour le shopping ! Le Belmond Villa San Michele, l’une des stars de l’hôtellerie locale, a su éviter le piège de l’incentive « vieilles pierres ». À travers une série d’activités proposées aux groupes MICE, il permet de ne rien manquer des chefs-d’œuvre, tout en découvrant la Belle Italienne d’un nouvel œil…

ZOOM SUR… FLORENCE LES INCONTOURNABLES

Cathédrale de marbre dont la coupole défie les lois de la gravité, le Duomo surplombe Florence. 600 ans après sa construction, les historiens s’arrachent encore les cheveux pour comprendre comment un ensemble d’une portée de 44 mètres et de 27 000 tonnes peut flotter dans les airs. Le spectacle est encore plus beau depuis les terrasses, accessibles en visite privée. De là-haut, la vue sur le dôme, le Campanile de Giotto et les toits de la ville est spectaculaire. ■ Sur les eaux de l’Arno Le Ponte Vecchio qui enjambe l’Arno est pris d’assaut par les touristes, qui se bousculent dans les échoppes des bijoutiers qui l’habitent. La solution ? Naviguer sur le fleuve (60 p. maxi, en plusieurs bateaux). Aucun risque, il faut simplement pagayer ! La « croisière » passe sous les quatre plus beaux ponts de Florence, pour une découverte inédite de la ville, loin de la foule ! www.firenzerafting.it

Lancé en 1949, l’Ape Calessino n’est pas qu’une déclinaison du Tuk-Tuk indien. Ce trois roues est le symbole de l’insouciance italienne dans les années cinquante. Tuk-Tuk Florence dispose de quatre engins (12 p. en même temps), pour une balade qui se termine au pied de l’église San Miniato al Monte. Au coucher de soleil, la vue sur Florence est à couper le souffle ! www.tuktukflorence.net/tuk-tours

S’informer Office de tourisme d’Italie, 23 rue de la Paix, 75002 Paris. www.italia.it Office de tourisme de Florence : www.firenzeturismo.it

Y aller Air France vole quotidiennement entre Paris/Roissy et Florence. Durée du voyage : environ 2h. www.airfrance.fr

À savoir

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■ Au sommet du Duomo

■ Aux fourneaux ! Le Belmond Villa San Michele a aménagé une école de cuisine. Le chef Attilio di Fabrizio distille ses conseils culinaires à une douzaine de personnes en même temps. Aujourd’hui, les convives sont invités à confectionner une salade italienne, des gnocchis et un tiramisu. Ludique, d’autant que les ingrédients sont déjà préparés et qu’il n’y a pas de vaisselle à faire !

Petite Events Italie Pacific World Abercrombie & Kent Dolce Vita Incentives

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■ Belmond Villa Michele

bâtiment voisin à flanc de colline, noyé dans d’élégants jardins. Une vaste piscine extérieure permet de se détendre. La salle Davanzati (avec terrasse arborée) accueille des réunions et dîners de gala, jusqu’à 100 personnes. www.belmond.com

Niché au sommet d’une colline, à une quinzaine de minutes du centre de Florence (accessible par navette gratuite), l’hôtel a pris possession d’un monastère du XVe siècle. La chapelle abrite le lobby, le restaurant La Loggia est installé dans le cloître. Les 46 chambres, sobres et lumineuses, sont étagées dans un

■ Hôtel Savoy Rocco Forte

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■ Au cœur du Musée de l’Œuvre de la cathédrale Agrandi et réaménagé, le musée a rouvert ses portes en octobre, au pied du Duomo. Outre les œuvres de la cathédrale placées ici pour les protéger des intempéries, on y découvre les célèbres portes monumentales du baptistère. La reconstitution de la façade originelle (XIVe siècle), jamais achevée puis démolie, est la nouveauté la plus spectaculaire. Cet immense « décor » long de 36 mètres abrite 40 statues véritables.

• Formalité : passeport ou carte nationale d’identité. • Décalage horaire : aucun. • Langue : l’italien. On parle (ou on comprend) souvent le français dans les sites touristiques • Monnaie : l’euro. • Climat : méditerranéen. Chaud l’été mais parfois avec de fortes pluies, doux l’hiver. Le printemps et l’automne sont les meilleures périodes.

Notre sélection DMC

NOTRE SÉLECTION D’HÔTELS

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CARNET PRATIQUE

■ Dans les rues en Ape Calessino

Au cœur de Florence, place de la République, l’hôtel dévoile 88 chambres élégantes dans un style italien contemporain (parquet, marbres, mosaïques…). Idéal pour profiter de la ville à sa guise… Le restaurant Irène propose une cuisine toscane. Deux salles pour les réunions (50 p. pour la plus grande). www.roccofortehotels.com ■

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REPÉRAGE FRANCE… HAUTS-DE-FRANCE

Nord, la culture au cœur En une dizaine d’années, Lille s’est imposée comme une destination touristique incontournable. En jouant la carte de la culture, la ville a également boosté le tourisme d’affaires. Par ricochet, le phénomène profite à toute la région. Par Christophe Chalon

epuis 2004 et son statut de Capitale européenne de la culture, Lille est devenue incontournable sur la carte de France du tourisme en général et du MICE en particulier. L’image de la ville est sortie profondément changée par cet évènement, la capitale du Nord ayant su mettre en avant ses atouts comme sa population chaleureuse (le succès du film « Bienvenue chez les Ch’tis » y a aussi contribué), son cœur historique restauré, ses rues piétonnes commerçantes, ses estaminets à la cuisine flamande typique et son accessibilité en TGV. Lille possède en effet l’avantage d’être située au cœur de l’eurorégion, à 38 mn de Bruxelles, 50 mn de Roissy, 1h de Paris, 1h20 de Londres, 2h40 d’Amsterdam… Cette accessibilité en train et des déplacements qui peuvent être effectués à pied sans de longs transferts – les hôtels étant proches des lieux de congrès –, font que l’impact carbone d’un événement organisé à Lille est l’un des plus bas de France. Un élément non négligeable désormais pour les entreprises. Outre ses deux gares TGV, la ville dispose aussi avec Lille-Lesquin d’un aéroport connecté à plus de 50 destinations nationales et

internationales. Les professionnels du tourisme lillois sont particulièrement investis dans le tourisme d’affaires et notamment le Club hôtelier (qui regroupe 95 % de l’offre) qui s’est doté d’une charte d’accueil « Bienvenue à Lille » destinée à la clientèle MICE. Seul bémol, la capacité hôtelière en établissements 4 et 5* qui serait encore insuffisante pour permettre l’accueil de grands congrès, la jauge maximale se situant actuellement autour de 5 000 à 5 500 participants. De nouveaux établissements en 4* et 3* sont toutefois attendus sur la métropole lilloise d’ici 2018 avec un Mama Shelter, un Hampton by Hilton, un B&B et un Eklo Hotel... « Lille a aussi l’avantage de posséder d’innombrables lieux pour accueillir des événements et surtout de toutes tailles », estime pour sa part Sébastien Fitamant, chef de projet de l’agence FXM.

Culture et patrimoine Fort d’un riche patrimoine historique et culturel, le charme de la cité flamande agit donc inévitablement. Des participants n’hésitent pas à prolonger d’une ou deux nuits leur séjour, souvent en compagnie de leur conjoint, pour découvrir plus

avant la ville et ses alentours. « Et 30 % des personnes qui viennent à Lille à l’occasion d’un événement professionnel souhaitent y revenir pour un séjour privé », précise Marc Delannoy avec sa casquette de président de l’office du tourisme et des congrès de Lille. Une attirance savamment entretenue avec le retour régulier de grands événements artistiques dans le cadre de Lille 3000. « Les organisateurs ne se positionnent pas en fonction de ces grands événements, comme Renaissance qui vient de s’achever en février, mais ils en profitent lorsque leur opération se déroule durant cette période. C’est un plus. Ces grands rendez-vous maintiennent l’attractivité touristique de Lille ce qui rejaillit sur le tourisme d’affaires », ajoute Marc Delannoy. Mais le beffroi de Lille ne doit pas faire de l’ombre à d’autres cités du Nord-Pas-de-Calais, toutes aussi attractives et dynamiques en matière de tourisme d’affaires comme Le Touquet, Dunkerque, Arras, Douai et Lens grâce à l’ouverture d’une antenne du musée du Louvre. Le projet d’un hôtel 4* pour renforcer l’attractivité de cette dernière se fait toutefois toujours attendre.

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REPÉRAGE FRANCE… HAUTS-DE-FRANCE

FXM Events

réée en 2002, l’agence FXM et ses 8 salariés sont installés au cœur de la métropole lilloise, à Roubaix. C’est toutefois dans tout le Nord-Pas-de-Calais que celle-ci intervient pour élaborer un projet événementiel et réaliser des opérations visant à renforcer la cohésion d’équipe au sein d’entreprises issues à 70 % de la région. Son périmètre d’action s’étire donc d’Arras à Lille et du Touquet-Paris Plage sur la Côte d’Opale à Dunkerque/Malo-les-Bains pour profiter des possibilités d’activités qu’offrent des plages à perte de vue. En passant par Saint-Omer au riche patrimoine historique mais aussi ville d’eau grâce à son marais.

« C’est une oasis de verdure à 45mn de Lille qui représente une bonne alternative au littoral », explique Sébastien Fitamant, chef de projet chez FXM. La cité audomaroise à de surcroît l’avantage de posséder des établissements hôteliers adaptés au MICE avec deux 3* appartenant au même groupe, le Najeti Hôtel du Golf doté d’un espace de remise en forme et d’un golf 18 trous et le Najeti Hôtel Château Tilques, manoir cossu avec ses chambres élégantes, sa piscine couverte et son parc. « Ces hôtels offrent un bon rapport qualité/prix et permettent d’élaborer une opération originale sur 2 jours/1 nuit à SaintOmer », ajoute-t-il.

Des lieux de culture

LA VILLA CAVROIS

©J.L.Paillé

Édifiée à Croix près de Lille en 1929 par l’architecte Robert Mallet-Stevens pour un riche industriel du textile du Nord, la Villa Cavrois renaît en 2015 après une longue restauration chargée de faire oublier des décennies d’abandon et de saccages. Au milieu de son parc, le bâtiment Art déco classé monument historique se prête à des événements haut de gamme le temps de cocktails réunissant jusqu’à 100 personnes. La villa est gérée par le Centre des monuments nationaux.

Mais fort des nombreux musées du Nord-Pas-de-Calais, FXM est également très à l’aise pour créer des événements inédits et personnalisés autour de cette richesse culturelle. « Nous profitons de l’attractivité nouvelle de la région grâce à la culture à l’image du Louvre Lens qui a ouvert en décembre 2012 ». L’agence a ainsi organisé plusieurs événements dans les salles d’exposition dont la Galerie du Temps de ce bâtiment à l’architecture épurée conçue par le cabinet japonais Sanaa. Toujours dans le bassin minier, à 30 km de Lens, le musée de la Mine de Lewarde est aussi un lieu chargé d’histoire (industrielle) pour un événement avec toujours une visite guidée des galeries et des espaces évoquant le dur labeur des mineurs. Pour une journée associant travail et découverte, le centre historique minier dispose de trois salles

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entre nature et culture

de réunion, d’un amphithéâtre (200 places) et d’un restaurant. Mais Lens, c’est aussi le stade Bollaert-Delelis du Racing Club de Lens et de ses célèbres supporters « sang et or ». L’enceinte sportive accueille elle aussi des opérations grâce à ses 7 500 m2 d’espaces répartis en 16 salons avec des capacités jusqu’à 380 personnes en théâtre, 450 en banquet et 700 en cocktail. « Le stade et ses espaces privatisables ont l’avantage d’avoir été rénovés en vue de l’Euro 2016 », souligne Sébastien Fitamant. Parmi les autres lieux culturels régulièrement utilisés par l’agence figurent l’opéra de Lille, le LAM à Villeneuve d’Ascq aux très riches connections, Le Fresnoy-Studio national des arts contemporains à Tourcoing mais aussi le Tri Postal et la gare Saint-Sauveur de Lille lorsque ces deux lieux ne sont pas investis dans le cadre de Lille 3000. Sans oublier le très beau musée de la Piscine de Roubaix situé non loin de l’agence événementielle. « La métropole lilloise ne manque pas de lieux culturels qui peuvent servir de cadre à de très beaux événements », résume Sébastien Fitamant.

REPÉRAGE FRANCE… HAUTS-DE-FRANCE

Génération Voyages fait briller Lille et sa métropole le beffroi de la mairie pour un cocktail avec un envol (par ascenseur) jusqu’à 108 mètres afin de disposer d’une vue imprenable de nuit sur la capitale du Ch’nord.

Un large choix d’hôtels Génération Voyages s’adapte toutefois à tous les budgets. « Pour être plus accessible, nous proposons des visites de Lille à pied ou en vélo avec un repas dans un estaminet. Cela assure l’ambiance et cette gastronomie locale est très appréciée des visiteurs », assure-t-il. Outre les prestations annexes demandées, le coût dépend aussi de la période de séjour et de l’hôtel choisi, Lille disposant d’une large gamme d’établissements avec une kyrielle de 3*, onze 4* et trois 5*, le Barrière (qui possède un théâtre et des salles de réunion), l’Ermitage Gantois et le Clarance (dont le restaurant est étoilé mais qui ne possède que 19 chambres). « Les hôtels sont situés en centre-ville ou à proximité de Lille Grand Palais ce qui permet de tout faire à pied », assure Marc Delannoy. Un avantage ou un inconvénient ? « Afin d’éviter l’absentéisme, certains organisateurs comme les congrès scientifiques choisissent de ne pas faire de soirée et de laisser les congressistes découvrir par eux-mêmes les innombrables restaurants de la ville, autour de la Grand Place notamment ». Il n’est pas rare d’ailleurs

©Marc Delannoy

’agence Génération Voyages organise une trentaine d’opérations par an allant de 10 à 2 000 participants. « Nous traitons aussi bien des séminaires à la journée avec visite de Lille et soirée de gala que des congrès dont nous assurons le « hoosing » soit la gestion de l’hébergement des congressistes », explique Marc Delannoy, MICE Manager de l’agence lilloise, qui a par exemple accueilli l’Assemblée des départements de France en 2013. Si le choix pour l’événement est Lille, le champ d’opération est souvent la métropole avec des visites du Vieux-Lille et du musée des Beaux-Arts associées à des découvertes du musée de La Piscine à Roubaix et du LAM à Villeneuve d’Ascq. « Nous avons aussi des demandes pour des extensions en Belgique à Bruges, la cité flamande étant située à seulement une heure de Lille mais aussi au Louvre Lens, le musée étant lui à 45mn », ajoute Marc Delannoy. L’agence y organise des visites nocturnes voire une privatisation de la Galerie du temps, la collection permanente, avec un cocktail. « Pour les petits groupes, de 20 personnes maximum, le must est de poursuivre au restaurant lensois de Marc Meurin, un étoilé Michelin. Plus proche, le musée des Beaux-Arts de Lille ou La Piscine permettent d’associer une visite nocturne en privé avec un cocktail ou un dîner de gala assis ». De nouveaux lieux s’ouvrent par ailleurs aux événements comme le Palais de la Bourse qui a été restauré par la CCI et dont une vaste salle peut accueillir sous sa verrière 1900 quelque 400 convives. Pour une opération de moins de 25 participants, Marc Delannoy conseille également

que des participants prolongent d’une ou deux nuits avec leur conjoint afin de visiter plus avant la ville et ses alentours. « Lille est vécu au début comme une destination un peu exotique par des organisateurs qui ont déjà fait toutes les grandes villes de France. Mais nous avons au final d’excellent retour à l’issu de leur passage en raison de l’atmosphère chaleureuse de la ville », souligne Marc Delannoy. L’envie d’y revenir est dès lors très forte.

DE NOUVEAUX HÔTELS À VENIR

Pléthore de projets vont renforcer l’offre hôtelières de Lille avec un Hampton by Hilton 3* de 135 chambres et salles de réunion en 2018 sur le projet Lillenium de Lille Sud, un Mama Shelter de 110 chambres à Euralille en 2017 et un hôtel 4* de 49 chambres qui sera aménagé dans l’ancien consulat de Pologne situé dans le Vieux-Lille.

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REPÉRAGE FRANCE… HAUTS-DE-FRANCE

Le Touquet Events au plus près de la côte

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a grande plage de sable, ses villas Belle Époque et des années 1920, ses infrastructures de loisirs dignes d’une grande ville, Le TouquetParis-Plage est une destination de choix pour le tourisme d’affaires. Local de l’étape, Le Touquet Events y réalise une quarantaine d’opérations par an réunissant de 10 à 350 participants. « La moyenne tourne autour de 40 à 50 personnes, d’abord des entreprises, PME ou grands groupes du Nord-Pas-de-Calais puis de l’Île-de-France », précise Benoit Peyronet, le gérant de cette agence qui dispose aussi d’une antenne à Abbeville pour les événements se déroulant en Baie de Somme. La station balnéaire bénéficie en effet de sa proximité avec Rouen, Amiens, Boulogne-sur-Mer, Arras, Lille et Paris. De la capitale, l’accessibilité est ainsi facile par l’autoroute A16 (en 2h30) mais aussi en train via Lille. « Le premier atout du Touquet est d’être une station balnéaire vivante à l’année, ce qui permet de faire des opérations différentes chaque mois. Le second est l’étendue des activités possibles avec du golf, du char à voile, du tennis, du cheval pour une simple balade ou du polo… ». Le Touquet Events cherche ainsi à sortir des schémas du séminaire classique au travers de propositions originales comme une séance de char à voile, un barbecue sur la plage ou à l’hippodrome, un apéro sur des catamarans... Si toutefois bien sûr le temps le permet. Pour les team buildings, des jeux de piste avec tablette se déploient dans les rues de cette ville de 5 000 habitants (mais 60 000 l’été !). « C’est un excellent moyen de découvrir la richesse historique et culturelle de cette station balnéaire qui

a connu un grand développement dans les Années folles », ajoute-t-il. Le rallye touristique en 2CV est une seconde option qui permet de sortir des limites de la station pour explorer la région jusqu’au deux caps, Blanc Nez et Gris Nez en passant par Wimereux, le château d’Hardelot, l’abbaye et les jardins de Valloires... Entre deux conférences ou réunions, Le Touquet est enfin le cadre idéal pour une petite séance bien-être réparatrice au travers de la thalassothérapie, de spa et de soins ou plus simplement d’une baignade au centre aquatique, dans une piscine à vagues.

Des opérations originales Côté hébergement, Le Touquet est gâté de par son statut de station de vacances avec pas moins d’une vingtaine d’établissements (représentant 1 200 chambres) dont le Bristol et le Castel Victoria en 3*, et les Westminster Hotel & Spa, Best Western Le Grand Hôtel, Holiday Inn Resort et Novotel Thalassa en 4*, ce dernier possédant des équipements de thalasso. « Les gros porteurs disposent entre 85 et 110 chambres environ. Les groupes de

grande taille sont donc partagés entre plusieurs établissements », explique Benoit Peyronet qui vient d’organiser la Croisière des talents de l’Edhec. Le très beau Palais des Congrès est alors utilisé pour la tenue des conventions voire des soirées de gala compte tenu de sa capacité. Pour ces soirées de prestige, le restaurant l’Escale (jusqu’à 150 couverts) avec son décor contemporain est aussi une adresse prisée. Si celui-ci est situé sur l’aéroport du Touquet, le chef Jean-Marc Carelle et son équipe sont capables de se déplacer en d’autres lieux de la ville, y compris sur la plage, en partenariat avec Le Touquet Events. D’autres activités et lieux devraient venir enrichir l’offre du Touquet tels un wake park, sorte de téléski nautique, et un concept de plage privée tenu par des acteurs locaux. « Et il est possible de tout faire à pied pendant un événement, c’est un troisième bel avantage », conclut Benoit Peyronet. ■

LE TOUQUET CLUB ENTREPRISE SAISON 2016

Le Touquet Club Entreprise a édité une brochure destinée à présenter les événements culturels et sportifs qui se déroulent durant l’année dans la station et qui permettent d’organiser, via des packages spéciaux, des opérations de relations publiques, un incentive haut de gamme, une offre privilégiée pour les salariés d’une entreprise...

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EN IMAGES

Workshop île de la Réunion

Les rendez-vous MTL

e du 15 au L’île de La Réunion Tourisme était sur la rout Paris, elle a et 17 mars. En 3 workshops à Marseille, Lyon rateurs. -opé tour et ges réuni près de 390 agents de voya

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Brussels Travel Forum 2016

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Le workshop organisé par Tourisme Montréal en collaboration avec Air Canada s’est déroulé le 10 mars dernier au Centre culturel canadien dans le cadre de la Semaine Montréal à Paris.

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Workshop Australie Aborigène

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Ils étaient 12 professionnels aborigènes à avoir fait le déplacement à Paris. Organisé par Tourism Australia et Qantas, ce rendezvous a permis de présenter des régions d’Australie encore méconnues. À découvrir de toute urgence !

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L’Île Maurice fait son show !

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s de l’événementiel Le rendez-vous biannuel des professionnel tataires (hôtels, pres et du tourisme s’est tenu le 22 février. 140 acteurs du secteur es autr et ) n… réceptifs, bureaux de conventio d. Gan de ville la uvrir ont pu échanger et déco

i à la renL’Office du Tourisme de l’Île Maurice est part Bordeaux, ier, tpell Mon de ges voya de ts agen contre des Nice et Lille du 21 au 24 mars.

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