![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/74f9a07fc04757cb09d090021314011c.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
7 minute read
SIGMUND FREUD L’AVENIR D’UNE ILLUSION
Avons-nous vraiment besoin de la religion ?
LE LIVRE
Apaiser nos angoisses face à la fragilité de nos existences en offrant la possibilité d’une vie après la mort, dans l’au-delà : telle est la fonction de la religion. Mais, nous dit Freud, c’est un cadeau empoisonné : ce n’est qu’une illusion. Dès lors, comment combattre cette peur sans tomber dans l’illusion de la religion ?
Points Forts
Ҍ Freud et le thème religion vs science sont au programme de philosophie en Terminale.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/ccf4553417b4fc30e24aff2c6dce3330.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/161ba8b682ef55fc20dc82670cbd8e8f.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
Ҍ Près de 40 titres de Freud dans la PBP.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/eef83bf14892fe52c7bc1f491bc17899.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/9b3a2abb27f16f85b2ab49dcdc6e3131.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
MOTS-CLEFS
QUELQUES CHIFFRES
Ҍ L’Avenir d’une illusion (Flammarion, 2019) : 6 000 ex.
Traduction inédite de l’allemand par Olivier Mannoni
7 juin 2023
11 × 17 cm
128 pages 5,00 €
ISBN : 978-2-228-93337-7 -:HSMCMI=^XXX\\:
ÉGALEMENT
SAUL LEITER [Nouvelle édition]
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/1f3906bd762fb56a2c0206976dfe4506.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
Photographies de Saul Leiter
Introduction de Max Kozloff
On redécouvre avec enthousiasme ce photographe américain, peintre talentueux, contemporain de Robert Frank, ami d’Eugene Smith, pionnier de la photographie en couleur au sein de la fameuse New York School.
Né en 1923 à Pittsburgh, fils d’un grand talmudiste, il délaisse à 20 ans des études de rabbinat pour rejoindre New York afin d’y poursuivre sa carrière de peintre. Au tournant des années 19401950, New York est le centre trépidant d’une création artistique intense, où se croisent et s’expérimentent des influences et des recherches venues des horizons européens et américains. Willem de Kooning, Mark Rothko et les peintres de l’expressionnisme abstrait y exposent leurs travaux. En photographie émerge le bref mouvement de la street photography, porté par Louis Faurer, Sid Grossman ou Leon Levinstein. Rapidement exposée et appréciée par la critique, l’œuvre picturale de Saul Leiter ne rencontre pas le succès commercial escompté, mais ses travaux – et l’influence de personnalités comme Eugene Smith ou Alexey Brodovitch – le conduisent à découvrir le potentiel créatif de la photographie. En 1947, il découvre au MoMA la célèbre exposition d’Henri Cartier-Bresson et commence à photographier les rues de New York. Admirateur d’Édouard Vuillard, il impose sa maîtrise de la couleur dans des vues citadines non conventionnelles, où les reflets, les transparences, la complexité des cadrages, les effets de miroir se marient à l’usage du film inversible et du téléobjectif pour écrire une forme unique de pastorale urbaine abstraite.
12,5 × 19 cm 144 pages
67 illustrations en couleur ouvrage broché photo poche no 113 isbn : 978-2-330-17889-5 juin 2023 prix provisoire : 13,90 €
Repères
Points forts
• Connue du grand public depuis les années 2000, l’œuvre de Saul Leiter a atteint une renommée mondiale.
• Un titre phare de la collection Photo Poche : 23 500 exemplaires vendus.
• Une réédition enrichie de 10 nouvelles photographies.
• Monographies parues chez Textuel : The Unseen Saul Leiter (2022) : 4 600 exemplaires vendus ; All About Saul Leiter (2018) : 7 500 exemplaires vendus.
Mots clés :
• photographie couleur – photographie de rue – mode –New York – ville – urbain
Max Kozloff est un historien de l’art américain, critique d’art moderne et photographe. Il a été rédacteur en chef à The Nation et d’Artforum. Son article “American Painting during the Cold War” (1973) est particulièrement important pour la critique de l’expressionnisme abstrait américain. Max Kozloff a reçu une bourse Guggenheim en 1968 et un Infinity Award for Writing de l’International Center of Photography en 1990.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/fd0a7ee9b18c8642ccbe8a5fe58c4cc2.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/96fcb194e922edf5432f9dd15363766b.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/eae56eafdc857e2727749433a4fae771.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/219738dc08d68afda66624c01c795ff7.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
CLAUDE CAHUN [Nouvelle édition]
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/56458c554d1798dc1fe9d3193a78d853.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
Photographies de Claude Cahun
Introduction de François Leperlier
Longtemps méconnue du grand public malgré sa reconnaissance parmi les surréalistes, l’œuvre de Claude Cahun (1894-1954) connaît, depuis le début des années 1990, un regain d’intérêt et de visibilité de la part de plusieurs institutions culturelles qui lui consacrent des rétrospectives. À raison, car cette artiste en tout point queer, tant par son expression de genre que par son union de toute une vie avec l’artiste Marcel Moore, explore, dès 1917, des réflexions sur l’identité aujourd’hui en pleine effervescence. Son autobiographie par l’image fait une large place à l’identité de genre : Claude Cahun préfère l’indéfinition. “Toute création est création de soi”, écrit l’artiste, rebelle à toute identification et considérant que “les étiquettes sont méprisables”.
Dans ses tableaux photographiques, comme dans ses autoportraits, Claude Cahun pratique la photographie comme une scénographie des apparences, comme si là se tenait son essence. Rompant avec l’art de la représentation – ou de l’illusion –, Claude Cahun a résolument engagé l’acte photographique dans une perspective de transfiguration de l’expérience sensible, dans une poétique de la métamorphose :
Repères
Points forts
• Une œuvre en résonance avec des sujets de société très actuels : représentation des personnes queer, identité et non-binarité de genre, relations amoureuses lesbiennes.
• Cet ouvrage fait redécouvrir une figure majeure du surréalisme.
• Une nouvelle édition enrichie de 5 nouvelles photographies.
• Jamais d’autre que toi de Rupert Thomson (traduction Christine Le Bœuf, Actes Sud, 2019), roman basé sur l’histoire d’amour de Claude Cahun et Marcel Moore.
Mots clés :
• surréaliste – autoportraits – collage – installation –théâtre – lgbt – queer
François Leperlier (né en 1949) est un écrivain, essayiste, poète, philosophe et historien de l’art français, connu notamment pour ses recherches sur Claude Cahun. Il a consacré une grande partie de sa vie à la réhabilitation et à la reconnaissance de son œuvre, redécouverte près de quarante ans après la mort de l’artiste en 1954. Il est l’auteur de Claude Cahun. L’Exotisme intérieur (Fayard, 2006) et a composé un recueil des écrits de Claude Cahun intitulé Aveux non avenus (Fayard, 2011).
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/2a9e6b674adbe916f9e57cd5370d012d.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/6aa062779410b62d32bc9a20b144a129.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/18731f76ef442453a6dc024e1cb8c800.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
JE NE SUIS PAS PHOTOGRAPHE…
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/5497577a00c6f91d1c644ee458dbfbb7.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
Textes d’Elvire Perego
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/e3549a59ca4e173d3213a2c59179a96c.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
Choix des images par Robert Delpire et Elvire Perego
Pour son centième numéro, Photo Poche propose un volume double dans lequel Robert Delpire rend hommage à une pléiade d’artistes et de créateurs de tous horizons et disciplines qui ont entretenu une relation particulière avec la photographie.
Ils sont peintres, sculpteurs, poètes, écrivains, voyageurs, architectes, cinéastes, intellectuels, reconnus et admirés pour tels. En grands amateurs – dans le sens de celui qui aime, l’amoureux –, ces personnalités s’adonnent toutes à la photographie. Conçu sous forme d’une petite anthologie, le numéro 100 de la collection Photo Poche est destiné à rester, par définition, inachevé, à jamais ouvert…
Il entrecroise et confronte différentes pratiques photographiques : du simple hobby, jeu, divertissement à l’expérimentation des plus novatrices… C’est donc une invitation à un vagabondage où se jouent en arrière-plan les clivages photographe amateur, photographe professionnel, photographe artiste, toujours à l’œuvre, tel un mouvement de balancier, dans l’histoire de la photographie depuis ses origines. D’un créateur à l’autre, la photographie apparaît fondamentalement écriture, rite scripturaire lié au vécu, à l’identité individuelle, à la vie affective, à la vie de création et de pensée, essentiellement autobiographique. Nouveau langage de l’intériorité, nouvelle “écriture du moi” qui s’enracinent dans la culture “fin de siècle”, la photographie suggère à quel point ces passionnés de génie mettent en scène et stimulent des interrogations identitaires, fournissent des modèles de compréhension de soi et du monde, atteignant une dimension d’archétypes.
Elvire Perego
Elvire Perego est une spécialiste d’histoire de la photographie, chargée de mission au Centre national de la photographie (1989-1993) et au musée Alinari à Florence (1994-1998).
Repères
Points forts
• “Photo Poche” Je ne suis pas photographe (Actes Sud), oct 2006 : 7 000 ex. vendus.
• Vision transversale de la photographie par divers typologie d'artistes.
• “Photo Poche” n°100 Je ne suis pas photographe est cité par Sophie Calle dans son “Photo Poche” n°101 : "Il manquait le numéro 101 de la collection (...) Pourquoi, je ne sais pas, mais ça tombait bien. Ça me plaisait d'occuper cette place fantôme et de succéder à Je ne suis pas photographe… "
Mots clés :
• cinéastes – peintres – écrivains– sculpteurs –expérimentation – histoire de la photographie – fin du siècle – nouveau langage – interrogations identitaires
Harry Gruyaert
HARRY GRUYAERT [Nouvelle édition]
Photographies d’Harry
Gruyaert
Introduction de Brice Matthieussent
La photographie en couleur ne s’est véritablement développée que tardivement dans l’histoire du médium, le noir et blanc exerçant une forme de magistère quant aux canons de l’art photographique. Si William Eggleston ou Joël Meyerowitz l’abordent avec attention, Harry Gruyaert en explore concrètement toutes les potentialités, s’attachant à défricher et à comprendre les problématiques nouvelles que la “matière couleur” impose au spectateur et à l’opérateur. Il dit lui-même : “La couleur, c’est un moyen de sculpter ce que je vois. La couleur n’illustre pas un sujet ou la scène que je photographie, c’est une valeur en soi. C’est même l’émotion de la photographie.”
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230220131903-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/47442f081b735ce90ac0037cb0b24fe1.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
Membre de l’agence Magnum, il effectue de fréquents reportages en Égypte, en Inde, au Maroc ou aux États-Unis, qui lui permettent de perfectionner sa technique des paysages urbains, maritimes ou ruraux, produisant des images d’une éclatante beauté, encore rehaussés par sa maîtrise de la composition et du cadrage.
Les photographies d’Harry Gruyaert accentuent, chez le spectateur, cette onde sensuelle et violente, cette perturbation inquiétante, déstabilisante, l’irruption brutale d’une étrangeté radicale, un effet de sidération qui vient redoubler la sidération propre à toute photographie. Cette nouvelle édition, entièrement remaniée, s’enrichit des relectures effectuées, depuis 2006, à l’occasion de ses monographies et expositions, ainsi que de ses derniers travaux.
Brice Matthieussent est un traducteur, écrivain et éditeur français. Depuis la fin des années 1970, il se consacre à la traduction en français de littérature anglo-saxonne, notamment américaine. Il a ainsi traduit de grands noms de la littérature contemporaine tels que John Fante, Jim Harrison, etc. Il est aussi professeur d’esthétique à l’École supérieure des beaux-arts de Marseille et il a écrit de nombreux textes critiques. Il collabore à diverses revues, notamment Art Press, Le Magazine littéraire, La Revue d’esthétique et Les Épisodes.
Repères
Points forts
• 2022 : 40 ans de la collection “Photo Poche” ; pour célébrer cet anniversaire et évoluer avec son temps, la collection se dote d’une nouvelle charte graphique.
• Membre de l’agence Magnum depuis 35 ans, Harry Gruyaert est un virtuose de la lumière et de la couleur ; il explore toutes les potentialités de la “matière couleur”, offrant des photographies couleurs remarquables, encore rehaussées par sa maîtrise du cadrage et de la composition, qui rendent magnétiques les lieux qu’il photographie.
• Nouvelle édition entièrement remaniée jusqu’aux derniers travaux photographiques d’Harry Gruyaert.
• Harry Gruyaert (Textuel) : 7 000 ex. vendus.