Book Mai Juin 25 - Essais Documents Sciences humaines
Diffusion ACTES SUD
Mai Juin 2025
Essais, documents et sciences humaines
TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement
COLLECTIF Gaza, une guerre coloniale
Sous la direction de Véronique Bontemps et Stéphanie Latte Abdallah
Essai
La guerre déclenchée après le 7 octobre 2023 s’inscrit dans une continuité qui n’implique pas seulement la bande de Gaza mais également le reste de la Palestine historique ainsi que les sociétés alentour. De quoi la guerre actuelle est-elle le nom ou l’apogée ? Quels processus et quelles logiques, poussés à leur terme, sont-ils à l’œuvre dans les massacres en cours ?
Cet ouvrage pluridisciplinaire, alliant analyse politique et perspectives juridiques à des approches socio-anthropologiques, s’attache à comprendre une histoire en train de se faire. Il tente d’en déceler les ruptures et les continuités en les inscrivant parfois dans le long terme. Les contributions portent d’abord sur les protagonistes d’une guerre qui se joue aussi sur le plan des narrations et des images, avant de traiter de ses conséquences humaines, sociales, économiques et patrimoniales, puis des vécus quotidiens, individuels et collectifs, des populations civiles concernées, enfin des perceptions et des enjeux régionaux et internationaux, y compris dans le domaine juridique.
LES DIRECTRICES D’OUVRAGE
Véronique Bontemps est anthropologue et chargée de recherche au CNRS. Ses travaux relèvent de l’anthropologie des sociétés palestiniennes contemporaines au Moyen-Orient, à travers plusieurs thèmes : le patrimoine, les frontières et les inégalités, les sociétés urbaines et les expériences de la maladie. Elle a publié deux livres : Ville et patrimoine en Palestine (Karthala-IISMM, 2012) et, avec Aude Signoles, Vivre sous occupation. Quotidiens palestiniens (Gingko, 2012). Stéphanie Latte Abdallah est directrice de recherche au CNRS, spécialiste du Moyen-Orient et des sociétés arabes. Elle a travaillé sur l’histoire sociale et l’histoire du genre des réfugiés palestiniens et, plus largement, sur les questions de genre, les mobilisations de la société civile et les féminismes laïques et islamiques au Moyen-Orient. Elle a notamment publié La Toile carcérale. Une histoire de l’enfermement en Palestine (Bayard, 2021) et Des morts en guerre. Rétention des corps et figures du martyr en Palestine (Karthala, 2022).
Une déflagration gUerrière. des continUités
Leila Seurat, Contextualiser l’attaque du 7 octobre. Retour sur une décennie d’évolutions stratégiques et organisationnelles du Hamas
Amélie Férey, La société israélienne à l’épreuve de la guerre
Anton Shalhat, Les Palestiniens en Israël et leur vision de l’opération déluge d’Al-Aqsa et de la guerre contre Gaza
Maher Charif, La configuration politique palestinienne à la veille et au lendemain du 7 octobre 2023
QUotidiens
effacer Une société
Stéphanie Latte Abdallah, Un futuricide en Palestine. Infrastructures militarisées et colonialisme
Abaher el-Sakka, La guerre à Gaza. Urbicide, démocide, génocide
Taher Al-Labadi, L’économie palestinienne du colonialisme au génocide
Marion Slitine, Un culturicide à Gaza. Ce que le génocide fait aux artistes
une guerre coloniale Sommaire
Oruba Othman, Les ressorts quotidiens de l’espoir dans une société gazaouie de la douleur
Omar Salamanca Jabary, Muna Dajani, Écologies de siège. Cultiver la vie pendant la Nakba
Chiara Calabrese, De Gaza à Beyrouth. Positionnements politiques et vécus des guerres
Christine Jungen, Télé-empathies fébriles. Gaza vu d’un salon jordanien la région et le monde face à la gUerre
Dima Alsajdeya, La gestion égyptienne de la bande de Gaza, entre politique d’endiguement et enjeux transfrontaliers
Fatiha Dazi-Heni, Extension de la guerre à Gaza et ses incidences en péninsule Arabique
Thomas Vescovi, Les médias face à la guerre. La France comme cas d’école
Joni Aasi, Gaza et la Cour internationale de justice. De la guerre perpétuelle au génocide
Johann Soufi, Que peut faire la justice internationale pour Gaza ?
Monique Chemillier-Gendreau, 89 ans, agrégée de Droit Public et de Science Politique, est Professeur émérite à l'Université Paris-Cité. Spécialiste du droit international et de la théorie de l’État, elle est aussi conseillère juridique devant les juridictions internationales. Ses analyses récentes portent sur la crise du droit international. Elle a notamment publié chez Textuel Régression de la démocratie et déchaînement de la violence (2019) et Pour un Conseil mondial de la Résistance (2020).
RENDRE IMPOSSIBLE UN ÉTAT PALESTINIEN
L’OBJECTIF D’ISRAËL DEPUIS SA CRÉATION
Monique Chemillier-Gendreau
Une démonstration magistrale par une grande dame du droit international.
L’idée selon laquelle le peuple pales/nien verrait abou/r sa revendica/on légi/me à l’auto-détermina/on a prévalu pendant longtemps dans la sphère interna/onale. Et les responsables poli/ques israéliens en ont entretenu l’illusion par leur par/cipa/on à des négocia/ons à ce sujet, notamment celles d’Oslo (1993-95). Ce livre démontre qu’il s’agissait de faux semblants. Jamais le projet d’édifica/on d’un État pales/nien n’a été accepté par les dirigeants d’Israël. Le travail de Monique Chemillier-Gendreau ne porte pas sur l’idéologie mais sur des faits, ceux qui, depuis la créa/on d’Israël, cons/tuent une succession d’entraves au projet d’un État pales/nien. De manière systéma/que, les dirigeants israéliens se sont acharnés contre les éléments cons/tu/fs de l’État : une popula/on définie, un territoire délimité, un gouvernement détenant les compétences régaliennes et une capitale. La popula/on pales/nienne a été chassée de sa terre, interdite de retour, et à Gaza, elle est aujourd’hui décimée. Le territoire a été amputé et morcelé par la présence de colonies israéliennes jusqu’à rendre impossible un territoire pales/nien con/nu. Les autorités pales/niennes n’ont jamais disposé des compétences régaliennes. Et Jérusalem, la ville des/née à être la capitale de la Pales/ne a été occupée et annexée en/èrement par Israël. La communauté interna/onale doit aujourd’hui prendre acte de ceVe situa/on et en /rer les conséquences de manière à imposer une paix fondée sur le respect du droit.
• Une analyse implacable de 75 ans de faux semblants israéliens par l’une des plus grandes spécialistes françaises du droit international.
• Le premier livre à démontrer que les dirigeants d’Israël, depuis sa création, n’ont jamais sérieusement envisagé la perspective d’un État palestinien.
• Un ouvrage tiré de la plaidoirie de Monique Chemillier-Gendreau devant la Cour internationale de justice sur les politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé.
13 x 19,8, broché 160 pages, 17,90 € 9782386290800
160 pages, 16,90€
7 mai 2025
• Droit interna/onal
L’ANTIQUITÉ
[6e édition]
Jean-Claude Golvin et Aude Gros de Beler
Retrouver l’architecture antique est un défi. Jean-Claude Golvin y parvient grâce à une connaissance archéologique et architecturale alliée à un talent de dessinateur. Ainsi les sites les plus célèbres reprennent-ils vie et forme. Des ziggourats aux pyramides d’Égypte, du
Parthénon au temple de Baalbek, du centre de Rome à Lutèce ou aux civilisations de l’Afrique romaine, 155 restitutions se répartissent sur 30 siècles, de 2500 av. J.-C. au ve siècle de notre ère. Chaque image représente une immense synthèse, regroupant en un seul dessin des milliers d’informations publiées dans des centaines de pages, parfois le résultat d’un siècle de fouilles.
D’un seul regard, il devient possible de contempler un site dans son ensemble, de comprendre son histoire et son fonctionnement.
Ce voyage dans l’Antiquité s’avère un fantastique manuel d’architecture et d’urbanisme des civilisations égyptienne, grecque et romaine. Cette nouvelle édition, revue et corrigée, s’enrichit d’un cahier de seize pages, incluant la Nubie égyptienne, Ithaque, des aquarelles inédites d’Ostie et de Pompéi, de nouveaux sites à Rome…
Jean-Claude Golvin est architecte dplg et directeur de recherche au cnrs. Il a dirigé pendant dix ans le Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak. Il est l’auteur de très nombreux ouvrages.
Aude Gros de Beler est égyptologue, chargée de cours à la faculté Vauban (Nîmes), éditrice aux éditions Actes Sud.
L’ANTIQUITÉ COMME SI VOUS Y ÉTIEZ
Repères
Points forts
• Nouvelle édition d’un livre déjà vendus à 14 000 exemplaires.
• Illustrations de Jean-Claude Golvin, premier spécialiste mondial de la restitution par l’image et auteur illustrateur de nombreux ouvrages parus chez Errance & Picard.
• De nombreuses aquarelles en double page, permettant d’apprécier le détail de chaque site.
• Une nouvelle édition augmentée d’un ouvrage qui est à présent un classique pour les amateurs d’archéologie antique.
Rome, le Panthéon .................................................................................................. 173
Rome, le centre-ville iv siècle apr. J.-C.) .................................................................174
Rome, le Circus Maximus 176
Rome, le stade de Domitien ................................................................................... 177
Rome, les forums impériaux ................................................................................... 181
Rome, le forum de César 182
Rome, le temple du Divus Iulius 183
Rome, le Colisée 184
Rome, la Domus Aurea ........................................................................................... 185
Rome, le palais de Domitien ................................................................................... 188
ITHAQUE
Évocation du palais d’Ulysse à Ithaque, île grecque sur la mer Ionienne. Malgré de très nombreuses controverses et incertitudes, les historiens les plus proches de la problématique pensent aujourd’hui que l’île actuelle d’Ithaque, qui n’a jamais cessé de porter ce nom à travers les récits historiques, correspond à l’Ithaque homérique. Si la quête des vestiges du palais d’Ulysse monopolise l’attention des chercheurs depuis de nombreuses années, nous savons uniquement qu’Homère, peu bavard sur le sujet dans son œuvre, le situe au pied du mont Néion, à une hauteur suffisante pour surveiller les mouvements des bateaux dans la rade et le port. En 2010, une équipe d’archéologues grecs de l’université d’Ioannina dirigée par Athanase Papadopolos annonce, après seize années de fouilles, la mise au jour d’un vaste bâtiment de trois étages, semblable à ceux découverts à Mycènes et Pylos, avec un escalier intérieur taillé dans le roc et une fontaine datant de 1300 av. J.-C. Cet édifice pourrait être le palais d’Ulysse – du moins, celui du roi d’Ithaque à l’époque homérique, au VIII siècle av.J.-C., car subsiste la question même de savoir si les poèmes d’Homère s’appuient sur des personnages réels… Cette aquarelle propose donc une évocation de ce palais, installé à proximité de la mer, sur un éperon rocheux qui permet de surveiller à la fois les mouvements côté mer et côté terre. L’entrée donne sur divers étages, cours et portiques, et le tout est protégé par une enceinte.
Àl’issue de sa longue évolution, depuis sa fondation étrusque (à la fin du VI siècle av. J.-C.) et le développement monumental réalisé aux périodes grecque, samnite, puis romaine, Pompéi (conquise par Sylla en 89) est promue au rang de colonie romaine en 80 av. J.-C. Protégée par son rempart percé de portes qui la mettaient en communication avec la mer et les villes voisines, elle abritait de luxueuses maisons. La ville était le lieu de villégiature de riches familles disposant de très importants revenus agricoles et fonciers, exploitant de grands domaines grâce à l’abondance de la main-d’œuvre servile disponible alors en Campanie. Ses édifices publics et ses temples lui donnaient aussi une riche parure monumentale. La clémence du climat, la richesse des sols, l’importance de la fortune de ses grandes familles semblaient promettre la ville à une longue période de prospérité.
Rien ne laissait présager les malheurs qui allaient brutalement s’abattre sur elle. Le 5 février 62 apr. J.-C., la ville subit un redoutable tremblement de terre qui endommagea très gravement ses monuments. Le capitole, l’amphithéâtre,
bref tous les édifices subirent des dommages et l’importance des efforts à entreprendre pour les restaurer était considérable. Les Pompéiens commencèrent à relever leurs ruines et même à construire de nouveaux édifices publics (comme les thermes centraux). Ils réalisèrent partout des travaux de consolidation, réparèrent l’amphithéâtre et seraient rapidement parvenus à effacer les traces de ce premier sinistre s’ils n’avaient été frappés de façon définitive par la plus terrible des catastrophes. L’après-midi du 24 août 79 apr. J.-C., le Vésuve, dont la masse impressionnante s’élevait au nord de la ville, explosa dans un terrible fracas. Pendant onze heures, il cracha une colonne de fumée, de poussières et de lapilli qui monta jusqu’à 20000 m de hauteur, créant la nuée “en forme de pin” dont fut témoin Pline l’Ancien. Le vent soufflait malheureusement en direction du sud-est. Des pierres et des cendres tombèrent sur une ville dont les habitants avaient déjà péri asphyxiés par des gaz toxiques et tout fut enseveli définitivement sous une couche noirâtre de 1 à 8 m de hauteur. La belle image de la cité heureuse et prospère avait disparu.
Pompéi (ier siècle apr.J.-C.)
Une ville riche qui va mourir affrontée au Vésuve
1 • Place du forum entourée d’un portique à étages, au fond de laquelle se dresse le capitole flanqué de deux arcs de triomphe.
2 • Basilique civile à trois nefs, bâtie en 78 av. J.-C., dont la toiture n’a pas encore été reconstruite.
3 • Temple d’Apollon.
4 • Temple de Vénus, patronne de la ville.
5 • Temple de Jupiter.
6 • Porta Marina.
7 • Marché (macellum) construit à l’époque d’Auguste.
8 • Édifice construit à l’époque de Tibère et dédié à la prêtresse Eumachia, patronne des teinturiers, lainiers, cardeurs, foulons (fullones) siège de la corporation des marchands d’étoffes.
9 • Forum triangulaire, place où se dresse un temple dorique datant du milieu du ive siècle av. J.-C. Dédié tout d’abord à Hercule, fondateur légendaire de la cité, puis à Athéna.
10 • Théâtre, construit entre 200 et 150 av.J.-C., d’une contenance de 5 000 spectateurs. Son quadriportique fut utilisé par la suite comme palestre d’entraînement pour les gladiateurs.
11 • Odéon couvert édifié en 80 av. J.-C., utilisé pour les spectacles musicaux et pour les mimes, derrière lequel se trouve le temple d’Isis.
12 • Thermes de Stabies avec palestre et piscine à ciel ouvert et salles couvertes voûtées.
13 • Thermes centraux.
14 • L’amphithéâtre de Pompéi, construit dans un angle de l’enceinte, est l’un des plus anciens édifices de ce type. Il a été réalisé aux frais de deux magistrats de la ville et achevé en 80 av. J.-C.
15 • Grande palestre réalisée à l’époque d’Auguste, entourée d’un portique et pourvue d’une piscine destinée aux exercices sportifs.
16 • Villa des Mystères. Grande demeure extra-urbaine célèbre en raison de ses peintures murales évoquant l’initiation aux mystères orphiques et dionysiaques.
17 • Villa de Diomède.
18 • Villa de Cicéron, le grand orateur et homme politique romain (106-43 av.J.-C.).
[Ci-dessus, à gauche]
Les thermes de Stabies, dont la construction remonte au II siècle av.J.-C., sont les plus anciens de la cité. Installés au carrefour de la rue de l’Abondance et de la rue de Stabies, ils se divisent en trois parties: à l’est, le bain des hommes et celui des femmes séparés par le fourneau; au nord, des pièces de service comportant baignoires et latrines; au centre, la palestre, vaste espace trapézoïdal entouré d’un portique sur trois côtés et flanqué à l’ouest d’une piscine.
[Ci-dessus, à droite]
La maison de Julia Félix, vaste propriété sur la rue de l’Abondance.
[Ci-contre]
Avec ses 3 000 m2 la maison du Faune est l’une des plus vastes et des plus riches maisons de Pompéi.
[Ci-dessous]
Bordée de nombreuses boutiques, la rue de l’Abondance mène tout droit au forum et reste sans doute, avec ses 8,50m de large, la plus fréquentée de Pompéi.
LES EMPEREURS ROMAINS
27 av. J.-C.-476 apr. J.-C.
[Nouvelle édition]
François Zosso et Christian Zingg
Qui ne connaît pas Auguste, Tibère, Néron, Constantin ? Mais qui a entendu parler de Balbin, de Macrin, d’Attale, d’Olybrius ? Ils furent cent soixante candidats à vouloir gravir les marches du siège impérial et gouverner l’immense Empire romain. Plusieurs fois, ils furent deux, trois, voire sept à se le disputer. Cent cinq seulement réussirent à s’y asseoir, quelques jours, quelques semaines, quelques années. Plus de la moitié périrent de mort violente. Cet ouvrage présente, sous la forme de “curriculum vitae”, l’essentiel de leur vie marquée, pour la plupart, du sceau de la violence, du sang et des larmes. Initialement paru en 1994 et régulièrement mis à jour, cet ouvrage propose un condensé de la biographie de ces cent cinq empereurs romains, dont les visages nous sont restitués par une monnaie à leur effigie. Les fiches sont accompagnées de solides annexes pour que passionnés d’histoire, étudiants, professeurs ou numismates puissent embrasser en quelques pages la personnalité de chacun de ces empereurs.
François Zosso était professeur d’histoire. Il consacrait sa vie à la recherche historique. Christian Zingg est un numismate averti, spécialisé en histoire romaine.
DICTIONNAIRE
DES EMPEREURS ROMAINS
Repères
Points forts
• Nouvelle édition d’un livre déjà vendus à 5 200 exemplaires.
• Un ouvrage accessible, clair et direct, qui intéressera un public large.
• Une fenêtre ouverte sur l’un des régimes politiques les plus passionnants de l’histoire humaine.
• Un livre qui retrace les rebondissements et les drames qui ont marqué la vie des empereurs romains.
Mots clés
• Antiquité / Rome / pouvoir / politique / Histoire
sommaire
DOCUMENTS
Édition établie et présentée par Mario Pasa.
Xavier Paoli
LE GARDIEN DES ROIS
En France avec Victoria, Sissi, le tsar, le shah et autres majestés, par le commissaire chargé de leur sécurité
Les souvenirs malicieux du commissaire spécial Paoli, qui fit de la France de la Belle Époque « le paradis des souverains en vacances ».
LE LIVRE
De 1886 à 1909, Xavier Paoli fut chargé de la protection des monarques durant les parties privées de leurs séjours en France. Baptisé « gardien des rois » par Georges Ier de Grèce, il noua une véritable amitié avec plusieurs de ces têtes couronnées qui villégiaturaient en république à ses côtés. Avec un regard aussi respectueux qu’amusé, il fait se rencontrer la petite histoire et la grande pour nous offrir des portraits qui sont tout sauf officiels : Élisabeth d’Autriche dégustant une soupe à l’oignon, Édouard VII amoureux de Paris et le shah de Perse amoureux des
Parisiennes, Nicolas II et la tsarine heureux comme jamais au château de Compiègne, le roi des Hellènes rêvant d’entrer au conseil municipal d’Aix-les-Bains et le roi des Belges rêvant d’acheter la Côte d’Azur, Alphonse XIII d’Espagne chantant Viens, poupoule, le roi du Cambodge et ses danseuses, la reine Victoria et son âne Jacquot. « Notre véritable repos à nous, c’est d’oublier qui nous sommes », disait le roi des Belges : mission accomplie pour le commissaire Paoli !
POINTS FORTS
• Un témoignage historique dans la continuité de Mes années avec Sissi par Irma Sztáray (4 200 ex. en GF [2007] et 6 700 ex. en PBP [2008]) et de Treize Années à la cour de Russie par Pierre Gilliard (2 500 ex. en GF [2011] et 10 600 ex. en PBP [2013]).
• Une parfaite lecture estivale : de l’humour à chaque page et tout le charme des anciens récits de voyage, sous la plume d’un policier qui était aussi pour les visiteur royaux « un guide de voyage toujours ouvert à la page qu’ils désiraient consulter ».
• Une édition totalement revue qui conserve les meilleurs « morceaux » de ces souvenirs proposés en feuilleton de 1909 à 1911 (supplément littéraire du Figaro) et parus en volume (Ollendorff, 1912) puis en fac-similé sous le titre : Leurs Majestés.
• Une certaine idée de la France, qui fait écho au thème des Rendez-vous de l’histoire 2025 à Blois : « La France ? »
7 mai 2025
14 × 20,5 cm
304 pages 20,00 €
ISBN :
L’AUTEUR
Né en Corse en 1833 et descendant d’un célèbre général indépendantiste, Xavier Paoli servit tour à tour le Second Empire et la Troisième République. C’est à titre de commissaire spécial des chemins de fer qu’il devint le gardien des rois. « Il a su faire aimer la République aux monarques », disait de lui le président Félix Faure, et il le fit si bien qu’il fut l’hôte personnel de la reine Victoria à Buckingham pour son jubilé de diamant. Il ne prit sa retraite qu’à l’âge de soixante-quinze ans et mourut en 1923 à Courbevoie, au milieu d’un véritable musée de souvenirs royaux.
ÉLOGE DE LA RELATIONNALITÉ
Se relier au vivant au-delà de l'Humain
Arturo Escobar, Michal Osterweil et Kriti Sharma Traduction de Claude Rougier
Comment penser et percevoir autrement le monde, le vivant et nos relations ? Comment déconstruire le récit de “l’homme bioéconomique” qui engendre crises et destructions ? À travers l’émergence de multiples actions qui rendent visible l’extraordinaire potentiel de la relationnalité, les auteurs nous inviter à designer. “Designer de façon relationnelle veut dire créer en étant conscient de ce que nous sommes inextricablement liés les uns aux autres, à la terre et à un nombre infini d’entités non humaines. Et de ce que nous-mêmes sommes constitutivement relationnels. Nous sommes des réseaux complexes de relations composées d’esprits, de corps, de communautés, de savoirs, etc.” Cette approche ouvre ainsi la voie d’une ontologie politique de la relation entre l’être, le devenir, l’habiter, le designer, le savoir, le sacré et la politique.
Arturo Escobar est professeur émérite d’anthropologie à l’University of North Carolina, aux États-Unis, et professeur adjoint du programme Sciences de l’environnement de l’Universidad del Valle, à Cali, en Colombie.
Michal Osterweil est professeure de Global Studies à l’University of North Carolina, aux États-Unis, où elle étudie et enseigne la pédagogie transformatrice en temps de crise à l’université et dans la communauté au sens large.
Kriti Sharma est professeure adjointe de Critical Race & Ethnic Studies à l’Université de Californie à Santa Cruz et membre du Science & Justice Research Center.
Repères
Points forts
• Un magnifique éloge du lien.
• Le nouveau livre d'Arturo Escobar, l'un des leaders de l'anthropologie de la nature aux côtés de Philippe Descola, Tim Ingold, Bruno Latour, etc.
Mots clés
• Anthropologie de la nature / manières d'être vivant / reconnexion au vivant
Sommaire
Introduction, le récit de la vie dominant ne fonctionne pas
PREMIÈRE PARTIE. SE SOUVENIR
1.Bio-Graphies : récits de la vie relationnelles au sein des sciences naturelles et au-delà
2. La pensée moderne et la production active de la non-relationnalité
DEUXIÈME PARTIE. CHOISIR
3. L'activation politique de la relationnalité : Les dérapages ontologiques comme portails vers la relationnalité ?
TROISIEME PARTIE. REFAIRE
4.Autonomie, abolition des prisons et activisme sacré : des passerelles pour refaire la vie
5. Designer de manière relationnelle : des pistes vers des transitions plurielles
Conclusion
Visuel provisoire - Diffusion
RETOUR À LA PAROLE
Julien Barret
L’ art oratoire est à la mode. Ou plutôt, il l’est redevenu après plus d’un siècle d’effacement, durant lequel l’écrit faisait loi. Si bien qu’aujourd’hui, la parole se diffuse partout. Posée, scandée, confessée, monologue intérieur ou discours amplifié, la parole s’échange, s’assène et s’écoute, elle soulage, amuse, émeut, elle meurtrit et elle soigne. C’est avec le concours d’éloquence qu’elle a commencé à faire son retour, surfant sur la vague du pitch et des conférences. Ce livre raconte ce retour récent à la parole depuis une dizaine d’années, à travers les formes contemporaines qu’elle adopte à l’école, dans l’entreprise et sur les réseaux sociaux. Il plonge ensuite dans l’histoire et les traditions oratoires pour en saisir les origines, avant de dévoiler les enjeux qui font aujourd’hui de la libération de la parole un moteur essentiel de la vie sociale et du bien-être, tant individuel que collectif. Prendre la parole, c’est se mettre en avant, mais aussi en danger. On a tous et toutes droit à la parole. Prenez-la !
Poète, linguiste et formateur en prise de parole, Julien Barret cherche à valoriser une tradition oubliée de l’art poétique pour en dévoiler les ressources. Il intervient au lycée, à l’université, lors d’événements culturels, et a publié une dizaine de livres sur le slam, le rap et la langue française.
Repères
Points forts
• Un livre complet sur les origines antiques de l’art oratoire, ses manifestations en Europe et dans le monde anglo-saxon depuis le Moyen Âge, jusqu’à la vogue récente des concours d’éloquence en France et dans les pays francophones.
• Une réflexion sur la manière dont le dispositif de la scène ouverte de slam peut libérer une parole poétique, citoyenne et personnelle.
• Une présentation des enjeux d’une rhétorique placée au cœur des préoccupations sociétales, scolaires et managériales.
Mots clés
• Parole / art oratoire / rhétorique / tradition orale / slam / poésie
La compagnie des langues
Julien Barret
COLLECTION
“LA COMPAGNIE DES LANGUES”
Le langage fait partie de notre expérience quotidienne. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées à un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir.
À elles toutes, elles forment une immense “compagnie”, qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.
La collection “La Compagnie des langues” part des questions que nous nous posons à propos du langage et des langues aujourd'hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle explore les grands enjeux du monde contemporain et offre sur ces questions des synthèses accessibles et nourries des recherches les plus actuelles.
Le langage fait partie de notre expérience quotidienne à tous. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir. A elles toutes, elles forment une immense «compagnie», qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.
La collection «La Compagnie des langues» part des questions que nous nous posons propos du langage et des langues aujourd’hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle part des grands inguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière enjeux du monde contemporain et nourries des recherches les plus actuelles.
Le langage fait partie de notre expérience quotidienne à tous. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées à un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir. A elles toutes, elles forment une immense «compagnie», qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.
La collection «La Compagnie des langues» part des questions que nous nous posons propos du langage et des langues aujourd’hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle part des grands inguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière enjeux du monde contemporain et nourries des recherches les plus actuelles.
langues
Llangage fait partie de notre expérience quotidienne tous. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées à un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir. A elles toutes, elles forment une immense «compagnie», qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.
La collection «La Compagnie des langues» part des questions que nous nous posons à propos du langage et des langues aujourd’hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle part des grands inguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière enjeux du monde contemporain et nourries des recherches les plus actuelles.
Le langage fait partie de notre expérience quotidienne à tous. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir. A elles toutes, elles forment une immense «compagnie», qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe. La collection «La Compagnie des langues» part des questions que nous nous posons propos du langage et des langues aujourd’hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle part des grands inguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le
La compagnie des langues
Kaplan
La compagnie des langues
3 / 4 parutions an.
Liberté d’expression, justice et langue
Anna Arzoumanov
Julien Barret
Gabriella Parussa
Frédéric
Vivre avec nos violences. Penser aux confins de notre
Jacques Deschamps
Pourquoi les humains, êtres dits civilisés, semblent-ils inévitablement attirés par les formes les plus extrêmes de violence ? Dans ce livre audacieux, Jacques Deschamps invite à une remise en question courageuse de notre histoire, de notre condition humaine et des forces politiques qui façonnent notre avenir.
La tendance proprement incompréhensible de l’être humain à recourir aux formes les plus extrêmes et paroxystiques de la violence, au niveau individuel (le délinquant, le criminel), social (l’émeutier, le révolutionnaire) et collectif (la guerre sous toutes ses formes) semble être une loi de l’histoire. La civilisation d’un côté, la barbarie de l’autre. Il est temps de déconstruire cette opposition binaire afin de chercher l’origine de la violence au cœur de notre condition historique. Face à ce caractère intrinsèquement humain de la violence, la solution ne peut être que politique, car aucune forme de spiritualité ou de morale n’est susceptible de nous aider à « faire avec nos violences ». Il est également urgent de repenser l’articulation entre politique et écologie : modifier nos rapports à la nature nécessite un changement radical de nos modèles de civilisation et de nos façons de penser. Plus qu’un livre, Vivre avec nos violences est un outil de pensée critique. Il s’adresse aux philosophes, aux historiens, aux écologistes, mais surtout à tous ceux qui refusent de céder à la fatalité et cherchent à comprendre le monde pour mieux le transformer.
Couverture provisoire
Parution : mai 2025
ISBN : 979-10-209-2346-2
Prix provisoire : 16 euros
Points forts
Un essai d’une actualité brûlante. Une réflexion essentielle pour construire un futur durable et équitable. Un texte qui éclaire, dérange et interpelle.
Jacques Deschamps est professeur de philosophie. Il a travaillé en lycée puis à l’ENS de Lyon. Il a publié en 2023, dans la même collection, Éloge de l’émeute.
Fabrice Nicolino
Il y a des crises que l’on voit venir sans vouloir y croire. Celle de l’eau est l’une des plus graves. Un regard neuf et radical sur un problème systémique : il ne suffit plus de dépolluer, mais il faut cesser de polluer. Parce que nous sommes de l’eau.
« Je vais parler comme je le ferais auprès d'un ami. Te parler. À toi de voir. Si je t'ennuie, tu sais ce qui te reste à faire. Ce qui suit est un petit livre sur l'eau qui appelle à la révolte de tous. Je crois que tu comprendras en cours de route. »
Nous avons toujours tenu pour acquis que l’eau du robinet coulerait, potable, à l’infini. Mais ce système vacille. Partout, les responsables politiques et les experts de la santé publique avouent leur impuissance face à la contamination croissante des ressources en eau. Pesticides, microplastiques, médicaments, rejets industriels : la pollution est omniprésente et les stations d’épuration n’arrivent plus à suivre. L’eau de mer ellemême est affectée, au point que certaines analyses ont démontré un danger pour la santé des baigneurs et des consommateurs de fruits de mer. Mais face aux intérêts économiques, une loi du silence s’impose. Fabrice Nicolino ne se contente pas d’exposer une catastrophe environnementale : il propose un changement de regard. Salir l’eau est un crime. Il est temps d’agir.
Couverture provisoire
Parution : mai 2025
ISBN : 979-10-209-2256-4
Prix provisoire : 15 euros
Points forts
Un style accessible et percutant, qui interpelle autant qu’il éclaire. Une enquête environnementale qui donne la parole à des témoins-clés : responsables politiques, scientifiques, professionnels de l’eau.
Par l’auteur de Nous voulons des coquelicots (36 000 exemplaires vendus) et de Bidoche (10 000 exemplaires vendus).
Fabrice Nicolino est journaliste. Il est notamment l’auteur avec François Veillerette de Nous voulons des Coquelicots (2018), ou encore de Bidoche : l'industrie de la viande menace le monde (2009) et Le grand sabotage climatique (2023).
Le changement climatique n'est plus une menace abstraite, mais une réalité tangible et brutale. Incendies d'une ampleur inédite, tempêtes ravageuses, inondations meurtrières… Comment faire ? Vers quelles solutions se tourner ? Ce livre propose une analyse lucide et engagée sur la seule alternative viable : l'électricité.
Couverture provisoire
Parution : mai 2025
ISBN : 979-10-209-2255-7
Prix provisoire : 12 euros
De quelle électricité voulons-nous ? Nucléaire, éolien terrestre et maritime, photovoltaïque, méthanisation, hydrogène… autant de pistes qui doivent être examinées avec rigueur et dans un cadre démocratique transparent. L'ouvrage dénonce avec force les absurdités d'un marché de l'électricité libéralisé, responsable d'une flambée incontrôlée des prix, de la précarité énergétique et d'un sous-investissement chronique dans la transition écologique. Il démontre comment la privatisation du secteur a mené à une situation absurde où les consommateurs et les entreprises subissent des coûts aberrants, sans aucun lien avec les réalités de production.
Face à ce chaos, une solution s'impose : la reconstitution d'un véritable service public de l'électricité, sous contrôle citoyen. Seule une telle structure permettra de planifier et de financer les investissements massifs nécessaires à la transition énergétique, d'assurer une électricité accessible à tous à un prix équitable et d'instaurer une réelle démocratie énergétique.
Points forts
Un livre essentiel pour comprendre les enjeux cruciaux de l'énergie et pour agir en faveur d'un modèle plus juste, transparent et durable.
Une vision ambitieuse, argumentée et pragmatique pour sortir de l'impasse.
Fondée en 1998 et présente dans plus de quarante pays, Attac est une association qui résiste contre le pouvoir pris par la finance et les multinationales sur les peuples et la nature, et lutte pour la justice sociale et environnementale.
Olivier Legrain avec Vincent Edin SAUVER L’INFORMATIO N
DE LA MAINMISE DES MILLIARDAIRES
Le quatrième pilier de la démocratie est en grave danger ! Un manifeste appelant au sursaut collectif signé Olivier Legrain, le millionnaire anti-Bolloré qui tente de protéger l’indépendance des médias.
LE LIVRE
Dix milliardaires détiennent 90 % des quotidiens nationaux, 55 % de l’audience des télévisions et 40 % de celles des radios. Informer coûte cher : l’écrasante majorité des grands médias perd de l’argent ; l’intérêt des milliardaires pour les médias n’est donc pas économique mais idéologique, comme l’assume Vincent Bolloré évoquant sa « croisade idéologique ».
L’heure de la post-vérité a sonné, qui laisse aux opinions prendre un statut équivalent à celui des faits.
En parallèle, il faut souligner que ces croisades
LES AUTEURS
14 mai 2025
11 × 17 cm
144 pages 5,00 €
ISBN :
POINTS FORTS
• La concentration de l’information est un danger majeur pour la démocratie.
• La croisade idéologique des multimilliardaires contre le progressisme : les milliards qui irriguent actuellement le marché de l’information (médias, édition, école de journalisme) sont ceux de l’extrême droite.
d’influence favorisent des idées anti-progressistes. Dès lors, on n’est pas étonné de découvrir que l’argent de l’extrême droite irrigue cette bataille culturelle : au-delà des seuls médias, c’est à présent internet, l’édition et les écoles de journalisme qui sont financés à gros coups de milliards.
Si nous ne faisons rien, la totalité des espaces d’information réellement libres disparaîtront.
Ce petit essai offrira des pistes de résistance et d’action pour sauver l’information.
Olivier Legrain est l’ancien PDG de Materis, fleuron de l’industrie chimique française. Il a investi une grande partie de sa fortune dans la création de la Maison des médias libres, qui devrait accueillir dès 2026 la quasi-totalité des médias indépendants (Blast, Vert, Alternatives économiques, Politis, Basta !, etc.). Face aux milliards de l’extrême droite et aux fake news engendrées, ce millionnaire tente activement d’offrir un asile à l’information indépendante.
Vincent Edin est journaliste indépendant et auteur engagé dans la lutte contre l’extrême droite.
• L’urgence extrême : le cercle vicieux est quasi bouclé : des autrices et éditorialistes d’extrême droite sont invités sur des médias de même obédience pour faire la promotion de livres parus dans les mêmes maisons et interviewés par des journalistes complices
• Par Olivier Legrain, ancien capitaine d’industrie, millionnaire de gauche, financeur et fondateur de la Maison des médias libres qui doit voir le jour en 2026. Grosse presse à prévoir !
• Un essai percutant à prix ultra démocratique : 5 EUROS.
• Par où commencer ??? Bollorisation des médias, Projet Périclès, Rachat de l’ESJ Paris par un consortium de milliardaires proches de l’ED, trumpisation galopante des patrons de la tech (GAFAM), etc.
QUELQUES CHIFFRES
• Résister de Salomé Saqué : 200 000 ex gfk depuis oct 2024.
JUSTICE POUR L’ÉTOILE DE MER
Vers la reconnaissance des droits de l’océan
François Sarano et Marine Calmet
Deux personnalités aux expériences différentes mais complémentaires, Marine Calmet et François Sarano, se réunissent et font cause commune autour de la question des droits que nous devrions donner aux centaines de milliers d’espèces marines, souvent méconnues voire inconnues de la science, mais qui n’en demeurent pas moins parties prenantes du bon fonctionnement des écosystèmes marins auxquels nous, humains, sommes indéfectiblement liés. Qu’elles soient spectaculaires ou insignifiantes, commercialisables ou pas, aimées ou malaimées, toutes les espèces doivent être désormais considérées comme des êtres sensibles, singuliers, aux histoires de vie uniques, aux relations évoluant et s’enrichissant avec l’âge, afin que nous puissions ajuster nos égards envers chacune d’elles.
François Sarano est un auteur phare d’Actes Sud Nature. Il a fondé l’association de protection des océans Longitude 181.
Marine Calmet est une jeune avocate activiste de l’environnement. Elle a fondé le programme annuel de transition écologique Wild Legal.
LE VIVANT ET SES DROITS
Repères
Points forts
• Ce titre inaugure un nouveau petit format de la collection “Mondes sauvages”.
• Au nom des requins, vendu à 15 000 ex depuis parution, sort en collection Babel en mars 2025.
• Le Retour de Moby Dick, plus de 12 000 exemplaires vendus tous formats confondus.
• S’il te plait dessine-moi un cachalot a reçu deux prix prestigieux et s’est déjà écoulé à plus de 4 600 ex.
Événements
• François Sarano et Marine Calmet participeront à la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (Unoc 3) qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin 2025.
• Soirée "océans" à La Gaîté Lyrique, Paris, le 3 juin, avec un panel d'auteurs d'Actes Sud.
Mots clés
• Justice environnementale / droit des créatures marines / manifeste
Extrait
Ce jour-là, à Cayenne, j’étais à la fois soulagée d’apprendre le départ de Total mais aussi profondément révoltée. Aucune instance, aucun garde-fou démocratique ou scientifique n’avait pu faire obstacle à ce projet. Les lois environnementales n’ont été qu’un château de cartes fragile, noyauté par les règles du jeu du monde industriel. Aucun juge n’a su stopper l’appétit féroce de cette multinationale. J’ai compris alors qu’il fallait changer radicalement notre modèle juridique pour répondre aux enjeux de notre siècle, qu’il fallait faire valoir les droits des invisibles, les droits de toutes celles et ceux, humains comme non-humains, qui sont bafoués quotidiennement au profit d’intérêts économiques écocidaires.
Marine Calmet
Dans cette hypothétique hiérarchie du vivant, où placer l’étoile de mer dont on ne connaît presque rien ? Continuer à discriminer les espèces, comme on l’a si mal fait autrefois entre espèces nuisibles et utiles pour l’humain, ou s’appuyer sur une hiérarchie fondée sur l’empathie que nous avons envers elles, empathie qui décroît avec l’éloignement évolutif, n’est pas en accord avec l’importance réelle que chaque espèce a pour le maintien de la vie sur la planète.
Cette hiérarchisation n’a aucune base scientifique. Pourtant, elle brouille notre esprit critique depuis des millénaires.
François Sarano
- FRANÇOIS SARANO & MARINE
Justice pour l'étoile de mer
Le Vivant et ses droits, un plaidoyer.
ÉVÉNEMENTS ET FESTIVALS
• François Sarano et Marine Calmet participeront à la troisième
Conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc 3) qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin 2025.
• Soirée “Océans” à La Gaîté Lyrique, Paris, le 3 juin 2025, avec un panel d’auteurs d’Actes Sud.
COMMUNICATION NUMÉRIQUE
• Posts sur les réseaux sociaux.
HÉLIOSPHÉRA, FILLE DES ABYSSES
COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
Quotidiens : Le Monde – Le Figaro – Libération – La Croix
Hebdos : Le Point – L’Obs – Télérama
INSERTION PUBLICITAIRE
Héliosphéra et Xanthelle, deux êtres microscopiques en mal d’amour, se cherchent dans les profondeurs de l’océan Pacifique ; un bout de plastique erre indéfiniment dans les eaux du monde entier Ollanta, une jeune chercheuse, embarque pour une expédition océanographique au large du Chili voilà les personnages singuliers qui animent ce roman tendre et déroutant, empreint de la poésie et de la beauté de la vie marine. est un récit né de l’expérience de Wilfried N’Sondé à bord de la mythique goélette Tara. Bercé par les aléas de la navigation et alimenté par le savoir des scientifiques, l’auteur signe un roman à la facture inédite où des héros minuscules osent des fusions symbiotiques extravagantes et démontrent que les êtres les plus différents peuvent trouver à s’accorder.
Voyage en Pélagos, sanctuaire de la Méditerranée
• Production d’une vidéo : interview de François Sarano.
Vers la reconnaissance des droits de l’océan
Né en 1968 à Brazzaville, Wilfried N’Sondé a grandi en Île-de-France et vécu vingt-cinq ans à Berlin. Il habite désormais à Lyon. Il est l’auteur de six romans tous publiés chez Actes Sud, notamment Le Cœur des enfants léopards (2007), Un océan, deux mers, trois continents (2018) et Femme du ciel et des tempêtes (2021).
Mensuels spécialisés : Science & Vie – Science & Avenir – La Recherche – Ça m’intéresse – Le Marin - Subaqua –
Radios : France Inter – France Culture – RFI - Ici Drôme Ardèche et Gard Lozère
TV : Arte
ISBN 978-2-330-17063-9 9:HSMDNA=V\U[X^:
ACTES SUD
Dép. lég. oct. 2022 18 € TTC France www.actes-sud.fr
Trade marketing
Signet
Opération à prime Mers & Océans La prime sera un carnet blanc
Justice pour l’étoile de mer
Lot 20 signets
• Format : 22 x 6 cm
• Papier offset 300 g
• Impression quadri RV
• Conditionnement par lot de 20 ex.
• 07/05/2025
• EAN : 9782330207199
Visuelprovisoire
UN ÉTÉ EN MER
Voyage en Pelagos, sanctuaire de la Méditerranée
Simonetta Greggio et Olivier Weber
Simonetta Greggio et Olivier Weber, deux écrivains renommés, sont invités par la Fondation
Prince Albert II de Monaco à passer l’été 2024 en mer Méditerranée, dans le sanctuaire
Pelagos niché entre les côtes françaises, corses, monégasques et italiennes. Ils naviguent, plongent, explorent, rencontrent des pêcheurs, des scientifiques, des apnéistes, des commandants de ferry, des observateurs de baleines, des protecteurs de tortues marines… Par leur art du récit, par la grâce de leur plume, Simonetta et Olivier nous transmettent leur amour pour ce petit coin de Méditerranée si riche en biodiversité marine et pourtant si menacé. Un livre à mettre entre les mains de tous les vacanciers qui seront sur la Côte d’Azur cet été !
ENQUÊTE LITTÉRAIRE
Repères
Points forts
• Une enquête littéraire au coeur du sanctuaire marin Pélagos.
• Un livre soutenu par la Fondation Prince Albert II de Monaco.
Événements
• Lancement du livre organisé par la Fondation
Prince Albert II de Monaco à l’occasion de la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc 3) qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin 2025.
• Lancement du livre organisé le 10 juin par la Fondation Prince Albert II de Monaco au Musée de la Photographie de Nice, en présence des 2 auteur.e.s.
Mots clés
• Océan / vie marine / récit de voyage
Extrait
JOURNAL D’OLIVIER
On l’appelle “le sang de la mer”. De la Sardaigne à l’île d’Elbe, de la Corse à l’Estérel, il inonde les fonds sous-marins. Ou plutôt il l’a inondé, tant il s’est raréfié, tant il est amené à disparaître. Trésor de la mer, le corail rouge appartient à la Méditerranée depuis des temps immémoriaux. Il a nourri, même, la Mare Nostrum, dans tous les sens du terme. La pierre écarlate est fascinante par son histoire, sa richesse, sa part de mythologie aussi. Imaginez une espèce animale qui deviendrait espèce végétale pour finir en minéral... tout en restant animale ! Une colonie arborescente qui colorie le fond des mers afin de le rendre plus lumineux mais aussi plus habitable, garante de la flore et de la faune qui aiment se reproduire dans ses doigts et ses ramifications. Or les récifs coralliens constituent des écosystèmes uniques, avec un rôle essentiel dans le cycle du carbone et dans la chaîne alimentaire. Et toutes les espèces de coraux constructeurs de récifs dans le monde, y compris en Méditerranée, ont été placés sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature.
JOURNAL DE SIMONETTA
Sur ce bateau, depuis une semaine, nous sommes à la recherche des cachalots – animaux ensorcelants, et pour lesquels au cours de l’été j’ai développé une véritable passion. En attendant, ce sont les dauphins blancs et bleus, les Stenella coeruleoalba au nom évocateur, qui nous escortent entre chien et loup, aux crépuscules du matin et du soir, donc. Dans l’eau calme et rosée, là où on dirait que la mer respire, il en font frissonner le voile, le troublant à peine, rapides comme des éclairs et comme les éclairs, électrisants. Les hydrophones que l’on immerge à horaires réguliers – toujours dans le but de dénicher les clics des cachalots – enregistrent clairement, en leur absence, les évolutions sous-marines des delphinidae, leurs appels, leurs cris légers et âpres, leurs tics, bourdons, sifflements et mugissements. Tous ces mots, je les apprends au fur et à mesure, car il y a un jargon et un modus vivendi qu’il vaut mieux attraper au vol lorsqu’on est en mer pour ne pas gêner les opérations – pour ne pas risquer de devenir le « lapin sur le bateau », moi qui au début de l’aventure ai embarqué habillée d’un bermuda vert et d’un maillot de bain olive. Je n’ai pas compris le regard lourd du skipper, ni son mutisme face à mes questions ce premier jour de navigation. Heureusement, une âme compatissante m’a renseignée, ce qui fait que maintenant dans mon sac de marin il n’y a que du bleu et quelques touches de blanc, pour ne plus risquer de me faire débarquer sous un vague prétexte sur la première île déserte. J’ai appris depuis que mieux vaut avoir l’œil et l’oreille à tout, sur un bateau : les fétichismes que sur terre sont traités avec un mépris vaguement condescendant, deviennent lorsqu’on navigue une sorte de non-dit, un métalangage dont il faut tenir compte sous peine d’une mise à l’écart qui pourrait paraître incompréhensible sinon. C’est comme ça, on ne parle pas de certaines choses, comme sur un vol intercontinental on n’évoque pas un crash aérien, ou comme avant une épreuve sportive on tait sa peur d’échouer. La mer écoute, la mer entend. Les marins le savent, même et surtout lorsqu’ils n’en parlent pas. La loi sur mer n’est pas la même que sur la terre ferme, où on a l’impression – mais ce n’est qu’une impression - d’avoir pied. En mer, un instant suffit pour basculer. Quand la mort est si proche, on ne rigole plus.
ENGAGEZ-VOUS ! (QU’ILS DISAIENT)
Le guide pour trouver sa place dans le monde de l’écologie
Tanguy Descamps et Côme Girschig
Comment s’engager aujourd’hui dans la sphère de l’écologie ? Comment prendre en compte ses compétences ? Son caractère ? Ses envies ? Ses contraintes ? Grâce à une typologie de personnes fictives stéréotypées, Tanguy Descamps et Côme Girschig analysent les différentes caractéristiques que peut prendre l’engagement écologique. Ils ont établi seize types (personas) classés en grandes familles : les Éléphants, qui consolident le mouvement, les Poulpes, qui œuvrent à la connaissance des sujets, les Kangourous, qui lancent des initiatives, sans oublier les Paresseux, qui ne se sont pas encore engagés… Influenceuse, Politique, Artiste, Lobbyiste, Chercheuse, Agricultrice… tous font leur part, occupent une position, ont des intentions, une façon d’agir et une échelle d’action. Ces portraits sont construits sur la base de personnes et d’expériences réelles. Celles-ci ont nourri l’écriture de courtes fictions pour que chaque lecteur puisse facilement s’identifier, se comparer, se projeter. Et enfin, trouver sa place…
Tanguy Descamps, diplômé de Sciences Po Bordeaux, est enseignant et coordinateur des questions de transition écologique et sociale à l’université de Rennes. Il est aussi co-auteur, avec Maxime Ollivier, chez Actes Sud, de Vivre avec l’écolucidité (“Je passe à l’acte”, 2024) et de Basculons ! (“Cahier militant”, 2022)
Côme Girschig, diplômé de l’École nationale des ponts et chaussées et de Sciences Po Paris, enseigne et donne des conférences sur les enjeux écologiques et les nouveaux imaginaires. Il dirige également une entreprise de conseil en stratégie écologique.
• Le nouveau livre de Tanguy Descamps, co-auteur de Basculons ! (Actes Sud, 2022) : 3300 ex. vendus.
• Un livre très pratique pour bien comprendre qui l'on est, se situer dans l'action pour l'environnement et mieux agir !
Mots clés
• Engagement / écologie / jeunes actifs / personnalité / évaluation de ses compétences / humour / métiers / aspirations
AGIR !
“Alors qu’est-ce qui cloche ? Pourquoi un tel gouffre entre ces indicateurs qui empirent et ce mouvement qui prend de la vitesse ?
CG : On ne comprend pas. En soi, il ne manque pas grand-chose. C’est une question d’état d’esprit. Soit on passe notre temps à démontrer que ça ne va pas le faire, soit on organise la coopérations des intelligences pour imaginer et déployer un monde désirable.
TD : De Gaulle disait : “Les Français sont un peuple fort mais ils ne le savent pas.” Et bah nous, c’est pareil : on est fort, mais on ne le sait pas. On a juste besoin d’un cap plus clair pour s’en rendre compte.
C’est qui : “nous” ?
TD : C’est précisément l’objet de ce livre : ce “nous” n’existe pas encore vraiment, car il n’a pas conscience de lui-même. Côme et moi voulons que le réseau des personnes engagées pour un monde viable et enviable se reconnaissent et comprennent leurs utilités respectives. Une puissance incroyable sommeille en ce réseau : nous voulons la révéler.
Et vers où devrions nous aller ?
CG : Si je … c’est une excellente question...
TD : Tu peux le faire Côme.
CG : J’y crois. Nous croyons, fondamentalement, et avec détermination, dans le beignet. Vous connaissez le beignet ?
TD : et c’est reparti …
Le beignet … ?
TD : … le donut peut-être ?
CG : Oui, le donut, celui de Kate Raworth.
Une célèbre pâtissière ?
CG : Kate Raworth, la célèbre économiste ! L’horizon qu’elle décrit est simple : subvenir aux besoins fondamentaux sans dépasser les limites planétaires. Un plancher social, un plafond environnemental, deux cercles concentriques, ça fait un donut.
TD : Et un donut, c’est bon. C’est bon parce que ça a la saveur d’une matinée ensoleillé, d’un brunch entre copains, d’une virée dans le sud bercé par le son des grillons, c’est beau comme la course d’un frisbee, la chute de l’astre jaune à l’horizon, le sourire d’un enfant, le jaillissement d’une fleur au milieu du béton, un premier regard amoureux, l’odeur d’une barquette de frites, le…
CG : pour quelqu’un qui n’aime pas les images, quelle saillie !”
LES POULPES
OUVRIERS DE LA CONNAISSANCE
// LA CHERCHEUSE
LE SNIPER
LA VULGARISATRICE
LE LOBBYISTE
LaLaVulgarisatrice Vulgarisatrice
“Cela fait plus de cinquante ans que les scientifiques alertent sur le changement climatique et la finitude des ressources, cinquante ans ! Et qu’est-ce qui a changé entre-temps ? Est-ce que tu as l’impression qu’on les écoute davantage ?” Cette réflexion est juste à certains égards, tant le travail en profondeur de la Chercheuse s’inscrit en contradiction avec la superficialité de l’époque. Le temps long de la recherche se heurte à la nécessité de “produire” du “contenu” rapide. Cette course au sensationnalisme torture ses exigences de doute épistémologique et de quête de vérité. Quelle place prend donc la Chercheuse dans ce monde au rythme apparemment incompatible avec le sien ? Elle est à la fois au cœur de la fabrique de la pensée, de la vérité, et ostracisée par une partie de la société qui n’accepte ses conclusions que si elle sert des intérêts immédiats - il suffit pour cela d’observer la considération apportée par certains industriels aux études concernant la biodiversité. Climatologue, elle étudie l’évolution du climat terrestre à l’aide de carottes glaciaires, ses savants calculs nous permettent de comprendre le climat du passé et de nous projeter dans celui du siècle à venir. Biologiste, elle s’intéresse à la transformation d’un milieu au gré des activités humaines et des migrations. Anthropologue ou encore sociologue, elle va se pencher sur l’interaction entre êtres humains dans un contexte de raréfaction des ressources. Elle est rigoureuse, attachée à l’exactitude et à la nuance, car elle sait que son travail sera le socle des idées et décisions prises des prochaines décennies.
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soit faite sur ses travaux. Dans un second temps et grâce à la Vulgarisatrice, les travaux de la Chercheuse bénéficient indirectement à l’activiste et à l’influenceuse. Celles-ci ne cessent de fonder ses arguments sur leur caractère scientifique, donc sérieux, face à ceux qui cherchent à les décrédibiliser.
Il arrive que la Chercheuse et l’activiste se découvrent une utilité mutuelle. Alors que les scientifiques étaient peu écoutés par les gouvernements, l’activiste a aidé à mettre un sujet scientifique sur le devant de la scène médiatique. La résolution avec lesquelles certaines actions sont menées, quand elles ne tombent pas sous le coup de la loi dans le cadre de la désobéissance civile, est servie par le sérieux de la démarche académique sur laquelle elle s’appuie. De même, l’Insider et la Prototypeuse bénéficient des avancées technologiques, des observations pratiques et des nuances idéologiques révélées par la Chercheuse, apports dont ils se servent pour nourrir leurs projets respectifs. Par exemple, l’Insider se saisira d’une étude sur la gestion post-croissance et la Prototypeuse d’un papier sur la collaboration entre les insectes et les sols en agroécologie. A contrario, les expérimentations de l’Insider et de la Prototypeuse peuvent aiguiser la curiosité de la Chercheuse, qui voudra faire de leur structure un terrain d’étude ou les sollicitera pour un entretien qualitatif. Dans cette optique, les Moteurs peuvent également faire figure d’alliés pour la Chercheuse.
UN JOUR, UNE CHERCHEUSE…
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Le Lobbyiste et le Politique se nourrissent indirectement des connaissances mises en lumière par la Chercheuse. Celles-ci renforcent leurs argumentaires ou les font au contraire changer de perspective. Elles font aussi émerger de nouveaux terrains de lutte (les perturbateurs endocriniens, la sentience animale ou encore la préservation de la ressource en eau…). L’activité de la Chercheuse se voit ainsi encouragée par l’influence que joue sa connaissance dans le débat public. Notons que la Chercheuse est également dépendante du Politique, quand il décide des orientations de la recherche publique, lesquelles conditionnent son niveau de financement, ainsi que du Lobbyiste qui cherche à rendre ses conclusions effectives. Enfin, la Chercheuse est utile au Pont entre les mondes puisqu’elle lui permet de fonder son travail de médiation sur une base commune peu discutable. A titre d’exemple, les conventions citoyennes doivent beaucoup au travail de la Chercheuse, qui fait figure de dénominateur commun dans les échanges et permet que les citoyens décident en connaissance de cause. Le Pont entre les mondes aide en retour la Chercheuse à appréhender la manière dont ses recherches sont accueillies par la société civile.
A l’université Paris-Saclay au cœur de l’automne. Des scientifiques internationaux se réunissent pour une convention sur les espèces dites invasives. Après une journée de colloque, un apéro dînatoire est organisé. Les proches des Chercheuses sont conviés. Jean Citron, mari de la biologiste Clémentine Citron, est directeur marketing. Sa femme est en pleine discussion avec des collègues.
– La grande question, au fond, c’est de savoir ce qu’on définit comme invasif, avec toute la dimension négative que recouvre ce mot. Si vous dites d’une espèce qu’elle est invasive, alors tout de suite c’est le paradigme conquérant qui nous vient en tête : on se dit qu’elle va tout détruire, portée par son microbiome inadapté, que sa fonction est de faire le mal.
– Faire le mal, si je puis me permettre, rebondit un vieil homme à la moustache dorée, ce qui implique de le définir, et d’encadrer la temporalité. Car le désastre d’un jour peut aussi annoncer la renaissance d’un lendemain : tenez, si vous prenez la crassostrea gigas…
– Encore le coup de la crassostrea…, commente une femme aux lunettes cerclées de points bleu.
– C’est un reptile colombien ?, demande Jean Citron.
– Non non, reprend le vieil homme. La crassostrea gigas est une espèce d’huître : l’huître creuse, en bon français. Elle est apparue sur les côtes bretonnes dans les années 1970, décimant d’abord les
HERBIER DES COLLINES
Claude Siméon
“Le dimanche, on allait à la campagne, mais on ne revenait jamais les mains vides. Tout était prétexte à cueillette : asperges sauvages, mûres, thym, romarin, fenouil, sauge… Il était impensable de ne sortir que pour le plaisir. Il fallait que ça serve.”
Les plantes sauvages qui font la matière principale de cet herbier poussent encore sur les collines aujourd’hui, près des maisons et des chemins, mais plus personne ne les ramasse. Ce livre dense et nostalgique vise à les sortir du silence où elles sont progressivement tombées, en même temps que les savoirs populaires qui les entourent. Jamais jargonneux, très illustré, cet herbier raconte les histoires des hommes et des plantes sur un territoire encore trop peu exploré par les naturalistes (qui se sont surtout intéressés jusqu’ici à la Haute Provence).
Résultat d’une enquête menée pendant plus de cinquante ans dans les villages et les territoires sauvages de Basse Provence, l’Herbier des collines vise à nous faire voir autrement ces “mauvaises herbes” que nous avons perdu l’habitude d’utiliser. Il raconte avec délicatesse et simplicité les usages qu’on en faisait avant, pour les sauver du silence où tombent souvent les remèdes transmis de bouche à oreille : salades et remèdes, décoctions et cataplasmes, sirops, desserts.
Il en va de ce livre comme des “vrais” herbiers faits d’herbes coupées : entre ses pages, chacune des espèces a gardé toute sa beauté, qu’il préserve de l’oubli et du passage du temps.
Claude Siméon est passionné de botanique. Il a passé cinquante années à recueillir les usages locaux des plantes sauvages en Basse Provence auprès des habitants, des chercheurs et des historiens. Il œuvre pour la connaissance et la reconnaissance du patrimoine botanique de cette région où il a vécu une grande partie de sa vie. Cet ouvrage est illustré de l’herbier qu’il a lui-même constitué pendant trente années, classé “herbier remarquable” par le Muséum d’histoire naturelle d’Aix-en-Provence.
Repères
Actualité
USAGES OUBLIÉS DES PLANTES SAUVAGES
• Événements en collaboration avec le Parc naturel régional des Alpilles à la sortie du livre.
Points forts
• Herbier classé “herbier remarquable” par le Muséum d’histoire naturelle d’Aix-en-Provence.
• Le livre s’inscrit dans la lignée des enquêtes ethnobotaniques de Pierre Lieutaghi, comme Une ethnobotanique méditerranéenne (Actes Sud, 2017 : 6 000 exemplaires vendus) et La Plante compagne (Actes Sud, 2021 : 12 000 exemplaires vendus, remis en vente à cette occasion).
� Aire de l’enquête : la Basse Provence, injustement dédaignée par les naturalistes ?
Les côtes et la façade maritime
Les montagnes
Les collines
Les marais et les ripisylves
La Crau
et les aléas de
sûres
auteurs anciens
I LES LIEUX
Aire de l’enquête : la Basse Provence, injustement dédaignée par les naturalistes ?
Loin des cartes postales et de la vision fugace des autoroutes qui traversent la Provence, si l’on s’éloigne des métropoles, d’un habitat mitant l’espace et des industries polluantes, il existe une quantité d’espaces naturels préservés. On peut s’étonner du regard dédaigneux qu’ont longtemps porté les naturalistes sur cette région. Les richesses floristique, faunistique, géologique y sont remarquables. La nature, ici, ne manque pas de ressources.
I LES LIEUX
Les côtes et la façade maritime.
Des dunes de Camargue aux falaises calcaires des Calanques, jusqu’aux restes volcaniques de l’Esterel, on passe des salicornes, atriplex et tamaris aux pins d’Alep et aux coustelines nichées dans les roches, en allant jusqu’à des forêts de chênes lièges et châtaigniers. La côte se farde aussi de belles exotiques ; bougainvillées, plumbagos, palmiers et aloès. Ici, les cueillettes sauvages s’intéressent aux blettes maritimes, cristes marines, et même par extension aux « orties ou anémones de mer » qui ne sont pas des plantes mais restent dans le même registre de consommation traditionnelle.
➀ Les calanques, malgré une aridité apparente abritent quelques ressources cachées.
➁ Les salicornes en Camargue. Enganes.
➂ Le bec de l’aigle, restes d’un delta fossile d’un fleuve Corse et l’Esterel aux orgues basaltiques usées par le temps. Bruyères, arbousiers puis chêne lièges et châtaigniers.
➃ La Sainte-Victoire, face sud.
Les montagnes
Malgré le terme « basse », la basse Provence possède quelques massifs plus élevés que des collines. La sainte Baume, l’Esterel, les Maures, la Sainte Victoire, le Garlaban, l’Etoile, les Alpilles, le Luberon... La flore y est différente de celle des « collines », même si chaque massif présente une caractéristique commune, un alignement estouest dû à la poussée de l’Afrique sur la plaque européenne. Les adrets et les ubacs, ainsi étirés, présentent des flores très différentes. Les faces nord, plus fraîches, peuvent héberger des hellébores, daphnés lauréoles, tamiers, chênes blancs, érables ou une hêtraie parsemée d’ifs comme à la Sainte Baume. Sur les faces sud, domaine du pin d’Alep et du chêne vert, certaines méditerranéennes comme le pistachier lentisque se permettent une remontée plus hardie.
II LES PLANTES
Les salades sauvages
Le climat méditerranéen est doux et humide en hiver, chaud et sec en été. Les plantes s’y étant adaptées forment des jeunes pousses qui, de novembre à mars, donneront des salades tendres et variées. Pour l’ancienne société elles procuraient en hiver un appoint non négligeable de végétaux frais. Cette pratique s’est perpétuée jusqu’à nos jours, mais en perdant une grande partie de son contenu et de sa raison d’être jusqu’à être récupérée par l’industrie agro-alimentaire qui propose des sachets de mesclun dans les rayons des grandes surfaces. Composés des mêmes pauvres salades vendues dans les étals des autres rayons, elles n’ont de mesclun que le nom, c’est-à-dire un mélange (du provençal mesclar = mélanger).
La pratique populaire est infiniment plus complexe. Elle consistait à effectuer un parcours autour du village où les biotopes pouvaient varier selon la direction ou le moment de la saison. La récolte s’enrichissait alors de plantes issues d’espèces et de familles différentes dont le mélange tendait à tempérer le goût mais peut-être plus instinctivement l’apport nutritionnel.
On trouve ainsi des chicoracées en majorité, mais aussi des brassicacées, campanulacées, caryophyllacées, liliacées, plantaginacées, papavéracées, campanulacées, rosacées, crassulacées, valérianacées, apiacées, malvacées, portulacacées.
Si l’on considère aussi les jeunes pousses à cuire, on y ajoute les cucurbitacées, cannabinacées, renonculacées et dioscoréacées.
On peut imaginer ainsi la palette de vitamines, minéraux et oligo-éléments contenus dans le saladier.
« Mange salade, jamais malade ! ». Le petit dicton, souvent cité à table en se resservant, illustre la connaissance empirique d’une société qui reconnaît les bienfaits d’un plat entre aliment et médicament, perpétuant
La plante est bisannuelle, dressée et robuste. Les feuilles sont à peu près glabres, larges et pétiolées, les supérieures en cœur, ovales, dentées. Les fleurs, blanches, assez grandes, sont disposées en grappe et les fruits en siliques raides et ascendantes.
L'alliaire se trouve dans les lieux humides, frais et ombragés et surtout en Basse Provence, près des cours d'eau.
Comme son nom l'indique, elle est caractérisée par son odeur d'ail. Elle contient une huile soufrée, une huile essentielle et de la vitamine C.
L'ancienne médecine l'utilisait comme expectorant, antiputride, diurétique et en cataplasmes pour les plaies infectées, l'asthme et la goutte. Les feuilles, d'un vert soutenu, sont tendres, ce qui est souvent bienvenu dans le panier.
Son utilisation dans la salade est localisée autour des lieux où elle se présente, donc assez rare en Basse Provence.
SALADES SAUVAGES
BARBARÉE Herba de santa Barba. Barbarée
Barbarea vulgaris. R Br et sp. Brassicacées.
La plante est bisannuelle assez grande, les feuilles inférieures sont lyrées les supérieures ovales, dentées ou incisées, les fleurs sont jaunes. Elle fréquente les lieux frais, humides, les champs en friche.
Son nom viendrait de Sainte Barbe, la patronne des canonniers, pour ses vertus vulnéraires*. Elle contient des vitamines A et C, des flavonoïdes, saponines ainsi que du glucosinolate (antibactérien antifongique et antioxydant). Elle est ramassée en jeunes pousses pour la salade.
AIGREMOINE Agrimoina Agrimoino
Agrimonia eupatoria L. Rosacées.
Plante pérenne, de 40 à 70 cm, dressée, velue hérissée. Les feuilles sont pennatiséquées à 5/9 segments ovales et dentés, alternés de segments plus petits. Les fleurs, jaunes, sont portées par des grappes allongées.
Elle pousse dans les lieux incultes et au bord des chemins. Son nom agrimonia, fait référence au côté sauvage de son milieu de prédilection ; eupatoria rappelle Mithridate Eupator, roi du Pont, connu pour ses connaissances et expériences sur les plantes et les poisons.
La plante contient des tanins, silice, vitamines (K et P) terpènes, et des pigments flavonoïdes.
La pratique populaire tire profit de sa richesse en tanins qui en fait une plante de prédilection pour les affections rhinopharyngées et intestinales.
« Quand j’ai mal à la gorge, je la fais bouillir et je m’en fais un gargarisme »
« Un fois que j’étais aphone, j’ai fait le gargarisme et j’ai retrouvé la voix » (M. B St Chamas. 1979.)
SALADES SAUVAGES
Agrimonia eupatoria L
Lot 5 cartes postales
Herbier des collines
• Format : 12 x 17 cm
• Papier offset 300 g
• Impression quadri R / noir V
• Conditionnement par lot de 5 ex.
• 07/05/2025
• EAN : 9782330207182
Visuels provisoires
PIERRE LIEUTAGHI
LE LIVRE DES BONNES HERBES
Dans nos sociétés urbaines depuis le xxe siècle, les plantes médicinales ont retrouvé une place importante et paradoxale. De mieux en mieux connues quant à leurs constituants et leurs e ets, souvent (re)devenues remèdes courants mais sous les traits du médicament classique, très requises par la cosmétologie et la diététique, on les perçoit pourtant de moins en moins dans leur nature première d’êtres végétaux.
Le Livre des bonnes herbes, dans son double souci de faire connaître et la plante et ses usages, n’oublie pas que les “simples” sont autre chose que des remèdes standard : des êtres vivants dont l’approche amicale, attentive, vaut déjà comme amorce de con ance. Et dans cette rencontre où la fréquentation du pré ne contredit pas les acquis du laboratoire, la liberté trouve son compte !
Cette troisième édition révisée du Livre des bonnes herbes, manuel d’apprentissage d’une ore familière très riche en o res thérapeutiques de valeur, accessible à tous, s’obstine donc à voir dans le recours aux simples une preuve d’autonomie toujours vivace au bord du champ clos des grandes (et coûteuses) techniques de soins.
REMISE EN VENTE À L’OCCASION
DE LA PARUTION DE HERBIER DES COLLINES ET DES CHEMINS DE CLAUDE SIMÉON
POINTS FORTS
•Un répertoire des plantes qui “dit leurs visages, un peu de leurs vertus”, cherche à retrouver ce lien qui autrefois unissait hommes et herbes.
•Un ouvrage de fonds vendu à 38 000 exemplaires, qui continue de circuler trente ans plus tard.
L’AUTEUR
Pierre Lieutaghi (1939-2023) était écrivain et ethnobotaniste.
Attaché au Muséum national d’histoire naturelle (Paris) et à l’Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative (Aix-en-Provence), lauréat de l’Académie des Sciences, il a publié une quinzaine de livres et de nombreux articles où sont abordés les aspects majeurs des relations plantes/sociétés dans nos pays.
Il a publié chez Actes Sud, entre autres titres, Le Livre des arbres, arbustes et arbrisseaux (2004), Elio (2014), Une ethnobotanique méditerranéenne (2017) et Montée des eaux (2023).
PIERRE
LIEUTAGHI
UNE ETHNOBOTANIQUE MÉDITERRANÉENNE
“Encyclopédie choisie” de la ore et des milieux végétaux méditerranéens, Une ethnobotanique méditerranéenne consacre la plupart de ses monographies à des plantes, sauvages surtout, bien connues mais pas toutes, à leur habitat, leur distribution géographique, leurs particularités biologiques et écologiques. Les milieux végétaux les plus caractéristiques du climat considéré (maquis, garrigue, pinède, etc.), le rôle central du feu dans leur constitution et leur devenir, l’incidence des changements climatiques en cours, béné cient de commentaires détaillés.
Une ethnobotanique méditerranéenne s’intéresse davantage encore aux fonctions diverses des plantes dans les sociétés méridionales, des mises en oeuvre matérielles (aliments, remèdes, techniques, ornement…) à celles de l’imaginaire, s’arrêtant çà et là plus longuement sur des contributions importantes aux symboles, aux croyances, à l’histoire de l’art : Amandier, Canne de Provence, Cyprès, Oranger…
Des questions environnementales devenues cruciales au début du xxie siècle (notions de biodiversité et de biomasse, invasions biologiques…) béné cient de nouveaux chapitres généralistes sur des exemples méditerranéens. Cet ouvrage est une nouvelle édition, refondue et considérablement augmentée, de la Petite ethnobotanique méditerranéenne (2006).
Chronique simple mais soucieuse de précision, citant toutes ses sources, il invite à regarder d’un oeil neuf le grand décor oral méditerranéen, négligé à force de présence : il n’a jamais sollicité plus d’attention qu’aujourd’hui. 28 MAI 2025
REMISE EN VENTE
À L’OCCASION
DE LA PARUTION DE HERBIER DES COLLINES DE CLAUDE SIMÉON
POINTS FORTS
• Cette édition augmentée et mise à jour en 2017 propose nalement à la Petite ethnobotanique méditerranéenne de devenir grande en doublant de volume.
L’AUTEUR
Pierre Lieutaghi (1939-2023) était écrivain et ethnobotaniste.
Attaché au Muséum national d’histoire naturelle (Paris) et à l’Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative (Aix-en-Provence), lauréat de l’Académie des Sciences, il a publié une quinzaine de livres et de nombreux articles où sont abordés les aspects majeurs des relations plantes/sociétés dans nos pays.
Il a publié chez Actes Sud, entre autres titres, Le Livre des arbres, arbustes et arbrisseaux (2004), Elio (2014), Une ethnobotanique méditerranéenne (2017) et Montée des eaux (2023).
CHEVAUX DE COURSE. PROPRIÉTAIRES.
Anne Konitz-Hoyeau
Quel est le lien entre une princesse investie dans la philanthropie, un basketteur vedette à la carrière internationale, un membre d’une des familles de banquiers les plus connues (héritier d’une des banques les plus établies), une restauratrice exerçant tant dans l’Aveyron que sur l’Ile de la Cité ou encore une famille de médecins installée dans le Limousin ? Ils sont tous passionnés d’hippisme et possèdent des écuries de course. En d’autres termes, ils sont Propriétaires de chevaux de course.
Après Éleveurs, chevaux de course paru en 2019, ouvrage qui avait permis de rentrer dans l’intimité des éleveurs de galopeurs en interrogeant leurs pratiques, les mécanismes de leur pensée pour imaginer les croisements vers la quête du cheval futur champion, voici “Propriétaires, écuries de course”, second étage de la fusée du dispositif des courses. Dans ce nouveau livre, Anne Konitz-Hoyeau est partie à la rencontre d’une douzaine de propriétaires d’écuries de course. Celles-ci n’abritent pas des voitures de collection mais sont des coffres forts très particuliers qui recèlent des pépites vivantes et hennissantes, ces pur-sang hyper athlètes, objets de toutes les attentions et de tous les espoirs.
Elle nous entraine dans l’univers passionnant de femmes et d’hommes amoureux de l’animal et de sa sportivité, fréquentant rings de vente et hippodromes pour dénicher la perle rare puis suivre la carrière de leurs poulains portant haut les couleurs de leur casaque. La princesse Zahra Aga Khan, Tony Parker, Edouard de Rothschild et les autres se sont confiés chacun avec leurs mots sur cette passion dévorante, en remontant à son origine, en racontant sa construction dans un temps toujours long, en évoquant avec émotion ces rêves de victoire renouvelés chaque année, cette adrénaline qui inonde quand son cheval passe le poteau d’arrivée en tête, mais aussi ce poids qui accable quand les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Les parcours sont variés, les histoires diffèrent mais se complètent, sur fond de tradition, de sport de haut niveau, d’argent investi, d’espérances et de désillusions. Un livre qui est allé chercher la parole sans tabou de ceux qui vivent cette passion avec intensité et qui souvent, comme toute chose intime vécue, ne souhaitent pas l’exprimer en public. Un livre d’autant plus rare…
Anne Konitz-Hoyeau, ancienne sportive de haut niveau, architecte de profession et cavalière de passion, a découvert l’univers des courses avec son mari, ancien jockey amateur puis dirigeant pendant de nombreuses années de la plus importante compagnie de ventes aux enchères française de chevaux de course. Fascinée par l’animal-athlète accompli, elle a appris à connaître, décrypter et comprendre les codes de cet univers passionnant. Elle a publié en 2019 Éleveurs, chevaux de course chez Actes-Sud.
En librairie le 7 mai 2025
19,4 x 25,2 - 224 pages - Relié - 36 €
ISBN : 978-2-8126-2709-5
Ce soir c’est poisson
Nathan Outlaw – Traduit de l’anglais par Cécile Pilgram
La préparation du poisson dissuade souvent d’en cuisiner à la maison. On préfère réserver les produits de la mer aux occasions festives, au restaurant, ou même les acheter surgelés.
Pourtant ce n’est pas si compliqué ! Le chef Nathan Outlaw nous donne toutes les clés pour y arriver : il liste le matériel indispensable et détaille dans des pas à pas les découpes et la préparation.
Avec lui, consommer du poisson devient un véritable acte de consommation responsable. Les produits de la mer ne sont évidemment pas les mêmes d’une côte à l’autre, et leur disponibilité varie selon les saisons. Dans cette optique, le chef indique les espèces alternatives pour se nourrir au plus près de nos lieux de pêche ; car il n’y a pas que le thon et le saumon, d’ailleurs pêchés à des milliers de kilomètres ! C’est pourquoi il nous enjoint à nous fournir chez nos poissonniers, garants d’une offre fraîche et locale.
Armés de ces nouvelles connaissances, il ne nous reste plus qu’à nous lancer en cuisine, avec 70 recettes mêlant pêche des mers européennes et saveurs du monde entier ! L’auteur
Nathan Outlaw est un chef anglais qui vit à Port Isaac, dans les Cornouailles, où il a ouvert deux restaurants dédiés aux produits de la mer. L’un d’eux a reçu une étoile au guide Michelin.
points forts
• Un livre pour démystifier le poisson et rendre sa cuisine accessible à toutes celles et ceux qui n’osent pas se lancer !
rayon / cuisine et gastronomie
mots clés / Cuisine - Recettes - Poisson
Fruits de mer - Crustacés - Pêche locale
Pêche durable
> Cuisiner le poisson de Josh Niland Marabout (2020) Très centré sur la technique
> Cuisiner la mer de Gaël Orieux
La Martinière (2016) Commence à dater, autre catégorie de prix
> Poissons : encyclopédie des produits & des métiers de bouche de Jean-François Mallet Hachette (2015) Encyclopédie
> Les recettes de poissons les + faciles du monde de Jean-François Mallet Hachette (2024)
Collection Simplissime, peu d’informations, recettes très simples concurrence
• Des pas à pas qui détaillent chaque étape de la préparation des différents types de poissons et autres produits de la mer.
• En plus des recettes, le livre aborde des enjeux de fond : les différents types de pêche, la saisonnalité des espèces, comment consommer local ou encore comment repérer les produits frais.
Si vous êtes résolus à cuisiner poissons et fruits de mer, il vous faut vous munir des ustensiles nécessaires pour cuisiner « dans les règles de l’art » et pour vous faciliter la tâche. Il n’y a rien de pire que de se lancer dans une recette et de ne pas avoir le matériel qui permettrait de la réussir.
J’ai trouvé utile d’établir une liste d’ustensiles qui me paraissent nécessaires quand on se plonge dans la cuisine de poisson. Une bonne partie de ce matériel se trouve sans doute déjà dans votre cuisine, mais une autre est propre à la cuisine des produits de la mer. N’achetez jamais en dessous de vos moyens : en cuisine, le matériel bon marché ne l’est jamais vraiment.
• Un bon set de casseroles de toutes tailles, de préférence avec des manches qui supportent la chaleur du four et des plaques de cuisson. Antiadhésives, c’est mieux.
• Un bon set de couteaux aux lames solides. Avant l’achat, prenez-les en main et assurezvous que l’équilibre et le poids vous conviennent. Par ailleurs, achetez un aiguisoir à couteaux et maintenez vos lames bien aiguisées sous peine de charcuter votre beau poisson qui méritait une belle découpe soignée.
• Un robot de cuisine et/ou un blender, un mixeur plongeant ainsi qu’un batteur électrique.
• Quelques planches à découper, solides et de bonne taille. Réservez-en une pour le poisson uniquement.
• Une série de boîtes en plastique avec couvercles (boîtes de glaces et récipients à emporter recyclés).
• Un set de plaques gril et four robustes, de bonne facture, et de taille différente.
• Un set de bols de cuisine en acier inoxydable, un matériau plus solide que le verre ou la céramique et qui permet de contrôler la température.
• Un set de balances de cuisine électroniques et un set de cuillères doseuses.
• Un set de ciseaux de cuisine solides et de bonne qualité, idéals pour faciliter la découpe de nageoires.
• Une râpe à zesteur Microplane, utile pour râper finement les zestes d’agrumes notamment.
• Une spatule en silicone résistante à la chaleur et des cuillères en bois.
• Le matériel de cuisine habituel spatule, écumoire, grande cuillère en métal, louche, pince de cuisine, presse-purée, fouet, et pour la cuisine du poisson une pince à désarêter.
• Poches à douille (pâtisserie) et douilles.
• Papier cuisson qui n’attache pas ou papier en silicone.
• Gants jetables pour les tâches odorantes et pour l’encre de céphalopode !
1. On découpe toutes les nageoires à l’aide de ciseaux de cuisine.
2. Après avoir positionné la tête du poisson vers soi, on incise le long de la colonne vertébrale, de la queue à la tête.
3. On incise le tour du cou et de la cage thoracique.
4. On glisse la lame le long de l’arête centrale pour lever le filet.
5. On dégage avec minutie l’extrémité du filet pour le séparer de la queue.
6. On lève le bas du filet, où les viscères se trouvaient, vers la cage thoracique.
7. Une fois le poisson retourné, on contourne avec soin la cage thoracique.
8. Le filet est levé.
9. Attention, on peut inciser autour de la cage thoracique chez certains poissons, comme le bar, mais chez d’autres poissons, comme le maquereau, il faudra la traverser.
10. On répète les opérations précédentes sur l’autre face du poisson.
11. La quantité d’arêtes diffère selon l’espèce mais elles se situent toujours le long et au centre du filet. On retire toujours les arêtes dans le
sens de leur pousse pour ne pas abîmer la chair.
12. Pour peler le filet, on tient fermement le bout de la queue puis on place la lame sous la chair, mais bien au-dessus de la peau, et on glisse la lame légèrement inclinée.
13. On retourne toujours le filet au milieu du pelage pour s’assurer qu’on ne traverse pas la chair. L’objectif est d’obtenir une peau complètement dépouillée de chair.
Fileter les poissons ronds (illustré avec le bar)
Barbue au four « façon T-bone »
Sauce à la moutarde et aux échalotes, gratin de céleri-rave et anchois
Vol-au-vent aux moules
Fenouil au cidre, crème de moutarde à la pomme, salade de chou rouge et fenouil
Choux farcis au crabe
Mayonnaise au crabe
Pommes de terre farcies au crabe et à l’asperge
Sauce au beurre et basilic
Cigares de merlu au four
Farcis aux oignons et raisins secs, yaourt au safran
Tartelettes de lingue et lard
Sauge et oignons, choux de Bruxelles et marrons grillés
Noix de Saint-Jacques en papillote
Pommes de terre et poivrons rouges rôtis, sauce au pain à la noisette et au cumin
3
POn enfourne
our beaucoup, le poisson cuit au four dans de l’aluminium ou du papier cuisson a été synonyme d’initiation aux produits de la mer, il y a pourtant tellement d’autres manières de le cuisiner au four. C’est une merveilleuse façon de faire cuire le poisson en douceur. La chaleur enveloppe le poisson uniformément et elle est moins intense qu’avec d’autres méthodes. L’humidité se crée d’elle-même et le poisson est cuit à la vapeur au fur et à mesure que la chaleur augmente. Cependant, on prendra soin de préparer des portions de poisson assez épaisses, sur l’os de préférence, les filets fins ayant tendance à cuire trop rapidement et à s’assécher. Déposé sur un lit de légumes, le poisson crée sa propre sauce et il ne nous reste plus qu’à y ajouter un peu de beurre battu pour la touche finale.
Pour réussir une cuisson au four, il est intéressant d’investir dans une bonne poêle en fonte. Le matériel utilisé ne doit pas attacher lorsqu’il est placé au four, sous peine de perdre le précieux jus de cuisson.
Pommes de terre nouvelles cuites à l’eau, en accompagnement
Plie et bar braisés au vin rouge
Échalotes rôties, petits pois et pleurotes en huître
La plie et le bar font la paire idéale et sont ici accompagnés d’une sauce généreuse, faisant de ce plat un succès assuré. Pour cette recette, il est important de s’assurer que le bouillon ait bien réduit et qu’il soit parfaitement assaisonné avant d’ajouter le poisson et de faire mijoter la sauce, alors : douceur et tendresse, je vous prie !
Pour la préparation du bouillon, mettez à chauffer une grande et large poêle puis ajoutez 75 g de beurre avec un filet d’huile d’olive. Lorsque le beurre a fondu, incorporez les échalotes et laissez cuire 6 minutes. Ajoutez ensuite le sucre et laissez caraméliser afin que les échalotes prennent une belle couleur dorée. Ajoutez l’ail, le thym, le laurier et le vinaigre de vin. Laissez le liquide frémir et réduire presque entièrement avant de verser le vin rouge. Laissez ensuite mijoter jusqu’à réduction de moitié. Versez à présent le bouillon de poisson ou de poulet, les champignons déshydratés et portez à ébullition. Retirez toutes les impuretés de la surface du bouillon et laissez mijoter 5 minutes de plus.
Faites maintenant revenir les pleurotes en huître à la poêle dans un peu d’huile puis ajoutez-les au bouillon.
Pour la cuisson du poisson, immergez les portions de plie et de bar dans le bouillon de vin puis couvrez d’aluminium et faites cuire à feu doux pendant 6 minutes. Retirez l’aluminium puis retournez le poisson délicatement avant d’ajouter les petits pois et le persil. Laissez cuire 2 minutes puis retirez du feu.
Versez soigneusement le bouillon dans une casserole puis mettez-la à chauffer à feu moyen afin d’ajouter au fouet les 100 g de beurre restants, découpés en morceaux au préalable. Versez le bouillon sur e poisson et servez. Ce plat s’accompagne parfaitement de pommes de terre au beurre, cuites à l’eau.
Variantes : maquereau, mulet cabot, bar, loup
24 croquettes pour 6 personnes
4 rougets de 300-400 g chacun, filetés, pelés et désarêtés (garder toutes les arêtes, les foies et les chutes de découpe)
1 c. à s. d’huile d’olive
150 g de beurre
2 échalotes bananes finement ciselées
4 gousses d’ail hachées
100 g de poivrons rouges grillés au charbon, conservés dans une saumure au vinaigre, coupés en dés
½ c. à c. de poudre de mélange d’épices chili moulu
2 c. à c. de beurre de cacahuètes avec éclats
120 g de farine de blé
2 œufs battus
100 g de chapelure
Huile de tournesol pour faire frire
Sel marin et poivre fraîchement moulu
Pour le bouillon de poisson
Arêtes, foies et chutes de découpe des rougets
Un filet d’huile d’olive
200 g de vin blanc sec
600 ml d’eau
(suite au verso)
Croquettes de rouget épicé
Confit de tomates et d’olives
Ces boulettes de rouget aux saveurs épicées sont délicieuses. Le goût du rouget est unique et, cuisiné de cette manière, à savoir en utilisant les arêtes et les abats dans le bouillon, et la chair dans les croquettes, révèle à quel point cette variété de poisson se prête à de nombreuses recettes. En fait, il n’y a pas beaucoup de poissons comparables au rouget, il est unique en son genre.
Préparez d’abord un bouillon de poisson simple avec les arêtes du rouget. Découpez les arêtes et les foies puis faites chauffer l’huile d’olive dans une grande poêle à frire sur feu moyen. Lorsque l’huile est chaude, ajoutez les arêtes et les foies des rougets et faites revenir pendant 5 à 6 minutes jusqu’à ce qu’ils soient cuits et dorés. Déglacez la poêle avec du vin blanc et couvrez avec l’eau. Laissez mijoter pendant 20 minutes. Retirez toutes les impuretés de la surface du bouillon puis filtrez-le au tamis au-dessus d’une casserole puis gardez au chaud.
Faites chauffer une autre casserole à feu moyen et ajoutez l’huile d’olive et le beurre. Lorsque le beurre commence à frémir, ajoutez les échalotes, l’ail et les poivrons rouges puis laissez suer pendant 5 minutes, en remuant de temps en temps. Versez la poudre chili, le beurre de cacahuètes et la farine puis laissez cuire 2 minutes de plus. Mesurez 450 ml de bouillon de poisson afin de l’incorporer dans le mélange de légumes en 4 fois, en laissant mijoter 1 minute entre chaque. Salez et poivrez. Découpez les filets de rouget en tranches puis en dés d’environ 1 cm puis incorporez-les dans la sauce. Retirez du feu puis transvasez dans un plat en étalant le mélange pour laisser refroidir. Une fois froid, placez au frais afin qu’il se raffermisse, 1 heure tout au plus.
Pour la préparation du confit de tomates, versez tous les ingrédients, à l’exception du sucre et des olives, dans une casserole à fond épais, et portez à ébullition. Laissez mijoter doucement, sans couvrir, pendant 30 minutes. Ajoutez le sucre et laissez cuire 30 minutes de plus afin que la sauce épaississe. Passez au tamis au-dessus d’un bol et ajoutez les olives noires en tranches puis laissez refroidir. Ce confit de tomates se garde au réfrigérateur dans un récipient stérilisé pendant deux semaines.
(suite au verso)
ASTUCE On peut préparer cette recette au préalable et congeler les croquettes avant de les paner. Le confit se prépare aussi très bien à l’avance. Il se garde bien au réfrigérateur et on peut également le congeler.
Barbue séchée à la betterave Soupe froide à l’oseille et au cresson, crème de raifort
Variantes :
lotte, Eopsetta jordani, grondin-volant
Entrée pour 4 personnes
500 g de filets épais provenant d’une barbue de 2 kg, pelés
Huile d’olive extra-vierge, pour la fin
Le zeste d’1 citron, pour la fin
Pour le séchage
500 g de betteraves, pelées et coupées en cubes de 3 cm
2 c. à c. de graines de fenouil
Un petit bouquet d’estragon, les feuilles seulement
100 g de sucre semoule (extrafin)
100 g de sel marin
Pour la soupe au cresson
Huile d’olive de cuisine
1 petit oignon émincé
1 gousse d’ail, pelée, germes verts retirés, émincée en rondelles
1 grosse pomme de terre, épluchée et émincée en fines rondelles
Environ 500 ml de bouillon de légumes
Un gros bouquet de cresson, les feuilles seulement
2 poignées d’oseille, feuilles cueillies
Sel marin et poivre noir fraîchement moulu
Pour la crème de raifort
100 ml de crème épaisse
100 ml de crème fraîche
2 c. à c. de crème de raifort de bonne qualité
Le zeste d’1 citron
1 c. à s. de menthe hachée
La barbue est un poisson idéal pour le séchage grâce à sa chair tendre qui permet l’imprégnation des saveurs ainsi que, dans le cas présent, de la couleur. (Toutefois, le séchage à la betterave peut s’avérer être une entreprise salissante si on ne prend pas garde !) La soupe de cresson révèle également une couleur éclatante et je raffole de sa saveur poivrée. Dans cette recette, j’ai ajouté une touche d’oseille à la saveur citronnée et acidulée, s’alliant parfaitement avec le cresson. Servi frais, ce plat est très rafraîchissant et fonctionne très bien seul.
N.B. Il vous faudra faire sécher la barbue à l’avance.
Vérifiez que la barbue ne contient pas d’arêtes et taillez-la si nécessaire.
Préparez à présent le séchage. Placez les betteraves, les graines de fenouil, l’estragon, le sucre et le sel dans un robot de cuisine et mixez afin d’obtenir une texture lisse. Déposez la barbue dans un plat assez grand pour contenir le tout et versez le mélange de séchage sur le poisson en le recouvrant complètement. Couvrez avec un film alimentaire ou bien placez le poisson dans un contenant en plastique réutilisable, avec couvercle. Laissez sécher au réfrigérateur pendant 6 heures. Rincez le poisson et tapotez le poisson à l’aide de papier absorbant pour le sécher. À cette étape, votre barbue est prête à la dégustation.
Pour réaliser la soupe, faites chauffer un beau filet d’huile d’olive dans une casserole de taille moyenne et laissez cuire l’oignon et l’ail pendant 1 minute, sans laisser dorer. Ajoutez les rondelles de pomme de terre puis versez assez de bouillon de légumes pour les recouvrir. Laissez mijoter pendant environ 10 minutes jusqu’à ce que les pommes de terre soient cuites puis transvasez le contenu de la casserole dans un blender.
Placez une poêle à frire sur feu moyen et versez un peu d’huile d’olive. Ajoutez à présent le cresson et l’oseille puis faites revenir brièvement jusqu’à ce que les légumes soient cuits à point. Transvasez le cresson et l’oseille dans un blender et mixez pendant 3 minutes ou jusqu’à obtention d’une texture lisse. Salez puis goûtez. Mettez la soupe à refroidir en la plaçant sur de la glace/glaçons afin de conserver sa couleur verte éclatante.
Pour la crème de raifort, battez la crème et la crème fraîche jusqu’à ce que le mélange gonfle légèrement puis incorporez le raifort, le zeste de citron et la menthe. Goûtez et assaisonnez davantage, ou ajoutez un peu plus de raifort, si vous le souhaitez.
Émincez le poisson en rondelles et placez-les dans un plat. Préparez 4 bols à soupe dans lesquels vous pouvez répartir la soupe équitablement. Versez un filet d’huile d’olive et saupoudrez de zeste de citron. Servez immédiatement, la crème de raifort en accompagnement.
Guides Rivages
Collectif GUIDE DES HÔTELS ET MAISONS D’HÔTES DE CHARME EN FRANCE
Plus de 600 lieux de week−end et autant d’émotions à partager
Le retour du Guide des hôtels et maisons d’hôtes de charme en France, avec une nouvelle édition totalement revue !
LE LIVRE
Après une interruption qui eut pour origine la crise Covid, nous avons repris nos visites sur le terrain au printemps 2023 avec pour objectif de revisiter la presque totalité de nos sélections, car nous nous doutions qu’en 3 ans beaucoup de choses auraient changé dans les hôtels et les maisons d’hôtes.
7 mai 2025
14 × 20 cm
640 pages 24,90 €
ISBN :
Une nouvelle édition allégée : Des établissements ont fermé, d’autres ont démérité, d’autres ne rentrent plus dans nos critères car nous avons décidé à l’occasion de cette nouvelle édition de resserrer nos sélections pour réaliser un guide encore plus sélectif, moins lourd et moins volumineux, plus facile à transporter avec soi.
Une sélection ultrarigoureuse d’adresses de charme : des lieux qui ont une âme, avec une décoration aboutie, qu’elle soit simple ou très travaillée, de beaux paysages, un accueil généreux, des bons produits servis à table et de vraies valeurs écologiques… Nous voyons avec plaisir se développer des maisons d’hôtes et des hôtels de petite capacité bien dans cet esprit, de nouvelles structures à taille humaine, et qui pratiquent encore des tarifs raisonnables.
En sélectionnant les meilleurs d’entre eux, nous sommes pleinement dans notre rôle de découvreurs de pépites.
POINTS FORTS
• La phrase qui revient le plus souvent lors de nos visites dans nos établissements sélectionnés : « Les gens qui viennent avec votre guide nous disent qu’ils ne sont jamais déçus ».
• Basé sur 35 années de travail sur le terrain, Le Guide des Hôtels et Maisons d’hôtes de charme en France est un ouvrage essentiel au rayon « Tourisme » en librairie.
• Le guide unique de référence des hébergements de charme en France avec plus de 600 adresses dont 52 nouveautés.
• Plus qu’un simple guide d’hébergement, une véritable bible pour organiser ses week-ends ou ses vacances avec la recommandation de lieux ou d’événements touristiques à proximité de chaque établissement sélectionné.
• Un livre-objet, élégant, richement illustré et qui associe chaque établissement à de nombreuses idées de week-end.
• 1 page consacrée à chaque adresse avec 2 photos, Cartographie : 4 doubles pages, 1 sommaire classé par régions et localités.
EAN : 9782959589010
Une revue de voyages comme un livre. Un livre de voyages comme une revue.
AUTEUR
Collectif
CATÉGORIE
Revue
THÉMATIQUES
Voyage, littérature, poésie, photo
DIMENSIONS : 150 × 205 MM FERMÉ
NOMBRE DE PAGES : 164 + 4
(HORS TRADUCTION)
RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat
PRIX TTC : 19 €
SORTIE LIBRAIRIES : 25 juin 2025
PÉRIODICITÉ
Semestrielle
LANGUE
Publication des textes en version originale. Traduction française et anglaise dans un carnet mobile.
Second numéro : 80% français, 15% anglais, 5% espagnol
Les Limiñanas, remplisseurs de rêves
TEXTE FRANÇOIS SIMON PHOTOGRAPHIES JULIEN OPPENHEIM
À Besançon, l’étonnant atelier des globes Sauter. Les Limiñanas, remplisseurs de rêves occitans.
Plongée inédite dans les archives de l’artiste Joan Mitchell
Des invitations au voyage et au pas de côté
Au-delà de la destination, la nature du cheminement et son mode de transport constituent l’élément central qui détermine le choix des sujets.
À la croisée des chemins : horizons inconnus dans les stations automobiles du Royaume-Uni.
Aux portes de Paris, des cavaliers lancés sur la Route Eiffel.
Une cuisine étoilée sur le Port de Nice.
Les incantations magnétiques du désert de Oaxaca.
Des adresses d’initiés
Du disquaire au cabinet de curiosité, de la librairie impossible aux meilleures pâtisseries, un carnet d’adresses généreux, ficelé par des auteurs exigeants, experts en leur domaine.
EAN : 9782959589010
DIMENSIONS : 150 × 205 MM FERMÉ
NOMBRE DE PAGES : 164 + 4
(HORS TRADUCTION)
RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat
PRIX TTC : 19 €
SORTIE LIBRAIRIES : 25 juin 2025
La tradition italienne du cinéma paroissial.
Une revue de voyages comme un livre. Un livre de voyages comme une revue.
EAN : 9782959589010
DIMENSIONS : 150 × 205 MM FERMÉ
NOMBRE DE PAGES : 164 + 4
(HORS TRADUCTION)
RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat
PRIX TTC : 19 €
SORTIE LIBRAIRIES : 25 juin 2025
N°2
Une revue de voyages comme un livre.
Un livre de voyages comme une revue.
LA REVUE
PASSAGER ouvre grand ses pages à toutes les formes de voyage, mobiles ou immobiles.
La revue assume les temps longs, les pauses en bord de chemin et les déplacements inattendus. Elle propose des voyages curieux, des contre-allées, loin ou au bout de la rue, à pied, en métro, en barque ou à cheval... Jusqu’à s’évader dans les mots et l’imaginaire des livres.
PASSAGER est conçu comme un journal de voyages et non comme un guide touristique. On y retrouve toutes les formes de récit : interview, long format, portfolio, portrait, poème, reportage…
On y glane du sens, des idées, des adresses singulières, des textes à redécouvrir, des rencontres inattendues.
EAN : 9782959589010
DIMENSIONS : 150 × 205 MM FERMÉ
NOMBRE DE PAGES : 164 + 4
(HORS TRADUCTION)
RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat
PRIX TTC : 19 €
SORTIE LIBRAIRIES : 25 juin 2025
Uniquement disponible en version papier, PASSAGER se prête aussi bien aux lectures fragmentées qu’à la lecture sans arrêts.
Une revue de voyages comme un livre.
Un livre de voyages comme une revue.
LA RÉDACTION
Fondatrice & directrice de la rédaction :
Aude Revier
Journaliste de mode et auteur, elle a longtemps dirigé
Air France Magazine, aux éditions
Direction artistique : FUNNY BONES
Studio de direction artistique, de consulting et de design graphique basé à Paris.
Contributeurs
du second numéro (liste non exhaustive ) :
EAN : 9782959589010
DIMENSIONS : 150 × 205 MM FERMÉ NOMBRE DE PAGES : 164 + 4
(HORS TRADUCTION)
RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat
PRIX TTC : 19 €
SORTIE LIBRAIRIES : 25 juin 2025
Gallimard, avant de reprendre sa route pour différents titres, dont le Journal du Dimanche et les City Guides Louis Vuitton. Qu’elle parte dans un ranch en Alberta ou embarque pour une bringue tahitienne jusqu’au milieu de la nuit, sa besace revient toujours pleine de curiosités, d’herbiers improvisés et de Polaroid.
Funny Bones conçoit des livres, des magazines, des identités de marque, des logos, des sites internet, des typographies, de la signalétique… avec passion et précision.
Ingrid Astier (écrivain), Aliocha Boi (photographe), Sophie Fontanel (journaliste de mode), Frankie & Nikki (photographe), Hill & Aubrey (photographes), Anna Kloots (auteur), Pierre Léonforte (journaliste, cofondateur du City Guide Louis Vuitton), Enrique Leyva (photographe), Sasha Marro (photographe), Clyo Mendoza Herrera (poétesse), Julien Oppenheim (photographe), Léa Outier (journaliste), François Simon (critique gastronomique et écrivain), Natacha Wolinski (critique d’art)
LA NOUVELLE INTERNATIONALE FASCISTE
Ugo Palheta
Nouvelle édition — malheureusement — augmentée.
Ce livre méritait une mise à jour trois ans à peine après sa parution car la terrifiante mécanique mondiale qu’il décortique s’est emballée.
Trump, Netanyahu, Poutine, Meloni, Milei, Bolsonaro, Orban, Le Pen, Modi… Autant de figures qui incarnent une nouvelle internationale fasciste. Aussi nationalistes soient-elles, les forces qu’incarnent ces figures s’organisent à l’échelle mondiale : leurs stratégies circulent, leurs succès se répondent, un imaginaire commun se diffuse.
• Ugo Palheta s’affirme comme l’un des meilleurs spécialistes du fascisme contemporain.
• Il décortique les ingrédients et arguments qui transcendent les frontières, portés par l’obsession xénophobe ou nationaliste.
Ugo Palheta est sociologue, maitre de conférences à l’Université de Lille. Militant anticapitaliste, il est rédacteur en chef de la revue Contretemps. Il a produit de nombreuses analyses sur l’histoire du fascisme et sa résurgence contemporaine. Il est notamment l’auteur de Face à la menace fasciste (Textuel, 2021, avec Ludivine Bantigny) et La Possibilité du fascisme (La Découverte, 2018).
Au cœur de ce néofascisme : obsession du déclin, paranoïa civilisationnelle et raciale, haine de l’égalité et des mouvements d’émancipation, volonté de rétablir la loi et l’ordre tout en s’érigeant en révolte contre le « système »... Dans de nombreux pays, l’extrême droite a imposé ses thèmes et popularisé un projet politique : purger la nation pour la régénérer, en désignant des ennemis et en châtiant des traîtres.
Outre les mises à jour dans le texte existant, quatre nouveaux chapitres enrichissent cet ouvrage sur les thèmes suivants :
- Les « mécènes » de l’extrême-droite ;
- Les différents courants idéologiques tels les « libertariens autoritaires » avec Milei ou Trump, les « libéraux réactionnaires » avec Meloni, les « socio-nativistes » avec Le Pen ;
- La constante conspirationniste : réseaux sociaux et fake news ;
- Les obsessions masculinistes de la « broligarchie » : antiféminisme, homophobie, transphobie…
• L’auteur n’en reste pas à ce constat glaçant : un nouvel internationalisme se construit autour des luttes contemporaines porteur de l’antifascisme du 21e .
• À SAVOIR : La Découverte ressort également en mai 2025 une édition augmentée du livre d’Ugo Palheta La Possibilité du fascisme (2018) qui concerne spécifiquement la situation française.
13 x 19,8, broché 128 pages, 15,90 € 9782386290855
4 juin 2025
• Actualité
• International
• Politique
LUCRÈCE
Évangile de la nature
D’après
De rerum natura
Librement adapté par Christophe Perton
Traduit par Marie NDiaye et Christophe Perton
Une adaptation vibrante et contemporaine du chef-d’œuvre de Lucrèce, De rerum natura, où la rencontre de la poésie et de la science éclaire nos incertitudes modernes et célèbre la puissance intemporelle de la nature.
Évangile de la nature est un hymne poétique et philosophique à la nature et à la raison que traversent les grands thèmes de l’existence : l’origine de l’univers, le rôle des atomes, la naissance et la fin des êtres, tout en rejetant les superstitions religieuses. Écrit pour offrir une connaissance éclairée, il célèbre la nature comme force créatrice et éternelle, tout en prônant une vie simple, harmonieuse et ancrée dans le réel.
Christophe Perton réorganise et concentre les 7 400 vers originaux en quelque 1 400, réinventant ce texte comme une œuvre contemporaine. La structure resserrée met l’accent sur les passages clés, permettant une meilleure compréhension et une plus grande résonance émotionnelle. Loin d’un simple exposé scientifique, cette adaptation combine rigueur rationnelle et puissance poétique pour résonner avec les enjeux d’aujourd’hui : crises environnementales, perte de sens et quête de spiritualité sans dogme. La beauté et la force du texte, associées à une traduction fluide et moderne par Marie NDiaye et Christophe Perton, en font un outil puissant pour inspirer toutes les générations.
Acceptez de vous perdre dans les mots de Lucrèce pour mieux vous retrouver face à vous-même, débarrassé de tout préconçu, de tout préjugé !
› Un texte qui invite le lecteur à penser le monde autrement et à sentir, dans chaque vers, la poésie du cosmos et la promesse d’un renouveau.
› À partir d’une traduction littérale du latiniste Alain Gluckstein, Christophe Perton, metteur en scène à l’initiative de cette adaptation, a fait appel à Marie NDiaye pour sa mise en langue.
ACTUALITÉ
› La pièce, créée le 13 décembre 2023 au Théâtre national de Strasbourg, dans une mise en scène de Christophe Perton et interprétée par Stanislas Nordey, sera à l’affiche du Festival Off Avignon au Théâtre 11, puis en tournée la saison prochaine.
LES AUTEURS
Poète et philosophe romain, Lucrèce (v. 98-55 av. J.-C.) demeure une énigme. Admirateur d’Épicure, il consacra son existence à la quête de vérité et au rejet des superstitions, influençant durablement la philosophie et la littérature.
Christophe Perton est metteur en scène et réalisateur. Il fonde sa compagnie en 1987 et explore textes classiques (Strindberg, Lenz) et contemporains (NDiaye, Koltès, Durif…). Il a également dirigé La Comédie de Valence.
Autrice de romans, nouvelles et pièces de théâtre, Marie NDiaye remporte le prix Goncourt en 2009 pour Trois femmes puissantes. Sa pièce Papa doit manger (2003) est entrée au répertoire de la Comédie-Française, faisant d’elle la première autrice vivante à y être admise.
Christophe Perton et Marie NDiaye résident à Paris.
ÉVANGILE DE LA NATURE
D’après De rerum natura
Lucrèce
Tous incomplets. Alternatives Noires au capitalisme
logistique (tp)
Stefano Harney & Fred Moten
Stefano Harney et Fred Moten proposent une réflexion révolutionnaire sur nos modes de vie, nos économies et nos façons de penser le collectif. S’inscrivant dans la Black Radical Tradition, ce livre associe une écriture poétique inspirée et une rigueur politique pour questionner les fondements mêmes de notre monde, à l’ère des crises écologiques et sociales globales.
Couverture provisoire
Parution : juin 2025
Nos modèles économiques et éthiques reposent sur la prémisse que nous sommes des individus complets, souverains et pleinement responsables de soi, alors qu’en réalité, nous sommes toutes et tous incomplets. Ce qui fait le plus précieux de nos forces vitales et sociales est à chercher dans ces liens qui nous attachent aux autres (matériellement et affectivement) pour mieux nous libérer des tyrannies compétitives du moi-d’abord et du nous-contre-eux. Les populations soumises par l’esclavage à la négation historique de leur individualité se sont trouvées les mieux placées pour consolider ces liens qui nous libèrent à partir de nos incomplétudes. L’ouvrage offre des analyses novatrices et radicales des lieux clés où la globalisation capitaliste apparaît comme la continuation directe de la plantation esclavagiste. Face aux crises climatiques et environnementales qui ébranlent les illusions individualistes des privilégiés, nos fragilités communes appellent à une philosophie fondée sur le partage des incomplétudes plutôt que sur la quête individualiste du profit économique. Harney et Moten ouvrent des voies, celles de la poésie, de la solidarité et de l’insoumission.
ISBN : 979-10-209-2257-1
Prix provisoire : 22 euros
Points forts
Un manifeste pour l’un des courants principaux de la pensée décoloniale nordaméricaine, la Black Radical Tradition. Un rigoureux travail de traduction mené par une équipe d’une demi-douzaine de chercheureuses et activistes. Une préface d’Yves Citton.
Stefano Harney est chercheur en sociologie et enseignant. Co-fondateur de la résidence de lecture Ground Provisions et du collectif School for Study, il est l’auteur de The Liberal Arts and Management Education (2020), Nationalism & Identity Culture (2006) et State Work: Public Administration and Mass Intellectuality (2002).
Fred Moten est poète et professeur au département de Performance Studies de l’Université de New York, Tisch School of the Arts. Il est l’auteur de la trilogie Consent not to be a single being, The Universal Machine (2018) ; Stolen Life (2018) et Black and Blur, (2017) ; The Service Porch (2016) ; B Jenkins (2010) ; In the Break: The Aesthetics of the Black Radical Tradition (2003).
Ils ont écrit ensemble The Undercommons (2013) et All Incomplete (2021).
En librairie le 25 juin
15 x 21 - 96 pages - Broché - 18 €
ISBN : 978-2-8126-2730-9
rayon / cuisine mots clés / cuisine - sans cuisson - gâteau recettes sucrées - livre pratique - cuisine quotidienne - photo culinaire
Gâteaux frigo
Des gâteaux faciles et sans cuisson
Recettes de Gala Colette et Rebecca Genet
Photographies de Rebecca Genet
Vous n’entendez rien à la pâtisserie mais vous disposez d’un frigo ? Alors vous pouvez réaliser ces gâteaux frigo constitués de couches alternées de crème fouettée et de biscuits secs... Difficile de faire plus simple ! Et les déclinaisons sont infinies.
On peut utiliser des spéculoos, des Petits beurres, des gaufrettes, des Mc Vitie’s ou des biscuits à la cuillère... On peut les agrémenter de fruits frais, de chocolat, de lemon curd ou d’épices. On peut les recouvrir de chocolat en poudre, de thé matcha ou de marshmallows. Quant à la crème fouettée, elle peut être parfumée à la vanille, à la fleur d’oranger ou au café, selon l’inspiration. Et les gâteaux frigo se préparent avec ou sans moule, pour des grandes tablées ou en part individuelle. La seule contrainte, le passage au frais : c’est à moment-là que la magie opère...
Gala Colette et Rebecca Genet se sont amusées à imaginer une vingtaine de gâteaux et à les mettre en scène à la fois dans les recettes et dans les images. Toutes les recettes sont dessinées et les images savamment travaillées pour rendre hommage aux origines de ces gâteaux inventés aux États-Unis dans les années 1920, alors que se démocratisait le réfrigérateur...
Les autrices
Gala Colette est une artiste franco-belge. Le langage constitue la matière principale de son travail, qui comprend des formes plastiques, video et littéraires.
Rebecca Genet est photographe et styliste culinaire à Paris. Quand elle n’est pas en cuisine, elle aime se faufiler dans des ateliers d’artistes pour des reportages salissants, fascinée par la lumière naturelle et la couleur. Le reste du temps, elle rêve de ses prochains voyages dans des pays froids.
points forts
• Des recettes plus que faciles faites pour tous ceux que la simple lecture d’une recette fatigue d’avance...
• Un joli objet imaginé par Gala Colette à l’esthétique soignée et joyeusement vintage.
• Des photos de Rebecca Genet qui fait de ces gâteaux de petits décors à eux seuls.
> Gâteaux sans cuisson - Larousse (2024) - 15 € Esthétique et ton très différents, ouvrage un peu daté.
Le Gâteau Frigo, (qu’on peut aussi appeler Icebox Cake ou Dessert Frigidaire) est un gâteau frais, ultra facile à préparer, constitué de couches alternées de crème fouettée et de biscuits secs.
Dérivé de desserts comme la charlotte et le tiramisu, mais conçu pour être plus facile à préparer, il a été imaginé aux États-Unis dans les années 1920, alors que les entreprises faisaient la promotion du réfrigérateur.
Sa préparation est un jeu d’enfant : on dispose les biscuits – cela peut-être des petits beurre, des cookies, des gaufrettes etc – que l’on recouvre de crème fouettée.
La magie opère pendant le repos au frigo, où les biscuits absorbent progressivement l’humidité de la crème et se transforment en une texture fondante et onctueuse.
Le Gâteau Frigo peut se décliner et se garnir à l’infini. On l’agrémente de fruits frais, de chocolat, de lemon curd, de crème de marron ou d’épices. On le recouvre de chocolat en poudre, de thé matcha ou de marshmallows flambés. Quant à la crème fouettée, elle peut être parfumée à la vanille, à la fleur d’oranger, au gingembre ou au café, selon l’inspiration.
Le gâteau frigo se prépare avec ou sans moule, dans toutes les tailles, du petit format individuel au dessert des grandes tablées.
Bien choisir ses biscuits
Pour préparer un Gâteau Frigo, tous les biscuits sont permis, dès lors qu’ils ne sont pas recouverts d’une couche de chocolat, qui les empêcherait de bien absorber la crème fouettée. On les choisit donc selon les associations de goûts, ou que l’on souhaite un format rond carré ou pyramidal.
Les biscuits anglais Digestives se prêtent quasiment à toutes les recettes de Gâteaux Frigo, mais on peut également choisir des sablés ou des cookies aux pépites de chocolat, des petits beurres ou des spéculoos, des gaufrettes ou des galettes bretonnes.
Gâteau Frigo framboise et
fleur d’oranger
Recette de base
Notes
Pour parfumer la chantilly, versez une ou plusieurs cuillères d’eau de fleur d’oranger dans la crème fleurette avant de fouetter.
Hors saison, vous pouvez remplacer les framboises fraîches par des framboises surgelées.
Vermicelles de sucre (facultatifs)
Framboises fraîches
Chantilly fleur d’oranger
Digestives
Framboises fraîches
Chantilly fleur d’oranger
Digestives
Afin d’obtenir cette forme de demi-sphère, nous avons utilisé un petit saladier en guise de moule.
Frigoréo caramel beurre salé
Recette de base
Caramel beurre salé
Chantilly nature
Oréo
Chantilly nature
Oréo
Notes
Pour faire un caramel, faites chauffer du sucre à feu moyen jusqu’à ce qu’il se colore. Ajoutez une noix de beurre demi-sel et de crème fraîche, puis remuez pour obtenir une texture homogène.
Les Oréo et le caramel beurre salé étant déjà très sucrés, nous conseillons de ne pas ajouter de sucre à la chantilly pour cette recette.
Sur la photo, nous avons disposé les Oréos verticalement, afin de pouvoir obtenir cette apparence zébrée à la découpe.
Gâteau Frigo matcha
Recette de base
Chantilly matcha
Chantilly matcha Digestives Digestives
Notes
Ajoutez progressivement le thé matcha à la crème fleurette pour parfumer la chantilly, et goûtez régulièrement. Plus il y a aura de matcha, plus le goût sera prononcé et la couleur intense.
Le thé matcha possède un goût légèrement amer, qui est balancé par le goût sucré des biscuits. Si vous souhaitez une version un peu plus sucrée, ajoutez une touche de sucre glace à votre chantilly.
Pour ce format individuel, nous n’avons pas utilisé de moule mais simplement empilé les gâteaux pour former une petite tour.
Thé matcha
DES GÂTEAUX COOLS, QUI
PASSENT CRÈME.
Ultra facile à préparer, le Gâteau
Frigo est constitué de couches alternées de crème fouettée et de biscuits secs.
Les recettes, sans mesures, se déclinent à l’infini.