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Diffusion ACTES SUD Mars avril 2024

Littérature et polars Grand format TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX

Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement


NANCY HUSTON Francia

ARRÊTEZ DE MÉPRISER CES FEMMES ! POINTS FORTS Ź L’immense talent d’une autrice engagée pour la cause

Roman

des prostitués, contre la violence faite aux plus humbles : trafic humain, maltraitance liée à la prostitution. Ź Ce roman donne la parole à ces invisibles, lève l’omerta sur leurs conditions de vie, et revient sur la loi votée sous François Hollande qui a encore augmenté les dangers de la nuit. Ź Un sujet abordé dans toute sa complexité : ces hommes qui au cours d’une journée viennent au Bois de Boulogne, quel milieu, quel âge, quel genre ? Que viennent-ils chercher auprès de Francia, cette transgenre Colombienne ? Ź Militante féministe et réfractaire au conformisme de cet engagement, Nancy Huston est respectée pour son travail comme pour sa liberté de parole parfois clivante, qu’elle sait défendre haut et fort dans les média.

Quand l’auteure de L’Espèce fabulatrice entre en interaction avec ses personnages imaginaires.

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L’AUTEURE Née à Calgary, au Canada, Nancy Huston est l’auteure de nombreux romans et essais publiés chez Actes Sud et chez Leméac, parmi lesquels Instruments des ténèbres (1996, prix Goncourt des lycéens et prix du Livre Inter), Lignes de faille (2006, prix Femina) et Lèvres de pierre (2018, prix Transfuge du meilleur roman français).

ACTUALITÉS Ź Nancy Huston sera les 26 et 27 avril la marraine de

Lire notre monde, à Strasbourg capitale mondiale du livre en 2024. QUELQUES CHIFFRES Ź Nancy Huston, c’est + de 1 600 000 ex. © Robbie Lee

6 MARS 2024

Francia est l’une des Latinas du bois de Boulogne, une femme transgenre d’une grande bonté dans cette faune où l’amour s’achète, où la bonté surprend, où la violence rôde et parfois tue. Ce roman se déploie le temps d’une journée de travail. Entre deux clients, se dessinent ses moments d’intimité au téléphone avec sa famille, ses amies, avec ses collègues au fond d’un camion de maraudes qui offre aux filles un peu de chaleur et de réconfort, ou encore avec la Griffonne, cette drôle de dame qui affleure de temps à autre, dans sa tête ou dans le paysage, et qui ressemble fort à l’auteure. En alternance à ce récit, celui des passes du jour : 17 clients, 17 inconnus dont le seul trait commun est le désir, régulier ou soudain, de se trouver entre les bras d’une inconnue, d’une soumise ou d’une magicienne. Demandeurs d’un instant de soulagement ou de réconfort, de transfert ou de liberté… Un roman fort sur ces ouvrières du plaisir, ces femmes égarées sur une terre qui n’est pas la leur, fortes et fragiles, libres et solidaires, mélancoliques ou pétulantes, qui œuvrent au péril de leur vie pour survivre face à des lois qui les pénalisent. Un roman qui dresse avec une infinie lucidité, teintée de tendresse et de compassion, le portrait d’une Colombienne qui s’appelle tour à tour Ruben, Ruby, Francia et Magda : ses souvenirs, ses amours, son passé et son incomparable grandeur d’âme.

vendus en France. Ź Lignes de faille (2006, prix Femina) : 380 000 ex. (AS + Babel) Ź Arbre de l’oubli (2021) : 35 000 ex. (AS + Babel) ƐՓņՓƑ


NANCY HUSTON - Francia note de l’auteure

En novembre 2021, grâce à l’invitation d’un ami, j’ai fait partie d’une maraude de l’association Magdalena qui, depuis des années, apporte café, capotes et courage aux travailleuses du sexe du bois de Boulogne. Stupéfaite par la gnaque des Latinas (presque toutes des “trans”), j’ai voulu les connaître de plus près, or ma façon de connaître est la fiction. J’ai lu, voyagé, conduit des interviews, et senti émerger un personnage. Gamin dans la ville de Girardot en Colombie, Rubén a toujours été plus heureux parmi la gent féminine. Adolescent, il monte à Bogotá, s’habille en femme et s’appelle Ruby pour se prostituer. Au moment de sa transition, elle adopte le nom du pays où elle rêve de s’installer pour aider sa famille : Francia.

Aujourd’hui, 12 mai 2019, ça fait vingt ans qu’elle est tds à Paris. Imagine-t-on ce que c’est de vivre une seule journée avec le désir du tout-venant, endurer les risques et le mépris liés à ce métier ? Mais Francia n’est pas l’unique point focal du roman qui porte son nom ; à travers les dix-sept hommes qu’elle “fait” ce jour-là émerge aussi un portrait kaléidoscopique de la France contemporaine. N. H.

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BASTIEN HAUSER Une singularité

LA JEUNESSE COMME UNE EXPÉRIENCE D’APESANTEUR

POINTS FORTS

Autour de l’apparition d’un trou noir dans la tête d’un jeune homme inquiet, une quête d’identité en forme de chute libre. Un premier roman vif, cosmique, désespéré et festif.

swing, une voix instantanément audible et générationnelle, dans le sillage d’un héritage littéraire puissant : Ben Lerner, Agustín Fernández Mallo, Roberto Bollaño. Ź Une capacité à dézoomer de l’intime au global avec une vitesse d’exécution étourdissante et joyeuse. Ź Une approche drôle, légère, humble et bourrée d’autodérision du vertige métaphysique et de l’impensable interstellaire. Ź Une écologie de la fête et de la nuit comme rare écosystème alternatif durable. Ź Au départ d’un quotidien familier, un aller simple pour une terre de désert, de ciels transparents, de momies chinchorros et de cimetières d’avions à perte de vue… Ź Un

Abel Fleck apprend que la toute première photo d’un trou noir (baptisé M87*) a été prise le jour-même où il était victime d’un accident cérébral grave. Quelque chose en lui se fige et se met à vibrer. Entre exaltation, panique et paranoïa, il garde pour lui ses black-out à rallonge, tait aux médecins ses migraines, acouphènes et pertes de mémoire, et tente d’appréhender ce qui, à l’évidence, le lie directement à M87*. Tandis que son cerveau multiplie les éclipses, Abel poursuit ce point de contact et perd celui de la réalité. Alors, irrémédiablement, il glisse, s’éloigne de sa bande d’amis et tombe hors de sa propre galaxie.

6 MARS 2024

Dehors, quelqu’un shoote dans une canette de bière qui déchire la nuit. Je ferme les yeux et j’écoute. J’attends que quelqu’un la renvoie dans l’autre sens, qu’on improvise un match de foot, que les ultras se ramènent avec leur cagoule et leurs fumigènes, que les chants emplissent la rue, que je doive fermer les volets, me barricader, que la police soit débordée, que les contingents antiémeutes débarquent avec leurs matraques et leurs canons à eau, que dans les journaux on parle de révolution. Je me dis que ça ne serait pas étonnant. Ce qui est étonnant, c’est le calme. On a observé ce qui, précisément, devait être inobservable et personne ne crie dans la rue. (extrait)

ACTUALITÉS Ź Diverses

incarnations scéniques du texte à venir, adaptables en festival et librairie. Ź Invité en 2023 de la deuxième édition de CANICHES, festival en arts littéraires et de “poésie indomptée” à Québec, l’auteur y sera de retour au printemps 2024.

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L’AUTEUR Bastien Hauser est auteur et metteur en scène. Membre du collectif Et cætera, il défend la prolifération d’une littérature vivante et orale. Né en Suisse en 1996, il est diplômé du Master Textes et création littéraire de La Cambre et lauréat du laboratoire d’écriture dramatique de la Société Suisse des Auteurs. Des performances et des lectures de ses textes ont été présentées en Suisse, en France, en Belgique et au Canada. Bastien habite à Bruxelles.

© C. C.

ROMAN

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BASTIEN HAUSER - Une singularité note de l’auteur Une singularité trouve sa racine dans le brouillage contemporain entre les notions de vérité et de fiction. Qu’est-ce qui différencie aujourd’hui un fait d’un fantasme, une théorie scientifique d’une théorie complotiste ? Est-il encore possible de croire en une réalité unifiée ? La science prétend, et j’ai longtemps eu envie de la croire, proposer une description objective de la réalité. Il y a du confort dans l’idée que nous comprenons le monde dans lequel nous vivons, que si quelque chose nous échappe ou paraît étrange, c’est notre faute, qu’il nous manque personnellement certaines connaissances, mais que quelqu’un, quelque part, a les réponses à toutes nos questions. Mais l’impossibilité de tout expliquer ressurgit constamment et, au cours des dernières années, de plus en plus de bulles d’air sont apparues sous le linoléum bien tendu de la science. À travers internet, des bulles sceptiques, des bulles utopiques ou anxieuses s’affairent à décoller notre compréhension du monde. Une singularité est né de l’envie d’explorer ce processus. Comment un individu en vient-il à rejeter les explications communes, scientifiques, et à créer sa propre bulle ? Quelles conséquences sur son quotidien, ses relations ? Comment reconstruire, à partir d’une idée nouvelle, un monde qui a du sens ?

Abel croit qu’il a un trou noir dans la tête. Il va tout faire pour prouver son hypothèse, jusqu’à ce que celle-ci devienne l’axiome autour duquel s’articule sa réalité. Une singularité propose d’accompagner Abel dans sa bulle, de partager son asphyxie sous le linoléum de la science autant que son excitation à l’idée d’un monde différent. Oscillant constamment entre paranoïa et fantasme, le texte ne prend pas parti, mais veut rendre compte du monde d’Abel comme d’une expérience éminemment contemporaine, nourrie par les possibilités infinies d’internet et le scepticisme scientifique dans une société où la vérité est devenue une notion subjective et fragmentaire. En ce sens, Abel représente une génération désabusée et cynique face aux échecs du rationalisme, mais qui ne cède pas à l’apathie. Au contraire, il y a une véritable liesse qui accompagne la possibilité de rêver à nouveau, d’inventer des histoires et un monde qui lui ressemble. B. H.

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MATTHIEU MÉGEVAND Comme après

“CETTE CETTE ANNÉE, J’AI FAILLI MOURIR MOURIR” CE QUI RESTE D’UNE GRAVE MALADIE

Rémission : n. f., diminution momentanée d’un mal.

Le puissant sentiment de sursis qui m’habite et m’oppresse parfois, j’en fais un compagnon. Il m’oblige à consacrer le plus d’heures possibles à des choses que j’estime. Qui ne me paraissent pas vaines. Qui produisent : un peu d’amour, de beauté, de vibrations. Il m’interdit de jouer aux cartes. (extrait)

6 MARS 2024

À PROPOS DE LA BONNE VIE

RÉCIT

Ce portrait vif et lumineux restitue avec justesse l’éclat de ce météore [Roger Gilbert-Lecomte] consumé par son art. Le Monde

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POINT FORT Ź Entrée au catalogue. Ź De l’usage de la littérature pour transcender un sujet

terriblement universel.

L’AUTEUR Matthieu Mégevand est né à Genève en 1983. Il a étudié la philosophie et l’histoire des religions. Il a dirigé les éditions Labor et Fides de 2015 à 2022 et a été directeur éditorial aux éditions Bayard de 2022 à fin 2023. Il est l’auteur de plusieurs livres, notamment d’une trilogie parue aux éditions Flammarion, La bonne vie (2018), Lautrec (2019) et Tout ce qui est beau (2021). Il se consacre désormais entièrement à l’écriture. ƐՓņՓƒ

© Guillaume Mégevand

Tenter d’approcher ce qui reste d’une “grave maladie” qui vous arrache à vos jeunes années, cerner ce qui se noue, ce qui persiste, ce qui au contraire se détache après vingt ans de rémission, appelée alors guérison. Pister les traces de ces douleurs, de ces tensions et de ces espoirs. Un texte construit comme un fil parcouru par une vibration, comme une voix traversée par un tremblement ; comment la vie oscille, s’obscurcit et s’éclaire-t-elle ? Comment se concevoir après l’épreuve et au gré du temps qui passe ?


MATTHIEU MÉGEVAND - Comme après Quand le récit débute, ça fait ploc, ploc, ploc. Ça se déverse dans les veines, ça va mal, c’est l’hôpital-purgatoire. Les couleurs : blouses blanches, liquides polychromes, gris fatigués des visages Les sons : bips des machines, cliquetis des potences, grincements des lits Le diagnostic : lymphome de Hodgkin, 21 ans. C’est le temps qui se fige, la vie menacée, au bord du vide. Pourtant assez vite l’espoir renaît, la maladie régresse, les traitements cessent. C’est là que tout commence. Le récit de Matthieu Mégevand démarre ici, sur cette ligne de crête qui sépare l’avant et l’après de la maladie. Pour identifier et comprendre ce qu’il en reste, ce qui s’est déposé, ce qui a été radicalement transformé. Car tout est désormais comme après. Et dans une vie en rémission, cet “après” devient vital, pour le sursitaire, le rescapé, qui tente de reprendre son existence là où il l’avait quittée, de se “refaire une santé”, de reconquérir cette admirable mais imprévisible carcasse et de jouir dûment de ce surcroît de temps, ce surplus de vie.

Les couleurs : noir des nuits blanches et vodkas orange Les sons : basses saturées, rap et sanglots Le diagnostic : traces persistantes de la maladie. C’est l’horizon qui s’étrécit à chaque scanner de contrôle, la peur de la rechute, le grondement de la récidive dans chaque mauvaise nuit. Avec l’angoisse, viennent les tentatives d’explication, les soins alternatifs, les fausses thérapies et les vrais baratins… tout ce qui pourrait donner du sens à ce qui, un jour, nous est tombé dessus. Et au plus profond, essayer de comprendre pourquoi un corps jeune et sain nous a ainsi trahi. Mais c’est aussi, lentement, la vie qui repart, le grand amour en chemin, la liberté décuplée, la famille qui s’agrandit. Sans fatras philosophique ou développement personnel, sans leçon ni verbiage, Matthieu Mégevand tenter d’user – comme Bouvier parlait “d’usage” du monde – de la littérature dans son plus simple et peut-être primordial appareil, pour partager quelques-unes de ces pistes, de ces interrogations, de ces intuitions. Un récit sans détours qui serre le cœur.

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MATTHIEU MÉGEVAND - Comme après note de l’auteur

J’ai voulu, dans ce texte, cerner, ou au moins approcher ce qui reste d’une grave maladie survenue à l’âge de vingt et un ans. Tenter de suivre les pistes, d’identifier les traces que celle-ci a, pendant les vingt années qui ont suivi, laissées. Depuis le premier jour de la fin du traitement jusqu’à l’“aujourd’hui” du narrateur. Ce qui compte, pendant ces vingt ans de “guérison”, c’est ce que le corps et l’esprit trimbalent. Ce qui se noue, ce qui persiste, ce qui au contraire se détache. Les aléas du quotidien, les éléments biographiques n’ont, en tant que tels, aucune importance. Ce dont il s’agit, c’est l’évolution corporelle et métaphysique du sujet. Les angoisses, les douleurs, les alertes physiques d’abord ; comment réapprendre à vivre avec ce corps qui s’est montré, si jeune, défaillant ? Comment faire confiance en ce qui vous a trahi et qui est en même temps votre seul moteur ? Et puis, bien sûr, la question du sens et du non-sens : l’extrême

tension existentielle qui, au fur et à mesure des années, se déploie et se matérialise dans toutes sortes de directions – rencontres, foi, absurde, amour, création – qui nourrissent les questionnements métaphysiques et qui font en même temps le suc d’une vie. Au final, un texte construit comme un fil traversé par une vibration, comme une voix parcourue par un tremblement ; comment la vie oscille, s’obscurcit et s’éclaire-t-elle ? Comment se concevoir après l’épreuve et au gré du temps qui passe ? Et comment le langage recompose et agence-t-il ces expériences physiques et psychiques ? Loin de toute “rédemption” ou conclusion définitive, c’est vers la fragilité, le doute et quelques lueurs que ce récit tente d’amener. M. M.

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Littérature / 6 mars 2024

Victoire de Changy

ÉDITIONS CAMBOURAKIS, 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : SOFÍA K ARÁMPALI FARHAT / SOFIA@CAMBOURAKIS.COM LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION

IMMENSITÀ

104 pages / 110 x 210 mm 15 euros TTC ISBN 978-2-36624-863-0

Mauve a 17 ans et aime danser, avec application, depuis qu’elle est toute petite. Ce jour-là, lorsqu’elle fait ses mouvements au conservatoire, elle sent des secousses qu’elle pense d’abord en provenance de la salle de cours d’à côté. Mais soudain, elle perd connaissance. Quand elle reprend ses esprits, toute la ville d’Immensità s’est effondrée autour d’elle. Une fois sortie des décombres, elle est envoyée avec d’autres survivants dans un hôpital de fortune, audelà des frontières de la ville, qu’elle n’a jamais franchies. Car on découvre très vite qu’Immensità est une ville particulière : à la fois très novatrice dans son rapport à la nature (le Jardin y joue un rôle central : les gens s’y rencontrent, s’y promènent, y multiplient les activités jusqu’à y être enterrés, en pleine terre), mais complètement refermée sur elle-même. Mauve n’a jamais songé à s’en échapper. Elle a grandi avec ses trois parents : sa mère, pianiste virtuose et kinesthésique, son père et son père biologique. Un quatuor qui a maintenu un parfait équilibre au fil des ans. Mais ont-ils survécu au séisme ? Et comment reconstruire une ville qui visait la perfection et l’autosuffisance lorsque nombre de ses forces vives ont disparu. À l’hôpital, Mauve fait des rencontres qui l’ouvrent sur un ailleurs et d’autres façons de vivre, s’émancipant ainsi de manière inattendue. Surtout, les survivants réfléchissent à une manière de repenser un habitat plus chaleureux et plus accueillant, de manière à rejaillir sur une ville ouverte à l’altérité dans toute sa diversité.

L’AUTRICE Victoire de Changy est née en 1988 à Bruxelles, où elle réside toujours et travaille dans le milieu de la poésie. Elle a publié deux romans : Une dose de douleur nécessaire (Autrement, 2017), finaliste du prix Rossel, et L’Île longue (Autrement, 2018), finaliste du Prix Européen de Littérature, ainsi qu’un recueil de poésie, La Paume plus grande que toi (L’Arbre de Diane, 2020). Aux éditions Cambourakis, elle a publié deux albums jeunesse illustrés par Marine Schneider : L’Ours Kintsugi, finaliste du prix Sorcières, et Le Bison Non-Non, ainsi que Subvenir aux miracles dans la collection Récits d’objets.

• Après deux romans remarqués aux éditions Autrement (Une dose de douleur nécessaire et L’Île longue), un texte dans la collection récit d’objets et des albums jeunesse avec Marine S chneider, un nou veau tex te de Victoire de Changy dans la collection littérature. • Dans ce conte moderne, Victoire de Changy déploie toute son imagination et son talent narratif pour interroger la notion de société idéale, les possibilités de vie en commun, en accordant une place centrale aux corps et à l’architecture. • Un texte où tous les sens sont en éveil, récit d’une émancipation individuelle mais aussi de toute une société, invitant à une réflexion sur la liberté, la solidarité et l’inclusivité.


littérature la brune

Traverser les forêts Caroline Hinault Trois femmes à un moment décisif de leurs vies et que leurs destins, sans qu’elles s’en doutent, lient les unes aux autres. Trois femmes, une forêt. La forêt c’est la dernière forêt primaire d’Europe, aux confins de la Pologne. Un sanctuaire sauvage peuplé d’une grande faune disparue ailleurs. C’est là que vit Véra, journaliste biélorusse exilée depuis le printemps au milieu des arbres et des bêtes. C’est là qu’est revenue s’installer Nina, elle qui a rêvé que sa beauté lui ouvrirait les portes de l’Occident mais qui, remâchant ses illusions perdues, occupe avec son fils l’ancienne maison forestière de ses parents. C’est là, enfin, dans cette « zone rouge » où patrouillent désormais les militaires, qu’Alma tente de franchir la frontière. Sans qu’elles le sachent, la forêt va entremêler le destin de ces trois femmes. Mais comment traverser ce labyrinthe ? Quelle direction prendre ? En librairie le 27 mars 2024 14 x 20,5 - 192 pages - 20€ ISBN : 978-2-8126-2559-6

rayon / Littérature française mots clés / femmes - destin - choix politique - exil - répression - frontières - forêt Biélorussie - Pologne - Syrie - Europe

Révélée par son formidable Solak, couronné de plusieurs prix littéraires, Caroline Hinault signe ici, sur les traces de la Divine Comédie de Dante, un magnifique deuxième roman inspiré d’événements ayant eu lieu à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie à l’automne 2021. Ses trois héroïnes, plongées au cœur de la forêt primaire, y explorent chacune une part de nos peurs et de nos désirs les plus profonds, et la façon dont le langage peut chercher à se faire contre-frontière poétique.

Caroline Hinault Née en 1981 à Saint-Brieuc, Caroline Hinault est agrégée de Lettres modernes. Elle enseigne la littérature à Rennes où elle vit aujourd’hui. Son premier roman, Solak, a paru dans la collection Rouergue noir en 2021. Salué par la critique, il a reçu huit prix littéraires dont le prix Michel Lebrun 2021, le Trophée 813 du roman francophone 2022 et le prix Marie-Claire-Blais 2023. En 2022 a paru dans la collection la brune un récit : In carna, fragments de grossesse.

points forts • Avec ce deuxième roman, l’autrice de Solak (18 000 exemplaires vendus) confirme sa puissance narrative et s’inscrit dans une littérature qui interroge le présent : « Je regarderai dehors, par le carreau du langage. » • Trois femmes, trois âges de la vie, trois voix, un magnifique travail stylistique et psychologique dans la construction des personnages.

la brune


DONATIEN LEROY Sisyphe

LE MYTHE DE SISYPHE REVISITÉ, OU LE QUOTIDIEN TRAITÉ COMME UN ENFER MODERNE

Sept jours de la vie d’un homme, un quotidien apparemment répétitif, que vient bousculer l’annonce d’une mort. Un texte fascinant, hypnotique, à la fois hyperréaliste et fou.

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Le réveil tonne, le même réveil, la même grimace, la même position, le même côté, le même lit, la même odeur, à la même heure, à la bonne heure, l’heure qui tourne, le monde avec, le même monde, le même lever, la jambe droite, puis la jambe gauche, jamais autrement, ça porte malheur, le même malheur, le dos qui coince, le même dos, la même fenêtre, les mêmes volets, le temps qu’il fait, le ciel bleu, le ciel heureux […].

POINTS FORTS Ź Un texte littéraire, sans concession, qui joue sur la

répétition du quotidien pour en souligner la dimension humaine et tragique Ź Une expérience de lecture proche de l’hypnotique, où d’infimes variations viennent détraquer une mécanique implacable Ź Un premier roman qui se distingue radicalement de la production actuelle

L’AUTEUR Donatien Leroy a grandi au beau milieu d'une forêt. Après des études universitaires et des petits boulots alimentaires, il crée son agence de communication. Il se consacre en parallèle à la photographie pour décrire la solitude qui frappe les êtres humains, explorant les urbex et les derniers espaces sauvages (cf. son site http:// bindi-photographie.com). Sisyphe est son premier roman.

© DR

Le roman revisite le célèbre mythe de Sisyphe. Mais ce dernier, ici, n’a pas eu besoin de contrarier l’Olympe, il s’agit d’un simple fonctionnaire, condamné comme nombre de ses semblables à revivre chaque jour le banal enfer du quotidien, absorbé dans la répétition inévitable des mêmes gestes et pensées. La force du roman de Donatien Leroy tient à ce pari fou : raconter les sept jours d’une semaine terriblement banale pour en souligner l’inquiétant mécanisme et tenter de voir si un événement imprévu peut encore affecter une routine proche du châtiment.

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DONATIEN LEROY - Sisyphe note de l’auteur Je ne suis pas allé chercher bien loin le sujet de Sisyphe puisqu’il est là, en permanence, sous nos yeux, sans qu’on le regarde. Notre quotidien. Et je ne peux m’empêcher, chaque jour en buvant mon petit café dans les troquets des villages de Touraine, de me poser deux questions en observant mes congénères. Comment pouvons-nous supporter ces vies cadenassées par des obligations répétitives et ces jours qui se suivent et se ressemblent ? Même boulot, mêmes horaires, mêmes lieux, mêmes habitudes chaque jour et sans relâche. Désirons-nous seulement dévier de cette trajectoire ? À l’adolescence, j’ai découvert le mythe de Sisyphe et il m’a toujours suivi. Sisyphe est un homme condamné à répéter la même tâche vouée à l’échec. Ce fut une période très difficile où, déjà, les horaires et les obligations du lycée pesaient trop lourdement sur mes épaules. Après une longue dépression, à la vingtaine, je suis rentré dans le rang et j’étais lancé comme une fusée (emploi salarié, mariage) qui, certes, avait bien du mal à décoller. Un quotidien sisyphéen comme refuge. À la trentaine, un “accident” est survenu : la mort de mon père. Dès ce jour, et sans bien comprendre pourquoi, j’ai tout largué et changé de vie, pour un quotidien plus nomade (prendre la route), plus risqué (créer une petite entreprise), plus aventureux (vivre des histoires d’amour), moins propre sur soi (tomber dans l’alcool). Je voulais un personnage solidement installé dans ce quotidien calé, cadenassé, impassible, au moment où il apprend la mort de son père. Pour ma part, si j’ai vécu une révolution après cet événement, la question se posait de l’impact qu’aurait la mort du père sur son devenir. Et je ne

voulais certainement pas donner de solution, ni de réponse, je voulais seulement laisser (entre)voir qu’il est possible de s’échapper, même temporairement, du quotidien. Mais comment écrire ce quotidien en étant le plus fidèle possible ? Ma première idée a été de composer le roman en sept chapitres (du lundi au dimanche) pour illustrer une semaine de la vie d’un homme et laisser la possibilité de croire que le personnage reprendra sa vie, intacte, malgré la mort de son père, le lundi suivant. Comme si le roman pouvait se lire en boucle. À l’idée de boucle, je voulais marquer mon style au fer rouge en usant de répétitions : répétitions des événements (lever, travail, paroles, etc.) de chapitre en chapitre, et répétitions de mots et de morceaux de phrases comme un martèlement incessant. Enfin, même si je préfère la nuit au jour, je ne peux imaginer vivre dans la pénombre. Mon roman ne pouvait être noir et seulement noir et mon personnage devait entrevoir des lumières. J’avais envie de le laisser libre de les éteindre ou de les (r)allumer. Retrouver l’animal que nous étions et que nous avons abandonné, redevenir loup et ne plus être chien, me semble personnellement être une voie à privilégier. Ainsi, le quotidien de mon personnage se fissure “dangereusement” au contact de la nature. Pour être tout à fait sincère, et puisque les chiens ne font pas des chats (il paraît), mon père était garde forestier, et j’ai grandi dans une maison isolée au milieu de la forêt. D. L.

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POINTS FORTS

Fabien Truong Littérature française

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LE RETOUR DE PAUL AUSTER À LA FICTION APRÈS L’IMMENSE SUCCÈS DE 4 3 2 1

PAUL AUSTER Baumgartner Le nouveau roman de Paul Auster met en scène un vieil homme solitaire tourné vers ses souvenirs et explore sa relation à sa femme disparue une décennie plus tôt. Un roman traversé par les forces de l'amour et de la perte, étonnamment lumineux. Excursion dans le grand palais de la mémoire.

Couverture UK – Image provisoire

Pour Sy Baumgartner, auteur et professeur de philosophie à l’université de Princeton, la vie n’a plus la même saveur depuis la mort de son épouse Anna (Blume), emportée par une vague au cap Cod neuf ans plus tôt. Tandis que Baumgartner, désormais âgé de soixante-et-onze ans, continue de lutter pour vivre en son absence, le roman se déploie sinueusement en spirales de souvenirs et de réminiscences, de 1968 – lorsque Sy et Anna se rencontrent étudiants puis vivent fauchés à New York entre écriture et édition – jusqu’à leur relation passionnée au cours des quarante années suivantes, en passant par la jeunesse de Baumgartner à Newark et la vie de son père d’origine polonaise, propriétaire d’un magasin de confection pour femmes et révolutionnaire raté. Déambulant dans le grand palais de sa mémoire, Sy Baumgartner revisite toutes les périodes de sa vie dans un subtil enchevêtrement de temporalités, et fait naître une question : pourquoi se souvient-on de certains moments et pas d’autres ? Une étude sensible, profonde et fouillée sur l’attachement et les méandres du deuil de l’être aimé.

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À 71 ans, Sy doit faire face à sa propre mortalité et à ce que l’avenir lui réserve pour le temps qu’il lui reste. Le roman nous invite à découvrir ce à quoi il pense et, plus important encore, comment il pense. Comment ses pensées s’assemblent et se désagrègent, comment elles produisent une sorte de puissance cumulative qui se dissipe tout aussi puissamment face aux petits incidents de la vie. C.S. Lewis disait : “Le chagrin est comme une longue vallée, une vallée sinueuse où chaque virage peut révéler un paysage totalement nouveau.” Baumgartner, par ses méandres tranquilles et réfléchis, se lit de la même manière. The New York Times

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clins d’œil à l’autofiction : le jeune couple d’intellectuels désargentés à New York à la fin des années 60 (qui évoque celui qu’il forme depuis 1981 avec l’écrivain Siri Hustvedt) ; la solitude, la vieillesse ; l’importance du texte, auquel on revient toujours). Ź Retour avec Sy Baumgartner à un portrait de l’écrivain en prisonnier volontaire (Dans le scriptorium). Ź Un petit air de 4 3 2 1 dans les passages dédiés aux jeunes années de Sy et d’Anna, et à l’histoire de ses parents et grands-parents. QUELQUES CHIFFRES Ź 4 3 2 1 : 120 000 ex. (AS + Babel) Ź Dans le scriptorium : 80 000 ex. (AS + Babel)

L’AUTEUR Paul Auster, né dans le New Jersey, vit à Brooklyn. Son œuvre, aujourd’hui traduite dans le monde entier, est publiée en France par Actes Sud. On y retrouve notamment la Trilogie new-yorkaise (1991), Léviathan (prix Médicis étranger 1993), plus récemment 4 3 2 1 (prix du Livre Inter étranger 2018), Burning Boy (2021) et son essai sur l’histoire de la violence par armes à feu aux États-Unis ( Pays de sang, 2023, avec le photographe Spencer Ostrander). ƐՓņՓƑ

© Spencer Ostrander

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne-Laure Tissut

POINTS FORTS


PAUL AUSTER - Baumgartner extrait Dix ans plus tard, Baumgartner s’émerveille de ce que si peu ait changé depuis ces premiers mois de quasi-démence. Il avait fait comme si ce n’était pas le cas, bien sûr, et dès qu’il était parvenu à se soulever du sol, se remettre debout puis à marcher, il avait donné l’impression d’avoir réintégré le monde des vivants. Il avait repris ses cours. Un mois plus tard, sur la pointe des pieds, il reprenait son travail d’écriture, pour peu à peu s’y plonger, ce qui avait conduit à la production d’un livre, puis deux, et à présent un troisième, plus de livres que dans aucune autre plage de dix ans de sa vie. D’anciennes amitiés s’étaient approfondies, de nouvelles s’étaient formées, puis après un an de dormance célibataire ponctuée de moroses interludes de masturbation, durant lesquels il s’imaginait de nouveau au lit avec Anna, il s’était mis à courir les femmes pour la première fois en près de quarante ans. Des signes de vie, ou du moins en apparence, qui avaient encouragé ses amis à croire que Baumgartner avait trouvé un moyen de continuer sa route sans Anna. Même lui tend à y croire la plupart du temps, mais c’est seulement parce que les membres artificiels qu’il a attachés à son corps sans bras ni jambes lui sont devenus si familiers qu’il remarque à peine leur présence. Malgré leur efficacité, toutefois, et toute l’aise qu’ils lui fournissent dans son affliction, ces appendices de titane sont morts et n’éprouvent rien. Baumgartner continue à sentir, aimer, désirer, à vouloir vivre, mais son intériorité la plus intime est morte. Il le sait depuis dix ans, et durant ces dix ans il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour ne pas le savoir. Tout s’est effondré le jour de la casserole calcinée où il a dégringolé dans l’escalier. Jusque-là, il ne s’était pas rendu compte à quel point il

était divisé sur tout ce qui avait trait à Anna, la repoussant et s’attachant à elle en même temps, éliminant toute trace d’elle de la maison mais gardant sa pièce de travail intacte, donnant le volumineux assemblage de vêtements qu’il avait entièrement empilé et suspendu de nouveau avec un soin si méthodique durant la phase de confusion qui avait suivi sa mort pour ensuite sortir remplacer le lit, la cuisinière, le réfrigérateur, la table et les chaises de la cuisine, les meubles du salon, les draps, oreillers, serviettes de toilette, les couverts, assiettes, bols, tasses, mugs, verres à eau, théière, cafetière, et mille autres choses petites et grosses dans toutes les pièces de l’étage et du rez-de-chaussée sauf une, et pourtant, même s’il n’y entre plus que rarement, Anna est toujours là dans la maison avec lui, rôdant tout près, parfois excessivement près, mais toujours au- delà de son champ de vision, et alors elle avait jailli soudain ce terrible après-midi d’avril tandis que, assis dans la cuisine, il contemplait sa casserole à œufs noircie sur le sol, l’unique objet dont il n’avait pas pris la peine de se débarrasser, et plutôt que d’apprécier la chance qui lui était donnée de se laisser entraîner avec Anna quelque temps, il l’avait chassée violemment, la renvoyant avec une véhémence si brutale et irréfléchie qu’il est horrifié de son geste. Puis vint le spectacle du merle dévorant les vers dans la cour, puis l’effondrement, car ce n’est que là, après neuf ans et huit mois de lutte pour vivre entre deux états d’esprit contradictoires et se détruisant l’un l’autre, qu’il comprend qu’il a tout foiré. Vivre, c’est éprouver de la douleur, se dit-il, et vivre dans la peur de la douleur, c’est refuser de vivre. ƑՓņՓƑ


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Recueil traduit du suédois par Olivier Gouchet Préface de Claude Le Manchec Véritable symbole de la littérature européenne d’après-guerre, Stig Dagerman a eu une vie marquée par les voyages, l’engagement contre les inégalités, mais aussi la dépression. À travers ces lettres inédites, envoyées à ses amis écrivains, à ses éditeurs et à ses adversaires, c’est avec une toute nouvelle lumière que nous découvrons l’écrivain suédois, dont les questionnements sur la vie et la société sont plus que jamais d’actualité.

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Écrivain et journaliste engagé, anarchiste voyageur, Stig Dagerman a sans doute écrit les textes les plus importants de la littérature européenne des années 1940 et 50, avant de brutalement mettre fin à ses jours en 1954. Précieux complément de son œuvre littéraire, les lettres réunies dans ce recueil sont surtout le reflet de ses nombreux questionnements. Envoyées à ses amis écrivains, comme Terjei Vesaas et Folke Fridell, à ses éditeurs, à ses collègues journalistes, elles sont le reflet d’un esprit toujours préoccupé par divers projets, de son amitié sincère pour ses correspondants, de son engagement contre le totalitarisme, mais aussi de sa mauvaise conscience, de ses doutes et de son désespoir face à sa précarité matérielle, aggravant son fragile état psychologique. Se plonger dans la correspondance de Stig Dagerman, c’est une chance de mieux cerner la personnalité de l’écrivain le plus important de sa génération, aussi génial que tourmenté.profond, inaltérable, qui peut unir une mère et sa fille même lorsqu’elles ne sont pas liées par le sang.

PAR L’AUTEUR DE NOTRE BESOIN DE CONSOLATION EST IMPOSSIBLE À RASSASIER

QUELQUES CHIFFRES Ź Automne allemand : + de 30 00 ex. (AS + Babel) Ź Notre besoin de consolation est impossible à rassasier :

+ de 172 000 ex. en édition courante

L’AUTEUR Né en 1923, Stig Dagerman était un écrivain et journaliste suédois. Attiré très tôt par le syndicalisme et l’anarchisme, son œuvre est marquée par la contestation des totalitarismes. Il démarre sa carrière littéraire en 1945 avec le roman Le Serpent (Gallimard, 2001). Dagerman est aussi connu pour ses écrits journalistiques engagés, notamment avec Automne allemand (1947 ; Actes Sud, 1980), qui dépeint l’horreur et la misère de l’Allemagne post-Seconde Guerre mondiale. Il rédige en 1952 le poignant essai Notre besoin de consolation est impossible à rassasier (Actes Sud, 1993), son dernier écrit avant son suicide à l’automne 1954, à l’âge de 31 ans. LE PRÉFACIER Claude Le Manchec est l’auteur d’une quinzaine d’essais sur la littérature et sur l’étude de la langue, parmi lesquels Stig Dagerman. La liberté pressentie de tous (Éditions du Cygne, 2020). ƐՓņՓƑ

D. R.

STIG DAGERMAN Lettres choisies


STIG DAGERMAN Lettres choisies extrait

En ce moment nous ne nous sentons pas particulièrement bien ici. Le temps est affreux et si je ne trouve pas bientôt quelques sources de chaleur cachées, je devrai déclarer aux lecteurs d’Expressen que selon moi la France est un pays bête, ennuyeux et désorganisé avec des habitants maussades, impolis et égoïstes (à peu près les Suédois du Sud). Paris est un entassement monumental de souvenirs historiques et de cabarets de luxe, agréables pour les millionnaires et les alcooliques, mais un gigantesque désert planté de chiches oasis pour les simples mortels pauvres. Ce sera peut-être mieux au printemps, mais par ailleurs j’ai le sentiment qu’une grande partie du mythe de Paris a été créée par des touristes étrangers qui y sont venus dans une période de leur vie où pour une raison ou une autre ils étaient particulièrement heureux : ils avaient obtenu une bourse, étaient jeunes mariés, c’était leur premier voyage à l’étranger, etc. etc. Avec Paris c’est à peu près comme avec Hamlet. Durant un long processus de formations traditionnelles et illusoires les deux se sont transformés en symboles surnaturels, inaccessibles, semble-t-il, à l’analyse et au jugement critique. J’apprécie d’autant mieux la Hollande qui accueille les visiteurs sans prétentions hystériques.

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STIG DAGERMAN Notre besoin de consolation est impossible à rassasier Essai traduit du suédois pas Philippe Bouquet Depuis la découverte, en 1981, de ce texte où Stig Dagerman, avant de sombrer dans le silence et de se donner la mort, fait une ultime démonstration des pouvoirs secrètement accordés à son écriture, le succès ne s’est jamais démenti. On peut donc, aujourd’hui, à l’occasion d’une nouvelle édition de ce « testament », parler d’un véritable classique, un de ces écrits brefs dont le temps a cristallisé la transparence et l’inoubliable éclat.

L’AUTEUR 1 MARS 2024 HORS COLLECTION ƐƏՓƵՓƐƖ M ƑƓՍ " ƓķƖƏՓŨ ƖƕѶ҃Ƒ҃ѶѵѶ҃ѵƖƒƒƓ҃Ɛ

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En 1946, Stig Dagerman, à la fois journaliste et écrivain, erre dans les ruines des villes allemandes anéanties par les bombardements pour les besoins d’un reportage. Quelques semaines durant, il va observer, questionner, descendre dans les caves à la rencontre de ceux qui s’y terrent, s’interrogeant lui-même, méditant sur la souffrance et l’angoisse, la haine et la culpabilité. Peu à peu prend forme Automne allemand, ce livre qui, depuis sa parution chez Actes Sud en 1980, n’a cessé de s’imposer comme un témoignage de première force sur les conséquences de la défaite allemande et le destin de l’Europe.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LETTRES CHOISIES


SZILVIA MOLNAR Milk-bar

PREMIER ROMAN POINTS FORTS

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Héloïse Esquié

Ź La maternité sans filtre : une réalité brute rarement

dépeinte en littérature. Ź Un sujet souvent négligé et tabou traité en gros plan : la dépression post-partum. Ź Humour, émotion, et transgression : le grand huit de la maternité, éclairé d’une sincérité déchirante et de touches d’humour noir déconcertantes. Ź Une histoire d’amitié inattendue. Ź Une narration originale : une plongée dans la tête de la narratrice, où se télescopent souvenirs d’enfance, moments heureux et angoissants dont témoigne son historique de navigation. Ź Une prose crue, précise et inventive.

Un roman qui bouscule les représentations idéalisées de la maternité Coincée entre les quatre murs de son appartement new-yorkais, une jeune mère passe ses journées avec son bébé. Plongée dans un état d’effondrement physique et émotionnel, elle craint de lui faire du mal et cherche à comprendre comment elle a pu en arriver là. Dépossédée de son corps, de son identité, de ses choix, cette traductrice chevronnée est devenue un milk-bar – un bar à lait. Même les mots, qu’elle manipule quotidiennement, semblent ne lui être d’aucun secours pour retranscrire la violence de cette expérience : la dépression post-partum. Peu à peu, la jeune femme se lie d’amitié avec son voisin, Peter, un octogénaire flanqué d’un caisson à oxygène, dont les visites l’aident à rompre sa solitude. Mais le temps presse pour tous deux : quelque chose est sur le point de se fissurer.

6 MARS 2024

ACTUALITÉS

“Brillant […] un livre essentiel et étonnamment captivant sur la maternité […] Milk-bar, avec sa protagoniste sans nom, son ambiance oppressante et sa prose épurée, rappelle le travail de grandes autrices contemporaines comme Ottessa Moshfegh et Sheila Heti.” The New York Times

Ź Une rencontre avec l’autrice est prévue le 15 mars à la

librairie Un livre et une tasse de thé et une autre à déterminer le 16 mars. Elle sera également présente au festival America fin septembre. Ź Le roman figure dans la sélection du New York Times des meilleurs livres de 2023.

ROMAN

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L’AUTEURE Szilvia Molnar est autrice et directrice des droits étrangers d’une agence littéraire basée à New York. Ses écrits ont été publiés dans diverses revues comme Guernica, Lit Hub, Triangle House Review et Two Serious Ladies. Originaire de Budapest et ayant grandi en Suède, elle partage aujourd’hui son temps entre New York et Austin, Texas.

QUELQUES CHIFFRES Ź Livre traduit en 8 langues. © Ben Mistak

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SZILVIA MOLNAR Milk-bar Molnar a écrit un roman audacieux et nécessaire, qui a quelque chose de la qualité oppressante des derniers poèmes de Sylvia Plath... Un mélange puissant, émettant des images, des odeurs et des émotions désagréables rarement couchées sur le papier ; sa candeur brutale et insistante trouble fréquemment le lecteur. The Atlantic En lisant Milk-Bar j’ai été frappée de voir toutes ces choses qui n’avaient jamais été dépeintes auparavant en littérature : un tire-lait, des sous-vêtements à grosses mailles, des protections sanguinolentes. Szilvia Molnar écrit à l’intérieur des espaces vides et feutrés de l’existence maternelle. Miraculeusement, tandis que Milk-Bar décrit la réalité de la maternité avec une précision acérée, des évènements irréels surviennent : le temps s’arrête ou s’étire infiniment, de la mousse envahit des appartements, des fantômes apparaissent et d’autres s’en vont – mais ces évènements ne jurent pas avec la nature mystique de la gestation et de la mise au monde d’un autre corps. Le portrait que fait Szilvia Molnar de la dépression post-partum est impitoyablement vrai et précis. Vivre les premiers jours de la maternité à travers son réalisme et son esprit incisifs a été une expérience électrisante. Rita Bullwinkel, autrice de Belly Up: Stories

“ Milk-bar est merveilleusement écrit, ligne après ligne. Sa structure non-chronologique est étonnamment sophistiquée, et reproduit le brouillard temporel causé par la privation de sommeil. Ses métaphores sont surprenantes et fécondes.” Compact Magazine

Avec une prose implacable, hypnotique et intrépide, Szilvia Molnar saisit la texture, les rythmes et les tourments du corps et de l’esprit aux prises avec la dépression post-partum. J’ai tellement aimé cette tension entre l’intimité vibrante et chaleureuse de ce premier roman et le récit limpide, parfois violent, d’un corps en guerre avec lui-même. Milk-bar est une œuvre bouleversante d’élégance et d’ambiguïté. Patrick Cottrell, auteur de Sorry to Disrupt the Peace

“J’ai été impressionnée par ce livre. La précision de Molnar et son don phénoménal pour le langage nous offrent de nouveaux mots pour décrire la plus ancienne des expériences – tissant une fiction tout à la fois sombre et joyeuse, espiègle et honnête, vive et douloureuse, saugrenue et profondément revigorante. […] Un roman puissant et concis sur la création de la vie et de l’art, par une merveilleuse prosatrice.” Lydia Kiesling, autrice de The Golden State

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SZILVIA MOLNAR Milk-bar extrait C’est ta vie et tu es si immergée dedans que tu ne peux pas la défaire, tu ne peux pas annuler la naissance de ton bébé, car elle veut vivre, tu ne peux pas refaire ta carrière, tu n’as plus aucune chance d’être danseuse professionnelle ou d’entrer dans l’orchestre philharmonique, ne rêve même pas de devenir un jour réalisatrice de films d’avant-garde, car tu es ici, avec le même sentiment que quand ta mère est morte, sauf qu’en plus tu te demandes qui, autour de toi, pense qu’il est important de savoir à quel point il est difficile d’allaiter ? Ou que tu sois si souvent couverte – jusqu’aux coudes – d’excréments quand tu changes les couches ? Quelle différence cela ferait-il que quelqu’un sache la quantité de linge sale qui est produite entre ces quatre murs ? Ou suspendre le linge propre, plier le linge propre. Qui est prêt à reconnaître la répétition ? Qui se préoccupe de la nature de la domesticité ? On crache sur la chose même qui nous a amenés dans ce monde et sur ses conditions.

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NIELS FREDRIK DAHL Ma mère, la nuit Roman traduit du norvégien par Terje Sinding Niels Fredrik Dahl nous emporte dans un voyage intime et profondément émouvant à travers les ténèbres de la nuit, explorant la lumière qui émerge de l’obscurité.

POINTS FORTS Ź Une méditation sur l’amour, la perte et la découverte

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[…] un récit brut mais magnifique sur un écrivain et sa mère […] le texte désespéré de la mère devient un fil rouge palpitant tout au long du livre […] Dahl est au sommet de son art quand il décrit la lutte intérieure du protagoniste. L’alcoolisme, les blocages de l’écrivain et l’attirance pour l’adultère sont dépeints de manière brute, crue et douloureuse […] une prose claire, puissante et singulière. Dagbladet […] le plus puissant [roman] de Niels Fredrik Dahl à ce jour […] Dans une époque qui creuse l’intimité des relations, le lecteur pourrait penser qu’il en a assez, qu’il n’existe plus de nouvelles approches possibles ? Puis vient Niels Fredrik Dahl et tout brille comme si c’était neuf […] Les phrases simples en apparence parviennent à contenir de l’empathie, du mépris et du désespoir en même temps, mais aussi un amour profond – certaines sont si belles que le lecteur les garde en tête un moment avant de poursuivre la lecture […] Ma mère, la nuit est un roman qui permet au lecteur de rester assis à sa table de cuisine toute la matinée, avec le petit-déjeuner à portée de main. Jusqu’au dénouement. NRK P2

de soi. Ź La rencontre d’un homme avec l’enfant qu’il était. Ź Une poésie à fleur de peau. Ź Des phrases sur lesquelles on s’attarde. Ź Mêle la beauté des mots à une profonde réflexion sur l’existence humaine. Ź Une franchise impitoyable. Ź Écho à l’œuvre de sa femme, Linn Ullmann.

L’AUTEUR Poète, nouvelliste et dramaturge né en 1957, Niels Fredrik Dahl est, depuis ses débuts en 1988, l’un des auteurs contemporains les plus éminents en Norvège. Actes Sud a déjà publié ses romans Le Regard d’un ami (2006, prix Brage 2002), L’Été dernier (2007) et Le Confident du poète (2012).

© Torunn Nilsen

Surpris du sentiment de manque que provoque la disparition de sa mère – une femme qu’il a pourtant passé sa vie à fuir –, l’auteur tâche de reconstituer son portrait pour comprendre qui elle était, mais aussi pour comprendre celui qu’il est devenu. À travers les notes nocturnes de sa mère et les fragments de ses propres souvenirs, il fait ce qu’il n’a pas su faire de son vivant : il vient enfin à sa rencontre. Se dessine l’histoire poignante d’une mère terrifiée de vivre et d’un fils qui a toujours voulu être un autre. Douze ans après son dernier livre, Dahl revient avec son roman le plus intime et le plus saisissant à ce jour, qui résonne magnifiquement avec l’œuvre de sa femme, Linn Ullmann. Un effet de miroir où se reflètent les infidélités, l’alcoolisme et le syndrome de la page blanche.

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NIELS FREDRIK DAHL Ma mère, la nuit extrait

J’ignorais que c’était sa mère qui lui donnait des coups dans la tempe gauche et son père qui la frappait derrière l’œil gauche. J’ignorais que c’était sa sœur morte qui lui rabotait les pommettes. J’ignorais que c’était la vision de la ville détruite par les bombes, le spectacle de la ville en flammes, contemplé du haut de la colline, qui lui remontait dans la gorge et qu’elle vomissait dans le seau rouge ou bleu ou vert. Et quand elle parvenait à s’assoupir un instant, pâle et maigre et épuisée, elle rêvait de son frère, celui qui mangeait du verre : un petit garçon qui mord dans les verres en cristal fin, qui ne cesse de les mâcher sans se préoccuper du sang qui gicle de sa bouche et souille la nappe blanche.

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Literatura / 6 mars 2024

Mariana Travacio

ÉDITIONS CAMBOURAKIS, 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : SOFÍA K ARÁMPALI FARHAT / SOFIA@CAMBOURAKIS.COM LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION

TOUT CE QUI MEURT EN AVRIL

144 pages / 140 x 205 mm 18 euros TTC ISBN 978-2-36624-861-6 Traduit de l’espagnol (Argentine) par Christilla Vasserot

« Travacio écrit avec un lyrisme acéré et un rythme d’enfer. » Marta Sanz

« Travacio dessine avec brio un univers déserté. » Dolores Reyes

Au fin fond de l’Argentine, dans un environnement aride et battu par le vent. Lina et Relicario vivent reclus depuis plus de dix ans, quand leur fils, Tala, a été emmené par son oncle, décrétant qu’il n’avait pas d’avenir dans cette région et que, là où ils allaient, il y avait du travail. Relicario demeure attaché à ses terres, mais le quotidien pèse de plus en plus à Lina qui souffre de la solitude, de la faim et de la soif. Un jour, elle décide de prendre la route pour se lancer à la recherche de son fils. Seule, à pied, en pleine rocaille, elle finit par faire quelques rencontres qui la mettent sur la bonne voie jusqu’à ce qu’elle atteigne un village où elle trouve du travail. Il s’agit du domaine des frères Loprete, qu’une aura de mystère et de violence entoure. De son côté, Relicario constate que la vie sans Lina n’a plus de sens et finit par prendre la route pour la rejoindre. Pour cela, il vend sa maison et déterre ses parents, qu’il ne pouvait pas se résoudre à abandonner. C’est donc avec leurs os, chacun dans un nouveau cercueil sur un âne, qu’il se met en chemin, tâchant de deviner celui qu’a pris Lina. Alternant les pensées de chaque personnage au fil de courts chapitres, ce roman parfaitement maîtrisé entretient une tension croissante.

S’il emprunte aux codes du western, il le féminise et l’actualise pour interroger subtilement le poids et la force des liens familiaux, le rapport entre vivants et morts, la possibilité d’une émancipation à partir d’un lieu et d’une histoire, mais également la question du déracinement et des migrations de travail. Mariana Travacio pointe non seulement la complexité des disparitions et des séparations des membres de la famille mais aussi celle des espaces que l’on quitte. L’AUTRICE Mariana Travacio est née en 1967 à Rosario, en Argentine. Elle a passé son enfance au Brésil et vit actuellement à Buenos Aires. Diplômée en psychologie de l’université de Buenos Aires, elle y a enseigné la psychologie légale. Elle est également titulaire d’une maîtrise en création littéraire de l’Universidad Nacional de Tres de Febrero et traductrice du français et du portugais. Ses nouvelles ont reçu de nombreux prix nationaux et internationaux et ont été publiées dans des magazines et des anthologies en Argentine, en Uruguay, au Brésil, à Cuba, en Espagne et aux États-Unis. Elle est l’autrice des recueils de nouvelles Cotidiano (2015), Cenizas de Carnaval (2018), Figuras infinitas (2021), et de deux romans, Como si existiese el perdón (2016) et Quebrada (2022), traduits dans plusieurs langues.

« Une écrivaine qui marque son temps est celui qui cherche à nous offrir une vérité qui ne soit ni la réalité ni un simple ornement, mais de la littérature. Mariana Travacio y parvient. » Brenda Navarro

• Premier texte de littérature contem contemporaine argentine au catalogue, ce roman d’une incroyable maîtrise convoque géographie et histoire pour interroger le rapport au territoire et à la famille. • Un roman tout en tension, à la croisée de l’épopée familiale, du western, de la quête et d’une réflexion sur le pouvoir, le déracinement et les migrations de travail. • Une écriture haletante, très orale, qui nous plonge tour à tour dans la tête et les pensées des deux époux en prise aux doutes et aux espoirs tandis qu’une insaisissable menace se fait sentir.

« Difficile d’en arrêter la lecture et encore plus difficile d’arrêter d’y penser. Ce texte se situe à la croisée de plusieurs genres littéraires et articule de manière troublante considérations et échos psychologiques, répétitions et transgressions. Impossible à oublier. » Latin American Literature Today


Marisha Rasi-Koskinen Littérature étrangère

POINTS FORTS

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LE LIVRE

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actes noirs

ACTES SUD

OLIVIER BARDE-CABUÇON Les Sept Vies du moine

ENFIN LE RETOUR DU COMMISSAIRE AUX MORTS ÉTRANGES !

Une enquête du commissaire aux morts étranges

POINTS FORTS

Lyon, 1760. De retour du Caire et entouré de sa compagne égyptienne, l’envoûtante Yasmina, et de son père, le fameux moine hérétique, le chevalier de Volnay se retrouve confronté à une série de morts mystérieuses. Chaque victime a été immolée par les flammes. Ce feu est-il sacré ? Profane ? Étrange combustion spontanée ? Et quels liens mortifères entre les personnes visées ? Dans une tension exacerbée par la prochaine visite du roi, le commissaire aux morts étranges devra plonger au cœur des secrets de la ville, dans les hautes sphères du pouvoir, entre vol de formules chimiques, découverte d’un cabinet aux multiples curiosités et d’une surprenante loge maçonnique. Le moine, quant à lui, devra échapper à une sombre prédiction. Entre Rhône et Saône, où les teinturiers s’attèlent à leurs couleurs, Lyon se change en lieu exotique sous le regard d’Olivier Barde-Cabuçon, et le henné d’Égypte se teinte de sang pourpre.

Ź Nouvel épisode très attendu d’une série très suivie,

après cinq ans d’absence. Ź Personnage du Moine attachant. Ź Des aventures trépidantes qui nous font connaître des lieux et des métiers sous un nouveau jour. Ź Intrigues qui sont autant de passerelles entre l’Orient et l’Occident. Ź Parution compatible avec le festival Quais du Polar à Lyon (du 5 au 7 avril 2024). ACTUALITÉS Ź Hollywood s’en va en guerre : polar inédit paru chez

Gallimard cette année (mars 2023) et unanimement salué par la presse.

6 MARS 2024 ROMAN ƐƓķƔՓƵՓƑƓ M ƑѶѶՍ A " ƑƑՓŨ N(ĺ

L’AUTEUR Olivier Barde-Cabuçon vit à Lyon. Féru de littérature, d’art et d’histoire, il a publié Les Adieux à l’Empire (Babel n° 1323) et Le Détective de Freud (Babel noir n° 184). Son goût pour les intrigues policières et son intérêt pour le XVIIIe siècle l’ont amené à créer le personnage du fameux commissaire aux morts étranges, dont huit enquêtes ont déjà paru en Actes noirs.

QUELQUES CHIFFRES Ź + 250 000 ex. vendus de la série (AS + Babel) Ź Petits meurtres au Caire (2019) : + de 15 000 ex.

(AS + Babel) Ź Messe noire (2013) : 46 000 ex. (AS + Babel)

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D. R.

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OLIVIER BARDE-CABUÇON Les Sept Vies du moine note de l’auteur Il aura fallu attendre mon treizième ouvrage (la neuvième enquête du commissaire aux morts étranges) pour parler de Lyon, ma ville natale. Et cette fois, la tentation était trop forte de plonger au cœur des secrets de cette ville romaine, ville ésotérique, fantomatique avec ses traboules et ses brouillards de l’époque, mais aussi cité industrieuse. Lyon, ville dense et pleine d’énergie, débordant de ses murailles. Dans Les Sept Vies du moine, Yasmina, la jeune Égyptienne et compagne du commissaire aux morts étranges, embarquée au Caire, la découvrira avec l’étonnement des Persans de Montesquieu. Lyon verra également le retour d’un personnage féminin emblématique de la série : Hélène. Quels seront les rapports avec son ancien amant, le moine hérétique, sur lequel une jolie comtesse italienne risque de jeter le grappin ? Les sentiments sont-ils possibles entre deux êtres que tout oppose ? Et voilà que dans la capitale des Gaules se commet une série de crimes de feu. Des immolations ou une étrange combustion spontanée ? La ville a déjà reçu par le passé la visite de rois. Celle, annoncée, de Louis XV risque de lui être aussi coûteuse que les précédentes. C’est aussi une visite à risque pour le lieutenant général de police

Sartine qui prépare la venue du monarque et désire que l’enquête soit bouclée avant son arrivée. Tous les éléments du drame sont réunis comme au théâtre, avec des personnages caractéristiques des lieux et de l’époque : une religieuse qui guérit par l’imposition des mains ; un comte italien alchimiste et sa rabatteuse de femme ; un teinturier lyonnais qui détient la formule d’un rouge que tout le monde aimerait s’approprier ; un étrange cabinet de curiosités qui présente ce qu’on appelait à l’époque des monstres ; un châtelain de la Dombes aux mystérieuses activités ; l’eau enfin, entre le Rhône et la Saône. L’eau qui coule, charriant ses cadavres et alimentant enquête et rancœurs. Mon attrait pour la psychanalyse et la place de l’inconscient dans notre vie m’a poussé à faire rêver le moine. Mais chacun de ses rêves se conclut inexorablement par sa mort. Le moine a-t-il sept vies comme les chats ? Quelle intersection entre le conscient et l’inconscient ? “Père, dit le commissaire aux morts étranges, si le rêve est un état de non-conscience, alors qui guide les rêves ? Une inconscience ou une conscience assoupie ?” O. B.-C.

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ACTES SUD

MICK HERRON Mission Tigre Roman traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Laure Manceau Mick Herron : le meilleur auteur de roman d’espionnage de notre époque (The New Yorker) Dans le monde obscur de l’espionnage, où les secrets sont des armes et les alliances fragiles, l’unité de renseignement de la Maison des Tocards est le dernier arrêt pour les agents en disgrâce. Dirigée par le cynique et charismatique Jackson Lamb, l’équipe est composée d’êtres déchus et de cas désespérés. Mais lorsque des menaces intérieures et extérieures se conjuguent pour mettre en péril la sécurité nationale, les Tocards vont devoir se réveiller. Le maître incontesté du thriller d’espionnage contemporain tisse une toile complexe faite de trahison, de suspense et de noirceur. Avec son humour acéré, ses personnages inoubliables et une intrigue palpitante, Mission Tigre est un page-turner incontournable qui explore les rouages insoupçonnés du monde du renseignement.

Couverture VO – Image provisoire

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Le troisième volet de la série multiprimée de Herron est spirituel, ironique et captivant. Il est intelligemment structuré avec une fin époustouflante, ce qui fait de Mission Tigre un prétendant au titre de thriller de l'année. Daily Express Mick Herron est en train de devenir le grand romancier d'espionnage de notre époque […] Les maîtres de la discipline – Ambler, Greene, le Carré, Deighton – accomplissent le difficile numéro d'équilibriste consistant à montrer que le monde du renseignement est à la fois mortellement sérieux et extrêmement risible : les intrigues de bureau à grande échelle. Ces écrivains, sans minimiser les risques du métier, laissent la place à une autodérision bienvenue. Mick Herron appartient à cette famille […] Avec son œil de poète pour les détails, son sens du comique et sa maîtrise ludique de la violence, Herron comble le vide laissé par la retraite de Len Deighton. Daily Telegraph Dire que c’est une excellente lecture est un euphémisme. Ce livre n’est pas un thriller de base où le “bon combat le mauvais”. C’est plutôt la recherche perpétuelle d’un coupable tandis que l’action et l’humour atteignent sans arrêt de nouveaux sommets. Suspense Magazine

POINTS FORTS Ź Marie habilement l’espionnage, l’humour noir et une

intrigue bien ficelée ; une toile complexe d’intrigues et de mystères Ź Une exploration réaliste des coulisses de l’espionnage, jusque dans les rivalités internes, les manipulations politiques et les compromis moraux. Ź Des personnages fouillés qui évoluent de manière fascinante tout au long de l’histoire Ź Un humour délicieusement impertinent, entre dialogues vifs et commentaires cinglants ACTUALITÉS Ź Les saisons 1 et 2 de Slow Horses (Apple TV+), avec

l’oscarisé Gary Oldman dans le rôle de Jackson Lamb et Kristin Scott Thomas, sont désormais disponibles sur Canal +.

L’AUTEUR Romancier britannique né en 1968, Mick Herron est notamment l'auteur de la série d'espionnage multiprimée “Slough House” qui comprend La Maison des tocards (Babel Noir, 2016), Les lions sont morts (Actes Noirs, 2017) et Mission Tigre, ainsi que du standalone Agent Hostile (Actes Noirs, 2020).

D. R.

actes noirs

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actes noirs

ACTES SUD

MICK HERRON Mission Tigre extrait

Il faisait encore une chaleur caniculaire quand Jackson Lamb émergea du Placard côté cour arrière ; tâtant ses poches en quête de son briquet, il tomba sur son téléphone et remarqua deux appels en absence – Standish. Des appels manqués. Sûrement un colis de fournitures de bureau égaré, ou une plainte à propos d’une imprimante défectueuse. Standish continuait à s’en remettre à lui pour régler ce genre de problèmes, peu importe le nombre de fois où il lui rappelait le règlement, à savoir qu’il s’en tamponnait. Cigarette allumée à la main, il s’engagea dans la rue en traînant les pieds, un panache de fumée dans son sillage, tel un esprit errant…

Qui ne dura qu’un bref instant, mais, avant de disparaître, sembla enfler, comme riche des impressions des occupants du bâtiment, alourdis qu’ils étaient de chagrin et de dettes de jeu, pétris d’addiction et d’égocentrisme, se déchargeant de leur fardeau sur un comateux, se querellant dans les pubs, recherchant l’oubli de soi dans le lit d’inconnus, ou bien devenant paresseux, gras et complaisants – les passant tous en revue comme si parmi eux se trouvait la réponse à une question posée récemment, dans un endroit lointain : auquel de vos collègues confieriez-vous votre vie ? Soudain, un courant d’air, et la fumée s’évapora.

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Agonia / 6 mars 2024

Lefteris Giannakoudakis

ÉDITIONS CAMBOURAKIS, 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : SOFÍA KARÁMPALI FARHAT / SOFIA@CAMBOURAKIS.COM LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION

OUROBOROS

320 pages / 140 x 205 mm 23 euros TTC ISBN 978-2-36624-862-3 Traduit du grec par Clara Villain

Athènes, décembre 2008. Pendant que la capitale grecque s’embrase, l’ancien boxeur Alexanguélos Elefantis contemple sa vie avec amertume. Incapable d’oublier son premier amour, il noie sa solitude et le souvenir de ses échecs dans l’alcool. Alors qu’il se regarde doucement sombrer, un éminent professeur de philosophie est retrouvé mort dans d’étranges circonstances, et Alexanguélos se voit confier la garde de sa fille de dix-sept ans en échange d’un confortable héritage. Mais tandis que les émeutes redoublent d’intensité dans les rues et que l’influence mortifère d’un groupuscule nationaliste plane dans le ciel noirâtre d’Athènes, une deuxième mort suspecte survient. Alexanguélos comprend vite que sa mission se corse dangereusement. Dans ce polar urbain et politique, qui fait se croiser la petite et la grande histoire sur fond de musique rock, la fumée suffocante des gaz lacrymogènes se mêle à l’odeur de poudre, à mesure que l’étreinte des fantômes qui hantent chacun des personnages se resserre, inexorablement.

À propos de Ombre : « Porté par une écriture poétique, l’auteur nous plonge au cœur de la Grèce dans ce polar à l’ambiance mystérieuse. » Librairie Mollat « Entre secrets de famille et histoire politique de la Grèce, ce roman noir se révèle addictif. » Librairie Tropismes

L’AUTEUR Lefteris Giannakoudakis est né à Héraklion en 1972. Après des études de biologie à Athènes, il commence à écrire pendant son service militaire. Son premier roman paraît en 2000. Son travail a ensuite été distingué à trois reprises par le concours littéraire pancrétois, ses nouvelles paraissant dans de nombreuses anthologies. Il vit aujourd’hui en Crète où, après avoir enseigné la biologie, il se consacre à l’enseignement de l’écriture créative et de la scénarisation (il est luimême l’auteur de quatre films).

• Après la traduction de Ombre, très bien accueilli par les libraires, les éditions Cambourakis publient un nouveau roman policier de Lefteris Giannakoudakis, d’une efficacité toujours aussi remarquable.

« Ah, la Crète… [...] C’est cette carte postale paradisiaque que déchire Lefteris Giannakoudakis, d’un coup sec, plongeant sans ambages le lecteur de la lumière à l’ombre. (…) Découvrez ce polar singulier, premier titre de la nouvelle collection Agonia des excellentes éditions Cambourakis ! » Librairie Le Failler

• Un polar passionnant, qui mêle histoires intimes et collectives, en revenant sur le passé récent et douloureux de la Grèce qui continue de diviser sa société. • Une intrigue qui se déroule dans un contexte politique et social éruptif, qui n’est pas sans rappeler celui qui agite la France actuellement, à l’heure où les violences policières sont de plus en plus décriées.


littérature rouergue noir

Tempête sur Kinlochleven Peter May traduit de l’anglais par Ariane Bataille Peter May nous emporte vers les Highlands avec un roman noir dans une Écosse devenue polaire au mitan du XXIe siècle. Cameron Brodie est un flic de Glasgow. Un veuf solitaire qui, comme tout le monde, endure les transformations causées par le changement climatique : avec la perturbation des courants océaniques, l’Écosse est devenue en ce milieu du vingt et unième siècle une terre quasi polaire. Quand son chef lui demande de se rendre dans les Highlands où le corps d’un journaliste d’investigation a été retrouvé dans un tunnel de glace, Brodie décide d’accepter cette improbable mission. C’est que son médecin vient de lui annoncer qu’il ne lui reste que six mois à vivre et qu’aller à Kinlochleven, dans les montagnes de Mamores, est son unique chance de revoir Addie, sa fille unique, avec laquelle il n’a plus aucun contact depuis dix ans, depuis la mort de sa femme. Et c’est justement Addie qui a découvert la dépouille de Charles Younger en faisant des relevés sur la station météo qu’elle a installée dans une zone à l’écart de tout. Alors qu’une tempête de glace s’annonce, Brodie s’envole vers les Highlands avec la médecin légiste chargée de l’épauler…

En librairie le 27 mars 2024 14 x 20,5 - 352 pages - 22,50 € ISBN : 978-2-8126-2573-2 rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / crime - highlands - écosse - hiver changement climatique - tempête - pollution danger - père et fille - glaciation

Dans ce passionnant roman qui dépeint un futur proche terriblement vraisemblable, Peter May nous immerge dans des paysages aussi grandioses qu’inquiétants. Quels dangereux secrets recèlent ces montagnes lointaines et inhospitalières, qui ont conduit au meurtre d’un homme atteint d’étranges lésions pulmonaires ? Quel dialogue un père et une fille séparés par des années d’incompréhension vont-ils parvenir à nouer ? Avec maestria, Peter May emporte son lecteur dans un maelstrom de rebondissements et d’émotions.

Peter May Peter May est l’auteur de la célèbre trilogie écossaise (L’Île des chasseurs d’oiseaux, L’Homme de Lewis, Le Braconnier du lac perdu). Toute son œuvre est publiée aux Éditions du Rouergue.

points forts • Le premier roman de Peter May situé en Écosse — qui plus est dans les Highlands ! —, depuis Je te protégerai en 2018. • Entre roman policier et roman d’anticipation, un grand millésime qui joue à merveille de décors d’exception et des sentiments profonds du héros, un homme qui espère se réconcilier avec sa fille alors qu’il se sait condamné par une maladie incurable. • Le lancement du roman aura lieu à l’occasion du Festival Quais du Polar à Lyon du 5 au 7 avril 2024. • Les plus grands succès de Peter May prennent place en Écosse : L’île des chasseurs d’oiseaux (275 000 ex.), L’Homme de Lewis (185 000 ex.), Le Braconnier du lac perdu (175 000 ex.).


littérature rouergue noir

Plan de communication

CÔTÉ LIBRAIRES • Vidéo de Peter May présentation par l’auteur • Travail sur les retours de SP

CÔTÉ LECTEURS • Plan de communication sur nos réseaux sociaux (FB et Instagram)

• Mailing spécifique autour de Quais du Polar pour les libraires de la région lyonnaise

- Teasing avant la sortie du livre dévoilement de la date de sortie et de la couverture, présentation de l’intrigue, présentation des personnages, partage de l’attente des lecteurs, retours de libraires

• Sollicitation de libraires premiers lecteurs et rassemblement des premiers avis de lecture pour communication aux autres libraires et lecteurs

- À la sortie du livre teaser sponsorisé, concours, Quais du polar, retours de libraires

• Mailing auprès des libraires en cas de Prix

- Relances aux moments clés fêtes des mères/pères, été, Prix avec sponsorisation (s’il y en a), Noël

• Newsletter avec retours presse et de libraires • Newsletter spéciale Quais du polar avec planning et lieux des rencontres et dédicaces • Rencontres avec les libraires à Marseille le 19 février et à Rennes le 26 février 2024 pour présenter nos parutions du 1er semestre avec focus sur Peter May

• Newsletter aux particuliers • Pages A+ Amazon sur la nouveauté et tout le fonds de Peter May • Sponsorisation Google Ads Display

CÔTÉ PRESSE • Demi-page dans la brochure de Quais du polar (25 000 ex. imprimés + 10 000 ex. téléchargés) • Travail habituel de la presse par Nelly Mladenov • Achat d’encarts dans Le Point si obtention d’un Prix ou si on dépasse les 30 000 exemplaires vendus

=> Point en suspens : synergie avec le poche avec bande mettant en avant la nouveauté sur le Poche sortant en mai (Quarantaine)


littérature rouergue noir

La théorie des ondes Pascale Chouffot Ondine au pays du polar : dans une région marquée par l’accueil des orphelins de Paris, des jeunes filles sont retrouvées mortes dans la Saône. Catherine Gauthier est une ancienne flic. Aujourd’hui, rangée de la Ferroviaire où elle a laissé de cuisants souvenirs, elle vit à Chalon-sur-Saône et mène des enquêtes pour un avocat, Pierson. Plusieurs assassinats de jeunes filles sont restés inexpliqués au fil des années. Et voilà qu’une nouvelle victime est découverte dans la rivière. Tandis que Catherine et Pierson entreprennent de convaincre les familles de faire rouvrir les affaires en sommeil, Jean-Pierre Renaud, commissaire de la brigade criminelle, se lance à la poursuite d’un tueur qui a semé trop de malheur derrière lui. Les uns et les autres ne sont pas d’accord sur le profil de celui qu’ils traquent. Mais ils ne redoutent qu’une chose : que le monstre frappe de nouveau.

En librairie le 6 mars 2024 14 x 20,5 - 432 pages - 22€ ISBN : 978-2-8126-2558-9

rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / tueur en série - cold case - enfants abandonnés - orphelins - disparition d’enfants avocat - enquête - douleur - saône et loire

Autour du captivant personnage de Catherine Gauthier, cette femme qui ne ressent plus la douleur après un grave accident, Pascale Chouffot tresse une intrigue tragique où les parents endeuillés vont croiser la mémoire d’enfants oubliés : les orphelins de Paris, recueillis dans les colonies de la région au début du XXe siècle. Les petites mortes de la Saône, jaillies d’un conte où des filles se font dévorer et où les mères hurlent leur désarroi, illuminent de leur beauté électrique ce roman coléreux et vengeur.

Pascale Chouffot Autrice de nombreux scénarios pour la télévision, Pascale Chouffot a publié deux romans : Laura ou le Secret des 22 Lames (en collaboration avec Jean-Luc Seigle, Michel Lafon, 2006) et Nitro (Jean-Claude Lattès, 2008). Elle vit en Seine-Saint-Denis.

points forts • Le Rouergue a trouvé sa Dominique Manotti : une autrice à la personnalité puissante qui ancre des romans dans des contextes socio-politiques très documentés, avec un sens incomparable des personnages. • Un roman inspiré de faits réels, aussi bien pour les faits historiques concernant les orphelins de Paris (l’histoire des Vermiraux est hélas authentique) que pour les meurtres de jeunes filles. • Un grand talent d’écriture.


RIVAGES/NOIR COUVERTURE PROVISOIRE

JAMES GRADY

POINTS FORTS

LE DERNIER GRAND TRAIN D’AMÉRIQUE

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LE LIVRE

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RIVAGES/NOIR

BENJAMIN FOGEL

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LE LIVRE

13 mars 2024

POINTS FORTS

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L’AUTEUR

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Liu Cixin LE PROBLÈME À TROIS CORPS Roman traduit du chinois par Gwennaël Gaffric En pleine Révolution Culturelle, le pouvoir chinois construit une base militaire secrète destinée à abriter un programme de recherche de potentielles civilisations extra-terrestres. Ye Wenjie, une jeune astrophysicienne en cours de “rééducation”, parvient à envoyer dans l’espace lointain un message contenant des informations sur la civilisation humaine... Édition collector de l’un des plus grands romans de SF de ce siècle…

À NOTER COLLECTOR 14 MARS 2024 ƐƓķƔՓƵՓƑƓ ƔƓƓՍ " ƑѵՓŨ (ĺ

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L’AUTEUR

Né en 1963, Liu Cixin est une véritable légende de la science-fiction en Chine et un auteur traduit dans le monde entier. En France, son œuvre est publiée chez Actes Sud.

Ź Une édition cartonnée de qualité. Ź Déclinaison de la une de couverture prévue pour

les volumes 2 et 3. QUELQUES CHIFFRES Ź Le Problème à trois corps : 155 000 ex.

(AS + Babel)


Gil Bartholeyns

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Anne-France Dautheville VOYAGEURS ANNE-FRANCE DAUTHEVILLE

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POINTS FORTS

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MOTS CLEFS

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QUELQUES CHIFFRES

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ÉGALEMENT


LAURENT GAUDÉ Terrasses ou Notre long baiser si longtemps retardé Récit Un texte choral pour rendre la parole à celles et ceux qui, ce soir-là, affrontèrent l’indicible. Vendredi 13 novembre 2015. Douceur automnale : ce soir pourrait avoir un air de fête. On rêve de ce que sera cette nuit qui s’ouvre. Deux amoureuses savourent l’impatience de se retrouver ; des jumelles se sont demandé où célébrer leur anniversaire ; une infirmière se promet le repos mérité. Un mari s’agace de devoir garder seul “la petite” – sa femme part écouter de la musique. Partout dans Paris, on va bavarder, trinquer, rire, danser. Et du côté des services de secours et des forces de l’ordre, rien n’annonce l’horreur imminente. Chant polyphonique, élégie narrative, Terrasses porte la parole de ceux qui ont vécu la joie puis la terreur, restitue les gestes, les regards échangés, la sidération partagée, offre à tous la possibilité d’un avant l’après, dont le temps érode l’impossible oubli. Nous resterons tristes longtemps mais pas terrifiés. Pas terrifiés.

POINTS FORTS Ź Un texte d’une grande pudeur, qui renoue intime et

universel, autour d’un événement tragique qui a marqué l’histoire collective. Ź Laurent Gaudé choisit de ne pas s’inscrire dans le témoignage mais dans la possibilité d’une poétique. Ź Par le tissage de leurs voix entremêlées, il redonne vie aux victimes, aux passants, aux secouristes, aux parents. ACTUALITÉS ‒ QUELQUES CHIFFRES Ź Terrasses donnera lieu à une adaptation théâtrale mise

en scène par Denis Marleau au théâtre de La Colline du 15 mai au 9 juin 2024. Ź Dans le cadre d’un temps fort qui sera entièrement consacré à Laurent Gaudé, Denis Marleau met également en scène Le Tigre bleu de l’Euphrate du 24 mai au 16 juin 2024. Ź Paris, mille vies : 50 000 ex. (AS + Babel) Ź Chien 51 : 85 000 ex. en édition courante

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RÉCIT ƐƏՓƵՓƐƖ C ƐƑѶՍ "

À PROPOS DE PARIS, MILLE VIES

“Tout renaît par le pouvoir des mots”, là est le fil rouge de ce texte court, puissant et, nous l’aurons compris, cruel. Simon Bentolia, Lire / Le Magazine littéraire

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On a souvent glosé sur le fait que le Goncourt, une fois décroché, pouvait empêcher d’écrire. Laurent Gaudé illustre à merveille l’inverse, avec ce récit d’une intensité exceptionnelle : moins de cent pages, mais que de vertiges à chacune d’elles ! Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire

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Laurent Gaudé danse avec les morts et les mots. Et le lecteur, subjugué, d’entrer dans la ronde. Marianne Payot, L’Express

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L’AUTEUR Né en 1972, Laurent Gaudé a reçu en 2004 le prix Goncourt pour Le Soleil des Scorta. Romancier, nouvelliste et dramaturge, il construit une œuvre protéiforme, d’ Eldorado (2006) à la dystopie Chien 51 (2022), en passant par le long poème épique Nous, l’Europe, banquet des peuples (2019), entièrement parue chez Actes Sud.

© Christine Gassin

10 AVRIL 2024

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LAURENT GAUDÉ - Terrasses note de l’auteur Raconter ce qu’il s’est passé. L’enjeu semble simple. D’autant que les événements du 13 novembre 2015 sont maintenant largement documentés. Il ne s’agirait donc que de plonger dans les sources et laisser le récit surgir. Et pourtant, dès qu’on entame le travail, on est saisi de vertige. Parce que le réel est sans fond. Tout moment est nourri d’une infinité d’instants. Il faudrait pouvoir raconter la multiplicité permanente. Victimes, blessés, témoins directs, otages, proches de victime, forces de l’ordre, urgentistes, il y a des milliers de points de vue sur cette réalité, tous différents. À cela s’ajoute que chaque personne engagée dans cette tragédie y entre avec son histoire, ses histoires. Sans parler enfin de la complexité intérieure de chaque être. Comment retranscrire ce à quoi chacun pense, ce que chacun craint, ressent, ce dont chacun se souvient ? Comment évoquer l’intensité de toutes ces prières, de toutes ces suppliques ? L’autre difficulté tient au fait que le récit n’a pas attendu les romanciers pour s’écrire et que donc, d’une certaine façon, l’auteur doit justifier, au moins à ses propres yeux, de son acte. Car beaucoup existe déjà : les journalistes ont commencé le travail d’analyse et de compréhension dès les premières heures qui ont suivi la tragédie. Les historiens poursuivent, pour affiner l’analyse de l’événement, le mettre en perspective, lui trouver des racines, l’inscrire dans un cadre de compréhension plus large. Non

pas seulement établir ce que l’on pourrait appeler “la ligne des faits”, mais surtout enchâsser l’événement dans une perception globale. Des documentaires ont vu le jour. La justice elle-même effectue son travail d’éclaircissement des faits. Beaucoup de victimes, de témoins, d’acteurs se sont exprimés. L’ensemble de toutes ces prises de parole raconte ce qu’il s’est passé. Alors que peut le romancier ? Ou plutôt : que veut-il, en venant sur ces terres ? À dire vrai, raconter ce qu’il s’est passé n’est pas tout à fait mon objet. J’ai le sentiment que mon territoire d’écriture n’est pas exactement à cet endroit. Si je parle de cette soirée du 13 novembre 2015, je veux le faire avec mon timbre de plume, sans changer de voix. Or l’écriture du réel n’est pas mon fort. Elle ne fait tout simplement pas partie de ma palette. Est-ce que cela signifie que je dois me tenir éloigné de cet événement ? Que pour une écriture comme la mienne – plus directement romanesque, aimant convoquer l’imagination –, il est interdit de s’en emparer ? Que peut apporter mon texte au grand récit qui se fait par addition des voix des uns et des autres ? C’est cette question qui m’a accompagné tout au long du travail. Et une pensée m’a servi de boussole : de nombreux documentaires font entendre la voix des témoins, des rescapés, montrent les lieux, expliquent les décisions qui ont été prises par les forces de police et le pouvoir politique. Ils nous

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LAURENT GAUDÉ - Terrasses note de l’auteur renseignent sur le déroulé de cette soirée. Mais nous renseignent-ils sur tout ce qu’il s’est passé ? Je ne le crois pas. Et c’est au nom de cette conviction que je me suis lancé dans l’écriture de Terrasses. L’Histoire établit le récit des faits, mais la littérature est la seule à pouvoir plonger dans les esprits, à prendre à bras-le-corps les méandres de l’âme. Alors oui, il y a peut-être de la place pour l’imagination, même dans un récit si cadré par le réel. Imaginer les voix, plonger dans les peurs, les espoirs, accompagner le cheminement d’une pensée dans ces instants d’urgence, chercher les échos qui existent entre plusieurs trajectoires pour donner à entendre la voix collective qui s’est formée cette nuit-là, voici le terrain d’écriture que je me suis défini. Tout le travail de Terrasses a consisté à trouver un équilibre entre le respect et l’imagination. Rester dans la chronologie, se nourrir des témoignages tels qu’ils nous ont été transmis, mais accepter également des glissements, des espaces de liberté dans l’écriture, pour s’éloigner du champ de la chronique qui n’est pas le mien. D’où l’idée que ce chant mêle les voix des morts et des vivants. D’où la volonté de faire que mes personnages vont d’une attaque à l’autre, parcourant en une nuit la totalité des zones ciblées. D’où le choix de gommer les noms des restaurants, de la salle de concert ou des rues parce qu’ils sont tellement associés aux faits qu’ils convoquent immédiatement des images, des

souvenirs, alors que le texte doit déplier l’événement pour nous laisser entrer dans la couche profonde du tragique. Qui fera parler les morts ? Qui retracera l’histoire des âmes ? Qui organisera notre parole en chœur ? L’écriture romanesque peut cela. Elle peut se pencher sur cette soirée de sang pour en extraire ce qui a à voir avec la forme la plus pure, la plus tranchante de la tragédie. Elle peut donner à voir l’incroyable dignité humaine, affirmant ainsi que, même dans ces heures sombres, le courage a existé, dans des gestes minuscules, quasiment invisibles. Michel de Certeau définissait son travail d’historien ainsi : “Aller visiter les morts pour qu’à l’issue de cet étrange dialogue, ils retournent moins tristes dans leurs tombeaux.” C’est l’endroit précis où je veux amener le lecteur avec Terrasses. Le texte comme refuge pour les voix. Sépulture de papier pour lutter contre le silence du cimetière. Stèle de mots pour tenir éloigné l’outrage de l’oubli. Un espace d’où la voix jaillit avec force. Claire. Intacte. Je crois à cela : la littérature peut opposer à la barbarie l’éternité d’un chant et faire ainsi monter les voix intactes des vivants d’hier pour en garder mémoire. L. G.

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Stop-pile Terrasses Laurent Gaudé- 0324 9782330190842

Office 10/04/24 Contenance 12-14 ex

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ALEXANDRE DUYCK Avec toi je ne crains rien Roman À NOTER Un de ces textes inoubliables, d’une tendresse extrême et d’une justesse de ton à la hauteur de l’émotion qu’ils diffusent. Un village tout près de la frontière suisse, année 1942 – une famille heureuse, dirait-on aujourd’hui : le père est cordonnier, la mère institutrice, quatre enfants dont l’aînée n’a que douze ans. Une jolie maison, un bonheur simple donc envié. Douze ans seulement quand, au matin du 15 août 42, le couple s’éloigne. Ils sont en route pour l’alpage, 2500 mètres de dénivelé, ils sont ensemble pour cette course en montagne, la première pour Louise, une épreuve difficile qu’elle a demandée, exigée malgré les mises en garde de Joseph. Alors qu’ils doivent le lendemain revenir, ces deux-là disparaissent à jamais, laissant la fratrie abandonnée. Une disparition particulièrement douloureuse comme le sont celles qui n’offrent aucune possibilité de faire le deuil des temps heureux. Ainsi les enfants ont-ils passé leur vie entière à attendre une trace, une explication, ou un miracle.

Ź Ce

texte est un roman librement inspiré de la disparition de Francine et Marcelin Dumoulin près de Sivièse en Suisse, et retrouvés dans les replis du glacier des Diablerets en 2017 Ź Alexandre Duyck fait partie des journalistes qui sont allés rencontrer les survivants de la fratrie. Mais la publication de son reportage n’a pas suffi à combler l’attachement que le récit dont il fut dépositaire a révélé en lui. Il est donc retourné sur les lieux pour entendre les silences.

3 AVRIL 2024 ROMAN ƐƐķƔՓƵՓƑƐķƕ M ƑƏѶՍ A " ƐƖķƖƏՓŨ N(ĺ

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L’AUTEUR Alexandre Duyck est grand reporter. Il travaille notamment pour M le magazine du Monde. Il a publié deux romans, Augustin (Lattès, 2018) et Un Effondrement (Lattès, 2020). Et par ailleurs trois documents dont De la rue au monastère, (Bayard, 2018).

© Nicolas Jaillard

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ALEXANDRE DUYCK Avec toi je ne crains rien note de l’auteur

À l’origine de ce livre, il y a un reportage. Mais je réalise très vite que le fait divers cache une tragédie, une légende familiale. Et une très belle histoire d’amour. Dans ce roman, c’est à ce couple que je m’attache. À ce couple, mais aussi à leurs enfants, leur fille aînée surtout. Je raconte une vie à la montagne, dans un village, pendant la Seconde Guerre mondiale. Je raconte comment un couple se crée, ce qui les unit, les sépare aussi. Je décris l’attachement de l’homme à sa montagne, son égoïsme, cet ailleurs qu’il garde pour lui seul jusqu’au jour où sa femme s’interpose. Elle aussi veut monter, partir avec lui, elle ne lui laisse pas le choix. Elle aussi veut traverser le glacier des Diablerets, connaître cet autre

univers, cette beauté qu’il lui cache. Alors le matin du 15 août 1942, laissant leurs enfants au village, ils partent ensemble et seuls pour la première fois, ils entament une ascension de 2 500 mètres de dénivelé, longue d’une quinzaine d’heures. Et puis le mauvais temps surgit… A. D.

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BRUNO MESSINA Feu saint Antoine

JOURNAL 2.0 D’UN MÉDECIN DE CAMPAGNE, OU SAINT ANTOINE DU DÉSERT… MÉDICAL !

Que faut-il accepter de perdre pour se sauver ?

Jamais il ne me serait venu à l’idée de lire la Bible, pas même pour son importance littéraire et civilisationnelle, et encore moins de m’intéresser au récit de la vie d’un saint. Quant à la vie, la mort, le corps, l’éthique ou la morale, j’aurais pu en faire des fiches, aussi solidement classées que les produits pharmaceutiques dans mon dictionnaire Vidal.

6 MARS 2024 RÉCIT

J’avais reçu des dépliants de collectivités, se vantant d’y trouver tout ce qu’on trouve en ville, sauf des médecins. Tout pareil mais au soleil, entre les papillons et les abeilles. Je sais bien qu’on exagérait mais après réflexion, ça m’allait bien, moi, la campagne, pour le peu que j’en connaissais. Je voulais m’éloigner de tout. C’est ainsi que j’ai commencé à chercher un désert médical. (extraits)

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À PROPOS DE 43 FEUILLETS

C’est donc un roman-vrai à brandir par-dessus les calicots et à lire par tout le monde parce qu’il y est aussi et surtout question de beauté, de musique et de dignité. RTBF Musiq3

ACTUALITÉS Ź Saint-Antoine-l’Abbaye, village plébiscité par la

Mission Patrimoine 2024. Nombreuses festivités à venir autour de cet événement. Ź Annonces officielles de la programmation musicale des festivals dirigés par Bruno Messina : Festival Berlioz (La Côte-Saint- André, Isère, fin août/début septembre) et Festival Messiaen (Pays de la Meije, Hautes Alpes, juillet). Nombreuses conférences de presse autour de ces événements.

L’AUTEUR Formé au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Bruno Messina a longtemps été musicien intermittent du spectacle avant de devenir professeur d’ethnomusicologie puis directeur artistique de festivals. Chez Actes Sud, il est l’auteur d’une biographie de Berlioz (2018) et d’un roman, 43 Feuillets (2022).

© Bruno Moussier

Las de sa vie de médecin de ville, Hugo s’autorise un autre avenir en s’installant en zone rurale. Ce sera à Saint-Antoine-l’Abbaye, face au Vercors, où des moines-médecins ont construit un monastère qui accueillait les malades et les infirmes du « mal des ardents » en pratiquant l’amputation. Hugo y trouve plus qu’un village où exercer : une thébaïde, une nouvelle compagne et un ami, Bechara, pianiste originaire du Liban venu à Saint-Antoine pour une improbable opération… Avec la tournure et la malice d’un conte moderne sur la guérison et l’écologie, Feu saint Antoine réunit l’histoire, ses miracles et notre présent “démembré” en s’interrogeant sur les maux de la société.

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BRUNO MESSINA - Feu saint Antoine

Après 43 Feuillets consacré aux tourments d’un musicien intermittent, le second roman de Bruno Messina étonne une nouvelle fois par sa clairvoyance sur nos désirs et nos désenchantements, sa lecture plurielle de notre monde. Il y est question de l’épidémie, pour mieux la fuir, puis du saint Antoine (celui d’Égypte), d’un village qui porte son nom (et qui était au Moyen-Âge un lieu de guérisons tout autant que d’amputations), d’un médecin (le narrateur) fuyant Paris pour y trouver sa Thébaïde, d’une jeune femme libre, d’une imposture involontaire et d’un pianiste venu du monde arabe en quête de rédemption par le moyen le plus douloureux et invraisemblable qui soit : une amputation… L’amitié et l’admiration réciproque vont lier les deux hommes, l’un devenant le chirurgien de l’autre, mais lequel en sortira finalement indemne ou le plus profondément ébranlé ?

Cette impensable mise à l’épreuve est aussi pour Hugo un retour aux origines de son métier, où « soigner approchait l’alchimie et guérir procédait toujours d’un miracle ». Il découvre que les moines hospitaliers, en amputant les membres infectés, assuraient la guérison des malades tout en invoquant le pouvoir des reliques, ou thaumaturgie, qui baignait alors le village, devenu un lieu de pèlerinage de toute l’Europe. Composé de notre histoire commune et contemporaine mais relié à la Légende dorée, Feu saint Antoine révèle, avec un remarquable tempérament romanesque, la vulnérabilité de ce monde que nous pensions protecteur. Un roman aux vertus fortifiantes sur le courage et la liberté d’être soi.

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BRUNO MESSINA - Feu saint Antoine note de l’auteur

Ce livre est né durant l’épidémie. Il est né de l’inquiétude des attentats récents, de l’angoisse écologique, de ce moment suspendu derrière les écrans à attendre les directives pour le lendemain. Pourtant j’avais d’abord pensé écrire un roman sur les impostures en musique : enregistrements détournés, piratés, faussement attribués… À l’heure de la globalisation, du contrôle et des algorithmes, il me fascinait que cela soit encore possible. Non pas l’ia mais le petit artisanat des fausses reliques. Et plutôt qu’une banale affaire d’usurpation, je rêvais d’une grande histoire d’amour, de celles où les amants se confondent. J’avais imaginé situer mon récit dans un Orient plus proche du Caucase que du monde arabe. Mais il y eut encore la catastrophe de l’explosion du port de Beyrouth, en août 2020. Tant de victimes et de disparitions. Tant de douleurs au Liban. J’ai su que mon histoire y serait liée. J’ai passé mes confinements au village de Saint-Antoine-l’Abbaye, contraint à des sorties dans l’enceinte médiévale ou les bois alentour. Punition de privilégié : quelle que soit la distance, tout n’était que

beauté. J’ai arpenté les lieux et découvert l’histoire comme la vie d’Antoine, ce saint d’Égypte dont les reliques se retrouvaient curieusement ici, m’offrant un pont entre l’Orient et l’Occident. J’ai écrit concomitamment à ces images impensables d’un monde sans l’humain : places et routes désertes, ciel sans avion. J’ai eu ce sentiment étrange que cet arrêt planétaire, nécessaire mais involontaire, pourrait peut-être nous sauver. Jamais je n’avais senti si fortement ce que la décroissance imposait : moins de déplacements, de violence et d’avidité, en somme moins de tout ! C’est aussi de cela que mon livre serait fait. Alors je me suis posé la question : que faut-il accepter de perdre pour se sauver ? Dans ce village où pendant des siècles les amputations des moines médecins ont guéri les malades, tous mes éléments s’assemblaient. Il ne me fallait plus qu’inventer une fable en y dessinant des personnages, aussi familiers qu’étrangers… C’est ainsi que Feu saint Antoine est né. B. M.

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Littérature / Sorcières / 3 avril 2024

Wendy Delorme

Couverture provisoire 104 pages / 130 x 210 mm 15 euros TTC ISBN 978-2-36624-873-9

Pour se consacrer pleinement à l’écriture de son roman, une jeune écrivaine va s’installer un temps dans la maison de famille de son compagnon trans, dans les Alpes, à la frontière franco-italienne. Le calme qu’elle y trouve lui est d’autant plus nécessaire qu’elle attend également de savoir si elle est enceinte… En parallèle, la rivière la plus proche, que les hommes ont depuis longtemps enterrée mais qui continue de suivre son cours sous la maison, prend la parole pour raconter l’histoire d’un amour tragique entre deux jeunes filles un siècle auparavant. Deux histoires d’amour en dehors des normes qui nous sont livrées en alternance, avant de finir par se rencontrer. Grâce à son talent narratif et son puissant pouvoir d’évocation, Wendy Delorme nous plonge dans une histoire profondément habitée, où les maisons conservent la mémoire des vies passées et où les éléments, l’eau, le vent, les arbres et les pierres, deviennent des personnages à part entière.

L’AUTRICE Romancière, Wendy Delorme a publié Quatrième Génération (Grasset, 2007), le recueil Insurrection ! En territoires sexuels (Au diable vauvert, 2009), La Mère, la Sainte et la Putain (Au diable vauvert, 2012), Le corps est une chimère (Au diable vauvert, Prix Joseph 2018), Viendra le temps du feu (Cambourakis, 2021), L’Évaporée (avec Fanny Chiarello, Cambourakis, 2022) et Devenir lionne (Lattès, 2023). Membre du collectif d’autriX RER Q, elle est aussi enseignante-chercheuse à l’université.

©Nicole Miquel

ÉDITIONS CAMBOURAKIS, 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : SOFÍA KARÁMPALI FARHAT / SOFIA@CAMBOURAKIS.COM LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION

UN CHANT DE LA RIVIÈRE

• Après le succès de Viendra le temps du feu (33 000 ex. vendus) et de L’Évaporée (8 500 ex. vendus), écrit avec Fanny Chiarello, un 2 e roman de Wendy Delorme dans la collection Sorcières. • Deux histoires d’amour en dehors des normes, toutes deux bouleversantes, qui invitent à élargir les définitions et les possibles des relations amoureuses. • Un roman puissant et incarné, qui donne vie et voix à parts égales aux humains et aux éléments naturels environnants, qui se répondent au fil d’un siècle.


Radeau / 3 avril 2024

Sandrine Bourguignon

ÉDITIONS CAMBOURAKIS, 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : SOFÍA KARÁMPALI FARHAT / SOFIA@CAMBOURAKIS.COM LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION

ET D’UNE VIE TOUT ANIMALE

Couverture provisoire 152 pages / 130 x 210 mm 16 euros TTC ISBN 978-2-36624-872-2

Sur le causse du Quercy, une femme, dont la profession consiste à recueillir par écrit les dernières paroles des personnes en fin de vie, se retrouve à habiter temporairement un atelier d’artisan au milieu de nulle part, où elle adopte un chien errant mal en point. Au rythme des saisons, elle veille sur la vie du causse, tout en se remémorant un passé douloureux. Elle s’absorbe ainsi dans un quotidien fait de gestes simples et profonds, attentive à son environnement proche et à ses habitants qu’elle rencontre peu à peu : quelques brebis, des vaches, des tiques de chien, un petitduc, un loir, des chevreuils, des chats harets, des chenilles processionnaires, une famille de renards, un sanglier, une martre, ou encore un écureuil. Dans ce nouveau roman lumineux, écrit dans une langue somptueuse, Sandrine Bourguignon s’attache à rester attentive au moindre bruissement animal et végétal, en faisant preuve d’une précision extrême dans le choix de ses mots, qu’ils désignent la flore, la faune ou les émotions humaines. Un texte profondément organique.

L’AUTRICE Sandrine Bourguignon vit avec son chien sur le causse où elle lit, écrit et travaille dans l’accueil et l’accompagnement psycho-social de différents publics. Elle a publié deux romans aux éditions Sulliver, Quelque part dans la nuit des chiens (2012) et Nous sommes la meute pas le troupeau (2014), ainsi que Le nom d’un fou s’écrit partout aux éditions Isabelle Sauvage (2021) et Quelque chose dangereuse aux éditions L’Artbouquine (2021). Elle a également coécrit quelques scénarios pour le cinéma et la télévision. • Dans D les l pas de d B Bambois b i d de Claudie Cl di Hunzinger, Et d’une vie tout animale est le premier roman français à rejoindre la collection Radeau. • L’histoire d’une femme libre et de son réensauvagement, au plus près de son environnement. • Un texte ancré dans une pratique du territoire au quotidien, qui aborde avec luminosité la question du lien au monde animal et végétal.


IVAN PÉAULT Le Plus Beau Village de France Roman

PREMIER ROMAN

POINTS FORTS Ź Portrait d’une France des campagnes déclassée Ź Des anti-héros attachants, opposant à l’absurdité d’un

À Lassègue, on n’a pas de monuments, pas de patrimoine à valoriser mais on a des chardons (cette plante increvable) et quelques idées (quoique tordues). Voilà qu’un beau jour une bande de bras cassés se met en tête de candidater au label de “Plus beau village de France”. Humiliation en vue, combat perdu d’avance. Le maire frôle l’apoplexie, mais la bourgade se laisse peu à peu gagner par la déraison. Lassègue n’a pas d’histoire ? Il n’y a qu’à lui en inventer une. La petite commune est dépourvue de charme ? Il suffit de l’apprêter. Après tout, la beauté est dans l’œil de celui qui regarde. Et rien n’interdit de tricher un peu. Visuel provisoire

À PROPOS DE VERMINE !

Ivan Péault vient de faire une entrée remarquée dans le monde littéraire avec […] Vermine !, un recueil de nouvelles au ton décalé, humoristique et ironique. […] Le tout est écrit avec une belle touche d’humour noir, un zeste d’étrangeté et une bonne dose de critique. La Nouvelle République 3 AVRIL 2024 ROMAN ƐƓՓƵՓƑƑ M ƑƔѵՍ A " ƑƑՓŨ N(ĺ

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Grinçant, absurde, impertinent. Ouest-France Des nouvelles drôles et féroces. France 3

système (capitaliste, individualiste) leur fragile humanité, et qui, à défaut de “gagner”, retrouvent un peu de leur fierté et apprennent à aimer ce qu’ils ont/ sont. Ź Un subtil équilibre entre satire sociale et comédie de mœurs, tendresse et sarcasme. L’AUTEUR Après avoir rédigé un faux guide de développement personnel qui lui a permis de justifier ses années d’études universitaires consacrées à la communication (commuNIQUEZ efficacement avec LES AUTRES, Marwanny Corporation, 2010), Ivan Péault a longtemps œuvré dans le monde associatif et culturel poitevin. De bar coopératif en centre socioculturel, il y a découvert des conditions de travail précaires qui l’ont prédisposé sans doute à devenir auteur. La publication d’un recueil de ses nouvelles l’a amené à franchir ce pas (Vermine !, L’Arbre vengeur, 2022 ; sélectionné pour les prix Boccace et De Livre en Livre). Depuis, il écrit également pour la jeunesse (Qui va à la chasse…, Les Fourmis Rouges, 2024). ƐՓņՓƑ

© Samuel Pivette

Grinçant mais jamais dénué d’humanité, le récit burlesque d’une révolte, la vengeance des vaincus, de ceux que le quotidien humilie : un cri, un rire, un poing levé, une main tendue.


IVAN PÉAULT - Le Plus Beau Village de France note de l’auteur Qui n’a pas un jour visité une commune arborant fièrement à son entrée le panonceau “Plus Beau Village de France”. Charmantes rues pavées, vue imprenable, patrimoine remarquable, monuments de l’histoire, ces villages de cartes postales représentent une France des campagnes idéalisée. L’environnement que les personnages de mon roman connaissent est bien loin de ces canons de beauté. Lassègue est une commune à l’abandon, on la traverse sans y prêter plus d’attention qu’aux hérissons écrasés sur le bord de la route. L’économie locale y est en lambeaux, les petits commerces ont fermé les uns à la suite des autres, le médecin s’est carapaté, même Dieu ne semble plus fréquenter l’église. Quant aux habitants, ils sont les éternels cocus de l’histoire, les dindons d’une farce qui ne s’est toujours jouée qu’à leurs dépens. L’histoire ne s’est jamais écrite à Lassègue, pas plus que son brouillon. Ils ne sont que taches et bavures dans les marges. Certains politiques avisés diraient qu’ils ne sont rien. Pour faire revivre le village de Lassègue, une équipe de bras cassés et de têtes de pioche va se mettre en tête une idée folle : décrocher le label des Plus Beaux Villages de France. C’est un combat perdu d’avance, la sélection est impitoyable, la commune n’a aucun des atouts qui lui permettraient de rejoindre le sérail. Pourtant, des habitants s’entêtent, leur folie devient contagieuse et tout un village se jette dans l’aventure, quitte à s’arranger avec la réalité.

Sous des dehors grinçants, Le Plus Beau Village de France est un roman qui donne la première place aux déclassés, aux relégués, à ceux qui, après quarante années de désillusions politiques marquées par le triomphe de l’individualisme et de la marchandise, n’osent même plus regarder vers l’horizon. Lassés d’être les victimes éreintées d’une société opulente dont ils ne grignotent que les miettes, les habitants de Lassègue font moins un pas de côté qu’un croc-en-jambe à l’histoire, la faisant trébucher sur un village dont elle s’est toujours désintéressée. De Titi, pilote de ligne sur une chaîne de biscottes, à Christian, éleveur de poules pondeuses, en passant par Adrien, chômeur cherchant tout sauf un travail, tous ont en commun d’avoir encore, malgré les coups reçus, envie de se relever. À l’absurdité d’un système qui écrase tout, les personnages de ce roman opposent leur fragile humanité dans une géniale pitrerie qui a toutes les chances d’échouer. En participant à un concours dans lequel ils n’ont pas leur place, ils comptent remettre au centre une commune que l’on préfère à la périphérie. Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, ils auront au moins obligé à détourner l’attention vers eux. I. P.

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Le chemin accidenté et courageux que parcourut Léonie d’Aunet pour trouver sa propre voix, et être reconnue autrement que comme l’une des maîtresses de Victor Hugo. On appelait autrefois « femmes dominos » les femmes qui utilisaient des pseudonymes pour écrire et laisser derrière elles le scandale. La femme domino est un livre-enquête sur Léonie d’Aunet, une des premières femmes à se rendre au Spitzberg, voyage dont elle tirera un récit. En 1845, devenue la maîtresse de Hugo, elle est prise en flagrant délit d’adultère et condamnée à deux mois de prison puis à six mois de réclusion dans un couvent – Hugo, lui, étant pair de France, bénéficiera de l’immunité et ne sera pas inquiété. Ces deux événements extrêmes marqueront à jamais Léonie d’Aunet : la découverte des confins à 19 ans, la honte et l’enfermement à 25 ans. Sophie Poirier explore de façon très personnelle le chemin accidenté et courageux que parcourut Léonie d’Aunet pour trouver sa propre voie, en suivant sa trace un peu partout, au Cap Nord, comme dans les cimetières et les livres, sur les bords de Seine ou un certain 8 mars lors d’un défilé. La femme domino, à l’écart de toute entreprise biographique, se veut un dialogue sensible, une rencontre avec une « réprouvée » ayant refusé de s’avouer vaincue.

UNE ENQUÊTE INTIMISTE SUR UNE ÉCRIVAINE DU XIXE SIÈCLE STIGMATISÉE PAR LA SOCIÉTÉ

À NOTER Ź Le livre de Léonie d’Aunet, dont parle Sophie Poirier,

a été publié par Actes Sud : Voyage d’une femme au Spitzberg (Babel no 149). Il fait l’objet d’une remise en vente simultanée. Ź L’auteure sera présente à L’Escale du Livre à Bordeaux début avril où elle signera son livre et participera à des débats. Ź Son livre précédent, Le Signal, paru en 2022 chez Inculte, a reçu un très bel accueil presse.

L’AUTEURE Sophie Poirier est née en 1970. Elle anime des ateliers d’écriture, écrit des livres très divers et des chroniques. Elle a également collaboré avec des artistes. Le Signal, récit d’un amour et d’un immeuble, publié en 2022 aux éditions Inculte a reçu le prix Jacques-Allano 2023.

D. R.

SOPHIE POIRIER La femme domino

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SOPHIE POIRIER - La femme domino note de l’auteur J’ai découvert Léonie d’Aunet en 2012 en lisant son récit, Voyage d’une femme au Spitzberg, un texte publié en 1854, toujours édité, disponible actuellement en collection Babel. Elle a à peine vingt ans en 1839. Elle embarque au côté de scientifiques depuis la Norvège pour une expédition dans l’océan glacial. Je lis son livre, quelque chose me plaît dans sa façon de raconter, comme si, de très loin, je venais un peu d’elle, une amitié d’écriture. Je poursuis mes recherches : alors qu’elle est mariée à un peintre jaloux, dont elle ne pourra jamais divorcer, Victor Hugo tombe fou amoureux d’elle et bouleverse son existence. En 1845, ils sont pris en flagrant délit d’adultère. Elle est condamnée, en prison quelques mois. Lui, pair de France (un peu comme un parlementaire) bénéficie de l’immunité… Ce livre a la forme d’une enquête qui suit les apparitions d’une Léonie vivante ou morte. La narratrice la cherche dans la lumière polaire à Hammerfest (j’ai fait en 2019 un voyage en Norvège jusqu’au cap Nord, en suivant son récit), sur les bords de Seine dans une villa au portail qui s’ouvre tout seul, au milieu des allées d’un cimetière à Ville-d’Avray, dans un coffre-fort de graines qu’on explore virtuellement, au bord d’un lac dans l’imagination d’un fils, un 8 mars au côté des femmes…

Le livre est construit en quatre parties : les noms (car on ne sait pas toujours comment Léonie se nomme) ; les voyages (le mien en Norvège en 2019 et le sien en juillet 1839, et nos regards mêlés) ; l’écriture ; les héritages. La narratrice interprète la vie de cette femme, se demande ce qu’elle vient faire aujourd’hui dans la sienne. Le corps de Léonie, engagé dans le voyage, dans le lit du grand homme, mais aussi corps de la honte qui la mène directement de la chambre à la cellule. Elle m’a touchée dans sa tentative d’exister. Tant que les portes ne s’ouvrent pas, les femmes sont obligées de faire avec des masques (ou des stratégies, ou des maris, ou des pseudonymes) : on ne voit d’elles qu’une partie. Léonie d’Aunet, la femme domino. On utilise le terme domino féminin pour désigner les femmes qui écrivent sous pseudonyme. S. P.

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Charles Roux Littérature française

LA MAISON DE JEU m ; rѴou-m| f vt Ľ࢘ ѴĽ; |u࣑l; Ѵ;v ; 1࣏v 7; mo|u; vo1b࣐|࣐ķ _-uѴ;v !o 0uovv;ķ - ;1 m; ;@uo -0Ѵ; ru࣐1bvbomķ Ѵ; rou|u-b| 7Ľ m; _ l-mb|࣐ bmv-ঞ-0Ѵ;ĺ

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LE LIVRE

3 avril 2024

POINTS FORTS

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JANE SANDERSON Une petite fille nommée Sunshine Roman traduit de l’anglais par Maya Blanchet Une nouvelle famille. Un nouveau départ. Mais si quelqu’un pouvait tout vous enlever ? Qui nommerait une petite fille Sunshine avant de l’abandonner ? Chrissie a toujours voulu être mère. Après dix-huit mois passés dans le dédale des procédures d’adoption, à vivre déception sur déception, elle et son mari Stuart, deux musiciens de renom, apprennent qu’une petite fille prénommée Sunshine les attend. Abandonnée à l’âge de deux ans, l’enfant leur arrive sans aucune histoire familiale, et tout porte à croire qu’un nouveau départ leur est offert à tous les trois. Mais quand des fragments de la vie antérieure de Sunshine commencent à s’immiscer dans la nouvelle, ce mystérieux passé se transforme en cauchemar pour Chrissie… Roman empreint d’espoir et d’amour, tout en rebondissements, Une petite fille nommée Sunshine met en scène une femme qui trouve sa famille parfaite et se bat pour la garder. Un livre sur le lien profond, inaltérable, qui peut unir une mère et sa fille même lorsqu’elles ne sont pas liées par le sang. Couverture VO – Image provisoire

PAR L’AUTEURE DE LOVESONG LOVESONG, REPÉRÉE PAR O. DE LAMBERTERIE POINTS FORTS Ź Pour les fans de Jodi Picoult. Ź Sanderson ou l’intelligence émotionnelle. Ź Une intrigue parfaitement tissée, un suspense maîtrisé

qui rend l’aventure de Chrissie, Stuart et Sunshine haletante. Ascenseur émotionnel. Ź Sur la construction d’une famille, son démantèlement, sa fragilité. Sur le désir d’être mère et la possibilité ou non de l’être. Ź Sur le secret et l’indicible. Ź La musique a toujours une place de choix : ici à travers un couple de musiciens célèbres. ACTUALITÉS – QUELQUES CHIFFRES Ź Lovesong (2022) : 7 500 ex. en édition courante,

parution en poche prévue en mai 2024. À PROPOS DE LOVESONG ROMAN ƐƓķƔՓƵՓƑƓ ƓƏѶՍ " ƑƑķѶƏՓŨ (ĺ

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C’est magnifique, c’est le tourbillon de la vie. C’est un festival d’amour, de sentiments mais aussi de musique. C’est aussi un roman social : un mélange de Nick Hornby et de Ken Loach. C’est fait avec beaucoup de sensibilité et ça pose une question qui nous parle à tous : “Est-ce qu’on peut réparer le passé ?” Jane Sanderson est drôlement spirituelle, ça pourrait être un peu mièvre parfois mais pas une once de naïveté ou de mièvrerie. C’est LE livre de l’été, foncez chez votre libraire. Olivia de Lamberterie, Télématin, France 2 Cette love story-là carbure aux grands écarts. Avec entre eux ce fil tenace qui perdure : la jouissance que procurent les riffs et les rythmes des années 70. C’est en fredonnant sur tous les tons – joyeusement, mélancoliquement que Lovesong, roman sur ce que l’on fait de nos idéaux de jeunesse, se dévore. Thomas Jean, Marie-Claire

L’AUTEURE Jane Sanderson est écrivain et journaliste. Elle a été productrice des émissions The World at One et Woman’s Hour sur la BBC Radio 4 avant de devenir romancière. Elle vit avec son mari dans le Herefordshire et, de temps en temps, sur leur péniche à Londres.

© Charlie Hopkinson

3 AVRIL 2024

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JANE SANDERSON Une petite fille nommée Sunshine … pour aller plus loin *alerte spoiler* Chrissie et Stuart sont deux musiciens de renom installés à Londres, ils ont fondé un groupe de rock, une décennie plus tôt, qui a connu un succès phénoménal et continue de faire vibrer le public. Après un parcours du combattant dans le dédale administratif de la longue procédure d’adoption, après des attachements successifs à des bébés qui ne leur seront finalement pas confiés, le couple apprend qu’ils sont en bonne place pour adopter une petite fille de trois ans prénommée Sunshine. Le “happy beginning” ne dure pas car des éléments du passé de Sunshine font irruption dans leur nouvelle vie et, au fil des jours et des incidents, prennent la forme d’une monstrueuse menace pour Chrissie : la perte de cette enfant tant attendue, et déjà tant chérie, la disparition d’une petite fille dont elle et Stuart sont littéralement tombés amoureux en l’espace de quelques semaines. Et le pire, c’est que personne ne prend les craintes de Chrissie au sérieux, ni son mari, ni ses plus proches amis. Tout en nous tenant en haleine par une intrigue aux rebondissements aussi plausibles qu’inattendus, Jane Sanderson écrit des pages sensibles sur la venue au monde d’un enfant, le souhait d’être parent, l’impossibilité de l’être, la séparation d’avec son nouveau-né, ce qui se joue en nous quand naît l’amour pour un bébé – le sien ou celui d’une autre. Des pages sur la construction d’une famille, son démantèlement, sa fragilité ; sur le secret et l’indicible ; sur cette bonne vieille vérité pas toujours bonne à dire. Et à cet égard, Chrissie et sa mère vont découvrir par accident que ce qu’elles savaient de leur lien n’est pas l’entière vérité.

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GERT LOSCHÜTZ Anatomie d’un drame

UN ROMAN MODIANESQUE

Roman traduit de l’allemand par Jacqueline Chambon

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Aucun écrivain de langue allemande ne manie la mélancolie modianesque et l’enquête sur le passé comme Gert Loschütz. Frankfurter Allgemeine Zeitung

ACTUALITÉS Ź Prix Wilhelm-Raabe 2021.

L’AUTEUR Né en 1946 à Genthin, Gert Loschütz est un prolifique écrivain allemand, auteur de nombreux romans, pièces de théâtre et scénarios. Anatomie d’un drame est son premier texte traduit en français.

© Charlie Hopkinson

En décembre 1939, près de la gare de Genthin, s’est produit le pire accident ferroviaire de l’histoire allemande. Deux trains entrent en collision, faisant de nombreuses victimes. Parmi elles, Carla, grièvement blessée, survit. Elle est fiancée à Richard, un juif, pourtant ce n’est pas lui qui est assis à ses côtés dans le compartiment, mais un Italien, un certain Giuseppe Buonomo, qui meurt dans l’accident. Lisa, une jeune vendeuse au grand magasin Magnus, est chargée d’apporter des vêtements à la femme blessée qui a tout perdu dans l’accident. Mais Carla se fait passer pour Mme Buonomo. Qu’essaie-t-elle de cacher ? Des années plus tard, le fils de Lisa, Tomas Vandersee, découvre ce mystérieux incident, en même temps que sa mère lui raconte sa propre histoire d’amour et de malheur. Parviendra-t-il à percer le secret de Carla ? Pourrait-il avoir un lien avec sa propre famille ? Sur le fond de cette catastrophe historique, le romancier Gert Loschütz raconte une grande et tragique histoire d’amour et de trahison.

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GERT LOSCHÜTZ - ANATOMIE D’UN DRAME ... pour aller plus loin Tomas Vandersee est journaliste de grand reportage. À la faveur d’un article publié sur sa région d’origine, un lecteur lui écrit. Je vous ai lu avec grand intérêt, mais vous qui êtes comme moi originaire de Genthin, connaissez-vous l’accident de train qui y a eu lieu le 22 décembre 1939 ? L’homme est visiblement un de ces retraités qui s’improvisent historiens locaux, et Tomas ne se donne pas la peine de lui répondre. Une deuxième lettre arrive, assortie d’extraits de journaux de l’époque, et d’un singulier post-scriptum : “Je revois très bien votre mère, jeune fille, marchant dans les rues de Genthin, son étui à violon à la main.” Tomas décide alors de s’intéresser à ce fait divers aujourd’hui totalement oublié, alors qu’il reste la pire catastrophe ferroviaire de l’histoire allemande, avec plus d’une centaine de morts et autant de blessés. Il a facilement accès au dossier des archives criminelles et tente de reconstruire ce qui s’est exactement passé ce soir-là. Sans parvenir à établir une vérité absolue sur le déroulement des faits, il montre que l’accident a été le fruit d’un concours de nombreuses circonstances : un train bondé en raison de l’approche des fêtes de Noël, la désorganisation des horaires causée par les convois militaires prioritaires, une météo glaciale qui baignait la région dans une brume épaisse, l’absence de lumière pour se protéger des bombardements ennemis, et un signal d’alarme peut-être déclenché quelques secondes trop tard.

Dans la liste des victimes, un couple attire particulièrement l’attention du journaliste, car il porte le seul nom qui ne soit pas franchement de consonance allemande : Carla et Giuseppe Buonomo. En fouillant le dossier, qui contient la copie des effets personnels retrouvés sur les victimes, il trouve des lettres échangées entre Carla, Finck de son nom de jeune fille, et Richard Kuipers, avec qui elle est fiancée depuis plusieurs mois. Lui est juif, elle demi-juive selon la typologie établie par les nazis. Lui voudrait fuir l’Allemagne mais aurait pour cela besoin de faux papiers. Elle tente dans ses lettres de le rassurer, il voudrait la voir plus souvent, elle lui demande de faire preuve de patience. Que faisait-elle dans ce train avec ce marchand italien ? Avait-elle sollicité son aide pour tenter d’obtenir de faux papiers ou fuyait-elle l’Allemagne, en proie à une passion fulgurante ? Buonomo meurt dans l’accident, mais elle survit. Après des semaines de convalescence, elle sort de l’hôpital. Tomas retrouve un reçu pour des vêtements commandés par l’hôpital dans le magasin de vêtement où sa mère, Lisa, travaillait en tant que petite main. C’est très probablement elle qui les lui a livrés… Tomas parviendra-t-il à percer le secret de Carla ? Ce dernier pourrait-il avoir un lien avec sa propre famille ? Magnifique roman de l’irréductible irrésolution des faits, de leurs causes et de leurs conséquences sur nos vies, Anatomie d’un drame est une passionnante interrogation partagée avec le lecteur. ƑՓņՓƑ


LU NEI Jeune Babylone

UN ATTRAPE-CŒURS À LA CHINOISE

Roman traduit du chinois pas Johanna Gayde À NOTER

Couverture US – Image provisoire

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Moue Boudeuse était une fille d’une vingtaine d’années coiffée d’une queue de cheval tressée qu’elle recouvrait d’un filet à chignon. Au lieu d’avoir une jolie forme en pointe, sa tresse ressemblait à une grosse saucisse bien dodue qui pendouillait derrière sa tête. Je ne voyais pas ce que cette saucisse pouvait avoir d’esthétique, mais si ça lui plaisait, je n’avais pas à m’en mêler. Moue Boudeuse portait l’uniforme de l’usine, celui qui n’est ni bleu ni vert. Je remarquai un S juste au-dessus de son sein gauche. Pourquoi ce S ? Je réalisai que c’était la première lettre de “saccharine”. Mon père avait le P de “pesticides” sur le sien. V c’était pour l’usine de vernis, L pour l’usine de latex et AS pour l’usine d’acide sulfurique, et ainsi de suite. Moue Boudeuse sortit d’un tiroir une pile de documents et dit : — À présent, je vais vous lire le règlement intérieur de l’usine. Elle nous en lut toutes les clauses. Ce règlement était étrange, tout n’y était que sanction, que ça concerne les retards, les sorties anticipées, l’absentéisme, les bagarres, le tabagisme, la consommation d’alcool ou les infractions au règlement. Quand elle en arriva au passage sur le sexe avant le mariage, son visage prit un air guindé. Le sexe avant le mariage était également passible de sanction. (extrait)

Ź Auteur de nouvelles et de cinq romans, Lu Nei est

considéré comme l’un des meilleurs écrivains chinois de la génération dite intermédiaire, née dans les années 1970.

L’AUTEUR Né en 1973, Lu Nei s’est lancé dans l’écriture après avoir effectué divers petits métiers. À peine sorti de son lycée technique il devient ouvrier, représentant de commerce, gardien d’entrepôt ou employé à la radio. Puis, il est embauché en tant que directeur artistique dans une agence de publicité. Et ce n’est que dix ans plus tard qu’il publie ses romans et s’affirme en tant qu’écrivain professionnel (relevant de l’Association des Écrivains de Shangaï). Aujourd’hui Lu Nei écrit également pour le cinéma. ƐՓņՓƑ

D. R.

Ce roman d’initiation retrace avec un humour décapant, la jeunesse d’un garçon né dans les années 1990, quand le monde ouvrier chinois totalement sur le déclin poussait les apprentis à faire les quatre cents coups. Lois de la débrouille ou profond désespoir, critique insolente ou mise en danger, tout est dans l’art d’avoir vingt ans. Un livre rare et jubilatoire.


LU NEI Jeune Babylone

Assis sur un trottoir, Lu Xiaolu raconte ses vingt ans. Sans enjoliver les choses, il retrace cette époque ubuesque où, dix ans plus tôt, pistonné par son père alors qu’il a raté son examen d’entrée à l’université, il entre à l’usine de saccharine. Commencent alors ses aventures consistant le plus souvent à en faire le moins possible dans une usine vétuste, infestée de rats, où les effets de la pollution sur les ouvriers sont dévastateurs, les accidents multiples. Mais le ton de ce livre est celui d’une épopée joyeuse, où le burlesque de situation transcende la réalité de ces hommes et de ces femmes unis par leur conscience de classe, leur roublardise bon enfant, et le principe de débrouille face aux risques majeurs : la dénonciation, le pouvoir et l’injustice des chefs. Ainsi Lu Nei offre-t-il à travers cette histoire une vision désabusée de sa génération (celle de la culture pop-rock). Humour glaçant, générosité, amplitude romanesque indéniables, justesse de ton mêlés de gravité voire d’une profonde nostalgie, sont autant d’éléments forts de Jeune Babylone que les Chinois ont d’ailleurs comparé à L’Attrape-cœurs sur le plan littéraire, tout en soulignant qu’il éclaire comme nul autre cette folle période de mutation des années 1990 où la Chine a connu, sous Deng Xiaoping, une véritable reconversion économique marquant la fin de l’âge d’or ouvrier.

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Sindbad

SAMIR KACIMI Le Triomphe des imbéciles

ARNAQUES, CRIMES & CRÉTINERIE

Roman traduit de l’arabe (Algérie) par Lotfi Nia De dirigeants ineptes cloîtrés dans leurs tours d’ivoire à une population soumise, habituée à ne pas penser – la bêtise dans tous ses états ! Le président a fait un cauchemar. Tous les habitants sont alors convoqués pour que soient identifiés – et mis hors d’état de nuire – les premiers rôles de ce rêve perturbant. Dans l’envers de ce songe absurde, une étrange épidémie touche le pays : tous, des plus puissants aux plus démunis, perdent leur capacité à lire et à écrire. Qui faudra-t-il hisser au pouvoir pour gouverner cette nation d’analphabètes ? Un jeu de massacre jubilatoire, peuplé de personnages truculents, véritables rois de la combine qui n’ont plus rien à perdre, dans ce monde où la bêtise fait loi.

POINTS FORTS Ź Un roman gigogne, véritable concentré d’humour

acide, qui nous laisse ébahis et hilares. Ź Une galerie de créatures des bas-fonds aux surnoms

improbables et aux trajectoires invraisemblables – effet désopilant garanti. Ź Une satire ravageuse : les colons, les colonisés, les dirigeants, les dirigés, les meneurs, les suiveurs – tout le monde en prend pour son grade au fil de cette saisissante fresque algérienne.

Couverture VO – Image provisoire ACTUALITÉS Ź Auteur présent en France pour la sortie du livre.

À PROPOS DE UN JOUR IDÉAL POUR MOURIR

ROMAN

Rien chez Samir Kacimi n’est jamais conforme à ce que l’on attend. Une construction parfaite. Et du romanesque à l’état pur. Eglal Errera, Le Monde des livres

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L’AUTEUR Samir Kacimi, journaliste et romancier algérien, est né en 1974. Il a déjà publié neuf romans dont L’Amour au tournant (Le Seuil, 2017) et Un jour idéal pour mourir (Actes Sud, 2020).

D. R.

3 AVRIL 2024

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SAMIR KACIMI Le Triomphe des imbéciles extrait Il rentre d’une opération secrète à l’issue de laquelle il a dû se doucher à deux reprises pour essayer de se débarrasser des odeurs infectes qu’il a été obligé de supporter dans l’accomplissement de ladite mission que l’agent préposé aux écoutes a consignée dans son rapport comme suit : 12h30 – Le téléphone de l’officier Salem J’mel sonne. Il reçoit l’ordre de se diriger immédiatement vers la place des Martyrs. 12h37 – L’officier Salem J’mel informe son supérieur direct qu’il est arrivé à destination sans encombre. 12h40 – Le téléphone de l’officier Salem J’mel sonne. Il reçoit l’ordre de garer sa voiture en contrebas de la basse Casbah, à une distance de 130 cm exactement. 12h48 – L’officier Salem J’mel informe son supérieur direct qu’il a stationné la voiture à l’endroit indiqué mais qu’en raison d’une poubelle fixée au sol il a été contraint de la garer à 137 cm de l’entrée de la basse Casbah. 12h52 – Le téléphone de l’officier Salem J’mel sonne pour la troisième fois. Il reçoit l’ordre de déplacer la voiture de 220 m en direction de la mosquée Ketchoua. Fin de la communication. 12h55 – L’officier Salem J’mel informe son supérieur direct qu’il est à l’endroit indiqué. 12h57 – Le téléphone de l’officier Salem J’mel sonne. Il reçoit l’ordre de se tourner vers la droite. 12h58 – Le téléphone sonne à nouveau. La voix signale à l’officier que la droite est la direction opposée à la gauche. 12h59 – L’officier Salem J’mel informe son supérieur qu’il s’est tourné vers la droite et qu’il est en attente des ordres.

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SAMIR KACIMI Le Triomphe des imbéciles extrait 13h – Le téléphone de l’officier Salem J’mel sonne, une voix lui donne l’ordre de regarder par-dessus son épaule droite à un angle de 180° en direction de la mosquée Ketchaoua. 13h01 – Le téléphone sonne à nouveau. La voix signale à l’officier que l’épaule droite se trouve toujours du côté droit, à l’inverse de l’épaule gauche qui se situe de l’autre côté. 13h02 – L’officier Salem J’mel informe son supérieur que l’ordre a été exécuté et qu’il voit un homme maigre vêtu d’un costume noir et chemise blanche. 13h03 – Le téléphone sonne et la voix donne à l’officier Salem J’mel l’ordre de se munir d’un papier et d’un stylo pour noter les ordres qui vont lui être communiqués. 13h04 – Le téléphone sonne à nouveau. La voix l’autorise à changer de position pour chercher un papier et un stylo. 13h05 – L’officier Salem J’mel informe son supérieur qu’il est prêt à prendre des notes. 13h06 – Le téléphone sonne. La voix donne à l’officier Salem J’mel l’ordre d’écrire ce qui suit : 1. Sortir de la voiture dès qu’il aura mémorisé ces ordres. 2. Se diriger vers l’homme en costume noir. 3. Saisir l’homme par l’occiput et lui maintenir la tête vers bas. Observation : l’occiput désigne la partie postérieure de la tête (l’arrière). 4. Traîner l’homme par l’occiput, d’une main. Il est préférable d’utiliser la main droite pour garantir une traction précise et efficace.

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SAMIR KACIMI Le Triomphe des imbéciles extrait 5. Ouvrir le coffre de la voiture de l’autre main. 6. Utiliser les deux mains pour soulever l’homme et le mettre dans le coffre. 7. Fermer le coffre. 8. S’assurer que le coffre est fermé. 9. Prendre place sur le siège conducteur et démarrer rapidement. 10. Se diriger vers le Centre des opérations. 11. Remettre le colis au responsable direct. Observation : le colis désigne l’homme au costume noir. 13h16 – Le téléphone de l’officier Salem J’mel sonne. La voix lui demande s’il a mémorisé la démarche à suivre. L’officier réclame plus de temps. 13h26 – Le téléphone de l’officier Salem J’mel sonne de nouveau. La voix lui demande s’il a mémorisé le protocole à suivre. L’officier réclame à nouveau plus de temps. 13h36 – L’officier Salem J’mel informe son supérieur direct que l’opération de mémorisation a réussi. 13h38 – Salem J’mel informe son supérieur direct que le colis est dans le coffre de la voiture. Quant à ce qui s’est passé par la suite, le préposé aux écoutes n’a pas cru bon de le transcrire, par égard envers la sensibilité de son supérieur direct mais aussi pour en avoir été détourné par une crise de rire entrecoupée de nausées qu’il a réprimées à grand-peine. ƓՓņՓƓ


NINA BERBEROVA L’Accompagnatrice

PÉPITE DU FONDS NOUVELLE ÉDITION NOUVELLE COUVERTURE

Roman traduit du russe par Lydia Chweitzer Saint-Pétersbourg 1919, Paris 1920, l’histoire d’une cantatrice et de son accompagnatrice. Des relations tourmentées portant la marque des événements qui viennent de bouleverser la Russie. En quelques scènes où l’économie des moyens renforce l’efficacité du trait, Nina Berberova raconte les relations d’une soprano issue de la haute société pétersbourgeoise avec Sonetchka, son accompagnatrice, bâtarde et pauvre ; elle décrit leur exil dans les années qui suivent la révolution d’Octobre, et leur installation à Paris où leur liaison se termine dans le silencieux paroxysme de l’amour et de la haine. Virtuose de l’implicite, Nina Berberova sait tour à tour faire peser sur les rapports de ses personnages l’antagonisme sournois des classes sociales et l’envoûtement de la musique.

À NOTER Ź Porté à l’écran par Claude Miller, avec Richard et

Romane Bohringer dans les rôles principaux (1992).

QUELQUES CHIFFRES Ź L’Accompagnatrice : + 170 000 ex. en éd. courante Ź Chroniques de Billancourt : 52 000 ex. (AS + Babel) Ź C’est moi qui souligne : 122 000 ex. (AS + Babel)

visuel provisoire 3 AVRIL 2024

Il est de ces petits livres rares, à peine un peu plus de cent pages, qui ont la fulgurance, l’intensité, la force, la beauté des chefs-d’œuvre. (...) Tendu comme une corde de violon, fragile et parfait comme une sculpture de glace, L’Accompagnatrice a la concision, la force, le désespoir, la froideur et la passion de ces romans qu’on lit une fois, deux fois. Michèle Gazier, Télérama (1986)

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Nina Berberova place en vous une minuscule fleur pliée qui mettra longtemps à s’épanouir en vous empoisonnant : voilà le prodige de cette technique littéraire, faite de constants paradoxes, de tendresse acérée, d’affectueuse malveillance, d’opiniâtre découragement... Tout le livre passe comme un regard, mais, comme dit Char, « l’éclair me dure ». Jacques Drillon, Le Nouvel Observateur (1988)

L’AUTEURE Nina Berberova (1901-1993). Écrivaine et poétesse exilée russe, elle est une figure de la littérature du XXe siècle. Son œuvre de fiction lui a valu une réputation internationale peu de temps après sa découverte par Actes Sud en 1985. Son regard sur la décomposition de l’intelligentsia russe en exil manifeste un sens aigu de l’analyse et de l’observation.

© Arturo Patten / Opale

Ź Le Mal noir : 87 000 ex. (AS + Les Inépuisables)


CAMILLO BOITO Senso

PÉPITE DU FONDS NOUVELLE ÉDITION NOUVELLE COUVERTURE

Carnet secret de la princesse Livia Traduit de l’italien par Jacques Parsi La comtesse Livia se souvient de sa rencontre à Venise avec Remigio et de la passion que lui inspira ce beau lieutenant. Froidement, elle raconte aussi comment, par jalousie, elle le mena à sa perte.

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À trente-neuf ans, la Comtesse Livia se souvient de son amour fou, alors qu’elle n’avait que vingt-deux ans, pour le lieutenant autrichien Remigio Ruz. Mariée depuis peu à un riche baron, c’est à Venise que la belle Comtesse s’enflamme pour ce jeune homme volage et veule tout autant que lâche. Mais après quelques semaines de bonheur, ayant découvert l’infamie, la Comtesse se venge. La douleur, la passion, la fureur et le désenchantement font d’elle, au moment où elle rédige son carnet et se remémore ces amours brûlantes, une créature qui rappelle celles de Mérimée, de Stendhal et de James. Luchino Visconti s’est inspiré de cette nouvelle pour réaliser en 1953 un film inoubliable, prêtant aux personnages de Boito les traits d’Alida Valli et de Farley Granger.

POINTS FORTS Ź Un classique de la littérature et du cinéma.

QUELQUES CHIFFRES Ź Senso : 35 000 ex. (Actes Sud, 1983 ; Babel no 91 ;

“Les Inépuisables”, 2013).

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Senso est un bijou de perversité. Une histoire d’amour et de trahison, de passion et de jalousie dans une Venise décatie occupée par l’armée autrichienne. Télérama

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La brièveté de ce récit est une des clés de sa perfection, elle en fonde la fulgurance, un déroulement qui paraît aussi inévitable qu’inattendu. Le Matricule des Anges

L’AUTEUR Camillo Boito, architecte et écrivain, est né en 1836 à Rome et mort en 1914 à Milan. Senso est l’une des nouvelles de son recueil intitulé : Nouvelles histoires vaines.

D. R.

3 AVRIL 2024


MURRAY BAIL Lui.

LES ANNÉES D’ANNIE ERNAUX AU MASCULIN AUSTRALIEN

Traduit de l’anglais (Australie) par France Camus-Pichon

POINTS FORTS

Lui. est insaisissable. Portrait presque anonyme d’un personnage qui traverse le temps et les aléas d’une vie, de sa petite enfance et son adolescence à Adélaïde, en passant par Melbourne et Sydney, ou ses années à l’étranger, Lui. forme un anti-journal à l’audace poétique éclatante par l’un des écrivains australiens les plus talentueux. À la fois grave, tendre et simplement beau.

Ź Un auteur australien majeur à (re)découvrir en France.

Mitterrand, à qui l’on demandait quelle qualité était la plus indispensable chez un dirigeant, avait répondu : “L’indifférence.” Penché au-dessus d’un pont pour regarder le fleuve traversant Genève : ce fut le déferlement inattendu d’un vert profond qui lui resta en mémoire.

(extraits) 3 AVRIL 2024 RÉCIT

Murray Bail est l’un des trois romanciers australiens de classe mondiale actuellement en exercice. The New York Times Book Review

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À PROPOS DE LUI.

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Il est empreint de curiosité, d’acidité et d’une tendresse surprenante… Mélancolique, mais avec du muscle. Adelaide Advertiser

L’AUTEUR Né à Adélaïde en 1941, Murray Bail est l’auteur de deux recueils de nouvelles et de cinq romans. Traduite en vingt-cinq langues, son œuvre lui a valu de nombreuses distinctions, dont les prestigieux Commonwealth Writers Prize et Miles Franklin Award en 1999. Chez Actes Sud a paru La Traversée (2013).

© Anthony Browell

Être intelligent et naturel. L’un interfère-t-il avec l’autre ?

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MURRAY BAIL - Lui. Et au milieu en short kaki, les genoux poussiéreux, il y a lui. C’est donc de lui qu’il s’agit. Un écrivain australien, sans doute l’un des plus talentueux de la génération contemporaine, qui suit, à sauts et à gambades, les strates de sa mémoire, allant de sa petite enfance et de son adolescence après-guerre dans la banlieue de l’aride et protestante Adélaïde, à ses déménagements à Melbourne et Sydney ou à son installation à Bombay ou Londres dans les années 1970. Il est plus facile de dire ce que Lui. n’est pas. Ce n’est pas une autobiographie. Ce n’est pas un journal. Ce n’est pas classique. Ce sont des fragments sans date ni nom. C’est le puzzle d’une vie sans logique de composition. L’angle y est oblique, l’ellipse toujours préférée, le mélange des lieux, des époques, des registres un choix esthétique. Y entre tout ce qui fait – ou défait – une vie : de l’enfance aux deuils, de la joie à la douleur, du passé familial au présent ordinaire.

La mémoire fonctionne ici comme un random musical, mêlant les presque-souvenirs de façon désordonnée, aléatoire, inattendue. Et énigmatique dans ce qui est retenu, conservé, ou perdu. Bail s’en étonne d’ailleurs, et questionne sa capacité mnésique, tantôt panoramique, tantôt microscopique. Qui passe des paysages immédiats (les jupes des filles à King’s Cross) aux scènes miniatures du passé (dans Magill Road le petit milk-bar), de l’histoire révolue (le passage du premier spoutnik) aux conflits contemporains (les hommes de Kaboul qui se promenaient avec de longs fusils marquetés), des chansons d’hier (Lady of Spain, I adore you) aux proses quotidiennes (ne t’assois pas sur les marches en ciment, tu auras des vers)… autant d’images, d’instantanés qui s’impriment avec force et douceur. Tout se tient, mais rien ne se touche : les paragraphes sont courts, l’aphorisme n’est jamais loin, l’audace poétique et la drôlerie partout présentes. Un livre fabuleux qui contient toute une vie et une grande partie du monde, mais qui – à l’instar de son titre – est concis, sobre et déroutant.

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MURRAY BAIL - Lui. Murray Bail est un trésor caché de la littérature australienne. Vous ne le verrez jamais se pavaner sur scène lors de festivals littéraires, ni commenter l’actualité, ni même encore accorder une interview à la presse (je pense qu’il n’en a donné qu’une seule dans sa vie). C’est un artiste solitaire, tout en étant un grand voyageur – il est allé en Inde avec Bruce Chatwin – et une personne sociable. Mais il est rigoureux, place l’art au-dessus de tout. C’est aussi un europhile : Thomas Bernhardt, Thomas Mann, Wagner et Cézanne sont ses références. Comme il l’écrit dans Lui., un jeune écrivain devrait, comme Stendhal, ambitionner de devenir “un homme d’expérience” ; mais aussi essayer «de se distinguer, éviter les déjeuners à Sydney, être austère et pur, suivre l’exemple de Flaubert – il n’avait ni le téléphone ni la télévision, ni même une montre». Bien qu’en société, Bail soit – comme Flaubert – très amusant, spirituel, ironique et provocateur. Lui. est un court livre empli de profondeur et de sagesse. On pourrait croire qu’il s’agit d’une autobiographie, mais ça l’est seulement de manière détournée. L’ouvrage interroge sérieusement la question de la

mémoire. Je ne me souviens pas avoir lu d’autre “quasi-autobiographie” dans laquelle l’acte même de se souvenir est une partie structurelle du récit (et non, ce n’est en aucun cas comme Proust). Les souvenirs du passé lointain et de lieux éloignés sont tissés ensemble, tandis que les temps peuvent changer au sein d’un même paragraphe ; de sorte que le fait remémoré et les méandres du souvenir cohabitent dans une seule phrase. L’effet est subtil et séduisant. Et le livre soulève également des questions qui nous concernent tous - sur la «retenue» masculine, sur le fait de savoir si les femmes éprouvent plus de plaisir que les hommes et si elles deviennent plus intéressantes en vieillissant. Des questions sur la «pureté» artistique ; mais aussi sur la société et la politique – par exemple, Mitterrand avait-il raison de croire que la qualité première d’un leader est “l’indifférence” ? Même si le livre est bref, je vous suggère de ne pas précipiter votre lecture. Savourez-le plutôt lentement, à petites gorgées, comme un martini frappé !

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Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Stéphane Vanderhaeghe Robert Coover, principal romancier postmoderne encore vivant, pose son regard iconoclaste sur un grand classique de la littérature américaine.

3 AVRIL 2024

À la fin du roman de Mark Twain, et à la veille de la guerre civile, Huck et Tom Sawyer décidaient d’échapper à la civilisation. Dans cette suite de Coover, également écrite du point de vue de Huck, les garçons partent sur les routes. Mais ils prennent soudain des chemins différents lorsque Tom finalement fait le choix de ne pas vivre à la marge, retournant à l’est avec sa nouvelle épouse, Becky Thatcher, pour apprendre la loi auprès du père de cette dernière. Abandonné, Huck multiplie les aventures. Il accompagne les caléchiers, tente d’acquérir des chevaux dans un rassemblement de bétail sur le sentier Chisholm, rejoint un gang de bandits, devient aiguilleur ferrovaire, se fait entraîner dans des massacres de l’armée américaine, subit une série de déconvenues amoureuses et se retrouve au centre de plusieurs bagarres dans des saloons. Il intègre finalement la tribu des Lakotas grâce à Eeteh, un jeune Amérindien. Au cours de leurs péripéties, un colonel de l’armée veut pendre Huck et détruire la tribu d’Eeteh. Ils fuient donc tous les deux, se retrouvant dans les Black Hills juste avant la ruée vers l’or de 1876.

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“Un livre extraordinaire… une œuvre magnifiquement sérieuse et honnête par l’un des plus redoutables filous des lettres américaines. Toute personne ayant un cœur dans la poitrine devrait lire ceci immédiatement.” Alan Moore, auteur de Jérusalem

LA SUITE DES AVENTURES DE HUCKLEBERRY FINN !

POINTS FORTS Ź Texte encore inédit en France du grand Coover. Ź Immense auteur célébré par Don DeLillo, Paul Auster,

T.C. Boyle, Sam Lipsyte, Brian Evenson, Ben Marcus… Ź Langue réinventant avec beaucoup d’humour la gouaille des gamins de Mark Twain. Ź Portrait d’une Amérique du xixe qui n’est pourtant pas sans rappeler celle de Trump.

L’AUTEUR Né en 1932 dans l’Iowa, Robert Coover est l’un des grands auteurs postmodernistes américains. Parmi ses 14 romans, les recueils de nouvelles et pièces de théâtre, on lui doit notamment L’Origine des Brunistes (prix Pen Faulkner en 1965, encore inédit en France), Le Bûcher de Times Square et Noir (Seuil,1980 et 2008) ou encore, plus récemment et traduite par Claro, la BD Street Cop (Flammarion, 2021), en collaboration avec Art Spiegelman. Également professeur à la prestigieuse université de Brown, il a créé un programme offrant une bourse et un abri aux écrivains internationaux en danger. ƐՓņՓƑ

© Roderick Coover

ROBERT COOVER Huck Finn et Tom Sawyer à la conquête de l’Ouest


ROBERT COOVER Huck Finn et Tom Sawyer à la conquête de l’Ouest Huck Finn et Tom Sawyer à la conquête de l’Ouest [est] le dernier ouvrage à émerger d’un demi-siècle d’effusion de livres, d’histoires, de nouvelles et de pièces de théâtre postmodernistes de ce génie sauvage… Sous la plume infernale de Coover… cette anti-épopée palpitante place Huck exactement là où Twain lui-même avait prévu de l’emmener. Ron Powers, The New York Times Book Review

Un roman picaresque étonnant, raconté par Huck lui-même d’une voix aussi authentique que dans la création originale de Twain… Huck Finn et Tom Sawyer à la conquête de l’Ouest est tout simplement splendide, rugueux, grivois et vient gratter là où ça fait mal et rire. Après cinquante ans à écrire des romans incroyables, voici une nouvelle œuvre triomphante de Coover. The Providence Journal

Une suite audacieuse au chef-d’œuvre de Twain. C’est à la fois fidèle à l’esprit du créateur de Huckleberry Finn et typiquement Cooveresque. Times Literary Supplement

Coover incarne le ton et la voix de Mark Twain (y compris les “malapropismes” hilarants) mais, plus que cela, évoque l’humour noir pince-sans-rire et les commentaires sociaux qui ont rendu les aventures de Huck infiniment supérieures à celles de Tom… Coover livre un quasi chef-d’œuvre. Ça confine à la perfection, c’est déchirant, mais c’est aussi un hymne étonnamment tendre et touchant au pouvoir de la narration et aux bouleversements du passage à l’âge adulte. Booklist (starred review)

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Karen Blixen en Afrique Biographie traduite du danois par Frédéric Fourreau

3 AVRIL 2024 BIOGRAPHIE ƐƓķƔՓƵՓƑƓ ƖƐƑՍPAGE" ƒƏՓŨ E (ĺ

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La Lionne – voilà comment était surnommée Karen Blixen en Afrique. Arrivée sur le continent en janvier 1914, en quête d’une nouvelle vie excitante et libre (bien que paradoxa-lement “financée” par sa famille bourgeoise dont elle cherchait à s’émanciper), Blixen en repartit en 1931, presque ruinée. Pendant les dix-sept années qu’elle passa au Kenya, elle fut mariée – puis divorcée – au baron suédois Bror Blixen-Finecke, qui lui transmit un titre de noblesse mais aussi la syphilis (dont elle faillit mourir). Elle eut une liaison passionnée avec l’aristocrate anglais Denys Finch Hatton et dirigea dix ans durant la Karen Coffee Company, une ferme de café comptant plusieurs centaines d’employés, devenant ainsi l’une des premières dirigeantes de grande entreprise au monde. Elle vécut de fortes amitiés avec d’autres expatriés, mais Karen Blixen connut surtout une véritable histoire d’amour avec l’Afrique et les Africains. S’appuyant sur des documents d’archives et une correspondance étendue largement inédite, Tom Buk-Swienty démêle faits et fictions pour livrer un portrait saisissant de la vie de Karen Blixen ; une vie marquée par la Première Guerre mondiale, la menace d’une faillite personnelle, de grands safaris, de mauvaises récoltes, un divorce, une histoire sentimentale tragique, la disparition d’êtres chers et des relations familiales tourmentées, une passion immodérée pour le pays qu’elle a choisi et pour son peuple – et la perte de tout. Plongée dans un profond désespoir, Karen Blixen tenta de mettre fin à ses jours, mais elle commença à ce moment précis, presque miraculeusement, à démarrer sa nouvelle vie d’écrivaine appelée à connaître une renommée mondiale, notamment grâce à La Ferme africaine.

LA VÉRITABLE HISTOIRE DE KARENG BLIXEN EN AFRIQUE

POINTS FORTS Ź Un récit magistral, authentique et complet de la vie

de Karen Blixen en Afrique Ź Contient 230 photographies n&b et des extraits de correspondance inédits. L’AUTEUR Né en 1966, Tom Buk-Swienty est un journaliste, historien et écrivain danois. Diplômé en histoire, à la fois aux États-Unis et au Danemark, il débute sa carrière en 1999 avec America Maxima, un road-trip à travers l’Amérique de Clinton. En 2008, le succès de son récit documentaire sur la guerre dano-allemande de 1864 l’impose comme une référence sur la scène littéraire danoise. Après avoir consacré deux ouvrages à Wilhelm Dinesen, le père de Karen Blixen (Captain Dinesen. Fire And Blood, 2013 et Captain Dinesen. Until Death Do Us Part, 2014), il s’intéresse à la relation de l’autrice avec son frère (Tommy and Tanne, 2016) avant de publier, en 2019, une biographie de l’écrivaine danoise : La Lionne. Karen Blixen en Afrique. Son œuvre a été couronnée par de nombreux prix littéraires prestigieux. ƐՓņՓƑ

© Morten Holtum

TOM BUK-SWIENTY LA LIONNE


TOM BUK-SWIENTY - LA LIONNE 230 photographies n&b

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POINTS FORTS

Jane Smiley Littérature étrangère

UN MÉTIER DANGEREUX ńՓ _-1 m v-b| t ; mo v =-bvomv m l࣐ঞ;u 7-m];u; ĺ -bvķ ;m|u; |ob ;| lobķ ࣑|u; m; =;ll; ;v| m l࣐ঞ;u 7-m];u; ĺ | m; Ѵ-bvv; r;uvomm; |; 7bu; Ѵ; 1om|u-bu;ĻՓŅ

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L’AUTRICE Une des voix les plus marquantes de sa génération aux États-Unis, Jane Smiley reçoit le prix Pulitzer en 1992 pour Ļ rѲob|-ࢼom, une réécriture du Roi Lear dans les plaines du Midwest (reparu en Rivages poche en mai 2021). En 2006, elle est couronnée du Fitzgerald Award for Achievement in American Literature et du PEN USA Lifetime Achievement Award. Jane Smiley a toujours aimé jouer avec les genres et les classiques : Dix jours dans les collines d’Hollywood donnait une transposition contemporaine du Décaméron de Boccace. Et Les Aventures véridiques de Lidie Newton, sa réponse aux Aventures d’Huckleberry Finn de Mark Twain. Son œuvre est publiée chez Rivages, notamment Moo, Un appartement à New York ou sa trilogie « Un siècle américain » : Nos premiers jours, Notre âge d’or, ov uߪ oѲ ࢼomvĸ

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ACTUALITÉ

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actes noirs

ACTES SUD

ARO SÁINZ DE LA MAZA Malart

LE NOUVEAU ROMAN ATTENDU D’ARO SÁINZ DE LA MAZA

Roman traduit de l’espagnol par Serge Mestre

Ź Aro Sáinz de la Maza est le porte-voix des fractures

60 heures d’une course effrénée contre la mort pour retrouver l’inspecteur le plus indigné et le plus empathique d’Espagne, que tout accuse d’un meurtre infâme. À quelques milles des côtes barcelonaises, un yacht dérive sans équipage. Il traîne deux filins auxquels sont accrochés les cadavres des propriétaires. Aux yeux de tous, c’est un couple d’entrepreneurs membres de la jet set locale mais pour l’inspecteur Malart, deux psychopathes à la perversité sans borne. Inculpés puis relaxés à la faveur de preuves falsifiées, ils constituent une névrose obsessionnelle pour Malart qui les traque depuis des années à l’insu de sa hiérarchie. Or, l’embarcation est saturée de l’adn de l’inspecteur qui (opportunément ?) reste introuvable. En 60 heures d’une course effrénée, ses coéquipiers adoptent par un troublant mimétisme les méthodes peu orthodoxes du policier le plus révolté d’Espagne pour rétablir une vérité que certains voudraient taire.

POINTS FORTS sociales. Ź Il fustige les maux de la société espagnole contemporaine : l’impunité des élites, un pouvoir arrogant et corrompu. Ź Établit le portrait en creux d’une “Barcelone de carte postale” effroyablement archaïque dans sa ségrégation économique. Ź Dénonce la violence faite aux femmes par un machisme endémique. ACTUALITÉS ‒ QUELQUES CHIFFRES Ź L’auteur se rendra disponible pour une grande tournée

promotionnelle en librairie et dans les salons. Ź Le Bourreau de Gaudí : 55 000 ex. (AS+ Babel)

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Oubliez tout ce que vous savez sur Barcelone avant de lire ce livre. Une intrigue palpitante, doublée d’une critique acerbe de la société catalane, où les pressions politiques et la corruption semblent être une tradition locale. Marc Fernandez, Metronews À PROPOS DES MUSELÉS

Une enquête sous tension, sous surveillance aussi car les élites intouchables ont le bras super long, et très bien ficelée, sur fond de régression sociale, un style tendu mais non dénué d’humour, noir bien sûr ! Aro Sáinz de la Maza écrit un portrait de cette ville effrayant mais tellement juste qu’on est saisi, bouleversé même après avoir refermé le livre. Nyctalopes

Ź Les Muselés : 20 000 ex. (AS + Babel) Ź Docile : 14 000 ex. (AS + Babel - sortie en sept. 2023)

L’AUTEUR Aro Sáinz de la Maza est né à Barcelone en 1959. Il est éditeur et traducteur. Le Bourreau de Gaudí a obtenu le prix international RBA 2012 du roman noir, Les Muselés et Docile le Prix Valencia Negra 2016 et 2020.

© David Zardoya

À PROPOS DU BOURREAU DE GAUDÍ


actes noirs

ACTES SUD

JORDAN HARPER Le Dernier Roi de Californie Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Laure Manceau

POINTS FORTS Ź Des phrases courtes et incisives.

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3 AVRIL 2024 ƐƒķƔՓƵՓƑƐķƔ ƑѶѶՍ " ƑƑķƔƏՓŨ (ĺ

Devore, banlieue de San Bernardino, Californie. Luke aurait préféré ne jamais retourner sur les terres de son enfance – l’événement traumatisant dont il a été témoin à l’âge de sept ans l’a changé à tout jamais. Il est hanté par la honte de ne pas avoir su l’encaisser comme un homme – comme un vrai Crosswhite, en digne héritier de son père, Big Bobby, à la tête du redoutable réseau “le Combine de Devore”. Mais une guerre de clans éclate et le fils prodigue se retrouve confronté à ce qu’il a toujours cherché à fuir. La devise de la famille ne laisse aucune place au doute : Sang et amour. Reste à savoir s’il est prêt à sacrifier la personne qui compte le plus pour lui pour prouver son amour. Dans une prose toujours aussi percutante et immersive, Jordan Harper livre un roman noir poignant et maintient jusqu’au dénouement explosif cet équilibre si fragile entre la violence et la beauté. Un voyage captivant et émotionnel… Les auteurs peignent des tableaux avec des mots, et comme la Joconde ou les Tournesols de Van Gogh, certains de leurs livres sont des chefs-d’œuvre instantanés susceptibles d’inspirer les lecteurs de provoquer la jalousie de leurs collègues écrivains. Le Dernier roi de Californie est tout simplement excellent. Jordan Harper manie les mots comme des armes… C’est de la poésie à l’état pur. Meilleure lecture de 2022 selon BoloBooks

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Quand je dis que Le Dernier roi de la Californie subvertit le stéréotype du mythe du criminel américain, c’est le plus grand éloge que je puisse lui faire. Personne ne réfléchit plus profondément à ce qu’est le polar que Jordan Harper. S. A. Cosby

Ź Une atmosphère tendue et immersive ; plongée dans

un univers où règnent le danger et l’ambiguïté. Ź Des images visuelles fortes. Ź Des personnages complexes tout en nuances et contradictions. Ź Une intrigue captivante, riche en rebondissements, qui tient le lecteur en haleine du début à la fin. Ź Exploration de thèmes profonds tels que la moralité, la culpabilité, la violence et les conséquences de nos actions. Ź Une redoutable poésie de la violence.

L’AUTEUR Né en 1976, Jordan Harper est originaire du Missouri, où il a grandi. Il a travaillé dans la pub, a été critique de rock et scénariste de séries télé (Mentalist en particulier). Il vit à Los Angeles et collectionne les romans de série B, les livres de true crime et les manuels enseignant comment commettre toutes sortes de forfaits. Actes Sud a déjà publié L’Amour et autres blessures (2017) et La Place du mort (2019).

D. R.

Jordan Harper nous entraîne dans un tourbillon d’émotions incandescent, qui éclaire l’obscurité de l’âme humaine.

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actes noirs

JORDAN HARPER Le Dernier Roi de Californie

ACTES SUD

… pour aller plus loin Brille intensément et à un rythme effréné. Peter Swanson, auteur de Parce qu’ils le méritaient

Prenant et réaliste. Amy Engel, auteure de The Book of Ivy

C’est sans aucun doute l’un des meilleurs romans que je lirai cette année. Viscéral et violent. Une exploration de la famille et de la loyauté. Se lit comme de la poésie. Bravo ! Chris McDonald, acteur américain

Incendiaire, brutal, avec un cœur noir battant, Le Dernier Roi de la Californie confirme Harper comme l’un des meilleurs écrivains de roman noir de nos jours, avec ce qui est facilement le livre de l’année. James D. F. Hannah, auteur de la série Henry Malone

Obscurément irrésistible. Megan Abbott, auteure de Red Room Lounge

Urgent et magnifique. Lauren Beukes, romancière sud-africaine (Zoo City)

Vraiment stupéfiant. Robin Wasserman, auteure de la série Seven Deadly Sins

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actes noirs

ACTES SUD

JORDAN HARPER Le Dernier Roi de Californie extrait

Un meurtre, ça a quelque chose de magique. Des pouvoirs qui font qu’une seule personne tuée exprès hantera bien plus le monde qu’un million de vies écourtées par un accident de voiture ou un cancer. Beast Daniels le sait. C’est pour ça qu’avec ses hommes il a crucifié Troy au sol de cette caravane et l’a laissé brûler vif. Pour que son fantôme contamine l’esprit de tous les péquenauds connectés d’ici à Bakersfield. À Victorville, Pomona, Fontana, Devore, partout où la racaille blanche se rassemble et monte ses sales coups, on parlera de Troy Gullet et de sa mort abominable. On se demandera quel péché Troy a commis contre le Steel pour mériter une fin pareille. Mais en réalité Troy n’était pas

plus coupable que les bœufs immolés pour Odin au temps des Vikings. On avait simplement besoin de son fantôme. Du pouvoir de sa peur et de sa douleur. À une époque, Aryan Steel avait la mainmise sur tous les petits Blancs de Californie du Sud. C’était avant la Guerre des McClusky et sa suite de querelles internes, d’embuscades et de factions dissidentes. Beast Daniels est venu mettre de l’ordre. Pour y arriver, il doit se faire connaître. Se faire craindre. Pour commencer, il a besoin d’un héraut. De quelqu’un qui porte son message. Troy le délivrera la bouche pleine de cendre.

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RIVAGES/NOIR

DOMINIC NOLAN

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RIVAGES/NOIR

ANTONIO PAOLACCI ET PAOLA RONCO

LE POINT DE VUE DE DIEU

POINTS FORTS

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TAMSYN MUIR NONA LA NEUVIÈME

DANS LA MÊME SÉRIE

LE TOMBEAU SCELLÉ 3 Roman traduit de l’anglais (Nouvelle-Zélande) par Stéphanie Lux Sa cité est assiégée, les zombies sont de retour, mais Nona ne songe qu’à une chose : sa fête d’anniversaire…

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Je n’ai jamais rien lu de pareil. V. E. Schwab, à propos de Gidéon la Neuvième

ACTUALITÉS Ź Finaliste des Hugo et Locus Awards dans la catégorie

“Meilleure série”. QUELQUES CHIFFRES Ź Gidéon la neuvième : 6 000 ex. (AS + Babel) Ź Parution simultanée d’Harrow la Neuvième en Babel

L’AUTEURE Tamsyn Muir est néo-zélandaise. Elle vit à Oxford, au Royaume-Uni. Gideon la Neuvième, le premier volume de la tétralogie du Tombeau scellé, s’est vu décerner le Locus Award en 2020.

© Vicki Bailey of VHBPhotography

À bien des égards, Nona est une jeune fille comme les autres. Elle vit avec sa famille, occupe un emploi à l’école du quartier et n’aime rien tant que les longues balades sur la plage et rencontrer de nouveaux chiens. Mais Nona n’est pas une jeune fille comme les autres. Six mois plus tôt, elle s’est réveillée dans le corps d’une étrangère et elle a peur de devoir le rendre. La cité, elle, se défait de toutes parts. Une gigantesque sphère bleue bouche l’horizon, prête à pulvériser la planète. Les forces du Sang d’Eden encerclent les derniers soldats de la Cohorte, attendant le signal de l’Empereur immortel. Leurs chefs voient en Nona l’arme capable de les sauver des Neufs Maisons. Nona préfèrerait mener une vie paisible et ordinaire auprès de ceux qu’elle aime, mais elle sait bien que rien n’est éternel. Et chaque nuit, elle rêve d’une femme au visage de squelette…


LE TOMBEAU SCELLE – T3 Tamsyn Muir 1er office d’avril 2024 (parution simultanée du T2 en poche, coll. Babel)


Le Tombeau Scellé Arguments • Un monde totalement nouveau, très novateur et tout à fait accessible • Une construction scénaristique qui se renouvelle de tome en tome (rappel : 1er roman !) • Un suspense qui nous porte à chaque fois durant tous les livres (rappel : prix Locus 2020) • Une écriture fluide, visuelle qui apporte des surprises au détour d’une ligne • Une ambiance à la fois macabre et parfois horrifique mais contrebalancée par des situations ou remarques très drôles • Des personnages féminins fortes, audacieuses, dérangées mais déterminées à parvenir à leurs objectifs coûte que coûte • Gidéon évidemment, au charisme incroyable (qui lui résiste ?!)


Le Tombeau Scellé – Plan de communication • Création d’un mini site internet sur une page (landing page) sur la série - en cours • Croquis des couv, présentation des personnages, de l’univers, citations, extraits, interview de l’autrice

• Création d’une infolettre dédiée, de présentation de la série à destination des libraires à l’occasion du tome 3 - en cours • Expédiée par vos soins

• Envoi de SP du T1 + lettre de Manuel Tricoteaux pour faire découvrir la série à une sélection de libraires intéressé.es + accès SP numérique T3 en cours • Newsletter dédiée sur le SP du tome 3 en numérique pour les pro abonné.es à ce service- en cours

• Newsletter dédiée à destination des lecteurs.rices pour faire découvrir la série avec 1er chapitre du tome 1 offert ! - en cours • Ajout de la couv dans l’affiche de la campagne Babel - prévu • Et d’autres actions à venir pour porter cette série à grand potentiel !


Gérard de Nerval

La Main enchantée L’auteur explore deux motifs – la main autonome et le pacte diabolique –, largement exploités après lui par les chefs-d’œuvre du genre fantastique.

POINTS FORTS Ź Titre promu dans le Livre de

l’enseignant envoyé aux 19 000 professeurs de français et documentalistes de lycée au printemps 2024. Ź Seule édition du texte publié de

façon autonome.

17 AVRIL 2024

« Vous irez haut… vous mourrez plus grand que vous n’êtes. » Si les paroles de maître Gonin, célèbre escamoteur du Pont-Neuf à Paris, n’avaient un sens caché, Eustache Bouteroue y verrait bien la promesse d’un avenir radieux… Le jeune drapier est sur le point de se marier à Javotte, la fille de son employeur. Mais le présent s’assombrit bientôt pour lui : il doit se battre en duel. Comment échapper à un combat qui le terrifie ? Quel sera le prix à payer pour une protection magique de maître Gonin ? Et surtout, comment l’énigmatique prédiction s’accomplira-t-elle ?

3,90 € ENV.

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Texte intégral Dossier pédagogique de Guy Astic et Caroline Crépet Planches de bande dessinée de Nicolas Zouliamis Édition avec cahier photos

apprécié des élèves : le fantastique. Ź Adaptation radiophonique réalisée

par France Culture disponible en ligne.

PUBLIC(S) ∕ PROGRAMMES 2de • Le roman et le récit du xviiie-xxie siècle

13 × 18 CM 128 PAGES

Ź Un récit court dans un genre

L’AUTEUR La Main enchantée (1832) est le premier récit publié par Gérard de Nerval (1808-1855), surtout connu pour ses nouvelles Sylvie et Aurélia, et pour son ensemble de sonnets Les Chimères. Ce texte a ensuite paru dans le recueil Contes et Facéties (1852).

L’ARTISTE INVITÉ Nicolas Zouliamis, l’artiste invité de cette édition, est né et a grandi à Bruxelles. Il y a étudié l’illustration et la bande dessinée, puis l’écriture de scénario. Aux éditions Actes Sud, il a réalisé les illustrations de plusieurs titres de la collection « Heyoka jeunesse ». Il est également l’artiste invité de la pièce Pinocchio de de Joël Pommerat dans la collection « Les Ateliers d’Actes Sud » (2021). En 2023, le roman illustré Monstres (éditions Thierry Magnier) issu de sa collaboration avec Stéphane Servant a reçu le prix Philosophia Jeunesse.


George Sand

Pauline Un court récit appartenant à la veine féministe des œuvres de l’autrice.

POINTS FORTS Ź Titre promu dans le Livre de

l’enseignant envoyé aux 19 000 professeurs de français et documentalistes de lycée au printemps 2024. Ź Seule édition parascolaire du

Sur la route qui la conduit à Lyon, Laurence, actrice parisienne, fait étape sans le vouloir dans la « petite ville fort laide » de sa jeunesse. Elle y retrouve son amie d’enfance Pauline, dont les austères journées sont tout entières consacrées à sa vieille mère aveugle et à des travaux d’aiguilles. Que peuvent encore avoir en commun les deux jeunes femmes ? Dans ce roman, Pauline, la douce provinciale, n’est qu’un leurre : l’héroïne n’est pas celle que l’on croit. Par le biais d’un portrait croisé mêlant ancrage réaliste et influence romantique, George Sand brouille les pistes pour livrer une réhabilitation de la comédienne et une réflexion sur le pouvoir émancipateur de l’art. 17 AVRIL 2024 13 × 18 CM 160 PAGES 3,90 € ENV.

L’AUTRICE

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Autrice aussi bien de romans que de contes, d’articles de journaux, de pièces de théâtre ou encore d’une autobiographie, George Sand (1804-1876) n’a eu de cesse de dénoncer la condition féminine et d’autres formes d’oppression touchant les classes populaires. Adulée autant que décriée, elle a participé au renouvellement du genre romanesque et a construit une identité forte et inspirante, celle de la femme artiste libre et indépendante.

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Texte intégral Dossier pédagogique d’Aurélie Renault et Élisabeth Surace Planches de bande dessinée de Christophe Écobichon Édition avec cahier photos

L’ARTISTE INVITÉ Christophe Écobichon, l’artiste invité de notre édition, est diplômé des Beaux-Arts de Tours. Musicien et plasticien, il explore des formes artistiques très variées telles que la gravure, les installations sonores, le théâtre ou encore la chanson.

roman. Le titre existe dans deux éditions poche à 3 € (« Folio 3€ » et « Librio ») mais SANS appareil critique.

PUBLIC(S) ∕ PROGRAMMES 2de • Le roman et le récit du xviiie-xxie siècle


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