Extrait du "Théâtre du peuple de Bussang"

Bénédicte Boisson | Marion Denizot

LE THÉÂTRE Cent vingt ans DU PEUPLE d’histoire DE BUSSANG

ACTES SUD

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Le rayonnement d’un projet singulier (1895-1935) |

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Peau d’Âne, texte et mise en scène d’Olivier Tchang-Tchong, librement inspiré du conte de Charles Perrault, 2010.

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Préface

Par-delà la destinée si remarquable de son fondateur et de ses successeurs, par-delà l’étonnante architecture de cette bâtisse en bois qui s’ouvre sur la forêt, le Théâtre du Peuple a ceci de singulier qu’il concentre en lui-même toutes les tensions, toutes les dynamiques qui agitent l’art théâtral depuis la fin du xixe siècle jusqu’à aujourd’hui (les rapports entre “théâtre privé” et “théâtre public”, entre “théâtre d’art” et “théâtre populaire”, entre professionnalisme et amateurisme, entre création et répertoire, entre ancrage local et rayonnement national, entre gouvernance associative et direction artistique unique…). Malgré les guerres, malgré les périodes de dessèchement, malgré pas mal de soudains retournements de situation, cette immense et magnifique grange de théâtre a toujours su garder son cap, tout en sachant régulièrement se renouveler, et de manière organique : le “renouveau” du Théâtre du Peuple, manifeste depuis vingt ans tant du côté de la scène que de sa fréquentation, s’est par exemple explicitement inscrit en complète fidélité au projet fondateur – à une époque où la tabula rasa était pourtant de mise. C’est pourquoi ce livre raconte l’histoire de ce lieu d’abord comme un récit : c’est le

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mouvement qui parcourt cette vie plus que centenaire qui nous intéresse et non la mise sous cloche d’un mythe plus ou moins fantasmé ; c’est la dynamique qui y est à l’œuvre, il y a cent vingt ans comme aujourd’hui, lorsque la “ruche” composée d’artistes, de techniciens, d’administratifs, de formateurs, de membres actifs de l’association, et j’en passe, œuvrent à l’année à la préparation des spectacles, à la sensibilisation des publics sur les trois régions limitrophes (Lorraine, Alsace, Franche-Comté), à la transmission des plaisirs et des enjeux de l’art théâtral à des centaines de jeunes gens en milieu scolaire et à autant d’amateurs venus de la France entière (et d’ailleurs !) – bref, c’est le mystère de cette utopie vivante sans cesse renouvelée et si riche encore en promesses d’avenir qui est interrogé ici en profondeur, depuis ses origines : “Il était une fois… par l’Art, pour l’Humanité.”

Depuis des lustres, nous (c’est-à-dire l’association du Théâtre du Peuple, qui regroupe presque une centaine de personnes qui, sur scène ou dans les coulisses, en amateur ou comme professionnels, ont participé aux spectacles du théâtre et ont choisi depuis de donner aussi de leur temps, de leur passion et de leur réflexion à son développement) rêvions d’un ouvrage historique sur cette maison de théâtre tout entière bâtie de bois et de rêves ; nous appelions de nos vœux (comme maints spectateurs curieux !) une étude réellement critique, au meilleur sens du terme : qui ne se contente pas de relater et de recenser, mais qui interroge en profondeur les enjeux esthétiques, philosophiques, politiques et sociaux, au regard bien sûr de la société française et du théâtre qui s’y invente depuis la fin du xixe siècle. Voilà qui est fait, grâce au soutien de nos partenaires publics, grâce à l’enthousiasme d’une grande maison d’édition, grâce surtout à l’engagement si entier et si fin de Bénédicte Boisson et de Marion Denizot, toutes deux enseignants-chercheurs en études théâtrales à

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l’université Rennes 2. Elles ont, pour mettre sur pied cet ouvrage, entrepris au préalable un vaste travail de collectage d’archives, de documents et de témoignages vivants – dont ce livre, aussi informé et fourni soit-il, ne peut évidemment pas rendre compte dans sa totalité. Fortes de leur regard “scientifique”, elles ont su de cette manne d’informations faire un récit à la fois chronologique et thématique, une traversée vivante et passionnante, autant fouillée que synthétique. Reconnaissance et remerciements !

Le rideau est maintenant ouvert : bonne lecture, bon voyage.

François Rancillac,

metteur en scène, président de l’Association du Théâtre du Peuple-Maurice Potte­cher.

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Introduction

UTOPIE ET MÉMOIRES

Comment expliquer que chaque année, depuis cent vingt ans, acteurs et spectateurs partagent, à Bussang, village de fond de vallée lorraine à la lisière de l’Alsace, la magie et l’émotion d’un instant de théâtre ? Comment comprendre cette longévité, qui, loin d’être un signe d’immobilisme, se révèle riche de mutations, de transformations, y compris dans la douleur et les larmes ? C’est la vigueur de l’utopie initiale, formulée et mise en œuvre avec une sincérité inébranlable par Maurice Potte­cher, qui justifie l’engagement de tous ceux qui font vivre ou accompagnent aujourd’hui l’aventure. Alors que le monde actuel, traversé par la précarité, les impératifs financiers et le désenchantement, voudrait nous interdire de rêver et de partager, le Théâtre du Peuple offre un espace d’échange, de respiration et de rassemblement autour de l’art et de la création.

Pour Maurice Potte­cher, cet idéal tout à la fois humaniste et artistique consistait à créer dans les montagnes vosgiennes une fête théâtrale destinée à l’ensemble du peuple, dans toutes ses composantes sociales.

Certes, les évolutions de la société et de l’histoire du théâtre ont obligé à

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renouveler le vocabulaire, mais des fondamentaux, qui transposent dans la réalité les principes de l’utopie, se sont imposés au fil du temps : un public nombreux et diversifié ; un bâtiment de bois qui garde les traces de ses racines locales et les stigmates de son histoire ; l’ouverture des portes du fond de scène vers la colline boisée ; l’alliance entre les amateurs et les professionnels, qui partagent le temps d’un été “en résidence” le privé et le métier, les aléas de la vie et l’intensité de la création ; enfin, l’exigence artistique, qu’expérimentent les acteurs aussi bien que les spectateurs.

Ces éléments constituent aujourd’hui la singularité et l’identité du lieu.

Ils fédèrent et rassemblent tant les énergies que les imaginaires ; ils font le lien entre passé et présent, tout en permettant de construire l’avenir.

Ils constituent, enfin, les critères à partir desquels l’expérience bussenette sera jaugée et évaluée.

La force du Théâtre du Peuple de Bussang tient également dans la volonté de réunir des éléments habituellement séparés dans le monde théâtral. Si la concrétisation et la mise en œuvre de cet équilibre est par nature fragile – et il sera menacé de se rompre à plusieurs moments de son histoire –, l’utopie qui le nourrit n’a jamais été remise en cause. Tous ceux qui ont œuvré dans ce théâtre la revendiquent ; elle sous-tend, parfois de manière inconsciente et non formalisée, leur engagement, leur dévouement, en particulier pour ceux qui ont dédié une grande partie de leur vie à l’animation et à la pérennité du lieu.

L’histoire du Théâtre du Peuple résulte ainsi de ces multiples appropriations, de la famille, du village, des bénévoles, des spectateurs, des artistes ou des équipes professionnelles. Elle est également faite d’attachements symboliques, qui conduisent à la mise en jeu d’une pluralité de mémoires. Construites au fur et à mesure, celles-ci irriguent les débats, voire les conflits, qui jalonnent l’histoire du lieu.

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Les sources qui ont permis la rédaction de ce présent ouvrage témoignent de cette spécificité. Ainsi, les archives du Théâtre du Peuple sont éclatées en divers lieux, mais surtout entre divers propriétaires, résultat de l’investissement individuel et familial, parfois poursuivi sur plusieurs générations. Mais ces archives écrites, qui permettent de documenter avec plus ou moins de précisions plus d’un siècle d’histoire, ne peuvent à elles seules traduire les effets de la transmission orale des savoirs et des savoir-faire. Seuls les témoignages rendent compte du rôle du Théâtre du Peuple dans les parcours de vie de certaines personnes, bénévoles, amateurs ou professionnels, pour lesquelles la rencontre avec Bussang a définitivement marqué leur existence. Seule la parole peut faire sentir combien et pour quelles raisons ce théâtre continue d’exercer une fascination et une attraction chez tous ceux qui ont eu la chance, une fois dans leur vie, de monter la rue du Théâtre. C’est pourquoi cet ouvrage tresse tout à la fois les fils de la mémoire – grâce à une cinquantaine d’entretiens avec d’anciens directeurs, des membres de l’association du Théâtre du Peuple, des membres de l’équipe permanente, des artistes professionnels, des comédiens amateurs, des habitants, des bénévoles – et les fils de l’histoire – grâce au dépouillement des archives déposées dans des institutions de conservation (Archives départementales des Vosges et Bibliothèque nationale de France, notamment) et au collectage d’archives nouvelles, auprès de particuliers ou dans les recoins du théâtre...

Ainsi les sources sont diverses, et elles varient au gré des périodes étudiées. Cent vingt ans représentent une histoire longue, dont certains pans sont très mal documentés, tandis que d’autres sont accessibles, dans toute leur complexité et leur foisonnement, à la mémoire directe. La volonté de s’intéresser systématiquement et quelles que soient les époques aux mêmes thèmes (le contexte historique, l’esthétique, le

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fonctionnement artistique et administratif, le public, le rayonnement du théâtre, les relations entre amateurs et professionnels…) permet de traiter le Théâtre du Peuple à la fois comme le lieu fondateur d’un idéal pour le théâtre populaire français, mais aussi comme un théâtre bien réel, ayant traversé le siècle. Pour ce qui concerne le passé lointain, il s’est agi d’expliquer la force du projet initial, mais aussi d’aborder des aspects généralement moins explorés, en raison de l’élaboration progressive du mythe, qui tend à gommer certaines réalités historiques. Pour la période plus récente, qui s’ouvre après 1960, année du décès de Maurice Potte­ cher, l’oubli n’a pas encore fait son œuvre, les témoignages sont multiples et les sources abondantes. Une perspective a donc été privilégiée : la continuité de l’entreprise, sa réinvention dans la fidélité à un idéal, au sein d’un paysage théâtral mouvant, en se plaçant au plus près des acteurs – si divers – qui ont façonné ce lieu.

Si écrire l’histoire d’un théâtre oblige à saisir tous les aspects de son existence et de tenir ensemble les enjeux artistiques, administratifs et économiques, le faire pour l’histoire du Théâtre du Peuple rend cette contrainte encore plus prégnante. À Bussang la représentation théâtrale n’est pas seulement une œuvre d’art : c’est aussi une sortie en famille ou entre amis, renouvelée chaque année, parfois depuis l’enfance, c’est aussi la promesse d’y retrouver l’effervescence éphémère du plaisir d’œuvrer ensemble, c’est aussi l’envie de contribuer à ce que cette utopie fragile puisse continuer de rayonner, c’est, enfin, un événement artistique insolite, fécondé par des rencontres inattendues entre la vie et l’art. Puisse cet ouvrage donner au lecteur l’écho de cette palpitation.

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Le rayonnement d’ un projet singulier (1895-1935)

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CHRONOLOGIE

Le Diable marchand de goutte, pièce en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1896 Construction de la scène définitive.

Morteville, drame inédit en 3 actes de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Le Diable marchand de goutte, pièce en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1897 Construction des galeries fermées et surélevées et installation d’un vélum au-dessus de la salle.

Le Sotré de Noël, farce rustique en 3 actes, mêlée de chants populaires et précédée d’un prologue de Richard Auvray et Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Charles Lapicque et Lucien Michelot.

Morteville de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1892 Le Médecin malgré lui de Molière, adapté par Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, dans le kiosque à musique de la place de Bussang.

1895 Fondation du Théâtre du Peuple.

Maurice Potte­cher (1867-1960) en est le directeur.

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1898 Liberté et Le Lundi de la Pentecôte de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Le Sotré de Noël de Richard Auvray et Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1899 Chacun cherche son trésor, histoire de sorciers en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­ cher, musique de Lucien Michelot.

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274 Liberté, drame en 3 parties, et Le Lundi de la Pentecôte, comédie en 1 acte de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Le Diable marchand de goutte, pièce en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­ cher.

1900 L’Héritage, tragédie rustique en 3 parties, en prose de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice ­Potte­cher.

Chacun cherche son trésor, histoire de sorciers en 3 actes, précédée d’un prologue, mêlée de musique de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Le Médecin malgré lui de Molière, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1901 C’est le vent !, comédie villageoise en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

L’Héritage, tragédie rustique en prose de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Poil de Carotte, comédie en 1 acte de Jules Renard, mise en scène d’André Antoine, Théâtre Antoine.

1902 Première subvention nationale (ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts).

La Tragédie de Macbeth de William Shakespeare, traduction nouvelle en 5 actes et 18 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Lucien Michelot.

C’est le vent !, comédie villageoise en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1903 À l’Écu d’Argent, comédie en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

La Tragédie de Macbeth de William Shakespeare, traduction nouvelle en 5 actes et 18 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­ cher.

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1904 Installation de l’électricité dans le théâtre.

La Passion de Jeanne d’Arc, drame en 5 actes et 6 tableaux avec musique de scène de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher et Henri Beaulieu, décors de N. Duitz. À l’Écu d’Argent, comédie en 3 actes de Maurice ­Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Liberté de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1905 La Passion de Jeanne d’Arc de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Le Sotré de Noël, farce rustique en 3 actes, précédée d’un prologue, mêlée de chants et de rondes populaires du pays lorrain de Richard Auvray et Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Le Lundi de la Pentecôte et Liberté de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1906 La Reine Violante, tragédie en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Le Sotré de Noël, farce rustique en 3 actes, précédée d’un prologue, mêlée de chants et de rondes du pays lorrain de Richard Auvray et Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Lucien Michelot.

Fête sportive et artistique sous la présidence de M. le baron Pierre de Coubertin, président du Comité international olympique.

1907 La Reine Violante, tragédie en 3 actes de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Spectacle poético-musical composé de La Nuit de Noël, poème lyrique d’Eugène Morand, mis en musique par Gabriel Pierné, et du fragment du deuxième acte d’Orphée aux Enfers de Gluck, interprété par l’Orchestre cosmopolite d’Épinal, mise en scène de Maurice Potte­cher.

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275 1908 Le Château de Hans, pièce légendaire en 4 actes et 5 tableaux avec musique tirée d’une légende d’Alsace de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Lucien Michelot.

L’Héritage, drame rustique en 3 actes de Maurice Potte­cher et L’Écrivain aux champs tiré des Bucoliques de Jules Renard, adapté par Jules Princet, mise en scène de Jules Princet.

1909 Le Château de Hans, pièce fantastique en 4 actes et 5 tableaux, tirée d’une légende d’Alsace de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­ cher, musique de Lucien Michelot, décors de Louis Guingot.

1910 La Clairière aux abeilles, comédie en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Morteville, drame en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1911 Première interprétation sur la scène de Bussang de Pierre Richard-Willm.

Le Mystère de Judas Iscariote, en 4 actes et un prologue de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

La Clairière aux abeilles de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1912 Le Mystère de Judas Iscariote, drame en 4 actes et un prologue de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

C’est le vent !, comédie en 3 actes de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Le Marchand de Venise de William Shakespeare et Elle et eux de Camille de Sainte-Croix, mise en scène de Camille de Sainte-Croix, Compagnie française du Théâtre-Shakespeare.

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1913 Amys et Amyle, pièce héroïque en 5 actes et tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

C’est le vent !, comédie en 3 actes de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1921 Reconstruction du théâtre, détruit pendant la guerre. Le théâtre est entièrement couvert et fermé.

Première subvention du conseil général des Vosges.

Le Diable marchand de goutte, pièce rustique en 3 actes, précédé de La Ruche reconstruite de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Les Fourberies de Scapin de Molière et Le Testament du père Leleu de Roger Martin du Gard, mise en scène de Jacques Copeau, Théâtre du Vieux-Colombier.

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276 1922 L’Anneau de Sakountala, pièce légendaire en 7 actes de Kâlidâsa, adaptation nouvelle en vers de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Maurice Bagot.

Le Sotré de Noël, farce rustique en 3 actes, avec chants de Richard Auvray et Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Lucien Michelot et G. Imbert.

1923 Le Malade imaginaire, comédie en 3 actes de Molière, et Molière et sa femme, pièce en 1 acte de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

L’Anneau de Sakountala, pièce légendaire en 7 actes de Kâlidâsa, adaptation nouvelle en vers de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­ cher, musique de Maurice Bagot.

L’Héritage, tragédie rustique, et Le Lundi de la Pentecôte, comédie en 1 acte de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Soirée en l’honneur de Maurice et Camille Potte­ cher, Nuit d’octobre et Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, mise en scène de Pierre ­RichardWillm.

1924 Modification du toit de la salle, désormais en coque de bateau renversée.

Chacune à son tour !, comédie en 4 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm et Maurice Potte­cher.

Le Château de Hans, pièce légendaire d’Alsace en 4 actes et 5 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Lucien Michelot.

1925 Le Miracle du sang, mystère de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

Chacune à son tour !, comédie en 4 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm et Maurice Potte­cher.

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Amys et Amyle, drame héroïque de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Maurice Bagot.

Le Château de Hans, féerie de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1926 Amys et Amyle, 1er épisode de La Légende dramatique d’Amys et Amyle de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Maurice Bagot.

Le Miracle du sang, 2e épisode de La Légende dramatique d’Amys et Amyle de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Maurice Bagot.

C’est le vent !, comédie en 3 actes de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1927 Le Valet noir, pièce légendaire en 5 actes et 7 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Maurice Bagot.

C’est le vent !, comédie en 3 actes de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Maurice Potte­cher.

1928 Le Mystère de Judas Iscariote, drame en 4 actes et un prologue de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Lucien Michelot.

Le Valet noir, pièce légendaire en 5 actes et 7 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Maurice Bagot, décors de Louis Flot, costumes de Madame Camm et de Pierre Richard-Willm.

1929 Le Mystère de Judas Iscariote, drame en 4 actes et un prologue de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Lucien Michelot, décors de Louis Flot.

La Passion de Jeanne d’Arc, drame en 5 actes et 7 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­ cher, musique harmonisée par Lucien Michelot.

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277 1930 Le Secret de la montagne, comédie nouvelle en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, interlude musical de Maurice Bagot.

La Passion de Jeanne d’Arc, drame en 5 actes et 7 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique harmonisée par Lucien Michelot.

1931 Création de l’association “Théâtre du Peuple”, dont Maurice Potte­cher est président.

La Reine Violante, tragédie en 3 actes de Maurice ­Potte­cher, et T’es pris, Grillot ! ou le Sorcier improvisé, comédie en 1 acte, mise en scène de Maurice Potte­ cher, musique de Maurice Bagot, décors de Louis Flot, costumes de Madame Camm, avec la collaboration de Pierre Richard-Willm.

Le Secret de la montagne, comédie en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Maurice Bagot.

1932 Le Sotré de Noël, farce rustique en 3 actes mêlée de chants et de rondes populaires de Richard Auvray et Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­ cher, musique de Lucien Michelot.

La Reine Violante, tragédie en 3 actes, et T’es pris, Grillot ! ou le Sorcier improvisé, comédie en 1 acte de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, décors de Louis Flot, costumes de Madame Camm, avec la collaboration de Pierre Richard-Willm.

1933 Jean de Calais, pièce légendaire nouvelle en 12 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­ cher, musique de Maurice Bagot, décors de Louis Flot et François Blaudez, d’après les maquettes de Maurice Rauline, costumes de Mme Camm.

Le Sotré de Noël, farce rustique en 3 actes de Richard Auvray et Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, chants et rondes populaires recueillis par Lucien Michelot.

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1934 Le Bourdon de Herlisheim de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Georges Chamarat, troupe de la Renaissance française.

Jean de Calais de Maurice Potte­cher, mise en scène de Maurice Potte­cher, musique de Maurice Bagot, décors de Louis Flot et François Blaudez, d’après les maquettes de Maurice Rauline, costumes de Mme Camm.

1935 Au temps des coquecigrues, 3 actes d’après un conte populaire russe, et Quand les portes se rouvriront, 1 acte, de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre RichardWillm.

Le Château de Hans, pièce légendaire en 5 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre RichardWillm, musique de Lucien Michelot.

Le Laboureur et ses enfants, comédie rustique nouvelle en 3 actes de Frédéric Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm.

Le Bourdon de Herlisheim, légende alsacienne en 5 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Georges Chamarat, troupe de la Renaissance française, musique de Maurice Bagot.

1936 L’Anneau de Sakountala de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm.

Le Laboureur et ses enfants de Frédéric Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm.

1937 L’Anneau de Sakountala, légende dramatique en 8 tableaux de Kâlidâsa, adaptée par Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm, musique de Maurice Bagot, danses hindoues de Nyota Inkoya.

La Clairière aux abeilles, comédie en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm.

Au temps des coquecigrues, comédie en 3 actes, et T’es pris, Grillot ! ou le Sorcier improvisé, comédie en 1 acte de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre RichardWillm.

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278 1938 Travaux d’amélioration de la cage de scène avec installation d’une nouvelle machinerie.

L’Anneau de Sakountala, pièce légendaire en 7 tableaux de Kâlidâsa, adaptée par Maurice Potte­cher, décors, costumes et mise en scène de Pierre RichardWillm, musique de Maurice Bagot.

La Clairière aux abeilles de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm.

1939 Le Château de Hans, pièce légendaire en 4 actes et 5 tableaux de Maurice Potte­cher, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm, musique de Lucien Michelot.

1946 Pierre Richard-Willm (1895-1983) assure officielle­ ment la direction artistique, aux côtés de Maurice Potte­cher.

Germaine Kiener est nommée administratrice. À la suite des dommages de la guerre, le théâtre engage une campagne de rénovation (1946-1948).

Liberté et Le Lundi de la Pentecôte de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm.

1947 Burubu ou la Méchante Femme et le Gnome, comédie légendaire en 5 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm.

Noé d’André Obey, mise en scène de Pierre RichardWillm, troupe des Comédiens déodatiens.

1948 Maurice Potte­cher devient le seul propriétaire du Théâtre du Peuple en rachetant les parts de ses neveux.

Mélusine et son mystère, pièce légendaire en 3 actes et 10 tableaux de Maurice Potte­cher, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm.

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1949 Mélusine et son mystère, pièce légendaire en 3 actes et 10 tableaux de Maurice Potte­cher, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm.

Au temps des coquecigrues et T’es pris, Grillot ! ou le Sorcier improvisé de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm.

1950 Le Château de Hans, pièce légendaire en 4 actes et 5 tableaux de Maurice Potte­cher, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm, musique de Lucien Michelot.

1951 Adjonction des “chalets” de part et d’autre du théâtre.

Chacun cherche son trésor, comédie en 3 actes et 4 tableaux de Maurice Potte­cher, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm, musique d’Henriette Zislin.

1952 Jean de l’Ours, pièce légendaire en 3 actes et 7 tableaux de Maurice Potte­cher, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm.

1953 L’Anneau de Sakountala, pièce légendaire en 8 tableaux d’après Kâlidâsa de Maurice Potte­cher, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm, musique de Maurice Bagot.

1954 C’est le vent !, comédie rustique en 3 actes de Maurice Potte­cher, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm.

1955 L’Empereur du Soleil couchant, pièce légendaire en 3 actes et 12 tableaux de Maurice Potte­cher, adaptation, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm.

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279 L’Héritage, tragédie rustique en 3 parties, et La Clairière aux abeilles, comédie gaie en 3 actes de Maurice Potte­cher, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm.

1959 Le Sotré de Noël, comédie joyeuse en 3 actes et 1 prologue de Richard Auvray et Maurice Potte­cher, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm.

1960 Mort de Maurice Potte­cher.

L’Anneau de Sakountala, pièce légendaire en 8 tableaux adaptée par Maurice Potte­cher, d’après le poète hindou du ve siècle Kâlidâsa, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm, musique de Maurice Bagot.

1956 L’Empereur du Soleil couchant de Maurice Potte­cher, mise en scène Pierre Richard-Willm.

Le Lundi de la Pentecôte, comédie en 1 acte, et T’es pris Grillot ! ou le Sorcier improvisé, comédie en 1 acte de Maurice Potte­cher, mise en scène d’Henry Polage.

1957 Le Château de Hans, pièce légendaire en 4 actes et 5 tableaux de Maurice Potte­cher, décors, costumes et mise en scène de Pierre Richard-Willm, musique de Lucien Michelot.

1958 Nouveaux statuts de l’association “Société du Théâtre du Peuple”. Maurice Potte­cher est président et Pierre Richard-Willm vice-président.

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1961 Marie-Anne Chan devient présidente de l’association, Frédéric Potte­cher en est vice-président. Marguerite Vannson est administratrice.

L’association “Société du Théâtre du Peuple” achète la maison Dubois, dite “la Popote”, aux “Établissements Potte­cher et Cie”.

C’est le vent !, comédie rustique en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Pierre Richard-Willm.

1962 Au temps des coquecigrues, conte russe en 3 tableaux de Maurice Potte­cher, et Le Lundi de la Pentecôte, comédie en 1 acte de Maurice Potte­cher, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Pierre Richard-Willm.

Mille francs de récompense de Victor Hugo, mise en scène d’Hubert Gignoux, Comédie de l’Est. 1963 Jean de l’Ours, pièce légendaire en 7 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Pierre Richard-Willm.

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280 1967 Le Sotré de Noël, comédie joyeuse en 3 actes et 1 prologue de Maurice Potte­cher et Richard Auvray, réalisation scénique de Pierre Richard-Willm).

1968 Mélusine et son mystère, légende féérique en 3 actes et 10 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène d’Henry Polage, décors et costumes de Pierre RichardWillm.

1969 C’est le vent !, comédie rustique en 3 actes de Maurice Potte­cher, mise en scène d’Henry Polage, décors et costumes de Pierre Richard-Willm.

1970 Au temps des coquecigrues, conte russe en 3 tableaux, et Le Lundi de la Pentecôte de Maurice Potte­cher, mise en scène de Yaneck, décors et costumes de Pierre Richard-Willm.

1971 Saison “sous le parrainage de Pierre Richard-Willm”.

1964 L’Héritage, tragédie rustique en 3 tableaux, et T’es pris, Grillot !, comédie joyeuse en 1 acte de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm.

1965 Le Château de Hans, pièce légendaire en 4 actes et 5 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm et Tibor Egervari, musique de Lucien Michelot.

1966 L’Empereur du Soleil couchant, pièce légendaire en 3 ac­tes et 12 tableaux de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre Richard-Willm et Henry Polage, musique d’Henriette Zislin.

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En alternance : Amys et Amyle de Maurice Potte­cher, mise en scène de Yaneck, décors et costumes de Nelly Gall, musique de Lawrence Whiffin ; Le Médecin malgré lui de Molière, mise en scène de Yaneck, éléments scéniques d’André Hollard et Un homme passe sous la fenêtre et chante, montage poétique et musical, réalisation de James Ollivier.

1972 Tibor Egervari est appelé à la direction artistique du Théâtre du Peuple. À l’issue de la saison, Nadège Sadon devient administratrice (trésorière), à la suite de sa mère, Marguerite Vannson.

Le Mystère de Judas Iscariote de Maurice Potte­cher, mise en scène de Tibor Egervari.

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281 Originaire de Hongrie, Tibor Egervari est élève de la quatrième promotion du Centre dramatique de l’Est (1957-1960). En 1960, tout juste diplômé, il est employé comme assistant du directeur de l’école, Pierre Lefèvre. Cette même année, il découvre Bussang et assure l’éclairage et la technique pendant la saison. Il revient au Théâtre du Peuple comme assistant à la mise en scène et/ou metteur en scène en 1961, 1962, 1963 et 1965, date à laquelle il est nommé directeur adjoint de la Section française à l’École nationale de théâtre du Canada. De 1971 à sa retraite en 2004, il est professeur au département de théâtre de l’Université d’Ottawa. Parallèlement, entre 1972 et 1985, il assure la direction artistique du Théâtre du Peuple. Au cours de sa carrière, il a dirigé de nombreuses compagnies dont Histrions, compagnie spécialisée dans la lecture-spectacle, entre 1996 et 2009.

1973 Nouveaux statuts de l’association. André Liénard, président provisoire, est élu président.

Juillet : Le Mystère de Judas Iscariote de Maurice Potte­ cher, mise en scène de Tibor Egervari.

Août : Les Joyeuses Commères de Windsor de Frédéric Potte­cher d’après William Shakespeare, mise en scène de Tibor Egervari.

1974 Juillet : Les Joyeuses Commères de Windsor, de Frédéric Potte­cher d’après William Shakespeare, mise en scène de Tibor Egervari.

Août : La Goualeuse de Marot et Halévy, mise en scène de Tibor Egervari.

1975 Juillet : La Goualeuse de Marot et Halévy, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie- Hélène Butel.

Août : Le Château de Hans de Maurice Potte­cher, mise en scène, décors et costumes de Pierre ­Richard-Willm, sous la direction de Tibor Egervari et Marie-Hélène Butel, musique de Lucien Michelot.

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1976 Classement du théâtre comme Monument historique.

Juillet : Le Château de Hans de Maurice Potte­cher, mise en scène, décors et costumes de Pierre RichardWillm, sous la direction de Tibor Egervari et MarieHélène Butel, musique de Lucien Michelot.

Août : Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, musique de Pierre Vermont.

1977 Premières subventions d’équipement accordées par la commission interdépartementale des conseils généraux de Lorraine (futur conseil régional de Lorraine).

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Juillet : Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, musique de Pierre Magendie.

Août : Roméo et Juliette de William Shakespeare, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, musique de Pierre Magendie.

1978 Juillet : Roméo et Juliette de William Shakespeare, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, musique de Pierre Magendie.

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Août : Mesure pour mesure de William Shakespeare, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, musique de Francis Régnier.

1979 Pierre Chan, petit-fils de Maurice Potte­cher, devient président de l’association “Société du Théâtre du Peuple”.

Juillet : Mesure pour mesure de William Shakespeare, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, musique de Francis Régnier.

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283 Août : Le Sotré de Noël de Maurice Potte­cher et Richard Auvray, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel.

1980 Juillet : Le Sotré de Noël de Maurice Potte­cher et Richard Auvray, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel.

Août : La Nuit des rois de William Shakespeare, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, dramaturgie de Pierre Lefèvre.

1981 Juillet : La Nuit des rois de William Shakespeare, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, dramaturgie de Pierre Lefèvre.

Août : Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, dramaturgie de Pierre Comte.

1982 Le ministère de la Culture accorde une subvention de fonctionnement, renouvelée tous les ans.

Juillet : Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, dramaturgie de Pierre Comte.

Août : Le Lundi de la Pentecôte (1898) de Maurice Potte­cher et 1982. Le Lundi de la Pentecôte de Frédéric Potte­cher, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel.

Exposition de photographies.

12 septembre : Concert exceptionnel au Théâtre du Peuple. Orchestre de chambre d’Epinal.

1983 Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel.

Exposition de photographies consacrée à la carrière de Pierre Richard-Willm.

1984 Un chapeau de paille d’Italie, comédie en 5 actes mêlée

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de couplets, d’Eugène Labiche et Marc-Michel, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, arrangements musicaux de Hermann Spratte.

1985 Pose de la première pierre de l’atelier de décor, début des travaux. À l’issue de la saison, Tibor Egervari quitte la direction artistique du Théâtre du Peuple.

Juillet : Un chapeau de paille d’Italie, comédie en 5 actes mêlée de couplets d’Eugène Labiche et Marc-Michel, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, arrangements musicaux de Hermann Spratte.

Août : La Légende d’Amys et Amyle, adaptation de Jean Naguel (alias Jean Chollet) d’après Amys et Amyle et Le Miracle du sang de Maurice Potte­cher, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, musique de Hermann Spratte.

1986 Subventions régulières de la région Lorraine, devenue collectivité territoriale.

Un bail emphytéotique d’une durée de quatre-vingtdix-neuf ans est signé entre Pierre et François Chan, petits-fils de Maurice Potte­ cher et propriétaires du théâtre, et l’association “Société du Théâtre du Peuple”.

Juillet : La Légende d’Amys et Amyle, adaptation de Jean Naguel (alias Jean Chollet) d’après Amys et Amyle et Le Miracle du sang de Maurice Potte­cher, mise en scène de Tibor Egervari, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, musique d’Hermann Spratte.

Août : Le Menteur de Carlo Goldoni, adaptation de Pierre Sabatier, mise en scène de Jean Chollet, décors et costumes de Marie-Hélène Butel, musique de Hermann Spratte.

Après une double formation en théologie et en art dramatique, Jean Chollet (né en 1954) fonde en 1982 la compagnie de la Marelle. En 1988, il devient

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284 1987 Georges Dandin de Molière, mise en scène de Jean Chollet, décors et costumes de Pierre-André Weitz, musique de Lulli et Hermann Spratte, chorégraphie de Nicole Lieber.

1988 La Mouette d’Anton Tchekhov, adaptation et mise en scène de Pierre Diependaële, décors et costumes de Pierre-André Weitz, musique de Jean-Marie Hummel, chorégraphie de Louis Ziegler.

Pierre Diependaële (né en 1947), tout d’abord professeur de lettres classiques, fonde dans les années 1970, avec Louis Ziegler et Christiane Stroë, à Bouxwiller (Alsace), la compagnie de théâtre le Marché aux grains. Cette compagnie aujourd’hui conventionnée et installée au Théâtre Christiane Stroë de Bouxwiller, mène des actions artistiques de territoire et revendique un théâtre à l’écart des grands centres urbains.

Très engagé dans des ateliers de pratiques artistiques auprès de jeunes en milieu scolaire ou de groupes d’amateurs, il est membre des Théâtrales des Jeunes en Europe, programme de rencontres des Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe.

le directeur du Théâtre du Jorat (Suisse), direction qu’il assurera jusqu’en 2007. En 2004, il fonde avec le pasteur Serge Molla l’Espace culturel des Terreaux à Lausanne, qu’il dirige encore à ce jour, et en 2007, il ouvre en Avignon l’espace Saint-Martial. Enfin, entre 1982 et 1997, il a travaillé au service des émissions dramatiques de la radio romande. Sous le pseudonyme de Jean Naguel, il écrit de nombreux textes dramatiques, créés par la compagnie de la Marelle et diffusés à la radio.

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1989 En alternance : Le Mariage de Figaro ou la Folle Journée et Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile de Beaumarchais, mise en scène de Pierre Diependaële, décors de Valérie Jung et Alain Lagarde, musique de Jean-Marie Hummel, chorégraphie de Jean Garcia et Louis Ziegler.

1990 Macbeth de William Shakespeare, traduction de Maurice Potte­cher, mise en scène de Pierre-Étienne Heymann, décors et costumes de Gilone Brun.

Pierre-Étienne Heymann (né en 1935), acteur et metteur en scène, a été le directeur artistique de la Compagnie de la Planchette de 1973 à 2010. De

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285 1970 à 1972, il a été directeur de l’école du tns, à la suite de Pierre Lefèvre, après avoir débuté sa carrière de metteur en scène au Centre dramatique du Nord (Tourcoing). Entre 1976 et 1984, il a dirigé La Rose des Vents, scène nationale de Villeneuve-d’Ascq.

Pendant de nombreuses années, il a enseigné à l’Institut d’études théâtrales de Paris 3-Sorbonne nouvelle et au département des Arts du spectacle de Nanterre. En 2000, il a publié chez L’Harmattan, Regards sur les mutations du théâtre public (19681998). La mémoire et le désir.

1991 Sylvie Tuaillon est élue trésorière.

Ondine de Jean Giraudoux, mise en scène de François Rancillac, décors de Ramora, costumes de Sylvie Basile, musique de Serge de Laubier.

François Rancillac (né en 1963) fonde en 1983, avec Danielle Chinsky, sa compagnie, le Théâtre du Binôme. Au cours des années 1980, il est metteur en scène associé successivement à la Scène nationale de Bar-le-Duc, au Théatre de Rungis et au Théâtre du Campagnol (cdn de la banlieue sud de Paris).

Entre 2002 et 2009, il codirige avec Jean-Claude Berutti la Comédie de Saint-Étienne (cdn) et dirige depuis 2009 le Théâtre de l’Aquarium, à la Cartoucherie (Paris).

1992 François Rancillac est nommé directeur artistique, pour une durée de trois ans.

La Nuit au cirque d’Olivier Py, mise en scène de François Rancillac, décors et costumes de PierreAndré Weitz, musique de Jean-Yves Rivaud.

Amphitryon de Molière, mise en scène de François Rancillac, décors de Ramora, costumes de Sabine Siegwalt.

1993 La Petite Catherine de Heilbronn de Heinrich von Kleist, traduction nouvelle d’Éloi Recoing et Ruth

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Orthmann, mise en scène de Philippe Berling, décors de Gudrun von Maltzan, musique d’André Litolff.

1994 L’Aiglon d’Edmond Rostand, mise en scène de François Rancillac, décors et costumes de Steen Halbro.

1995 Philippe Berling devient directeur artistique.

Spectacle composé de trois pièces : Le Lundi de la Pentecôte de Maurice Potte­cher, La Reine Violante de Maurice Potte­cher et Au rêve de gosse de Serge Valletti, mise en scène de Philippe Berling, scénographie de Pierre Heydorff, costumes de Nathalie Prats, musique d’Anne Fischer.

Metteur en scène, comédien, enseignant, P ­ hilippe Berling (né en 1955) fonde en 1978 la c­ ompagnie Théâtre

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286 1996 Peer Gynt de Henrik Ibsen, traduction de François Regnault, mise en scène de Philippe Berling, décors de Gudrun von Maltzan, costume de Nathalie Prats, musique d’Anne Fischer.

Lectures publiques : 13 et 20 août à 18 h, extraits de pièces du Siècle d’or espagnol ; 29 août à 20 h 30, Vents du Sud de Christian Caro.

1997 La Forêt d’Alexandre Ostrovski, traduction d’André Markowicz, mise en scène de Jean-Claude Berutti, décors de Rudy Sabounghi, costumes de Colette Huchard.

12 août, 15 h, lectures publiques, La Passion de Jeanne d’Arc de Maurice Potte­cher ; 22 août, 20 h 30, poèmes russes par André Markowicz, autour d’un feu, clairière Champé.

1998 Jean-Claude Berutti devient directeur artistique.

Début de la professionnalisation des équipes administratives.

Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht, traduction de Benno Besson et Geneviève Serreau, mise en scène de Jean-Claude Berutti, décors et costumes de Rudy Sabounghi, musique de Paul Dessau.

6 août, 22 h, Confidence africaine de Roger Martin du Gard ; 19 août, 18 h, Ton temps viendra !, lecture par Phillipe Caubère du poète André Suarès.

obligatoire. Metteur en scène et responsable de la programmation au tns entre 1990 et 1993, sa compagnie est, entre 1994 et 2010, accueillie en résidence dans divers théâtres. Depuis 2010, il codirige avec son frère, Charles Berling, le Théâtre Liberté de la communauté d’agglomération Toulon-Provence-Méditerranée.

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Après des études à l’école du tns, Jean-Claude ­Berutti (né en 1952), au cours des années 1980 et 1990, pratique la mise en scène dans divers pays européens. En parallèle de son activité au Théâtre du Peuple, il met régulièrement en scène des spectacles au Théâtre national de Belgique. Après Bussang, il codirige avec François Rancillac la Comédie de SaintÉtienne (cdn) puis la dirige seul entre 2009 et 2010.

Depuis 2011, il travaille de nouveau de manière indépendante, sans être attaché à un lieu, et continue

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287 son parcours européen en Belgique, en Allemagne et en Croatie.

1999 Nouveaux statuts. Le théâtre est rebaptisé Théâtre du Peuple-Maurice Potte­cher. L’association “Société du Théâtre du Peuple” est renommée association “Théâtre du Peuple-Maurice Potte­ cher”. Quatre “sages”, membres conseillers, intègrent le conseil d’administration.

Juillet et août (15 h) : L’Adulateur, comédie en 3 actes et en prose de Carlo Goldoni, traduction de Ginette Herry, mise en scène de Jean-Claude Berutti, scénographie de Rudy Sabounghi, costumes de Pieter Coene.

Août (21 h) : La Bague magique, opéra-comique de Giovanna Marini, livret de Valeria Tasca d’après un canevas de Carlo Goldoni, mise en scène de JeanClaude Berutti, direction musicale d’Anne Garcenot, costumes d’Anne Guilleray.

Autres formes : 13 juin, 15 h, Bussang, spectacle d’atelier, Les Cancans… ; 18 juin, 20 h 30, Thann, spectacle d’atelier, Les Cancans… ; 19 juin, 16 h, Pont-à-­Mousson, spectacle d’atelier, Les Cancans… ; 20 juin, 15 h, fête de la Musique ; 4, 11 et 18 juillet, 14 h, répétition publique ; 24, 25 et 31 juillet, 21 h, Roman Goldoni 1, 2 et 3, Ginette Herry ; 29 et 30 juillet, 21 h, Les Ménestrels ; 9 août, 21 h, Aleksandr Blok lu par André Markowicz ; 10 août, 21 h, concert de Giovanna Marini ; 11 août, 21 h, Lectures italiennes au Thillot ; 16 et 17 août de 10 h à 18 h, Lectures “Par-delà la Méditerranée” ; 18 août, 21 h, Le Cochon noir, avant-première lue par Roger Planchon.

2000 Signature de la première convention interrégionale tripartite entre le Théâtre du Peuple-Maurice Potte­cher, les drac Alsace, Lorraine et FrancheComté, les ­régions Alsace, Lorraine et FrancheComté, le département des Vosges et la commune de Bussang.

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Juillet et août (15 h) : Le Théâtre ambulant Chopalovitch, pièce en deux actes de Lioubomir Simovitch, traduction de Borka Legras et Anne Renoue, mise en scène de Christophe Rauck, scénographie de Valentine Stahly, costumes de Jette Kraghede.

Août (20 h) : Le pupille veut être tuteur, pièce sans parole de Peter Handke, texte français de Philippe Adrien et Heinz Schwarzinger, mise en scène de Jean-Claude Berutti, scénographie et costumes de Rudy Sabounghi, chorégraphie d’Odile Duboc.

Autre formes : 11 et 18 juin, 15 h, présentation d’ateliers ; 25 juin, 15 h, fête de la Musique ; 4 juillet, 21 h, Magnificat de Jean-Sébastien Bach, direction musicale de Jean-Marcel Kipfer ; 15 juillet, 20 h, Impromptus chorégraphiques d’Odile Duboc ; 21, 22 et 25 juillet, 20 h, Au temps d’Anika d’Ivo Andritch, mise en e­ space de Pierre Barrat ; 23 et 30 juillet, 20 h, répétition

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publique du Pupille veut être tuteur, mise en scène de Jean-Claude Berutti ; 28 et 29 juillet, 20 h, 4 août, 21 h, Les Présidentes de Werner Schwab, mise en espace de Silvia Ronelt ; 6 et 7 août, 20 h, Le Faiseur de théâtre de Thomas Bernhard, mise en espace de JeanClaude Berutti ; 13 et 15 août, 20 h au Thillot, La Bataille de Vienne de Peter Turrini, mise en espace de Bruno Sachel ; 20 août, 20 h, Histoires de famille de Biljana Srbljanovic, lecture d’André Willms ; 21, 22 et 23 août, rencontres et lectures avec Biljana Srbljanovic ; 24 août, 20 h, concert exceptionnel de JeanMarc Montera, Chris Cutler et Jean-François Pauvros.

2001 Juillet et août (15 h) : Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare, traduction d’André Markowicz, mise en scène de Jean-Claude Berutti,

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scénographie de Rudy Sabounghi, costumes de Colette Huchard.

Août (20 h 30) : Don Juan revient de guerre, d’Ödön von Horváth, traduction d’Henri Christophe, mise en scène de Richard Brunel, scénographie de Paola Licastro, costumes de Denis Charlemagne.

Autres formes : 3 juin à partir de 14 h 30, Shakespeare Party, spectacle de fin d’atelier et présentation de saison ; 4 juin à partir de 10 h, Shakespeare Party, suite ; 1er et 8 juillet, 15 h, répétition publique de Beaucoup de bruit pour rien ; 7 juillet, 20 h 30, con­ cert d’ouverture, Schubert ; 8 juillet, 19 h, con­cert au Thillot ; 15 juillet, 20 h 30, lecture poétique par André Markowicz ; 21 juillet, 20 h 30, Duo de tous les côtés de Karl Valentin, mise en scène d’Yves Bombay ; 22 et 29 juillet, 20 h 30, répétition publique de Don Juan revient de guerre ; 28 juillet, 20 h 30, Impromptu chorégraphique, présentation de l’atelier danse, travail dirigé par Nordine Benchorf ; 12 août, 20 h 30, Le Grand Théâtre du monde de ­Pedro Calderón de la Barca, travail dirigé par Carlos Barcena ; 15 août, 20 h 30 et 17 août à Molsheim, La Mer d’Edward Bond, travail dirigé par JeanClaude Berutti et Yves Bombay ; 19 août, 20 h 30, Le Thillot, Le Mal de la jeunesse de Ferdinand Bruck­ ner, travail dirigé par Richard Brunel ; 22 août, Écrits nomades au Liban : 18 h, Le Collier d’Hélène, de ­Carole Fréchette, travail dirigé par Jean-Claude Berutti et Yves Bombay ; 20 h 30, Kennel Club, d’Yves Laplace, travail dirigé par Yves Bombay et Jean-Marc Montera ; du 15 au 22 août, exposition de photos au foyer du théâtre, Les Dépossédés, photos du séjour Écrits nomades au Liban par Valérie Frey.

2002 Juillet et août (15 h) : La Cerisaie d’Anton Tchekhov, traduction d’André Markowicz et Françoise Morvan, mise en scène de Jean-Claude Berutti, scénographie de Rudy Sabounghi, costumes de Colette Huchard.

Août (20 h 30) : La Chute, de Biljana Srbljanović, traduction d’Ubavka Zarić en collaboration avec Michel Bataillon, mise en scène de Jean-Claude Berutti,

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289 scénographie de Rudy Sabounghi, costumes de Colette Huchard.

Autres formes : 30 juin et 7 juillet, 15 h, répétition publique de La Cerisaie, mise en scène de Jean-Claude Berutti ; 5 juillet, 20 h 30, soirée d’ouverture de saison, Impromptus musique et danse, présentation du travail des 3 ateliers du Théâtre du Peuple ; 13 juillet, 20 h 30, lecture poétique par André Markowicz et Françoise Morvan ; 20 juillet, 20 h, L’Époux dans la tête, d’après Noces de papier de Catherine Réchard, conception et mise en scène de Rosine Lefebvre ; 21 et 28 juillet, 20 h 30, répétition publique La Chute, mise en scène de Jean-Claude Berutti ; 2 et 3 août, 19 h, rencontres avec Biljana Srbljanovic, en partenariat avec France Culture.

Lectures-spectacles, fruits des ateliers de l’été ouverts à tous : 4 août, 20 h 30, Le Fou et sa femme ce soir dans Pancomedia, de Botho Strauss, dirigé par Silvia Berutti Ronelt ; 11 août, 20 h 30, Le Château de Paul Emond d’après Franz Kafka, dirigé par Olivier Chapelet ; 18 août, 20 h 30, Dehors devant la porte, de Wolfgang Borchert, dirigé par Carole Leblanc ; 26 août, 15 h, Turbulences et petits détails de Denise Bonal, mise en scène de Rosine Lefebvre et Roberto Graiff.

Tout l’été, “Théâtre au cinéma”, une dizaine de salles de la région présentent trois films en relation avec la programmation du Théâtre du Peuple.

2003 Christophe Rauck est nommé directeur du Théâtre du Peuple.

Juillet et août (15 h) : Le Dragon d’Evgueni Schwartz, nouvelle traduction de Simone Sentz-Michel, mise en scène de Christophe Rauck, scénographie de Kristos Konstantellos, costumes de Coralie Sanvoisin.

Août (20 h 30) : Foi amour espérance d’Ödön von Horváth, texte français d’Henri Christophe, mise en scène de Cécile Garcia Fogel, scénographie de Kristos Konstantellos, costumes de Jette Kraghede.

Autres formes : 9 juin et 6 juillet, 15 h, répétitions publiques du Dragon ; 27 juillet et 3 août, 20 h 30, répétitions publiques de Foi amour espérance ; visites du théâtre, tous les jours à 12 h.

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Dans l’atelier décor : 10 août, 20 h 30, présentation d’ateliers, textes de Daniil Harms, dirigé par John Arnold ; 17 et 18 août, 20 h 30, La Cocadrille, d’après Les Trois Vies de Lucie Cabrol de John Berger, par Claude Yersin et Yves Prunier, Nouveau Théâtre d’Angers ; 26 août, 20 h 30, présentation d’ateliers, Écritures vagabondes, montage de textes, mis en œuvre par Éric Durnez ; 31 août, 20 h 30, présentation d’ateliers, Autour de Gogol, d’après Le Nez et Sortie d’un théâtre, dirigé par Hervé Dartiguelongue.

Christophe Rauck (né en 1963), comédien de formation, joue notamment auprès d’Ariane Mnouchkine et de Silviu Purcarete avant de créer la compagnie Terrain vague (titre-provisoire) en 1995, autour d’un noyau de comédiens issus du Théâtre du Soleil.

Au sein de cette compagnie, il déploie son activité de metteur en scène, créant des spectacles qui font

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290 l’objet de larges tournées. En 2008, il ­devient le directeur du Théâtre Gérard Philipe-cdn de Saint-Denis et en 2014, il prend la tête du Théâtre du Nord-cdn de Lille Tourcoing Nord-Pas-de‑­Calais.

2004 Décès de Pierre Chan.

François Rancillac devient président de l’association.

Juillet et août (15 h) : La Vie de Galilée de Bertolt Brecht, traduction d’Éloi Recoing, mise en scène de Christophe Rauck, scénographie de Kristos Konstantellos, costumes d’Aurélie Thomas.

Août (20 h 30) : J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce, mise en scène de Joël Jouanneau, scénographie de Jacques Gabel, costumes de Patrice Cauchetier.

Autres formes : 4 et 11 juillet, 15 h, répétitions publiques de La Vie de Galilée ; 25 juillet et 1er août, 20 h 30, répétitions publiques de J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne. Visites du théâtre, tous les jours à 12 h.

Spectacles invités : 10 juillet, 20 h 30, ouverture de saison : Sanacore : passages, quatuor vocal d’Anne Garcenot, Caïa Grimaz, Alessandra Lupidi et Tania Pividori ; 17 juillet, 20 h 30, L’Inconsolé de Joël Jouanneau, mise en scène et jeu de Natacha Diet et Fabien Bondil ; 8 août, 20 h 30, Les Frères Lidonnes, récital, music-hall ; 15 août, 20 h 30, L’Errante sévillane, spectacle musical conçu et interprété par Anne Cantineau ; 22 août, 20 h 30, Pft fft fft, spectacle mis en scène par Éric Derouet, théâtre Manarf.

Présentation des ateliers d’été : 24 juillet, 20 h 30, “Seul contre tous”, atelier dirigé par Guillaume Dujardin ; 16 août, 20 h 30, “Chercher Tchekhov”, atelier dirigé par Éric Durnez ; 23 août, 20 h 30, atelier dirigé par Guillaume Lévêque ; 29 août, 20 h 30, “Découvrir Rémi De Vos”, dirigé par Rémi De Vos. 2005 Vente du théâtre à l’État par Margot Chan, veuve de Pierre Chan, et Georges et Camille Chan, leurs enfants.

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Juillet et août (15 h) : Le Révizor de Nicolas Gogol, traduction d’André Markowicz, texte des chansons de Rémi De Vos, mise en scène de Christophe Rauck, scénographie d’Aurélie Thomas, costumes de Coralie Sanvoisin, musique d’Arthur Besson et Marc Barnaud.

Août (20 h 30) : La Fausse Suivante ou le Fourbe puni de Pierre de Marivaux, mise en scène de Guillaume Vincent, scénographie de Céline Bertrand.

Autres formes : 3 et 10 juillet, répétitions publiques du Révizor ; 24 et 31 juillet, répétitions publiques de La Fausse Suivante. Visites du théâtre, tous les jours à 12 h 30.

Spectacles invités : 23 juillet, 12 h et 14 h, Le Cabaret mobile eauZone, cabaret portatif ; 27 juillet, 11 h et 17 h, L’Ode au ragoût vue par Louis Touchet, mise en scène d’Anne Spielmann ; 7 août, 20 h 30, Savez-vous planter des choux ?, mise en scène et jeu de Marly Barnabe, Francis Freyburger, Daniel Muringer et Yves Reynaud ; 14 août, 20 h 30, (H)arlequin, mise en scène de Laurent Poitrenaux, texte et interprétation de Didier Galas ; 21 août, 11 h et 20 h 30, Clair-obscur, théâtre conté, texte de Hans Christian Andersen, conçu et interprété par Hélène Phillipe.

Présentation des ateliers d’été : 10 juillet, 20 h 30, atelier théâtre d’objets dirigé par Fabien Bondil ; 17 juillet, 20 h 30, atelier théâtre dirigé par Rémi De Vos, auteur ; 31 juillet, 21 h 30, atelier théâtre dirigé par Célie Pauthe, metteur en scène ; 9 août 20 h 30, atelier d’écriture et de théâtre dirigé par Éric Durnez, auteur metteur en scène ; 14 août 19 h, atelier théâtre dirigé par Guillaume Dujardin, metteur en scène.

2006 Pierre Guillois est nommé directeur du Théâtre du Peuple.

Début d’un grand programme de réhabilitation du théâtre. Les travaux durent jusqu’en 2011 sous la supervision de Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques.

Juillet et août (après-midi) : Ubu roi d’Alfred Jarry, mise en scène de Pierre Guillois, scénographie de Kristelle Paré, costumes d’Axel Aust.

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291 Août (soir) : Kroum l’ectoplasme de Hanokh Levin, traduction de Laurence Sendrowicz, mise en scène de Jean-Yves Ruf, scénographie et costumes de Laure Pichat.

Autres formes : du 21 au 30 juillet, La Porte de Gilles Ostrowsky, mise en scène de Jean-Matthieu Fourt et Gilles Ostrowsky. Les Impromptus de 18 h 30 : du 3 au 6 août, La Fête de Spiro Scimone, lecture dirigée par Olga Grumberg ; du 9 au 20 août 18 h 30, Les Connes, texte et mise en scène de Pierre Guillois.

Les stages d’été : “Performances dansées” avec Fabrice Ramaligon ; “Cabaret imaginaire” avec François Merle ; “Scènes d’Afrique” avec Éric Durnez Pierre Guillois (né en 1968), acteur, metteur en scène, auteur, fonde la compagnie Le Fils du Grand Réseau, aujourd’hui conventionnée, en 1991, pour laquelle il assure la mise en scène de l’ensemble des spectacles.

Assistant de divers metteurs en scène, dont Jean-­ Michel Ribes et Matthew Jocelyn, Pierre Guillois est, entre 2001 et 2004, artiste associé à l’Atelier du Rhin, Centre dramatique régional de Colmar, renommé la Comédie de l’Est. Après 2011, il devient artiste associé au Quartz, Scène nationale de Brest et le reste jusqu’en 2015.

2007 Juillet et août (après-midi) : Les Affreuses, texte et mise en scène de Pierre Guillois, costumes d’Axel Aust, chorégraphie de Stéphanie Chêne.

Août (soir) : L’Européenne, texte et musique de David Lescot, mise en scène de Charlie Degotte, scénographie de Johan Daenen.

Autres formes : spectacles courts et gratuits devant le foyer du théâtre à 18 h 30 : 14 et 15 juillet, Entremets funéraires, mise en scène de Jean-Marc Eder ; du 20 au 22 juillet, Numéros de cirque, avec Guillaume Bertrand, François Chât, Caroline Obin ; du 27 au 29 juillet, La Tentation de la chatte et du cochon, one woman show de Nouara Naghouche avec la complicité de Pierre Guillois ; du 2 au 5 août, Causerie très sérieuse sur les eaux de Bussang, mise en scène et jeu de Nathalie Bitan et Jean-Matthieu Fourt ; du 8 au 12 août, Caterina’s Requiem, un projet de

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Corinne Marsollier et Gaël Lescot ; du 15 au 19 août, Ô Carmen d’Anne Reulet-Simon, mise en scène de Nicolas Vial ; du 22 au 26 août, Occident, lecture d’extraits du texte de Rémi De Vos. Stages d’été : “Si tu danses pas t’es mort”, dirigé par Stéphanie Chêne ; “L’art pour soi-même”, dirigé par Gaëlle Camus, Arnaud Churin, Christelle Legroux, Millaray Lobos Garcia ; “Faut-il mettre la langue ?”, dirigé par Gilbert Rouvière.

2008 Juillet et août (15 h) : Le Ravissement d’Adèle, féro­ cerie villageoise de Rémi De Vos, mise en scène de Pierre Guillois, décor d’Audrey Vuong, costumes d’Axel Aust.

Août (20 h 30) : Hop là ! Fascinus !, cabaret allumé proposé par le Cheptel Aleïkoum, la compagnie Octavio, les Possédés, sur une idée originale de Pierre Guillois.

Autres formes : 28 et 29 juin, 15 h, répétitions publiques ; 19 juillet, 10 h, état des lieux des activités

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292 théâtrales dans les Vosges, proposé par l’avdamc et le conseil général des Vosges ; 18 h 30, lectureperformance d’après King Kong Theorie de Virginie Despentes proposée par Cécile Backès et Salima Boutebal, avec Scènes Vosges ; août : stages de clown, théâtre, mouvement et chant.

2009 Juillet et août (15 h) : Un cœur mangé de Guy Benisty et Pierre Guillois, mise en scène de Pierre Guillois, décors d’Audrey Vuong, costumes d’Axel Aust.

Août (20 h 30) : Gilles, cabaret poétique de Cédric Orain, mise en scène et scénographie de David Bobee (groupe Rictus), avec la compagnie de l’OiseauMouche et Gilles Defacque.

Autres formes : lectures : 25 juillet, 20 h 30, La Passion du Christ, soirée de clôture d’une rencontre entre 8 auteurs de théâtre et une vingtaine de troupes d’amateurs ; 9 août, 11 h, textes de l’atelier d’écriture animé par Benoît Fourchard ; 9, 16 et 23 août, 20 h, soirées cinéma ; exposition “L’art sans fard”, organisée par l’association idoine à partir d’œuvres d’adultes déficients mentaux.

Stages d’été : “Comment dire avec Jean-Luc ­Lagarce”, dirigé par Isabelle Ronayette ; “Théâtre et conflit”, dirigé par Godefroy Segal ; “Clown. Cancre malgré moi”, dirigé par Muriel Henry.

2010 Juillet et août (15 h) : Peau d’Âne, texte et mise en scène d’Olivier Tchang-Tchong, librement inspiré du conte de Charles Perrault, scénographie de Raymond Sarti, costumes de Carole Gérard.

Août (20 h 30) : Le Gros, la Vache et le Mainate, opérette barge de Pierre Guillois, mise en scène de Bernard Menez, décors d’Audrey Vuong, costumes d’Axel Aust, composition musicale de François Fouqué.

Autres formes : 3 et 4 juillet, 15 h, répétitions publiques ; 24 juillet, 18 h 30, débat organisé par la cgt, en présence de Bruno de La Salle ; 31 juillet, 20 h 30, grande lecture publique, sur le thème du conte, avec quatre-vingts acteurs amateurs travaillant autour de

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textes spécialement écrits à leur intention par huit auteurs ; exposition photographique de Vincent Courtois sur les travaux réalisés au théâtre ; tous les mardis, 11 h, visite guidée du théâtre ; stages d’été : “La mécanique du rire”, dirigé par Jean-Matthieu Fourt ; “Autour de La Dispute de Marivaux”, dirigé par Marc Paquien ; “Un Don Juan. Inversion des rôles”, dirigé par Isabelle Ronayette.

2011 Juillet et août (15 h) : Le Brame des biches, tragicomédie industrielle de Marion Aubert, mise en scène de Pierre Guillois, décors et accessoires de Philippine Ordinaire, costumes d’Axel Aust.

Août (20 h 30) : Grand fracas issu de rien, cabaret spectral sur un concept de Pierre Guillois, création collective, scénographie numérique de Claire Bardainne et Adrien Mondot, costumes d’Axel Aust.

Autres formes : 2 et 3 juillet, 15 h, répétitions publiques ; 23 juillet, 18 h 30, débat organisé par la cgt ; 30 juillet, 20 h 30, grande lecture publique, avec quatre-vingts acteurs amateurs travaillant autour de textes spécialement écrits à leur intention par huit auteurs ; tous les mardis, 11 h, visite guidée du théâtre.

2012 Vincent Goethals est nommé directeur du Théâtre du Peuple.

Juillet et août (15 h) : Caillasses, épopée contemporaine de Laurent Gaudé, mise en scène de Vincent Goethals, scénographie de Jean-Pierre Demas, costumes de Dominique Louis.

Août (20 h 30) : Les Encombrants font leur cirque, mise en scène, écriture et scénographie de Claire Dancoisne, Théâtre de la Licorne.

Juillet et août (19 h) : Chansons (f )utiles, récital de chansons par Nadège Jadin Pouilly.

Autres formes : 13 juillet, 13 h 13, ballet d’ouverture : Crossings 1, Boléro de Ravel, chorégraphie de Kirsten Debrock ; 27 et 28 juillet, week-end citoyen : 27 juillet, 20 h 30, colloque “Le théâtre populaire : un titre provisoire ?”, 28 juillet, 20 h 30,

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lectures théâtralisées issues de la rencontre de soixante comédiens amateurs et de six auteurs ; “Petites formes”, proposées sur le territoire au cours de l’année scolaire, 12 août, 11 h, Tombeau pour Palerme de Laurent Gaudé, interprété par Sébastien Amblard, et 19 août, 11 h, Gramercy Park Hotel de Laurent Gaudé, interprété par Marc Shapira ; 26 août, 20 h 30, concert de clôture : Nina Attal.

Vincent Goethals (né en 1962), formé à l’École nationale supérieure d’art dramatique de Lille, est l’un des fondateurs de la compagnie Théâtre en Scène (1988), lui permettant de présenter les premiers spectacles qu’il en met en scène et dans lesquels il joue. Il a été codirecteur artistique du Gymnase de Roubaix, puis artiste associé à diverses structures : L’Hippodrome, Le Bateau Feu et Le Fanal (2008-2011), scènes nationales de Douai, Dunkerque et Saint-Nazaire ; le Théâtre du Nord - cdn de Lille-Tourcoing (2005-2008). Défenseur des écritures francophones contemporaines, ses créations sont représentées en France, en Belgique ou en Suisse aussi bien qu’au Canada ou au Maroc.

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2013 Juillet et août (15 h) : La Jeune Fille folle de son âme de Fernand Crommelynck, mise en scène de Michael Delaunoy, scénographie d’Anne Guilleray, costumes de Laurence Hermant.

Août (20 h 30) : Et si nos pas nous portent…, cabaret singulier de Stanislas Cotton, musique et chansons de Pascal Sangla, mise en scène de Vincent Goethals, scénographie de Jean-Pierre Demas, costumes de Dominique Louis.

En alternance juillet et août (18 h 30) : Clod et son Auguste de Stanislas Cotton, mise en scène de Vincent Goethals ; Le Roi bohème de Stanislas Cotton, mise en scène de Vincent Goethals.

Autres formes : 13 juillet, 13 h 13, concert d’ouverture : Tibidi, avec Ariane Rousseau, Julie Leyder et Muriel Legrand ; 26, 27 et 28 juillet, week-end citoyen : 26 juillet, 20 h 30, colloque “La pratique amateur : un enrichissement pour un art ?” ; 27 juillet, 20 h 30, grande lecture publique : soixante comédiens amateurs lisent des textes composés pour eux par six auteurs ; 28 juillet, 11 h, apéro-présentation autour du lancement du projet d’une Anthologie de théâtre contemporain par Scènes et Territoires en Lorraine ; 25 août, 20 h 30, concert de clôture : On accélère de Pascal Sangla.

2014 Juillet et août (15 h) : Small Talk de Carole Fréchette, mise en scène de Vincent Goethals, scénographie de Jean-Pierre Demas, costumes de Dominique Louis.

Fin juillet et août (20 h 30) : Catalina in fine de Fabrice Melquiot, mise en scène de Vincent Goethals, scénographie de Damien Caille-Perret, costumes d’Anne Valley.

En alternance juillet et août (18 h 30) : Marion fait maison et Gars, deux “one woman shows” à la québécoise, texte, mise en scène et interprétation de Marie-­ Ève Perron.

Autres formes : 12 juillet, 13 h 14, ouverture : Estancia, chorégraphie de Patrick Saillot ; 25 et 26 juillet, weekend des auteurs : 25 juillet, 20 h 30, projection des Naufragés du Fol Espoir, film d’Ariane Mnouchkine ;

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294 26 juillet, 18 h, débat organisé par la cgt avec Jean-Pierre Siméon ; 26 juillet, 20 h 30, lectures théâtralisées, soixante comédiens amateurs lisent des tex­tes commandés aux élèves auteurs de l’ensatt et à Marie-Ève Perron ; 20 et 27 juil­let, 3, 10 et 17 août, 11 h 45, D’Alaska de Sébastien Harrisson, mise en scène de Vincent Goethals. Cette “petite forme” a tourné sur le territoire au cours de l’hiver ; 24 août, 18 h 30, clôture : L’Impossible Anthologie de la chanson française, concert d’Émanuel Bémer.

2015 Juillet et août (en semaine 19 h 45, dimanche 15 h) : L’Opéra de Quat’sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill, mise en scène de Vincent Goethals, direction d’orchestre de Gabriel Mattei, scénographie de Caroline Ginet, costumes de Dominique Louis.

Fin juillet et août (en semaine 15 h) : Intrigue et Amour de Friedrich von Schiller, mise en scène d’Yves Beaunesne, scénographie de Damien Caille-Perret, costumes de JeanDaniel Vuillermoz.

En alternance juillet et août (11 h 45) : Un d’eux, nommé Jean d’après des textes de Jean et Maurice Potte­ cher, mise en

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scène de Vincent Goethals ; Récital à deux sous de et avec Mélanie Moussay ; Contes Sauvages, d’après Goethe, les frères Grimm, Hoffmann, Schubert, Haydn, Mozart..., adaptation et mise en scène d’Ulysse Barbry.

Autres formes : 11 juillet, 17 h, ballet d’ouverture : Le Sacre du Printemps par les Ballets de l’Opéra de Metz Métropole ; 24, 25 et 26 juillet, hommage à Maurice Potte­cher : 24 juillet, 15 h, présentation du livre Le Théâtre du Peuple de Bussang. Cent vingt ans d’histoire, Actes Sud, 2015, 16 h conférence “Le Théâtre du Peuple et son architecture” ; 25 juillet, 15 h, lecture de textes de Maurice Potte­cher par soixante comédiens amateurs dirigés par d’anciens directeurs du Théâtre du Peuple ; 18 h, restitution du stage franco-allemand (ofaj, fncta, Théâtre du Peuple) ; 26 juillet, 10 h, colloque “La participation d’acteurs amateurs dans des créations professionnelles modifie-t‑elle votre rapport au projet artistique de création ?”, 19 h, bal populaire des 120 ans organisé par les associations bussenettes, 17 h 30, rencontre organisée par la cgt ; 23 août, 18 h 30, concert de clôture : Contes et légendes par l’Orchestre national de Lorraine.

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CRÉDITS Couverture : © David Siebert / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 4-5 : © Benoîte Fanton. p. 14 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J122/118) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 18 : © dr, phototype Paul Testart, Épinal / Archives départementales des Vosges (4Fi081_027) – Fonds iconographique. p. 19 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J125/007) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 29 : © Eugène Notter, Le Thillot / Fonds privé MarieJosée Boileau-Vannson. p. 31 : © dr / Fonds privé Marie-Josée Boileau-Vannson. p. 33 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J60/01) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 35 : © dr / Fonds privé Marie-Josée Boileau-Vannson. p. 36 : © dr / Fonds privé Marie-Josée Boileau-Vannson. p. 37 : © dr / Fonds privé Marie-Josée Boileau-Vannson. p. 38 : © Archives départementales des Vosges (83J138 /33) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 39 : © dr / Fonds privé Famille Chan. p. 47 gauche : © dr / Archives départementales des Vosges (83J119/043) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang ; droite : © dr / Fonds privé-Marie-Josée Boileau-Vannson. p. 53 haut : © dr / Archives départementales des Vosges (83J126/56) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang ; bas : © dr / Archives départementales des Vosges (83J125/066) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 58 : © Archives départementales des Vosges (83J124/01) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 65 : © Louis Flot / Denise de Casabianca-Goldenberg / Archives départementales des Vosges (5Fi247). p. 66 : © dr / Fonds privé Raphaël Parmentier. p. 72 : © dr / Fonds privé Marie-Josée Boileau-Vannson. p. 76 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J98/46) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 81 : © dr / Fonds privé Famille Chan. p. 85 : Fourastié Jacques, affiche du film de Robert Vernay Le Comte de Monte-Cristo, 2e époque, Le Châtiment © adagp, Paris 2015. p. 87 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J071/026) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 88 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J106/003) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 89 : © dr / Fonds privé Pierre Richard-Willm. p. 94 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J152/1) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 95 : © Pierre Richard-Willm / Archives départementales des Vosges (83J144/02) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang.

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p. 96 : © Pierre Richard-Willm / Archives départementales des Vosges (83J039/002) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 97 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J085/031) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 99 : © Pierre Richard-Willm / Fonds privé. p. 102 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J092/008) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 104 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J092/027) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 105 : © Archives départementales des Vosges (83J18) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 109 : © dr / Fonds privé Raphaël Parmentier. p. 114 : © Archives départementales des Vosges (83J124/02) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 117 : © Archives départementales des Vosges (83J147/31) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 121 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J80/20) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 124 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J074/008) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 128 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J0122/057) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 131 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J122/078) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 132 : © G. Philippe, Le Thillot / Archives départementales des Vosges (83J121/108) – Fonds du Théâtre du Peuple. p. 139 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J119/61) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 143 : © Alex Schwobthaler / Yann Harreus / Archives départementales des Vosges (83J119/87) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang. p. 145 : © Alex Schwobthaler / Yann Harreus / Fonds privé Marie-Josée Boileau-Vannson. p. 146 : © dr / Archives départementales des Vosges (191J24) – Fonds Jeandidier. p. 149 : © Gérard Louis / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 150 : © Gérard Louis / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 151 : © G. Philippe, Le Thillot / Fonds privé Famille Chan. p. 163 : © Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 165 : © P. J. / Fonds privé Famille Chan. p. 166 : © dr / Fonds privé Famille Chan. p. 172 : © P. J. / Archives départementales des Vosges (191J20) – Fonds Jeandidier. p. 173 : © dr / Archives départementales des Vosges (83J122/101) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang.

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298 p. 178 : © G. Philippe, Le Thillot / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 181 haut : © Jean-Jacques Petitcolas / Dominique Petitcolas / Archives départementales des Vosges (83J033/004) – Fonds du Théâtre du Peuple de Bussang ; milieu : © G. Philippe, Le Thillot / Fonds privé MarieJosée Boileau-Vannson ; bas : © Alex Schwobthaler / Yann Harreus / Fonds privé Marie-Josée Boileau-Vannson. p. 185 : © Alex Schwobthaler / Yann Harreus / Fonds privé Famille Chan. p. 188 : © Gérard Louis / Fonds privé Marie-Josée Boileau-Vannson. p. 189 : © Marie-Hélène Butel / Archives départementales des Vosges, non coté. p. 190 : © Gérard Louis / Fonds privé Famille Chan. p. 193 : © Gérard Louis / Fonds privé Famille Chan. p. 196 : © Victor Tonelli-Artcomart / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 209 : © Michèle Laurent / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 212 : © dr / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 214 : © Vincent Courtois / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 215 : © dr / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 223 : © dr / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 225 : © Agence Midi à 14 h / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 230 : © Benoîte Fanton. p. 231 : © Éric Legrand / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 241 : © Rachel Alexenitzer / Fonds privé Famille Luçon. p. 245 : © Éric Legrand / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 247 : © Michèle Laurent / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 250 : © Emmanuelle Murbach / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé.

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p. 251 : © Danièle Pierre / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 252 : © Éric Legrand / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 253 : © Victor Tonelli-Artcomart / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 254 : © Éric Legrand / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 255 : © Danièle Pierre / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 256 : © Victor Tonelli-Artcomart / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 259 : © Benoîte Fanton. p. 261 : © Michèle Laurent / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 268-269 : © Émile Lansman / Fonds du Théâtre du Peuple non déposé. p. 302-303 : © Benoîte Fanton.

Affiches et programmes de la chronologie : 1896, 1921, 1954, 1955-1957, 1971, 1975, 1983, 1988, 1994 : © Archives départementales des Vosges (1896 : 83J28/22 ; 1921 : 83J28/23 ; 1954 : 83J28/15 ; 1957 : 83J118/16 ; 1971 : 83J118/35 ; 1975 : 83J118/43 ; 1983 : 83J118/53 ; 1988 : 83J118/62 ; 1994 : 83J118/71) / Fonds du Théâtre du Peuple.

1998 : © Fonds du Théâtre du Peuple non déposé.

2002 : graphisme et image de saison André Rodeghiero – adc Strasbourg © Fonds du Théâtre du Peuple non déposé.

2003 : graphisme et images Kristos Konstantellos © Fonds du Théâtre du Peuple non déposé.

2006 : conception graphique Agence Midi à 14 h © Fonds du Théâtre du Peuple non déposé.

2012 : conception graphique Michal Batory © Fonds du Théâtre du Peuple non déposé.

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TABLE 7 10

Préface Introduction : Utopie et mémoires

15 19 19 23 25

1 LE RAYONNEMENT D’UN PROJET SINGULIER (1895-1935) 1.1 “Par l’art, pour l’humanité” Un rêve d’artiste Au service d’un projet social Les batailles pour un théâtre populaire

28 28 34 39 41

1.2 Des choix esthétiques entre tradition et modernité Entre local et universel : un répertoire singulier Entre naturalisme et souci du spectaculaire Une ouverture sur le théâtre de son temps Une troupe de comédiens amateurs et désintéressés

48 48 52 57 60

1.3 Une initiative privée en quête de reconnaissance publique Un engagement familial de type paternaliste Un théâtre dans le village L’appel à la puissance publique La naissance d’une tradition : une “Ruche” en villégiature

64 64 67 71

1.4 Un succès rapide et pérenne Bussang, ville d’eau et station climatique Un rayonnement national et international Un public diversifié et conquis

77 80 80

2 LA PERPÉTUATION DU PROJET (1935-1960) 2.1 Une star à Bussang Pierre Richard-Willm, le “fils spirituel”

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83 86

L’aura d’une carrière cinématographique Une star inaccessible et fragile

89 89 92 93 100

2.2 De riches décors et costumes au service du répertoire pottechérien L’âme d’un artiste Le “mainteneur” du répertoire Un artisan sur scène Une nouvelle scène pour l’illusion théâtrale

101 101 109 115

2.3 Une affaire de famille Une “colonie d’amis” autour de son “animateur” De lents efforts de normalisation La reconstruction du théâtre : entre puissance publique et mécénat

117 117 120 122 127

2.4 Au risque d’un “splendide isolement” Un rayonnement en déclin Une star fatiguée Des opportunités manquées La valorisation de l’enracinement local

133 137 137 141 148

3 UNE MUE DÉLICATE (1960-1991) 3. 1. La préservation de l’œuvre : l’esprit ou la lettre ?

Jouer l’œuvre du Padre tout en assurant la “relève” Le changement de répertoire : conserver les “buts” mais adapter les “moyens” Hériter du projet fondateur et de sa légitimité

152 152 154 159

3.2. La gouvernance : une acrobatie Vers un fonctionnement associatif réel Directeurs artistiques ou metteurs en scène ? Les artistes face au conseil d’administration Vers l’indépendance de l’artistique et la professionnalisation : une voie étroite

161 161 166 171

3.3. Le besoin impérieux de soutiens publics La perte de l’autonomie financière Quelle place dans la décentralisation dramatique ?

D’un théâtre privé à une mission de service public

176 176 182 187

3.4. Des reprises aux créations Quitter la tradition Une “Troupe” pour le Théâtre du Peuple Des gestes artistiques entre continuités et ruptures

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197 201 201 204 207

4 UNE MARGINALITÉ FÉCONDE (DE 1991 À NOS JOURS) 4.1. L’actualité d’une utopie Un idéal porteur Les amateurs au centre du jeu Les succès d’un lieu dédié à la création

211 217 221

4.2. Le legs de l’histoire : une structure professionnelle au fonctionnement singulier Une réinvention constante : nouvelles activités, nouveaux besoins Des directeurs aux commandes effectives d’un lieu et d’une équipe “Garante de l’esprit du lieu ?” : les nouvelles fonctions de l’association

226 226 230 235

4.3. À la croisée dynamique d’aspirations contradictoires Un lieu d’exception(s) dans la décentralisation dramatique “Le théâtre des Parisiens” : entre enracinement local et rayonnement national Animation socioculturelle, vocation patrimoniale ou lieu de création ?

238 238 248 258

4.4 Créer in situ Les contraintes de la création Fictions et réalités Un théâtre, une “cabane”, une “maison commune”, pour créer en résidence

265

Conclusion

269 270 271 273 295 297

ANNEXES Remerciements Notes Chronologie Bibliographie Crédits

211

Double page suivante : Peau d’Âne, texte et mise en scène d’Olivier Tchang-Tchong, librement inspiré du conte de Charles Perrault, 2010.

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Ouvrage achevé d’imprimer en mai 2015 sur les presses d’EBS à Vérone pour le compte des éditions Actes Sud, Le Méjan, place Nina-Berberova 13200 Arles

Dépôt légal 1re édition : juin 2015 (Imprimé en Italie.)

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