AUTO ACS 267 (avril)

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AUTO

N° 267 | avril-mai 2017 | CHF 4.50

sp Numéro

Magazine de l’Automobile Club de Suisse

écial

N U N SA LO DÉBR IDÉ P. 04-16

LA DERNIÈRE LIGNE DROITE

F2 : Louis Delétraz et Ralph Boschung

Le billet du président central

Sections ACS

POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE 2050

ASSEMBLÉES GÉNÉRALES

„ Thomas Hurter : Le coût de la mobilité augmentera massivement.„

Sport automobile

Retrouvez les dates de l AG de votre section en fin de magazine


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ÉDITORIAL

SOMMAIRE

C

ertains prétendent que l’automobile n’a plus aucun avenir. Ils se trompent lourdement ! Il suffit de se baigner dans la foule de visiteurs du Salon de l’automobile pour s’en convaincre. Non pas seulement parce que les halles de Palexpo ne désemplissent pas au fil des journées qui se succèdent. Bien sûr, les premières mondiales et certains modèles d’une poignée de marques vont retenir mon attention lors de ma visite, mais c’est surtout la diversité des visiteurs qui retient l’attention de l’observateur que je suis. Pour la 87e fois, le Salon international de l’automobile a fermé ses portes le 19 mars dernier avec la satisfaction d’une fréquentation qui ferait rêver bien d’autres manifestations. Comme chaque année, des premières mondiales, de nombreuses nouveautés et assurément de futures légendes du bitume qu’il faudra avoir à l’œil ces prochains mois ! Il n’en demeure pas moins que, et c’est devenu une habitude, le titre de «Car of the year» a été décerné à Genève à la voiture la plus convaincante au regard du marché : les critères sont, en plus de l’innovation et de la sécurité, le design et le rapport qualité/prix. Cette année, c’est la Peugeot 3008 qui s’est distinguée, au coude-à-coude devant l’Alfa Romeo Giulia.

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AUTOMOBILE Dossier spécial – Salon de Genève..................04-16 Test auto – Nissan Juke RS...................................... 17 Test auto – Volvo V60 Polestar................................ 22 SPORT AUTOMOBILE Dernière ligne droite................................................... 18 Ne l’appelez plus GP2................................................ 19 News............................................................................... 20 Pilote du mois – Pascal Perroud.............................. 21 VOTRE CLUB Billet du président central – Thomas Hurter......... 23 Billet du président – Stéphane Monnet (VS)........ 24 La vie des sections ACS......................................25-29 Le coin des membres................................................. 30

04-16

Premier SUV à remporter ce prix tant convoité par les constructeurs automobiles, la lauréate démontre la mutation de l’automobile du XXIe siècle, mais surtout la diversification de l’offre pour répondre à une demande extrêmement variée. Giulia, sa première dauphine, n’a aucune courbe comparable, tout simplement parce qu’elle ne joue pas sur le même tableau ! Pour répondre à une demande qui ne progresse peut-être que légèrement en termes de volume, les groupes automobiles ne peuvent plus proposer 4 ou 5 modèles. Ils doivent au contraire être actifs sur tous les segments du marché. En tant que moyen de transport individuel, la voiture demeure naturellement un symbole fort de liberté. Design, puissance, vitesse doivent aujourd’hui composer sinon se conjuguer avec sécurité, ergonomie et efficience. Les recettes sont nombreuses !

12-13

C’est ici que réside le plus grand changement dans le monde de l’automobile d’aujourd’hui : il appartient à chacun de définir les limites de sa propre liberté en fonction de ses contraintes de budget, de ses besoins personnels, familiaux ou professionnels, ou d’autres idéaux divers mais tout aussi justifiés et compréhensibles que l’efficience énergétique.

18-21

Et il n’y a que la voiture qui permet de répondre réellement aux besoins de liberté les plus variés !

Julien Broquet, président ACS Les Rangiers.

AUTO N  267 | AVRIL – MAI 2017 | O

TIRAGE CONTRÔLÉ 15’248 exemplaires ÉDITEUR ACS | info@actualpub.ch ABONNEMENT 8 numéros CHF 38.paraît 8 fois l’an PRIX DE VENTE CHF 4.50

PROCHAINE PARUTION : 19 MAI 2017

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Dominique Poupaert RÉDACTION Gérard Vallat Pierre Thaulaz Roland Christen

ADRESSE RÉDACTION Case postale 68 CH-1213 Onex T 022 342 80 00 F 022 342 65 68 info@actualpub.ch

RÉALISATION ET CRÉATION AA Actual Pub SA Benoît Stolz PHOTOS ARC, showmedialive, Journalistes IMPRIMÉ EN SUISSE Stämpfli SA

PUBLICITÉ AA Actual Pub SA CP 68 | CH-1213 Onex T +41 22 343 03 43 F +41 22 432 65 68 info@actualpub.ch

ISSN 2297-3575 Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque, distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie


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SALON DE GENÈVE

UNE MOBILITÉ TOUJOURS PLUS DÉBRIDÉE SUPERCARS EXCLUSIVES – MAIS EXCLUES POUR VOUS ET MOI ! –, TRICYCLES «TRACTO-SPHÉRIQUES», VÉHICULES AUTONOMES S’ENVOYANT EN L’AIR… PLUTÔT DÉCOIFFANTE, CETTE 87e ÉDITION DU SALON DE GENÈVE, MÊME SI LES VOITURES DE SÉRIE CONTINUENT HEUREUSEMENT D’Y OCCUPER UNE PLACE PRÉPONDÉRANTE. Par Pierre Thaulaz

ALPINE A110 Sans doute la voiture la plus attendue du Salon… Exposée sur un petit stand faisant concurrence à la grande surface Renault, l’Alpine A110 deuxième du nom a embué le regard de plus d’un nostalgique. Fabriquée à Dieppe, au même titre que son illustre devancière, la belle bleue de 1080 kilos ne mesure que 1,25 m de hauteur pour une longueur de 4,18 m. Elle est équipée d’un 4-cylindres 1,8 l. turbo de 252 ch (320 Nm de couple) en position centrale arrière, couplé à une boîte à double embrayage Getrag à 7 rapports.


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RENAULT ZOE E-SPORT CONCEPT

VOLVO XC 60

Un joli diamant bleu azur taillé pour la piste… La ZOE e-Sport Concept tire profit de l’expérience acquise par Renault en championnat du monde de formule E. Un objet unique basé sur la ZOE de série qui cache sous sa superbe carrosserie musculeuse deux moteurs électriques affichant une puissance cumulée de 460 ch pour 640 Nm de couple. Evidemment, le losange ne parle pas d’autonomie, préférant annoncer un 0 à 100 km/h en 3,2 s.

La présentation du Volvo XC60 première génération remonte au Salon de Genève 2008. Les lignes du millésime 2017 s’inspirent largement des modèles de la famille XC90 et V90. Bardé de technologies, le XC60 bénéficie notamment de l’assistance à la direction, qui détecte la présence de véhicules dans les angles morts et empêche les changements de voie à risque. Le système «Oncoming Lane Mitigation» fait appel à l’assistance à la direction pour atténuer l’impact d’une collision frontale. Les motorisations diesel et essence, de 190 à 320 ch, seront complétées par une version hybride rechargeable essence développant 407 ch.

MITSUBISHI ECLIPSE CROSS Des voitures qui tournent sur elles-mêmes pour la plus grande joie des petits et grands... Ce Mitsubishi Eclipse Cross affichant 4,4 m de long est équipé d’un moteur 1,5 l. turbo à injection directe associé à une boîte CVT automatique CVT avec mode manuel à 8 rapports.

PEUGEOT INSTINCT CONCEPT Peugeot a créé l’événement à Genève en annonçant la reprise d’Opel/Vauxhall. Dans le même temps, le SUV 3008 était sacré «voiture européenne de l’année». Histoire de montrer qu’il ne comptait pas s’endormir sur ses lauriers, le constructeur de Sochaux a présenté un concept car autonome et interactif baptisé Instinct. Réalisé en partenariat avec Samsung, l’engin peut vérifier l’état physique du conducteur – pour autant que ce dernier prenne les commandes du véhicule – et communiquer avec l’ensemble des appareils connectés de la maison.

MONTEVERDI L’emblématique marque suisse renaîtra-t-elle un jour de ses cendres ? Quelques investisseurs néerlandais y songent. En attendant, le Club Monteverdi et le Musée des transports présentaient au Salon de Genève plusieurs modèles dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils n’ont pas pris une ride. Ceux qui n’auraient pas eu l’occasion de les découvrir à Palexpo pourront les admirer à partir du 13 avril dans la nouvelle Halle du transport routier, au Musée des transports de Lucerne.


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SALON DE GENÈVE

LAMBORGHINI HURACÁN PERFORMANTE Boostée par un V10 5,2 l. de 640 ch (couple de 625 Nm), la Lamborghini Huracán Performante, extrapolation de la Huracán «normale», est l’une des plus rapides de sa catégorie. Le système ALA (Aerodinamica Lamborghini Attiva), aile en italien, permet d’améliorer la pénétration dans l’air de cette supercar de 1342 kilos dont le châssis marie alu, carbone et matériaux composites. Le spoiler avant peut s’ouvrir ou se fermer en 500 millièmes.

PORSCHE 911 GT3 A quelques mètres de la Panamera, la très radicale 911 GT3 attirait tous les regards sur le stand Porsche. Une version restylée qui hérite d’un aileron en carbone et d’un nouveau diffuseur. Le boxer 6 cylindres 4 l. de 500 ch est couplé à la boîte PDK à double embrayage à 7 rapports. Proposée en option, la boîte manuelle à 6 vitesses ne manquera pas de séduire les puristes.

SUBARU XV D’une longueur de 4,47 m pour un empattement de 2,67 m, le Subaru XV millésime 2017 reprend les codes esthétiques de la berline Impreza 5 portes. Sa nouvelle plateforme est gage de davantage de confort, la garde au sol rehaussée et l’omniprésence d’éléments en plastique noir lui conférant des petits airs de baroudeur. Equipé d’un 4-cylindres 2 l. essence de 156 ch et de la transmission intégrale, le crossover est proposé avec la boîte Lineartronic avec mode manuel à 7 vitesses.


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AUDI RS5 COUPÉ C’est traditionnellement l’un des plus beaux stands du Salon. Audi a dévoilé à Genève sa nouvelle RS5 Coupé, allégée de 60 kilos par rapport à la génération précédente. Au crédit de son V6 biturbo de 2,9 l. couplé à une boîte Tiptronic à 8 rapports, un couple de 600 Nm disponible à partir de 1900 tr/min. La puissance de 450 ch est transmise comme il se doit aux quatre roues.

DS7 CROSSBACK SKODA KODIAQ SPORTLINE La 87e édition du Salon de Genève s’est teintée de couleur orange sanguine. La preuve avec la version Sportline du Skoda Kodiaq, dotée de jantes de 19 pouces (20 pouces en option). Le noir de la calandre, des intérieurs de phare, des rétros, des garnitures de vitres latérales et des barres de toit apporte une touche d’agressivité bienvenue à l’ensemble.

Le DS7 Crossback joue à fond la carte confort. Un SUV premium truffé de technologies, en témoignent sa suspension proactive et le système de conduite semi-autonome. Histoire de souligner son image haut de gamme, les concepteurs ont prévu une calandre hexagonale avec grille à effet diamant. Une version hybride rechargeable de 300 ch est d’ores et déjà au programme.

HYUNDAI I30 SW Les breaks opèrent un retour en force sur les Salons. Sans doute moins spectaculaire que le Porsche Panamera Sport Turismo, le Hyundai i30 SW 3e génération ne manque pourtant pas d’arguments, à commencer par son volume de coffre de 602 litres (1650 litres sièges arrière rabattus). Long de 4,58 m, il reprend les motorisations de la berline i30 : 1.0 T-GDI de 120 ch et 1.4 T-GDI essence de 140 ch et 1.6 CRDi diesel de 110 et 136 ch.

KOENIGSEGG REGERA Konigsegg n’en finit plus de faire tourner les têtes et les bourses bien garnies. Qu’elle soit déclinée en «British Green Racing» ou en rouge pomme avec partie centrale en carbone, sa Regera ne passe pas inaperçue. Mais c’est à l’intérieur que se cache la «bête», un V8 5 l. biturbo épaulé de trois moteurs électriques pour une puissance cumulée de 1500 ch et un couple de 2000 Nm ! Et dire que Ferdinand Piëch s’était fait taper sur les doigts avec sa Bugatti Veyron de 1001 ch.


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SALON DE GENÈVE

OPEL CROSSLAND X

TECHRULES REN

Non, non, Opel n’est pas près de disparaître des écrans radars. Loin du tumulte provoqué par l’annonce de son «mariage» avec PSA, la marque de Rüsselsheim a lancé son Crossland X dans le grand bain. Son allure de baroudeur et son intérieur modulable constituent les principaux atouts de ce petit crossover proposé avec une large fourchette de motorisations: essence 1,2 l. de 81 ch et 1,2 l. turbo de 110 et 130 ch, ainsi que diesel 1,6 l. de 99 ch et 120 ch.

Le design de la supercar chinoise Techrules Ren est signé Giorgetto et Fabrizzio Giugiaro. Une carrosserie aux lignes très pures d’où émergent des boules-cockpits inspirés du monde de l’aéronautique. La robe dissimule une technologie d’avant-garde associant moteurs électriques – 2 à l’avant et 4 à l’arrière – et turbine. Le système TREV (Turbine Recharging Electric Vehicle) offrirait selon ses concepteurs une autonomie de 2000 km avec un plein de 80 litres de diesel. La puissance est annoncée à 1287 ch !

RINSPEED OASIS

AIRBUS POP-UP

Oasis, Oasis tout le monde aime ça ! Présentée en janvier déjà dans le cadre du Salon de l’électronique (CES) de Las Vegas, la dernière création connectée de Frank Rinderknecht (Rinspeed) a attiré son habituel lot de curieux à Palexpo. 100 % électrique, ce véhicule autonome dédié notamment à l’autopartage peut même se muer en livreur de pizzas…

«David Vincent les a vus !» Pas facile de comprendre au premier coup d’œil la démarche d’Airbus, associé en la circonstance à Italdesign. Baptisé Pop-Up, l’engin volant est censé échapper comme par enchantement aux congestions des grandes villes. Un cocon monocoque en fibre de carbone de 2,6 m de long relié à un premier module terrestre avec roues et à un second module aérien propulsé par 8 rotors. «L’utilisateur peut rester dans la même capsule pendant toute la durée du voyage, sans se soucier du passage entre différents modes de transport», précise le géant européen de l’aéronautique. A suivre !


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TAMO RACEMO

DACIA LOGAN MCV STEPWAY

DS sans Citroën, Alpine sans Renault, et désormais Tamo sans… Tata. La nouvelle marque sportive du constructeur indien a été baptisée au Salon de Genève. Le modèle exposé, un petit coupé sport dénommé Racemo, est animé par un moteur 1,2 l. turbo de 190 ch, couplé à une boîte automatique à 6 vitesses avec commandes au volant.

Le mélange des genres est sans aucun doute le secret de la réussite du Salon de Genève. A quelques encablures de supercars haut de gamme, la Dacia Logan MCV vous offre un parfum d’aventure sans mettre à mal votre compte en banque. Garde au sol surélevée, look de baroudeur, habitabilité préservée et coffre de 573 litres sont au rendez-vous de ce break des familles épanouies. A choix, deux motorisations : 3-cylindres essence 0.9 TCe et diesel 1.5 dCi de 90 ch.

MERCEDES CLASSE E CABRIOLET

ASTON MARTIN VALKYRIE

Un peu dans l’ombre de l’AMG GT Concept, la Classe E Cabriolet n’en est pas moins une nouveauté importante pour Mercedes. Allongée de 13 cm par rapport à la génération précédente (4,83 m contre 4,70), elle peut faire valoir un empattement de 2,87 m, une véritable aubaine pour les occupants des places arrière. Les motorisations sont celles de la version Coupé, à commencer par le V6 essence de 333 ch. Elles sont associées à une boîte automatique à 9 rapports. La capote qui se déplie en 20 secondes jusqu’à 50 km/h est proposée en marron, bleu, bordeaux et noir.

L’Aston Martin Valkyrie aurait forcément plu à Herbert von Karajan, grand amateur de voitures surpuissantes. Cette supercar habillée d’une coque en fibre de carbone hérite d’un V12 Cosworth 6,5 l. associé à un moteur électrique. Les 150 Valkyrie sont déjà toutes réservées.


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SALON DE GENÈVE

VW ARTEON

SPYKER C8 PRELIATOR SPYDER

La VW Arteon adopte la plate-forme modulaire MQB de la Passat, même si elle est plus longue (4,86 m) et légèrement plus basse que sa petite cousine. Cette grand tourisme 5 places dotée d’un coffre de 563 litres est à la fois stylée et fonctionnelle, comme toute VW qui se respecte. Elle est proposée à choix avec six 4-cylindres turbo à injection directe, dont un TSI de 280 ch et un TDI de 240 ch. Ce dernier est proposé avec une boîte à double embrayage à 7 rapports et quatre roues motrices (4Motion).

Le constructeur néerlandais Spyker et le groupe suédois de Christian von Koenigsegg sont heureux de vous annoncer la naissance de leur premier rejeton, baptisé C8 Preliator Spyder. Limité à 100 exemplaires qui seront produits à partir de l’été 2018, ce bolide décoiffant est propulsé par un V8 5 l. de 600 ch (600 Nm de couple) développé spécialement par Koenigsegg pour le compte de Spyker. Il est associé à une boîte manuelle à 6 rapports.

PORSCHE PANAMERA SPORT TURISMO

RANGE ROVER VELAR

Porsche décline sa Panamera à toutes les sauces, que ce soit dans ses entrailles ou à l’extérieur. Le break de chasse Sport Turismo, une première pour la marque, est décliné en versions Panamera 4, 4S, 4S Diesel, Turbo et 4 E-Hybrid, cette dernière combinaison associant un V6 2,9 l. biturbo avec un moteur électrique pour une puissance totale de 462 ch. Un spoiler s’active en fonction de la vitesse.

Long de 4,8 m, le Range Rover Velar se situe entre l’Evoque et le Range Rover Sport. Partageant sa plate-forme avec le Jaguar F-Pace, il joue à fond la carte de l’efficacité aérodynamique (coefficient de traînée de 0,32). Toit flottant, poignées érectiles et phares DEL en amande sont au programme de ce SUV faisant la part belle à l’aluminium. La fourchette de motorisations va du 4-cylindres turbodiesel 2 l. de 180 ch au V6 essence 3 l. suralimenté avouant 380 ch. Tous les propulseurs sont proposés avec une boîte automatique ZF à 8 rapports.

QUANT 48VOLT Présentée sur le stand Nanoflowcell, société basée au Liechtenstein, la Quant 48Volt électrique revendique une autonomie de 1000 kilomètres grâce à une batterie de 300 kWh. Ce système basse tension est jugé «sans risques» pour l’utilisateur. La technologie employée n’a pas varié depuis les précédentes études Quant : deux fluides chargés en ions se rencontrent sur une membrane, les échanges d’ions provoquant un flux électrique. A l’année prochaine pour un nouveau concept ?


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«GENÈVE EST LE MEILLEUR SALON, ET TOUS MES COLLÈGUES DISENT LA MÊME CHOSE»

du design Responsable Stéphane , to chez Zaga un regard e rt po z Schwar Salon de original sur le l’avons s Genève. Nou stand du ès pr croisé Morgan…

Q

ue vous inspire la marque Morgan ? C’est un peu une exception dans un monde standar disé, en ce sens on partage un peu les mêmes valeurs. Les structures en bois qui supportent les panneaux en aluminium se font à la main, il y a donc de l’ébénisterie. En même temps, ils proposent un moteur électrique. La forme d’ogive de la Morgan est très puissante et simple, j’aime beaucoup. D’autres coups de cœur ? Le concept car Honda, même s’ils ont beaucoup de boulot à faire pour le rendre homologable. Aller vers le dénuement, proposer quelque chose de serein, dans un environnement urbain, ça m’apparaît très porteur. Surtout, l’architecture maximalise l’espace intérieur. C’est vraiment une petite boîte qui offre une grande habitabilité, pour un empattement et des dimensions extérieures très réduits. Ce sont plutôt les concept cars qui ont attiré votre attention sur ce Salon ? Oui. La technologie est en train d’influer sur l’intérieur et va à moyen terme apporter de grands changements dans l’architecture et l’interface entre le conducteur, les passagers et le véhicule. La conduite autonome, notamment, va arriver plus vite qu’on ne le croit. L’automobile ressemblera toujours davantage à un ordinateur qui aura besoin d’une actualisation de son software. On entame une période charnière bénéfique au monde de l’automobile qui a besoin d’être contaminé par d’autres secteurs, d’autant plus que l’on ressent un conformisme ambiant très fort. On constate d’ailleurs que Tesla ou d’autres viennent de secteurs non automobiles.

Le concept car NeuV de Honda.

Contrairement à d’autres carrossiers, Zagato n’est pas présent à Genève… Depuis de nombreuses années, la stratégie de la société est de ne plus participer aux salons traditionnels. Notre public, ce sont des collectionneurs, dès lors nous privilégions les concours d’élégance, que ce soit en Californie à Pebble Beach, en Italie à Villa d’Este, ou encore à Chantilly. Pour ce qui est de la consultance Zagato auprès des constructeurs automobiles, on rencontre nos clients sur leurs stands, et parfois ils exposent un modèle codessiné avec nous. Pourquoi êtes-vous personnellement présent ? Justement, pour rencontrer nos clients, et parce qu’il ne faut pas s’isoler dans le design. Le risque est toujours grand de ne pas être en phase avec les changements rapides qui s’opèrent. Pour moi, c’est une belle occasion de rencontrer des collègues, des amis travaillant dans d’autres studios de design. Bien sûr, on ne parle pas de secrets internes mais on échange des points de vue ou nos observations sur l’évolution du marché. Et on vous voit faire des photos… La presse peut se montrer à juste titre très critique à l’égard d’un créateur, d’un designer, en disant qu’il aurait copié. C’est la pire chose qu’on puisse entendre, parce que tout ce qu’on fait, en se levant le matin jusqu’au soir, c’est justement vouloir se différencier, apporter une créativité, une vision différente de l’automobile. Donc oui, je prends parfois des photos au vol, même si en même temps je me dis que de toute façon je verrais tout ça sur Internet. Il y a une certaine manière de penser une architecture, un volume, un détail même, une

jante ou je ne sais quoi, et je le garde pour me rappeler qu’il ne faut surtout pas partir dans cette direction. Il peut arriver que vous débarquiez dans un salon et vous constatez alors que quelqu’un a déjà lancé l’idée que vous étiez en train de développer. Et là, vous abandonnez l’idée ? Ah oui, c’est tabou! Il y a des choses qu’on découvre sur un salon mais que l’on ne peut pas voir sur Internet ? C’est vrai. Durant les journées de presse, on est assez privilégié car on a des amis qui nous font entrer dans des concept cars. Ils vous racontent la genèse du véhicule, on a accès à une foule d’informations. De ce point de vue, Genève est le meilleur salon, et tous mes collègues disent la même chose. C’est compact, tout le monde est présent, et tout le monde a une attitude plutôt humble car aucun esprit nationaliste ne prévaut. On est sur un territoire neutre, c’est plus sain, et on peut échanger assez facilement. Votre voiture personnelle ? Une Jaguar F-Type Cabriolet de couleur gris moyen, avec la capote assortie. Elle est très élégante et très sportive. Pour rouler cheveux au vent ? Eh oui. On peut sentir la puissance quand on accélère, malheureusement les limitations de vitesse sont ce qu’elles sont. Ma voiture, je l’appelle Lucifer, parce qu’elle est tellement tentatrice…

Par Pierre Thaulaz


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SALON DE GENÈVE

LA TRACTION UNIVERSELLE FRANCO SBARRO, AGITATEUR D’IDÉES DEPUIS 1973, L’ANNÉE DE SON PREMIER SALON DE GENÈVE. SON DERNIER PROJET, LA TRACTO-SPHÈRE, PREND UNE NOUVELLE FOIS LA PLANÈTE AUTO-MOTO À REBROUSSE-POIL. Par Pierre Thaulaz

U

ne roue à l’avant qui vous tracte et deux roues à l’arrière assurant la stabilité de l’engin. Baptisé Tracto-sphère, le dernier-né de la grande famille des concept cars Sbarro se veut avant tout extrêmement maniable : «Ce ne serait pas possible avec deux roues à l’avant qui vous offrent 30 degrés à gauche et 30 degrés à droite. Moi, j’ai 240 degrés, marche arrière assurée !», lâche le maestro, «harponné» sur son stand entre une explication colorée assénée à un motard pur jus et une photo avec Denis Brogniart, la vedette de TF1, en compagnie de ses élèves de l’école de design de Montbéliard.

«EN FRANCE, LES GRANDS PDG VONT AU BOULOT EN SCOOTER.» Franco Sbarro a dissimulé à l’intérieur de la sphère magique de sa Tractosphère un moteur essence de 55 ch, une boîte 6 vitesses – un kit moto –, un moteur électrique de 4 kW, une batterie lithium-ion pour ce dernier et une autre batterie pour le moteur traditionnel. La puissance est transmise à la roue avant de 21 pouces, équipée comme les deux roues arrière de disques de grand diamètre et de pinces à 6 pistons : «Un correcteur est prévu si l’on roule avec trois personnes à bord ou non. Les trois disques sont surdimensionnés, ils ne vont jamais chauffer», précise Franco Sbarro. Intégrés dans le capot, trois casques pour les occupants de cet engin privé de ceintures de sécurité : «Comme les occupants sont proches des montants, je préfère le casque à la ceinture.»

«DU CALME, C’EST ENCORE CHAUD !»

En bon véhicule hybride, la Tractosphère fait appel aux deux moteurs. Le volant bien en main, le pied collé sur l’accélérateur, vous voilà prêt à affronter la jungle urbaine. La voie arrière est limitée à 90 cm, idéal pour se faufiler entre des voitures bloquées dans les bouchons : «C’est le lot des grandes villes. Lorsque vous roulez à 20 km/h au côté de voitures arrêtées, c’est comme si vous dépassiez sur l’autoroute ! En France, les grands pdg vont au boulot en scooter. La ville bouge en moyenne à 16 km/h, un scooter avance au minimum à 30 km/h. L’idée est également de rouler utile. Pour la maman qui joue les taxiwomen en accompagnant les enfants à l’école, deux places, ce n’est pas suffisant. Voilà pourquoi je propose trois sièges, et encore un

coffre à l’arrière.» Et Franco de nous dévoiler une autre petite manette dissimulée sous le volant, à utiliser de préférence dès qu’on a quitté la ville. La voie arrière passe automatiquement de 90 cm à 175 cm, ce qui rend le véhicule beaucoup plus sûr : «Pour retrouver la position polygonale positive pour trois personnes à 100 km/h, il me fallait au minimum 175 cm. Il faut que les idées soient explicables. J’ai placé des photos grandeur nature sur le stand pour que les gens comprennent, autrement tout le monde me demanderait d’ouvrir le capot ou d’élargir la voie arrière.» S’approche alors un homme spécialisé dans les taxis-motos, près de la gare de Lyon, à Paris : «Mais moi ça m’intéresse.» «Du calme, c’est encore chaud !», répond le constructeur de Grandson.


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LES DÉBUTS DE FRANCO SBARRO

1938 Naissance de Francesco Zefferino Sbarro, à Presicce, dans les Pouilles. 1954 Son père Salvatore s’encastre sous un camion, la moto est transformée par Franco. 1957 Arrivée en Suisse, contrat de mécanicien de précision chez Esco. 1958 Emploi dans un garage au Landeron, parenthèse en Italie et retour en Suisse, au garage Morris de Neuchâtel. Reprend une sousagence Borgward à Salvenach. 1960 Loue un atelier d’un concessionnaire BMW à Yverdon. L’intendant du château de Grandson, Herbert de Caboga, lui propose de s’occuper des voitures de Georges Filipinetti. 1963-1967 Mécanicien en chef de la Scuderia Filipinetti. 1966-67 Création des Coupés Filipinetti I et II. 1968 Fondation de ACA Sbarro Atelier de construction automobile. 1973 Premier Salon de Genève, présentation de la SV1 Safety vehicle.

La Tracto-sphère, millésime 2017.

Les élèves de l’école de design de Montbéliard avec leur dernière création, la Mojave, en compagnie de Denis Brogniart.

IL PENCHE POUR LA TRACTION

Franco Sbarro présentait également à Genève la Pendo-traction, un véhicule embarquant deux personnes et leurs bagages, qui s’inscrit dans la même ligne que la Tracto-sphère. Comme son nom l’indique, la Pendo-traction penche dans les virages, mais se mue en tricycle à basse vitesse en bloquant la position verticale des deux roues arrière. Cet engin doté d’un moteur de 75 ch est lui aussi une traction, histoire sans doute d’enfoncer le clou.

Si la traction s’est largement répandue dans l’univers de l’automobile, sa généralisation au monde des trois-roues ou des deux-roues soulève naturellement quelques questions : «On verra si une surpuissance à la roue avant rend le rattrapage plus facile qu’avec une roue arrière qui pousse et est parfois indomptable. Quand les premières voitures traction ont débarqué, on a tous crié au scandale. Aujourd’hui elles occupent 90 % de la production mondiale.»

Pas de doute, Franco Sbarro, 77 ans et des poussières, n’a rien perdu de sa passion et de son potentiel créatif. Le concepteur de la roue sans moyeu – le projet Osmos, en 1989 – fêtait son 45e Salon de Genève et la 30e année scolaire de son école de design. Et il n’y pas de raisons que ça s’arrête : «Je continuerai tant que j’aurai la santé et des envies, et des choses à dire.» Et qui sait, un certain Francesco reprendra-t-il un jour le flambeau des mains de son génial grand-papa : «Mon fils ainé, Fabien, vit dans un petit village du sud de l’Italie. Il vient aujourd’hui au Salon avec sa femme et Francesco, un joli petit garçon de 6 ans qui est super passionné !»


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SALON DE GENÈVE

DANS LES YEUX DE LAUREN IL EST DÉJÀ LOIN LE TEMPS OÙ L’HOMME ÉTAIT SEUL À FAIRE AUTORITÉ SUR L’AUTOMOBILE, UNE ÉPOQUE BEL ET BIEN RÉVOLUE AUJOURD’HUI, DEPUIS QUE LA FEMME A AFFIRMÉ SA PRÉSENCE DANS TOUS LES DOMAINES, Y COMPRIS CELUI DE NOS CHERS OBJETS ROULANTS, SUR LESQUELS ELLE PEUT AVOIR UNE ANALYSE AIGUISÉE. Par Gérard Vallat 1

Quand avez-vous possédé votre première voiture et laquelle ? Dès que j’ai eu mon permis de conduire, j’étais encore étudiante et je n’avais pas les moyens de me payer ma propre voiture, alors j’ai hérité de l’ancienne de mes parents. C’était une grosse BMW 740. Vos études terminées, quelle première voiture vous êtes-vous offerte ? Je voulais absolument une Mini Cooper, ce que j’ai fait dès que j’ai gagné ma vie. J’ai adoré cette voiture que j’ai voulue très spéciale, puisqu’elle avait une boîte de vitesses manuelle, une option rare aux Etats-Unis où pratiquement toutes les voitures sont automatiques.

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mpliquée dans l’automobile pour diverses raisons, notamment par le fait qu’elle a épousé Neel Jani, champion du monde d’endurance et vainqueur des 24 Heures du Mans, Lauren Jani nous a accompagnés pour une visite éclair du salon de l’automobile. Américaine, la jeune femme qui a appris le français et l’allemand, vit maintenant en Suisse dans la région de Bienne, après avoir passé la plus grande partie de sa vie aux Etats-Unis, précisément à Indianapolis, ville dont elle est originaire. Un lieu aussi mythique que Le Mans et ses 24 Heures, puisqu’elle est le berceau des fameux 500 miles d’Indianapolis. Une ville dont presque tous les habitants se sentent liés à leur épreuve, une des trois plus importantes du sport automobile mondial. En ce qui concerne Lauren Jani, le lien avec la course passe par son père qui fait partie de l’organisation. Lauren nous a confié son regard sur l’automobile et aussi ses commentaires sur quelques modèles qu’elle a choisis au salon de Genève.

Qu’est-ce qu’une voiture pour vous ? Ce n’est pas une question facile, je vois plusieurs réponses, il y a tellement d’usages pour une voiture. Aux Etats Unis les distances sont longues et nous passons beaucoup de temps dans notre voiture. C’est presqu’un deuxième domicile, donc elle doit d’abord être confortable, mais elle doit aussi me plaire puis… évidemment avoir de la puissance et être rapide.

LAUREN NOUS A CONFIÉ SON REGARD SUR L’AUTOMOBILE ET AUSSI SES COMMENTAIRES SUR CERTAINS MODÈLES QU’ELLE A CHOISIS AU SALON DE GENÈVE.

Aujourd’hui, quelle est la voiture de vos rêves ? C’est difficile à dire, beaucoup me plairaient, mais je n’ai pas de rêve puisque je le vis. Neel étant pilote d’usine Porsche, nous avons la chance de disposer des voitures de la marque. Nous avons actuellement un Cayenne et une Turbo et parfois d’autres modèles Porsche. Je ne peux vraiment pas rêver mieux. Quel est votre avis sur la nouvelle technologie des voitures autonomes ? A mon avis, on a besoin des voitures autonomes en ville et dans les bouchons. Dans ces circonstances, on voit tellement de personnes faire d’autres choses que conduire leur voiture. Aujourd’hui, tellement de personnes sont très actives et constamment connectées. Dans le trafic à 30 ou 40 km/h, une voiture autonome me semble une bonne solution et surtout plus sécuritaire. Ce n’est pas la même histoire sur route et autoroute, j’apprécie encore de conduire ma voiture.


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LA SÉLECTION DE LAUREN JANI

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Il était difficile de faire un choix parmi les centaines de voitures exposées au salon, raison pour laquelle Lauren a fait une sélection proche des différentes tendances proposées lors de cette édition. FORD GT (1)

Mon premier coup de cœur. Cette voiture est vraiment très belle, agressive, puissante et je trouve que l’aérodynamique est vraiment sophistiquée. En plus, elle est Américaine. Je vois la version compétition en course lorsque j’accompagne Neel. MCLAREN 720 S (2)

Magnifique, une vraie voiture de course pour la route. J’adore l’ouverture des portes en élytre, puis à l’intérieur, tout est tellement bien fini. Elle a un air «animal» et donne vraiment envie de partir avec elle. Malheureusement il y a trop de radars partout. Tata Tamo Racemo (3) Visuellement, je la trouve un peu «carrée», bien qu’il y ait des courbes je préfère des lignes moins torturées. Ensuite, on ne connait pas vraiment cette marque indienne, mais je pense que je devrais l’essayer pour mieux apprécier cette voiture.

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FORMULE E

Quand nous sommes à la maison et qu’il y a une course à la télévision, on regarde tout avec Neel. Alors évidemment on suit la Formule E. Ce n’est pas la formule la plus puissante, mais je pense que l’avenir passera par ce genre de compétitions. On sait que la technologie des batteries évolue très vite et que cela se reporte sur la voiture de tous les jours. VOITURES ÉLECTRIQUES (4)

On voit beaucoup de voitures électriques dans ce salon, c’est naturel parce que la planète a besoin de nouvelles solutions énergétiques. Chaque voie qui permet de remplacer l’énergie fossile est à explorer. On voit qu’il y a différentes approches de la part des constructeurs. Des voitures urbaines, d’autres capables de longues distances et encore d’autres créées uniquement pour le fun, comme ce petit buggy. Je crois beaucoup à ces nouvelles voitures et on voit que cela se développe partout, et également en Amérique par Tesla qui produit des voitures esthétiques et aussi puissantes. Il y en a pas mal en Europe je trouve.

PEUGEOT 3008 – VOITURE DE L’ANNÉE (6)

MORGAN (5)

Je découvre une voiture que je ne connaissais pas, et surtout je suis surprise que cette voiture soit produite encore aujourd’hui. Je viens d’apprendre par John que le châssis est en bois, mais aussi que la suspension est pratiquement la même qu’à l’origine de cette voiture. Oui, j’aime bien et ce serait sympa d’en avoir une pour aller faire des pique-nique en campagne.

J’avoue que je ne connaissais pas cette élection de la voiture de l’année et je ne sais pas selon quels critères elle est choisie. A première vue, je trouve qu’elle ressemble beaucoup à chaque voiture de cette catégorie mid-size SUV. Des voitures pratiques pour les familles qui restent de dimensions «raisonnables». Je vois que le tableau de bord est très moderne et il semble qu’il y ait beaucoup de technologie. Suite page 16


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SALON DE GENÈVE

A MON AVIS, ON A BESOIN DES VOITURES AUTONOMES EN VILLE ET DANS LES BOUCHONS. DANS LE TRAFIC À 30 OU 40 KM/H, UNE VOITURE AUTONOME ME SEMBLE UNE BONNE SOLUTION ET SURTOUT PLUS SÉCURITAIRE.

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VW SEDRIC (7)

On a parlé des voitures autonomes, et on voit que VW travaille très fort sur ce sujet. Cette marque propose un modèle pour chaque besoin, je crois qu’un jour ils proposeront plusieurs modèles autonomes.

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PORSCHE PANAMERA HYBRID (8)

Cette voiture me plaît bien sûr, pour les raisons qu’on connaît, mais ce qui me plaît, c’est sa nouvelle technologie hybride qui utilise des solutions développées sur le prototype LMP1 que pilote Neel. Nous parcourons beaucoup de distances et je me réjouis vraiment de conduire bientôt cette voiture. CADILLAC

Quand je vois une Cadillac, je pense à mes grands-parents. Elle évoque complètement la typique voiture américaine. C’est une très bonne voiture, mais son allure reste très classique et je l’associe à des personnes d’un âge plutôt mûr. RAM POWER WAGON (9)

Encore une Américaine plus que typique, avec un format difficile pour l’Europe. Nous en avons énormément aux Etats-Unis et celle-ci a une particularité d’avoir un gros moteur Hemi, très connu pour sa puissance. FIAT CINQUECENTO (10)

Petite voiture classique que j’aime pour son design très italien. Elle a plein de petits détails, à l’ que j’adore. Son format est idéal pour la ville, tout en accueillant quatre personnes à bord.

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TEST NISSAN JUKE RS

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UN JOYEUX TRUBLION POUR TOUT CONSTRUCTEUR QUI SE RESPECTE, IL EST PRIMORDIAL DE POSSÉDER DANS SA GAMME AU MOINS UNE VERSION MUSCLÉE D’UN MODÈLE DE PRODUCTION COURANTE. CHEZ NISSAN, CE RÔLE EST DÉVOLU À LA JUKE QUI, POUR BIEN MARQUER SON CARACTÈRE, REÇOIT LA DÉNOMINATION RS, POUR «RACING SPORT». Par Roland Christen UN PRIX RAISONNABLE

L’aménagement intérieur est traité comme il se doit dans un style délibérément sportif, avec des sièges du type baquet qui soutiennent bien le corps mais sont toutefois un brin étriqués. Le tableau de bord est joliment dessiné, le volant comporte à son sommet un trait rouge qui en conduite limite permet de toujours connaître la position des roues.

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ertes, le constructeur japonais du groupe RenaultNissan dispose aussi dans sa palette de la méchante GTR, une sportive pure et dure. Mais la Juke est d’une autre veine. Il s’agit d’une petite berline bicorps laquelle, dans sa version d’origine, est une véritable familiale. Pour la version RS, elle s’est pliée à une série de séances de musculation. Résultat : le moteur 4 cylindres de 1,6 l développe désormais 214 ch à 6000 tr/min, soit un rendement spécifique de 134 ch/litre. Par rapport à la version précédente, le gain est de 18 ch, ce qui n’est pas négligeable. Ce groupe propulseur est associé à une boîte automatique à variation continue comportant toutefois 8 rapports fixes, le changement de vitesse s’opérant à l’aide de palettes disposées sous le volant, ce qui permet d’exploiter au mieux toutes les qualités routières de cette Nissan Juke RS. TRACTION INTÉGRALE

La puissance du moteur est d’autant mieux mise en valeur que le propulseur est associé à une transmission intégrale des plus élaborées. En effet,

DE 0 À 100 KM/H EN JUSTE 8 SECONDES, VITESSE MAXI 200 KM/H

les systèmes de transmission intégrale conventionnels (AWD) répartissent généralement la puissance entre les roues avant et arrière. Or, sur la version équipée de l’All-mode 4x4i avec répartition du couple, la puissance est aussi transmise à la roue gauche et à la roue droite du train arrière. La répartition du couple permet de transmettre plus de force à la roue extérieure dans les virages afin de mieux respecter la trajectoire souhaitée et d’assurer ainsi une meilleure motricité en sortie de courbe. Il en résulte un comportement routier précis, par corollaire une conduite plus sûre, en particulier par des conditions d’adhérence variable.

De 0 à 100 km/h en juste 8 secondes, vitesse maxi 200 km/h : ces données soulignent bien un caractère performant. Du coup, le prix de CHF 36’415.apparaît comme tout à fait raisonnable. Reste à évoquer le style de cette quatreportes. D’aucuns loueront l’audace de Nissan qui, à une époque où toutes les voitures tendent à se ressembler, a le courage de faire preuve d’originalité. D’autres, en revanche, n’afficheront pas un enthousiasme débordant. La face avant en particulier est plutôt tourmentée, voire un brin agressive, mais c’est aussi une manière d’affirmer un caractère bien trempé.


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SPORT AUTOMOBILE

DERNIÈRE LIGNE DROITE

ILS SE CONNAISSENT DEPUIS L’ÉPOQUE DU KARTING, ONT DÉBUTÉ SIMULTANÉMENT LA MONOPLACE AVEC LA FILIÈRE BMW JEUNE TALENT, LOUIS DELÉTRAZ ET RALPH BOSCHUNG SE RETROUVENT UNE NOUVELLE FOIS EN COMPÉTITION SUR LE DERNIER NIVEAU AVANT LA F1. Par Gérard Vallat

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réparé à la discipline suite à une magnifique saison en Formula V8 3.5, qu’il a conclue par un titre de vice-champion, Louis Delétraz débute l’aventure de la F2 avec un léger avantage sur Ralph Boschung, étant donné la quasi similitude existant entre les monoplaces F2 et Formula V8 3.5. De son côté, Ralph

Boschung sort de deux «demi-saison» en GP3, avec l’avantage de bien connaitre les subtilités d’optimisation des pneus Pirelli. A quelques semaines du coup d’envoi de la saison, les deux rookies vont encore passer trois jours de tests à Barhain, avant le grand saut dans un championnat qui peut être déterminant pour leur avenir.

CALENDRIER F2 14-16 avril Bahreïn/Sakhir 12-14 mai Catalogne/Barcelone 25-27 mai Monaco 23-25 juin Azerbaïdjan/Bakou 7-9 juillet Autriche/Red Bull Ring 14-16 juillet GB/Silverstone 28-30 juillet Hongrie/Hungaroring 25-27 août Belgique/Spa 1-3 septembre Italie/Monza 6-8 octobre Espagne/Jerez 24-26 novembre Abu Dhabi/Yas Marina


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NE L’APPELEZ PLUS GP2 CRÉÉ EN 2005, SUR LES CENDRES DE LA DÉFUNTE F3000, LE CHAMPIONNAT GP2 CHANGE DE NOM POUR S’INTITULER DÉSORMAIS F2, UNE APPELLATION SITUANT PLUS PRÉCISÉMENT LA DISCIPLINE FACE À LA F1, CATÉGORIE ULTIME. Par Gérard Vallat

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ernière marche avant la Formule 1, cette nouvelle F2, ex-GP2, a permis à de nombreux pilotes de franchir le rubicond, à l’image des derniers champions du monde Nico Rosberg et Lewis Hamilton. Néanmoins, elle ne délivre pas pour autant de sésame pour ce passage comme nous l’avons malheureusement constaté avec l’alémanique Fabio Leimer, champion 2013 au point mort depuis son titre. Parmi les Suisses ayant pris le départ du GP2, on relèvera les noms de ceux qui sont parvenus à s’imposer. Top-scorer, Romain Grosjean a remporté 14 victoires et les titres Intercontinental et Asie. Fabio Leimer a décroché 5 premières places et un titre, Sébastien Buemi s’est quant à lui imposé à 3 reprises, Neel Jani est double vainqueur et enfin Edoardo Mortara a marqué la série d’une première place.

Ralph Boschung

ON ATTENDRA LE PREMIER RENDEZ-VOUS DE CET EXERCICE 2017 LES 15 ET 16 AVRIL PROCHAINS.

Louis Delétraz

Cette saison, à l’aube d’une nouvelle ère, Louis Delétraz et Ralph Boschung prennent le relais de leurs ainés avec des ambitions affichées. Incorporé dans la formation Racing Engineering, qui avait déjà été «famille d’accueil» GP2 de Neel Jani et Fabio Leimer, Louis Delétraz dispose d’un excellent package. L’équipe, rompue à la discipline, fait partie des trois tops teams F2, avec Prema et Dam’s. Dans le cockpit, Louis Delétraz sort d’une excellente saison en Formule V8 3.5, qu’il avait conclue par un titre de vice-champion. Moins limpide, le parcours de Ralph Boschung est passé par deux saisons avortées en GP3, sanctionnées d’une seule victoire. Néanmoins, le talent du Valaisan n’est pas passé inaperçu du côté de l’équipe espagnole Campos qui lui a offert l’opportunité de piloter une de ses monoplaces cette saison. A pied d’œuvre sur le circuit de Barcelone pour les trois premiers jours de tests d’avant-saison, Louis Delétraz et Ralph Boschung ont réalisé tour à tour des chronos prometteurs. On attendra le premier rendezvous de cet exercice 2017 les 15 et 16 avril prochains.


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SPORT AUTOMOBILE

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NEWS...

NEEL JANI, SÉBASTIEN BUEMI ET MARCEL FÄSSLER Engagés aux 12 heures de Sebring, Neel Jani, Sébastien Buemi et Marcel Fässler ont connu des fortunes contrastées. Toujours aussi véloce, Neel Jani a décroché la pole position au volant de l’Oreca 07 Rebellion qu’il partage avec Sébastien Buemi. Hélas, après près de deux heures passées en tête de la classique floridienne, l’Oreca a donné des signes de faiblesse qui ont forcé son abandon. Guère plus heureux, Marcel Fässler n’a pas eu le loisir de prendre le volant de la Corvette C7, après que son équipier soit rentré définitivement aux stands sur problème moteur.

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’attente avant le déferlement des hostilités sportives n’est pas tout à fait terminée, mais quelques résultats de nos ressortissants sont néanmoins à relever, tout comme les dernières informations de transferts et nouveaux programmes de pilotes dont les calendriers n’étaient pas encore définis. Par Gérard Vallat

JONATHAN HIRSCHI A l’aise en rallye comme en circuit, Jonathan Hirschi a un agenda chargé pour cette saison. Engagé en GT avec le team Emil Frey Jaguar, le Neuchâtelois pilotera également en championnat du monde une Oreca 07 LMP2 de l’équipe britannique Manor.

ALEXANDRE IMPERATORI Remercié, comme Mathéo Tuscher, après deux bonnes saisons passées au volant de la Rebellion R-One du team éponyme, Alexandre Imperatori évoluera cette année au volant de la nouvelle BMW M6 du team Falken. Engagé en VLN, le Fribourgeois de Shanghai disputera notamment les 24 heures du Nürburgring.

SIMONA DE SILVESTRO Après près d’une dizaine d’années passées aux Etats-Unis en Indycar, une discipline qui l’a vue sur le podium, ainsi qu’une tentative avortée chez Sauber F1, Simona de Silvestro a tourné la page monoplace pour ouvrir celle du V8 Supercars Australien. Un nouvel apprentissage pour la Vaudoise qui compte bien être rapidement en mesure de jouer les premiers rôles au volant de la Nissan Altima du team Harvey Norman.

SÉBASTIEN CARRON Reprise du championnat suisse des rallyes avec la première épreuve au Pays de Gier qui a vu la victoire de la Fiesta RS du duo Sébastien Carron/Vincent Landais, devant Paolo Ballinari/Paolo Pianca, également sur une Ford Fiesta RS et l’équipage de la Skoda Fabia, Thibaut Habouzit/Sandra Fargier. En lice lui aussi pour le podium de cette épreuve, Pascal Perroud (pilote du mois) n’a malheureusement pas vu l’arrivée après une sortie de route.

NICOLAS MAULINI Après avoir évolué quelques saisons en prototype CN, au sein de la série VdeV, Nicolas Maulini a fait le pas vers la catégorie LMP3, toujours dans le même championnat. Pour ses débuts lors des 6 heures de Barcelone, le Genevois découvrait la nouvelle Norma M30 avec laquelle il s’est classé 7e d’une classe remportée par le vaudois David Droux. Egalement de la partie, Antonin Borga a pris la 4e place.


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PILOTE DU MOIS

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PERROUD SE REPLACE SUR L’ORBITE VICE-CHAMPION SUISSE DES RALLYES À L’ISSUE DE LA SAISON 2015, PASCAL PERROUD VISAIT L’AMÉLIORATION DE SON ASCENSION, MAIS LES ALÉAS DU SPORT EN AVAIENT DÉCIDÉ AUTREMENT. DE QUOI REBOOSTER LES AMBITIONS DU VAUDOIS À L’ORÉE DE 2017. Par Gérard Vallat

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ilote éclectique, passé avec succès du circuit, où il fut un grand animateur des coupes de marques Renault, au rallye, Pascal Perroud s’est affirmé au fil des années comme l’un des postulants au titre de son nouveau domaine de prédilection. Discipline exigeante, le rallye nécessite de rassembler divers ingrédients indispensables à la réussite. Parmi ceux-ci, une bonne voiture bien sûr, l’équipe compétente assurant l’entretien et l’assistance de celle-ci, mais aussi et surtout, lier son destin sportif à un excellent équipier. Pièce maitresse de ce type de compétition, l’osmose entre les hommes du cockpit peut s’avérer déterminante. Un atout constitué maintenant dans le cockpit de la Ford Fiesta avec la paire Pascal Perroud/Romain Blondeau.

la voiture ne marchait pas et comme la poisse s’accrochait à moi, j’ai fait une grosse sortie au Tessin. Finalement, ces événements font partie du jeu, et en tout cas cela n’entame jamais ma motivation. Néanmoins, d’un point de vue comptable, je n’avais plus aucun espoir de me battre pour le titre. La voiture n’était pas réparée, j’ai manqué le Mont-Blanc, puis j’ai terminé ma saison avec le Valais en vue de préparer 2017.

On t’attendait très fort la saison passée, mais il semble que rien ne s’est passé comme prévu ? Malheureusement c’était une saison compliquée, avec trois manches qui se sont mal enchainées, entre problèmes mécaniques et sortie de route. Aux Pays de Giers et Critérium Jurassien,

N’est-ce pas compliqué de changer de coéquipier ? C’est certain que l’idéal serait de travailler depuis longtemps avec la même personne, mais ce n’est pas si simple qu’il n’y parait, surtout depuis les nouvelles règles de reconnaissances. L’entente doit être parfaite,

Cette saison est mieux partie, avec pas mal de nouveautés ? En effet, j’ai changé d’équipe pour confier la gestion de ma voiture à l’équipe tessinoise Race Art Technologie. Je les ai déjà pratiqués avec succès au Valais 2016, avec mon nouveau coéquipier Romain Blondeau.

le courant doit passer pour constituer une confiance réciproque entre pilote et co-pilote. Ce climat de confiance détermine une grande part de réussite. Je me sens bien avec Romain, les passages de reconnaissance sont maintenant très contrôlés. Par conséquent il est hyper important que les notes soient parfaites, fini l’époque où le pilote peut rouler à vue quand il est perdu. Alors l’objectif de te battre pour le titre est à nouveau d’actualité ? En tout cas, nous sommes préparés pour cet objectif. Nous avons disputé récemment le Baldomerien, un petit rallye régional, pour nous mettre en jambes. Ce sera une saison difficile, de la folie même. Je ne suis pas sûr qu’il y ait eu un tel niveau et une telle concurrence en championnat suisse, en tout cas cela fait longtemps. Au moins huit équipages sont en course pour la gagne, Carron, Ballinari, Althaus et un autre Althaus, le retour de Sieber et aussi Michael Burri, tous en R5. Ce sera vraiment chaud. Nous allons nous donner les trois premiers rallyes avant de faire le point sur nos chances.


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TEST VOLVO V60 POLESTAR

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CLASSE INTERCONTINENTALE EN SCHÉMATISANT ON PEUT AFFIRMER QU’IL EXISTE FONDAMENTALEMENT TROIS MARQUES HAUT DE GAMME DE GRANDE DIFFUSION, SOIT AUDI, MERCEDES ET BMW. OR, À CES TROIS MOUSQUETAIRES VIENT S’AJOUTER UN QUATRIÈME LARRON, VOLVO. Par Roland Christen

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i le trio automobile Athos, Portos et Aramis a pour point commun d’être constitué de constructeurs allemands, en revanche D’Artagnan, lui, vient de la Suède. Dans la saga automobile, la marque suédoise occupe une place à part, ce qui lui confère une originalité évidente. Car depuis 2010, Volvo est en mains chinoises par le biais du groupe Geely qui avait, en 2010, repris le flambeau des mains de Ford ! UN PIONNIER SÉCURITAIRE

Les Chinois ont très vite saisi l’importance du savoir-faire de Volvo. Fort habilement, ils ont su préserver la qualité et l’image de marque du constructeur suédois tout en profitant de son capital technologique. C’est de cette démarche qu’est née la nouveau break V60 Polestar. Ce qui saute aux yeux de prime abord, ce sont les lignes équilibrées, tirées au cordeau de ce modèle au charme indéniable. Et ce qui ne se voit pas est tout autant significatif : sur le plan sécuritaire Volvo a toujours fait œuvre de pionnier et constitué une référence, bien entendu la V60 respecte cette tradition. C’est ainsi que dans son exécution Polestar ce break comprend de série un système de freinage d’urgence avec identification des piétons et des cyclistes.

SACRÉE CAVALERIE

Mais l’évolution la plus importante est intervenue au niveau de la motorisation essence. La réduction de la cylindrée à 2 litres a été compensée par une augmentation de pression de suralimentation. Le moteur est associé à un compresseur comportant un réservoir modulaire, l’ensemble étant géré par un dispositif qui permet de disposer d’un regain de puissance à la moindre sollicitation. Dans la pratique, sur le moteur essence Drive E de 2 litres, cette configuration se révèle d’une formidable efficacité : il suffit de presser sur l’accélérateur pour provoquer un déchaînement de la cavalerie pratiquement à tous les régimes. En chiffres cela s’exprime par 367 ch et un couple maxi de 470 Nm, accélération de 0 à 100 km/h en 4,8 secondes ! Il y a de nombreuses voitures dites «de sport» qui se situent bien en-deçà de ces données chiffrées.

IL SUFFIT DE PRESSER SUR L’ACCÉLÉRATEUR POUR PROVOQUER UN DÉCHAÎNEMENT DE LA CAVALERIE PRATIQUEMENT À TOUS LES RÉGIMES.

Grâce à un système de traction intégrale hautement performant, la motricité de cette Volvo V60 Polestar est irréprochable. Quant à la suspension, elle est plutôt ferme tout en offrant un confort jamais pris en défaut. Une instrumentation soignée et efficace, une finition exemplaire jusque dans les moindres détails ajoutent encore au plaisir de conduire. Reste tout de même un bémol, à savoir le prix : CHF 87’000. Bien entendu c’est beaucoup d’argent, mais après tout, les trois mousquetaires ne sont pas non plus des jouteurs particulièrement parcimonieux !


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BILLET DU PRÉSIDENT CENTRAL

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POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE 2050:

LE COÛT DE LA MOBILITÉ AUGMENTERA MASSIVEMENT SANS ÉQUIVOQUE, L’AUTOMOBILE CLUB DE SUISSE (ACS) S’ENGAGE EN FAVEUR DE LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ET SOUTIENT TOUTES MESURES UTILES. MAIS IL EXAMINE D’UN ŒIL CRITIQUE LA PREMIÈRE ÉTAPE DE L’ÉNERGIE ÉNERGÉTIQUE 2050, ADOPTÉE PAR LES CHAMBRES FÉDÉRALES EN SESSION D’AUTOMNE.

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a stratégie énergétique de la Suisse est prévue pour se dérouler en plusieurs étapes. La première – la nouvelle loi sur l’énergie – sera soumise au peuple le 21 mai 2017, suite à un référendum porté par des parlementaires de toutes tendances. La particularité de cette loi réside dans le fait qu’elle contient des objectifs irréalistes, tels que la division par deux de la consommation de mazout, gaz, essence et diesel entre 1990 et 2035. Son financement n’est pas défini, car la deuxième étape, décisive de la stratégie énergétique – le système incitatif en matière climatique et énergétique (SIMCE) – a été sabordée auparavant par la commission compétente du Conseil national. Les partisans comptent sur un meilleur résultat lors de la votation populaire si les coûts immenses sont dissimulés. De ce fait, il est absolument impossible de savoir comment les objectifs 2035, dont le coût est évalué à 200 (!) milliards, pourraient être financés. Les partisans essaient donc intentionnellement de duper le peuple et de dévoiler toute la vérité ultérieurement. Car si le peuple se prononce en faveur de la nouvelle loi sur l’énergie, on peut supposer qu’à la suite, les impôts massivement majorés sur l’électricité, mazout et essence seront réactivés rapidement ou remplacés par d’autres sources de financement.

«LA QUESTION QUI SE POSE AUJOURD’HUI EST DE SAVOIR COMMENT CES COÛTS ÉNORMES SERAIENT PRIS EN CHARGE.»

Des mesures coûteuses sont prévues pour atteindre les objectifs de la stratégie énergétique 2050, y compris certaines qui entraveraient massivement le domaine de la mobilité. Il convient donc de les examiner d’un œil critique. Les réglementations concernant les émissions de CO2 par les voitures de tourisme neuves, par exemple, continueraient à être renforcées. Le but de la stratégie énergétique, à savoir une réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre en Suisse d’ici 2030, est inatteignable sans que des coûts massifs pour la restructuration du système énergétique et les projets de transformation y relatifs soient assumés. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir comment ces coûts énormes seraient pris en charge. La réponse est : par des augmentations exorbitantes dans le secteur de l’énergie. Selon la proposition avancée, l’essence augmenterait de 26 centimes par litre. S’y ajouteraient les 67 centimes d’augmentation par litre de mazout et les 3 centimes par kWh pour l’électricité. Une facture véritablement salée ! Elle l’est d’autant plus que le peuple s’est d’ores et déjà prononcé en faveur du fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA). Les mesures frappent donc de façon particulièrement massive le secteur de la mobilité. Selon l’ACS, il faut tout d’abord atteindre la transparence des coûts, et dans plusieurs domaines, leur efficacité doit être démontrée. Il est inacceptable qu’une modification de la loi soit obtenue au moyen d’un tel processus de saucissonnage. Car si les votants acceptent la première tranche le 21 mai 2017, les autres suivront rapidement – et sans participation à la prise de décision par le peuple.

Thomas Hurter, conseiller national, président central de l’Automobile Club de Suisse

Pour l’ACS, cette logique est inacceptable. Il demande à ce que la Confédération et les acteurs de la politique commencent par entamer des réflexions supplémentaires et différenciées sur le thème de la mobilité. C’est pour cette raison que la direction de l’ACS a décidé de soutenir le référendum contre la loi sur l’énergie. Il demande donc à ses membres de voter, le 21 mai 2017, en faveur du référendum lancé par un groupe de parlementaires de toutes tendances.


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BILLET DU PRÉSIDENT

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AUTO ÉMOTION QUEL PLAISIR EN CE JOUR DE SALON DE DÉAMBULER DANS LES STANDS DES GRANDES MARQUES AUTOMOBILES ET DE PARTAGER CETTE PASSION POUR LA BELLE MÉCANIQUE, LE DESIGN ET L’INNOVATION. Stéphane Monnet, président ACS Valais.

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uel plaisir de voir tout ce petit monde prendre des photos, poser des questions, dans une ambiance conviviale et sympathique, loin du stress et de l’agitation de notre quotidien. Quel contraste avec notre circulation quotidienne ! Sur nos routes, peu de courtoisie, beaucoup de stress, d’inattention et aussi d’agressivité. Ce sont malheureusement les maux qui rongent quotidiennement la vie de beaucoup d’automobilistes. Où sont passés les gentlemen driver d’hier ? Ont-ils laissé la place à de nouveaux Mad Max pour qui la jungle urbaine devient un exutoire quotidien ?

A l’approche des beaux jours et du printemps, nous allons voir apparaître sur nos routes nos amis motards et cyclistes qui, comme bon nombre d’entre nous, sont de vrais passionnés, qu’ils soient motorisés ou non. Après un trop long hiver, ils seront nombreux à étrenner leur monture et à s’adonner à leur passion. Soyons vigilants et prenons conscience que la route se partage et que le respect de tous les usagers est l’essence indispensable à notre bien-être routier. Cette vigilance et cette responsabilité sont bien entendu partagées entre tous les utilisateurs. Nous n’avons pas à assumer seuls ce rôle mais rien ne nous empêche de montrer l’exemple.

Lors des dernières votations, le bon sens helvétique nous a donné, avec FORTA, un équilibre et une meilleure répartition des deniers publics qui va nous aider à la bonne gestion de nos infrastructures routières. Ce bon sens doit se retrouver également dans notre conduite et favoriser le vivre ensemble, également sur nos routes.

D’autant plus, il est vrai, que nos villes romandes ne sont pas toujours idéalement adaptées pour permettre à tous les usagers de circuler en toute quiétude: travaux, déviations, voies à sens unique, voie de présélections soudaines, feux rouge nombreux, etc. Il est crucial de pouvoir donner à tous le moyen de circuler, notamment à la

SOYONS VIGILANTS ET PRENONS CONSCIENCE QUE LA ROUTE SE PARTAGE. catégorie des personnes âgées qui reste une tranche dynamique de la population suisse mais que nous ignorons trop. Prenons garde également à nos aînés, qu’ils soient à pied, à vélo ou en voiture. Ils méritent également respect, tolérance et attention. Nous espérons que vous aussi, vous avez eu l’occasion et le plaisir de visiter ce magnifique salon où, une fois de plus, le stand ACS a fait honneur à sa réputation. Si ça n’a pas été le cas cette année, réservez l’événement international de l’automobile 2018 et n’oubliez pas de vous arrêter sur notre stand pour profiter d’un moment de calme et de repos pour contempler tout ce microcosme «automotivé». Bonne route à vous, avec passion et respect.


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GENÈVE

SECTIONS ACS

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SLALOM DE GENÈVE

NOUS AVONS LE PLAISIR DE VOUS INFORMER QUE LA 5e ÉDITION DU SLALOM DE GENÈVE SE TIENDRA LES 8 ET 9 JUILLET 2017 À PALEXPO.

Les inscriptions seront ouvertes au mois d’avril 2017 (max. 110 voitures par jour). Le parcours reste identique à celui de 2016. Ce slalom comptera pour le championnat suisse des slaloms. Samedi et dimanche, Slalom LOCal ouvert à toute personne possédant son

permis de conduire ainsi qu’une voiture immatriculée. Dimanche, ouvert aux pilotes licenciés avec voiture de course (licences étrangères autorisées). Toutes les infos à suivre sur : www.slalom-de-geneve.ch ou sur la page facebook du slalom.

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NEUCHÂTEL

SECTIONS ACS

NOTRE PILOTE DU MOIS

CE MOIS, NOUS DONNONS LA PAROLES À PHILIPPE SCEMAMA. Je m’appelle Philippe Scemama et suis né à Bienne en 1960. Bien que mon père Maurice ait lui-même été un bon pilote automobile, également fondateur de l’Ecurie des 3 Chevrons et président de l’ACS Neuchâtel, je n’ai été attiré par l’automobile qu’une fois l’âge adulte atteint. En fait, ce sont surtout les exploits de mon frère Michel au Rallye de MonteCarlo qui m’ont attiré. J’ai alors eu une courte carrière en rallye au début des années 1980, au volant d’Opel Kadett, Ascona et autre Peugeot 206. 20 ans plus tard, nous avons, mes frères Michel, Yves et moi, repiqué au jeu en changeant toutefois complètement de registre puisque nous nous sommes alignés en circuit lors de course d’endurance (6h, 12h et 24h) au volant de véhicules historiques. Nous avons successivement roulé avec une Porsche 2.0 de 1965, une Ferrari 365 GTB «Daytona» de 1970 et un prototype anglais Chevron de 1970 également. Régulièrement sur les podiums, c’est au volant de ce prototype que nous avons fait nos meilleurs résultats,

sanctionnés par une 3e place au championnat d’endurance VdeV, première place de catégorie à la clé, en 2007. Aujourd’hui et depuis une demi-douzaine d’années, je cours toujours en VHC au volant de diverses voitures telles que Porsche 2.0, BMW CSL, Surtees F1, proto Lola Cosworth ou proto Sauber C5. C’est au volant de ce proto – la première Sauber ayant roulé aux 24 Heures du Mans en 1977 – que j’ai réalisé mon meilleur résultat l’an dernier puisque j’ai terminé 4e au général (76 voitures au départ), 1er de classe et surtout 1er à l’indice de performance à l’occasion du Mans Classic. Cet événement est sans nul doute LE rendez-vous des amoureux des véhicules historiques de compétition, puisqu’on y compte près de 500 voitures ayant participé aux 24 Heures du Mans entre 1929 et 1979. En 2016, 130’000 spectateurs y ont assisté et il y avait plus de 10’000 voitures de club exposées. Enfin, j’ai également réalisé l’an dernier un vieux rêve : 32 ans après une première participation, m’aligner au Tour de Corse Historique au volant d’une

redoutable Ford Escort de 1972, louée à Gérald Toedtli, préparateur bien connu d’Auvernier. Expérience fantastique qui s’est malheureusement soldée par un abandon le dernier jour (sur 5) dû à un serrage de pompe à eau. J’étais alors classé 10e, sur 130 au départ. De quoi donner des envies de revanche pour 2017…


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JOURNÉES ESSAIS LIBRES POUR GT ET MONOPLACES 10 avril 25 mai 20 et 21 juin 21 et 22 août 20 septembre Décembre

SPA-Francorchamps GP (7.0 km) Paul Ricard Le Castellet GP (5.8 km) Dijon-Prenois (3.8 km) Magny-Cours GP (4.4 km) Hockenheim GP (4.6 km) Yas Marina GP Abu Dhabi (5.6 km)

STAGE DE PILOTAGE EN FORMULE RENAULT 2.0 11 mai

Magny-Cours Club (2.6 km)

Sports-Promotion Sàrl — Case postale 112 — CH-2019 Chambrelien tél et fax +41 (0)32 8422649 — portable +41 (0)79 2406251 — info@sports-promotion.ch

SORTIE CIRCUIT LIGNIÈRES 05 MAI 2017 Comme l’année précédente, nous avons le plaisir de renouveler une après-midi de pilotage sur le circuit de Lignières en collaboration avec notre partenaire la Scuderia Tayfin. Nous nous réjouissons de vous accueillir le vendredi 05 mai 2017 de 13h30 à 17h00. Retrouvez toutes les informations nécessaires en ligne sur notre site internet www.acs.ch/neuchatel ou celui de la Scuderia Tayfin www.scuderia-taifyn.net !

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 25.04.2017 Nous pouvons d’ores et déjà vous communiquer que notre Assemblée générale se tiendra le mardi 25 avril 2017 à 19h00 à l’Hôtel-Restaurant La Croisée, à Malvilliers, 2043 Boudevilliers.

Un apéritif dînatoire sera servi aux membres participants après la partie officielle. Une invitation personnelle vous sera adressée dès le 20 mars par courrier postal. Pour des questions d’organisation, nous vous remercions

de vous inscrire à l’aide du coupon réponse de votre invitation, ou par téléphone ou par e-mail à acs.neuchtel@ acs.ch, avant la date du 10 avril 2017. Venez nombreux !

BULLETIN D’INSCRIPTION À découper et à nous retourner jusqu’au 10 avril 2017 :

ACS Automobile Club Suisse – Section neuchâteloise Rue du Crêt-Taconnet 12a, 2000 Neuchâtel T 032 725 81 22 | F 032 725 81 21 | acs.neuchatel@acs.ch Oui, je prendrai part à l’apéritif dînatoire à l’issue de l’Assemblée générale NOM............................................. PRÉNOM.................................................... Tél................................................... ADRESSE............................................................................................................................................................... E-mail..........................@..........................Date.................................................... Signature......................................


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VAUD

SECTIONS ACS

Retrouvez votre ssemblée invitation à l’a CS Vaud générale de l’A ribué di sur l’encart st ine. az ag m avec ce

CONCOURS D’ÉLÉGANCE SUISSE

CHÂTEAU DE COPPET, DU 23 AU 25 JUIN 2017 L’ACS Vaud a le plaisir et l’honneur de présenter le 2e Concours d’élégance Suisse. A peine les échos du succès de l’édition 2016 commencent-ils à s’évaporer que l’air de Coppet se charge déjà de l’excitation de la 2e édition du Concours d’élégance Suisse. Il faut dire que la célébration de l’exceptionnel patrimoine automobile et la maîtrise de l’art de la mécanique dans l’arc lémanique sont telles qu’il faut bien trois jours pour les célébrer dignement. En 2017, les amateurs seront conviés du

vendredi 23 au dimanche 25 juin dans le sublime écrin du château de Coppet, au bord du lac Léman, près de Genève. Cette manifestation fait revivre l’un des plus anciens concours d’élégance d’Europe, qui s’est tenu de 1927 à 1954 à Genève. Elle réunira cette année 70 voitures de 1920 à 1985. Ces dernières seront élégamment présentées sur les pelouses du château de Coppet et soumises à l’examen des meilleurs juges du moment, réunis sous la direction d’Adolfo Orsi et Ed Gilbertson, président honoraire. Le jury suivra les règles strictes d’évaluation fixées par le International Chief Judge Advisory Group (ICJAG). Ces trois jours de concours offriront aux participants le temps de profiter, dans une atmosphère chic et décontractée, des plus belles réalisations du

LES RANGIERS

patrimoine automobile et de savourer l’art de vivre qui s’y rattache. Vous y trouverez en outre une exposition d’artistes photographes, une exposition de pièces de haute horlogerie, un concours de dessin et l’opportunité de tester les derniers modèles des marques automobiles sponsors du Concours d’élégance Suisse. Le succès a conduit les organisateurs à retravailler le concept du pavillon culinaire en incluant des dégustations de vins accompagnées de menus à thèmes. Le vendredi soir se tiendra la soirée d’inauguration du Concours et le samedi soir le traditionnel dîner des collectionneurs au très prestigieux Hôtel des Bergues Four Seasons. Les personnes intéressées sont invitées à s’inscrire dans les meilleurs délais auprès du comité d’organisation. Toutes les informations relatives au Concours sont disponibles sur le site internet : www.concoursdelegancesuisse.com

91e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE

MERCREDI 24 MAI 2017 À 19H00 AUBERGE LES VIVIERS, DELÉMONT. L’ORDRE DU JOUR EST LE SUIVANT

1 Souhait de bienvenue 2 Appel 3 Nomination des scrutateurs 4 Approbation du procès-verbal de l’assemblée générale 2016 5 Présentation et approbation du rapport d’activité du président 6 Présentation des comptes 2016 7 Rapport des vérificateurs des comptes et acceptation

8 Programme d’activité 2017 9 Présentation et adoption du budget 2017 10 Fixation des cotisations 2018 11 Renouvellement des membres du comité 12 Hommage aux vétérans 13 Remise des prix du championnat interne de section 14 Divers

Toute proposition individuelle ou modification de l’ordre du jour doit parvenir au secrétariat de la section au plus tard 10 jours avant l’assemblée. La partie officielle sera suivie du traditionnel souper. Inscription jusqu’au 28 avril 2017 au moyen du bulletin d’inscription ci-dessous ou par courriel : acs.lesrangiers@acs.ch.

BULLETIN D’INSCRIPTION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Nom............................................................................. Prénom..................................................................... Adresse (rue).......................................................................................................................................................... No postal...................................................................... Localité..................................................................... No téléphone................................................................. Je participerai au souper qui suivra l’assemblée générale.

Adresse e-mail........................................................... Signature...................................................................

A ENVOYER À

ACS Les Rangiers, Case postale 130, 2882 Saint-Ursanne ou à l’adresse courriel acs.lesrangiers@acs.ch.


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VALAIS

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

VENDREDI 12 MAI 2017 A tous les membres de l’ACS Section Valais, Nous avons le grand plaisir de vous convier à notre annuelle Assemblée générale qui aura lieu à :

L’HÔTEL DES VIGNES RUE DU PONT 9 À UVRIER LE VENDREDI 12 MAI À 18H30 LES SUJETS À L’ORDRE DU JOUR SERONT LES SUIVANTS :

1. Procès-verbal de l’AG de 2016 2. Nomination des scrutateurs 3. Rapport du Comité 4. Comptes 2016 5. Rapport des vérificateurs de compte et approbation des comptes 6. Cotisations 2018 7. Budget 2018 8. Adoption des nouveaux statuts 9. Distribution des distinctions 10. Conférence de Richard CHASSOT et divers Puis, suivra un apéritif gourmand dans un cadre charmant. En cas de participation, il est important de s’inscrire auprès de notre Secrétariat. Merci de nous contacter par téléphone au 027 322 11 15 ou par e-mail à acsvalais@acs.ch. Nous signalons également que les nouveaux Statuts en état de projet sont d’ores et déjà à votre disposition auprès de notre siège social à Sion (rue du Scex 33). Ceux-ci seront soumis à approbation lors de cette AG. Venez nombreux !

Le bucolique hôtel des Vignes avec son grand jardin (© Hôtel des Vignes).


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LE COIN DES MEMBRES

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CONTACTEZ VOTRE SECTION Automobile Club de Suisse Wasserwerkgasse 39 CH-3000 Berne 13 T +41 31 328 31 11 F +41 31 311 03 10 info@acs.ch

ACS Section Berne Eigerstrasse 2 CH-3007 Berne T +41 32 323 15 25 F +41 32 323 71 69 acs.bern@bluewin.ch

ACS Fribourg Case postale 105 CH-1701 Fribourg T +41 26 341 80 20 F +41 26 347 15 25 acs.fribourg@acs.ch

ACS Genève Clos de la Fonderie 19 | CP 1205 CH-1227 Carouge T +41 22 342 22 33 F +41 22 301 37 11 acs.geneve@acs.ch

ACS Neuchâtel Rue du Crêt-Taconnet 12a CH-2000 Neuchâtel T +41 32 725 81 22 F +41 32 725 81 21 acs.neuchatel@acs.ch

ACS Les Rangiers Case postale 130 CH-2882 Saint-Ursanne T +41 32 422 65 22 F +41 32 421 42 15 acs.lesrangiers@acs.ch

ACS Valais Rue du Scex 33 CH-1950 Sion T +41 27 322 11 15 F +41 27 322 33 21 acsvalais@acs.ch

ACS Vaud Chemin des Gavardes 7 | CP 136 CH-1073 Savigny T +41 21 331 27 22 F +41 21 331 27 29 acs.vaud@acs.ch

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