PASSION AUTOMOBILE
SÉBASTIEN BUEMI CHEF DE FILE
Pages 6-9
Dans
LES CARRON
LA FOLLE DYNASTIE
Salon
EXCELLENCE AU QATAR
Jubilé de l’ACS VOITURES CLASSIQUES : UN RALLYE UNIQUE
SÉBASTIEN BUEMI CHEF DE FILE
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LES CARRON
LA FOLLE DYNASTIE
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EXCELLENCE AU QATAR
Jubilé de l’ACS VOITURES CLASSIQUES : UN RALLYE UNIQUE
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Depuis sa fondation en 1898, l’industrie automobile a connu un développement remarquable. Il y a 125 ans, les premières voitures étaient simples, lourdes et peu fiables, mais elles ont rapidement évolué pour devenir les véhicules sophistiqués et performants que nous connaissons aujourd’hui. Au début, ces véhicules étaient destinés aux riches. Au fil des ans, les coûts ont baissé et les voitures sont devenues plus accessibles. Le développement de nouvelles technologies, telles que la suspension, les pneus, les moteurs à combustion interne et les systèmes de freinage, a considérablement amélioré les performances et la sécurité des véhicules.
L’évolution des années 1950-1960 nous procure des modèles extravagants et plus confortables. La production de masse a permis d’abaisser les coûts, ce qui a contribué à populariser réellement les voitures. Déjà dans les années 1970-1980, les préoccupations environnementales ont commencé à influencer le développement de l’industrie automobile. Les gouvernements ont adopté des réglementations pour limiter les émissions polluantes des véhicules, et les fabricants ont commencé à développer des moteurs plus propres et plus efficaces en matière de consommation de carburant.
Actu automobile 4-5
Sport automobile - Formule E
Sébastien, Edoardo, Nico et les autres ! 6-9 Dans le rétro
La folle saga d’une dynastie : les Carron 10-13 Essai
Alpine A110 R : radicalement allégée 14-17 Salon automobile
GIMS Qatar : festival de l’excellence 16-17
Philippe Siffert
À l’heure de Jo 18-20
Page juridique
Droit de recours de l’assureur, faute grave 21
Jubilé des 125 ans de l’ACS
Un rallye unique pour véhicules classiques 22-25
Énergie
2022 : la fin des certitudes 26-27
Sport automobile
Delétraz annonce la couleur... 28-29
Quels Suisses en endurance ? 30-31
Thomas Hurter, président central
Au service des automobilistes depuis 125 ans 35
Tom Lüthi
Constance dans tout changement 36
René Desbaillet - président section Genève 2023 : une année électorale importante ! 37 Pages des sections ACS
Ces dernières années, les avancées technologiques ont permis le développement de nouveaux types de véhicules : électriques, hybrides et à hydrogène. Les systèmes de navigation et de connectivité ont également fait leur apparition, offrant une expérience de conduite plus intelligente et plus agréable.
En résumé, en 125 ans, l’industrie automobile a connu une transformation remarquable, passant des voitures coûteuses et peu fiables aux véhicules sophistiqués, connectés, économes en carburant et plus respectueux de l’environnement. Les prochaines années pourraient apporter encore plus de changements, avec la montée en puissance de la mobilité durable et des véhicules autonomes.
L’ACS fête en 2023 ses 125 ans d’existence. Le club est fondé en 1898, avec pour mission de défendre les intérêts des conducteurs de voitures et de les soutenir. Pour célébrer ses 125 ans, l’ACS organisera une série d’événements pour ses membres, tels que des expositions, des concours et des rallyes. Laissez-vous surprendre ! Lisez bien notre magazine.
Bien cordialement, Tony Baechler, président ACS Fribourg
Rien n’a été laissé au hasard pour cette Aston Martin
DBS 770 Ultimate, la plus rapide et la plus puissante de l’histoire de la marque. De nombreuses améliorations ont été apportées à la transmission, à la direction, à la suspension et à la structure du soubassement pour une meilleure expérience de conduite. Une silhouette intéressante avec ses coques et bas de caisse latéraux en fibre de carbone, capot en fer à cheval rodé, prise d’air avant et diffuseur arrière surprenant.
Avec son design athlétique, ce futur SUV 5 et 7 places offrira une habilité légèrement supérieure (4,72 m !). En latéral, la surface vitrée étirée à son maximum vers l’arrière contribue à l’allure élancée du véhicule, ainsi qu’à son élégance. L’arrière est sobrement dynamisé par un aileron situé dans le prolongement du pavillon. Cette sixième génération est dans la lignée de ses prédécesseurs pour allier confort et… espace !
Ces modèles se composent d’un moteur essence PureTech de nouvelle génération de 136 Ch, couplé à une nouvelle boîte de vitesses électrifiée à double embrayage (6 rapports comprenant un moteur électrique). Une batterie qui se recharge en conduisant, cette technologie fournit un couple supplémentaire à bas régime et réduit la consommation de carburant jusqu’à 15 % (de 126 g de CO2/km sur la 3008 et de 128 g de CO2/km sur la 5008). En ville, ce SUV du segment C équipé du système Hybrid peut ainsi fonctionner plus de 50 % du temps en mode électrique 100 % zéro émission.
Voiture extrêmement élégante de 4,98 m de long qui ne se présente pas seulement comme une sportive de classe supérieure, dont la garde au sol et les grandes roues de 22 pouces évoquent également ses qualités pour le tout-terrain. L’arrière Sportback de l’«activesphere» se transforme aussi en une surface de chargement ouverte («activeback») par simple pression sur un bouton – parfait pour transporter des équipements de loisirs comme des vélos électriques ou des équipements de sports nautiques ou d’hiver.
NISSAN CROSSOVER ÉLECTRIQUE ARIYA : «POLE TO POLE !»
Chris et Julie Ramsey se lancent dans la première aventure électrique mondiale en reliant le pôle Nord au pôle Sud (27 000 km) au volant d’un Nissan Ariya, très proche du modèle de série (batterie et motorisation identiques), avec pour seules différences une adaptation de la suspension et l’utilisation de pneus de 39 pouces. Associées à la transmission intégrale électrique sophistiquée e-4ORCE de Nissan, ces modifications de l’Ariya permettront au couple d’affronter des terrains extrêmes lors de son voyage.
Avec un total de 25 420 véhicules vendus, la marque s’est également affirmée comme le leader incontesté des ventes suisses en 2022 en dépit du contexte difficile. La part de marché a augmenté de 0,5 % pour atteindre 11,3 %, et ce sur un marché global en recul. Le Tiguan (photo) est le deuxième des modèles vendus en Suisse. La demande de modèles à moteur électrique a fortement progressé. Pour Volkswagen également, cette part de véhicules rechargeables représente 21,5 % du volume total.
Ce véhicule, «petit frère» de l’EQS SUV et alternative à la berline EQE, vient clairement concurrencer l’Audi Q8 e-tron. Ce SUV premium 100 % électrique promet jusqu’à 596 km d’autonomie et est disponible avec quatre groupes motopropulseurs pour une puissance allant de 292 Ch à 476 Ch. Quatre motorisations et trois finitions sont au catalogue (Electric Art, AMG Line et AMG).
Doté d’un nouveau moteur motopropulseur 100 % électrique, basé sur la technologie de 800 volts (trois moteurs à aimants permanents de 300 kW), le système se distingue par des solutions de pointe afin d’offrir des performances similaires à celles sur circuit (761 Ch pour une vitesse maximum de 325 km/h). Le moteur bi-turbo V6 de 3000 cm3 est équipé de la technologie brevetée de préchambre de combustion (doubles bougies d’allumage), mise au point pour gagner des courses automobiles et qui s’applique désormais aux routières.
Équipée de la version la plus récente du système de sécurité et d’aide à la conduite Honda Sensing™ (capteurs sonar ainsi qu’une caméra avant grand angle pour une sécurité optimale), cette nouvelle Civic intègre dans la carrosserie des éléments structurels améliorant la sécurité en cas de collision frontale, arrière ou latérale (11 airbags). L’objectif avoué de Honda ? «Zéro décès» dans les véhicules de la marque d’ici 2050.
Cette nouvelle Jeep® Avenger est le tout premier véhicule électrique à batterie (BEV) de la marque et a été nommée voiture européenne de l’année 2023. Il est le premier des quatre véhicules de marque Jeep entièrement électriques à arriver sur le marché européen d’ici à 2025. Avec une autonomie de près de 400 km, il se positionne bien dans sa gamme. On y retrouve bien évidemment toutes les spécificités de ce véhicule de légende.
Prévu pour 2025, ce concept car s’annonce totalement électrique avec une capacité de batterie de 60 kWh. En la dotant d’une boîte de vitesses électrique légère et compacte à deux rapports, Suzuki y voit la possibilité d’augmenter l’autonomie des véhicules grâce à une utilisation efficace du couple moteur, tout en réduisant les coûts par l’utilisation d’une unité d’entraînement électrique plus petite et en améliorant les performances de conduite.
La BMW i Vision Dee (Digital Emotional Experience) est la berline intermédiaire futuriste dotée de ce nouveau langage. Il a pour but de créer un lien encore plus fort entre les gens et leurs voitures. Les fonctions numériques iront bien au-delà du niveau des systèmes de commande vocale et d’aide à la conduite d’aujourd’hui. L’affichage tête haute BMW s’étend sur toute la largeur du pare-brise, donnant un aperçu de la prochaine génération de véhicules. Dès 2025, cette innovation sera disponible dans les modèles de la Neue Klasse.
Àtout seigneur tout honneur, Sébastien Buemi s’est immédiatement positionné en chef de file de la délégation «électrique», en signant une probante pole position sur le circuit de Diriyah en Arabie saoudite. Grand animateur de la Formula E, champion de la saison 20152016, Sébastien Buemi est engagé dans la discipline depuis sa création. Cette saison, il est passé du team Dam’sNissan à Envision Racing avec l’ambition de renouer avec le succès. Un transfert qui semble porter ses fruits, puisque le Vaudois a marqué des points dans les trois premières manches de la saison. Sur le podium du quatrième rendez-vous à Hyderabad (Inde), Sébastien Buemi était rétrogradé en 14e position pour avoir trop consommé d’énergie ! Néanmoins, il conserve la quatrième place du classement général, mené par le pilote Porsche Pascal Wehrlein. Grand animateur de la série également, Edoardo Mortara est
passé de l’équipe Venturi à Maserati. Un transfert qui ne réussit pas vraiment en ce début de championnat au Genevois, qui est confronté aux maladies de jeunesse de sa monoplace. Néanmoins, il a ouvert
son compteur en inscrivant le point de la dixième place à Hyderabad. Un premier pas que n’est pas encore parvenu à faire le Bernois Nico Müller, empêtré lui aussi dans les débuts difficiles de sa monture. Mais il n’y a pas pour autant péril en la demeure, le championnat ne fait que commencer et il sera assez tôt de tirer le bilan d’un exercice qui se terminera le 30 juillet prochain dans les rues de Londres. D’ici là, beaucoup de choses vont se passer, que nous suivrons avec beaucoup d’intérêt.
Au premier regard, les formes rectilignes des Formula E 2023 peuvent surprendre, avec un design très différent de la génération précédente. Ces monoplaces plus courtes, allégées de 60 kg, ont été conçues pour correspondre davantage aux caractéristiques des circuits urbains du calendrier. Ce changement visuel s’accompagne également
Cette année, tout change dans l’univers de la Formule E, qui entame son neuvième exercice avec une toute nouvelle monoplace intitulée
«Gen3». Ce remaniement général remet tout le monde devant une feuille blanche, une situation dont comptent bien tirer parti les trois Suisses engagés dans la discipline.
Par Gérard Vallat
de grandes nouveautés techniques. Cette saison, les Formula E sont propulsées par un moteur électrique délivrant jusqu’à 350 kW de puissance, soit 470 chevaux, ce qui leur permet d’atteindre une vitesse de pointe avoisinant les 300 km/h. Autre amélioration, ces monoplaces électriques voient leur capacité de régénération doubler par rapport aux quatre dernières saisons. Pour atteindre ce gain de performance, un groupe motopropulseur de 250 kW, placé à l’avant, a été ajouté à l’habituelle unité de puissance de 350 kW située à l’arrière. Grâce à cette nouvelle configuration, 40 % de l’énergie utilisée pendant une course sera produite par le freinage régénératif durant un E-Prix. À noter que ces voitures n’ont aucun frein «traditionnel» sur l’arrière. Autre changement de taille, du côté des pneus, Michelin est remplacé par Hankook. Le nouveau manufacturier du championnat intégrera 26 % de matériaux durables dans la composition de ses gommes. Ainsi, pour résumer cette Gen3, il s’agit d’une voiture bénéficiant d’avancées technologiques majeures qui font d’elle la monoplace électrique la plus légère, la plus puissante et la plus efficace jamais conçue. Sportivement, l’objectif est de donner aux pilotes une monoplace capable d’animer les courses par des dépassements et des actions spectaculaires.
Inaugurant cette nouvelle ère de la Formula E, onze écuries sont présentes sur la grille. Parmi celles-ci, il manque Mercedes, retirée de la discipline malgré les titres pilotes et constructeurs empochés l’an passé. Néanmoins, si le nom Mercedes est effacé, la structure des champions en titre reste présente en 2023 sous le nom de McLaren. Ainsi, le légendaire constructeur de Woking va vivre sa première saison dans le championnat de monoplaces 100 % électriques. Nouvelle également, Maserati fait ses débuts dans la discipline, une équipe que nous suivrons particulièrement puisque le Genevois Edoardo Mortara fait partie de l’effectif. Hormis ces deux nouveaux constructeurs, neuf autres équipes partent à la chasse du titre mondial. Au front pour la couronne en Suite page suivante
ABT Cupra
Nico Müller - Robin Frijns
Avalanche Andretti
André Lotterer - Jake Dennis
DS Penske
Jean-Eric Vergne - Stoffel Vandoorne
Envision Racing
Sébastien Buemi - Nick Cassidy
Jaguar TCS Racing
Mitch Evans - Sam Bird
Mahindra Racing
Oliver Rowland - Lucas Di Grassi
Maserati MSG
Edoardo Mortara - Maximilian Günther
Neom McLaren
Jake Hughes - René Rast
Nio 333 Racing
Dan Ticktum - Sergio Sette Camara
Nissan FE Team
Sacha Fenestraz - Norman Nato
Tag Heuer Porsche
Pascal Wehrlein - Antonio Félix Da Costa
2022, Porsche, Jaguar et DS ferrailleront avec acharnement. Concernant ce trio, notons l’association de DS à la structure américaine Penske, un environnement qui n’avait pas particulièrement réussi à Neel Jani il y a quelques années. À suivre avec attention, Envision, l’équipe qui aligne Sébastien Buemi au volant de la monoplace N° 16. Autre équipe phare de la grille, on relève le grand retour de l’équipe allemande ABT. Après une pause en 2022, l’écurie qui a décroché le titre
pilotes en 2016 retrouve la discipline sous le nom de Cupra. Enrôlé dans cette formation, Nico M ü ller est le troisième représentant helvétique que nous ne perdrons pas des yeux.
AU CALENDRIER
Lors de cette neuvième saison, le championnat de Formula E comptera un total de 16 manches. Mexico a ouvert le bal le samedi 14 janvier 2023 sur le tracé de l’Autodrome Hermanos Rodríguez, tandis que Londres conclura la saison le 30 juillet prochain. Aux côtés des habituels rendez-vous de Diriyah, Rome, Monaco ou encore Berlin, les onze écuries de la grille découvriront quatre nouveaux circuits en 2023. En février, les monoplaces électriques se sont déplacées pour la première fois en Inde, à Hyberabad, avant de découvrir le circuit du Cap, en Afrique en Sud, puis celui de São Paulo, au Brésil, un mois plus tard. Enfin, le paddock de la Formula E fera la connaissance d’un nouveau circuit aux États-Unis, à Portland. Concernant le format des E-Prix, pas de changement à signaler, puisque les épreuves se dérouleront toujours sur une seule journée avec deux séances d’essais libres, une session de qualification puis une course de moins d’une heure.
Mexico – Mexique 14 janvier
Diriyah - Arabie Saoudite X2 27-28 janvier
Hyberabad – Inde 11 février
Le Cap - Afrique du Sud 25 février
Sao Paulo – Brésil 25 mars
Berlin – Allemagne X2 22-23 avril
Monte-Carlo – Monaco 6 mai
Jakarta – Indonésie X2 3-4 juin
Portland – USA 24 juin
Rome – Italie X2 15-16 juillet
Londres - Grande-Bretagne X2 29-30 juillet
Au départ, rien ne prédisposait les trois frères Carron à briller en sport automobile. Tout est parti de Philippe, l’aîné : «J’ai découvert les voitures de course dans les journaux, je trouvais ça super, ces belles autos, les numéros sur les portières. Je rêvais de faire la même chose, le Rallye Monte-Carlo, les 24 Heures du Mans. Je me disais ‹un jour, je veux être là-dedans›. Dès que j’ai eu mon permis, je me suis lancé dans les petites courses locales avec ma Mini Cooper...».
On était dans la première moitié des années 60, et sans le savoir, Philippe (né le 6 avril 1944) venait non seulement de mettre le doigt dans l’engrenage qui allait l’amener loin, jusqu’au début des années 90, mais qui allait aussi lancer ses deux cadets, Christian (né le 24 mai 1947) et surtout Jean-Marie (16 juillet 1951). «À 15 ans déjà – c’était autorisé à l’époque , j’étais navigateur de Philippe», rappelle fièrement Jean-Marie. C’est d’ailleurs dans le baquet de droite de leur Lancia Fulvia HF que, en
1972, le cadet des Carron naviguera finalement son aîné Philippe vers la victoire dans la Coupe de Suisse des rallyes, ancêtre de l’actuel championnat.
Mais Philippe se tournant de plus en plus souvent vers le circuit, grâce à l’appui du pilote et préparateur lausannois André Wicky (qui lui permettra notamment de s’aligner trois fois au départ des 24 Heures
du Mans entre 1973 et 1975), le jeune JeanMarie devait trouver un autre pilote à naviguer pour assouvir sa passion naissante. Et c’est ainsi que le frangin du milieuChristian - entra dans le jeu : «Jean-Marie m’a cassé les pieds pour que je fasse du rallye avec lui !» rigole ce dernier à propos de son petit frère. «Moi, ça ne m’intéressait pas du tout, mon truc c’était le foot – j’étais gardien de l’équipe de Martigny de LNB –, mais il a tellement insisté que j’ai fini par
céder. On s’est inscrits au Rallye des neiges avec mon Alfa Giulietta, mais on n’est pas allés loin…»
«On s’est trompés dans un embranchement», poursuit Jean-Marie, «on a fait demi-tour, et en redescendant on s’est pris de face un autre concurrent qui s’était lui aussi trompé !» Christian se retrouvait ainsi à l’hôpital avec la jambe droite plâtrée jusqu’à la hanche : «Mes parents sont venus me chercher à Lausanne, mon père était presque soulagé : «Au moins, lui, il a compris, maintenant…» disait-il. Mais ça n’a pas marché comme il le pensait !» Et de loin pas, même si, des trois Carron, Christian fut celui dont la carrière fut la plus courte, jusqu’en 85, et la moins assidue. Avec, quand même, dans une de ses rares saisons complètes, une 6e place finale au Championnat de Suisse en 1980, sur une Opel Ascona 400 Conrero qu’il menait notamment à la victoire (avec JeanPierre Laederach) dans le Rallye d’Uri.
C’est pourtant des escapades en Porsche de «Chris» Carron qu’on se souviendra, et notamment de sa tentative – une première mondiale, initiée par le préparateur lausannois Guido Haberthur - d’aligner la première 911 Carrera bi-turbo en rallye. «On n’a pas souvent dépassé la 1ère ou la 2e épreuve spéciale», rigolait Christian (décédé subitement en avril 2015) avec le recul. «Elle en a pris, des coups de pied, mais quand ça passait, ça marchait super !». La victoire (avec Philippe Antille) dans le Rallye du Vin/Valais, en 1982 (premiers Suisses
derrière l’Autrichien Haider, pilote officiel Opel) en témoigne. C’était aussi l’époque du Racing Team Bugnon, qui avait réuni les trois frères Carron sous sa bannière, tous avec diverses Porsche. «Haberthur, sous ses aspects un peu ‹ours›, était quelqu’un d’extraordinaire», affirme Christian, «tout au moins avec moi. C’était un vrai papa de course…».
«Papa de course», c’est aussi la définition qui revient dans la bouche de Philippe Carron quand il évoque André Wicky. «Sans lui, je n’aurais pas fait la moitié de ce que j’ai fait», admet-il. Son titre de champion de Suisse, en 1978 avec Daniel Siggen à sa droite, fut d’ailleurs autant acquis avec la Porsche 911 de Wicky – trois victoires dans les trois premiers rallyes – qu’avec la FIAT 131 Abarth officielle au volant de laquelle
il fut appelé par la suite, en pleine saison.
Mais des trois frangins, c’est le petit dernier, Jean-Marie, qui allait rapidement s’imposer comme l’homme à battre. Sa première période «copilote mineur» passée, et son permis en poche (en 1969), le cadet des Carron s’affirmait d’abord en circuit, courses de côtes et slaloms avant de revenir au rallye. Avec une réussite éblouissante : trois titres de champion de Suisse en 1975 (Porsche 911 avec Pierre Schaer), 1981 (avec Ugo Rattazzi) et enfin 1986 (en Gr. A avec une VW Golf GTI et Serge Racine), palmarès conforté par son omniprésence sur les podiums : trois fois vice-champion (en 1976, 1993 et 1995), deux fois 3e (1987 et 1994), pour un total de 19 victoires en Suite page suivante
presque 30 ans d’activité. Un surdoué, qui aurait probablement pu réussir une vraie carrière professionnelle en international.
Mais, justement, la profession, c’est ce qui conditionna la carrière des trois frères Carron. Adversaires le week-end, ils étaient parfaitement complémentaires dans l’entreprise familiale de travaux publics en semaine. Un trait d’union passé par-dessus les générations, puisque Sébastien Carron, le fils de Philippe, sacré par trois fois champion de Suisse en 2014, 2016 et 2017, est aujourd’hui à la tête de l’entreprise, digne (double) héritier de la saga familiale.
«Mon premier souvenir, c’est mon papa Philippe qui trafiquait ses autos dans le garage», sourit Sébastien, «et quand il m’emmenait essayer la Porsche dans la montagne. À 7 ans, je descendais dans le garage avec ma sœur et j’allais démarrer la Kadett GSI (5e du championnat 85 avec Christian Bourgeois), quand les parents n’étaient pas là. C’était pas évident : coupe-circuit, contact, pompe 1, pompe 2, il y avait toute une procédure à suivre, mais je l’avais vu faire. «T’es cinglé, arrête !» criait ma sœur. Je mettais de grands coups d’accélérateur, que j’enregistrais pour me les repasser après, dans ma chambre. J’ai encore la cassette !»
Quelques années plus tard, avec son copain d’enfance Lucien Revaz, l’héritier des Carron allait mettre lui-aussi définitivement le doigt dans l’engrenage: «Il y avait deux sièges baquets en bas à l’atelier, on les utilisait pour jouer à la Playstation. C’est comme ça qu’on s’est dit : ‹Un jour, on fera des rallyes ensemble›. Né en 1978 – le 25 mars, à quelques jours de la première victoire de son père –, Sébastien attendra toutefois plus longtemps pour passer à l’acte : «J’ai commencé le rallye tard, à 23 ans, après quelques slaloms, pour m’amuser. Mais on a bien marché dès notre premier Rallye du Valais, en 2001.»
Et ça continue, au fil de quelque 22 ans de complicité avec Lucien Revaz. «Il y a beaucoup plus que la course entre nous», observe l’héritier de la dynastie Carron.
«L’amitié est importante, les moments partagés, les émotions, l’osmose navigateur-pilote. On est copains, point barre ! En course, parfois, je dis des trucs désagréables dont je ne me souviens même pas à l’arrivée. Lui, il fait semblant de rien, il m’équilibre. Il sait que, quoi qu’il arrive, ce sera toujours de sa faute, et il accepte le rôle !» évoque-t-il en riant.
Son premier titre, en 2014, 26 ans après le dernier de Jean-Marie, «Séb» l’a partagé avec tout le clan Carron… ou presque : «Pas moi !» clamait Christian. «Je ne suis jamais allé le voir. C’est plus fort que moi, je ne suis pas guéri, je ne peux pas entendre un moteur de course, ça me fait mal tellement ça me démange de ne plus piloter…» admettait-il alors. «On est la première famille à décrocher le titre national sur deux générations, c’est pas rien», expose Sébastien avec une certaine fierté. Avant une éventuelle 3e génération ? «Mon fils Noah, 8 ans à l’époque de mon premier titre, a réalisé cette année-là l’impact d’un rallye comme le Valais», poursuit Sébastien. «Il m’a vu devant les caméras de TV, répondre aux interviews, signer des autographes. À l’école, il a dit à ses copains : ‹Mon papa, il est championnat de Suisse›. Je lui ai expliqué qu’on dit champion…»
De quoi nourrir une nouvelle vocation ? «Je ne crois pas qu’il en ait spécialement envie, et je ne fais rien pour le pousser», admet Sébastien, «mais c’est vrai qu’il y a les gènes : on est allés récemment faire du kart ensemble à Payerne, et à ma grande surprise il était d’entrée de jeu à 0’’3 de mes temps ! J’étais surpris. Il dit lui-même qu’il n’a pas la même passion que moi… mais le jour où il aura son permis, qui sait ?» Une passion qui mènera Sébastien Carron à explorer d’autres pistes en 2023. «Je ne repartirai pas pour une saison de Championnat de Suisse, je crois que j’ai fait le tour du sujet. Et j’aimerais essayer autre chose. L’historique me tente, j’ai découvert le Rallye Legend l’an dernier et j’ai trouvé cette épreuve phénoménale. J’ai testé une Subaru Gr.A des années 90, le genre de voitures qui m’ont fait vibrer quand j’étais plus jeune. Je voudrais varier les plaisirs…»
L’ancien circuit de Formule 1 Circuito del Jarama, au nord de Madrid, avec ses nombreux changements de direction, est un terrain de jeu parfait pour le nouveau modèle phare d’Alpine. L’A110 R, malheureusement la quatrième et dernière version de la biplace culte avec un moteur à combustion, a démontré ses vertus de manière impressionnante sur ce circuit légendaire. Elle passe de l’arrêt à 100 km/h en seulement 3,9 secondes. Dans la longue ligne droite finale, le moteur quatre cylindres en ligne de 1,8 litre développant 300 Ch/340 N.m accélère jusqu’à presque 230 km/h. La vitesse maximale est de 285 km/h. Si nécessaire, des freins bien mordants ralentissent la voiture de sport de 1082 kg sans conducteur de manière bien dosée. La version R de l’A110 est parfaitement maîtrisable dans les nombreux virages serrés et rapides grâce au châssis fortement affûté et aux pneus semi-slick de la marque Michelin Pilot Sport Cup 2 (215 à l’avant, 245 à l’arrière). Sur ces derniers, le conducteur peut régler la compression et la détente à l’aide d’un commutateur rotatif. La direction est directe et précise. Les sièges baquets de course montés sont en carbone et se révèlent étonnamment confortables – voire adaptés aux longs trajets – malgré leurs contours étroits et
leurs ceintures de course à six points d’ancrage. La pression d’appui (downforce) a encore été sensiblement augmentée sur la version R grâce à des mesures aérodynamiques. À l’arrière, elle a gagné 110 kg par rapport au modèle de base.
La carrosserie extrêmement plate de l’A110, produite dans l’usine Alpine de la petite ville de Dieppe, dans le nord de la France, est entièrement fabriquée en
aluminium. Pour permettre à la version R de bénéficier d’un avantage de poids supplémentaire, une grande quantité de carbone a été utilisée. Le capot avant en fibre de carbone saute immédiatement aux yeux. Le toit et les bas de caisse latéraux, sur lesquels est inscrit «Ne pas entrer», sont faits du même matériau. Il en va de même pour le spoiler avant, le diffuseur arrière et l’aileron arrière monté sur un support en col de cygne. Les jantes en carbone de 12,5 kg,
.
spécialement conçues par la société Duqueine pour l’A110 R, sont également spectaculaires. Habituellement, Duqueine construit le fuselage complet en fibre de carbone pour les nouveaux Airbus A350. À l’arrière, les roues sont presque fermées pour améliorer le flux d’air latéral, tandis qu’à l’avant, elles sont plutôt ouvertes pour pouvoir refroidir les freins jusqu’à 20 % plus efficacement – ce qui a permis d’économiser des freins plus grands et donc aussi du poids.
L’Alpine A110 R est également adaptée à un usage quotidien – mais pas pour les courses de la semaine ou les vacances. Le volume du coffre n’est que de 196 litres (100 à l’avant/96 à l’arrière). Et cette deux places culte n’est pas non plus à la portée de toutes les bourses : alors que la version de base de 252 Ch est disponible à partir de 66 750 francs et la version S de 300 Ch à partir de 79 900 francs, les 109 000 francs du modèle haut de gamme sont très élevés. En comparaison, une Porsche Cayman S de 350 Ch coûte à partir de 88 500 francs et une Toyota GR Supra de 340 Ch à partir de 72 900 francs. Mais elles pèsent aussi au moins 300 kg de plus. Les responsables d’Alpine sourient à la concurrence : «La demande est énorme. Pour l’année de production actuelle, la version R est déjà épuisée !»
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Les organisateurs du Geneva Motor Show ont donné des détails supplémentaires sur le Geneva Motor Show Qatar, ce nouveau salon qui se tiendra à Doha du 5 au 14 octobre 2023
Organisé tous les deux ans, l’événement prendra la forme d’un festival de l’excellence automobile, au sein duquel les têtes d’affiche se nomment luxe, sport, design et innovation. Un programme riche de surprises dont le maître mot est «expérience» !
Composé d’une exposition de véhicules statique dans le centre d’exposition et de convention de Doha (DECC), le programme proposera également une série d’événements de conduite sur le magnifique circuit de Lusail, entièrement rénové et modernisé, situé à 30 km au nord du centre-ville. Autre événement, un programme de conduite tout-terrain se déroulera à Sealine, au sud de Doha, où le désert rencontre l’océan. Différentes expériences inoubliables dont le public, les médias et les amateurs de voitures d’exception seront invités à devenir les coacteurs.
Un autre temps fort sera la tenue, en simultané, du 6 au 8 octobre 2023, du Grand Prix de Formule 1 du Qatar 2023. Cette manche de la catégorie reine du sport automobile réunira les acteurs les plus prestigieux de l’industrie automobile sur le circuit de Lusail.
Pour atteindre ses objectifs, le GIMS Qatar s’est également allié à de grands partenaires ! Résultats d’un engagement fort entre différents acteurs de l’industrie tels que l’office du tourisme et les importateurs locaux ; mais aussi le centre d’exposition et de convention de Doha (DECC), la Qatar Motor and Motorcycle Federation (QMMF), propriétaire du circuit international de Lusail, ainsi que les musées du Qatar disposant de la remarquable collection du Qatar Auto Museum (QAM).
Le GIMS Qatar et ses partenaires faciliteront la mise en place de l’exposition, de l’acheminement et du transport du matériel d’exposition jusqu’à la construction
des stands. Le projet est rendu possible grâce à l’alliance entre GIMS Qatar, Qatar Tourism et Qatar Airways.
«Notre ambition se veut à la hauteur du format proposé au Qatar. L’une de nos priorités consiste à donner forme à ce festival de l’automobile prévu en octobre 2023. Nous sommes déterminés à offrir une nouvelle plateforme mondiale exceptionnelle, à la pointe de la technologie et aussi pertinente que marquante. Nous sommes très impatients d’être à Doha et d’y voir ou revoir de nombreux visages», déclare Sandro Mesquita, CEO du GIMS. «De nombreuses marques nous ont fait part de leur intérêt pour le GIMS Qatar,
désireuses de partager la magie de l’automobile avec un public international. Les dirigeants du secteur semblent également très enthousiastes à l’idée de rencontrer leurs publics, trouver des partenaires, entrer en contact avec les médias et découvrir des innovations.»
Plus de 200 000 visiteurs en provenance du monde entier sont attendus durant ces 10 jours de célébrations. Pour ceux qui ne pourront pas se déplacer au MoyenOrient, le GIMS TV ainsi que d’autres contenus numériques seront créés et mis à disposition des médias comme du public, pour leur offrir la possibilité de vivre l’événement de l’intérieur.
À ce titre, le GIMS Qatar sera le principal événement automobile du Moyen-Orient, et il va sans dire que d’autres surprises seront annoncées dans les prochaines semaines.
«Le Qatar est une passerelle qui relie les gens du monde entier, ce qui en fait l’endroit idéal pour cet événement passionnant et rassembleur, afin que les amateurs d’automobile puissent découvrir les dernières innovations de l’industrie. Au fil des ans, le Qatar a été reconnu pour son très haut niveau de prestations et ce dans tous les domaines», déclare Berthold Trenkel, directeur des opérations chez Qatar Tourism. «C’est un honneur pour le Qatar d’accueillir ce premier événement GIMS en dehors de la Suisse, et un réel plaisir pour nous tous en tant que passionnés de voitures.»
Une année qui s’annonce aussi animée que mouvementée pour les équipes du GIMS, qui enchaîneront cette organisation du «GIMS Qatar» avec le retour tant attendu du salon à Genève en 2024.
Le rendez-vous est donc pris et nous nous réjouissons d’ores et déjà du retour en force du Geneva Motor Show, un sujet sur lequel nous aurons évidemment l’occasion de revenir plus en détail.
SP/Adélaïde Cambell
Victime d’un accident mortel lors d’une course de Formule 1 sur le circuit de Brands-Hatch en 1971, Jo Siffert reste un
Par Gérard VallatDépositaire depuis 2006 de la marque «Jo Siffert», le fils de l’inoubliable champion a simultanément fondé la société Jo Siffert Swiss Watch. Une petite aventure industrielle qui a pris ses racines sur les valeurs et la grande aventure humaine de ce père trop tôt disparu. Assez rapidement, cet horloger pas comme les autres présente sa première création, la Série 22, qui évoque la première victoire de Jo Siffert en Championnat du monde de Formule 1.
Comment a débuté cette aventure horlogère et pourquoi ?
J’ai commencé par déposer la marque «Jo Siffert» en 2006, ceci afin de garantir une certaine protection de l’image, sans doute grâce, ou à cause, de l’évolution de la communication et notamment des réseaux sociaux. J’ai constaté que quantité d’informations circulaient sur mon père, et surtout la vente de différents produits de tout genre, comme notamment des modèles réduits, etc. En déposant le
nom, j’en ai fait une marque, afin qu’on ne fasse pas tout et n’importe quoi sans qu’il n’y ait le moindre contrôle. Mais je confesse naturellement qu’il y a aussi dans cette démarche un côté personnel et émotionnel, comme l’envie de raconter l’histoire globale du personnage Jo Siffert. Et pour compléter tout cela, je suis passionné par la montre, l’objet me fascine. De plus, j’ai toujours beaucoup aimé dessiner. Je pense que tout s’explique de cette manière.
Cet ensemble mis bout à bout, il m’est venu l’idée de créer une montre pour répondre à une demande des fans de Jo Siffert. Ils sont encore si nombreux, tous ces gens qui se réunissent au cimetière de Fribourg chaque 24 octobre pour commémorer la disparition d’un homme qu’ils n’oublient pas. C’est comme ça que j’ai présenté en 2008 la Série 22, première pièce créée en hommage à la victoire de mon père au British Grand Prix quarante ans plus tôt.
Ce premier pas franchi, vous ne vous êtes pas arrêté à cette première montre ?
Sincèrement, je me suis pris au jeu, je ne pouvais pas en rester là. Siffert est devenu un alibi : j’ai pris conscience que j’avais un réel besoin de créer ! Ne dit-on pas d’ailleurs que l’appétit vient en mangeant ?
En me lançant dans la création de cette Série 22, j’ai appris à connaître le monde de l’horlogerie et ses sous-traitants, ce qui a élargi pour moi le champ des possibles. La suite est liée à ma passion pour ce domaine mécanique. Cela ne doit pas être étranger à ma formation de base de mécanicien. Et c’est également pour moi un moyen de m’exprimer. Penser à un objet, l’imaginer puis le dessiner, suivre toutes les étapes de sa fabrication en veillant au moindre détail, pour finalement le porter au poignet me donne d’incroyables sensations et une grande satisfaction. Je n’ai pas d’ambitions de grands volumes, je reste lucide et je suis satisfait si je peux répondre aux attentes
modèle encore très présent dans les mémoires. Une présence à laquelle contribue son fils Philippe
.
d’amateurs de montres hors circuit traditionnel et bien entendu de fans de l’épopée du sportif Jo Siffert.
Ce besoin de création, de fabrication, pourrait-on dire, ne se limite pas à la montre ?
N’étant pas horloger de formation, je me cantonne à la création de l’objet tel que je l’ai imaginé puis dessiné, et c’est la chaîne des sous-traitants qui livre le produit fini. Mais, effectivement, mon implication dans Jo Siffert Swiss Watches va bien au-delà de cette première phase. Parfait petit entrepreneur artisan, je consacre une grande partie de mon temps à cette activité, mais ce n’est pas mon métier. J’ai l’habitude de dire qu’en parallèle j’ai un métier dans le domaine automobile que j’exerce à cent pour cent, et aussi une femme et trois enfants. Cette aventure Jo Siffert est pour moi un hobby et une passion. Je crois que la définition d’artisan touche-à-tout me correspond bien. Étant donné que je n’ai pas de moyens importants à investir en dehors de mon temps et de ma passion, je fais pratiquement tout seul, ou avec l’aide de mes enfants. Pour ce qui est de la montre, j’en ai déjà parlé, mais il y a aussi tout ce qui tourne autour de la communication. Je fais moimême les photos, les flyers et autres
documents de présentation, mais aussi tous les «accessoires». Maintenant, je dispose d’un stand d’exposition mobile que j’ai fabriqué et aménagé sur la base d’une vieille remorque déménageuse, ainsi que d’un simulateur de pilotage style F1 rétro pour animer ce stand en parallèle d’une réplique parfaite de Porsche 917. En fait je suis un «touche-à-tout» !
Venons-en à vos autres créations. Après la Série 22, j’ai décidé de proposer une série un peu plus sophistiquée
appelée Endurance, qui rappelle les exploits de Jo Siffert dans les épreuves d’endurance. Il s’agit de chronomètres dont le boîtier est gravé des principales étapes du championnat du monde des marques. Partant de ce concept, j’ai créé la Série 117, en hommage aux courses que mon père a disputées au volant de la Porsche 917, et enfin la toute nouvelle série, Succession. Cette montre est basée sur la série Endurance, avec le même mouvement, mais sans
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le module GMT. Ce terme Succession évoque la relève et consiste à soutenir mon fils Jérémie dans ses débuts en sport automobile. Cette montre est produite en petite série que Jérémie vend pour financer son projet. Un clin d’œil au partenariat Jo Siffert - Jack Heuer, toutes proportions gardées.
L’histoire qui a lié le pilote Jo Siffert à l’horloger Jack Heuer pourrait avoir été écrite par un scénariste d’Hollywood. Premier point commun des deux hommes, leur nationalité et aussi le même esprit entrepreneur/compétiteur. D’un côté Jo Siffert, un pilote parvenu à la notoriété et au succès à force de volonté et de talent, de l’autre Jack Heuer, descendant d’une dynastie d’horlogers, créateur d’une montre nécessaire à ses affaires un peu en difficulté. Cette dernière, qui allait par la suite occuper une position iconique dans le monde des collectionneurs de garde-temps, n’est autre que le chronographe Monaco. Un produit difficile à positionner sur le marché en cette année 1969 qui va pourtant révolutionner l’implication horlogère dans l’univers du sport automobile. Manquant de ressources pour atteindre ses objectifs, l’entreprise Heuer s’est inspirée des nouvelles méthodes de communication américaines, en décidant de s’offrir les services d’une égérie.
Le partenariat a commencé après une partie de golf avec Paul Blancpain, administrateur du pilote et héritier des brasseries Cardinal. Sur recommandation de ce dernier, Jack Heuer s’est rendu au garage de Jo Siffert pour conclure un partenariat, le premier du genre dans l’histoire de la compétition automobile. Il a été convenu qu’en échange de 25 000 francs, le pilote afficherait la marque Heuer sur sa combinaison et sa monoplace, et qu’il porterait une montre Heuer Autavia au poignet. Signant ce contrat, Jo Siffert a profité de vendre une Porsche à son nouveau partenaire. «Quelqu’un comme vous ne peut quand
même pas rouler en Alfa décapotable. Puisque vous êtes mon sponsor, vous devez conduire une Porsche.» En complément de cet accord, Jo Siffert pouvait obtenir autant de montres qu’il désirait au prix d’usine, avant de les revendre moyennant une petite plus-value aux personnes intéressées. Une pratique toujours en cours de nos jours chez les pilotes soutenus par une marque de montres. De ce partenariat, reste une anecdote d’importance qui remonte au tournage du film «Le Mans». Sur le tournage, Steve McQueen s’était lié d’amitié avec Siffert. Alors, lorsqu’un habilleur lui a demandé quelle combinaison il souhaitait porter, l’acteur a déclaré «La même que Jo.» Cette tenue frappée de la marque Heuer, ajoutée à la montre Monaco qu’il portait à son poignet, a fait de lui une autre égérie de l’horloger Heuer.
«APRÈS LA SÉRIE 22, J’AI PROPOSEÉ UNE PIÈCE PLUS SOPHISTIQUÉE QUI RAPPELLE LES EXPLOITS DE JO SIFFERT DANS LES ÉPREUVES D’ENDURANCE.»
Cette obligation est prévue à l’art. 63 de la loi fédérale sur la circulation routière (ci-après : LCR), qui mentionne qu’«aucun véhicule automobile ne peut être mis en circulation sur la voie publique avant qu’ait été conclue une assurance responsabilité civile conforme aux dispositions qui suivent».
Cette obligation de conclure une assurance RC a pour but d’assurer l’indemnisation des personnes lésées par le comportement du conducteur (preneur d’assurance) responsable. En d’autres termes, elle permettra de couvrir les prétentions civiles des personnes lésées suite à un comportement illicite et fautif du conducteur assuré, ce qui sera également dans l’intérêt de ce dernier puisque son patrimoine ne s’en trouvera pas affecté. Du moins, il s’agit du principe.
Une institution qui est précisément moins connue, mais dont l’importance n’est pas des moindres, est celle du droit de recours de l’assureur RC en cas de faute grave du conducteur. En présence d’une assurance RC obligatoire, selon ce qui a été dit plus haut, nous pourrions être tentés de croire que nous bénéficions, en tant que conducteurs, d’une sorte de «protection absolue» sur le plan financier lorsque nos actes ont causé un dommage à un tiers.
Une réserve très importante doit être émise : quand bien même la couverture d’assurance qu’il a choisie inclut la faute grave, le conducteur responsable devra, en fonction du type de comportement reproché, mettre à contribution son patrimoine dans le cadre des dommages qu’il a causés. Ainsi, il faut savoir qu’outre les conséquences pénales (peines) et administratives (retrait du permis), certains comportements illicites avec faute grave (cf. infra) auront aussi des conséquences civiles et financières pour le conducteur responsable. Et cela peut être très lourd à supporter !
Ce droit de recours de l’assureur RC contre son propre preneur d’assurance est prévu à l’art. 65 al. 3 LCR, qui dit ce qui suit : «L’assureur a un droit de recours contre le preneur d’assurance ou l’assuré dans la mesure où il aurait été autorisé à refuser ou à réduire ses prestations d’après le contrat ou la loi fédérale du 2 avril 1908 sur le contrat d’assurance. L’assureur est tenu de recourir si les dommages ont été causés alors que le conducteur se trouve en état d’ébriété ou dans l’incapacité de conduire, ou qu’il commet un excès de vitesse au sens de l’art. 90, al. 4. L’étendue du recours tient compte du degré de culpabilité et de la situation économique de la personne contre laquelle le recours est formé.»
Comme vous aurez pu le lire, l’assureur RC est obligé de se retourner contre le conducteur dans certains cas. Il s’agit en particulier de l’ivresse qualifiée au volant ou de la conduite sous l’influence de stupéfiants. Ainsi, comme nous l’avions évoqué plus haut, certains types de comportements engendreront inévitablement des conséquences pécuniaires pour le conducteur responsable. De manière simplifiée, l’assureur RC indemnisera (obligatoirement) la personne lésée, puis demandera au conducteur responsable, soit à son propre client, de lui rembourser une partie des indemnités versées.
De manière générale, lorsqu’un accident aura causé non seulement des dommages matériels mais également corporels, les conséquences pour la personne lésée seront souvent très lourdes. Elles le seront également pour le conducteur responsable qui était dans une situation
d’ivresse qualifiée ou de conduite sous l’emprise de stupéfiants. Lors d’un grave accident, la personne lésée connaîtra souvent une période d’incapacité de travail avec intervention dans un premier temps de l’assurance-accidents, qui aura notamment pour mission de fournir un revenu de substitution (indemnités journalières LAA). Malheureusement, il n’est pas rare que l’incapacité de travail soit définitive et qu’elle débouche sur une invalidité partielle, voire totale, après intervention de l’assurance-invalidité, qui versera le cas échéant une rente. Dans cette hypothèse où la personne lésée subit une atteinte à son avenir économique (absence de revenus suite à une invalidité), les prestations que doit fournir l’assurance RC à la personne lésée (ou aux assurances sociales qui sont intervenues) peuvent aisément se chiffrer en centaines de milliers de francs ! En considérant que les assurances RC, dans les cas d’ivresse au volant ou de conduite sous stupéfiants, exercent régulièrement des recours contre le conducteur responsable pour 35 % minimum (les recours pour 40 % voire 55 % minimum étant également courants), nul besoin de préciser que la situation pour le preneur d’assurance responsable sera extrêmement délicate, pour ne pas dire accablante.
En somme, il y a faute grave et faute grave. Causer un dommage suite à un accident peut arriver à tout conducteur. Ce qu’il convient toutefois de retenir, c’est que l’ivresse qualifiée ou la conduite sous l’influence de stupéfiants consistent en deux fautes graves bien particulières qui sont très lourdes de conséquences. Ainsi, une fois de plus, il ne peut qu’être vivement conseillé de prendre le volant dans le respect des règles en vigueur !
À l’occasion de son jubilé des 125 ans, l’ACS organise les 24 et 25 juin 2023 un rallye unique et très agréable pour des véhicules classiques.
Nous avons choisi le Musée suisse des transports de Lucerne pour héberger cet événement qui sera aussi bien le point d’arrivée que de départ pour le Classic Drive alpin.
Depuis 125 ans, la passion automobile, des événements inoubliables et des rencontres conviviales sont la clé du succès de l’Automobile Club de Suisse. C’est également ce qui fera la particularité de ce rallye unique pour des véhicules classiques mis en place à l’occasion de notre jubilé.
Par Christoph BleilePOINT DE RENCONTRE :
LE CENTRE DE LA SUISSE
L’ACS, en sa qualité de club automobile engagé et autonome avec une forte présence dans toutes les parties du pays, propose à ses membres un rallye exclusif pour célébrer son jubilé. Les véhicules admis seront des young- et oldtimers jusqu’à l’année 2003 et plus anciens. Toutefois, pour des raisons d’ordre logistique, le nombre maximum de véhicules est limité à 125.
Le départ de cet unique Classic Drive aura lieu le samedi 24 juin 2023. Cinq villes de départ de toutes les régions de Suisse sont proposées. Le but commun de ce rallye est le Musée suisse des transports à Lucerne (MST), situé au centre de la Suisse.
La première étape est organisée et effectuée par la région concernée. Les participants se retrouvent pour un lunch, suivi
d’une réunion préparatoire et du montage des plaques de rallye. Ensuite, les véhicules empruntent des trajets pittoresques pour se retrouver dans la ville lumière au bord du lac des Quatre-Cantons. Arrivés sur place, les participants peuvent passer directement par l’entrée dans l’Arena intérieure du Musée des transports, une expérience certainement unique en son genre ! Ceux qui viennent du Tessin et de la Romandie devront partir un peu plus tôt pour arriver à l’heure, car leur trajet sera plus long. Jusqu’au dimanche matin, les véhicules peuvent rester garés dans l’Arena surveillée du MST. Des navettes de bus anciens assureront le transport vers les hôtels.
Le musée le plus visité de Suisse accueille les participants au centre de son Arena avec un apéro de bienvenue. Ensuite, il s’agira
de découvrir l’histoire de la mobilité sur route, sur rail, sur l’eau, dans l’air et dans l’espace. La visite de la House of Energy, achevée très récemment, s’annonce passionnante. Ici, on met en lumière le lien entre les transports et la mobilité avec les énergies disponibles. À cette occasion, une séance d’information compacte sur le thème actuel du «carburant synthétique» est organisée. C’est en effet un thème très important, puisqu’un carburant neutre en CO₂ est indispensable pour pouvoir continuer à faire rouler sur les routes ce bien culturel qu’est l’automobile.
Le soir, un duopack de technique et de savoir culinaire attend les invités lors du dîner dans la Halle de l’aviation et de la navigation spatiale. Un dîner sous les ailes d’un jet militaire Tiger en phase d’atterrissage – une expérience unique et incomparable !
L’élément central du rallye du jubilé aura lieu le dimanche : un magnifique trajet par-dessus les cols du Brünig et du Susten, dont les virages fantastiques et les vues fascinantes sur les montagnes émerveilleront les participants. Le Road Book indiquera les routes à emprunter, sachant que le trajet est facile à suivre.
Le départ est fixé à 9 heures au Musée des transports, puis le trajet mène le long du lac de Sarnen et par-dessus le Brünig jusqu’à Meiringen. On continue à travers l’Aareschlucht vers Innertkirchen, puis on part à gauche en suivant les flancs
de montagnes pour monter à travers le Gadmertal vers le col du Susten. Cette route du col est caractérisée par de nombreux tunnels qui abritent les véhicules des chutes de pierre et d’eau. Plus haut, la vue sur le Steingletscher est impressionnante. Le tunnel au sommet du col est long de plusieurs centaines de mètres. Il relie le canton de Berne au canton d’Uri. À la sortie du tunnel, une magnifique descente aux virages serrés mène dans la vallée Meiental. Au bout de 18 km, on atteint le village de Wassen, célèbre pour son église qui peut être aperçue par trois fois du train qui passe par le tunnel du Gothard. Le trajet du Classic Drive continue à droite, en direction du Gothard. On monte une pente raide à travers les imposantes gorges de
Schöllenen et sur le pont du Diable. Après 10 km, on arrive à Andermatt. Notre destination est l’hôtel Radisson Blu, situé idéalement à l’entrée du village, dans le nouveau quartier appelé Reussen. Sur le trajet du Musée des transports de Lucerne à Andermatt en passant par les cols du Brünig et du Susten, on totalise 115 km.
PLAQUE TOURNANTE DANS LES ALPES
Peu de destinations dans les Alpes, comme Andermatt, située au centre du pays, peuvent se targuer d’un nombre aussi élevé de liaisons vers toutes les directions. À l’est, le col de l’Oberalp ouvre la voie vers les Grisons ou par le col du Lukmanier vers
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le Tessin. La route la plus directe vers le sud passe par le Gothard. À l’ouest, les virages impressionnants menant au col de la Furka attendent les participants. Connu pour les scènes torrides et les courses-poursuites effrénées de James Bond 007 au volant de sa célèbre Aston Martin DB5, ce trajet était le décor du film «Goldfinger». À Gletsch, au pied du col de la Furka, on a la possibilité de poursuivre sa route par-dessus le col de Nufenen vers le Tessin, ou d’emprunter le col du Grimsel pour se diriger vers la région bernoise. À noter : la ligne européenne de partage des eaux entre la mer du Nord et la Méditerranée se situe dans la région de la Furka.
Ainsi, Andermatt et le Radisson Blu sont parfaitement qualifiés pour être le lieu où les participants se diront au revoir, non sans avoir participé au préalable à un lunch exquis avec dessert dans la salle de concert de l’hôtel. Ils auront donc la possibilité d’organiser leur retour comme bon leur semble et de partir dans toutes les directions, individuellement ou en groupe –au choix ! Avec la passion automobile chevillée au corps des participants, le rallye du jubilé des 125 ans de l’ACS s’annonce comme un événement unique. Nous vous souhaitons d’ores et déjà bonne route !
Des contingents de chambres ont été réservés dans divers hôtels à Lucerne. Avec la confirmation de leur inscription, les participants recevront des informations
complémentaires concernant les hôtels et les conditions spéciales ACS. Ils devront cependant effectuer la réservation de leur hôtel individuellement.
ADMISSION, LIMITATION ET INSCRIPTION
Sont admis au Classic Drive du jubilé des 125 ans de l’ACS des véhicules fabriqués en 2003 ou avant. Veuillez noter que le passage des cols sollicite fortement les moteurs et les freins.
Comme mentionné plus haut, le nombre de véhicules participants est limité à 125 véhicules classiques. Il est donc recommandé de s’inscrire au plus vite sur :
acs.ch/classic-drive-125-ans.
Par la suite et très rapidement, les participants recevront une confirmation et des informations complémentaires concernant le déroulement du rallye et les possibilités d’hébergement.
INCLUS DANS LE PRIX :
Samedi 24 juin 2023
Lunch, entrée au MST à Lucerne, parking dans l’Arena, apéro de bienvenue, dîner avec vin de table, transfert en bus jusqu’à l’hôtel.
Dimanche 25 juin 2023
Transfert en bus de l’hôtel au MST, trajet selon le Road Book vers Andermatt, lunch à l’hôtel Radisson Blu.
Documentations
Road Book, plaque rallye, dossards
Prix spécial ACS pour 2 personnes, 1 véhicule CHF 570.–pour 1 personne, 1 véhicule CHF 330.–
Pour tout renseignement, Christoph Bleile, rédacteur AUTO ACS, young et oldtimer, est à votre disposition : par téléphone au 079 666 92 69 ou par mail à christoph.bleile@acs.ch. Aperçu des lieux de départ pour l’arrivée du samedi 24 juin 2023, au Musée des Transports de Lucerne (MST)
Les 12 derniers mois entreront sans aucun doute dans l’histoire de l’approvisionnement énergétique de l’Europe comme un tournant. Les certitudes d’alors ne sont plus valables depuis le 24 février 2022. L’approvisionnement en produits pétroliers continue toutefois d’agir comme un facteur de stabilité.
Avant l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, les premiers doutes avaient déjà été émis quant à la possibilité de garantir l’approvisionnement en électricité à tout moment pendant les six mois d’hiver. L’éclatement de la guerre a également mis fin à la certitude de disposer en permanence de suffisamment de gaz. Il est alors devenu clair que l’Europe occidentale s’était rendue presque imprudemment dépendante des livraisons de gaz russe au cours des années précédentes. Cela a permis à Poutine d’utiliser progressivement l’énergie comme une arme à partir de l’été. Dès la fin mai, la Russie a réduit ses livraisons de gaz à l’Allemagne, et à la mi-juin, les flux de gaz étaient tombés à la moitié de leur volume habituel. De plus, fin septembre, les gazoducs de la mer Baltique ont été détruits par un acte de sabotage. Alors qu’au début de l’année, on pouvait s’attendre à la mise en service du Nordstream-2 nouvellement construit, il ne valait plus désormais que le prix de la ferraille, un symbole marquant du changement durable de la situation géopolitique en 2022.
L’ÉTAT FAIT MAIN BASSE SUR LE MARCHÉ DE L’ÉNERGIE
Au vu de ces évolutions, il n’est pas surprenant que les prix de l’électricité et du gaz soient devenus fous. Le prix «dayahead» du gaz est passé de moins de 100 € par MWh au printemps à près de 350 € en été, pour retomber ensuite à 50 €. De tels soubresauts ont fait réagir les gouvernements. Afin de ramener les prix élevés de l’énergie à un niveau supportable pour les consommateurs finaux, l’État est intervenu à de nombreuses reprises sur le marché. Les groupes énergétiques ont réalisé de d’importants bénéfices et suscitent ainsi des envies de prélever fiscalement ces prétendus bénéfices excédentaires. Les risques et les effets secondaires de telles interventions sont devenus un thème récurrent (voir l’article sur les ventes de carburants en Suisse).
Et l’approvisionnement en produits pétroliers ? Les livraisons en provenance de Russie ont également été une constante de l’approvisionnement énergétique de l’Europe occidentale pendant des décennies. En mai 2022, la présidente de la
Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé devant le Parlement européen à Strasbourg un embargo sur les importations de pétrole à l’encontre de la Russie. Par la suite, les livraisons de pétrole brut russe ont été stoppées dans les six mois et l’importation de produits raffinés a pris fin en janvier 2023. Les raffineries de Schwedt et Leuna, dans l’est de l’Allemagne, reliées à l’oléoduc Druzhba, sont les premières concernées.
LE «SONDERFALL» SUISSE ?
En ce qui concerne la Suisse, la part d’importation de pétrole brut russe se situe depuis des années entre zéro et un pour cent. La dernière fois que des quantités importantes de pétrole russe ont été importées en Suisse pour être raffinées, c’était en 2016. En 2021, les pétroles bruts provenaient principalement de Libye, du Nigeria et des ÉtatsUnis. L’embargo n’a donc pas entraîné de changements immédiats, du moins pour la raffinerie nationale de Cressier. Les produits finis proviennent principalement de raffineries d’Allemagne de l’Ouest, de France, d’Italie et des pays du Benelux. Ces importations seront également
utilisées à partir de l’automne 2022 pour remplacer le gaz naturel et seront stockées pour le fonctionnement éventuel de génératrices.
Nous ne savons pas encore quelles seront les conséquences du renoncement de l’Occident aux produits finis russes. Le début de l’embargo sur l’essence et le diesel n’a en tout cas pas eu d’effet immédiat sur le prix du pétrole brut, qui a tendance à baisser depuis des semaines. À l’occasion de l’anniversaire de l’invasion russe, les incertitudes en matière d’approvisionnement et la crainte d’une récession semblent s’équilibrer dans le monde entier. C’est notamment le signe de la robustesse du marché pétrolier. Certes, l’interruption d’un gazoduc met inévitablement en péril l’approvisionnement et entraîne des changements durables et profonds du système. En revanche, l’approvisionnement en produits pétroliers se révèle plus résilient. Le transport indépendant des réseaux d’oléoducs, les nombreux pays producteurs et la capacité de stockage de cette source d’énergie sont des avantages importants, notamment en temps de crise
En Suisse, le nombre de sta tions-service n’a que légè rement diminué en 2022. Pour la première fois, la tendance aux shops à grande surface dans les stations-service a été freinée. Il y a 158 stations-service de marque avec au moins une borne de recharge rapide pour l’élec tricité, ce qui correspond à une augmentation de près de 60 % en un an. Le réseau de stations-service à hydrogène se densifie également en permanence.
L’enquête menée chaque année par Avenergy Suisse parmi les stations-service de marque montre qu’il y avait 3314 stations-service de marque en Suisse fin 2022, soit 11 de moins qu’un an auparavant. La tendance à la diminution du nombre de stations se poursuit de façon légèrement ralentie. Le nombre de stations-service sur les autoroutes est resté inchangé (65). En comparaison européenne, la Suisse dispose toujours de l’un des réseaux de stations-service les plus denses. La vente moyenne de carburant par station-service a légèrement baissé, passant de 1,29 million de litres
l’année précédente à 1,22 million de litres. Le nombre de stations-service avec shop a augmenté de 14 unités pour atteindre 1372. Contrairement à la tendance à long terme, 17 shops de stations-service avec une surface inférieure à 50 m2 ont été ajoutés, tandis que, d’un autre côté, le nombre de shops plus grands a stagné. 158 stations-service proposent au moins une borne de recharge électrique rapide, ce qui signifie que leur nombre a de nouveau augmenté de plus de 50 % en un an, comme au cours de la période précédente. Le nombre de stations-service à hydrogène est passé de 8 à 11. L’offre des colonnes à gaz naturel et à gaz liquide est restée constante.
Roland Bilang, directeur d’Avenergy Suisse, commente : «Ces chiffres clés relevés par Avenergy Suisse montrent une fois de plus que la palette d’offres dans les stations-service continue de s’élargir pour répondre aux besoins changeants de la société mobile. Même dans les conditions économiques difficiles de l’année dernière, cette voie a été poursuivie.»
« AU VU DE CES ÉVOLUTIONS, IL N’EST PAS SURPRENANT QUE LES PRIX DE
ET DU GAZ
Premiers à ouvrir les feux cette saison, Louis Delétraz et Sébastien Buemi sont des pilotes de générations différentes et il était délicat de décider lequel inaugurerait le traditionnel tour d’horizon sportif de votre magazine préféré. Alors, à tout seigneur tout honneur, nous débutons l’année avec Louis Delétraz, premier représentant suisse à monter sur un podium en 2023.
Intégré depuis cette année à la formation américaine «Wayne Taylor Racing», Louis Delétraz était au départ des 24 heures de Daytona au volant du prototype LMDh Acura ARX 06 qu’il partageait avec Ricky Taylor, Filipe Albuquerque et Brendon Hartley. Découvrant cette voiture répondant aux nouveaux critères du règlement de l’endurance commun aux championnats mondiaux et américains, le quatuor n’a pas tardé à afficher ses ambitions.
Troisième des essais qualificatifs, l’Acura N°10 a parfaitement répondu aux attentes et sollicitations de ses pilotes qui l’ont poussée dans ses derniers retranchements jusque dans les dernières secondes du double tour d’horloge floridien. Longtemps en tête de l’épreuve, Louis Delétraz et ses équipiers ont néanmoins dû se résigner à la deuxième place, à quatre petites secondes des vainqueurs, Blomqvist/Brown/Pagenaud/ Castroneves, également au volant d’une Acura ARX-06. «La victoire s’est jouée d’un rien, c’est à la fois une grosse déception, comme une belle satisfaction de terminer les 24 heures de Daytona à cette position. Nous savons maintenant clairement que la voiture est fiable et performante. Nous allons tout mettre en place pour inverser cet ordre aux prochaines 12 heures de Sebring» confiait Louis Delétraz. Également au départ de la classique floridienne, de retour sur une course d’endurance depuis les 24 Heures du Mans 2010, Romain Grosjean a découvert la Lamborghini Huracan GT3 Evo de l’équipe Iron Lynx. Une équipe que le Genevois a intégrée il y a quelques semaines, pour préparer le WEC 2024 au
volant du prototype LMDh Lamborghini, dès que le team italien disposera de la première voiture, vraisemblablement avant la fin de cette année. En attendant, l’ancien pilote F1 Haas se fait les dents au volant d’une GT3, qu’il a amenée à la quatrième position de la catégorie GTD Pro, à l’issue des 24 heures de course. Elle aussi membre de l’équipe Iron Lynx, sous la dénomination «Iron Dames», qui lui confie également le volant d’une Lamborghini Huracan GT3 Evo, Rahel Frey n’a pas connu la réussite de son compatriote, et s’est classée 19 e de la classe GTD.
Sevré de concurrents, depuis les retraits de Porsche et Audi, «l’endurance» a survécu à la crise grâce à la présence de Toyota et quelques équipes privées qui ont cru à l’avenir du nouveau règlement Hypercar. Pionnier dans l’exploration de cette voie, Toyota dispose maintenant avec la GR-010 d’une voiture aboutie. Face à lui, le constructeur japonais retrouvera Porsche, Ferrari, Cadillac, BMW, Acura, Peugeot, Glickenhaus, Alpine, Vanwall, Lamborghini pour ne citer que les plus connus. Tous ne seront pas prêts cette saison, mais on attend de belles passes d’armes sur les manches du championnat du monde, et bien entendu aux 24 Heures du Mans, avec notamment Porsche, Ferrari, Cadillac et Peugeot, tous décidés à remporter l’édition du centenaire de la mythique épreuve.
«LA VICTOIRE S’EST JOUÉE D’UN RIEN, C’EST À LA FOIS UNE GROSSE DÉCEPTION, COMME UNE BELLE SATISFACTION DE TERMINER LES 24 HEURES DE DAYTONA À CETTE POSITION.»
Discipline privilégiée des pilotes suisses, l’endurance monte en puissance cette saison, avec notamment le nouveau règlement Hypercar. Véritable aimant à constructeurs, ce règlement attire également les jeunes pilotes qui trouvent au travers des différents championnats d’endurance une alternative à la F1, ainsi qu’un excellent terrain pour exprimer leurs talents.
Par Gérard VallatParmi la liste des pilotes mentionnés dans notre tableau, on relèvera la présence du Bernois Nico Muller qui accomplira sa première saison complète au sein de la formation Peugeot, dont l’ambition sera de déstabiliser le monopole de Toyota. Premier de cordée de l’équipe japonaise, Sébastien Buemi aura à cœur quant à lui de signer un nouveau succès au Mans, ce qui porterait son score à cinq unités ! Autre particularité de cette revue d’effectif, la présence particulièrement
importante de Louis Delétraz qui s’alignera sur les séries mondiales, européennes et américaines. Au pays de l’Oncle Sam, le Genevois est engagé sur les courses longues par Acura, avec la victoire au général dans le collimateur. En parallèle, il pilotera une Oreca LMP2 pour trois équipes différentes en WEC, ELMS et IMSA, ceci sur les courses «sprint». A noter également le retour aux affaires de Neel Jani qui fera profiter de son expérience le team français Duqueine qui engage une Oreca 07 ELMS. Petit
nouveau de l’endurance, Romain Grosjean renoue avec la catégorie GT au volant de la Lamborghini Huracan GT3 que le team Iron Lynx engage en IMSA. Un engagement qui se poursuivra en mondial dès la saison prochaine dans la cockpit de l’Hypercar Lamborghini.
Avec une telle représentation helvétique, ne doutons pas que de nombreux succès viendront s’ajouter au déjà riche palmarès de notre nation dans cette discipline de l’endurance.
WEC (WORLD ENDURANCE CHAMPIONSHIP)
Hypercar
Sébastien Buemi (Toyota GR010 Hybrid)
Nico Muller (Peugeot 9x8)
LMP2*
Fabio Scherrer (Inter Europol Compétition)
Louis Delétraz (WRT)
LMGTAm
Rahel Frey (Porsche 911 RSR Iron Dames)
Thomas Flohr (Ferrari 488 GTE AF Corse)
ELMS (EUROPEAN LE MANS SÉRIE)
LMP2*
Neel Jani (Duqueine)
Nicolas Lapierre (Cool Racing)
Alexandre Coigny (Cool Racing)
Mathias Beche (Nielsen Racing)
Louis Delétraz (Racing Team Turkey)
LMGTE
Claudio Schiavoni (Porsche 911 RS-R Iron Lynx)
IMSA (INTERNATIONAL MOTORSPORT ASSOCIATION)
Hypercar Louis Delétraz (Acura ARX-06)
LMP2*
Louis Delétraz (Tower Motorsport)
GTD Pro
Romain Grosjean (Iron Lynx-Lamborghini)
*Tous sur Oreca 07
CALENDRIERS
WEC Sebring 1000 miles 17 mars
Portimao 6 heures 16 avril
Spa-Francorchamps 29 avril
Le Mans 24 Heures 10-11 juin
Monza 6 heures 9 juillet
Fuji 6 heures 10 septembre
Bahreïn 8 heures 4 novembre
ELMS
Barcelone 4 heures 23 avril
Imola 4 heures 7 mai
Le Castellet 4 heures 16 juillet
Aragon 4 heures de nuit 26 août
Spa-Francorchamps 4 heures 24 septembre
Portimao 4 heures 22 octobre
IMSA
Daytona 24 heures 26-29 janvier Sebring 12 heures 18 mars
Long-Beach 100 minutes 15 avril
Monterey 2h40 14 mai
Watkins Glen 6 heures 25 juin
Ontario 2h40 9 juillet
Avez-vous déjà conduit une voiture électrique ? Êtes-vous en phase avec les nouvelles technologies des e-véhicules ? Envisagez-vous même l’achat d’une voiture électrique ? Dans ce cas, ne laissez pas passer cette chance et inscrivez-vous pour un stage de découverte sur voitures électriques, organisés par l’ACS en collaboration avec Permis.ch et le Garage Olympique à Sion.
Connaître les faits et éliminer des mythes concernant la mobilité électrique sont les buts de ce stage. Les principes des voitures à batterie, les possibilités de chargement, l’autonomie, la clarification des besoins et ce qu’il faut faire en cas de panne constituent l’introduction du cours. Immédiatement après, deux heures de conduite sont programmées. Un choix très attrayant de modèles électriques des marques VW, Skoda et Cupra sont à disposition des participants. Vous conduisez les différents véhicules en présence d’une deuxième personne (échange régulier du volant) et en compagnie d’un coach de conduite.
Le nombre de participants est limité, les inscriptions sont prises en compte selon le principe premier arrivé – premier servi. Enregistrez-vous sur www.acs. ch/e-mobilite.
Le cours a lieu à Sion / VS.
Coût du cours : CHF 60.00 pour les membres ACS (ravitaillement inclus), CHF 160.00 pour les non-membres (ravitaillement inclus).
En tant que membre de l’ACS, vous profitez de nombreux avantages liés à l’automobile, au voyage, aux assurances et au lifestyle.
Assurances
5 % de rabais sur l’assurance véhicules à moteur, 10 % sur l'assurance bateaux et 15 % sur l’assurance inventaire du ménage
Carburant
15 % de rabais sur l’assurance protection juridique
10 % de rabais sur la prime annuelle pour votre animal de compagnie
Des rabais attractifs sur certaines assurances complémentaires
Autour de la voiture
15 % de rabais sur le premier mois
Cours du samedi, 25 mars 2023, 10:30 à 15:00 h env.
Lieu du stage : Garage Olympique, Route d’Aproz 4, 1950 Sion / VS.
Coût du stage pour membres ACS : CHF 60.-
Coût du stage non-membres : CHF 160.Programme détaillé sur www.acs.ch/e-mobilite
4x4Exploring
The Spirit of Adventur
sur la réservation de cours, de courts et longs voyages
10 % de rabais sur les tarifs des parkings
CHF 30.– de rabais sur les cours WAB4u
CHF 60.– de rabais
20 % de rabais sur l’abonnement annuel
Frais administratifs pour la France offerts pour une période d’un an
Selon un sondage, plus de la moitié des personnes en Suisse peuvent déjà envisager d’acheter une voiture électrique au cours des trois prochaines années. Avec le mix électrique suisse – plus de 70 pour cent de l’électricité provient d’énergies renouvelables –, la voiture électrique possède des avantages évidents en matière de bilan climatique par rapport à un véhicule à combustion. Des études ont ainsi montré qu’un véhicule électrique moderne de classe moyenne roule en Suisse de manière plus respectueuse du climat à partir d’environ 27 000 kilomètres – et ce pour le reste de sa longue vie de voiture ! Moins de bruit, plus d’émotions.
Les voitures électriques contribuent massivement à la réduction sonore du trafic, en particulier dans les centres-villes, car elles ne font pratiquement pas de bruit lors des manœuvres (pour se garer ou s’insérer dans le trafic). Les moteurs électriques ne peuvent pas non plus vrombir ou tourner à plein régime. Mais bien entendu, la composante émotionnelle joue aussi un rôle important lors de l’achat d’une voiture. Au lieu d’un bruit de moteur, les voitures électriques enthousiasment par leur design moderne, leur ambiance de bien-être et leur technique exceptionnelle. De plus, l’accélération est fulgurante et sans vibrations, car le couple maximal est immédiatement disponible et la pleine puissance arrive très rapidement. Tous les conducteurs qui ont déjà appuyé sur la pédale d’accélérateur confirment que les voitures électriques peuvent générer des émotions très spécifiques.
Les voitures électriques sont devenues moins chères et pourtant plus performantes. Aujourd’hui, on trouve une petite voiture avec une autonomie de 200 à 250 kilomètres à partir de 20 000 francs. Les
coûts d’acquisition plus élevés par rapport à un modèle conventionnel doté d’un équipement similaire peuvent être rapidement compensés par les frais d’exploitation plus avantageux d’une voiture électrique (électricité vs carburant, pas d’huile de moteur, beaucoup moins de pièces d’usure). Les coûts énergétiques des voitures électriques peuvent être de 10 à 70 % inférieurs lorsque les prix de l’énergie sont très fluctuants. Et selon la catégorie du véhicule, les coûts d’entretien sont de 20 % à 45 % moins élevés que pour un véhicule à combustion. Des études fiables ont montré que les batteries ont une durée de vie bien plus longue que les voitures dans lesquelles elles ont été montées. Les experts parlent ici d’au moins 200 000 kilomètres. Ensuite, les batteries sont généralement utilisées dans un deuxième cycle de vie comme stockage externe d’électricité.
En Suisse, la distance moyenne parcourue aux heures de pointe est d’environ 35 kilomètres par jour. L’autonomie des voitures électriques est donc absolument suffisante pour la plus grande partie des besoins quotidiens. Pour la plupart des voitures électriques actuelles, l’autonomie varie selon le modèle entre environ 220 kilomètres (batterie de 27 kWh) et 610 kilomètres (batterie de 75 kWh).
L’autonomie réelle dépend toutefois aussi des conditions météorologiques (froid), de la topographie, du mode de conduite (autoroute) et du poids du véhicule.
L’idéal est de posséder une station de recharge à la maison, sur le lieu de travail ou dans les environs proches. Des applications fiables indiquent en outre les stations de recharge disponibles en temps réel. La Suisse dispose de l’un des réseaux publics de recharge pour voitures électriques les plus denses d’Europe. Depuis janvier 2023, il existe déjà plus de 9100 stations de recharge publiques – et leur nombre ne cesse d’augmenter. Le site suisseenergie. ch/programmes/soyez-au-courant/solutions-de-recharge donne un aperçu de la situation dans toute la Suisse. Et si le trajet mène à l’étranger, des applications ou le système de navigation aident à planifier le voyage de manière optimale : où faut-il recharger et combien pour arriver à destination en économisant le plus de temps possible. Ainsi, les longs trajets en voiture électrique ne représentent plus un problème et peuvent être bien planifiés !
Informez-vous aussi en ligne sur
https://soyez-au-courant.ch/
Envisagez-vous peut-être, pour votre prochain véhicule, de porter votre choix sur une voiture électrique plutôt qu’une voiture à combustion ? Nous vous expliquons pourquoi ce serait une bonne décision
Chaque mois, vous avez la possibilité de gagner des prix spéciaux et de participer automatiquement au grand concours de fin d�année !
Participer est simple :
1. Rendez-vous sur acs.ch/jubile
2. Répondez correctement à la question posée
3. Croisez les doigts !
Pour en savoir plus : acs.ch/jubile
Concours ACS –les prix pour mars 2023
1er prix : 1 Package pour 2 personnes pour le Grand Prix de F1 de Barcelone 2023 (incl. billets, hôtel et vol)
2ème prix : 4 × cartes-cadeaux Migrol d�une valeur de CHF 50.–
3 ème prix : 4 × bons d�essence Eni d�une valeur de CHF 50.–
4 ème prix : 1 MONOPOLY Suisse –édition MEGA – avec case ACS
Bonne chance !
Les gagnant/e/s seront sélectionné/e/s parmi toutes les réponses correctes et seront informé/e/s personnellement.
C’est en décembre 1898, qu’un groupe d’automobilistes visionnaires s’est réuni à Genève pour fonder le premier Club Automobile de Suisse. 125 ans plus tard, nous pouvons être fiers du chemin accompli par notre club jusqu’à ce jour !
Au cours des 125 années passées, l’ACS a posé de nombreux jalons aussi bien dans la politique des transports que dans le domaine de la sécurité routière, mais avant tout également dans le secteur du sport mécanique de compétition. Ces objectifs n’auraient pas pu être atteints sans notre engagement constant. Je pense par exemple à l’ouverture de la première autoécole en 1906 et aux bornes de secours ACS installées à la fin des années 1920 sur les cols suisses. Souvenez-vous aussi des panneaux en pierre qui indiquaient autrefois l’altitude du col, du Merle blanc qui a accompagné les élèves sur le chemin de l’école ou de l’introduction des camps de conduite pour les jeunes au milieu des années 1950. On pourrait rallonger cette liste à volonté.
Les fondateurs de l’ACS étaient des pionniers dotés d’une vision. Très tôt déjà, ils ont perçu l’importance de l’automobile pour notre société et notre développement économique. Ce sont eux qui ont contribué significativement à l’établissement en Suisse d’un réseau complet de routes nationales et d’une législation sur la circulation routière. Ce sont eux aussi qui ont donné vie au sport mécanique de compétition en Suisse. Durant des décennies, l’ACS a pu revendiquer pour lui la souveraineté sportive et était responsable de l‘attribution des licences de sport automobile.
En constatant à quel point, de nos jours, on rend la vie dure aux automobilistes, nous sommes ramenés en arrière, autour de l’année 1898 et la naissance de l’ACS. En raison principalement de l’énorme engagement des pionniers de la mobilité de l’ACS, l’automobile a contribué pour une part essentielle au développement de notre société et de notre économie, et donc de manière déterminante à notre prospérité actuelle. Ce serait une erreur de diaboliser à nouveau la voiture.
Un autre aspect intéressant est à soulever : la plupart des voitures de la première génération avaient une propulsion électrique. L’histoire se répète donc dans deux domaines.
ANNÉE DU JUBILÉ AVEC
D’ATTRAYANTS POINTS FORTS
Il va de soi que le jubilé de l’ACS doit être fêté comme il se doit. Toute l’année durant, des activités spéciales seront organisées aussi bien au niveau national que régional. Vous en serez informé plus en détail et régulièrement dans notre magazine, sur le site acs.ch ainsi qu’au travers des médias sociaux ou notre app ACS. Je peux d’ores et déjà vous dévoiler deux points forts qui vous attendent en 2023.
D’une part, l’édition juillet/août de notre Magazine AUTO, qui vous parviendra fin juin, paraîtra sous la forme d’un numéro spécial anniversaire. Elle évoquera des thèmes liés à l’ADN de l’ACS du point de vue historique, mais posera aussi un regard sur l’avenir.
Un deuxième point fort réside dans la sortie oldtimers du jubilé ACS. Elle aura lieu le week-end du 24 au 25 juin 2023 et présentera 125 véhicules historiques de différentes époques. Ne manquez pas cet événement et inscrivez-vous sans tarder à cette sortie exceptionnelle. Vous en apprendrez davantage aux pages 28 à 31 de ce magazine.
Ce ne sont que deux des nombreuses activités attrayantes qui marqueront le jubilé de notre club ! Laissez-vous surprendre et célébrez cette étape importante avec nous !
Qu’est-ce qui séduit à l’entame d’une nouvelle étape de la vie ? Le fait que l’on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre. Et quel en est l’inconvénient ? Le fait que l’on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre.
L’incertitude, la nouveauté et le fait qu’il me fallait en grande partie réorganiser ma vie… j’en étais pleinement conscient lorsque j’avais pris la décision de me retirer de la compétition sportive. J’allais entamer une nouvelle étape de ma vie et j’avais conscience de l’incertitude à venir. En même temps, j’étais sûr de conserver une constante de ma vie : le sport mécanique. Je n’étais plus juché sur une moto, certes, plus non plus présent en qualité de pilote dans les paddocks des équipes du championnat du monde – mais j’y étais en tant que soutien, en amoureux de ce sport. Après tout, pendant 20 ans, être pilote de moto était le sens de ma vie et ma priorité absolue. Et une telle passion, qui m’a mené au sommet mondial du sport, ne s’éteint pas si simplement.
Bien au contraire : le nouveau chapitre de ma vie, ouvert au moment de ma retraite
sportive, m’a permis de faire connaissance avec de nouvelles facettes du sport et de l’industrie de la moto. Je n’étais confronté que marginalement à la plupart d’entre elles : gestion, encadrement des pilotes, relations avec les médias – tout cela, bien que faisant partie intégrante de ma carrière, n’a jamais été au centre de mes préoccupations en tant que pilote. Toujours et partout, l’accent était mis sur l’entraînement et la performance sportive.
En attendant, ce n’est plus sur une moto que je me bats pour avoir du succès ou pour gagner quelques fractions de seconde, mais dans une optique toute nouvelle de ce même sport. Je m’engage en faveur d’un positionnement du sport mécanique en Suisse. C’est pourquoi je me suis décidé, une année après mon retrait de la compétition, à transmettre mon savoir en tant que directeur sportif d’une équipe de Moto3. C’était une période d’apprentissage précieuse, mais je ne veux pas en rester là. Il y a tant d’autres domaines dans lesquels je peux m’engager au nom du sport – et 2023 est donc une continuation pour moi, toujours avec ce facteur constant du sport mécanique faisant partie de mon quotidien :
Vous souhaitez améliorer vos compétences de conduite et repousser les limites de votre véhicule tout-terrain grâce à un encadrement professionnel ? Dans ce cas, nous vous recommandons notre cours de conduite sur piste tout-terrain, riche en enseignements, dispensé par des experts.
cette année aussi, je serai présent en qualité d’expert pour quelques compétitions à la télévision suisse. Je continuerai d’accompagner Noa Dettwiler en tant que manager, à m’impliquer activement dans le secteur avec partenaires et sponsors et à être de nouveau plus fréquemment sur le circuit, pour des coachings et de l’instruction. Je me réjouis de pouvoir accomplir toutes ces tâches, diversifiées au possible. De nouveaux défis et un développement personnel m’attendent. Pour quelqu’un qui a passé la moitié de sa vie à la limite de la vitesse, de l’inclinaison et de la performance physique et technique, ce serait mentir de nier que les défis n’étaient pas bienvenus dans ma vie quotidienne.
Bien à vous,
Tom Lüthi, ambassadeur ACSInscrivez-vous acs.ch/offroad
sections ACS devront veiller à
Dans plusieurs cantons, les gouvernements seront également renouvelés cette année. À Genève, contrairement à d’autres cantons qui ont su unir leurs forces, ces élections promettent d’être «kafkaïennes».
Pour la députation au Grand Conseil (à l’heure où j’écris ces lignes), 17 listes sont en piste et plus de 690 candidates et candidats vont se disputer les 100 sièges de députés.
Pour le Conseil d’État formé d’un collège de 7 personnes, 23 candidates ou candidats se présentent ou se représentent. Le choix va être très difficile.
L’ACS Genève, associé avec RouteGenève (ASTAG, NODE, TCS, UPSA), qui représente plus de 150 000 membres et entreprises, a déposé un cahier de doléances en 7 points !
Vous pouvez consulter le dossier complet sur : www.acs.ch/fr/sections/geneve/
En voici les titres :
• Traversée du Lac
• Zones 30 km/h – Ondes vertes
• Parkings
• Réseau cyclable
• Identification des véhicules autorisés sur la voie publique
• Imposition des véhicules – Fiscalité impôts
• Bornes recharge véhicules électriques
Les candidats et candidates que l’ACS Genève vous recommande de soutenir seront médiatisés et publiés dans notre magazine du mois d’avril.
Les automobilistes paient beaucoup pour leur mobilité, ils sont en droit de récupérer leurs parts d’investissements.
Halte aux promesses électorales non tenues !
de nos
Au niveau suisse, chaque canton va devoir renouveler ses représentantes et ses représentants aux Chambres fédérales. Les membres
différentes
soutenir les vrais défenseurs de la mobilité automobile et à ne pas se laisser embobiner, comme c’est trop souvent le cas, par les bonimenteurs acratopèges.
Par René Desbaillet, président de l’ACS Genève
Plaisir de conduire: dynamisme de zéro à plein gaz
Empreinte carbone deux fois meilleure qu’un véhicule à moteur à combustion
lors de la conduite
Découvrir plus de bonnes raisons: soyez-au-courant.ch
1. 2. 3. 4.20–21.3 Cours de Pilotage Hockenheim, Allemagne (CP)
31.3–1.4 Slalom-Testtage Ambri, Suisse ()
31.3–1.4 Critérium Jurassien VHRS, Saignelégier, Suisse (NI)
31.3-1.4 Critérium Jurassien, Saignelégier, Suisse (NI)
15-16.4 Slalom de Bière, Suisse (NI)
20-22.4 Porsche Sports Cup Suisse Spielberg, Autriche (NI)
29-30.4 Slalom Ambri (Double manche), Suisse (NI)
07-7.5 Slalom Seewen /SZ, Suisse (L)
13-14.5 Slalom Frauenfeld, Suisse (N+)
18-20.5 Porsche Sports Cup Suisse Le Castellet, France (NI)
20-21.5 Slalom de Bure, Suisse (N+)
1-3.6 Rallye du Chablais, Aigle, Suisse (I+)
1-3.6 Rallye du Chablais VHRS, Aigle, Suisse (NI)
1-3.6 Rallye du Chablais VHC, Aigle, Suisse (I+)
4-4.6 Slalom Ybrig, Suisse (L)
10-11.6 Bergrennen Hemberg, Suisse (NI)
17-18.6 Course de Côte La Roche - La Berra, Suisse (NI)
23-25.6 Porsche Sports Cup Suisse Imola, Italie (NI)
24-25.6 Slalom de Chamblon, Suisse (N+)
8-9.7 Rallye de Bourgogne - Côte Chalonnaise, France (NI)
8-9.7 Course de Côte Massongex, Suisse (NI)
14-16.7 Porsche Sports Cup Monza, Italie (NI)
22-23.7 Course de Côte Ayent - Anzère, Suisse (NI)
18-20.8 E-Rallye du Chablais, Aigle, Suisse (I+)
18-20.8 Course de Côte St-Ursanne - Les Rangiers, Suisse (I+)
26-27.8 Bergrennen Oberhallau, Suisse (NI)
31.8-3.9 Arosa Classic Car (Historisch), Suisse (I)
31.8-2.9 Rallye Mont-Blanc, France (NI)
9-10.9 Bergrennen Gurnigel, Suisse (NI)
14-17.9 Bernina Gran Turismo, Suisse (NI)
15-17.9 Lignières Historic, Suisse (NI)
16-17.9 Course de Côte Chatel-St-Denis-Les Paccots, Suisse (NI)
21-23.9 Porsche Sports Cup Suisse Mugello, Italie (NI)
29-30.9 Rallye del Ticino, Balerna, Suisse (NI)
1-1.10 Slalom Bas-Monsieur, La Chaux-de-Fonds, Suisse (R)
24-25.10 Lizenzausbildungskurs Hockenheim, Allemagne (CP)
26-28.10 Rallye International du Valais, Martigny, Suisse (I+)
26-28.10 Porsche Sports Cup Suisse Misano, Italie (NI)
29-29.10 Slalom Wangen SZ, Suisse (L)
Source : motorsport.ch
L’assemblée générale de la section est agendée normalement au 27 avril 2023 chez Liebherr à Bulle (la date n’est pas encore confirmée à 100 %) des détails suivront.
Plusieurs membres de la section FR participeront à la rencontre «Passion - automobiles» sur le circuit de LignièresNeuchâtel le 3 avril 2023 et se réjouissent beaucoup qu’une telle manifestation soit organisée sous l’égide de l’ACS .
Une occasion unique de rassembler tous les passionnés d’automobiles (voitures de course, voitures sportives anciennes et modernes, voitures passion, voitures oldtimers et youngtimers, etc.) et de partager notre amour pour ces véhicules. L’ACS, en collaboration avec son partenaire SportsPromotion, organise une rencontre le lundi 3 avril 2023, dès 16 h 00, au circuit de Lignières, avec la possibilité de tourner sur le circuit ou d’exposer son véhicule. La rencontre sera suivie à 18 h 30 d’un petit déplacement et d’un repas fondue convivial entre passionnés (fondue offerte pour tous les membres ACS).
Adresse : Centre de conduite circuit Lignières, chemin du Pré-Pury 20, 2523 Lignières
EXIGENCES ET CONDITIONS DE PARTICIPATION POUR LE ROULAGE SUR LE CIRCUIT
• Permis de conduire catégorie B
• Voiture personnelle avec admission à la circulation routière
• Pas de véhicule tout-terrain ni de véhicule de livraison, ou de véhicule à haut centre de gravité et avec des éléments sur le toit
• Véhicule équipé de bons pneus et préparé (aucun élément en vrac, freins,
huile et liquides contrôlés)
• Limite sonore max. 95 dB (A), contrôlée avant le début et tout au long du roulage
• Chacun emporte son casque avec soi, les casques sont obligatoires
• Une déclaration de renonciation doit être signée avant le roulage.
2023 de l’ACS Neuchâtel
Une année pleine de rencontres s’annonce pour 2023 et nous nous réjouissons de vous retrouver tout au long de cette année anniversaire. En effet, l’Automobile Club de Suisse fête ses 125 ans et nous vous réservons quelques surprises. Sortez vos agendas :
• Assemblée générale le jeudi 20 avril 2023
• Soirée spéciale «rencontre passion automobile» avec roulage sur le circuit de Lignières le lundi 3 avril
• Cours de conduite actuelle sur La Chauxde-Fonds (dates sur notre site)
• Stage de pilotage en monoplace le 4 juin et le 18 septembre
• Soirées exclusives sur simulateurs (dates sur notre site)
• Journée de stage de pilotage sur glace en janvier 2024
Inscription obligatoire à envoyer par mail info@sports-promotion.ch ou par courrier postal à Sports-Promotion Sàrl, chemin de la Chassagnettaz 2a, 2019 Chambrelien. Places limitées, ne tardez pas à vous inscrire !
Nom et prénom :
Adresse :
Tél. : E-mail : @
Accompagnant(s):
No de membre ACS :
Voiture, marque : Année :
Immatriculation : Assurance RC :
r J’exposerai mon véhicule au circuit de Lignières.
r Je prendrai part au roulage sur le circuit de Lignières au prix de CHF 75.–(2 sessions de 15 minutes de roulage).
r Je prendrai part au repas au prix de CHF 25.– par personne hors boisson (repas offert aux membres ACS).
r Je souhaite venir comme visiteur au circuit de Lignières.
Date : Signature :
Retrouvez tous nos évènements sur notre page internet à l’adresse suivante :
https://www.acs.ch/fr/sections/neuchatel/evenements/index.php
Notre agence reste à votre disposition pour toutes questions ou demandes d’informations pendant les heures d’ouverture au 032 725 81 22 ou par e-mail à l’adresse suivante :
acs.neuchatel@acs.ch.
Le comité de l’ACS Neuchâtel a le plaisir de vous convier à sa 115 e assemblée générale ordinaire, qui se tiendra le :
Jeudi 20 avril 2023 à 18 h 30, Grand Hôtel Les Endroits, boulevard des Endroits 94, 2300 La Chaux-de-Fonds.
Notre club fêtant ses 125 ans cette année, et afin de poursuivre notre soirée sur une note conviviale, l’assemblée générale sera suivie d’un repas. L’apéritif et le menu vous seront offerts, les boissons alcoolisées lors du repas seront quant à elles à votre charge.
Le procès-verbal de la dernière assemblée générale est à votre disposition sur demande en écrivant à l’adresse suivante : acs.neuchatel@acs.ch ou sur notre site internet sur la page
https://www.acs.ch/fr/sections/ neuchatel/actuel/index.php
Nous vous remercions de bien vouloir compléter le bulletin d’inscription ci-dessous et de nous le retourner d’ici au 31 mars 2023.
Au plaisir de vous rencontrer nombreux, nous vous adressons, Madame, Monsieur, nos cordiales salutations.
Christophe Hurni – Président
Restons connectés !
PROGRAMME
18 h 30 Accueil
18 h 45 Assemblée générale
20 h 00 Apéritif offert
20 h 30 Repas offert (hors boissons alcoolisées)
MENU
Salade de saison
Rôti de bœuf, gratin dauphinois et bouquetière de légumes Assiette du pâtissier
ORDRE DU JOUR
• Procès-verbal assemblée générale 2022
• Rapport du président
• Rapport du caissier
• Rapport des vérificateurs des comptes
• Décharge du comité
• Élection statutaire
• Budget et cotisations 2023
• Insignes d’ancienneté
• Activités
• Divers, questions et remerciements
(cocher ce qui convient)
r Je serai absent à l’assemblée générale r Je prendrai part à l’assemblée générale ainsi qu’à l’apéritif r Je prendrai part à l’assemblé générale, à l’apéritif ainsi qu’au repas
Nom , Prénom
Adresse e-mail
Téléphone
Numéro de membre ACS
Signature
Merci de nous retourner le bulletin d’inscription avant le 31 mars 2023 (attention places limitées) par courrier postal à l’adresse suivante :
ACS Neuchâtel – Avenue de la Gare 2 – 2013 Colombier, ou par e-mail à l’adresse acs.neuchatel@acs.ch
Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour connaître les activités de l’ACS Neuchâtel !
À l’occasion de la première manche du Championnat européen des rallyes historiques, le Rallye Costa Brava, Guy Trolliet prendra le départ de son 25e rallye Sans complexe, il se mesurera aux cadors européens de la discipline au volant d’une Porsche 911 gr. 4 préparée par Jean-Claude Burnier, son beau-père. Comme à chaque fois depuis ses débuts, il pourra compter sur son fidèle ami Sébastien Moulin pour lui dicter les notes.
La complicité entre le pilote et son navigateur ne date pas d’hier. Guy Trolliet n’est encore qu’un jeune apprenti opticien lorsqu’il rencontre Sébastien Moulin dans le cadre professionnel. Rapidement, ils se rendent compte qu’ils partagent la même passion dévorante pour la course automobile. C’est d’abord en spectateurs que les jeunes amis se déplacent sur les courses, puis quelques années plus tard c’est toujours ensemble qu’ils décrochent leur licence de pilote sur le circuit d’Hockenheim. À cette époque déjà, Guy Trolliet roulait au volant de la Porsche 3,2 litres avec laquelle, 12 ans plus tard, les deux compères remporteront la Coupe suisse des rallyes historiques.
Un concours de circonstances place Sébastien dans le baquet de droite et le duo étrenne la 3,2 litres sur différentes épreuves de régularité sportive (VHRS). Une discipline qui consiste à respecter une vitesse moyenne donnée. Mais Sébastien se lasse de ne pas parvenir à ralentir son pilote et lui pose un ultimatum : «Si tu veux vraiment rouler vite, il faut changer de discipline». Le copilote interroge alors Jean-Claude, préparateur et beau-père de Guy : «Est-il envisageable de transformer cette voiture pour une participation en rallye ?» Il semble que les deux hommes n’attendaient que ce signal pour se lancer
dans l’aventure : «Je vais surélever la voiture, installer une «luge» de protection dessous… Elle sera prête pour le Rallye du Chablais !»
Il convient de dire que Jean-Claude Burnier a une riche expérience. Sa carrière professionnelle a été entièrement dédiée à la marque Porsche. La préparation de nombreuses Porsche de rallye et même pour les fameuses 24 Heures du Mans lui a valu le surnom flatteur de «Docteur Porsche».
L’équipage valdo-valaisan prend son premier départ au Rallye du Chablais 2013. Le temps de se familiariser avec la voiture, et les bons résultats commencent à tomber. En 2016, ils sont même dans la course au
titre, mais un radiateur percé lors d’une légère touchette les prive de la consécration. Peu importe, ils remettent l’ouvrage sur le métier, et c’est finalement en 2021 qu’ils décrochent la Coupe suisse des rallyes historiques. Une belle consécration pour la Porsche 3,2 litres qui dispute alors sa dernière saison.
En effet, lors des vacances d’été 2020, Guy Trolliet tombe par hasard sur une coque de Porsche neuve qui dormait dans un garage tessinois depuis trente ans. À 77 ans, JeanClaude Burnier attaque alors un véritable travail d’orfèvre de longue haleine pour monter de toutes pièces une mythique 911 gr. 4. Aligné sur seulement trois épreuves en 2022, le nouveau bolide s’est montré d’emblée aussi fiable que performant, une troisième place au championnat venant même récompenser le travail accompli.
Pour cette saison 2023, l’objectif du team est de participer à certaines manches du Championnat d’Europe FIA, dont le Rallye du Chablais. Ils se dirigeront donc bientôt vers l’Espagne pour participer au fabuleux Rallye de Costa Brava, qui comptera plus de 100 voitures historiques au départ.
L’ACS Vaud réaffirme son soutien au sport automobile et son intérêt pour les véhicules anciens en soutenant l’équipage Trolliet-Moulin Racing Team engagé en Championnat suisse et européen des rallyes historiques.
Les membres de l’ACS qui pratiquent le sport automobile savent-ils que l’ACS dispose d’une licence de concurrent collective pour pilotes de course qui permet à ses membres intéressés de prendre le départ gratuitement ? Le formulaire est téléchargeable sur l’espace membre, auquel l’accès s’effectue sur le site internet www.acs.ch.
A ce jour, l’ACS Vaud est fière d’annoncer son soutien en 2023 (liste non exhaustive)
• à Yoan LOEFFLER, Championnat suisse des rallyes
• à Nicolas BEYELER, Lamera Cup
• à Sacha CLAVADETSCHER, Ultimate cup series
• à Trolliet-Moulin Racing Team, Championnat suisse et européen des rallyes historiques
• à l’EPFL Racing Team, Fomula Student
• au Slalom de Bière, 15-16 avril 2023
• au Rallye du Chablais, 1er-3 juin 2023
• à Baptiste Tognet-Bruchet, Championnat suisse de courses de côte
Vous aimez la voiture et le sport automobile ?
Nous aussi !
Le comité de l’ACS Vaud annonce la tenue de son assemblée générale le jeudi 11 mai 2023, à 18 h, au Centre de formation routière de Savigny (CFR),
et invite ses membres à noter cette date.
Convocation officielle à suivre dans le prochain magazine de votre club.
L’Union Vaudoise des garagistes propose un réseau de professionnels performant et défend les intérêts de chacun.
upsa-vaud.ch
Pour les 125 ans de notre Club, 125 ans de passion automobile et de défense des intérêts des automobilistes.
La passion automobile est depuis toujours dans l’ADN de l’Automobile Club de Suisse. Couplée à la l’activité d’agence de voyages de l’ACS Valais, la section valaisanne se réjouit de proposer à ses membres une croisière exclusive à l’occasion du Grand Prix F1 d’Abu Dhabi 2023. La croisière inclut les billets pour assister aux trois jours de Grand Prix ainsi que les nuitées à bord de l’hôtel flottant MSC Virtuosa qui restera amarré au port de d’Abu Dhabi pendant la durée de l’événement avant de lever l’ancre en direction Dubaï et Doha.
Les représentants de l’ACS seront sur place pour vous accueillir sur ce magnifique «géant des mers» du 23 novembre au 2 décembre 2023. Au programme : Des activités exclusives, des concours, des moments de partage et de réseautage pour les membres ACS. Nous serons également à votre disposition pour vous accompagner tout au long du voyage afin de répondre à vos diverses demandes.
Prenez place dans le cockpit ACS et vibrez au son des moteurs de Formule 1, sensations fortes et émotions garanties !
La croisière est également ouverte aux membres ACS des autres sections. Places limitées selon le contingent de cabines à disposition.
23.11.23 Vol de nuit de Genève ou Zürich pour les Emirats.
24.11.23 Transfert en car jusqu’au port de croisière d’Abu Dhabi. Embarquement à bord du MSC Virtuosa. Installation dans votre cabine balcon fantastica, aurea ou yacht club. En option : possibilité d’assister aux premiers essais sur le circuit dans l’après-midi ou profiter des magnifiques équipements du navire.
25.11.23 Profitez de la matinée pour visiter Ferrari World, le plus fameux et unique parc à thème Ferrari à proximité du circuit Yas Marina ou découvrez la magnifique ville d’Abud Dhabi avec notamment son impressionnante mosquée Cheikh Zayed, une merveille d’architecture ou la promenade du bord de mer, un rendez-vous incontournable des Emirats. Dans l’après-midi, possibilité d’assister à la dernière séance d’essais et, le soir, aux qualifications sur le mythique circuit de Yas Marina.
26.11.23 Matinée libre à bord, dans l’aprèsmidi transfert pour assister en direct au Grand Prix de Formule 1 d’Abu Dhabi à 17 h. Places assises dans la tribune North Straight Grandstand. Vivez deux heures de pur plaisir au plus proche de l’action.
27.11.23 Journée libre à Abu Dhabi, pourquoi ne pas profiter de la splendeur du désert pour une excursion en 4 x 4 ou de vous offrir une journée sur la magnifique plage de Saadiyat. Le MSC Virtuosa lève l’ancre à 21 h direction Dubaï, nuit à bord.
28.11.23 Journée à Dubaï métropole aux mille facettes. Profitez-en pour admirer la ville du haut du 125e étage de la Burj Khalifa, flâner au travers des centres commerciaux les plus grands de la planète ou dans le souk traditionnel de Deira. Offrez-vous une balade en mer jusqu’à Palm Island et émerveillez-vous de la
Prestations incluses :
• Vols de Zürich ou de Genève à Dubaï et retour en classe économique
• Les transferts de l’aéroport au bateau et retour
• 8 nuits à bord du MSC Virtuosa dans la catégorie de cabine choisie
• Pension complète à bord
• Forfait boisson all inclusive Easy+
• Frais de services (pourboires)
• Billet pour le Grand Prix de F1 et les essais place assise en gradin
• Transferts pour le Grand Prix F1 (course du dimanche uniquement)
• Taxes portuaires et d’aéroport
• Assistance de représentants de l’ACS et Discovery Voyages 2.0
Suppléments par personne :
• Vol de Genève 180.– au lieu de Zürich
• Assurance annulation de voyages
• Excursions facultatives
• Frais de conseils et réservation 75.–
• Assurance fond de garantie 0,25 % du prix de l‘arrangement
• prix enfants sur demande
richesse sous-marine du lost chamber aquarium du mythique hôtel Atlantis. Demandez-nous le catalogue complet des excursions disponibles. Départ à 20 h, repas et nuit à bord.
29.11.23 Escale à Si Bani Yas Island, île paradisiaque idéale pour un moment de détente à la plage ou si vous avez l’âme d’un aventurier partez en safari au centre de l’île qui abrite une réserve naturelle animalière de plus 17 000 animaux, parmi lesquels des oryx, gazelles, girafes, hyènes et autres guépards. Départ à 19 h, repas et nuit à bord.
30.11.23 Journée en mer, le moment parfait pour utiliser toutes les infrastructures du navire, telles que le merveilleux MSC aurea spa, déguster quelques cocktails dans l’un des 21 bars à disposition, profiter de la salle de gym et d’un repos mérité dans l’une des 3 piscines ou des nombreux jacuzzis. Un riche programme d’animations vous est également offert à bord avec des spectacles grandioses digne de Broadway. Possibilité de revivre le grand prix à bord d’un simulateur de F1 sur le
circuit d’Abu Dhabi ou de Monaco, à vous de choisir.
01.12.23 Arrivée à Doha au Qatar. Pour les fans de football, vous aurez l’occasion de découvrir les sites de la dernière coupe du monde de football ou alors profiter d’une escapade dans le désert jusqu’à la mer intérieure à la frontière avec l’Arabie Saoudite. Départ à 17 h, repas et nuit à bord.
02.12.23 Arrivée à Dubaï à 8 h, c’est déjà la fin de notre croisière, en fin de matinée transfert à l’aéroport de Dubaï pour le retour en Suisse arrivée à Genève ou Zürich, arrivée en début de soirée.
Descriptif du MSC Virtuosa : votre navire : Grâce à sa surface importante, ce géant des mers peut transporter jusqu’à 6334 passagers. Les voyageurs sont accueillis par 1704 membres d’équipage, sympathiques et efficaces, qui feront tout leur possible pour que la croisière soit inoubliable. Les voyageurs ont accès à 14 ponts, du pont 5 au pont 19. Ils possèdent tous le nom d’un instrument de musique, puisque c’est le thème dominant du bateau. Le
Virtuosa possède un vaste choix de restauration, avec un restaurant buffet de 1336 places, ainsi que 5 restaurants principaux et 5 de spécialités. Les voyageurs peuvent aussi, selon leur style et leurs goûts, passer de bons moments dans les 21 bars et lounges du bateau d’ambiances différentes dont 5 sont à l’extérieur pour ceux qui désirent profiter du soleil et de l’air marin. Le bateau offre à ses hôtes 5 piscines exceptionnelles et uniques, incluant l’un des plus grands et des plus sophistiqués parcs aquatiques en mer. Les piscines peuvent accueillir plus de 1 000 personnes en tout confort. Lors de votre croisière, si vous désirez un moment de détente, n’hésitez pas à visiter le MSC Aurea Spa avec son espace thermal, ses massages professionnels et ses soins corporels. Et pour les plus sportifs, vous trouverez une salle de gym panoramique équipée des dernières machines Technogym et le solarium exclusif TOP 19. En résumé, ce bateau offre un superbe choix de divertissements que ce soit au centre sportif ou au bar karaoké ultra-polyvalent, en passant par le club de comédie, le théâtre, le casino, le studio de télévision.
Nous avons le grand plaisir de vous convier à notre assemblée générale annuelle qui aura lieu en l’honneur de nos 125 ans :
le jeudi 4 mai 2023, à 18h, au Relais du Petit Bourg, route du Simplon 36 | 1957 Ardon
ORDRE DU JOUR
1. Procès-verbal de l’AG de 2022
2. Nomination des scrutateurs
3. Rapport du Comité
4. Comptes 2022
5. Rapport des vérificateurs et approbation des comptes
6. Cotisations 2024
7. Budget 2024
8. Élections statutaires, adoptions des nouveaux statuts et élections statutaires
9. Distribution des distinctions
10. wDivers
L’assemblée sera suivie d’un repas sur place.
En cas de participation, veuillez impérativement vous inscrire, de préférence par e-mail, auprès de notre secrétariat. Merci de nous contacter par e-mail à : acsvalais@acs.ch ou par téléphone au 027 322 11 15 (horaires 8 h -11 h 30 du lundi au vendredi)
Au plaisir de vous accueillir, nous vous adressons, chers membres, nos meilleures salutations.
Edita FumeauxACS Fribourg
Case postale 105 1701 Fribourg
T +41 26 341 80 20 acs.fribourg@acs.ch
ACS Vaud
Ch. des Gavardes 7
CP 136 | 1073 Savigny
T +41 21 331 27 22 acs.vaud@acs.ch
Nom et prénom :
Adresse :
N° postal et localité :
N° de téléphone : N° de portable :
Adresse de courriel : @
r Je serai uniquement présent à l’assemblée générale (nombre de personnes) .........
r Je serai présent à l’assemblée générale et au souper (nombre de personnes) .........
r Je ne pourrai pas participer à l’assemblée générale
N° de membre ACS : 0 0 11 - -
A RETOURNER par courrier : ACS Valais | Rue du Scex 33 | 1950 Sion par courriel : acsvalais@acs.ch
ACS Genève
Clos de la Fonderie 19
CP 1205 | 1227 Carouge
T +41 22 342 22 33 acs.geneve@acs.ch
ACS Centrale
Wasserwerkgasse 39 3000 Berne 13
T +41 31 328 31 11 info@acs.ch
ACS Neuchâtel
Avenue de la Gare 2 2013 Colombier
T +41 32 725 81 22 acs.neuchatel@acs.ch
ACS Section Berne
Helvetiastrasse 7 3005 Berne
T +41 31 311 38 13 info@acsbe.ch
ADRESSE Avenue du Bois-de-la-Chapelle 105 | CH – 1213 Onex | T
ACS Les Rangiers
Avenue de la Gare 50 2800 Delémont
T +41 32 422 33 22 acs.lesrangiers@acs.ch
HOTLINE
ACS Valais
Rue du Scex 33 1950 Sion
T +41 27 322 11 15 acsvalais@acs.ch
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