Magazine ACS 2024 316 no 1

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Pages 16, 29 Pages 26-28 Pages 18-22 N° 315 | Février - Mars 2024 Magazine de l’Automobile Club de Suisse | Édition romande GIMS QUEL SALON EN 2024 ? Pages 14-15, 36 Sport automobile VICTOIRE, PODIUMS ET PROMOTIONS Après-carrière SPORTIFS À VOS MARQUES Essais auto MASERATI FOLGORE ŠKODA KAMIQ ET SCALA PASSION AUTOMOBILE

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Printemps. Printemps

Le printemps, cette saison tant attendue, se profile à l’horizon. Les jours s’allongent, les bourgeons éclosent, et la douce brise caresse nos visages. C’est le moment idéal pour sortir nos belles voitures qui restaient tranquillement dans nos garages pendant l’hiver et de profiter de la route.

Et que dire des voitures cabriolet ? Elles sont les stars du printemps. Leurs toits s’ouvrent et avec les cheveux au vent, nous profitons de nos belles routes et les plus beaux paysages défilent devant nos yeux. Les cabriolets sont le symbole de la liberté retrouvée, de l’évasion et de la passion.

Longtemps le printemps était aussi synonyme du Salon de l’auto de Genève. Malheureusement, cette belle tradition s’est heurtée à quelques obstacles, et après quatre annulations successives nous revient cette année du 27 février au 3 mars prochains. Profitez et accédez à un univers de technologie, de design et d’innovation. Découvrez les tendances qui façonnent l’avenir de l’industrie automobile. Votre club est un fidèle partenaire et exposant, et une visite s’y impose.

Sommaire

Cependant, tout n’est pas rose. Dans certaines de nos villes, les tarifs de parcage sont devenus exorbitants. Trouver une place pour notre voiture relève parfois du parcours du combattant. Les parkings souterrains facturent des sommes astronomiques, et les rues sont souvent bondées. Le plaisir de conduire se heurte à la réalité économique. Pire, les Parisiens ont voté et approuvé par 54 % des votants de surtaxer les parkings pour les SUV et véhicules à moteur thermique ou hybride faisant plus de 1,6 tonne et de passer à un tarif de 18 euros l’heure. Merci M me Hidalgo qui salue un choix clair des Parisiens ! J’espère que cela ne donnera pas des idées à certains de nos politiques.

Alors, chers lecteurs, profitons du printemps qui arrive. Sortons nos belles mécaniques, mais soyons conscients des défis qui nous attendent en ville. Le printemps est là pour nous rappeler que la vie est belle, même avec ses petits tracas. Bonne route à toutes et à tous.

Principes

Le

électrique idéal existe-t-il ? 30-31

Nouveautés pour la circulation routière 32

pour l’ACS

3 ÉDITORIAL | SOMMAIRE AUTO–ACS NO 315 | FÉVRIER - MARS 2024
28
10-12
16, 29 32 30-31 Actu automobile 4-5 Carrière Il y a du «Seppi» en eux... 6-9 À vos marques 18-22 Carburants Marcel Fässler roule pour le synfuel 10-12 Sport automobile Olivier Burri : «Le plus abouti» 13 Victoire, podiums et promotions 26-28 GIMS Programme du Salon de l’automobile 14-15 Essais Maserati : tournant d’époque 16 Škoda Kamiq et Scala, une apparence fraîche 29 La page de Tom Lüthi Un nouvel éclat dans la moto 17 Page juridique Conduite sans assurance RC 23 Énergie
6-9 4-5 14-15
de base de l’énergie 24-25 Technique
Sécurité
moteur
routière
Nouveau véhicule
formation
33 Thomas Hurter, président central Le GIMS fait enfin son retour 36 Florence L’Huillier - présidente section ACS Genève Une lueur d’espoir 37
des sections ACS 38-46
de
Pages

LA BMW Z4 M40I ÉDITION PURE IMPULSE

Les amateurs des sensations procurées par la conduite d’un modèle BMW M à toit ouvert peuvent se réjouir de cette nouvelle venue : l’édition Pure Impulse de la BMW Z4 M40i (consommation de carburant en cycle mixte : 8,7 l/100 km; émissions de CO2 combinées : 197-195 g/km en cycle WLTP). Avec ce roadster, sa boîte de vitesses manuelle à six rapports sera également disponible pour la première fois sur la version haut de gamme. Le nouveau couple moteur/boîte de vitesses constitue l’élément central d’un ensemble d’équipements séduisants conçus pour mettre plus que jamais l’accent sur l’objectif d’une conduite exaltante à ciel ouvert.

UN NOUVEAU LOOK POUR LE KIA SORENTO

Ce Kia Sorento se distingue par un design rafraîchi, de nouvelles couleurs et des matériaux durables. Une conduite détendue et responsable grâce à un confort, une sécurité et une protection accrus et une gamme de motorisations efficaces avec hybride, plug-in hybride et diesel. Ce nouveau Kia Sorento offre une technologie de pointe, une conduite responsable et des moments de détente sur la route. Il est disponible en version 5 ou 7 places et en version hybride, hybride rechargeable et diesel.

UNE PORSCHE BOXSTER 100 % ÉLECTRIQUE

Le temps où le Boxster était regardé comme une «petite» Porsche est révolu. Le président du directoire de Porsche, Oliver Blume, l’a annoncé : la prochaine génération du spider compact Porsche Boxster, et probablement de sa variante coupé Cayman, sera 100 % électrique. Si elle ne sera livrée probablement que fin 2024, elle attire déjà les regards sur elle. Les caractéristiques devraient être les mêmes au niveau puissance (actuellement : 0 à 100 km/h en seulement 4,5 secondes grâce à ses 400 Ch) et équipée de nouvelles batteries.

SUZUKI NEW SWIFT

Cette New Swift, quatrième édition, redéfinit la mobilité au quotidien. La calandre à la finition brillante et les phares en forme de «L» se prolongent en une ligne arrondie directement dans les ailes évasées. Les contours fermes tracent le profil de cette nouvelle Swift – en combinaison avec un toit qui paraît flotter. À l’arrière, des feux tridimensionnels et un large pare-chocs apportent au véhicule une allure à la fois stable et ludique. Disponible en variantes monochromes (9) ou bicolores (4).

LEXUS LBX

Ce Lexus LBX se veut encore plus personnalisé avec des teintes de couleurs étonnantes. Technologie hybride, cumulant 136 Ch pour un couple de 185 N.m transmis aux roues avant. Un bloc essence 1.5 à trois cylindres fort de 91 Ch des Yaris et Yaris Cross et une batterie de type Ni-mh (Nickel métal hydrure) délivrant 33 kW (soit environ 45 Ch). Il est proposé avec une variante bénéficiant d’une transmission intégrale E-Four all-wheel drive et distille donc toujours 136 Ch en mettant à profit une meilleure motricité pour être plus à son aise sur les sols glissants.

AUTO ACS | 302 Par Dominique Poupaert ACTU AUTOMOBILE

MERCEDES CABRIOLET CLE

Avec ses 280 kW/ 381 Ch de puissance nominale pour un couple de 500 N.m, une accélération de 4,7 – 8 s de 0 à 100 km/h pour une vitesse maximale de 250 km/h, ce cabriolet Mercedes-Benz CLE pourrait bien séduire bon nombre d’amateurs de sensations fortes et de vitesse dès son arrivée chez les concessionnaires. L’intérieur n’est pas en reste avec des équipements des plus soignés. À terme, il remplacera les Cabriolet Classe C et Classe E. Appréciable : les systèmes d’assistance à la conduite (pack stationnement, franchissement de ligne, freinage d’urgence, régulation de distance, notamment).

LA FIAT TOPOLINO FÊTE DISNEY

Créées en hommage au 100e anniversaire de Disney, elles se présentent comme un cadeau vivant de Fiat à la ville de Turin. En partenariat avec la Pinacothèque Agnelli, le projet vise à offrir aux citoyens et à tous les visiteurs de Turin un voyage inclusif à la découverte de divers domaines artistiques au Lingotto, en partant de la Fiat Topolino et en aboutissant à une expérience culturelle enrichissante à la Casa 500 et à la Pista 500.

ABARTH 695 75e ANNIVERSAIRE (ÉDITION LIMITÉE)

75 ans pour Abarth ! L’occasion d’entreprendre un voyage à travers l’histoire du Scorpion, faite de records et de victoires, et de découvrir un symbole du passé glorieux et de l’avenir prometteur de la marque. Pour célébrer cet anniversaire, le Scorpion lance la nouvelle édition «Abarth 695 75° Anniversario», disponible à seulement 1368 exemplaires équipés de son célèbre moteur 1.4 T-Jet 1368 cm3 suralimenté par un turbocompresseur Garrett GT 1446, délivrant une puissance de 180 Ch et un couple de 250 N.m à 3000 tr/min. La vitesse maximale est de 225 km/h et l’accélération de 0 à 100 km/h se fait en 6,7 secondes.

NOUVELLE BMW 4 SERIES COUPÉ

L’élégance sportive à la puissance 4 ! Le design extérieur, modifié avec précision, souligne un caractère dynamique et un style exclusif. Un design avant-gardiste au niveau du cockpit, de nouvelles peintures extérieures, des jantes en alliage léger, des phares au design extrêmement frappant pour les sources lumineuses et les feux arrière Laserlight (en option) marquent les dernières avancées dans l’extérieur. Les principales nouveautés de l’habitacle : le design revisité des volants et du tableau de bord, les revêtements des sièges, les garnitures intérieures, le système d’éclairage et le système de chauffage.

CITROËN Ë-C4 X : 1000 KILOMÈTRES !

Quel est le modèle électrique qui met le moins de temps à parcourir 1000 km ? L’ë-C4 X, dans sa version à 420 km d’autonomie, s’est avéré être le plus rapide pour parcourir cette distance comparé à la Renault Megane, à la Volkswagen ID 3 et à la MG 4, grâce à une batterie compacte, plus légère et moins coûteuse, une capacité de charge rapide de 100 kW avec une courbe de charge efficace, un moteur électrique performant et des optimisations aérodynamiques appropriées.

Il y a du «Seppi» en eux…

L’expression «la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre» s’applique particulièrement bien à Jérémy Siffert et Grégory de Sybourg-Siffert, deux cousins qui mènent chacun de son côté le projet de construire une carrière dans le sport automobile

Par Gérard Vallat

Si l’icône du sport automobile suisse, Jo Siffert, disparue il y a un peu plus d’un demisiècle, est toujours omniprésente dans la mémoire des fans de la

première heure, elle l’est plus encore dans son canton de Fribourg. Alors, comment ne pas se référer à un tel exemple lorsqu’un jeune Fribourgeois se lance dans le sport motorisé ? Parmi

ceux-ci, Jérémy Siffert et Grégory de Sybourg se sont confiés sur leurs projets de perpétuer la tradition familiale, et par là même… cantonale !

LES QUESTIONS

1 La présence de Jo est-elle un sujet toujours actuel au sein de la famille ?

2 T’es-tu plongé dans l’histoire de ton grand-père, films, livres, etc. ?

3 Quand est apparue cette décision de faire du sport auto ?

4 S’il y a influence, provient-elle de ton père ou de ta mère ?

5 À quand remontent tes débuts sur quatre roues ?

6 DébutenFunyoCup,pourquoicechoix ?

7 Comment finances-tu ton sport ?

8 Dans ta recherche de soutiens, est-ce que le nom Siffert t’ouvre des portes ?

9 Qu’est-ce qu’il y a de Jo Siffert en toi ?

10 Peux-tu résumer ta saison 2023 en quelques mots ?

11 Objectif de cette saison 2024 ?

12 Quelle est ton ambition finale ?

13 Pour conclure : la couleur rouge et la croix suisse de Jo Siffert sont très connues, comment est ton propre casque ?

AUTO ACS | 315 CARRIÉRE

«JE NE PEUX PAS NIER

L’ ÉVIDENCE DE L’ INFLUENCE DE CE GRAND-PÈRE .»

JÉRÉMY SIFFERT, 20 ANS

1 Bien entendu, c’est un sujet qui a sa place dans les discussions, mais ce n’est jamais trop présent et évidemment pas tous les jours. En ce qui concerne le choix de mon sport, je ne peux pas nier l’évidence de l’influence de ce grand-père dans le chemin que j’emprunte pour atteindre mon objectif, mais ce n’est pas un poids.

2 J’en ai entendu parler aussi loin que je puisse me souvenir, de fait, je me suis bien sûr intéressé à tout ce qui concerne Jo Siffert. Notamment une bande dessinée de Michel Janvier et Olivier Marin que j’ai beaucoup aimée et le dernier livre de JeanMarie Wyder sur mon grand-père.

3 Depuis tout petit, lorsque j’ai pris conscience des choses, que j’ai vu le premier karting, regardé la F1 à la télévision. Je peux dire que c’est dans ces moments que j’ai rêvé très tôt de devenir pilote.

4 Clairement, s’il y a eu influence, c’est papa. Je n’étais pas né quand il courait,

mais il m’a emmené avec lui à des événements historiques au cours desquels il pilotait parfois d’anciennes voitures de Jo Siffert.

5 Sur mon premier kart, une première expérience et la découverte de sensations nouvelles, aux alentours de 6 ans en

catégorie Mini dans la Vega Trofeo. Cette période est allée jusqu’à mes 10 ans, avant une pause de trois ans, pour reprendre de 13 à 16 ans. Et puis une nouvelle pause pour passer une année linguistique en Allemagne. C’était en 2019, la fin du kart pour les raisons évoquées, mais aussi par manque de moyens. La motivation était présente, mais j’ai dû attendre 2023 pour revenir derrière un volant, d’une voiture cette fois.

6 Le rapport qualité/prix et le niveau du championnat m’ont convaincu de débuter par cette voie. La Funyo est une voiture assez radicale, sans assistance aucune, ni ABS. L’objectif était d’apprendre à piloter et cette catégorie s’est imposée à moi en fonction de mes attentes et de mon budget.

7 C’est bien sûr un exercice difficile que de parvenir à financer une saison de sport automobile. Pour ma part, j’ai la chance d’avoir un père créateur de la marque de montres Jo Siffert qui me soutient. L’année passée, il a développé un chronographe

7

«IL

ARRIVE ASSEZ SOUVENT QUE

L’ON

ÉVOQUE MON GRAND-PÈRE

, J’AI L’IMPRESSION QU’IL RAYONNE AUTOUR DE NOUS.»

spécialement dédié, dont la vente a participé au financement de ma saison. En parallèle, je démarche des partenaires et sponsors et j’organise également un repas de soutien.

8 Cela peut être un avantage, mais ce n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire, les gens ne donnent pas leur argent comme ça, même si on s’appelle Siffert. Constituer le budget d’une saison réclame beaucoup de recherches, de travail, de réseautage, etc.

9 L’ambition, la persévérance et j’espère aussi la vitesse.

10 Difficile en quelques mots, tant cette première saison m’a fait découvrir de choses. Tout d’abord ma première qualification au Mugello, où je termine quatrième, une excellente surprise. Mais par la suite, j’ai connu des week-ends plus mouvementés, par manque d’expérience, notamment au départ. Globalement je suis satisfait de cette saison, avec plusieurs classements dans les six premiers, la place de sixième du championnat et le «titre» de vice-champion espoir.

11 J’applique une règle connue : «une saison pour apprendre et une autre pour gagner». Je vais faire une nouvelle année en Funyo Cup, avec la même équipe. L’objectif est d’appliquer ce que j’ai appris, continuer de prendre de l’expérience pour me battre aux avant-postes.

12 Mon objectif à terme est de participer aux 24 Heures du Mans en GT en 2027. Pour y parvenir je devrai faire une progression constante de la Funyo vers des championnats européens, à définir dans quelle catégorie.

13 En 2023, mon casque est resté blanc, mais pour cette saison j’aurai une décoration qui se rapprochera de celles du casque de mon grand-père et de mon père, qui a lui aussi couru. Ce sera mon design et ma personnalité, en conservant les caractéristiques du casque mythique de Jo Siffert.

GRÉGORY DE SYBOURG-SIFFERT, 20 ANS

1 Ce n’est pas un sujet quotidien, mais il arrive assez souvent que l’on évoque mon grand-père, j’ai l’impression qu’il rayonne autour de nous depuis mon plus jeune âge. Ma maman, qui l’a très peu connu, puisqu’elle était très jeune quand il est décédé, n’a pas de souvenirs, mais il y a tellement d’objets, de tableaux, de statues à la maison qui nous rappellent Jo Siffert que cela force à la discussion.

2 J’ai lu des livres, visionné des films, des documentaires, assisté à des conférences et à toutes sortes d’autres manifestations relatives à la vie de Jo Siffert. J’ai baigné dans cette ambiance depuis ma naissance. Cet homme est parti de rien pour devenir pilote de F1, pilote officiel Porsche et excellent businessman. C’est mon grand-père !

3-4 Ce n’était pas ma décision, j’ai commencé le kart à 7 ans, l’âge où on vit le choix de nos parents. Pour certains c’est le football, le hockey ou autre. À cet âge, je n’avais que mon papa en tête. Il était pilote d’avion, d’hélicoptère, et enquêteur. Il était mon héros et j’avais sans cesse la tête en l’air à regarder les avions passer. Cela ne convenait pas vraiment à ma maman, qui a convaincu papa de m’acheter un kart. Pour maman, Siffert c’est quatre roues sur le bitume, et papa avait rêvé de kart quand il était jeune, ce qui a facilité la démarche. Mais on ne saura jamais ce que j’aurais fait si mon père avait gagné ce «match» (rires).

5 Comme expliqué, j’ai commencé le kart à 7 ans, jusqu’à mes 15 ans. Immédiatement, j’ai croché et adoré les sensations que cela m’a procurées. J’ai également compris qu’il y avait des exigences et du travail mécanique autour de ce sport qui est devenu ma passion. C’était la porte ouverte au sport automobile, mais j’avais compris que ce serait sans doute très compliqué, faute de

budgets nécessaires. J’ai pris mon mal en patience et je suis allé en Allemagne apprendre la langue. On était en 2019, le chapitre était clos mais la passion et l’envie étaient bien là.

6 Durant la période COVID, j’ai fait beaucoup de sport, en me demandant à quoi cela allait me servir. L’envie de faire du sport auto était bien présente, chez moi comme dans la famille. À ce moment, j’ai fait des recherches pour déterminer ce qui était financièrement réaliste, et c’est là qu’est intervenu Benoit Morand pour nous conseiller. J’avais parlé à mon cousin Jérémy, qui m’avait mis sur la voie de la Funyo Cup. J’ai étudié le sujet, monté un dossier, et en parallèle Benoit avait organisé deux jours de tests en Formule 4. Ces essais se sont bien passés, mais la filière monoplace étant trop difficile à financer, j’ai décidé de faire la saison 2022 en Funyo Cup. Une bonne expérience que j’ai conclue avec plusieurs podiums scratch et la place de meilleur espoir.

AUTO ACS | 315 CARRIÉRE

7 Ma famille n’a pas les moyens de financer mon sport, alors j’ai développé diverses sources avec des partenaires pour rassembler les budgets nécessaires. Mon principal soutien est Dimab, qui nous a beaucoup aidés Karen et moi. Il est accompagné par d’autres entreprises sponsors, par aussi un VIP Club et un fan-club de personnes qui me suivent. De mon côté, je travaille à faire connaître ce groupe de partenaires le plus largement possible autour de mes activités sportives.

8 En commençant en Funyo, j’ai fait le choix de ne pas mentionner le nom Siffert. J’étais engagé sous le nom de Sybourg, malgré cela le nom de mon grand-père est ressorti dans les médias. Mes premiers partenaires m’ont suivi sans connaître mon lien de filiation avec Jo Siffert. Je tenais à être soutenu pour moi et mes objectifs. Maintenant, je ne renie pas ce nom, j’en suis au contraire

très fier, mais à ce jour cela n’a pas eu d’impact dans mes choix et les opportunités que j’ai pu avoir.

9 Bonne question, je connais Jo Siffert par différentes lectures, films, etc., mais j’ai de la peine à faire le parallèle entre nous deux. Je suis sûr en tout cas que j’apprécie partager ma passion du sport automobile avec les gens. Une particularité qu’avait, je crois, mon aïeul.

10 Après une bonne saison en Funyo Cup, une catégorie monotype, qui est selon moi la meilleure formule d’apprentissage pour un jeune pilote, je suis passé en 2023 au championnat Ultimate Cup Series, au volant d’un prototype Nova NP02. Une voiture plus puissante, avec un moteur V8 et surtout une grande importance de l’aérodynamique. Un nouvel apprentissage, cette fois au volant d’une vraie voiture de course. J’ai également découvert la course

d’endurance et le partage d’une voiture avec un équipier qui était Karen Gaillard. Nous avons accompli une bonne saison, avec des podiums et la place de vice-champions de notre catégorie, alors que nous étions novices.

11-12 Au moment de répondre à cette question, je ne peux rien dévoiler de 2024. Ce que je peux dire, c’est que mon objectif de devenir pilote professionnel au sein d’une structure officielle dans les prochaines années rejoint celui de me retrouver au départ des 24 Heures du Mans avec Dimab. Un projet que partage également Karen Gaillard, qui a été ma coéquipière.

13 J’ai fait un petit clin d’œil à mon grand-papa sur mon casque en intégrant à mon design des éléments de ses couleurs, dont les deux bandes et la croix suisse.

9

Marcel Fässler roule pour le synfuel

Le carburant de synthèse, quasiment neutre en carbone, débarque dans le sport automobile suisse. Et gagne ! Le triple vainqueur des 24 Heures du Mans rejoint d’autres personnalités du sport

auto pour le faire savoir

.

Depuis qu’il a raccroché casque et combinaison de course, à la fin de la saison 2020, Marcel Fässler ne s’est pas écroulé dans le canapé de son salon. À 47 ans, le natif d’Einsiedeln, dans le canton de Schwytz, continue de nourrir sa passion dans diverses activités ayant toutes comme dénominateur commun le sport auto et le pilotage. Avec une nouveauté, toutefois, le passage occasionnel sur… deux roues !

«J’ai commencé la moto il y a trois ans, quand j’ai arrêté de courir, et ça m’a plu tout de suite», explique celui qui fut le premier pilote suisse à remporter les 24 Heures du Mans, en 2011 avec Audi. «C’est un nouveau challenge, pour le plaisir essentiellement. Au début, j’étais simple client des cours et des sorties sur circuit mis sur pied par Hostettler, l’importateur Yamaha en Suisse, et maintenant je travaille avec eux comme instructeur pour les débutants : j’explique les trajectoires et un peu de technique. C’est aussi l’occasion pour moi de rouler avec des pros de la moto, ce qui me permet de progresser plus vite, et c’est un grand plaisir. Mais ce n’est pas souvent, parce que j’ai déjà trop de choses à côté !»

FAIRE GAGNER SPORTEC

L’essentiel de l’occupation du champion du monde d’endurance 2012 et triple vainqueur des 24 Heures du Mans (2011, 2012, 2014), mais aussi – entre autres – des 24 Heures de Spa (2007, 2009), des 24 Heures du Nürburgring (2011), des 24 Heures de Daytona (2016) et des 12 Heures de Sebring (2013, 2016), concerne son rôle de directeur de la compétition de l’écurie zurichoise Sportec Motorsport : «Je m’occupe de tout ce qui concerne les activités sur circuit, précise

Marcel Fässler, soit les ‹Track Days› avec nos clients, et la Porsche Sports Cup Suisse. Nous avons de quatre à six pilotes qui disputent le championnat, et ça marche bien, Gregor Burkard (n.d.l.r. : par ailleurs CEO de Sportec) s’est battu pour le titre l’an dernier, avant de terminer troisième. Évidemment, j’aimerais bien qu’on gagne un jour, et on y travaille. Il y a pas mal de jeunes qui ont le talent, mais pas l’argent. On a testé récemment un espoir de 16 ans, qui est allé très vite en quelques tours seulement, pour moi il a déjà le niveau podium. Mais il ne faut pas oublier que la Coupe Porsche Suisse est avant tout un championnat de gentlemen. Si tu vas tout de suite en Supercup (n.d.l.r. : la Coupe Porsche internationale, qui se dispute en ouverture de huit grands prix de F1 européens), sans expérience, tu vas vite être dégoûté ! C’est une bonne idée de faire d’abord une saison au niveau suisse. Au moins, tu verras tout de suite si tu as le niveau pour tenter d’aller plus loin…» Conseil d’expert.

AUTO ACS | 315 CARBURANTS
Photo Sportec Marcel Faessler, directeur de la compétition de Sportec avec son patron-pilote Gregor Burkhard. La Yamaha R1, nouvelle pourvoyeuse d’adrénaline pour Marcel Faessler.

«À CEUX QUI NE VOIENT QU’UN SPORT

POLLUANT, ON PEUT AINSI RÉPONDRE QUE NOUS ROULONS DÉJÀ AVEC DU CARBURANT ‹VERT›

ET DURABLE .»

LA SUISSE EN PIONNIÈRE ?

Depuis peu, l’ex-pilote Audi a ajouté un autre volet à ses activités, en s’engageant en faveur de l’utilisation d’un nouveau carburant de synthèse, le synfuel, auprès des pilotes, dans le cadre du championnat de Suisse de vitesse, en courses de côte et slaloms. Une mission totalement bénévole : «Ce n’est pas une vraie occupation, précise Marcel Fässler. Je n’ai aucun intérêt financier dans cette opération. Je vois le carburant de synthèse comme une chance, une opportunité pour le sport auto suisse de se mettre en lumière de façon positive. On montre à tout le monde qu’on est capables de faire quelque chose avant que quelqu’un, au niveau des autorités, nous dise ‹stop›. Pour une fois, la Suisse serait en avance, et ferait œuvre de pionnière en précédant une éventuelle nouvelle loi restrictive. Aux critiques, à ceux qui prétendent que le sport auto est un émetteur de CO2 inutile, ou à ceux qui ne voient l’avenir de l’automobile qu’au travers de l’utopie électrique, on peut ainsi répondre que nous roulons déjà avec du carburant synthétique véritablement ‹vert› et durable. C’est le futur. L’E-fuel, ou synfuel, va arriver, de grands constructeurs – dont Porsche le premier (n.d.l.r. : en collaboration avec quelques autres géants de l’industrie comme ExxonMobil, HIF Global et Siemens Energy) – se lancent à fond dans le développement et la fabrication de ces carburants de synthèse. C’est un bon indice de l’intérêt de cette technologie pour arriver aux objectifs de réduction des émissions de CO2, tout en permettant aux moteurs thermiques d’exister.»

Suite page suivante

11
Photo Sportec Marcel Steiner, champion de Suisse en titre, arbore un numéro de course vert sur son prototype LobArt LA01 à moteur Helftec Honda nourri au SynFuel. L’élaboration du carburant de synthèse repose sur un procédé complexe, donc cher… dans un premier temps. L’écurie Sportec lors de la manche de Porsche Sports Cup Suisse sur le circuit du Red Bull Ring, théâtre du GP d’Autriche de F1. Photo Sportec

IDÉALISME ET NUMÉROS VERTS

L’avantage du synfuel, c’est qu’il existe déjà. Tout a commencé lors de la course de côte d’Oberhallau, en 2022. «À l’initiative de Markus Hotz (n.d.l.r. : double champion de Suisse en 1975 et 1977 et importateur du synfuel de la société anglo-allemande P1), Neel Jani et moi avons participé à l’épreuve au volant de deux prototypes de course, rappelle Marcel Fässler, juste pour montrer qu’ils fonctionnaient aussi bien qu’avec l’essence 100 octane du commerce habituellement utilisée, et ceci sans aucun réglage particulier.» Malheureusement, la communauté du sport auto n’a pas vraiment suivi : «Idéalement, il faudrait que l’ASSA (n.d.l.r. : Association suisse du sport automobile, bras armé helvétique de la fédération internationale FIA) impose aux concurrents d’utiliser ce carburant, avance le Schwytzois, ce qu’elle n’a pas voulu faire jusqu’ici. Les pilotes qui l’utilisent ont juste obtenu qu’ils puissent arborer un numéro de course de couleur verte, pour mieux se signaler au public. Évidemment, le prix – un peu plus de 5 francs le litre – est un obstacle. Tout le monde pense que c’est trop cher, mais c’est très relatif : sur un week-end de course de côte, entre les montées d’essais et les manches chronométrées, il faut compter de 30 à 50 litres, soit un surcoût maximum de 150 francs. C’est environ 1000 francs sur l’ensemble de la saison, donc tout à fait négligeable dans le budget total, et certainement pas décisif…»

POUR LE SPORT

Pour l’instant, seuls quelques pilotes ont suivi. «Mais heureusement, parmi eux, il y a Marcel Steiner, poursuit Marcel Fässler. Il fut parmi les premiers à bien comprendre la portée du projet, et il en a démontré le bien-fondé en gagnant le championnat 2023 !»

Il faut un début à tout, et celui-ci est particulièrement parlant. Puisse-t-il servir d’exemple… «J’ai rejoint le mouvement parce que je trouvais triste que toute cette opération ne soulève pas plus d’intérêt», conclut Marcel Fässler. Ajoutant : «Quelquefois, tu peux faire les choses par idéalisme. Ce n’est pas pour moi, c’est pour l’avenir du sport auto et les fans…»

Retour vers… l’avenir

Vous vous souvenez du farfelu «Doc» Emmet Brown faisant le plein de sa DeLorean spatio-temporelle avec quelques résidus de piquenique dans le troisième volet de la saga «Retour vers le futur»? Ce qui n’était qu’un gag de science-fiction en 1990 est désormais bien réel. Le carburant de synthèse élaboré par la firme P1, 100 % renouvelable et à 85 % neutre en carbone, est tiré entre autres de déchets alimentaires, de biomasse, de CO2 récupéré dans l’atmosphère et d’électrolyse de l’eau, le tout transformé en utilisant de l’énergie électrique «verte» d’origine hydraulique, éolienne et/ou solaire. Un procédé complexe, donc cher, mais qui a le mérite d’exister. Et le slogan de P1 a le mérite de la clarté : «Ne changez pas la voiture, changez le carburant», énonce-t-il. Ajoutant : «Et rendez-le accessible à chacun, parce que la voiture la plus vertueuse pour l’environnement est celle qu’il n’y a pas besoin de construire.»

Markus Hotz – importateur de P1 pour la Suisse au travers de sa société Horag – a reçu le soutien de l’industriel et ex-pilote Fredy Lienhard, patron de la firme Lista et fondateur du musée Autobau, ainsi

que du motoriste de F1 Mario Illien en personne. L’ingénieur Grison – créateur d’Ilmor Engineering (devenu MercedesBenz High Performance Engine en 2005) –a travaillé au banc d’essais pour s’assurer que l’utilisation du carburant de synthèse soit parfaitement «invisible» pour l’utilisateur, ce qui est encore plus important pour nos automobiles de tous les jours, ou encore les véhicules historiques de collection.

«La puissance est restée pratiquement identique, le couple a même augmenté d’un à deux pour cent, et la consommation a aussi légèrement baissé», a confié récemment Mario Illien au magazine alémanique «auto-illustrierte». Mis à part son prix, deux à trois fois supérieur à l’essence du commerce – mais qui baissera au fur et à mesure de l’augmentation de la production –, il y a un autre revers à la médaille : tout au moins dans les conditions extrêmes de la compétition, l’utilisation du carburant de synthèse oblige pour le moment à changer plus souvent l’huile du moteur. C’est – dans un premier temps – le coût de l’innovation. Mais le rôle des pionniers n’est-il pas précisément de défricher le terrain ?

AUTO ACS | 315 CARBURANTS
Photo Sportec L’ex-pilote, constructeur et directeur d’écurie Markus Hotz, importateur pour la Suisse du SynFuel P1 par le biais de sa société HORAG.

Olivier Burri : «Le plus abouti…»

Rallye

Monte-Carlo

: Devant eux, il n’y a quasi que des professionnels. À 60 ans, l’inusable Jurassien et son coéquipier Anderson Levratti ont signé une course parfaite
Par Mario Luini

«Super bilan ! Il n’y avait pas beaucoup à gratter pour faire mieux ! 16 es, c’est une super place, et tout ça à l’issue d’un rallye propre…» : ainsi Olivier Burri résume-t-il son 26e Rallye Monte-Carlo, traditionnelle manche d’ouverture du Championnat du monde WRC. Pour l’occasion, le multiple champion de Suisse s’alignait au volant d’une nouvelle Škoda Fabia Rally2 Evo en catégorie WRC2. Choix payant : «Tout le monde m’avait dit d’acheter une Škoda, d’arrêter mes conneries avec d’autres marques. Je l’ai étrennée en décembre au Rallye du Dévoluy, sur une partie du parcours du Monte-Carlo. On a terminé 4es, sans essais préalables !» Pas loin des deux Citroën C3 officielles de Nikolay Gryazin et Yohan Rossel… qui allaient signer également le «doublé» en WRC2 – mais dans l’ordre inverse – au Monte-Carlo.

LE BON RYTHME

La Škoda Fabia a immédiatement convenu au pilote de Belprahon : «On a fait deux jours de test, mais en fait deux heures auraient suffi !» admet Olivier Burri, «parce que Roger Tuning – le préparateur italien de la Fabia – avait réussi une base de réglages déjà optimale : après le premier aller-retour, je lui ai dit qu’on pouvait plier

bagage ! Pour confirmer, Mika (n.d.l.r. : Michaël Burri, le fils d’Olivier) a participé à la Ronde du Jura, début janvier en France, sur une Škoda identique avec les mêmes réglages. Et il a gagné !»

La tâche s’annonçait autrement plus ardue au niveau du mondial : «Mais on a tenu le même rythme tout le rallye», analyse le Jurassien, «sauf dans deux épreuves spéciales, Agnières-en-Devoluy, qu’on avait courue en décembre, et Saint-Clément, que j’aime particulièrement. Ce n’était pas la maxi-attaque, mais presque ! Disons qu’on a un peu réduit la marge de sécurité !»

UN VRAI MONTE-CARLO

Bien que disputé sur des routes presque à 100 % sèches, les pièges n’ont pas manqué : «Le jeudi soir, par exemple, on a eu plus de givre et de glace noire que les premiers, et curieusement le matin aussi, où quelques zones humides pour les premiers concurrents sont redevenues glacées pour nous ! Un phénomène rare : la température était positive, +4 degrés, mais ça gelait au sol ! Même avec beaucoup d’expérience, tu subis les conditions. Heureusement, on avait eu la bonne idée de faire passer un de nos équipages d’ouvreurs exactement 24 heures auparavant, à l’heure théorique de notre passage en

course, donc on avait de super corrections de notes ‹verglas›. Cette année, avec le retour à Gap, dans les Hautes-Alpes, c’était davantage un vrai Monte-Carlo !»

SACRIFICES

Le succès populaire l’a confirmé, avec quelque 50 000 spectateurs recensés dans la seule spéciale de Bayons-Brézier, le jeudi soir. «Difficile de rester concentré avec les feux d’artifice, les fumigènes et le public déchaîné», admet Olivier Burri. «C’était mon 26e Monte-Carlo, mais c’était le plus abouti. Devant nous, il n’y a quasi que des pros !»

Ce qui ne l’empêchera pas de retenter le coup : «Le 27e est dans les tuyaux !» affirme Olivier Burri. «J’ai déjà confirmé toutes mes réservations pour l’année prochaine. J’ai une quinzaine de potes qui me suivent depuis des années. Quand je vois le plaisir qu’ils ont, je me dis que je ne peux pas les laisser tomber !» Un élan du cœur qui ne va pas de soi : «À mon âge, c’est aussi des sacrifices, admet-il. Je n’ai plus bu une seule goutte d’alcool depuis septembre, j’ai accentué ma préparation physique, je ne me suis jamais couché plus tard que 23 heures. Avec les années, je connais bien mon corps : c’est du travail pour être bien à fond dans son truc…»

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AUTO ACS | 315 SPORT AUTOMOBILE
Olivier Burri (à g) et son navigateur Anderson Levratti à l’attaque sur leur nouvelle Škoda Fabia R2 (en bas) vers un remarquable résultat.

Programme : Salon de l’automobile de Genève 2024

Le Geneva International Motor Show (GIMS) 2024 est de retour après quatre années d’absence dans la Cité de Calvin. Après une première édition réussie à Doha, au Qatar, le salon genevois rouvre enfin ses portes à Genève. Par Adélaïde Campbell

MOINS DE MARQUES

MAIS UN VRAI CONCEPT

Qui dit retour dit nouveauté. Une nouvelle approche visant à offrir une expérience plus immersive et enrichissante que jamais auparavant. L’événement se tiendra du 26 février au 3 mars 2024 à Palexpo, Genève, avec une série de zones thématiques dédiées aux passionnés d’automobiles.

Alors même si la plupart de nos chers amis des marques automobiles européennes ont voulu bouder ce salon, en prenant d’ailleurs le risque de laisser le champ libre au tsunami asiatique et américain, la journée média sera tout de même intéressante. Tout d’abord avec la remise du prix Car of the Year 2024 puis les conférences de presse mettant en lumière plus de 15 premières mondiales et européennes. Pas mal, pour un salon qui a été boycotté par sa propre industrie…

Le VIP Day, le 27 février, accueillera le Forum Auto.Future.Now, avec des intervenants de renom discutant de l’électromobilité, du design, de la conduite autonome et de la durabilité. Cette journée sera

aussi l’occasion de célébrer l’ouverture de ce salon avec la présence d’Albert Rösti.

QU’EST-CE QUE LES VISITEURS VONT DÉCOUVRIR ?

Contrairement aux salons automobiles traditionnels, le GIMS 2024 favorise une collaboration étroite entre les exposants et les organisateurs. Les expériences immersives sont personnalisées en collaboration avec les marques, dans le cadre

du thème Auto.Future.Now. Quatre zones thématiques sont mises en place : l’Adrenaline Zone, le Design District, le Mobility Lab et le Next World.

L’Adrenaline Zone met l’accent sur la passion et la performance, avec une exposition de supercars et de voitures de course emblématiques.

Une exposition des différentes voitures d’endurance et de GT afin de célébrer «les Swiss Racing Masters» ou, plus simplement, l’implication suisse dans le milieu sportif. La Toyota LMP1 TS050 victorieuse des 24 Heures du Mans et du Championnat d’endurance pilotée par Sébastien Buemi et ses coéquipiers sera un des prototypes exposés dans cette zone.

La Supercar Avenue sera la zone à ne surtout pas manquer pour les passionnées de voitures rares et puissantes. Douze supercars et hypercars extraordinaires et uniques seront présentées par paire. McLaren Speedtail, Aston Martin Valkyrie,

AUTO ACS | 315 GIMS

« QUATRE ZONES THÉMATIQUES

SONT MISES EN PLACE :

L’ ADRENALINE ZONE , LE DESIGN DISTRICT , LE MOBILITY LAB ET LE NEXT WORLD .»

Pagani Huayra et l’incroyable McLaren F1 GTR Longtail sont quelques exemples des véhicules qui seront exposés.

Le Design District célèbre l’art et le savoirfaire du design automobile, avec des master classes animées par le célèbre designer Frank Stephenson. Pininfarina sera aussi présent dans cette zone en tant qu’exposant.

Le Mobility Lab explore les enjeux de la mobilité motorisée individuelle, tandis que le Next World, en partenariat avec Gran Turismo, présente l’avenir de l’automobile dans sa dimension sportive. Petit plus, la fameuse Lamborghini Vision GT sera aussi exposée sur ce stand où les visiteurs pourront exercer leurs talents de pilotage sur la dernière version du jeu Gran Turismo. En parlant de pilotage, le champion européen du jeu se rendra à Genève pour établir le temps de référence sur l’un des circuits du jeu, lançant ainsi le concours qui mettra en jeu plusieurs prix très attrayants.

100 ANS D’HISTOIRE AUTOMOBILE À GENÈVE

Le Salon de l’automobile de Genève est depuis 1905 un pilier de l’industrie automobile, affirmant son statut de salon automobile le plus important d’Europe et l’un des plus prestigieux au monde. Son influence s’étend désormais à Doha avec le lancement de GIMS Qatar. Cette année, le salon célèbre son centième anniversaire en tant qu’événement international.

Pour fêter ce jubilé, une autre attraction majeure a été créée par l’organisateur, la Classics Gallery. Quarante véhicules retraçant quatre périodes de l’histoire de l’automobile et le rôle du salon de Genève. Parmi les points forts, citons la présence côte à côte, pour la première fois de l’histoire, des deux carrosseries qui ont habillé la Bugatti Royale châssis 41.111 : le roadster Esders et le Coupé de Ville Binder. Le retour de trois premières mondiales de légendes : la Jaguar Type E, la Mercedes-Benz 300 SL Roadster et la Ferrari 500 Superfast. La Renault Espace F1 clôturera cette collection exceptionnelle. Plus de la moitié des véhicules qui seront exposés ont été présentés en première mondiale à Genève.

UN PROGRAMME HAUT EN COULEUR AVEC LA PRÉSENCE DE L’ACS

En résumé, le Salon de l’auto de Genève

2024 promet d’être une expérience inoubliable, offrant aux visiteurs une immersion totale dans le monde fascinant de l’automobile. Des zones thématiques aux master classes en passant par les expositions uniques, cet événement offrira une opportunité exceptionnelle de découvrir les dernières tendances et les innovations les plus excitantes de l’industrie tout en gardant l’ADN et l’histoire incroyable de l’automobile.

Nous sommes ravis de vous annoncer que notre stand ACS sera présent dans les halles de Palexpo pour célébrer le grand retour de notre salon suisse. Nous vous invitons chaleureusement à venir nous rendre visite et découvrir nos dernières nouveautés.

LE GIMS EN 2025

Bonne nouvelle, le salon est déjà prévu pour 2025 à Genève, et nous verrons également le retour du salon à Doha pour sa deuxième édition. Cette programmation confirme une fois de plus l’importance indéniable de cet événement dans le paysage automobile mondial.

Pour ceux qui souhaitent assister à ces événements passionnants, les informations concernant la billetterie sont disponibles sur le site internet officiel du salon. Assurez-vous de consulter le site pour obtenir toutes les informations nécessaires et réserver vos tickets d’entrée à l’avance.

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Maserati : Tournant d’époque

Maserati amorce un changement d’époque. D’ici six ans, la marque italienne riche en tradition ne construira plus que des voitures à propulsion entièrement électrique.

Des moteurs électriques silencieux (BEV) au lieu de la sonorité d’un V6 ou d’un V8 ? Une perspective inimaginable à première vue pour de nombreux fans de Maserati. Mais Roland Staehler, managing director de Maserati dans la région D-A-CH depuis octobre 2023, croit à la transformation réussie de la marque traditionnelle au logo en trident, fondée il y a 110 ans à Bologne et aujourd’hui basée à Modène. Staehler affirme que Maserati transformera avec succès l’ADN de sa marque, y compris le son unique de son moteur, à l’ère de l’électrique et qu’elle s’adressera ainsi à une clientèle encore plus large. Dès l’année prochaine, les Italiens veulent proposer une version BEV dans chaque série de modèles. Cinq ans plus tard (2030), les Italiens ne construiront plus que des voitures entièrement électriques.

LES MASERATI ÉLECTRIQUES

S’APPELLENT FOLGORE

La première Maserati entièrement électrique, la GranTurismo Folgore (en français : éclair), sera lancée sur les routes ce trimestre. Visuellement, elle ne se distingue que très peu de ses sœurs thermiques GT Modena et GT Trofeo : le bolide électrique de 4,96 mètres de long et de seulement 1,35 mètre de haut possède des prises d’air plus petites à droite et à gauche à l’avant, et la version BEV porte une prise de recharge à gauche au niveau du bas de caisse arrière, au lieu de la prise de boisson située en haut de l’aile arrière gauche. Un grand diffuseur noir tente de faire oublier les deux doubles sorties d’échappement manquantes. En matière de puissance, la GT électrique impressionne avec 762 Ch (et même 829 Ch pendant une courte période avec Boost en programme sport) et un couple brutal de 1350 N.m, une accélération de l’arrêt à 100 km/h en 2,7 secondes, une vitesse

de pointe de 325 km/h et une autonomie pouvant atteindre 450 kilomètres. «Je peux vous promettre que le son du moteur ne vous manquera pas dans nos voitures électriques. Nos ingénieurs du son ont également fait un travail formidable dans ce domaine», se réjouit Roland Staehler. La batterie de 92,5 kWh (83 kWh net) est équipée de la technologie 800 volts. Au lieu d’être installées dans un tapis sous l’habitacle, les batteries sont montées le long des aisselles (système T-Bone), ce qui devrait permettre à la Maserati électrique d’être encore plus dynamique. Le prix de la Maserati GranTurismo Folgore devrait être légèrement supérieur à 200 000 francs.

Dès le deuxième trimestre 2024, Maserati lancera le SUV compact Grecale en version tout électrique. Le Grecale est basé sur la plateforme du groupe Stellantis (14 marques automobiles) et ne se distingue pas non plus, sur le plan visuel, des versions à moteur à combustion. La GranCabrio Trofeo (également disponible

en version BEV) et la Maserati MCXtrema (V6 essence de 3,0 litres, 740 Ch/730 N.m), limitée à 62 exemplaires et pesant seulement 1300 kg à vide, devraient également voir le jour cette année. Il y aurait également un client en Suisse pour cette super voiture de sport non homologuée pour la route. L’offensive de modèles Maserati 2024 s’achèvera au quatrième trimestre avec la GT2 Stradale, un gentleman racing classique destiné aux circuits de course.

SÉDUIRE DE NOUVEAUX CLIENTS

Pour 2024, Roland Staehler s’attend à une nouvelle croissance pour Maserati en Suisse, bien que les berlines Ghibli et Quattroporte ne soient déjà plus produites et que le SUV Levante soit en fin de vie. «Nous souhaitons conquérir un nouveau groupe de clients avec nos versions électriques», souligne Staehler. «Pour le reste, on veut fêter les 110 ans de Maserati, rendre la marque encore plus palpable avec un nouvel univers d’expérience et continuer à organiser des événements spéciaux pour les femmes.»

AUTO ACS | 315 NOUVEAUTÉ

Moto3 : Le retour de la Suisse

Un nouvel éclat dans le monde de la moto !

C ’est enfin la reprise pour les Suisses en MotoGP ! Après une pause de deux ans, un nouveau pilote suisse fait son entrée dans la catégorie

Moto3 : Noah Dettwiler, 18 ans. Par Tom Lüthi, ambassadeur de l’ACS

Noah Dettwiler sera le pilote titulaire de l’équipe CIP Green Power et mettra ainsi fin à la période de disette des Suisses dans la course moto. Cette nouvelle me remplit d’une grande joie, car c’était un de mes souhaits de voir à nouveau un Suisse dans cette catégorie.

Je suis particulièrement fier d’avoir pu contribuer à cette étape importante et de pouvoir désormais accompagner Noah dans son parcours. Mon rôle continuera à se situer dans le domaine sportif, où je serai à ses côtés en tant que conseiller expérimenté et où je partagerai des conseils tirés de ma propre expérience de la course. Je soutiendrai Noah de la préparation aux essais Moto3 jusqu’aux premières courses de MotoGP. Ce faisant, je conserverai également mon rôle d’expert à la SRF et commenterai quelques courses de la saison moto 2024. Cela signifie pour moi une double tâche dans le paddock, mais je suis bien décidé à favoriser l’ascension de Noah.

Certainement, les débuts de Noah ne seront pas faciles. L’entrée dans ce circuit de course est exigeante, la concurrence est forte, le niveau est élevé et la pression est énorme. Mais je suis convaincu que Noah possède le talent nécessaire. Beaucoup de choses ont changé depuis mes propres débuts, dont je me souviens encore très bien. Même si cela remonte aujourd’hui à 20 ans, je suis conscient que le chemin pour y prendre pied n’est certainement pas devenu plus facile. La première course est prévue pour le week-end

du 8 au 10 mars 2024 au Qatar, et je serai bien sûr sur place.

David Kriech assumera la responsabilité du management de Noah, tout en continuant à le conseiller et en entretenant un échange permanent sur sa carrière. Cette collaboration garantit que nous sommes parfaitement positionnés dans le domaine de l’encadrement. Il est très important que les Suisses continuent d’être présents dans la compétition moto afin d’assurer la continuité de la tradition MotoGP en Suisse.

17 LA PAGE DE TOM LÜTHI AUTO ACS | 315

À vos marques !

Ils nous font rêver, mettent des étoiles dans nos yeux, réveillent le patriote qui sommeille en chacun d’entre nous. Qui sont ces sportifs, que deviennent-ils après la carrière. Par Gérard Vallat

Un sportif de haut niveau passe la majorité de sa vie à se consacrer à son sport, mettant de côté d’autres aspects de la vie tels que les études ou le développement professionnel. La fin de la carrière sportive peut alors être un moment difficile et déstabilisant, nécessitant une période d’adaptation à une reconversion dans le monde du travail. L’intégration professionnelle d’un sportif de haut niveau est un processus complexe qui nécessite une planification minutieuse, ainsi que la prise en compte des compétences et des expériences acquises par l’athlète tout au long de son parcours.

Pour faciliter cette démarche individuelle, quelques organisations se sont donné la mission de soutenir et accompagner les sportifs dans leur réinsertion professionnelle. Très active dans le canton de Fribourg, l’association Gate to future, dont Gérald Robin est fondateur et président, soutient environ 80 sportifs répartis en trois groupes d’âges : 15-21 ans, 22-29

ans et 30 et plus. Au niveau de la répartition des sports pratiqués, la palette est très vaste : hockey sur glace, équitation, golf, ski, sport automobile, vélo, basket, football, judo, athlétisme, etc.

Parmi les sportifs en lien avec Gate to future, nous avons rencontré Karen Gaillard et Dave

KAREN GAILLARD : 22 ANS FRIBOURG

– SPORT AUTOMOBILE

Quelle est votre formation et exercezvous cette profession ?

J’ai entrepris une formation d’assistante médicale avec maturité professionnelle intégrée. Ensuite, j’ai travaillé à l’hôpital dans les périodes de l’année durant lesquelles je n’étais pas occupée par mon sport.

Vous êtes-vous posé la question de ce que vous ferez après le sport ?

Ayant une formation, je me sens rassurée parce que j’ai un plan B. Par contre, je me suis posé la question d’entreprendre des études en parallèle du sport, afin d’obtenir le diplôme d’infirmière.

Sutter, deux profils différents, chacun à un stade de carrière différent. Nous avons également rencontré Marcel Fässler et Marc Ristori, tous deux en retraite sportive pour des raisons diamétralement opposées, le premier ayant fait le choix de s’arrêter, le second ayant été victime d’un grave accident qui l’a écarté de son sport.

Comment avez-vous rencontré Gérald Robin ?

Un peu par hasard, en novembre 2022, un de mes partenaires m’a invité à un repas de soutien en faveur de l’association Gate to future. Je me suis retrouvée dans les sujets dont parle l’association, et, rapidement, j’ai contacté Gérald Robin.

Nous avons parlé de mes activités actuelles et de l’après, bien sûr. Rapidement, les membres de Gate to future ont travaillé sur mon dossier en contactant la Haute École de santé, qui a immédiatement été ouverte à la mise en place d’un programme de formation aménagé. Pour l’instant, je n’ai pas décidé ce que j’allais faire, avant de connaître mon programme sportif de

AUTO ACS | 315 CARRIÈRE

cette année et des prochaines. Mais je sais maintenant que la porte est ouverte pour parfaire ma formation.

Est-ce que penser à la vie après le sport est une préoccupation ?

Pour le moment pas, étant donné que j’ai une formation dans le domaine de la santé et qu’il y a toujours du travail. Par contre, si je n’avais pas de formation, je serais clairement préoccupée. J’ai l’impression que cette «sécurité» d’avoir un plan B m’évite d’avoir à gérer une pression supplémentaire.

DAVE SUTTER : 31 ANS

FRIBOURG

– HOCKEY SUR GLACE JOUEUR PROFESSIONNEL (FRIBOURG-GOTTÉRON)

Comment a débuté votre carrière ?

Le sport a toujours fait partie de ma vie. De mes 9 ans jusque vers 15 ans, je faisais du football et du hockey sur glace, et j’ai fait

le choix du hockey. Je jouais au GSHC en junior, quand à 15 ans j’ai fait mon premier entraînement en LNA. C’était le début de ma carrière, et de la volonté de devenir joueur professionnel en LNA. Un objectif qui exige énormément d’investissement de temps et de volonté, que j’ai mené en parallèle de mes cours à l’école de commerce de Genève. Ensuite, CFC en poche, je suis passé en LNB à Martigny, avant de partir aux USA pour jouer deux ans en junior.

En faisant un rapide calcul, on comprend que vous avez consacré plus de la moitié de votre vie à votre sport. À 31 ans, pensez-vous à l’après-carrière ?

Il n’y a pas vraiment d’âge fixé pour la retraite d’un hockeyeur, parce qu’une carrière peut aussi s’arrêter sur blessure. En ce qui me concerne, si tout se passe bien, j’aimerais jouer jusqu’à 35 ans.

Quand avez-vous pris conscience de ce que pourrait être votre avenir après la carrière ?

À 30 ans, j’ai commencé à me demander ce qui pourrait m’intéresser, ce qui n’est pas simple quand ta vie est réglée par le sport. Je dois découvrir un monde complètement nouveau, des métiers, ce qu’ils sont et quelle place je pourrais occuper. Durant cette période de réflexions, j’ai fait la connaissance de l’association Gate to future, qui m’a aiguillé en m’offrant l’opportunité de faire différents stages en entreprise. Dans le hockey, je vis ma passion, alors je veux trouver ma voie en faisant quelque chose qui me plaise, avec la même envie de me lever le matin qu’aujourd’hui. Pour cela, je dois découvrir le

monde professionnel, ce que je fais sereinement en étant soutenu par l’association de Gérald Robin, et par mes proches. Point important, on m’a fait penser à valoriser certaines compétences acquises au long de ma carrière, notamment les langues.

Quel a été le déclic ?

Le hockey est un sport difficile et dur, ce qui sous-entend que la carrière peut tenir à une blessure, comme à l’âge, parce que le rendement d’un joueur peut changer. Les jeunes poussent pour gagner leur place sur la glace, ce qui est naturel. Ils veulent du temps de jeu, ce qui se fait au détriment des plus âgés. Avec les années, pas mal de choses changent, la famille peut s’agrandir, beaucoup d’éléments naturels en soi. Je suis marié, mais je n’ai pas encore d’enfants.

On voit également que certains joueurs deviennent entraîneurs. Pourriez-vous envisager une telle reconversion ? C’est un choix qui revient à chacun. Quand on a passé toute sa vie dans un milieu, on peut être tenté d’en sortir un peu pour s’ouvrir à d’autres choses. En ce qui me concerne, et après discussion avec mon père, j’ai décidé de passer les diplômes d’entraîneur, au cas où, mais en ce moment je me verrais davantage hors du hockey.

Après les différents stages que vous avez effectués, avez-vous une idée plus précise d’une direction professionnelle ?

Pas encore, je peux dire que j’ai surtout découvert la vie hors du sport durant un stage d’un peu plus d’une année à la Chambre de commerce du canton de Fribourg. Je me suis immergé dans le rythme d’une vie professionnelle, en découvrant différents secteurs d’activité, avec des horaires fixes, 8 h –17 h 30. Par comparaison, l’horaire hockey qui, attention, est aussi du travail, c’est généralement 9 h – 12 h, et l’après-midi, repos et récupération. Dans le sport, j’ai des coéquipiers, après ce sera des collègues de travail. C’est un premier pas, maintenant je vais encore évaluer différentes options pour déterminer ce que je peux envisager comme métier. Pour cela, je profite du réseau Gate to future, et du mien.

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Dans votre milieu sportif, avez-vous l’impression que ce sujet de la reconversion professionnelle est présent ? Je trouve qu’il y a énormément de progrès comparativement à quelques années en arrière. Pas mal de joueurs ont entrepris des études et font des diplômes à côté du sport. Un changement qui s’est raffermi depuis le COVID, lorsque les établissements scolaires se sont digitalisés en proposant des cours en ligne. Pour ce qui est de mon équipe, plusieurs joueurs font des diplômes, mais il y en a d’autres qui estiment que ce n’est pas un sujet pour le moment, et qu’ils réagiront le moment venu. Cela n’a pas de rapport avec l’âge, chacun est maître de ses choix.

Un autre changement dans le rythme de vie sera peut-être la sédentarité ? Évidemment, la monotonie ne fait pas réellement partie du métier de hockeyeur, c’est un changement que j’appréhende un peu. Pourtant je reste serein pour mon avenir et totalement focus sur le présent en donnant mon meilleur sur la glace.

MARCEL FÄSSLER : 47 ANS

SCHWYTZ – PILOTE PROFESSIONNEL TRIPLE VAINQUEUR DES 24 HEURES DU MANS

Après une longue et fructueuse carrière de plus de vingt ans en sport automobile, vous avez pris la décision de poser le casque. Exactement, j’ai arrêté ma carrière active

de mon propre chef, après ma dernière course pour Corvette Racing, en novembre 2020 à Sebring, comme je l’avais programmé. J’ai quitté le circuit sur la «pointe des pieds», sans annonce préalable.

Remontons à vos débuts au début des années 90. Vous faisiez du karting en parallèle d’une formation professionnelle ? Je n’imaginais pas que je deviendrais pilote professionnel, alors, comme presque tous les jeunes de cet âge, je faisais mon apprentissage de décorateur d’intérieur. Une formation que j’ai suivie jusqu’à son terme, même durant mes années passées à la Filière Elf au Mans. Durant cette période, il me restait deux ans d’apprentissage, et j’ai décidé de le poursuivre. Pour mes parents et moi, c’était très important d’avoir un papier en poche, alors j’ai multiplié les allers-retours entre Gross, où j’habite, et Le Mans.

Quand vous êtes-vous consacré entièrement au sport automobile ? Durant toutes mes années monoplace, Formule Renault et Formule 3, j’ai continué à travailler et chercher des sponsors en parallèle du sport. J’ai arrêté en 2000, lorsque j’ai signé mon premier

contrat de pilote professionnel en DTM avec Mercedes, puis, en 2005, tout s’est arrêté. De 2006 à 2009, je me suis remis à mon métier de base, tout en recherchant à rebondir en sport automobile, avec divers programmes en GT et prototypes. J’étais un peu comme un mercenaire, mais je devais aussi gagner ma vie, car j’avais déjà une famille et déjà trois enfants.

Finalement, vous retrouvez un contrat de pilote professionnel, mais vous continuez de travailler ?

En 2009, j’ai signé un nouveau contrat avec Corvette qui me laissait encore du temps pour me consacrer à mon travail initial. Ensuite, j’ai eu la chance de signer un contrat avec Audi. De là j’ai tout arrêté pour être focus sur ma carrière sportive.

Cela signifie dix ans de «pause», avant votre décision de renoncer au sport automobile ?

Exactement, dix années incroyables, avec beaucoup de succès, dont trois victoires aux 24 Heures du Mans, et la première d’un pilote suisse en 2011, puis le titre de champion du monde 2012. Mais je savais qu’un jour cela s’arrêterait.

AUTO ACS | 315 CARRIÈRE

Le cheminement vers l’après-carrière avait débuté en 2018, deux ans avant ma dernière course. C’était l’année de mes 45 ans et malgré ma passion pour ce sport et les satisfactions qu’il m’a apportées, je voulais passer à quelque chose d’autre dans ma vie.

Vous aviez déjà un ou plusieurs projets ?

Pas vraiment, mais j’étais conscient du privilège d’avoir vécu mon rêve d’enfant. Donc, je savais qu’il fallait trouver une voie qui me donnerait la même envie de me lever le matin. J’avais fixé ce qui ne me conviendrait pas, comme toute activité sédentaire dans un bureau, avec des horaires fixes, cela dit sans dénigrer ces métiers, bien entendu. Mais comme j’avais planifié ma «retraite», je m’étais donné deux ans pour la préparer. Finalement, après avoir exploré différentes voies, je me suis arrêté sur mon job actuel qui me convient parfaitement.

F1 pour Sauber. Globalement, chacune de ces activités me plaisait, bien que je ne sois pas un grand fan de la formule E, mais c’était beaucoup de temps à consacrer, en complet décalage avec la priorité que je voulais donner à ma famille. J’ai fait le choix de conserver seulement mon rôle au TCS, en parallèle d’un poste chez Sportec, dont le titre exact est «Head of Motorsport». Un job qui consiste à gérer toutes les activités sportives de la société, telles que l’organisation de track days pour nos clients et la direction du team engagé dans la Porsche Carrera Cup Suisse. Je connaissais l’entreprise depuis quelques années. Ses propriétaires sont jeunes, dynamiques, et très présents dans l’univers Porsche, avec notamment un département de la société très actif dans l’univers «Restomod».

Cette transition était-elle facile à intégrer ?

ne gagnerais plus de courses, et où on m’aurait peut-être fait comprendre que je devrais arrêter. Finir ma carrière en accompagnant un gentleman, sûrement payé, mais sans aucun espoir de victoire ne m’intéressait pas. Je suis certain d’avoir pris la bonne décision et je n’ai aucun ressentiment ni regrets d’avoir arrêté le métier de pilote de course, auquel je ne faisais que rêver à mon plus jeune âge.

Cet esprit de compétiteur est-il toujours présent dans votre nouvelle vie ?

Bien sûr, je suis assez con pour ça… (rires). Je n’ai pas l’esprit Pierre de Coubertin. Participer ne me suffit pas, je veux toujours donner le meilleur.

MARC RISTORI : 42 ANS

GENÈVE - PILOTE DE MOTOCROSS

Votre vie a changé en 2007 ?

Je ne peux pas oublier ce 30 novembre 2007. J’allais sur ma 25 e année lorsque ma vie a radicalement changé, sur une chute au Supercross de Genève qui m’a rendu paraplégique. Je me suis réveillé à Nottwil sept jours après l’accident.

Au début, on doit faire un processus de deuil, qui est plus ou moins long selon les personnes. Ensuite a commencé un long travail de réadaptation physique pour apprendre à mon corps à fonctionner sans mes jambes, puis très rapidement un processus de réhabilitation s’est mis en place.

Quelle est donc cette activité ? J’avais différentes voies à explorer avant de définir ce qui allait me convenir, j’ai occupé simultanément un poste de commentateur de la Formule E sur une chaîne de télévision, un rôle d’ambassadeur pour le TCS et aussi le travail au simulateur de Suite page suivante

Oui et non, je crois que cela doit être extrêmement difficile si tu n’es pas préparé, raison pour laquelle j’ai pensé assez tôt à ma vie après la carrière. Ce qui m’a décidé à prendre cette décision est que je suis sportif et compétitif de nature. J’aime gagner et je ne voulais pas vivre une situation dans laquelle je

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Immédiatement, une quantité de questions se posent : qu’est-ce que tu veux faire, qu’est-ce qui te plairait, peux-tu trouver une activité dans le domaine où tu évoluais avant l’accident, etc. De toute évidence, je ne pourrais plus pratiquer mon sport, donc il a fallu évaluer quelle activité allait me convenir.

Aviez-vous à cette époque une base de formation quelconque ?

J’ai intégré le milieu de la moto très jeune, et j’ai quitté l’école à la fin de la scolarité obligatoire, pour me consacrer entièrement au sport. Un choix qui induit passablement d’exigences, comme la recherche de partenaires, développer et entretenir des relations avec les gens du métier et des médias, consacrer du temps à la préparation physique et aux entraînements, généralement à l’étranger. Pour ce dernier sujet, la Suisse ne nous aide pas, et une forme d’exil est obligatoire. Dans le sport, les résultats sont indispensables, il faut toujours convaincre, faute de quoi tout peut s’arrêter. C’est une pression énorme qu’il faut apprendre à gérer. Je suis également allé vivre aux États-Unis, durant une période au cours de laquelle j’ai appris l’anglais. Ce mode de vie développe des compétences dans de nombreux domaines. Une école de la vie qui équivaut largement à une formation professionnelle. Malheureusement, on n’obtient pas de diplômes, et c’est pourtant ce qui détermine l’obtention d’un emploi. Voilà selon moi le vrai problème des sportifs qui entrent très jeunes dans une carrière.

Malgré cette densité d’activités, pensiez-vous à l’après-carrière ?

J’allais avoir 25 ans et effectivement je commençais à me poser des questions. Je me disais que vers la trentaine on devient presque un vétéran en motocross et qu’il faudrait m’intéresser à la suite. J’avais plusieurs centres d’intérêts, mais la question de la possibilité de suivre des études ou une formation se posait toujours en fonction des exigences de mon sport. Le motocross nécessite d’être libre de ses déplacements. Si tu signes un contrat avec une équipe hollandaise, ou autre, par exemple, tu seras obligé de changer de pays, et quid d’études en parallèle ? Je me posais toutes ces questions.

Des questions qui ont exigé des réponses immédiates après l’accident ? Effectivement, la question de mon avenir n’était plus une option, mais la réalité. Heureusement, dans notre pays, le système en place fonctionne bien et on ne nous laisse pas de côté, ce qui m’a permis de reprendre des études deux ans après mon accident.

Quelle voie avez-vous choisie ?

Parmi tout ce que j’ai appris dans le sport, il y avait une expérience dans les relations humaines et la gestion commerciale, acquise dans mes démarches auprès de sponsors et partenaires. Ce domaine m’attirait, raison pour laquelle j’ai décidé de passer un bachelor en management et marketing dans une école privée. Ces études qui ont duré quatre ans ont été intégralement prises en charge par les assurances.

Cela vous a ouvert les portes de la vie professionnelle ?

Ce n’est pas aussi simple. À la fin de mes études, j’ai obtenu un stage de six mois au service cantonal du sport à Genève, mais dès mon premier entretien avec le responsable, il m’a expliqué qu’il s’agissait d’un stage ponctuel qui ne serait pas renouvelé. Immédiatement, je me suis dit que c’était un super challenge qui me rappelait l’ambiance de mon sport. Je n’avais jamais de garanties d’avenir, du fait de la durée des contrats qui n’excédaient pas un an. Alors j’ai appliqué

mes règles de base, me donner à fond dans mon job et on verra pour la suite. Ce que j’ai fait sans rien demander et on m’a renouvelé pour six mois supplémentaires, avant de signer un bail d’un an qui s’est renouvelé encore pendant trois ans. Après ces trois ans, j’ai été engagé pour un poste fixe que j’occupe depuis dix ans.

La phrase que je retiens de mes débuts de stage est «On n’aura pas de place pour toi !» De là, mon mental et ma motivation d’athlète s’étaient mis en route. Depuis toutes ces années, je travaille essentiellement pour l’État de Genève, où j’occupe un poste d’assistant de communication dans les domaines du sport et de la culture. Un secteur qui bouge beaucoup, des collègues que j’apprécie, en clair tout est en place pour donner de l’intérêt à mon job. Et en parallèle, je gère RForce8, une structure que j’ai créée il y a une douzaine d’années.

En quoi consiste cette seconde activité ? L’objectif de RForce8 est de soutenir des athlètes en matière d’images, par le biais de la création de vêtements, de photos et de vidéos. Je ne gagne pas ma vie avec cette activité, que je maintiens essentiellement pour le fun, rester au contact de sportifs en partageant mon expérience avec eux. J’ai le grand plaisir de continuer à évoluer dans mes domaines de prédilection, les sports mécaniques et les sports extrêmes.

AUTO ACS | 315 CARRIÈRE

Conduite sans assurance responsabilité civile

Situation sans doute moins courante et moins connue, la conduite sans assurance responsabilité civile demeure néanmoins au chapitre des infractions graves à la loi fédérale sur la circulation routière (LCR) et mérite que l’on s’y attarde quelque peu dans cette rubrique. Par Maître Johann Fumeaux, avocat au barreau, président de l’ACS Valais

Moins fréquente notamment que les infractions d’ivresse qualifiée ou de dépassement de vitesse en la forme d’une violation grave, la conduite sans assurance responsabilité civile constitue malgré tout, et il sera utile de le rappeler, un délit. En d’autres termes, il ne s’agira pas d’une violation simple des règles de la LCR (contravention) avec prononcé d’une amende mais bien d’une violation grave avec pour sanction une peine privative de liberté ou une peine pécuniaire.

La conduite sans assurance responsabilité civile figure à l’art. 96 al. 2 LCR, qui stipule :

«Est puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire quiconque conduit un véhicule automobile en sachant qu’il n’est pas couvert par l’assurance responsabilité civile prescrite ou qui devrait le savoir s’il avait prêté toute l’attention commandée par les circonstances. La peine privative de liberté est assortie d’une peine pécuniaire. Dans les cas de peu de gravité, la sanction est la peine pécuniaire.»

À relever toutefois que le défaut d’assurance RC n’est pas considéré comme une violation d’une règle de circulation si bien que, en dépit de l’infraction pénale, le conducteur ne s’exposera pas à un retrait du permis de conduire. En définitive, le conducteur devra uniquement faire face à une procédure pénale diligentée par un procureur (ce qui n’est toutefois pas anodin) mais non à une procédure administrative de retrait du permis de conduire. Dans la règle, chaque conducteur est conscient de cette obligation dans la mesure où la conclusion d’une assurance responsabilité civile et le dépôt d’une attestation y relative seront obligatoires afin d’immatriculer le véhicule et obtenir des plaques (art. 63 LCR).

Cela étant, une problématique de conduite sans assurance responsabilité civile peut survenir – et il s’agit à l’évidence du cas le plus récurrent – lorsque la prime d’assurance RC automobile n’a pas été payée dans les délais impartis. Parfois, c’est même un différend momentané entre le conducteur et son assureur quant au

paiement d’un simple solde de prime (ou d’une tranche) qui peut conduire à une telle situation. En effet, l’assureur, agissant généralement de manière schématique et rigoureuse, va constater le défaut de paiement de la prime ou de la prime dans son intégralité puis, le moment venu, adresser une annonce au service des automobiles compétent qui pourra ordonner la saisie du permis de circulation et des plaques.

Ce qu’il faut également savoir, c’est que parfois la prime aura été payée dans l’intervalle mais la réactivation de la couverture d’assurance RC n’aura pas encore été faite par l’assureur (pour cause de retard dans le traitement, d’absence d’enregistrement du paiement, etc.). Dans un tel cas de figure, le conducteur devra être vigilant et faire valoir, dans le cadre de la procédure pénale, que la prime a finalement été payée et que la couverture d’assurance aurait dû être relancée. Cela peut en effet exclure la réalisation de certains éléments constitutifs de l’infraction et conduire au prononcé d’une ordonnance de classement.

AUTO ACS | 315 PAGE JURIDIQUE
Showmedialive
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Powerfacts sur les principes de base progrès et innovation et sécurité de

Avenergy Suisse a la conviction que pour réussir à développer et à sécuriser l’approvisionnement énergétique en Suisse, il faut une discussion basée sur des faits. Chaque bonne décision repose sur des données solides.

Avenergy Suisse, l’association des importateurs de combustibles et carburants liquides, veut contribuer à dépassionner le débat. Les faits et les chiffres clés rassemblés ici sur des thèmes centraux de la politique énergétique doivent permettre aux décideurs de la politique, de l’économie et de l’administration de participer aux débats de politique énergétique avec des arguments encore plus percutants. Car une chose est sûre : les discussions sur la politique énergétique se poursuivront. La situation en matière d’approvisionnement reste tendue, la transformation du paysage énergétique suisse évolue au ralenti et les prix sur les différents marchés de l’énergie devraient avoir des conséquences financières désagréables pour les ménages aussi.

Cette évidence est souvent oubliée dans les débats politiques. À cet égard, il nous semble plus important que jamais

de parler de l’avenir de l’approvisionnement énergétique en Suisse sans biais idéologiques. Il vaut toujours la peine de revenir aux fondamentaux de notre prospérité, c’est-à-dire aussi au détail de notre approvisionnement énergétique. Nous vous souhaitons à toutes et à tous une fructueuse lecture.

FAIRE LE PLEIN POUR L’ÉTAT

Chaque fois qu’ils font le plein, les automobilistes remplissent aussi la caisse fédérale, car la Confédération prélève sur les carburants un impôt qui s’élève à 76,82 centimes par litre d’essence (79,57 pour le diesel). En cas de hausse de la TVA, comme en ce début d’année, la part de taxe augmente. Cela signifie que lorsque vous faites le plein, plus d’un tiers de ce que vous payez va donc dans les caisses de l’État.

4,544 MILLIARDS DE FRANCS DE TAXES

Les flux financiers liés au trafic routier sont complexes et difficiles à cerner. Les statistiques de l’OFROU permettent de déduire les chiffres suivants : les recettes

provenant de l’impôt sur les huiles minérales et les surtaxes s’élevaient à environ 4,5 milliards de francs. Celles issues des impôts sur les véhicules, de la vignette autoroutière et d’autres redevances s’élèvent à 800 millions de francs, dont environ 80 % ont été affectés à la construction et à l’entretien des routes : 1,4 milliard au «financement spécial de la circulation routière» et 2,9 milliards au «fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération» (FORTA). Ce que beaucoup d’automobilistes ne savent pas, c’est qu’environ 40 % de l’impôt sur les huiles minérales prélevés à la pompe sont versés dans la caisse générale de la Confédération. En 2022, cela représentait près de 1,1 milliard de francs. Les recettes de la TVA, que la Confédération prélève sur l’essence et le diesel, vont évidemment également à l’État. Les automobilistes suisses financent donc bien plus les routes qu’ils empruntent.

DOUBLE IMPOSITION

Il est bien connu que les prix élevés de l’énergie pèsent sur la population et

ÉNERGIE AUTO ACS | 315

de l’énergie, route et mobilité, l’approvisionnement

l’économie en général et réduisent le pouvoir d’achat. Quand le prix des carburants est à la hausse, comme ce fut le cas ces dernières années, forcément la TVA bénéficie de cette augmentation. Entre 2021 et 2022, cette hausse a rapporté à la Confédération environ 200 millions. À noter aussi que l’État calcule la TVA également sur la part de taxe, ce qui représente une double imposition. Mais comme elle est en grande partie constituée d’impôts (impôt sur les huiles minérales pour les carburants ou taxe sur le CO 2 pour le mazout et le gaz), la Confédération prélève en fait un «impôt sur l’impôt», ce qui a été jugé illégal par le Tribunal fédéral dans le cas des redevances Billag/Serafe.

VOITURES ÉLECTRIQUES

En 2022, 17,3 % de toutes les voitures de tourisme nouvellement immatriculées en Suisse étaient des véhicules électriques. 33,2 % étaient des hybrides (8 % des hybrides plug-in et 25,2 % des hybrides complets). Ainsi, pour la première fois, en 2022, un peu plus de la moitié des véhicules de tourisme nouvellement immatriculés (50,5 %) disposaient d’une propulsion hybride ou purement sur batterie et environ un quart d’une prise. Ce que la statistique ne permet pas de calculer, c’est combien de kilomètres sont effectivement parcourus en mode purement électrique, ni combien de kilomètres

traditionnellement parcourus avec de l’essence ou du diesel ont finalement été faits avec une propulsion électrique.

6,368 MILLIONS DE VÉHICULES

En 2022, 6 368 579 véhicules circulaient sur les routes suisses. Par rapport à l’année 2000, cela représente une augmentation de 39 %. Les trois quarts des véhicules, soit près de 4,7 millions, sont des voitures de tourisme. Au sein de ce groupe, on observe ces dernières années une tendance à la mobilité hybride et électrique. Toutefois, leur part dans le parc total reste faible : 6 % étaient des modèles entièrement hybrides ou plug-in et 2,365 % des voitures purement électriques. Cela signifie que plus de 97 % des véhicules de tourisme en Suisse disposent toujours d’un moteur à combustion. Même si la part de l’électromobilité devrait augmenter sensiblement au cours des prochaines années, l’essence et le diesel resteront la norme jusqu’à nouvel ordre.

L’ÉLECTROMOBILITÉ (ENCORE) GRATUITE ! L’entretien et la construction du réseau des routes nationales sont financés par l’impôt sur les huiles minérales, la surtaxe sur les huiles minérales et l’impôt sur les véhicules automobiles, qui sont perçus auprès des automobilistes. Ce n’est pas le cas des propriétaires de véhicules électriques : comme ceux-ci

ne consomment ni essence ni diesel, ils ne paient pas d’impôt sur les huiles minérales et aucune taxe n’est prélevée. De plus, les véhicules électriques sont exemptés de l’impôt national sur les automobiles, seule la vignette autoroutière ne fait pas de distinction, puisqu’elle doit être achetée indépendamment du mode de propulsion. Au niveau fédéral, les véhicules électriques contribuent donc à hauteur de 40 francs à l’entretien et à la construction des routes. Pour l’instant, il n’est pas prévu de faire participer fiscalement l’e-mobilité au financement du réseau routier au cours de cette décennie.

RÉFÉRENCES :

https://www.powerfacts.ch/fr/201

Office fédéral des routes OFROU

https://www.astra.admin.ch/astra/fr/home/ documentation/route-et-trafic.html

https://avenergy.ch/fr/resultat/2-news/1023communique-de-presse-4-5-2023-les-prixeleves-du-carburant-font-nettement-augmenter-les-recettes-de-la-caisse-federale

https://www.swiss-emobility.ch/fr/Aktuell/ News/nouvelles/174-Jahresreport-2022.php

https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/ statistiques/mobilite-transports/infrastructures-transport-vehicules/vehicules/vehicules-routiers-parc-taux-motorisation.html

Victoire, podiums et promotions…

On parle beaucoup de la variabilité des saisons en ce moment. Pourtant, en ce qui concerne le sport automobile, on observe un phénomène de stabilité ininterrompue depuis quelques années. Par Gérard Vallat

Pour exemple, le championnat Asian Le Mans Series a débuté en décembre dernier, pour se terminer le deuxième week-end de février.

Grand animateur de cette série, le Genevois Louis Delétraz a remporté deux courses et une seconde place. En tête du championnat lors du dernier meeting, un abandon et des problèmes de boîte de vitesses l’ont empêché de décrocher le titre. Finalement vice-champion de cette série hivernale, Louis Delétraz se concentre désormais sur le championnat américain IMSA, qu’il dispute au volant d’une Acura ARX 06 avec laquelle il s’est classé troisième des dernières 24 Heures de Daytona fin janvier. En parallèle de ce programme, le nouveau prodige suisse de l’endurance est engagé sur l’ensemble du championnat ELMS, toujours en compagnie de Robert Kubica, avec lequel il partagera le volant d’une Oreca 07 LMP2.

AUTO ACS | 315 SPORT AUTOMOBILE
Louis Delétraz, 3e aux 24 Heures de Daytona. Deux victoires et titre de vice-champion en «Le Mans Asian Series».

«DES LAURIERS ET DES PROMESSES »

MORTARA AVEC LAMBORGHINI

On en avait esquissé l’idée dans notre précédente édition, c’est maintenant chose faite. Edoardo Mortara a intégré les rangs de l’équipe Lamborghini Iron Lynx, pour laquelle il pilotera l’hypercar du constructeur italien, sur les manches du championnat du

monde d’endurance, y compris les 24 Heures du Mans. En parallèle de ce programme, Edoardo poursuit sa saison en Formule E au volant de la voiture du team Mahindra.

NEEL JANI 5e À DAYTONA

Très en verve au volant de la Porsche 963 du team Proton, Neel Jani a bien démarré sa saison, en se classant au cinquième rang des 24 Heures de Daytona.

SÉBASTIEN BUEMI RENOUE AVEC LE PODIUM

Sevré de podiums en Formule E depuis quelque temps, Sébastien Buemi a renoué avec la boîte au Mexique, en prenant la 2e place de la course d’ouverture. Concernant le Vaudois, nous continuerons à le suivre également en WEC, toujours au volant de la Toyota Hybrid.

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SPORT AUTOMOBILE

La Peugeot 9X8 débutera la saison dans cette configuration sans aileron.

RAHEL FREY MOTEUR DES IRON DAMES

Associée à Sarah Bovy, Michelle Gatting et Doriane Pin, Rahel Frey s’est classée sixième de la classe GTD des 24 Heures de Daytona. Intégrée au team Iron Dames depuis quelques saisons, la Suissesse ajoute à son rôle de pilote celui de responsable gestion et recherche de talents féminins.

DU NOUVEAU POUR NICO MÜLLER

Sortant de deux saisons difficiles, en Formule E qu’en Hypercar avec Peugeot, Nico Müller espère des jours meilleurs avec une Peugeot qui sera désormais équipée d’un aileron arrière.

GRAND PAS DANS LA CARRIÈRE POUR KAREN GAILLARD

Débutante dans le sport automobile il y a à peine plus de deux ans, la Fribourgeoise Karen Gaillard n’est pas rapide que sur la piste. Après une saison d’apprentissage en Mitjet France, elle est passée avec succès au pilotage d’un prototype Nova NP02. Deuxième du championnat Ultimate en compagnie de Grégory de Sybourg, Karen Gaillard va rempiler dans la série avec un nouvel équipier, mais la grande nouvelle est celle de son intégration à la famille Iron Dames, où elle va piloter une Lamborghini Huracan GT3 dans la série Michelin Le Mans Cup. Un championnat qu’elle disputera avec la française Celia Martin. Le tout supervisé par Rahel Frey.

NOUVELLE CASQUETTE POUR ALEX IMPERATORI

On connaît Alexandre Imperatori pour ses nombreuses apparitions et nombreux succès au volant de Porsche, dont quelques podiums à Macao, le dernier remontant à novembre 2022 après une belle lutte avec Edoardo Mortara. Dès cette saison, Alex Imperatori passe de l’autre côté de la barrière en prenant le poste de manager de la Porsche Carrera Cup Asia, mais il l’a promis, on le reverra encore au volant.

AUTO ACS | 315

Škoda Kamiq et Scala Une apparence fraîche

Škoda, filiale de VW, a soumis la Scala et le Kamiq à un important renouvellement de modèles

Une compacte peut-elle aussi être spacieuse ? La Scala et la Kamiq de Škoda en apportent définitivement la preuve. Malgré leurs dimensions extérieures compactes, elles offrent toutes deux beaucoup de place dans un habitacle moderne, qui se distingue en outre par ses caractéristiques «simply clever» bien connues. Les Tchèques ont vendu plus de 670 000 véhicules des versions précédentes. Et cette histoire à succès devrait se poursuivre avec les versions retravaillées.

UNE APPARENCE PLUS SPORTIVE

Sur le plan visuel, les changements sont plus nombreux qu’il n’y paraît au premier coup d’œil. Mais fondamentalement, les deux modèles offrent toujours un look intemporel. Les jupes avant et arrière redessinées ainsi que les phares retravaillés confèrent au modèle à hayon Scala ainsi qu’au SUV compact Kamiq une allure plus sportive. Les ambitions de SUV du Kamiq sont accentuées par le diffuseur de couleur argentée avec trois prises d’air. Pour la première fois, des phares Maxtix à LED sont disponibles en option pour les deux modèles, permettant un éclairage maximal de la direction de conduite sans effet d’éblouissement pour les voitures arrivant en sens inverse. Toujours moyennant un supplément, il existe désormais un hayon arrière qui s’ouvre et se ferme électriquement par simple pression sur un bouton.

Les Tchèques passent au numérique avec leurs deux modèles. Ainsi, ils disposent désormais de série d’un combiné

.

d’instruments de 8 pouces et d’un écran central d’infodivertissement de 8,25 pouces. Pour que chacun puisse charger son smartphone ou son iPad, quatre ports USB-C avec fonction de charge rapide de 45 watts et une station de charge inductive (15 watts) avec fonction de refroidissement sont disponibles en option. Parallèlement à la revalorisation du modèle, Škoda introduit une nouvelle structure d’offre avec les versions d’équipement Essence, Selection et Monte Carlo (Top) ainsi que six sélections de design. La sellerie et les revêtements de portes contiennent désormais des matériaux durables tels que des textiles recyclés et des fibres naturelles de chanvre et de kénaf.

PLUS FORT ET PLUS EFFICACE

En principe, Škoda propose la même gamme de moteurs qu’auparavant pour les deux modèles. Les deux nouveaux moteurs essence trois cylindres 1.0 litre de 75 ou 116 Ch marquent des points grâce à l’amélioration du matériel et du logiciel. Les

optimisations comprennent également un turbocompresseur à géométrie variable et des injecteurs à dix trous pour un mélange carburant-air optimal. La version haut de gamme est équipée du moteur essence quatre cylindres TSI de 1,5 litre développant 150 Ch, qui dispose d’un système de désactivation des cylindres (ACT+).

En combinaison avec un vaste paquet de systèmes de sécurité de conduite, Škoda a concocté une offre intéressante en matière de prix. Ainsi, la version de base 1.0 litre avec boîte manuelle démarre à partir de 30 820 francs (Scala) ou 33 260 francs (Kamiq). La version Monte Carlo, avec de nombreux extras, un moteur de 1,5 litre et une boîte à double embrayage (DSG) à 7 rapports, reste la version haut de gamme des deux modèles dans la liste de prix. Ceux-ci coûtent 40 600 francs (Scala) ou 43 590 francs (Kamiq). Le Monte Carlo est également disponible à un prix plus avantageux avec le moteur trois cylindres de 1,0 litre.

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AUTO ACS | 315 NOUVEAUTÉ

Le moteur électrique idéal existe-t-il ?

Récemment, de nombreux nouveaux fabricants ont commencé à construire des moteurs électriques – parce que cela semble être des

produits simples. Dans la construction automobile, les moteurs doivent toutefois être adaptés avec précision aux spécifications du constructeur automobile.

Les critères les plus importants sont la densité de puissance et de couple ainsi que l’efficacité et la durée de vie. Les moteurs électriques transforment l’énergie électrique en énergie mécanique. Les forces magnétiques assurent un couple qui, contrairement aux entraînements par moteur à combustion, est disponible dès le premier régime. C’est pourquoi le moteur électrique convient parfaitement à la propulsion d’une voiture. Le fait qu’il soit compact et qu’il effectue son travail sans émissions et avec un bien meilleur rendement que le moteur à combustion est un autre avantage.

Les moteurs électriques peuvent également fonctionner en tant que générateurs, ils sont souvent appelés «machines électriques». La raison de la grande efficacité du moteur électrique est d’une part le fait que l’énergie ne doit pas être transformée de manière thermodynamique, mais qu’elle est utilisée directement. L’énergie cinétique de la voiture en mouvement peut être réinjectée dans la batterie par récupération.

DES FAVORIS AVEC DES AVANTAGES ET DES INCONVÉNIENTS

Différents types de machines électriques

sont utilisés pour la propulsion des voitures électriques. Les favoris sont les machines synchrones à excitation permanente et hybrides, les machines synchrones à excitation séparée et les machines asynchrones.

Les machines synchrones à excitation permanente (PSM) sont souvent utilisées dans les voitures électriques actuelles. Elles sont compactes, puissantes et efficaces sur le plan énergétique. Comme le champ magnétique du rotor est généré par des aimants permanents, ces machines fonctionnent avec des rendements élevés, même à charge partielle. De plus, leur construction est simple – aucun contact glissant n’est nécessaire, par exemple. Les inconvénients

de ce type de construction sont tout d’abord les coûts. Et du côté des matières premières, les PSM dépendent des terres rares.

La machine synchrone à excitation séparée (FSM ou EESM, «externally excited synchronous motor») fonctionne avec un rotor dont le champ magnétique est généré par un électroaimant, donc par le passage d’un courant. En matière de rendement, elle se rapproche de la PSM, mais est moins chère à produire que la PSM. C’est pourquoi la FSM est utilisée dans des catégories de véhicules plus sensibles aux prix, et tend à être utilisée dans les petites voitures. L’un des avantages de la FSM est qu’elle ne nécessite pas de métaux de terres rares pour sa fabrication.

AUTO ACS | 315 TECHNIQUE
Entraînement électrique EVSys800 de ZF V6 avec moteur à flux axial Ferrari 296 PSM à l’avant du Porsche Macan

Dans les moteurs asynchrones (ASM), contrairement aux moteurs synchrones, les champs magnétiques du rotor et du stator ne se déplacent pas au même rythme, c’est-à-dire de manière asynchrone. L’ASM est un peu moins efficace, plus lourd et légèrement plus bruyant en fonctionnement. En revanche, il présente l’avantage de pouvoir être désactivé complètement à tout moment et de fonctionner alors en roue libre, c’est-à-dire de ne pas consommer d’énergie. De plus, il peut se passer d’aimants permanents et d’unités de régulation, et est donc moins cher à fabriquer que le PSM. Pour obtenir un effet de boost puissant, le moteur asynchrone peut fonctionner en surcharge pendant une courte période. Cette propriété peut être utilisée dans des applications sportives.

UN DÉVELOPPEMENT PARALLÈLE

Il n’existe pas encore de voie royale pour le choix du type de moteur. Ainsi, certains constructeurs automobiles oscillent entre PSM et ASM, d’autres entre PSM et FSM. D’autres encore misent sur une combinaison des concepts. On pourrait toutefois indiquer comme tendance que les machines électriques sans aimant, c’est-à-dire FSM et ASM, auront le vent en poupe, car elles sont plus respectueuses de l’environnement et en outre moins dépendantes du prix des matières premières. Le constructeur automobile bénéficie ainsi d’une stabilité des prix à long terme et d’une sécurité d’approvisionnement globale.

C’est pourquoi l’entreprise de développement allemande Vitesco Technologies,

par exemple, mise résolument sur ce type de construction. Les moteurs à excitation séparée sont certes techniquement complexes, car ils nécessitent leur propre source de courant pour entraîner le rotor. Leur rotor se passe toutefois d’aimants permanents. Un autre avantage est que le FSM peut désormais être optimisé pour une plus grande variété d’applications. Sur les longues distances avec beaucoup d’autoroutes, les FSM sont plus efficaces que les PSM.

Renault mise également sur la carte FSM, non seulement pour le modèle Zoé, mais aussi pour l’avenir : en collaboration avec son partenaire Valeo, le constructeur français développe actuellement la machine synchrone à excitation électrique E7A, qui devrait être commercialisée en 2027. Un nouveau stator de Valeo augmente en outre la puissance et le rendement. Le groupe peut atteindre 200 kW (272 Ch) et est donc, selon le constructeur, nettement plus puissant que les moteurs électriques utilisés jusqu’à présent, sans pour autant consommer plus d’électricité. Les moteurs asynchrones sont utilisés par Audi sur les essieux avant et arrière du nouveau Q6 e-tron, et Mercedes et Tesla utilisent également l’ASM dans divers modèles. Dans certains modèles, l’ASM et le PSM sont tous deux installés pour entraîner les essieux avant et arrière.

Si, comme chez Porsche par exemple, la performance joue le rôle principal, le PSM est généralement privilégié. Dans le nouveau Macan tout électrique, de telles machines sont utilisées sur les

deux essieux. Une densité de puissance maximale a été obtenue grâce au nouveau refroidissement par chemise d’eau. Le bobinage des stators en hairpin (à l’avant) et en i-pin (à l’arrière) a permis une augmentation supplémentaire de la puissance. Le flux de puissance vers les roues est assuré sur les essieux avant et arrière par une boîte de vitesses compacte à deux étages et à un seul rapport. La récupération d’énergie apporte également des avantages en matière d’efficacité. Jusqu’à 240 kW peuvent être récupérés dans le Macan, en fonction de l’actionnement de la pédale de frein par le conducteur, de la température et de l’état de charge de la batterie.

ENCORE DE LA MUSIQUE D’AVENIR

Dans le Concept One-Eleven, Mercedes a montré une propulsion électrique de performance avec un moteur à flux axial de sa filiale anglaise Yasa. Dans ce moteur, le flux électromagnétique se déplace de manière extrêmement efficace parallèlement à l’axe de rotation du moteur, alors que dans les moteurs à flux radial, il se déplace perpendiculairement à l’axe de rotation. Par rapport aux moteurs traditionnels, cet entraînement convainc par une puissance de pointe et une puissance continue nettement plus élevées. La forme extrêmement étroite et le faible poids sont également des avantages, mais les coûts de fabrication sensiblement plus élevés sont un inconvénient. Là où les coûts ne jouent aucun rôle : les moteurs à flux axial à deux rotors sont actuellement montés sur les modèles hybrides SF90 et 296 GTB/GTS de Ferrari.

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Moteur à flux axial Mercedes Yasa Audi Q4 e-tron 55 PSM arrière

Nouveautés dans le domaine de la circulation routière en 2024

L’Office

fédéral des routes (OFROU) annonce les nouveautés suivantes pour la circulation routière. Les personnes concernées sont les apprentis conducteurs, les seniors, les automobilistes et les utilisateurs de vélos électriques.

DÈS LE 1ER JANVIER 2024 : E-VIGNETTE

La vignette, qui est obligatoire en Suisse pour l’utilisation des autoroutes, peut désormais être achetée sous forme numérique. Le site officiel de la Confédération (www. via.admin.ch) permet d’acheter la vignette électronique de manière simple et rapide. Avec l’enregistrement de la plaque d’immatriculation, tous les véhicules immatriculés sous ce numéro bénéficient ainsi d’une vignette. Le prix d’achat reste inchangé à 40 francs par an.

DÈS

LE 1ER MARS 2024

CONTRÔLE DE LA VUE ET EXAMEN MÉDICAL

Les personnes qui possèdent déjà un permis d’élève conducteur ou un permis de conduire et qui souhaitent acquérir une catégorie de permis supplémentaire ne devront plus passer de test de la vue à partir du 1er mars 2024. Il en va de même pour

les personnes qui souhaitent acquérir une catégorie de permis à titre professionnel. Leur capacité visuelle sera examinée lors de l’examen de médecine du trafic.

Les personnes âgées de 75 ans et plus qui demandent pour la première fois un permis d’élève conducteur ou un permis de conduire doivent se soumettre à un examen de médecine du trafic. Jusqu’à présent, la limite d’âge pour ce faire était de 65 ans.

RETRAIT DU PERMIS DE CONDUIRE

Égalité de traitement en cas de retrait du permis d’élève conducteur ou du permis de conduire :

Durant la période de retrait du permis d’élève conducteur ou du permis de conduire, aucune catégorie de permis qui aurait été concernée par le retrait (si elle avait été obtenue avant ce dernier) ne pourra être octroyée.

EXAMEN PRATIQUE

Les examens des catégories A et B feront l’objet d’une réforme. Désormais, au moins 45 minutes devront être consacrées à la conduite dans la circulation routière.

DÈS LE 1ER AVRIL 2024

NORMES DE SÉCURITÉ AMÉLIORÉES

Conformément aux dispositions d’homologation de l’UE, les véhicules neufs doivent être équipés d’un enregistreur de données d’accident et de nouveaux systèmes d’aide à la conduite. Ces systèmes servent par exemple à avertir de la fatigue ou de la distraction ou à freiner automatiquement en cas de danger. En outre, l’amélioration des éléments de carrosserie offrira davantage de sécurité aux occupants du véhicule et aux piétons. La protection des données personnelles est garantie par la Confédération.

COMPTEURS DE VITESSE POUR VÉLOS ÉLECTRIQUES

Pour que les limitations de vitesse soient respectées, notamment dans les zones 20 et 30, tous les vélos électriques rapides dotés d’une assistance au pédalage jusqu’à 45 km/h devront être équipés d’un compteur de vitesse. Les véhicules déjà en circulation devront quant à eux en être munis d’ici au 1er avril 2027.

Source : Office fédéral des routes OFROU

AUTO ACS | 315 CIRCULATION ROUTIÈRE

Des BMW hybrides pour l’éducation routière

Le 1er février, l’ACS a remplacé ses véhicules de formation à la circulation.

Les leçons d’éducation routière sont désormais dispensées avec une BMW X1 xDrive 30e.

L’hybride rechargeable de BMW offre le plus haut standard en matière de protection des occupants et de protection active des piétons. Grâce au moteur électrique d’une autonomie allant jusqu’à 80 km, les cours de circulation dans les écoles sont possibles sans émissions et sans bruit.

La BMW X1 xDrive 30e a convaincu à bien des égards lors de la sélection : les nombreux systèmes d’assistance à la conduite offrent le plus haut standard de sécurité. Le moteur électrique permet de démontrer le silence des véhicules électriques pendant les cours de circulation dans les écoles et de montrer aux enfants, à pied ou à vélo, quels sont les dangers liés à ce silence. La traction intégrale ainsi que l’espace généreux, tant dans l’habitacle que dans le coffre, sont en outre des avantages bienvenus.

L’éducation routière dans les écoles a toujours été une tâche importante pour l’ACS. En collaboration avec les polices suisses, des leçons d’éducation routière sont dispensées aux enfants à l’école maternelle, en 1re et 2e classes primaires ainsi qu’à l’école secondaire. «Eddie’s Patrol», tel est le nom des véhicules, fait partie intégrante de l’enseignement et permet des leçons axées sur la pratique.

Le petit oiseau en peluche tout mignon, autrefois connu sous le nom de «Merle blanc» de l’ACS, a reçu un nouveau nom en 2020. Depuis, Eddie sillonne les écoles pour éduquer les enfants à la sécurité routière. Avec sa boîte d’apprentissage, il a également trouvé le chemin des salles de classe. La boîte d’apprentissage est mise gratuitement à la disposition des enseignants. Elle propose un cours de

circulation ludique de plusieurs semaines qui sensibilise les enfants au thème de la sécurité sur le chemin de l’école grâce à de nombreuses possibilités de créativité, d’imagination et de jeu.

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Nouveaux partenaires pour l’ACS

En tant que membre ACS, vous bénéficiez d’un certain nombre d’avantages. À l’aube de 2024, certains nous ont rejoints.

AUTOSOUT24

La coopération avec AutoScout24, la place de marché en ligne la plus connue et la plus importante pour les voitures en Suisse, a débuté en août 2023. Les membres de l’ACS y bénéficient d’un rabais de 30 % pour leurs annonces.

AÉROPORT DE ZURICH

Grâce à la collaboration entre l’ACS et l’Aéroport de Zurich AG, les membres du club bénéficient depuis juin 2023 d’un rabais de 10 % sur la vaste offre de parking de l’aéroport de Zurich.

CAREX

Carex : the Webshop for Car Equipment. Depuis sa fondation en mars 1983, la société Carex Autozubehör AG est établie à Goldach. C’est de là qu’elle approvisionne toute la Suisse et la Principauté du Liechtenstein en accessoires automobiles exclusifs et sportifs. En tant que membre de l’ACS, vous bénéficiez d’un rabais supplémentaire de 10 % sur presque tous les produits en cas de commande via la boutique en ligne et d’un rabais de 5 % sur les commandes de roues complètes – jantes avec pneus.

ASSURANCES HELVETIA

Depuis le 1er mai 2023, les membres de l’ACS peuvent profiter d’une couverture d’assurance de premier ordre pour les voitures de collection à des conditions spéciales. Pour leur nouvelle assurance Oldtimer, ils bénéficient en plus d’un rabais permanent de 10 % et d’un rabais de 10 % la première année.

AUTO ACS | 315 PARTENARIATS ACS

MOTOSCOUT 24

MotoScout24 est le pendant d’AutoScout24 pour les motos, les scooters et les cyclomoteurs. Les membres de l’ACS bénéficient d’un rabais de 20 % lorsqu’ils passent une annonce pour un véhicule.

QUALITY1

Quality1 est le numéro un des garanties de véhicules. Ici, les membres de l’ACS bénéficient depuis le 1er mai 2023 de conditions spéciales sur les assurances de garantie de Quality1 sous la forme d’un rabais permanent de 5 %.

Spirit Magazine est un magazine pour les passionnés d’automobile autour du patrimoine roulant. Depuis février 2023, les membres de l’ACS peuvent s’abonner à ce magazine spécialisé au prix spécial de CHF 57 au lieu de CHF 72.

Swiss Rally Co-drivers est une association d’utilité publique au sein de laquelle des copilotes expérimentés et enthousiastes du championnat suisse des rallyes forment la relève. Depuis mars 2023, les membres de l’ACS bénéficient d’une réduction de CHF 50 sur les cours de copilote.

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SPIRIT MAGAZINE SWISS RALLY CO-DRIVERS

Le GIMS fait enfin son retour

Après son annulation de dernière minute en 2020 en raison de la pandémie, suivie d’une interruption, le Geneva International Motorshow GIMS, également connu sous le nom de Salon international de l’automobile de Genève, fait son grand retour. Par Thomas Hurter, président central de l’ACS

Après son annulation de dernière minute en 2020 en raison de la pandémie, suivie d’une interruption, le Geneva International Motorshow GIMS, également connu sous le nom de Salon international de l’automobile de Genève, aura lieu du 26 février au 3 mars 2024. Les organisateurs promettent un salon sous une nouvelle forme avec une offre étendue en matière d’innovation et de design, associée à une expérience automobile exceptionnelle. L’exposition des nouveautés, constituée de plus de 20 marques mondiales, sera enrichie de conférences, de masterclasses ainsi que de diverses expériences interactives et de spectacles en direct. L’avenir nous dira si le nouveau concept avec l’Adrenaline Zone, le Design District, le Mobility Lab, la Classic Gallery, le Cube et le Lounge aura du succès et s’il s’imposera. L’objectif des organisateurs doit être de faire revenir les grandes marques européennes lors

des prochaines éditions du GIMS. En tant que membre fondateur du GIMS, nous souhaitons beaucoup de succès aux organisateurs.

L’équipe de l’ACS sera bien entendu présent au GIMS et se réjouit de pouvoir accueillir le plus grand nombre possible de nos membres sur notre stand,

où la passion automobile vous donne rendez-vous !

Cette année, l’ACS partagera d’ailleurs son stand avec trois associations de la branche automobile, l’UPSA, Avenergy Suisse et routesuisse. Dans cet esprit, je vous souhaite une visite passionnante au GIMS.

Billets gratuits pour le Salon de l’auto de Genève pour les membres de l’ACS

L’ACS offre à ses membres des entrées gratuites pour les Public Days du 28 février au 3 mars 2024 du Salon de l’auto de Genève (GIMS) 2024*. Pour en profiter, rendez-vous sur acs.ch/fr/evenements ou scannez le code QR ci-dessous. Le principe du «first come, first serve» s’applique. Code QR avec lien vers : https://www.acs.ch/fr/evenements/detail.php?includeDocument=/fr/evenements/dates/Autosalon-GIMS-2024.php

*l’offre est limitée et valable jusqu’à épuisement des stocks. Un billet peut être commandé par membre (adresse e-mail).

AUTO ACS | 315 LE BILLET DU PRÉSIDENT CENTRAL

Une lueur d’espoir

Dans la Cité de Calvin, qui se complaît dans sa position de ville parmi les plus embouteillées d’Europe, une lueur d’espoir est apparue en juin dernier avec l’arrivée d’un nouveau magistrat en charge de la mobilité genevoise. Par Florence D’Huillier, présidente de l’ACS Genève

Il nous est apparu un sentiment d’ouverture, une possibilité de dialogue, un air de renouveau contrairement aux magistrats des vingt dernières années en charge de ce département des transports, qui n’ont jamais cessé de créer des entraves à la fluidité du trafic, cela accompagné d’un manque de vision au niveau des infrastructures (mis à part l’autoroute de contournement) en regard avec une démographie hors norme de cette région attractive s’il en est.

Le manque de vision et d’investissement des politiques a fait stagner le réseau routier au moment où la population et donc le nombre de véhicules étaient en constante augmentation avec, il faut bien le reconnaître, un apogée de cette façon de voir lors de la dernière législature.

Le combat antivoiture est un combat d’arrière-garde, seule une complémentarité de tous les modes de transport, prônée par notre club, est à même de résoudre une partie des problèmes. L’avenir n’a pas encore développé toutes les sources d’imagination qui vont forcément émerger, et se contenter de dresser l’état des lieux en ne regardant que la situation actuelle est une hérésie ! E-fuel, électromotricité totale ou hybride, hydrogène, les pistes ne manquent pas, mais soyons clairs : sans une traversée autoroutière du lac, il ne sera pas possible de désengorger cette ville du trafic nord-sud de l’Europe, qui n’a rien à faire sur notre autoroute de contournement. Celui-ci est la confirmation du manque de vision, puisque les politiques de l’époque l’ont prévu sur deux voies seulement alors que l’investissement à l’époque sur trois

voies aurait certes créé un surcoût mais rien de comparable à ce qui se passera si on décide de passer à trois voies demain.

Le combat rail/route n’a plus de raison d’être à l’instar des dogmatiques qui ont lancé une initiative anti-autoroute à trois voies, qui ont une vision de la mobilité aussi étriquée qu’un chemin vicinal. Affirmer que si on crée une troisième voie, le trafic va augmenter illustre bien le niveau de raisonnement de certains. Cela étant, nous ne manquerons pas de suivre de près l’évolution de la mobilité genevoise, tant il est vrai qu’une lueur d’espoir ne veut pas dire aveuglement. Alors soyons optimistes et surtout appelons de nos vœux que les différents protagonistes se mettent autour d’une table pour discuter avec l’esprit ouvert, ce qui n’est vraiment pas le cas de certains.

37 AUTO ACS | 315 LE BILLET DE LA PRÉSIDENTE
Le pont du Mont-Blanc où il faut s’armer de patience pour passer d’une rive à l’autre presque à toutes les heures.

Valais

Assemblée générale de l’ACS Valais

Àtous les membres de l’ACS Valais, nous avons le grand plaisir de vous convier à notre assemblée générale annuelle qui aura lieu

le jeudi 2 mai 2024 à 18 h 30, chez :

MAISON GILLIARD SA

Rue de Loèche 70 1950 Sion

ORDRE DU JOUR

1. Procès-verbal de l’AG de 2023

2. Nomination des scrutateurs

3. Rapport du comité

4. Comptes 2024

5. Rapport des vérificateurs et approbation des comptes

6. Cotisations 2025

7. Budget 2025

8. Élections statutaires

9. Distribution des distinctions

10. Divers

L’assemblée sera suivie d’un apéritif gourmand dans un cadre accueillant.

En cas de participation, veuillez impérativement vous inscrire, de préférence par e-mail, auprès de notre secrétariat. Merci de nous contacter :

par e-mail à acsvalais@acs.ch ou par téléphone au 027 322 11 15 (horaires 8 h – 11 h 30)

Au plaisir de vous accueillir, nous vous adressons, chers membres, nos meilleures salutations.

Bulletin d’inscription

Nom et prénom :

Adresse :

N° postal et localité :

N° de téléphone : N° de portable :

Adresse de courriel : @

r Je serai uniquement présent à l’assemblée générale (nombre de personnes)  r Je serai présent à l’assemblée générale et au souper (nombre de personnes)  r Je ne pourrai pas participer à l’assemblée générale

N° de membre ACS : 0 0 11 - -

A RETOURNER

par courrier : ACS Valais | Rue du Scex 33 | 1950 Sion par courriel : acsvalais@acs.ch

Carrefour de la transition construisons ensemble

L’ACS section Valais se réjouit de soutenir et de participer à cet événement, une véritable ouverture vers le futur. Lors d’une conférence, notre président et avocat, Me Johann Fumeaux, abordera la réglementation sur les trottinettes électriques et les vélos électriques, accompagné de cas pratiques et d’une session de questions-réponses. De plus, M. Grégoire Praz, membre de comité et responsable de Permis.ch, partagera ses conseils sur la conduite écologique, illustrée par son voyage en voiture électrique dans les pays du Nord, offrant une expérience captivante à travers des visuels saisissants.

Pour la deuxième édition du Carrefour de la Transition, l’association 1PEC et la HES-SO Valais/Wallis ont choisi de mettre le projecteur sur les thématiques de la mobilité et l’habitat. Ce sont deux domaines pour lesquels les choix des ménages ont un impact particulièrement marqué en termes de consommation d’énergie et d’impact climatique.

La manifestation, dont l’accès est gratuit, aura lieu du 24 au 27 avril 2024 à la Rue de l’Industrie à Sion, juste derrière la gare ferroviaire. Elle se veut une fête populaire où le changement est célébré, l’intelligence collective mise à profit, la créativité stimulée et les rencontres facilitées. Elle s’adresse à tous les types de public : experts, entreprises, familles avec enfants, ou simplement des curieux.

AUTO ACS | 315 SECTIONS ACS

transition 2024 à Sion : aujourd’hui, le meilleur des demains

Dans le but de sensibiliser, d’informer, d’impliquer, voire de permettre à ces différents publics d’agir et d’interagir, les organisateurs ont vu les choses en grand : conférences / débats ; stands mettant en avant des produits, des services ou des nouvelles technologies, apportant des solutions pour ceux qui souhaiteraient s’engager sur le chemin de la transition ; kids zones où les parents pourront laisser leurs enfants afin d’avoir les mains et l’esprit libres pour visiter les stands ; bars et foodtrucks ; des shows de motocross électrique avec notamment Mat Rebeaud, personnalité Suisse incontournable du freestyle ; des concerts avec des groupes locaux ou encore des artistes de renommée internationale à l’exemple de Jérémie Kisling.

La simple idée de changement inquiète souvent les citoyens. Les organisateurs veulent donc démontrer que beaucoup d’acteurs de l’économie sont déjà en

marche et que de nombreux outils existent pour diminuer notre impact écologique tout en augmentant notre qualité de vie. Chacun peut contribuer à la transition dans un niveau qui lui convient le mieux. Les organisateurs ne souhaitent pas imposer le chemin à suivre mais plutôt montrer le champ des possibles et inspirer.

Voici quelques-uns des formats de découvertes et de partages qui seront offerts aux participants :

Des ateliers : le public devient acteur. Il peut essayer, fabriquer, tester, s’amuser, interagir avec des experts du domaine.

Un espace découverte : présentation d’inventions, de concepts ou de produits. Des conférences / débats : différents formats de conférence pour découvrir, questionner, réseauter et échanger.

Un festival off : des partenaires ouvrent leurs portes et partagent leurs projets avec le public. De la bonne humeur jusqu’à tard

le soir avec des concerts et des shows. Un outil numérique : coconstruit par différentes entreprises locales pour offrir des services pratiques et ludiques aux participants. Il permet également d’informer et de tester les connaissances au-travers d’un quiz permettant de récolter des points donnant accès à des facilités et à des prix. Alors venez nombreux du 24 au 27 avril prochain à Sion, pour vous amuser et prendre du plaisir à la découverte des opportunités de la Transition.

Testez les voitures électriques

Explorez gratuitement la mobilité électrique sur le stand de l’ACS en collaboration avec permis.ch : en nous rendant visite, vous pourrez tester diverses voitures électriques de différentes marques. Nous offrons aux personnes intéressées l’opportunité de découvrir les performances, le confort et la durabilité de ces véhicules écologiques.

Vous serez accompagné par M. Praz Grégoire et son équipe d’experts qui répondront à toutes les questions sur la mobilité électrique. Que vous souhaitiez essayer une berline, un SUV ou une citadine électrique, venez vivre une expérience de conduite sans émissions et contribuez à un avenir plus propre sur les routes.

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Convocation à l’assemblée générale ACS Neuchâtel le jeudi 4 avril 2024

Le comité de l’ACS Neuchâtel a le plaisir de vous convier à sa 116e assemblée générale ordinaire, qui se tiendra le

jeudi 4 avril 2024 à 18 h 30

Site de la Presta «Les mines d’asphalte» Route de la Mine 1 - 2105 Travers

Afin de poursuivre notre soirée sur une note conviviale, l’assemblée générale sera suivie d’un repas. L’apéritif et le menu vous seront offerts, les boissons alcoolisées lors du repas seront quant à elles à votre charge.

Le procès-verbal de la dernière assemblée générale est à votre disposition sur demande en écrivant à l’adresse suivante :

acs.neuchatel@acs.ch

ou sur notre site internet sur la page : https://www.acs.ch/fr/sections/neuchatel/actuel/index.php

Nous vous remercions de bien vouloir compléter le bulletin d’inscription ci-dessous et de nous le retourner d’ici au 24 mars 2024.

Au plaisir de vous rencontrer nombreux, nous vous adressons, Madame, Monsieur, nos cordiales salutations.

Christophe Hurni président

PROGRAMME

18 h 30 Accueil

18 h 45 Assemblée générale 20 h Apéritif offert 20 h 30 Repas offert (hors boissons alcoolisées)

MENU

• Salade de saison

• Jambon cuit dans l’asphalte, gratin dauphinois et haricots verts

• Parfait glacé à l’absinthe ou à la nougatine

ORDRE DU JOUR

• Procès-verbal assemblée générale 2023

• Rapport du président

• Rapport du caissier

• Rapport des vérificateurs de comptes

• Décharge du comité

• Élection statutaire

• Budget et cotisations 2024

• Insignes d’ancienneté

• Activités

• Divers, questions et remerciements

Bulletin d’inscription (cocher

ce qui convient)

r Je serai absent à l’assemblée générale

r Je prendrai part à l’assemblée générale ainsi qu’à l’apéritif

r Je prendrai part à l’assemblé générale, à l’apéritif ainsi qu’au repas

Nom , Prénom

Adresse e-mail

Téléphone

Numéro de membre ACS

Signature

Merci de nous retourner le bulletin d’inscription avant le 24 mars 2024 (attention places limitées) par courrier postal à l’adresse suivante :

ACS Neuchâtel – Avenue de la Gare 2 – 2013 Colombier, ou par e-mail à l’adresse acs.neuchatel@acs.ch

SECTIONS ACS AUTO ACS | 315 40
Neuchâtel

Le plaisir de la glisse avec l’ACS

C’est le dimanche 28 janvier que les membres de l’ACS Neuchâtel se sont retrouvés sur le magnifique circuit de glace de Flaine pour le stage de pilotage.

En collaboration avec notre partenaire Sports-Promotion, les participants ont pu découvrir les plaisirs de la glisse en toute sécurité et surtout apprendre à maîtriser leur véhicule dans des situations

d’adhérences extrêmes. De plus, quatre de nos membres ont bénéficié de ce cours offert suite à leur podium lors d’un concours sur simulateur organisé par notre section.

La journée fut une totale réussite et la joie des participants était communicative.

Nos gagnants ont dit (de gauche à droite) : Nicolas : Super expérience ! J’ai appris

des techniques de glisse mais surtout vécu des sensations inoubliables ! Elliott : Formidable expérience et organisation très professionnelle.

Mirko : Je me sentirai plus serein sur route glissante à l’avenir. Merci pour cette expérience fantastique.

Frank : J’ai adoré ! Magnifique expérience, une équipe professionnelle et conviviale.

Nouveauté – Préparation au permis de conduire «Permis express» en une semaine

Vous souhaitez vous lancer dans l’obtention de votre permis de conduire ? Ou avez-vous une connaissance, ami ou famille qui souhaite faire son permis ? Pour une toute première, l’ACS Neuchâtel vous propose une préparation au permis sous forme de stage en une semaine durant les vacances de Pâques !

Date du stage : 8 au 12 avril 2024

Lieu : La Chaux-de-Fonds

LE PACK «PERMIS EXPRESS» COMPREND  • 10 h de cours de premiers secours

• 8 h de théorie pour la préparation à l’examen.

• L’examen théorique au SCAN

• La totalité des cours de sensibilisation

• Plusieurs heures de cours de conduite sur voiture automatique ou manuelle (à choix)

• Un lien avec toutes les questions officielles pour l’examen théorique vous sera débloqué 30 jours avant le stage

Le montant du stage est de 699 francs par personne, y compris les repas des deux premiers jours. Si vous avez déjà obtenu une partie des prestations du pack (cours de premiers secours, par exemple), nous

vous préparerons un stage sur mesure durant cette semaine.

Les places étant limitées, inscrivez-vous dès maintenant via le site ACS sur la page dédiée

https://www.acs.ch/fr/sections/neuchatel/ cours-de-conduite/Permis-express.php.

Pour toute demande de renseignements ou d’inscriptions, n’hésitez pas à nous contacter par téléphone au 032 725 81 22 ou par e-mail à l’adresse acs.neuchatel@acs.ch

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SECTIONS ACS AUTO ACS | 315

Genève

VModèle de taxation de l’impôt automobile

ous serez appelés aux urnes le 3 mars prochain afin de renouveler le modèle de taxation de l’impôt auto.

Nous considérons que le temps est venu d’adapter cette taxe en fonction de l’offre, or cette dernière ne cesse de se péjorer depuis de nombreuses années. Certains points de la ville sont difficilement accessibles, des rues totalement interdites à la

circulation, une offre de stationnement drastiquement diminuée, des temps de parcours multipliés par deux, voire par trois à certaines heures, ce qui impacte les délais de livraison, le travail des artisans, et des petits commerçants qui doivent se déplacer plusieurs fois par jour dans toute la ville, et cela uniquement par manque d’anticipation de nos autorités à créer des infrastructures compatibles, avec une démographie galopante.

Pour toutes ces raisons, nous estimons que l’initiative qui demande une baisse de l’impôt auto est parfaitement justifiée au regard des maigres prestations offertes.

Ceci est une information de votre club, mais il va sans dire que la décision vous appartient pleinement.

SECTIONS ACS AUTO ACS | 315

Fribourg

Repas de soutien de notre ambassadrice

Karen Gaillard

Le comité de la section de fribourg présent «in corpore»  au repas de soutien de notre ambassadrice le 30 novembre 2023 au Casino Barriere de Granges-Paccot.

Plus de 190 convives ont participé au repas de soutien susmentionné dans une ambiance conviviale et amicale. En effet pas uniquement des passionnés – passionnées du sport automobile mais également

des personnes «lambda », des proches de Karen, de la famille, des amies, des amis et bien entendu le comité de la section qui soutient KAREN dans son sport favori.

Après une présentation de sa saison et de ses objectifs pour l’avenir un humoriste local – David Vila – a agrémenté la soirée de son humour et n’a pas hésité une seule seconde de faire la promotion de l’ACS Fribourg dans ses sketches !!

La soirée s’est poursuivie par une tombola où l’ACS Fribourg offrait 3 adhésions – Light – Classic et Premium, le tout agrémenté d’un excellent repas et une bonne humeur générale.

Nous souhaitons à KAREN bonne chance pour le futur et nous continuerons à la suivre et la soutenir dans la mesure de nos moyens.

Le comité de l’ACS Fribourg

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parution. À envoyer à : AUTO ACS Bois-de-la-Chapelle 105 1213 Onex.
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en timbre-poste, à joindre à votre annonce.
SECTIONS ACS AUTO ACS | 315

Vaud

IEthan Ischer : Pilote professionnel à 17 ans

l doit encore patienter une année avant d’avoir le droit de passer son permis, mais il conduit déjà mieux que vous et moi. Il a débuté la compétition automobile il y a trois ans à peine, mais il a déjà remporté un titre de champion d’Europe. À 17 ans, grâce au sport de haute compétition, il parle couramment l’anglais, en plus de sa langue maternelle française. Il prend régulièrement la parole en public ou devant celles et ceux qu’il cherche à convaincre de soutenir financièrement sa fabuleuse aventure.

Son nom ? Ethan Ischer, 17 ans, domicilié à Bavois, dans le canton de Vaud. Son métier ? Pilote professionnel. Depuis cette année, il va en effet se consacrer entièrement à la course automobile, après avoir obtenu à l’été 2023 son certificat de fin d’études secondaires, avec de très bons résultats.

REMBOBINONS

Un beau jour, après avoir visionné à la télévision un grand prix de Formule 1, Ethan s’est réveillé avec la passion de la F1. Il avait 12 ans et demi. À l’époque, il pratiquait l’unihockey – plutôt bien. Mais après cette révélation, sa vie a changé. Depuis ce 18 novembre 2019, pour reprendre ses propres termes, il se lève F1, il se douche F1, il mange F1.

Drôle de défi pour… les parents, qui, certes, ont toujours bien aimé les jolies voitures, mais ne connaissaient pas grand-chose, à ce moment-là, au sport automobile. Par où commencer ? Réponse : comme pour tout le monde, par le kart. À une différence près, et pas des moindres : en général, les enfants débutent le kart à 5-6 ans,

pas à 13… Comment faire pour bien faire quand on tombe de nulle part et qu’il faut concourir contre des pilotes qui possèdent plusieurs années d’expérience dans les roues ? À sa première course, Ethan termina quatrième, à un cheveu du podium. La réponse était là.

Leur fils n’a concouru qu’une seule année en kart. En 2021. Il a terminé sur le podium du championnat suisse et gagné le trophée rookie du meilleur débutant de l’année. Repéré, il a décroché ce qu’on appelle dans le jargon automobile un «baquet» – c’est-à-dire un siège – pour la F4, le monde des vrais bolides. Il s’agit de monoplaces qui déploient 180 chevaux et foncent à 250 km/h.

Une première saison, en 2022, pour se faire la main. Avec toujours le même handicap de départ : ses concurrents étaient tous déjà sur les circuits depuis plusieurs années. Mais Ethan apprend vite. Il a la vitesse dans le sang. En 2023, il décroche le titre de champion d’Europe FIA au sein de l’écurie Jenzer. Cela lui a valu de participer, en décembre dernier, à la cérémonie mondiale de remise des prix, à Bakou, en Azerbaïdjan. Tout le gratin de la F1 était là. De quoi donner la chair de poule et entretenir le rêve.

Prochaine étape : continuer en 2024 à accumuler de l’expérience en F4 avant de faire le grand saut vers la F3 l’année suivante. Les courses de F3 se déroulent sur les mêmes circuits et les mêmes week-ends que ceux de la F1. Le niveau y est très élevé, la concurrence féroce. La F3, c’est le dernier obstacle avant la F2, véritable antichambre de la F1.

Si cela ne tenait qu’à son talent, Ethan y serait déjà, en F3. Mais, en automobilisme aussi, le nerf de la guerre, ce sont les finances. Ce sport coûte très, très cher. Sur le cours d’une année, le jeune pilote passe autant si ce n’est plus de temps à rechercher des sponsors qu’à peaufiner ses virages. Pour 2024, il doit réunir 600 000 francs. Il est encore loin du compte. Et en F3, le budget avoisinera le million et demi. À bon entendeur, salut !

SECTIONS ACS AUTO ACS | 315

Procès fictif de la voiture : 20 ans de prison

Organisées par l’Association disputons-nous (ADN), les Disputes de Rumines proposent des procès fictifs en public sur des sujets brûlants de l’actualité en faisant intervenir des personnalités et des spécialistes des thèmes concernés. Le jury est composé du public. Ce 3 novembre 2023, la voiture est sur le banc des accusés face à 300 personnes composant le jury public. Elle est représentée par Xavier de Haller, président de l’ACS Vaud, et défendue par David Raedler, président de l’ATE (hé oui, il s’agit d’une fiction !). Le ministère public est incarné par Cléa Bouchat, avocate, qui déroule la litanie des chefs d’accusation : meurtre, crime contre l’urbanité, crime contre l’environnement et outrage sexiste.

Les témoins valsent à la barre et se répondent : Vincent Kaufmann, expert

en sociologie urbaine à l’EPFL, Nicolas Leuba, président de l’Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA Vaud), Florence Germond, municipale lausannoise de la mobilité. Tous défendent avec humour et rigueur tour à tour l’accusation et l’accusé.

Avec 65 % de votes contre elle, la voiture est coupable de meurtre, de crime contre l’urbanité et l’environnement. Le doute plane toutefois sur les comportements sexistes de ses utilisateurs.

Après la dernière donne, on compte les points : l’automobile est condamnée à la peine maximale de 20 ans de prison et se retrouve «pomme avec le bour». La Cour annonce son arrestation immédiate. Il ne s’agit pas de la réalité, heureusement.

Préavis assemblée générale 2024

Le comité de l’ACS Vaud annonce la tenue de son assemblée générale ordinaire

le jeudi 16 mai 2024, à 18 h, au Centre de formation routière de Savigny (CFR),

et invite ses membres à noter cette date. Convocation officielle à suivre dans le prochain magazine de votre club.

Offre spéciales aux membres de l’ACS

Depuis le 1er janvier 2024 et en utilisant le code promotionnel :

ACSVAUD2024

INDIVIDUELS*

3 mois – 159.– 145.–/mois

6 mois – 149.– 132.–/mois

12 mois – 129.– 110.–/mois

ENTREPRISES*

Location sans application de gestion 230.– 210.–/mois*

Location avec application de gestion 300.– 270.–/mois*

* Dans le cadre de la prestation individuel, l’utilisateur final est identifié. Or, dans le cadre de la prestation entreprise, le vélo verra plusieurs utilisateurs finaux non identifiés. Cela justifie la différence de prix liée à des risques d’assurance et d’entretien différents.

45 Vous aimez la voiture et le sport automobile ? Nous aussi ! Join the Club ! L’Union Vaudoise des garagistes propose un réseau de professionnels performant et défend les intérêts de chacun. upsa-vaud.ch

Les Rangiers

LConvocation à la 98e assemblée générale ordinaire

a 98e assenblée générale aura lieu :

Le vendredi 26 avril 2024 à 19 h, en Ajoie, le lieu vous sera communiqué ultérieurement

ORDRE DU JOUR

• Souhait de bienvenue

• Appel

• Nomination des scrutateurs

• Approbation du procès-verbal de l’assemblée générale 2023

• Présentation et approbation du rapport d’activité de la présidente

• Présentation des comptes 2023 et rapport des vérificateurs

• Acceptation des comptes 2023

• Programme d’activités 2024

• Présentation et adoption du budget 2024

• Fixation des cotisations 2025

• Renouvellement des membres du comité

• Hommage aux vétérans

• Remise des prix du championnat interne de la section

• Divers

Toute proposition individuelle ou modification de l’ordre du jour doit parvenir au secrétariat de la section au plus tard 10 jours avant l’assemblée. Le procès-verbal de l’AG 2023 est disponible sur demande auprès du secrétariat de la section.

La partie officielle sera suivie d’un apéritif dînatoire. Inscription jusqu’au 10 avril 2024 au moyen du bulletin d’inscription ci-dessous ou par courriel :

acs.lesrangiers@acs.ch

Bulletin d’inscription

Bulletin à envoyer à : ACS Les Rangiers, avenue de la Gare 50, 2800 Delémont ou à l’adresse courriel : acs.lesrangiers@acs.ch

Je participerai à l’apéritif dînatoire qui suivra l’AG : r OUI r NON

NOM PRÉNOM Tél

ADRESSE

E-mail @

Date Signature

ACS Fribourg

Case postale 105

1701 Fribourg

T +41 26 341 80 20 acs.fribourg@acs.ch

ACS Vaud

Ch. des Gavardes 7

CP 136 | 1073 Savigny

T +41 21 331 27 22 acs.vaud@acs.ch

TIRAGE REMP

14’404 exemplaires ÉDITEUR

ACS | Dominique Poupaert

Stämpfli SA

ABONNEMENT 1

ACS Genève

Clos de la Fonderie 19

CP 1205 | 1227 Carouge

T +41 22 342 22 33 acs.geneve@acs.ch

ACS Centrale

Wasserwerkgasse 39

3000 Berne 13

T +41 31 328 31 11 info@acs.ch

ACS Neuchâtel

Avenue de la Gare 2 2013 Colombier

T +41 32 725 81 22 acs.neuchatel@acs.ch

ACS Section Berne

Helvetiastrasse 7 3005 Berne

T +41 31 311 38 13 info@acsbe.ch

ADRESSE Avenue du Bois-de-la-Chapelle 105 | CH –

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie.

ACS Les Rangiers

Avenue de la Gare 50 2800 Delémont

T +41 32 422 33 22 acs.lesrangiers@acs.ch

HOTLINE

ACS Valais

Rue du Scex 33

1950 Sion

T +41 27 322 11 15 acsvalais@acs.ch

+41 31 328 31 11

NUMÉRO DE DÉPANNAGE

+41 44 283 33 77

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1213 Onex | T 022 342 80 00 | info@actualpub.ch RÉDACTION Gérard Vallat | Mario Luini | Roland Christen | Megan Kohler | Domnique Poupaert | Markus Rutishauser | Stephan Hauri PHOTOS ARC | Journalistes | Showmedialive CRÉATION, RÉALISATION ET COORDINATION AA Actual Pub SA PUBLICITÉ AA Actual Pub SA | T 022 343 03 43 | dominique.poupaert@actualpub.ch
IMPRIMÉ EN SUISSE
an | 6 numéros
numéros CHF
ISSN 2297-3575 Prochaine parution : 19 avril 2024
CHF 35.2 ans |12
65.-

AVANTAGES PROFITER À PLEINS GAZ

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Assurances

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5 % de rabais sur l’assurance véhicules à moteur, 10 % sur l’assurance bateaux et 15 % sur l’assurance inventaire du ménage

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10 % sur l’assurance bateaux et 15 % sur l’assurance inventaire du ménage

10 % de rabais permanent pour votre nouvelle assurance voiture oldtimer et en plus 10 % de rabais annuel la 1ère année

10 % de rabais permanent pour votre nouvelle assurance voiture oldtimer et en plus 10 % de rabais annuel la 1ère année

15 % de rabais sur l’assurance protection juridique

15 % de rabais sur l’assurance protection juridique

10 % de rabais sur la prime annuelle pour votre animal de compagnie

10 % de rabais sur la prime annuelle pour votre animal de compagnie

Des rabais attractifs sur certaines assurances complémentaires

Des rabais attractifs sur certaines assurances complémentaires

Lifestyle

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10 % de rabais sur toute la gamme

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5 % de réduction sur les produits de Quality 1

5% de réduction permanente sur les garanties automobiles Quality1

ACS Visa Card –carte de crédit et carte de membre en un

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Carburant et entretien des véhicules

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Nombreux avantages

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Un set Flatee exclusif

Économie lors des pleins

Économie lors des pleins

Jusqu’à 10 % de remise supplémentaire sur presque tous les produits

Bon d’essence de CHF 80.– à l’achat de 4 pneus dans le réseau participant

Économie lors des pleins et le lavage de voiture

Autour de la voiture

Autour de la voiture

CHF 60.– de rabais sur tous les cours d’une journée

CHF 60.– de réduction sur tous les cours d’un jour et les cours WAB en Suisse

20 % de rabais sur l’abonnement annuel

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Your classic car, our reliable values.

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15 % de rabais sur le test de la batterie de votre voiture électrique

15 % Rabatt auf Ihren E-AutoBatterietest

Driving Center

10 % de rabais sur tous les abonnements

10 % de rabais sur tous les abonnements

Driving Center

CHF 30.– de rabais sur les cours WAB4u

Abonnement EXPLORER d’un an gratuit

CHF 60.– de rabais sur les cours d’une journée

20% de réduction sur l’abonnement annuel Moto Sport Suisse

20 % de réduction sur l’annonce d’un véhicule

Abonnement EXPLORER d’un an gratuit

CHF 30.– de rabais sur les cours WAB4u

CHF 60.– de rabais sur les cours d’un jour

CHF 57.– au lieu de CHF 72.– pour le prix de l’abonnement (6 numéros) la première année

20 % de rabais sur l’abonnement

Un set Flatee exclusif

Économie lors des pleins

Bon d’essence de CHF 40.– à l’achat de 4 pneus dans le réseau participant

30 % de réduction sur l’annonce d’un véhicule

30 % de réduction sur l’annonce d’un véhicule

15 % de rabais sur le premier mois

15 % de rabais sur le premier mois

20 % de réduction sur l’annonce d’un véhicule

CHF 57.– au lieu de CHF 72.– pour le prix de l’abonnement (6 numéros) la première année

CHF 50.– de rabais sur les cours de copilote

Voyage

Voyage

The Spirit of Adventur 4x4Exploring

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The Spirit of Adventur Expeditions- & 4x4 Abenteuerr Offroad- & Expeditionstraining

5 % de rabais spécial sur la réservation de cours et de voyages

5 % de rabais spécial sur la réservation de cours, de courts et longs voyages

10 % de rabais permanent sur les produits de parking en ligne de l’aéroport de Zurich

10 % de rabais permanent sur les produits de parking en ligne de l’aéroport de Zurich

Jusqu’à 20 % de rabais sur les tarifs en vigueur

Jusqu’à 20 % de rabais sur les tarifs en vigueur

10 % de rabais sur les tarifs des parkings

10 % de rabais sur les tarifs des parkings

12 % de rabais sur le prix de la chambre

12 % de rabais sur le prix de la chambre

50 % de rabais sur les tests de la vue

50 % de rabais sur les tests de la vue

Jusqu’à 25 % de rabais sur les voyages en ferry

Jusqu’à 25 % de réduction sur votre prochain voyage en ferry

Badge Télépéage «Fulli Nomade +» pour la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal

Boîter de péage pour l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la France

10 % de rabais sur les services de taxi et de chauff eur

5 % de rabais sur le prix de la location

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• Pratique: ACS Visa Card et carte de membre en un.

• Paiement sans contact: Rapide, simple et sûr: pour régler vos achats, il vous suffi t de présenter votre carte devant le terminal de paiement – pour les petits montants, même sans saisir de code PIN.

• Solutions de paiement mobile: Payez de manière sûre et pratique avec la carte Visa ACS en utilisant votre smartphone ou Smartwatch.

• Transparent: Le décompte mensuel ainsi que les services UBS Online vous permettent d’avoir le contrôle total sur vos dépenses.

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