AUTO - ACS 281 | Décembre 2018

N° 281 | Décembre 2018

Magazine de l’Automobile Club de Suisse

News ‘

Formule 1

Restauration

LOUIS DELÉTRAZ : PREMIERS ESSAIS

VINCENT CRESCIA : SES DS CONVOITÉES

LACTUALITÉ AUTOMOBILE

Pages 17-18

Pages 08-09

Pages 04-05

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ÉDITORIAL

SOMMAIRE

La trêve de Noël pour méditer

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AUTOMOBILE News............................................................................. 04-05 Exposition – GP Suisse.......................................... 06-07 Restauration – Vincent Crescia.......................... 08-09 Test Kia Stonic...................................................................20 Test Opel Insignia sports tourer.................................21

N

otre monde est-il devenu fou ? Ou peut-être que je suis devenu trop vieux et que je ne comprends plus rien ! On nous parle tous les jours d’écologie et de réchauffement climatique ; visiblement le seul responsable est l’automobile. A croire que l’agriculture, les machines de chantier, l’aviation, le transport maritime, l’industrie, les centrales à gaz et au charbon, le chauffage des immeubles, etc., ne sont en rien concernés par le problème écologique. Nos politiques, relayés par les journalistes, me semblent avoir perdu tout discernement et réflexion en se focalisant systématiquement sur la voiture, sans réfléchir un instant ou chercher à ouvrir un peu leur esprit sur la réalité !

Comme souvent, on réagit dans l’urgence et on court aujourd’hui tête baissée dans la direction de la voiture électrique qui «est» la solution miracle ! On se contente de voir qu’elle n’émet aucune pollution lorsqu’elle roule et on ferme volontairement les yeux sur l’impact écologique de sa production, son recyclage en fin de vie, ainsi que la provenance de l’électricité qui ne sont vraiment pas très écologiques) utilisée pour recharger nos futures voitures propres !

INTERVIEW Rencontre – Michel Collet.................................... 10-13 Prévention – Greg Allure....................................... 14-15 SPORT AUTOMOBILE Nouvelles de l’hiver........................................................16 Un petit pas – Louis Delétraz.....................................17 Profil – Louis Delétraz..................................................18 Lecture – Les pilotes suisses de F1........................19 VOTRE CLUB Vos partenaires ACS.............................................. 22-23 Billet du président central..........................................24 Billet du président – Tony Baechler........................25 La vie des sections ACS........................................ 26-30

Je ne peux m’empêcher de faire état ici que les médias nous annoncent qu’une députée écologiste genevoise a la plus grande note de frais de taxis de son gouvernement, et à la charge du contribuable ! Faites comme je dis et surtout pas comme je fais ! Tout cela devient vraiment ridicule et j’ai le triste sentiment que l’on nous prend pour des idiots.

Profitons de cette période de Noël pour méditer et revenir dans la réalité. Une vraie réflexion permettra d’avancer vers des solutions plus constructives et certainement plus durables pour notre planète.

08-09

Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.

10-13

Christophe Hurni, président ACS Neuchâtel

17-18

AUTO n 281 | Décembre 2018 | Prochaine parution : 1er mars 2019 o

TIRAGE CONTRÔLÉ 15’248 exemplaires ÉDITEUR ACS | Dominique Poupaert IMPRIMÉ EN SUISSE Stämpfli SA ABONNEMENT 8 numéros CHF 38.paraît 8 fois l’an

CRÉATION, RÉALISATION ET COORDINATION Benoît Stolz RÉDACTION Gérard Vallat Pierre Thaulaz Roland Christen

ADRESSE RÉDACTION Bois-de-la-Chapelle 105 CH – 1213 Onex T 022 342 80 00 info@actualpub.ch

PHOTOS ARC Journalistes Showmedialive

PUBLICITÉ AA Actual Pub SA T 022 343 03 43 info@actualpub.ch

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie.

ISSN 2297-3575

AUTO 281

NEWS

PORSCHE 911 1 Principale nouveauté du récent Salon de Los Angeles avec la Mazda 3, la Porsche 911 type 992 (8e génération) est plus connectée que jamais. Sur le plan stylistique, elle arbore un bandeau lumineux laissant apparaître le nom de la marque. Les poignées de porte affleurantes sont également au programme de cette 911 propulsée par un flat-six biturbo de 450 ch en version S (+ 30 ch), associé à la nouvelle boîte PDK à 8 rapports issue de la Panamera.

PEGASUS AUTOMOTIVE GROUP 2 Prestige Motor Group Nyon s’appelle désormais Pegasus Automotive Group.

Un changement d’identité qui va de pair avec le déménagement de la concession qui a ouvert à la route de Saint-Cergue 298, à quelques tours de roue de son ancienne adresse. Le showroom Aston Martin est habillé de matériaux nobles – panneaux de bois ajourés, parquet en chevron et laque blanche et laiton –, tandis que le showroom Rolls-Royce Motor, particulièrement lumineux, hérite d’un sol en grès blanc qui donne davantage de relief encore aux modèles exposés. Autre nom prestigieux à avoir intégré cet espace de 4000 m2, le constructeur suédois de voitures exclusives Koenigsegg.

MARCHÉ SUISSE FREINÉ 3 Après 11 mois, les mises en circulation se chiffrent à 272’177 voitures neuves, soit un repli de 3,8 %. Une tendance qui pourrait s’infléchir d’ici la fin de l’année, si l’on en croit auto-suisse, qui évoque des retards de livraison engendrés par le passage aux nouvelles normes sur les gaz d’échappement. Depuis septembre dernier, en effet, toutes les voitures de tourisme neuves importées en Suisse doivent avoir été homologuées avec le cycle d’essai WLTP. PAVILLON TESLA 4 Tesla s’est doté d’un nouveau Pavillon entièrement vitré au cœur du quartier branché du Flon, à Lausanne. Loin du garage traditionnel, cet espace aseptisé est censé répondre à toutes les questions que se pose le futur acquéreur d’une voiture 100 % électrique.

Acquéreur qui devra encore patienter au minimum quelques mois avant d’obtenir la clé de sa Tesla Model 3, même si les livraisons ont enfin démarré sur les marchés américain et canadien, après d’importants retards de production.

Par Pierre Thaulaz

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FORD GT CARBON 7 Allégée de 18 kilos, cette nouvelle série spéciale de la Ford GT hérite de jantes en fibre de carbone, d’échappements et d’écrous de roues en titane et d’un capot moteur en polycarbonate. Fidèle au V6 3,5 l. Ecoboost de 647 ch, la GT Carbon est proposée en quatre packs couleur (argent, orange, rouge ou bleu), disponibles en option pour personnaliser les rétroviseurs, la bande centrale et les étriers de freins.

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MAZDA 3 8 Dévoilée au Salon de Los Angeles, la nouvelle Mazda 3 est déclinée en versions hatchback et sedan, toutes deux évoquant la dernière évolution du design Kodo: l’âme du mouvement. Le millésime 2019 est équipé de série d’un airbag de genoux pour le conducteur, une première pour le constructeur. La nouvelle Mazda 3 sera disponible notamment avec le 4-cylindres Skyactiv-G de 2 l. et le diesel Skyactiv-D de 1,8 l.. Le Skyactiv X SPCCI (Spark Plugged Controlled Compression Ignition) sera proposé dans un second temps.

Ce 4-cylindres 2 l. «transgenre» fonctionnant par excès d’air présente les avantages du moteur essence tout en ne consommant pas davantage qu’un diesel.

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BMW M8 5 Dévoilée en livrée camouflée sur le circuit d’Estoril, la BMW M8, propulsée par un V8 biturbo de 600 ch entraînant les 4 roues, sera déclinée également en versions Cabriolet et Gran Coupé. Cette nouvelle M8 au centre de gravité plus bas et aux voies élargies est directement issue de la M8 GTE de compétition.

ALPINE A110 PURE ET LÉGENDE 6 Dévoilées à l’occasion du Salon de Genève, les Alpine A110 Pure et Légende sont proposées à partir de CHF 61’500.- pour la première et de CHF 66’000.- pour la seconde. Les réservations sont possibles dans les Centres Alpine d’Ecublens et de Conthey. L’A110 Pure privilégie la connexion directe pilote/machine grâce à des mesures drastiques d’allègement. Résultat: elle passe sous la barre des 1100 kg. Plus sophistiquée, l’A110 Légende se distingue par ses sièges réglables à six voies, une sellerie en cuir noir ou marron et un habillage en fibre de carbone satinée.

ASTON MARTIN DBS 59 9 Baptisée DBS 59, cette série exclusive basée sur la DBS Superleggera rend hommage à l’Aston Martin DBR1, voiture qui réalisa le doublé aux 24 Heures du Mans en 1959. La victoire avait souri alors au duo Carroll Shelby- Roy Salvadori, qui avait précédé Maurice Trintignant-Paul Frère. Il s’agit de l’unique succès d’Aston Martin dans la Sarthe. Proposée dans une livrée verte rappelant la DBR1, la DBS 59 arbore plusieurs éléments en fibre de carbone apparente. Elle hérite du V12 5,2 l. biturbo de 725 ch de la DBS Superleggera.

RANGE ROVER EVOQUE 10 Evolution plutôt que révolution pour le Range Rover Evoque millésime 2019. Dotée de poignées de portes rétractables, d’un bouclier redessiné et d’une signature lumineuse revisitée, la deuxième génération hérite d’une planche de bord avec instrumentation 100 % numérique et d’une console centrale intégrant deux écrans tactiles. Le rétroviseur peut se muer en écran pour une meilleure visualisation de la zone arrière du véhicule, tandis qu’une option offre la possibilité de rendre le capot invisible, pour avoir une vue à 180 degrés sous l’avant du véhicule.

Pratiquement toutes les versions de l’Evoque seront commercialisées en mode «hybridation légère» faisant appel à un alterno-démarreur et un réseau 48 volts.

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EXPOSITION

Les héros de la forêt de Bremgarten De 1934 à 1939, puis de 1947 à 1954, le GP Suisse a réuni les plus grands pilotes de la planète. Le temps d’une exposition spéciale, le Musée d’Histoire de Berne nous replonge au cœur de la forêt de Bremgarten. Par Pierre Thaulaz

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e 22 juin 2019, la caravane du championnat du monde de formula E électrique s’arrêtera à Berne, 65 ans après le dernier GP Suisse. Le tracé ne sera évidemment plus le même qu’à l’époque, puisque Sébastien Buemi et consort s’affronteront sur un circuit en ville, aux commandes de monoplaces qui n’ont plus grand-chose de commun avec les «machines de guerre» de Tazio Nuvolari et d’Achille Varzi.

La première course disputée dans la forêt de la périphérie de Berne remonte au 26 août 1934, même si des épreuves de moto s’y disputaient depuis 1931 déjà. Les six premières éditions du GP Suisse, de 1934 à 1939, sont marquées par la domination allemande, aussi bien des pilotes que des voitures. On retiendra les noms de Hans Stuck, Rudolf Caracciola, Bernd Rosemeyer et Hermann Lang, en jetant un voile pudique sur la croix gammée qui flottait à l’heure de l’hymne national.

Les duels opposant les Auto Union aux Mercedes-Benz ont naturellement trouvé place au sein de cette expo qui présente une vingtaine de voitures et de motos des années 1930 à 1950

BERNE FAISAIT FIGURE ALORS DE PLACE FORTE DU SPORT AUTO, AU MÊME TITRE QUE MONZA OU LE NÜRBURGRING.

TROIS TYPES DE COURSES

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i le GP Suisse (voitures de course, F1 depuis 1950) occupait le haut de l’affiche, il s’agit bien sûr de ne pas occulter les autres épreuves automobiles, à savoir le Prix de Berne (voitures de sport légères, puis F2) et le Prix du Bremgarten (plusieurs catégories de voitures). Ce dernier était réservé aux pilotes helvétiques.

Quatre courses de motos et de side-cars étaient également inscrites au programme.

JUSQU’AU 22 AVRIL 2019 Le circuit bernois de 7,28 kilomètres était considéré comme l’un des plus dangereux.

12 pilotes et un spectateur trouveront la mort au cours des différentes épreuves organisées avant et après-guerre. A ce titre, l’expo du Musée d’Histoire de Berne, à découvrir jusqu’au 22 avril 2019, a valeur de symbole. Une «itinérance mémorielle», dirait Emmanuel Macron. Mais c’est un autre Emmanuel qui nous intéresse ici…

En 1947, premier GP Suisse de l’aprèsguerre, Emmanuel «Toulo» de Graffenried termine au 9e rang au volant de sa Maserati 4CL. Le trio gagnant se compose de Jean-Pierre Wimille, d’Achille Varzi et du comte Trossi. Dans la tribune d’honneur,

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l’ambassadeur d’Italie est assis à côté de son chauffeur et d’un petit garçon de 10 ans qui deviendra journaliste à l’Automobil Revue et auteur de nombreux livres sur le sport auto, dont «GP Suisse», un pavé bien plus lourd que ceux de la route de la forêt de Bremgarten. Son nom ? Adriano Cimarosti. Quelques années plus tard, il patientera plusieurs heures devant l’Hôtel Bellevue pour présenter à Juan-Manuel Fangio son classeur où sont répertoriées les photos de tous les pilotes de l’époque.

Epoque bénie où il était possible de converser avec un géant de la formule 1.

FANGIO SOUS LA PLUIE… Des géants que l’on retrouve sur les superbes photos en noir et blanc exposées au Musée d’Histoire. Le visiteur peut revivre les heures glorieuses et parfois sombres de ces courses de formule 1 et de moto qui attiraient des foules immenses (126’634 spectateurs en 1948 !).

Berne faisait figure alors de place forte du sport auto, au même titre que Monza ou le Nürburgring. Les organisateurs ont su redonner vie aux gradins du Bremgarten.

Les images, souvent saisissantes, défilent sur un écran placé de l’autre côté de la «piste». Casque sur les oreilles, le visiteur savoure des commentaires d’un autre temps. GP Suisse 1951 disputé sous la

pluie : Fangio passe la ligne d’arrivée en vainqueur après avoir échappé aux multiples pièges du circuit. Le 22 août 1954, le même Fangio, sur Mercedes W196, s’impose pour la troisième fois en terre bernoise et la Ferrari du Belge Jacques Swaters est la dernière à franchir la ligne d’arrivée. Le 11 juin 1955, la catastrophe des 24 Heures du Mans (84 morts) provoquera l’annulation des courses en circuit en Suisse.

GP SUISSE Musée d’Histoire de Berne Helvetiaplatz 5 | 3005 Berne Jusqu’au 22 avril 2019 Mardi-dimanche : 10-17h

Voitures (Ferrari F2/photo du haut, Auto Union, Mercedes-Benz, Bugatti, etc.), films, photos et revues d’époque sont à découvrir jusqu’au 22 avril prochain.

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RESTAURATION

Les 3 étoiles de Vincent Crescia

Année faste pour Vincent Crescia, triplement honoré lors du Concours d’élégance de Pebble Beach. Les DS sortant de son atelier de Saint-Blaise sont aujourd’hui les plus recherchées au monde. Par Pierre Thaulaz

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Ça ne s’apprend pas ce métier, c’est de l’art», lâche Vincent Crescia. Il y a du Fredy Girardet chez le Neuchâtelois. Au même titre que le «Cuisinier du siècle», le restaurateur de Saint-Blaise cultive le goût de l’excellence. Trois voitures «apprêtées» par ses soins ont concouru fin août à Pebble Beach, et les trois se sont distinguées.

Le coupé DS 21 Le Léman Chapron a remporté le 1er prix, la DS 19 de 1959 le prix de l’innovation et de la restauration,

tandis que le cabriolet DS 21 de 1967 s’est hissé au 3e rang dans sa catégorie.

Les trois DS présentées à Pebble Beach appartiennent au même propriétaire, un dénommé Jeffrey Fischer. «Ce collectionneur américain est devenu un grand amateur de DS. Il y a deux ans, j’ai restauré pour lui la DS 19 de 1959, et cette année on lui a livré le cabriolet de 1967 et le coupé de 1966», raconte Vincent Crescia.

«Le coupé Le Léman est un exemplaire

unique. Ce prototype avait été présenté par le carrossier Henri Chapron au Salon de Genève de 1966. Il l’avait baptisé ainsi car il aimait la Suisse, et le lac Léman en particulier.» Le pedigree du cabriolet de 1967 ne lui cède en rien : «C’est le modèle le plus recherché car il a encore l’ancien avant, mais avec la nouvelle mécanique.

Cette voiture avait été vendue neuve aux Etats-Unis, je l’ai rachetée et amenée en Europe, on l’a restaurée et je l’ai revendue à un Américain !»

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L’univers de Vincent Crescia est peuplé de DS. A gauche, une très rare DS 21 Le Caddy première génération, en cours de restauration. A droite, le coupé DS 21 Le Léman Chapron couronné à Pebble Beach.

SA PRÉFÉRÉE ? LA DS 21 D SUPER 5 DU FILM «LES VALSEUSES» Au fait, qu’ont-elles de plus que les autres ces «Chapron», ainsi désignées par les initiés ? «Elles sont fabriquées entièrement à la main en très peu d’unités. C’était une voiture réservée à une élite, parce que déjà la DS coûtait cher, mais une «Chapron» coûtait entre deux et trois fois le prix de la DS. Et puis, la finition est très luxueuse, style Rolls ou Bentley. On découvre énormément de fioritures. Les premières séries avaient le même arrière que les DS normales puis, à partir de 1964, Chapron a modifié l’arrière, adoptant le style américain, reconnaissable aux ailes saillantes. Et ça, on aime ou on n’aime pas. Personnellement, je préfère la ligne intemporelle de la DS. La plus belle pour moi, c’est la DS 21 D Super 5, avec 5 vitesses. C’est celle du film «Les Valseuses», elle est pure, dépourvue de fioritures, mais c’était la plus rapide et la plus sobre.»

Des lignes qui faisaient déjà vibrer le petit Vincent : «A 3 ans, mon père me mettait sur ses jambes et je conduisais. A 5 ou 6 ans, je les déplaçais tout seul autour du garage. Avec la boîte semi-automatique, je n’avais pas besoin de débrayer.

Je me plaçais au bout du siège, je touchais à peine le frein, à peine les gaz, je changeais le levier et la voiture partait.

Les clients disaient à mon père : «Mais c’est bizarre, les voitures se déplacent toutes seules chez vous !» Des heures et des heures passées au Garage du Lac, au côté de son père : «On était agent Citroën, on vendait des voitures et on les réparait. On ne savait même pas ce que signifiait le fait de restaurer une voiture, parce qu’à cette époque une DS, ça ne valait rien du tout. On ne pouvait donc pas se permettre de faire ce qu’on fait aujourd’hui. Pour ma part, j’ai toujours aimé cette voiture, et ça fait bien 30 ans que je me dédie à la restauration. Mon père disait à ma mère : «Il va nous mettre sur la paille !» Le gamin qui n’aimait pas l’école est à la tête aujourd’hui d’une «brigade» de six employés : «Je ne peux pas aller plus haut. Pebble Beach, pour moi c’était une satisfaction personnelle, comme le grand chef cuisiner qui récolte sa troisième étoile au Michelin.»

ON NE SAVAIT MÊME PAS CE QUE SIGNIFIAIT LE FAIT DE RESTAURER UNE VOITURE, PARCE QU’À CETTE ÉPOQUE UNE DS, ÇA NE VALAIT RIEN DU TOUT.

«UNE DISCIPLINE PLUS QUE MILITAIRE» Vincent Crescia n’avait pas fait le déplacement des Etats-Unis : «J’ai eu tellement de pression pour faire ces voitures que j’avais besoin de prendre du recul.

Parce que Pebble Beach, ça ne pardonne pas ! C’était la première fois que je participais à ce concours, et la première fois que des DS étaient présentées.» Au même titre que la cuisine, la restauration automobile demande une attention de tous les instants : «Il faut être présent en permanence, tout regarder, tout contrôler. La transmission du savoir, Vincent Crescia n’y croit guère : «Un grand chef cuisinier transmet jusqu’à un certain point. Mais si le chef n’est plus là ou s’il décède, ce n’est plus la même chose. Quand on dit que personne n’est irremplaçable, c’est faux ! Vous devez avoir une discipline plus que militaire, autrement vous n’arrivez pas au même niveau de qualité. Ça veut dire aussi que vous devez sacrifier beaucoup de choses, votre famille, les loisirs. Mes loisirs, c’est la restauration. Mais quand on arrive à 50 ans, ça commence à peser. J’ai envie d’avoir un peu de temps pour moi. Je ne dis pas que je vais arrêter, mais je pense que je vais diminuer énormément.»

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RENCONTRE

Dessine-moi une Tel un puits sans fonds recelant d’inépuisables richesses, l’univers de l’automobile comporte un nombre incalculable de personnages dont les connaissances et le savoir-faire pour certains se sont révélés au contact de cette passion. Par Gérard Vallat

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ccélérateur de liens sociaux, puissant créateur d’amitiés, le monde de l’automobile génère de belles rencontres. Au gré de cellesci, nous avons croisé Michel Collet, grand amoureux de l’objet comme de la matière. Une matière que notre homme a découverte dans son enfance, au point d’en tomber raide dingue. Pour lui, tout a véritablement commencé dès l’adolescence, en observant son père carrossier remodelant le galbe d’ailes froissées. Instantanément, il avait chopé le virus au centre de Paris dans l’entreprise familiale. Contenant son «mal» au cours des années soixante, pendant qu’il poursuivait sa formation de dessinateur industriel, le jeune Michel Collet ne semblait pas destiné à devenir notamment ce sculpteur automobile qui a tant fait parler de lui au début des années 2000.

Mais avant d’en arriver là, revenons à la

genèse de l’histoire, et à cette première idée qui avait germé dans la tête du jeune Collet. Amoureux de la berlinette Alpine, LA sportive en vogue, mais hélas hors de portée de sa bourse, il s’était fixé l’objectif de construire sa propre voiture. Une aventure débutée à l’orée des années 70, menée à bien par l’adolescent dorénavant posé sur les rails d’une existence vouée à sa passion. Aujourd’hui, installé depuis une vingtaine d’années en périphérie genevoise, où il vit en-dessus de son atelier, Michel Collet nous a emportés dans son univers.

Votre histoire commence très tôt, avec cette idée folle de construire une voiture ?

J’ai commencé à bricoler à la carrosserie en 1966 et je devais avoir seize ou dix-sept ans quand je me suis mis en tête de construire ma propre voiture.

J’ai commencé par dessiner un châssis tubulaire inspiré d’Alfa Romeo, puis une carrosserie, évidemment inspirée de ce qui se faisait à l’époque. Pour la mécanique, j’avais récupéré des pièces de Renault R8, dont un moteur de Gordini 1300cm3. Je m’en faisais une idée assez proche de l’Alpine. Et puis, ce qui m’a aidé dans la construction, c’est le fait d’avoir été réformé à l’armée, ce qui m’a donné du temps. Je crois qu’il m’a fallu deux à trois ans de travail avant de la présenter au service des homologations et rouler avec. C’était un moment fantastique. J’ai fait beaucoup de voyages à travers la France et l’Europe à son volant. Aujourd’hui, elle marche encore parfaitement et il m’arrive encore de me balader avec ma voiture.

Suite page 12.

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voiture

J’AI COMMENCÉ À BRICOLER À LA CARROSSERIE EN 1966 ET JE DEVAIS AVOIR SEIZE OU DIX-SEPT ANS QUAND JE ME SUIS MIS EN TÊTE DE CONSTRUIRE MA PROPRE VOITURE.

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RENCONTRE

Nous sommes entourés de voitures anciennes que vous possédez depuis très longtemps, comment et pourquoi avez-vous été frappé si tôt par la passion des anciennes ?

C’est vrai que j’ai toujours été attiré par les voitures anciennes. Je pense que c’est lié à ces moments durant lesquels mon père m’emmenait à Monthléry voir les courses. Je me souviens avoir assisté à une victoire des frères Rodriguez en 1962.

Ce jour-là je m’étais attardé à observer la

quantité de voitures anciennes stockées sous l’anneau, à l’endroit où la piste est relevée. J’imagine que ces expériences ont contribué au déclic. J’ai toujours apprécié l’esthétique des anciennes, surtout l’avant-guerre, époque des plus belles carrosseries, mais je me suis toujours concentré sur celles qui avancent.

Aujourd’hui, pratiquement toutes les anciennes sont hélas devenues des objets de spéculation, mais par bonheur les vrais passionnés subsistent.

Vous avez très tôt roulé en anciennes, malgré votre jeune âge à l’époque...

Tout à fait, j’ai rapidement fait l’acquisition d’une Austin Seven avec laquelle j’ai énormément bourlingué en allant notamment à son volant acheter ma Bentley en Angleterre. Ensuite, j’ai eu ma MG TD que j’ai également depuis mes jeunes années.

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J’adore cette auto que j’ai restaurée déjà deux fois au fil du temps. D’ailleurs elle est à nouveau en pièces en ce moment pour un «lifting».

Elle est magnifique cette Bentley.

Je vous remercie, elle est pas mal en effet, mais lors de son achat elle était totalement différente. C’était un coupé en assez mauvais état que j’ai acheté en 1978, lors justement d’une virée avec mon Austin. Je l’ai ramenée chez moi et je l’ai entièrement reconstruite pour en faire un break, parfaitement dans l’esprit de l’époque.

Parmi vos trésors il y a également une très belle Aston Martin DB2 ?

Encore une rescapée que j’ai achetée en état pitoyable il y a une dizaine d’années.

Cette voiture faisait partie de l’importante collection d’un amateur suisse qui stockait ses voitures au sud de Paris.

Malheureusement il manquait de place et cette Aston était stationnée à l’extérieure sans protection. J’ai toujours voulu posséder une telle machine mais, bien qu’il y en ait en vente, les prix sont très élevés. Alors quand je l’ai vue je n’ai pas hésité longtemps. Il y a eu énormément de travail pour qu’elle retrouve son apparence actuelle, mais ça en valait la peine.

Reconstruire une voiture, c’est tout ce que j’aime, faire le travail avec mes petites mains, ce qui me donne l’avantage de connaitre parfaitement son état définitif, sans mauvaises surprises. Je peux faire des bêtises, mais je sais que c’est moi le responsable. Différents détails ont été modifiés, toujours dans l’esprit de ce qui se faisait à l’époque. Par exemple, les

sièges sont équivalents à ceux montés dans les DB3S de compétition. En fait, j’en ai fait une version ressemblant à celle qu’Aston Martin alignait en course. Il m’a fallu environ cinq ans pour la terminer.

C’est assez long pour une restauration ?

En effet, mais je ne faisais pas que ça à cette époque au cours de laquelle j’étais devenu «sculpteur de performance», comme on m’avait baptisé alors.

C’était donc vous qui produisiez des morceaux de carrosseries de voitures ?

En effet, j’avais eu un déclic photographique si j’ose dire. Amateur de photo, j’aimais beaucoup m’attarder sur les détails significatifs de voitures

mémorables. Alors j’ai voulu les matérialiser, ce qui m’a incité à me lancer dans la sculpture aluminium. Et c’est ainsi que je suis devenu «artiste». Ma première exposition s’est déroulée en 1997 à Rétromobile. Au fil du temps, cela devenait une routine répétitive, alors ce pan de ma vie s’est arrêté en 2012, après une dernière exposition à Goodwood et près de 280 pièces produites.

Quels sont vos projets aujourd’hui ?

Je commence à entrer dans l’âge à 73 ans, mais je suis toujours en forme et tellement de choses que j’aimerais faire.

Je vais prioritairement me concentrer sur mes autos, en terminant tout d’abord la restauration de ma MG TD. Il me tarde de la remettre en route.

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PRÉVENTION

«Accueillir leur souffrance, leur douleur, leur besoin de parler» Constitué à la suite d’un drame de la route, le collectif Greg Allure a 10 ans. La sensibilisation et l’écoute sont au coeur de ses actions.

Par Pierre Thaulaz

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l est 2 heures du matin. La voiture quitte le centre de Fribourg. Il pleut, la chaussée est glissante. Le conducteur roule à plus du double de la vitesse autorisée. Le véhicule décolle sur une petite bosse, impossible de le rattraper.

Il percute latéralement une machine de chantier stationnée au bord de la route.

Grégoire est passager, sa vie s’arrête à 23 ans. Une nouvelle victime de la route ?

Non pas une, mais cinquante. Cinquante proches, famille et amis, qui pleurent l’un des leurs. Pour tous, l’heure est au deuil et à l’incompréhension.

En 2008, soit une année après le drame, la maman de Grégoire exprime le voeu de créer un collectif. «Greg Allure, c’est une communauté d’amis, de proches qui prennent un peu leur destin en main, qui reprennent du pouvoir sur leur vie, malgré la douleur endurée. Il y a sans doute aussi un effet thérapeutique pour les gens concernés. La prévention vient aussi du fait de pouvoir dire les choses, ne pas les oublier», résume Michaël Cordier, le porte-parole du collectif.

«REGARDER DU CÔTÉ DE LA VIE» «Après un tel événement, on ne peut plus dire : On est tout puissant à notre volant, on peut rouler comme on veut. Il y a aussi cette fausse croyance qui veut que si j’accélère, je vais rattraper mon retard. Finalement, on regarde du côté de la vie. Si j’arrive 5 minutes en retard à mon rendez-vous mais que je reste en vie, je crois que ça vaut la peine. C’est valable dans la voiture, mais également dans la vie. Lorsqu’on prend le temps, on se réserve de belles rencontres car les gens sentent tout à coup qu’on est disponibles», déclarent les parents de Grégoire. Lors de chacune de leurs actions, ils offrent un ruban Greg Allure qui peut être placé dans le véhicule, «pour rappeler que chaque conducteur doit respecter la vie des autres et sa propre vie». Plutôt que d’évoquer leur douloureuse épreuve personnelle, ils ont choisi d’être à l’écoute des autres.

C’était le cas le 17 novembre dernier à Milavy Centre, à Avenches : «Pour nous, il est important d’écouter les personnes qui ont été touchées par un accident de

la route, d’accueillir leur souffrance, leur douleur, leur besoin de parler.» Ce jour-là, 48 personnes ont accroché, sur le stand de Greg Allure, un ruban vert où était inscrit le prénom d’un être cher.

Le collectif Greg Allure bénéficie du soutien de divers sponsors et de l’Office de la circulation et de la navigation (OCN), ainsi que de la Police cantonale fribourgeoise pour certains événements. «Si notre action pouvait empêcher qu’une seule famille passe Noël sans l’un des siens, nous aurions atteint notre objectif», peut-on lire sur le site Internet www. gregallure.ch. N’hésitez pas à demander un ruban Greg Allure (c’est gratuit !) ou à faire part de votre témoignage. Les membres du collectif s’engagent à vous répondre.

SI J’ARRIVE 5 MINUTES EN RETARD À MON RENDEZ-VOUS MAIS QUE JE RESTE EN VIE, JE CROIS QUE ÇA VAUT LA PEINE.

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La morale de la fable sans l’aspect moralisateur Michaël Cordier n’est pas seulement le porte-parole de Greg Allure. Il s’engage également dans les nombreuses actions de prévention du collectif. Dans ce centre commercial d’Avenches, il était la tortue de la fable.

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UTO : Important de marquer ces 10 ans ?

Michaël Cordier : Il était important de faire quelque chose d’un peu plus important et de multiplier les événements. On a organisé le 6 novembre une première action de contrôle routier à la route du Jura, à Fribourg, avec le concours de la police cantonale. On a distribué un biscôme aux automobilistes en leur rappelant de prendre le temps de lever le pied sur la route. On était déguisé en lièvre et en tortue, en écho à la fable de La Fontaine et au thème de notre affiche créée par Alex, le dessinateur de La Liberté.

Comment ont réagi les automobilistes ?

Finalement, ils étaient assez soulagés de constater qu’il ne s’agissait pas d’un contrôle et du coup ils accueillaient bien le message de prévention. Beaucoup nous ont dit qu’ils appréciaient ce type d’action.

Le 17 novembre, vous étiez également présent dans un centre commercial, à Avenches ?

Oui, à l’occasion de la Journée mondiale du souvenir des victimes de la route, reconnue par l’ONU depuis 2005. On tient chaque année un stand dans un lieu public, que ce soit dans un centre commercial ou à l’extérieur, sur une place.

Outre les traditionnels biscômes, on a offert des rubans Greg Allure.

Des rubans qui ont leur importance ?

C’est un peu le fil rouge, l’action phare du collectif qui accompagne depuis les débuts l’effort de prévention prodigué par les membres.

L’idée est de l’accrocher dans la voiture ?

Oui. Lorsqu’on lit Greg Allure sur ce ruban, on sait que la vitesse peut ôter des vies et qu’il est souhaitable de modérer

un petit peu son allure. Un message que l’on a délivré dans le cadre de deux autres actions à Romont et Fribourg. Il s’agissait de passages éclair du lièvre et de la tortue dans des cours de prévention ou de formation routière. Deux actions surprises, menées en concertation avec les formateurs, qui s’adressaient respectivement aux jeunes qui passent le permis 2 phases et aux conducteurs récidivistes qui suivent un cours à l’OCN. Dans ce cas aussi, on a distribué des biscômes. Parce qu’on fait aussi de la prévention par le ventre !

On a l’impression qu’il ne s’agit pas d’un message moralisateur ?

Si l’on va dans le moralisateur, on active plutôt des défenses pour ne pas recevoir le message. D’où l’intention par exemple de montrer sur l’affiche un lièvre et une tortue qui passent du bon temps. On aurait pu imaginer une autre affiche avec la croix du cimetière, le lièvre et la tortue

qui pleurent dessus, mais ce n’était pas du tout l’idée. Il fallait montrer à quel point la vie peut être chouette si l’on se donne la peine d’en prendre soin.

La vie actuelle fait que l’on nous demande d’aller toujours plus vite.

Que peut-on dire aux personnes qui prennent le volant et qui sont toujours pressées ?

Regardez-nous, écoutez-nous ! Nous ne sommes pas des experts de la prévention routière, nous sommes des citoyens, des gens concernés. Ça nous est arrivé à nous, ça pourrait éventuellement arriver à d’autres, et voyez les traces que ça laisse, même des années après. Ce n’est pas pour autant qu’il faut arrêter de prendre son volant. On est capable d’adopter une conduite responsable. Il y a une phrase que je répète souvent : bien conduire, c’est avant tout bien se conduire. P. Th.

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SPORT AUTOMOBILE

Nouvelles de l’hiver La saison se termine pour pratiquement tous les pilotes, hormis les animateurs de la Formule E qui retrouveront la piste le 15 décembre, tout comme les «glisseurs» du Trophée Andros qui ont repris le volant les 8 et 9 décembre. ParGérard Vallat 1 + 2. Troisième de la coupe du monde dans les rues de Macao, Edoardo Mortara n’a pas réédité sa performance des années précédentes.

La faute à un manque de puissance chronique de sa Mercedes, dont l’agilité dans la partie montagne du circuit de Guia n’a pas suffi à compenser ce handicap.

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3. Une Nissan pas très à l’aise dans les rues de Macao pour Alexandre Imperatori.

4. Fin de saison WEC un peu compliquée pour Sébastien Buemi qui a subi la loi de la seconde Toyota au 6 heures de Shanghai disputées sous une pluie battante. Pour autant, l’Aiglon reste aux commandes du championnat du monde qui reprendra ses droits en février 2019 à Sebring.

Dans l’intervalle, Sébastien Buemi aura retrouvé le volant de la Nissan Formule E dès le 15 décembre pour la première course de la saison 2018/2019.

5. Nicolas Prost pilote cet hiver dans le Trophée Andros une nouvelle silhouette 4 roues motrices et directrices 100 % électrique. Ambassadeur de la compétition électrique, premier et double vainqueur du Trophée Andros Electrique (2010 & 2011) et vainqueur de 3 courses en Formule E, Nicolas Prost est un des favoris du Trophée Andros 2018/2019 6. Montant en puissance dans le championnat australien V8 Supercar, la Vaudoise Simona de Silvestro renouera avec la monoplace en occupant le poste de pilote d’essais et développement sur simulateur pour le compte de l’équipe Venturi. Pilote titulaire de cette équipe, Edoardo Mortara se réjouit de la collaboration avec sa compatriote qu’il avait côtoyée auparavant en karting.

7 7. A l’image de nombreux pilotes ayant brillé lors de championnats nationaux et internationaux, tel Christophe Hurni, président de la section neuchâteloise de notre club, Pierre de Graaf participe pour son seul plaisir à la série d’endurance TTE. Vainqueur au Mans à l’occasion de la dernière manche de la saison, le Vaudois a pris la deuxième place finale du championnat.

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Un petit pas…

Pour le microcosme de la F1 Suisse, mais un pas de géant pour Louis Delétraz qui a fait ses débuts au volant de la Haas-Ferrari à Abu Dhabi, les jours suivants le dernier Grand Prix de la saison. ParGérard Vallat Comment s’est déroulée cette journée ?

Hallucinant, démentiel ! Voilà les mots qui me viennent instantanément. Piloter une F1 représente une opportunité rare que j’ai eu un immense plaisir à saisir.

Tout va plus vite que la F2, il y a 1000 chevaux, une boite de vitesses très rapide, un grip incroyable et un freinage qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer. Tu as l’impression que tu te fais arracher la tête à l’accélération et au freinage tu arrives plus vite qu’en F2 et tu freines encore plus tard. C’est incomparable.

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onvié par Haas Grand Prix à prendre le volant d’une de ses monoplaces à l’occasion des tests Pirelli en vue de la saison 2019, Louis Delétraz a parfaitement joué sa partition de pilote en amenant les informations nécessaires aux ingénieurs de l’équipe américaine. Affichant plus de six cent kilomètres, à son compteur F1, le Genevois bénéficie désormais de la super licence, sésame indispensable pour être admis à prendre le départ d’un Grand Prix. Le lendemain de cette grande première, le genevois a repris le volant de la F2 pour trois jours de tests qu’il a conclu avec le meilleur temps.

Comment s’est passé ta relation avec l’équipe technique ?

Déjà, il faut dire qu’il y a un nombre de personnes bien supérieur à ce que je connais en F2. Enormément d’informations sont récoltées lors de ces tests, je crois m’en être plutôt bien sorti et mes retours ont été appréciés par les ingénieurs de l’équipe qui m’ont complimenté de mon travail. C’est bon signe.

Quel était le but de cette journée ?

Dans le cahier des charges de toutes les équipes, ces jours de tests concernaient directement les pneus Pirelli 2019. J’ai comparé les pneus 2018 et 2019 avec l’objectif de communiquer le maximum de datas au team. En tout, j’ai passé neuf heures au volant pour faire 650 kilomètres avec seize trains de pneus. Je craignais un peu de souffrir physiquement, mais finalement cela s’est bien passé, j’étais bien préparé. J’avais quand un peu de raideurs dans la nuque le lendemain, mais la tête pleine d’étoiles.

C’est colossal et cela démontre bien à quel niveau se situe la F1.

TOUT VA PLUS VITE QUE LA F2, IL Y A 1000 CHEVAUX, UNE BOITE DE VITESSES TRÈS RAPIDE, UN GRIP INCROYABLE ET UN FREINAGE QUI DÉPASSE TOUT CE QU’ON PEUT IMAGINER

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PROFIL

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Mon casque et moi Equipement de protection vital pour le pilote, le casque reflète aussi l’identité et la personnalité de celui qui le porte. Au travers de cette rubrique, nous faisons mieux connaissance avec ces garçons qui font briller nos couleurs.

Louis Delétraz Par Gérard Vallat

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ntré récemment dans le club très restreint des Suisses pilotes de F1, Louis Delétraz a franchi une première étape le 28 novembre dernier en participant à Abu Dhabi aux tests de pneus organisés par Pirelli. Aux commandes de la Haas-Ferrari, le Genevois qui a convaincu le team américain, restera néanmoins une troisième saison en F2 au sein du team Carlin, mais son objectif F1 est plus que jamais dans le viseur.

Meilleur moment de ta carrière ?

Mon podium à Monaco cette année.

Tout d’abord, c’est un circuit exceptionnel sur lequel nous roulons et ensuite terminer deuxième avec des problèmes de boite de vitesses et sans radio, c’était incroyable Ton plat favori ?

Les pâtes nature accompagnées de poulet, sans sauce. Sinon des pâtes toujours avec du poisson. Je ne suis pas compliqué à nourrir.

Boisson préférée ?

Je bois volontiers du Coca, ce n’est pas la boisson la plus saine, mais sinon je suis régulièrement à l’eau.

Dernier livre ?

Je ne sors pas du sujet, c’est «How to built a car» d’Adrian Newey.

Dernier film ?

Quand je peux, je regarde des séries sur Netflix, la dernière en date est Suits.

As-tu un héros ?

Pas de héros inamovible, mais je dirais Lewis Hamilton pour ses performances et Roger Federer qui représente l’exemple absolu. Un grand Monsieur.

Avec quel personnage passerais-tu un peu de temps ?

C’est très difficile cette question, mais encore Roger Federer.

Tes hobbys ?

En général tous les sports possibles, boxe, vélo, course à pied, avec des amis ou en solo lors de mes entrainements.

Âge 21 ans Début 2006 caisse à savon

2008 karting

2012 monoplace Professionnel depuis 2016 Statut actuel Pilote F2 Carlin

Si tu n’étais pas pilote ?

J’aurais tout fait pour être pilote professionnel d’avion La couleur de ton casque ?

La décoration a évolué depuis la caisse à savon, mais les couleurs et le design restent toujours reconnaissable. Le rouge et le vert restent, ce sont des couleurs qu’on ne voit pas souvent réunies sur un casque. Chaque année des détails évoluent, comme les initiales de mes parents et grands parents qui apparaissent maintenant.

Le choix du casque ?

Mes premiers casques étaient des Araï, j’ai toujours été content. Mais depuis deux saisons je suis passé à Bell pour le service qu’ils offrent sur le circuit. Ces casques sont faits sur mesure, ils sont très confortables.

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LECTURE

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Les pilotes suisses de F1 Par le passé, le sujet avait déjà été effleuré à plusieurs reprises ; mais cette fois, il s’agit d’un véritable opus passant en revue et à la loupe les pilotes suisses de F1 qui ont, entre 1950 et 2018, participé à des Grands Prix de F1 ou ont été à deux doigts de le faire.

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e sont Mario Luini et Jean-Marie Wyder, 700 GP suivis en coulisses à eux deux, qui se sont penchés sur la question. Leur travail est compilé en deux tomes de 432 pages chacun avec un total de plus de 1200 photos, la plupart inédites, y compris tous les détails des résultats de chacun de ces compétiteurs.

Un moment historique en F1 avec deux pilotes suisses en tête d’un GP, celui d’Italie à Monza en septembre 1971, Siffert (BRM) est à gauche en blanc et Regazzoni à droite (Ferrari).

Quelques chapitres sont également consacrés aux écuries suisses de F1 (Brun, Filipinetti, Sauber), à certaines personnalités du pays qui ont œuvré en périphérie du monde des GP (Maurice Baumgartner, Paul Gutjahr, Heini Mader, Claude Sage, Peter Schetty, Max Welti, etc.) ainsi qu’aux épreuves et manifestations qui ont été organisées sur circuit en Suisse (Berne, Erlen, Genève, Lausanne) avant leur interdiction en 1955.

Le premier tome sort en librairie en décembre 2018 (avec en «vedettes» Jo Siffert, Marc Surer, Silvio Moser, Rudi Fischer, Loris Kessel, Heinz Schiller, etc.) tandis que la date de parution du second est fixée au début mars 2019 (avec Sébastien Buemi, Andrea Chiesa, Romain Grosjean, Toulo de Graffenried, Jo Vonlanthen, pour ne citer qu’eux).

Les couvertures de ces ouvrages sont illustrées par des images de Jo Siffert (1) et de Clay Regazzoni (2), soit les deux seuls vainqueurs suisses, à ce jour, en GP !

Important : l’ouvrage est proposé en français, en allemand et en italien (traduction simultanée).

«Les pilotes suisses de F1», «Die Schweizer Fahrer in der F1», «I piloti svizzeri di F1», Turbo Editions, Mario Luini & Jean-Marie Wyder, 432 pages, 620 photos (par tome), avec des préfaces signées Jacques Deschenaux, Marc Surer pour le no 1, Marcel Fässler, Sébastien Buemi et Véronique De Sybourg (-Siffert) pour le no 2.

PRIX PUBLIC CHF 169.– par tome (+ frais d’emballage et de port).

POUR PASSER COMMANDE www.lespilotessuissesdef1.ch

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TEST KIA STONIC

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Du charme et du caractère «Bonjour facteur, vous avez du courrier pour moi ?» L’ami Jean-Mo pratique un humour plutôt déjanté. Du coup, lorsqu’il m’a aperçu au volant de ma KIA Stonic de test traitée dans un jaune éclatant, il n’a pu s’empêcher de se laisser aller à une plaisanterie qui ne fait rire que lui ! Par Roland Christen

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ans la grisaille ambiante qui caractérise le parc automobile, il est plutôt agréable de découvrir un trait de lumière comme celui diffusé par cette charmante coréenne. Une silhouette trapue, des lignes tendues, fortes, mais contenues : au premier regard, ce SUV dispense une impression de volonté graphique. Mais sans provocation, simplement par sa seule présence.

Nulle forfanterie dans son allure, tout est dans l’art de conjuguer caractère, style et qualités pratiques.

7 ANNÉES DE GARANTIE Il y a de cela deux à trois décennies l’industrie automobile coréenne en était encore à des balbutiements. Aujourd’hui, grâce à une stratégie industrielle solidement étayée et des partenariats parfois étonnants mais redoutablement efficaces, les Coréens sont devenus des concurrents à prendre très au sérieux.

Cette Kia Stonic incarne parfaitement le chemin parcouru. Comme les autres qui forment la gamme, elle peut se prévaloir de choix techniques qui n’ont rien à envier à ses concurrents européens.

En témoigne, la garantie d’une durée de

7 ans qui s’applique aussi aux mises à jour et à l’assistance en cas de panne.

QUESTION DE STYLE Au premier regard, cette Stonic séduit par son style. La silhouette est franche, les volumes équilibrés. Et le charme se poursuit dans l’habitacle auquel donnent accès 4 portes qui s’ouvrent largement.

Pas de fioritures inutiles mais une instrumentation bien lisible et des commandes disposées en fonction de critères ergonomiques. Bémol : les places arrière offrent certes un confort satisfaisant mais elles sont un brin étriquées. L’instrumentation est disposée de manière lisible et facile à utiliser. Toutefois, le traitement de couleur noire est quelque peu tristounet.

PAS DE FIORITURES INUTILES MAIS UNE INSTRUMENTATION BIEN LISIBLE ET DES COMMANDES DISPOSÉES EN FONCTION DE CRITÈRES ERGONOMIQUES.

MOTEUR ESSENCE DE 120 CH Coup d’œil sous le capot. Le petit moteur à essence de 1.0 litre est un 3-cylindres suralimenté par turbo. Puissance de 120 ch, couple de 172 Nm. Ce propulseur se distingue par une extrême bonne volonté à monter en régime, d’autant qu’il est bien desservi par une boîte à 6 rapports qui comporte une commande de haute précision.

Cette Kia s’affirme donc comme un SUV urbain qui possède des qualités routières évidentes. Son prix de l’ordre de 20’000 francs la positionne favorablement sur le marché et, détail qui a son importance, ce modèle est disponible dans une couleur différente du jaune postal. Jaune moutarde, par exemple. Ce qui devrait à coup sûr plaire à l’ami Jean-Mo !

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ESSAI OPEL INSIGNIA SPORTS TOURER EXCELLENCE

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Le haut de gamme selon Opel Opel s’inscrit avec honneur et bravoure dans l’histoire de l’automobile. Avec un attachement tout particulier à la Suisse, même si aujourd’hui seuls les aînés se souviennent encore du temps où la marque allemande possédait une usine de montage à Bienne. Par Roland Christen

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ans un passé à peine moins lointain, on se souvient qu’Opel a produit des modèles extrêmement populaires, dont la Kadett a été le fleuron. Sans oublier la sympathique Manta qui méritait mieux que les quolibets qu’elle a parfois pu susciter ! Ainsi va l’histoire : aujourd’hui, après avoir survécu à quelques tourmentes industrielles, la marque à l’éclair fait partie du groupe PSA (Peugeot-Citroën) que dirige avec une belle conviction un certain Carlos Tavares, celui-là même qui fut le bras droit de Carlos Ghosn avant d’être licencié par ce dernier ! L’histoire ménage parfois d’étranges retours de manivelle.

1.6 TURBO, 200 CH Toujours est-il que de nos jours, Opel se porte plutôt bien, et c’est toujours avec un vif intérêt que l’on assiste à l’apparition d’un nouveau modèle. Opel Insignia Sports Tourer Excellence : telle est la désignation complète de ce nouveau bijou

C’EST TOUTEFOIS SOUS LE CAPOT QUE SE SITUE L’INNOVATION LA PLUS SIGNIFICATIVE, AVEC L’ADOPTION D’UN NOUVEAU MOTEUR TURBO ESSENCE, UN 4-CYLINDRES DE 1,6 L. DE 200 CH de la marque allemande. L’ouverture de la portière donne accès à un habitacle surdimensionné, en particulier dans la version break. L’instrumentation est complète, les cadrans et indicateurs du tableau de bord bien lisibles, la finition exemplaire. C’est toutefois sous le capot que se situe l’innovation la plus significative, avec l’adoption d’un nouveau moteur turbo essence, un 4-cylindres de 1,6 l. de 200 ch, avec un couple généreux et linéaire de 280 Nm entre 1650 et 4500 tr min. Ce couple extrêmement progressif a de quoi donner des ailes à cette belle Opel !

JUSTE POUR MÉMOIRE Le client a le choix entre une boîte manuelle à 6 rapports ou une transmission à 6 vitesses avec commande par palettes au volant. Avec cette nouvelle déclinaison qui s’inscrit dans une gamme bien structurée, le constructeur franco-allemand – ou faudrait-il dire germano-hexagonal ? – propose un modèle qui fait honneur à sa réputation.

Il rappelle à point nommé les légendaires modèles historiques, Commodore et Admiral. Le passé finit toujours par rattraper le présent !

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VOTRE CLUB

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Nos vies se déroulent de plus en plus en ligne. Réservations de voyages, opérations bancaires, achats : les possibilités sont presque infinies. Mais des dangers guettent.

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Au volant, la vue c’est la vie !

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BILLET DU PRÉSIDENT CENTRAL

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2019 se présente sous les meilleurs auspices L’année s’achève bientôt, et il est temps de la passer brièvement en revue. Pour l’ACS, 2018 a été une nouvelle année passionnante, avec un grand volume d’activités et marquée par un nouveau départ dans le domaine des prestations assistance. De plus, nous avons travaillé d’arrache-pied pour élargir davantage les services que nous proposons à nos membres.

EN 2018, L’ÉQUIPE DE L’ACS A ÉGALEMENT TRAVAILLÉ DUR POUR TROUVER DE NOUVEAUX PARTENARIATS ET NÉGOCIER DES OFFRES INTÉRESSANTES POUR NOS MEMBRES. le domaine du transport, notamment dans le cadre de divers groupes de travail au sein de l’OFROU, de l’OFEN ainsi que de routesuisse. Dans ce contexte, nous avons totalisé près de 100 heures de travail.

Thomas Hurter, Président central ACS

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En 2018, l’équipe de l’ACS a également travaillé dur pour trouver de nouveaux partenariats et négocier des offres intéressantes pour nos membres. Cet engagement a porté ses fruits, et nous sommes heureux de pouvoir vous proposer de nouveaux services innovants en 2019. En votre qualité de membre ACS, vous recevrez bien entendu toutes ces offres à des conditions spéciales et exclusives. Afin que vous puissiez vous faire une idée des nouveautés qui vous attendent, voici un petit avant-goût !

’année a démarré sur les chapeaux de roues le 1 er janvier.

Après une longue et intense phase de préparation, Alliance Global Assistance AGA a débuté ses activités en qualité de nouveau partenaire d’assistance de l’ACS. Le démarrage s’est bien déroulé et à la fin de la première année de partenariat, nous pouvons dresser un premier bilan. Les nombreux commentaires positifs de nos membres et nos évaluations nous montrent que la satisfaction des clients est très élevée. Pour nous, cela confirme qu’avec AGA, nous avons un partenaire fort et extrêmement fiable à nos côtés.

Avec le badge topEurop, vous pouvez payer les péages autoroutiers en Italie, en France, en Espagne et au Portugal sans devoir vous arrêter à la gare de péage. Un vrai confort !

En 2018, nous avons de nouveau été très actifs dans le domaine de la politique des transports. Pour défendre l’intérêt de ses membres, l’ACS s’est engagé avec succès dans diverses thématiques en lien avec

A partir de l’année prochaine, il vous sera également proposé à l’aéroport de Genève le service très apprécié de stationnement que vous avez peut-être déjà pu expérimenter à l’aéroport de Zurich.

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Avec Optic 2000, vous bénéficierez à l’avenir de prix spéciaux attractifs pour les tests de vision et l’achat de lunettes.

Comme vous pouvez le constater, vous avez le choix parmi toute une gamme de nouveaux services.

J’aimerais saisir cette occasion pour remercier très chaleureusement nos membres de leur fidélité et leur confiance en notre club. Au cours de l’année à venir, nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour vous offrir les services auxquels l’ACS vous a habitués, et nous nous engagerons activement pour la défense de vos intérêts d’automobilistes. Un grand merci également aux membres du Comité de direction pour leur implication et leur excellente collaboration, ainsi qu’à l’équipe de l’administration centrale et aux 19 sections pour leur engagement et leur travail exceptionnel au profit de nos membres.

Il me reste à vous souhaiter à tous un joyeux Noël et un bon départ dans une année 2019 pleine de bonheur - et que vous restiez tous en bonne santé !

Bien à vous. Thomas Hurter.

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BILLET DU PRÉSIDENT

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L’automobile : un facteur essentiel de l’économie suisse Du fait de sa position géographique au centre de l’Europe, la Suisse possède un réseau routier dense. Cette position stratégique revient régulièrement lors de négociations avec l’Union européenne.

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outefois, de nombreux écologistes et riverains se battent pour une diminution du trafic et pour l’arrêt des constructions de nouvelles routes, soi-disant sources de pollution et de nuisances sonores.

Mais c’est en général sans tenir compte de l’importance économique que joue tout le secteur automobile. Selon les statistiques, environ 5000 sociétés, souvent des PME, emploient près de 100’000 personnes directement, et le chiffre d’affaires qui en résulte est d’environ 100 milliards. Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg, car nombreuses sont les branches qui en profitent. La voiture n’est pas seulement un facteur essentiel de l’économie suisse, elle est aussi une source de revenus importante pour la Confédération, les cantons et les communes. Prenons comme exemple le tourisme. Sans voitures, il est impensable que les stations d’hiver puissent faire le plein de skieurs qui se rendent sur leurs pistes. Et par déduction, les remontées mécaniques et les restaurants devraient revoir leurs chiffres d’affaires à la baisse.

Lisez également la presse : les marques de voitures sont bientôt les dernières à pouvoir payer les annonces pleine page.

Derrière la création d’annonces, il y a aussi les métiers de graphistes et autres.

Vous le constatez : tout est lié. Il n’est pas logique de vouloir diaboliser uniquement la voiture. Oui, prenons conscience de son utilisation logique et adaptée aux besoins journaliers. Soyons clair, la vie tournera encore longtemps autour de la mobilité individuelle, avec comme outil de prédilection la voiture. Les progrès technologiques de ces dernières années étaient tout simplement extraordinaires et ne s’arrêteront pas en si bon chemin.

VOUS LE CONSTATEZ : TOUT EST LIÉ. IL N’EST PAS LOGIQUE DE VOULOIR DIABOLISER UNIQUEMENT LA VOITURE.

Bientôt arriveront les voitures autonomes, avec une panoplie d’électronique à bord qui viendront libérer le chauffeur sur des longs trajets autoroutiers.

Laissons-nous surprendre par l’ingéniosité des constructeurs !

Et l’écologie dans tout ça ? En regard de la matière polluante nécessaire à la fabrication d’une batterie et les problèmes liés à son élimination à leur fin de vie, je ne suis pas certain que la bonne formule soit cette voiture électrique vantée par grand nombre de fabricants et de politiques. Pour sauver la planète, recensons déjà les autres sources de grands pollueurs ; les 15 cargos qui transportent les containers depuis l’Asie vers l’Europe polluent autant que le parc mondial de 760 millions de véhicules.

Continuellement, 60’000 cargos sillonnent les mers du globe. Ne faisons pas le calcul de cette pollution, c’est tout simplement ahurissant.

Invitation à consigner

Je vous souhaite d’ores et déjà de merveilleuses fêtes de fin d’année et une nouvelle année pleine de passion, d’énergie et de réussite. Vive l’automobile, vive l’ACS !

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Tony Baechler Président ACS section Fribourg

Nous appelons à la consignation pour nos ventes internationales de 2019. Afin de recevoir une expertise gratuite et confidentielle, ou pour toute autre information sur nos conditions de vente et d’achat, n’hésitez pas à contacter nos bureaux régionaux en Suisse.

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AUTO 281

Neuchâtel

SECTIONS ACS

Découvrez la magie du pilotage sur glace

L

a section neuchâteloise de l’ACS, en partenariat avec Sports-Promotion, propose le dimanche 22 décembre, de 8h00 à 13h00, de découvrir le plaisir de piloter et de maîtriser sa voiture sur le magnifique circuit de glace (1,5 km pour le grand tracé) de Flaine. Une occasion unique de préparer la conduite hivernale dans les meilleures conditions.

Renseignements et inscription par e-mail à info@sports-promotion.ch

Fribourg

Sorties et manifestations en 2019

V

otre comité prépare déjà l’une ou l’autre activité pour l’année prochaine, tant en Suisse qu’à l’étranger (Italie, France, Allemagne, etc.). Sitôt que le calendrier des sorties et manifestations sera arrêté, vous en serez informés par le biais du journal AUTO que vous tenez entre les mains.

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L’année 2018 touche gentiment à sa fin.

De nombreuses sorties et manifestations ont été organisées pour les membres et non membres de l’ACS et pour faire connaître davantage encore l’ACS dans le canton.

Automobile Club de Suisse Section Fribourg

Par ailleurs, si vous avez une idée de sortie ou de manifestation qui pourrait intéresser nos membres, vous pouvez nous en faire part et nous essayerons de la réaliser.

A cet effet, notre vice-président, Monsieur Rocco Muscillo (T. 079 409 39 44, rocco.muscillo@bluewin.ch), et notre secrétaire général, Monsieur Pierre Piccand (T 026 341 80 20, acs.fribourg@acs.ch) se tiennent à votre disposition pour vous renseigner ou recevoir vos doléances.

Les membres du comité de votre section vous souhaitent d’ores et déjà de belles, agréables et joyeuses fêtes de fin d’année et vous adressent leurs meilleurs vœux pour la nouvelle Année.

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Valais

Epatant !

Spectaculaire, riche, convivial, familial, festif et naturellement sportif.

V

oici les qualificatifs à retenir du 59 e Rallye international du Valais où l’ACS et Allianz, par le biais de leurs représentations régionales, étaient présents en tant que partenaires et co-sponsors.

Fort d’un nouveau concept qui voulait que la manifestation soit centralisée aux Casernes de Sion, site qui a fait office de véritable «cœur», le RIV 2018 aura à l’évidence enthousiasmé nombre de spectateurs. Outre les spéciales épiques qui se sont déroulées sur les

versants valaisans, les super-spéciales des Casernes du vendredi et du samedi ont naturellement attiré une foule de passionnés du sport automobile et tenu toutes leurs promesses. Mais il y a plus : véritable centre du sport automobile pour quelques jours, le site des Casernes a accueilli stands de partenaires, stands de restauration, bars, espaces VIP, espace enfants, vols en hélicoptère pour invités, concerts, démonstrations de drift, écrans géants, etc. Sans oublier toute l’infrastructure pour l’assistance des véhicules participants. A relever en

Photo : M. Prati

particulier le Rally Motor Show Emotion qui a fait la part belle au spectacle et aux sensations fortes pendant des heures durant les journées de vendredi et samedi. Le divertissement continu était véritablement au rendez-vous !

Nous ne pouvons que vous inviter à y participer lors de l’édition 2019 qui coïncidera avec les 60 ans de l’événement !

Nous adressons nos sincères remerciements au Rallye international du Valais, de même qu’à l’ACS et l’Allianz, pour nous avoir permis de participer à cette belle manifestation du sport automobile.

Avec nos salutations sportives.

Johann Fumeaux Président ACS Valais

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Les Rangiers

En route vers la nouvelle année

Le comité de l’ACS Les Rangiers prépare l’année 2019 avec beaucoup de motivation et de projets.

R

éunis en comité à Porrentruy pour la dernière fois de l’année, les membres du comité de la section ACS Les Rangiers, composé de Maurice Juillerat, Manuel Piquerez, Yann Hêche, Olivier Hertzeisen, Sébastien Lovis et Julien Broquet se sont attelés à la préparation du programme d’activités de l’année 2019.

VISIBILITÉ DU CLUB Afin de marquer une présence accrue auprès du public, mais également pour offrir à ses membres une palette d’activités et d’événements autour de l’automobile, les différentes commissions ont tiré le bilan de l’année écoulée et ont dessiné les grandes lignes qui marqueront l’année 2019.

DE LA SÉCURITÉ POUR TOUS Côté sécurité routière, le programme Merle blanc destiné aux écoliers sera naturellement confirmé, à travers l’intermédiaire de la police cantonale jurassienne. Les membres du club les plus âgés devraient également pouvoir bénéficier d’une mise à jour des règles et pratiques de circulation routière actuelle, par l’organisation d’un cours théorique et pratique en présence de professionnels. Maurice Juillerat se chargera de mener ce projet à terme.

DU SPORT AUTOMOBILE POUR TOUT LE MONDE La commission sportive, par l’entremise de Sébastien Lovis, entend mettre sur pied une sortie sur circuit en 2019, afin de permettre aux pilotes confirmés mais également aux membres et pilotes inexpérimentés de faire leurs premiers tours de piste et de soigner leurs trajectoires en courbe. La commission sportive entend également diversifier sa présence dans le domaine du sport automobile et favoriser le soutien aux pilotes les plus jeunes et prometteurs.

POUR LES YEUX… La commission événements, menée par Olivier Hertzeisen, organisera un événement réservé aux membres de la section, dans le cadre de la désormais traditionnelle sortie du club au Salon de l’auto, à Genève. Les dates des 13 et 16 mars 2019 peuvent déjà être réservées dans vos agendas.

… ET LE PORTE-MONNAIE DES MEMBRES La commission politique, avec l’initiative «JUTROPCHER», fera assurément parler d’elle en début d’année prochaine, lors de dépôt officiel de l’initiative auprès de la chancellerie d’Etat. Pour rappel, il est question de la diminution du coûts des plaques d’immatriculation jurassiennes, lesquelles figurent parmi les plus chères de Suisse.

Julien Broquet, président de section, veillera à ce que les nouveaux membres de la section, qui connaît la plus forte progression de Suisse (+8 % en 2018), soient accueillis et informés de tous les nombreux avantages procurés par l’ACS et ses partenaires Allianz Assurance et Allianz Global assistance. Des partenariats stratégiques seront également explorés au niveau local, dans l’intérêt des membres de la section.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2019 Enfin, la section tiendra sa prochaine assemblée générale ordinaire le mercredi 29 mai 2019. Les détails et convocation figureront dans le prochain numéro du magazine Auto.

Le comité de section ACS Les Rangiers souhaite aux membres du club de joyeuses fêtes de fin d’années et se réjouit de vous retrouver en 2019 afin de partager sa passion automobile avec vous !

Joyeuses Fêtes

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Vaud

SECTIONS ACS

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Sport automobile

Sortie sur le circuit de Bresse.

L

’ACS Vaud est une section qui se veut résolument tournée vers le sport automobile. Ainsi, l’année 2018 aura été marquée par un investissement important dans ce domaine. Outre notre présence remarquée lors du Rallye du Chablais, nous avons également à nouveau organisé une sortie sur circuit, en collaboration avec le Team Lucas Légeret. Nous profitons de l’occasion pour féliciter ce dernier pour ses très bons résultats et sa progression constante.

Le 17 octobre dernier, une délégation de l’ACS Vaud, forte d’une dizaine de membres, s’est rendue, en convoi dûment organisé et sous la conduite de notre président Jean-David Pelot, sur le circuit de Bresse. Il faut souligner que le président a poussé l’élégance jusqu’à s’assurer que les retardataires rejoignent le convoi avant l’arrivée sur le circuit, en improvisant une petite balade dans la campagne française.

Les participants ont été très agréablement accueillis à leur arrivée. L’encadrement très professionnel dont ils ont bénéficié de

la part de Charly Croset et de son équipe ACD-Motorsport est à souligner. Le briefing a été mené de manière adaptée aux participants. Après le repas de midi, les choses sérieuses ont commencé avec les premiers tours de piste. Chaque participant a testé ses connaissances du pilotage et les capacités de son véhicule. En outre, divers véhicules étaient mis a disposition des participants. Ainsi, certains ont pu s’essayer au pilotage d’une Ferrari 488 GTB et d’autres à celui d’une Westfield. Enfin, chaque participant a effectué plusieurs tours de circuit comme passager de Lucas Légeret. Cela a permis de démontrer l’intensité physique de ce sport et de se rendre compte des contraintes que subissent les pilotes durant les compétitions.

Enfin, il faut souligner que la prévention et la sécurité ont été présentes tout au long de la journée. En effet, les règles de sécurité ont été scrupuleusement appliquées afin que tout se passe bien. L’ACS Vaud est extrêmement attentive aux questions liées à la sécurité routière. Dans ce sens, il apparaît essentiel de pouvoir disposer de circuits où il est possible, en toute sécurité, de tester les capacités de son véhicule et d’apprendre à maîtriser ce dernier. Dès lors, une sortie comme celle du 17 octobre revêt également une dimension de sécurité routière dans le sens où une démarcation claire est effectuée entre les comportements autorisés sur un circuit et ceux qui doivent être adoptés sur une route ouverte au public.

Vous aimez la voiture et le sport automobile ?

Nous aussi !

Join the Club !

L’Union Vaudoise des garagistes propose un réseau de professionnels performant et défend les intérêts de chacun. upsa-vaud.ch

Nous profitons de cette dernière parution de l’année 2018 pour vous remercier de nous suivre et de nous lire régulièrement.

Nous entendons continuer sur notre lancée en 2019 et espérons pouvoir vous offrir plusieurs événements qui ne manqueront pas de vous intéresser. Vous pourrez nous suivre tout au long de l’année 2019 sur notre site Internet www.acs-vd.ch qui a fait peau neuve. Avec un peu d’avance, nous vous souhaitons d’ores et déjà de joyeuses Fêtes de fin d’année et nos meilleurs vœux pour l’année 2019.

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