AUTO
N° 268 | juin 2017 | CHF 4.50
Magazine de l’Automobile Club de Suisse
‘ Voiture ption d‘exce
HIN I G R O B LAM 400 GT 08-10
Rallye des Gazelles
DES SUISSESSES VICTORIEUSES
Pages 12-15
Sport automobile
News ‘
NOUVELLES DU FRONT
L ACTUALITÉ AUTOMOBILE
Pages 18-21
Pages 04-05
Automobilistes, attention! La nouvelle loi sur l’énergie nous impose une baisse de la consommation d’énergie presque de moitié. Cela ne sera possible que moyennant une rééducation imposée par l’Etat, des mesures d’incitation, une hausse des prix de l’énergie et de nouvelles prescriptions. Aurons-nous bientôt… un prix de l’essence et du diesel de plus de 3 francs le litre? de nouvelles réductions de la vitesse sur les autoroutes? une obligation d’acheter de nouvelles voitures moins puissantes? une interdiction de la climatisation dans les voitures?
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Votation du 21 mai 2017
loi sur l’énergie
PHILIPPE FAVRE
PRESSÉ DE VIVRE
Le 6 décembre 2013, à la veille de son 52e anniversaire, Philippe Favre, célèbre pilote automobile genevois, disparut tragiquement alors qu’il skiait avec des amis, précipitant sa famille et ses proches dans une profonde détresse. Quelques-uns parmi ses innombrables amis décidèrent peu après de lui consacrer un livre, richement illustré, écrit à plusieurs mains, et qui raconte avec une foule d’anecdotes le plus souvent savoureuses, le parcours étonnant de ce personnage haut en couleur.
PHILIPPE FAVRE PRESSÉ DE VIVRE
Comité interpartis contre la loi sur l’énergie, case postale, 3001 Berne Avec un don sur le CCP 31-604614-3 vous soutenez cette annonce. Un grand merci.
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PHILIPPE FAVRE PRESSÉ DE VIVRE
PRÉFACE DE DAMON HILL Co-écrit par : Jean-Paul von Burg, Pierre Corpataux, Jacques Deschenaux, Dominique Favre, Damon Hill, Carole Lauk, André Marty, Alain Menu, Gérard Vallat et Jean-Marie Wyder.
SES AMIS TÉMOIGNENT
Paru le 27 février 2015 | Editions Favre | 244 pages | CHF 30.--
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16.04.2015 14:55:01
ÉDITORIAL
SOMMAIRE
LE PLAISIR AUTOMOBILE
J
e me rappelle avec joie les années 80, période où j’ai passé mon permis de conduire, et la grande liberté que représentait l’automobile à cette époque. Peu de limitations de vitesse, pas de radar et une répression inexistante. La possibilité de rouler avec plaisir et sans le stress que nous subissons sur la route aujourd’hui, 35 ans plus tard ! Tout a changé, nos voitures sont devenues de vrais ordinateurs, avec de nombreux systèmes de mise en garde pour son conducteur. Au moindre oubli… les sonneries retentissent et des témoins lumineux sont là pour nous remettre sur le droit chemin. Les voitures actuelles font bientôt tout à notre place. D’ailleurs, les termes «autonome et électrique» sont à la mode. Les choses évoluent certes, mais j’ai le sentiment que la technologie est en train de prendre une place tellement grande que l’on oublie le plaisir de conduire. Je suis peut-être vieux jeu, mais pour moi le plaisir au volant passe par des sensations et des émotions que je ressens de moins en moins dans les voitures actuelles tellement aseptisées ! Quant à la voiture 100 % autonome, je n’y crois pas vraiment, mais si elle devait arriver un jour, je pense que je n’aurais plus de raison de ne pas prendre le train. Plus le temps passe et plus je comprends ces passionnés qui gardent amoureusement ces vieilles voitures qui nous ont offert tellement de bons moments.
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AUTOMOBILE News.........................................................................04-05 Rétro – La nostalgie d’un monde disparu.......06-07 Voiture d’exception – Lamborghini 400 GT......08-10 Rallye – Les Suissesses victorieuses..............12-15 Test auto – Kia Stinger............................................... 22 Politique routière – Thomas Hurter......................... 24 SPORT AUTOMOBILE Nouvelles du front.................................................18-20 Pilote du mois – Marcel Fässler............................... 21 DÉCOUVERTE Luxembourg................................................................... 23 VOTRE CLUB Billet du président – Jeand-David Pelot (VD)........ 25 La vie des sections ACS......................................26-30 Le coin des membres...........................................30-31
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Avec mes amitiés, à tous les passionnés du plaisir automobile.
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Christophe Hurni, président ACS Neuchâtel.
AUTO N 268 | JUIN 2017 | O
TIRAGE CONTRÔLÉ 15’248 exemplaires ÉDITEUR ACS | info@actualpub.ch ABONNEMENT 8 numéros CHF 38.paraît 8 fois l’an PRIX DE VENTE CHF 4.50
PROCHAINE PARUTION : 07 JUILLET 2017
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Dominique Poupaert RÉDACTION Gérard Vallat Pierre Thaulaz Roland Christen
ADRESSE RÉDACTION Case postale 68 CH-1213 Onex T 022 342 80 00 F 022 342 65 68 info@actualpub.ch
RÉALISATION ET CRÉATION AA Actual Pub SA Benoît Stolz PHOTOS ARC, showmedialive, journalistes IMPRIMÉ EN SUISSE Stämpfli SA
PUBLICITÉ AA Actual Pub SA CP 68 | CH-1213 Onex T +41 22 343 03 43 F +41 22 432 65 68 info@actualpub.ch
ISSN 2297-3575 Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque, distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie
AUTO 268
NEWS
Par Pierre Thaulaz
FORD KA+ CITROËN C5 AIRCROSS Destiné dans un premier temps au marché chinois, d’où sa présentation au Salon de Shanghai, le Citroën C5 Aircross sera produit dès cet été dans l’usine PSA de Chengdu. Il faudra attendre toutefois la fin 2018 pour voir la version européenne – fabriquée à Rennes – sur nos routes. Epousant la même plateforme que le Peugeot 5008, ce SUV long de 4,50 m pour un empattement de 2,73 m sera proposé avec deux motorisations essence de 165 ch et 200 ch et une version hybride rechargeable. Au rayon nouveautés, citons les suspensions dotées de la technologie «Progressive Hydraulic Cushions» (butées hydrauliques progressives) permettant au véhicule d’absorber les chocs dus au mauvais état de la chaussée.
D’une longueur inférieure à 4 m, la Ford KA+ est équipée d’un nouveau moteur essence 1,2 l. Ti-VCT. Dérivé du bloc 1,25 l. de la Fiesta, il est décliné en versions 70 ch et 85 ch et dispose d’une double distribution indépendante à calage variable. La nouvelle 5-portes hérite d’une banquette arrière rabattable 60/40, de 21 zones de rangement pour les petits objets et d’un volume de chargement de 270 litres (849 litres une fois la banquette arrière rabattue).
OPEL GRANDLAND X VW I.D. CROZZ L’offensive zéro émission se poursuit au sein du groupe VW qui présentait deux prototypes 100 % électriques au Salon de Shanghai. Le VW I.D. Crozz à transmission intégrale est un crossover aux allures de coupé offrant 500 km d’autonomie. Si le conducteur touche durant 3 secondes le logo VW sur le volant, le concept car passe alors en mode pilotage automatique «I.D. Pilot».
SKODA VISION E Présenté lui aussi à Shanghai, le concept car Skoda Vision E revendique comme son cousin de chez VW 500 km d’autonomie. Grâce à ses grandes surfaces vitrées, l’habitacle est lumineux et transparent. La recharge par induction est l’une des nombreuses fonctionnalités de ce véhicule du futur proche. En mode conduite autonome, les sièges avant peuvent être reculés et le volant se redresse pour offrir un maximum d’espace et de confort.
Basé sur le 3008, l’Opel Grandland X, fabriqué dans l’usine Peugeot de Sochaux, sera présenté officiellement à l’occasion du Salon de Francfort, en septembre prochain. Long de 4,48 m – 3 cm de plus que son cousin français –, ce SUV compact est proposé en option avec le système Grip Control qui optimise la traction du véhicule. Le volume du coffre passe de 514 à 1652 litres selon la configuration des sièges.
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SMART FORFOUR CROSSTOWN
SWISS CAR EVENT La 11e édition du Swiss Car Event se déroulera les 10 et 11 juin à Palexpo. Le plus grand rassemblement indoor de voitures modifiées de Suisse fera la part belle à quelque 1200 projets automobiles. Egalement au programme, démonstrations et baptêmes de drift, FMX et stunt, départs arrêtés, présence de 70 pilotes pour une manche du championnat français de RC Drift Grip Zero Challenge, initiation de drift trike électriques et motorisés, concours TOP’s et SPL… Sans oublier le show brûlant du Mad Pussy Gang qui mêlera feu, danse et artifices pyrotechniques !
Dévoilée au Salon de Genève, avant d’être exposée à Shanghai, la Smart Forfour Crosstown va bientôt être commercialisée en Chine. Protections de carrosserie – dont certaines sont amovibles ! –, nouvelles jupes latérales et jantes 16 pouces donnent des petits airs de «soft baroudeur» à cette petite 5-portes dotée d’un moteur essence de 90 ch. La version Crosstown sera également en vente en Europe d’ici quelques mois.
BMW M4 CS
JAGUAR XF SPORTBRAKE/SEAT ARONA Les constructeurs s’adonnent de plus en plus aux joies du teasing. C’est le cas de Jaguar avec son nouveau break XF Sportbrake – qui sera lancé officiellement au Salon de Francfort – et de Seat avec son SUV Arona. Ce dernier sera disponible en version 5 et 7 places et débarquera chez les concessionnaires en 2018.
BMW a dévoilé au Salon de Shanghai une nouvelle version plus musclée de sa M4, baptisée CS. Une appellation qui rappelle les coupés 2800 CS et 3.0 CS de la fin des années 60. La M4 CS affiche 460 ch, soit 10 ch de plus que la M4 dotée du «Competition Pack». Elle est habillée de PRFC (plastique renforcé de fibre de carbone), pour un poids ramené 1580 kilos.
MERCEDES-AMG CLASSE S MAYBACH Voiture de chefs d’Etat par excellence, la Mercedes Classe S s’offre un petit coup de jeune. La version Maybach au châssis allongé profite elle aussi de ce restylage. Surtout, elle est propulsée par un nouveau moteur V8 4 l. biturbo de 603 ch.
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RÉTRO
LA NOSTALGIE D’UN MONDE DISPARU 22’000 VISITEURS SE SONT RENDUS À FORUM FRIBOURG LES 25 ET 26 MARS DERNIERS À L’OCCASION DE L’OLDTIMER & TEILEMARKT (OTM). DEUX SEMAINES PLUS TARD, ILS ÉTAIENT 200’000 À INVESTIR LES TRAVÉES DE TECHNO-CLASSICA, À ESSEN. VOUS AVEZ DIT NOSTALGIE ? Par Pierre Thaulaz
L
e concept «nostalgie» apparaît pour la première fois au 17e siècle dans le cadre d’une thèse de médecine. Il désigne le mal du pays chez les mercenaires suisses au service d’une armée étrangère. Dans ce monde globalisé – inhumain diront certains –, ne sommes-nous pas tous nostalgiques d’un monde aujourd’hui disparu ? C’est sans doute ce qui explique le boom du rétro, que ce soit dans le domaine de l’ameublement, de la mode ou… des véhicules à deux et quatre roues.
LES BELLES DE L’ENTRE-DEUX-GUERRES
Le Veteran Car Club – 700 membres, principalement en Suisse romande – l’a parfaitement compris en mariant costumes d’époque et automobiles d’antan. Rythmés par un orchestre dixieland, les élégantes et élégants du «Musée du Bouton itinérant», de Vuisternens-devant-Romont, ont défilé devant un parterre de belles de l’entredeux-guerres. De quoi donner davantage de lustre encore à cette Mercedes-Benz 500K de 1934 (1) carrossée quelques années plus tard par Graber.
Foire aux pièces détachées ou Salon oldtimers ? Les organisateurs de l’OTM ont décidé une fois pour toutes de ne pas trancher, et c’est sans doute mieux comme ça. Ils ont proposé un nouveau concept, les «tables à 80 francs» (le prix de la location pour les deux jours d’exposition), où les propriétaires d’objets récupérés dans leurs caves ou greniers avaient la possibilité de se faire quelques sous et de nombreux heureux. Une initiative à répéter l’an prochain.
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UN SALON AUTOMOBILE À L’ANCIENNE
Difficile de résister aux charmes d’une Alvis de 1936, d’une Opel Olympia de 1950 (2) ou d’un Coupé Moretti de 1958 (3). Mais si le visiteur fait chaque année le pèlerinage de Granges-Paccot, c’est aussi pour se plonger dans une atmosphère particulière. Odeurs de raclette et de vieux cuir, ancien champion de rallye vêtu d’un magnifique blouson Warson – Philippe Camandona, pour ne pas le nommer ! –, food truck pris d’assaut par des motards affamés, l’OTM est un Salon de l’automobile à l’ancienne, et c’est pour ça qu’on l’aime !
Ford Taunus de 1965.
Une quête de la nostalgie qui se prolonge à l’extérieur de Forum Fribourg, puisque les propriétaires d’oldtimers et de youngtimers ont la possibilité de parquer leurs petits bijoux à quelques mètres de la manifestation officielle. L’occasion pour le badaud de goûter à la sonorité de ces drôles d’engins que l’on ne croise malheureusement plus sur nos routes aseptisées.
L’OCCASION POUR LE BADAUD DE GOÛTER À LA SONORITÉ DE CES DRÔLES D’ENGINS QUE L’ON NE CROISE MALHEUREUSEMENT PLUS SUR NOS ROUTES ASEPTISÉES.
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Buick Electra 225 Convertible : pas facile à parquer !
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VOITURE D’EXCEPTION
LAMBORGHINI, L’HOMME QUI DÉFIA FERRARI EVOCATRICES DES PLUS BELLES GT ET SUPERCARS DE LA PLANÈTE, LA MARQUE D’AUTOMOBILES LAMBORGHINI EST NÉE D’UNE PETITE PHRASE ASSASSINE LÂCHÉE PAR LE COMMENDATORE ENZO FERRARI À L’ENCONTRE DE SON CLIENT FERRUCCIO LAMBORGHINI. Par Gérard Vallat
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xtraordinaires histoires que celles de ces hommes nés au début du siècle dernier, à une époque où la créativité industrielle bat son plein. Né en 1916 d’une famille de paysans vivant dans les environs de Modène, Ferruccio Lamborghini, passionné par les machines et la mécanique, n’a pas la fibre paysanne. Un choix qui l’amène à poursuivre des études à l’institut de technologie de Bologne. Fraîchement diplômé au début de la seconde guerre mondiale, Ferruccio est enrôlé dans l’armée de l’air italienne. Fait prisonnier par les Anglais sur l’ile de Rhodes, il est chargé de réparer tout ce qui roule et vole. C’est là que le futur créateur de la marque Lamborghini rejoint son destin. Revenu dans son village natal à la fin de la guerre, il ouvre un petit atelier de mécanique, en même temps que lui vient une idée de génie. Voyant les
énormes stocks de matériels militaires à l’abandon, il décide de construire des tracteurs avec les pièces puisées dans les surplus. Le premier engin fabriqué pour son père, fait de bric et de broc (moteur Morris, boîte General Motors, pont arrière Ford) est une excellente machine qui trouve écho dans toute la campagne d’Emilie Romagne. C’est ainsi que naît en 1949 la marque «Lamborghini Traticci». Enchaînant avec la production de brûleurs à mazout, Ferriccio devient un industriel renommé et riche. Il obtient la plus haute distinction de la République italienne, le titre de Commendatore. Un Commendatore qui se double d’un épicurien, grand amoureux des belles voitures. Son nouveau statut lui permet de s’offrir ce que Jaguar, Maserati, Aston Martin et Ferrari font de mieux.
Néanmoins, aucune de ces merveilles ne le satisfait pleinement. Bruyante, inconfortable, freinant mal, chacune a un ou plusieurs défauts, y compris sa Ferrari qui souffre d’un problème d’embrayage. LA PHRASE QUI A CHANGÉ L’HISTOIRE
Quand deux Commendatore se rencontrent, qu’est-ce qu’ils se racontent ? Eh bien, des histoires de Commendatore, mais parfois aussi de sujets qui fâchent, comme la fragilité des voitures construites par Ferrari. Une remarque assez mal perçue par Enzo Ferrari, comme en témoigne sa réponse. «Vous savez sans doute conduire un tracteur, Monsieur Lamborghini, mais pas une Ferrari.» Petite phrase assassine qui a sans doute modifié le cours de l’histoire de l’automobile. Piqué au vif, Ferruccio Lamborghini décide alors
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de produire sa propre voiture de sport, mais également de concurrencer Ferrari sur son terrain, notamment en utilisant un moteur V12, comme à Maranello. C’est ainsi qu’a débuté, en juillet 1963, l’aventure Lamborghini dans de grands locaux ultra-modernes situés à Sant’Agata, petit bourg de la banlieue de Modène. Pour construire la voiture conforme à sa vision, Lamborghini s’adjoint les services d’une triplette gagnante dont l’âge moyen flirte autour de 24 ans. On retrouve parmi ces jeunes ingénieurs Giotto Bizzarrini, en charge du moteur, à qui l’on doit la légendaire Ferrari 250 GTO, et Gian-Paolo Dallara, génie de la mécanique sortant de chez Maserati, dont on parlera très longtemps. Quant au troisième homme, Paolo Stanzani, il sort à peine de l’université de Bologne.
Carte blanche du boss, les trois jeunots ne ménagent pas leurs efforts devant la planche à dessin pour mettre en chantier le prototype 350 GTV, première Lamborghini, présentée au Salon de Turin au cours de la même année 1963. Un concept car avant l’heure, préparé à la hâte, qui ne reçoit pas l’accueil escompté de la part d’un public un peu sceptique. Pas de quoi décourager le Commendatore Lamborghini qui confie en 1964 l’habillage du prototype aux carrossiers Touring et Zagato, avant de produire en série la 350 GT. Deux versions qui seront présentées simultanément aux Salons de Genève et Londres en 1965. Profondément remaniée, la première Lamborghini produite en série sera la «version helvète» qui évoluera immédiatement vers le modèle 400 GT que nous avons eu la chance de découvrir. Suite page 10
POUR CONSTRUIRE LA VOITURE CONFORME À SA VISION, LAMBORGHINI S’ADJOINT LES SERVICES D’UNE TRIPLETTE GAGNANTE DONT L’ÂGE MOYEN FLIRTE AUTOUR DE 24 ANS.
FERRUCCIO LAMBORGHINI
1916 1949 1963 1966 1968 1970 1971 1972 1974 1987 1993
Naissance le 28 avril à Renazzo de Cento, près de Modene (nord de l’Italie). Fondation de la société Lamborghini Traticci, à Cento. Création de «Automobili Ferruccio Lamborghini» en mars et présentation de la première Lamborghini, la 350 GTV en octobre. Présentation de la Miura et de la 400 GT. Présentation de la Marzal et de l’Islero. Présentation de la Jarama et de l’Uracco. Présentation du prototype Countach au Salon de Genève. Après avoir vendu sa société de tracteurs, Ferruccio Lamborghini cède une partie des actions de sa société automobile. Lamborghini vend le reste de ses actions et prend sa retraite. Chrysler rachète Lamborghini. le 20 février, Ferruccio. Lamborghini est victime d’une crise cardiaque. Il décède à l’hôpital de Perouse.
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VOITURE D’EXCEPTION
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CARACTÉRISTIQUES Production........................ 1966-1967 Moteur................................. 12 cylindres en V à 60o Longitudinal avant Alimentation................... 6 carburateurs double corps Weber Alésage & Course...... 82.0 x 62.0 mm Cylindrée............................ 3929 cm3 Puissance.......................... 320 ch. à 6500 tr/min Couple maxi.................... 38.2 m/kg à 4500 tr/min Boîte de vitesses....... 5 rapports Suspension AV-AR..... Triangles superposés Freins AV-AR................... Disques Pneu AV-AR..................... 205/70 x 15 Longueur............................ 446 cm Largeur................................ 173 cm Hauteur............................... 123 cm Poids...................................... 1350 kg Vitesse maxi................... 270 km/h
UNE RARETÉ MAL CONNUE GARDIEN DU TEMPLE Aux commandes de Carugati Automobiles avec son père Tiziano, Fabrizio Carugati nourrit une véritable passion pour les voitures marquantes de l’histoire automobile. Il nous a confié quelques mots au sujet de cette Lamborghini 400 GT, une voiture qui n’attend que son futur propriétaire dans les locaux de Plan-lesOuates : «Je considère qu’il s’agit d’un excellent véhicule, encore sous-coté sur le marché au vu de sa rareté (242 exemplaires seulement). Procurant un grand plaisir de conduite, elle est très douce, très souple, coupleuse. Le prestige du V12... Une bonne alternative aux Ferrari, avec un style très plaisant.» WWW.CARUGATI.CH
EQUIPÉE DU MOTEUR V12 DE SA DEVANCIÈRE, DONT LA CYLINDRÉE A ÉTÉ AUGMENTÉE À 4 LITRES, POUR UNE PUISSANCE DE 320 CH, LE COUPÉ LAMBORGHINI PEUT ATTEINDRE UNE VITESSE DE POINTE DE 270 KM/H.
Présentée en première mondiale au Salon de Genève 1966, la Lamborghini 400 GT est un beau coupé 2 + 2, cossu, à la carrosserie tout en acier, dont le dessin est cette fois encore l'œuvre de Touring. Cette voiture est une extrapolation de la Berlinette 350 GT, avec laquelle elle partage le même châssis. Néanmoins, la carrosserie a été allongée sur la 400 GT Coupé, une modification qui se remarque notamment à sa ligne de toit, ce qui a permis d'installer deux sièges très pratiques à l’arrière. Autre différence avec sa jeune devancière, la 400 GT est désormais équipée de doubles optiques de phares, comme l’exigent les normes américaines. Equipée du moteur V12 de sa devancière, dont la cylindrée a été augmentée à 4 litres, pour une puissance de 320 ch, le coupé Lamborghini peut atteindre une vitesse de pointe de 270 km/h. Autre changement
d’importance désormais, la production des boîtes de vitesses et des différentiels montés sur les 400 GT s’effectue désormais dans l'usine Lamborghini de Sant'Agata, à Bologne. Vénérable témoin d’une des grandes époques de l’épopée automobile, cette Lamborghini 400 GT n’a guère perdu de sa superbe. A son volant, nous avons éprouvé le respect qui s’impose, mais la belle ne rechigne pas à de belles accélérations. Bercé par la mélodie de son V12, la conduite de ce coupé est très agréable. La vision est dégagée par son grand pare-brise et de larges vitres latérales, la direction légère mais précise, alliée au maniement aisé de la boîte de vitesses à cinq rapports procure un grand plaisir à son volant. De plus, la rareté de cette Lamborghini intrigue les passants, comme les automobilistes qui lèvent le pouce à son passage. Vraiment que du bonheur.
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RALLYE
CES GAZELLES AVAIENT BOUFFÉ DU LION ! EN TRUSTANT LES 1re, 2e ET 4e PLACE DE LA CATÉGORIE 4X4 (136 VÉHICULES AU DÉPART), LES SUISSESSES ONT RÉALISÉ UN JOLI TIR GROUPÉ À L’OCCASION DU RALLYE DES GAZELLES QUI SE DISPUTE CHAQUE ANNÉE DANS LE DÉSERT MAROCAIN. MAIS QUEL EST DONC LEUR SECRET ? Par Pierre Thaulaz «Pour ce qui est de la base de la navigation, c’est sûr que ce sont des choses qu’on n’a pas besoin d’apprendre. Mais au niveau de la lecture de cartes, on n’est pas avantagées. La question qui se pose est la suivante : est-ce qu’à cet endroit, ça va passer ou pas ?» «IL FAUT BEAUCOUP RÉFLÉCHIR»
Le but du Rallye des Gazelles est d’effectuer le moins de kilomètres possibles, en ne ratant aucun des 7 ou 8
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é
é Lydia Christen (1re participation) et Régine Zbinden (4e participation) euxième en 2015, victorieuse en 2016, Régine Zbinden a dominé le 27e Rallye des Gazelles qui s’est achevé le 1er avril dernier : «Cette fois, c’était un peu inattendu. Mes trois premiers rallyes, je les avais effectués avec la même équipière. Dès lors, en finissant 2es en 2015, on visait naturellement la victoire en 2016. Cette année, par contre, je partais avec une nouvelle coéquipière (réd. : Lydia Christen) dont c’était la première participation. Du coup, ça changeait pas mal la donne et on ne partait pas avec le même objectif de résultat.» Lors des deux premières journées, Régine et Lydia ont pris tour à tour le volant de leur Jeep Wrangler JK 2,8 CRD : «Puis, assez naturellement, j’ai conduit et elle s’est occupée de la navigation jusqu’à la fin de l’épreuve», poursuit Régine. La navigation, sans doute le maître-mot dans le désert : «Par rapport à 2016, il a fait plus froid et on a eu plusieurs jours avec de la mauvaise visibilité. Ce n’étaient pas vraiment des tempêtes de sable mais il y avait quand même pas mal de vent qui soulevait du sable. Quand on navigue avec une boussole et une carte, sans visibilité, ça complique pas mal les choses.» Même pour les deux comparses, qui exercent toutes deux la profession de contrôleur aérien :
check-points au menu de la journée : «L’organisateur nous transmet des données géographiques que l’on doit placer sur la carte. A nous ensuite de les trouver dans l’ordre, par le chemin le plus court. Lorsqu’il y a par exemple 10 kilomètres à vol d’oiseau entre la balise 1 à la 2 et que j’effectue 11 km, j’écoperai d’un km de pénalité. Au niveau de la stratégie, il faut donc beaucoup réfléchir. Lorsqu’on évolue dans des herbes à chameaux ou dans les dunes,
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on est forcément contraintes de dévier un peu et, au bout d’une trentaine de kilomètres, on va se décaler à droite ou à gauche. On a commis une grosse erreur sur ce rallye. On devait passer une grande chaîne de montagnes, on a roulé au cap, on s’est décalé un petit peu sur la gauche et une fois qu’on est arrivées de l’autre côté, il y avait deux petites vallées et on est parties dans la mauvaise. Heureusement, on s’en est rendu compte assez rapidement.»
«JE ROULE TRÈS LENTEMENT»
Pour viser une bonne place au classement, il s’agit également de ménager sa monture : «J’ai conduit lors de mes quatre rallyes, je suis quelqu’un qui roule très lentement.» Un rallye particulièrement dur sur le plan physique ? «Etonnamment, même si ça reste extrêmement difficile, je me suis sentie moins fatiguée que lors des éditions précédentes. Le programme de la journée, c’est debout à 4h, le temps de ranger ses affaires et d’aller chercher son véhicule. A 5h, on a le briefing sportif et à 6h c’est départ pour rentrer vers 19h20h. Après, il faut encore aller faire le plein, s’occuper du véhicule et monter la tente. Il est temps alors de manger une morce et de se coucher !» Il y a aussi les étapes marathon où les filles bivouaquent par petits groupes : «Mais ça, c’est cool. C’est grasse mat’ jusqu’à 5h puisqu’il n’y pas de briefing ! Ce sont
LA NAVIGATION, SANS DOUTE LE MAÎTRE-MOT DANS LE DÉSERT. souvent des moments de partage. Lors de la première étape marathon, on s’est retrouvé à quatre équipages suisses ensemble.» Justement, comment expliquer cette domination des Suissesses ? «Nous sommes toutes des Romandes, et la Suisse romande, c’est quand même petit. On se connaît toutes. Dès qu’un nouvel équipage se forme, les filles prennent contact avec les anciennes pour bénéficier de conseils. On se voit assez régulièrement, on fait de la navigation ensemble, on a un groupe WhatsApp où passent toutes les questions et les infos. Plusieurs de ces nouvelles participantes sont venues un après-midi à la maison, justement pour parler de navigation, étudier les cartes, etc.»
Laurence Brasey (1re participation) et Véronique de Sybourg-Siffert (4e participation) «On ne savait pas comment le binôme allait fonctionner. Secrètement, j’espérais faire mieux qu’en 2016 (réd. : 4e), mais je ne l’ai pas dit à Laurence, histoire de ne pas lui mettre trop de pression. N’oublions pas qu’elle découvrait le rallye», raconte Véronique de SybourgSiffert, qui avoue sans ambages préférer être sur le siège de gauche du Toyota FJ Cruiser : «Que ça saute ou que ça descende, Laurence a le nez dans sa carte, règle en main en train de calculer. Moi, si je fais ça, en 10 secondes je n’ai plus d’estomac !» De l’estomac, il en fallait sans doute à revendre à l’amatrice de quad Laurence Brasey : «On peut me faire n’importe quoi avec le véhicule, je n’ai pas peur. L’airbag n’est jamais sorti mais on a eu de jolis chocs, à commencer par un petit accident dans les dunes. On n’avait plus de porte arrière et plus accès au coffre, du coup on a dû traverser les dunes de Chegaga sans pelles, sans râteaux et sans sangles. Heureusement, on n’est jamais longtemps seules dans les dunes…» «LE SENTIMENT DE LES ABANDONNER»
La solidarité, toujours elle, véritable refrain chez les Gazelles. «On s’est beaucoup aidées, notamment entre Suissesses. A trois journées de la fin, on a sorti avec nos sangles la Jeep de Régine qui s’était plantée juste devant nous, dans un creux de dune. On a même dû s’y prendre à deux fois parce qu’elle avait oublié son frein à main !», lâche Véronique en rigolant. Puis les deux Fribourgeoises redeviennent sérieuses à l’évocation de certains abandons, notamment parmi les équipages suisses (13 au départ, un record !): «L’accident de Caroline Zosso et Peggy Vogel, dont c’était pour les deux la première participation, nous a beaucoup marquées. La veille, on avait passé la soirée ensemble dans les dunes. On savait que l’assistance allait arriver mais on avait vraiment le sentiment de les abandonner. Elles auraient pu terminer dans le top 10.» En flirtant avec les sommets du classement, Véronique a découvert bien malgré elle qu’elle suscitait quelques jalousies : «Pas parmi les Suissesses, s’empresse-t-elle d’ajouter. Je pensais connaître les gens, mais j’ai pu Suite page 14
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RALLYE
éé
Emilie Kühni (3e participation) et Stéphanie Denonne-Jacob (1re participation) Après avoir été la coéquipière de Véronique Siffert en 2016, Emilie Kühni a décidé de partager cette aventure avec sa cousine Stéphanie DenonneJacob : «Comme c’était mon véhicule (réd. : Toyota Landcruiser HZJ 76), j’ai estimé préférable de prendre le volant. En revanche, j’ai aidé ma cousine à naviguer puisqu’elle découvrait le rallye.» Et ses pièges… «Tout le monde appréhende d’affronter les dunes de Chegaga ou de Merzouga. A chaque fois on a le ventre qui se serre, mais en même temps c’est magnifique. Il s’agit de bien doser sa vitesse car si on va trop lentement, le risque est grand de se poser sur la dune, et après il faut pelleter ou se faire tracter pour s’en sortir. Mais si on met trop de gaz, on peut planter le museau du véhicule sur la dune et effectuer un tonneau», relève Emilie.
ENTRAIDE ET MÉTICULOSITÉ DANS LA PRÉPARATION. ET SI C’ÉTAIT ÇA, FINALEMENT, LE SECRET DE LA RÉUSSITE DE NOS GAZELLES ?
é constater que certaines Gazelles n’étaient pas aussi sympas qu’elles en avaient l’air. Je pense à celles qui restaient derrière notre véhicule pour être sûres de ne pas faire plus de kilomètres que nous. Ça, je l’ai très mal vécu. C’est l’une des leçons que je dois tirer dans la perspective d’une prochaine édition. Cette année, on a été très rapidement 2es au classement, ça nous a mis une pression de dingue, un truc que je n’avais connu. Je dois faire ma bulle, apprendre à lâcher prise, à y mettre moins de cœur. Mais je dois aussi me faire à l’idée que ça se passera peut-être moins bien l’année prochaine. Une erreur est tellement vite arrivée», ajoute-t-elle.
LE DÉSERT REND PHILOSOPHE
Rien de tel que le désert marocain pour devenir philosophe… «Etrangement, ce sont finalement les jours où on a eu le plus de doutes qu’on a le mieux réussi, lâche Laurence. J’ai vécu un rallye fait de hauts et de bas. Le premier jour, on est dans l’excitation de la découverte, et après la fatigue s’accumule. On grimpe un col en courant pour voir si le véhicule peut franchir un passage scabreux. Je dis quoi à Véronique ? Oui ou non ? Mais à un moment donné, on y va ! Il y a les coups de stress, des moments d’euphorie pas croyables, juste parce qu’on s’est retrouvées nez à nez avec une balise. Depuis que je suis rentrée, je réapprends à vivre des émotions neutres.» Les deux femmes n’ont pourtant pas attendu leur retour en Suisse pour s’offrir un petit plaisir dans le désert : «On avait même pris des patates sous vide pour la fondue…»
«PRENDRE LE PREMIER AVION…»
«Pour lutter contre cette appréhension, des stages de conduite dans les dunes sont proposés chaque année par l’organisateur : «Mais rien ne remplace l’expérience du rallye. L’avoir fait trois fois d’affilée, ça aide.» Et ça aide aussi à relativiser : «Je me suis ensablée trois fois cette année, c’est vraiment
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peu sur l’ensemble du rallye.» Reste qu’il est parfois difficile de repartir : «On a essayé de mettre les plaques de désensablage, mais on n’arrivait pas à avancer. Finalement, un autre équipage est venu à notre secours. J’ai attaché mon Landcruiser à son véhicule et je me suis treuillée pour sortir de cette cuvette. On avait nos grosses lunettes de ski, nos chèches sur la bouche, on était déshydratées. Il y avait le soleil, le vent, le sable, c’était la totale ! On a mis une heure pour s’en sortir et ma cousine m’a dit par la suite : «Je n’avais qu’une envie, c’était de pleurer, de faire ma valise et de prendre le premier avion pour rentrer à la maison.» On l’a compris, mieux vaut, en cas de problème, miser sur la solidarité entre filles : «On peut faire appel à l’assistance mécanique proposée par l’organisateur, en appuyant sur l’un des trois boutons du boîtier Iritrack (réd. : le deuxième bouton pour appeler l’urgence médicale et le troisième pour contacter le PC course en cas de problème avec sa coéquipière !), mais dans ce cas on reçoit une pénalité de 200 km. Autant dire que personne ne le fait ! On s’est beaucoup entraidées entre Suissesses. «Véro» (réd. : Véronique Siffert), je l’ai sortie d’une herbe à chameaux en pleine nuit en la tractant avec une corde. J’ai traversé toutes les dunes de Chegaga avec Régine, et là aussi on s’est beaucoup entraidées. La solidarité entre Gazelles, c’est important !»
«DES RESSOURCES QU’ON N’IMAGINAIT PAS»
Au final, une 4e place synonyme de victoire sur soi-même : «Je ne voulais pas mettre trop de pression sur ma cousine. Je voulais d’abord partager quelque chose avec elle et vivre cette aventure pleinement. Je pensais qu’on terminerait autour de la 10e place, mais cette 4e place a été une vraie satisfaction. Je suis très fière de ma copilote. Ça prouve aussi qu’on peut aller chercher au fond de soi des ressources qu’on n’imaginait pas, et après ça nous sert dans la vie de tous les jours. On ose faire plus de choses, on a davantage
confiance en soi. C’est l’une des raisons pour lesquelles je repartirai, sans doute dans la catégorie expertes.» Reste encore à réunir le budget, lequel était de 35’000 francs cette année, sans compter l’achat du véhicule : «Je l’ai équipé d’un nouveau réservoir de 120 litres et de nombreuses plaques de protection. J’ai changé les amortisseurs, ajouté un treuil et installé un gabarit en alu à l’intérieur pour pouvoir placer les caisses. Afin que rien ne bouge dans le véhicule.» Entraide et méticulosité dans la préparation. Et si c’était ça, finalement, le secret de la réussite de nos Gazelles ?
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NOUVELLES DU FRONT L’ACTIVITÉ DES PILOTES SUISSES BAT SON PLEIN SUR TOUS LES FRONTS DES CHAMPIONNATS MONDIAUX ET EUROPÉENS, LES MEETINGS S’ENCHAINENT, AVEC EUX LAURIERS, ESPOIRS, DÉCEPTIONS ET ESPRIT DE REVANCHE. Par Gérard Vallat
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e tous nos représentants engagés cette saison, c’est actuellement Sébastien Buemi qui cumule le plus de succès. Déjà vainqueur en ce début d’année de trois manches de la Formule E, l’Aiglon monopolise également le championnat du monde d’endurance. Au volant de la Toyota TS05 Hybrid qu’il partage avec Anthony Davidson et Kasuki Nakajima, il a remporté coup dur coup les 6 heures de Silverstone et de Spa-Francorchamps. De très bon augure avant les prochaines 24 Heures du Mans que Buemi à vraiment à cœur de remporter cette année, après la terrible déception de son abandon dans le dernier tour en 2016. Egalement à la pointe du combat dans la discipline, Neel Jani, champion du monde en titre a montré le bout du nez en décrochant une formidable pole position aux 6 heures de Spa. Toujours dans ce championnat du monde d’endurance, le team Rebellion s’affiche comme une nouvelle force de la catégorie LMP2. Avec deux podiums à Silverstone et Spa, pour Nicolas Prost et ses équipiers, l’équipe d’Alexandre Pesci peut nourrir de légitimes ambitions à l’horizon du rendez-vous manceau. Seront également de la partie en juin, Mathias Beche (Rebellion), Jonathan Hirschi et Simon Trummer pour le compte de l’équipe Manor, puis le jeune Hugo de Sadeleer, récent vainqueur des 4 heures de Silverstone ELMS. A signaler également, la présence de Marcel 1
Fässler dans la Sarthe, au volant d’une Corvette officielle, mais aussi celle de Nico Lapierre qui a retrouvé le baquet d’une Toyota TS050 hybrid. Mais, il y a une vie hors du WEC et de l’ELMS, avec les séries Blancpain, le DTM et la nouvelle F2. Dans ces championnats, Marcel Fässler, Nico Muller, Edoardo Mortara, Louis Delétraz et Ralph Boschung sont nos principaux portes drapeaux. Aucune victoire actuellement pour ces cinq-là, mais beaucoup de promesses qui seront certainement tenues au cours des prochains mois. Succès en revanche pour le Tessinois Stefano Comini qui a retrouvé in-extremis un volant en TCR, après ses démêlés avec son sponsor 2016. Champion TCR en titre, Comini n’a pas tardé à retrouver le chemin des podiums, en s’imposant à Spa, avant d’enregistrer une 3e place sur la même piste. Là aussi, de réelles promesses de succès.
1 Champion du monde en titre, Neel Jani n’a pas disposé de la meilleure machine en ce début de saison. Equipé d’emblée du kit aérodynamique le Mans, le Biennois n’a pas été en mesure de se battre pour la victoire avec les Toyota, ce qui ne l’a pas empêché de décrocher une pole position significative à Spa.
2 3 Quasiment invincible en ce début de saison, Sébastien Buemi cumule les victoires avec Toyota en WEC, comme il le fait au volant de sa monoplace de Formule E. A Spa et au Mans, il retrouve son pote Nico Lapierre, réintégré au sein de l’équipe nippone pour piloter une troisième TS050 sur ces deux épreuves.
4 Nouvelle venue en LMP2, l’équipe Rebellion n’a pas tardé à trouver ses marques. Deux podiums consécutifs à Silverstone et Spa pour Nico Prost, associé à Bruno Senna et Julien Canal permettent de voir l’avenir en rose.
5 Passé du baquet de l’Audi R18 LMP1 à celui de la R8 LMS GT3, Marcel Fässler, qui se considère en phase de «réapprentissage» du GT n’a rien perdu de sa motivation. Pour preuve, un meilleur temps de séance à brands-Hatch, avant de conclure par une 5e place finale.
6 Attaquant sa quatrième saison de DTM, Nico Muller a fait une bonne entrée en matière lors de la manche d’ouverture de Hockenheim, qu’il a conclu par une 5e place. A suivre également en Gt, le Bernois participera aux prochaines 24 heures du Nürburgring, tout comme Marcel Fässler, Edoardo Mortara, Fred Yerly et une flopée d’autres pilotes de notre pays.
7 8 Passé d’Audi à Mercedes, Edoardo Mortara a parfaitement négocié la transition en décrochant une 3e place de grille de départ à Hockenheim, avant de se classer 4e. Le lendemain, capable de viser le podium, la pluie l’a piégé et envoyé dans les profondeurs du classement. Il y a de la revanche dans l’air.
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Rookies de la nouvelle F2, Ralph Boschung 9 et louis Delétraz 10 n’ont pas connu la réussite escomptée à l’issue du lancement de saison sur le circuit de Barhain. Néanmoins, les deux jeunes suisses ont prouvé qu’il faudra compter sur eux pour la suite. 12
13 11 Parfait amateur, dans le plus pur sens du terme, Fred Yerly est un excellent pilote, expert de la Nordschleife. A ce titre, il pilotera une Toyota «semi-officielle» lors des prochaines 24 heures du Nürburgring.
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12 13 Champion en titre du TCR, Stefano Comini était encore sans volant à quelques jours du lancement de la saison 2017. Par bonheur, les dirigeants du team «Comtoyou» n’ont pas laissé passer l’opportunité d’enrôler le Tessinois in-extremis. Une excellente idée de l’équipe belge qui a d’ores et déjà enregistré une victoire et deux 3e places de l’Audi RS3 LMS confiées aux mains de l’excellent Comini.
14 15 C o n t e m p o r a i n d e s Delétraz, Boschung et autres Droux, venu comme eux de la formule Renault 2.0, Hugo de Sadeleer a opté pour l’endurance plutôt que la F2 ou GP3 pour la suite de sa carrière. Un choix sans doute judicieux, démontré par sa victoire aux 4 heures de Silverstone ELMS. On le voit avec Filipe Albuquerque, avec lequel il partage le volant de la Ligier JSP2 du team United Autosport.
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PILOTE DU MOIS
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NOUVEAUX DÉFIS PREMIER PILOTE PROFESSIONNEL SUISSE, APRÈS LES GÉNÉRATIONS SURER ET MENU, MARCEL FÄSSLER A, COMME SES PRÉDÉCESSEURS, OUVERT LA VOIE À NEEL JANI ET SÉBASTIEN BUEMI. LE SCHWYTZOIS TRIPLE VAINQUEUR DES 24 HEURES DU MANS AFFRONTERA DÈS CETTE ANNÉE UN NOUVEAU CHALLENGE EN GT. Par Gérard Vallat
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ngagé en Blancpain, sprint et endurance, VLN et Imsa, Marcel Fässler entame un exercice 2017 à l’agenda très chargé qui l’amènera sur quatre tours d’horloge, à Dubaï, Spa et Nürburgring avec Audi, puis au Mans aves Corvette. Nous sommes revenus avec lui sur sa transition du LMP1 au GT. Revenons sur l’information du retrait d’Audi en LMP1, comment-as-tu pris cette annonce ? Nous l’avons appris deux heures avant la presse, ce qui a surpris tout le monde, mais c’était normal, sinon il y a trop de risques de fuites. Sur le moment on ne réalise pas vraiment. J’étais à l’anneau du Rhin, avant de me rendre à un autre rendez-vous. Je n’avais pas beaucoup de temps pour penser à ce qui se passait, jusqu’à ce que je sois seul dans ma voiture. Là j’ai compris ce que cela signifiait pour nous tous. La fin d’une aventure extraordinaire, celle d’une grande famille. J’ai passé plusieurs coups de fils avec des amis, pour ne pas me sentir seul avec cette nouvelle. J’avais besoin d’en parler, c’était vraiment un choc. La période la plus forte de ta carrière ? C’était un rêve pour moi d’intégrer l’équipe Audi, avec un potentiel, permettant de gagner un jour les 24 Heures du Mans. C’était aussi, un groupe de personnes, comme une seconde famille, dont certains sont devenus des amis. Le trio que nous formions avec Ben et André fonctionnait à merveille, et je n’oublie pas Leena Gad, notre ingénieure qui a été si importante dans nos succès. Je suis tellement fier d’avoir été une petite pièce de cet ensemble.
Quel est le meilleur souvenir qui te restera de cette période ? Incontestablement, Le Mans, c’est tellement incroyable. Tu ne peux jamais oublier cette sensation d’être au milieu de ce podium. Tu comprends quelques jours plus tard ce qui t’est arrivé, aujourd’hui encore j’ai parfois de la peine à y croire. Je pense que je ne revivrai jamais le feeling que j’ai ressenti à ce moment-là. A l’inverse, te souviens-tu d’un moins bon moment ? En 2015 à la dernière course, à Barhain. J’étais vraiment convaincu que nous pourrions décrocher le titre mondial, tout était réuni. J’étais vraiment sûr que c’était possible, alors passer à côté m’a terriblement déçu.
pilote de refuser une telle opportunité. Je resterai flatté de l’intérêt manifesté à mon égard par les dirigeants de Toyota, mais mon avenir ne pouvait pas se décider sur deux seules courses. Parlons en détail de ton programme 2017 ? Je n’ai pas le temps de m’ennuyer, avec les championnats GT3 Blancpain sprint et endurance que je dispute pour Audi, avec Dries Vanthoor et Will Stevens, deux jeunes pilotes très rapides. A côté, je prépare les 24 Heures du Nürburgring et de Spa toujours avec Audi. En parallèle, je participe à quatre courses Imsa en LMGTE pour Corvette.
Aujourd’hui, tu reviens en GT, un nouveau virage dans ta carrière, comme tu en as connu d’autres ? Au début, j’avais toujours le LMP1 en tête, puis j’ai réfléchi que c’était compliqué et qu’il fallait tourner cette page. Revenir en GT ne me pose pas de problème d’égo, la discipline est très relevée. Plusieurs constructeurs sont engagés, il y a d’excellents pilotes, et ce n’est pas évident d’être compétitif immédiatement.
Ce sont deux championnats GT différents, les niveaux sont-ils similaires ? La différence est moins importante entre GT3 et LMGTE qu’avec le LMP1. Le LMGTE permet davantage de travail de développement sur les châssis et l’aérodynamique qu’en GT3, mais globalement le niveau des pilotes et des équipes est assez semblable. La dernière course Blancpain à Monza regroupait 30 voitures en moins d’une seconde, les écarts sont incroyablement serrés. La majorité des pilotes sont très expérimentés.
Une autre information n’est plus secrète, on sait que Toyota t’a proposé le volant de la troisième TS050 pour Spa et Le Mans. Une offre que tu as déclinée ? C’est un honneur que Toyota ait pensé à moi pour ce volant, j’ai apprécié cette proposition. Malheureusement, je n’ai pas pu accepter en raison de mon contrat avec Audi, et Porsche faisant partie du groupe il ne m’était pas possible de piloter une voiture concurrente. Bien sûr, c’est toujours difficile pour un
Après plus de 20 ans de carrière, en monoplace, DTM, GT, LMP1, ta motivation est-elle toujours la même ? Il n’y a aucun doute sur ce sujet, sinon pourquoi continuer. Je fais ce sport pour gagner et je suis autant motivé aujourd’hui que lorsque j’étais plus jeune. J’ai toujours beaucoup de mal à accepter les moments durant lesquels je ne suis pas parmi les meilleurs. J’ai toujours faim de victoires, il me reste passablement de challenges à remporter.
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TEST KIA STINGER
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UNE AUTO... PIQUANTE ! EXCÈS DE MODESTIE OU TIMIDITÉ ? DIFFICILE À DIRE. EN TOUT CAS C’EST SANS TAMBOUR NI TROMPETTE QUE LA KIA STINGER A ÉTÉ PRÉSENTÉE AU DERNIER SALON DE GENÈVE. POURTANT, TOUS LES INGRÉDIENTS SEMBLENT RÉUNIS POUR QUE CETTE VOITURE REMPORTE UN BEAU SUCCÈS COMMERCIAL. Par Roland Christen
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l est évident que ce nouveau modèle Kia – marque rattachée au groupe sud-coréen Hyundai – va encore faire parler d’elle. Présentée au dernier Salon de Genève dans une robe rouge au chic indéniable, cette voiture délibérément sportive possède de sérieux atouts à faire valoir. A commencer par le style de la face avant. Calandre étroite, projecteurs débordant dans les ailes, bouclier agressif avec prise d’air inférieure : tout respire la performance haut de gamme. Et la partie arrière ne demeure pas en reste avec ses feux arrière reliés par un mince bandeau lumineux et surtout les quatre sorties d’échappement dont on se réjouit d’entendre la sonorité en situation dynamique ! Bien entendu, l’intérieur bénéficie aussi d’un traitement sport, avec une disposition ergonomique de l’instrumentalisation.
TROIS MOTORISATIONS
POUR LA FIN DE L’ANNÉE
Pas moins de trois moteurs seront proposés pour cette Kia Stinger. A commencer par un turbodiesel quatre cylindres de 2,2 l, puissance 200 ch à 3800 tr/ min avec un couple maxi impressionnant de 440 Nm. La vitesse maxi de 225 km/h se marie avec une accélération de 0 à 100 km/h en en 7,7 secondes.
Ce nouveau modèle sera la première berline signée Kia disponible avec une configuration propulsion ou traction intégrale. La boîte de vitesses automatique compte 8 rapports qui peuvent être changés manuellement ou laisser l’entière liberté à la gestion électronique embarquée. Cette dernière gère également la suspension à pilotage électronique du type DSC (Dynamich Damping Control). Pas moins de cinq modes de conduite sont proposés, soit Eco, Sport, Sport+, Comfort et Smart. Les utilisateurs ontils vraiment d’une pareille débauche de solutions techniques ? On peut se poser la question. Ce qui est sûr, toutefois, c’est que cette Kia démontre, par la diversité de ses choix, qu’il s’agit d’une marque qui se situe à l’avant-garde. La production de la Kia Stinger doit débuter cet automne et la commercialisation est prévue à la fin de l’année, un joli cadeau de Noël en perspective.
Mais il y a mieux en termes de performance. Tout d’abord avec un 4-cylindres turbo essence 2.0 l, puissance 258 ch et un couple impressionnant de 353 Nm disponible de 1400 à 4000 tr/min. Enfin, les utilisateurs à la recherche du grand frisson seront comblés avec un V6 turbo de 3.3 l, 370 ch à 6000 tr/ min, couple de 510 Nm entre 1300 et 4500 tr/min. Verdict du chrono, 0 à 100 km/h en 5,1 secondes, voilà qui ne manue pas de piquant. Ce qui tombe bien puisqu’en français, Stinger signifie justement aiguillon !
CE NOUVEAU MODÈLE SERA LA PREMIÈRE BERLINE SIGNÉE KIA DISPONIBLE AVEC UNE CONFIGURATION PROPULSION OU TRACTION INTÉGRALE.
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DÉCOUVERTE
© Nienke Krook / LFT
LUXEMBOURG, UNE VILLE QUI GAGNE À ÊTRE CONNUE LE MULTILINGUISME EST L’UN DES ATOUTS DE LA CAPITALE DU GRAND-DUCHÉ. LE CŒUR VERT DE L’EUROPE AUX CONTRASTES ENCHANTEURS S’EST DÉVELOPPÉ, TRÈS TÔT DÉJÀ, EN CARREFOUR DE PLUSIEURS COURANTS ÉCONOMIQUES ET CULTURELS. Publireportage
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ienvenue ! Si vous arrivez à Luxembourg et que vous êtes accueillis dans votre propre langue, ne soyez pas étonnés. Luxembourg est une ville chargée d’histoire, débordant de trésors artistiques et culturels qui ne demandent qu’à être admirés, regorgeant de sites intéressants et de coins pittoresques qui ne demandent qu’à être explorés, truffée d’anecdotes et de légendes qui ne demandent qu’à être racontées.
A Luxembourg, les muses se présentent dans des habits d’apparat. Le Musée d’art moderne Grand-Duc Jean (MUDAM) est la réponse contemporaine d’un designer de renom à un ancien fort militaire, le Fort Thüngen dont la construction date de 1732. L’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei, qui a soufflé ses 100 bougies en avril 2017, a transformé ce lieu militaire stratégique d’antan en un lieu stratégique de la création artistique. Grâce à la Luxembourg Card, l’entrée aux musées du réseau «MuseumSmile» est gratuite. A proximité du MUDAM se trouve la Philharmonie, joyau architectural signé Christian de Portzamparc qui orne la Place de l’Europe. © Nienke Krook / LFT
Si la forteresse de Luxembourg a été un véritable cas d’école de l’architecture militaire européenne, elle a changé maintes fois de propriétaire au cours de son existence. Des ingénieurs italiens, espagnols, belges, français, autrichiens, hollandais et prussiens ont participé à l’extension progressive des fortifications de cette place forte. De leur travail subsistent des vestiges et quels vestiges ! A plusieurs reprises, le Luxembourg vivait à l’heure française. Sous Louis XIV, le génie Vauban a fortifié l’ancien « Gibraltar du Nord ». Depuis 1994, les fortifications et la vieille ville sont classées patrimoine de l’UNESCO.
Envie de découvrir une ville cosmopolite, active et animée mais qui a su garder sa dimension humaine ?
les rochers de la ville constituent un point d’attrait majeur. Elles pouvaient abriter non seulement des milliers de défenseurs avec leur équipement et des chevaux, mais également des ateliers d’artillerie et d’armement, des cuisines, boulangeries, abattoirs, etc. Jusqu’au 5 novembre 2017, les Casemates du Bock accueillent tous les jours les fanas de l’histoire.
Un extraordinaire réseau de 23 km de galeries souterraines – les fameuses casemates – qui ont été taillées dans
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Autre étape obligatoire : du 15 juillet au 3 septembre 2017, le Palais grandducal ouvre ses portes aux visiteurs pour découvrir l’envers du décor de la résidence de ville du Grand-Duc, dont les plus anciennes parties datent du XVIe siècle.
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LE PALAIS GRAND-DUCAL OUVRE SES PORTES
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POLITIQUE ROUTIÈRE
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BUREAUCRATIE INSENSÉE AUX FRONTIÈRES Y A-T-IL UNE DIFFÉRENCE ENTRE UN VÉHICULE DÛMENT IMMATRICULÉ, FRANCHISSANT LA FRONTIÈRE PAR SES PROPRES MOYENS, ET LE MÊME VÉHICULE, POSÉ SUR UNE REMORQUE ? LA DOUANE Y VOIT UNE DIFFÉRENCE NOTABLE. L’ACS N’ACCEPTE PAS CE RAISONNEMENT ET DEMANDE AUX AUTORITÉS CONCERNÉES D’ABOLIR CES MESURES BUREAUCRATIQUES INUTILES.
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i vous franchissez la frontière dans votre voiture privée, cela ne vous posera aucun problème, à condition que le véhicule soit immatriculé en Suisse et muni de plaques d’immatriculation en règle. Mais en pratique, c’est totalement différent. Un véhicule transporté sur une remorque, remplissant les mêmes conditions que la voiture autonome, n’est pas considéré de la même façon. Apparemment, les autorités compétentes ont défini autrefois qu’il s’agirait dans ce cas d’une exportation temporaire de marchandises. Le propriétaire ne peut éviter des problèmes à la douane autrement qu’en se procurant un «carnet de passage» (carnet ATA). Il s’agit d’un document de douane, une sorte de passeport pour le véhicule en question. Il autorise le détenteur à exporter/importer temporairement des véhicules motorisés sans payer des frais de douane. Pour obtenir ce carnet, il faut s’acquitter
d’une taxe et – qui plus est – déposer une caution. Celle-ci servirait à régler la dette douanière, si le véhicule était vendu à l’étranger. Lors de l’exportation et l’importation du véhicule, le carnet ATA est tamponné par la douane. Contre présentation de ce document, la caution est restituée. Vous pensez que cette procédure est compliquée et fastidieuse ? Elle l’est. Et les raisons qui la justifient ne sont pas plus compréhensibles. Où se situe la différence entre un véhicule immatriculé qui franchit la frontière par ses propres moyens et le même véhicule, transporté sur une remorque ? Après tout, en disposant d’un certificat d’immatriculation valable, ils ont fourni tous les deux la preuve que la taxe douanière a été acquittée en Suisse. Ainsi, le certificat d’immatriculation est aussi un document douanier – peu importe de quelle manière le véhicule franchit la frontière.
Thomas Hurter, président central de l’Automobile Club de Suisse
Du côté de l’ACS, nous pensons qu’en établissant une ordonnance aussi insensée, les bureaucrates ont visé bien au-delà d’un objectif raisonnable. Il serait donc grand temps que le département concerné ou l’administration fédérale des douanes s’occupent de cette thématique, afin d’intervenir auprès de la commission européenne compétente à Bruxelles et de trouver une solution satisfaisante pour tous les propriétaires de véhicules concernés.
LES AUTOMOBILISTES PASSENT UNE NOUVELLE FOIS À LA CAISSE Ce week-end (le 21 mai 2017), le peuple suisse est appelé aux urnes pour se prononcer sur la stratégie énergétique 2050. Cette votation concerne non seulement l’alimentation en énergie de notre pays, mais aussi l’utilisation du pétrole, du gaz, de l’essence et du diesel. Dans ce domaine plus spécifiquement, un OUI entraînerait de nombreuses mesures douloureuses de rééducation et de nouveaux règlements. La stratégie énergétique 2050 aurait pour effet non seulement de renchérir l’utilisation de la voiture, mais elle la limiterait aussi. Pourquoi ? Parce que les objectifs visés, à savoir la diminution de moitié de la consommation d’énergie globale au cours
des prochaines 18 années, ne pourraient être atteints autrement. Ainsi, à Berne, une intervention demandant l’interdiction à partir de 2025 des véhicules avec moteur à combustion est en cours. D’autres épées de Damoclès qui flottent au-dessus des têtes des automobilistes : le contingentement des activités de voyage, des limitations de vitesse supplémentaires ou l’utilisation de la voiture un jour sur deux seulement. Des revendications visant une taxe d’entrée pour accéder aux centres des villes ou la tarification de la mobilité «Mobility Pricing» sont également à l’ordre du jour. En cas d’acceptation de la stratégie énergétique 2050, le prix du litre d’essence ou diesel augmentera de
26 centimes par litre. Pour un véhicule consommant 8 litres/100 km et effectuant 20’000 km par an, la facture de carburant pèserait sur le budget de l’automobiliste avec un surplus de 416 francs par an. Bien entendu, ces coûts supplémentaires grèveraient aussi les transports et seraient répercutés sur le prix des marchandises. Le citoyen ordinaire payerait donc au moins doublement le prix pour la stratégie énergétique. Dans l’intérêt de ses membres, l’ACS s’engage pour le NON à la stratégie énergétique 2050. Le transport individuel ne doit pas se faire plumer davantage encore ! Markus Rutishauser
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BILLET DU PRÉSIDENT
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CABRIOS ET MOTOS A L’HEURE DE RÉDIGER CES LIGNES CONSACRÉES AUX CABRIOLETS ET MOTOS, LA MÉTÉO SEMBLE BLOQUÉE SUR LES SAINTS DE GLACES... UN PEU RÉFRIGÉRANT POUR SE LIVRER AUX JOIES DE LA CONDUITE À L’AIR LIBRE. Par Jean-David Pelot, président ACS Vaud.
T
outefois, comme les nombreux visiteurs du Salon de l’auto de Genève ont pu s’en rendre compte, les constructeurs ont remis à jour certains de leurs modèles classiques ou mieux encore, ont concocté des modèles tout beaux, tout neufs. Malgré les exigences légales de plus en plus exorbitantes de sécurité et de restrictions en tous genres, la joie de conduire les cheveux au vent n’a pas fléchi et fait baisser les ventes. Les modèles proposés, du plus petit véhicule aux grandes marques prestigieuses, incluent des solutions innovantes et la qualité des finitions n’a rien à voir avec le plastique dur de ma pourtant sémillante première voiture, une Spitfire Mk IV, qui ne protégeait de pas grand-chose et, surtout, impliquait un linge éponge sur les genoux en cas de pluie... On ne peut que louer les constructeurs d’avoir remis au goût du jour le toit dur rétractable inventé par Peugeot sur le modèle 402 Eclipse de 1937. Celui-ci permet une modularité de bon aloi pour qui veut à la fois disposer d’une berline et d’un cabriolet. Du côté des deux roues, les nouveaux modèles sont arrivés en nombre et chacun pourra sans doute trouver une selle sur laquelle s’assoir pour de grandes chevauchées sauvages, ou plus raisonnablement pour se faufiler entre les voitures dans les embouteillages. Reste que la question de l’absence d’un circuit en Suisse oblige les motards à faire 400 km ou plus pour rouler à l’étranger. C’est d’autant plus triste que parmi les différentes catégories de championnat, nous avons de sérieux arguments à faire valoir. En Motos 3, où Thomas Lüthi a été champion du monde, et en Motos 2 où le même Lüthi a été vice-champion du monde en 2016, nous avons un grand nombre de Suisses qui sont autant d’espoirs pour le sport moto national. C’est encore plus vrai en Super stock, antichambre de la Super bike.
RESTE QUE LA QUESTION DE L’ABSENCE D’UN CIRCUIT EN SUISSE OBLIGE LES MOTARDS À FAIRE 400 KM OU PLUS POUR ROULER À L’ÉTRANGER. En Motos GP, où triomphe Valentino Rossi, il n’y a pas encore de Suisses car il n’y a pas d’écurie ou pas d’écurie car pas de pilote ! Cela constitue à n’en pas douter une très sérieuse limitation dans la progression. Or, il existe un intérêt certain à avoir un circuit, ne serait-ce que du seul point de vue économique. Le circuit du Mugello est loué 45’000 euros/jour avec le staff de médecins, d’hélicoptères médicalisés,
de commissaires de courses, de nettoyeurs, etc. Les circuits permettent aussi de perfectionner sa conduite et d’éviter de «lâcher la soupape» sur route ouverte. Au surplus, nous disposons à moindres frais d’aérodromes militaires désaffectés, lesquels constituent des pistes idéales d’au moins 3,5 km de lacets et de rectilignes. Actuellement, il est aisé de limiter le bruit à 100 ou 110 dB, soit des nuisances largement inférieures à celles des avions. Enfin, je ne voudrai pas clore cet éditorial sans vous rappeler de mettre de la protection solaire, de porter le casque et de signer et faire signer l’initiative contre les excès de Via Sicura dont vous trouverez les exemplaire en ligne. Bonne route et bon printemps !
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SECTIONS ACS
GENÈVE
LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES ! NOUS AVONS LE PLAISIR DE VOUS INFORMER QUE LES INSCRIPTIONS POUR LA 5e ÉDITION DU SLALOM DE GENÈVE SONT OUVERTES ! Les inscriptions sont ouvertes (max. 110 voitures par jour). Le parcours reste identique à celui de 2016. Ce slalom comptera pour le championnat suisse des slaloms. Samedi et dimanche, Slalom LOCal ouvert à toute personne possédant son permis de conduire ainsi qu’une voiture immatriculée. Dimanche, ouvert aux pilotes licenciés avec voiture de course (licences étrangères autorisées).
INSCRIPTIONS WWW.SLALOM-DE-GENEVE.CH WWW.GO4RACE.CH PAGE FACEBOOK DU SLALOM
Collection Classica Home un revêtement de sol pas comme les autres... s... Classica Home S.A. www.classica-home.ch info@classica-home.ch Chemin de Grange-Collomb 4 1212 Grand-Lancy / Genève Tél. +41 (0) 22 304 12 20
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VAUD
PROJET PILOTE DE 30 KM/H À LAUSANNE
LE CANTON DE VAUD ET LA VILLE DE LAUSANNE VONT MENER UNE EXPÉRIENCE PILOTE À LAUSANNE EN ABAISSANT LA VITESSE DE 50 À 30 KM/H SUR LES AVENUES DE BEAULIEU ET VINET ENTRE 22H00 ET 06H00.
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source : Google
Les partisans de ce projet invoquent des arguments sécuritaires et la diminution des nuisances sonores pour justifier ce projet. Toutefois, les milieux routiers émettent de forts doutes quant à la pertinence d’une telle mesure. En effet, l’efficacité en termes de bruit et de sécurité demeure très relative alors que l’abaissement de la vitesse à 30 km/h entrainera à coup sûr des effets secondaires indésirables. En particulier, le trafic se reportera dans les quartiers et sur les routes non concernées par la mesure puisque les automobilistes n’auront plus aucun intérêt à emprunter les axes principaux. D’un point de vue technique, des doutes apparaissent quant à la diminution
effective des nuisances sonores, notamment en raison de la forte pente de l’avenue de Beaulieu. Le respect de ces nouvelles limitations sera problématique la nuit et pourrait donner lieu à l’application du tant controversé «délit de chauffard». Cette mesure sera difficilement compréhensible et peu lisible. Partant, elle créera des incertitudes auprès des automobilistes. Enfin, la mise en œuvre de cette mesure nécessitera la réalisation d’aménagements routiers, comprenant la réduction de la taille de la chaussée, afin de forcer les automobilistes à ralentir. Cette réalisation générera des désagréments pour les utilisateurs des axes concernés et les habitants du quartier
et compliquera encore la circulation sur ces axes durant la journée. En l’état, et à notre connaissance, aucun recours n’a été déposé contre l’adoption de cette décision, qui devra être renouvelée au printemps 2018. En revanche, un groupe restreint va être constitué afin d’accompagner ce projet. Les milieux routiers y seront représentés. Notre Club suivra de près l’avancement de ce dossier et, le cas échéant, utilisera tous les moyens utiles pour défendre les intérêts des automobilistes. Notre secrétariat se tient à votre disposition pour répondre à toute question ou vous renseigner sur l’avancement du projet et les possibilités de vous y opposer.
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NEUCHÂTEL
SECTIONS ACS
NOTRE PILOTE DU MOIS
PORTRAIT DE LAURENT REUCHE. PASSIONNÉ DE RALLYE, BIEN CONNU DANS NOTRE CANTON. UN BRENASSIER DE 42 ANS, CHAMPION SUISSE DES RALLYES ET VAINQUEUR, EN 2010, DU PRESTIGIEUX VOLANT PEUGEOT 207. Passionné de rallye depuis l’enfance et les moments passés aux bords des spéciales à attendre passer mon papa, j’ai débuté assez tard, à l’âge de 25 ans. Mes débuts ont eu lieu lors de la Ronde d’Ajoie 2000 au volant d’une Peugeot 106 N2 achetée à un pilote de la région. Ce coup d’essai s’est soldé par un abandon mécanique. Nullement découragés, ma navigatrice et moi avons remporté la classe au Rallye du Valais, un mois plus tard. Suite à un nouvel abandon mécanique début 2001, j’ai choisi de préparer la voiture pour m’essayer au pilotage sur terre, en championnat de France. 2002 fut une année d’apprentissage, avec trois abandons et une victoire de classe, mais le virus de la terre était attrapé ! 2003 sera une année de transition avec seulement deux départs conclus par deux victoires de classe. Mais une nouvelle voiture était en construction dans mon garage, une Peugeot 206 du Volant Peugeot (formule de promotion de la marque). 2004 coïncide avec le retour en championnat suisse. L’attaque ne manquait pas, mais, après un podium au Rallye du Chablais, la voiture fut détruite au Rallye du Mont-Blanc. Tout était à reconstruire…
Après un hiver passé à réparer la voiture, nous retournons sur la terre française dans le cadre du très relevé Volant Peugeot. Après deux saisons d’apprentissage (2005, 2006), les efforts sont récompensés par une première victoire au Rallye Terre de Langres 2007. Viennent ensuite deux podiums au général de fin de saison du Volant Peugeot en 2008 et 2009. La saison 2010 sera celle de la consécration avec LA victoire dans le prestigieux Volant Peugeot et trois manches remportées ! Grâce à cette victoire, l’aide de Peugeot et de nos fidèles partenaires, nous avons la chance de pouvoir participer au championnat suisse avec une voiture capable de gagner. Coup d’essai, coup de maître, nous le remportons dès notre première participation et notre première saison au volant d’une voiture de ce niveau. La suite fut plus difficile. Pas simple en effet de réunir des budgets pour piloter des voitures performantes. Néanmoins, grâce à nos partenaires privés, nous remportons encore le Rallye du Valais 2012. 2013, 2014 et 2015 seront les années Renault, avec un soutien important de Renault Sport et de Renault Suisse, qui nous verront participer à de
belles et prestigieuses épreuves : Rallye du Valais (2x), Tour de Corse et Rallye de Monte-Carlo. A ces occasions, nous monterons plusieurs fois sur le podium de la catégorie 2 roues motrices. Je profite de ce message pour transmettre un grand merci à tous nos partenaires ainsi qu’aux différents navigateurs qui m’ont accompagné durant toutes ces saisons. Et qui sait, si un partenaire ambitieux et motivé passe par là, pourquoi ne pas participer au Rallye du Valais 2017 ?
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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE C’EST AVEC UN IMMENSE PLAISIR QUE LA 109e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACS SECTION NEUCHÂTELOISE S’EST DÉROULÉE AU RESTAURANT DE LA CROISÉE, À MALVILLIERS, LE 25 AVRIL DERNIER. 110 participants se sont retrouvés pour partager un moment de la vie de la section neuchâteloise. La croissance de son effectif est toujours aussi réjouissante, puisque le cap des 3’700 membres a été franchi en juillet 2016. Le président Christophe Hurni a tout d’abord souhaité la bienvenue aux nombreux invités et en les remerciant de leur soutien. Il s’est réjoui de pouvoir compter sur la nouvelle équipe de direction de l’ACS, à Berne, et de la nouvelle énergie qui y règne depuis janvier 2017. Pour tous les membres, l’objectif est de maximiser les synergies du sport auto et de partager avec le plus grand nombre la même passion de l’automobile! Au total, 22 pilotes ont pu être
SORTIE CIRCUIT LIGNIÈRES 05 MAI 2017
félicités pour leur dynamisme sportif et ont reçu une jolie coupe et des primes. L’ACS section neuchâteloise a aussi tenu à remercier ses plus fidèles membres de plus de 25, 40 et 50 ans de sociétariat, ainsi que les membres de son comité pour le travail effectué durant l’année. Unis avec leur partenaire La Zurich Assurances depuis plus de 17 ans, c’était également l’occasion de les remercier par des primes et les féliciter pour leurs belles performances de vente. Les convives se sont ensuite retrouvés pour un apéritif dinatoire offert par l’ACS section neuchâteloise en toute convivialité.
La sortie sur circuit à Lignières s’est déroulée le 5 mai dernier, il faisait un temps extraordinaire et ensoleillé. Cela a permis à une vingtaine de participants d’être présents pour répondre à leur passion. L’ACS section neuchâteloise et la Scuderia Tayfin ont eu bien du plaisir à partager la passion du pilotage avec leurs participants sur le circuit de Lignières et ont clôturé l’après-midi par un sympathique apéritif.
JOURNÉES ESSAIS LIBRES POUR GT ET MONOPLACES 10 avril 25 mai 20 et 21 juin 21 et 22 août 20 septembre Décembre
SPA-Francorchamps GP (7.0 km) Paul Ricard Le Castellet GP (5.8 km) Dijon-Prenois (3.8 km) Magny-Cours GP (4.4 km) Hockenheim GP (4.6 km) Yas Marina GP Abu Dhabi (5.6 km)
STAGE DE PILOTAGE EN FORMULE RENAULT 2.0 11 mai
Magny-Cours Club (2.6 km)
Sports-Promotion Sàrl — Case postale 112 — CH-2019 Chambrelien tél et fax +41 (0)32 8422649 — portable +41 (0)79 2406251 — info@sports-promotion.ch
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VALAIS
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* Est assuré le membre dont le nom figure sur la carte de membre ACS, ainsi que toutes les personnes vivant avec lui sous le même toit ou qui regagnent régulièrement son ménage le week-end ou y séjournent la semaine et qui, au moment de la survenance de l’événement assuré, ont leur domicile civil en Suisse ou dans la Principauté de Liechtenstein (art. 201.1 CGA ACS 2016).
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LE COIN DES MEMBRES
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