Auto - ACS 271 (octobre 2017) by actual pub

N° 271 | octobre 2017 | CHF 4.50

Magazine de l’Automobile Club de Suisse

‘ Voiture

d exception

HONDA NSX Pages 06-08

News ‘

Rallye du Valais

Sport automobile

INTERVIEW DE RICHARD CHASSOT

CONSTAT DE FIN DE SAISON

L ACTUALITÉ AUTOMOBILE

Pages 16-19

Pages 04-05

Pages 09-11

ACS Visa Card ACS Visa Card Classic – comprise dans votre cotisation d’adhésion!* À commander dès à présent sur www.acs.ch/visacard Une carte de crédit – de nombreux avantages! • Pratique: La carte Visa ACS vous permet de régler vos achats sans espèces dans le monde entier. Payer sans contact est simple. Pour les petites sommes, il suffit de passer brièvement la carte devant le lecteur et voilà! Votre achat est payé. • Transparent: Le décompte mensuel ainsi que les UBS Online Services vous permettent d’avoir le contrôle total sur vos dépenses. • Sûr: Une puce à la pointe de la technologie et dotée d’un PIN, un système d’alerte en cas de transactions douteuses ainsi que la norme de sécurité internationale «3-D Secure» pour vos achats en ligne vous garantissent une sécurité maximale. • Profitable: En tant que participant(e) au programme bonus UBS KeyClub, vos achats vous donnent droit à de précieux points bonus que vous pourrez utiliser comme de l’argent liquide auprès de tous les partenaires KeyClub et pour des offres spéciales. • L’assurance d’être assuré: En réglant vos voyages en transports publics avec votre ACS Visa Card, vos proches et vous-même bénéficiez automatiquement et gratuitement d’une couverture d’assurance contre les accidents. • Avantageux: Tarif préférentiel pour location de voiture chez SIXT sans dépôt de caution et bien plus encore. En échange d’un supplément de CHF 100.– (1ère année gratuite) ajouté à la cotisation d’adhésion ACS, l’ACS Visa Card Gold vous est proposée avec une limite plus élevée et davantage de prestations. * Offre réservée aux membres ACS domiciliés en Suisse

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ÉDITORIAL

AUTOMOBILE News.........................................................................04-05 Voiture d’exception – Honda NSX.......................06-08 Mémoire – Le village d’Oradour................................ 15 Tests auto – Jaguar F-Pace....................................... 20 Honda Civic Type R............................. 21 INTERVIEW Rallye – Richard Chassot.....................................09-11 Rencontre – Philippe Siffert................................12-13 SPORT AUTOMOBILE Constat de fin de saison......................................16-17 Champions at home.................................................... 18 Pilote du mois – Nico Muller..................................... 19

u 26 au 28 octobre prochain, le Valais aura la chance de vivre au rythme du Rallye international du Valais sous l’égide de Richard Chassot et son équipe. Après les belles années de l’ère Christian Dubuis, un vent nouveau va souffler sur l’un des événements phare du sport automobile suisse. Les défis des nouveaux organisateurs sont nombreux pour maintenir cette manifestation au niveau international et pourquoi pas, viser des horizons encore inexplorés. Ils pourront compter sur une équipe de bénévoles dévoués ainsi que sur un public fidèle et passionné. En Romandie, la cote de popularité du Rallye du Vin, comme nous l’appelons encore en Valais, est toujours très élevée. Pour bon nombre de Valaisans, les souvenirs de notre jeunesse sont bercés par les vrombissements des bolides et des champions qui ont fait la renommée de ce rallye. Cependant, les bons souvenirs et les réussites du passé ne sont pas des garanties pour le futur. Aujourd’hui, le monde automobile et le Rallye international du Valais vont devoir s’adapter à de nouvelles donnes toujours plus contraignantes dans un environnement publicitaire toujours plus tendu. Le Valais ayant la chance d’accueillir deux courses automobiles de niveau international, Il faudra faire preuve d’imagination pour toucher un public plus large, ainsi que de nouveaux partenaires. Il est également souhaitable, pour la pérennité de cette manifestation, que les acteurs du sport automobile mais également la promotion touristique et économique, soutiennent et s’engagent au côté de la nouvelle équipe. C’est en effet une chance de pouvoir compter sur un événement de cette envergure, et les images retransmises dans les différents médias sont autant de cartes postales pour la promotion de notre région.

VOTRE CLUB Partenariat ACS............................................................ 23 Billet du président central......................................... 24 Billet du président – Julien Broquet........................ 25 La vie des sections ACS......................................26-29 Le coin des membres................................................. 30

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Nous vous attendons donc nombreux, fin octobre en Valais, pour suivre cette manifestation et vous souhaitons de belles émotions.

Stéphane Monnet, président ACS Valais

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TIRAGE CONTRÔLÉ 15’248 exemplaires ÉDITEUR ACS | info@actualpub.ch ABONNEMENT 8 numéros CHF 38.paraît 8 fois l’an PRIX DE VENTE CHF 4.50

PROCHAINE PARUTION : 10 NOVEMBRE 2017

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Dominique Poupaert RÉDACTION Gérard Vallat Pierre Thaulaz Roland Christen

ADRESSE RÉDACTION Case postale 68 CH-1213 Onex T 022 342 80 00 F 022 342 65 68 info@actualpub.ch

RÉALISATION ET CRÉATION AA Actual Pub SA Benoît Stolz PHOTOS ARC, showmedialive, journalistes IMPRIMÉ EN SUISSE Stämpfli SA

PUBLICITÉ AA Actual Pub SA CP 68 | CH-1213 Onex T +41 22 343 03 43 F +41 22 432 65 68 info@actualpub.ch

ISSN 2297-3575 Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque, distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie

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NEWS

OPEL INSIGNIA SPORTS TOURER GSI Quelques mois après le lancement de la berline, l’Opel Insignia Sports Tourer GSi a été présentée officiellement à Francfort. Un break sportif propulsé par un nouveau moteur diesel BiTurbo de 210 ch pour un couple maxi de 480 Nm à partir de 1500 tr/min. Egalement au programme, un 2-litres essence turbo développant une puissance de 260 ch pour un couple maxi de 400 Nm. La capacité de chargement peut atteindre 1665 litres banquette arrière rabattue.

Par Pierre Thaulaz

NISSAN LEAF Présentée officiellement en septembre dernier à Tokyo, la Nissan Leaf deuxième génération ne s’est pas contentée de changer de robe pour mieux briller face à ses concurrentes 100 % électriques. Sa batterie de 40 kWh (30 kWh sur la version précédente) offre une capacité énergétique augmentée. Il s’ensuit une autonomie de 378 km selon les normes NDEC (contre 250 km auparavant). La nouvelle Leaf hérite également de nombreuses aides à la conduite, dont la fonction ProPilot, un système de conduite semi-autonome maintenant la voiture sur sa voie, ainsi que l’e-Pedal. Ce dispositif permet d’accélérer et de freiner à l’aide d’une seule pédale.

DACIA DUSTER Le Duster 2e génération fera-t-il aussi bien que son prédécesseur, vendu à 2 millions d’exemplaires depuis son lancement en 2010 ? Rien n’est impossible pour ce SUV au rapport qualité-prix quasiment sans égal. L’évolution stylistique est indéniable, et tant pis si les designers maison ont piqué dans la boîte à idées de Jeep. Les feux arrière du Duster rappellent en effet ceux du Renegade. Mais peut-être ne s’agit-il là que d’un clin d’œil ?

SEAT ARONA Dévoilé fin juin, mais lancé officiellement à Francfort, le nouveau Seat Arona adopte la plateforme de l’Ibiza. Long de 4,1 m, ce nouveau SUV urbain est proposé à choix avec des motorisations essence de 95, 115 et 150 ch (le nouveau 1,5 TSI) et des TDI de 95 et 115 ch. Une version au gaz naturel de 90 ch est également au programme.

FORD ECOSPORT Le nouveau Ford EcoSport adopte pour la première fois la transmission intégrale Intelligent-AWD. Cette technologie mesure l’adhérence des roues et peut ajuster le couple entre le train avant et le train arrière en moins de 20 millisecondes. La transition d’un train à l’autre s’opère de manière parfaitement fluide et permet une meilleure tenue de route, notamment sur terrain glissant. Autre nouveauté, l’arrivée du moteur diesel Ford EcoBlue 1,5 l. de 125 ch. Le SUV hérite par ailleurs de la déclinaison sportive ST-Line, inspirée des véhicules Ford Performance.

SUZUKI SWIFT SPORT La nouvelle Suzuki Swift Sport a fait ses débuts officiels à l’occasion du Salon de Francfort. Bénéficiant d’un lifting complet, le modèle de la 3e génération revendique un poids à vide abaissé de 80 kilos à 970 kilos. Il est animé par un moteur Boosterjet 1,4 l. de 140 ch pour un couple maxi de 230 Nm.

VW T-ROC VW complète sa gamme avec le T-Roc, un SUV compact se positionnant juste en dessous du Tiguan. Comme son grand frère, il repose sur la plateforme modulaire à moteur transversal (MQB). Disponible en 2 roues motrices ou en traction intégrale 4Motion, cette dernière proposée en association avec la boîte à double embrayage DSG à 7 rapports, le T-Roc embarque à choix trois moteurs à essence (TSI) et trois moteurs diesel (TDI). La gamme de puissances proposée en prévente s’étend de 115 à 190 ch.

RENAULT MEGANE R.S.

70 ANS DE FERRARI

Déjà aperçue dans sa tenue de camouflage, la nouvelle Renault Megane R.S. a été présentée en première mondiale à Francfort. Propulsée par un nouveau moteur 1,8 l. de 280 ch, elle bénéficie d’une offre châssis encore plus aboutie, grâce à la technologie 4Control et ses 4 roues directrices, une première sur le segment.

Des centaines de Ferrari venues de toute l’Europe ont déferlé le 9 septembre dernier sur Maranello pour fêter les 70 ans de la marque créée par l’incomparable Enzo. La vente aux enchères organisée pour l’occasion (ici une Ferrari 275 GTB de 1966 dessinée par Pininfarina et carrossée par Scaglietti) en a naturellement fait saliver plus d’un.

SALON DE L’OCCASION

SALON DE GENÈVE

Pour son quart de siècle, le Salon de la voiture d’occasion, qui se tient du 6 au 8 octobre à Palexpo (halle 6), prévoit d’exposer plus de 700 véhicules au meilleur prix et dans un excellent état. L’entrée est libre et un grand concours permettra à chacun des six lauréats de bénéficier d’une réduction de 1000 francs sur l’achat d’un véhicule acquis pendant les trois jours de la manifestation.

S’il n’en reste qu’un… ce sera Genève. De nombreuses marques, dont Peugeot et Fiat, ont fait l’impasse sur le Salon de Francfort. Le Mondial 88 de Paris, déserté notamment par Ford et Volvo en 2016, international se déroulera sur 11 jours en 2018, et non plus sur deux et accessoires semaines. Seul le Salon de 8–18 mars 2018 Genève Genève paraît devoir échapper aux coupes budgétaires et #GimsSwiss www.gims.swiss autres décisions marketing des constructeurs automobiles. Normal dès lors que ses organisateurs aient choisi «une voiture verte en route vers l’avenir» pour illustrer l’affiche de l’édition 2018. e

Salon de l’auto

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VOITURE D’EXCEPTION

MISS GEISHA & MR. SAMURAÏ DERNIÈRE CRÉATION EN PROVENANCE DE L’EMPIRE DU SOLEIL LEVANT, LA NOUVELLE HONDA NSX MATÉRIALISE SUR ROUES LES CONTRASTES D’UNE NATION ET DE SON PEUPLE, À LA FOIS EMPRUNTS DE DÉLICATESSE, MAIS AUSSI D’UNE PUISSANCE CERTAINE. Par Gérard Vallat

uccédant à son ainée, dont la présentation remonte à pratiquement trois décennies, la Honda NSX du XXIe siècle revendique le même esprit que sa devancière. A l’époque, nous étions vers la fin des années 80, Honda créait la sensation en hissant avec succès la NSX sur un marché jusque-là réservé aux marques telles Porsche ou Ferrari, un peu seules à occuper le terrain. D’entrée de jeu, «l’intruse» opposait à ses rivales son haut niveau de technologie, mais aussi sa polyvalence. Un scénario qui se reproduit à l’identique avec cette NSX du troisième millénaire. Concernant ce point précis, je resterais un peu plus réservé en ce qui concerne la ligne et l’esthétique, tant la nouvelle est nettement plus agréable visuellement que ne l’était la vénérable ancienne. Récompenses de cet excellent travail des designers, les innombrables

pouces levés par les piétons, mais aussi le nombre de smartphones en mode photographie au passage de la belle. Etonnante, au premier regard, on pourrait croire qu’il s’agit d’une des dernières créations italienne, ou encore un produit de Woking. Une impression rectifiée dès la lecture du sigle Honda, bien placé en évidence aux deux extrémités de cette magnifique carrosserie, à la fois agressive et délicate, mais aussi bien plus travaillée qu’il n’y parait. L’aérodynamique, qui ne fait appel à aucun aileron, est le résultat d’un profond travail traduit par des prises d’air avant et latérales. Des ouvertures canalisant l’air destiné à refroidir les freins et le moteur, avant de s’échapper par l’arrière, générant au passage l’appui aérodynamique, associé au diffuseur prolongeant le fond plat. Rien d’ostentatoire, mais d’une efficacité garantie.

VAISSEAU CONFORTABLE ET SUPERCAR DÉCOIFFANT

Pénétrer à bord de la Honda NSX exige le minimum de souplesse qui sied au conducteur/pilote de grande sportive. Une fois bien calé dans le siège baquet, regard, pieds et mains entrent en contact tactile et visuel avec la machine. Visuellement, cet intérieur est conforme à ce que l’on attend d’une telle voiture, fioritures de carbone mises à part, on ressent l’atmosphère soignée et sobre du Japon. Une sobriété équivalente caractérise le son émis par le double échappement central qui n’écorche pas les tympans. Quatre modes, Quiet, Sport, Sport + et Track, sont disponibles sur simple rotation de la grosse mollette placée sur la console centrale. Au démarrage et en utilisation urbaine, j’ai particulièrement apprécié la discrétion procurée par le mode Quiet, qui permet

de déplacer la NSX par la seule force de ses moteurs électriques. Eh oui, nous avons à faire à une technologie hybride, encore une particularité qui distingue la japonaise de ses rivales. Sorti des encombrements urbains, libres à vous de changer le mode de gestion quand bon vous semble. En effet, passer de Quiet à Track se fait en moins de temps qu’il faut pour le dire et libérer le monstre qui sommeille. Réelle Supercar sur ses modes Sport+ et Track, la NSX dispose de la cavalerie de 581 chevaux délivrés par l’action simultanée de ses moteurs thermiques et électriques, mais aussi d’un raffermissement de sa suspension et un durcissement de la direction. Testée sur les petites routes du Vercors en mode Sport+, la voiture fait étalage de la qualité de ses suspensions, ainsi que de l’extraordinaire précision de son train avant qui bénéficie d’une gestion vectorielle du couple. Absolument bluffant, tout comme le freinage endurant et puissant, assuré par les gros disques carbo-céramiques. Du vrai pilotage, au cœur d’un habitacle très confortable, absolument pas fatiguant. Le bonheur à l’état pur cette Honda. A LA POINTE DE LA TECHNOLOGIE

Electrique, thermique, hybride, simple outil de déplacement, ou objet de rêve toujours ludique… que sera la voiture de demain ? Honda donne déjà une réponse très alléchante avec sa NSX, petit bijou de technologie dispensateur de plaisir intense. Implanté en son centre, un V6 biturbo 3.5 litres de 507 chevaux est soutenu par trois moteurs électriques répartis entre le train avant, qui reçoit un propulseur de 37 chevaux dans chacune de ses roues, et un troisième élément greffé à l’arrière développant quant à lui 49 chevaux. Pour répartir les 581 chevaux au total, sur les quatre roues, Honda a conçu une boite de vitesses à double embrayage et neuf rapports. Le poids de l’ensemble dépasse les 1700 kilos, un poids jamais ressenti au cours de notre essai. Reste le prix du plaisir qui navigue entre 190’000.– et 200’000.– CHF. Suite page 14

L’AÉRODYNAMIQUE, QUI NE FAIT APPEL À AUCUN AILERON, EST LE RÉSULTAT D’UN PROFOND TRAVAIL TRADUIT PAR DES PRISES D’AIR AVANT ET LATÉRALES.

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VOITURE D’EXCEPTION

PROPULSÉE PAR LE V6 3.5 TURBOCOMPRESSÉ LA GT3, DÉPOUILLÉE DE SES ÉLÉMENTS DE CONFORT AVOUE 1240 KG SUR LA BALANCE, CONTRE 1775 KG POUR LA VERSION ROUTIÈRE. LA PUISSANCE ANNONCÉE FRÔLERAIT LES 550 CHEVAUX.

L’EXAMEN DE LA PISTE

Ambitieuse dans sa version routière, la Honda NSX prend également place sur les grilles de départ de différents championnats pour se hisser parmi les meilleures GT du monde. Homologuée dans la classe GT3, la nippone a déjà signé pole position et victoire dans le cadre du championnat américain Pirelli Sprint, avec Peter Cox et Mark Wilkins au volant. Une série très compétitive, qui a connu six vainqueurs différents, au terme des six premières courses disputées. Boosté par le potentiel de cette machine, le microcosme de l’univers GT3 peut maintenant disposer de la Honda NSX version compétition. Développée par Honda R&D au Japon, en partenariat avec JAS Motorsport (Italie) et Honda Performance Development (HPD) aux Etats-Unis, cette voiture, très proche de sa sœur routière en apparence, se

différencie notamment par l’absence de transmission intégrale et de sa technologie hybride, proscrite dans cette discipline. Propulsée par le V6 3.5 turbocompressé La GT3, dépouillée de ses éléments de confort avoue 1240 kg sur la balance, contre 1775 kg pour la version routière. La puissance annoncée frôlerait les 550 chevaux, soit la cavalerie avouée par l’ensemble des voitures engagées dans les séries GT3. Dernier détail, le prix annoncé est

fixé à 465’000.– euros. Eligible sur un plan mondial, dans les championnats et épreuves spécifiques Blancpain GT Series, 24 Heures du Nürburgring, Pirelli World Challenge, IMSA Sports Car Series, Blancpain GT Asia Series et GT Asia, Super GT et GT300 au Japon, Australian GT et Intercontinental GT Challenge, la Honda NSX GT3 affrontera Porsche, Ferrari, Aston Martin, Bentley, Audi, Lamborghini et autres Jaguar à pied d’égalité. Que le meilleur gagne…

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RALLYE

«ÇA ME FAIT PENSER UN PEU AU CYCLISME…» RICHARD CHASSOT EST LE NOUVEL «ARCHITECTE» DU RALLYE INTERNATIONAL DU VALAIS SE DISPUTANT DU 24 AU 26 OCTOBRE. LA MISSION DE MONSIEUR TOUR DE ROMANDIE ? PROPOSER DE NOUVELLES ANIMATIONS AU GRAND PUBLIC TOUT EN CONSERVANT LES SPÉCIALES CLASSIQUES QUI FONT LE BONHEUR DES PASSIONNÉS. Par Pierre Thaulaz

UTO : Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans l’organisation du Rallye du Valais ? Riachard Chassot : Je n’avais pas pour vocation à organiser un rallye. Notre société gère différents gros événements, dont le Tour de Romandie. Christian Dubuis et Philippe Rauch sont sur le Tour de Romandie depuis 10 ans, ce dernier s’occupant de la sécurité sur le Tour de Romandie et sur le Rallye du Valais. Christian souhaitait passer gentiment la main, l’idée était : on se connaît, on maîtrise plus ou moins les événements sur l’espace public, on connaît les gendarmeries et l’organisation, dès lors pourquoi ne pas avoir un deuxième événement international ? Par contre, je ne suis pas un connaisseur du rallye. J’ai souvent tendance à dire qu’au début je connaissais le vélo mais pas l’organisation et j’ai pris le Tour de Romandie, et maintenant je connais l’organisation mais pas le rallye et j’ai pris le Rallye du Valais. La condition était que Christian reste en tout cas 2 ans avec la nouvelle structure qu’on a mise en place. Quel est votre lien personnel avec le sport automobile ? Un lien naturel. Quand on est cycliste, on est très lié au sport professionnel, aux athlètes. J’étais du même village (réd. : Cugy FR) que Johnny Niederhauser, qui a fait beaucoup de circuit par la suite sous le nom de Johnny Hauser. On était les deux sportifs du village, donc je connais assez bien les tenants et les aboutissants du sport automobile, en tous les cas dans son mode de financement. Le Rallye du Valais, je le connais comme spectateur ou comme invité. J’habite à côté de Christophe Hofmann, qui était le copilote d’Olivier Burri. Olivier, je le

connais bien puisqu’on se voit à l’occasion de certaines manifestations en rapport avec le sport. L’intensité du rallye, je trouve ça extraordinaire. Ça me fait penser un peu au cyclisme, parce qu’on est sur des terrains inconnus, qu’il s’agit de découvrir dans l’instant. Une descente à vélo d’un grand col, même si on n’a pas de copilote, ça se rapproche un peu du rallye. On ne sait jamais exactement ce que l’on va trouver dans le virage. Cet instinct-là, je l’avais, après, passer à l’organisation, c’est autre chose.

LA CONDITION ÉTAIT QUE CHRISTIAN RESTE EN TOUT CAS 2 ANS AVEC LA NOUVELLE STRUCTURE QU’ON A MISE EN PLACE.

Comment abordez-vous l’organisation de ce rallye ? Il fallait être en Valais pour travailler sur le Rallye du Valais. On a donc monté une structure propre (réd. : Global Events) basée à Martigny et je me suis occupé de l’aspect stratégique : qui va organiser quoi, comment, dans quelle structure juridique ? L’organisation du rallye proprement dite est du ressort de Cédric Borboën, le directeur général, de Corinne Rimet-Baume, la secrétaire générale, de Christian Dubuis et de Philippe Rauch qui sont les spécialistes du produit. On a créé une association pour le Rallye du Valais, afin que ce dernier n’appartienne pas à une société. On ne sait jamais, c’est un patrimoine qu’on ne veut pas vilipender Suite page 10

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RALLYE

Vous coiffez le tout ? Voilà. Le Tour de Romandie, c’est un peu différent car je connais très bien le cyclisme, mais pour ce qui est des autres organisations, bien souvent je m’occupe de la structure générale. Je suis en quelque sorte l’architecte, après il y a des maçons, des charpentiers qui font le travail avec leurs connaissances. C’est pour ça que je voulais m’appuyer sur des spécialistes. Une structure créée pour le Rallye du Valais uniquement ? Pas seulement. Parce que vivre uniquement du Rallye du Valais, c’est impossible. Le gros problème de l’événementiel, c’est qu’on ne vit jamais vraiment de nos événements… Corinne Rimet-Baume a un mandat de secrétaire générale sur le Tour de Romandie et sur le Rallye du Valais. Avec Cédric Borboën, nous avons été associés sur le Forum économique romand et sur deux ou trois organisations. Le rallye n’est pas un produit qui peut faire vivre trois personnes à plein temps à l’année, d’où l’idée de créer cette structure complémentaire à la mienne, dans laquelle je suis aussi associé à 30 % au côté de Corinne et Cédric. Cette structure nous offre la possibilité de développer d’autres choses en Valais, mais pour l’instant nous avons assez à faire avec le rallye.

Des synergies entre Chassot Concept et cette structure ? Oui, déjà parce que je suis associé dans la structure, et que Corinne est ma complice depuis 11 ans. Une partie du Tour de Romandie se fait d’ailleurs aujourd’hui à Martigny. On a notamment des synergies dans la communication, la mise en place d’un organigramme, les réseaux et éventuellement les sponsors, même si les sponsors du cyclisme et du sport automobile ne sont pas les mêmes. Le plus difficile, c’est toujours l’argent. Aujourd’hui, le sponsoring est devenu la bête noire des grands événements, lesquels coûtent de plus en plus cher. Que ce soit pour le Tour de Romandie ou le Rallye du Valais, si vous voulez rester dans ces calendriers des fédérations internationales, ça demande beaucoup d’argent. D’un autre côté, les sponsors, confrontés à une situation économique peu fiable, se montrent prudents. En plus, il existe de nouveaux moyens de communication, comme le digital, et les sociétés ont tendance à splitter entre différents modes de communication. Le sponsoring n’est plus aussi exclusif qu’à une certaine époque. Avez-vous trouvé votre sponsor principal pour le Tour de Romandie ? Non (rire). On est encore un peu en souci.

Quels sont les budgets pour les deux manifestations ? Un événement international, si on veut bien faire les choses, ça coûte entre 700’000 et 1 million de francs par jour. En rallye, on est plutôt à 650’000700’000 par jour, et il faut tabler sur 5,5 millions pour les 6 jours du Tour de Romandie. Des idées nouvelles que vous allez amener au Rallye du Valais ? Cédric a amené beaucoup de nouvelles idées, en particulier le «Rally Motor Show Emotion» et le rallye historique. On désire apporter un côté un peu plus émotionniel, et surtout attirer un public un peu plus large qui va forcément aimer le rallye mais qui ne se serait peut-être pas déplacé. Mais vous avez conservé les spéciales classiques, comme celle des cols ? Les parcours n’ont pas beaucoup changé. Sur les conseils aussi de Christian Dubuis, on a décidé de ne pas tout révolutionner mais de conserver les spéciales mythiques et de garder les stations offrant de belles spéciales.

Aujourd’hui en WRC, le Finlandais Lappi a pris du galon depuis sa première victoire au Rallye du Valais, en 2013 (ARC).

JE SUIS EN QUELQUE SORTE L’ARCHITECTE, APRÈS IL Y A DES MAÇONS, DES CHARPENTIERS QUI FONT LE TRAVAIL AVEC LEURS CONNAISSANCES.

Rien à voir avec le Tour de Romandie où on change le parcours d’une année à l’autre ? C’est clair que c’est un autre job. On travaille sur les villes étapes une année à l’avance et ensuite les parcours s’élaborent durant l’année. Les parcours 2018 se font en reconnaissance sécurité en 2017 encore, juste avant la neige. Je suis déjà sur les villes de 2019.

La télévision, vous connaissez bien. Sera-t-elle plus impliquée que par le passé au Rallye du Valais ? Le cyclisme a vraiment besoin d’un direct live qui coûte beaucoup d’argent. Le faire en rallye, ça coûterait la même chose et je ne pense pas qu’on ait besoin du live. Le cyclisme, c’est beaucoup moins spectaculaire, si vous savez qui a gagné, vous ne le regardez pas le soir, sauf si vous voulez voir quelque chose de particulier ou des paysages. Le live ne sert donc pas au rallye, par contre, avoir une production TV et diffuser ces images à l’étranger, comme c’est possible dans le cadre du championnat Tour European Rally, alors oui. Mon souhait serait que la RTS en fasse un peu plus en reprise. On ne leur demanderait pas de venir faire de la production, mais plutôt de l’entourage, des sujets magazine. Mais d’autres chaînes sont intéressées, comme Mysports, Teleclub ou Canal 9. Un peu de stress avant ce premier rallye ? On a toujours deux stress très importants, le stress financier qui est plutôt avant, et ensuite le stress de l’application de la sécurité. On est sur l’espace public, on a des pilotes, des bénévoles, du public, et il s’agit que tous ces gens rentrent indemnes à la maison.

isputé du 26 au 28 octobre (shakedown le jeudi et les deux étapes de rallye le vendredi et le samedi), le Rallye international du Valais compte à la fois pour le championnat suisse, le championnat européen Tour European Rally (ERT) et pour l’European Alpine Rally Trophy. Le nouveau directeur général, Cédric Borboën, a encore ajouté un peu de piment à un plat de base au demeurant fort copieux. Un mix d’exposition et de démonstrations baptisé «Rally Motor Show Emotion» : «Le vendredi, aux Casernes de Sion, on veut vraiment faire venir la famille, d’autant qu’on est en période de vacances.» En plus des deux spéciales prévues à 12h30 et 17h30, le public pourra assister à des démonstrations non stop de 8h à 19h. Au programme, 90 véhicules, dont des voitures de rallye mythiques, comme l’Audi quattro groupe 4 de Michèle Mouton ou l’Opel Manta 400 groupe B ex-Fréquelin (l’ex patron de Citroën Sport devrait être présent), mais aussi des bolides des 24 Heures du Mans, Ford GT40 ou Alfa 33/2 Daytona. Les 25 plus beaux véhicules seront exposés le lendemain au CERM, à Martigny.

de spéciales, dont la fameuse spéciale des cols de 33 km disputée le samedi. Outre la présence du désormais triple champion suisse Sébastien Carron et de Romain Dumas, champion du monde d’endurance et vainqueur des 24 Heures du Mans 2016, on retrouvera au départ les meilleurs pilotes européens du TER. L’organisateur propose pour la première fois un rallye réservé aux véhicules historiques de compétition. Des VHC qui partiront après les 80 à 100 voitures constituant le plateau du rallye moderne.

Mais la compétition demeure évidemment le sel de la soupe. Le Rallye du Valais comprend un peu plus de 203 km

Autre heureuse initiative, la présence de Suisse Tourisme Handicap. Une Alfa Giulia GT Veloce participera à l’événement

DEUX RALLY ES ET 90 VOITUR ES D’EXCEPTION ! sous les couleurs de cette association dont la devise est «En route tous ensemble». Le copilote est un malvoyant disposant d’un roadbook en braille. Sur l’ensemble des 3 jours, environ 700 personnes travaillent sur ce rallye appelé encore à se développer, notamment sur le plan financier. «Le but est d’avoir des partenaires qui nous suivent. On n’est pas connu dans ce métier, les gens doivent nous faire confiance. Ce n’est que sur cette base que l’on va pouvoir bâtir quelque chose de solide», conclut la secrétaire générale du rallye, Corinne Rimet-Baume. P. Th.

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RENCONTRE

UNE 917 EN 117 EXEMPLAIRES... DEPUIS QU’UNE CERTAINE PORSCHE 917 A ÉTÉ ADJUGÉE 14,08 MILLIONS DE DOLLARS À L’OCCASION D’UNE VENTE AUX ENCHÈRES EN CALIFORNIE, TOUT LE MONDE L’ARRÊTE DANS LA RUE… NON, PHILIPPE SIFFERT N’EST PAS DEVENU MILLIONNAIRE L’ESPACE D’UN WEEK-END, CE QUI NE L’EMPÊCHE PAS D’AVOIR DES PROJETS PLEIN LA TÊTE. Par Pierre Thaulaz

UTO : Apparemment, cette voiture ayant appartenu à votre père continue de faire parler d’elle ? Philippe Siffert : Hier encore on m’a dit : «Vous avez vendu la voiture ?» Ce n’est pas le fait de l’avoir vendue qui interpelle les gens, mais bien le montant. 14 millions de dollars ! Je réponds que, malheureusement, ce n’est pas nous qui l’avons vendue. Je crois d’ailleurs que si elle nous avait appartenu, nous l’aurions conservée. Une 917K qui était l’actrice principale du film «Le Mans», avec Steve McQueen ? Mon père avait effectué quelques tests avec cette voiture qui était exposée dans la vitrine de son garage de la route Neuve, à Fribourg. Il l’a louée pour le film, ainsi que toutes les voitures qui faisaient de la figuration pour les scènes

CE N’EST PAS LE FAIT DE L’AVOIR VENDUE QUI INTERPELLE LES GENS, MAIS BIEN LE MONTANT. 14 MILLIONS DE DOLLARS !

de vitesse. Lors de son décès en 1971, la 917 a fait partie du cortège funèbre, jusqu’à la cathédrale de Fribourg. Par la suite, cette voiture a été vendue en France, pas directement par ma mère mais par son entourage. La 917 était sortie des radars, son acquéreur l’ayant laissée dans sa grange durant une vingtaine d’années. A sa mort, au début des années 2000, les enfants ont hérité du domaine et ils sont tombés sur la Porsche. Il semblerait que le fils n’était pas mordu de voitures et il l’a vendue.

A un acquéreur suisse que vous connaissez ? Oui. J’avais organisé le Mémorial en 2001 à Fribourg pour les 30 ans de la mort de mon père, toutes les voitures avaient été réunies à cette occasion. L’acquéreur, Jean-Pierre Clément, m’a appelé quelque temps après : «Bonjour, c’est moi qui ai racheté la 917.» On a fait connaissance et après, la voiture est partie en Allemagne pour une restauration. Il faut dire qu’il y avait pas mal de boulot à faire puisque la voiture n’avait déjà plus de moteur lorsqu’elle avait été vendue en France. Une voiture que vous avez découverte en 2002 ? Non, finalement je l’ai vue en 2014. Je suis allé chez lui, il voulait la mettre en vente l’année suivante mais elle a été finalement retirée de la vente. Il l’a confiée alors à Graber Sportgarage, en

Suisse, pour la mettre en conformité. La suite, on la connaît. 14 millions de dollars, un record pour Porsche. Qu’est-ce qu’il vous reste comme témoignages de votre père ? Des choses personnelles, mais il n’y en a pas énormément. C’est important pour moi, c’est important pour les enfants, même si je ne suis pas en train de les bassiner avec ça. Et puis, il y a des photos qui sont parties et qu’on n’a pas retrouvées. Mais pas de voiture de l’époque ? Non. On m’a proposé d’acheter une De Dion Bouton, mais ce n’est pas un véhicule qui me passionne, même si elle a appartenu à mon père. Et puis, n’oublions pas que s’il collectionnait les voitures, c’était surtout pour faire du commerce. Il se passe aussi parfois de drôles de choses. J’ai reçu un jour un e-mail de quelqu’un qui avait racheté un lit quelque part qui aurait appartenu à mon père… Mais là, j’ai dit bon ! Il est resté vivant dans l’esprit des gens... Oui, et certains événements rappellent sa mémoire. Il y a aussi tout ce qu’on fait aussi autour de la marque de montres, la BD qui lui est consacrée et qui devrait enfin sortir. Les années 60 et 70, c’était quand même particulier. Mai 68, la révolution, la mini-jupe, tout était permis, c’étaient des années hyper sexy. Les pilotes étaient aussi davantage connus et reconnus qu’aujourd’hui. Qui est au courant, à part les spécialistes, que Marcel Fässler a gagné trois fois les 24 Heures du Mans ?

Vous avez évoqué la marque «Jo Siffert». Les montres, une passion ? Oui. J’ai déposé la marque en 2006 mais la première montre, la «Série 22», est sortie en 2008. L’année prochaine, ce sera donc les 10 ans de la «Série 22» et il faut s’attendre à une réédition un peu spéciale. Une nouvelle montre en vue ? Il y en a une en cours, cela fait 2-3 ans que je suis dessus. Il s’agit d’une évolution du modèle «Endurance». Je suis en train d’avancer sur le prototype. La carrure est terminée, le mouvement et le bracelet également, il me reste le cadran, un truc très spécifique, ainsi que quelques points de détail à régler au niveau technique et esthétique. Je voulais l’appeler «917», mais je ne vais pas prendre le risque…

L’ANNÉE PROCHAINE, CE SERA DONC LES 10 ANS DE LA «SÉRIE 22» ET IL FAUT S’ATTENDRE À UNE RÉÉDITION UN PEU SPÉCIALE. Une question de droits ? Oui. Je vais créer 117 pièces de cette montre qui sera proposée en souscription et dont le prix se situera aux alentours de 6900 francs. Mon objectif est aussi de financer la construction d’une réplique de la Porsche 917 et d’organiser une soirée de gala au cours de laquelle j’inviterai tous les clients et leur conjointe ou conjoint pour une livraison commune, avec présentation de la réplique de la voiture et, comme point d’orgue, un tirage au sort des 117 numéros de la montre. Le gagnant repartira avec une Porsche, mais bien sûr pas avec la réplique de la 917. Cette 917, ce sera un peu la vôtre ? L’idée est de l’exposer après. A terme, j’aimerais créer un petit musée-showroom. Vous inviterez le nouveau propriétaire de la 917K vendue aux enchères ? Il faudrait déjà connaître son identité. Tout s’est fait par téléphone. Vous accepteriez d’aller voir la voiture aux Etats-Unis ? Ça ferait un petit voyage…

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MÉMOIRE

ORADOUR, LE 10 JUIN 1944 : LE JOUR OÙ TOUT S’EST ARRÊTÉ ! LE VILLAGE LIMOUSIN D’ORADOUR-SUR-GLANE EST SITUÉ À QUELQUES KILOMÈTRES DE LIMOGES. «SES RUINES IMPOSENT RESPECT ET TRISTESSE À CELUI QUI LES TRAVERSE», ÉCRIT ROBERT HÉBRAS, QUI ÉCHAPPA PAR MIRACLE AU MASSACRE PERPÉTRÉ PAR LES S.S.. Par Pierre Thaulaz

e 10 juin 1944, la division Waffen S.S. «Das Reich» massacre 642 civils, hommes, femmes et enfants, et brûle tous les bâtiments d’Oradour-sur-Glane. Seuls une femme et cinq hommes, dont Robert Hébras, 19 ans à l’époque, parviennent à fuir la tuerie. Venu se recueillir sur les lieux du drame, le général de Gaulle décida que les lambeaux de maisons de ce bourg limousin seraient conservés en l’état, afin que les générations à venir n’oublient jamais. Inauguré en 1953, le nouvel Oradour-sur-Glane, qui compte aujourd’hui 2000 habitants, a été construit à proximité des ruines. Plusieurs centaines de milliers de personnes se rendent chaque année dans le village martyr, découvrant l’horreur à chaque coin de rue, mais aussi quelques témoignages de la vie d’avant. Les «plaques mémoires» apposées sur les murs rappellent les noms et les professions des villageois massacrés et brûlés.

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SPORT AUTOMOBILE

CONSTAT DE FIN DE SAISON L’HEURE N’EST PAS ENCORE AUX BILANS, MAIS LA FIN DE SAISON APPROCHE POUR LES DIFFÉRENTS CHAMPIONNATS DANS LESQUELS MILITENT PLUSIEURS PILOTES SUISSES. CONTRAIREMENT À LA PRÉCÉDENTE, CETTE ANNÉE NE SERA PAS AUSSI PROLIFIQUE POUR NOS REPRÉSENTANTS. Par Gérard Vallat

ifficile pour certains, décevante pour d’autres, 2017 aura néanmoins permis à quelques-uns des pilotes suisses de se distinguer, hélas sans toucher au Graal pour ceux qui ont bouclé l’exercice, et les autres désormais mathématiquement hors de la cible. Parmi ceux-ci, on pensera à Sébastien Buemi, battu sur le fil en Formule E, mais aussi à Neel Jani, placé sous contrôle par Porsche qui joue la carte politique en favorisant les équipiers du Biennois, mieux loti au décompte des points. Déception également pour Louis Delétraz, mal intégré dans son équipe en F2, au point d’en changer à trois rendez-vous de la fin de saison. En ce qui concerne Edoardo Mortara, on pourrait même parler «d’Annus Horribilis», tant le premier exercice du Genevois au sein de

la formation Mercedes a été difficile. Mieux lotis, Nico Muller remonte sur le podium du DTM après avoir surmonté des problèmes de set-up récurrents, tout comme Marcel Fässler qui a terminé en trombe une saison difficilement démarrée en Blancpain Sprint Séries. En lutte pour le titre jusque dans les derniers mètres au Nürburgring, l’ancien pilote LMP1 a tout perdu suite à un pit stop malheureux. Toujours en piste pour une place d’honneur en ELMS, Hugo de Sadeleer, Nico Lapierre, Mathias Beche, Nico Prost, Antonin Borga et David Droux réservent-ils de bonnes surprises ? Suspens, tout comme l’issue du championnat international TCR, dont le double champion Stefano Comini joue encore les premiers rôles. Un championnat qui saluera le retour d’Alain Menu, au volant d’une Hyundaï i30.

1 Inoxydable, Alain Menu fait son retour à la compétition cette fin de saison au volant d’une Hyundaï i30, avec laquelle il participera aux deux dernières manches du championnat TCR International. 2 Fin de saison difficile pour Neel Jani, condamné à aider Brendon Hartley/Earl Bamber/Timo Bernhardt dans la conquête du titre. Une situation découlant de la victoire de ce trio aux 24 Heures du Mans, récompensée par un doublement des points au championnat. Meilleur nouvelle pour le seelandais, il rejoindra les rangs de la Formule E dès cette saison, au sein de la formation Dragon. 3 4 Destins opposés pour Edoardo Mortara et Nico Muller en DTM. En lutte pour le titre la saison passée avec Audi, Mortara est passé cette année dans le giron Mercedes, au sein duquel il peine à émerger pour occuper la place que mérite son talent. Nettement plus heureux en 2017 que son compatriote, Nico Muller a décroché deux podiums lors de la manche de Spielberg. Des résultats qui s’ajoutent au coup d’éclat qu’a réalisé le Bernois en Rallycross (voir pilote du mois). 5 Sur le pont en championnat du monde avec Signatech-Alpine, également en piste dans les joutes européennes pour le compte de Dragonspeed, Nico Lapierre vole de pole position en victoire.

9 6 Extrêmement déçu par sa disqualification aux 24 Heures du Mans, Nico Prost a retrouvé un meilleur moral en cette seconde partie de saison. Vainqueur LMP2 des 6 heures de Mexico, il a encore récidivé avec le podium en prenant la 3e place des 6 heures d’Austin, juste derrière la voiture sœur pilotée notamment par Mathias Beche

7 Fin de saison Blancpain Sprint Séries en trombe pour Marcel Fässler et son équipier Driess Vanthoor, en lice pour le titre, avant une pénalité rédhibitoire, suite à un incident de pitstop. Nous reverrons encore Fässler cette saison à Petit le Mans, au volant d’une Corvette officielle. 8 Saison F2 difficile pour Louis Delétraz qui a retrouvé des couleurs après avoir changé d’équipe. Passé de racing Engineering à Rapax, le Genevois a pris une belle 4e place à Monza. 9 Poursuivant avec brio son apprentissage du LMP2, Hugo de Sadeleer retient bien les leçons prodiguées par son équipier Filipe Albuquerque. Une assiduité qui permet au jeune suisse de rester en course pour le titre ELMS.

12 10 Généralement mal récompensés de leurs efforts cette saison, Antonin Borga et David Droux, associés à Nicolas Schatz ont vaincu le signe indien aux 4 heures de Spa-Francorchamps, en prenant une belle deuxième place en LMP3. 11 12 Prêt à repartir en chasse d’un titre qui lui a échappé de peu cette saison, Sébastien Buemi retrouvera un nouveau venu sur sa route cette saison, en la personne de Neel Jani. Une bonne nouvelle qui s’ajoute à l’annonce récente de la FIA qui a agendé une manche de la formule électrique à Zurich en juin 2018. A suivre…

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SPORT AUTOMOBILE

CHAMPIONS AT HOME B ataillant à l’intérieur de nos frontières, les meilleurs pilotes de monoplaces et voitures fermées ont été sacrés dans leurs catégories respectives. Roi de la course de côte version 2017, Marcel Steiner s’est imposé au Valaisan Eric Berguerand, multiple

champion suisse. Maître de la discipline version voitures fermées, Frédéric Neff de Moutier a imposé sa Porsche 996 Cup aux alémaniques Roger Schnellmann (Mitsubishi Evo VIII) et Romeo Nüssli (Ford Escort Cosworth). A relever dans ce classement de la montagne, la belle victoire

au classement général du Valaisan Joël Grand (Formula master) sur les pentes de Châtel Saint-Denis Paccots. Un exploit qui lui vaut une 4e position finale au championnat. Titres valaisans également en championnat suisse des rallyes pour Sébastien Carron (Ford Fiesta R5), qui

s’est imposé à Ivan Ballinari et Michael Burri, également sur Ford Fiesta. Dans la classe junior du championnat des rallyes, ce sont les frères Nicolas et Gaétan Lathion, deux autres garçons venus du Vieux pays qui ont décroché le titre. Par Gérard Vallat

1 Animateur régulier des épreuves de montagne, Marcel Steiner a décroché la timbale cette année au volant de son prototype LobArt-Mugen.

3 Toujours à la pointe du combat, néanmoins partageur, Eric Berguerand a laissé filer la couronne au profit de Marcel Steiner.

5 Valaisans également, les frères Nicolas et Gaétan Lathion se sont offert le titre de champion suisse des rallyes junior, avec leur Peugeot 208 R2.

2 Très beau parcours de Frédéric Neff qui s’est imposé sur six des sept rendez-vous du championnat suisse de la montagne.

4 Coup de chapeau spécial au Valaisan Joël Grand, très en évidence au fil des courses, qui s’est offert la victoire au général sur les pentes menant de ChâtelSaint-Denis aux Paccots.

6 Décidemment les valaisans ont fait très fort cette année, avec le parcours quasi parfait de Sébastien Carron qui l’a mené au titre de champion suisse des rallyes.

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PILOTE DU MOIS

NICO MULLER, UNE AUDI CHASSE L’AUTRE ! PASSANT AVEC SUCCÈS, DU VOLANT DE SON AUDI RS5 DTM À CELUI DE LA RS1 DU TEAM EKS, EN PASSANT PAR LE BAQUET DE LA R8 LMS GT3, NICO MULLER AFFIRME SA POLYVALENCE. Par Gérard Vallat

hampion suisse de Formule Renault, troisième des GP 3 Séries en 2010, vainqueur dans les rues de Monaco en FR 3.5, Nico Muller est devenu un spécialiste des voitures fermées. A son actif, une victoire aux 24 heures du Nürburgring, une en DTM, ainsi que trois podiums. Sur le point de conclure sa quatrième saison de DTM, le bernois partage son temps derrière le volant de diverses Audi R8 LMS et plus récemment en championnat mondial de Rallycross, à bord d’une RS1 du team EKS de son équipier Matthias Ekström. Qualifié pour la finale de la manche de Riga, Nico Muller a tutoyé les meilleurs. En montant à deux reprises sur la troisième marche du podium au Red Bull Ring, tu as fait un pas de géant cette saison ? Nous avons enfin été payés de notre travail, sans qu’un grain de sable enraye la machine. L’Audi RS5 fonctionnait bien sur ce circuit et nous avons mis le doigt sur le bon set-up, ce qui est déterminant en DTM. C’est important dans toutes les séries, mais un peu plus en DTM. Le championnat est compétitif, avec des écarts minimes entre la voiture en pole position et le dernier qualifié. Généralement les 18 voitures des trois constructeurs se tiennent en moins d’une seconde.

Si on parle de set-up, qu’est-ce qui fait la différence, où se cachent les dixièmes ? Les voitures de DTM sont très sensibles aux changements de température. Trois ou quatre degrés peuvent tout changer, ce qui t’oblige à faire les bons choix en anticipant sur la météo. Un autre point a redistribué les cartes, avec un type de pneu plus tendre. Nous partons en pneus froids, sans préchauffage en essais et en course. Il est difficile de gérer ces nouveaux pneus, les mettre en température au bon moment en qualification et limiter leur dégradation en course. Parlons des deux manches de championnat du monde de rallycross que tu as disputées récemment à Lohéac et Riga. Comment es-tu arrivé à cette compétition ? J’ai pris énormément de plaisir à piloter cette voiture en rallycross, grâce à Matthias Ekström qui fait partie des meilleurs pilotes de cette compétition. Matthias m’avait invité à Barcelone pour suivre une manche de Rallycross. J’ai découvert une discipline qui m’a plu et m’a donné envie d’y participer. Je n’avais guère d’idée du rallye en général, et aucune expérience au volant d’une voiture à quatre roues motrices. Rapidement Matthias m’a proposé de prendre part à une manche et je me suis retrouvé à Lohéac.

Tu t’es fait remarquer en signant de très bons chronos, ce qui t’a amené à doubler la mise à Riga en Lettonie ? Je me suis senti assez à l’aise tout de suite, dans un environnement de grands pilotes comme Sébastien Loeb et Matthias Ekström. En faisant le troisième temps des essais libres, c’était une bonne surprise pour moi et une expérience inoubliable qui m’a encouragé à prolonger l’apprentissage. A peine terminé ce meeting, j’ai voulu renouveler sur une autre manche. Tu as créé une autre surprise en te qualifiant pour la finale, ce n’est pas banal pour un débutant qui prend le train en marche en fin de saison ? Tout a bien fonctionné, j’ai eu un bon feeling avec la voiture, les manches éliminatoires se sont très bien passées et j’ai atteint la finale. En quoi le pilotage de ces voitures diffère-t’il de la voiture de DTM ? Tu as plus que suffisamment de puissance, tout le temps en slide, toujours à la limite de la traction, en recherche d’adhérence. Ces voitures nécessitent de piloter proprement en étant constamment agressif. Tu as davantage d’influence par ton pilotage en Rallycross qu’en DTM, toujours en raison de l’importance du set-up. La mise au point a de l’importance, mais si tu n’as pas trouvé le meilleur set-up, tu peux compenser avec le pilotage. Tes projets t’amèneront-ils encore en Rallycross l’année prochaine ? Rien n’est confirmé pour l’instant en DTM, nous devons attendre la dernière manche à Hockenheim pour avoir des informations, mais j’espère poursuivre en 2018. Ce sera ma cinquième saison et je veux me consacrer entièrement à ce championnat. Donc je ne pense pas prendre part au World Rallycross.

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TEST JAGUAR F-PACE

IMPOSANTE MAIS SI DOCILE ! DANS L’INDUSTRIE AUTOMOBILE DES DÉCISIONS DE STRATÉGIE INDUSTRIELLE SONT PARFOIS PRISES SANS RÉFLEXION SUFFISANTE ET QUI, PAR LA SUITE, SE RÉVÈLENT UN BEAU GÂCHIS. Par Roland Christen

’est, par exemple, le cas de Ford qui, en 2006, rachetait Land Rover (puis un peu plus tard Jaguar) à BMW. A peine dix ans plus tard le constructeur américain revendait la noble marque britannique au groupe indien Tata. D’aucuns pensaient alors que c’était la fin de la marque à l’emblème du félin. Erreur, grave erreur : Tata est un gigantesque conglomérat industriel (chiffre d’affaires en 2016 environ 126 mia de dollars US, près de 700’000 employés) et Monsieur Tata a très vite compris le potentiel de Jaguar-Land Rover. Contrairement à Ford qui s’était contenté de reprendre des composants mécaniques maison en les habillant de carrosseries au look revisité, Tata s’est investi dans la réalisation de produits entièrement nouveaux. Jaguar-Land Rover) a ainsi bénéficié d’une technologie digne de la marque qui se distingue par son look chic et bien british.

GRANDE MAIS DOCILE

Le SUV Jaguar F-Pace illustre parfaitement ce propos. C’est en septembre 2013, au Salon de Francfort que la marque (qui reste bien britannique dans l’esprit) a présenté un prototype laissant entrevoir ce qui allait devenir le modèle de SUV appelé F-Pace.

L’ensemble est impressionnant : 4,7 mètres de long, 2,07 mètres de large et 1,65 mètres de haut, c’est du lourd et la première chose à faire après s’être installé derrière le volant consiste à s’habituer à ces dimensions. Il est vrai que toute une série d’aides à la conduite facilitent la prise en main. A l’usage la Jaguar F-Pace fait montre d’une remarquable docilité. Bon sang ne saurait mentir, l’habitacle est soigné, bien aménagé mais là aussi il s’agit de se familiariser avec une instrumentation généreusement déployée. Un pilote de Boeing ne serait aucunement désorienté face à la foison de contacteurs et interrupteurs tous azimuts disposés en fonction de considérations ergonomiques.

SUR LE PLAN MÉCANIQUE LA JAGUAR F-PACE PROFITE DU SAVOIR-FAIRE DE LAND ROVER DANS LE SECTEUR DE LA TRACTION INTÉGRALE. CE QUI PERMET DE CONSIDÉRER CE MODÈLE COMME UNE RANGE ROVER EN TENUE DE SOIRÉE.

MOTORISATIONS TOUS AZIMUTS

Sur le plan mécanique la Jaguar F-Pace profite du savoir-faire de Land Rover dans le secteur de la traction intégrale. Ce qui permet de considérer ce modèle comme une Range Rover en tenue de soirée. D’autant qu’il est proposé avec toute une gamme de motorisations qui va du 4 cylindres turbodiesel de 163 ch jusqu’au V6 essence 3.0 litres suralimenté par compresseur qui développe 340 ch. Il y a là de quoi satisfaire une clientèle très diversifiée d’autant que cette Jaguar hors du commun est proposée en exécution traction intégrale avec une boîte automatique à 8 rapports. Pas de doute, c’est du lourd. Reste évidemment la question du prix. La voiture de test animée par le V6 turbo essence de 250 ch figurait au catalogue pour 64’400 francs, mais avec son ensemble d’équipements elle coûtait 87’000 francs, soit un supplément de l’ordre de 35 pour-cent. Bof, après tout les marques allemandes tant réputées pour leurs performances et leur qualité n’agissent pas différemment ! Alors quand on aime on ne compte pas !

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TEST HONDA CIVIC TYPE R

JOUJOU FOUFOU ! LA CIVIC, C’EST LE CHEVAL DE BATAILLE DE HONDA. UNE VOITURE SYMPA, POLYVALENTE, PRATIQUE. MAIS LORSQUE LA MARQUE JAPONAISE DÉCIDE DE LA SOUMETTRE À UNE CURE DE MUSCULATION, LA GENTILLE BERLINE SE TRANSFORME EN UNE REDOUTABLE SPORTIVE. C’EST LA CIVIC R. R COMME RACING ! Par Roland Christen

e potentiel était là, il suffisait de l’exploiter. Les ingénieurs japonais se sont donc attachés à parfaire tous les paramètres qui conditionnent le comportement de la voiture : suspension, définition de la caisse, agencement intérieur et, surtout, motorisation. Une face avant agressive, des prises d’air soigneusement élaborées et un soubassement fluidifié permettent d’obtenir des tourbillons qui optimisent la déportance à haute vitesse. LE NÜRBURGRING JUGE DE PAIX !

Il fallait conférer une âme bienveillante à cette machine hautes performances. Le moteur 4 cylindres 2.0 litres a donc été affuté, ce qui s’exprime par des chiffres qui en disent long : puissance de 320 ch à 6500 tr/min et couple de 400 Nm de 2500 à 4500 tr/mi. Ainsi motorisée, la Civic Type R revendique une vitesse de pointe de 272 km/h et passe de 0 à 100 km/h en 5,8 secondes. Référence supplémentaire : cette voiture a bouclé le Nürburgring (Nordschleife) en 7 min et 43,8 s, ce qui constitue un record pour une berline traction. Voilà pour les lettres de noblesse ! Les portières s’ouvrent largement pour donner accès à un habitacle soigné et accueillant. Noblesse (sportive) oblige, l’instrumentation a été disposée en tenant compte des critères ergonomiques : «chaque chose à sa place et chaque place à sa chose» ! Les cadrans sont bien lisibles et chaque commande est à portée de main immédiate.

TOUJOURS PLUS VITE !

Contact, le moteur ronronne doucement, laissant augurer une puissance généreuse. J’enclenche la première, accélère en douceur, histoire de prendre mes marques. Sur le circuit du Lausitzring, à quelque 200 km au sud de Berlin, une voiture pilote m’indique la trajectoire. Le premier tour se fait en douceur, au deuxième le rythme augmente, au troisième on commence à se piquer au jeu. Et la cadence s’intensifie. C’est pourtant facile, il suffit de suivre le guide. Au fil des rondes, la voiture est toujours sollicitée davantage sans jamais rechigner à la tâche. Ainsi, cette Civic R s’affirme comme un formidable

jouet. Juste un bémol : la commande de la boîte est prise en charge par un levier central, alors que l’on serait en droit de s’attendre à des palettes. «Nous avons voulu conférer à ce modèle un caractère fondamentalement sportif», disent les responsables de Honda. Mauvaise pioche : de nos jours, les voitures hautes performances et de compétition sont dotées de commandes de boîte avec des palettes. Mais ce n’est pas grave : compte tenu des performances dont est capable cette Civic R et du plaisir de conduire qu’elle génère, on est prêt à tout lui pardonner ! D’autant plus que son prix de 37’300 francs la rend définitivement abordable.

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ans son rapport de fin juin diurne des phares pourraient être ren2017, le Conseil fédéral a forcées, si les e-bikes rapides circuprésenté les résultats de son laient aussi avec un feu allumé. Dans «Evaluation de Via sicura» ainsi que ce domaine cependant, le Conseil fédéses propositions d’améliorations. ral souhaite intervenir au moyen d’une Trois ans après l’entrée en vigueur recommandation, en lieu et place d’une des premières mesures de Via sicura, obligation. L’utilisation d’enregistreurs le Conseil fédéral a établi un premier de données, une mesure Via sicura pas bilan positif. Selon cette évaluation, encore appliquée à ce jour, pourrait, selon le Conseil fédéral, être supprientre 2013 et 2015, Via sicura et l’ensemble de ses mesures ont eu un mée de l’ensemble des mesures, car Picanto GT-Line avec rapport entre recettes etéquipement dépenses effet positif sur la sécurité routière.NewleKia sensationnel: jantes en alliage léger 16", L’étude a néanmoins révélé quelques est négatif. problèmes, pour lesquels le Conseilextras sportifs au look GT-Line (pare-chocs, Plus pour New Picanto votre argent fédéral soumet à discussion des pro-habillage latéral, pédales), double sortie d’échappeGT-Line www.meyrinoise.ch ment, intérieur bi-ton sportif (en cuir), système de navigation 7" avec caméra positions d’ajustement. TM TM sièges de recul (Apple CarPlay et Android Auto ), climatisation automatique, Prix catalogue dès CHF L’ACS DEMANDE ÉGALEMENT Afin de doter Via sicura d’une pluschauffants avant, volant chauffant, bouton de démarrage avec Smart Key, des instruments «Supervision», etc. L’ABANDON DÉFINITIF DE grande efficacité et d’une compati-affichage New Picanto 1.2 L CVVT GT-Line man. 84 ch dès CHF 19 500.– bilité accrue, le Conseil fédéral pro- LA MISE EN SERVICE DES Design pose plusieurs mesures d’adaptation. ENREGISTREURS DE DONNÉES. Thomas Hurter, Président central ACS irrésistible, Concernant les infractions commises plaisir de par des chauffards, il envisage de New Kia Picanto GT-Line avec équipement conduire tribunauxmaximal. bénéficient désormais L’ACS Suisse approuve et soutient ces les renoncer à une peine de prison minisensationnel: jantes en alliage léger 16", Modèle illustré: New Kia Picanto GT-Line 1.2 L CVVT man. CHF 19 500.–, 4,5 l/100 km, 104 g/km de CO , catégorie de male et d’abaisser la durée minimale d’une marge de manœuvre élargie pour propositions d’adaptations émises extras sportifs auD,look GT-Line (pare-chocs, rendement énergétique ECE de CO 23 g/km, New Kia Picanto GT-Line 1.2 L CVVT aut. CHF 20 800.–, 5,4 l/100 km, du retrait du permis de conduire habillage à124 g/km évaluer la faute de façon adéquate. pardele Conseil fédéral et demande leur CO , catégorie de rendement énergétique F, ECE de CO 27 g/km, moyenne de tous les véhicules neufs latéral, pédales), double sortie d’échappeen Suisse: 134 g/km de CO (prix de vente conseillé, TVA incluse). six mois. De plus, le Conseil fédéralvendus plus, la peine minimale selon Via mise en œuvre dans un(en délai le système plus et/ouDe ECE de CO = émissions de CO liées à la fourniture de carburant d’électricité. ment, intérieur bi-ton sportif cuir), de navigation 7" avec caméra estime que le gouvernement pourraitExemple disproportionnée par rapport à court possible. Selon l’ACS,GT-Line dans1.2l’intéde calcul leasing à 3,9%: New Picanto L CVVT prix catalogue CHF 19 500.–, mensualité CHF 218.60, TM TM man.,sicura, et Android Auto ),mois, climatisation automatique, sièges detaux recul (Apple CarPlay d’intérêt 3,9%, taux d’intérêt annuel effectif 3,97%, durée 48 10 000 km/an, acompte spécial 15% (facultatif), rêt de la sécurité routière, la tolérance doter les tribunaux d’un plus grand pou-caution d’autres délits, devrait être abaissée. 5% du montant de financement (CHF 1 000.– min.), casco complète obligatoire non comprise. chauffants avant, volant chauffant, bouton de démarrage avec Smart Key, est MultiLease SA. L’octroi du crédit est interditL’ACS s’il entraîne un surendettement du consommateur. voir d’appréciation dans l’applicationLe partenaire zéro àde leasing l’égard des dépassements de demande également l’abandon affichage des instruments «Supervision», etc. des peines à l’égard d’un chauffard. vitesse devra être maintenue à l’avenir définitif de la mise en service des enreNew aussi. Picanto 1.2 L CVVTl’ACS GT-Line man. 84 CHF 19de 500.– gistreurs données. Les expériences positives de l’usage Néanmoins, demande quech dès

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BILLET DU PRÉSIDENT

CHECK-UP DES ROUTES NATIONALES DURANT LA PAUSE ESTIVALE, L’OFROU A PUBLIÉ SON PREMIER RAPPORT SUR L’ÉTAT DU RÉSEAU DES ROUTES NATIONALES, QUI COMPTE 1840,4 KM ACTUELLEMENT EN SERVICE. LA TOPOGRAPHIE DE NOTRE PAYS IMPLIQUE DE NOMBREUX OUVRAGES D’ART. POUR ÊTRE PRÉCIS : 452 TUNNELS ET 4548 PONTS ! LA PLUPART DES ÉQUIPEMENTS ONT ÉTÉ RÉALISÉS DANS LES ANNÉES 60-80.

’état des chaussées, les ouvrages d’art (ponts, tunnels, galeries) et les équipements d’exploitation ont été analysés selon des critères liés à leur état physique, leurs fonctionnalités, leur sécurité et leur efficience. Sur l’ensemble, seuls 4 % du réseau ont été jugés critiques ou mauvais. C’est évidemment 4 % de trop. L’analyse en arrive au constat que l’état général des routes s’est dégradé et nécessitera d’augmenter les investissements à l’avenir. La durée de vue des chaussées et revêtements étant de 15 à 25 ans, on croit volontiers à la nécessité de réfection de certains tronçons prochainement! S’agissant des coûts justement, l’entretien des routes nationales a pesé 718 millions de francs l’année dernière, tandis qu’en 2030, il faudra s’attendre à 1,161 milliard. Les efforts financiers devront par conséquent être augmentés de façon importante. Grâce au financement assuré par le fonds FORTA,

que l’ACS réclamait de longue date, la qualité du réseau des routes nationales devrait pouvoir être maintenu à son meilleur niveau ces prochaines décennies. Le réseau des routes nationales ne représente pourtant que 2,6 % de l’ensemble des routes suisses! C’est dire l’importance des investissements financiers qui doivent ou devront être consentis de la part des cantons pour maintenir une qualité du réseau routier suisse dans son ensemble. Au niveau des cantons, dont notamment ceux qui n’ont pas les finances solides, on peut craindre, voire déjà constater une dégradation importante du réseau routier cantonal.

l’entretien du réseau routier. Parmi les différents scénarios d’entretien présentés par le rapport de l’OFROU, on peut en effet craindre des cantons qu’ils ne consacrent à la route qu’un entretien «attentiste» qui nécessitera à terme des investissements massifs afin de rattraper le retard pris. La pratique du gravillonnage, très courante sur nos routes de campagne durant la belle saison, fait précisément craindre un report des dépenses importantes d’entretien sur les générations futures. Le moment est venu d’agir avec responsabilité !

Avec son système fédéraliste, il appartient à l’ACS, et particulièrement à ses différentes sections, de veiller à ce que les cantons ne péjorent pas durablement les réseaux routiers au niveau régional en investissant trop modestement dans Julien Broquet, président ACS les Rangiers

S’AGISSANT DES COÛTS JUSTEMENT, L’ENTRETIEN DES ROUTES NATIONALES A PESÉ 718 MILLIONS DE FRANCS L’ANNÉE DERNIÈRE, TANDIS QU’EN 2030, IL FAUDRA S’ATTENDRE À 1,161 MILLIARD.

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NEUCHÂTEL

SECTIONS ACS

NOTRE PILOTE DU MOIS

UN NOUVEAU DÉPART POUR GRÉGOIRE SAUCY.

Grégoire Saucy voit sa carrière de pilote se relancer en changeant de team et de championnat. La parole au jeune pilote jurassien. C’est au sein du Team suisse Jenzer Motorsport que Grégoire Saucy va terminer cette saison dans le championnat d’Italie Formule4 FIA, avec la ferme intention de participer à l’intégralité de ce championnat en 2018 : «J’ai la grande chance de pouvoir terminer ma saison 2017 au sein du Team Jenzer. Je profite également du précieux soutien de Christophe et Catia Hurni. J’ai commencé par deux jours de tests sur le circuit de Hockenheim, où j’ai découvert la F4. Une voiture qui change beaucoup de la Renault FR 2.0 et avec laquelle je roule depuis mes débuts en monoplace. Cette voiture demande beaucoup de kilomètres pour la maîtriser parfaitement. J’ai aussi pris part à une journée de roulage sur le circuit de Magny-Cours, avant de partir dans le vif du sujet à Imola.»

le Jurassien espère bien participer au prochain meeting qui se déroulera le premier week-end d’octobre sur le circuit du Mugello, avant d’entamer une série de tests cet hiver toujours en vue du championnat 2018 : «La Formule4 est pour moi la prochaine étape de ma carrière. Il s’agit d’une formule de promotion qui demande beaucoup de maîtrise pour pouvoir y jouer les premiers rôles. La voiture est très sobre et très légère en aérodynamique. Il faut vraiment bien la sentir pour exploiter tout son potentiel. Elle est très agréable à piloter, mais à haute vitesse, elle demande une parfaite connaissance.» Construit sur la même base que la F3, le châssis Tatuus monocoque est équipé d’un moteur Abarth 1.6 turbo de 160 ch. Toutes les voitures sont identiques, ce qui rend ce championnat équitable pour les pilotes. «Le championnat d’Italie de F4 compte des pilotes du monde entier et son niveau de compétitivité est très élevé. Je devrai travailler très dur pour

parvenir aux avant-postes. Je vais rouler au sein du Team Jenzer Motorsport basé à Lyss et j’ai pu me rendre compte du professionnalisme de cette équipe lors du meeting d’Imola. Le Team Jenzer a d’ailleurs remporté 2 des 3 courses du week-end et a pris plusieurs places d’honneurs. Après avoir vécu une très mauvaise expérience au début de cette année, j’ai vu une telle différence à Imola que je ne peux que me réjouir de pouvoir évoluer avec l’équipe d’Andréas Jenzer.» Grégoire Saucy devrait participer au 6e meeting du championnat d’Italie F4 FIA les 6, 7 et 8 octobre prochain sur le circuit d’Imola. Un circuit que Grégoire connaît bien et qui devrait l’aider à prendre encore plus la mesure de sa nouvelle monture. Il devrait ensuite prendre part à une série de tests sur les différents circuits d’Italie, afin de les connaître au mieux en vue du championnat 2018.

Le but de Grégoire Saucy pour cette fin de saison est d’engranger le maximum de kilomètres, afin de débuter le prochain championnat dans les meilleures conditions. Après avoir participé au meeting d’Imola, avec 3 courses disputées le premier week-end de septembre,

LA SECTION NEUCHÂTELOISE A DÉMÉNAGÉ DORÉNAVANT, NOTRE BUREAU SE SITUE À L’AVENUE DE LA GARE 2, À COLOMBIER, ET CE DEPUIS LE 1er OCTOBRE. Nous vous informons qu’en date du 6 septembre, nos lignes téléphoniques, fax et internet, ont subi d’importants dérangements durant 14 jours, à la suite du changement de technologie ISDN par notre opérateur et nous tenons à nous excuser pour les désagréments causés. En ce sens, nous vous rappelons que l’équipe de notre centrale administrative

ACS à Berne se tient également à votre disposition pour vous renseigner au no. de tél. 031 328 31 11 ou par email : info@acs.ch NOTRE NOUVELLE ADRESSE

ACS Section neuchâteloise Avenue de la Gare 2 | 2013 Colombier T 032 725 81 22 | F 032 725 81 23 acs.neuchatel@acs.ch

LE SLALOM DU BAS-MONSIEUR 15 OCTOBRE 2017. Venez partager un dimanche avec nous à la course du Bas-Monsieur! C’est une expérience unique de découvrir une course populaire de la région dans la bonne humeur et la convivialité. Plus de renseignements auprès de la Scuderia Taïfyn : www.scuderia-taifyn.net par e-mail : acs.neuchatel@acs.ch ou par téléphone : 032 725 81 22.

CIRCUIT RICARDO TORMO VALENCIA (ESPAGNE) LES 19 ET 20 OCTOBRE 2017. L’ACS section neuchâteloise, en collaboration avec son partenaire SportsPromotion, propose deux journées de pilotage sur le circuit de Valencia (Espagne) les 19 et 20 octobre 2017. Ces deux journées sont ouvertes à tous les possesseurs de voitures GT et de monoplaces, qu’ils soient débutant ou habitué. Venez découvrir le pilotage sur ce magnifique circuit, dans une ambiance détendue et conviviale. Possibilité de transport. Informations et inscriptions auprès de info@sports-promotion.ch ou par téléphone au 032 842 26 49.

COURS DE PERFECTIONNEMENT LE MARDI 7 NOVEMBRE 2017. Gardez le rythme en prenant des cours de perfectionnement théorique sur la circulation routière. Ces cours sont assurés par des professionnels pour tous ceux qui en ressentent le besoin. Il y sera traité des nouvelles règles de la circulation en vigueur, de la manière de se comporter dans un giratoire, ainsi

que des meilleurs moyens mis à votre disposition pour assurer une conduite agréable. Une demi-journée d’échanges et de perfectionnement pour le prix de CHF 50.– le mardi 7 novembre 2017 à 14h, Ligne de Conduite, à la rue de la Serre 66 à La Chaux-de-Fonds.

Venez nombreux en vous inscrivant par e-mail à acs.neuchatel@acs.ch, par téléphone au 032 725 81 22 ou en utilisant ce coupon-réponse ci-dessous.

Nom................................................. Prénom.................................................. No de membre ACS 0009 02.................. oui, je m’inscris au cours de perfectionnement le 07.11.2017 Adresse...................................................................................................CP............. Ville............................................. E-mail.................................................................................. Tél................................................................................... Signature........................................................................................................ A retourner à : ACS section neuchâteloise, Crêt-Taconnet 12a, CH-2000 Neuchâtel.

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VALAIS

SECTIONS ACS

RALLYE INTERNATIONAL DU VALAIS

DU 26 AU 28 OCTOBRE 2017.

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Le samedi, le Rallye international du Valais envoûtera la ville de Martigny et ses alentours, grâce à diverses

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spéciales spectaculaires. Quelques animations permettront au public de participer à la fête au CERM, à Martigny, en fin de journée. A 16h30, la 58e édition se clôturera et diverses animations seront proposées jusque tard dans la nuit.

Le Rallye international du Valais installera son quartier général au CERM, à Martigny, du jeudi 26 au dimanche 28 octobre prochain. Cette année, le nouvel organisateur se réjouit d’accueillir le rallye moderne ainsi que, pour la première fois, le rallye historique de compétition. La ville de Sion sera animée toute la journée du vendredi 27 octobre entre 8h00 et 19h00, grâce aux deux spéciales des Casernes et à une exposition de plus de 90 voitures de prestige d’hier et d’aujourd’hui. Rally Motor Show Emotion donne l’occasion de revivre l’émotion de l’histoire du rallye et de l’automobile aux Casernes, à Sion. Ces véhicules de prestige seront également exposés et accessibles sur un espace consacré de plus de 8500 m2.

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SECTIONS ACS

POLITIQUE LAUSANNOISE EN MATIÈRE DE STATIONNEMENT

VAUD

LA SECTION VAUDOISE DE L’ACS DÉSAPPROUVE TANT LE FONDS QUE LA FORME. Durant l’été, la Municipalité de Lausanne a annoncé l’entrée en vigueur échelonnée de nouveaux horaires de stationnement au centre-ville ainsi que sur les parkings de Bellerive – Ouchy et au Chalet-à-Gobet. L’ACS Vaud s’oppose à ces modifications et dénonce le manque de communication qui a entouré leur procédure d’adoption. Les habitants de Lausanne ainsi que les utilisateurs de la ville ont appris cet été, par la presse locale, l’entrée en vigueur de nouveaux horaires et tarifs de stationnement. En particulier, la gratuité entre 12h30 et 13h30 au centreville a été supprimée et les parkings d’Ouchy, Bellerive et du Chalet-à-gobet seront désormais payants le dimanche. L’ACS vaud ne peut que constater le

manque de transparence dont a fait preuve la Municipalité de Lausanne en adoptant les nouveaux horaires de stationnement. Elle regrette en particulier l’absence de consultation des milieux concernés et dénonce une certaine forme de dictature surprenante pour une municipalité dite «sociale».

L a u s a n n e

ATTENTION modification payant 8h00 - 20h00

Le principe de la complémentarité des modes de transports voulu par le peuple dans le cadre de la votation FORTA n’est pas respecté. Les nouveaux horaires n’auront que peu – voire pas – d’effet sur les voitures dites ventouses puisque le taux de rotation moyen des véhicules

va être divisé par deux au centre-ville. L’effet incitatif visant à laisser les véhicules sur les parkings périphériques afin de libérer le centre-ville sera réduit à néant. En revanche, la pression fiscale sur les automobilistes et les familles augmentera encore. Le coût de la vie et des loisirs va renchérir. Au final, la modification des horaires rapportera des nouvelles recettes à la collectivité, dont personne ne connaît l’affectation, si ce n’est peutêtre pour l’achat de nouveaux vélos électriques…mais les répercussions négatives seront encore une fois supportées par les consommateurs et les commerçants, ainsi que les hôteliers et les restaurateurs. Il s’agit en l’espèce d’une nouvelle mesure, visant les automobilistes, qui vient s’ajouter à d’autres dossiers déjà pendants à Lausanne : limitation à 30km/h, fermeture du Grand-Pont et suppression systématiques des places de parc sur le domaine public. Compte tenu de ce qui précède, l’ACS Vaud a formellement interpellé la Municipalité de Lausanne afin que cette dernière organise sans délai une séance de concertation avec les milieux concernés et qu’elle réexamine sa décision.

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LE COIN DES MEMBRES

CONTACTEZ VOTRE SECTION Automobile Club de Suisse Wasserwerkgasse 39 CH-3000 Berne 13 T +41 31 328 31 11 F +41 31 311 03 10 info@acs.ch

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ACS Fribourg Case postale 105 CH-1701 Fribourg T +41 26 341 80 20 F +41 26 347 15 25 acs.fribourg@acs.ch

ACS Genève Clos de la Fonderie 19 | CP 1205 CH-1227 Carouge T +41 22 342 22 33 F +41 22 301 37 11 acs.geneve@acs.ch

ACS Neuchâtel Avenue de la Gare 2 CH-2013 Colombier T +41 32 725 81 22 F +41 32 725 81 23 acs.neuchatel@acs.ch

ACS Les Rangiers Case postale 130 CH-2882 Saint-Ursanne T +41 32 422 65 22 F +41 32 421 42 15 acs.lesrangiers@acs.ch

ACS Valais Rue du Scex 33 CH-1950 Sion T +41 27 322 11 15 F +41 27 322 33 21 acsvalais@acs.ch

ACS Vaud Chemin des Gavardes 7 | CP 136 CH-1073 Savigny T +41 21 331 27 22 F +41 21 331 27 29 acs.vaud@acs.ch

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