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Concours ACS – Luis Lima en Ferrari

Quand l’arbitre voit rouge !

Luis Lima a décroché un «week-end en Ferrari» dans le cadre

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du concours organisé par l’ACS au Salon de Genève. Un grand moment de bonheur et de partage pour cet arbitre de 34 ans qui a tenu à en faire profiter famille et amis. Par Pierre Thaulaz

En venant admirer sur le stand de l’ACS, en mars dernier, la Ferrari 488 Challenge championne du monde et d’Europe de Christophe Hurni, Luis Lima ne pensait sans doute pas se retrouver trois mois plus tard aux commandes d’un bolide de la même facture. Ce n’était pas une 488 qui attendait le Payernois devant les portes du Garage Zénith (partenaire de l’opération), à Lutry, mais une Portofino de 600 ch au toit rétractable. Une délicatesse appréciée en ce premier week-end de juin où le thermomètre flirtait avec les 30 degrés. Une pression sur le gros bouton rouge, et le voilà parti direction Payerne, son père à sa droite et son frère dans la «voiture-balai». Le début d’un week-end de rêve dont les dates, choisies par Luis, coïncidaient avec la communion de son fils Kayl, triste de ne pas avoir revu une dernière fois la Ferrari rouge, lundi matin. C’est que papa s’était levé aux aurores pour emmener un collègue à l’aéroport de Genève. Après avoir déposé la Ferrari à Lutry, Luis a rejoint son lieu de travail (l’entreprise FMLOG, spécialisée dans la logistique), à St-Sulpice. Nous l’avons évidemment appelé…

AUTO: Vous avez fait beaucoup d’heureux?

Luis Lima : C’est sûr. Comme c’était la communion de mon fiston, tous les invités ont voulu faire un tour. Près d’une vingtaine de personnes ont dû monter dans la voiture.

Le plus heureux, votre fils Kayl?

Il était fou de joie, mais aussi très triste qu’on doive la rendre !

Vous avez roulé dans la région de Payerne?

Oui. On a emprunté des petites routes sympathiques en direction de Chevroux, au bord du lac de Neuchâtel.

Vous avez effectué beaucoup de kilomètres?

Dans les 500 à 600 kilomètres, pas plus. Il faut dire que j’ai encore travaillé samedi après-midi, du coup j’ai plutôt pu en profiter le dimanche.

La sonorité du V8?

Franchement, c’est impressionnant! Mais ce qui m’a étonné, c’est la consommation, bien moins importante que ce que j’imaginais. J’ai pourtant effectué quelques petites accélérations pour vérifier son potentiel, ainsi que pas mal d’arrêtsdéparts avec des personnes à bord qui elles aussi voulaient découvrir certaines sensations.

D’autres surprises à part la consommation?

Les deux petites places à l’arrière. Je prenais souvent un adulte et deux enfants derrière. La voiture offre également un angle de virage assez large. En résumé, elle est très facile à conduire, très sûre. Pourtant, je me suis posé pas mal de questions en découvrant le tableau de bord et ce volant avec tous ces boutons.

Pas l’ombre d’une critique?

Peut-être les petits boutons des clignotants intégrés au volant. Pas très commode lorsqu’on tourne ce dernier.

Vous êtes arbitre de football. Auriezvous pris la Ferrari si vous aviez eu un match le même week-end?

Si le match avait concerné une équipe ou des joueurs que je connaissais, j’y serais allé en Ferrari, non sans une certaine fierté.

Même si les supporters en veulent parfois à l’arbitre?

Que ce soit une Ferrari ou une petite voiture, il y a toujours un risque...

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