Avril 2016
02 / 2016
INFO
Bruxelles X
Bureau de dépôt :
Abonnement postal
Sommaire
Chemins de fer La sous-traitance à Infrabel : un dossier porté par la CSC-Transcom
p.4
Culture La Commission artistes fonctionne … enfin !!! p.32
Intersectoriel Edito p.3
Télé c o m Le voile tombe fin avril chez Proximus S.A.
p.31
Tr a n s p o r t r o u t i e r Elections sociales du 9 au 22 mai 2016
p.8
Editorial Chères Amies, Chers Amis,
Avril 2016
Didier Smeyers, VICE-PRÉSIDENT
Katrien Verwimp, PRÉSIDENTE
Nous commençons rarement nos éditoriaux par ces mots, mais face aux événements que la France, puis la Belgique ont vécus ces derniers temps, il nous semblait important de mettre en tête de notre éditorial ces mots humains, chaleureux et surtout universels. Oui, chères Amies et chers Amis, en tant qu’organisation sociale progressiste et proche de vous, nous nous devons d’affirmer notre volonté de « résister » aux pensées extrêmes, au radicalisme et à la simplification. Et, ne nous leurrons pas, aucune croyance, religion ou philosophie n’est à l’abri de ces dérives totalitaires. Notre organisation, la vôtre en fait, va continuer à se battre pour défendre une pensée ouverte, multiforme, et évolutive. Pour cela, votre adhésion au combat démocratique est essentielle.
Rédaction : Marc Scius
M i s e e n p a g e :
Emmanuel Leconte Imprimerie G. Doneux et Fils, Mettet
Impression :
Corelio Printing, Groot Bijgaarden
Distribution :
Imprimerie G. Doneux et Fils, Mettet
Photos :
Rédaction CSC-Transcom
Cette adhésion va être sollicitée durant ce beau mois de mai, car il va faire éclore de nouvelles équipes syndicales au travers des élections sociales ou confirmer celles qui font déjà un travail formidable depuis des années. En effet, la démocratie politique peut paraître lointaine à d’aucuns (« on ne va voter que tous les 5 ans, et puis après les élus font ce qu’ils veulent ») , mais cette démocratie ne s’arrête pas devant la porte des entreprises. Au contraire, les travailleurs ont le droit d’élire leurs représentants pour siéger dans les Conseils d’entreprises (CE) ou dans les Comités de protection et de prévention au travail (CPPT) et encore dans les Délégations syndicales. Dans ces diverses instances, on discute ouvertement des orientations prises par l’entreprise que ce soit en termes d’investissements, d’options pour l’avenir, et de conditions de travail et de salaire. Car, oui ! Une entreprise ce n’est pas que du capital, cela est ce que les patrons voudraient vous faire croire, mais c’est aussi, comme deuxième élément essentiel, du travail, dont vous êtes les meilleurs représentants. Dès lors, dans toutes les entreprises où cela est possible, vous allez pouvoir voter pour vos représentants (de la CSC Transcom évidemment !) et votre centrale va tout mettre en œuvre pour soutenir les futurs élus. Nous souhaitons déjà que vos futurs représentants soient portés en avant par vos scrutins et nous ne doutons pas un instant qu’ils feront le maximum pour vous défendre durant les 4 années à venir. La CSC Transcom les soutiendra comme elle vous soutient au jour le jour. Notre boulot est de défendre le vôtre !
Chemins de fer La sous-traitance à Infrabel : un dossier porté par l a C S C -Tr a n s c o m En 2015, la CSC-Transcom a été à la rencontre des agents de terrain lors d’un « Transcom on tour ». Nous avons visité pas mal d’ateliers-I, de brigades, de CLI (Centres logistiques d’infrastructure)… Les agents de l’Infrastructure nous ont interpellé et un sujet revenait sans cesse : la sous-traitance et toutes ses dérives. Le 09 juin 2015, lors du Comité d’entreprise Stratégique d’INFRABEL, la CSC-Transcom a porté à la connaissance de Monsieur Luc VANSTEENKISTE, Directeur l-AM, tous ces témoignages et ce que les agents nous avaient montré. De l’agent de maintenance jusqu’à la ligne hiérarchique intermédiaire, de plusieurs endroits du pays (Mons, Bruxelles, Tournai, Arlon et Liège), aussi bien des brigades voies que signalisation, ECFM (électricité, chauffage et force motrice), caténaire, ateliers centraux, CLI, etc. tous avaient des exemples de pratiques à dénoncer. Nous avons demandé à la direction de les analyser et d’y réagir. Le débat a finalement eu lieu le 29 septembre au comité d’entreprise stratégique. Le comité d’entreprise stratégique d’INFRABEL, qui est l’équivalent d’un conseil d’entreprise, est chargé d’examiner les informations économiques et financières et tout ce qui touche à l’emploi, à la stratégie d’entreprise, aux restructurations… Il donne également son avis sur le contrat de gestion, sur le plan d’entreprise etc. Voyons ensemble ce que la direction a répondu face aux faits rapportés par les agents.
nous pouvons très bien recycler d’anciennes pièces et continuer à travailler ainsi... La direction n’a rien voulu entendre. Les commandes continuent d’affluer pour cette firme... à croire que quelqu’un a un intérêt là-dedans…». « Si le fait est avéré, c’est un vrai scandale » « Il est normal que les coûts soient moins élevés chez eux, tout n’est pas comptabilisé ! La surveillance des chantiers que nous assurons par exemple, ne rentre pas dans les coûts ! Et si on doit repasser derrière parce que le travail est mal fait, ça n’est pas comptabilisé non plus ! ». « Au niveau du chantier, on doit informer au fur et à mesure ce que le privé fait de travers, afin qu’ils puissent rattraper le coup. Pour moi, ce n’est pas ça de la surveillance. La surveillance c’est : je viens le matin, je vois si tout est en ordre pour le travail à effectuer. Je vérifie si tout est conforme en matière de sécurité et je reviens le soir vérifier que le travail a été exécuté correctement. Et si ce n’est pas le cas, il faut leur facturer des indemnités ! Nous devons pallier à leurs manquements sans arrêt ! ». « Si c'est mal fait, je veux le savoir, pour moi, on ne doit pas acheter au meilleur prix, c’est la qualité qui compte. En ce qui concerne des indemnités, je veux instaurer un système comme à la STIB où un entrepreneur qui fait mal son travail est exclu du marché ».
Messieurs Luc VANSTEENKISTE, Director l-AM et Dirk DEMUYNCK, Director I-B
« On doit continuer à travailler avec ces privés avec lesquels nous traitons depuis des décennies. Mais si vous avez des exemples concrets de « non-qualité » qui n›arrivent pas jusqu'à moi, je veux le savoir et je m'en occuperai, je veux le faire ».
« A l’atelier, nous devons vérifier que les pièces commandées à des tiers sont bien aux normes et conforme à ce que nous avons commandé. Une certaine firme nous a envoyé 90 % de pièces défectueuses ! Nous l’avons dénoncé, nos chefs également. De plus,
« Notre area manager infrastructure a dit « qu’il n’en avait rien à foutre du prix». Pour lui, le privé doit faire le boulot parce qu’INFRABEL n’a pas assez de personnel. Si c’est trop cher, on s’en fout, on dira aux politiques qu’on ne sait pas effectuer tel ou tel travail »...
FAITS – les témoignages des agents d’INFRABEL Réponses de la direction I-AM :
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« A quoi sert ma formation, ma régularisation alors que le privé peut débarquer sans aucune formation ? J’ai travaillé avec un gars qui faisait soi-disant l’électricité alors qu’il était boulanger une semaine auparavant ! C’est vraiment démotivant pour nous. Ces gens n’ont pas de certification, de brevet comme nous». « La perte de savoir–faire fait peur. Il faut 2 à 3 ans pour former un agent de maintenance spécialisé correctement. Or les anciens sont déjà partis avant que les nouveaux arrivent ! S’ils arrivent… » « Nous avons des machines très performantes ici, mais elles dorment dans l’atelier alors qu’elles pourraient tourner en trois pauses à plein régime et être rentables ». « Chez nous c’est « Safety first », chez eux c’est « Rendement first ». « Je suis déjà content de pouvoir faire l›entretien avec les équipes caténaires que j'ai. Mais on ne va pas leur demander de faire des nouvelles constructions. » « Ce qui joue aussi, c'est la flexibilité. Dans le privé, dans la construction, ils mangent dans leur camionnette et commencent leur service sur chantier ». « Vous pouvez être convaincu que je ne veux pas retirer du travail aux agents mais on ne sait pas tout faire nous-mêmes. » « Nous testons l’unité de maintenance mobile « ROBEL». Les agents y travaillent à l'abri. Tout est électrique, il y a un pont roulant qui peut lever 5 T. Et un bonhomme fait tout, tout seul. Les conditions de travail vont nettement s'améliorer mais je ne peux quand même pas dire aux 10 autres qu'ils vont se tourner les pouces. Je veux mettre tout l'outillage à disposition des agents pour travailler dans des conditions acceptables ». « Sur le chantier de TUC RAIL (filiale privée d’INFRABEL), dans la région de Tournai, pas un seul travailleur ne parle le français, il suffit d’aller voir les plaques de voiture sur le parking : PL, SV, etc. Le danger c’est
qu’ils ne comprennent rien aux consignes ! L’autre jour je disais à un gars qu’il devait arrêter de donner des coups de pelle dans un câble, il ne comprenait pas ce que je disais ! Il est allé chercher un autre type qui gère 8 chantiers différents pour TUC RAIL et qui est venu me demander quel était le problème ! Mais ce n’est pas à lui que je veux le dire, je veux parler directement à l’ouvrier qui fait le boulot ! Nous ne sommes plus dans la sous-traitance là, les sous-traitants sous-traitent eux-mêmes à d’autres !». « Il y a un contexte légal et on ne peut pas exiger de chaque ouvrier qu'il connaisse la langue du pays où il travaille. Mais il est bien prévu dans les cahiers de charge des clauses qui sont applicables à l'entrepreneur. Il est obligé de prévoir dans son organisation des gens qui peuvent à chaque instant traduire les ordres du fonctionnaire dirigeant vers les agents de terrain. Si ce n’est pas le cas, le fonctionnaire dirigeant doit être averti. Il pourra alors, si la sécurité est en danger, arrêter les travaux. En général c’est un fonctionnaire délégué de Tuc rail statutaire ou contractuel. A ma connaissance, aucun cas n’a été signalé. Ce serait intéressant d’avoir des exemples concrets ». « On assiste à des aberrations. Je m’occupe de la surveillance d’un chantier de la brigade travaux. Nous avons une grue qui déplace l’appareil de voie et le pose directement sur les rails. Avant nous effectuions cette manœuvre. Maintenant nous devons amener la grue aux abords du chantier et le privé la met à rail. Pourquoi ? On sait très bien faire ça directement nousmêmes ! Encore une facturation pour le privé ! ». « A ma connaissance nous n’avons pas de grues à I-AM… si c’est le cas, j’aimerai le savoir ». « Nous avons toutes les compétences en interne pour faire le travail, pourtant, la direction continue
Chemins de fer
à commander des pièces ailleurs. Nous avons dit que nous pouvions les fabriquer nous-mêmes, nous avons le savoir-faire, les machines pour, les agents, l’expérience... rien à faire. Nous réalisons des prototypes, nous avons tout en main pour concrétiser les pièces à grande échelle mais la direction continue à confier ce travail au privé. C’est très démotivant de se retrouver avec une charge de travail qui diminue sans arrêt alors que l’on sait que nous pourrions avoir du travail ».
agents d’INFRABEL ne pourront plus rien contrôler. Il est vrai que certains PN sont en fin de vie mais ce n’est pas une raison pour tous les remplacer. C’est juste qu’une gestion informatique automatisée sera plus simple pour la direction. Techniquement, si on voulait, on pourrait déjà commander certaines cabines au départ de la Roumanie. Avec l’informatique, il n’y a plus de limites. Mais au niveau de la signalisation, la gestion des PN était encore la dernière chose avec une réelle technologie chemin de fer. Demain ce sera fini. »
« Je veux valoriser mes équipes techniques. Mais certains travaux, nous ne pourrons pas les faire. Pour poser les aiguillages sur support en béton qui pèsent 30 T, nous allons toujours avoir besoin de l’aide du privé. Je n'ai pas les moyens d'investir dans des grues 30T. »
« Oui c’est vrai, nous renouvelons les PN avec VIALIS. Cette société va fournir la « logique » des PN. La logique c’est la mécanique qui permet de détecter l'ouverture, l'interface avec la signalisation, la fermeture lors de l'approche des trains etc. L'ancien système date des années ‘60, avec des contacts que nous avons dû faire faire ailleurs. L'entretien va diminuer, vu qu'on passe vers l'électronique, en circuits intégrés.
« Donnez-moi des exemples concrets. Je compte beaucoup sur les techniciens chez nous. Essayons de trouver un modus vivendi qui marie la qualité et la performance de nos équipes » « Voilà des pièces qui sont revenues à l’atelier. Commandées dans le privé, elles ne sont pas du tout aux dimensions commandées. On doit tout démonter, découper, calibrer… On aurait pu le faire nous-mêmes dès le départ ! Nous avions prévenu la direction : laissez-nous le boulot, on sait le faire mais non… Et maintenant, il faut tout démonter et recommencer, quel gâchis ! A côté de ça, on nous demande de faire des économies…». « Je suis extrêmement ferme sur la qualité. On investit des masses folles d'argent pour créer les chemins de fer de l'avenir et si on permet la non- qualité c'est une honte, je ne tolère pas». « Tous les passages à niveau (PN) vont être repris par VIALIS, une firme hollandaise. C’est déjà en test sur la ligne 78 et sur une autre ligne en Flandre. Il s’agit d’automatiser complètement la gestion des PN et les
Le marché a été conclu pour 800 PN. C’est une fourniture «clé sur porte»: logique, bâtiments et barrières: tout sera fourni en même temps. Les collègues de I-Build vont les installer mais ce ne sera pas facile: il faudra se mettre d’accord avec les gestionnaires du trafic routier pour fermer les routes au moins pendant une semaine ». « L'électronique permettra un monitoring à distance, ce que nous allons faire. Nous pourrons envoyer un technicien si on a une alarme sur nos écrans. C'est mieux pour la sécurité. Aujourd'hui, nous ne connaissons les problèmes aux PN uniquement si un riverain ou un agent nous les signalent. L'information arrivera vers le RIOC (Railway information organisation center, I-AM 54). Au niveau de la charge de travail, je n’ai jamais dit le contraire, elle va diminuer, on va automatiser de plus en plus ». « Un autre chantier : l’entreprise X remet un prix mais elle n’a pas de bourreuse pour effectuer le travail
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demandé. Elle loue la bourreuse à INFRABEL à 1500 euros (chiffres à titre indicatif) et puis la refacture à INFRABEL dans ses coûts à 4000 euros ! ». « Pour la bourreuse, j'ai trouvé le cahier de charge tout à fait par hasard. L'area manager et moi sommes d'accord. Il faut des mesures correctrices à l’égard de tous les managers et ingénieurs: on n'inscrit plus ce genre de choses dans les cahiers de charge. Nous allons prendre également des mesures pour harmoniser les cahiers de charge et les réécrire. Par ex., j’ai constaté que nous y inscrivons toujours la formule pour faire du béton qui donne une qualité de béton des années ‘50 !! »
Valoriser le savoir-faire interne : voilà ce que veulent les cheminots ! Nous avons constaté un malaise profond dans différents sièges de travail, tous grades confondus. Les agents se sont confiés spontanément et c’est le nombre de témoignages allant dans le même sens qui nous a interpellés. Nous avons constaté leur volonté de montrer leur savoir-faire, leur désir de voir leur travail valorisé et non sous-traité. Ils sont persuadés d’assister à une politique délibérée de détricotage de l’outil et d’appartenir à un cadre d’extinction. La CSC-Transcom ne l’accepte pas. A l’heure où le gouvernement parle « d’efficience », « d’économies », de «gestion en bon père de famille des deniers publics », nous avons des propositions concrètes.
Demandes de la CSC-Transcom à la direction de I-AM (Infrastructure) 1. Tout le travail qui peut être exécuté en interne doit l’être par les agents d’INFRABEL 2. La CSC-Transcom va discuter régulièrement de ce point au sein du comité stratégique. Nous demanderons également à être informés sur les règles de marchés publics et veiller à leur stricte application. Par exemple, des clauses telles que la connaissance de la langue parlée à l’endroit du chantier par les travailleurs devraient être insérées dans les appels d’offre et surtout vérifiées en pratique. Il y va de la sécurité de tous ! 3. INFRABEL, en tant que soumissionnaire, devrait être co-responsable de l’entièreté de la chaîne d’exécution du travail, en ce compris des conditions de travail et de rémunération qui ne peuvent pas conduire à un dumping social. 4. Les travailleurs des sociétés effectuant des travaux sur le réseau devraient satisfaire à des connaissances en matière de sécurité, au niveau de celles exigées pour les agents d’INFRABEL.
Des questions ou d’autres exemples à donner ? Rejoignez le groupe de travail « INFRA » ! A la CSC-Transcom, votre avis compte. Vous êtes les premiers concernés. Vous êtes les mieux placés pour parler de votre boulot et pour élaborer des revendications. Nous travaillons ainsi depuis quelques années déjà. Pour vous, c’est l’occasion de voir les collègues qui font le même boulot que vous, au niveau régional et national. C’est l’occasion de parler de ce qui vous concerne directement et de réfléchir ensemble. Pour nous, c’est la garantie de monter des dossiers crédibles et de porter des revendications en accord avec votre réalité de terrain. Contact et inscriptions – Stéphane Leroy - 02/549 08 08 - Transcom.CheminotsNational@acv-csc.be
Transport routier
Elections sociales du 9 au 2 2 mai 2 016 Les élections sociales sont indispensables pour améliorer les conditions de travail. Dans des entreprises où il y a une concertation sociale, les salaires sont meilleurs, il y a davantage d’emplois fixes, plus de contrats à durée indéterminée, moins de travail temporaire, moins de travail intérimaire, moins de licenciements. Il y a également moins de différences entre les salaires des hommes et des femmes. En matière de bien-être au travail, on relève moins d’accidents du travail dans les entreprises où il y a un CPPT. Grâce au travail de tous les militants, délégués, permanents et personnel administratif de la CSC-Transcom, nous sommes aujourd’hui la première organisation dans les secteurs du transport et de la logistique. Le nombre de candidats aux élections sociales a augmenté de 25% par rapport aux élections de 2012. Les candidats CSC-Transcom sont des femmes et des hommes qui luttent pour le progrès en toute impartialité. Ils œuvrent dans un esprit constructif plutôt que négatif. Ils défendent tous leurs collègues et sont leur voix au conseil d’entreprise (CE) ou au comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT). Lorsqu’un candidat CSCTranscom intervient, personne n’est laissé à son sort. Il nous est impossible d’afficher toutes les entreprises avec leurs candidats dans cette publication. Pour cette raison vous ne trouverez ci-après qu’une partie des entreprises et des candidats.
AUTOLUX interview de Joseph DE ROECK Nous sommes la première organisation de l ’entrepr ise en représentant 40% des travailleurs. Nos relations avec la direction sont de bonnes qualités. Notre plus belle victoire syndicale a été d’obtenir le paiement de toutes
les heures au taximètre couplée à l’obtention des éco-chèque. Je suis personnellement à la CSC par conviction et pour ses valeurs de dialogue et concertation. Pour les 4 ans à venir, vu la tragédie de Zaventem et les conséquences désastreuses pour notre entreprise, j’espère pouvoir faire maintenir l’emploi et les avantages acquis.
ABC KEOLIS - interview de Karim TELMAT Nous sommes la première organisation de l’entreprise en représentant 60% des travailleurs. Nos relations avec la direction sont enfin correctes. Notre plus belle victoire syndicale a été le remboursement total des permis de conduire bien avant la décision de la commission paritaire et surtout la reconnaissance de Transcom comme interlocuteur principal de la direction. Je suis personnellement à la CSC par conviction pour ses valeurs de concertation et de dialogue. Pour les 4 ans à venir, je compte poursuivre mon travail au sein d’une équipe bien formée afin d’améliorer encore les conditions de travail des collègues..
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« Etre justes, faire preuve de droiture et de correction», telle est la ligne de conduite des candidats CSC chez Aviapartner Liège
«Notre motivation ? Etre au service des travailleurs ! Notre boulot ? Défendre celui de nos collègues. Notre ligne de conduite ? Etre justes, faire preuve de droiture et de correction», aiment à préciser les candidats inscrits sur la liste 3 aux élections sociales.
En activité 24 heures sur 24, Aviapartner fournit toutes sortes de services d’assistance à l’aéroport de Liège : manutention, traitement du fret, construction de palettes, chargement et déchargement des avions, etc. L’entreprise emploie sur le site de Bierset quelque 135 personnes dont 75 ouvriers. Leurs représentants CSC forment une équipe soudée, honnête, bien formée et mue par une réelle conscience professionnelle.
«Nous faisons un métier lourd. Au fil des ans, les travailleurs le ressentent d’autant plus. Notre objectif est donc de négocier une adaptation du travail de manière à alléger la charge », expliquent les candidats CSC qui, parallèlement, s’engagent à négocier des primes qui amélioreront les fins de mois des travailleurs.
Leurs principaux objectifs ? Tout mettre en œuvre pour améliorer le bien-être au travail et faire évoluer le pouvoir d’achat de l’ensemble du personnel.
Transport routier
A la Base Intermarché de Villers-leBouillet, la CSC affiche un bilan positif : elle compte bien poursuivre sur cette lancée ! La Base Intermarché de Villers-le-Bouillet, créée en 1996, dessert tous les points de vente belges, soit environ 80 magasins. Le personnel se compose de 127 ou v r ier s et 5 4 emp lo y é s . La délégation CSC repose sur des personnalités très complémentaires, des travailleurs qui connaissent bien leur entreprise et défendent les valeurs de leur syndicat avec conviction.
«Malgré un contexte socio-économique peu favorable, nous avons contribué à la mise en place d'une CCT 90, un plus pour tous les travailleurs », se réjouit l'équipe. Parallèlement, la CSC a construit et défendu un dossier
de réduction du temps de travail de 38 à 36h sans perte de salaire. «La CSC était seule à la manœuvre dans ce dossier. Toute l'équipe s'y est investie à fond et a réussi à le faire adopter par la direction. Au départ, certains travailleurs étaient très réticents Mais à l'usage, ils se sont rendu compte, comme nous le leur avions expliqué, que si la masse de travail ne diminue pas, par contre, les heures supplémentaires augmentent. Dès lors, ils profitent de jours de congé en plus, ce qui, en définitive, satisfait tout le monde. C’est donc une belle victoire». C’est avec un bilan positif que la CSC se présente aux élections sociales !
« Nous avons une liste équilibrée, des gens à l'écoute de tous les travailleurs, disponibles tout en faisant leur boulot, bien décidés à tout mettre en œuvre pour conserver les acquis et les améliorer.» Ainsi la Transcom Team a pour ambition de peaufiner la CCT90, de l’alimenter au fil du temps. Elle va aussi faire le forcing pour obtenir deux jours de congé supplémentaires à l'occasion des 20 ans de la création de la Base à Villers-le-Bouillet. «Nous avons déjà réussi à négocier un jour de congé par 5 ans d'ancienneté plafonné à 10 ans mais on va se battre pour en avoir plus». Enfin, le bien-être au travail fait aussi partie des priorités de la CSC.
Belgique DIFFUSION - interview de Myriam BOUANANE Nous sommes la première organisation syndicale et nous représentons 75% des travailleurs. Nos relations avec la direction sont normales mais très compliquées avec la FGTB. Notre plus belle victoire syndicale a été d’obtenir 3 nouvelles CCT et l’annulation de licenciements. Je suis personnellement à la CSC depuis toujours par conviction parce que ses valeurs me correspondent. Pour les 4 ans à venir, j’escompte sur un renforcement de la CSC TRANSCOM et me battre pour le maintien de l’emploi malgré les nombreux changements encore à venir.
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Car LĂŠonard - Filb.co
Transport routier
CARDON Voter 3, C’est 3 fois plus de chances de son côté.
• g arantir de BONNES CONDITIONS DE TRAVAIL, de SECURITE au travail et de REMUNERATION
Pour une équipe soudée et Motivée.
• être à L’ECOUTE.
Un projet à construire au service de tous.
Une autre équipe pour essayer car si vous n’essayez jamais, vous ne réussirez jamais, mais si vous essayez, vous risquez de vous étonner vous-même.
Notre objectif : • préserver L’EMPLOI,
CAT BENELUX - interview de Kas SKENDER Nous sommes la deuxième organisation de l’entreprise en représentant 40% des travailleurs. Nos relations avec la direction s’améliore de mois en mois mais cela n’est jamais simple. Notre plus belle victoire syndicale a été d’obtenir des promotions internes couplée au maintien des acquis. Je suis personnellement à la CSC car j’y suis bien et que je suis fidèle. Pour les 4 ans à venir, je compte poursuivre mon travail au sein d’une nouvelle équipe bien formée.
Pour cela, soyez là en votant liste 3
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CEVA
CLW
Transport routier
CooperVision : tout mettre en œuvre pour limiter le stress au maximum Le producteur américain de lentilles de contact CooperVision
a été payant, l'équipe a fait du bon boulot pour tous les
dispose, aux Hauts-Sarts, d'un centre de distribution européen
collègues, ce qui lui a permis de gagner leur confiance »,
qui a fortement grandi en quelques années. Aujourd'hui,
relate la délégation.
près de 150 travailleurs y sont occupés dont 121 ouvriers
Les candidats et candidates CSC vont donc poursuivre sur
et ouvrières. Il y a autant de femmes que d'hommes sur
cette lancée. «Nous allons continuer à nous battre pour la
la plateforme. Pour être la plus représentative possible
stabilité de l'emploi comme pour l'amélioration du pouvoir
de l'entreprise, la CSC Transcom a veillé à constituer une
d'achat de chacun. Nous allons également mettre le paquet
liste mixte, une liste réunissant des personnes des divers
pour que des mesures soient prises afin de limiter le stress
départements, de la réception à l'expédition en passant
au maximum. »
par tous les autres services, une liste mêlant expérience et jeunesse.
«Le travail syndical mené par la CSC chez CooperVision
Petit rappel : chez CooperVision, comme ailleurs, sur le bulletin de vote, le bon choix, c’est le 3 !
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La priorité de l’équipe CSC chez Deufol : améliorer le pouvoir d’achat de tous les travailleurs Donner la priorité aux autres, c’est le truc des candidats
aussi battue pour les intérimaires afin de gommer les
CSC chez Deufol, une entreprise logée dans le zoning
différences salariales avec les travailleurs de l’entreprise,
industriel de Waremme qui occupe une centaine de
ce qui a permis des avancées.
personnes. Deufol se charge, en fait, de la logistique de sa voisine directe, Mölnlycke Health Care, spécialisée dans les produits hospitaliers. Les premières élections sociales chez Deufol-Waremme ne datent que de 2012. Mais en 4 ans, l’équipe CSC a réalisé du bon boulot ! Elle a réussi à mettre en place une CCT90 dont les effets positifs se sont fait ressentir dans le portefeuille de tous les travailleurs. De même, elle a
Bien sûr, il y a encore du boulot. Les candidats qui se présentent sous la bannière verte aux élections sociales font d’ailleurs de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs un de leurs chevaux de bataille. La sécurité et le bien-être dans l’entreprise font également partie de leurs priorités. Les atouts de la liste numéro 3 ? Elle réunit des candidats
obtenu une augmentation de la prime de nuit de 14 à 18%
motivés, qui connaissent bien l’entreprise et l’ensemble
ainsi qu’un jour de congé après 10 ans d’ancienneté et un
du personnel, des gens à l’écoute et au service de tous
jour supplémentaire tous les 5 ans qui suivent jusqu’à
les travailleurs, qui ont l’envie sincère de faire du travail
un maximum de 4 jours. Et ce n’est pas tout, la CSC s’est
social.
Transport routier
DUFOUR
Voter 3 C’est 3 fois plus de chances de son côté. Pour une équipe soudée et Motivée. Un projet à construire au service de tous. Notre objectif : • préserver L’EMPLOI, • garantir de BONNES CONDITIONS DE TRAVAIL, de SECURITE au travail, de FORMATION et une JUSTE REMUNERATION • être à L’ECOUTE. Un travail d’équipe pour ne pas compter que sur soi car seul c’est risquer de se tromper. Se réunir est un début, travailler et revendiquer ensemble sera notre réussite. Pour cela, soyez là en votant liste 3 Notre Job, c’est défendre le vôtre.
DPXS
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Farnell : être à l’écoute des travailleurs, une priorité pour la Team CSC
convaincus, constitue une réponse aux attentes des travailleurs. Ce n’est pas un hasard s’ils sont de plus en plus nombreux à rejoindre la CSC. «Nous nous engageons bien sûr à poursuivre dans cette voie ! » s’enthousiasment les candidats et candidates de la liste 3. Au chapitre des priorités figure toujours l’amélioration du bien-être au travail. Celle-ci passe, entre autres, par des mesures renforçant la sécurité, la prévention en matière de harcèlement et d’injustice ou encore la lutte contre le stress.
«Et évidemment, nous serons aussi attentifs à la sécurité de l’emploi dans l’entreprise », conclut l’équipe CSC.
GLS BELGIUM - interview de Sasha TODOROVIC
Plateforme de distribution de composants électroniques, Farnell est installée dans le zoning de Grâce-Hollogne depuis 14 ans et y emploie un peu plus de 200 personnes. Dans cette entreprise, les élections sociales se dérouleront le 12 mai. La CSC Transcom y présente une liste composée de candidats chevronnés et de nouvelles recrues motivées. Cette alliance de la jeunesse et de l’expérience n’est pas le seul atout de la Team CSC. Elle se distingue également par sa multiculturalité, son dynamisme, sa cohésion et son sens de l’écoute, un point sur lequel le groupe insiste. «Pour nous, il est primordial d’écouter les collègues, d’entretenir un contact permanent avec eux mais aussi de veiller à les informer régulièrement et à les tenir au courant de toutes les décisions concernant l’entreprise». Cette disponibilité, les délégués en place en sont
Nous sommes la première organisation de l’entreprise en représentant 70% des travailleurs de l ’entrepr ise. Nos relations avec la direction sont franches et ouvertes grâce au travail de toute l’équipe Transcom. Notre plus belle victoire syndicale a été la modification des classifications de fonction après de longues et fastidieuses négociations. Je suis personnellement à la CSC pour améliorer les conditions de travail de mes collègues par le biais de la concertation comme le préconise notre organisation. Pour les 4 ans à venir, je compte poursuivre mon travail au sein d’une nouvelle équipe bien formée et encore plus performante et l’un de nos défis sera de limiter les intérimaires.
Transport routier
La Team CSC de H&M Logistics Ghlin fait du bien-être au travail une priorité H&M Logistics de Ghlin est un tout gros centre de distribution : il approvisionne non seulement les magasins Hennes & Mauritz en Belgique mais aussi en France, au Luxembourg, en Italie, en Grèce, en Bulgarie. Quelque 490 personnes travaillent sur cette plateforme de Ghlin, une infrastructure peu adaptée à l'activité qui y est développée. Hormis un toboggan, rien n'est automatisé. Le personnel doit supporter des charges trop lourdes, ce qui engendre d'importants problèmes de santé. La délégation CSC se démène pour obtenir des améliorations des conditions de travail et elle va continuer inlassablement ! Cette attention toute particulière au bien-être a déjà permis quelques avancées, notamment pour les femmes enceintes. Mais la Team CSC en veut plus : «On fait de cette lutte contre la pénibilité du travail une priorité. Pour que les gens se sentent bien dans leur boulot, il est nécessaire que des aménagements soient réalisés. Nous allons tout mettre en œuvre pour les obtenir», expliquent les candidats aux élections sociales. Cette liste 3 réunit autant d'hommes que de femmes, des
travailleurs de toutes origines et œuvrant dans les différents départements de l'entreprise, des militants bien informés.
«Nous faisons beaucoup de social dans l'entreprise. Chaque militant CSC suit donc des formations pour répondre correctement aux questions des travailleurs ; des questions qui portent aussi bien sur le droit du travail que sur la mutuelle, les impôts, etc. » L'équipe a aussi le souci de bien communiquer avec les travailleurs. Si elle privilégie le contact direct, elle ne néglige pas pour autant les autres outils de communication comme les réseaux sociaux. Ainsi, elle a notamment créé un groupe secret sur Facebook. A la pointe du combat pour la régularisation du versement des chèques-repas aux intérimaires et CDD voici quelques années, la CSC ne compte pas s'arrêter là. «L'amélioration du pouvoir d'achat de tous les travailleurs fait partie de nos préoccupations permanentes», insiste la Team Transcom. Le groupe s'engage également à porter une attention toute particulière à la sécurité de l'emploi et à la transformation de contrats précaires en contrats fixes.
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H&M LOG
CSC
COMITÉ PPT
CONSEIL D’ENTREPRISE
Voter CSC, c’est faire le choix : - d’une équipe jeune, mixte, dynamique et motivée ! - d’un travail d’équipe pour ne pas compter que sur soi car, seul, c’est risquer de se tromper ! Notre objectif : préserver et accroître l’emploi dans l’entreprise à travers des contrats non précarisés, et améliorer les conditions de travail, de sécurité, de formation et de rémunération.
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en s. sieurs
Présenter une équipe est un début, travailler et revendiquer ensemble sera notre job pour les quatre ans à venir.
« On ne subit pas l’avenir, on le construira ensemble ! »
DÉFENDRE LE VÔTRE
Votez 3, votez CSC !
CONS
LIST
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
OB MO HA DE VA CLI LEO OM OZ TAH HA BO KA CU
Transport routier
Laiterie des Ardennes
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La force de la CSC à Liege Airport ? Donner l’info de qualité et disposer de relais de premier plan
Véritable cœur du Cargo Village, Liege Airport SA réunit quelque 200 travailleurs répartis entre le service d’électromécanique, le service incendie, l’avitaillement, la sécurité ou encore la maintenance et l’entretien du charroi comme des bâtiments.
sous-commission dédiée à la gestion des aéroports. Or, dans cette nouvelle CP, nous sommes représentés par Kurt Callaerts, le permanent national spécialiste du secteur aéroportuaire. Nous disposons donc d’un relais de choix pour porter nos revendications.»
L’équipe Transcom de l’aéroport se distingue par son efficacité, sa réactivité, son parler vrai ! Elle a le souci de donner l’information de qualité, une information juste et vérifiée, d’agir sans complaisance, sans condition, ni discrimination. Elle est au service de tous les travailleurs.
Par ailleurs, la Team de l’aéroport est proche des délégations CSC des autres entreprises du village. «Nous nous rencontrons régulièrement pour échanger des informations, se tenir au courant de ce qui se passe ailleurs car cela peut avoir des impacts sur Liege Airport».
«Le groupe réunit des personnalités aux approches différentes qui, tout en étant très réactives, savent prendre le temps de la réflexion. Nous ne fonçons jamais tête baissée, nous privilégions la négociation.»
Elle a, en outre, créé sa propre page Facebook « CSC Liege Aiport » sur laquelle elle publie des nouvelles qui ont trait à l’aéroport.
Les candidats qui se présentent sous la bannière verte sont des gens responsables, corrects dans leur boulot et respectueux des autres. «Des gens qui n’ont pas peur de mouiller leur maillot pour les autres et qui regardent vers l’avenir ». Autre force de cette équipe : elle peut compter sur des personnes-relais de premier plan. «Liege Airport vient de basculer de la commission paritaire 100 dans la CP 315.03,
Les candidats s’engagent à mener le juste combat pour l’emploi et le pouvoir d’achat, à avoir une attention toute particulière pour la filiale L.A.S qui vient d’être intégrée dans l’équipe : « Nous allons tout mettre en œuvre pour lui obtenir un règlement de travail digne de ce nom ». Et bien sûr, la vérité, l’information et la transparence continueront à être les moteurs de leur action dans l’entreprise.
Transport routier
Chez Lyreco-Milmort, la CSC veut maintenir le bon dialogue social qui a été créé dans l’entreprise de classification des fonctions. Grâce à celleci, un bon tiers du personnel a bénéficié d’augmentations salariales. Toujours en matière de pouvoir d’achat, nous avons également négocié une CCT90. Nous avons, par ailleurs, demandé une reclassification des cadeaux d’ancienneté et nous avons été entendus », explique la délégation en place. L’équipe CSC s’est aussi beaucoup investie pour que la gestion des fiches de paie se fasse sur le site de Milmort. «L’administration est
basée à Anvers : la distance et la langue ne facilitent pas la résolution des problèmes. C’est pourquoi, nous avons négocié et obtenu la présence du gestionnaire des fiches de paie à Milmort, un plus indéniable ! C’est une belle victoire ». Comme on ne change pas une méthode qui fonctionne, les candidats CSC aux élections sociales chez Lyreco comptent bien poursuivent dans la même optique.
«La liste que nous présentons est équilibrée, dynamique et représentative : elle réunit des personnes de chaque service de l’entreprise, depuis la préparation des commandes jusqu’à la réception, en passant par la maintenance, les caristes, les chauffeurs...» Lyreco Milmort est l’une des quatre plateformes de distribution belges du spécialiste français des fournitures de bureau. Elle occupe près de 150 personnes. La CSC Transcom y est très active. Grâce à des dossiers bien ficelés et de bons arguments, elle a su créer les conditions nécessaires à un dialogue social efficace. D’ailleurs, les résultats le montrent.
«Ce bon dialogue nous a permis d’obtenir une nouvelle grille
Les priorités pour l’avenir ? «Nous veillerons tout
particulièrement à ce que les conditions de travail restent correctes, que la charge de travail soit supportable, que les investissements se fassent dans le respect des travailleurs. Nous serons très attentifs à la sécurité et l’hygiène. L’amélioration du bien-être du travailleur est une priorité pour l’équipe CSC. »
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SITA SUEZ BRUXELLES interview Youssef BADRANE
Viangros interview Yves Gassee
Nous sommes la première organisation de l’entreprise en représentant 75% des travailleurs. Nos relations avec la direction sont fluctuantes au gré des changements de directeur. Notre plus belle victoire syndicale a été l’engagement de 33 personnes dont tous les intérimaires de plus de 6 mois. Je suis personnellement à la CSC par conviction et pour ses valeurs de concertation et de dialogue. Pour les 4 ans à venir, je compte poursuivre mon travail au sein d’une équipe bien formée et encore plus performante.
Le transport ne représente que 20% des travailleurs de l’ entreprise et nous représentons 75% du transport. Nos relations avec la direction sont compliquées car l’ entreprise est un bastion rouge. Notre plus belle victoire syndicale a été d être accepté et reconnu par la direction et la fgtb. Je suis à la csc par conviction et pour les personnes qui y travaillent. Pour les 4 ans à venir, j espère pouvoir continuer à faire flotter haut le drapeau vert et défendre mes collègues.
Transport routier
Skechers : la CSC donne la priorité au bien-être car c’est un « plus » pour tous
Fabricant américain de chaussures, Skechers a installé, voici quelques années déjà, son centre de distribution pour l’Europe dans le parc industriel des Hauts-Sarts, plus précisément à Milmort. Au fil du temps, la plateforme n’a cessé de s’étendre. Un quatrième bâtiment est d’ailleurs encore en construction. Au total, 100.000 m2 de surface seront occupés par Skechers. Ces différentes extensions sont créatrices d’emplois supplémentaires. En haute saison, ce sont environ 600 personnes qui travaillent dans cette entreprise. Mais le défi permanent de l’équipe CSC est de pousser la direction à convertir ces contrats intérimaires ou CDD en contrats à durée indéterminée. Et les candidats et candidates qui se présentent aux élections sociales en font l’un de leurs chevaux de bataille. Mais ce n’est pas le seul. «Nous nous engageons également à négocier des améliorations des conditions de travail car le bien-être, c’est un « plus » pour tout le monde ! Nous nous sommes d’ailleurs
dépensés sans compter dans les organes de concertation pour optimaliser la sécurité et le bien-être. L’investissement a été payant : la direction a pris en compte nos multiples remarques lorsqu’elle a entrepris la construction des nouveaux bâtiments. Mais pour encore améliorer la sécurité, nous allons continuer à nous battre ! Nous voulons que tous les CDI de l’entreprise reçoivent une formation interne sur machine. Il est important de donner à tous les travailleurs les réflexes et outils nécessaires pour pouvoir évoluer en toute sécurité dans l’entreprise. » Autre défi pour l’équipe CSC : finaliser une CCT90 et obtenir des chèques repas de même valeur pour l’ensemble du personnel. Pour porter tous ces projets, Transcom a composé une liste la plus représentative possible de l’entreprise en misant sur des candidats et candidates qui connaissent le terrain, des personnes issues des divers départements, travaillant dans des pauses différentes.
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STEF Courcelles
STEF Logistics Saintes
STEF Transport Saintes
Transport routier
TNT Express : la fusion avec FedEx doit se faire dans le respect des travailleurs et sans perte d’emploi ! Implanté sur le site de Liege Airport, TNT Express constitue
travailleurs toujours plus nombreux à lui faire confiance,
un pôle phare de l’activité économique en région liégeoise. Le
la délégation CSC a obtenu une augmentation des contrats
centre de tri de Bierset occupe plus de 1500 travailleurs ; des
d’emploi à durée indéterminée et elle a pu faire évoluer
hommes et des femmes de toutes origines. 84 nationalités
positivement la sécurité au travail.
cohabitent en toute harmonie dans l’entreprise.
«CSC et CNE ensemble vont continuer à faire des propositions
La liste CSC 2016, homogène et unie, mêlant expérience et
constructives, à œuvrer aujourd’hui pour demain ! Ainsi, nous
jeunesse, est représentative de la diversité du personnel
sommes très attentifs à la procédure de fusion avec FedEx: la
occupé dans l’entreprise, diversité de genre, d’âge, d’origine
transition doit se faire dans le respect des travailleurs. Nous
et de secteur d’activités sur la plateforme. Or, mieux on est
en faisons notre priorité ! Nous veillerons à la préservation
représenté, mieux on est défendu !
et la stabilisation de l’emploi dans un premier temps. Par
La Team Transcom tire aussi sa force de sa collaboration
la suite, il s’agira de négocier son développement, dans la
étroite avec la CNE. «Nous formons un groupe soudé CSC-
mesure du possible. De même, pour nous, la poursuite du
CNE, un groupe qui porte les projets ensemble, qui a déjà
travail de sécurité est tout aussi primordiale».
intégré la notion de statut commun», confient les candidats
Bref, le bon choix, c’est le 3 !
verts. Animée par cet esprit d’équipe et forte du soutien des
VOS CANDIDATS CSC
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2 7LOGIS UTI
CSC
UTI Logistics COMITÉHoudeng PPT
CONSEIL D’ENTREPRISE
Voter 3, c’est mettre 3 fois plus de chances de son côté !
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er?
l’ordre de en haut de n ordre e située ieurs votes sur serait
- Une équipe syndicale soudée, dynamique, expérimentée et motivée. - Un savoir-faire qui n’est plus à prouver. - Une délégation syndicale bien présente dans chaque département. Notre objectif : préserver l’emploi et garantir de bonnes conditions de travail; car notre job, c’est défendre le vôtre !
T, DÉFENDRE LE VÔTRE
Nous avons toujours été là pour vous, soyez là pour nous en votant liste 3 ! Merci pour votre confiance !
CONSE
LIST
1 2 3 4 5 6 7 8
BRA GRA PASS SPER BALD BERN SIGM PARL
Transport routier
Van Gansenwinkel
Van Mieghem
29
Yussen logistics Coucelles
ZIEGLER interview de Giuseppe CASTIGLIONE Nous sommes la première organisation syndicale et nous représentons 75% des travailleurs. Nos relations avec la direction s’améliorent au plus haut niveau mais restent parfois compliquées avec certains directeurs de succursales. Notre plus belle victoire syndicale a été d’obtenir les chèques repas pour le personnel non roulant. Je suis personnellement à la CSC depuis toujours par conviction et parce que je m’y trouve très bien. Pour les 4 ans à venir, j’escompte sur un renforcement de la CSC TRANSCOM pour obtenir les chèques repas pour le personnel roulant.
Transport routier
XPO Supply Chain Chemicals Belgique : améliorer la sécurité, le bien-être et le pouvoir d’achat au programme de la liste CSC Sur son site de Welkenraedt, XPO Supply Chain Chemicals Belgique occupe 212 ouvriers, des chauffeurs et des magasiniers, et un peu plus d’une soixantaine d’employés. Cette entreprise réalise des opérations de transport et de logistique pour de grands groupes chimiques spécialisés, entre autres, dans les produits de nettoyage ou les produits phytosanitaires. Le personnel est donc appelé à manipuler des produits dangereux, ce qui implique des mesures de sécurité particulières.
«Si un bidon est renversé, par exemple, nous devons faire appel à l’intervenant chimique habilité à prendre le problème en charge. Pour ce personnel d’intervention, nous avons obtenu une augmentation de 50 cents de l’heure », signale la délégation CSC. Elle a également mené à bien des dossiers en faveur du « bien-être » dans l’entreprise. «Comme nous travaillons avec des produits chimiques, corrosifs, nous devons porter des vêtements de protection. Nous avons obtenu que ceuxci nous soient fournis par l’entreprise et qu’elle assure leur entretien. En plus, dans le magasin, comme le volet est tout
le temps ouvert, en hiver, il fait froid, c’est pourquoi, nous avons négocié la fourniture de vêtements isolants ». Mais d’autres améliorations sont nécessaires. «Le froid est un réel problème ! Des équipements vestimentaires supplémentaires, de grosses vestes notamment, sont nécessaires et des mesures d’isolation du magasin doivent être prises : c’est un double dossier que nous allons défendre devant la direction », précisent les candidats CSC. A leur programme figurent d’autres points comme l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs : «Notre priorité est le renouvellement de la CCT 90 ainsi que l’obtention d’un jour de congé supplémentaire par 5 ans d’ancienneté ». La sécurité du personnel est essentielle dans une entreprise Seveso. La CSC y est d’ailleurs très attentive. «Dans ce domaine, nous allons mettre l’accent sur la formation. Pour optimaliser la sécurité, il est indispensable de donner au personnel la possibilité de se former davantage», expliquent les membres de la liste CSC. Les atouts de la Team verte ? «Notre liste comprend aussi bien des chauffeurs que des magasiniers. Ce sont des candidats au service de tous, au courant du fonctionnement de l’entreprise ; des candidats qui connaissent leurs collègues et sont à l’écoute de leurs problèmes».
Té l é c o m
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Le voile tombe fin avril chez Proximus S.A. La direction de Proximus demande la décision des organisations syndicales représentatives, lors de la commission paritaire du 27 avril prochain, sur les dossiers suivants : • CCT 2015-2016 • Plan de départ (plan 58+ et départ anticipé à partir de 60 ans) • Impact des règles HR • Politique de rémunération pour les M4 • Dossier « engagement » La direction considère ces 5 points comme un tout. Alors que la CEO écrivait dans sa communication du 26/01/2016 : « parallèlement aux négociations sur la convention collective 2015-2016, se déroulent des discussions relatives aux nouvelles règles de la mobilité et deux plans de départ volontaire »,il est évident que de ramener l’ensemble des 5 dossiers à un seul, d’une manière unilatérale, pèsent lourdement sur notre confiance envers Proximus, du jamais vu ! « Pour Proximus, c’est à prendre ou à laisser » Où il y a un accord sur tout où il n’y a d’accord sur rien. Tout ce qui figure dans ces dossiers n’est pas sans conséquence. Ainsi devons-nous évaluer si la suppression des dispenses de service (suppression de l’heure de banque et des deux jours pour le don de sang) équivaut aux résultats obtenus (mais s’agit-il de véritables résultats ?) Comment allons-nous traiter la couverture invalidité ? Le contrat avec AG Insurance prend fin au 30/04/2016. Proximus veut le maintien du revenu net garanti à 100% pendant 3 mois au lieu des 6 mois actuels, mais cela vaudrait pour tout le monde. Proximus met en balance : • le mérite pour les vendeurs et les cadres même s’il est plus que modeste • le homeworking pour tous • + 1 euro pour les chèques repas • l’indemnité vélo actualisée, • les congés de circonstances identiques pour tous • les avantages Telecom • l’augmentation du don aux jubilaires • la gratification de fin de carrière avec transition • un jour de congé supplémentaire en 2016 • Impact des absences pour maladie sur le quota des congés
• Budget mobilité pour les M3/V3 Les plans de départ forment pour Proximus un ensemble avec la nouvelle politique de rémunération pour le niveau M4 ! Pour les bacheliers nouvellement recrutés ou pour les collaborateurs de niveau M4 ( nouvellement promu de 2A vers 2B ), la politique de rémunération sera d’application à partir du 1er jour du mois qui suit l’approbation du dossier. Cette politique de rémunération vise à ne plus donner accès aux échelles barémiques 2B jugées trop couteuses mais à un nouveau système bien moins intéressant. Une période transitoire est prévue jusqu’au 31/03/2017 pour les personnes promues en interne. Au 1er avril 2017, tant les recrutés en externe que les promus en interne seront rémunérés selon la nouvelle politique de rémunération M4. Dossier « engagement de discussions » Une décision favorable le 27 avril nous liera à une déclaration d’engagement de discuter des sujets suivants : • Primes, allocations et indemnité • l’organisation du travail • car-policy et mobilité géographique • Modernisation de la politique de rémunération des collaborateurs de niveau 2A à 4 • Work life : négociation sur les programmes et les plafonds des bénéficiaires Au cours des négociations, l’entreprise a utilisé les mots « flexibilité, engagement, concurrence, positionnement du marché, comme argument pour justifier sa demande de plus de mesures d’économie ! Que sommes-nous prêts à concéder comme membres du personnel de l’entreprise face aux futures générations ? Lors de l’écriture de ce texte, les consultations de nos instances étaient en cours pour arriver à une décision en Comité syndical national le 25 avril. A la commission paritaire du 27 avril, Proximus prévoit à l’ordre du jour l’approbation du seul dossier constitué de 5 parties. Les dossiers précités ont en tout état de cause une influence sur chaque membre du personnel. Adressez-vous à votre délégué local pour avoir plus de détails.
Culture
qui vous « demande de suivre son texte ou simplement de l’adapter formellement » ; 3. Et «L’article 1bis de la Loi du 27 juin 1669 » : càd « Vas-y Loulou je te donne carte blanche ». En précisant que cet article vous catalogue hélas dans un statut mineur et dégradant du régime chômage … car il n’y a pas de réel statut des artistes en Belgique et encore moins des intermittents du spectacle comme cela existe en France (avec aussi pas mal de défauts). Ajoutons à cela qu’il y a aussi la possibilité de se déclarer en tant qu’indépendant de l’art, ce que la Commission susdite va également apprécier. Marc Scius
Didier Gilquin
La Commission artistes fonctionne … enfin !!! Depuis plus de 6 mois maintenant, une Commission « Artistes » new look a vu le jour. En effet, cette commission qui était précédemment constituée uniquement de représentants de l’ONSS et de l’INASTI, s’est élargie à des représentants de l’Onem, des syndicats (nous y sommes !!!) et du patronat. Actuellement, force est de constater que cette commission fonctionne très bien. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il y a de l’intelligence autour de la table et que les membres appliquent la Loi qui admet :
Bref ! La Commission travaille bien voire même très bien, mais sa tâche est difficile et nous avons besoin de vos témoignages. La CSC Transcom a deux représentants dans la chambre francophone de la Commission : Didier Gilquin et moi-même, Marc Scius et, par ailleurs, la CSC Bruxelles, au travers de son centre de service de Forest accueille les artistes les lundis et mercredis après-midi. Nous attendons donc vos échos sur vos situations et vos demandes Culturellement vôtre, Marc Scius Service d’étude CSC Transcom
1. Un régime de « petites indemnités » RPI ( vous travaillez quelques heures par mois dans une petite boite pour juste montrer votre tête et dire ‘Je suis là’ et vous en tirer quelques petites indemnités) ; 2. Vous travaillez régulièrement pour un commanditaire
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