10/2023 Les séductions des derniers jours Page 10 À la rencontre des esprits Page 14
Savoir résister aux esprits séducteurs
La question la plus grande Page 16
10 Les séductions des derniers jours Takunda Karl Kubvoruno
13 Quand les esprits parlent Mark Finley
14 À la rencontre des esprits Timo Flink
16 La question la plus grande Marcos Blanco Couverture : ajijchan / iStock / Getty Images Plus / Getty Images
18 Sous les projecteurs Possession démoniaque ou maladie mentale ? Torben Bergland 19 Place aux jeunes Des morts-vivants ! Frederick Kimani 20 Perspective mondiale La Parole de Dieu, un fondement sûr Ted N. C. Wilson 22 Foi en action « Je serre ta Parole dans mon cœur » Barbara L. Newton 24 À la découverte de l’Esprit de prophétie Conseils pratiques d’Ellen G. White Chantal Klingbeil 26 La Bible répond Idées préconçues et aveuglement 27 Santé & bien-être La santé bucco-dentaire des nourrissons et des enfants 28 « Je vais vous raconter… » El Nañito Feo – Nañito, le laid 30 Foi en herbe Un ami à tes côtés
Aimer Dieu de toute notre pensée John Peckham
Imaginez qu’un mari dise à sa femme (ou vice versa) : « Je t’aime, mais je ne veux rien savoir de toi. Je t’aime, mais je ne veux rien entendre de ce que tu dis. » Il y a là quelque chose de grave ! C’est un peu comme dire : « Je t’aime, mon Dieu, mais je ne veux rien savoir de ta doctrine. Je veux une relation avec toi, mais je ne veux rien entendre de ta théologie. » Les adventistes ont parfois été accusés d’être trop axés sur la doctrine. Il est toujours dangereux de donner la priorité à la doctrine de façon à exclure les autres aspects de la foi et de la vie. Mais je suis convaincu que reconnaître et chérir la doctrine de façon équilibrée n’exige pas une telle exclusion. Il se pourrait que nous ayons parfois corrigé à l’excès, au détriment du discipulat de l’esprit… La théorie et la pratique sont indissociables. La foi sans les œuvres est morte (Jc 2.26). La théorie sans la pratique l’est aussi. Par ailleurs, si on a la pratique sans la théorie, qu’est-ce qu’on pratique, au fond, et pourquoi ? La pratique sans la théorie est, au mieux, aveugle et, au pire, morte d’une autre manière, ou contribuant à la mort spirituelle. La théorie contre la pratique est donc un faux choix. Ceci dit, il existe sans doute un meilleur mot que théorie. Ce mot, c’est « foi ». La foi et la pratique devraient être unies et se compléter mutuellement. Dieu veut que nous nous consacrions entièrement à lui et à sa mission : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée » (Lc 10.27, c’est nous qui soulignons). Ce numéro de Adventist World se focalise sur un pilier de la foi adventiste – l’état des morts. Cette doctrine comporte de nombreuses implications pratiques, qu’il s’agisse de faire face aux séductions des derniers jours ou de la manière dont nous vivons et apprécions la vie ici et maintenant. Ce que nous croyons vraiment se manifeste dans notre manière de vivre, en particulier dans les moments difficiles. Ne mettons donc pas l’accent sur la doctrine au détriment de la vie de notre foi. Mais ne négligeons pas non plus la tâche tout aussi vitale d’aimer Dieu de toute notre pensée – en étudiant ce qui le concerne, en apprenant à le connaître, en façonnant nos visions du monde pour qu’elles s’harmonisent davantage avec les enseignements bibliques, et en nous efforçant d’amener « toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Co 10.5). Comme l’a écrit Ellen White : « La question se pose : “Qu’est-ce que la vérité ?” […] Il faut creuser pour trouver la vérité, comme si c’était un trésor caché. Découvrez où se trouve le trésor, et puis retournez chaque pouce du terrain pour trouver les joyaux. Creusez dans la mine de la vérité pour trouver de nouvelles pierres, de nouveaux diamants, et vous les découvrirez*. » * Ellen G. White, La foi et les œuvres, p. 95.
Nous croyons en la puissance de la prière ! À Adventist World, nous nous réunissons tous les mercredis matin pour le culte hebdomadaire, au cours duquel nous prions pour les requêtes de prière qui nous ont été envoyées. Faites-nous parvenir les vôtres à prayer@adventistworld.org, et priez pour nous tandis qu’ensemble, nous travaillons à l’avancement du royaume de Dieu.
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Octobre 2023 AdventistWorld.org
Sur le vif
Le 27 juillet, lors du camporee des Explorateurs de la Division transeuropéenne, un Explorateur loue Dieu en chantant lors du culte du soir. Plus de 2 600 Explorateurs ont participé au camporee, lequel a eu lieu à Sopron, en Hongrie. Photo : Tor Tjeransen / AME (CC BY 4.0)
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En bref
« L’objectif du message de la santé, c’est l’âme, autrement dit, tous les aspects de la personne. Celle-ci devrait fonctionner parfaitement bien, comme Dieu avait prévu qu’elle fonctionne. » — Zeno Charles-Marcel, directeur adjoint du Ministère de la santé de la Conférence générale, s’adressant aux dirigeants et défenseurs de la santé de l’Église lors du Symposium sur la santé de la Division interaméricaine, lequel s’est tenu à Miami, en Floride, le 29 juillet 2023. La présentation de Zeno Charles-Marcel s’est penchée sur ce que les responsables de la santé adventiste appellent « le sanatorium du 21e siècle », c’està-dire des centres de services de mode de vie où les praticiens de la santé peuvent partager certaines des connaissances que l’Église adventiste a acquises depuis plus d’un siècle.
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Le nombre d’années où l’Église adventiste a été active aux Fidji. Le 3 août, la mission des Fidji a commémoré ce jalon et reconnu le sacrifice des pionniers et des missionnaires de l’Église à la fin des années 1800. La célébration s’est déroulée au siège de la mission à Suvavou, en présence de missionnaires retraités, de représentants du village de Suvavou, de membres d’église, ainsi que du personnel de la mission des Fidji et de l’Union des missions transpacifiques.
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Plus de 400 000 Le nombre de membres de l’Église adventiste en Papouasie-NouvelleGuinée. C’est la première fois dans l’histoire de l’Église dans ce pays que l’effectif de l’Église dépasse ce chiffre. On attribue cette croissance à l’engagement profond des membres à s’impliquer et à partager leur foi. Depuis 2020, plus de 6 000 nouvelles églises ont vu le jour dans ce pays.
L’état des morts On a demandé aux membres de l’Église s’ils croyaient que l’âme est une partie distincte et spirituelle d’une personne qui continue à vivre après la mort. 48 % Pas du tout d’accord 11 % Pas d’accord 8 % Pas sûr 14 % D’accord 19 % Tout à fait d’accord
N=55,997 Source : Sondage 20172018 de l’Église mondiale auprès des membres Données fournies par le Bureau des archives, des statistiques, et de la recherche de la Conférence générale.
« Au cours des trois années de la pandémie, de nombreuses inquiétudes et de nombreux doutes ont été exprimés quant à la possibilité d’organiser une campagne d’évangélisation. Mais à travers cette expérience, nous avons repris confiance et sommes très reconnaissants de ce que la passion pour la mission a été ravivée. » — Min-Seop Kim, pasteur de l’église Xindien, à propos de la campagne d’évangélisation qui s’est tenue dans 21 églises des régions de Taïwan suivantes : Taipei, Taitung, Taichong, et Kaohsiung. Des dirigeants de la Division Asie-Pacifique Nord et de l’Union des fédérations coréennes en ont été les orateurs, tandis que des équipes de service et des équipes d’évangélisation de diverses institutions, églises et organisations, y compris l’Université Sahmyook de la Corée du Sud, ont dirigé cette campagne simultanément.
Plus de 21 000 Le nombre de nouveaux membres que l’Église adventiste du Mexique a accueillis au cours des six premiers mois de l’année 2023. Les efforts d’évangélisation intenses à travers ce pays se sont terminés par une campagne d’évangélisation nationale en ligne depuis Mexico, au Mexique. Cette campagne de huit jours – il s’agissait de la troisième campagne d’évangélisation nationale annuelle en ligne – a vu des milliers de dirigeants et de membres d’église partager l’Évangile dans les villes et les communautés à travers les cinq unions du Mexique, ou régions ecclésiastiques majeures, avant même le début de l’année.
En bref
« Étant un Explorateur engagé, et aimant les clubs des Explorateurs, j’ai été absolument enchanté ! En assistant aux délibérations, j’ai pensé à chaque directeur de club, à chaque conseiller, à chaque parent d’un Explorateur, à chaque Explorateur qui s’efforce d’être reconnu et valorisé. C’est voté ! Désormais, nous aurons une journée de commémoration très spéciale : la Journée nationale des Explorateurs ! Il s’agit du premier pays au monde à avoir une telle journée. » — Udolcy Zukowski, directeur des Explorateurs pour la Division sud-américaine, à propos du projet de loi voté par la commission de l’éducation et de la culture du Sénat brésilien. Selon ce projet de loi, la Journée des Explorateurs aura lieu le 20 septembre chaque année.
Plus de 4 500 Le nombre de jeunes qui se sont rassemblés pour le troisième camporee des Explorateurs de l’Indonésie. Les Explorateurs se sont rendus à Buperta, à Cibubur, dans l’est de Jakarta, pour participer au camporee organisé conjointement par les églises adventistes des régions de l’Indonésie de l’Ouest et de l’Indonésie de l’Est. Cet événement, qui avait pour thème « Niscala », ce qui signifie « calme » et « fermeté », a laissé une impression durable dans le cœur des participants.
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« Nous rendons hommage à Dieu pour l’impact que nous avons eu sur la communauté. Les progrès ont été étonnants. Nous recrutons des bénévoles parmi les membres d’église et les non-membres. Ces bénévoles servent avec passion, amour et compassion. J’invite les autres pasteurs à trouver des moyens d’entrer en contact avec la communauté. C’est ainsi que les églises prospèrent. C’est ainsi qu’elles se développent et ont un impact sur la société. » — Dion Henry, pasteur de l’église d’Altamonte, en Floride (États-Unis), à propos de la distribution hebdomadaire de nourriture. Chaque mardi, des voitures remplissent le parking de l’église. Certains bénéficiaires arrivent plusieurs heures avant le début de la distribution. Alors que les voitures font la queue, les bénévoles disposent sur les tables des fruits et des légumes frais, du fromage, des œufs, des conserves, du pain et des pâtisseries, des aliments pour animaux domestiques, et de l’eau. (->) Photo : Carlos Medley AdventistWorld.org Octobre 2023
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Actualités
En Australie, le Congrès Foi et science en met plein la vue
Les preuves apportées ont aidé les participants à renouveler leur confiance dans le récit biblique
Sven Östring, Adventist Record, et Adventist World
Dans les histoires pour les enfants, ceux-ci aiment beaucoup l’image familière de l’arche de Noé – un bateau rond en bois avec des girafes, des éléphants, des zèbres, des pandas sortant tous la tête par les fenêtres. Deux question se posent, toutefois : cette image n’illustre-t-elle qu’une histoire pour les enfants ? Y a-t-il vraiment eu un déluge universel ? Le Congrès Foi et science 2023, organisé par la Division Pacifique Sud (SPD) de l’Église adventiste, s’est penché sur cette question. Du 3 au 6 juillet dernier, plus de 160 personnes se sont réunies à Surfers Paradise, sur la Gold Coast en Australie, pour explorer l’historicité du récit du Déluge biblique et les questions géologiques qui s’y rattachent. Jusqu’à 290 personnes ont regardé sur Facebook une ou plusieurs vidéos des présentations. Au nombre des présentateurs de ce congrès figuraient Stacie Hatfield et Richard Davidson de l’Université Andrews ; Michael Oard et Tasman Walker de Creation Ministries International ; Birgir Óskarrson de l’Institut islandais d’histoire naturelle ; et Limoni Manu de l’Institut adventiste d’enseignement supérieur et Université Fulton. Étaient également présents Suzanne Phillips et Leonard Brand de l’Université de Loma Linda,
et Joses Imona de l’Université adventiste du Pacifique. Les orateurs ont présenté des tas de preuves bibliques et scientifiques fascinantes, et ont mis en évidence les éléments qui soutiennent un déluge inondant le globe. Ils ont convenu que les croyances d’une personne doivent se fonder sur la Bible, et que l’utilisation de la position biblique comme point de départ permet de poursuivre une meilleure science. Ils ont aussi reconnu les zones d’incertitude, ainsi que la nécessité de poursuivre la recherche et de faire progresser la compréhension. Jean Carter, directrice des écoles adventistes en Australie : « Le fait de voir comment la science soutient à maintes reprises le récit biblique n’a fait que renforcer ma conviction que la Bible est vraiment la Parole de Dieu. J’ai aussi beaucoup apprécié l’honnêteté des rapports scientifiques présentés par les conférenciers. » Darius Jankiewicz, secrétaire itinérant de la SPD : « Ce congrès a fourni une excellente occasion d’examiner les progrès récents de la science de la création, offrant ainsi une alternative à la vision naturaliste du monde adoptée par la science séculière. » Malcolm Coulson, directeur de l’éducation de la SPD, a noté que
Photo de groupe des participants au Congrès Foi et science de la SPD, lequel s’est tenu en Australie. Photo : Adventist Record 6
Octobre 2023 AdventistWorld.org
« l’éducation adventiste a toujours promu l’importance de la pensée critique et du dialogue continu pour faire progresser notre compréhension de l’interface foi-science ». Les participants ont dit apprécier cette occasion d’apprendre et d’approfondir leur confiance en la Bible. Dayne Habermann, pasteur à l’école adventiste d’Ipswich : « Le Congrès Foi et science m’a fourni, en tant qu’aumônier d’école, des preuves et des réponses pour étayer ce que la Bible enseigne sur les origines et, en particulier, sur le Déluge universel. Steven Simmons, de l’Institut adventiste d’enseignement supérieur Mountain View, à Doonside, en Nouvelle-Galles du Sud (Australie), est d’accord. « J’ai beaucoup apprécié le culte intégré au programme. Du point de vue d’un professeur de sciences adventiste dans une école secondaire, ça a été formidable d’apprendre comment je peux ancrer les étudiants dans une relation plus forte avec Dieu et sa Parole. » Laura Lecciones, professeur adventiste à l’Institut d’enseignement supérieur Swan Christian, à Perth, en Australie occidentale : « Le fait de voir que la géologie d’aujourd’hui confirme le récit biblique du Déluge a été révélateur. Je suis repartie encouragée et équipée pour partager en quoi la Parole de Dieu est tout aussi actuelle aujourd’hui qu’il y a des millénaires. » Les participants se sont montrés très favorables à l’organisation d’un autre congrès sur la cosmologie, lequel formerait une trilogie de sujets relatifs à la foi et à la science. Selon les organisateurs, l’utilisation de l’intelligence artificielle pour la mission adventiste est aussi un sujet d’intérêt dans le domaine de la foi et de la science.
Actualités
On peut surmonter le chaos relationnel familial
Family Research and Practice présente des solutions fondées sur la Bible
Marcos Paseggi, Adventist Review
« Si l’apôtre Paul était clinicien, il suggérerait pour notre époque le diagnostic suivant : le chaos relationnel », a lancé Morgan Medlock, milléniale adventiste expérimentée, psychiatre formée à Harvard, et experte en politique sanitaire, dans son exposé principal lors du récent Congrès adventiste 2023 de la recherche et de la pratique familiales. Cet événement, lequel s’est déroulé entièrement en ligne, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le Département du Ministère de la famille de la Conférence générale de l’Église adventiste et trois entités de l’Université Andrews : le Département du discipulat dans l’éducation permanente au Séminaire adventiste de théologie, l’École de travail social, et l’Institut pour la prévention de la toxicomanie. Ce congrès s’intitulait Families and Emotional Health (Familles et santé émotionnelle) et avait pour thème « Hope, Heal, and Thrive! » (Espérer, guérir, et prospérer !). Dans son discours d’ouverture, Morgan Medlock, également titulaire d’une maîtrise en théologie du Séminaire adventiste de théologie, s’est penchée sur la situation sociale telle que décrite par Paul dans 2 Timothée 3.1-5. L’apôtre a écrit : « Dans les derniers jours, […] les hommes seront égoïstes ». Morgan Medlock a ensuite fait le lien avec les effets persistants de la pandémie de COVID-19 sur les familles, avant de partager les principes bibliques qui peuvent aider les familles à se rétablir et à passer « de l’effondrement au relèvement ». Selon Morgan Medlock, la pandémie a mis au jour des troubles relationnels dans nos familles. « Nous avons
constaté une augmentation des expériences adverses de l’enfance. Nous avons aussi constaté une augmentation de l’anxiété et de la dépression, des crises de l’âge mûr, de la détresse et des traumatismes parentaux, des ménages en désarroi. » Elle a expliqué que même les auteurs séculiers reconnaissent le chaos qui règne dans de nombreuses familles contemporaines, ainsi que ses effets désastreux sur les institutions et la société en général. UNE FAMILLE CHOISIE
Selon des auteurs séculiers, la solution au chaos relationnel familial consiste à adopter une famille « choisie » ou, comme l’a défini un expert, « les personnes qui seront là pour vous, quoi qu’il arrive ». D’un point de vue spirituel, a expliqué Morgan Medlock, « nous avons une famille choisie, [laquelle] n’est pas créée par des relations artificielles avec des individus à la dérive. Cette famille choisie ne vient de nul autre que du Fils, Jésus-Christ, lequel a dit : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis. » Morgan Medlock a poursuivi son explication : « La vision biblique de la famille choisie est la suivante : alors qu’on développe l’intimité avec Jésus-Christ, on est en fait capable de participer à l’intimité qu’il a avec le Père ». Jésus nous aime comme il est aimé du Père, a-t-elle dit en citant Jean 15.9. C’est cette base-là qui nous permet d’aimer les autres, a-t-elle ajouté. DES FAMILLES TRANSFORMÉES
Suivre ce modèle transformera nos familles, a souligné Morgan Medlock.
Photo : Département du Ministère de la famille de la Conférence générale
Lorsque nous acceptons de faire partie de la famille choisie de Dieu, l’Esprit nous donne la puissance d’aimer nos familles comme le Fils nous aime. Morgan Medlock : « Cette intimité que nous avons avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit nous permet d’aimer les autres non pas en fonction de notre histoire familiale, mais de notre histoire spirituelle. Par la puissance de l’Esprit de Dieu […], le chaos relationnel de notre époque perd son emprise sur nous. […] Nous pouvons maintenant pardonner aux autres comme nous avons été pardonnés. Nous pouvons maintenant avoir une famille enracinée dans la responsabilisation – une famille qui intervient pour bâtir la confiance et inspirer nos familles à être ce à quoi Dieu les a destinées à être lors de la création. Le plus grand besoin de nos familles n’est pas une méthode, mais une personne, Jésus-Christ, pour les faire passer de l’effondrement au relèvement. »
AdventistWorld.org Octobre 2023
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Actualités
L’IRLA célèbre 130 ans de défense de la liberté religieuse
Le 9e Congrès mondial de la liberté religieuse : un encouragement à réfléchir et à agir
Marcos Paseggi, Adventist World
Du 21 au 23 août dernier, près de 200 dirigeants, universitaires et défenseurs de la liberté religieuse du monde entier se sont réunis pour le 9e Congrès mondial de l’Association de la liberté religieuse (IRLA). Cet événement international, lequel s’est tenu à Silver Spring, au Maryland, a invité les participants à discuter « d’une compréhension globale de la liberté de religion ou de croyance en tant que droit humain fondamental », ont dit les organisateurs. Dans son allocution d’ouverture du 21 août, Ted N. C. Wilson, président de l’Église adventiste, a souhaité la bienvenue aux participants, leur rappelant la focalisation historique de l’Église sur le sujet. Ted N. C. Wilson : « Les pionniers adventistes […] ont vu dans la liberté religieuse une valeur incontestable sans laquelle notre humanité même risquerait d’être diminuée et altérée, [embrassant ainsi] la valeur inestimable de la liberté religieuse et le fondement de la liberté elle-même. » Il a ensuite raconté comment les pionniers adventistes ont lutté contre l’oppression extérieure, l’esclavage, et les premières tentatives d’instauration des lois du dimanche. « Les dirigeants adventistes ont officiellement adopté une solidarité avec l’ensemble de la famille humaine à travers la défense de la liberté religieuse », a-t-il rappelé aux participants. Le programme d’ouverture comprenait aussi un discours de l’ambassadeur John Nay, président de l’IRLA. Il a appelé ses auditeurs à réfléchir aux
implications du soutien apporté à la liberté religieuse. John Nay : « Nous disons que nous croyons en la liberté religieuse pour tous. Mais y croyonsnous vraiment au plus profond de notre cœur ? » Il leur a ensuite lancé un appel à dépasser le soutien à la liberté religieuse uniquement pour notre propre groupe et à adopter un plaidoyer qui prenne en compte chaque être humain. Ganoune Diop, secrétaire général de l’IRLA, a abondé dans le même sens en évoquant une compréhension globale de la liberté religieuse, qu’il a définie comme étant « le droit de professer, de pratiquer et de propager ses croyances sans coercition, intimidation, ou manipulation ». La liberté religieuse, a dit Ganoune Diop, c’est « la liberté de ne pas être contraint de faire quelque chose qui va à l’encontre de ses convictions profondes ou de sa conscience. C’est une pièce maîtresse qui occupe une place centrale parmi les droits et libertés. » Il a ensuite souligné que la création de l’IRLA il y a 130 ans « est liée à la conviction que la liberté religieuse est un impératif moral [qui] fait partie de l’image de Dieu dans l’homme ». Il a souligné que « la liberté est constitutive de ce que nous sommes censés être. Sans liberté, nous sommes incomplets... [Et] la détermination à faire prendre conscience de la liberté de pensée, de conscience et de croyance est nécessaire à ce que
On aperçoit ici les participants au 9e Congrès mondial de l’IRLA suivant les débats à Silver Spring, au Maryland, le 21 août dernier. Photo : Marcos Paseggi, Adventist World 8
Octobre 2023 AdventistWorld.org
signifie être un être humain. » Les sessions en petits groupes ont permis aux participants de réfléchir à l’histoire, aux défis actuels et aux occasions pour les défenseurs de la liberté religieuse. Des discussions ont eu lieu sur le nationalisme religieux, les attitudes à l’égard des minorités religieuses, et des idées d’actions proactives. Les participants ont aussi pris part à une visite du Musée des archives nationales dans le centre de Washington D.C., ainsi qu’à un banquet de clôture et à une cérémonie de remise de prix dans un lieu non loin de la Maison Blanche. Parmi les autres orateurs principaux, mentionnons Son Excellence Adama Dieng, ancien sous-secrétaire général des Nations Unies et conseiller spécial du secrétaire général pour la prévention du génocide ; l’ambassadeur Sam Brownback, ancien ambassadeur itinérant des États-Unis pour la liberté religieuse internationale ; et Knox Thames, ancien conseiller spécial des États-Unis pour les minorités religieuses au département d’État américain. UN MOT SUR L’IRLA
L’IRLA a été fondée en 1893 par un groupe d’adventistes préoccupés par la persécution et la discrimination religieuse. Cette organisation a été créée pour défendre la liberté religieuse de tous les êtres humains, quelles que soient leur foi et leur origine. « L’IRLA s’occupe des questions de liberté religieuse et fournit du soutien et des ressources aux individus et aux communautés confrontés à la persécution, ont dit les dirigeants de l’organisation. Elle encourage aussi le dialogue et la coopération entre les personnes de différentes confessions et persuasions philosophiques.
Gros plan sur la mission
Kimberley McMurray Adventist Record, et Adventist World
Ici, des enfants de l’école au Laos apprennent à prendre soin de leur corps en faisant de l’exercice physique. Photo : Adventist Record
L’Union des fédérations australiennes lance son premier voyage missionnaire au Laos Le groupe de jeunes STORMCo étend sa portée au-delà du Pacifique Sud
L’Église adventiste en Australie a emmené un petit groupe de sept bénévoles en voyage missionnaire STORMCo au Laos. Service To Others Really Matters (STORMCo) est une initiative du Ministère de la jeunesse de l’Union des fédérations australiennes (AUC), laquelle œuvre depuis plus de 30 ans au niveau international et dans toute l’Australie. Se déroulant du 7 au 21 juillet, ce voyage missionnaire était le premier du genre à se dérouler au Laos, dans le cadre du Programme de partenariat de Mission globale de l’AUC. Le groupe a été accueilli par l’école bilingue Namtipsavan de Phonsivan – une école maternelle et primaire (jusqu’à la 3e année) et un centre de langue anglaise situés dans la province de Xiangkhouang. Sur place, l’équipe a mené un programme STORMCo/EBV pour les quelque 70 jeunes et ados présents. Murray Hunter, directeur des projets médias et directeur adjoint de l’Association pastorale de l’AUC : « Chaque jour, les membres de l’équipe s’immergeaient d’abord dans les salles de classe pour enseigner et aider à
enseigner l’anglais. Le programme d’enseignement du matin était suivi d’un après-midi rempli de chants, d’histoires, de jeux, de défis physiques, de bricolage. Par ailleurs, l’équipe a découvert les points les plus fins de la cuisine traditionnelle laotienne ! « Cette première mission de STORMCo a connu un succès retentissant malgré les défis qui se dressent quand on exerce ce ministère dans un pays dont 95 pour cent des habitants ne sont pas chrétiens. Nous espérons que ce voyage sera le premier d’une longue série qui quittera nos côtes pour aider l’Église à répandre la bonne nouvelle de l’Évangile avec respect et sensibilité dans un pays foisonnant d’occasions et de possibilités. » Pour la participante Tulip Nguyen, le temps passé à l’École bilingue Namtipsavan a été un moment fort. Tulip Nguyen : « Chaque jour, nous avons eu l’occasion de travailler dans les salles de classe, de discuter à l’heure du déjeuner, d’avoir un match de football amical, de mettre en œuvre notre programme STORMCo, et d’enseigner l’anglais l’après-midi. « Cependant, la véritable bénédiction dans tout ce que nous avons fait a été de forger des amitiés. Malgré les différences culturelles et religieuses, nous avons pu développer des liens et apporter un peu de joie et d’espoir à la communauté. » L’AUC a commencé à planifier trois voyages missionnaires STORMCo au Laos pour 2024. On vise à envoyer chaque année des bénévoles dans
la région, afin d’étendre la portée de leurs programmes communautaires. UN MOT SUR STORMCO
Selon le site Web de STORMCo, Storm Company a vu le jour dans le Queensland, en Australie, après qu’un aumônier d’école secondaire ait constaté que des étudiants chrétiens voulaient faire quelque chose plutôt que de se contenter d’entendre parler du christianisme. Ils avaient envie de mettre leur foi en pratique. Ils se sont mis en route pour Moree, en Nouvelle-Galles du Sud, sans aucun plan, si ce n’est celui d’apporter leur aide par tous les moyens possibles. La première équipe a été lancée en 1992. Cette expérience a changé la vie de ces jeunes, et en a inspiré d’autres. Les équipes ont adopté le nom de STORMCo en 1993 et ont commencé à visiter d’autres communautés de l’arrière-pays. En l’espace de quelques années, des équipes STORMCo ont vu le jour dans tous les États australiens. Rédigé en 2000, le « Guide STORMCo » consigne les fondements qui ont permis à STORMCo de travailler en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique, et dans le Pacifique Sud. Selon les dirigeants de l’organisation, les voyages de STORMCo continuent de se multiplier dans le monde entier. C’est là un hommage à l’Esprit de Jésus-Christ représenté dans ceux qui choisissent humblement de se donner dans une aventure au service des autres, ont-ils conclu. AdventistWorld.org Octobre 2023
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Sous les projecteurs
Les séductions des derniers jours La doctrine biblique de l’état des morts : un bouclier contre les supercheries de Satan TA K U N D A K A R L K U B V O R U N O 10
Octobre 2023 AdventistWorld.org
Araya Netsawang / iStock / Getty Images Plus / Getty Images
L
a compréhension de l’état des morts est une doctrine fondamentale qui constitue depuis longtemps une pierre angulaire de la théologie adventiste. Cette doctrine a des implications significatives pour notre compréhension du caractère de Dieu, de la nature des êtres humains, et des séductions des derniers jours. Dans cet article, nous examinerons brièvement ce que la Bible enseigne sur l’état des morts et la pertinence de cet enseignement dans le discernement des tromperies au temps de la fin. LA MORT : UN SOMMEIL
La Bible décrit la mort comme un état de sommeil inconscient. Lorsqu’une personne meurt, son corps retourne à la poussière, et son souffle (esprit), à Dieu (Ec 12.7). Elle reste dans un état de repos en attendant la résurrection. Ellen White a fait de nombreuses déclarations pertinentes sur le sujet. Dans son livre Conquérants pacifiques, elle résume avec justesse l’enseignement de la Bible sur ce point. Elle écrit : « Or l’Écriture déclare que “les morts ne savent rien”. Leurs pensées, leur amour, leur haine ont péri1. » L’IMMORTALITÉ DE L’ÂME
Lorsque Dieu forma l’être humain à partir des éléments de la terre, tous les organes – cœur, poumons, reins, foie, rate, cerveau, etc. – étaient présents, parfaits, mais sans vie. Le Créateur insuffla alors dans cette matière inanimée le souffle de vie, et « l’homme devint un être vivant ». L’équation scripturale est simple : la poussière du sol (les éléments de la terre) + le souffle de vie = un être vivant, ou âme vivante. L’union des éléments de la terre avec le souffle de vie donna naissance à un être vivant (ou âme). Ce « souffle de vie » ne se limite pas à l’homme. Toute créature vivante le possède. La Bible, par exemple, reconnaît que les animaux qui sont montés dans l’arche de Noé et ceux qui n’y sont pas montés avaient, eux aussi, le souffle de vie (Gn 7.15,22). Le terme hébreu de Genèse 2.7 qu’on a traduit par « être vivant » ou « âme vivante », c’est nephesh chayyah. Il est important de noter que la Bible dit que l’homme devint une âme vivante. Rien dans le récit de la création n’indique que l’homme a reçu une âme. L’âme n’est pas une sorte d’entité séparée qui, lors de la création, a été unie au corps humain. On ne saurait trop insister sur l’importance du récit de la création pour bien comprendre la nature de l’humanité. En soulignant cette unité organique, les Écritures décrivent l’être humain comme un tout. Comme nous l’avons déjà mentionné, dans l’Ancien Testament, le terme « âme » est une traduction de l’hébreu nephesh. Dans Genèse 2.7, il désigne l’humanité comme un être vivant après que le souffle de vie ait pénétré dans un corps physique formé à partir des éléments de la terre. De même, une nouvelle âme vient à l’existence chaque
fois qu’un enfant naît, chaque « âme » étant une nouvelle unité de vie unique et distincte des autres unités similaires. Cette qualité d’individualité dans chaque être vivant, lequel constitue en fait une entité unique, semble être l’idée soulignée par le terme hébreu nephesh. Lorsque utilisé dans ce sens, le terme nephesh n’est pas une partie de la personne, mais plutôt est la personne et, dans de nombreux cas, est traduit par « personne ». La nephesh n’est pas immortelle, mais sujette à la mort (cf. Ap 16.3). Elle peut être détruite (cf. Mt 10.28). Contrairement à de nombreuses confessions chrétiennes qui enseignent l’immortalité de l’âme, les adventistes croient l’enseignement biblique selon lequel l’immortalité est un don accordé aux justes lors de la résurrection. Le concept d’une âme immortelle est une influence païenne, non biblique, qui s’est glissée dans la théologie chrétienne. En fait, l’allégation et l’insinuation selon lesquelles l’homme pourrait vivre éternellement en dehors de Dieu est un mensonge qui, proféré pour la première fois par Satan, a conduit à la chute d’Adam et Ève (cf. Gn 3.4). « C’est le grand séducteur qui a promis à Adam la vie dans la désobéissance. La déclaration du serpent à Ève : “Vous ne mourrez certainement pas”, fut le premier sermon sur l’immortalité naturelle de l’âme. Néanmoins, cette déclaration, qui ne repose que sur l’autorité de Satan, est répétée du haut des chaires chrétiennes et reçue par la plus grande partie de la famille humaine aussi avidement que par nos premiers parents2. » LA RÉSURRECTION
« Les morts ne savent rien » (Ec 9.5). « Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri » (Ec 9.6). Il n’y a pas d’existence consciente entre la mort et la résurrection. Par conséquent, personne ne fait l’expérience du paradis ou de l’enfer immédiatement après sa mort. Le prochain moment de conscience pour le défunt se produira à la résurrection. Le retour de Jésus-Christ marquera la résurrection des justes. Ceux qui ont accepté Jésus en tant que sauveur ressusciteront pour la vie éternelle. Les impénitents, eux, ressusciteront après le millénium et subiront la seconde mort, soit l’anéantissement complet et éternel du corps et de l’âme. Comme le dit Ellen White : « Alors les justes décédés ressusciteront et les justes vivants seront changés3. » « À la fin des mille ans aura lieu la seconde résurrection, celle des méchants, qui comparaîtront devant Dieu pour l’exécution du “jugement écrit”4. » LES SÉDUCTIONS DE SATAN DANS LES DERNIERS JOURS
La compréhension de l’état des morts est primordiale pour quiconque désire discerner les tromperies des derniers jours. Dans le contexte du temps de la fin, on s’attend à ce que de nombreux faux enseignements et de nombreuses tromperies surgissent. En s’en tenant à l’enseignement
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En s’en tenant à l’enseignement de la Bible sur l’état des morts, les croyants peuvent éviter de tomber dans des pièges doctrinaux et rester focalisés sur les vérités bibliques.
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de la Bible sur l’état des morts, les croyants peuvent éviter de tomber dans des pièges doctrinaux et rester focalisés sur les vérités bibliques. Voici quelques exemples de la manière dont cette doctrine joue un rôle dans les tromperies au temps de la fin. Le spiritisme et la nécromancie. Le spiritisme, lequel consiste à croire que l’on peut communiquer avec les morts, est une tromperie très répandue à notre époque. En adhérant à l’enseignement biblique selon lequel la mort est un sommeil, nous évitons d’être induits en erreur par de prétendus messages provenant d’êtres chers décédés. Au lieu de cela, nous cherchons notre direction et notre réconfort uniquement dans la Parole de Dieu et la présence du Saint-Esprit. L’immortalité de l’âme. De nombreux faux enseignements mettent l’accent sur l’immortalité innée de l’âme, amenant les gens à croire à l’existence d’une âme éternelle qui perdure après la mort. Cette notion est en contradiction flagrante avec la doctrine biblique et ouvre la porte à des interprétations erronées du salut, du jugement, et de la destinée éternelle. « Le tentateur s’est préparé de longue main pour cet assaut final. Il a jeté les fondements de son œuvre dans l’assurance donnée à Ève : “Vous ne mourrez point. Le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.” (Gn 3.4,5) Petit à petit, il a préparé le terrain pour son chef-d’œuvre de séduction : le spiritisme5. » « Deux grandes erreurs : l’immortalité de l’âme et la sainteté du dimanche vont être les moyens par lesquels Satan fera tomber le monde dans ses pièges. Tandis que la première jette les bases du spiritisme, la seconde établit un lien de sympathie avec Rome6. » Des apparences trompeuses. La Bible nous prévient que dans les derniers jours, de faux christs et de faux prophètes apparaîtront, faisant des signes et des prodiges au point de séduire, si possible, même les élus (voir Mt 24.24). En affirmant que les
morts sont dans un état de sommeil inconscient, les adventistes sont moins susceptibles d’être trompés par de faux miracles attribués à des personnes décédées. « Satan apparaîtra sous la forme d’un ange de lumière, avec une grande puissance et une gloire céleste, et prétendra être le Seigneur de toute la terre. Il déclarera que le sabbat a été changé du septième au premier jour de la semaine ; et en tant que seigneur du premier jour de la semaine, il présentera ce faux sabbat comme un test de loyauté à son égard7. » Ces citations tirées des écrits d’Ellen White montrent le lien entre l’état des morts et les séductions des derniers jours. Ses enseignements mettent l’accent sur la compréhension biblique de la mort en tant que sommeil, et nous mettent en garde contre la séduction du spiritisme et des faux enseignements qui déforment les vérités de la Parole de Dieu à la fin des temps. La croyance adventiste sur l’état des morts est profondément enracinée dans la vérité biblique et joue un rôle crucial dans notre compréhension du caractère de Dieu et de la nature de l’humanité. Elle constitue une défense solide contre les supercheries des derniers jours, guidant les croyants à rester fermes dans leur foi et à s’appuyer sur l’autorité de la Parole de Dieu. Alors que nous naviguons dans les complexités des derniers jours, accrochons-nous à cette doctrine essentielle, lui permettant de façonner notre vision du monde et de nous protéger des pièges subtils du mensonge. Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 256. Idem., La tragédie des siècles, p. 581. Ibid., p. 348. 4 Ibid., p. 718. 5 Ibid., p. 610. 6 Ibid., p. 637. 7 Idem., Manuscript Releases, Silver Spring, Md., Ellen G. White Estate, 1993, vol. 19, p. 282. 1 2 3
Takunda Karl Kubvoruno est un juriste au Zimbabwe et l’ancien en chef de l’église adventiste Emmanuel de l’Union des fédérations de l’ouest du Zimbabwe.
Photo : Annie Spratt
Étude biblique
Quand les esprits parlent MARK A. FINLEY
L
’une des grandes stratégies du diable consiste à tromper des millions de personnes par le spiritisme. Pourquoi le spiritisme est-il aussi attrayant pour tant de gens ? Qui sont ces esprits ? D’où viennent-ils ? Comment pouvons-nous éviter d’être trompés par les ruses du diable ? Notre étude biblique d’aujourd’hui nous fournira des réponses solides et bibliques à ces questions. 1. Comment l’apôtre Paul décrit-il la lutte spirituelle que chaque chrétien doit mener ?
« Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » (Ep 6.12) La guerre du chrétien se livre contre ___________________________________ ___________________________________ ___________________________________ ___________________________________ 2. Quel conseil Dieu donne-t-il à Israël à l’égard de l’astrologie, de la magie, de la divination, et de la sorcellerie ?
« Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. » (Dt 18.12) Notre Seigneur condamne les agents du spiritisme sans ménagement. Selon la Bible, ils sont en __________________________ à ______________________________. 3. Est-il possible pour les morts de parler à ceux qui sont encore vivants ? Résumez votre réponse.
« Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien ». (Ec 9.5) « Comme la nuée se dissipe et s’en va, celui qui descend au séjour des morts ne remontera pas ; il ne reviendra plus dans sa maison, et le lieu qu’il habitait ne le connaîtra plus. » (Jb 7.9,10) _________________________________________________ ___________________________________________________ __________________________________
« Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges » (Ap 16.14). « Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. » (2 Co 11.14) La véritable force qui se cache derrière chaque manifestation spirite est __________________ , car ce sont vraiment des esprits de ___________________. Le diable est un ange déchu, un ennemi rusé et sournois. Il a la capacité d’imiter l’esprit d’un être cher décédé. Il utilise la puissance du spiritisme pour nous tromper. 5. Dans les derniers jours, Satan utilisera-t-il le spiritisme pour tromper des multitudes ? Lisez le texte suivant et encerclez ceux qui seront trompés par le diable.
« La lumière de la lampe ne brillera plus chez toi, et la voix de l’époux et de l’épouse ne sera plus entendue chez toi, parce que tes marchands étaient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements » (Ap 18.23). La « lumière de la lampe » représente la Parole de Dieu (Ps 119.105). Lorsque nous tournons le dos aux vérités limpides de la Parole de Dieu, notre esprit devient vulnérable aux illusions spirites. 6. Comment pouvons-nous nous protéger contre les tromperies du malin ? Où pouvons-nous trouver la sécurité ? Lisez le texte suivant et soulignez les deux choses qui nous protègent contre les tromperies du diable.
« Si l’on vous dit : consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez : un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? À la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, Il n’y aura point d’aurore pour le peuple. » (Es 8.19,20) La loi de Dieu révèle ses principes éternels de vie. Le témoignage de la Bible révèle Jésus dans toute sa plénitude. Chaque vérité de la Bible concerne Jésus ; les Écritures témoignent de lui (Jn 5.39). En Jésus, par sa Parole, les artifices du diable n’ont pas d’emprise sur nous. 7. Quelle est la prière de Jésus à l’égard de ses enfants ?
« Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. » (Jn 17.17) Jésus prie pour que nous soyons sanctifiés par la ____________________ de Dieu. Le diable peut tenter de nous tromper. Il peut nous confronter avec des signes puissants et la divination. Il peut jouer sur nos sympathies en apparaissant sous les traits d’un être cher décédé. Mais en remplissant notre esprit de la Parole de Dieu, nous serons en sécurité. Tous les démons de l’enfer ne peuvent nous tromper lorsque nous nous accrochons à Jésus et à sa Parole. Jésus est plus fort que le diable. Il a chassé Satan du ciel et l’a vaincu sur la croix. Jésus a conquis la mort. En lui, nous sommes en sécurité, maintenant et à jamais.
4. Qui sont les « esprits » du spiritisme ? AdventistWorld.org Octobre 2023
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J
e suis né dans une famille luthérienne de nom seulement dans ma Finlande natale. Très jeune, j’ai lu plusieurs fois Les belles histoires de la Bible d’Arthur Maxwell1 et j’ai consacré ma vie à Jésus. Ado, j’ai promis au Seigneur de le servir en tant que pasteur luthérien. Mais plus tard, j’ai bifurqué vers l’informatique. À l’époque, l’industrie des ordinateurs personnels en était à ses balbutiements, et ce domaine me fascinait. UN DÉMON DANS LA PIÈCE
Quelques années plus tard – j’avais alors 21 ans – j’ai dû habiter loin de chez moi en raison de mes études en informatique. Je faisais activement partie d’un groupe local de jeunes adultes luthériens. Certains d’entre nous ont créé des liens plus serrés, et j’étais de leur nombre. Nous avons décidé de former notre propre petit groupe pour prier ensemble et étudier les Écritures. À ce moment-là, j’étais loin de me douter que parmi mes nouveaux amis, Amy2 était une ancienne spirite. Même si elle croyait en Jésus, elle continuait de communiquer avec les esprits. Lucy, notre autre amie, était croyante. C’est le même raisonnement que l’on entend aujourd’hui. Si vous contactez vos proches décédés, ils vous aideront à réussir et à prospérer dans la vie. Amy a suivi ce raisonnement parce qu’il lui semblait bon… alors qu’en réalité, il ne l’était pas. C’est un leurre puissant, une tromperie qui ruine hommes et femmes. Ces esprits sont, en fait, des démons qui se font passer pour des êtres chers décédés. Les démons s’emploient à détruire tous ceux qui ne se doutent de rien. C’est pourquoi le Seigneur a interdit tout contact avec les morts (Dt 18.10-12). Ah, si seulement tout le monde connaissait cette simple vérité biblique selon laquelle les morts ne savent rien, et que du coup, nous ne pouvons communiquer avec eux, ni eux avec nous (Ec 9.5-6,10) ! Un soir de l’été 1994, Lucy et moi sommes allés chez Amy. Alors que nous priions et discutions des problèmes de la vie, un démon a subitement attaqué Amy. Alors qu’il tentait de s’em-
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À la rencontre des esprits
Un témoignage tiré de l’expérience
TIMO FLINK
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Photo : Clem Onojeghuo
parer d’elle, Lucy et elle ont toutes deux poussé un cri. Moi, je n’ai rien vu, mais je sentais bien qu’il y avait quelqu’un d’autre dans la pièce. Et j’en ai eu la chair de poule. Je n’avais jamais rien vécu de tel auparavant ! Au même instant, une seule chose m’est venue à l’esprit : prier immédiatement le Seigneur d’intervenir. Pendant ma prière d’intercession, Amy et Lucy ont vu un ange entrer dans la pièce et chasser le démon. La menace ayant disparu, une merveilleuse paix m’a envahi. Le lendemain, Amy m’a raconté que l’ange s’est assis au bout de son lit pendant qu’elle s’endormait. Il est resté dans sa chambre toute la nuit. Chose curieuse, nous avons appris qu’au moment même où le démon attaquait Amy, quelqu’un s’est suicidé près du lieu où nous étions. MON CHOIX PERSONNEL
Bien que membre de l’Église luthérienne, j’avais de nombreuses questions théologiques qui restaient sans réponse. Je les ai posées à nos pasteurs, mais je n’ai reçu aucune réponse satisfaisante. Le Seigneur a répondu à mes questions en me donnant accès à un exemplaire de La tragédie des siècles d’Ellen G. White. Dans ce livre, j’ai trouvé toutes les réponses dont j’avais besoin. J’ai alors envisagé sérieusement de me joindre à l’Église adventiste. Une nuit, vers la même époque, je me suis réveillé. J’avais le sentiment très net qu’il y avait quelqu’un dans ma chambre. Et pourtant, il n’y avait personne ! Je crois que cela avait un rapport direct avec mon désir d’être baptisé. Pendant un moment, j’ai eu l’impression que quelqu’un essayait de mettre la main sur moi. Tout ce que je pouvais faire, c’était prier. Le sentiment de menace s’est progressivement dissipé, et j’ai de nouveau ressenti la paix comme la première fois. Malheureusement, comme auparavant, j’ai appris plus tard que quelqu’un s’était suicidé, à peu près au moment où j’ai subi cette attaque. Nul ne peut jouer avec les esprits sans conséquences. Il semble que
chaque fois, ça a été le même scénario – c’est là une leçon pour nous tous. Ces deux expériences effrayantes ont fait, en quelque sorte, le choix pour moi. J’ai compris qu’il y a une véritable guerre entre Dieu et le diable. La communion avec les présumés esprits des morts détruit les gens. En ce qui me concerne, personne n’a besoin de me convaincre de la grande controverse entre le bien et le mal, car je l’ai constatée par moi-même. Peu après cet incident, je me suis fait baptiser et me suis joint à l’Église adventiste. Et j’ai eu le grand bonheur de voir Amy se faire baptiser elle aussi ! LES AUTRES CROYANTS ET LA PRIÈRE
Après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieur en informatique, je me suis marié. Ensuite, je suis allé étudier la théologie, d’abord à l’Institut d’enseignement supérieur Helderberg, en Afrique du Sud, puis à l’Institut d’enseignement supérieur Newbold, en Angleterre. Plusieurs années se sont écoulées depuis ces attaques des démons. J’étais loin de me douter qu’il y en aurait une autre. Alors que j’étais stagiaire pastoral et me rendais à une conférence avec un groupe de pasteurs sur un ferry reliant la Finlande à la Suède, je me suis réveillé dans ma cabine pendant la nuit avec le sentiment puissant que des démons se trouvaient à proximité. J’ai même entendu des rires diaboliques, mais je n’ai vu personne. Sachant cette fois ce qui se passait, j’ai passé un long moment à prier. Le lendemain matin, un pasteur est venu me demander si j’allais bien. Le Seigneur l’avait réveillé pendant la nuit pour qu’il prie pour moi. Un autre pasteur est arrivé et a dit qu’il a senti l’urgence d’aller marcher sur le pont au beau milieu de la nuit. Il y a trouvé un homme qui était sur le point de mettre fin à ses jours en sautant par-dessus bord. Heureusement, ce pasteur est intervenu à temps et l’a aidé. Un autre pasteur a dit avoir fait un cauchemar. Il a vu un
lion rugissant sur le point de dévorer quelqu’un (1 P 5.8), puis le Lion de Juda l’a arrêté (Ap 5.5). Tout ça m’a semblé tellement familier – le sentiment d’une présence maléfique et la menace d’un suicide à proximité… UNE LEÇON POUR TOUS
Mes expériences m’ont appris quelque chose d’important pour mon propre ministère pastoral : nous devons prier Dieu de nous venir en aide (Mt 17.21 ; Mc 9.29) et prier aussi les uns pour les autres. Ce n’est pas en vain que Paul nous recommande de revêtir toute l’armure de Dieu (Ep 6.11). Nous ne luttons pas contre la chair et le sang, mais contre les puissances cosmiques et les forces spirituelles du mal (Ep 6.12). La grande controverse est bien réelle et fait rage. La recherche de conseils auprès des esprits est très populaire dans le monde moderne, même dans l’Occident sécularisé. Cette tromperie se présente sous de nombreuses formes – Nouvel âge, spiritisme, culte des ancêtres, et j’en passe. Cependant, toutes reposent sur le même mensonge : à la mort, l’âme ne meurt pas. Ce fondement a été posé en Éden lorsque Satan a dit : « Vous ne mourrez point » (Gn 3.4). Mais c’est un mensonge ! C’était un mensonge en Éden, et ça l’est encore aujourd’hui. L’heure est venue d’enseigner à nos semblables la vérité sur l’état des morts. Outre l’intervention directe de Dieu, c’est notre seule protection contre les esprits trompeurs qui se font passer pour ceux qui sont morts. Nous sommes au seuil de la Canaan céleste ; proclamons donc la vérité au monde entier ! Arthur Maxwell, Les belles histoires de la Bible, collection de 10 volumes, Pacific Press Publishing Association, 1953. 2 Dans cet article, tous les noms ont été changés. 1
Timo Flink est directeur des communications et directeur de Hope Channel Finlande pour l’Union des fédérations des églises adventistes de la Finlande.
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La question la plus grande Notre compréhension de la mort a un impact sur notre façon de vivre le présent MARCOS BLANCO
A
lors qu’il était dans la cinquantaine, Léon Tolstoï a traversé une crise existentielle qui l’a conduit au bord du suicide. Cet écrivain russe a profité de ce moment dramatique de sa vie pour écrire l’une de ses œuvres les plus impressionnantes : Ma confession (1882). Dans ce livre, il détaille les doutes, les incertitudes, les craintes et les espoirs de son âme, tout en exposant les raisons pour lesquelles il est tombé dans la crise de foi qui a failli mettre fin à ses jours. Au cours de cette expérience, Tolstoï s’est posé ce qu’il a appelé « la question la plus grande ». « Ma question – celle qui, à l’âge de 50 ans, m’a conduit au bord du suicide – était la plus simple des questions, celle qui se trouve dans l’âme de chaque homme… une question sans réponse avec laquelle on ne peut pas vivre. C’était : “Que va-t-il advenir de ce que je fais aujourd’hui ou demain ? Qu’adviendra-t-il de toute ma vie ? Pourquoi devrais-je vivre, pourquoi souhaiter quoi que ce soit, ou faire quoi que ce soit ?” On peut aussi l’exprimer ainsi : “Y a-t-il un sens à ma vie qui ne soit pas détruit par la mort inévitable qui m’attend1 ?” » Hormis l’angoisse existentielle liée à l’absence totale de sens, cette citation fait référence à la mort, cette ennemie de l’humanité qui non seulement limite son existence dans le temps, mais aussi soulève toute une série de questions. En plus de la perplexité que la mort génère chez tous ceux qui s’y attardent, je m’intéresse à la relation que Tolstoï établit entre la mort et notre façon de vivre notre vie aujourd’hui : « Y a-t-il un sens à
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ma vie qui ne soit pas détruit par la mort inévitable qui m’attend ? » En effet, l’idée que nous nous faisons de l’état des morts est étroitement liée à ce que nous sommes aujourd’hui et à la manière dont nous vivons notre réalité. En ce sens, elle va bien au-delà du fait de savoir si ceux qui sont morts sont maintenant au paradis, en enfer, ou endormis jusqu’au retour de Jésus. Par conséquent, abordons au préalable le concept de la mort, puis analysons la manière dont l’idée que nous en avons peut changer la perspective de notre vie aujourd’hui. LE DESSEIN ORIGINEL
Pour comprendre le concept de la mort, le point de départ des chrétiens est le récit biblique de la création de la vie – puisque nous considérons intuitivement la mort comme étant la cessation de la vie. Se référer à la création de l’homme dans Genèse nous aide à savoir comment l’être humain a été formé : poussière de la terre + souffle de vie = être vivant (Gn 2.7 ; Jb 33.4). Les Écritures nous révèlent aussi que notre existence est attribuable à un dessein originel. Ce dessein originel inclut la possibilité d’avoir une existence éternelle, par opposition à l’immortalité de l’âme2. L’idée du dessein originel de Dieu implique que l’être humain n’est pas un accident. Nous ne sommes pas destinés à naître, à souffrir, puis à disparaître à jamais. De plus, dans ce dessein originel, notre corps matériel a été conçu en tant que composante inséparable de notre existence3.
Photo : Silviu Zidaru
L’idée que nous nous faisons de l’état des morts est étroitement liée à ce que nous sommes aujourd’hui et à la manière dont nous vivons notre réalité. En concevant l’être humain comme un tout indissociable (l’âme n’a pas d’existence sans la vie physique)4, nous comprenons que la mort ne sépare pas le corps de l’âme. Au contraire, la mort est la fin ultime de toute vie ; aucune fonction de la vie humaine ne survit à la mort. L’IMPACT DE LA MORT SUR NOTRE VIE QUOTIDIENNE
Les écrits bibliques montrent clairement que notre anatomie est adaptée à ce dessein originel : « [Dieu] créa l’homme et la femme » (Gn 1.27). En ce sens, le corps et son anatomie sont aussi transcendants que la « vie intérieure » (l’âme et l’esprit) pour préserver non seulement la vie présente, mais aussi pour transcender vers la vie éternelle (don immérité de la grâce de Dieu). En revanche, la société d’aujourd’hui considère le corps comme un élément malléable et adaptable que l’on peut modifier pour transformer notre vie intérieure. Ressentons-nous le passage du temps ? Pas de problème ! Un ou deux liftings ou chirurgies esthétiques, et le tour est joué. Vous n’êtes pas satisfait de votre genre ? Un « changement de sexe » ou une chirurgie de modification biologique peut y remédier. Mais de même que quelques opérations de chirurgie esthétique ne peuvent pas arrêter la détérioration biologique ou nous rendre immortels, la mutilation du corps ne modifiera pas non plus le dessein originel de notre sexualité, dessein inscrit dans notre ADN. Ainsi, la Bible affirme qu’une compréhension correcte de la mort (la réalité future qui nous attend tous) nous conduit
à apprécier et à valoriser notre vie présente. Et cette appréciation et cette valorisation impliquent non seulement de faire la paix avec le corps que Dieu nous a donné dans le cadre de son dessein originel, mais aussi de respecter ce plan originel en en prenant soin et en le fortifiant, de manière à protéger et à promouvoir notre bien-être général. Nous vivons, certes, dans un monde de péché et souffrons dans notre corps, notre âme et notre esprit. Mais très bientôt, Dieu éradiquera la mort de l’univers (1 Co 15.26 ; Ap 20.14 ; 21.8). Lors de sa seconde venue, pour tous ceux d’entre nous qui ont vécu selon cette espérance en communion avec Jésus, Dieu transformera enfin notre corps, l’amenant à la perfection du dessein originel. Alors, la douleur, la maladie et la mort ne pourront plus nuire à notre existence éternelle. En attendant ce moment glorieux, nous pouvons trouver la vie, l’épanouissement et le bien-être intégral en respectant ce dessein originel et en en prenant soin. Léon Tolstoï, A Confession, Mineola, NY, Dover Publications, 2005, p. 21. L’homme a reçu la vie de Dieu, mais il n’a pas la vie en lui-même (Ac 17.25,28 ; Col 1.16,17). Il est clair que chaque être humain est une unité indivisible. Le corps, l’âme et l’esprit fonctionnent en étroite collaboration, révélant une relation d’interdépendance intense entre les facultés spirituelles, mentales et physiques d’une personne (Lc 1.46,47 ; Mt 10.28 ; 1 Co 7.34 ; 1 Th 5.23). 4 L’esprit, rûaj dans l’AT et pnéuma dans le NT, retourne au Seigneur à la mort, mais n’a pas d’existence propre indépendante du corps (Ps 146.4 ; Ec 12.9 ; Jb 34.14 ; Lc 23.46 ; Ac 7.59). 1 2 3
Marcos Blanco, titulaire d’un doctorat, est rédacteur en chef de la maison d’édition espagnole de l’Amérique du Sud, en Argentine.
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Possession démoniaque ou maladie mentale ? Réflexion sur une question courante
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orsque je voyage dans le monde et que, en tant que psychiatre, je parle de santé mentale avec des adventistes, il y a une question qui, presque sans exception, surgit : Quelle est la différence entre les troubles mentaux et les possessions démoniaques ? Question intéressante, n’est-ce pas, mais pas évidente du tout ! Dans la Bible, nous lisons des histoires d’individus possédés par des démons et délivrés par Jésus. En tant qu’adventistes, nous croyons en l’existence d’êtres surnaturels démoniaques qui cherchent activement à contrôler les vies humaines. Nous croyons qu’il est possible aujourd’hui que des individus soient la proie des démons, comme c’était le cas à l’époque biblique. Se pourrait-il donc que ce que les professionnels de la santé mentale diagnostiquent comme des troubles mentaux soient parfois des possessions démoniaques ? En tant que psychiatre, j’ai reçu une formation d’expert en problèmes de santé mentale. Par contre, je ne suis pas un expert en matière de possessions démoniaques, et je n’ai jamais chassé de démons. Si nous disposons d’un grand nombre de recherches et d’expériences qui nous aident à comprendre les troubles mentaux, en revanche, les possessions démoniaques, elles, sont beaucoup moins étudiées. Je ne suis donc pas en mesure de vous dire comment faire clairement la différence entre les deux. Par contre, je vais vous faire part de réflexions qui peuvent vous aider à traiter cette question difficile. En premier lieu, je vous conseille d’être très prudent. L’un des principes directeurs des soins de santé est le suivant : « D’abord, ne pas nuire. » Ce principe éthique peut être étendu à tous les aspects de nos relations avec les autres. Tout ce que nous disons ou faisons doit « d’abord, ne pas nuire » aux autres. Si nous sommes d’accord sur ce point, alors je poserai les questions suivantes : « Quand risquons-nous de nuire davantage ? En qualifiant une possession démoniaque de trouble mental et en le traitant comme tel ? Ou en qualifiant un trouble mental de possession démoniaque et en la traitant comme telle ? » Si nous qualifions la possession démoniaque de trouble mental et que nous la traitons avec des méthodes conventionnelles, telles que le soutien social, les interventions relatives au mode de vie, la thérapie et les médicaments, que se passera-t-il ? En fait, pas grand-chose ! Les démons ne réagissent pas aux antidépresseurs ou aux antipsy18
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chotiques. Peut-être que certaines de ces interventions aideraient quand même la personne, mais elles ne régleraient pas directement le problème des démons. La personne continuerait très probablement à être tourmentée par le démon, mais au-delà de ça, nous ne lui aurions pas tellement nui. On pourrait alors passer au traitement de la possession de façons appropriées. Maintenant, quelles seraient les conséquences de coller à tort l’étiquette de possession démoniaque à une personne alors qu’en réalité, elle souffre d’un trouble mental ? Primo, un trouble mental est déjà un lourd fardeau à porter. Ajouter à tort l’idée de possession démoniaque à la lutte et à la souffrance de la personne non seulement sera inutile, mais aussi nuira de façon considérable. Secundo, les avantages des stratégies de traitement éprouvées et utiles qui pourraient apporter un soulagement et une guérison seraient au mieux retardés, et au pire, complètement négligés. La personne serait encore plus stigmatisée à ses propres yeux et à ceux des autres. Faire passer un trouble mental pour une possession démoniaque est un grave abus spirituel. En cas de doute, nous devrions choisir le moindre des maux potentiels. Si j’avais des doutes sur la question de savoir s’il s’agit d’une possession démoniaque ou d’un trouble mental, je préférerais me tromper en étiquetant la chose de trouble mental et en fournissant un soutien et un traitement appropriés, jusqu’à ce qu’il y ait des preuves en faveur d’une approche différente. Nous croyons que le diable et ses anges déchus sont actifs partout dans le monde. Au-delà des possessions démoniaques typiques, il existe de nombreux moyens par lesquels le péché et le mal s’installent dans nos vies. Les puissances du mal ne se soucient sans doute pas tant de la façon dont elles nous contrôlent que du fait qu’elles parviennent, d’une manière ou d’une autre, à nous soumettre au mal et à la destruction du péché et du mal. Par conséquent, nous avons tous besoin d’être sauvés. Nous avons tous besoin du Sauveur et de sa puissance de guérison dans nos vies.
Torben Bergland, M.D., est psychiatre et directeur adjoint du Département du Ministère de la santé de la Conférence générale.
Photo : Shaun Menary / Lightstock
Place aux jeunes
Des mortsvivants !
T
u sais quoi ? J’ai pris la décision de ne plus regarder des films de science-fiction ou d’aventures. » Je n’en crois pas mes oreilles ! C’est bien la dernière déclaration à laquelle je m’attendais de la part d’Ayub, mon copain de cinéma de longue date. À cheval entre la génération du millénaire et la génération Z, Ayub est un fan inconditionnel des aventures de super-héros des bandes dessinées – dans les séries télévisées et les films à grand spectacle. Il est toujours au courant des dernières sorties en salle. « Pour moi, il s’agit plus d’une conviction Le thème du spirituelle qu’autre chose. Je t’en dirai spiritisme – la mort davantage quand j’en aurai le temps », et la vie après la poursuit-il en me laissant mijoter dans la marmite qu’il vient de remuer. mort – n’a rien de Je m’arrête alors pour réfléchir aux films nouveau. Le même sortis de Hollywood ces dernières années. thème commun les imprègne : la mort et scénario a été Un la vie après la mort. Il y a le héros qui perd joué par différents un être cher et qui rencontre son fantôme, lui lance une pépite de sagesse, acteurs au fil lequel nargue les vivants, ou donne un aperçu des siècles. de l’avenir. Se pourrait-il que ces scènes communes aux différents genres cinématographiques cherchent à normaliser la magie noire et la communion avec les « morts-vivants » ? Les réalisateurs promeuvent-ils par inadvertance un ordre du jour spirite subtil mais étonnamment coordonné ? Le thème du spiritisme – la mort et la vie après la mort – n’a rien de nouveau. Le même scénario a été joué par différents acteurs au fil des siècles. Il y a des années, le chef d’une nation de l’Antiquité avait besoin de conseils de toute urgence pour éviter une invasion militaire de grande envergure de la part d’une nation hostile. Malheureusement pour ce roi célèbre, son conseiller de confiance était décédé. Cependant, il estimait qu’il n’avait personne d’autre vers qui se tourner. Dans une tournure d’événements surnaturels, le fantôme de son conseiller, lors d’une apparition sinistre, prédit la défaite de la nation ainsi que la mort du roi le jour suivant. Tel que prédit, le roi Saül mourut le lendemain
(1 S 28 ; 31). Comment un mort pouvait-il parler ? Et surtout prédire un événement avec une telle précision ? Cette histoire devrait nous faire bondir de nos sièges et nous laisser pantois face à un événement aussi inhabituel. Mais nous avons été tellement bombardés d’images qui aseptisent les rapports avec les morts que nous en sommes devenus désensibilisés. De nombreuses personnes de notre génération ne considèrent pas comme une abomination la sorcellerie, les magiciens et leur magie qui s’entrelace avec le royaume des morts. En fait, de nombreuses séries présentent de « bonnes » sorcières et de « bons » sorciers qui sauvent la situation et de ce fait, deviennent de véritables héros. Pourtant, la Parole du Seigneur reste ferme dans sa position contre le spiritisme. En Éden, le serpent a trompé Ève par ces paroles séduisantes : « Vous ne mourrez point » (Gn 3.4). Aujourd’hui, il perpétue ses mensonges, laissant entendre qu’il n’y a pas de jugement ou de mort éternelle. Nous avons-là le même diable, mais une génération différente à laquelle il présente un récit bien orchestré à travers les médias que nous consommons. En réfléchissant à la décision d’Ayub, j’en suis venu à penser qu’il avait raison. Dans ma marche avec Christ, je dois moi aussi rejeter « tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement » (He 12.1). Pour beaucoup d’entre nous, il peut s’agir de se débarrasser des médias qui propagent le mensonge. Nous sommes exhortés à nous considérer nous-mêmes « comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ » (Rm 6.11). Qui plus est, « comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui » (Col 2.6). Morts au péché mais marchant en Jésus… De vrais morts-vivants ! Efforçons-nous d’être ces « morts-vivants » décrits par l’apôtre Paul.
Frederick Kimani est médecin consultant à Nairobi, au Kenya.
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Perspective mondiale
La Parole de Dieu Un fondement sûr – 1ère partie
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epuis ses débuts, l’Église adventiste a fondé toutes ses croyances uniquement sur la Bible. Nous reconnaissons que la Bible constitue le fondement de toute croyance et de toute pratique, et prenons au sérieux notre appel à proclamer au monde le retour imminent de notre Seigneur et sauveur Jésus-Christ. Dieu a béni ce mouvement d’une manière puissante et a agi à travers des hommes, des femmes, des jeunes et des enfants dans un but précis : atteindre le monde pour lui. Cependant, la grande controverse qui a commencé dans le ciel continue à faire rage sur cette terre. Les paroles prophétiques d’Apocalypse 12.17 s’accomplissent : « Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. » UN MESSAGE ET UNE MISSION UNIQUES
L’Église adventiste mondiale est aujourd’hui confrontée à un certain nombre de préoccupations, de défis et de points chauds. Nous croyons pleinement que l’Église adventiste est l’Église du reste de Dieu ; qu’elle est un mouvement unique, doté d’un message et d’une mission uniques. Elle a pour fondement le Christ et la mission qu’il nous a confiée. Elle s’enracine dans la Bible – sainte Parole de Dieu – et est instruite par l’Esprit de prophétie. Récemment, des membres de l’Église se sont demandé quelle était la position de l’Église adventiste mondiale sur diverses questions ou défis. Cet article a pour but d’inspirer la confiance en nos croyances bibliques et d’affirmer notre engagement envers elles. Nous croyons résolument en la Bible, ainsi qu’aux conseils que Dieu nous donne par l’intermédiaire de l’Esprit de prophétie tels que présentés dans les écrits d’Ellen G. White, et nous nous y conformons avec confiance. LES DÉFIS ACTUELS
Dans cet article, le premier d’une série de deux, nous aborderons les défis auxquels sont confrontés les membres de l’Église aujourd’hui. Dans le deuxième article, nous examinerons huit autres défis ainsi que les réponses que nous offre la Parole de Dieu. Veuillez noter les déclarations de croyances et de pratiques de l’Église adventiste à la suite de chaque point abordé. Pour une étude plus approfondie, je vous invite à consulter les références citées dans chaque section. 20
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Comment interpréter la Parole de Dieu L’Église adventiste croit pleinement à l’authenticité et à l’autorité de la Parole de Dieu, la Sainte Bible. Elle la reconnaît en tant que Parole vivante qui transcende le temps et la culture, et qui s’applique à tous, partout dans le monde. Comme l’affirme son document officiel intitulé « Méthodes d’étude de la Bible1 », l’Église adventiste n’accepte que la méthode historico-biblique (historico-grammaticale) d’interprétation des Écritures, laquelle permet à la Bible de s’interpréter par elle-même – ligne sur ligne, verset sur verset, précepte sur précepte (Es 28.10). La méthode historico-critique ou toute autre méthode d’interprétation biblique est inacceptable pour les adventistes parce qu’elle se focalise non sur Dieu, mais sur l’homme. Les membres engagés de l’Église laissent humblement le Saint-Esprit les guider dans la compréhension des Écritures. L’Esprit de prophétie indique que nous devons comprendre la Bible textuellement. Ellen White écrit : « Là où il n’y a ni figures ni symboles, il faut donner aux termes de la Bible leur sens le plus évident2. » Elle ajoute : « Tous ceux qui mettent leurs opinions au-dessus de la révélation divine, qui altèrent le sens clair et évident des Écritures en vue de se procurer un avantage particulier ou afin de se conformer au monde, prennent sur eux une redoutable responsabilité3. » Malheureusement, certains ignorent, dénigrent ou déprécient la Parole de Dieu. L’Église adventiste et ses dirigeants s’appuient fermement sur une compréhension et une acceptation claires de la Parole de Dieu dans son ensemble.
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POUR UNE ÉTUDE PLUS APPROFONDIE, VOIR : (->) Ps 119.105 ; Pr 30.5,6 ; Es 8.20 ; Jn 17.17 ; 1 Th 2.13 ; 2 Tm 3.16,17 ; He 4.12 ; 2 P 1.20,21. (->) Croyance fondamentale n° 1, « Les saintes Écritures » : https://sdaqc.org/ les-croyances-fondamentales/
Photo : Sixteen Miles Out
La Trinité Les adventistes croient qu’il n’y a qu’un seul Dieu, et que ce Dieu unique est composé de trois personnes coéternelles travaillant de concert dans l’unité. Nous adhérons pleinement à notre croyance fondamentale n° 2, laquelle indique que le Père, le Fils et le Saint-Esprit ont toujours été et seront toujours. Le Dieu trinitaire travaille à l’unisson, d’éternité en éternité. Notre
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Dieu trin a mis et met en œuvre le plan du salut pour chacun d’entre nous. En tant qu’êtres humains, nous ne comprenons pas entièrement comment cela fonctionne. Les Écritures se contentent de nous révéler seulement ce que nous avons besoin de savoir : « Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » (Dt
29.29) POUR UNE ÉTUDE PLUS APPROFONDIE, VOIR : (->) Gn 1.26 ; Dt 6.4 ; Es 6.8 ; Mt 28.19 ; Jn 3.16 ; 2 Co 1.21,22 ; 13.14 ; Ep 4.4-6 ; 1 P 1.2. (->) Croyance fondamentale n° 2, « La Trinité » : https://sdaqc.org/ les-croyances-fondamentales/
L’Église adventiste est l’Église du reste de Dieu ; elle est un mouvement unique, doté d’un message et d’une mission uniques. La sexualité humaine La Bible indique que Dieu a créé les êtres humains en tant qu’homme et femme (Gn 1.27). Jésus a affirmé cela : se référant au récit de la Genèse, il a souligné que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme : « Dieu fit l’homme et la femme ; c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. » (Mc 10.8) Nous devons faire preuve d’amour, de respect et d’attention à l’égard de tous les êtres humains. Les Écritures sont claires en ce qui concerne le dessein de Dieu sur la sexualité humaine. Elles indiquent que le mariage ne peut exister qu’entre un homme et une femme. Les aberrations en matière de sexualité humaine, y compris l’adultère, l’homosexualité, la licence, la bestialité et d’autres activités sexuelles non bibliques, sont inacceptables pour Dieu. Malheureusement, certaines personnes déforment aujourd’hui des passages de la Parole de Dieu, tels que Romains 1.18-32, dans le but de nier ce que le texte dit réellement et d’affirmer ce qu’il ne dit pas. Ne vous pliez pas à ceux qui utilisent mal la Bible et ses instructions célestes contenues dans des passages tels que Romains 1.18-32 et les autres passages mentionnés ci-après en vue d’une étude plus approfondie. Selon les lignes directrices officielles de l’Église adventiste en réponse à l’évolution des attitudes culturelles concernant les pratiques homosexuelles et autres pratiques sexuelles alternatives, « il est incompatible avec la compréhension qu’a l’Église de l’enseignement scripturaire d’admettre ou de maintenir au sein de son effectif des personnes pratiquant des comportements sexuels incompatibles avec les enseignements bibliques. Il est également inacceptable que des pasteurs adventistes ou des églises adventistes offrent des services de mariage à des partenaires de même sexe, ou leur fournissent des installations pour la célébration de leur mariage4. » Avec amour et animé des sentiment qui sont en Christ, défendez fermement ce que Jésus, par l’intermédiaire de ses prophètes, a indiqué comme étant la vérité biblique sur ce sujet. Comme pour toute pratique pécheresse décrite dans la Bible, nous devons aider nos semblables à venir au pied de la croix pour y trouver le plein pardon et une nouvelle vie en Christ (2 Co 5.17). Manifestons aux personnes qui viennent dans nos églises l’amour et le respect que Christ leur accorderait, tandis qu’elles comprennent que la puissance de Dieu peut vaincre tout péché, et nous amener à établir une relation juste avec Christ par sa grâce – par sa justice qui nous justifie et nous sanctifie.
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POUR UNE ÉTUDE PLUS APPROFONDIE, VOIR : (->) Rm 1.18-32 ; Lv 18.22 ; Lv 20.13 ; Gn 19.111 ; Jude 1.5-8 ; Jg 19.22-23 ; I Tm 1.8-11 ; Mc 10.6-9 ; I Co 7.2 ; I Co 6.9-11 ; 2 Co 5.17. (->) Croyance fondamentale n° 6, « La création » : https://sdaqc.org/ les-croyances-fondamentales/ (->) Croyance fondamentale n° 7, « La nature de l’homme » : https://sdaqc. org/les-croyances-fondamentales/ (->) Croyance fondamentale n° 10, « L’expérience du salut » : https://sdaqc.org/ les-croyances-fondamentales/ (->) Croyance fondamentale n° 11, « Croître en Christ » : https://sdaqc. org/les-croyances-fondamentales/ (->) Croyance fondamentale n° 23, « Le mariage et la famille » : https://sdaqc. org/les-croyances-fondamentales/
« Methods of Bible Study », 1986, https://www.adventist.org/ documents/methods-of-bible-study/. 2 Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 649. 3 Ibid., p. 288. 4 « Guidelines for the Seventh-day Adventist Church in Responding to Changing Cultural Attitudes Regarding Homosexual and Other Alternative Sexual Practices », 2014, adventist.org/guidelines/responding-to-changing-cultural-attitudes-regarding-homosexual-and-other-alternative-sexual-practices. 1
Ted N. C. Wilson est le président de l’Église adventiste du septième jour. Des articles et des commentaires supplémentaires sont disponibles depuis le bureau du président sur Twitter : @pastortedwilson, et sur Facebook : @PastorTedWilson.
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Foi en action
« Je serre ta Parole dans mon cœur » : les puissants avantages spirituels de la mémorisation des Écritures
« Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi. » (Ps 119.11)
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eux d’entre nous qui ont grandi au sein de l’Église adventiste se souviennent que le 13e sabbat, les monitrices de l’École du sabbat conduisaient les enfants de leurs classes devant toute l’assemblée pour qu’ils récitent de mémoire les 13 versets appris au cours du trimestre. Parents et monitrices avaient travaillé dur et longtemps pour ce grand jour ! Ils étaient très fiers des efforts que nous avions faits. Ils savaient que la Parole de Dieu avait le pouvoir de changer les vies et que réciter ces versets par cœur serait une bénédiction pour nous. Aujourd’hui, cette pratique semble être en perte de vitesse dans de nombreuses églises locales. Je présume que lorsque Jésus et ses frères et sœurs étaient enfants, toute la famille consacrait du temps à l’étude des Écritures. Marie et Joseph connaissaient ce fameux proverbe : « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. » (Pr 22.6) Lorsque Jésus a atteint l’âge adulte, il ne s’en est pas détourné. Il a continué à mémoriser, à retenir, à appliquer et à partager les Écritures (voir, par exemple, Mt 4.4). Si pour Jésus, le Fils immaculé de Dieu, c’était un « must » de mémoriser les Écritures pendant son séjour terrestre, ne devrions-nous pas, en tant qu’êtres humains déchus, suivre son exemple ? Le foyer, l’église et l’école doivent avoir recours à la prière, s’unir, être créatifs, intentionnels et cohérents afin d’aider les familles à serrer la 22
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Parole de Dieu dans leur cœur. On peut rendre cette tâche importante facile et amusante grâce à l’aide du Saint-Esprit et à de bons outils. Quels que soient le matériel et la technique utilisés, tout doit être basé sur la Bible et adapté à l’âge des enfants. UNE EXPÉRIENCE PERSONNELLE
Personne n’est un îlot spirituel ! Lorsque j’analyse ma propre vie, je constate que par le biais de la mémorisation, de la rétention et de l’application, mon foyer, mon église et mon école ont joué un rôle important dans ma préparation pour le royaume de Dieu et pour le service. Quand j’avais cinq ans, mes parents réunissaient les 15 membres de notre famille autour du radiateur pour chanter, mémoriser des versets bibliques, et découvrir des histoires bibliques. Une fois ce culte familial terminé, nous nous attelions à nos différentes tâches. Papa choisissait au hasard un ou deux d’entre nous et, pendant que nous travaillions ensemble, nous discutions avec lui de ce que nous avions appris dans les Écritures. Alors que nous imprimions plus profondément les versets bibliques dans notre mémoire, cette approche physique, mentale et spirituelle nous a aidés à élargir notre compréhension et à renforcer nos efforts de mémorisation. Ces versets étaient toujours là, prêts à être utilisés en cas de besoin. Telle était la méthode de Jésus : enseigner par des paraboles en puisant dans les objets familiers qui l’entouraient. Grâce à cette méthode, il consolida ses messages chez ses auditeurs, en sorte que, longtemps après son départ, ils se souvinrent d’eux et de leur impact positif. Photo : Pearl / Lightstock
Jean 14.16 On ne peut surestimer les avantages spirituels de la mémorisation des Écritures.
Une fois devenue ado, j’ai été bénie d’être encadrée et guidée par de jeunes adultes qui aimaient Dieu, sa Parole et les jeunes. Ils ont inventé des jeux de mémorisation de versets bibliques, des sketchs, du bricolage et différentes activités de formation et d’évangélisation pour nous aider à mémoriser, à retenir, à appliquer et à partager des versets et des histoires bibliques. Ces jeunes adultes étaient entourés de dirigeants chrétiens compétents et remplis d’amour, donnant de leur temps et de leurs ressources pour aider les enfants, les jeunes, et même les adultes dans ce parcours. Dieu a continué à me fournir des moyens, même à l’âge adulte, non seulement pour mémoriser, retenir, appliquer et partager les Écritures, mais aussi pour aider d’autres familles par le biais de mes études à l’Université Oakwood et à l’Université Andrews. J’ai eu un merveilleux instructeur en la personne de feu T. Marshall Kelly – un pasteur que Dieu a utilisé pour m’inspirer à démarrer un ministère de mémorisation des Écritures. DE PUISSANTS AVANTAGES
Alors que nous sommes confrontés à des problèmes présents et futurs, rien ne peut nous apporter plus de réconfort et de paix, tout en nous protégeant de l’ennemi et en nous fournissant des armes efficaces pour le combattre, que la Parole de Dieu. Devant de tels avantages sacrés, immédiats et puissants à notre disposition, prenons le temps de mémoriser, d’appliquer et de partager la Parole de Dieu. Le Saint-Esprit nous rappellera les versets lorsque nous en aurons besoin, comme il l’a promis dans Jean 14.26 : « Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »
Barbara L. Newton, titulaire d’une maîtrise, est évangéliste-chanteuse, auteur et fondatrice de 3M dans HIM Ministries.
Essayez ces jeux créatifs pour mémoriser les Écritures ! Voici l’objectif du « Jeu de mémorisation des versets bibliques » : être la première équipe à associer le plus grand nombre de cartes de versets bibliques à leurs justes références. Vous aurez besoin d’une pile de cartes d’index, de feutres, et d’une carte ou d’une feuille de score. Avec un feutre, écrivez un verset biblique sur une carte, et sur une autre carte, la référence correspondante. Faites ainsi pour tous les versets choisis. Placez toutes les cartes sur une table ou le sol (le côté écrit doit être caché). Divisez votre classe ou votre famille en deux équipes. Les équipes doivent, tour à tour, essayer de faire correspondre les cartes. L’équipe qui obtient le plus grand nombre de cartes correspondantes gagne ! Une autre façon amusante de mémoriser et de retenir les Écritures est d’illustrer ou de mettre en scène les versets bibliques. Dessinez des versets pour créer des cartes postales que vous partagerez ensuite avec les autres à titre d’outil de témoignage. Vous pouvez aussi jouer à « Gagner, perdre ou dessiner », ou encore à « Pictionary », où les équipes illustrent tour à tour des versets bibliques et tentent de deviner de quel verset il s’agit. Laissez votre imagination s’envoler tandis que vous explorez de nouvelles façons de mémoriser les Écritures et de les serrer dans votre cœur ! AdventistWorld.org Octobre 2023
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À la découverte de l’Esprit de prophétie
Conseils pratiques d’Ellen G. White pour trouver le bon partenaire de vie
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es relations amoureuses, les relations professionnelles, et même notre relation avec Dieu peuvent, bien souvent, être déroutantes ! Comme le besoin d’une oreille attentive peut se faire sentir sur de tels sujets, Ellen White a écrit de nombreuses lettres remplies de conseils pratiques. Ses contemporains venant rapidement à apprécier ses conseils, elle reçut bientôt des lettres dans lesquelles on lui posait toutes sortes de questions, allant de la plus profonde à la plus ridicule1. Cependant, Ellen White se gardait bien de donner toutes les réponses. « Elle voulait que les chrétiens cessent de s’appuyer sur elle pour prendre des décisions rapides et infaillibles au sujet de leur vie. Elle les encourageait plutôt à renforcer leur relation avec Dieu alors qu’il leur parlait individuellement2. » Dans ses écrits, elle a présenté des études de cas où les lecteurs peuvent trouver les principes impliqués dans les relations pour ensuite les appliquer dans un esprit de prière. Au 21e siècle, de tels principes en matière de relations sont toujours actuels. Avant de nous pencher sur l’un d’entre eux, examinons le contexte des relations amoureuses et du mariage à l’époque d’Ellen White. LA ROMANCE AU DÉBUT DU 19 E SIÈCLE
Au début du 19e siècle, l’idée de « suivre son cœur », de « trouver l’âme sœur » ou même de tomber amoureux était un concept étranger. À cette époque, les fréquentations étaient censées être une affaire relativement peu émotionnelle. On considérait les facteurs tels que le statut social et les finances beaucoup plus importants pour un mariage convenable qu’un cœur amoureux battant la chamade. Mais au début du 20e siècle, ce concept s’est mis à changer rapidement. Les énormes changements sociaux et économiques aux États-Unis ont eu un impact profond sur la société – et même sur les relations amoureuses et le mariage. La focalisation sur les fréquentations a fait volte-face : désormais, il fallait tomber amoureux plutôt que de trouver un bon parti. Bien qu’en général les parents étaient encore consultés, les jeunes hommes et les jeunes femmes ont commencé davantage à dire leur mot dans leur choix d’un partenaire. N’empêche que toute fréquentation avait pour objectif le mariage. Quel contraste saisissant avec ce qui se passe aujourd’hui ! En effet, on peut se fréquenter pendant des années sans aborder le Photo : Brett Meliti
sujet du mariage. Les fiancés, eux, ne voient souvent pas la nécessité de fixer une date de mariage3. L’imprimerie devenant moins chère, les romans d’amour sont devenus très populaires. Et l’amour romantique, plutôt que la convenance, est venu en tête de liste quant à l’objectif des fréquentations. Ellen White a déconseillé la lecture de ce genre de littérature parce qu’il encourage le « sentimentalisme amoureux » et rend difficile l’identification et la croissance du véritable amour. La plupart de ces romans se concentraient sur différents scénarios exotiques de séduction, puis se terminaient par un mariage où les deux personnages épris d’amour, miraculeusement transformés par les vœux de mariage, commençaient l’étape de la vie « Et ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps ». La messagère du Seigneur elle, avait une vision plus réaliste du mariage. « Personne autant qu’un mari ne peut détruire le bonheur et l’efficience d’une femme, et faire de son existence un véritable crève-cœur ; et, pour ce qui est de refroidir les espoirs et les aspirations d’un homme, de paralyser ses énergies et de ruiner son influence et son avenir, personne n’y parvient aussi bien que sa propre femme. Pour beaucoup d’hommes et de femmes, leur réussite ou leur échec, et leurs espérances éventuelles pour la vie à venir remontent au jour de leur mariage4. » C’est dans le contexte de cette culture des fréquentations qu’Ellen White a exposé de nombreux principes bibliques pour aider à choisir un partenaire de vie. L’importance de ce sujet se reflète dans le nombre important de lettres qu’elle a écrites à des personnes en quête de conseils. Le livre Le foyer chrétien consacre une section entière au thème des fréquentations et du mariage (p. 43-48). À titre d’exemple, examinons un seul de ces principes.
À LA RECHERCHE DE L’AMOUR
Notre culture assimile l’amour à une impulsion soudaine d’attirance passionnée. Mais le chrétien, lui, sait bien qu’une passion dévorante n’est pas forcément synonyme d’amour véritable. Plutôt que d’attendre d’être emporté par l’amour, il examine attentivement les partenaires potentiels. Ellen White définit l’amour comme un principe, et non comme un sentiment. « L’amour est un don précieux que nous recevons du ciel. L’affection pure et simple n’est pas un sentiment ; c’est un principe. Ceux qui sont guidés par un véritable amour ne sont ni aveugles, ni déraisonnables5. » Remarquez que l’affirmation ci-dessus ne signifie pas que le véritable amour est dépourvu de sentiments, mais plutôt qu’il a une bonne compréhension de la réalité et connaît la personne qu’il choisit d’aimer. Voici une autre citation dans laquelle Ellen White définit l’amour : « L’amour… n’est pas quelque chose de déraisonnable et d’aveugle. Il est pur et saint, alors que la passion d’un cœur irrégénéré est toute différente. Tandis qu’un amour pur soumet tous ses projets à Dieu et recherche une harmonie parfaite avec l’Esprit de Dieu, la passion, elle, se montre entêtée, irréfléchie, déraisonnable, ne souffrant aucune contrainte, idolâtrant l’objet de son choix. La grâce de Dieu se manifeste dans tout le comportement de celui qui est animé d’un véritable amour. Toutes les démarches qui précèdent le mariage sont marquées par la modestie, la simplicité, la sincérité, la moralité et la religion. Ceux qui se placent sous de telles influences ne se laisseront pas éloigner des réunions de prière et des services religieux par l’intérêt qu’ils ont l’un pour l’autre6. » Voilà une déclaration intéressante ! Ellen White y souligne que lorsque nous faisons de l’autre personne une idole, le danger nous guette. Une idole, c’est toute chose ou
même toute personne qui prend la place de Dieu dans nos premières affections. En matière de recherche d’un partenaire de vie, il s’agit d’un concept important qui contrebalance les attentes irréalistes poussées par les médias et la culture. Ceci dit, Ellen White nous propose le test suivant pour découvrir ce qu’est la croissance de l’amour véritable dans une relation. Si on se désintéresse des choses spirituelles, on a sans doute affaire à une passion malsaine motivant la relation, et pas à l’amour. Une relation dans laquelle les deux partenaires se rapprochent de Dieu et l’adorent ensemble offre un bon point de départ pour la croissance de l’amour. CONCLUSION
De nos jours, bien des gens décident, avant même de les avoir lus, que les écrits d’Ellen White ne sont plus actuels. Faute d’espace, nous ne pouvons inclure ici toutes les contributions utiles que ses écrits peuvent apporter pour trouver un partenaire de vie qui complète l’autre au lieu de le diminuer. La seule façon de découvrir ces idées et ces principes est de commencer à lire pour soimême les conseils d’Ellen White. Voir Ellen G. White, « Our Supply in Christ », General Conference Bulletin, 4 avril 1901. 2 Herbert E. Douglass, Messenger of the Lord, Nampa, ID., Pacific Press Pub. Assn., 1998, p. 419, 420. 3 B. Bailey, From Front Porch to Back Seat: Courtship in Twentieth Century America, Baltimore, John Hopkins University Press, 1989. 4 Ellen G. White, Le foyer chrétien, p. 43. 5 Ibid., p. 49. 6 Ibid. 1
Chantal Klingbeil a été directrice adjointe du Ellen G. White Estate pendant plus de 10 ans. Elle et sa famille habitent actuellement en Allemagne.
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La Bible répond
Idées préconçues et aveuglement Q R
Pourquoi Judas a-t-il trahi Jésus ? Vous vous interrogez sans doute sur les forces internes qui ont motivé et finalement poussé Judas à livrer Jésus aux chefs juifs. Même si on peut dire plusieurs choses là-dessus, il est cependant difficile de donner une réponse définitive à votre question. 1. UN LONG PROCESSUS
Judas, semble-t-il, se joignit aux disciples en raison du caractère affectueux du Christ et de la puissance que ce dernier déployait dans l’exercice de son ministère (Mt 10.4). Comme les autres disciples, il vint à Jésus avec ses propres défauts ; malheureusement, jamais il ne réussit à les surmonter. L’avarice – son défaut le plus pernicieux – l’aveuglait sur la véritable nature de l’œuvre du Christ (Jn 12.6 ; Mt 26.15). On peut supposer qu’après environ un an passé avec Jésus, Judas se mit à exprimer discrètement ses frustrations aux disciples, et peut-être même à critiquer le travail de Jésus (cf. Mc 10.14). C’est ce qui conduisit Jésus à poser une question rhétorique aux disciples : « N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l’un de vous est un démon ! [diabolos, “calomniateur, adversaire”] » (Jn 6.70) À ce moment-là, Judas ne pensait pas encore à le trahir (v. 71 ; cf. Lc 6.16). La frustration de Judas monta d’un cran après que Marie eût oint Jésus d’un parfum coûteux. Il tenta de dissimuler son véritable motif de contestation, mais en vain : Jésus révéla son égoïsme et le réprimanda avec bonté (Jn 12.5-8). Pour Judas, c’en était trop ! Il « alla vers les principaux sacrificateurs, afin de leur livrer Jésus » (Mc 14.10 ; Mt 26.14). Au moment de la sainte Cène, « le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas […] le dessein de le livrer » (Jn 13.2). Le point de non-retour se produisit lorsque, au cours du repas dans la chambre haute, Jésus 26
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le désigna en tant que traître : « Satan entra dans Judas » (v. 27). Ce dernier « se hâta de sortir. Il était nuit. » (v. 30) 2. LE MOBILE
On peut affirmer sans se tromper que Judas était contrôlé par son égoïsme et son avarice, et que ces deux travers l’incitèrent à trahir Jésus. Premièrement, on peut supposer qu’il croyait, comme le reste des disciples, que Jésus était un Messie politique qui délivrerait le peuple des Romains. En se joignant à lui, il s’assurerait un rôle important dans le royaume de Jésus. Deuxièmement, il se rendit bientôt compte que la vision que Jésus avait de son royaume était de nature spirituelle et non militaire – ce qui le rendit dépité (Jn 6.26-71). Lorsque la multitude essaya de couronner Jésus roi de force, mais en vain, Judas en éprouva un dépit plus grand encore. Dès lors, il se mit à se demander s’il devait demeurer loyal à Jésus (6.14-15,7071). Troisièmement, il n’apprécia certainement pas que Jésus annonce sa mort – une idée complètement incompatible avec le Messie militaire qu’il s’imaginait (cf. Marc 14.8,10). Quatrièmement, il espérait qu’en livrant Jésus, ce dernier, comme en d’autres occasions, se sauverait (Mt 27.3). Ceci précipiterait peut-être la manifestation du « Messie militaire ». Lors de son arrestation, Jésus aurait pu, certes, s’échapper, mais il s’en garda bien (Jn 18.5-8). La démonstration qu’il donna de sa puissance prouvait que c’était lui, et non les soldats ou Judas, qui contrôlait son avenir. Lorsque Judas se rendit compte que Jésus ne faisait rien pour se sauver, il essaya d’arrêter ce qu’il pensait avoir mis en branle (Mt 27.3-4). Mais c’était trop tard : Jésus était venu pour mourir. Rongé par un sentiment de culpabilité intolérable, le traître se retira et se suicida (v. 5). Aspirant à une haute situation dans le royaume militaire du Christ pour son profit personnel, mais pas dans le royaume spirituel, Judas ne comprit jamais que la mission de Jésus consistait à donner sa vie pour ceux qui feront partie de son royaume éternel.
Ángel Manuel Rodríguez a pris sa retraite après avoir servi en tant que pasteur, professeur, et théologien.
Santé & bien-être
La santé buccodentaire des nourrissons et des enfants Des mesures toutes simples pour la dentition future
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es dents de lait sont relativement temporaires et, fort heureusement, remplacées au fur et à mesure par des dents d’adulte quelque part entre l’âge de 5 et 12 ans environ. C’est ainsi que le Créateur nous donne une nouvelle occasion d’avoir une dentition parfaite malgré les accidents et les caries pouvant se produire au cours de l’enfance. Dans ce bref article, nous allons passer en revue les mesures simples mais importantes que nous pouvons prendre pour aider nos enfants à conserver une bonne santé dentaire pendant l’enfance, et pour préparer une denture future saine et esthétique. Il arrive que la ou les premières dents tardent à se montrer. Certains parents s’en inquiètent. Les dentistes pédiatriques, eux, se préoccupent rarement des calendriers d’éruption dentaire car, à moins que les dents se développent anormalement, cela n’a aucune importance, et que de toute façon, il n’y a pas grand-chose à faire pour changer la situation. En général, vers l’âge de 2 ou 3 ans, quelques dents de lait, voire jusqu’à 20 dents de lait sont sorties. Il est rare que l’élévation de la température, l’agitation et la bave pouvant accompagner l’éruption des dents soient suffisamment graves pour nécessiter un traitement – ce qui, le cas échéant, inquiète les mamans ! Le plus important consiste à veiller à ce que ces mignonnes petites dents soient exemptes de caries. Tout aliment ou boisson contenant des calories peut être le substrat dans lequel les bactéries prolifèrent et provoquent des caries. Il est donc très important de nettoyer les dents du bébé qui dort avec le doigt recouvert d’un chiffon, ou d’un enfant plus âgé avec une brosse à dents – et ce, chaque fois que l’enfant s’endort le soir et au moins une fois au cours de la journée. Les enfants qui dorment habituellement avec des parcelles de nourriture et même avec du lait maternel sur les dents sont beaucoup plus susceptibles d’avoir de grosses caries. Celles-ci peuvent entraîner des douleurs, des infections et la perte de dents. Il est particulièrement important de bien laver et soigner les premières molaires permanentes (les premières dents arrière de l’adulte) qui font éruption vers l’âge de 6 ans. La plupart des enfants sont trop jeunes pour se brosser les dents euxmêmes. Parfois, les parents se plaignent que les enfants ne les laissent pas leur brosser les dents. Il incombe inévitablement aux parents d’établir une Photo : PeopleImages / iStock / Getty Images Plus / Getty Images
stratégie qui fasse d’une hygiène bucco-dentaire adéquate une expérience quotidienne cohérente, attendue et qui ne se discute pas. Parfois, il suffit de l’associer à une histoire, à un moment de bonheur « ensemble », ou à une petite récompense non-alimentaire. Au fur et à mesure que les bébés grandissent, les tétées doivent être moins fréquentes et, dès que possible, il faut réserver une période de deux heures, le matin et l’après-midi, où l’on ne leur donne que de l’eau. Les tasses à bec contenant du jus de fruit sont très appréciées des enfants, mais en réalité, ces tasses sont très mauvaises pour les dents. Leur utilisation constante et l’utilisation prolongée du biberon, de la sucette, ou encore la succion du pouce et l’habitude de se fourrer quelque chose dans la bouche pour se réconforter peuvent entraîner le déplacement des dents dans des positions non naturelles, bien que généralement corrigibles, ce qui peut compliquer plus tard la mise en place des dents permanentes. Les avantages psychologiques de ces dispositifs doivent être évalués par rapport aux dommages qu’ils peuvent causer à la dentition. Un professionnel des soins dentaires, en particulier un dentiste pédiatrique, peut aider à résoudre tous ces problèmes. Une « maison adaptée aux soins dentaires » où l’enfant se familiarise avec une bonne hygiène bucco-dentaire (avant qu’un traitement ne soit nécessaire) est encore le meilleur moyen d’assurer à long terme le bien-être de la bouche et des dents.
Doyle Nick est docteur en prosthodontie au Koppel Special Care Dentistry, à Loma Linda, en Californie, aux États-Unis. AdventistWorld.org Octobre 2023
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El Nañito Feo – Nañito, le laid B « Je vais vous raconter… » DICK DUERKSEN
ras musclés, biceps saillants, mains énormes et puissantes, poitrine massive… On dirait un boxeur ou un gardien de but ! Bref, pendant la plus grande partie de sa vie, il a un corps de rêve que les autres envient. Les gens le remarquent et, remplis d’admiration, le saluent en souriant. Enfin, jusqu’à ce qu’ils remarquent ensuite le reste de son corps. Qu’est-ce qu’il est laid ! On dirait que son visage a été façonné dans une plantation d’arachides – crâne large rétrécissant au niveau des joues, et large de nouveau au niveau de la mâchoire. Ses jambes sont pires encore – affreuses ! Au lieu d’être musclées comme ses bras, elles sont filiformes et pendantes, comme si elles n’avaient pas d’os. On dirait de simples bandes de chair reliées à des pieds minuscules et inutiles. Les gens se détournent, légèrement dégoûtés par cette créature qui ne ressemble que très peu à un être humain. SANS ABRI DANS LE VIEUX SAN JUAN
Nañito voit le jour quelque part près de San Juan, à Porto Rico, dans une famille qui l’aime beaucoup, mais qui n’a aucune idée de la façon de l’élever. Il mange bien et ses bras et sa poitrine semblent grandir normalement. Mais le reste de son corps, alors… C’est comme si rien ne colle ! Des experts médicaux l’examinent, le piquent avec une dizaine d’aiguilles, prélèvent des échantillons de tout, et discutent 28
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à voix basse derrière des portes closes. Leur analyse finale est brève. « Il sera toujours comme ça. Petit. Difforme. Fort. Faible. Moche. Et il ne marchera jamais. » Pour son quatrième Noël, son père lui offre un cadeau. Ce n’est pas grand-chose : juste un morceau de contreplaqué avec des roues de patins à roulettes clouées dessous. Sa mère place un coussin au centre, un peu comme un siège de moto, et son père lui montre comment se pousser et se tirer avec ses mains. Nañito est ravi de son nouveau moyen de transport et s’exerce pendant des heures dans les rues animées de son quartier. Le jour où ses parents constatent qu’il se déplace avec aisance, ils lui donnent un sac que sa mère a rempli de toutes sortes de bonnes choses. Ensuite, son père l’emmène, lui et sa planche, en bus. Après un long trajet, ils descendent au « Terminal de Guaguas », près du palais du gouverneur dans le vieux San Juan. Son père lui achète de quoi manger à un vendeur ambulant, puis s’agenouille à côté de sa planche. « Nañito, dit-il, on ne peut pas aller plus loin. Ta mère et moi t’aimons beaucoup, mais nous ne savons plus comment t’élever. Je t’emmène ici, au centre de la vieille ville, et je prie Dieu de prendre soin de toi à partir de maintenant, d’être toujours avec toi. » Et alors, il le serre très fort dans ses bras, puis reprend le bus, le salue de la main, et sort de sa vie. Nañito reste longtemps assis là, observant les bus qui arrivent, se vident de leurs passagers, se remplissent à nouveau, puis repartent vers une quelconque destination.
Photo : Gangis Khan / iStock / Getty Images Plus / Getty Images
Comme il ne peut aller nulle part, il pousse sa planche et fait le tour de quelques pâtés de maisons jusqu’à la rue Fortaleza, la principale voie d’accès et de sortie du vieux San Juan. À environ sept blocs de là, il peut apercevoir le toit du Palacio de Santa Catalina, où habite le gouverneur. Des vendeurs ambulants ont installé de petits stands et des tables des deux côtés de la rue, vendant aux touristes des vêtements de fantaisie, de la nourriture et des bibelots. Nañito pagaie un peu, puis s’arrête pour manger les aliments que son père lui a achetés. Ensuite, il s’installe sous un arbre et s’écroule, épuisé après son premier jour dans sa nouvelle demeure : une rue de sans abri dans le vieux San Juan. DES CHAUSSURES ET DES LIVRES
Le lendemain matin, un vendeur ambulant lui donne de l’eau et du pain, le dirige vers les toilettes et le renvoie chez lui. Nañito parcourt la rue toute la journée, s’arrêtant chez presque tous les vendeurs, les saluant, apprenant leurs noms, cherchant à savoir s’il peut faire quelque chose pour se payer un repas. Un cordonnier attire son attention. Cet homme chante en réparant les semelles et en polissant le cuir. « Ça alors ! Cet homme est le plus heureux de la rue ! » se dit Nañito. Et il décide de s’en approcher. « Salut fiston ! Ça te dirait de cirer des chaussures ? » Que cette voix est aimable ! Nañito « le laid » accepte rapidement son offre. Tout l’après-midi il polit, et polit encore. À chaque nouvelle paire de chaussures à cirer, il développe et améliore ses compétences. « Nañito, je rentre chez moi par le prochain bus, dit le cordonnier. Mais tu peux dormir dans mon stand si tu veux. » Nañito apprend les techniques du cordonnier et ses chansons – toutes ses chansons. Sa préférée, c’est « Mas Alla Del Sol » – une chanson remplie d’espérance. « Au d’là du soleil », chante-t-il, tout en polissant, martelant et coupant. Et c’est ainsi qu’il devient un excellent cordonnier. Presque aussi bon que son maître. Un sculpteur sur bois perfectionne sa planche et ses roues, et un autre vendeur lui donne une natte de couchage
moelleuse. Le cordonnier l’emmène à l’église, lui apprend à connaître Dieu et le conduit au baptême. Un jour, le cordonnier n’arrive pas dans son bus habituel. Un autre vendeur s’approche de Nañito. Il lui tend les outils du cordonnier et un sac rempli de cuir. « Je suis désolé, Nañito, dit l’homme. Le cordonnier est mort la nuit dernière. Il m’a dit que tu es devenu un très bon cordonnier et qu’il est fier de ce que tu prends la relève. Il veut que je te donne toutes ses affaires, et aussi cette boîte. » La boîte est remplie des livres du cordonnier : une Bible usée à force de lecture, un exemplaire du livre JésusChrist, et une pile épaisse d’exemplaires du petit livre Vers Jésus. Nañito connaît déjà ces livres parce que le cordonnier lui parlait toujours de Dieu, de Jésus, du sabbat, et de la bienheureuse espérance. Nañito sait particulièrement ce qu’il faut faire des Vers Jésus. Il doit en glisser un exemplaire dans chaque paire de chaussures soigneusement réparées et cirées, comme le cordonnier le lui a appris. Nañito travaille au stand du cordonnier pendant plus de 12 ans, mesurant, martelant, coupant, chantant, et polissant pour les pieds les plus fins de Porto Rico. Même le gouverneur a choisi Nañito « le laid » à titre de cordonnier personnel ! Mais il y a plus : les clients trouvent toujours un exemplaire de Vers Jésus ou un livre de la Bible dans leurs chaussures bien cirées. Un hiver, Nañito attrape une toux qui persiste. Un médecin lui dit qu’en fait, il a une pneumonie. Un autre lui dit que c’est un cancer. Il se trouve que les deux ont raison. Le lit d’hôpital est le lit le plus beau dans lequel Nañito ait jamais dormi, et Armando, l’infirmier qui lui est assigné, se réjouit des études bibliques qu’il lui donne. Le soir de sa mort, Nañito demande au médecin de veiller à donner sa boîte à l’infirmier. « Ma Bible s’y trouve, dit-il. Et aussi mes derniers exemplaires de Vers Jésus. Armando en aura besoin ! »
Éditeur Adventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur. Éditeur/Directeur de Adventist Review Ministries Justin Kim Directeur international de la publication Hong, Myung Kwan Comité de coordination de Adventist World Yo Han Kim, président ; Tae Seung Kim ; Hiroshi Yamaji ; Myung Kwan Hong ; Seong Jun Byun ; Dong Jin Lyu Rédacteurs adjoints/directeurs adjoints à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) Sikhululekile Daco, John Peckham, Greg Scott Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) Enno Müller, Beth Thomas Rédacteurs basés à Séoul, en Corée Hong, Myung Kwan ; Park, Jae Man ; Kim, Hyo-Jun Gestionnaire de la plateformes numérique Gabriel Begle Directeur de l’intégration des systèmes et de l’innovation Daniel Bruneau Gestionnaire des opérations Merle Poirier Coordinatrice de l’évaluation éditoriale Marvene Thorpe-Baptiste Conseiller E. Edward Zinke Directrice financière Kimberly Brown Coordinatrice de la distribution Sharon Tennyson Conseil d’administration Yo Han Kim, président ; Justin Kim, secrétaire ; Hong, Myung Kwan ; Karnik Doukmetzian ; SeongJun Byun ; John Peckham ; Hiroshi Yamaji ; Joel Tompkins ; Ray Wahlen ; Membres d’office: Paul H. Douglas ; Erton Köhler ; Ted N. C. Wilson Direction artistique et design Types & Symbols Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Numéro de fax de la rédaction : (301) 680-6638 Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910 (LSG). Avec Num. Strongs pour Grec et Hébreu. Texte libre de droits sauf pour les Strong. © Timnathserah Inc., - Canada Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Australie, Allemagne, Autriche, Argentine, Mexique, Afrique du Sud, États-Unis d’Amérique Vol. 19, n° 10
Dick Duerksen, pasteur et conteur, habite à Portland, en Oregon, aux États-Unis.
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Foi en herbe
Pages amusantes pour les plus jeunes
Un ami à tes côtés I
l y a longtemps, un jeune garçon nommé Tommy habitait dans un petit village pittoresque niché dans les montagnes. Tommy était un enfant au grand cœur et à l’imagination débordante. Par contre, il était anxieux et avait souvent peur – surtout lorsqu’il était confronté à de nouveaux défis. Chaque fois, ses grands yeux se remplissaient d’inquiétude et son cœur s’emballait comme un cheval au galop. Un matin ensoleillé, alors que Tommy joue près de la rivière, il entend une voix douce l’appeler. En se retournant, il aperçoit M. Elijah, un vieil homme sage au sourire chaleureux et au visage amical. M. Elijah est bien connu dans le village pour ses histoires. « Bonjour, mon p’tit homme, dit gentiment M. Elijah. Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu as l’air bien inquiet ! Qu’est-ce qui te tracasse ? »
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Tommy hésite un instant. « J’ai peur, Monsieur. J’ai peur des nouvelles choses, du noir, et même d’essayer de nouveaux jeux avec mes amis. Je voudrais tellement être courageux comme les héros des histoires que vous nous racontez ! » M. Elijah rit doucement et tapote l’épaule de Tommy. « Tu sais quoi, Tommy ? Être courageux, ça ne veut pas dire qu’on n’a pas peur ! Être courageux, c’est affronter ses peurs et croire qu’on n’est pas tout seul. Laisse-moi te raconter l’histoire d’une fille qui est devenue courageuse grâce à l’aide d’un ami spécial. » Tommy est tellement enthousiaste qu’il écarquille les yeux. Il s’assied immédiatement pour écouter l’histoire de M. Elijah. « Il était une fois, dans un pays lointain, une jeune fille qui s’appelait Lily. Elle avait peur de beaucoup de choses, tout comme
toi. Elle tremblait intérieurement lorsqu’elle entendait des bruits étranges la nuit, ou lorsqu’elle devait parler devant des gens. Un jour, Lily reçut un cadeau spécial : un joli cadre dans lequel se trouvait une image de Jésus entouré d’un groupe d’enfants. Pour Lily, ce cadeau devint très précieux. Lorsqu’elle sentait la peur venir, elle regardait la photo, fermait les yeux et murmurait : « Jésus, sois avec moi. » « Et tu sais quoi, Tommy ? Chaque fois qu’elle faisait ça, elle sentait une présence apaisante autour d’elle, comme une caresse de quelqu’un qui se souciait profondément d’elle. Même si ses peurs ne disparaissaient pas complètement, elle savait qu’elle n’était pas seule à les affronter. » Tommy est impressionné. C’est comme si une lueur d’espoir s’allumait dans son tunnel de peur. « Et Illustration : Mugi Kinoshita
BETH THOMAS
moi, M. Elijah ? Comment est-ce que je peux sentir que Jésus est avec moi ? » M. Elijah sourit. « Eh bien, c’est une question de foi et de confiance. Tout comme Lily, tu peux avoir une relation spéciale avec Jésus. Chaque fois que tu as peur ou que tu es anxieux, ferme les yeux, respire profondément, et imagine que Jésus est à tes côtés, qu’il te tient la main. Parle-lui comme tu parles à ton meilleur ami. Dis-lui tes inquiétudes et demandelui de te rendre fort et courageux. Tu vas ressentir une merveilleuse paix et l’assurance que tu n’es jamais seul. » Tommy réfléchit au conseil de M. Elijah et décide d’essayer. Cette nuit-là, alors qu’il est au lit, l’obscurité de sa chambre lui fait peur. Au lieu de se cacher sous les couvertures, il ferme les yeux et pense à Jésus. « Jésus, sois avec moi », murmure-t-il.
Soudain, Tommy se sent plus calme et ses craintes commencent à se dissiper. Il se sent entouré, protégé, comme s’il était enveloppé d’une couverture confortable. À partir de ce jour, il prend l’habitude de parler à Jésus chaque fois qu’il a peur. Peu après, les amis de Tommy remarquent qu’il a changé. Il n’a plus peur d’essayer de nouvelles choses, ni de se porter à la défense de ce qui est bien, même quand ce n’est pas facile. « Hé Tommy, t’es tellement courageux maintenant ! Comment tu fais ? » Tommy leur répond en souriant. « Je suis courageux parce que j’ai un ami qui est toujours avec moi. Jésus est mon ami spécial. Je sais que je ne suis jamais seul, quoi qu’il arrive. » Tommy a appris que c’est Jésus, son ami, qui lui donne le courage d’affronter n’importe quel
défi ou n’importe quelle peur. Il a découvert qu’être courageux ne veut pas dire qu’on n’a jamais peur, mais qu’on a l’assurance que Jésus est là pour nous guider et nous protéger. Depuis ce jour, il mène une vie remplie de joie, sachant qu’il a le meilleur ami qu’on puisse demander – Jésus, celui qui est toujours avec lui. Et c’est pareil pour toi ! La Bible nous donne une promesse extraordinaire dans Deutéronome 31.8 (Nouvelle Bible Segond) : « Le Seigneur lui-même marche devant toi ; il sera lui-même avec toi ; il ne te délaissera pas, il ne t’abandonnera pas ; n’aie pas peur, ne sois pas terrifié. » La prochaine fois que, comme Tommy, tu auras peur, rappelle-toi ce verset. Jésus veut plus que tout nous donner sa paix. Alors, vas-y, mets ta confiance en celui qui ne te quittera jamais ! AdventistWorld.org Octobre 2023
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Depuis quarante ans, ADRA se consacre à l’aide aux personnes dans le besoin. Qu’il s’agisse de fournir de la nourriture et de l’eau potable, d’apporter des secours en cas de catastrophe, ou de dispenser de l’éducation, ADRA a été présente à chaque étape du processus. Nous sommes honorés de bénéficier du soutien de l’Église adventiste, et sommes reconnaissants des contributions d’innombrables et généreux supporters. Votre partenariat permet à ADRA de continuer à améliorer la vie de ceux qui en ont le plus besoin. Du fond du cœur, merci !
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