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STÉPHAN GLADIEU LE RÉEL EN QUESTION

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MAUDITE PALME…

MAUDITE PALME…

Ritualisés ou détournés, les COSTUMES ET MASQUES

AFRICAINS capturés par l’artiste français interrogent le rapport entre l’identité et l’apparence.

DEUX SÉRIES du photographe Stéphan Gladieu sont exposées simultanément dans le deuxième plus important musée ethnologique d’Allemagne, après celui de Berlin. Passionné par la notion de frontières, l’artiste-reporter a passé de nombreuses années à arpenter les zones de crise, avant de s’orienter vers le portrait, pour témoigner des conditions de vie des gens. Alliant un style documentaire à une recherche esthétique, et mêlant réalité et fiction, il interroge ainsi les questions d’identité, mais également les défis personnels et sociétaux. Prise au Bénin et en République démocratique du Congo, la cinquantaine de clichés présentée explore l’importance des danses masquées en Afrique, dans lesquelles passé et présent s’interpénètrent. La série Egungun donne à voir une société secrète béninoise, où le rite de l’Egoun honore les morts et les fait revenir parmi les vivants. Tandis qu’Homo Détritus pointe les effets de la société (occidentale) de consommation et du jetable à Kinshasa, à travers des camouflages fabriqués à base de détritus. ■ C.F. « FROM MYSTIC TO PLASTIC. AFRICAN MASKS.

PHOTOGRAPHS BY STÉPHAN GLADIEU », Musée national d’ethnologie de Munich (Allemagne), jusqu’au 6 août. museum-fuenf-kontinente.de

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