1 minute read

CARTE ÉLÉGANTE OU CUISINE DE RUE ?

Deux NOUVELLES ADRESSES PARISIENNES à tester : des plats familiaux solaires dans un décor somptueux, et des burgers inspirés des cultures africaines.

UN SAVOUREUX RESTAURANT a pris ses quartiers sur le toit de l’Institut du monde arabe (5e arrondissement).

Le Dar Mima (« chez Mima ») est né de la coopération entre le groupe Paris Society et Jamel Debbouze, qui y rend hommage à sa mère, Fatima, dite Mima. Les recettes sortent tout droit de la cuisine familiale : le pain, les pâtisseries et le couscous, mais aussi le man’ouché et le fattouche, la pastilla et le tajine. Des classiques métissés, qui combinent touche moderne et cuisson au feu de bois. Le tout présenté dans un décor somptueux, où se côtoient marbre, zellige, marqueterie, tapis et moquettes opulentes, et même fresques peintes à la main sur feuilles d’or. La terrasse est un jardin méditerranéen suspendu, peuplé d’amandiers et de jasmin, tel un pont paradisiaque entre Orient et Occident. darmima-restaurant.com

Toute autre vibe dans la rue du Paradis (10e). Au Bomaye, Camille Gozé et Laurent Kalala Mabuluki, revenus de plusieurs mois de voyage et de recherche sur le continent, servent des burgers inspirés des cultures africaines. Son nom (« tue-le » en lingala) est lié au légendaire match Mohamed Ali-George Foreman qui a embrasé Kinshasa en 1974.

Le lieu reprend l’esthétique brute des échoppes de la ville, avec un côté street art imaginé par Ernesto Novo et Kouka Ntadi, et propose une cuisine hybride, revisitant un classique de la street food. Parmi les six burgers (faits maison) à la carte, mention d’honneur pour le Babi La Douce, qui réussit à traduire les saveurs du garba ivoirien (attiéké, thon frit et piment). Un pari fou et un résultat étonnant, comme pour le végétarien Allocovor, qui apprivoise le goût sucré de la banane. bomayeclub.com ■ L.N.

This article is from: