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Coopératives

Transport

Conseils d’experts

Au secours de l’économie mondiale

La révolution Uber

Se lancer à l’international

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mai - juillet 2016

Banques La percée

canadienne en Afrique

Louis Vachon Président Banque Nationale du Canada

Dossier spécial

Jean-Nicolas Saucier

Quelle place

pour les banques canadiennes en Alors que l’Afrique prend une place grandissante dans l’économie mondiale, son paysage financier et commercial se diversifie. Bien que les matières premières suscitent encore une grande convoitise internationale, le secteur des services connaît une fulgurante progression. Au premier chef, le domaine financier qui y est florissant grâce à une classe moyenne de 350 millions d’individus qui ne cesse de croître et qui atteindra, selon certaines estimations, les 900 millions de personnes à l’horizon 2040. Un marché annoncé comme lucratif et qui attire déjà les regards des grandes institutions internationales. Sur ces terres où tous se bousculeront bientôt, quelle place peuvent espérer les banques canadiennes réputées les plus sûres et solides de la planète ?

L’équipe d’Afrique Expansion s’est intéressée au paysage bancaire canadien pour mettre en lumière ce qui lui vaut cette enviable réputation. Un portrait qui montre l’excellente santé de ces grandes institutions, une situation qui les place en position de force pour se lancer à l’international. Dans cette ouverture vers les marchés étrangers, l’Afrique intrigue encore. Potentiel certain d’un côté, mais doutes et risques associés à un univers qu’on connaît encore mal. Le continent n’en demeure pas moins la dernière grande frontière économique et financière à défricher, un eldorado de croissance pour ceux qui sauront s’y positionner avantageusement.

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Investissements

Léopold Nséké

APIE

Une clé majeure pour les investisseurs canadiens.

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L’accès à de nouveaux marchés passe par une base financière conséquente. Face à une concurrence de plus en plus rude, les entreprises canadiennes sont souvent prises avec l’épineuse question des investissements. À ce sujet, les Accords sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE) sont des leviers puissants et rassurants. Lorsqu’elles en disposent, les entreprises sont munies de boucliers pour assurer sereinement leur développement à l’étranger. Voilà pourquoi Ottawa parraine les gens d’affaires canadiens à travers cet outil de promotion et protection.

En un mot, il s’agit pour le gouvernement d’établir des conditions plus transparentes et plus prévisibles pour les investisseurs.

Le Canada possède déjà des APIE à différents stades d’avancement avec 12 pays africains, en plus de négociations entamées avec trois autres nations. Tour d’horizon et décryptage de ces remparts qui visent à favoriser l’expansion africaine des entreprises canadiennes actives à l’international.

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Perspectives

Josianne Massé

Taxis Une industrie en profonde mutation.

Au moment d’écrire ces lignes, Nairobi est en proie à d’inquiétantes violences en raison des différends entre Uber et les chauffeurs de taxis.

Et ce n’est pas la première ville à connaître des tensions suite l’arrivée de l’entreprise technologique américaine sur le marché hautement compétitif du transport rémunéré.

Hier, c’était Paris. Demain, ce sera une autre métropole. Le domaine du transport collectif, en particulier l’industrie du taxi, est en profonde mutation. Alors que certains parlent de crise grave, d’autres évoquent plutôt une nécessaire adaptation et transformation d’un modèle qui n’a plus la cote en 2016. Incursion au cœur d’un marché où la bataille est parfois rude et violente, la compétition à son comble et où chaque kilomètre se compte en dollars.

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Expertise

Rock Harvey

Coopératives et mutuelles

Le Canada s’active à l’

Les coopératives et les mutuelles sont un maillon essentiel de l’économie canadienne et elles ont joué un rôle majeur dans le développement social et économique du pays au cours du XXe siècle. Sur la scène internationale, des coopératives canadiennes se sont également illustrées en contribuant aux efforts de coopération avec les pays émergents et les pays en développement. Portrait de cette autre manière de voir la finance et le développement économique.

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international.

En matière de développement économique, l’approche coopérative est simple. Il s’agit d’accroître le pouvoir des individus et des communautés afin qu’ils puissent prendre en charge leur propre développement par l’entremise d’entreprises dont ils sont les propriétaires et les décideurs. Dans de nombreux pays, et particulièrement au Canada, cette approche a connu un succès indéniable en créant de la richesse économique tout en appuyant la vitalité culturelle, en encourageant des pratiques démocratiques et en réduisant la pauvreté.

Les premières coopératives modernes sont apparues au début du XIXe siècle en Europe, alors en pleine crise. Les leaders de ces initiatives voulaient freiner l’appauvrissement de la population provoqué par la révolution industrielle et la disparition de nombreux métiers artisanaux. En lutte contre l’exploitation de la main-d’œuvre et animés par l’idée que le capital humain doit dominer le capital financier, ils ont mis sur pied des coopératives de consommation, de production et de services financiers. Ces entreprises ont continué d’exister jusqu’à aujourd’hui et elles ont innové tout en répondant aux besoins de leurs membres.

La plupart des coopératives dans le monde ont été mises sur pied par des individus à la recherche de solutions que ni l’État, ni le secteur privé traditionnel ne pouvaient ou ne voulaient proposer. Plusieurs coopéraAFRIQUE EXPANSION • 52

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