L’ÉDITORIAL DE GERBA MALAM
LA DÉPENDANCE
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ENQUÊTE LA DÉPENDANCE ALIMENTAIRE EN AFRIQUE
EN AFRIQUE
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RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES
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DOSSIER SPÉCIAL LES MBA CANADIENS GALAXIE MBA LA DESTINATION CANADIENNE LES DOMAINES D’EXCELLENCE ET LES COÛTS DES MBA PLUS VALORISÉS QUE D’AUTRES UNE CLIENTÈLE MIXTE ET INTERNATIONALE
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DOSSIER SPÉCIAL INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE EN AFRIQUE AFRIQUE, UNE TERRE DE COBAYE ? QUI CONTRÔLE LE MARCHÉ PHARMACEUTIQUE EN AFRIQUE ? À QUAND UNE PRODUCTION LOCALE? LES MÉDICAMENTS VENDUS CORRESPONDENT-ILS AUX BESOINS?
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DIGNES DE MENTION
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LE CAMEROUN À RIO RIO, 20 ANS APRÈS « ÉTABLIR UNE VISION ET UNE FEUILLE DE
ROUTE POUR L’AVENIR QUE NOUS VOULONS »
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LE CAMEROUN ET LE BRÉSIL UN PARTENARIAT POUR LE PROGRÈS
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MARCHÉS AFRICAINS CONGRÈS MONDIAL DE L’ATA LE POTENTIEL TOURISTIQUE DE
L’AFRIQUE EN HAUSSE
MARCHÉS NORD-AMÉRICAINS COMMERCE ENTRE L’AFRIQUE ET LES ÉTATS-UNIS
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UN VRAI CASSE-TÊTE
LE PRIX DE LA DÉPENDANCE QUI CONTRÔLE LE MARCHÉ DES PRODUITS ALIMENTAIRES ? L’AFRIQUE, UNE DÉPENDANCE IRRÉMÉDIABLE ? LES PRODUITS LES PLUS DEMANDÉS LES MAUVAIS PLANTS DE L’AFRIQUE
LES EXPORTATIONS AMÉRICAINES TRIPLENT EN 10 ANS
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INTÉGRATION RÉGIONALE CÉMAC VAINCRE LES ÉGOÏSMES NATIONAUX
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FLASH INFOS
ENQUÊTE
ALIMENTAIRE
UN VRAI CASSE-TÊTE
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L’Afrique ne parvient pas à produire suffisamment de denrées de première nécessité pour assurer la sécurité alimentaire de sa population. Ce qui fait d’elle l’un des continents les plus dépendants aux produits alimentaires. Que faire pour que « l’Afrique puisse nourrir l’Afrique »?
LES MBA CANADIENS 17
Il n’est pas toujours évident de bien choisir son MBA avec plus de 13 000 business schools ou écoles de commerce recensés dans le monde, cela d’autant plus que c’est un investissement qui peut être très coûteux. Comment et que choisir ? Et existe-t-il des MBA plus valorisés que d’autres ?
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE EN AFRIQUE
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L’Afrique qui importe 80% de ses médicaments, constitue véritablement un marché lucratif pour les grandes multinationales pharmaceutiques qui, de plus en plus, doivent composer avec la concurrence des groupes locaux et celle des pays émergents. AFRIQUE EXPANSION Magazine 40
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SOMMAIRE
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LE CHANTAGE DES PAYS DÉVELOPPÉS
L’ÉDITORIAL DE GERBA MALAM
UNE ARME ÉMOUSSÉE
D
epuis au moins trois décennies, les pays occidentaux utilisent l’aide publique au développement (APD) comme un outil de chantage à l’endroit des pays en voie de développement. Sous peine de se voir privés de cette aide, ces derniers doivent s’engager, selon le cas, dans des réformes démocratiques, la réduction des naissances ou l’adoption des mesures visant à restreindre l’émigration. Aujourd’hui, c’est le candidat républicain à la Maison Blanche, Mitt Romney, qui entonne le même et vieux refrain en annonçant que s’il est élu, les pays en développement ne recevront de l’aide que s’ils s’engagent à supprimer les obstacles aux échanges commerciaux avec les États-Unis et à ouvrir leurs marchés aux investissements américains. Même s’il n’emploie pas le terme, Mitt Romney accuse en fait les pays en voie de développement de protectionnisme. Qu’en est-il? Il est difficile de nier, pour ne prendre que le cas de l’Afrique, que la faiblesse des échanges intra-africains (seulement 12% du commerce total sur le continent) s’explique surtout par les barrières douanières. Mais l’Afrique n’a pas le monopole du protectionnisme. Au cours de sa dernière conférence interministérielle en décembre dernier, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’inquiétait de la montée des barrières douanières
et de l’aide humanitaire, sur le total de l’APD nette, l’aide bilatérale affectée à des programmes et projets d’aide au développement a baissé de 4.5% en termes réels. » Seuls cinq pays atteignent l’objectif des Nations Unies de 0,7% de leur revenu national brut (RNB) consacré à l’APD : le Danemark, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède. Certes, les États-Unis sont toujours le premier contributeur mondial à l’aide au développement, avec 32 milliards de dollars en 2011, soit 1% du budget fédéral. Mais en proportion de la richesse nationale, ils donnent moins que les pays scandinaves par exemple. Une chose est sûre : les contraintes budgétaires qui vont continuer de peser sur les pays de l’OCDE, influeront sur le niveau de l’aide au cours des prochaines années. En d’autres termes, les donneurs, confrontés à leurs propres problèmes, vont être de moins en moins généreux. L’aide comme arme de persuasion, aura des effets très limités. Jusqu’ici, il faut le reconnaître, ce chantage-là a donné parfois des résultats. Ainsi, en juin dernier, craignant de déplaire aux
LE CHANTAGE ÉCONOMIQUE N’A PAS VRAIMENT CHANGÉ LE MONDE. TOUT EN PRÉTENDANT DÉFENDRE DE NOBLES IDÉAUX, IL SERT DES INTÉRÊTS PARTISANS. depuis le début de la crise financière en 2008. Selon l’OMC, le nombre de mesures protectionnistes initiées en 2011 s’élève à 340 contre 220 en 2010. Plusieurs pays sont pointés du doigt : l’Argentine, la Russie, la Chine, l’Inde, etc. Aux États-Unis, le plan de relance économique du Président Obama incluait la fameuse clause Buy American, qui favorisait l’achat de produits locaux dans les marchés publics. En même temps, la Chine accusait en août dernier les programmes de soutien aux énergies renouvelables de plusieurs États américains de violer les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et de dresser des obstacles aux importations de produits chinois. Le gouvernement chinois signale en particulier le soutien accordé par les États de Washington, du Massachusetts, de l’Ohio, du New Jersey et de la Californie à six projets photovoltaïques et éoliens. Incontestablement, la crise financière de 2008, qui est loin d’être derrière nous, a encouragé des réflexes protectionnistes. Personne, même pas les États-Unis, ne peut se permettre de donner des leçons aux autres. Si Mitt Romney le fait, c’est plus en utilisant la raison du plus fort. Il sait que certains pays en voie de développement, plus pauvres que d’autres, ont besoin de cette aide. Il peut donc leur poser des conditions. En revanche, ce chantage ne marcherait pas avec les pays riches du Golfe. En vérité, il faudrait s’interroger aujourd’hui sur l’efficacité de ce chantage basé sur l’aide au développement. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), “l’aide consentie aux pays en développement par les principaux donneurs [133,5 milliards USD] a reculé de près de 3% en 2011. En outre, en dehors des allègements de dette
bailleurs de fonds internationaux et surtout aux Américains qui lui avaient déjà coupé 350 millions de dollars promis pour soutenir l’électrification du pays, le Malawi a renoncé à accueillir un sommet de l’Union Africaine de peur que le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d’un mandat d’arrêt international, n’y assiste. De même, après le renversement d’Hosni Moubarak, Washington a modifié les conditions de son aide militaire à l’Égypte. Pour que le milliard et demi de dollars annuel continue à être versé, il fallait que Le Caire continue d’appliquer son traité de paix avec Israël. On est bien loin des grands changements que le chantage voulait entraîner comme la multiplication des pays démocratiques dans le monde ou un coup d’arrêt à la croissance démographique. En effet, sur ces deux derniers points, peu de progrès ont été accomplis. Beaucoup de pays ont instauré le multipartisme, sans plus et d’un autre côté, la population africaine continue de croître au rythme annuel de 24 millions de personnes et à ce rythme, cette population qui a atteint un milliard, va doubler d’ici 2050. Comme on peut le constater, le chantage économique n’a pas vraiment changé le monde. Il est souvent pris dans ses propres contradictions, car tout en prétendant défendre de nobles idéaux, comme «encourager et appuyer les valeurs universelles, promouvoir les institutions et les pratiques démocratiques partout dans le monde », il est au service des intérêts partisans. Faisant beaucoup de bruit comme un tonneau vide, maniant avec dextérité l’art du bluff, donnant l’impression de « deux poids deux mesures », il ressemble de plus en plus à un épouvantail qui ne fait plus peur, à une arme émoussée. AFRIQUE EXPANSION Magazine 40
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LA DÉPENDANCE ALIMENTAIRE EN AFRIQUE
UN VRAI CASSE-TÊTE Dossier préparé par Badjang Ba Nken
L’
Afrique qui ne parvient pas à produire suffisamment de produits de première nécessité comme le riz, le blé et les céréales, est aujourd’hui l’une des régions du monde la plus dépendante aux produits alimentaires. Une dépendance qui l’empêche d’assurer la sécurité alimentaire de sa population alors même que, comme le souligne José Graziano Da Silva, directeur général de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), « plus de 50% de sa main-d’œuvre est constituée de petits agriculteurs, éleveurs, forestiers et pêcheurs ». Il a ainsi appelé ce continent dont la facture de l’importation de produits alimentaires dépasse les 50 milliards de dollars par an, à trouver « des moyens de conjuguer ses efforts afin que l’Afrique puisse nourrir l’Afrique ».
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LES MBA CANADIENS
LE STYLE DE GESTION NORD-AMÉRICAIN À UN COÛT ACCESSIBLE
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Dossier préparé par ������������ Serge Tchaha
l y aurait plus de 13 000 business schools ou écoles de commerce dans le monde. Autant dire que choisir où effectuer un programme de MBA peut donner le tournis. Sauf qu’il faut le faire méticuleusement car c’est un investissement – dans tous les sens du terme – qui peut être extrêmement coûteux. Le Canada, pays d’Amérique du Nord mêlant cultures francophone et anglo-saxonne et se différenciant par une pratique des affaires qui se veut pragmatique, est très bien positionné pour offrir des programmes de MBA world-class. Mais là encore, tout n’est pas réglé car le Canada, lui-même, compte plusieurs dizaines de facultés de gestion ou écoles de gestion. Comment choisir ? Quels sont les critères d’admission ? Y a-t-il des MBA plus valorisés que d’autres ? Quel est le profil des participants ? Réponses dans ce dossier.
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LES DOMAINES D’EXCELLENCE ET « D’un océan à l’autre », selon les évaluations du rapport 2012 QS Global 200 business school, ces onze écoles de commerce sont les meilleures du pays. L’École HEC Montréal est le seul établissement francophone listé. Cette carte est donc un panorama de ce qui se ferait de mieux dans le domaine des MBA au Canada. Elle vous aidera à vous faire une idée précise des exigences attendues pour participer à ces programmes qui durent généralement près de deux ans quand on les fait à temps plein. 1 RICHARD IVEY SCHOOL OF BUSINESS – WESTERN UNIVERSITY Nombre d’années d’expérience 4 professionnelle moyen Score moyen au GMAT 660 Accréditations internationales détenues ÉQUIS Salaire moyen ($ Canadiens) 90 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 88 500 Site Web http://www.ivey.ca/mba
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2 ROTMAN SCHOOL OF MANAGEMENT – UNIVERSITY OF TORONTO Nombre d’années d’expérience 4 professionnelle moyen Score moyen au GMAT 654 Accréditations internationales détenues --Salaire moyen ($ Canadiens) 85 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 98 518 Site Web http://www.rotman.utoronto.ca 3 QUEEN’S SCHOOL OF BUSINESS Nombre d’années d’expérience 5 professionnelle moyen Score moyen au GMAT 661 Accréditations internationales détenues AASCB, ÉQUIS Salaire moyen ($ Canadiens) 77 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 75 000 Site Web http://business.queensu.ca
5 SCHULICH SCHOOL OF BUSINESS – YORK UNIVERSITY Nombre d’années d’expérience 5 professionnelle moyen Score moyen au GMAT 660 Accréditations internationales détenues ÉQUIS Salaire moyen ($ Canadiens) 87 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 110 000 Site Web http://www.schulich.yorku.ca
4 SAUDER SCHOOL OF BUSINESS – UNIVERSITY OF BRITISH COLUMBIA Nombre d’années d’expérience 5 professionnelle moyen Salaire moyen au GMAT 642 Accréditations internationales détenues AASCB, ÉQUIS Salaire moyen ($ Canadiens) 73 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 52 541 Site Web http://www.sauder.ubc.ca
6 DESAUTELS FACULTY OF MANAGEMENT – MCGILL UNIVERSITY Nombre d’années d’expérience 5 professionnelle moyen Score moyen au GMAT 650 Accréditations internationales détenues --Salaire moyen ($ Canadiens) 88 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 72 500 Site Web http://www.mcgill.ca/desautels
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1 7 ALBERTA MBA PROGRAMS – UNIVERSITY OF ALBERTA Nombre d’années d’expérience 5 professionnelle moyen Score moyen au GMAT 608 Accréditations internationales détenues AASCB Salaire moyen ($ Canadiens) 71 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 48,950 Site Web http://www.business.ualberta.ca
10 EDWARDS MBA UNIVERSITY OF CALGARY Nombre d’années d’expérience 4 professionnelle moyen Score moyen au GMAT 550 Accréditations internationales détenues AASCB Salaire moyen ($ Canadiens) 72 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 35 925 Site Web http://www.edwardsmba.ca
8 HASKAYNE SCOOL OF BUNIESS – UNIVERSITY OF CALGARY Nombre d’années d’expérience 5 professionnelle moyen Score moyen au GMAT 610 Accréditations internationales détenues AASCB Salaire moyen ($ Canadiens) 90 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 57 000 Site Web http://haskayne.ucalgary.ca
11 JOHN MOLSON SCHOOL OF BUSINESS - CONCORDIA UNIVERSITY Nombre d’années d’expérience 6 professionnelle moyen Score moyen au GMAT 607 Accréditations internationales détenues AASCB Salaire moyen ($ Canadiens) 73 000 Langue (s) d’enseignement Anglais Coûts du programme ($ Canadiens) 35 255 Site Web http://johnmolson.concordia.ca
Source : QS Global 200 business school report 2012 ; Sites Web des institutions universitaires mentionnées. À part les frais de scolarité qui portent sur l’année 2012-2013. Les autres données correspondent à l’année 2011 AFRIQUE EXPANSION Magazine 40 21
LES MBA CANADIENS
LES COÛTS
9 HEC MONTRÉAL Nombre d’années d’expérience 6 professionnelle moyen Score moyen au GMAT 625 Accréditations internationales détenues AASCB, AMBA, ÉQUIS Salaire moyen ($ Canadiens) 79 000 Langue (s) d’enseignement Anglais, français Coûts du programme ($ Canadiens) 33 000 Site Web http://www.hec.ca/mba
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INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE EN AFRIQUE Vitraulle Mboungou
A
vec un chiffre d’affaires évalué à près de 855 milliards de dollars en 2011 et une marge moyenne d’exploitation de plus de 16%, le marché pharmaceutique mondial est indéniablement dominé par les géants du secteur comme Pfizer, Novartis, Merck et autres. Ses ventes progressent de 5 à 7%, selon une étude du groupe IMS Inc. C’est donc sans surprise que l’on retrouve ces grands groupes internationaux sur le continent africain qui continue d’importer 80% de ses médicaments. Ils sont notamment très présents en Afrique du Nord dans des pays comme le Maroc, la Tunisie et l’Algérie. Mais depuis quelque temps, ils doivent composer avec la concurrence des groupes locaux et ceux originaires des pays émergents. La présence en Afrique de ces multinationales pharmaceutiques n’est pas toujours vue d’un très bon œil du fait notamment de l’utilisation des malades africains comme cobayes humains et de leur manque d’intérêt évident envers les maladies dites « négligées » qui affectent la santé de nombreux Africains.
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FLASH INFOS
AIR NIGERIA A SUSPENDU SES VOLS
ÉGYPTE STANDARD & POOR’S CONFIRME LA NOTE B AVEC UNE PERSPECTIVE NÉGATIVE
Air Nigeria a suspendu ses opérations le 10 septembre dernier, dont un vol Lagos-Londres, après avoir licencié quasiment tout son personnel « pour manque de loyauté ». La compagnie aérienne nigériane vieille de deux ans, appartenait au magnat du pétrole Jimoh Ibrahim qui l’a créée après avoir racheté la flotte de la compagnie nationale Nigeria Airways qui avait mis la clef sous la porte. M. Ibrahim a déclaré à l’AFP qu’il avait dû licencier son personnel pour garantir la sécurité des passagers. Mais les employés licenciés qui s’étaient mis en grève en juin, l’accusent de ne pas leur avoir versé leurs salaires et d’avoir refusé d’améliorer leurs conditions de travail. Les passagers ont été bloqués pendant des semaines pendant la grève survenue quelques jours après qu’un avion de la Dana Air en provenance de la capitale Abuja, se soit écrasé à Lagos tuant au moins 159 personnes, l’une des pires catastrophes aériennes de l’histoire du Nigeria.
L’agence de notation financière Standard & Poor’s (S&P) vient de confirmer la note à long et court terme de l’Égypte à « B », tout en maintenant une perspective négative. La note avait été placée sous surveillance avec implication négative le 25 juin dernier. La mise à l’écart par le président Mohamed Mursi, du puissant chef des armées, le maréchal Hussein Tantaoui, ancien ministre de la Défense de Moubarak, aurait contribué à lever une partie des incertitudes de l’agence. « Nous pensons que les Frères musulmans, formation politique dominante en Égypte, et les plus haut gradés de l’armée égyptienne s’acheminent vers un accord», explique S&P dans un communiqué. « De notre point de vue, cela pourrait amener les autorités à s’attaquer à certains des défis structurels pressants de l’Égypte et à enrayer la dégradation des finances publiques et externes ». Mais si des tensions sociales ou politiques devaient à nouveau se faire jour, l’Égypte pourrait encore s’exposer à un déclassement, ajoute l’agence.
Source : AFP
Source : Reuters France
4629, rue Louis B. Mayer, suite 201 Laval, Québec CANADA, H7P 6G5 Téléphone: +1 (450)-902-0527 Fax: +1 (514)-393-9024 E-mail : info@afriqueexpansion.com www.afriqueexpansion.com Directeur de la Rédaction : Gerba Malam Directrice générale : Amina Gerba Rédactrice en chef adjointe : Vitraulle Mboungou Rédaction Gerba Malam Didier Oti Léopold Nséké Claude Gervais Serge Tchaha Correspondants France : États-Unis : Cameroun : Congo : Gabon : Côte d’Ivoire :
Isaac Ebwélé Aziza Albou Traoré Marc Omboui Badjang ba Nken Parfait N. Siki Thierry Sylvane Noungou Antoine Lawson Alexis Koumba Jean Samuel Kondo
AFRIQUE EXPANSION MAGAZINE est édité par
RENAULT ALGÉRIE CRÉATION D’UNE SOCIÉTÉ MIXTE
Le ministère algérien de l’Industrie a récemment annoncé la création prochaine d’une société mixte avec le constructeur automobile français Renault pour la construction d’une usine de fabrication de véhicules en Algérie. Le capital algérien sera réparti entre la SNVI (Société nationale des véhicules industriels) et le FNI (Fonds national d’investissement) et ce, « à raison de 51% pour les partenaires algériens et 49% pour Renault », a précisé le ministère. Le démarrage de la fabrication de véhicules est prévu « dans les 14 mois, qui suivront la création de la joint-venture et non pas dans les 18 mois suivants comme initialement prévu », donc fin 2013. L’accord-cadre pour la construction de cette usine qui devrait être installée à Oran, a été signé le 25 mai dernier après 15 mois de négociations continues. Il prévoit une production de 75 000 voitures par an, qui serait portée progressivement à 150 000 unités, dont une partie destinée à l’exportation.
Source : Jeune Afrique 46 AFRIQUE EXPANSION Magazine 40
DU GAZ DE HAUTE QUALITÉ DÉCOUVERTE AU LARGE DE LA CÔTE D’IVOIRE Rialto Energy, jeune société pétrolière australienne cotée à Londres, a découvert une réserve de gaz de haute qualité en forant le puits ivoirien Gazelle-P4. Selon les analyses effectuées, tant la pression que la qualité des échantillons récupérés sont suffisamment positifs pour sauter l’étape de la mise en test et envisager directement la mise en production. La compagnie qui a obtenu des autorités ivoiriennes un droit exclusif d’exploitation sur cette parcelle, a donc le droit d’y produire pendant 25 ans. Depuis mars 2012, Rialto Energy a entamé 3 programmes de forage dans cette zone pour transformer les ressources dites contingentes en réserves de 58 millions de barils. Le débit initial de la production représente 1,1 million de m3/j, soit plus du tiers de l’objectif fixé pour l’ensemble du champ Gazelle. Face à ces bons résultats, la compagnie nationale Petroci a décidé d’augmenter sa participation dans ce permis, passant de 15 à 26%.
Source : Ecofin Finance
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