Agadir Première N°72

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DĂŠcembre - Janvier 2019




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SOMMAIRE

AGADIR PREMIÈRE est édité par Azigzao éditions Av. Hassan II - Imm. Maison de l’Avocat N°620 - 6e étage - Agadir Tél. : 05 28 82 16 72 - Fax : 05 28 82 07 65 E-mail : info@azigzao.com Directrice de Publication : Touria OUCHEHAD Rédactrice en Chef : Catherine BIDAULT Rédacteur : Soufiane Yacoubi Directeur Artistique : Yassine MOUTAOUAKIL Graphiste Senior : Maryam IMAKBOUBEN Graphiste : Ikram IMAKBOUBEN Responsable Développement : Malik BOULBAROUD Impression : DIRECT PRINT Crédits Photos : Azigzao - Shutterstock - Yassir Khalil - Dar Assebane - Hassan Mouti - Carnaval de Santa Cruz de Tenerife Section Rando8000 UFE Agadir - Mehdi Benssid pour ‘A’A’ Département Loire-Atlantique - www.amoma.com - Institut Français d’Agadir - Festival Asdae Alwaha Dépôt légal : 2006/0076 Dossier de presse : 06/234 ISSN 2028-9723 Marque & Modèle déposés Tirage 10 000 exemplaires Distribution gratuite Responsable Commercial : Hicham OUCHEHAD Tél. : 06 61 93 25 46 - commercial@azigzao.com L’éditeur décline toute responsabilité vis-à-vis de la conformité des produits et services proposés par les annonceurs, sociétés et structures citées, ainsi que vis-à-vis des photos, textes et visuels utilisés par les annonceurs. Les produits et services offerts par les prestataires sont soumis à une relation client-fournisseur soumise aux lois en vigueur et n’impliquent en aucun cas les éditeurs du magazine.

TOURISME P.6

BANANES ET TAGINES, LA TRADITION D’AOURIR

UNIVERSITÉ P.10

DES ÉTUDIANTS-CHERCHEURS AU SERVICE DES ENTREPRENEURS

ACTION CITOYENNE P.20

LOGISTIQUE D’ACCUEIL AU GRAND STADE D’AGADIR SEPT UNITÉS MÉDICALES MOBILES POUR LA RéGION

SPÉCIAL CANARIES P.32

FÉVRIER, L’ÉPHÉMÈRE FOLIE DU CARNAVAL

À VOL D’OISEAU P.34

AIR ARABIA, LEADER DE L’AÉRIEN LOW COST AU MAROC

À LIVRES OUVERTS P.36 LE MOINE QUI VENDIT SA FERRARI

TREK P.38

TREK DANS LE JBEL SAGHRO 4


www.agadirpremiere.com facebook.com/agadirpremiere @agadir.premiere

L’année 2018 se termine déjà… Retenons d’elle quelques réalisations positives, à l’image de ces caravanes médicales qui, pendant un an, ont sillonné les douars et communes de notre Région Souss Massa, profitant à plus de 42.000 bénéficiaires… Être solidaires pour aider les plus démunis, c’est aussi le but des coopérations solides telles que celle qui existe entre le Département français Loire-Atlantique et deux de nos provinces. Toujours en région, à Aït Ouabelli, c’est un superbe centre culturel qui a vu le jour, une construction bioclimatique dirigée par la talentueuse Architecte Salima Naji. Du côté de l’Université, ça travaille dur au Centre des Doctorants. Des centaines d’études sur les problématiques de la région, c’est ce que mettent les étudiants-chercheurs au service des entrepreneurs. Du côté de l’aérien aussi, les choses se démocratisent. Joindre les villes du royaume à petits prix, c’est le défi d’Air Arabia, leader des vols low-cost au Maroc. Et puisque l’on parle de voyages, les plus sportifs pourront s’évader vers le Jbel Saghro pour un trek au cœur d’une nature grandiose en suivant le parcours d’infatigables randonneurs gadiris. Les plus festifs pourront, quant à eux, songer dès maintenant à programmer un séjour aux Îles Canaries pour vivre au rythme des carnavals de février. Mais pour l’heure, nous vous emmenons tout près d’ici, au village d’Aourir, où se perpétue une bien agréable tradition de culture de bananes et de tagines cuits sur la braise. Toute l’équipe d’Agadir Première vous présente ses meilleurs vœux pour la nouvelle année 2019 !

ARCHITECTURE P.44

AÏT OUABELLI, TECHNIQUES ANCIENNES POUR UNE CONSTRUCTION CONTEMPORAINE

SOCIAL P.48

ÉQUILIBRER LES CHANCES DES JEUNES DE NOTRE RÉGION

HOMMAGE P.50

PATRICE LE TIXERANT, L’ARCHITECTE QUI A VU RENAÎTRE AGADIR

CULTURE P.52

AGENDA DE DÉCEMBRE À L’IFA

QUOI DE NEUF P.54 LE TOUR DES NOUVEAUTéS

OÙ NOUS TROUVER P.56

NOS POINTS DE DISTRIBUTION OFFICIELS

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Catherine Bidault Rédactrice en chef


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M TOURIS

BANANES ET TAGINES, LA TRADITION D’AOURIR

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ur la route des plages au nord d’Agadir, un village invite les visiteurs à une escale gourmande. Portant le nom d’Aourir, ce village a su devenir l’emblème régional de la culture de bananes et de la dégustation de tagines berbères longuement cuits sur la braise. C’est en longeant le littoral océanique sur quelques 14km que l’on parvient à Aourir. La route, qui serpente le long des collines côtières, laisse apparaître au détour d’un virage le panorama époustouflant d’une verte vallée plantée de bananiers… Sur la droite à l’entrée du village, voici le départ de la route du miel qui traverse la Vallée du Paradis et s’élève peu à peu vers les cascades d’Imouzzer à plus de 1100m d’altitude. Mais pour l’heure, continuons tout droit pour découvrir le cœur battant d’Aourir. Si le village est devenu aujourd’hui une commune aux dimensions plus importantes, l’essentiel de son activité commerçante et touristique se concentre le long de son avenue principale qui n’est autre qu’un tronçon de la Nationale 1. C’est là, sur quelques centaines de mètres, que règne une activité bourdonnante autour des étals de bananes et des restaurants de tagines. Difficile de dire quand tout a commencé. Remontant dans leurs souvenirs, les habitants de la région se souviennent d’avoir toujours connu ces traditions au village. En parcourant l’avenue commerçante, la profusion de régimes de bananes surprend. Alignés, suspendus, ils parent d’une couleur dominante jaune les abords de la route. Puis, aux alentours de midi, un irrésistible fumet de viande et d’épices vient chatouiller les narines et envahir tout le village. Couleurs, odeurs, sucre, sel… Aourir joue avec nos cinq sens et c’est là la recette simple de son succès.

Samedis et dimanches, l’avenue d’Aourir s’emplit d’une foule de touristes, surfeurs et familles Hormis le mercredi, jour de souk hebdomadaire au village, Aourir connaît un surcroît d’affluence les samedis et dimanches. L’avenue commerçante s’emplit alors d’une foule bigarrée où se croisent touristes, surfeurs et familles de toute la région. Il y a ceux qui achètent quelques bananes pour la route, ceux qui dégustent un tagine au retour de la plage et ceux pour qui Aourir est un lieu de sortie en famille, une façon de fuir la ville pour quelques heures.

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De fait, à Aourir, les plantations de bananiers sont en recul depuis quelques années. Les commerçants complètent donc leur approvisionnement par des lots de bananes en provenance de Taroudant à moins de cent kilomètres. Si ces dernières sont cultivées sous serre, elles n’en restent pas moins de très bons produits issus de l’agriculture régionale. Un tour dans les bananeraies d’Aourir révèle en effet quelques terrains à l’abandon. Les gens du village témoignent de ce phénomène par le décès de propriétaires dont les héritiers n’ont pas repris la relève. Fort heureusement, plusieurs plantations sont encore actives. Les bananiers, qui ne sont pas des arbres mais des plantes herbacées, ont besoin de beaucoup d’eau pour être luxuriants. C’est pourquoi les villageois y ont édifié un savant réseau de canaux d’irrigation à ciel ouvert. On les nomme ici : « saguias ». À part les bananiers, la vallée abrite une profusion d’arbres et d’arbustes dont des papayers et des grenadiers, mais aussi toutes sortes de genêts et buissons épineux.

Dans le prolongement des petits commerces d’alimentation, l’échoppe de Fouad resplendit de fruits de toutes couleurs : mangues, ananas, grenades, kakis, pommes, poires, kiwis, et bien sûr, bananes, des centaines de bananes. Depuis six ans que Fouad gère ce magasin, il en connaît long sur les particularités des bananes de la région. Il explique ainsi que celles vendues au village ne viennent plus exclusivement d’Aourir, mais aussi de Tamri, une autre vallée semblable à une cinquantaine de kilomètres plus au nord. Toutes deux traversées d’un oued et longées par l’océan, les vallées d’Aourir et de Tamri offrent sensiblement les mêmes conditions de culture aux bananiers. Fouad qualifie ces bananes de « bio » pour leur culture à l’air libre et leur enrichissement au fumier, engrais naturel localement nommé « Al mazir ». Pour des critères qui sont les siens, notamment la forme du régime, le vendeur porte sa préférence sur les bananes d’Aourir.

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M TOURIS

BANANES ET TAGINES, LA TRADITION D’AOURIR La meilleure façon d’admirer la bananeraie est sur la terrasse d’un des restaurants d’Aourir. Les plantations étant pour la plupart clôturées, la meilleure façon d’admirer la vue sur les bananeraies est de s’installer sur la plus haute terrasse d’un des nombreux restaurants d’Aourir. Dans un décor traditionnel orné de mosaïques et de tonnelles ombragées, profitez d’un moment de détente face à l’étendue verdoyante ondulant doucement sous la brise marine. Depuis le matin, des rangées de tagines cuisent plusieurs heures sur la braise en parfumant tout le village de leurs appétissants arômes. Qu’ils soient à la viande ou au poulet, tous ont la particularité d’être fondants et caramélisés, un moment de pure gourmandise. Au milieu de l’avenue principale, un restaurant se démarque par son architecture façon kasbah et ses murs en pisé. Metteur en scène, son fondateur, Mohamed Khomiss l’a nommé « Tanit » en hommage à ses pièces de théâtre qui font la part belle aux antiques légendes amazighes. Si, au premier regard, l’intérieur du restaurant évoque un riad, l’inspiration viendrait plutôt de la forme d’un théâtre avec ses multiples balcons et sa scène en contrebas où se produisent des artistes traditionnels à l’heure du repas. Le restaurant Tanit est avant tout une histoire de famille. Sur ce terrain qui appartenait à son père et qui n’abritait qu’un palmier et un puits, le maître des lieux a souhaité créer un véritable restaurant marocain pour pallier au manque dans ce domaine à Agadir. Venu de Paris avec sa petite famille, il a posé ses valises dans la région de ses origines et a réalisé son rêve. Désormais, sous l’accueil souriant d’Isabelle, l’épouse du propriétaire, et le savoir-faire de sa maman en cuisine, le restaurant Tanit et son équipe vous proposent chaque jour les plus grands plats de la cuisine marocaine : salades, pastillas, couscous, rfissa, sans oublier les incontournables tagines et bien d’autres délices faits maison, accompagnés de pain traditionnel cuit au four « tafarnout ». Si vous partez visiter les villes côtières ou simplement profiter d’une sortie en famille ou entre amis, arrêtez-vous un moment à Aourir pour déguster un savoureux tagine ou des bananes fraîches de la région. Laissez-vous gagner par la vie bruissante de ce village et ses charmantes traditions.

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UNIVER

DES ÉTUDIANTS-CHERCHEURS AU SERVICE DES ENTREPRENEURS

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réé il y a plus de dix ans, le Centre des Études Doctorales de l’Université Ibn Zohr a pris place, depuis quatre ans, au sein du nouveau Complexe Universitaire de la cité Dakhla. De style architectural moderne, ce splendide écrin dédié au savoir offre aux doctorants un cadre d’excellence propice à la recherche et à l’élaboration de thèses et mémoires. Chaque année, des centaines d’étudiants-chercheurs y soutiennent de solides études sur toutes les problématiques de notre société, des réflexions économiques aux urgences environnementales en passant par la qualité de vie des populations. Or, à ce jour, ce potentiel énorme de compétences et d’informations est insuffisamment exploité. Nombre d’entrepreneurs ignorent tout simplement cette possibilité, voire commandent de coûteuses études à des organismes spécialisés, parfois même étrangers. De fait, un vide semble persister entre le monde universitaire et le monde entrepreneurial, alors qu’une synergie des deux pourrait véritablement propulser l’essor de notre région dans une autre dimension. Dans le monde entier, la recherche universitaire occupe une place prépondérante dans la société ; elle est un facteur de développement essentiel. Dans notre pays, nous avons encore tendance à situer nos doctorants dans de hautes sphères inaccessibles et élitistes alors qu’au contraire, ils sont en mesure de fournir des solutions inestimables aux diverses préoccupations de notre société. Dans cette volonté de démystifier le rôle de l’université, nous avons rencontré Madame Mina Idrissi Hassani, Directrice du Centre des Études Doctorales de l’Université Ibn Zohr, qui nous a ouvert les portes de l’établissement. Entretien.

« Tout le monde peut s’inspirer des thèses et contacter les doctorants en cas de projet. »

« Les centres d’études doctorales au Maroc ont été créés il y a dix ans sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement dans le cadre de la réforme du système de l’enseignement de 2008. Ces centres ont été placés dans les universités pour fournir des statistiques aux plus hautes instances et être une interface avec le Ministère. Le CNRST (Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique), qui est une structure du Ministère, a une plateforme électronique répertoriant les thèses soutenues, classées par établissement et par thématiques abordées (toubkal.imist.ma). Les diverses universités sont tenues de l’alimenter et chacune d’entre elles peut aussi voir, via cette interface, ce qui se fait ailleurs. Pour certaines thèses, seul le résumé est publié, tandis que d’autres sont accessibles dans leur intégralité, tout dépend de l’autorisation du doctorant. Depuis la réforme de 2008, l’ensemble des thèses soutenues alimente la bibliothèque nationale du Ministère et toutes sont accessibles aux enseignants-chercheurs et aux étudiants de masters. Une autre plateforme est également disponible en ligne, c’est Otrohati (otrohati.imist.ma) qui liste les thèses en cours par université, par auteur et par sujet. On peut ainsi voir que 1671 thèses sont en cours de réalisation à l’Université Ibn Zohr d’Agadir. Il faut souligner que cette interface n’est pas seulement intéressante pour le Ministère ou la récolte de statistiques, elle est surtout ouverte et accessible à tous, sans login ni mot de passe. Tout le monde peut donc s’en inspirer et même contacter ces doctorants en cas de projet.

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« Ibn Zohr a fait le choix inédit de ne créer qu’un seul centre d’études doctorales conciliant tous les pôles d’activités » Lorsque les centres d’études doctorales ont été placés au sein des universités, ces dernières ont été libres d’en choisir le nombre. Lancée en 2007, la consultation a ouvert de nombreux débats entre les universités qui voulaient séparer les différents pôles (médecine, sciences, littérature, etc.). Certaines d’entre elles ont préféré créer autant de centres d’études doctorales que de pôles existants dans leur établissement, tous autonomes dans leur mode de gestion. Sur les 14 universités du Maroc, Ibn Zohr a fait le choix inédit de ne créer qu’un seul centre conciliant tous les pôles d’activités. Aujourd’hui, cette action pionnière a permis d’instaurer un esprit de « Thèse Ibn Zohr », un esprit d’appartenance à cette université. Cette expérience pilote réussie a amené le Ministère à étudier l’application prochaine d’un seul centre dans les autres universités du Royaume. Par ailleurs, nous nous intéressons beaucoup à l’insertion professionnelle de nos doctorants qui avoisine un taux de plus de 70%. Ces derniers sont recrutés dans tout le Maroc et parfois à l’international. Contrairement aux masters et aux ingénieurs, nous ne constatons pas de problème de fuite des cerveaux au niveau des doctorants du fait qu’au Maroc il y a un réel besoin, surtout au niveau de l’enseignement. On assiste en effet, depuis deux ans, à un départ en retraite de toute la génération engagée dans les années 1980 et dont il faudra combler le vide. Cette fenêtre d’opportunités a commencé en 2015 et durera jusqu’en 2022 environ. En parallèle, on assiste aussi à une augmentation considérable de jeunes qui obtiennent le baccalauréat et qui affluent sur l’université. De 6000 dans les années 1990, nous sommes aujourd’hui à 130.000 étudiants. Il y a donc un réel besoin d’enseignants.

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DES ÉTUDIANTS-CHERCHEURS AU SERVICE DES ENTREPRENEURS « La plupart des thèses qui se font à l’Université Ibn Zohr sont en relation étroite avec les thématiques de la région. » Parmi les thèmes abordés en priorité, il y a les produits du terroir (safran, rose, arganier, cactus, caroubier, olivier, plantes médicinales et aromatiques…) qui ne sont pas seulement étudiés par les scientifiques, mais aussi par les écoles de commerce et de gestion et la faculté d’économie pour tout ce qui est commercialisation, marketing, instauration de labels, export, marques et publicité. Nous avons aussi une école d’ingénieurs, l’ENSA, qui travaille sur les procédés et l’obtention de brevets. D’autres thématiques fréquemment abordées, très importantes pour la région, sont le tourisme, l’hôtellerie et l’écotourisme. En matière d’écotourisme, cela concerne tout ce qui est tourisme durable, gîtes et parcours dans l’arrière-pays, travail sur les gravures rupestres, etc. Les énergies renouvelables sont également au cœur des sujets phares des thèses, car c’est le défi de notre siècle avec la raréfaction du pétrole. Toutes les questions sur les centrales solaires et les éoliennes sont donc traitées, de même que la désalinisation d’eau de mer. Les sciences de la mer constituent justement un grand thème de prédilection des étudiants-chercheurs, en collaboration avec l’Institut National de Recherche Halieutique. Le premier des sujets traités est la baie d’Agadir et l’ensemble du littoral atlantique qui font l’objet d’un suivi constant par rapport à la pollution, le taux de reproduction et les migrations de certaines espèces marines sur plusieurs années, avec l’observation de marqueurs vivants (poissons, crustacés, fruits de mer,…). La catégorie des sciences de la mer intègre désormais un pôle aquaculture, vrai sujet d’actualité, ainsi qu’un focus sur les algues pour leur intérêt comme biocarburant mais aussi comme source de nutriments. En parallèle, un énorme travail a été fait sur l’Oued Souss sur près de vingt ans. Grâce à ces études, l’embouchure de l’oued a retrouvé une certaine salubrité.

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DES ÉTUDIANTS-CHERCHEURS AU SERVICE DES ENTREPRENEURS Tout un travail de mémoire est fait autour de l’histoire régionale et de la culture amazighe. Le patrimoine est un sujet phare fréquemment abordé dans les thèses, notamment du fait de la richesse en histoire du Souss Massa et du grand Sud en général. Nous avons une formation nommée «L’histoire régionale du Sud marocain» qui s’intéresse beaucoup à la période protectorat, pré-protectorat et post-protectorat, notamment le devenir de certaines tribus et de leurs membres qui ont émergé, soit dans la résistance, soit dans leur engagement dans l’armée française pour subvenir aux besoins de leur famille. C’est tout un travail de mémoire qui est fait dans cette formation à l’histoire régionale, en collaboration avec les archives de Nantes qui centralisent toutes les archives françaises concernant le Maroc. Nous avons une autre formation nommée «Patrimoine et développement» qui travaille sur la culture amazighe parce que c’est une culture orale qui risque de disparaître ou de se déformer dans quelques années. Le travail de cette formation consiste à consigner par écrit tout ce qui fait la culture amazighe grâce aux témoignages de personnes encore en vie qui sont, à eux seuls, de véritables livres d’histoire. L’aménagement du territoire, les migrations et le développement durable font également l’objet d’études approfondies, notamment l’époque d’émigration massive située entre 1955 et 1970 où beaucoup de Marocains de la région du Souss sont partis travailler en France, laissant de nombreuses familles sans hommes et transformant, de ce fait, le rythme de vie de toute une population. Ensuite, il y a tout ce qui concerne le Droit, dans ses formes privées et publiques avec un focus sur le droit maritime, l’économie, les techniques de gestion, les langues et la communication, les techniques d’ingénierie, l’informatique, les mathématiques, la chimie, notamment pour tout ce qui concerne la lutte contre la pollution et la réutilisation des eaux usées, mais aussi géo-science et géo-environnement qui sont toutes des thématiques portant sur les problématiques de la région.

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« Le CED Ibn Zohr totalisera 1796 doctorants cette année et 525 soutenances »

À ce jour, un fossé persiste pourtant entre le monde professionnel et les étudiants-chercheurs, malgré les efforts de la présidence de l’UIZ à intéresser les entrepreneurs. Le phénomène est dû, en partie, à notre culture régionale de fonctionner par réseaux de connaissances au lieu de recruter des doctorants. Quelques entrepreneurs ont tout de même pris l’habitude de travailler avec nous, notamment ceux d’Haliopolis. Le CRI et la CGEM viennent aussi régulièrement et nous avons pu ouvrir un guichet de l’Anapec dans nos locaux pour créer un pont entre les jeunes doctorants et le monde du travail. Le travail des étudiantschercheurs apparaît aussi dans les congrès, les conférences et les séminaires, mais dans l’ensemble, notre milieu socioéconomique n’absorbe et ne valorise pas suffisamment le travail de nos doctorants. Nous tenons à souligner à quel point toutes ces thèses peuvent être très utiles aux investisseurs de la région. L’idéal serait, à l’avenir, que des doctorants puissent travailler leur thèse sur de réels projets d’entrepreneurs, d’institutions ou de ministères. »



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PUBLI-reportage

LES DÉFIS ARTISTIQUES D’UN AUTRE REGARD

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n clin d’œil à ses années de scène, Jean Daniel Wendling réserve un temps pour la représentation et un temps pour la création en coulisses. Porté par sa passion artistique, c’est sur cette ligne directrice que le Designer français a fondé sa boutique Un Autre Regard il y a plusieurs années à Agadir. De la confection d’un accessoire à la direction de grands chantiers, le créateur dédie autant d’énergie et n’hésite pas à relever les défis les plus originaux et les plus exigeants. Comme chaque fin d’année, l’hôtel Kenzi Club Agdal Médina de Marrakech a fait appel à notre décorateur gadiri pour se parer des couleurs de Noël. En écho à nos latitudes ensoleillées, Jean Daniel a choisi d’insuffler un esprit «Flower Power» dans tout l’établissement. Du lobby aux grands espaces de vie, de grands sapins de tulle blanc ont ainsi investi les lieux, leurs branches alourdies de cascades de feuilles et d’une profusion de fleurs tropicales. À son retour à Agadir, Jean Daniel s’est vu confier la décoration complète d’une nouvelle maison d’hôtes, «Dar Fani», initiée par Christine Boyer, fondatrice de la Villa Riadana. Pour cet établissement, qui réunit six chambres d’hôtes, un Spa et une piscine, Jean Daniel Wendling a travaillé avec tous les corps de métier. Le résultat est une décoration moderne, rehaussée de touches marocaines et un thème personnalisé pour chaque chambre avec de grands miroirs bordés de patchwork de cuir. Le designer a aussi pu compter sur l’habileté et le savoir-faire des artisans d’Un Autre Regard.

Jean-Daniel Wendling dédie autant d’énergie à la confection d’un accessoire qu’à la direction de grands chantiers.

Dans la boutique, les tendances de la saison s’affirment. Si les pastels et tons de grège sont toujours d’actualité, des camaïeux de bleu royal et de vert anis ont fait leur apparition, de préférence mariés ensemble pour un résultat bluffant. Côté matières, des velours soyeux recouvrent les sofas, le bois de hêtre s’assemble en lattes structurées, le patchwork se décline sur des plaids, couvre-lits, poufs et coussins. Ici et là, d’autres pièces uniques retiennent le regard telles les malles de Manue, les sacs de voyage en simili-cuir et les chemises aux superbes tissus. Sur des étagères où dorment les célèbres chats de Jean-Daniel, d’attendrissants lapins aux longues oreilles les ont rejoints. En cette période de fêtes qui approche, Jean Daniel vous offre, en cadeau de Noël, une remise de 50 pour cent sur tous les LED et les magnifiques plaids en patchwork création et modèles uniques.

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PUBLI-reportage

DAR ASSEBANE, VOTRE RÉSIDENCE À TAROUDANT

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une heure environ d’Agadir, la ville de Taroudant offre le charme d’un Maroc authentique et préservé avec ses remparts en pisé, sa médina, son ancienne kasbah et ses échoppes traditionnelles. Empreints de respect et de tolérance dans la plus pure tradition marocaine, ses habitants y sont renommés pour leur accueil chaleureux. Surnommée «la petite Marrakech», Taroudant est devenue une destination prisée et discrète de personnalités en villégiature, venues y chercher calme et sérénité. Elle abrite d’anciens riads transformés en maisons d’hôtes et de charmants hôtels parcourus de fontaines et de vergers d’orangers. Dans les alentours de Taroudant se pratique une activité prestigieuse de chasse au perdreau surnommée «la Chasse des Rois». Tous ces merveilleux atouts ont fait de Taroudant le lieu de prédilection de nouvelles résidences-villages où il fait bon vivre.

C’est dans les paysages enchanteurs de Taroudant, face aux montagnes de l’Atlas, que s’élève Dar Assebane, un cadre de vie exceptionnel.

Résidence principale ou secondaire, destination pour retraite dynamique et privilégiée, Dar Assebane saura vous séduire quel que soit votre projet de vie. Située à 10 minutes de Taroudant, la résidence offre des lignes à la fois contemporaines et inspirées des architectures du Sud marocain, de même qu’elle se veut conforme aux normes écologiques et intégrée dans son environnement. Raffiné et original, ce bien immobilier, sur un domaine naturel de 17.000 m2, est doté d’appartements d’une ou deux chambres à coucher, entièrement équipés et meublés, avec ascenseurs. Bien plus qu’une simple résidence, Dar Assebane offre également toutes les prestations d’un hôtel de standing avec grande piscine, spa somptueux, salon de coiffure et d’esthétique, salle de sport, restaurant, snack, bar, buanderie, salle de spectacle et de jeu, dancing, épicerie, infirmerie, navette gratuite, le tout dans une ambiance conviviale. De plus, une gamme de commodités et de services permettra aux résidents de se libérer des tâches du quotidien et de se distraire : réception, conciergerie, gardiennage, ménage, pressing, plagistes, jardiniers, animations sportives et spectacles. Avec tous les avantages de biens luxueux à prix de lancement exceptionnellement bas, Dar Assebane est le nouveau projet immobilier incontournable de la région. Sous le soleil du Sud marocain ou à l’ombre des oliviers et des orangers du jardin, Dar Assebane vous invite à acquérir un logement adapté à vos envies et à vivre intensément votre retraite entre amis. www.darassebane.com

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CITO ACTION

AMÉLIORER LA LOGISTIQUE D’ACCUEIL AU GRAND STADE D’AGADIR

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epuis le lancement de la nouvelle saison sportive 2018-2019, le Hassania Union Sport Agadir s’est distingué par la mise en place d’une nouvelle organisation de ses matchs à domicile, une initiative qui a attiré l’attention de l’ensemble des professionnels et responsables du domaine du Football et de la Botola Pro Maroc Telecom en particulier. En effet, et à la surprise générale, le HUSA a renforcé la qualité de la logistique d’accueil dans ses matchs à domicile au Grand Stade d’Agadir en intégrant 200 jeunes universitaires en charge de l’orientation du public. Une initiative stratégique, quand on connaît le besoin énorme des matchs professionnels de la Botola Pro, souvent en proie à une qualité d’accueil du public en dessous des normes internationales et qui ne reflètent pas la qualité de jeu et le niveau de professionnalisme de la Botola Pro Maroc Telecom.

Pour la Coupe du Monde Russia 2018, ils étaient 17.000 stadiers à contribuer à la réussite de cette manifestation mondiale. Et véritablement, cet événement fut qualifié de grand succès par tous les spécialistes du monde du football en particulier et du monde du spectacle en général. Venus du monde entier, les stadiers ont été une des clés du succès de l’édition russe de la Coupe du Monde. Pour ce faire, la FIFA a mis à leur disposition des formations sur les bases de l’accueil et de l’orientation du public, mais aussi des formations pour prévenir des actes de racisme, de discrimination et de prévention des conflits. La valeur ajoutée des stadiers volontaires s’est reflétée dans l’ambiance conviviale et détendue qu’ils ont su insuffler pendant toute l’organisation de la Coupe du Monde Russia 2018, ce qui interpelle aujourd’hui des nations comme la nôtre, désireuses de prendre part aux grands événements sportifs à caractères internationaux et mondiaux.

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Devant le succès mondial de l’organisation de la Coupe du Monde Russie 2018, le Club de football du Hassania d’Agadir et le Management du Grand Stade d’Agadir décident d’initier l’expérience de Stadiers Volontaires et de conduire une opération pilote pour la saison 2018-2019. C’est durant l’été 2O18 qu’une convention cadre a été signée entre l’Université Ibn Zohr et le Hassania d’Agadir pour former 500 Stadiers Volontaires au titre de la saison 2018-2019. La formation est financée par le HUSA et confiée à une entreprise spécialisée dans le domaine avec des références internationales. Les cours théoriques sont dispensés dans les bâtiments du Business Center de l’ENCG Agadir et les séances pratiques se déroulent au Grand Stade d’Agadir où le management du Stade assure aussi un module de Gestion des Stades. De son côté, le Hassania d’Agadir dispense à son tour aux étudiants un autre module de Management Sportif. La formation dure 3 jours et couvre un module de protection des biens, de protection des personnes et d’accueil du public. On y retrouve des cours de premiers secours, de prévention des départs de feu, de gestion des alertes incendies, de communication radio, de gestion des flux humains et de prévention des conflits.

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CITO ACTION

AMÉLIORER LA LOGISTIQUE D’ACCUEIL AU GRAND STADE D’AGADIR L’Université Ibn Zohr, le Club HUSA et le Grand Stade d’Agadir s’allient pour contribuer à la promotion du sport et de la jeunesse de la Région Souss Massa Loin d’être une simple opération de gestion de l’accueil au sein du Grand Stade d’Agadir, les partenaires de ce projet sont pleinement conscients de la dimension sociale et éducative de l’opération des Stadiers. L’Université Ibn Zohr évalue à sa juste valeur l’occasion donnée à ses étudiants d’intégrer une expérience de grande qualité en tant que Stadiers Volontaires. Cette action se trouve en totale cohérence avec sa vision d’université citoyenne à la recherche d’occasions de voir sa jeunesse prendre sa part de responsabilité et contribuer à l’amélioration de son environnement social et éducatif. Pour sa part le Club Hassania souhaite, grâce à ce partenariat, mener une expérience pilote bénéfique pour l’image du Club, mais aussi initiatrice d’un nouveau rapport à la jeunesse et à son public. Il anticipe ses besoins d’organisation des grands matchs de la Botola Pro et souhaite être le premier club à disposer de Stadiers Volontaires pour faire évoluer la qualité d’organisation des matchs dans les stades marocains et prendre de l’avance sur le projet d’organisation de la Coupe du Monde de Football et de la Coupe d’Afrique au Maroc.

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CITO ACTION

AMÉLIORER LA LOGISTIQUE D’ACCUEIL AU GRAND STADE D’AGADIR C’est dans les bureaux de la direction générale du Grand Stade d’Agadir que l’initiative des Stadiers Volontaires a vu le jour. La volonté de la Sonarges de voir le Hassania former ses Stadiers est un élément déterminant à la réussite de l’initiative. Les Stadiers Volontaires bénéficient de l’infrastructure du Grand Stade pour leurs formations théoriques, le management du Grand stade les briefe sur l’essentiel de la mission de gestion du stade et ils sont encadrés par les équipes de la Sonarges lors de l’exercice de leur mission de Stadiers durant les matchs du HUSA à domicile. Cette collaboration grandissante est en passe de transformer l’approche organisationnelle des matchs du HUSA au sein du Grand Stade d’Agadir.

Les stadiers contribuent à recruter un nouveau public et donc à remplir le stade. Le Club Hassania propose un jeu de grande qualité et occupe la seconde place ex-aequo sur le podium au titre de la saison 20182019. Pourtant, le taux de remplissage du stade pour les matchs reste en dessous des attentes du Club alors que les joueurs ont

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besoin de leur public pour se performer et offrir du spectacle. La stratégie du management du Hassania et de son président Habib Sidinou ambitionne de recruter un nouveau public et de remplir les gradins du Grand Stade d’Agadir d’ici la fin de la saison. La stratégie du Club Hassania, soutenue par la Sonarges et la Fédération Royale Marocaine de Football, pose ici les premières pierres pour préparer les conditions d’organisation de grands matchs internationaux aux normes FIFA en prévision de la Coupe d’Afrique et, pourquoi pas, de la coupe du Monde de Football.



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SOCIAL

SEPT UNITÉS MÉDICALES MOBILES POUR LES DOUARS DE LA RÉGION SOUSS MASSA

D

ans notre Région Souss Massa, certaines communes et douars sont particulièrement éloignés des centres urbains équipés d’hôpitaux et de centres de santé. Dans l’impossibilité de se déplacer fréquemment vers les villes pour consulter, nombre de villageois négligent leur santé, un état de fait inadmissible à notre époque. Fort heureusement, la multiplication récente de caravanes médicales régionales répond en partie à la forte demande en services de santé de proximité. Le succès de ces opérations et la satisfaction des populations cibles a motivé l’acquisition de matériel spécialisé itinérant de pointe. Désormais, si les villageois ne peuvent décemment accéder aux soins, les services de santé viendront à eux. C’est ainsi que dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Lutte contre la Précarité de l’INDH (Initiative Nationale pour le Développement Humain) et suite aux actions entreprises par les différents départements préfectoraux et régionaux au profit des populations en situation précaire, le CRDH (Comité Régional de Développement Humain) a validé, lors de sa réunion du 23 octobre 2018, un projet grandiose répondant à ces attentes, à savoir l’acquisition de 7 unités médicales mobiles dédiées à l’organisation de caravanes médicales au niveau des communes et douars de la région. Une enveloppe budgétaire globale de l’ordre de 37 millions de Dirhams a été accordée à ce projet dont 12 millions de Dirhams comme participation de l’INDH. La différence est prise en charge par les autres partenaires à hauteur de 6.000.000 DH par le Conseil Régional Souss Massa, 12.000.000 DH par les Conseils Préfectoraux et Provinciaux de la Région, 6.000.000 DH par l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) et 1.000.000 DH par la Fondation du Sud pour le Développement et la Solidarité. De son coté, la Direction Régionale de la Santé prend en charge l’accompagnement et l’encadrement tandis que l’Association Marocaine Médicale de Solidarité se charge de la gestion et de l’organisation des caravanes médicales.

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SOCIAL

SEPT UNITÉS MÉDICALES MOBILES POUR LES DOUARS DE LA RÉGION SOUSS MASSA Les récentes caravanes médicales ont profité à plus de 42.000 bénéficiaires du monde rural au niveau de la Région Souss Massa. À l’occasion de ce grand événement, une cérémonie de signature de la convention de partenariat relative à ce projet a eu lieu le vendredi 30 novembre 2018 à la Commune de Temsia relevant de la Préfecture d’Inezgane-Ait Melloul. Cette cérémonie a été présidée par Monsieur Ahmed Hajji, Wali de la Région Souss Massa et Gouverneur de la Préfecture d’Agadir-Ida Outanane et ce, en présence de Messieurs les Gouverneurs des Provinces et Préfectures de la Région, du Président du Conseil Régional, des Présidents des conseils préfectoraux et provinciaux, du Directeur Général de l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), du Secrétaire Général de la Fondation du Sud pour le Développement et la Solidarité, du Directeur Régional de la Santé et du Président de l’Association Marocaine Médicale de Solidarité.

Cette cérémonie a été l’occasion de lancer, par Monsieur le Wali et les personnalités présentes, la dernière étape des caravanes médicales initiées en 2017. Cette dernière caravane, qui aura duré jusqu’à début décembre, aura profité aux populations rurales démunies de la Préfecture d’Inezgane Ait Melloul. De fin novembre 2017 à début décembre 2018, les caravanes médicales régionales auront traversé tour à tour les quatre provinces de Chtouka Aït Baha, Tiznit, Taroudant et Tata et les deux préfectures d’Agadir-Ida Outanane et d’Inezgane-Aït Melloul. Ces opérations, qui s’inscrivent dans le cadre d’une convention de partenariat entre le CRDH, la Direction Régionale de la Santé et l’Association Marocaine Médicale de Solidarité (AMMS), ont nécessité une enveloppe budgétaire globale de 3 millions de Dirhams et ont profité à plus de 42.000 bénéficiaires du monde rural au niveau de la Région Souss Massa. Les prestations offertes ont couvert la chirurgie générale, l’ophtalmologie (cataracte) les soins dentaires ainsi que diverses consultations et prestations sanitaires générales.

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ARIES

L CAN SPÉCIA

FÉVRIER, L’ÉPHÉMÈRE FOLIE DU CARNAVAL

S

ur le podium mondial des carnavals, la première marche revient indéniablement à Rio de Janeiro, tant la ville en est le symbole dans l’imaginaire de tous les habitants de la planète. Mais à l’unanimité depuis des décennies, la deuxième place du plus impressionnant carnaval du monde revient à celui des Îles Canaries. Tandis que Santa Cruz de Tenerife possède de loin le plus ancien, le plus fréquenté et le plus intense, la plupart des villes canariennes célèbrent aussi leur propre carnaval, notamment Las Palmas de Gran Canaria, Maspalomas, Adeje, Puerto de La Cruz, sans oublier la célèbre Fête des Indiens de l’Île de La Palma qui commémore l’arrivée sur l’île de la première colonie cubaine exilée aux Canaries. Historiquement, les écrits relatent la célébration annuelle du carnaval à Santa Cruz de Tenerife depuis l’arrivée des premiers européens au début du XVIIe siècle, puis de manière ininterrompue jusqu’à nos jours. Même son interdiction sous l’austère dictature du Général Franco et son prédécesseur n’a pu avoir raison de cette tradition, les insulaires ayant maintenu clandestinement leur rassemblement festif durant cette époque. Vous aussi, partez assister à cet extraordinaire événement qui se célèbre chaque année à nos portes à moins de deux heures d’avion. Le Carnaval de Santa Cruz de Tenerife et ses nombreuses animations se dérouleront du 1er février au 10 mars 2019.

La tradition du carnaval fait s’enchaîner les concours artistiques et les spectacles les plus créatifs pendant plus de cinq semaines. Une multitude de grandes formations, toutes composées d’habitants de la ville et des alentours, se mettent en scène dans diverses disciplines comme les chansons humoristiques des Murgas, les danses des Comparsas, les spectacles lyriques des Rondallas, les chars décorés ou encore l’élection des Reines du Carnaval parmi les enfants, les adultes et les dames du troisième âge. Ces spectacles presque professionnels sont le fruit de toute une année de créations et de répétitions communautaires. Ces activités tant artistiques que sociales rythment le quotidien des Canariens bien au-delà du mois de célébration du carnaval. Une fois les divers prix et distinctions annuels distribués dans toutes ces disciplines, les mêmes groupes emplissent de couleurs, de rythmes et de danses les rues de Santa Cruz jusqu’aux derniers jours du mois festif, animant en particulier la Cabalgata et le Coso, deux grands défilés qui ont lieu en journée.

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Parmi les animations les plus suivies du carnaval, les Murgas captivent particulièrement les spectateurs. Prenant généralement l’allure de clowns, des formations allant jusqu’à cent personnes chantent à l’unisson des paroles teintées d’humour, de satire et de dénonciation de faits de société. Accompagnés de percussions et de leur kazoo, un accessoire qui transforme le timbre de la voix, les participants revêtent des costumes extrêmement travaillés et adaptés à la thématique choisie par chaque groupe. Pendant le carnaval, chaque formation de clowns présente une demi-heure de chants évalués par un jury et le public sur la profondeur du propos, la vocalisation et la coordination du groupe, l’usage des différents tons, la chorégraphie et le déguisement. En bref, les membres de chaque Murga, los murgueros, répètent et donnent le meilleur d’eux-mêmes pour amuser et interpeller les consciences des milliers de spectateurs qui, tous les ans, assistent à ce concours, et des quelques millions qui le suivent en direct à la télévision régionale. Concentrés au cœur de la capitale et animés presque tous les soirs de l’année, leurs locaux de répétition constituent un lieu de visite incontournable pour les vacanciers en quête d’expériences culturelles et authentiques.


LA MAISON DU CARNAVAL DE TENERIFE Bien plus qu’une festivité ancestrale, le Carnaval de Santa Cruz de Tenerife est une puissante attraction touristique et un élément inestimable du patrimoine immatériel de l’île. Il a d’ailleurs été déclaré Festivité d’Intérêt Touristique International par le Secrétariat d’État au Tourisme espagnol depuis 1980 et aspire à être reconnu prochainement par l’UNESCO comme Patrimoine de l’Humanité. C’est pourquoi, dans un souci de conservation et de valorisation de cette richesse, la Mairie de Santa Cruz de Tenerife, qui l’organise depuis des siècles, a ouvert en 2017 un espace didactique et ludique autour du Carnaval afin que les millions de touristes qui visitent la ville annuellement puissent en ressentir la magie et, pourquoi pas, décider de le vivre prochainement. La Maison du Carnaval présente à ses visiteurs une large collection de costumes de Reines du Carnaval, les affiches originales de chaque édition, des supports vidéo et interactifs. Son équipe d’animateurs et guides organise fréquemment des ateliers, des visites scolaires et touristiques, et des expositions thématiques. Un lieu fait pour émerveiller petits et grands. www.carnavaldetenerife.com

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SEAU

’OI À VOL D

AIR ARABIA, LEADER DE L’AÉRIEN LOW COST AU MAROC LA MAGIE DES FÊTES EN EUROPE DU NORD En hiver, les Européens du Nord ont la charmante habitude de s’offrir de la lumière pour illuminer les courtes journées de la froide saison, en particulier près du cercle polaire. Des messages de vœux lumineux aux chandelles qui embellissent les maisons, tout est bon pour réchauffer les cœurs et les âmes. En Suède, cette tradition est particulièrement marquée le jour de la SainteLucie où une jeune fille choisie défile en portant une couronne de bougies sur la tête. Cette période, empreinte de la magie des fêtes de fin d’année, voit les villes nord-européennes se parer d’une profusion de décorations scintillantes. C’est aussi le temps des marchés de Noël, vraiment féeriques avec leurs senteurs de crêpes et de pain d’épices, leurs montagnes de cadeaux à offrir et leurs santons traditionnels. Pour vivre la magie des fêtes de fin d’année telle que la vivent les Européens du Nord, réservez dès aujourd’hui votre billet au départ d’Agadir pour des vols directs et low-cost vers Stockholm, Copenhague, Manchester, Munich, Cologne, Dublin, Bâle et Birmingham. Réservation en ligne sur www.airarabia.com

LES QUATRE COINS DU MAROC À PRIX IMBATTABLES Ce n’est pas tout. Après avoir mis les villes européennes à notre portée, Air Arabia nous propose à présent de partir aux quatre coins du Maroc à des prix défiant toute concurrence. Une réunion urgente, un week-end détente ou un festival de musique à l’autre bout du pays, autant de projets que l’on n’hésitera plus à concrétiser tant les prix des billets sont accessibles à toutes les bourses. Au départ d’Agadir, Air Arabia a lancé récemment trois vols internes à destination de Rabat, Fès et Tanger avec aller simple à partir de 250 DH. Aujourd’hui, découvrons Rabat, la ville lumière. Connue pour ses administrations et ambassades, la capitale du pays est aussi renommée pour sa richesse culturelle, notamment son Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain qui, en cette fin d’année, met les artistes femmes à l’honneur en exposant, jusqu’au mois de janvier, trois grands noms de la peinture : Chaïbia Talal, Fatima Hassan el Farrouj et Radia Bent Lhoucine. La ville de Rabat verra aussi prochainement l’inauguration du Grand Théâtre dessiné par feu la talentueuse Architecte, Zara Hadid. Pour ses vestiges historiques, Rabat a été inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2012. Elle est particulièrement connue pour sa Tour Hassan, célèbre minaret inachevé devenu emblème de la ville.

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VERTS

S OU À LIVRE

LE MOINE QUI VENDIT SA FERRARI

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’est l’histoire de Julian Mantle, un grand ténor du barreau qui carbure à 120 à l’heure, mène une vie complètement déséquilibrée, axée sur l’amas de l’argent. Allant de succès en succès, il n’a même pas de temps pour les loisirs ou le lâcherprise. Or, son rythme de vie infernal le mène inévitablement à une crise cardiaque en plein tribunal ! Le fait d’avoir ainsi frôlé la mort le mène à se poser des questions sur le vrai sens de la vie. Une prise de conscience spirituelle se déclenche en lui. S’ensuit une décision des plus surprenantes : il décide de tout arrêter, entreprend un périple dans l’Himalaya et rencontre un peuple bouddhiste détenteur des « sept vertus éternelles ». C’est pour lui l’opportunité de trouver réponse à ses grands questionnements, à libérer son esprit, son corps et son âme. Au fur et à mesure, il va enfin trouver son vrai but dans la vie et connaître le bonheur, la paix et la sérénité, voire une nouvelle jeunesse. Écrit par Robin Shilp Sharma, un des conférenciers les plus en vue d’Amérique du Nord dans les domaines du leadership personnel et de la dynamique de vie, « Le moine qui vendit sa Ferrari » séduit dès le premier abord par son titre. C’est un livre qui se laisse lire facilement et s’apparente aux écrits de développement personnel. Il permet au lecteur de s’identifier à Julian Mantle et de se poser des questions sur le mieuxvivre, sur le mieux-être, sur la magie de l’instant présent et celle du temps qui passe. Julian est resté trois ans parmi les moines bouddhistes dont le chef lui a inculqué les secrets pour maîtriser son esprit, identifier son but et se concentrer sur sa concrétisation. Devenu sage, il revient en Occident pour dispenser son savoir et partager son expérience. Pour notre plus grand bonheur. EXTRAITS : « J’étais fatigué de vivre ma vie comme un perpétuel exercice d’alerte aérienne. Je me suis rendu compte que ma mission consiste à servir les autres et à contribuer d’une certaine façon à rendre ce monde un peu meilleur. Maintenant, je vis pour donner. » p 31 « En contrôlant ce que tu penses et ta façon de réagir aux événements, tu commences à contrôler ton destin. » p 71. « Prends conscience du pouvoir que possède ton esprit pour exaucer tous tes rêves. » p. 76

Avec Soufiane Yacoubi

Le moine qui vendit sa Ferrari, de Robin S. Sharma, est disponible sur commande chez Al Mouggar Livres au prix de 76 DH, Éditions J’ai Lu. Tél. 05 28 84 27 12

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TREK

TREK DANS LE JBEL SAGHRO

Avec Christian Trouiller - UFE - Rando8000 Agadir

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e grand Sud marocain est traversé de chaînes de montagnes célèbres, prometteuses de belles rencontres avec les habitants et de passionnantes découvertes géologiques. C’est une plongée au cœur du Jbel Saghro que nous propose aujourd’hui la Section Rando8000 de l’UFE Agadir, un territoire encore peu connu, authentique et préservé du Haut Atlas, entre les vallées du Dadès et du Draâ.

1er JOUR, AGADIR - OUARZAZATE - TAGDILT « Après le traditionnel regroupement à la sortie d’Agadir, notre colonne de voitures quitte Agadir pour Ouarzazate où nous retrouvons notre guide Mohamed. Nous traversons ensuite la palmeraie de Skoura et bifurquons plein Est face à la Vallée du Dadès pour atteindre Tagdilt de nuit, à 1600m d’altitude. Installation au gîte et rencontre avec notre équipe au complet, guides, cuisiniers et muletiers. Préparation du sac et affûtage des chaussures…

2e JOUR, TAGDILT - IKJMEN Premier jour de marche. Nous traversons un immense plateau caillouteux et désertique avec une montée régulière assez interminable. Au loin les sommets du Saghro semblent nous attendre. Nous faisons une halte technique et les plus fragiles d’entre nous, qui nous ont accompagnés jusque-là, font demi-tour. Dans ce site austère et grandiose se dressent au loin quelques tentes khaïmas (symboles de l’héritage culturel nomade) parmi un chaos de roches noires. À l’origine, ces tentes étaient tissées par les femmes à base de poils de dromadaire ou de chèvre. Nous pénétrons sur les terres des nomades de la tribu des Aït Atta. Au loin, les dromadaires paissent tranquillement, sans nous regarder. Nous franchissons un petit col et là, changement de décor, des formes rocheuses étonnantes apparaissent avec quelques pitons de basalte. Enfin, après 6h de marche et 18km, nous atteignons notre premier bivouac sur le site d’Ikjmen, à 1980m d’altitude.

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3e JOUR, IKJMEN - BAB N’ALI Sur un chemin escarpé, dans la lumière du Saghro, le soleil nous accompagne et nous réchauffe quelque peu. À Ighazzoun, une famille nous reçoit pour un thé traditionnel. Nous rencontrons le doyen du village qui nous dit avoir 111 ans. Il était berger pendant la bataille de Bougafer ou bataille du Saghro (1933) qui opposa les forces coloniales françaises aux combattants des tribus Aït Atta. La progression reprend avant de monter vers le plateau de Tadaoute N’Tablah. Nous surplombons de vastes canyons profonds où apparaissent de minuscules parcelles verdoyantes de figuiers, amandiers et autres grenadiers. Des chiens aboient et semblent nous dire « Attention, ici c’est notre domaine ». Quelques bêlements nous rappellent que nous sommes chez les nomades. Les chèvres, invisibles jusque-là, apparaissent, paissant tranquillement dans les estives puis bondissant comme des isards. Les dromadaires sont plus discrets et semblent nous dédaigner… Grimpettes et descentes se succèdent. Nous arpentons flancs et crêtes, le soleil sur nos têtes. Même le dos courbé, c’est le cœur joyeux que nous progressons quand, soudain, la colonne freine brutalement… Attroupement et crépitement de flashs ! La vedette de tant d’attention est un magnifique caméléon posé entre rochers et chardons étoilés. Bientôt, dans les méandres d’un oued émerge notre campement. L’occasion d’un brin de toilette à l’eau courante et glacée. Nous avons marché 6h50 et parcouru 13km.



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TREK DANS LE JBEL SAGHRO

Avec Christian Trouiller - UFE - Rando8000 Agadir

4e JOUR, BAB N’ALI - IGLI C’est sous une bise automnale que nous entamons cette nouvelle journée. La souffrance est là mais nous sommes heureux de partager ces moments si rares. Au-dessus de nous, de lourds nuages noirs s’amoncellent et quelques gouttes de pluie commencent à tomber. Hors du sentier, nous crapahutons maintenant dans l’oued torturé et remontons les gorges d’Assif n’Afouar. Les chaussures et bâtons tournent, calculent et trouvent la meilleure voie entre les galets. Enfin apparaît la petite oasis de Boualouz. Ici, de petits champs de céréales et des amandiers témoignent de l’effort pour vivre. Nous nous accordons une pause repas chez l’habitant entourés de l’hospitalité coutumière. Dur de relancer les jambes, mais le bivouac est encore loin. Nous reprenons de l’altitude en longeant le flanc de la montagne. Soudain, au détour d’un sentier, une mini-boutique de produits faits main apparaît comme par magie, tenue par une jeune fille à même le sol. Combien ? Choukrane et à bientôt ! Notre colonne à peine remise en marche, elle a déjà disparu avec son baluchon, gambadant au fond de la vallée. Tout autour de nous, la montagne déboule en pentes vertigineuses quand se dresse devant nous, au milieu d’un cirque rocheux, la porte de Bab N’Ali dans un paysage de pitons sculptés dans des rochers de grès ocre. Les amoureux de paysages peuvent l’admirer sous plusieurs angles en fonction de leur position et de celle du soleil. Fini pour aujourd’hui, le bivouac nous tend les bras. Une vilaine météo est annoncée pour le lendemain et après concertation, nous décidons de rester sur place, sage décision qui nous donnera raison. Nuit agitée où vent et averses successives accompagnent les ronflements les plus sonores…

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TREK

TREK DANS LE JBEL SAGHRO

Avec Christian Trouiller - UFE - Rando8000 Agadir

5e JOUR, IGLI - IGLI

6e JOUR, IGLI - ALMOU - TAGDILT

La nuit nous a porté conseil. Le ciel est couvert de lourds nuages noirs. La barrière que nous devions franchir est dans le brouillard et la pluie. Le vent est si violent qu’une cascade bondissante danse et virevolte sur place, remontant vers la cime en tourbillons tumultueux. Dans la grisaille, nous décidons de visiter les environs. Ici, quelques bâtisses de pierre et de pisé ocre portées par des poutres de palmiers, là, un immense troupeau de chèvres, là-bas encore, un verger et des parcelles verdoyantes, alimentées par une seguia de terre (canal d’eau), où poussent maïs, blé, orge et légumes. Ici, les pâturages sont les terres nourricières des troupeaux depuis la nuit des temps. Ici, la montagne ne triche pas. Elle est riche et rude. Le travail et la souffrance sont quotidiens. L’homme laboure, sème et récolte. Il doit affronter le froid, la neige et de dures conditions de vie. On se doit de rester humble devant une telle humanité, devant la grandeur aride de la montagne… Après une collation traditionnelle de thé et de pain huilé, retour au campement où les forces nous reprennent. Cette fin de journée maussade s’éclaircit enfin, le soleil joue à cache-cache entre de gros nuages blancs joufflus chassés par le vent… Demain sera une grosse et longue étape.

Réveil à 5h. Le ciel est dégagé. Des étoiles par milliers et une lune gibbeuse nous accompagnent, lampes frontales sur le bonnet et file indienne de rigueur. Devant nous se profilent les falaises de Tassigdelt. L’ascension est difficile, régulière mais bien cadencée par Brahim, notre guide depuis 4 ans. La montagne s’illumine peu à peu, nous franchissons le col d’Ifred à 2400m d’altitude, puis, enfin, le sommet. Nous avons une minute d’avance avant le lever de l’astre solaire. Nos randonneurs se transforment en paparazzis. Le panorama est sublime à 360° ! Nous continuons sur un bon sentier jalonné d’herbes folles et emprunté par les troupeaux de moutons et de chèvres. Devant nous, le mont Kouaouch à 2600m d’altitude, seigneur perdu au milieu du Saghro, guerrier qui défend sa solitude hivernale, mais, malgré ses corniches hostiles, nous prenons d’assaut cette combe austère après une ultime escalade de 60m. Près du cairn sommital où des rafales violentes nous plaquent au sol, nous avons vue sur la chaîne du M’Goun, la Vallée des Roses et tout le massif du Saghro. Il nous faut pourtant quitter les lieux et prendre le chemin du retour. Un vent violent refroidi par les récentes chutes de neige sur les chaînes élevées de l’Atlas nous fait tituber à chaque rafale parmi les genévriers centenaires aux racines enchevêtrées dans la pierre. Heureusement, le bleu du ciel l’emporte et la randonnée s’achève avec le beau temps. Voici que la dernière ligne droite se profile. Sur la piste poussiéreuse, la cadence est rythmée ; les plus courageux auront parcouru 28km pendant près de 9h de marche. Notre dernière pensée est pour ces transhumants, ces nomades de l’impossible, burinés par la rigueur des temps, de leur difficile métier au fil des caprices des saisons… Une survie et un combat de chaque instant.» Les trekkeuses du Saghro : Anne-Marie, Catherine, Colette, Françoise D., Michèle, Mité et Sophie. Les trekkeurs : Alain L, Alain E, Bernard, Cricri H, Daniel. Gilles, Majid, Paul, Cricri T. Les trekkeurs de la 1ère étape : Christine, Françoise G., Maguy, Marie-Claude et Gégé. Remerciements aux guides : Brahim et Mohamed, aux cuisiniers et aux muletiers.

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CTURE

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AÏT OUABELLI, TECHNIQUES ANCIENNES POUR UNE CONSTRUCTION CONTEMPORAINE

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’est toujours avec beaucoup d’intérêt que nous découvrons les dernières réalisations de Salima Naji. L’Architecte Anthropologue, qui s’est vu récemment décerner les insignes de Chevalière des Arts et des Lettres au Consulat Général de France à Agadir, œuvre en effet depuis des années pour une architecture ancrée dans son territoire, inspirée de techniques ancestrales merveilleusement adaptées au climat et aujourd’hui trop souvent délaissées au profit du ciment et du béton, dénués de ces propriétés. Si nous connaissons les prodigieuses réhabilitations d’igoudar orchestrées par Salima Naji, l’Architecte œuvre aussi régulièrement à l’édification de bâtiments contemporains imaginés sur le modèle des constructions bioclimatiques oasiennes anciennes, caractéristiques des régions sud du royaume. Le Centre Culturel d’Aït Ouabelli en est ici un magnifique exemple.

Les «Architectures de l’adaptation», c’est le titre de l’article paru dans le Magazine L’Architecture d’Aujourd’hui (‘A’A’) n°426 de septembre 2018. On y découvre une des dernières réalisations de Salima Naji, le Centre Culturel d’Aït Ouabelli, œuvre majeure qui donne le ton de tous ses projets à venir. Extrait de l’article : « Au sein du village de Aït Ouabelli (Province de Tata), situé à proximité d’un lycée et de son internat, le projet est celui d’un complexe culturel offrant une bibliothèque, un espace multimédia, une salle d’exposition et des ateliers. Réinvestissant les techniques ancestrales au lieu de généraliser des modèles uniformes – où le béton de ciment n’est qu’une facilité sans réelle réflexion sur le choix des formes – ce projet d’utilité sociale utilise la pierre en murs porteurs, anoblissant la technique oubliée. Ce qui, contrairement aux idées reçues, revient moins cher qu’en ville, du fait de l’abondance de la pierre locale. Travailler les externalités positives en limitant l’apport extérieur au minimum permet de véritables économies d’échelle dans la logique du développement durable. Faire référence au riche patrimoine des greniers collectifs ou des mosquées de pierre réactive un savoir-faire ancestral choisi à la place des tristes constructions en parpaings qui envahissent le village sur son flanc montagneux tout comme dans l’ancienne oasis en contrebas. »

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E ARCHIT

AÏT OUABELLI, TECHNIQUES ANCIENNES POUR UNE CONSTRUCTION CONTEMPORAINE « Ce projet d’utilité sociale utilise la pierre en murs porteurs, anoblissant la technique oubliée »

« Ici, l’orientation principale, celle qui donne sur la route, est la plus exposée. Elle reçoit un fort rayonnement dans une zone aride de hamada de pierre, sans végétation. La construction a donc été conçue pour corriger cette orientation problématique sans perdre la visibilité sur toute la surface du projet. Un dispositif de double peau en matériaux biosourcés et métal à claire-voie laisse passer l’air et fait office de filtre contre cette mauvaise exposition, mettant à l’abri les espaces de travail. Pour lutter contre les variations de température (hivers aux nuits très froides, fortes amplitudes l’été) et permettre d’utiliser ce lieu par tous les temps, tout en protégeant le matériel et l’équipement (ordinateurs, livres, mobilier, etc.), le projet prévoit, certes, d’utiliser la pierre locale en épaisseur suffisamment isolante, mais il intègre surtout un dispositif de régulation thermique contribuant à ventiler les espaces tout en les préservant du rayonnement lumineux direct : une galerie bioclimatique fait effet de brise-soleil. L’ombre produite aide également à rafraîchir les lieux. Le lanterneau central au-dessus du hall d’accueil apporte une lumière zénithale constante en même temps qu’il facilite la circulation de l’air. À l’intérieur, la lumière provient ainsi de seconds jours et de petits oculi partiellement occultés par des lauriers peints qui sont aussi une tradition locale de planchers tressés. » D’une superficie utile de 280m2, le Centre culturel d’Aït Ouabelli réunit un hall d’exposition, une salle polyvalente, une salle multimédia, un atelier pédagogique pour enfants, une bibliothèque, des bureaux et un théâtre de plein-air. Avec pour maîtres d’ouvrage le Programme INDH (Initiative Nationale pour le Développement Humain), le Ministère de l’Intérieur et la Province de Tata, le projet a totalisé un coût de 1 million de dirhams. Le chantier, qui a duré deux ans, a exigé la participation de spécialistes de la pierre et du bois.

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ÉQUILIBRER LES CHANCES DES JEUNES DE NOTRE RÉGION

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’est un engagement de longue date qui vient d’être renouvelé entre la Loire-Atlantique et deux provinces du Souss Massa. Le département français est en effet en coopération décentralisée depuis 1992 avec le Conseil Préfectoral d’Agadir Ida Outanane et depuis 2009 avec la Province de Chtouka Aït Baha. C’est dans ce cadre qu’en octobre dernier, Monsieur Philippe Grosvalet, Président de Loire-Atlantique, est venu à Agadir accompagné d’une importante délégation du département et de partenaires institutionnels et associatifs, notamment des représentants d’associations françaises dédiées à la jeunesse. Fructueuse, la visite a porté sur la mise en place de partenariats visant des thèmes essentiels tels que le développement rural, le tourisme durable, la jeunesse et l’éducation.

« La jeunesse est le premier investissement d’une nation. » Philippe Grosvalet, Président du Département de Loire-Atlantique

C’est lors d’une réception au Consulat Général de France d’Agadir, le 22 octobre au soir, que Monsieur Philippe Grosvalet a souligné l’importance de tisser des liens entre les jeunes des deux pays et de garantir l’équilibre entre l’urbain et le rural, un équilibre permettant une plus juste redistribution des richesses produites dans les centres urbains vers les territoires ruraux moins bien pourvus de services, d’accompagnement et de financement : « Une coopération est l’affaire de la société toute entière et notamment celle des associations et des bénévoles qui s’engagent pour le bien commun, pour la jeunesse, pour la fraternité. … Ayant rencontré des jeunes partant ou venant du Maroc

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et de Tunisie, nous savons combien ces échanges peuvent transformer une vie ; nous savons à quel point il faut renforcer nos actions pour la jeunesse, que ce soit au Maroc ou en France. » Couronnant les journées de travail, la réception au Consulat Général de France d’Agadir a réuni la délégation de Loire-Atlantique en présence du Président du Conseil Préfectoral d’Agadir, Monsieur Lahcen Bijdiguen et du Président du Conseil Provincial de Chtouka Aït Baha, Monsieur Mohamed Moutiya. Le renouvellement de l’engagement réciproque a porté sur la signature de nouvelles conventions de coopération décentralisée s’étalant sur la période 2017-2021. Les liens qui lient les trois territoires sont anciens et durables, preuve d’une coopération dense et riche qui porte ses fruits. Ainsi donc, conformément au plan d’actions, les axes développés dans le cadre de la coopération avec la Préfecture d’Agadir Ida Outanane porteront sur la jeunesse et l’éducation, ainsi que sur le renforcement des capacités par la mobilité internationale des intervenants.


Dans le volet Jeunesse-Éducation en milieu rural, les «Dar Taliba» et «Dar Talib» (ndlr : maison de l’étudiante et maison de l’étudiant) sont associés à ce projet qui consiste à lutter contre la déscolarisation par la réhabilitation des lieux d’accueil d’une part, à former des professionnels amenés à encadrer les jeunes d’autre part et à développer des actions d’éducation citoyenne et socioculturelles. Sous le patronage du Conseil Départemental de Loire-Atlantique et du Conseil Préfectoral d’Agadir Ida Outanane, les quatre Dar Taliba et Dar Talib et l’Association des Francas en liaison avec l’Association Accoord ont signé une convention de partenariat initiant un travail en réseau entre les structures. Par cette convention, les associations marocaines et françaises s’engagent au renforcement de la qualité et de la structuration de l’action éducative proposée aux jeunes ; au développement des relations entre les jeunes des deux rives ; à la construction d’une citoyenneté mondiale prônant la dialogue interculturel. Ce projet est financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères Français et le Ministère de l’Intérieur du Royaume du Maroc, dans le cadre du fonds conjoint franco-marocain, à hauteur de 39.000 € sur une année.

« Notre plus grand bonheur fut de voir le sourire des jeunes filles du foyer. C’est notre meilleure récompense. » Avec la Province de Chtouka Aït Baha, les actions de coopération 2017-2021 ont été définies en commun, en tenant compte des caractéristiques de la province et des compétences du Département de Loire-Atlantique. Un développement local rural sur la base du tourisme durable constitue le projet phare. Il s’agit de faire découvrir et de mettre en valeur le patrimoine culturel, artisanal et gastronomique de la province par le biais de la randonnée pédestre. Ce projet est également financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères Français et le Ministère de l’Intérieur du Royaume du Maroc, dans le cadre du fonds conjoint francomarocain, à hauteur de 76.000 € sur trois ans. Le dynamisme de la coopération repose également sur les échanges entre acteurs des territoires dans le champ du social et plus particulièrement en faveur des publics vulnérables. La mobilité permet en effet de développer des échanges de pratiques professionnelles et des stages d’étudiants, favorisant ainsi le renforcement des compétences de tous. D’autres projets, relevant du domaine social, de la culture et des sports pourraient être encore développés à l’avenir.

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GE

HOMMA

PATRICE LE TIXERANT, L’ARCHITECTE QUI A VU RENAÎTRE AGADIR

C

’est avec beaucoup d’émotion que nous rendons ici hommage à Patrice Le Tixerant, Architecte-urbaniste qui a marqué la mémoire d’Agadir et nous a quittés le 24 octobre dernier… La passion qui animait l’homme suscitait l’admiration, elle était communicative. Porté par son amour pour le Maroc, Patrice Le Tixerant aimait s’inspirer de ses lignes architecturales, à l’image du complexe hôtelier Igoudar & Tagadirt qui figura dans la liste restreinte du prix AgaKhan (cycle 1986). Une autre de ses réalisations majeures, le Palais des Congrès de Marrakech, mêle lignes contemporaines et mauresques en parfaite harmonie avec la ville ocre. Avant de se laisser séduire par les architectures méditerranéennes, Patrice le Tixerant était avant tout connu pour être un adepte du mouvement moderne et des préceptes de la Charte d’Athènes. Sa contribution à la réalisation des Résidences Talborjt en est un superbe exemple. Basée sur l’excellence, la direction de travail de l’Architecte fut un modèle pour la profession et des générations de confrères.

Patrice Le Tixerant arriva à Agadir en 1969, alors que pratiquement seuls les bâtiments de la reconstruction étaient en place. Faisant partie de la génération des disciples de Le Corbusier et de Kenzo Tange, il fut stupéfait de la qualité de ces bâtiments qui incarnait si bien leur orientation de travail. Né à Lille d’une famille champenoise, Patrice Le Tixerant effectua, dans les années 60, ses études à l’École Nationale Supérieure des BeauxArts de Paris, travaillant, en parallèle, chez un architecte. Diplômé, il envisageait un Master of Régional Planning aux USA mais l’effervescence de Mai 68 le retint à Paris où il ouvrit une agence avec des amis. Son destin l’attendait pourtant au Maroc qui avait besoin d’architectes urbanistes… Extrait de l’intervention de Patrice le Tixerant à la table ronde d’Agadir Première n°40 : « L’habitat social et son nouvel impact sur la société marocaine. »

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PATRICE LE TIXERANT Architecte Urbaniste « Parlant du sens de la ville, on parle de deux approches particulières de la ville : de la raison et du coeur. Si, aujourd’hui, l’homme ne retrouve pas le fonctionnement de ces deux approches et ne sait pas les mettre en équilibre, on n’aura jamais de réponse. Si l’on se sent bien dans les rues d’Essaouira, c’est parce que cette ville a du sens et qu’elle interpelle notre coeur, bien que les choses soient en train de changer. Si vous regardez Paris de plus près, vous remarquerez qu’à chaque pas, il y a présence d’une douceur, d’un geste de compassion, d’amour, malgré la dureté de l’endroit. C’est aussi le cas à Essaouira ou dans la médina de Fès... Voilà ce qui fait que ces villes ont un sens. De quoi est fait ce sens ? Tout ce qui a été dit jusqu’à présent a été abordé par la raison. Prenez l’exemple des escaliers qui sont un vrai problème dans notre ville. Vous avez, à Rabat, des escaliers des années 30, qui sont d’une douceur totale, assortis d’une série de précautions avec une rampe étudiée pour tous les âges. C’est ça la dimension du coeur, et c’est ce genre de choses qui donnent une dimension à la ville. »

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CULTUR

AGENDA DE DÉCEMBRE À L’IFA EXPO « LES HOMMES DÉFENDENT L’ÉGALITÉ EN HÉRITAGE » à partir du mercredi 5 décembre à l’Institut Français d’Agadir L’exposition et rencontre « Les hommes défendent l’égalité en héritage » s’inscrit dans la continuité de l’ouvrage « Femmes et religions, points de vue de femmes du Maroc » qui a connu une participation exclusivement féminine pour dénoncer le patriarcat et la discrimination de la femme dans les religions. Aujourd’hui, ce sont les hommes qui défendent l’égalité en héritage, ils sont près d’une centaine et appartiennent à différents domaines : littéraire, sociologique, philosophique et artistique. Le choix de l’exclusivité féminine ou masculine est là pour souligner que femmes et hommes sont semblables et égaux et ce n’est qu’ensemble que nous pouvons envisager une société meilleure. En présence de : Ahmed Aassid, Abu Hafs ou Mohamed Abdelwahab Rafiki, Farida Bennani, Hakima Lebbar. Entrée libre.

COURS DE FRANÇAIS, DIPLÔMES ET CERTIFICATIONS Quel que soit votre niveau en langue française, l’Institut Français du Maroc vous offre un large éventail de certifications (TCF TEF - DELF - DALF). Depuis 30 ans, l’IFM est le seul organisme habilité au Maroc à organiser des sessions. Chaque année, plus de 25.000 enfants, jeunes ou adultes s’inscrivent à l’une des sessions organisées tout au long de l’année. Les certifications sont délivrées par le Ministère Français de l’Education Nationale. Plus d’infos sur if-maroc.org

RÉCITAL DE PIANO CÉLIMÈNE DAUDET Vendredi 14 décembre à 19h00 à l’Institut Français d’Agadir Magie des sons : les préludes de Debussy, dans le cadre du centenaire de la mort du compositeur. « La musique a-t-elle besoin de mots pour exprimer ce qu’elle nous raconte ? » Adolescente, Célimène Daudet se plongeait dans les préludes de Debussy dont les titres énigmatiques la fascinaient. Magie des mots et magie des sons ? Le génie de Debussy réside dans cette capacité à faire émerger du piano des couleurs, des plans sonores, des textures, des éclats étincelants, un miroitement aquatique, des jeux d’ombres et de lumières, une variété de timbres, une mise en vibration et en résonance de l’instrument. Gratuit pour les adhérents / 30 DH pour les non-adhérents.

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CINÉMA, « COLD WAR » Mardi 18 décembre à 19h00 à l’Institut Français d’Agadir Pendant la guerre froide, entre la Pologne stalinienne et le Paris bohème des années 1950, un musicien épris de liberté et une jeune chanteuse passionnée vivent un amour impossible dans une époque impossible. Drame romantique de Pawel Pawlikowski. Gratuit pour les adhérents / 30 DH pour les non-adhérents



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E QUOI D

NEUF

LE TOUR DES NOUVEAUTéS MARCHÉ DE NOËL À VILLATE LIMOUNE

FESTIVAL ASDAE ALWAHA À TATA

Découvrez la magie du Marché de Noël au Domaine Villate Limoune, du 12 au 16 décembre 2018. Au cœur des vergers d’orangers, vous pourrez déambuler dans les allées bordées de nombreux stands plus beaux les uns que les autres. Pour vos papilles, le Père Noël vous attend, le samedi 22 décembre, à son dîner dansant : menu gastronomique, live band, balade avec Père Noël en calèche, cadeaux… et plein d’autres surprises. Infos, tarifs et réservations au 05 28 52 69 64 / 06 67 79 68 17. Ouled Teima, Agadir.

Du 19 au 22 décembre, l’Association provinciale pour le développement et la préservation du patrimoine Tata organise la 4e édition du Festival Asdae Alwaha qui met à l’honneur les cultures des oasis à travers des activités artistiques et patrimoniales, et des conférences axées sur le développement durable sous le thème : « Notre jeunesse est le futur de notre oasis ». Ce festival vise à faire découvrir la diversité culturelle et artistique de la Province de Tata. C’est aussi une occasion pour les agriculteurs et les professionnels de la province de valoriser les produits locaux, d’échanger des expertises, de promouvoir le mode de vie oasien et de mettre en exergue le patrimoine naturel et social des oasis sous toutes ses formes matérielles et immatérielles.

TROPHÉE DE PÉTANQUE DECAMERON EXPLORER Fort d’une expérience de plus de 50 ans et d’une connaissance approfondie de la destination Agadir, Decameron Explorer déploie une offre d’événements à thèmes qui ne manqueront pas de séduire les Gadiris comme nos visiteurs étrangers. Tout récemment, ce spécialiste des «Voyages sur-mesure pour tous types d’Explorateurs» a ainsi organisé avec succès le Trophée Agadir 2018 de pétanque sous le parrainage de Philippe Quintais, 13 fois Champion du Monde dans cette discipline. www.decameronexplorermaroc.com

MARCHÉ DE FIN D’ANNÉE AGADIR LADIES Après le succès de son premier événement d’octobre, le groupe Facebook Agadir Ladies organise un grand Marché de Fin d’Année le samedi 15 et le dimanche 16 décembre à l’Hôtel Palais des Roses. L’événement, qui se tiendra de 10h30 à 20h00, réunira de nombreux stands de femmes commerçantes de notre ville et un beau panel d’animations en présence de partenaires de la mode et de la beauté, et de célèbres bloggeuses marocaines. Entrée gratuite au grand public.

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OUVER

S TR Où NOU

MARINA / TAWADA

GBH IMMOBILIER

05 28 84 37 44

AV. AL MOUQUAOUAMA - IMM. TIFAOUINE

SALON RICHFLOR

05 28 84 49 72

MARINA D’AGADIR

AGADIR NICE SYSTEMES

05 28 82 09 53

AV. AL MOUQUAOUAMA - IMM. HAMRIA

JADE OR PARIS

05 28 84 06 16

MARINA D’AGADIR

MAMNIL

05 28 82 44 33

AV. 29 FÉVRIER - IMM. MARHABA (EN FACE AL OMRANE)

CITY SPORT

05 28 84 74 33

MARINA D’AGADIR

SYNDICAT DES PHARMACIENS

05 28 84 59 82

AV. 29 FÉVRIER

RESTAURANT LE FLORE

05 28 84 88 39

PROMENADE TAWADA

LA GRANDE RÉCRÉ

05 28 82 89 40

LES GALERIES TALBORJT

Restaurant Da Celsi

05 28 84 87 44

PROMENADE TAWADA

PAUSE VITAMINE

05 28 84 14 92

LES GALERIES TALBORJT

PURE PASSION

05 28 84 01 20

MARINA D’AGADIR

INSTITUT FRANÇAIS D’AGADIR

05 28 84 13 13

RUE CHENGUIT - TALBORJT

CENTRE BASMA

05 28 82 45 46

RUE CHENGUIT - TALBORJT

DAR EL BELDI

05 28 84 84 88

3, RUE IFNI TALBORJT

BD. DU 20 AOÛT / SECTEUR BALNÉAIRE SALON HAIR STYLE

05 28 84 34 84

BD. DU 20 AOÛT - HÔTEL MABROUK

TARGANI

05 28 82 42 95

BD. DU 20 AOÛT - COMPLEXE TAFOUKT

VILLE NOUVELLE / BD MY ABDELLAH / RUE DE MARRAKECH

DESSANGE

05 28 82 04 49

BD. DU 20 AOÛT - COMPLEXE TAFOUKT

UNION DES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER

06 71 56 25 24

Ville nouvelle (groupe scolaire gauguin)

RESTAURANT LA SCALA

05 28 84 67 73

BD. DU 20 AOÛT

SALON DIVA

05 28 82 65 58

RUE DE MARRAKECH

SALON BEAUTY STYLE

05 28 84 34 84

BD. DU 20 AOÛT - HÔTEL MABROUK

SALON RICHFLOR

05 28 84 17 75

AV. PRINCE MY. ABDELLAH

RESTAURANT JARDIN D’EAU

05 28 84 01 95

BD. DU 20 AOÛT

BAOLI BEAUTY

05 28 82 19 24

AV. PRINCE MY. ABDELLAH

LIBRAIRIE AL MOGGAR

05 28 84 27 12

AV. PRINCE MY. ABDELLAH

FOUNTY SALON LE PRESTIGE

05 28 84 11 12

CITÉ FOUNTY - CHEMIN DES DUNES

AVENUE DES F.A.R.

SOFITEL AGADIR

05 28 82 00 88

CITÉ FOUNTY - BAIE DES PALMIERS

RIP CURL

05 28 82 71 54

AV. DES F.A.R.

RIAD VILLA BLANCHE

05 28 21 13 13

CITÉ FOUNTY - BAIE DES PALMIERS

CH’HIWA

05 28 82 70 30

AV. DES F.A.R. - IMM. CGI

NEW AGE PROPERTY

05 28 21 52 52

CITÉ FOUNTY - IMM. TAFRAOUT

NATUR HOUSE

05 28 82 52 76

AV. DES F.A.R.

PÂTISSERIE Ô QUOTIDIEN

05 28 23 36 36

CITÉ FOUNTY - IMM. MIMOSA

MAHIR OPTIQUE

05 28 82 82 76

AV. DES F.A.R.

LE MAROQUIN

05 28 28 29 34

CITÉ FOUNTY - GALERIE MARJANE

NADA HOME

05 28 84 32 68

AV. DES F.A.R.

SELECT SPORT

05 28 28 02 50

CITÉ FOUNTY - MARJANE

ATLANTIDE IMMOBILIER

05 28 84 75 58

AV. DES F.A.R.

SO’FLEURS

05 28 84 26 00

AV. DES F.A.R.

SALON RICHFLOR EL MENZAH

05 28 84 38 39

AV. DES F.A.R.

AV. HASSAN II / BD MED. V MARONE OPTIQUE

05 28 82 82 64

AV. HASSAN II - IMM. IFRANE

RESTAURANT LE RITUEL

05 28 82 23 82

AV. DES F.A.R.

TIZNIT CAR

05 28 84 29 98

AV. HASSAN II - IMM. MAISON DE L’AVOCAT

JEFF DE BRUGES

05 28 84 11 09

AV. DES F.A.R.

ATLANTIC HÔTEL

05 28 84 36 61

AV. HASSAN II

ORIGINAL PARA

05 28 84 57 44

AV. DES F.A.R.

RESTAURANT BAMBOO THAI

05 28 84 21 08

AV. HASSAN II - IMM. HASSNA

NATUREL PRESSING

05 28 84 05 32

AV. DES F.A.R.

DHL

05 28 84 06 56

BD. MED. V - IMM. IGENOUANE

LISSAC L’OPTICIEN

05 28 84 11 14

AV. HASSAN II - ANGLE AV. GÉNÉRAL KETTANI

QUARTIER DAKHLA / QUARTIER ESSALAM

LE BOUDOIR DU LINGE

05 28 84 53 45

PLACE DES ORANGERS

L’ATELIER PÂTISSERIE

05 28 22 00 93

AV. HASSAN 1ER

ODYSSÉE

05 28 82 14 21

AV. HASSAN II - IMM. ASSIMA

VISION NET OPTIQUE

05 28 23 52 64

AV. HASSAN 1ER

CONCEPT BOIS

05 28 84 37 04

AV. HASSAN II

PHARMACIE FAISEL

05 28 23 83 83

1042 extension dakhla

RESTAURANT RAFIQ

06 55 25 87 68

AV. HASSAN II

PLANETE PHARMA

05 28 22 54 83

AV. ABDERRAHIM BOUABID

CÔTÉ COURT

06 71 95 71 33

AV. HASSAN II

ARIZAL

05 28 21 22 12

AV. AHMED AL MANSOUR EDDAHBI

PÂTISSERIE LEBANON SWEETS

06 43 38 18 56

65, RUE D’OUJDA - QUARTIER INDUSTRIEL

CHR EQUIPEMENTS

05 28 23 52 15

AV. AHMED AL MANSOUR EDDAHBI

LABO D’AUDIOPROTHÈSE BOUJJA

05 28 84 86 19

IMM. SYNERGIE CONSTRUCTIONS

VIVALU

05 28 22 28 02

AV. AHMED AL MANSOUR EDDAHBI

IMMOBILIèRE DRISSI

05 28 84 31 85

AV. HASSAN II

S.O.S PANNEAUX

05 28 22 58 59

22, AV. AHMED AL MANSOUR EDDAHBI

PROTECH

05 28 21 28 74

BLOC D 1 - AV. 11 JANVIER

SAM’CAKE

05 28 22 22 65

QUARTIER DAKHLA / QUARTIER ESSALAM

QUARTIER INDUSTRIEL / TALBORJT / AV. MOUQUAOUAMA UN AUTRE REGARD

05 28 82 09 93

QI. AV. MY. ABDALLAH

AGADIR STORES & CO

05 28 84 79 00

AV. AL MOUQUAOUAMA - IMM. HAMRIA

AUTRES

MOBILIA

05 28 82 44 49

AV. CHEIKH SAADI - IMM. ASSALAM

ANIR CARREAUX

05 28 33 08 08

E7 - ZONE INDUSTRIELLE - TASSILA

LINAN KEBAB

05 28 84 38 09

LES GALERIES TALBORJT

HÔTEL RESTAURANT LA PERGOLA

05 28 27 18 41

KM 8 - ROUTE D’AGADIR - INEZGANE

LYNX OPTIQUE

05 28 82 89 46

LES GALERIES TALBORJT

HYATT PLACE - TAGHAZOUT BAY

05 28 29 68 68

STATION TOURISTIQUE DE TAGHAZOUT BAY - ROUTE D’ESSAOUIRA

G&G

05 28 84 86 00

N°2 MITAK 21 - IMM. ASSALAM

GOLF TAZEGZOUT

05 28 29 69 69

STATION TOURISTIQUE DE TAGHAZOUT BAY - ROUTE D’ESSAOUIRA

RESTAURANT LE PETIT PÊCHEUR

05 28 82 82 20

LES GALERIES TALBORJT

VILLAGE DE SURF SOL HOUSE

05 25 08 30 00

STATION TOURISTIQUE DE TAGHAZOUT BAY - ROUTE D’ESSAOUIRA

SECRET DES ROSES

05 28 84 77 28

LES GALERIES TALBORJT

Villate Limoune

05 28 52 69 64

Route de Taroudant-Ouled Teima

VENEZIA ICE

05 28 82 66 19

LES GALERIES TALBORJT

Ceramica Italiana

05 28 33 57 33

Boulevard Al Farabi-Tassila

C.D. PIERRE FAUCHARD

05 28 82 09 10

RUE OUM RABII - EXTENTION X - AGADIR

La maison d’aloe vera

05 28 82 28 68

Av.Hassan II-Imm.Meryem

L’ÉCHAPPÉE BELLE

06 78 74 22 27

7, Rue Boufous - Talborjt

Munga Guest House

05 28 20 02 02

Taghazout village

PLOMBERIE INTER-RAP

05 28 84 63 43

10, RUE CHENGUIT - Talborjt

ROYAL GOLF

05 28 24 85 51

KM 12 , ROUTE D’AIT MELLOUL

UNIVERS D’ARGANE

05 28 84 48 44

26, LOT FAIZ - TALBORJT (à côté clinique Assoulil)

BSN PHARMA

05 28 23 54 45

BD. ABDERRAHIM BOUABID

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SOFITEL AGADIR ROYAL BAY RESORT SOFITEL AGADIR THALASSA SEA & SPA

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1 2

L9 N11 J9 L9

85 86 87 88

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