Journal de l'Orientation n°3 - octobre 2021

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n°3

OCTOBRE 2021

Journal de l’Orientation par

Reconversion professionnelle

Logistique et transport

Petite enfance

Campus connecté

Retrouvez cette édition sur le journal de l'Agglomération du Choletais

www.cholet.fr


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OCTOBRE 2021

Journal de l’Orientation

par

Ce numéro d’octobre, le troisième du Journal de l’Orientation, est fortement consacré à la réorientation de carrière et met l’accent sur la démarche à suivre à travers deux grandes filières : le transport et la logistique et les métiers de la petite enfance qui recrutent et offrent de belles perspectives de reconversion.

- SOMMAIRE -

Les nombreux témoignages de ce numéro en sont les illustrations.

> La Maison de l’Orientation……………………………………………………………………………………………………………………………………………….… p. 2 > Actualité : la reconversion professionnelle............................................................................................................................. p. 3 à 7 > Un sujet, deux points de vue : VAE ou pas VAE ?................................................................................................................... p. 7 > Les métiers de la logistique et du transport…………………………………………………………….…………………………………………….……. p. 8 à 11 > Les métiers de la petite enfance.………………………………………………………………...…………………………………………...………............... p. 12 à 15 > Un parcours significatif........…………………..……………………………………………………..…............………………………………………………….….. p. 16 > Actualité : le campus connecté…………………………………………..………………………………………....…......……………………………………..... p. 17 à 19

La Maison de l’Orientation La Maison de l’Orientation est un service public gratuit porté par l’Agglomération du Choletais, en partenariat avec Mauges Communauté, la Région et le Département. La Maison de l’Orientation vous accueille au 4 rue Travot à Cholet. Des permanences sont assurées dans les communes de Beaupréau, Chemillé, Saint-Florent-le-Vieil et Vihiers. Infos au 02 44 09 26 60 ou maisondelorientation@choletagglomeration.fr

Pour toutes vos demandes : journaldelorientation@choletagglomeration.fr Numéro spécial

ISSN 2779-8224

Le Journal de l’Orientation est un journal gratuit d’information diffusé sur l’ensemble des communes de l’Agglomération du Choletais et de Mauges Communauté, réalisé par l’Agence pour la Promotion du Choletais : 16 avenue Maudet - 49300 Cholet - Tél. : 02 44 09 25 20

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synergences-hebdo@choletagglomeration.fr

Une : Direction de la Communication Ville de Cholet-AdC/photo Shutterstock et Pixabay

Directeur de la Publication : Patrice Brault

Photos : Laurence Guittet, Synergences hebdo, Shutterstock et Pixabay

Directrice de la Rédaction : Séverine Chiron

Impression : Riccobono - 44810 Héric

Rédaction :

Distribution : Adrexo - 49280 La Séguinière

John Davis, Laurence Guittet

Tirage : 100 000 exemplaires

Maquette : Lucie Brochard

Dépôt légal : à parution

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Les études convergent : la part d’actifs ayant un projet de reconversion ne cesse de croître. Par exemple, dans la 2e édition de son baromètre de la formation et de l’emploi diffusé en janvier 2021, Centre Inffo indique : « L’année 2020 aura été inédite sur le plan professionnel pour beaucoup d’actifs et le sujet de la reconversion à l’aune de ces bouleversements prend de plus en plus d’ampleur. Ainsi, un actif sur cinq est actuellement dans un processus de reconversion professionnelle. Au final, les personnes qui sont en reconversion et celles qui envisagent une reconversion professionnelle représentent 47 % des actifs français ».

Actualité :

La reconversion professionnelle La crise sanitaire a donné une impulsion nouvelle qui doit amener les actifs à développer leurs capacités d’adaptation pour accroître leur résilience. Depuis quelques années, la reconversion professionnelle n’est plus considérée comme un échec, mais plutôt comme un nouveau départ, un choix volontaire pour reprendre sa vie en main. Elle est aussi une véritable alternative à une perte d’emploi, en raison de mutations technologiques ou économiques. Néanmoins, les salariés ayant un projet de reconversion rencontrent de multiples barrières à leur concrétisation : > difficulté à traduire une envie de reconversion en projet concret,

de vie et d’accéder à une offre de formation en proximité, > méconnaissance des dispositifs pour financer leur reconversion, > difficulté à mobiliser les acteurs de la chaîne d’un projet de reconversion (CEP, centres de bilan de compétences, prestataires de formation, Transitions Pro, etc.). Pour maximiser ses chances d’une reconversion professionnelle réussie, il faut notamment avoir du temps, se faire accompagner, sécuriser son parcours via le recours à des dispositifs adaptés, et viser un métier qui recrute localement.

> nécessité de rester implantés dans leur bassin

Vous êtes dans « le brouillard », sans idée d’orientation ou bien vous avez simplement envie et/ou besoin de changer de vie professionnelle ? Vous hésitez entre plusieurs métiers, plusieurs formations ? Vous avez besoin d’en parler avec un professionnel ? Vous souhaitez réaliser des enquêtes, des immersions professionnelles pour être sûr de ne pas vous tromper ?

Par où commencer ?

Et pourquoi pas un bilan de > Pensez à rechercher de l’information sur le site compétences ? Internet du Carif Oref ! https://www.choisirmonmetier-paysdelaloire.fr/ Il vous permettra de vous renseigner sur les métiers et les formations, mais aussi de faciliter la rencontre avec des professionnels via la fonction « Rencontrer un pro ». > Pensez au service de conseil en évolution professionnelle ! https://mon-cep.org/ Gratuit et confidentiel, ce service permet de bénéficier d’un accompagnement individualisé pour valider son projet professionnel et identifier son plan d’actions. Ce service peut être une première étape avant de réaliser un bilan de compétences, si besoin.

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Transitions Pro, c’est quoi ?

Cette prestation payante, finançable par les droits acquis au titre du Compte Personnel de Formation, permet de faire le point sur son parcours, d’identifier son profil, ses compétences et potentiels, afin de construire son futur professionnel. Vous êtes prêt à vous lancer ? Vous avez choisi votre futur métier et la formation qui vous y conduira ? > Contactez alors Transitions Pro Pays de la Loire afin d’être accompagné gratuitement dans la mise en œuvre de votre projet. Vous serez conseillé pour construire un parcours de formation personnalisé et optimisé en vue de présenter votre demande de financement et, ainsi, maximiser vos chances de réussir votre reconversion.

Lancée en janvier 2020, l’association paritaire Transitions Pro accompagne la reconversion des salariés en CDI, CDD, intérim ou intermittent du spectacle, sous contrat de droit privé et quelle que soit la branche professionnelle d’appartenance. Pour cela, Transitions Pro finance le congé de formation, appelé PTP « Projet de Transition Professionnelle ». Ce dispositif permet de sécuriser le salarié dans sa transition en prenant en charge le coût de la formation, sa rémunération et des frais annexes selon la réglementation en vigueur. Pour aider les salariés dans la construction de leur parcours de formation personnalisé et le montage du dossier de demande de financement, Patricia Louis vous accompagne dans les territoires de l’Agglomération du Choletais, Mauges Communauté et la Communauté de Communes du Pays de Mortagne lors de trois permanences. Cet accompagnement est gratuit et confidentiel. Il peut permettre de préparer une entrée en formation en certifiant vos connaissances et compétences actuelles (dispositif Cléa : https://www.certificat-clea.fr/).

Infos : Transitions Pro Pays de la Loire www.transitionspro-pdl.fr Tél. : 02 40 20 28 00 Prise de rendez-vous par téléphone ou directement depuis votre espace personnel depuis l’onglet « mes échanges »

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Actualité :

La reconversion professionnelle Le Groupement d’Employeur pour l’Insertion et la Qualification Vous souhaitez vous former dans le secteur du BTP, du tertiaire, de la logistique ou encore de l’industrie ? Le Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification, GEIQ PRO 49, implanté dans le Choletais, vous propose un contrat de formation en alternance au sein d’une entreprise du territoire. Vous êtes débutant dans un métier qui vous motive, le GEIQ PRO 49 adapte le plan de formation en fonction de votre parcours et vous accompagne afin de sécuriser votre intégration et qualification. Partenaire de Réactive 49, le GEIQ PRO 49 accompagne également les projets de formation de personnes en situation de handicap.

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Infos : Angélina Trichet, chargée de recrutement et d’accompagnement, Tél. : 02 41 68 96 76 a.trichet@geiqpro49.fr Pour consulter les offres : www.geiqpro49.fr

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Actualité :

La reconversion professionnelle Mon CPF m’ouvre des droits pour me former, il me permet de développer mes compétences ! de l’Administration et de la Fonction Publique (DGAFP) : www.fonction-publique.gouv.fr

1. Le CPF, c’est quoi ? Le Compte Personnel de Formation (CPF) permet à toute personne, dès son entrée sur le marché du travail, d’acquérir des droits à la formation professionnelle, mobilisables à son initiative tout au long de sa vie active. Le CPF a remplacé le Droit Individuel à la Formation (DIF) le 1er janvier 2015, avec reprise des droits acquis sur ce dernier, dans la limite de 120 heures. Depuis 2019, tous vos droits acquis sont automatiquement convertis en euros sur votre CPF. Le CPF est attaché à la personne, et non pas au contrat de travail ou au statut. Ainsi, en cas de perte d’emploi, de changement d’emploi ou de statut, quel que soit le motif de rupture, les droits crédités demeurent intégralement acquis.

2. Comment est alimenté le CPF ? Le CPF est alimenté au regard d’heures de travail effectuées par le salarié. Les heures acquises avant le 1er janvier 2020 sont converties en euros à raison de 15 € par heure. Depuis le 1er janvier 2020, votre compte est automatiquement crédité en euros. Cette inscription de votre crédit annuel s’effectue en fin de 1er trimestre pour les droits de l’activité salariée de l’année précédente Depuis 2020, les salariés du secteur privé, à temps plein ou à temps partiel de plus de 50 %, acquièrent des droits de 500 € par an pour se former, plafonné à 5 000 € (ce montant peut atteindre 800 € par an pour certains salariés ayant un faible niveau de qualification, plafonné à 8 000 €). Si le temps de travail est inférieur à 50 %, ces montants sont calculés proportionnellement au temps de travail. Concernant les agents du secteur public, vous trouverez les informations sur le site de la Direction Générale

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3. Où consulter Mon CPF ? Sur le site officiel : moncompteformation.gouv.fr, chaque personne dispose d’un espace personnel sécurisé. Chaque personne peut activer son compte, qu’elle soit ou non entrée sur le marché du travail. Ce site permet : • d’accéder aux informations du compte (par exemple : le crédit en euros enregistré), • d’obtenir des informations sur les formations éligibles, qui peuvent être financées avec le CPF, • d’avoir un premier niveau d’information sur des financements complémentaires au CPF pour couvrir les frais de formation, • d’avoir accès à des services numériques en lien avec l’orientation ou la réorientation professionnelle, le Conseil en Évolution Professionnelle (CEP).

4. À quoi me servent mes droits CPF ? Ils me permettent de financer une formation éligible, répertoriée sur mon espace personnel : MonCompteFormation. Il s’agira : • de formations reconnues, qualifiantes ou certifiantes, • d’actions permettant une Validation des Acquis de l’Expérience (lire p. 7), • de formations dispensées aux créateurs ou repreneurs d’entreprises, • du bilan de compétences.

pour financer une formation qui les intéresse, et qui correspond à leur projet professionnel validé (c’est-àdire construit, approfondi, tenant compte du marché du travail et de l’accès à l’emploi). Cette formation doit être inscrite sur mon espace personnel de : MonCompteFormation. La demande se fait directement sur le site. Trois possibilités pour financer une formation : • le coût de la formation est entièrement couvert par votre compte CPF, • le coût de la formation est partiellement couvert par votre compte CPF et vous financez le reste à charge, • le coût de la formation est partiellement couvert par votre compte CPF et vous sollicitez un abondement auprès de Pôle emploi. Il convient alors de s’entretenir avec votre conseiller référent Pôle emploi. Dans le troisième cas, si le projet professionnel répond aux critères de validation décrits ci-dessus, la prise en charge financière est acceptée par Pôle emploi et l’inscription en formation est automatiquement réalisée.

Infos et modalités : MonCompteFormation.gouv.fr pole-emploi.fr Mobilisez votre CPF, utilisez vos droits pour vous former et pour évoluer, découvrez les formations éligibles sur votre espace personnel. Nicolas Genève Directeur Pôle emploi Cholet

5. Quelle utilisation de Mon CPF pour les demandeurs d’emploi ? Les demandeurs d’emploi peuvent utiliser leur CPF

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Le CEP est un accompagnement dont on peut bénéficier à différents moments de sa vie professionnelle.

Le Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) est utile pour se réorienter ou pour évoluer professionnellement, et plus globalement, avec la finalité de s’épanouir dans un nouveau métier et/ou un nouveau secteur d’activité. Le Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) permet de : • faire le point de sa situation et de ses souhaits de changement, • identifier ses compétences, ses atouts, ses aptitudes, ses motivations, • obtenir des informations et développer sa connaissance du marché du travail local, • approfondir et construire un projet professionnel réalisable, • envisager un parcours de formation professionnalisant ou qualifiant, • se projeter dans une activité indépendante. Chaque personne inscrite à Pôle emploi peut compter

sur un conseiller référent (identifié dans Mon espace personnel) qui l’accompagne dans cette démarche. Cet accompagnement se déroule au cours de différents entretiens. Ainsi, tenant compte des besoins, le conseiller informe la personne suivie de l’offre de services disponible afin de mobiliser les actions les plus utiles, et notamment : • ateliers conseils, • prestation d’appui à la construction d’un projet professionnel, • prestation de valorisation des compétences,

d’évaluations d’habiletés pour des postes en recrutement, autant d’évènements organisés régulièrement au sein de Pôle emploi et transmis par courriel via la newsletter « Qui Recrute, Qui Forme ». Dans des moments de questionnements quant à son avenir, face à la multitude de métiers et de voies possibles, cet accompagnement et ces services visent à conseiller, à aider à prendre des repères, à rassurer et à reprendre confiance, à valoriser ses compétences, à donner envie de se mobiliser et de saisir des possibilités pour rebondir.

• documentations et sites spécialisés, • périodes de découvertes en entreprise, • accès à des applications de l’Emploi Store de Pôle emploi sur les thèmes « Choisir un métier » ou « Se former ».

Pascale Sicard Psychologue du travail Pôle emploi Cholet

Par ailleurs, avec l’appui de son conseiller référent, chaque personne peut saisir des opportunités de découvertes de métiers, de rencontres d’employeurs,

Un sujet, deux points de vue : VAE ou pas VAE ? Valider ses acquis pour obtenir un diplôme : utile ou non ?

Se prouver à soi même que l’on est capable… Se faire reconnaître au travail… Permettre une évolution salariale, professionnelle… Faciliter sa recherche d’emploi… Autant de bonnes raisons de faire valider ses acquis ! La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) permet d’obtenir un diplôme, un titre à finalité professionnelle ou un certificat de qualification correspondant à son expérience professionnelle. La VAE est ouverte à tous : il n’y a aucun critère d’âge, de statut (salarié, artisan, bénévole, travailleur indépendant, intérimaire, etc.) ou encore de niveau de formation requis. La seule condition est de justifier d’une année au minimum d’expérience professionnelle présentant un lien direct avec le contenu et le niveau du diplôme visé.

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Les compétences acquises au fil des années (dites « apprises sur le tas ») sont ainsi valorisées au même titre que si vous les aviez acquises par une formation équivalente. Face à des parcours professionnels de plus en plus changeants, évolutifs, la VAE est donc un bon moyen de se sécuriser !

Faire une VAE ou faire une formation : que choisir ? Attention à la confusion ! En effet, ces démarches ne répondent pas au même objectif. Alors que la VAE permet de valider des compétences déjà acquises du fait de ses expériences, la formation permet quant à elle de développer des compétences nouvelles pour évoluer ou se reconvertir.

Il se peut néanmoins qu’une reconversion s’appuie sur des compétences déjà acquises mais avec le besoin de les renforcer et/ou d’en développer des nouvelles. On parle alors de VAE hybride, combinée à de la formation ! Pour tout savoir sur la VAE (étapes, financement, accompagnement), participez à une réunion d’information organisée par Transitions Pro Pays de la Loire. En partenariat avec le Conseil régional des Pays de la Loire, elle s’adresse à toutes et tous, salariés et demandeurs d’emploi. Infos et inscriptions : www.transitionspro-pdl.fr Tél. : 02 40 20 28 00

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Les métiers de la logistique et du

transport

Avec plus de 5 000 emplois dans le Grand Choletais, cette filière offre de belles perspectives.

L’AFPA de Cholet

« Le centre “ transport/logistique ” de l'AFPA de Cholet est le premier acteur portant la formation des adultes sur ce secteur. Notre réseau d’entreprises partenaires nous permet aujourd’hui d’accompagner 350 retours à l'emploi par an dans le département. » Thomas Trilleaud Directeur du centre stratégique national des travaux publics de Doué-la-Fontaine et du centre transport/logistique de Cholet

Les formations qualifiantes Financement :

Nos plateaux techniques sont identiques aux structures de nos entreprises partenaires pour une meilleure intégration à l’emploi.

Conseil régional, Pôle emploi, CPF, Transitions Pro

Prescripteurs : Pôle emploi, le Département, la Mission locale, Cap Emploi

Titre Professionnel (TP) Mécanicien en maintenance de véhicule (poids lourd, autocar, utilitaire) au centre de Doué-en-Anjou

Métiers de la logistique

Niveau CAP

Niveau Bac

TP PCE - max 280 h

Agent magasinier

Niveau CAP

Niveau Bac

Conducteur livreur sur

Préparateur de commandes en entrepôt

Métiers du transport

véhicule léger (permis B) Technicien

TP CLVUL - max 250 h Exploitant

en logistique d’entreposage

Conducteur poids lourd

en transport

TP TLE - max 665 h

sur porteur (permis C)

routier de

TP CTRMP - max 434 h

marchandises

Conducteur poids lourd

TP ETRM max 660 h

TP AMAG - max 525 h sur semi-remorque (permis EC) TP CTRMTV - max 280 h

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City’Pro City’Pro Marionneau, entreprise vendéenne de plus de 70 ans expérimentée dans le domaine de la formation professionnelle, propose des formations dans le domaine des transports, la logistique et la sécurité. City’Pro forme plus de 7 000 personnes par an, aux métiers d’agent de sécurité, enseignant à la conduite, taxi, Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité (CACES®) Bâtiment et Travaux publics/industrie/logistique, permis poids-lourds et autocars, métiers de la logistique, Sauveteur Secouriste du Travail (SST), Habilitation électrique. City’Pro est la charnière entre les entreprises qui recrutent et les personnes désireuses d’évoluer professionnellement, envisageant une reconversion ou tout simplement une remise à niveau. Avec une implantation des centres de formation à Saint-Herblain/Montoir-de-Bretagne (44), Cholet (49) et Belleville-sur-Vie (85), l’organisme est en mesure d’accompagner les entreprises et artisans du bassin choletais et même, plus largement, Nord Vendée et Deux-Sèvres. Les conseillers en formation et assistantes ont la capacité d’accompagner les projets en contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation, Transitions Pro, utilisation du Compte Personnel de Formation.

En relation permanente avec Pôle emploi, la Mission locale, le Relais pour l’emploi, Cap emploi, City’Pro sait également écouter et accompagner personnellement chaque projet. Centres de formation et CFA, vous pouvez envisager chez City’Pro des formations très courtes, mais aussi viser des formations diplômantes, qualifiantes, reconnues auprès des professionnels qui recrutent.

Infos et inscriptions : City’Pro 11 rue de la Blanchardière à Cholet Ouvert du lundi au vendredi Aurélia Arnaud au 02 41 62 12 60 ou aurelia.arnaud@city-pro.info Sébastien Benetreau au 06 01 62 23 98 ou sebastien.benetreau@city-pro.info

Conducteur d’autocars grand tourisme - Richou Être conducteur de car, c’est faire le choix d’un métier alliant les relations humaines, la découverte et le plaisir de conduire. Pour l’exercer, il faut être titulaire d’un permis de conduire D et d’une FIMO (formation initiale minimale obligatoire) de transport routier de voyageurs, obtenus par exemple grâce à un titre professionnel d’une durée de 3 mois et ce, dès 18 ans. Le métier de conducteur de car offre des perspectives d’évolution très intéressantes. Après avoir débuté par des activités scolaires et régulières, la profession donne la possibilité d’évoluer vers les métiers de conducteur de car grand tourisme, spécialité souvent méconnue du grand public. Alors, un conducteur de car grand tourisme, c’est quoi ? C’est un conducteur qui va avoir l’opportunité par ses missions, de voyager en France et à l’étranger. Nos cars

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tout confort sont aux quatre coins de l’Europe pendant la saison touristique. Durant ces séjours, les conducteurs sont les garants de la réussite des voyages. Ils sont le lien entre les clients, les restaurants, les hôtels, les activités et doivent faire en sorte que le séjour soit un moment inoubliable pour les clients. Véritables ambassadeurs de l’entreprise, leur autonomie leur permet de prendre des initiatives, d’agrémenter les voyages en proposant des détours par des sites remarquables et de commenter les régions qu’ils traversent. Pour mener à bien leurs missions, nos pilotes doivent être dotés d’une forte capacité relationnelle, commerciale et faire preuve de curiosité. Alors, vous aimez le voyage et la conduite ? N’hésitez plus une seconde, rejoignez-nous !

En accompagnant les clients pendant les voyages, les conducteurs profitent des prestations hôtelières, de la restauration et des excursions.

Infos : Léo Chalopin Responsable Ressources Humaines Richou voyages 26 rue Sadi Carnot à Cholet BP 60445 Tél. : 02 41 65 99 85 www.richou-voyages.fr

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Les métiers de la logistique et du

transport

Témoignages : ils ont osé ! Anne Rotureau, conductrice et tutrice - Brangeon Transports et logistique Cholet

Après une première expérience auprès de personnes âgées en Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD), Anne Rotureau décide, pour des raisons liées aux conditions de travail, de changer de voie. Un contact avec l’AFPA en 2007 où on lui propose une

réunion d’information sur les métiers et des rencontres avec des professionnels la décide à franchir une étape. Après un rendez-vous avec le Groupement d’Employeur pour l’Insertion et la Qualification (GEIQ) Transport, Anne se lance dans une nouvelle formation qui lui rappelle que, enfant déjà, elle aimait conduire les tracteurs dans l’exploitation familiale. Elle passe deux titres professionnels : poids lourd et super poids lourd, et intègre l’entreprise Brangeon où elle avait effectué des stages. Anne Rotureau préfère faire de la zone courte, ce qui lui permet d’allier travail et vie de famille. « Il faut, en effet, savoir jongler avec trois enfants et un emploi du temps bien chargé mais les horaires sont assez réguliers, ce qui permet une meilleure organisation » souligne-t-elle. En tant que femme, elle ne perçoit pas de difficulté à travailler dans un univers masculin car c’est un secteur en pleine évolution et qui se féminise. Mais elle ne

cache pas non plus qu’il faut avoir du caractère, savoir s’imposer, être autonome et se faire confiance. Depuis six-sept ans, Anne endosse une casquette supplémentaire. Elle est devenue tutrice. Elle accompagne ainsi les nouveaux arrivants et est à leurs côtés dès qu’ils en ont besoin. « C’est valorisant cette évolution » souligne-t-elle. Pour Anne, le métier de conductrice est « à découvrir car il souffre souvent d’a priori ». Aujourd’hui, conduire un camion n’est plus aussi compliqué qu’avant mais, bien sûr, il faut être vigilant et rester attentif à la route et ses dangers. C’est aussi un métier de contact où la solidarité est présente et l’épanouissement réel.

Son conseil : « Venir découvrir le métier, mettre de côté les idées préconçues et, pourquoi pas, se lancer dans l’aventure. »

Séverine Guilloteau, conductrice de car scolaire en reconversion - Transports Augereau

Séverine Guilloteau travaillait dans la chaussure depuis 17 ans, un secteur fortement touché par la délocalisation, quand elle s’est retrouvée sans activité. Après un quatrième enfant, elle occupe un poste d’aide à domicile pendant sept ans. Mais vient l’envie de changer. Chaque week-end, elle a l’habitude de faire des déplacements de plus ou moins longue distance pour accompagner ses enfants dans leurs activités sportives et prend goût à ces trajets. Elle s’interroge alors sur les métiers du transport.

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Elle se fait accompagner par Pôle emploi et Retravailler dans l’Ouest pour s’assurer de cette reconversion puis, se lance dans une formation qu’elle effectuera chez City’ Pro à Cholet. Une période de formation s’étale d’octobre à décembre où elle effectue des tests en géographie, sur la sécurité mais aussi en conduite de véhicule pour que l’on vérifie ses aptitudes et son attitude. Puis, vient une visite médicale professionnelle, l’obligation de repasser le Code de la route, un apprentissage en conduite et une FIMO (Formation Initiale Minimale Obligatoire) transport pour apprendre le règlement national et international. Finalement, en décembre, après les cours théoriques, quelques heures de conduite sur autocar et de nouveau des tests de vérification des connaissances, Séverine Guilloteau valide sa formation. En janvier, elle repère une annonce chez le transporteur Augereau, dépose sa candidature et, le lendemain soir, obtient le poste. Son contrat commence dès février. Séverine est chargée du ramassage scolaire de 6 h 45 à

8 h 20 puis reprend de 16 h à 18 h 35 sur un trajet régulier en campagne. Entre-temps, elle peut effectuer des trajets scolaires pour des activités diverses : piscine, sport… Son planning est établi à la semaine et la feuille de route pour la journée est reçue la veille. Séverine est pleinement satisfaite de cette expérience. Elle a apprécié la formation et la disponibilité des formateurs qui l’ont accompagnée. Elle se sent épanouie dans l’entreprise Augereau grâce à l’accueil reçu, et sait pouvoir compter sur ses collègues. Dans son métier, elle confie que le calme, la politesse et le respect sont indispensables. En cas de difficulté avec un enfant, le mieux est de ne pas réagir, faire remonter l’information et attendre l’intervention d’un intermédiaire.

Son conseil : Suite à sa reconversion réussie : « il faut tenter sa chance, la porte est ouverte à tous dans le transport. »

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Gérard Brevet, conducteur zone longue - Transports Raud-Groupe Mousset

Gérard Brevet a décidé de se reconvertir dans le domaine du transport. Sa carrière professionnelle avait pourtant débuté en tant que prothésiste dentaire après un CAP, un Bac puis un BTMS à la Chambre des métiers de Rennes. Pendant 25 ans, il exercera cette profession. Puis un jour, il prend conscience qu’il n’a plus de plaisir, plus d’envie de poursuivre dans cette voie. Il entame alors une démarche intéressante et consulte les secteurs d’activité qui ont des be-

soins pour s’interroger sur ce qui pourrait lui convenir. Il prend aussi rendez-vous à Pôle emploi et s’inscrit dans les agences d’emploi. Pendant cette recherche, il travaille en intérim durant 14 mois dans une entreprise de menuiserie où il est amené à aller sur des chantiers et se plaît à échanger avec les conducteurs qui viennent livrer. Le transport lui apparaît alors comme une évidence sachant qu’il avait déjà passé ses permis au cours de son service militaire. Il contacte le Groupement d’Employeur pour l’Insertion et la Qualification (GEIQ) Transport. Un véritable soutien, riche en conseils et qui l’accompagnera dans sa démarche. On lui propose une rencontre avec les Transports Raud-Groupe Mousset. S’enchaînent alors une visite de l’entreprise et un premier entretien, avant un second avec City’ Pro et un test de conduite. Finalement, il signera un contrat avec le GEIQ et Transports Raud-Groupe Mousset pour suivre une formation auprès de City’ Pro pendant trois mois, puis six mois en entreprise. Le 1er juin, la Formation Initiale Minimale Obligatoire (FIMO) en poche, il intègre les Transports Raud-Groupe

Mousset, en binôme avec un conducteur pour s’imprégner des méthodes de l’entreprise, tant en conduite qu’en matière de sécurité. Ce qu’il aime chez son employeur, c’est la véritable culture d’entreprise. Gérard sait qu’il peut appeler son supérieur si un problème se pose, que le formateur vient voir les équipes régulièrement pour faire le point et s’assurer des connaissances. Il a conscience aussi qu’il est l’image de la société quand il livre un client et que son travail est un métier de contact où le sérieux et la sécurité sont indispensables. Il a choisi de faire de la zone longue mais ne se sent pas seul car il est toujours en contact avec des personnes. Aujourd’hui, il se sent épanoui, satisfait de ce choix.

Son conseil : « Si on veut partir dans cette voie, il est essentiel d’appeler le GEIQ Transport pour discuter et ne pas oublier que c’est un métier de contact où l’on représente son entreprise. »

Laurent Gabillaud, responsable parc - Antoine distribution

Même si la vie l'a conduit sur les routes en tant que conducteur zone longue, Laurent Gabillaud, responsable parc chez Antoine Distribution, a suivi un parcours avec beaucoup de virages. Originaire de la région parisienne, Laurent engage une formation en mécanique automobile mais travaillera pour l'entreprise Bosch en tant que vendeur magasinier. L'envie de bouger le tenaille et il saisit une opportunité pour partir à l'étranger où il optera pour de la vente immobilière pour une clientèle française, parcourant ainsi les îles de Malte, Rhodes, les Canaries. Puis il s’ar-

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rête en Guadeloupe où il apprendra sur place la technique pour être monteur dans le secteur de la lunette. En 1998, l'éloignement de la famille le décide à revenir en métropole où il accepte de travailler en magasin pour vendre des lunettes. Parallèlement, sa passion du sport couplée au savoir qu'il transmet lui donnent envie d’obtenir le niveau BAC avec une formation ERP1/ IGH1 (formation sécurité incendie) et un projet Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (BPJEPS) qui n’aboutira finalement pas. De nouveau, un virage. Laurent accepte un poste de responsable dans une boutique de prêt-à-porter pendant quatre ans. Il constate alors qu'il aime transmettre ses connaissances et son savoir aux jeunes apprentis. De retour dans la région parisienne, dans le domaine de la sécurité et de l'incendie, il occupe un poste en tant que responsable d'équipe qui l'amène à sillonner la France pour délivrer ses compétences techniques. En 2008, Laurent arrive à Cholet et analyse les secteurs porteurs d'activité. Le monde du transport l'attire et l'expérience de la route, découverte lors de son précédent emploi, le pousse à se lancer dans l'aventure. Un projet bien ficelé, une formation de conducteur poids lourds à l'AFPA et des stages lui permettent

d'obtenir deux titres professionnels. Après un premier emploi chez Antoine Distribution où il décide de faire de la zone longue de nuit, puis un autre contrat chez un second transporteur, en 2011, il réintègre Antoine Distribution comme conducteur régional. L'entreprise lui donne la possibilité d'évoluer et de devenir aussi tuteur, puis d’effectuer une formation en tant que formateur chez Forget Cholet, accompagné des autres formateurs du groupe Antoine. En 2018, il devient responsable du parc Antoine. Son travail consiste à veiller les installations techniques, mettre en place les consignes de sécurité, suivre les véhicules, gérer les constats, tenir à jour des fichiers tout en maintenant une relation avec les chauffeurs. Ses qualités : l'organisation, l'écoute, la transmission des savoirs. Au final, ce parcours semé d'expériences diverses lui permet de mettre au service de son travail toutes les compétences acquises au fil des années. Aujourd'hui, la boucle est bouclée, Laurent se dit complètement épanoui dans son métier et souhaite poursuivre dans cette voie.

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Les métiers de la petite Quels plus beaux métiers que ceux qui permettent d’accompagner les jeunes enfants dans les premières années de leur vie ! Il en existe une multitude dans le secteur de la petite enfance, couvrant un spectre qui va de la santé à l’éducation. Côté accueil individuel, les assistants maternels reçoivent les enfants à leur domicile. Côté accueil collectif – qu’il soit public ou privé – la pluridisciplinarité est au cœur des équipes : titulaires de CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance (AEPE), auxiliaires de puériculture, éducateurs de jeunes enfants, puéricultrices, cadre de santé. Dans les Relais Petite Enfance

enfance

(ex-Relais Assistants Maternels), les conseillères en économie sociale et familiale peuvent exercer, alors que les Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem) accompagnent les jeunes enfants durant leurs premières années de scolarité en maternelle. Ces nombreux métiers, avec dans certains cas des passerelles, permettent aux professionnels d’évoluer dans leur carrière, d’accéder à des postes à responsabilités, ou encore de changer de milieu professionnel. Si le plaisir d’exercer un métier au contact des enfants est de rigueur, il serait réducteur de le considérer comme suffisant. Travailler avec les enfants, c’est s’inscrire dans un champ professionnel où le relationnel tient une part très importante. Il est nécessaire d’être

à l’écoute des besoins des parents, de pouvoir les accompagner dans leurs questionnements et de leur parler avec simplicité de la vie de leur enfant au sein du lieu d’accueil. Le travail d’équipe est aussi au cœur des pratiques et la complémentarité est une richesse pour les professionnels comme pour le public accueilli. Quelques qualités sont essentielles : la pédagogie, la patience, la créativité, le sens de l’observation, l’adaptabilité, le dynamisme… Alors oui, les métiers de la petite enfance sont exigeants, et ils sont tout autant passionnants. Sébastien Pouvreau Chef de service Petite enfance à la Ville de Cholet

Les formations de la petite enfance dans le territoire CAP AEPE (Accompagnant Éducatif Petite Enfance)

Bac Pro ASSP (Accompagnement Soins et Services à la Personne)

Lycée Jeanne Delanoue IRSS (prépa concours)

Lycée Jeanne Delanoue Lycée Julien Gracq

Bac ST2S (Services et Technologies de la Santé et du Social)

Diplôme d’Etat (DE) Aide-soignant

Lycée Jeanne Delanoue Lycée Julien Gracq

IFAS Lycée Jeanne Delanoue IFSI / IFAS Lycée Julien Gracq IRSS (prépa concours)

Atsem (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles)

Éducateur / Éducatrice de jeunes enfants

IRSS (prépa concours)

IRSS (prépa concours)

Auxiliaire de puériculture IRSS (prépa concours)

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Puériculteur / Puéricultrice Diplome d’infirmier IFSI Puis école de puériculture (CHU Angers)

Journal de l’Orientation


Céline Moreau, puéricultrice cadre de santé

Originaire de Cholet, Céline passe un Bac scientifique au lycée Europe. Son souhait étant de travailler avec les enfants, elle passe les concours d’éducatrice de jeunes enfants. N’ayant pas réussi les sélections, elle entre alors à l’école d’infirmière (IFSI) où elle alterne cours théoriques et stages. Elle y découvre un métier passionnant où le rapport à l’autre, adulte ou enfant, est primordial. Elle a aussi l’opportunité de vivre une expérience à l’hôpital de Nice auprès d’enfants malades. En 2002, elle obtient son diplôme d’infirmière et quitte Cholet pour des raisons familiales. Elle intègre l’hôpital de Chartres où s’ouvre un pôle femme/enfant, dans le service pédiatrie-néonatalogie, et y exerce pendant cinq ans. Cependant, son désir de devenir puéricultrice la

pousse à retourner à l’école de puériculture de Versailles, dans le cadre de la formation professionnelle, ce qui lui permettra, du fait de son expérience, d’axer son stage sur l’extra-hospitalier, à savoir les crèches, la Protection Maternelle et Infantile (PMI), la maternité. Un an passe, Céline obtient son diplôme et repart à Chartres. En 2009, la famille revient dans la capitale des Mauges et Céline prend la décision de postuler au service Petite enfance de la Ville de Cholet pour mettre à profit son expérience de l’extra-hospitalier car elle souhaite, par ailleurs, s’éloigner de la pratique du soin hospitalier. Elle occupera un poste de directrice de crèche en remplacement à l’Île aux enfants, puis un poste fixe à l’ouverture de Pomme Cannelle. L’accueil dans un lieu de vie, l’accompagnement à la parentalité, le travail en partenariat et un nouveau versant du métier, le management des équipes, sont des missions qui la confortent dans son choix d’exercer dans les lieux d’accueil de jeunes enfants. En 2013, elle saisit une opportunité pour devenir coordinatrice petite enfance à la Ville de Cholet. Souhaitant acquérir de nouvelles connaissances et développer ses compétences sur ce nouveau poste, en 2017-2018, elle obtient le certificat de coordonnateur de petite enfance et présente un dossier pour obtenir l’équivalence de cadre de santé. Elle passera ensuite le concours de la fonction territoriale en 2018. Aujourd’hui, son domaine d’exercice est éloigné du

milieu hospitalier, cependant ses compétences premières d’infirmière sont toujours d’actualité : l’accompagnement, le prendre soin… auprès des enfants, des familles et des agents. La motivation de Céline transparaît dans ses propos, lorsqu’elle détaille son parcours riche et diversifié. Elle souligne le fait que son métier en perpétuel mouvement s’assortit d’évolutions des techniques, des pratiques, où il faut bien sûr être auprès de l’enfant mais également la famille. Le travail en équipe est également très présent : « On n’accompagne plus l’enfant comme il y a dix ans. On est plus attentif à la demande des parents. On porte une attention à chaque enfant, à ses besoins, on lui laisse plus d’autonomie, il est accompagné dans le respect de son individualité ».

Son conseil : Pour s’épanouir professionnellement, il faut en avoir envie, être prêt à se remettre en question et s’inscrire dans une dynamique. Avec du recul, Céline pense que le fait de prendre le temps d’exercer avant de se professionnaliser, au lieu de le faire aussitôt après ses études, permet d’affiner ses projets, de concrétiser ses envies et d’axer sa formation de manière plus précise.

Nathalie Gueguen, Atsem à l’école maternelle La Bruyère à Cholet lement le soir, au calme et parfois très tard. Au bout d'un an, elle obtient son CAP. Elle entre alors à la Ville de Cholet en charge du ménage et de l'animation de la pause méridienne dans les écoles, puis effectue quelques remplacements en tant qu'Agent territorial spécialisé des écoles maternelles (Atsem) et se voit proposer rapidement un poste en 1998. Depuis 21 ans, elle travaille à l'école La Bruyère et s'occupe aujourd'hui de la moyenne et grande section. « Être Atsem, c'est seconder le professeur des écoles. Il faut travailler en binôme. » Nathalie a toujours eu une passion : les enfants. Sa carrière commence pourtant en usine dans le secteur de la chaussure pendant sept ans. Mais au cours d'un congé parental et avec quatre enfants à la maison, Nathalie se renseigne pour changer d'orientation et décide de suivre des cours par correspondance pour obtenir un CAP Petite enfance. Pas facile de mener une formation à distance avec les enfants à la maison… Alors, Nathalie étudie essentiel-

Journal de l’Orientation

Voilà la définition que donne Nathalie de son travail. Son quotidien est rythmé par l’animation des ateliers que lui confie l'enseignant. Dès 8 h, à son arrivée dans l'école, il faut élaborer le planning du service restauration, puis aller dans la classe et seconder le professeur dans ses activités. Il s’agit à la fois de préparer, d’animer, de ranger et de faciliter la mise en place des activités. Les missions d’Atsem consistent aussi à l'accompagnement des enfants à la cantine, leur apprendre à goûter tous les

plats, les aider à acquérir de l'autonomie, les surveiller pendant la récréation et les veiller pendant la sieste avant le retour en classe et de nouvelles activités. Puis, quand les enfants rentrent chez eux, il faut ranger la classe pour les accueillir sereinement le lendemain. Le travail est non-stop car il nécessite d’être à l'écoute et de répondre aux sollicitations des enfants tout au long de la journée, ce qui demande une belle dose d'énergie. Nathalie souligne aussi l'importance des bonnes relations avec les collègues et l'équipe enseignante pour que l'enfant évolue dans un environnement éducatif serein. L'Atsem, aujourd'hui, est reconnu comme un professionnel de la petite enfance et est doté d’un rôle essentiel au sein de l'école pour les enseignants mais aussi les parents. Nathalie observe qu'en plus de 20 ans d'expérience, les comportements ont évolué, que les situations parentales sont parfois complexes et qu'il faut s'adapter. L'échange avec des professionnels ou des stages permettent alors de s'enrichir. Mais pour rien au monde Nathalie ne changerait de métier et se dit toujours aussi épanouie dans son activité.

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Les métiers de la petite

enfance

Sophie Besnard, assistante maternelle à La Plaine

Un Bac Pro Commerce en poche et quelques expériences en usine sans plaisir particulier, Sophie Besnard s'interroge après la naissance de son troisième enfant sur la suite à donner à sa carrière. Après réflexion et concertation avec sa famille, attirée par le secteur de la petite enfance, Sophie suit une formation d'assistante maternelle. Elle accueille d'abord un premier enfant, puis un deuxième, jusqu'à avoir parfois, en roulement, jusqu'à sept enfants entre ceux qui restent à la journée

et ceux qu'elle va chercher le soir après l'école, quand les premiers sont partis. Il faut bien sûr aménager la maison, créer un espace dédié mais aussi savoir varier les activités. Sophie aime son travail, se sent épanouie et surtout pas isolée. La journée est bien rythmée, parfois avec une amplitude horaire importante entre l'accueil, les activités, les repas, les siestes et les promenades. Il y a aussi les rencontres avec d'autres assistantes maternelles qui lui permettent d'échanger, de faire participer les enfants à des jeux de plein air et les habituer à l'activité en groupe et des rendez-vous tous les 15 jours au Relais Petite Enfance. La formation a une place importante dans sa carrière. Elle décide donc en 2013 de passer son CAP Petite enfance en candidat libre. Puis, chaque année, pour s'enrichir personnellement, elle suit des formations diverses : secourisme, langage des signes.

La situation sanitaire a bien sûr bouleversé le quotidien au niveau hygiène et Sophie a dû repenser son organisation pour respecter le protocole. Elle a fait preuve d'imagination en créant des activités pédagogiques adaptées et aujourd'hui, avec tout son matériel, les enfants peuvent continuer à jouer tout en apprenant et en étant protégés. La relation ne s'arrête pas aux enfants. Sophie rédige un cahier de transmission pour les parents et, chaque année, organise deux temps forts de rencontres : l’une en septembre où sont invités les enfants et les parents qu'elle a rencontrés depuis le début de son activité et l’autre, en janvier, pour une galette avec ceux qui sont en garde. Sophie ne se voit pas changer d'activité. Elle précise cependant que l'on ne doit pas exercer ce métier pour l'argent, mais seulement parce que l'on aime les enfants.

Laure Trequattrini, directrice du multi-accueil Les Marmousets à Cholet

Laure Trequattrini sait dès les années collège qu’elle veut travailler auprès des enfants, mais ne sait pas quel métier peut l’intéresser. Elle s’informe alors auprès du Centre d’Information et d’Orientation de son collège et étudie les fiches métiers. Laure passe un Bac Économie et veut intégrer une école à Angers pour passer le diplôme d’éducatrice de jeunes enfants. Elle est cependant sur liste d’attente et on lui conseille de dédier cette année à travailler auprès d’enfants pour acquérir des compétences. Elle cumule alors les expériences (centre de loisirs, classes de neige ou de mer, soutien scolaire, animation en maison de quartier…) et intègre finalement l’école l’année suivante. Elle y vit deux années intenses entre stages et cours, où elle apprend que le métier d’éducatrice de jeunes enfants consiste à faire de l’animation, créer des histoires, faire des activités d’éveil, fabriquer des jeux, mais aussi être sensible à la psychologie de

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l’enfant. Aujourd’hui, des modules sur le management ou le droit sont intégrés dans la formation, ce qui permet d’envisager une perspective d’évolution de carrière. Après deux années de formation, Laure obtient le diplôme d’État d’éducatrice de jeunes enfants. À la suite d’une opportunité, elle quitte la région pour la Bourgogne. Elle trouve un emploi dans une maison d’enfants à caractère social. Là, elle est confrontée à une nouvelle dimension : elle côtoie des enfants avec des troubles psychologiques, des troubles du comportement, parfois dans un contexte de violence. L’équipe est pluridisciplinaire et Laure s’enrichit de cette expérience. Puis, au bout de cinq ans, elle a envie de changer de lieu de travail. Elle va travailler alors dans un centre maternel. C’est un projet nouveau où elle suit des familles monoparentales placées. Après dix ans dans le domaine social où l’expérience est à la fois riche mais aussi complexe, voire violente, en raison de certaines situations rencontrées, elle quitte la Bourgogne pour le Nord de la France et devient adjointe dans une halte-garderie. C’est le retour à la petite enfance. Puis, elle revient dans la région choletaise, d’abord dans une crèche pendant cinq ans et, en 2010, une opportunité lui permet d’intégrer le multi-accueil Les Petits Lutins à un poste d’adjointe. Elle participe au projet éducatif de l’équipe et y retrouve une dimension sociale car l’accueil est multiculturel et il faut parfois aborder des situations particulières.

On lui propose, au bout de cinq ou six ans, de prendre un poste de directrice, mais elle appréhende un peu. Le management, le suivi du budget sont des expériences nouvelles pour elle. Encouragée par sa direction, elle s’engage et, depuis janvier 2019, assure la fonction de directrice du multi-accueil Les Marmousets qui est, à la fois, une crèche et un accueil occasionnel, accessible à tous. Cette expérience lui permet de rester sur le terrain, mais aussi de pouvoir enrichir ses compétences : travail administratif, rencontre avec les familles, gestion d’une équipe, travail collaboratif avec l’adjointe, avec l’équipe administrative… Laure aime à dire que son envie de bouger est essentielle à sa carrière. Elle n’aurait jamais pu rester dans un même lieu, évoluer dans un seul environnement. Toutes ces expériences lui ont été nécessaires pour en arriver à son poste actuel.

Son conseil : « Il faut se lancer, ne pas douter de soi, travailler, accueillir la mobilité comme une chance, profiter des opportunités pour changer de région, voir le positif de chaque expérience et surtout aimer ce que l’on fait. La profession d’éducatrice de jeunes enfants permet de travailler dans des établissements différents et c’est enrichissant. »

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La Maison des enfants : les Mini Pouces à Cholet

Au cœur du Bois d’Ouin, un lotissement calme de Cholet, sur la route de Maulévrier, se niche la Maison des enfants, les Mini Pouces. Ici, huit petits de trois mois à trois ans y sont « comme à la maison » assurent Sandrine Godineau et Clarisse Guichard, les deux responsables, profitant d’un moment de calme : c’est l’heure de la sieste. Sandrine et Clarisse se connaissent grâce à leurs en-

fants. L’une était coiffeuse, l’autre assistante maternelle à domicile. De leur rencontre, leur vient l’idée de créer une maison d’assistantes maternelles. Trois ans d’énergie leur ont été nécessaires pour construire le projet : « ce fut un parcours semé d’embûches administratives, de difficultés pour trouver une maison adaptée et surtout un propriétaire qui accorde confiance et accepte les adaptations nécessaires et respectant des normes très strictes ». Tout cela avec un investissement personnel et financier important. Enfin, la volonté l’a emporté et depuis six ans, Sandrine et Clarisse accueillent huit enfants. Toutes deux agréées assistantes maternelles, elles parlent d’une seule voix pour dire que leur métier est passionnant et le travail collectif enrichissant. Les enfants sont accueillis de 8 h 30 à 18 h dans une maison pensée et adaptée à leurs besoins. Leur quotidien est ponctué de diverses activités : jeux collectifs, musique, chansons ou promenades, et aussi des moments où les enfants vont être dans leur

monde et laisser parler leur imaginaire, toujours sous un œil attentif et bienveillant. Quand arrive l’heure du déjeuner, les enfants profitent d’un privilège rare qui plaît beaucoup aux parents : le repas est cuisiné par Sandrine et Clarisse. Pour ce métier ne laissant pas de temps de pause, qui s’avère fatigant et physique, les deux assistantes maternelles précisent : « il faut être en forme pour vivre au milieu des enfants qui jouent, crient, requièrent de l’attention et révèlent, dès l’âge de deux ans, leur caractère et vous testent au quotidien. Il faut aussi être à l’écoute des parents ». Mais en aucun cas, elles ne regrettent ce choix. Sandrine et Clarisse soulignent l’intérêt du travail en équipe pour elles, mais aussi pour les enfants. Tellement vrai que les enfants les appellent « Tatine » et « Caïsse »… Cette maison des enfants semble bien être la maison du bonheur !

Multi-accueil Pomme Cannelle à Cholet

Le Journal de l’Orientation est allé à la rencontre de trois professionnelles de la petite enfance dans un multi-accueil qui regroupe une halte-garderie de 12 places et une crèche pouvant accueillir 40 enfants. Le multi-accueil fonctionne avec trois équipes accompagnées par Christine Hulin. Marlène, Christine et Vanessa expliquent le parcours qui les a menés à travailler avec des enfants âgés de 0 à 3 ans.

Des voies différentes pour aller vers la petite enfance… Après une formation de prothésiste dentaire puis un passage dans l’agroalimentaire, Marlène ressent l’envie d’aller vers la petite enfance et décide de se réorienter en suivant une formation CAP Petite enfance au lycée Jeanne Delanoue en 2017. Le petit bonus de Marlène pour intégrer la petite enfance  : ses connaissances acquises dans le secteur de l’hygiène et la sécurité. Après diverses expériences dans plusieurs structures, Marlène arrive à Pomme Cannelle en janvier 2021.

Journal de l’Orientation

Vanessa, auxiliaire de puériculture, passe le Bac Pro Accompagnement, Soins et Services à la Personne (ASSP) et effectue des stages auprès de personnes âgées et d’enfants. Son attirance pour la petite enfance se confirme. Elle décide de passer le concours d’auxiliaire puéricultrice qu’elle obtient en 2017. À son retour à Cholet, elle travaille successivement en néonatalogie et en maternité. En mai 2020, elle rejoint l’équipe du multi-accueil. Christine, quant à elle, commence sa carrière comme infirmière et passe par différents services comme les urgences ou une unité de médecine. Lors d’une expérience en oncologie, elle participe à la mise en place d’un projet et prend plaisir à cette expérimentation. Cette expérience est un élément déclencheur vers un parcours de cadre de santé. Elle passe les concours et se lance dans une formation à l’Institut de Formation des Cadres de Santé (IFCS) de Nantes et suit des cours de management, sociologie ou économie en santé. Puis, à son retour à l’hôpital, elle exerce en tant que cadre de santé dans différents services pendant quelques années. Mais à nouveau, revient l’envie d’un autre projet professionnel, de découvrir un nouvel univers et s’enrichir de nouvelles compétences comme la petite enfance ou le handicap. Une petite annonce de directrice de crèche l’interpelle et Christine se dit : « pourquoi pas ! ». Son expérience de cadre de santé lui en ouvrira les portes.

Le quotidien d’un multi-accueil

un peu plus d’autonomie, animer des activités, proposer des sorties au parc, participer au projet pédagogique de la structure et assurer sa mise en place. Le quotidien est également synonyme de soins à prodiguer, de l’apprentissage de la propreté, de l’accompagnement des parents et du travail en équipe. Cependant, les jours ne se ressemblent pas. Christine est plutôt chargée de la gestion de l’équipe, du management, centré sur la qualité de l’accompagnement de l’enfant et l’accompagnement à la parentalité. Elle travaille également avec les partenaires extérieurs : la Protection Maternelle et Infantile (PMI), le Service d’Éducation Spéciale et de Soins À Domicile (SESSAD), les réseaux du quartier, les associations multiculturelles. Ce qui fait la particularité et la richesse d’un multi-accueil, c’est qu’il peut recevoir des enfants de cultures différentes mais aussi des enfants porteurs de handicap. Chacun a sa place dans la structure. Le multi-accueil se traduit donc par un travail d’équipe, transversal et relationnel où chacun doit s’épanouir que l’on soit « petit ou grand ».

Pourquoi la petite enfance ? Il ne faut pas hésiter à se lancer car c’est un métier passionnant et très enrichissant. Et surtout, il n’est jamais trop tard pour changer de voie.

Les qualités : être disponible, souriant, patient, avoir l’esprit d’équipe et être dynamique.

« Aucune journée ne se ressemble ». Pour Vanessa et Marlène, la journée en halte-garderie consiste à accueillir les enfants, les amener à acquérir chaque jour

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Un parcours significatif : de l’informatique à la restauration

Nicolas Mandin est originaire des Sables d'Olonne où il passe sa jeunesse jusqu'à 20 ans. Dès ses 14 ans, il montre de l'intérêt pour l'informatique et avec son premier ordinateur, il aime faire de la programmation et souhaite créer des outils. Puis c'est le départ pour Angers pour suivre un BTS Informatique de gestion. En 1995, le diplôme en poche, il est embauché par les meubles Griffon à Chambretaud avec une mission importante : mettre en place des outils statistiques nécessaires à la gestion de l'entreprise. En 2001, Nicolas rejoint l'établissement Sogal à La Jumellière, entreprise spécialisée dans la fabrication de façades de placards, de dressing sur-mesure. 17 ans d'une collaboration et d'une progression de carrière : il entre d'abord comme technicien informatique, puis arrive au poste de directeur des services informatiques avec une équipe de 14 personnes, avant de devenir membre du comité de direction et cogérant d'une société de cadres actionnaires. L'entreprise est passée au fil des ans de 150 à 500 salariés. De nouveaux projets d'entreprise arrivent mais Nicolas s'interroge. Une envie de changement s'insinue progressivement.

Il suffira de traverser la route ! Domiciliés à Chemillé, Nicolas et son épouse ont envie de monter un projet ensemble, de créer peut-être une entreprise.

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À leur retour de vacances en août 2015, les rideaux de la pizzeria en face de chez eux n'ouvrent pas. Ils se renseignent en mairie et apprennent que la pizzeria est en dépôt de bilan.

Une opportunité, un signe ? Le projet évoqué tant de fois se profile. Pourquoi pas un restaurant ? Oui mais à condition d'y apporter une note d'originalité. Un an de démarches et d'idées. Resto Calm prend son envol avec un concept : aller au restaurant, consommer des produits frais et locaux mais avec le sentiment de passer un moment entre amis et se sentir Comme à la maison (Calm). Le restaurant est structuré avec des pièces à vivre d'une maison. Ainsi le client peut déjeuner ou dîner dans un décor de salle à manger, salon, salle de bain, chambre ou cave, une originalité récompensée en 2018 par le prix de la création et de l'innovation. Cinq ans après, Resto calm fonctionne avec une équipe de huit personnes et une clientèle fidélisée et impatiente de découvrir à chaque saison la nouvelle carte. De sa carrière d'informaticien, Nicolas a gardé la pratique de la gestion, l'informatique qui lui permet de créer ses tableaux de bord et le management. Sa passion fait plaisir à voir : « la création est géniale et exaltante » dit-il. Nicolas et son épouse sont très complémentaires et ce défi est clairement un projet de couple : « à deux dans le même bateau, ça rassure ».

Son conseil : « OSER ! Le plus dur, c’est de franchir le cap mais chaque jour, je me remercie d’avoir fait ce choix. Pour moi l’entreprenariat, c’est la liberté ! On peut avoir des remords mais pas de regret. Nous ne nous interdisons pas non plus de développer notre concept en franchise. »

Infos : Resto calm C’est comme à la maison 46 rue Nationale à Chemillé/Chemillé-en-Anjou Tél. : 09 80 36 41 28 - restocalm@restocalm.fr - www.restocalm.fr

Journal de l’Orientation


Actualité :

Campus Connecté Ouvert depuis début septembre, le Campus Connecté de Cholet est un élément essentiel, facilitateur pour reprendre des études à son rythme, rendant ainsi compatibles la poursuite d’études et une activité professionnelle.

Le concept du Campus Connecté de Cholet • Vous souhaitez démarrer, poursuivre, reprendre des études ?

• Vous pensez que la formation à distance est

Les étapes pour intégrer le Campus Connecté de Cholet Pour suivre une formation (reprise d’études) : 1) Rechercher un établissement qui propose une formation à distance correspondant à votre projet (offre publique : CNAM, universités, CNED/offre privée : écoles).

• Vous recherchez une formation qui corres-

une solution ?

2) S’inscrire à la formation retenue.

pond à votre projet ?

3) Candidater auprès du Campus Connecté de Cholet et remplir un formulaire de préinscription.

teur pour préciser votre projet ou vous aider à trouver la formation qui vous convient. > Inscrivez-vous dans l’université, l’école ou l’organisme qui porte la formation. > Inscrivez-vous au Campus Connecté de Cholet.

4) Participer à un entretien individuel avec le coordonnateur.

> Prenez rendez-vous auprès du coordonna-

Qu’est-ce qu’un campus connecté ? C’est un lieu d’études qui met à disposition des locaux adaptés et les conditions d’études favorisant la réussite. C’est aussi le soutien organisationnel, méthodologique et personnalisé assuré par le coordonnateur et les tuteurs.

Pourquoi choisir d’étudier dans le campus connecté ? Parce que vous n’avez pas la possibilité d’étudier dans un établissement éloigné de votre domicile pour des raisons personnelles, financières ou organisationnelles. Parce que vous souhaitez suivre une formation non proposée dans votre territoire.

Les points forts du campus connecté : • Une offre très large de formations à distance (entre 2 000 et 5 000 formations)

• Des tuteurs dédiés à l’accompagnement personnalisé et adapté à votre rythme.

• Un lieu dédié au sein du campus choletais. • Un partenariat très étroit avec l’Université

5) Finaliser l’inscription.

Pour qui ? Quelle que soit votre idée… > vous êtes bachelier(e) et vous souhaitez poursuivre vos études post-bac,

> vous êtes à la recherche d’un emploi (quel que soit votre âge), > vous êtes salarié, et > vous souhaitez reprendre un parcours de formation supérieure pour mettre en œuvre votre projet professionnel, mais vous rencontrez des difficultés liées à votre situation personnelle (mobilité, économique, familiale…) > vous êtes intéressé(e) par la formation à distance, mais vous avez peur de ne pas y arriver et d’être seul(e). Le Campus Connecté de Cholet est labellisé par le ministère de l’Enseignement Supérieur. Porté par l’Agglomération du Choletais, en lien avec l’Université d’Angers et en partenariat avec Mauges Communauté et la Région des Pays de la Loire, vous pourrez étudier à distance, avec un tutorat, dans un lieu collectif et convivial, tout en étant accompagné.

Comment ? > Par un accompagnement individuel > Par des rencontres > Par des ateliers méthodologiques > Par un réseau de partenaires locaux Où ? > Le Campus Connecté de Cholet se situe dans les locaux du Domaine Universitaire du Choletais au sein du campus de Cholet (antenne de l’Université d’Angers), 2 boulevard Pierre Lecoq à Cholet. Puisque vous aurez le statut d’étudiant, vous pourrez bénéficier de l’accès à tous les services réservés aux étudiants, à savoir : - la bibliothèque universitaire, - les restaurants agréés CROUS situés à proximité (self du lycée de la Mode, Station E à l’ESUPEC, restaurant J’Déjeune, espace de convivialité du campus, etc.).

d’Angers.

Journal de l’Orientation

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Quelles formations ? • Le Campus Connecté est strictement réservé au cur-

• Durant la formation, le Campus Connecté propose

sus post Bac. • Toutes les formations supérieures à distance sont répertoriées sur : fied.fr, cned.fr, parcoursup.fr, sup-numerique.gouv.fr, fun.mooc.fr ou le site portail national des masters : trouvermonmaster. • Possibilité de suivre le DAEU (Diplôme d'Accès aux Études Supérieures) à distance.

un accompagnement sur le plan méthodologique et sur l’organisation durant les études à distance (coaching). Il n’a pas vocation à intervenir sur les contenus pédagogiques délivrés par l’établissement. • Déroulement des examens : majoritairement dans les établissements. Possibilité de réaliser les examens au campus ou à domicile via une connexion en temps réel, en accord avec l’établissement. Les dates d’examens sont disponibles auprès de l’établissement.

Précision sur les horaires, cours, examens • Horaires de présence : 12 h hebdomadaires mini-

Procédure dépôt de candidature

mum de présence sur le campus, organisation libre, gage d’un rythme d’apprentissage adéquat. • Le Campus est ouvert du lundi au vendredi, de 8 h à 20 h toute l’année scolaire. • Les cours sont délivrés par l’établissement de rattachement sur un espace numérique d’étude via une connexion sécurisée. Des contacts avec des professeurs par courriel ou forum sont possibles ; les cours sont disponibles 24 h/24 h, les formats et qualité des cours sont variables (pdf, vidéo, audio, classe virtuelle…). • Vous pouvez vous renseigner en amont auprès de l’établissement, mais aussi prendre directement contact avec le coordonnateur.

Rapprochez-vous du coordonnateur pour vous appuyer dans votre recherche de formation, ou renseignez-vous auprès de l’université ou de l’école sur les cursus proposés à distance, les modalités d’inscription, les frais d’inscription. Important : l’établissement supérieur de référence peut se trouver n’importe où sur le territoire national.

Procédure d'admission • Pour suivre une formation à distance en L2, L3, ou Master, inscrivez-vous directement auprès de l'établissement supérieur qui propose la formation. • Pour toute autre formation, rapprochez-vous du coordonnateur.

Combien ça coûte ? • L’accès au Campus Connecté (l'accès aux locaux, le prêt d'un ordinateur aux étudiants boursiers et le tutorat) est gratuit ! • L’étudiant signe un contrat d’engagement. Il suffit d’un certificat de scolarité attestant l’inscription à une formation à distance et d’une assurance responsabilité civile. • Les frais d’inscription et de scolarité sont à régler auprès de l’établissement pédagogique de rattachement et du service d’enseignement à distance, selon les établissements. • Un financement des études est possible : allocations d'études sur critères sociaux délivrées par le CROUS, bourses intercommunales d'enseignement supérieur délivrées par l'Agglomération du Choletais (se renseigner auprès du service Enseignement Supérieur et Formation Professionnelle de l'Agglomération du Choletais au 02 44 09 25 29), CPF de transition, congés de formation professionnelle, Mission locale, Pôle emploi.

Infos : Campus Connecté Cholet Domaine Universitaire du Choletais 2 boulevard Pierre Lecoq à Cholet Tél. : 06 07 73 55 38 campusconnecte@choletagglomeration.fr Plus d’infos sur : cholet.fr enseignementsup-recherche.gouv.fr

Pour les nouveaux bacheliers rentrée 2022 : - S’inscrire sur Parcoursup - Rechercher une formation et cliquer sur formation à distance correspondant à votre projet - Formuler ses vœux - Candidater auprès du Campus Connecté de Cholet et remplir un formulaire de préinscription - Participer à un entretien individuel avec le coordonnateur - Finaliser l’inscription

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Journal de l’Orientation


Laurence Guittet, coordinatrice du Campus Connecté de Cholet et Julien, étudiant en 1re année de Brevet de Technicien Supérieur (BTS) Services Informatique aux Organisations (SIO) au Centre national d’enseignement à distance (Cned), via le Campus Connecté de Cholet.

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20 n° 3 / OCTOBRE 2021

Journal de l’Orientation


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