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Chapitre I : La prise en charge
from Quelle architecture pour parer à la cyberdépendance ? Quand la nature reprend le contrôle.
by ahmed hanafi
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L’abstinence totale n’est pas un objectif possible. L’association entre un traitement médicamenteux et une thérapie comportementale et cognitive a démontré son efficacité. Il est également important d’y associer l’engagement dans un groupe de soutien afin de lutter contre l’isolement social et, une thérapie familiale. Celle-ci peut, en particulier pour les adolescents, améliorer les relations et développer la communication intra-familiale. Les prises en charge porteront sur la motivation au changement, le contrôle de l’usage. L’intervention s’adaptera bien sûr à la personnalité du patient et au degré d’intensité de sa problématique. Cette prise en charge devra permettre à la personne de réinvestir les différentes sphères de vie - non virtuelle - le but étant de se réapproprier sa liberté et la capacité de faire des choix à travers d’autres activités et stimulations valorisantes.(Grosskost, Novembre 2008). Pour le traitement de la cyberdependance les cliniciens sont d’accord sur l’existance de deux grandes cathégories de prise en charge ; un traitement psychologique est la premiere étape de la guerison. Comme le dit Amiel (1848) : ‘‘ Accepter sa maladie est le premier pas vers la guérison. ‘‘
1. La prise en charge pharmacothérapie
Ce traitement est primordiale pour les cyberdependants soufrant de trouble mentaux , au fait l’assistance de psychologue peut aider grandement les dépendants par la prescription de medicaments ayant pour rôle de soulager les ptients souffrant de problèmes psychologiques comme la dépression et l’apathie .
Figure 29 : La prise en charge (Source :http://www.axbioocean.fr/medicine-doctor-nurse-working-with-medical-icons/)
2. La prise en charge psychologique
Pour les addictions comportementales, en general, la prise en charge psychologique est indispenssable à la guerrison durant cette étape du traitement les intervenants ont pour but la compréhension du sujet et des perturbations psychologiques qu’il a subi durant son addicion. Cette derniere se deroule sous deux formes ; la therapie individuelle et la therapie de groupe
a. La thérapie individuelle
La thérapie individuelle est principalement basée sur des rencontres avec des experts en santé mentale. Le lien de confiance est la base d'un leadership réussi dans le processus de traitement. Le but de la thérapie individuelle est de mieux comprendre les émotions du patient afin qu'il puisse devenir le maître, comprendre son malaise intérieur et apprivoiser les dimensions de sa vie encore inconnues. Le médecin l'aidera à poser, regardez sa vie et mieux comprendre son histoire. Il l'aidera à résoudre des conflits psychologiques tels que l'anxiété, la phobie, l'obstruction . et tous ces problèmes dans une atmosphère de confiance. Traitement régulier des patients pour combiner traitement et vie quotidienne. La thérapie individuelle peut améliorer la conscience de soi (Roche-Parent, 2002).
b. La thérapie de groupe
La pratique de la thérapie de groupe montre que ce sont les facteurs qui existent dans la dynamique de groupe qui peuvent améliorer l'état des participants. Parce qu'il est contrôlé par le thérapeute, un environnement sûr permettra de nouveaux comportements et des solutions originales de se produire. C'est aussi l'occasion d'explorer de nouveaux problèmes qui surgissent au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Bien sûr, le thérapeute vous aidera et d'autres participants vous aideront également, et à découvrir bientôt que vous êtes devenu le soignant des autres. Cette logique d'auto-assistance permet de comprendre les situations réelles de groupe de différentes manières, ce qui provoque parfois beaucoup d'anxiété (Roche-Parent, 2002). Figure 30 : La thérapie de groupe (illustration de l’auteur)
Traiter la cyberdépendance par le cyberdépendant
le traitement de la cyberdépendance est par ailleurs complexe, car l’informatique est si bien intégrée dans notre cadre de vie qu’il est difficile de ne pas être en contact avec l’ordinateur ; Dans ce sens, on est, plus ou moins, dans une configuration de type boulimique, c’est-à-dire que le monde sans nouriture ne peut exister pour la personne boulimique, il faut qu’elle apprenne à manger correctement. De la même manière, le monde sans écrans n’existant pas pour le cyberdépendant, il sera question pour lui d’apprendre à s’en servir sans excès et c’est dans un milieu favorable où il peut accomplir sa quête ; le cyberdépendant peut être le remède pour lui-même et pour le groupe.
Figure 32 : traiter la cyberdépendance par les dépendants (illustration de l’auteur)