Histoire militaire de la wallonie et des wallons

Page 1

Hitoire militaire de la Wallonie et des Wallons

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_militaire_de_la_Wallonie_et_des_Wallons Site : Charmante Wallonie


Au cours des siècles, les Wallons ont constitué des unités militaires d'élite, au service de nations étrangères. Par ailleurs, situé au cœur de l'Europe, le territoire wallon a été témoin de multiples conflits. L’Histoire militaire de la Wallonie et des Wallons est l'ensemble des faits de l'histoire militaire européenne qui se déroulèrent sur le territoire de l'actuelle Wallonie et/ou qui impliquèrent les natifs de cette région de Belgique aux temps historiques qui précédèrent l'indépendance de la nation belge (1830) et ensuite au cours de son histoire militaire.

Bataille de Waterloo 18 juin 1815

Soldats Belge pendant la bataille de Liège, août 1915

Troupe américaines pendant la bataille des Ardennes 12/44 à 01/45

Généralités La Wallonie devint une « terre de batailles » dès l'Antiquité romaine. La résistance offerte aux légions de Jules César par les « peuples belgiques » leur valut de la part de l'empereur romain cet éloge devenu fameux : « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves ». Les descendants wallons de ces guerriers germano-celtes entretinrent cette réputation guerrière en servant dans force phalanges réputées pour leur valeur militaire - à l'instar des Suisses, mais pour des raisons historiques fort différentes - comme les « Gardes wallonnes » au service des souverains espagnols ou les régiments de « Royal-Wallon » ou « Royal-Liégeois » (entre autres régiments wallons) au service de l'Ancien Régime en France. Les territoires de la future Belgique se trouvant sous la main de différents souverains européens, jusqu'en 1830, l'histoire militaire des Wallons et des Flamands se trouve ainsi liée à celles des puissances dominantes du temps : Espagne, Autriche, France ou Pays-Bas - Flamands et Wallons servant dans les armées de ces nations et se retrouvant parfois opposés sur les champs de bataille. Du Moyen Âge au XXe siècle, la Wallonie fut aussi le champ de bataille de ces grandes puissances. Elle vit ainsi s'affronter les forces coalisées et les troupes de Napoléon Ier lors de la décisive bataille de Waterloo, le 18 juin 1815, qui scella le sort du Premier Empire. Enfin, les Wallons ont aussi donné aux armées étrangères des chefs de guerre réputés comme Jean t'Serclaes, comte de Tilly.

1


« The Low Countries » par en:User:Fresheneesz — en:Image:The Low Countries.png. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons https://commons.wikimedia.org/wiki/File:The_Low_Countries.png#/media/File:The_Low_Countrie s.png

2


« Wallonia (Belgium) location » par Vascer — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Wallonia_(Belgium)_location.svg#/media/File:Wallonia_ (Belgium)_location.svg

Carte de la Wallonie actuel

3


Définition de l'espace historique Wallons, « peuple sans terre » Le terme de « Wallonie » est un néologisme apparu en 1844 en francophonie belge sous la plume de l'écrivain Joseph Grandgagnage, après l'indépendance belge, pour désigner la partie francophone du sud du pays. Il est dérivé du nom du peuple « wallon », terme d'origine étymologique et d'usage plus anciens, désignant le peuple roman installé dans cette région géographie de l'Europe. « Dès lors, chacun comprendra pourquoi le rapport entre les Wallons et leur histoire ou leur culture fut et reste difficile à établir »2 - le terme « wallon » dans l'histoire militaire faisant plutôt référence à une « appartenance ethnique » (sic) plutôt qu'à une origine géographique. Le gentilé « wallon » viendrait du germain « walha », terme qui semblait désigner une tribu celtique, puis par métonymie, tous les celtes et en particulier toutes les tribus celtes romanisées. La similitude phonétique avecWales, Galles ou Gaule est évidente. « Wallon » est donc, grosso modo, issu d'un terme germanique signifiant « gallo-romain ». Le mot en lui-même semble se généraliser au XVe siècle - à cette époque, on parle de « Wallons », mais pas de « Wallonie » et l'on utilise dès lors l'expression « pays wallon » pour désigner leur patrie d'origine. Du Moyen-Âge à 1830, l'« histoire militaire de la Wallonie » se confond donc avec celle des principauté (Principauté de Liège), royaumes et empires dont son territoire fait partie.

Antiquité Venant de la moyenne vallée du Rhin et de la rive droite au nord du Main, les Belges arrivent dans la région vers -600. Ils y supplantent des Gaulois6. D'après César, la Gaule belgique comprenait une région habitée par les peuples qu'il qualifie de Germains cisrhénans (en latin : Germani cisrhenani), à savoir : les Condruses, les Éburons, les Caerèses, les Pémanes et les Sègnes. •En -57, début de la conquête de la Gaule Belgique par Jules César. Bataille du Sabis, défaite des Nerviens. •En -54, soulèvement de plusieurs tribus belges (Atuatuques, Nerviens) et des Eburons commandés par Ambiorix. •En automne -54, bataille d'Aduatuca, (sans doute dans la vallée du Geer entre les actuelles Tongres et Liège). Victoire des Éburons sur les Romains. Cette défaite est le plus important revers subi par les Romains à l'occasion de la guerre des Gaules. Haut Moyen Âge En 407, Tournai est pillée par les Vandales, puis conquise par les Francs. •En 1096, départ en croisade de Godefroid de Bouillon, duc de Basse Lotharingie et descendant de Charlemagne. Guerres locales du XIIIe siècle Articles détaillés : Guerre de la Vache et Guerre des Awans et des Waroux.

4


Guerres de Liège Les Guerres de Liège sont 3 rébellions de la Principauté de Liège contre le duché de Bourgogne en expansion dans les années 1460. •Le 25 août 1466, Charles le Téméraire brûle Dinant. •Révolte des six cents Franchimontois, •30 octobre 1468, Charles le Téméraire prend la ville de Liège révoltée et la livre au pillage et au feu, avant de la faire raser. Guerre de Quatre-Vingts Ans Lors de la révolte des Pays-Bas contre le régime autoritaire des Habsbourg, de nombreux wallons rejoignent l'armée des Etats généraux. Plusieurs d'entre eux intègrent les rangs des Gueux de mer et participent à la prise de La Brielle. D'autres restent fidèles au roi d'Espagne. La bataille de Gembloux en 1578 permet aux espagnols de reprendre progressivement le contrôle des provinces wallonnes révoltées. Cette politique de reconquête se termine par la prise de la ville de Tournai en 1581, foyer de la résistance dans les provinces wallonnes. Par la suite, des militaires wallons participent à la lutte contre l'Espagne dans le camp des Provinces-Unies. Il se signalent notamment lors du siège de Haarlem, à l'issue duquel la garnison wallonne de la ville est exécutée. Chronologie des batailles (liste non exhaustive) •Bataille de Jodoigne •Siège de Mons (1572) •Bataille de Gembloux (1578) •Siège de Nivelles (1578) •Siège de Binche (1578) •Siège de Tournai (1581)

5


6


7


XVIIe et XVIIIe siècles Entre 1667 et 1748, les Guerres de Louis XIV et la Guerre de succession d'Autriche qui visent à repousser au nord les frontières de la France au détriment des territoires contrôlés par les Habsbourg, fixent les limites contemporaines du territoire wallon. Chronologie des batailles (liste non exhaustive) •Première bataille de Fleurus de 1622 pendant la guerre de Trente Ans, entre l'armée espagnole sous les ordres de Gonzalo Fernández de Córdoba, général de la Ligue catholique, et les troupes de l’Union protestante commandées par le bâtard Ernst von Mansfeld : les deux partis s'attribuèrent l'avantage •Deuxième bataille de Fleurus de 1690 entre le royaume de France et une coalition dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Le maréchal de Luxembourg y défit G. Frédéric, prince de Waldeck, l'un des plus habiles généraux de la ligue d'Augsbourg •Bataille de Ramillies, livrée le 23 mai 1706 près de Ramillies, qui fut l'un des engagements majeurs de la guerre de Succession d'Espagne. La bataille fut un succès retentissant pour la coalition alliée, constituée par la république des Provinces-Unies, le royaume d'Angleterre et leurs « auxiliaires » danois sur l'armée franco-bavaroise. •Bataille de Fontenoy qui se déroula le 11 mai 1745 près de Fontenoy dans les Pays-Bas autrichiens) pendant la guerre de Succession d'Autriche, se solda par une victoire française. Elle est une conséquence du siège de la ville de Tournai (avril-juin 1745). Révolution française et Premier Empire Chronologie des batailles (liste non exhaustive) •Bataille de Jemappes (ou Jemmapes) qui eut lieu à Jemappes près de Mons entre l'Autriche et la France le 6 novembre 1792. la Troisième bataille de Fleurus de 1794 entre la République française et la Prusse. Le général Jean-Baptiste Jourdan y défit les Impériaux sous les ordres du prince de Cobourg ; c'est la plus importante; elle donna laBelgique à la France; c'est à cette bataille qu'on fit pour la première fois usage de l'aérostat ; la Bataille de Fleurus est un tableau de Jean-Baptiste Mauzaisse, peint en 1837 ; •Bataille de Waterloo (Campagne de Belgique de 1815) : •la bataille de Waterloo s'est déroulée le 18 juin 1815.Elle s'est terminée par la victoire décisive de deux armées :celle des alliés, commandée par le duc de Wellington,composée de Britanniques, d'Allemands (contingents du Hanovre, du Brunswick, du Nassau) et de Néerlandais (unités belges et hollandaises) et celle des Prussiens, commandée par le maréchal Blücher ; toutes deux opposées à l'armée française dite Armée du Nord emmenée par l'empereur Napoléon Ier.

8


•Cette bataille est la dernière à la quelle prit part personnellement Napoléon, qui avait repris le contrôle de la France durant la période dite des Cent-Jours. Malgré son désir de poursuivre la lutte avec de nouvelles forces qui se reconstituaient, il dut, par manque de soutien politique, abdiquer quatre jours après son retour à Paris, marquant ainsi la fin définitive du Premier Empire. Première Guerre mondiale Articles détaillés : Bataille des Ardennes (1914) et Campagne de la cavalerie française en Belgique (août 1914).

« French cavalry prisonners » par Vive la France, William Heinemann, London — http://www.gwpda.org/photos/coppermine/displayimage.php?pos=-1024. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons https://commons.wikimedia.org/wiki/File:French_cavalry_prisonners.jpg#/media/File:French_caval ry_prisonners.jpg

« Charleroi - plaque Charles De Gaulle - rue d'Assaut 28 » par Jmh2o — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Charleroi_-_plaque_Charles_De_Gaulle_-_rue_d %27Assaut_28.jpg#/media/File:Charleroi_-_plaque_Charles_De_Gaulle_-_rue_d %27Assaut_28.jpg 9


Chronologie des batailles Bataille de Liège, première bataille menée par l'Empire allemand durant la Première Guerre mondiale. Le siège commença le 5 août 1914 par l'attaque des intervalles entre les forts situés tout autour de Liège, et se termina le 16 août 1914 à la suite de la reddition du dernier d'entre eux. •Bataille de Dinant qui opposa les troupes françaises à l'armée allemande, du 15 au 23 août 1914. Elle est devenue tristement célèbre le 23 août 1914 par le massacre de 674 civils par les forces allemandes, notamment dans le quartier des Rivages et dans le village de Neffe. •Siège de Namur: bataille entre les forces armées belges et allemandes autour de la ville fortifiée de Namur. La ville mosane était alors défendue par un anneau de forts modernes, connu sous le nom de position fortifiée de Namur et gardée par la 4e division belge. Lorsque le siège débuta le 20 août, les forces allemandes mirent à profit les leçons tirées de la bataille de Liège et bombardèrent les forts avec de l'artillerie lourde provenant d'Autriche-Hongrie avant d'engager l'infanterie. Les troupes françaises envoyées en soutien furent défaites à la bataille de Charleroi et seules quelques-unes purent participer aux combats autour de Namur. Les forts furent détruits par le bombardement de l'artillerie lourde, la 4e division belge put battre en retraite vers le sud et les troupes de forteresses furent forcées de se rendre le 24 août 1914. •Bataille de Charleroi qui vit s'affronter les troupes françaises du général Lanrezac à la IIe armée allemande du général Von Bülow, du 21 au 23 août 1914. Atrocités allemandes en 1914 Article détaillé : Atrocités allemandes en 1914. Seconde Guerre mondiale Campagne des 18 jours : invasion de la Belgique par les troupes allemandes, pendant la Seconde Guerre mondiale et confrontation entre les deux armées et leurs alliés. Elle débuta le 10 mai 1940 et aboutit à lacapitulation belge du 28 mai 1940. Campagne des chasseurs ardennais. •Libération de la Belgique et des Pays-Bas : épisode important de reconquête du territoire européen par les Armées alliées qui s'étendit, pour la Belgique, de septembre 1944 à janvier 1945. •Bataille des Ardennes : ensemble d'opérations militaires qui se sont déroulées sur le plateau de Bastogne dans le nord du Grand-Duché de Luxembourg pendant l'hiver 19441945. La bataille commence le16 décembre 1944 par une attaque surprise allemande, à laquelle on a donné le nom d'« offensive von Rundstedt ».

Éléments du Kampfgruppe Peipersur la route de Malmédy pendant l'offensive allemande dans les Ardennes en 1944. 10


Unités militaires wallonnes « Aux XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles, les régiments wallons ont contribué, pour une large part, à faire connaître le nom de Wallon à l'étranger » — Félix Rousseau, La Wallonie, terre romane - Namur, ville mosane Au XVIIIe siècle, des Wallons servaient à la foi l'Empire espagnol, l'Empire d'Autriche, les Provinces-Unies et le Royaume de France. Au XIXe, on les retrouve au service de l'Espagne, de l'Autriche, dans les armées de la République française puis du Premier Empire - les territoires de la Wallonie et de la Principauté de Liège ayant été annexés à la France et organisés en départements où la conscription était d'application - et dans les rangs de l'armée hollando-belge qui combattra Napoléon à la bataille de Waterloo.

Garde wallonne d'Espagne au xviiie siècle.

Grenadier du Royal-Liégeois en 1787.

Chevau-légers d'Arenberg, compagnie d'élite, d'après Job

Drapeau du Régiment de Royal-Wallon en 1744. 11


Les Wallons au service des Habsbourg Article détaillé : Militaires wallons au service des Habsbourg. Habsbourg d'Espagne Articles détaillés : Maison de Habsbourg en Espagne et Pays-Bas espagnols. « Dans les armées cosmopolites espagnoles du XVIe siècle, les unités étaient constituées d'après leur langue usuelle. L'armée espagnole comptait donc des soldats de quatre « nationalités » différentes : des régiments espagnols (originaires de la péninsule ibérique), des régiments italiens (issus de la péninsule italienne), des régiments wallons (issus de la partie romane des Pays-Bas méridionaux), des régiments allemands (issus de Flandre et des possessions germanophones de la couronne espagnole) » — Gardes Wallonnes « Après l'infanterie espagnole venait, par ordre d'excellence, l'infanterie wallonne, et l'infanterie wallonne était aussi au roi d'Espagne » — Victor Hubo, Le Rhin Au temps des Pays-Bas espagnols, les Wallons se taillèrent une réputation de valeur militaire au sein des tercios ibériques - prenant part notamment au sac de Malines en 1572 et au siège de Groenlo en 1606pendant la Guerre de Quatre-Vingts Ans. Les Gardes Wallonnes, unité qui fut levée en 1702 sur le modèle des gardes françaises et qui devait subsister jusqu'en 1822, constituèrent un régiment d'élite de l'armée espagnole. Tercios wallons

Les tercios constituèrent des unités administratives et tactiques de l'infanterie espagnole de 1534 à 1704. Regroupant environ trois mille fantassins, professionnels hautement entraînés et disciplinés, les tercios furent réputés invincibles jusqu'à la bataille de Rocroi. Dans les autres pays, ils furent souvent appelés carrés espagnols. La terminologie militaire française les assimile à des régiments. Dans son ouvrage retraçant l' histoire militaire de la ville de Bergues et du pays environnant (1566-1668)note 1, A. Bonvarlet mentionne à plusieurs reprises la présence de soldats wallons dans les rangs espagnolsnote 2: « Permettez moi de vous offrir quelques notes sur les différentes garnisons de Bergues pendant la domination des Espagnols dans les Pays-Bas et sur les faits militaires qui se sont accomplis pendant la même période » — page 1 de la présentation « Philippe de Recourt, baron de Licques, seigneur de Boninghe, grand louvetier d'Artois, colonel d'un régiment wallon au service d'Espagne. Il mourut le Vendredi Saint 1588 après avoir été gouverneur de Harlem en 1573, de Cambrai et du Cambrésis en 1576 et de Tournai en 1581 »

12


— Note (1) de la page 3 « Alexandre de Bournonville, comte de Hénin-Liétard, vicomte de Barlin, baron de Houllefort, seigneur de Capres, chevalier de l'Ordre de la Toison d'or, colonel d'un régiment d'infanterie wallonne, gouverneur de Lille, Douai et Orchies » — Note (1) de la page 10 « Charles de Bourgogne, seigneur puis baron et comte de Waecken ... fut chevalier de l'ordre militaire de Saint-Jacques, Grand Bailli de Gand en 1618, capitaine d'une compagnie de lanciers à cheval puis colonel d'un régiment wallon de vingt compagnies et lieutenant-général de l'armée navale de Flandres à Dunkerque » — Note (1) de la page 11 « 1660 - 3 mars : En vertu du Traité des Pyrénées, conclu le 7 novembre précédent, le comte de Schomberg quitte Bergues, avec la garnison, et les Espagnols y rentrent, sous le commandement de Fariaux, mestre de camp d'un régiment wallon » — Page 18 etc Les titres de noblesse, rangs militaires et ordres des personnages cités attestent de la valeur de ces soldats - les colonels étant par ailleurs - comme le voulait les habitudes de l'époque - les propriétaires de ces régiments qu'ils levaient, entretenaient et soldaient à leurs frais. Avant 1714, l'armée espagnole compte quelque 131 régiments d'infanterie dont 36 étrangers. « Parmi ces derniers, il n'y avait pas moins de 27 régiments wallons ». •Gardes Wallonnes Article détaillé : Gardes Wallonnes. Habsbourg d'Autriche Articles détaillés : Habsbourg d'Autriche et Pays-Bas autrichiens. En 1701, dans son testament, Charles II d'Espagne désigne le duc Philippe d'Anjou, petitfils de Louis XIV, comme roi d'Espagne, au détriment de la branche impériale des Habsbourg. Une « Grande Alliance » se forme entre le Saint-Empire, l'Angleterre et les Provinces-Unies pour contrer les visées hégémoniques de la France sur l'Espagne et son empire. C'est le début de la guerre de Succession d'Espagne (1701-1714) à travers toute l'Europe. Les traités d'Utrecht en 1713 et de Rastatt en 1714 mettent fin à cette guerre de succession et organisent, entre autres, le transfert des Pays-Bas espagnols à la maison de Habsbourg d'Autriche. Des wallons se retrouveront ainsi au service de la Maison d'Autriche tandis que d'autres continueront à celui d'Espagne. Parmi les régiments autrichiens, plusieurs furent réputés, comme le régiment du prince de Ligne et les dragons de Latour. Ces régiments étaient commandés en allemand, mais la langue française y restait usuelle. Ils ont laissé des souvenirs dans l'armée autrichienne jusqu'en 1918.

13


Au service des Provinces-Unies Article détaillé : Régiment wallon. Le régiment wallon est une ancienne unité d'infanterie des Provinces-Unies, composée de Wallons. Le régiment était formé de deux bataillons, chacun disposant d'une compagnie de grenadiers et de six compagnies de mousquetaires. Bien que le régiment dispose d'un nom et d'un numéro, il était généralement désigné par le nom de son commandant (colonel).

Régiments wallons au service de l'Ancien Régime (France) Article détaillé : Régiments wallons au service de l'Ancien Régime. Depuis le Moyen Âge, les souverains français ont appelé à leur service des mercenaires originaires de diverses nations voisines pour former des unités qui étaient souvent parmi les meilleures de leurs armées. Sous l'Ancien Régime, les armées du Royaume de France comptèrent ainsi régulièrement dans leurs rangs de nombreuses troupes recrutées à l'étranger. Lorsque Louis XIV monte sur le trône de France, le 15 mai 1643, « il y avait sur pied 166 régiments d'infanterie, dont 141 français et 25 étrangers » - ces régiments étant : « 7 régiments suisses, ayant ensemble 83 compagnies à 200 hommes (16600); 4 régiments irlandais, ayant ensemble 50 compagnies à 100 hommes (5000); 4 régiments écossais, ayant ensemble 62 compagnies de 100 hommes (6200); 8 régiments allemands, ayant ensemble 107 compagnies de 100 hommes (10700); 1 régiment liégeois, ayant 20 compagnies de 100 hommes (2000); 1 régiment italien, ayant 10 compagnies de 50 hommes (500) » . En 1690, on compte 32 régiments étrangers au service de la France sur 155.

Époques révolutionnaire et napoléonienne Article détaillé : Histoire de la Wallonie sous la Première République et le Premier Empire. « La Fayette devait, avec un corps de 10 000 hommes, suivis du reste de son armée, déboucher par Givet et aller s'emparer de Namur où il n'y avait alors qu'un bataillon wallon, dont plus de la moitié avait conjuré de déserter à l'apparition des Français » — Le Journal du capitaine Sibelet, La Sabretache Armée autrichienne Armée française Le 1er octobre 1795, la France annexe les Pays-Bas autrichiens. S'ouvre alors la période française de l'histoire de Belgique qui durera jusqu'en 1815 : les provinces belges sont divisées en 9 départements où les lois militaires françaises organisant la conscription seront d'application.

14


En 1813, Napoléon Ier lève quatre régiments de cavalerie légère destinés à servir aux côtés de la cavalerie de la Garde impériale et qui prennent le titre de gardes d'honneur. « Les départements français, qui englobaient certains territoires annexés, amenèrent aux régiments des gardes d'honneur de nombreux Hollandais, Italiens et Belges. Ces derniers, les plus nombreux, constituèrent 25 % des effectifs des 1er et 2e régiments ». Puissances coalisées

Révolutions belges

Charles Rogier à la tête des volontaires de Liège en route pour Bruxelles en 1830

Révolution brabançonne, révolution liégeoise et États belgiques unis Article détaillé : Révolution brabançonne. Révolution de 1830 XIXe

siècle au service de puissances étrangères

Articles détaillés : Légion belge et Zouaves pontificaux.

Chasseurs ardennais Article détaillé : Chasseurs ardennais. « Résiste et mords ! - Devise régimentaire »

Waffen SS wallons pendant la Deuxième Guerre mondiale Article détaillé : 28e SS-Freiwilligen-Grenadier-Division Wallonie.

15


Guerres et campagnes des unités wallonnes Batailles •Sac de Malines •Bataille de la Montagne-Blanche •Bataille de Honnecourt-sur-Escaut: En 1642, l'armée espagnole des Flandres (comprenant 16 escadrons de cavalerie wallonne et des tercios d'Espagne, d'Italie et d'Allemagne) y défait l'armée française. L'année suivante, les adversaires se retrouvent à la Bataille de Rocroi. Les 5 tercios wallons constituent la deuxième ligne du dispositif de bataille espagnol •Bataille de Kolin •Bataille de Tcherkassy Figures militaires wallonnes Article détaillé : Figures militaires wallonnes. •Boduognatos Voir aussi : •Catégorie:Militaire wallon

Forts et citadelles Châteaux-forts médiévaux Article détaillé : Patrimoine militaire de la Wallonie. •Château de Bouillon •Château de Corroy-le-Château •Château de La Roche-en-Ardenne Villes fortifiées •Remparts de Binche Ouvrages de Vauban en Wallonie Articles détaillés : Liste des villes fortifiées par Vauban et Forteresse de Charleroi. Citadelles mosanes Articles détaillés : Citadelle de Dinant et Citadelle de Namur.

16


Autres Fortifications belges •Position fortifiée de Liège •Fort d'Eben-Emael •Ligne KW: barrière anti-char belge installée entre Koningshooikt et Wavre (d'où le nom KW) conçue comme un moyen de défense contre l'invasion allemande dans le centre de la Belgique, au début de la Seconde Guerre mondiale. La ligne KW fut construite entre septembre 1939 et mai 1940 principalement le long de la Dyle, sur ordre du ministère de la défense belge.

Situation stratégique de la Wallonie dans la politique de défense belge (1830-1940) À partir de 1830, l'histoire militaire de la Wallonie se confond avec celle de la Nation belge.

Défense de la frontière de l'est Article détaillé : Postes d'alerte de la frontière est de la Belgique.

Patrimoine militaire Article détaillé : Patrimoine militaire de la Wallonie.

17


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.