Nadar 1 Biographie
Pour les articles homonymes, voir Nadar (homonymie).
1.1 Sa jeunesse Nadar Grand, les cheveux roux, les yeux effarés, fantasque à la jeunesse vagabonde, il se définit lui-même comme « un vrai casse-cou, un touche-à-tout, mal élevé jusqu'à appeler les choses par leur nom, et les gens aussi ».
Nadar, Autoportrait (vers 1854–1855), Getty Center, Los Angeles.
Ses parents étaient d'origine lyonnaise. Son père, Victor Tournachon, imprimeur et libraire s’était installé dans la capitale. Le jeune Gaspard-Félix fréquente différents internats de la région parisienne, alors que son père connaît des revers de fortune. Il étudie alors au lycée Condorcet. Diplômé de l'École des mines de Saint-Étienne en 1837[1] , Gaspard-Félix commence des études de médecine à Lyon[réf. nécessaire] ; cependant sans soutien financier, à la mort de son père, il se voit obligé d'y renoncer pour gagner le pain quotidien de sa famille, dont il a désormais la charge et qui comprend sa mère et son jeune frère, Adrien Tournachon, plus jeune de cinq ans. Il travaille dans différentes rédactions de journaux lyonnais, avant de revenir s’installer à Paris, où il effectue divers travaux dans de « petites feuilles ». Brûlant les étapes, il fonde, en collaboration avec Polydore Millaud, un journal judiciaire, intitulé L'Audience et fréquente le milieu de la jeunesse artistique, popularisé par le roNadar, série Autoportrait « tournant », vers 1865, Bibliothèque man de Murger : Scènes de la vie de bohème. Il commence à y côtoyer Gérard de Nerval, Charles Baudelaire nationale de France, Paris. et Théodore de Banville. Ses amis artistes, le surnomment Nadar, pseudonyme de Gaspard-Félix Tournachon, est Tournadar à cause de son habitude de rajouter à la fin de un caricaturiste, aéronaute et photographe français, né le chaque mot de ses phrases la terminaison dar, puis une 6 avril 1820 à Paris et mort le 21 mars 1910 dans la même abréviation transforme ce tic en pseudonyme Nadar. ville. La vie est très dure et il subsiste en utilisant divers expéIl publie à partir de 1850 une série de portraits pho- dients ; il écrit des romans, dessine des caricatures. Grâce tographiques d'artistes contemporains, parmi lesquels à l'aide financière d'un ami, il se lance, à dix-neuf ans, Franz Liszt, Richard Wagner, Charles Baudelaire, Michel dans l'aventure de la création d'une revue prestigieuse, Bakounine, Victor Hugo, Jules Verne, Hector Berlioz, Le Livre d'or, dont il devient le rédacteur en chef. Grâce Gioachino Rossini, Daniel François Esprit Auber, Sarah à ses relations, il s’assure la collaboration de personnaliBernhardt, Jacques Offenbach, George Sand, Gérard tés, dont Balzac, Alexandre Dumas, Théophile Gautier, de Nerval, Théodore de Banville, Jules Favre, Guy de Gérard de Nerval, Gavarni et Daumier. L'aventure est Maupassant, Édouard Manet, Gustave Doré, Gustave obligée de s’arrêter au neuvième numéro, malgré un sucCourbet, Jean-Baptiste Corot, Loïe Fuller, Zadoc Kahn, cès d'estime. Charles Le Roux, Hector de Sastres, les frères Élisée Reclus et Élie Reclus. Le pseudonyme Nadar a également été utilisé par son 1.2 Le caricaturiste frère Adrien Tournachon sous les formes Nadar jeune et Nadar jne, provoquant parfois la confusion. Il sera ensuite Après cet échec, Gaspard-Félix reprend du service dans réutilisé par son fils Paul, avec la permission de son père. les gazettes comme caricaturiste. C'est lors d'un stage de 1
2
1 BIOGRAPHIE
dessin au journal satirique Le Corsaire-Satan qu'il découvre le crayon lithographique et abandonne la plume. À la veille de la révolution de 1848, il obtient la consécration avec son premier dessin-charge publié dans le journal Le Charivari. Le 30 mars 1848, il s’engage avec son frère dans la légion polonaise, pour porter secours à la Pologne. Son passeport est au nom de Nadarsky. Il est fait prisonnier et mis au labeur dans une mine, puis il refuse le rapatriement gratuit et revient à pied. Deux mois plus tard, il sera de retour à Paris, coiffé d'une chapka de couleur groseille, après un long voyage lors duquel il fut arrêté en Saxe par des représentants du gouvernement prussien. Rapidement après son retour, il est contacté par le gouvernement provisoire pour quelques services. Il est engagé comme agent secret par l'éditeur Jules Hetzel, alors chef du cabinet du ministre des Affaires étrangères[réf. nécessaire] . Sa soif d'aventures inassouvie, malgré son expérience polonaise, il part se renseigner sur les mouvements des troupes russes à la frontière prussienne. De retour à Paris, il reprend ses activités de caricaturiste auprès de petits journaux, tandis que sa renommée s’établit peu à peu. À partir de 1851, il s’attèle à un grand projet de Musée des gloires contemporaines, pour lequel, avec l'aide de plusieurs collaborateurs, il rencontre les grands hommes du moment afin de les dessiner. L'ensemble de ce travail concerne plus de trois cents grands hommes de l'époque sur un total de plus de 1 000 vignettes et constiRevers d'une carte de visite de 1874 et l'adresse Rue d'Anjou et tue un panthéon qui lui apportera la notoriété, sous le nom les correspondantes M.M. Luckhardt et W. Damry de Panthéon Nadar en quatre feuillets. 1.2.1
Illustrations
• Les Binettes contemporaines[2] ; • Les rêveries d'un étameur
C'est dans ce studio que seront réalisés ses chefs-d'œuvre, continuant l'œuvre des portraits, entreprise avec la caricature, désormais continuée avec une nouvelle technique : la photographie.
À partir de cette époque, la technique du portrait est maî• Les petites affiches du tintamarre…, par Joseph trisée et les travaux sont de qualité. Les prix évoluent à la Citrouillard, revues par Commerson, pour faire baisse. De nombreux studios ouvrent et les personnalités concurrence à celles d'Eugène de Mirecourt, por— les élites du monde des arts, des lettres, mais aussi de traits par Nadar, 10 vol., 1854-1855. la politique, du théâtre et même de l'Église — peut-être attirés par leur côté narcissique, n'hésitent pas à « se faire • Illustrations par Nadar pour ''Les Binettes contem- tirer le portrait ». Ce sont ces œuvres que l'on retrouve poraines’' de Commerson (1854-1855) chez les papetiers sous forme d'estampes et de photographies. • Gérard de Nerval. En 1854, il se marie avec Ernestine, jeune femme is• Alphonse Karr. sue d'une riche famille protestante. Malgré le mariage, il continue d'offrir l'hospitalité à ses nombreux amis, • Alfred de Vigny. comme à l'époque de la bohème. Nadar se brouille avec son frère cadet, qui s’était lui aussi lancé, avec son appui, dans le métier de photographe-portraitiste, mais voulait 1.3 Le photographe aussi utiliser le nom de « Nadar ». Il s’ensuit un procès. Sa nouvelle aisance lui permet d'emménager au dernier Nadar souhaite que l'appareil de photographie puisse déétage d'un immeuble de la rue Saint-Lazare, où il peut sormais être emporté à l'extérieur et en voyage, aussi facidisposer d'un atelier bénéficiant de la lumière naturelle. lement que le chevalet du peintre, il va commencer aussi
2.1
L'aérostation
à expérimenter la photographie embarquée dans un ballon, il fut donc, dès 1858 le pionnier de la photographie aérienne, avec ses vues du Petit Bicêtre. Daumier représenta Nadar opérant avec difficulté lors d'une ascension aérienne, avec cette légende prémonitoire : Nadar, élevant la photographie à la hauteur de l'Art le 25 mai 1862. En 1860, manquant de place, Nadar déménage de la rue Saint-Lazare au boulevard des Capucines. Il fait installer au fronton de son immeuble une immense enseigne, dessinée par Antoine Lumière et éclairée au gaz. • L'atelier de Nadar au 35, Boulevard des Capucines, en 1860. • Autoportrait,1854.[réf. nécessaire] • Georges Clemenceau par Nadar
3 procédé, qui consiste à brûler de la poudre de magnésium, s’avère très dangereux car le magnésium est inflammable et dégage beaucoup de fumée. De plus, le déclenchement du flash se faisant manuellement, il arrivait qu'il ne se produise pas au bon moment (trop tôt ou trop tard). Nadar tente ensuite une nouvelle expérience qu'il décrit dans son livre « Quand j‘étais photographe » : « Je tentai de tamiser ma lumière en plaçant une glace dépolie entre l'objectif et le modèle, ce qui ne pouvait m'amener à grand chose ; puis plus pratiquement je disposai des réflecteurs en coutil blanc, et enfin un double jeu de grands miroirs répercutant par intermittences le foyer lumineux sur les parties ombrées. J'arrivai ainsi à ramener mon temps de pose à la moyenne diurne et finalement je pus obtenir des clichés à rapidité égale et de valeur tout à fait équivalente à celle des clichés exécutés quotidiennement dans mon atelier. »
En 1879, le chimiste et photographe gantois Désiré van Monckhoven conseille à Nadar de passer à la photographie au charbon car les tirages argentiques connaissent de nombreux problèmes de jaunissement et de dispari- Il effectue une démonstration pour le journal La Presse tion des demi-teintes.[réf. nécessaire] scientifique et dépose le brevet de photographie à la lumière artificielle en février 1861. Nadar est conscient de la portée de son invention. Désormais, il est possible de 2 Le flash au magnésium révéler au public le monde souterrain. Il le prouve en s’attaquant à un nouveau chantier : la photographie des soussols de Paris, c'est-à-dire les catacombes et les égouts. En avril 1874, la première exposition des peintres impressionnistes se produit dans son studio. On lui en a souvent attribué l'organisation ; en fait, il s’agissait de son ancien studio qu'il louait. Il est aussi possible, mais non prouvé, qu'il ait demandé à son locataire d'abriter les impressionnistes, mais il ne fut pas en tout cas l'organisateur de l'exposition. Après la destruction de son atelier rouge, sa femme finance et gère, avec 20 personnes, l'aristocratique, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Nadar a fustigé les canons de représentation et, écœuré par l'évolution de la production raille ses concurrents, qui se contentent « d'un format à peu près unique, singulièrement pratique pour l'espace de nos logements bourgeois. Sans s’occuper autrement de la disposition des lignes selon le point de vue le plus favorable au modèle, ni de l'expression de son visage, non plus que de la façon dont la lumière éclaire tout cela. On installait le client à une place invariable, et l'on obtenait de lui un unique cliché, terne et gris à la va-comme-je-te-pousse ».
2.1 L'aérostation Photographie des Catacombes de Paris, avec utilisation de lumière artificielle. Le temps de pose nécessaire est de 20 minutes, ce qui explique l'utilisation de mannequins.
Très curieux des nouveautés techniques de son temps, il se lança avec passion dans le monde des ballons.
Grâce aux frères Louis et Jules Godard, aéronautiers Il expérimente l'éclairage à la poudre de magnésium, plus aguerris, il réalise la première photographie aérienne de facile à brûler qu’en bloc. Complexe à mettre en œuvre, ce Paris en 1858, d'un « vol captif » à 80 mètres au-dessus du
4
2
Nadar élevant la Photographie à la hauteur de l'Art., lithographie d'Honoré Daumier parue dans Le Boulevard, le 25 mai 1863.
Petit-Bicêtre (actuel Petit-Clamart). Il est obligé d'alléger au maximum et ne peut embarquer sa guillotine horizontale. Leur coopération durera jusqu'en 1863 (grave brouille lors de la construction du ballon « Le Géant »). Les aventures de Nadar inspireront Jules Verne pour Cinq semaines en ballon écrit en 1862. Un des héros de De la Terre à la Lune et Autour de la Lune — romans parus en 1865 et 1869 — s’appelle d'ailleurs Michel Ardan, anagramme de Nadar. Jules Verne le décrit ainsi : « C'est un homme de 42 ans, grand, mais un peu voûté déjà, comme ces cariatides qui portent des balcons sur leurs épaules. Sa tête forte, véritable hure de lion, secouait par instants une chevelure ardente, qui lui faisait une véritable crinière. Une face courte, large aux tempes, agrémentée d'une moustache hérissée comme les barbes d'un chat et de petits bouquets un peu égarés, un regard myope, complémentaient cette physionomie éminemment féline. » — extrait de De la Terre à la Lune En 1863, il fonde la Société d’encouragement de la navigation aérienne au moyen du plus lourd que l’air. Il fait construire un immense ballon, « Le Géant », haut de 40 mètres et contenant 6 000 m³ de gaz. Le 4 octobre, le premier vol du Géant a lieu à Paris avec 13 personnes à bord dont Jules Verne, mais également plusieurs invités ainsi qu'un nègre
LE FLASH AU MAGNÉSIUM
de service[3] . Le ballon perd rapidement de la hauteur et atterrit à Meaux, à moins de 100 kilomètres de Paris. Nadar recommence l'expérience le 18 octobre avec son épouse. Dans les environs de Hanovre, le ballon atterrit durement et est entraîné sur 16 kilomètres. Ils sont grièvement blessés. Elle restera hémiplégique. D'autres tentatives auront lieu mais sans le succès public escompté, or les passagers devaient lui permettre la rentabilité de l'affaire. Nadar doit donc arrêter l'aventure du Géant par manque d'argent. Il fonde en 1867 avec d'autres passionnés comme lui, la revue L'aéronaute. En 1870-1871, lors du siège de Paris par les Allemands, il constitue de son propre chef la « Compagnie d’Aérostiers » avec Camille Legrand (dit Dartois) et Jules Duruof dont le but est la construction de ballons militaires pour les mettre à la disposition du gouvernement. Ils établissent un campement sur la place Saint-Pierre, au pied de la butte Montmartre, où naît la poste aérienne du siège. Les ballons permettaient de surveiller l’ennemi, d’établir des relevés cartographiques et également d’acheminer du courrier. Nadar baptise ses ballons : le George-Sand, l’Armand-Barbès et le Louis-Blanc. C'est à bord de l’Armand-Barbès que Léon Gambetta, ministre de l’Intérieur, quitte Paris le 7 octobre 1870 pour se rendre à Tours afin d'y organiser la résistance à l’ennemi. Au total, 66 ballons seront construits entre le 23 septembre 1870 et le 28 janvier 1871 qui transporteront 11 tonnes de courrier, soit 2,5 millions de lettres. Cinq des ballons seront capturés par l'ennemi. Cette première fabrication en série d'aéronefs, marque la naissance officielle de l'industrie aéronautique. Deux « usines » avaient été installées dans les gares de chemin de fer réquisitionnées : les frères Godard à la gare de Lyon et Dartois et Yon à la gare du Nord. À la chute du régime de Napoléon III, il installe « révolutionnairement » sa société dans le quartier de Montmartre sur la place Saint-Pierre[4] même. Avec deux engins, le « Neptune » et le « Strasbourg », il sera chargé d'étudier les déplacements de l'ennemi. • Nadar et l'aérostation • Autoportrait en ballon. • Catastrophe du ballon Le Géant en 1863, non loin de Hanovre, gravure d'Henry de M. • Seconde ascension du Géant. Paris, Champ de Mars, 18 octobre 1863. Photographie anonyme.
2.2 Les dernières années Après l'épisode de la Commune, Nadar se retrouve complètement ruiné et recommence une activité dans la photographie, mais pour réaliser avant tout des travaux qui lui assurent sa subsistance. En 1886, il accompagne son fils Paul Tournachon[5] qui doit réaliser une interview du chimiste Eugène Chevreul, et en profite pour prendre des photos. Ce double travail,
2.3
Nadar, père et fils
5
paru le 5 septembre dans le Journal illustré peut certaine- 2.3 Nadar, père et fils ment être considéré comme le premier reportage photographique réalisé en même temps que l'entretien journa- Les relations entre le Félix Nadar et son fils, Paul, ont été listique dont il assure l'illustration. compliquées. Marchant sur les traces de son père, Paul se En 1887, il s’installe au manoir de l'Ermitage de la Forêt lance dans la photographie à son tour, ce qui est l'occasion de Sénart où il accueille ses amis dans le besoin, jusqu'en d'une collaboration étroite entre les deux hommes, qui ont 1894. Il est alors ruiné et malade, mais errant et paisible. notamment partagé leur atelier et réalisé ensemble une Cette même année, à l'âge de 77 ans, Nadar décide de série de photographies du chimiste Eugène Chevreul en tenter de nouveau sa chance. Il laisse à son fils la ges- 1886. Toutefois, décalage de générations oblige, des dition de ses affaires à Paris, et fonde à Marseille un ate- vergences artistiques apparaissent entre le père et le fils. lier photographique[6] . Nadar, « doyen des photographes Tandis que Félix Nadar privilégiait les poses solennelles français » devient dans la région de Marseille une véri- et graves, son fils avait une conception plus fantaisiste de table gloire et se lie d'amitié avec l'écrivain Frédéric Mis- la photographie. Paul utilise parfois des[9]trucages et s’intéresse davantage aux gens du spectacle . tral. À cette époque, Nadar s’intéresse à la photostérie, application de la photogravure qui donne une image en relief rappelant la sculpture[7] . C'est lui qui fait sortir la photostérie du laboratoire où Lernac, son inventeur, l'eut peutêtre laissée dormir. Et c'est lui qui, par sa connaissance approfondie de la technique photographique, parvient à la rendre industriellement pratique[8] .
2.4 Son pseudonyme
Le pseudonyme Nadar fut utilisé pendant quelque temps par son frère Adrien pour ses photographies, sous les formes Nadar jeune et Nadar jne[10] . Cette signature provoqua la confusion et fut la cause d'un procès entre les En 1900, Nadar triomphe à l'Exposition Universelle de deux frères, de mars 1856 à décembre 1857, qui permit Paris, avec une rétrospective de son œuvre, organisée par à Félix d'être le seul utilisateur du pseudonyme. Ce procès fut l'un des premiers de ce genre, sur le statut d'auteur son fils. photographe[10] . En 1904, il revient à Paris. Il y décède le 21 mars 1910 à Son fils, Paul, réutilisa le pseudonyme avec la permission quelques jours de ses 90 ans. de son père[10] .
3 Œuvres 3.1 Photographies • André Barret, Nadar. 50 photographies de ses illustres contemporains, éd. Julliard, 1994 (ISBN 2260-01124-1)
• André Barret, Nadar, éd. André Barret, 155 pages
3.2 Livres • La Robe de Déjanire, 3 tomes, première édition publiée sous son nom Félix Tournachon, Recoules, Libraire-Commissionnaire, 1845 ; Michel Lévy, 1862 ; E. Dentu, 1882, disponible sur Gallica. • Quand j'étais photographe, Ernest Flammarion, 1899, 1re édition. • À terre et en l'air. Mémoires du « Géant », avec une introduction de Babinet, de l'Institut, E. Dentu 2e édition, 1865 disponible sur Gallica Tombe de Nadar (cimetière du Père Lachaise, division 36).
• L'Hôtellerie des coquecigrues, E. Dentu, • Le Miroir aux alouettes, Michel Lévy frères, 1859.
6
5 • Quand j'étais étudiant, E. Dentu. Édition Michel Lévy, 1861 disponible sur Gallica
5 Voir aussi
• Le Droit au vol, J. Hetzel, 1865.
5.1 Bibliographie
• La Grande Symphonie héroïque des punaises, 1877. • Sous l'incendie, Édition Charpentier 1882, (ouvrage dédié à Elisée Reclus). • Le monde où on patauge, 1883. • Photographies, tome 1 ; Dessins et Écrits, tome 2 ; Éditeur Arthur Hubschmid, 1979
3.3
Correspondance
• Nadar, Correspondance, 1820-1851. Tome 1 (établie et annotée par André Rouillé). Éditions Jacqueline Chambon, 1998.
3.4
Autres
La Bibliothèque historique de la ville de Paris ainsi que le Musée Carnavalet se partagent un fonds Nadar consacré à l'aérostation, acheté par la Ville de Paris et composé d'environ 2500 manuscrits.
VOIR AUSSI
• Roger Greaves, Nadar ou le Paradoxe vital, Paris, Flammarion, 1980, 413 p. (ISBN 2-08-064278-2) • André Jammes, Nadar : introduction, repères chronologiques, notes bibliographiques et techniques, Paris, Fondation Nationale de la Photographie, 1982, 139 p. (ISBN 2-85107-103-3) • James H. Rubin, Nadar (traduit de l'anglais par Jacques Guiod), Paris, Phaidon, 2001, 125 p. (ISBN 0-7148-9275-0)
• Benoît Peeters, Les Métamorphoses de Nadar, éd. Marot, 1994. • Roger Greaves, Nadar quand même !, Paris, En Face-Jacques Reich, 2010, 298 p. (ISBN 978-235246-019-0)
• Stéphanie de Saint Marc, Nadar, Paris, Gallimard, « NRF Biographies », 2010, (ISBN 9782070781003)
5.2 Filmographie
4
Notes
[1] articles.adsabs.harvard.edu [2] Les binettes contemporaines - Jean-Louis-Auguste Commerson - Google Livres [3] Couverture du Petit Journal du 4 octobre 1863 [4] La Basilique du Sacré Cœur de Montmartre [5] Nadar [6] Comment la Ville a laissé disparaître l'atelier Nadar, Marsactu. [7] Nadar : « A Marseille, il s’intéresse à la photostérie, application de la photogravure qui donne une image en relief rappelant la sculpture (cf. André Grignan dans le Petit Provençal du 5 avril 1897). » Alix Chevallier Catalogue de l'exposition Nadar, Bibliothèque nationale, 19 mars, 16 mai 1965. [8] C'est lui (Nadar) qui fit sortir la « Photostérie » du laboratoire où son inventeur l'eut peut-être laissée dormir et c'est lui qui, par sa connaissance approfondie de la technique photographique, parvint à la rendre industriellement pratique. Citation de l'article de L. P. Clerc La Photostérie, La Science française, 1899 p.18, 1re colonne. [9] Rétrospective Félix et Paul Nadar, La norme et le caprice, exposition organisée par le Jeu de Paume au Château de Tours, 2010. [10] Daniel Girardin, Christian Pirker, Controverses, une histoire juridique et éthique de la photographie, Actes sud, Musée de l'Élysée, 2008 (ISBN 978-2742774326)
• Nadar photographe, film réalisé par Stan Neumann, le Musée d'Orsay, la SEPT-ARTE, les Films d'ici, Réunion des Musées Nationaux, 1994, 26' (VHS)
5.3 Liens externes • Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Union List of Artist Names • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète • WorldCat • Photographies de Nadar sur Arago • Photographies de Nadar • Œuvres numérisées sous format image • Œuvres numérisées sous format image • Rétrospective Nadar à l'occasion du centenaire de sa mort sur L'intermède.com • Catalogue, Félix Tournachon dit Nadar (18201910) et son panthéon - Importante collection de 273 dessins : portraits et portraits-charge, Étude Tajan, Paris, 2004 •
Portail de la photographie
5.3
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Liens externes
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SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE
Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image
6.1
Texte
• Nadar Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nadar?oldid=111475725 Contributeurs : Didier, Alvaro, Nataraja, INyar, Forlane, Orthogaffe, Kelson, Semnoz, Alno, Howard Drake, Fred.th, HasharBot, Tieno, Archeos, Fafnir, Mu, MedBot, KaTeznik, HB, Phe-bot, FrançoisDominique, Antoine dehk, Ollamh, Al1, Lilian, Chris a liege, Petrusbarbygere, Storm2005, JeanClem, Alain Mignien, Bbullot, Gédé, Anthena, Régis B., Henry Salomé, GôTô, Mbzt, Zetud, Arnaud.Serander, Etienne Riviere, Coyau, Alexius Manfelt, RobotQuistnix, Skblzz1, YurikBot, Tournachon, Gene.arboit, Guillom, Myrabella, Quoique, MMBot, Huster, Loveless, TCY, Kirtap, Francis 75, Oxo, Chlewbot, Mith, Rune Obash, Tython, Polmars, Paskalo, Gonioul, SashatoBot, Jmax, Bjankuloski06fr, Ji-Elle, Maelrannou, PieRRoBoT, Charvex, Thijs !bot, Chaoborus, Apc005, W.Torma, Glasgow, Deep silence, Pj44300, JAnDbot, Ecliptica, Malburet, IAlex, Sebleouf, Henricambon, Ugo14, Anno16, Palamède, PimpBot, Salebot, Compte lutch, Zorrobot, LHOON, Pampelune, Idioma-bot, TXiKiBoT, Bapti, Aibot, VolkovBot, Theoliane, L'Oursonne, Ldarabi, Chicobot, Karkared, Elvire, Fabrice Dury, Ice Scream, SieBot, Renee louise, JLM, Alecs.bot, Vlaam, Hercule, Leparc, Charlie Pinard, Ickx6, WTMitchell3, Estirabot, Cymbella, StefBot, Basilou, Cpalir, HerculeBot, WikiCleanerBot, ZetudBot, Wikinade, Mike Coppolano, Abujoy, Podzemnik, Luckas-bot, Celette, Carlotto, Glatisant, Micbot, Alainauzas, GrouchoBot, Galoubet, Dr Brains, Dark Attsios, Kou07kou, TaBOT-zerem, Long John Silver, ArthurBot, Jlfremaux, Almabot, Bhikkhu, Xqbot, Obersachsebot, Zavatter, Ytrezap, Jackytamtam, D'ohBot, MS999, Cj73, Lomita, Lostinthiswhirlpool, Lescariot, CaBot, Hypperbone, J-C Bubbendorf, AviaWiki, OxIxO, Ismoon, Alonso de Mendoza, Nezdek, Bernd Schwabe in Hannover, Flyingview, EmausBot, Tobie1995, Maxhi, Tobie2804, ZéroBot, Jeroboamed, JACQUESBOLL, Justinetto, O.Taris, ChuispastonBot, Мурад 97, Jules78120, Thor19, Lotje, Julienbch, Jbtoon, 0x010C, Sylda31, LoveBot, OrlodrimBot, Thehelpfulbot, Le pro du 94 :), BHVP, JGR&BXL, GG du 38130, FDo64, KBECT, Rangabe, Lucasfoubert, Rome2, Jejeleboss93, VVVF, Claes MC, Addbot, Leperebot, Kelian8, Touron66, Pol Marc, Ygevin et Anonyme : 92
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• Fichier:1874_Carte_de_Visite_Georg_V.,_König_von_Hannover_roi_de_Hanover_King_of_Hanover,_Wappen_T,_Nadar_ Adressseite_Correspondant_M.M._Luckhardt_Vienne_W._Damry_Liège.jpg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/ commons/6/66/1874_Carte_de_Visite_Georg_V.%2C_K%C3%B6nig_von_Hannover_roi_de_Hanover_King_of_Hanover%2C_ Wappen_T%2C_Nadar_Adressseite_Correspondant_M.M._Luckhardt_Vienne_W._Damry_Li%C3%A8ge.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Scan vom Original : Bernd Schwabe in Hannover Artiste d’origine : Nadar • Fichier:Autoportrait_tournant_Nadar_c.1865.jpg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f0/Autoportrait_ tournant_Nadar_c.1865.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Bibliothèque Nationale de France, Département des Estampes et de la photographie, Eo 15b pet.fol., tome 1 Artiste d’origine : Nadar • Fichier:Avion_silhouette.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/00/Avion_silhouette.svg Licence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Andreas 06 • Fichier:Blason_paris_75.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/ca/Blason_paris_75.svg Licence : CC-BY-SA3.0 Contributeurs : ? Artiste d’origine : ? • Fichier:Brooklyn_Museum_-_Nadar_Élevant_la_Photographie_à_la_Hauteur_de_l'Art_-_Honoré_Daumier.jpg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/32/Brooklyn_Museum_-_Nadar_%C3%89levant_la_Photographie_%C3%A0_la_ Hauteur_de_l%27Art_-_Honor%C3%A9_Daumier.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Online Collection of Brooklyn Museum ; Photo : Brooklyn Museum, 2004, 51.4.3.jpg Artiste d’origine : Honoré Daumier • Fichier:Disambig_colour.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3e/Disambig_colour.svg Licence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Bub’s • Fichier:External.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/25/External.svg Licence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Denelson83 • Fichier:Gtk-dialog-info.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b4/Gtk-dialog-info.svg Licence : LGPL Contributeurs : http://ftp.gnome.org/pub/GNOME/sources/gnome-themes-extras/0.9/gnome-themes-extras-0.9.0.tar.gz Artiste d’origine : David Vignoni • Fichier:Information_icon.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/35/Information_icon.svg Licence : Public domain Contributeurs : en:Image:Information icon.svg Artiste d’origine : El T • Fichier:Nadar_-_Catacombes_de_Paris_-_NPS_83.jpg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/28/Nadar_-_ Catacombes_de_Paris_-_NPS_83.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Old photo Artiste d’origine : Nadar • Fichier:Nuvola_apps_digikam.png Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/eb/Nuvola_apps_digikam.png Licence : LGPL Contributeurs : http://icon-king.com Artiste d’origine : David Vignoni / ICON KING • Fichier:Revfrancesa.jpg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c1/Revfrancesa.jpg Licence : Public domain Contributeurs : ? Artiste d’origine : ? • Fichier:Tombe_de_Nadar_(division_36).JPG Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/71/Tombe_de_Nadar_ %28division_36%29.JPG Licence : CC BY-SA 4.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Touron66
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