AMBASSADE DE FRANCE EN GRECE
Le fil hellène Date de parution
Dans ce numéro : Editos de la semaine
TA NEA – « Barrières » :
1
Politique intérieure
2
Politique intérieure (suite)
3
Economie
3 4 4 5 6
Affaires étrangères Crise des migrants Vive en Grèce Sur la France, les français
Le 11 novembre 2015, n° 23
« Le nouveau fétiche européen, ce sont les frontières. A vrai dire, pour sauver le Saint Graal de l’unification européenne, autrement dit, le Traité de Schengen (que les Hongrois aimeraient bien supprimer, au moins pour la Grèce), l’accent doit obligatoirement être mis sur la surveillance des frontières européennes. Bien évidemment, il est question de la mer Egée. Voici qui commence à être plus difficile : malgré le fait que les plus durs font pression, le but des Européens n’est pas de monter des patrouilles gréco-turques communes mais de mieux coordonner l’action entre ces deux pays. D’ailleurs, l’objectif de M. Juncker à l’origine était de créer, d’ici la fin de l’année, un service de gardefrontières et de garde-côtes européen. Ce service n’aurait rien à voir avec Frontex, considéré comme une structure « légère ». (revue 9/11). par Aristotélia Péloni
TO VIMA – « Les Murs de Berlin » « La construction du Mur de Berlin remonte au mois d’août 1961. Pendant une trentaine d’années, il a étouffé la ville de Berlin, jusqu’à sa chute, le 9 novembre 1989. Depuis cette date, des développements rapides ont changé le monde de manière radicale: en trois ans, après l’effondrement de l’URSS, l’Allemagne a été réunifiée et tout de suite après, la monnaie unique européenne, l’euro, a été adoptée. La réalité européenne actuelle est née d’un « programme » élaboré entre 1989 et 1991, même si la conscience européenne collective n’a pas encore enregistré l’unité organique de ces développements. Aujourd’hui, Berlin n’est plus divisé. Une volonté hégémonique plane, en revanche, au-dessus de cette ville. Celle-ci, la ville à partir de laquelle l’Europe est gouvernée, tente aujourd’hui de construire un Mur à deux niveaux : un Mur de politique budgétaire et un autre qui, de manière matérielle ou immatérielle, tente d’apporter la « réponse » à la tragédie des réfugiés, provoquée par le monde occidental lui-même. La tragédie grecque commence au même endroit. C’est une double tragédie puisque la Grèce se trouve sur le carrefour de l’édification de ces deux Murs de la politique allemande, qui a tout balayé sur son chemin ». (revue 9/11). Par Georges Malouchos