LE PRINTEMPS DE DIEU OUVRIR LES PLUS PETITS À LA FOI ET À SES MERVEILLES? C’EST CE QUE PROPOSE L’EVEIL À LA FOI AUX ENFANTS DE 3 À 6 ANS. Dans la vie, pas à pas, tout s’apprend et se découvre. C’est ainsi qu’on apprend à marcher, à parler et à connaître peu à peu le monde qui nous entoure. La foi n’échappe pas à ce processus de maturation. S’ouvrir à la présence aimante de Dieu passe par l’expérience sensible, l’émerveillement et la joie du partage. Ce Dieu qui se vit et se goûte nous met… l’âme en floraisons! La foi, oui, telle un printemps intérieur, tout en promesses. Les rencontres œcuméniques de l’Eveil à la Foi, à Diesse, réunissent régulièrement de joyeux bambins autour du pasteur Stéphane Rouèche, du théologien en pastorale catholique Yannick Salomon et d’animatrices expérimentées. Le tout pour un programme ludique et interactif, adapté aux enfants de 3 à 6 ans. En s’amusant, en créant et partageant, ils s’initient à l’essentiel. Mais quel est-il, cet essentiel? Qui est-Il, plutôt? C’est d’abord un Dieu qui les aime et les invite à cheminer, avec simplicité et enthousiasme, dans les histoires de la Bible et la réalité où ils s’inscrivent. Des paroles, des chants, des bricolages, des dessins, des collations savoureuses… Les enfants de l’Eveil à la Foi font l’expérience de formidables moments de vie, et de Vie, et se réjouissent, chaque fois, de la prochaine rencontre. «Actuellement, les plus petits de notre Unité pastorale ont la possibilité de rejoindre les enfants
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de Diesse pour vivre ces rencontres. Mais nous envisageons de développer l’Eveil à la Foi sur Bienne-La Neuveville», explique Yannick Salomon, co-responsable catholique au sein du team de l’Eveil à la Foi. Une proximité géographique qui, très certainement, sera plus pratique pour les parents de notre UP. Si l’Eveil à la Foi devait voir le jour sur notre Unité pastorale, cela ne serait toutefois – du moins au départ – que sur le plan catholique. Pour un territoire aussi vaste que la ville de Bienne et La Neuveville, la mise sur pied d’un tel parcours, au niveau œcuménique, s’avère en effet bien plus complexe.
L’IMPORTANCE DU SACRÉ L’Eveil à la Foi, ce n’est pas tout à fait une préfiguration du catéchisme. Les mots disent bien ce qu’ils veulent dire: il s’agit d’un éveil. «Nous veillons avant tout à ce que les enfants aient du plaisir à prendre part à ces rencontres. Ils s’initient aussi au sens du don. Par amour, on s’oublie un peu; on se décentre. Cela les invite aussi à un saut dans la foi et donc, dans la confiance.» Le théologien en pastorale insiste sur la notion de saveur: «Infuser le goût de Dieu, c’est leur communiquer la saveur de l’Espérance, de la Joie et de l’Amour». Loin d’un prêchi-prêcha, on se situe ici dans une expérience concrète du Dieu
