Richard en analyse ! Discussion autour de Bullet Le mythe du vampire : Amérique Centrale et Amérique du Sud
Zoom sur : Les Chroniques des Gardella Lexique Merry Gentry Passeport pour la Faërie Également : - Les coups de cœur de la rédac - Docteur Némésis - Mots Mêlés - Votre Horoscope rentrée
Richard : Le loup qui ne s’accepte pas Richard, le gendre rêvé pour nos mères, l’homme au corps parfait qui fait saliver toutes les femmes ; par contre question caractère, ce n’est pas forcément ça… Mais il faut découvrir son histoire pour mieux le comprendre…
Richard Alaric Zeeman a 26 ans quand
il fait son apparition dans le tome 3 Le Cirque des damnés. Il vient d’une grande famille puisqu’il a une sœur et trois frères. Ses parents sont toujours en vie même si on entend rarement parler du père. Dans la famille, c’est Charlotte, la mère, qui dirige. Beverly est sa sœur aînée, elle est mariée, a quatre garçons, enceinte d’un cinquième enfant, elle espère que ce sera une fille. Puis vient Glenn, marié à une indienne avec pas mal de tempérament ce qui fait des étincelles avec Charlotte. Après, vient Aaron qui est veuf, suivit de Richard et le petit dernier c’est Daniel. Daniel est le seul jusqu’à Lune bleue à connaître la véritable identité de Richard.
Richard est grand 1m 85, baraqué, a des
cheveux foncés et légèrement ondulés qui lui arrivent aux épaules, sa peau est naturellement bronzée et c’est un loup-garou. Il fait partie de la meute de St Louis : le clan Thronnos Rokke (tous les termes sont empruntés à la mythologie nordique). Richard est devenu un loup-garou à 19 ans après avoir été infecté par un vaccin. A son arrivée dans la meute, il a dû coucher avec Raina (la femme du chef) qui a un droit de cuissage sur les nouveaux venus. Notre ami est un alpha, c’est-à-dire un mâle supérieur (comme dans les meutes de loups), ce pouvoir lui donne la possibilité de résister aux regards hypnotiques des vampires et de contrôler les mâles qui lui sont inférieurs. Dès Le Cirque des damnés, on découvre qu’il ne supporte pas la tyrannie de Marcus (son chef de meute) et de Raina, il aimerait prendre sa place pour changer les lois de la meute et pour cela, il doit tuer son chef pour devenir l’Ulfric (nom
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donné au chef). Il faillit y arriver par deux fois déjà, mais au dernier moment il a refusé de tuer Marcus. Ses principes le freinent même quand il s’agit du bien de tous.
Dans
la vie «normale», Richard est diplômé en biologie surnaturelle (comme Anita) et prépare une thèse sur les trolls tout en enseignant dans un lycée de St Louis : Seckman Junior High School… où il a beaucoup de succès avec ses élèves féminines…^^. Il cache sa vraie nature à tout le monde de peur de perdre son job. C’est une sorte de boy-scout qui croit en la bonté humaine et le bien… C’est un gentil garçon en somme, c’est d’ailleurs ce qui fera craquer Anita. De plus, il est épiscopalien, comme elle. Il aime les comédies musicales, les promenades en forêt, la spéléologie… Mais il ne supporte pas sa bête et fait tout ce qu’il peut pour la nier. Il est très ami avec Louis, un rat garou.
La première fois qu’Anita le voit dans
Le Cirque des damnés, il est nu dans le lit de Jean-Claude. Marcus l’a « prêté » au maître de la ville. Il sait très bien cacher sa bête et Anita ne découvrira sa vraie nature qu’à la fin du livre quand il survivra à une attaque qui aurait dû tuer un humain « normal ». Dès le début, ils se plaisent, au grand dam de Jean-Claude. Anita aime sa gentillesse et le fait qu’il soit humain malgré sa lycanthropie.
Dans
Lunatic café, on les retrouve tous les deux en route pour voir une comédie musicale. On apprend qu’ils se voient souvent et que tout à l’air de bien fonctionner pour eux… Si bien que Richard finit par demander Anita en mariage et elle accepte. Jean-Claude exige alors qu’Anita sorte avec lui pendant quelques mois avant de faire son choix définitif et lors d’une rencontre entre nos trois protagonistes, ils découvrent qu’ils sont liés : les pouvoirs du loup-garou et du vampire convergent en Anita qui fait office de focus. Anita ressent le pouvoir de Richard
comme une décharge électrique, quelque chose de chaud à la différence de Jean‑Claude. Dans ce tome, Anita en apprend plus sur Richard en découvrant le fonctionnement de la meute, elle ne comprend d’ailleurs pas pourquoi Richard ne tue pas Marcus. De plus, il voudrait qu’elle voit sa bête avant qu’elle ne s’engage véritablement avec lui. Le souci est qu’il lui présente ça comme quelque chose de monstrueux tellement il n’aime pas cette partie de lui, et tout cela commence à effrayer Anita.
Il faut attendre Danse mortelle/Mortelle
séduction pour le revoir. Dans ce tome, il va être obligé de régler une fois pour toute le problème avec Marcus, ce dernier ayant mis un contrat sur la tête d’Anita pour l’affaiblir. Pour le rendre plus fort, Jean-Claude lui donne, ainsi qu’à Anita, la première marque. Richard s’en va ensuite affronter Marcus avec Anita qu’il a choisie comme lupa (la compagne du chef). Il finit par le tuer et c’est là que ça dérape puisqu’il choisit ce moment pour montrer à Anita sa bête en se métamorphosant au-dessus d’elle (il a d’ailleurs une fourrure couleur miel) et en dévorant Marcus sous ses yeux. Anita s’enfuit apeurée…Il la retrouve le lendemain matin dans le lit de Jean‑Claude et il rompt avec elle. Dans la « bataille » finale de ce tome, il sera presque tué par Dominic et ne sera sauvé que grâce à l’intervention d’Anita qui ayant reçu deux nouvelles marques de Jean-Claude (comme lui), le ramènera des ténèbres… Mais il ne veut plus la voir… Il apprend à contrôler les marques pour ne pas envahir les rêves d’Anita et vice-versa. Il est devenu l’Ulfric de sa meute, ce qui lui donne droit à deux gardes du corps appelés «Hati» et «Sköll», ils sont aussi les exécuteurs de ses tâches les plus ingrates, ce sont Jamil et Shang-Da qui remplissent cette fonction.
Dans
Offrandes brûlées, il se déteste encore plus et fait tout pour énerver Anita (ce qui va devenir une vraie manie chez lui). Il n’était pas en ville et revient
car Sylvie (son «adjointe» et aussi celle qui brigue sa place) s’est fait attaquer par les membres du Conseil en refusant de leur donner la meute. Dans ce tome, il reste un peu en retrait mais ne loupe pas une occasion de rappeler à Anita ce qu’elle lui a fait.
Dans Lune bleue, il est accusé du viol
de Betty Schaffer alors qu’il termine sa thèse dans le Tennessee. Daniel, son plus jeune frère appelle Anita pour l’aider à le sortir au plus vite de prison car une lune bleue doit avoir lieu : l’équivalent d’une deuxième pleine lune dans le mois.
Quand Anita arrive, elle apprend que Richard s’est mis à la recherche d’une nouvelle lupa et qu’il a couché avec pas mal de filles. Physiquement, Richard a changé : il a coupé ses cheveux et a fait de la muscu ce qui le rend encore plus baraqué, il se déteste toujours autant, en veut toujours à Anita, rien de bien nouveau… Lors d’une rencontre avec la meute locale, Anita se déclare «Freyja», c’està-dire que quiconque arrivant à coucher avec elle sous sa forme humaine deviendra le chef de la meute. Richard arrive à l’attraper et finit par coucher avec elle, ce qui a pour effet de renforcer leurs marques, ce que savait Richard mais pas Anita… Mais l’heure n’est pas à chercher si Richard a eu tort ou raison de ne pas l’informer car sa mère et Daniel ont été enlevés… Il finira par les délivrer et avouera à sa mère ce qu’il est, Charlotte lui dira que cela n’a aucune importance… Absent dans Papillon d’obsidienne, il
revient dans Narcisse enchaîné après six mois de séparation d’avec Anita. On découvre qu’il a instauré la démocratie dans sa meute et le vote des décisions et qu’il a accueilli pas mal de nouveaux loups-garous. Sa meute a voté pour la destitution d’Anita en tant que lupa et pour l’exécution de Gregory… Et Richard est obligé d’appliquer le résultat du vote. Heureusement, Anita arrive à renverser la tendance. Richard est toujours aussi amer de sa condition. Il prend mal le fait qu’Anita ait couché avec Micah. Anita le surprend en train de pleurer après qu’il a appris qu’un de ses nouveaux membres est en prison pour avoir mangé son mari pendant sa nuit de noce. Richard était le parrain de cette nouvelle mais il n’avait pas voulu la forcer à coucher avec un des loups pour qu’elle apprenne à maîtriser sa bête dans cette situation… Suite à ça, il nomme deux «amants» pour la meute afin qu’ils s’occupent de ce problème. Il montre à Anita comment appeler la bête de ses léopards et c’est pendant cette opération qu’on voit qu’il est très en colère contre Gregory qu’il accuse d’avoir sciemment blessé Anita pour qu’elle devienne une vraie Nimir-Ra. Il couche de nouveau avec Anita mais finit par la rejeter car Anita se sert de lui pour nourrir l’ardeur et, selon lui, personne n’a le droit de se nourrir de lui. Il la répudie en tant que lupa mais lui demande de devenir son Bolverk (sorte de tueur à gages).
La situation ne s’arrange pas dans Péchés
céruléens où il se laisse à moitié mourir
face à l’assaut de Belle Morte au lieu de demander le secours d’Anita et JeanClaude, ou même de sa meute. Jamil l’amène dans un piteux état chez Anita car il a besoin d’utiliser sa grande baignoire pour réchauffer son Ulfric. C’est là que nous découvrons avec horreur qu’il a joué au coiffeur tout seul…ce qui est un fiasco capillaire des plus terribles ( Jacques Dessange ne s’en est toujours pas remis). Comme notre Richard aime bien enchaîner les boulettes, il décide, une fois remis sur pieds, de débouler avec une partie de sa meute à la petite sauterie qu’organise Jean-Claude en l’honneur des représentants de Belle Morte. Et tout ça pour quoi ? Pour annoncer haut et fort que sa meute ne viendra plus en aide au Maître de la ville (aka Jean-Claude pour ceux qui baillent au vent). Jolie annonce, n’est-ce pas ? Et tout ça devant les ennemis de Jean-Claude, c’est ce qui s’appelle bien choisir son timing… Heureusement (il y a Findus, désolée), un Asher aux portes de la mort le fera réfléchir.
Bref, vous l’aurez compris Richard est
un personnage complexe qui se noie dans ses états d’âme et principes, ce qui obscurcit sa faculté de jugement et de prise de décision ! Richard a besoin de s’accepter tel qu’il est et de faire avec les cartes que le destin lui a mis entre les mains… Je vous invite tous à aller prier Sainte Laurell pour sauver notre camarade lycanthrope de sa dépression. Némésis
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Deux femmes, un livre, une discussion Nos lectrices anglophones, Némésis et Tan, ont décidé de se livrer à l’exercice de la discussion croisée et de vous faire partager leurs impressions à leur lecture du 19ème tome d’Anita Blake : Bullet. Attention SPOILERS ! Némésis : Sans rentrer encore dans les détails, quelle est ton impression générale concernant ce tome ? Quel est ton ressenti ? Tan : La grande différence avec Bullet, c’est que c’est le premier livre dont on a suivi la construction petit à petit via Twitter, Facebook et le blog de Laurell. Elle a lâché beaucoup plus de spoilers que d’habitude et c’était plutôt alléchant. Sauf qu’au final, le livre n’est pas du tout à la hauteur des espérances. Apparemment faute de temps, elle a fait sauter toutes les bonnes choses (Edward et Olaf notamment) et les a mises de côté pour le tome 20. Résultat : ce qui reste dans Bullet est un peu tout ce que je n’ai pas envie de voir dans un Anita en ce moment. En résumé une histoire où le sexe est prédominant et l’intrigue au ... 15ème plan. Avec le grand-retour de Marmée Noire, je voulais du sang et de la violence. Je reste donc sur ma faim. A toi aussi, ça t’avait paru trop simple la disparition de Marmée à la fin de Skin Trade ? Heureuse de voir qu’elle reprend l’histoire en main ? Némésis : Trop simple est un doux euphémisme, c’est comme si Anita avait réussi à tuer Dieu. Parce que Marmée Noire c’est quand même la mère de tous les vampires donc il me semblait aberrant qu’on en vienne à bout aussi facilement. Sa réapparition n’est donc pas vraiment une surprise pour moi et j’ai été très heureuse qu’on la retrouve, surtout vu l’intrigue que cela engage mais comme d’habitude avec Laurell, l’intrigue ne fait jamais long feu face aux galipettes de ses personnages. Je remercie le ciel qu’elle ne nous ait pas décrit la scène d’orgie car là je crois que j’aurais jeté le livre très loin de moi. Je continue à rester dubitative face à la manière dont elle gère ses livres mais bon, ce n’est pas moi qui les écris. Beaucoup de promesses alléchantes (que nous avons vues sur son blog et son twitter) mais au final, ça
retombe un peu comme un soufflé. Néanmoins, en ce qui concerne la déchéance du conseil à proprement parler à cause de notre Marmée : d’un côté, je trouve que c’est super bien amené, toute la scène avec Padma et Belle est au final assez logique vu ce qui se passe avec Marmée, néanmoins, je regrette qu’Anita n’ait pas eu plus à leur faire face car du coup j’aurais aimé plus les découvrir et s’ils se désagrègent, c’est foutu. Ce qui m’a réellement surprise dans ce livre, c’est le changement de Richard, je me suis demandé s’il n’y avait pas une erreur de frappe et qu’on ne parlait pas d’un autre personnage, c’est limite suspect ce changement. Qu’en penses-tu ? Tan : Alala Richard !! Autant je suis contente de le voir enfin s’accepter tel qu’il est, autant le nouveau Richard m’a fait écarquiller les yeux. Pour une thérapie réussie c’est limite trop réussi. La vraie révolution c’est que maintenant le triumvirat est opérationnel comme il aurait du l’être depuis le début (il en aura fallu des années pour en arriver enfin là). Mais honnêtement Richard qui fouette Asher parce qu’il en est venu à réaliser qu’il aime aussi le SM... Non seulement c’est la porte ouverte à Laurell pour parler un peu plus de ce qu’elle connait bien mais en plus c’est à la limite du ridicule. La scène n’est pas mal écrite en elle-même mais avec le recul, c’est à pleurer. J’ai vraiment eu l’impression d’arriver dans une univers parallèle et de ne pas reconnaître des amis de longue date. Autre changement suspect : tu as remarqué comme Anita n’ergote plus sur tout et n’importe quoi ? J’ai eu l’impression que le faible nombre de pages du livre était dû en partie à ça. (Oui c’est méchant je sais). Némésis: Avant de répondre à ta question, je voudrais revenir sur Richard. J’étais très heureuse de voir que Laurell avait enfin décidé de faire quelque chose de lui, quoi que ce soit
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mais qu’on avance ! Mais là je trouve qu’elle a été trop loin, je ne reconnais plus du tout Richard, il me fait plus penser à Phillip de Plaisirs Coupables, en plus dominant bien sûr. Mais voilà, le nouveau Richard a subi un superbe lavage de cerveau (Ben de Lost est passé par là ??). Non, je regrette vraiment ce qu’elle a fait, j’aurais préféré voir une évolution sur plusieurs tomes, ce qui m’aurait semblé plus logique alors que là, il change du tout au tout et tout ça pour que les scènes de sexe soient moins «difficiles». Ce qui m’amène à ton autre point, oui Anita ne proteste plus, c’est comme si elle faisait un trip sous LSD durant tout le roman ; elle accepte tout, ne prend plus de recul... Là encore j’ai l’impression que c’est pour faciliter les scènes de sexe, qu’elles puissent durer sur plus de pages... Cela me fait d’autant plus mal au cœur aux vues de l’intrigue qui se dessinait avec Marmée Noire et le Conseil.
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Tan : On va s’éloigner un peu de la trame de l’histoire mais quand tu parles de « faciliter », je trouve que c’est justement l’un des gros problèmes de ce tome. Tout est tellement facilité. La révolte d’Asher est victime d’un tour de passe passe magique. La métamorphose de Richard nous envoie dans la 4ème dimension. Le problème Haven et sa solution très ultime m’ont plutôt fait soupirer de satisfaction au final alors que Laurell nous avait fait comprendre sur Twitter que ça l’avait retournée pendant 3 jours. Quant à l’enquête menée par téléphone... c’est le grand gâchis de ce tome. On sent que le livre a été écrit dans l’urgence et qu’il a fallu
trouver des astuces pour ne pas rentrer dans les détails parce que la date butoir arrivait à grands pas. Du coup, effectivement, on élude les gros problèmes du livre qui auraient pu donner un peu de profondeur à l’histoire et on en vient à avoir l’impression que tout tourne autour du sexe et de la minuscule scène de fusillade au milieu. En plus, en dehors de la scène d’introduction, tout se passe au Cirque des Damnés. On évolue en vase clos, l’histoire aussi alors qu’on n’a qu’une envie c’est de sortir et de prendre un grand bol d’air frais, autant au sens propre qu’au figuré. Pour moi il parait évident que, faute de temps, Hamilton n’a pas pu mettre dans ce livre tout ce qu’elle aurait voulu, d’où son épaisseur surprenante. Marmée Noire est évoquée et on sent que si elle avait eu le temps, c’est dans ce tome qu’on aurait eu LA confrontation. Il ne reste plus qu’à attendre la partie 2 du livre pour savoir la suite. En tout cas ce tome est autant alléchant qu’extrêmement frustrant. Même le passage express de Valentina, que j’étais très heureuse de retrouver rien que parce qu’elle fiche sacrément les jetons une fois de plus, fait tache et n’apporte rien à l’histoire. En passant, tu ne trouves pas que l’aspect plus compact de l’histoire nuit à la fin ? Dans la scène avec les tigres, j’étais littéralement perdue. Encore trop de nouveaux en très peu de pages. Ça n’est pas du tout évident à suivre. Même si je suis heureuse de revoir Victor. Némésis : Quand je vois le résultat, j’en viens à regretter qu’elle ait écrit Flirt car sans ça, elle aurait eu plus de temps et je me berce dans l’illusion en me disant que le livre aurait été plus profond. Illusion ? Oui, parce que malgré tout, pour moi, Laurell tient à garder la sexualité d’Anita comme quelque chose d’actif et comme facteur faisant avancer l’histoire, ce qui me déplaît de plus en plus car on se retrouve avec des histoires pseudoérotiques qui n’ont plus grand chose à voir avec les débuts d’Anita. Bref, au delà de ça, c’est certain qu’elle a bien galéré niveau timing pour ce tome, preuve en est l’apparition d’Edward et d’Olaf qui a été supprimée et reportée à un prochain tome. Ce qui est vraiment dommage car avec Edward, il n’est jamais question de sexe et avec Olaf, depuis Skin Trade, je veux voir jusqu’où ça va aller. Pour ce qui est du lieu de l’action, le souci c’est qu’avec tous les personnages que Laurell a et veut utiliser dans ses livres, il devient difficile de faire quoi que ce soit sans que cela ressemble à un départ en colonie de vacances. Au moins, dans le Cirque, il y a de la place pour tout le monde et tout ce dont ils ont besoin, même une sorte de gymnase (c’est mieux que la batcave son
truc !). Mais du coup, on a un peu l’impression d’étouffer là-dedans, un sentiment d’oppression qui, perso, me rend dingue car un peu claustro sur les bords. Ah les tigres ! Depuis le début je pense que c’est un machin indigeste : bleu, blanc, noir... pire que les Power Rangers... On ne s’y retrouve pas. Leur histoire est un peu bancale et de toute façon ça se termine toujours de la même façon avec eux : dans un lit ! Ce qui m’a surprise à la fin, c’est qu’Anita ne semble plus avoir ni pudeur, ni inhibitions concernant le lesbianisme. C’est vraiment le tome « faisons tout péter et qui vivra verra ! ». En fait, avec du recul, tu n’as pas l’impression d’avoir comme loupé deux ou trois tomes avant celui-ci tant l’histoire prend des tournants déconcertants ? Tan : ça va un peu dans le sens de ce que j’appelle « trop compact ». On a vraiment la sensation qu’il s’est passé énormément de choses entre Flirt et Bullet et que le lecteur n’a pas droit à ces détails-là. Même les fricotages de Nathaniel avec Micah sont rapportés en différé. Ce qui est assez inhabituel chez Laurell. Certes, elle dit régulièrement que ses personnages ont leur vie propre hors page mais là on a vraiment l’impression de faire plus qu’un bond dans le temps mais aussi dans l’action. Elle donne clairement l’impression de faire un bilan d’un peu tout. Les pouvoirs d’Anita, les amants d’Anita, les gardes d’Anita, la vie sexuelle débridée d’Anita bref Anita super-woman tendance Dragon Ball Z... Sauf que vaguement dans le fond, il se passe des choses intéressantes qu’on ne fait qu’effleurer. De quoi enrager quelque part. Je pense que tout comme moi, tu attends Hit List pour Edward et Olaf déjà mais aussi pour de la vraie politique vampirique avec la probable formation du Conseil de maîtres vampires américains. Je reste persuadée que Laurell peut écrire un livre dont l’action se déroulerait à St-Louis sans pour autant y inclure tout le casting ou trop de sexe. Si les personnages ont vraiment une vie propre, qu’ils vaquent donc à leurs occupations sans se soucier d’Anita, l’intrigue n’en sera que plus légère. Némésis : J’ai malheureusement peur que Laurell se soit trop engluée dans l’ardeur et n’arrive plus à remonter la pente. Cela fait trop de tomes que j’attends un changement pour y croire encore. Malgré tout, je vais continuer à lire les aventures d’Anita mais sans grand espoir sur le futur conseil des USA ; là où on pourrait avoir une super scène politique sans qu’Anita intervienne forcément, j’ai peur qu’on en soit réduit à une énorme scène de coucherie pour convaincre tout le monde grâce aux pouvoirs de notre super-woman comme tu l’as si bien appelée. Mais j’avoue aussi que j’ai très hâte de retrouver Edward et Olaf, surtout le dernier en fait, car leurs apparitions font toujours mouche. Wait and see...
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Vampires d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud C’est un curieux hasard qui a fait que le dossier «vampire» de ce numéro s’intéresse aux suceurs de sang d’Amérique du Sud alors qu’un fait divers était à la une du net il y a quelques semaines. Souvenez-vous, mi-août, au Pérou, quatre enfants succombent après avoir été mordus par des chauves-souris vampires. Dans la foulée cinq cents autres personnes, elles aussi mordues, sont vaccinées contre la rage transmise par la morsure du petit mammifère volant. C’est uniquement sur le continent sud-américain et en Américaine Centrale que l’on peut rencontrer les trois seules espèces de chauves-souris vampires (Desmodontinae pour les intimes). Elles ont toutes en commun de boire le sang de leur victime, généralement des oiseaux ou des mammifères selon l’espèce et de sécréter via leur salive une substance anticoagulante joliment nommée Draculine. Avec des voisines comme celles-là, pas étonnant que des légendes circulent et qu’il existe aussi des vampires de l’autre côté de l’Atlantique. En voici donc un petit aperçu non exhaustif. Le pays qui semble en héberger le plus est le Mexique.
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• ans la mythologie Aztèque, les Civatateo sont des femmes • a divinité aztèque Tlalteuctli est souvent représentée avec nobles mortes en couche au terme d’un dur labeur, qui des bouches aux crocs énormes au niveau des coudes et des reviennent dans le monde des vivants sous la forme de vieilles genoux, ainsi que toutes ses autres jointures. La légende dit femmes ridées et pâles dont les bras et les mains sont recouverts qu’elle fut démembrée par Quetzalcoatl et Tezcatlipoca (déjà d’une sorte de craie blanche. Leurs vêtements en lambeaux sont cité plus haut), horrifiés par une telle créature. Coupée en peints avec des têtes de mort. A la fois proche du vampire et deux, le haut de son corps devint la Terre et le bas, les Cieux. de la sorcière, elles servent les divinités de la Lune Tezcatlipoca On dit qu’elle continue à crier (lors de tremblements de et Tlazolteotl. La légende veut qu’elles se tiennent à la croisée terre notamment, ce qui n’est pas rare dans la région) et que des chemins la nuit et s’attaquent aux le seul moyen de l’apaiser et de lui faire voyageurs, séduisant les hommes pour offrande de chair et de sang (comprendre enfanter des vampires et enlevant les le coeur des victimes de sacrifices en son enfants afin de les rendre malades ou honneur.). fous. Pour s’en protéger, les villageois leur • ernière production aztèque que nous érigeaient des sanctuaires où ils plaçaient présenterons ici : Xipe-Totec est le dieu du de la nourriture, notamment des gâteaux renouveau de la nature qui s’écorche luien forme de papillon. Avec un peu de même pour nourrir l’humanité. Là aussi chance, les Civatateo seraient tellement de très nombreux sacrifices humains absorbées par la nourriture qu’elles en étaient pratiqués pour le rendre favorable, oublieraient le lever du soleil et périraient. allant même jusqu’à traiter un prisonnier • oujours chez les Aztèques, on trouve volontaire comme un prince pendant un les Tlahuelpuchi ou bruja (f) / brujo (m). an avant de le droguer pour lui arracher Il s’agit de sorciers et sorcières suceurs le cœur et la peau. de sang. Le plus souvent, il s’agit tout • lus près de nous et sans doute le plus de même d’une femme capable de se connu aussi : le Chupacabra, littéralement transformer en animal et sous cette forme «suceur de chèvres». Mesurant 1m20, il d’attaquer et de sucer le sang des bébés, a des yeux rouges et une bouche avec voire d’enfants et d’adultes en de rares Civatateo. des crocs saillants en haut et en bas. Il occasions. Elles vivent au sein même de la s’attaque de nuit aux animaux de ferme qu’il tue en perçant population car elles naissent ainsi et n’ont aucun contrôle sur leur condition qu’elle ne découvre d’ailleurs qu’à la puberté au deux trous circulaires dans leur cou (parfois des organes moment de laquelle apparaît une soif insatiable pour le sang internes disparaissaient aussi). Lors de son apparition dans humain. Elles s’en nourrissent généralement une fois par mois. les années 90, il porte le nom de «El Vampiro de Moca», Assez curieusement le meilleur moyen pour s’en protéger est ville dans laquelle on découvre ses premières victimes. Puis d’utiliser de l’ail. Mais un métal brillant, de l’eau claire, des le nom de Chupacabra lui est donné par un présentateur télé. Pour l’instant, aucune victime humaine n’est à mettre sur son médailles sacrées et des miroirs seraient également efficaces. Cette croyance persiste de nos jours puisqu’en 1954, un compte. Depuis, le petit monstre a été aperçu un peu partout état mexicain a fait voter une loi obligeant le signalement dans le Monde et a très rapidement gagné sa place au côté du de toute mort infantile dûe à la sorcellerie auprès Yeti, du Bigfoot et du Dahu. des autorités médicales.
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Tlaltecuhtli.
Au Surinam, on en trouve principalement un nommé Asema. Il s’agit d’un vampire sorcier qui a l’apparence d’une personne âgée pendant la journée et qui, la nuit tombée, retire sa peau et se transforme en une grosse boule de lumière bleue. Il volerait alors dans les airs et pénétrerait dans les maisons des gens dont il veut boire le sang. L’Asema ne s’arrête pas tant que la victime n’est pas vidée de son sang. Pour se protéger, là encore l’ail semble être d’une efficacité redoutable. Une autre solution est de boire une décoction d’herbes pour rendre le sang amer et dégoûter ainsi le vampire. Répandre des graines devant la porte de la maison occupera l’Asema un moment aussi, surtout si vous y cachez des clous pour qu’il se pique, lâche les graines et recommence. Pour se débarrasser définitivement d’un Asema, il faut isoler la créature quand elle a apparence humaine et attendre qu’elle se transforme, puis se saisir de sa peau et l’arroser copieusement de sel et de poivre afin que sa taille se réduise et que l’Asema ne puisse plus rentrer dedans. Plus au sud, au Brésil, sévissent deux créatures apparentées au vampire. La première est le Jaracaca (aussi appelé Jararaca) dont l’origine n’est pas vraiment connue : démon ou âme d’un être défunt voire divinité d’un temps passé. Il se nourrit de sang mais en très petite quantité, entraînant un état de fatigue chronique plutôt que la mort de ses victimes. Il boit également du lait qu’il prend directement au sein de femmes allaitantes. Pour se faire, il prend la forme d’un serpent pour les approcher silencieusement et s’intercale entre le bébé et le sein, plaçant l’extrémité de sa queue dans la bouche de l’enfant pour le faire taire. Si le goût du lait lui plait, il reviendra sans cesse, privant le bébé de sa nourriture. Certains attribuent au venin de ce serpent le pouvoir de rendre fou. Le Jaracaca est craint et en dehors d’une petite prière avant d’aller se coucher ou pour protéger un enfant, il est conseillé de l’éviter à tout prix. La deuxième créature est le Lobishomen qui a une forme humanoïde mais ne mesure pas plus de 5 cm. Ressemblant à un petit singe chauve au visage ratatiné et a l’air méchant,
il a de grands pieds qui font penser à des pantoufles en peluche. Assez curieusement, un vieux dicton local dit que si on est un loup-garou (En portugais Lobisomen (sans le h) veut dire loup-garou.) dans sa vie, alors on deviendra un Lobishomen à sa mort. Pourtant comme le Jaracaca, il s’agit bien d’un vampire qui agit la nuit et prélève une petite quantité de sang sur ses victimes de préférence féminines pour survivre. Le Lobishomen sécrète une substance qui transforme les femmes qu’il attaque en nymphomanes. Ce qui ne motive pas vraiment les hommes à tuer le petit monstre, voire même ceux-ci les encouragent à venir visiter le village. Pour conclure notre petit voyage : le Pérou. Il possède aussi ses légendes même si elles sont moins bien connues. Le Pumapmicuc (encore appelé Canchus) est un ancien adorateur de démon qui vole la vie des jeunes personnes en suçant leur sang dans leur sommeil. De même le Pishtaco, qui sévit aussi au Brésil, a pour habitude de boire du sang mais pas seulement... son met de choix est surtout la graisse et le sperme des victimes endormies. Une fois qu’il a fini l’entrée alors il passe au sang pour finir par tous les autres fluides corporels. Il s’attaque aussi bien aux hommes qu’aux femmes et se transforme souvent en chauve-souris pour pénétrer chez ses victimes. La boucle est donc bouclée mais cela n’explique pas comment la chauve-souris est devenue l’une des formes de choix des vampires européens alors que les seules qui boivent du sang se trouvent en Amérique du Sud...
Chupacabra. 13
Dans la fiction. Commençons par un clin d’œil à Stephenie Meyer puisqu’elle fait mention du Libishomen dans Breaking Dawn. «They have their own legends here. The Libishomen—a blood-drinking demon who preys exclusively on beautiful women.» He leered at me. Pour le reste, avouons le tout de suite, en dehors du Chupacabra, il est difficile de trouver beaucoup de références en dehors des ouvrages d’anthropologie. Le fameux suceur de chèvre a fait de très nombreuses apparitions dans des films et séries fantastiques comme X-Files, Charmed et même Scoobidoo. Il est aussi le sujet du 3ème tome des Cryptides d’Alexandre Moix qui sort en octobre 2010 et de Curse of the Chupacabra et ChupaCabra and the Roswell UFO de Rudolfo Anaya. Pour un public plus adulte, on en parle dans Chupacabras: And Other Mysteries de Scott Corrales et dans El Chupacabra de Cass Andre. Gods and Vampires : Return to Chipaya de Nathan Wachtel et Carol Volk est une étude sociologique présentée sous forme d’une enquête policière revenant sur une série de morts à Chipaya en Bolivie et les mythes vampiriques qui les entourent. Le Jaracaca fait une apparition dans l’un des poèmes du recueil Vampyr Verse de Lester Smith. Autant dire que les vampires d’Amérique Centrale et du Sud n’ont pas vraiment la cote ou en tout cas savent se cacher entre les lignes. Tan Sources : • http://fr.wikipedia.org/wiki/Desmodontinae • http://www.monstropedia.org/index.php • The Vampire Book : The Encyclopedia of the Undead de John Gordon Melton • Vampires : a field guide to the creatures that stalk the night de Bob Curran
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MERRY GENTRY : LE LEXIQUE Avec la sortie du tome 3 des aventures de notre chère Merry, je suis sûre que vous vous sentez un peu perdu face à l’univers qu’a développé Laurell (mais si vous êtes perdus, avouez-le !) donc voici un petit lexique de rappel pour vous aider, mes chatons.
F
ey : c’est un terme générique qui regroupe tous les habitants de faërie, il représente une espèce avec différentes races. Oubliez donc l’image de la Fée Clochette comme seule représentante de ce monde.
S
idhe : considérée comme l’espèce dominante voire « royale » de faërie. Un sidhe est grand, mince, avec des yeux tricolores, une peau qui brille et des oreilles tout à fait normales, comprenez non-pointues (on n’est pas face aux elfes du Seigneur des anneaux). Le terme « sidhe » veut littéralement dire « peuple des collines de faërie » en gaélic. Parmi les sidhes, il existe deux cours : • La cour des seelies aussi appelée « cour des lumières » gouvernée par Taranis. Ils se veulent comme les sidhes de la lumière et du bien même si la réalité est toute autre. Les sidhes seelies sont généralement de couleurs claires et ont des dons se rapportant à la lumière. Ils ont tendance à exiler facilement ceux qui ne rentrent pas dans le moule qu’ils imposent. • La cour des unseelies aussi appelée « cour des ténèbres » gouvernée par Andais. Les sidhes y sont de couleurs plus sombres et leurs dons se rapportent plus à tout ce qui touche les ténèbres. Une cour qui souffre de sa réputation à cause de son nom mais qui est très tolérante puisqu’elle accueille tous les exclus sans pratiquer aucune discrimination aux vu des origines ou des pratiques.
B
rownie : le premier qui me dit que c’est un gâteau se prend de la crème anglaise dans la tronche… Plus sérieusement, les brownies sont considérés comme des feys inférieurs. Ils sont les travailleurs de faërie, excellant dans l’art de tenir une maison. Ce n’est pas pour rien que la grand-mère de Merry tient un bed and breakfast. Ils pratiquent la lévitation d’objets avec beaucoup de talent mais attention à ne jamais pousser à bout un brownie car quand il pète un câble c’est un peu le même effet qu’avec Hulk : beaucoup de dégâts et l’obligation de tuer le brownie qui ne peut plus redevenir lui-même.
Demi-fey
: petit, souvent ailé, gouverné par la reine Niceven. On dit que le monde de faërie suit les demi-feys quelque soit l’endroit où ils vont. C’est certainement la raison qui pousse les sidhes à faire attention de ne pas les froisser, au-delà du fait que, grâce à leur petite taille, ils font de parfaits espions. Les demi-feys recèlent bien des mystères, certains d’entre eux sont capables de grandir pour adopter une taille humaine. Ils sont les champions du glamour. Oui, ils ressemblent à la Fée Clochette mais non, ils ne sont pas aussi « gentils ».
G
obelins : d’un point de vue humain, ils sont moches. Il n’y a pas vraiment de description générale commune car c’est un peu la loterie génétique là-bas. Entre eux, ils adorent quand une femme a plein d’organes en plus (comme des bras par exemple), ils trouvent ça super excitant (chacun son trip). Pour eux, tous les liquides provenant d’êtres vivants (sang, larmes…) a plus de valeur que des diamants. Les gobelins sont actuellement gouvernés par Kurag mais la situation peut changer à tout moment car si un gobelin arrive à tuer le roi, il prend sa place. Ils ont une place particulière parmi la cour unseelie, à laquelle ils sont rattachés, en effet ils servent d’infanterie. Dans les guerres, ils sont toujours au premier rang, véritable 16
EUQIX EL EL : YRTNEG YRREM chair à canon mais qui aime la violence et le sang. Au fait, si l’envie vous prend de vous taper un gobelin, n’oubliez pas de négocier votre partie de jambes en l’air avant car sinon vous risquez d’avoir de mauvaises surprises comme ce pauvre Rhys.
L’innommable
: sorte d’égrégor géant (google est votre ami si vous ne savez pas ce que ce terme veut dire), il fut créé lorsque les deux cours se mourraient. Chaque fey y a mis un peu de sa magie au cas où la magie finirait par disparaître complètement histoire d’avoir une réserve quelque part. L’innommable fut caché avec ordre de ne pas y toucher car cette accumulation de pouvoir le rend terriblement puissant, dangereux et incontrôlable. Taranis s’en servira pour atteindre Meave ; elle ne sera sauvée que grâce à l’intervention de Merry et de ses hommes qui vont le détruire et ainsi redistribuer, involontairement, les pouvoirs aux feys.
Nocturnes
: espèce composant le groupe des Sluaghs. Ce sont des créatures ailées sous le commandement de Sholto, leur roi qui est à moitié nocturne du côté de son père. Ces créatures sont une des rares espèces à être plus forte que les sidhes, c’est pour cette raison qu’ils leurs inspirent la crainte et une certaine forme de respect. Ils sont capables de régénérer pratiquement toutes les parties de leur anatomie et ont un nid de tentacules au niveau de l’abdomen (non, on ne vomit pas sur la feuille, un peu de tenue). Les nocturnes « royaux » ont une épine au bout de leur pénis, signe de leur fertilité (la partie de jambe en l’air est totalement déconseillée à toi petite humaine).
Pouka
: une espèce de fey qui peut changer de forme alternant entre le chien, le cheval et l’humain. Doyle est d’ascendance Pouka ce qui explique ses oreilles pointues (non, il ne s’est pas mutilé en hommage à Legolas).
C
apes rouges : une sorte de tribu au sein des Gobelins (non, vous ne les avez pas encore rencontrés), guerriers redoutables (oui et hideux comme les autres gobelins), vêtus d’une cape et d’un chapeau rouge. Ils ont pour habitude de tremper leur chapeau dans le sang de leur victime et grâce à la magie, ce sang ne sèche jamais et coule indéfiniment sur eux.
Sluagh
G
: un mot que l’on ne prononce pas à la légère car ils sont ceux qu’on appelle pour chasser un sidhe. Les sluaghs regroupent, entre autre, les Nocturnes et d’autres créatures unseelies non sidhe. Cruels, je crois qu’on peut dire qu’ils aiment leur boulot, ils obéissent aux ordres de Sholto, leur roi, qui prend lui-même ses ordres auprès de la reine Andais. Ils sont l’incarnation du côté le plus obscur de la cour unseelie (celui qui me chante la chanson de Dark Vador se prend une tongue en pleine tête).
lamour : le glamour est la capacité à changer son apparence. Si certains feys arrivent à peine à changer la couleur de leurs yeux, d’autres comme les demi-feys font de véritables prouesses dans ce domaine. Némésis 17
Les Chroniques des Gardella The Gardella Vampire Chronicles
Le contexte historique Qualifiée à tort de «victorienne», l’époque à laquelle se déroule cette série est en fait antérieure au règne de la Reine Victoria. Le plus gros indice qui nous est donné est la sortie récente de l’oeuvre majeure de John Polidori (voir biographie) : Le Vampire dont l’ombre plane sur l’histoire alors que des meurtres atroces sont commis et qu’on n’ose les attribuer à des vampires. Le Londres où l’on évolue et qui est plutôt crédible se divise en deux : d’un côté, la haute société guindée et ses codes où l’on fréquente les bals, repas et concerts pour être vu et faire le plein de potins au passage. Nez poudrés, coiffures extravagantes et robes à froufrou sont au rendez-vous. La recherche du meilleur parti est de mise pour les jeunes femmes en âge et l’amour n’est pas forcément un critère de sélection. De l’autre côté, ce sont le labyrinthe des rues sombres et les coupes-gorges crasseux qui nous attendent. Et il
C’est une nouvelle série
ne fait pas bon s’y promener seul la nuit sans arme ou sans escorte. C’est pourtant
très
dans ces deux mondes qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre qu’évolue notre héroïne,
fraîche
qui
sort
ces jours-ci chez City
à ses risques et périls.
Editions. Pour qu’elle ne
De quoi ça parle ?
passe pas trop inaperçue
Ou plutôt que sont les Gardella du titre ? Il s’agit en fait d’une lignée de tueurs de
dans la masse et surtout parce qu’il s’agit d’un petit coup de cœur, rien de mieux qu’un dossier pour Les
vous
présenter
Chroniques
Gardella.
des
vampires. A chaque génération, une personne de la famille Gardella est destinée à devenir venator. Les premiers signes seront des rêves récurrents et parfois une sensation de picotement dans la nuque. Si l’élu accepte son rôle et son titre, alors il se verra remettre une vis-bulla, un anneau en argent orné d’une croix qui sera accroché à sa peau. Ce petit objet, conservé dans de l’eau bénite au Vatican jusqu’à sa mise en fonction, lui apportera une force exceptionnelle aussi bien physique que mentale pour lutter contre les vampires. S’ensuivent entraînements à divers arts martiaux avec un instructeur dédié et rondes de nuit pour débusquer les suceurs de sang. Tout Gardella a aussi le droit de refuser et dans ce cas, sa mémoire sera effacée et il pourra reprendre sa vie comme si de rien n’était. Un venator peut aussi ne pas être un Gardella à l’origine. Certains se montrent particulièrement sensibles et aptes à devenir chasseurs de vampires. Eux aussi auront droit de porter une visbulla et tous devront répondre aux ordres de Illa Gardella. Il faudra attendre le tome 2 pour prendre vraiment conscience de l’organisation des venators.
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Les personnages La très attachante Victoria a 19 ans au début de l’histoire. Fraîche et innocente, elle fait ses débuts dans la haute société londonienne en quête d’un bon parti. Débuts qu’elle fait avec 2 ans de retard à cause de la mort de son grand-père puis de celle de son père. Elle part donc avec un petit peu de retard sur la concurrence. C’est à cette même période que se réveille en elle l’héritage Gardella. Elle devra donc dans le premier tome apprendre à allier ses envies de femmes et ses devoirs de tueuses de vampires. Elle grandira au fil des tomes et sa vision des choses sera de plus en plus nuancée mais elle gardera toujours un esprit très vif et son humour qui font tout son charme. Pour l’aider dans sa tâche, sa tante Eustacia lui fait office de mentor et elle n’est autre que l’Illa Gardella actuelle. Très âgée, elle garde néanmoins toute sa tête et est encore très agile. Pleine de bons conseils, elle est aussi gardienne de nombreux secrets qui se dévoileront petit à petit. Indissociable d’Eustacia, Kritanu enseigne à Victoria les arts martiaux de Chine (Qinggong) et d’Inde (Kalaripayattu) ainsi que le maniement de l’épée et du pieu. Maximilian Pesaro est le venator officiant à Londres quand Victoria s’attelle à la tâche. Les nombreuses erreurs de jugement de celle-ci lui donnent une très mauvais image auprès de Max qui ne cesse de la regarder de haut et de lui faire comprendre qu’elle n’est pas faite pour ce métier. Le personnage reste assez mystérieux et un peu antipathique dans les premiers tomes jusqu’à ce qu’on apprenne la vérité à son sujet. Pour compléter l’équipe, Wayren est la spécialiste en occultisme, prophéties, légendes et mythes. Lors de ses escapades dans les bas quartiers, Victoria sera amenée à croiser à plusieurs reprises un personnage très énigmatique qui semble toujours bien renseigné mais ne prend jamais réellement partie. Sebastian Vioget est le tenancier d’un bar où peuvent se croiser humains et vampires sans que les premiers n’aient rien à craindre des derniers. Pour une raison inexplicable, il semble tout particulièrement intéressé par Victoria et sera toujours prêt à lui vendre des informations contre payement en nature. Ses motivations ne se révèleront que plus tard dans les livres et seront largement à la hauteur des espérances. Impossible de conclure cette partie sur les personnages sans parler du trio Melly-Nilly-Winnie ; respectivement mère et amies de la mère de Victoria. Extrêmement pot de colle et commères, les
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femmes apparaissent souvent quand Victoria s’y attend le moins et l’empêchent de vaquer à ses occupations... mais elles ne sont pas vraiment méchantes et apportent même un soupçon d’humour à l’histoire.
Les vampires des Gardellas Voici l’origine des vampires telle qu’elle est contée dans les livres. L’histoire remonte à Judas qui trahit Jésus pour 30 pièces d’argent (d’où l’aversion des vampires pour ce métal). Sachant qu’il ne serait jamais pardonné pour son acte, il se suicide ; fermant à jamais les portes du Paradis derrière lui. Lucifer réussit alors à le convaincre que lui seul peut le protéger de Dieu et lui offre l’immortalité. Dans un ultime clin d’œil à 21
Jésus «Buvez, ceci est mon sang !», il devint le premier vampire de l’histoire. C’est aussi à ce moment qu’est née la rivalité entre vampires et démons (car oui, il y a des démons aussi), les deux races se battant pour obtenir les faveurs du prince de l’enfer. Mais ceci est une autre histoire. Pour en revenir aux vampires, ceux de Colleen Gleason ont des points faibles que voici : l’argent bien sûr, les objets sacrés comme les croix également. L’ail par contre, en dehors de sentir très fort et d’irriter leurs nez n’est pas fiable. Pour les tuer, l’exposition à la lumière du jour et la décapitation auront raison des plus puissants, un pieu dans le cœur les fera se désintégrer mais le feu n’aura pas vraiment l’effet attendu. Il faut savoir aussi que certains vampires sont appelés Gardiens et Impériaux. Il s’agit de vampires supérieurs, plus puissants et redoutables. Les Gardiens ont des crocs empoisonnés capables de tuer un venator alors que les Impériaux sont rares et très vieux de plusieurs centaines voire de milliers d’années. Ces derniers sont reconnaissables à leur épée, à leur capacité à voler dans les airs ou tout du moins à en donner l’impression en se déplaçant très rapidement. Leurs yeux sont pourpre sombre et ils composent la garde rapprochée de Lilith, la reine des vampires.
Pourquoi les lire ? Quand Buffy rencontre Jane Austen. C’est ainsi qu’est souvent définie la série des Gardella et c’est aussi l’impression que donne furieusement le premier tome. Mais Colleen Gleason n’en est pas restée là. Elle construit sur 5 livres une longue aventure qui se dévoile au fil des tomes et entraîne le lecteur dans un périple à travers l’Europe à la poursuite d’artefacts qui ne doivent en aucun cas tomber entre les mains des vampires. Pleine de rebondissements et de surprises, l’intrigue ne met pas seulement l’accent sur l’action mais aussi sur la romance et le drame avec sourires et larmichettes à la clé. Alors que les héroïnes de fantaisie urbaine ont tendance à avoir le même moule sans pour autant se ressembler, Victoria réussit à apporter un petit quelque chose de frais. Peut-être est-ce le choix de l’époque qui veut ça ou le fait que les Gardella ne sont pas tout à fait de la fantaisie urbaine ni de la romance paranormale mais un entre-deux, en attendant c’est une série vivante et vivifiante qui ne demande qu’à être testée... et qui sait : approuvée. Tan
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Colleen Gleason Colleen Gleason a toujours lu et écrit, depuis ses 11 ans où elle faisait circuler des récits de naufragés dans la classe pendant les cours jusqu’à l’université où elle se mit vraiment au défi d’écrire une histoire complète. Même lorsqu’elle travaillait dans la vente, après s’être mariée et même en élevant 2 chiens et 3 enfants, elle n’a jamais cessé d’écrire, produisant aussi bien des livres que des brouillons d’idées sans lendemain. Ayant grandi entre les romances que lisait sa mère et les fictions historiques, elle ne peut imaginer une histoire sans qu’on y retrouve une belle histoire d’amour... et quelques mâles torturés qui pincent le cœur. Elle s’essaye à tout : les romances médiévales, les histoires d’aventures et la romance paranormale contemporaine. A part quelques petites publications début 2000, tout ça reste pourtant dans les cartons... jusqu’à la série des Gardella qui la fera vraiment connaître du grand public et qui mêle un peu tous les genres appréciés de cette touche à tout. En 2010, c’est sous le nom de Joss Ware qu’elle publie une autre série de romance paranormale futuriste cette fois. Initialement sous contrat pour une trilogie, l’aventure se continuera en 2011 avec la sortie de la suite des Envy Chronicles. Elle a aussi signé pour une nouvelle série de vampire en costumes, qui ne sera pas une suite au Gardella et dont on ne sait actuellement pas grand chose mais qui devrait sortir également en 2011. Colleen Gleason est une auteur très prolifique à suivre. • www.colleengleason.com/ • www.josswarebooks.com/
John William Polidori John William Polidori a vécu de 1795 à 1821 et est surtout connu pour son livre intitulé Le Vampire dont il est question dans les premiers tomes des Gardella. Né à Londres d’un père italien et d’une mère anglaise, les études lui réussissent puisqu’il devient docteur en médecine en 1815 à l’âge de 19 ans. Il entre alors au service du célèbre poète Lord Byron en tant que médecin personnel. Il le suivra à travers toute l’Europe et, pour reprendre l’anecdote racontée dans le livre, c’est dans la maison louée par Byron au bord du lac de Genève qu’il rencontre Mary Wollstronecraft Godwin, son futur mari Percy Bysshe Shelley et Claire Clairmont. C’est après la lecture de Tales of the Dead, que Byron suggère que chacun se lance dans l’écriture d’une histoire de fantômes. C’est ce qui donnera naissance au Frankenstein de Mary Shelley. Byron entamera l’écriture de Fragment of a Novel qu’il abandonnera rapidement mais qui servira de base à la nouvelle Le Vampire de Polidori. Il s’agit de la toute première histoire de vampires publiée en langue anglaise. Par la suite Polidori fut renvoyé par Byron, il voyaga en Italie puis retourna vivre en Angleterre. Le Vampire est publié sans son accord en 1819... sous le nom de Byron. Fait que les 2 hommes ont tenté en vain de faire rectifier à l’époque. Il publiera plus tard divers ouvrages avant de mourir à 25 ans. Bien que la cause officielle soit «mort naturelle», il semblerait plutôt que, criblé de dettes de jeux et profondément dépressif, il se soit suicidé. Une fin moins violente néanmoins que celle imaginée par Colleen Gleason dans le livre. Pour le reste, elle rapporte de nombreuses anecdotes quant à elles bien réelles.
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Docteur Némésis • Chère Docteur, J’ai une grande nouvelle à vous annoncer : je crache du sang, j’ai la langue qui devient bleue et j’aime de plus en plus la nuit. Je deviens un vampire !! Je suis trop heureux !! Un vampire en devenir
Cher abruti, Les nuits de pleine lune, ma pilosité s’accroît, j’ai envie de viande et de hurler, je deviens un loupgarou…patate va !! T’as déjà vu quelqu’un se transformer tout seul, comme un grand en vampire ? Non ? C’est normal car ce n’est pas possible…va donc te faire traiter pour ta tuberculose et évite de tousser dans ma direction. Pour ta langue qui devient bleue, j’ai le regret de t’appendre que tu es très certainement devenu daltonien, comme quoi ça ne rend pas que sourd… Dr Némésis…morte…de rire
• Ma douce et tendre Némésis, J’attends toujours ton courrier avec une impatience fiévreuse pour pouvoir me délecter de tes mots et me rouler dans tes conseils. Mon rêve le plus cher serait de te rencontrer et de me glisser dans tes bras pour vivre mille et une folies. Dis-moi que c’est possible. Ton plus fervent fan…
Merci pour tout ce flattage d’égo démesuré même si je n’ai pas bien compris le concept de se « rouler dans mes conseils », ça a l’air mystique. Je serais ravie de te rencontrer, tu peux me retrouver dans la cellule n°666 de l’hôpital St Anne à Paris. Nous pourrons faire toutes les folies que tu souhaites, ma chambre est capitonnée. Par contre, je ne pourrais pas te prendre dans mes bras car je suis obligée de porter en permanence une camisole (une sombre histoire d’infirmière que j’aurais soidisant essayé d’étrangler) mais peu importe nous trouverons un moyen.
A bientôt grand fou !
Dr Némésis qui écrit avec ses pieds 24
• Chère Dr Némésis, C’est un vampire désemparé qui vous écrit. J’ai subit ma transformation à l’âge de 22 ans et à cette époque, j’avais encore de l’acné. Je me suis dit que cela allait disparaître avec mon nouveau statut, après tout on nous présente toujours les vampires comme de véritables gravures de mode. Mais ce n’est pas le cas pour moi, j’ai essayé tous les produits possibles mais rien à faire, mes boutons sont toujours là et toujours aux mêmes endroits.
Dois-je en venir à l’utilisation d’eau de javel ? Aidez-moi par pitié !! Un vampire qui en a marre qu’on le surnomme l’ordinateur.
Mon pauvre vampire… Je suis désolée pour toi mais n’utilise pas de l’eau de javel, tu te ferais mal mais ça ne changerait rien. Car la terrible vérité est que tu vas vivre éternellement avec ces boutons, ils se sont « figés » lors de ta transformation. Non, vous ne ressemblerez pas à Brad Pitt si vous aviez la tronche d’un poulpe de votre vivant. Il est sûr que la société vampirique n’a pas intérêt à trop insister sur cet aspect… Je voudrais profiter de ce message pour m’adresser à tous les vampires en devenir : avant votre transformation, faites un check-up beauté complet ! Epilation (s’agirait pas d’avoir un maillot en friche), coupe de cheveux (faites la guerre aux racines et aux fourches), ongles ( la french manucure vaincra !)…car oui, une fois transformé il sera trop tard alors venez à votre
métamorphose comme à votre nuit de noce, en un mot soyez parfait !
Pour en revenir à mon pauvre lecteur : tue ton créateur. Cela ne soulagera pas ton acné mais au moins tu te seras vengé de celui qui aurait dû te prévenir avant de te transformer. Dr Némésis qui préfère Johnny Deep à Brad Pitt
Docteur Némésis • Chère Docteur N. Je vous écris parce que mon mari s’est arrêté de boire du sang humain et préfère s’alimenter avec celui des chiens et chats du quartier. Les voisins sont de plus en plus suspicieux et j’ai peur que nous ayons à déménager si les choses continuent comme ça. Si seulement il acceptait de reprendre un régime alimentaire normal. Mais il dit que ça lui fait prendre du poids. Est-ce que vous auriez une solution à nous proposer ? Merci. Jeaniene F., Floride
Chère madame, Asseyez-vous avant de lire ce qui suit car j’ai bien peur de devoir vous annoncer que votre mari est en réalité zoophile. Les vampires ne se nourrissent que de ce qu’ils apprécient donc s’il en est venu aux animaux… Comme quoi humain ou vampire, les hommes ont toujours tendance à être malhonnête car je suppose que votre cher et tendre vampire ne vous avait jamais parlé de ça avant ? Surtout ne croyez pas ces histoires de sang humain qui fait grossir, les vampires obèses sont les vampires qui l’étaient déjà avant de mourir. Des foutaises tout ça, il a juste voulu se convaincre qu’il était normal en se servant de vous.
Mon conseil : faites brûler son cercueil ! Reprenez votre vie en main et quittez-le. Il
aime les animaux ? Tant mieux pour lui, filez au Mexique vous trouvez un joli latinos avec qui faire des folies et oubliez-le ! Dr Némésis
• Piou Dr Némésis, Je vous piou car mon piou n’arrête pas de piouter quand il pioute son piout et ça me pioute car étant pioute, je suis pioute de pioute. Que piouter ? Si je pioute sa pioute, pioutez-vous que cela pioutera ? Mme Piou
Chère Mme à plumes, Je pioute bien ton pioute et je te pioute de ne pas piouter sans son piout au risque de piouter une pioute sans pioute. Si vous souhaitez piouter des piou-piou, ne piouter pas le piout. Pioutement, Dr Némésis qui parle aussi le langage des oiseaux
Au sujet du docteur Némésis : Diplômée en chirurgie métamorphitaire de l’université de St Louis. Diplômée de géomancie, session automne/hiver, de Poudlard. Diplôme en parapsychologie et dentisterie (spécialisation canines). A suivi avec succès la formation "désenvoûtement toutes magies confondues (blanche, noire et rouge): All-in-4". Le Docteur Némésis participe régulièrement à des conférences et à des formations professionnelles en France et à l’international, dans les domaines de principes cosmologiques. Vous avez un souci ? (si non, pas la peine d'écrire),
vous n'arriver pas à le résoudre ? (idem)
Envoyer un mail à : doc-nem@cliniqueonline.org
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MOTS-MÊLÉS Arriverez-vous à trouver dans la grille les 57 mots proposés ci-dessous ? amant amour apocalypse asile benite ceruleen charme chasse chaudron chimeres cicatrice compassion
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confession damnes disparition elue enfer enquête eternite etrange fantasy fantôme fey gnome
gobelin guillotine humain hurlement invocation kitsune loupgarou magique maléfique medium metamorphe morsures
mortel nuit outremonde pandore pentagramme phénomènes pieu potion princesse proies reanimatrice roswell
sanguin sciences soleil sorcieres surnaturel tentation traquenard tueuse vampires
Horoscope rentrée 2010 Verseau : froid comme la mort, Edward risque de vouloir vous éliminer car vous lui faites de la concurrence, un conseil, faites votre testament. Et non, vous n’aurez pas mon adresse, vous me faites trop peur. Natif de la mort qui tue, revoyez votre haleine…
Lion : votre Rex sera fier de vous car vous saurez ne faire qu’une bouchée des zombies qui se mettront en travers votre route…. Reste à choisir votre route. Attention toutefois à ne pas croquer Anita par inadvertance. Natif du troisième décan, apprenez le tango.
Poisson : on vous l’a déjà dit, la méthode Micah ne marche qu’avec Anita, dire « oui » à tout vous fait paraître faible et sans saveur. Par pitié, ne devenez pas un clone du gros chat d’appartement, un suffit ! Natif du deuxième décan, attention aux camions rouges.
Vierge : aimable comme une porte de prison, il est temps de penser à votre reconversion en videur. Buzz sera ravi d’avoir un collègue qui sache calmer les clientes les plus délurées du Plaisirs Coupables d’un simple regard meurtrier. Natif de tous les décans, les araignées auront votre peau.
Bélier : pour une fois, vous représentez bien votre signe car comme lui vous avez des cornes. Vous n’étiez pas au courant ? Oups boulette… En même temps et si ça peut vous consoler, vous n’aviez aucune chance contre Rafael, il est quand même roi et pas vous. Natif du 9 ¾, vous avez un train à prendre, Harry vous attend.
Balance : aussi fourbe et cupide que Monica, même si Robert est à vos côtés, les autres vampires ne vous font pas confiance et on les comprend !! Après ce que vous avez fait à l’exécutrice… D’ailleurs, évitez de vous retrouver sur sa route natif du premier décan.
Taureau : plus bourrin tu meurs ! Pas étonnant qu’Olaf vous aime bien et perso ça me ferait peur à votre place quand on connaît le monsieur… Bref, vous n’hésitez pas à prendre le taureau par les cornes… Bah quoi ? Un peu d’humour ça ne fait pas de mal ! Natif du décan inconnu, bienvenu dans notre galaxie.
Scorpion : hargneux, colérique, vous n’arrêtez pas de sortir votre dard à tout bout de champs… Non, je ne parlais pas de ce dard là… Au contraire, si vous l’utilisiez un peu plus, vous seriez sûrement plus calme, peace and love mon frère. Natif de la commune Montcuq dans le Lot, je suis morte de rire.
Gémeaux : un coup oui, un coup non, entre le loup et le léopard va falloir se décider. Je vous rappelle juste que Stephen est déjà en couple et heureux. Ah bah en fait, le choix est donc déjà fait, pourquoi vous me faites perdre mon temps ?? Natif du candé, oui je sais le verlan, ça craint.
Sagittaire : aussi borné que Richard, ne vous étonnez pas d’avoir la sensation d’être seul au sein de la meute. Non, vos amis n’ont pas une dent contre vous mais reconnaissez que vous avez le poil qui se hérisse facilement. Natif du seizième décan, vous n’existez pas.
Cancer : oui Asher hante vos rêves les plus coquins et vous pensez dur comme fer qu’il est le vampire de vos rêves mais ne fondez pas trop d’espoirs sur les quelques mots que vous avez pu échanger avec lui. Quoique que si vous êtes un homme, vous avez peut-être vos chances. Natif de la moitié du deuxième décan, dites non à canard WC.
Capricorne : capri c’est fini… Oui en même temps ça n’avait jamais commencé, Jean-Claude a toujours été très clair sur la question mais vous avez fait la sourde oreille (cessez donc d’écouter du Hervé Villard, ça rend sourd). 1er natif du 1er décan, bravo vous êtes le premier. Némésis
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les coups de coeur de la rédaction TéLéVISION Leverage
MUSIQUE Sara Jackson-Holman – When You Dream
Mon coup de cœur série depuis trois saisons ! Leverage veut dire « équilibre » en anglais. Cinq escrocs solitaires, avec chacun leur talent (le hacker, le cogneur…), se retrouvent sur une même arnaque à cause d’un concours de circonstance mais après s’être fait avoir par celui qui en a fait une équipe, ils décident de rester ensemble et de prendre leur revanche… Cela aurait pu s’arrêter là, mais nos amis continuent leur collaboration pour venir en aide aux personnes qui se sont fait voler tout en apprenant à se connaître les uns les autres et à cohabiter ensemble. Sorte de Robin des bois moderne, vous me direz que le scénario est vu et revu, mais là où cette série fait toute la différence et qu’elle est aussi agréable à regarder, c’est dans l’humour omniprésent à travers des personnages hauts en couleurs, servis par des acteurs qui ne se prennent pas au sérieux et y vont à fond. Ajouter à cela des histoires bien ficelées avec des fins toujours surprenantes et pleines d’inventivité (Mac Gyver, tu peux aller te rhabiller !) et vous comprenez pourquoi je suis aussi fan de cette série qui est un parfait anti-dépresseur pour moi, sans oublier que le magnifique, le prodigieux, le fabuleux Christian Kane fait partie du casting… Mon dieu qu’il est beau ! Cela va sans dire, je conseille vivement de regarder cette série en VO car, encore une fois, les voix françaises ont été très mal choisies et la série y perd beaucoup de l’aspect comique. Leverage : 3 saisons actuellement (saison 3 en cours de diffusion aux USA sur la chaîne TNT et saison 1 en cours de diffusion en France sur TPS Star).
J’ai un gros faible pour les voix féminines et le piano : Tori Amos, Anna Nalick, Charlotte Martin, Regina Spektor... Et parfois mes coups de coeur auditifs ne sont dus qu’au plus pur des hasards. Comme une musique accompagnant la scène finale de l’épisode 24 de la saison 2 de Castle par exemple qui elle vole littéralement la vedette à Nathan Fillion et Stana Katic. C’est donc grâce à Into the Blue que j’ai découvert ce joli brin de voix, enfumée et chaude qui ne colle pas vraiment aux 21 ans de sa propriétaire. Au lieu de s’exciter comme les jeunettes de son âge, Sara Jackson-Holman préfère jouer du piano et être accompagnée d’un instrument à corde en chantant des ballades, en parlant d’amour, de souvenirs, de solitude. Le rythme est parfois entraînant, parfois mélancolique, on a rapidement envie de reprendre les «ouh ouh» en coeur ou de se balancer de droite à gauche. Le pire dans tout ça, c’est que Sara JacksonHolman est une totale inconnue, il s’agit de son tout premier album dont il a fallu attendre la sortie deux semaines après son passage télé très remarqué. Mais c’était une attente qui en valait la peine. L’album est une réussite de A à Z, équilibré et cohérent. Le seul point noir c’est que pour se le procurer faudra vous en remettre à Amazon (ou affilié) qui sera en mesure de le livrer en une quinzaine de jours. Pour les plus pressés, il est de toute façon disponible sur les plateformes de téléchargement légales. Pour vous faire une idée du style de la chanteuse, rendez vous sur www.myspace.com/sarajacksonholman. Vous pourrez y entendre ma chanson préférée Cellophane ainsi que d’autres chansons très représentatives de l’album.
Bon visionnage Némésis
Bonne écoute Tan
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bande dessinée Rapaces
Littérature Le scorpion du Nil de Pauline Gedge
Ce qui m’attire en premier dans tout achat c’est la couverture et a fortiori dans une bd, les dessins. Ce sont eux qui, en une chaude journée de décembre (ben quoi on peut rêver non ?) ont retenu mon attention. Depuis je suis une inconditionnelle des Rapaces ! L’histoire, au demeurant assez simple, va gagner en profondeur au fil des quatre tomes qui composent cette odyssée : des meurtres sans explications apparentes sont perpétrés à Manhattan. Les victimes ont toutes été tuées à l’arme blanche, vidées de leur sang, une aiguille enfoncée derrière l’oreille droite, crevant un kyste. De plus, l’inscription sur le mur «Your kingdom is doomed» est toujours présente. L’inspecteur Vicky Lenore va enquêter et cela va faire basculer sa vie comme jamais. La série est brutale, mais captivante, les dessins explicites, obscurs et hypnotiques ! Ils sont d’ailleurs toujours très bien adaptés à l’ambiance et au scénario, grâce aux jeux de lumière et des couleurs. Il serait bien dommage de passer à côté de ce petit bijou troublant et sulfureux !
Durant ma période de romans égyptiens, il y en a un en particulier qui m’a beaucoup plu et que je vous conseille si vous aimez ce genre de roman : Le scorpion du Nil de Pauline Gedge. C’est l’histoire de Thu, jeune égyptienne d’Assouat, fille d’une sage femme et d’un fermier qui ne rêve que de s’échapper d’un avenir tout tracé : devenir sage femme comme sa mère. Sa vie va être bouleversée par sa rencontre avec un voyant, médecin du pharaon, en visite dans son village. Ce mystérieux personnage va alors la prendre sous son aile pour l’instruire afin qu’elle devienne médecin et concubine du pharaon… L’auteur nous entraîne à travers une histoire passionnante où se mêlent complot, manigance et trahison. La vengeance du scorpion (2ème et dernier tome de cette série) est la suite du récit de sa terrible ascension, de la manipulation et de la trahison dont Thu a été l’objet.
Présentation de l’éditeur : Rapaces, c’est le royaume de la nuit, là où les miroirs ne réfléchissent plus d’images, à l’heure des rencontres improbables... et mortelles. Rencontre de Vicky Leonore avec son passé, sa famille et le couple maudit qui investit, ébranle la ville entière, Drago et Camilla. Lenore plaira au frère et à la soeur jusqu’à basculer de l’autre côté du miroir... Rencontre de Aznar Akeba avec le maître de la ville, de cette secte étrange qui s’arroge tous les pouvoirs. Rencontre enfin des Rapaces avec leur passé. L’Espagne au temps de l’inquisition. A l’heure où des mutations détestables entraînent toute une caste vers les arcanes du pouvoir. Passé chatoyant, flamboyant, baroque en opposition avec la rigidité, le noir et le rouge de la ville. Une ville envahie par les Rapaces... Une ville où les humains n’ont plus le choix : il faut résister !
Quatrième de couverture : Tandis que Ramsès III guerroie contre les peuples de la mer, une jeune fille, dans un humble village du Nil, rêve d’échapper à un destin tout tracé, de découvrir d’autres horizons. Elle s’appelle Thu. Sa vie bascule avec la rencontre d’un mystérieux et savant personnage, tout de blanc vêtu... Sous la conduite de ce singulier Pygmalion, elle va devenir une jeune femme raffinée, instruite de l’Histoire et des secrets - bienfaisants ou maléfiques - de la médecine. Et séduisante au point d’enflammer Pharaon lui-même. Mais son ambition n’a-t-elle pas fait d’elle l’instrument de ténébreuses machinations politiques ? Peut-on impunément, dans cette Égypte hiératique et compliquée, pétrie de traditions et de mystères, vouloir s’arracher à sa condition? Une nouvelle fois la romancière des Enfants du soleil nous entraîne au coeur d’une civilisation fascinante, qu’elle ressuscite avec une extraordinaire présence, au rythme d’une intrigue palpitante.
Bonne lecture Mrs Symphonia
Bonne découverte Arcantane
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