J’ai choisi le chapeau de ruban parce que je trouve dans cette objet de l’habillé folklorique de la danse la plus traditionnelle de ma région, le Bumba-meu-boi, la reconnaissance de ma enfance, de mes racines et de la joie de vivre que je porte toujours avec moi. Légèreté, colleur, dynamique et pluralité. Tout ça richesse habillé par le caboclo, l’homme ordinaire qui reçoive le pouvoir de raconter plusieurs histoires à chaque musique et à chaque mouvement. L’acte de l’investissement du chapeau brodé est la chose que me touche. Le phénomène de sortir de l’anonymat, de la pauvreté et de se transformer à travers de l’habillement folklorique est pour moi quelque chose magique.