La ville patrimoine mondial et son paysage industriel — M Sc. Anna Karla Almeida, Panthéon-Sorbonne

Page 1

!





!2


“I know the price of success: dedication, hard work, and an unremitting devotion to the things you want to see happen.� Frank Lloyd Wright

!3


!4


Table des matières

Remerciements ..................................................................................................11 Résumé ..............................................................................................................13 AVANT-PROPOS .............................................................................................15 INTRODUCTION ........................................................................................21 Encadrement général .......................................................................................23 Objectif général ...............................................................................................24 1.

VILLE, PATRIMOINE, INDUSTRIES ET FRONTS D'EAU : UN HÉRITAGE EN CONSTANT TRANSFORMATION .. 25

1.1. Centres-villes historiques : stratifications de l'héritage humain sur le territoire .................................................................................................28 1.2. Le waterfront : espace stratégique di connexion et développement ...30 1.3. Le paysage industriel en tant que paysage culturel .............................33 1.4. L'intelligibilité du paysage industriel ................................................... 36 1.5. Tourisme culturel face aux nouvelles exigences de la société cognitive . 37 1.6. Patrimoine Industriel et développent local ..........................................40 2.

R E C O N NA Î T R E P O U R G É R E R INTÉGRALEMENT : L'HÉRITAGE INDUSTRIEL AU CENTRE-VILLE DE SÃO LUÍS.

...............43

2.1. Un regard sur l'histoire urbaine de São Luis .......................................46 2.1.1. Premières conquêtes du territoire et fondation de la ville (1612-1682) ............47 2.1.2.Croissance économique et améliorations urbaines dans la ville (1682-1889) ....51 2.1.3.São Luís, la "Manchester Brésilienne" (1889-1970) ...............................................54

!5


2.1.4.Décline de la production industrielle au centre-ville .............................................58

2.2. São Luís : Patrimoine Mondiale de l'Humanité par l'Unesco..............62 2.2.1.Les zones de protection du patrimoine au centre-ville de São Luís ..................65

2.3. L'héritage industriel au centre-ville de São Luís ..................................66 3.LA MISE EN ŒUVRE DE LA ROUTE : MÉTHODOLOGIE ET BENCHMARKING ..........................71 3.1. Les documents d'orientation pour l'application de la méthodologie du projet ......................................................................................................75 3.1.1.a) La Charte du Tourisme Culturel de l'ICOMOS ................................................77 3.1.2. b) Charte ICOMOS des Itinéraires Culturels ......................................................78 3.1.3. c) Archeonet : stratégies d'intervention à l'échelle territoriale pour la culture 79

3.2. Les bonnes pratiques pour la protection, la connaissance et l'amélioration de la gestion durable du paysage : stratégies pour benchmarking ......................................................................................80 3.2.1.Norrköping et le paysage industriel à distance des pieds ...................................80 3.2.2. Bygdøyfergene : Route en bateau pour connaître les musées dans le front d'eau d'Oslo, Norvège ................................................................................................81 3.2.3.La ville d'Ivrée et le paysage urbain industriel reconnu par l'Unesco ................82 3.2.4.Fray Bentos et le fleuve Uruguay .............................................................................83 3.2.5.Ville de Concarneau, France et les QR Codes pour lire numériquement le patrimoine

84

4. LA ROUTE CULTURELLE DU PATRIMOINE INDUSTRIEL À SÃO LUÍS .................................................... 86 4.1. La recherche .........................................................................................89 4.1. Valorisation, protection et conservation ...............................................91 4.2. Le paysage industriel ........................................................................... 92 4.3. Tourisme durable ..................................................................................93 4.4. La participation publique .....................................................................94 4.5. Espaces Publiques et Infrastructures ..................................................94 4.1. Gestion : la mise en œuvre dans le territoire ........................................95 !6


4.1.1.Circuit piétonnier à la découverte du patrimoine industriel du centre-ville .....96 4.1.2. Route en bateau au Paysage Culturel Industriel du Bacanga : étape centre-ville . 97 4.1.3.Route de l'Écotourisme Industriel au Bacanga .....................................................98

4.2. Promotion et communication ..............................................................99 4.2.1.La publication du guide du patrimoine Industriel à São Luis ............................103

4.3. Financement .......................................................................................104 5.// CONCLUSION // ......................105 Bibliographie ..................................................................................................108 Annexes ...........................................................................................................112

!7


!8


Table des Abbreviations ALUMAR – Consórcio de Alumínio do Maranhão

CEMAR – Central Elétrica do Maranhão

CEPRAMA – Centro de Produção Artesanal do Maranhão

CEPROMAR – Centro Educacional e Proficionalisate do Maranhão

CVRD – Companhia Vale do Rio Doce

DiSSGeA - Dipartimento di Scienze Storiche, Geografiche e dell'Antichità

ERIH – European Routes of Industrial Heritage

IBGE – Instituto Brasileiro de Geografia e Estatisticas

ICOMOS - Conseil international des monuments et des sites

IPHAN – Instituto do Patrimônio Histórico e Artístico Nacional

PAC – Projeto de Aceleração do Crescimento

RRFSA – Rede Ferroviária Federal S. A.

REM/MA – Rede de Educadores em Museus do Maranhão

REVIVER – Programme de Revitalisation du Patrimoine Historique et Environnemental du Maranhão. !9


SECTUR – Secretariat de Tourisme

SIOGE – Serviço de Imprensa e Obras Gráficas do Estado

TPTI – Techniques Patrimoine Territoires de l'Industrie

TICCIH - The International Committee for the Conservation of the Industrial Heritage

UEMA – Universidade Estadual do Maranhão

UFMA – Universidade Federal do Maranhão

WHL – World Heritage List

!10


Remerciements

Je voudrais remercier premièrement Dieu qui m'a soutenu jusqu'à ici. Sans lui je ne serai rien. C'est Lui qui me donne la capacité d'aller plus loin de mes propres rêves. À ma Maman, Geralucia Alves, maman exemplaire et professeure dédiée, qu'avec son exemple de femme forte et déterminée, m'a bien préparée pour le défi de la connaissance, pour le goût à la recherche et à l'éducation. Merci maman pour votre inconditionnel amour. À mon Coordinateur de Thèse, Monsieur Giovanni Luigi Fontana qui avec sa sagesse m'a bien conduit pour ce parcours à la découverte du patrimoine industriel. Avec son enthousiasme, Monsieur Fontana définitivement a été une personnalité fondamentale pour savoir que le champ de recherche que j'ai choisi sera la passion de mes jours pour toute ma vie. À ma Co-coordinatrice de Thèse, Ana Cardoso de Matos, avec ses enseignements et sensibilité pour nous présenter les paysages d'innovation technique. À tous ceux qui ont fait du Master TPTI avoir son grand succès. Aux professeurs coordinateurs du Master aux Universités de Paris, Padoue et Évora qui ont brillamment conduit notre séjour dans les institutions qui nous ont reçu. Aux professeurs du Master TPTI, qui avec des enseignements hautement spécialisés m'ont donné les bases pour comprendre, évaluer et valoriser le patrimoine industriel. À tout l'équipe administratif et le secrétariat qui avec attention et excellence, ont contribué à notre bien-être en nous aidant dans notre parcours universitaire. À tous mes amis qui m'ont accompagné par leurs appuis multiples tant intellectuels qu‘affectifs dans ce parcours dans quête de la connaissance. En spécial à Prof. Bruno Charles, Larissa Marques, Prof. Nadia Rodrigues, Prof. Érico Peixoto, Palmina Trabocchi, Silvia Ferretto, Adriana Martín, Riccardo Milani. À tous mes collègues, qui m'ont accompagné dans le parcours du Master Eramus Mundus TPTI, pour le long parcours ensemble en spécial à Silvia Tardella et Natália !11


Gonçalves. À l'équipe de professionnels de l’IPHAN, qui m'ont aidé avec les meilleures conseils et références, spécialement à Danielle Facin, Danielle Magalhães et Ellis Pacheco. A l'EACEA qui a soutenu ce projet avec la bourse d'étude Erasmus Mundus dans le cadre scientifique la recherche et innovation en Europe et nous donne l'opportunité d'avoir les instruments pour innover en Europe et au retour dans nos pays. Longue vie à l'Erasmus Mundus !

!12


Résumé

La mémoire travaille avec des sites d'archéologie industrielle qui sont placés au bord du fleuve Bacanga à São Luís, Maranhão, Brésil. Le front d’eau de São Luís est exclu d'une reconnaissance en tant que patrimoine industriel. La ville a créé un moyen de subsistance à travers la rivière et à travers la dissipation dans les zones industrielles qui imprègnent cette histoire et qu'ont été des clés dans le développement urbainéconomique de São Luís. L'objectif principal était de créer un projet de valorisation du patrimoine industriel prenant en compte la relation entre ville patrimoniale, qui a l'eau comme élément de cohésion pour un processus de reconnaissance d'un point de vue paysagère et urbaine de son complexe industriel à travers la gestion du paysage culturel de patrimonialisation de la ville contemporaine. Pour y répondre à ces enjeux, il sera nécessaire investiguer l’histoire d'une perspective urbaine-économique de la ville de São Luís. Ensuite, les actions contemporaines pour la valorisation du paysage du patrimoine industriel à São Luís. Le cadre temporal choisi se trouve dans la période de la seconde moitié du XIXème siècle jusqu’à le XXIème siècle pour aborder l’histoire du développement économique à São Luís et identifier les principaux pôles industriels dans le territoire. Le cadre spatial choisi comprend la borde du Fleuve Bacanga et les 18 projets drapeaux d'intérêt pour le patrimoine industriel dans le centre-ville de São Luis et alentours. L’état d’art a ramené les principaux autours qui gravitent autours les thèmes cibles de cette mémoire, utilisant le patrimoine paysage industriel et les routes culturelles pour le développement local. De cette façon, on espère apporter avec cette recherche l’ouverture de reconnaissance du patrimoine industriel à São Luís et son paysage pour contribuer en tant que référence pour nouvelles recherches sur cette thématique. Mots-clés : São Luís, ville patrimoine, paysage industriel, route culturelle, Fronts-d ’eau

!13


Abstract

The memory works with industrial archeology sites that are placed on the banks of the Bacanga River in São Luís, Maranhão, Brazil. The São Luís waterfront is excluded from recognition as an industrial heritage. The city has created a livelihood across the river and through dissipation in the industrial areas that permeate this history and have been key in the economic development of São Luís. The main objective was to create a project to promote industrial heritage taking into account the relationship between heritage city, which has water as a cohesive element for a process of recognition of a landscape and urban point of view of its industrial complex through the management of the cultural heritage landscape of the contemporary city. To answer these challenges, it will be necessary to investigate the history of an urban-economic perspective of the city of São Luís. Then, the contemporary actions for the valorization of the industrial heritage landscape in São Luís. The temporal framework chosen is in the period from the second half of the 19th century until the 21st century to address the history of economic development in São Luís and identify the main industrial centers in the territory. The chosen spatial framework includes the Bacanga River border and the 18 flag projects of interest for industrial heritage in downtown São Luis and surroundings. The state of art has brought back the main themes that revolve around the themes of this memory, using the heritage of the industrial landscape and cultural routes for local development. In this way we hope to bring with this research the opening of recognition of the industrial heritage in São Luís and its landscape to contribute as a reference for new research on this theme. Keywords: São Luís, heritage city, industrial landscape, cultural route, waterfront

!14


AVANT-PROPOS

!15


Master Erasmus Mundus TPTI : Un parcours pour l'ample connaissance du patrimoine industriel À travers le parcours fait au sein du Master Erasmus Mundus TPTI — Techniques, Patrimoine, Territoires de l’Industrie, les multiples enseignements dans les disciplines suggérés par le titre ont apporté à une connaissance différenciée et complète du patrimoine industriel. Pour comprendre ces différents acquis, il est fondamental de saisir que la notion du patrimoine contient plusieurs façons qui construisent dans le champ de l’archéologie industriel un cas avec valeurs identitaires spécifiques. Dans chaque leçon et avec une richesse inoubliable de contenus, de lieux visités et des différents experts qui sont venus enrichir nos discussions, le patrimoine industriel a été bien encadré sous différents regards une fois qu’il y a diffèrent domaines, en tant que patrimoine industriel matériel et immatériel, diffusé dans le territoire et marquant dans le paysage des villes contemporaines. Au premier semestre, au sein de la prestigieuse Université Paris I Panthéon-Sorbonne en Paris, France, on a abordé surtout l'histoire des techniques, l'histoire des écoles de mines, le droit de la propriété intellectuelle, la pensée scientifique, des acquises importants pour y encadrer la question du patrimoine dans la pensée scientifique au cours du temps en France et dans l'Europe. Prof. Jean-Luc Rigaud fut une enseignant clé dans notre premier semestre à Paris — d'une manière exceptionnelle il nous a fait comprendre l'importance des savoirs scientifiques à travers des études des images techniques, principalement des œuvres de Diderot et D'Alembert, pour connaitre les arts et métiers. Lui-même, à travers du projet Paris Patrimoine nous a conduit à travers la proposition de patrimonialisation des différents quartiers de Paris, une vision contextualisée avec les principaux enjeux émergents de la culture. Quoi conserver, quoi détruire et quoi garder dans la mémoire numérique de nos jours ? Aussi de même, Prof. Paul Smith nous a donné dans ses classes, une vraie expertise dans l'évaluation du patrimoine industriel d'une côté architectural. Dans le deuxième semestre au sein de l'Università degli Studi di Padova, à Padoue, Italie, on a connu les principaux cas de patrimoine industriel italien. On a eu une vraie immersion dans le territoire et dans les concepts qui personnellement m'ont fait trouver l'amour pour la recherche et la patrimonialisation des friches industriels, dotés de mémoire, histoire, savoir-faire, archives précieux et potentiels instruments !16


du développent locaux. Les disciplines m'ont fait changer la perception du patrimoine industriel et le territoire lequel est inséré et, à partir des classes avec Prof. Giovanni Luigi Fontana donc lui nous a ramener d'une manière presque paternelle aux lieux de significatif importance pour la compréhension de comment la valorisation du patrimoine industriel peut changer la dynamique d'une ville, d'une communauté locale, d'une région. Avec Prof. Massimo Preite on a connu les principaux instruments pour la valorisation du territoire à travers des routes du patrimoine industriel, où j'ai choisi encadrer différentièrent la mémoire, sur une approche diffuse dans le territoire. Ensemble à Prof. Ferdinando Fava, avec une recherche de la mémoire personnelle et l'identification de quoi est patrimoine, la discussion du point de vue de l'anthropologie urbaine d'un côté globale a prise espace avec des études de case vraiment intéressantes, dès le Flandria en Argentine jusqu'à Saint Louis au Sénégal. Professeur Massimo Negri nous a doté de tous les instruments pour la mise en place de la muséographie liée au patrimoine industriel, des bonnes et mauvaises pratiques avec les sages qui nous ont fait comprendre l'importance de la communication pour savoir transmettre le message de la valeur culturelle. La technologie et l'industrie liée à la production architecturelle et urbaine fut enseigné magistralement par Prof. Guido Zucconi dans la discipline Ville et Industrie, avec un cadre temporel et spatial assez intéressant, dès les brevets pour la construction en béton armée jusqu'à les points, chemins de fer, des détails que dans ma formation personnelle d'architecte ont enrichi mes capacités techniques. Tout ne serait pas possible s'il y'avait pas les archives d'entreprise pour nous donner la base de recherche pour découvrir l'histoire, de la mémoire des ouvriers et de ses entrepreneurs. Pour cela, Prof. Giorgetta Bonfiglio Dosio nous a ramenée à la gestion et identification des archives comment véritable instrument de valorisation de la mémoire d'entreprise. Au troisième semestre, dans l'Universidade de Évora, à Évora, Portugal, nous sont soumises à la reconnaissance du patrimoine immatériel et de la gestion des paysages techniques. Pour cela, avec les disciplines de Prof. Ana Cardoso de Matos et de Prof. António Manuel de Sousa Xavier, où nous avions les outils de tous les instruments pour reconnaître et identifier la méthodologie scientifique et les iconographies comme sources du patrimoine industriel. De cette expérience, beaucoup de ce qui a !17


été développé dans ce rapport, en particulier en ce qui concerne les preuves des industries à travers l'analyse des différentes cartographies du centre historique de la ville de São Luís. Avec l'expertise de Prof Filipe Themudo Barata et de Prof. José Alberto Gomes Machado, l'immatériel a gagné encore plus d'intensité dans nos études du patrimoine, après tout, reconnaître les expressions de notre culture est valorisé notre passé. Enfin, le paysage culturel a été bien encadré avec les classes de Prof. Rute Sousa Matos, qui nous a ramenée à des expériences hors classe très intéressantes pour connaître le paysage du Alentejo. Dans la mobilité de spécialité, à l'Universitat d'Alacanté, en Alicante, Espagne, et Prof. Miranda, nous sommes étés soumises dans le merveilleux monde de l'archéologie préhistorique spécialement présentés par Prof. Virginia Barciela et des parcs naturels qui sont des exemples de savoir technique et d'utilisation des qualités naturelles de la région d'Alicante, comment l'exemple des Salines de Santa Pola, visités avec Prof. José Antonio Miranda Encarnación. Au quatrième semestre, parallèlement à la conclusion de la thèse, on a pu suivre des visites guidées dans les principaux cas de patrimoine industriel. J'ai participé surtout en motivant les collègues de la Promotion 11 et du Master Patrimonio Industriale — MPI. Du nord jusqu'à au Sud Italie, on a eu l'opportunité de voir des immenses industries de Monfalcone, Torviscosa et Porto Vecchio à Trieste et en plus dans la région du Salento, l'archéologie industriel de la fabrication d'huile, des pâtes et du vin, aux Pouilles. À Rome et alentours nous sommes ramenés pour connaître les lieux cibles de la production de la Caput Mundi, et des reconversions plutôt défiantes. En ce que concerne la diffusion des produits de la mémoire, dans le workshop international de l'Universidade de Évora, j'ai présenté le travail fait avec la discipline Ville et Industrie de Prof. Guido Zucconi, concernant l'élargissement de la ville de São Luís, motivée par l'implantation du tramway et l'industrie dans l'ETSAM, l'École Technique Supérieure d'Architecture de Madrid, au Polytechnique de Madrid, Espagne. L'article correspondent à ce mémoire fut accepté et publiée dans le TICCIH International Congress 2018 Chile et dans le State Generale del Patrimonio Industriale, de l'AIPAI. Tous ces expériences avec un contenu hautement spécialisé m'ont soutenu pour l'élaboration de la thèse. Le présent sujet vient d'une analyse au cours des ans dans !18


l'observation des frontières entre la ville patrimoniale, son bord d'eau et l'industrie qu'a fait partie d'une passé glorieux. Pour créer la route du patrimoine industriel à São Luís, se cherchent de créer aussi la connaissance des valeurs de ce passée et la transmission de l'amour et valorisation du patrimoine industriel aux générations futures.

!19


!20


INTRODUCTION

!21


!22


Encadrement général

Ville, rivière et industrie. Les mots d'ordre de ce mémoire sont des points que traduisent les enjeux pour la sauvegarde du patrimoine industriel dans l'île de São Luís1 do Maranhão au Brésil. L'unique ville d'origine française au Brésil, São Luís fut fondée en 1612 et possède le plus grand ensemble architectural de bâtiments historiques coloniaux d'Amérique Latine2. Dans le début du XXème siècle, la ville fut appelée la Manchester Brésilienne, à cause de sa proéminente production industrielle. À la fin du siècle et avec la crise économique et technologique, la production a cessé et les bâtiments restants de cette apogée ont été libérés. Certains sont devenus des ruines, d'autres ont été restructurés et convertis en différents usages, notamment culturels. Afin de comprendre les dynamiques qui gravitent autour de ces trois mots d'ordre dans la discussion de cette mémoire, il est nécessaire de comprendre la complexité du chemin scientifique multidisciplinaire pour y arriver à la proposition d'un projet qui considère le territoire et son paysage la clé de la valorisation du patrimoine industriel. Si innover est nécessaire pour faire rappeler, aussi même, chaque opération de valorisation comprend la mise en place d'un projet, entre l'exigence de transformation et les objectifs de valorisation du territoire. La cohésion entre ces projets est nécessaire. Dans une ville avec un million deux cents habitants 3, la capitale de la région administrative brésilienne du Maranhão, présente la situation des populations riveraines qui vivent souvent dans des aglomerados subnormais urbanos4, sans

Nommer la ville de Saint-Louis était une voie de la France pour honorer le Roi Louis IX et assurer sa représentativité dans le projet ambitieux de la France équinoxiale. 1

2

Selon le rapport de l'ICOMOS ils sont environ 3.500 bâtiments qui forment l'ensemble.

3

Selon le recensement IBGE, 2010.

Clusters urbains subnormaux, c’est-à-dire, selon la définiton du l'IBGE, à l’absence des infrastructures les plus diverses, y compris le transport et, enfin, à la périphérifisation de la population. Elle est en fait, une réponse face aux besoins de créant ainsi des groupes de population dans les zones qui n’ont pas de structure urbaine pour recevoir un tel contingent de population. Par exemple, les favelas sont des types de clusters. Dans notre étude de cas, les zones considérées comme subnormales sont situées dans le Parc National du Bacanga et à proximité des régions riveraines. 4

!23


infrastructure adéquate que les conduit à une reconnaissance de la nécessité de l'urbanité pour un sens de communauté et la connexion avec leur patrimoine. En un contexte assez fragmenté, rechercher des moyens pour la cohésion sociale et l'intégration de ces communautés dans un contexte de gestion du territoire sont nécessaires. Bien évidemment, a reconnaissance de la valeur patrimoniale du passé industriel par les citoyens est fondamentale pour le mise en place d'un projet qui se base sur le réseau entre différents acteurs publics et privés. Il n'y a aucun moyen d'ajouter valeur au patrimoine sans attribuer une nouvelle dynamique aux systèmes de projet de gestion urbaine et aux exigences sur lesquelles nous construirons l'innovation. Le projet de la Route Culturelle du Patrimoine Industriel à São Luís est justifié non seulement par la possibilité de connaître le patrimoine industriel de la ville, mais aussi comme un moyen de connaître d'autres perspectives qui constituent un paysage urbain qui mérite d'être étudié pour promouvoir la patrimonialisation du centre-ville historique et son ensemble industriel. Enfin, le thème se présente de manière inédite parce qu'il n'est pas ponctuel, mais une vision élargie et multidisciplinaire du patrimoine industriel de la ville de São Luís. En plus, il présente l'histoire économique de la ville de São Luís traçant les faits qu'ont été décisifs pour le complexe industriel au bord du Fleuve Bacanga. Objectif général

L'objectif général de ce mémoire est d'étudier le contexte entre le centre-ville de São Luís, Maranhão, Brésil et les anciennes industries placées au bord de la rivière Bacanga pour la mise en place d'une route culturelle du patrimoine industriel.

!24


// CHAPITRE I 1.

VILLE, PATRIMOINE, INDUSTRIES ET FRONTS D'EAU : UN HÉRITAGE EN CONSTANT TRANSFORMATION

!25


!26


Résumé

Dans l'introduction on a présenté l'encadrement général scientifique du mémoire et la définition des sources pour la recherche. Le Chapitre I de la thèse intitulé "Ville, patrimoine industries et fronts d'eau : un héritage en constant transformation" présentera la discussion théorique que fera maturé l'objectif de ce mémoire. D'abord, on présentera l'état de l'art avec l'aspects théoriques généraux qui conditionnent la base de la recherche. La littérature liée aux trois concepts cibles de cette mémoire : la ville patrimoniale, le paysage industriel et les routes culturelles. Seront considérés aussi les autres sujets qui fassent référence à ce contexte et qui ramènent à une compréhension globale de la thématique. Dans ces trois concepts cibles, on va reconnaître enfin, le patrimoine industriel comment paysage intelligible.

!27


1.1. Centres-villes historiques : stratifications de l'héritage humain sur le territoire

Parfois la notion du patrimoine est encore liée à la coté physique et monumentale de l'héritage. Étant donné que l’héritage c’est c’ont a hérité de la passée ce qui demeure, est indispensable sortir du sens commun et amplifier la discussion car quand on parle de patrimoine surtout d’un côté industriel, on parle de transmettre et (re)donner un sens. Cela nous permettre dire que la transmission de cet héritage vient avec une prise de conscience et à travers de l'éducation patrimoniale pour y arriver à une profonde prise de conscience, de génération en génération, non pas seulement du contenu du patrimoine mais des exigences de sa gestion 1. L'élargissement de la notion du patrimoine, de la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel de 1972 2 à nos jours est compréhensible. D’abord, tout commence avec la définition de patrimoine, changé et élargi au cours du temps. La discipline a pris une forme diversifiée et les propositions de discussions ont été en cherchant de comprendre l'ampleur des manifestations culturelles qui représentent le patrimoine humain. Dans la Convention de 1992 3, les paysages culturels ont été définis et discutés. Spécialement avec la Convention de 2003 4, on a acquis une approche anthropologique dans laquelle nous voyons les cultures d'un côté immatérielle, les relations humaines et surtout la technique et ses objets liées au travail comme des exemples de manifestation culturel et possibilité de sensiblement pour être une véritable témoignage historique matériel. Il demande, donc, une approche de gestion et de conservation de cet ensemble afin de soutenir la protection du patrimoine, principalement face aux questions du monde contemporain.

VARINE, Hugues, 2005. Les racines du futur : le patrimoine au service du développement local p. 30.

1

UNESCO, 1972. Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel. Paris.

3

UNESCO, 1992. Convention sur la diversité biologique. Rio de Janeiro.

4

UNESCO, 2003. Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Paris.

2

!28


Notamment, les centres urbains ramènent les cultures et sont le résultat d'une stratification au fil des ans, que ce soit social, économique, technique. Ils combinent la technique et le savoir-faire des générations ; Ils figurent comment "la résultante d’une stratification historique de valeurs et d’attributs culturels et naturels"5. La croissance urbaine a transformé le dynamique du centre-ville, portant l'utilisation des espaces et les échanges culturels à un autre échelle. C'est dans ce contexte qu'il y a un besoin constant de promouvoir une nouvelle qualité urbaine qui vient à comprendre et gérer une société plus fragmentée, complexe et "confrontée à des exigences toujours plus élevées et à de multiples formes de concurrence entre les espaces" 6. Dans ce sens d'imaginer la ville à travers des fragments qui composent son espace, on peut alors la caractériser comme une mosaïque de plusieurs fractales qui s'enveloppent individuellement dans cette masse connectée et perméable. Ce caractère plutôt fragmenté de la ville du XXIème siècle portent au cœur de la discussion les centres-villes, véritables témoignages du noyau initial d'une cohésion sociale. Pour répondre à ces questions on devrait être sensibles à ces nouveaux

changements dans les approches entre l'homme et la ville dans le monde moderne.

Par ailleurs, l'Unesco suggère qu'il faut avoir "une approche d'’intégration des stratégies de conservation, de gestion et d’aménagement des territoires urbains historiques dans les processus de développement local et d’urbanisme" 7. La ville patrimoniale avec ses couches de l'histoire et ses monuments sont le point d'encontre des actions sociales liées à culture. Les centres-villes historiques sont une composition assez complexe, une mixité d'éléments et une stratification de l'histoire dans le territoire. Selon Giovannoni, Une ville historique est en soi un monument, à la fois pour sa structure topographique et son aspect paysager, pour les caractéristiques de ses routes, ainsi que pour tous ses bâtiments ICOMOS, 1999. INTERNATIONAL CULTURAL TOURISM CHARTER Managing Tourism at Places of Heritage Significance. Méxique, p. 59. 5

6

ASCHER, 2010. Les nouveaux principes d'urbanisme, p. 95.

7

UNESCO, 2012, p. 58.

!29


grands et petits ; ainsi, comme dans le cas d'un monument particulier, il est nécessaire d'appliquer les mêmes lois de protection et les mêmes critères de restauration, de compensation, de récupération et d'innovation8 .

Dans l'Amérique Latine, la reconnaissance du caractère monumentale des centresvilles historiques est encore plus urgente. La notion de patrimoine culturel des gestionnaires publics est confrontée aux exigences de la population et de la spéculation immobilière qui font que de nombreux centres urbains coloniaux sont changés ou détruits sans aucun critère, même s'il existe des lois qui réglementent et requièrent des soins de la reconversion urbaine des centres-villes historiques, face aux besoins contemporains. En ces conditions, les centres-villes sont constamment menacés par l'impréparation de leurs dirigeants et l'inefficacité dans l'application des lois, notamment au Brésil, avec des problèmes de gestion du patrimoine, surtout la manque de soin des propriétaires des bâtiments historiques avec la destruction de ces importants témoignages de l'histoire de l'architecture et l'urbanisme. Pour tous ces raisons, quelles sont les urbanités dans le centre-ville historique qui sont au milieu de la ville contemporaine et qui articulent une interaction sociale saine et juste et la promotion de l'individu et de sa culture ? Et comment le sujet du patrimoine industriel vient à être ressource pour la valorisation des centres-villes adjacents ? 1.2. Le waterfront : espace stratégique di connexion et développement

!

8

GIOVANNONI apud CHOAY, 2001, p.143.

!30


Figure 4 - Les bordes spatiales sont multiples dans un territoire. Source : Île de São Luís, Google Earth avec composition d'auteur, 2018.

En lisant ce contexte complexe du territoire urbain, on percevait des bordures spatiales qui faisant homme distinguer un lieu à d'autre. Ils sont des quartiers, des autoroutes, des parcs, des fleuves (Figure 4). En plus, parfois ces bordes peuvent être non seulement physiques mais chronologiques et sociales. Chronologiques comment la ville et ses murs historiques qui délimitent l'espace ce qu'est au dehors l'ancien ville ; sociales où Foucault décrire dans le sage sur l'hétérotopie de l'espace où "se déroule précisément l'érosion de notre vie, notre temps et notre histoire, cet espace qui nous ronge et nous ravine est en lui-même aussi un espace hétérogène" 9. Lupo défendre que les bordures portent une syntaxe et qu'elle "doive être lue comme l’espace où toutes les caractéristiques, particularités des éléments individuels qui composent le périmètre sont représentées par contraste ou mimesis et où une image unique et forte est formée, confirmée par tous les éléments qui la composent" 10. Sur cet aspect, sans doute, les fronts d'eau sont dans la majorité des villes au monde un lieu-clé formeurs des bordes spatiales pour deux motifs — ils peuvent déterminer le liaison et cohésion territoriale quand ils forment un espace commun entre ces deux extrémités ; ils peuvent être un diviseur entre deux réalités urbaines distinctes. Audelà de ces nuances, il y a encore un troisième aspect à faire attention : quand les fronts d'eau sont au dehors d'intégration de la ville : ils deviennent des non-lieux 11, sans aucune représentativité culturelle mais en tant qu'un simple et incontournable élément naturel qui constituent le paysage urbain. Pour établir cette relation de la ville avec ses bords d'eau, on va considérer comment les premières expressions de connexion entre l'eau et le territoire les ports, lieux d'exchange entre le début d'une ville et le monde extérieur. Surtout dans l'Amérique Latine, on tient que "le développement des routes atlantiques et les expansions

9

FOUCAULT, 1967, p. 47.

10

LUPO, 2012, p. 166.

En référence au concept de Marc Augé dans l'œuvre "Non-lieux : introduction à une anthropologie de la surmodernité", 1992. 11

!31


colonialistes des grands pays européennes, font émerger vitement le rôle stratégique des ports dans l'atlantique"12. Selon Boyle cité par Casariego et al., la relation entre villes et ports (Tableau 2) se peut définir entre cinq phases. À savoir, a première quand ville et port fassent un même ensemble dans le noyau du centre-ville, suivi par l'expansion et l'introduction des nouvelles technologies et la séparation des areas portuaires pour enfin, l'intérêt en reconvertir et redonner sens à ces lieux de la ville contemporaine.

! Tableau 2 - Évolution des périodes significatifs des relations entre ports et villes, selon Brian Boyle. Source : Casariego et al., p. 81.

Spécialement au Brésil, la majorité des colonies sont étés assis au bord des marais ou cours d'eau. Par la navigation à travers des nombreux cours d'eau brésiliens, ils ont été canaux fondamentaux pour y arriver à l'intérieur du continent, à commercialiser les extractions et suivant, la production industrielle. Pour cela, après le premier contact de la ville avec l'eau, les ports et les quais, l'avènement de l'industrie fait arriver la proximité des lieux de production autour des cours d'eau soit à cause d'une nécessité de production, de force motrice ou même comment transport et commercialisation de la production. Au fond, on peut considérer que

12

PAVIA et VENOSA, 2012, p. 24.

!32


"avec l'entrée dans la période industrielle, les fronts maritimes, et en particulier les ports, sont considérés comme un dispositif de développement exclusivement économique ; comme un mécanisme industriel placé en 'avant' mais en même temps 'en marge' de la ville"13.

En corrélation avec le tableau de Boyle, dans la phase IV "Retrait du front de mer", on trouve cela car la désuétude des anciens établissements industriels aux centres urbains et l’état des friches qu’ils ont achevé. La connexion donc, entre l'eau et centre-ville se perdre et généralement, la ville s'est développée non plus par les cours d'eau mais avec une expansion territorial basé sur d'autres aspects. Aujourd'hui, les anciens ports de la ville servent d'intérêt pour le renouvellement des villes portuaires et avec une intrinsèque relation avec l'eau. Plusieurs urbanistes ont trouvé dans ces bordes, des espaces d'opportunité de projectibilité, avec la reconversion des fronts d'eau comment clé pour redynamiser la manquant connexion des centres-villes et ses profondes relations avec l'eau. En plus, les exigences vers une ville durable faisant que prendre soin des fronts d'eaux soit une stratégie fondamentale pour la promotion et récupération du territoire. 1.3. Le paysage industriel en tant que paysage culturel

Certainement, pour y encadrer la notion du paysage industriel on doit d'abord conceptualiser le paysage culturel, représentation maxime des activités humaines dans le territoire. En bref, on considèrera que le paysage est avant tout une narration. Le paysage en tant que condition de syntaxe de lecture du territoire, moyenne de la superposition temporelle et résultat d’un processus historique. Selon Sauer, pour une définition du paysage culturel on peut dire que "la culture est l'agent, la nature est le moyen et le paysage culturel le résultat" 14. Le paysage culturel est façonné par ce complexe relation entre le paysage naturel et l'interaction d'un groupe culturel. Selon les "Orientations devant guider la mise en œuvre de la

13

RAMÍREZ et al., 1999, p. 53.

14

SAUER, 1925, p. 46

!33


Convention du patrimoine mondial" de l'Unesco, les paysages culturels sont définis comment les œuvres conjuguées de l’homme et de la nature. Ils illustrent l’évolution de la société humaine et son établissement au cours du temps, sous l’influence des contraintes physiques et/ou des possibilités présentées par leur environnement naturel et des forces sociales, économiques et culturelles successives, externes aussi bien qu’internes15 .

Cela implique de comprendre que les paysages culturels sont formés par différents components matérielles et immatérielles, avec une approche interdisciplinaire et conjugués aux nécessités contemporaines de gestion. Des autres conventions ont touché la question paysagère comment laquelle de 1962, qu'ils traitent de la beauté et le caractère des paysages et des sites. Suivant, avec la convention du patrimoine mondial de 1992, il fut le premier document international pour reconnaître les paysages, en faisant l'attention aux aspects culturelles du paysage et la nature et leurs interactions sociales.

Selon la

Convention, l'Unesco classe les paysages en trois catégories : paysage culturel ; paysage culturel évolutif et paysage culturel associatif : (i) Le plus facilement identifiable est le paysage clairement défini, conçu et créé intentionnellement par l'homme, ce qui comprend les paysages de jardins et de parcs créés pour des raisons esthétiques qui sont souvent (mais pas toujours) associés à des constructions ou des ensembles religieux. (ii) La deuxième catégorie est le paysage essentiellement évolutif. Il résulte d'une exigence à l'origine sociale, économique, administrative et/ou religieuse et a atteint sa forme actuelle par association et en réponse à son environnement naturel. Ces paysages reflètent ce processus évolutif dans leur forme et leur composition. Ils se subdivisent en deux catégories :

15

UNESCO, 2017, p. 20

!34


(i) Un paysage relique (ou fossile) est un paysage ayant subi un processus évolutif qui s'est arrêté, soit brutalement soit sur une période, à un certain moment dans le passé. Ses caractéristiques essentielles restent cependant matériellement visibles ; (ii) Un paysage vivant est un paysage qui conserve un rôle social actif dans la société contemporaine, étroitement associé au mode de vie traditionnel et dans lequel le processus évolutif continue. En même temps, il montre des preuves manifestes de son évolution au cours des temps. (iii) La dernière catégorie comprend le paysage culturel associatif. L'inscription de ces paysages sur la Liste du patrimoine mondial se justifie par la force d'association des phénomènes religieux, artistiques ou culturels de l'élément naturel plutôt que par des traces culturelles matérielles, qui peuvent être insignifiantes ou même inexistantes16.

Dans cette condition, la plupart des sites du patrimoine industriel ont été classés tels quels paysages culturels associatifs, "justifiés par la force de l'association des phénomènes religieux, artistiques ou culturels de l'élément naturel plutôt que par des traces culturelles tangibles, qui peuvent être insignifiantes ou même existant" 17. Sur ces critères définis il y a 26 ans, et avec l'avènement de la reconnaissance du paysage industriel comme paysage culturel, lieu d'identité culturelle et espace de planification, de réutilisation et de reconversion urbaine, il sera temps de questionner cette appréciation du nouvelle paysage contextes villes industrielles du territoire contemporain. Comme l'indique Fowler, la nouvelle classification des paysages culturels, introduit en 1992 "a fonctionné sans toutefois exprimer tout son potentiel, à la suite que peut-être à cause d'une certaine hésitation des parties des pays proposants, qu'ont préféré diriger les candidatures sur des catégories plus traditionnelles" 18.

16

UNESCO, op cité 2017, p. 89-90.

17

UNESCO, 2011, p. 122.

18

FOWLER, 2003, p. 18.

!35


Bien évidemment, aujourd'hui les critères de l'Unesco sont la principale forme de classification pour attester comme patrimoine un paysage culturel/industriel. Ces critères définis ne permettent pas de comprendre le paysage industriel dans toute son intelligibilité. Les paysages industriels sont assimilables aux paysages culturels dans la forme de paysages culturels associatifs. Le contexte est aussi même important, à savoir l’ensemble des relations parmi les objets qui composent le paysage. 1.4. L'intelligibilité du paysage industriel

Comment Augé définissait, "le paysage, c'est l'espace décrit par un homme à d'autres hommes"19. Aussi même a écrit sur la perception du paysage par ces utilisateurs Kevin Lynch avec l'œuvre "L'image de la cité" (1960). Ensemble aux remarques de Cullen 20 (1971) sur la composition de l'espace urbain, ces études centrent l'homme dans la perception des espaces et la dynamique urbaine qui change avec les expériences et chemins de l'utilisateur. Cela provoque à partir de l'image mentale de l'espace urbain, le résultat d'un "processus bilatéraux entre l'observateur et l'environnement" 21. Dans ce contexte des relations présentés, bien évidemment, on doit comprend comment le patrimoine industriel peut façonner un paysage industriel. Selon Corbin, "le paysage est une lecture, indissociable de la personne qui contemple l'espace considéré. Évacuons donc, ici, la notion d'objectivité"22. En outre, Preite soutient que "le paysage prend vie quand il est l'objet d'un récit, un récit multiple qui se nourrit de son foyer à travers la variété des points de vue et qui est défini en vertu de l'interaction multiple de la description"23. Cela vient d'encontre avec le discours de la multiplicité de significats que le patrimoine industriel porte. La perception du paysage du travail et des innovations techniques constitue un facteur décisif pour une successive phase de patrimonialisation.

19 20

AUGÉ, 2003 cité dans Preite, 2015, p. 236. CULLEN, Gordon. The Concise Townscape, 1971.

21

LYNCH, 1960. L'image de la cité. Paris, Dunod. p. 16.

22

CORBIN, 2001, 11.

23

PREITE, 2017, p. 236

!36


Par ailleurs, à travers de l'ouvrage "Court Traité du Paysage", Alain Roger décrit que le paysage industriel n'est pas perceptible car "on ne sait pas encore le voir" 24. Jackson affirme déjà que dans la connaissance d'un paysage industriel, "une phase d'abandon ou d'inertie est un moment nécessaire à sa redécouverte, il doit y avoir un intérim de mort et le refus de sa découverte"25. Pour y arriver à cette renaissance aux yeux ordinaires sur l'avènement du patrimoine industriel en tant que paysage intelligible, Corbin continue qu'elle est "au besoin en dehors de la saisie sensorielle, de le schématiser afin de l'offrir l'appréciation esthétique, de le charger de significations et d'émotions" 26. En plus, Preite soutient que "la perception du paysage dépasse la sphère de l'expérience individuelle et devient le résultat d'une construction collective basée sur la communication interpersonnelle" 27. Platon a déclaré que "l'intelligibilité est le caractère essentiel des idées". Évoquer cette intelligibilité dans un contexte où le paysage industriel n'est pas encore bien défini comme un projet de mise en valeur du patrimoine industriel revient aux orientations de recherche et aux critères de mise en valeur qui ont été mis en place.

1.5. Tourisme culturel face aux nouvelles exigences de la société cognitive

Sans aucun doute, le tourisme peut être considéré un précieux instrument de valorisation et connexion au patrimoine local. L'action du faire tourisme se justifie dans l'enjeu de connaître les manifestations culturelles d'un lieu où le sens de déplacement provoque une réflexion personnelle, une confrontation avec les expériences culturelles vécues et celles acquises. Dans une échelle amplifiée, le rapport entre le patrimoine et le territoire, les routes culturelles28 touristiques

24

ROGER, 1997 p.

25

JACKSON, 2005, p.

26

CORBIN, 2001, p. 11.

27 PREITE,

2015, p. 73.

Parfois, il est utilisé cette dénomination, selon l'Unesco; parfois les routes peuvent être appelées aussi intineraires culturelles, en conformité avec les recommendations de l'ICOMOS. 28

!37


viennent comment un outil pour la promotion vers un approche plurielle de l'histoire qu'elle raconte. Pour cela, "une route du patrimoine est composée d’éléments matériels qui doivent leur valeur culturelle aux échanges et à un dialogue multidimensionnel entre les pays ou régions et qui illustrent l’interaction du mouvement, tout au long de la route, dans l’espace et le temps" 29. Les routes culturelles pour la promotion du tourisme aident aussi dans la reconnaissance d'un patrimoine diffusé sur le territoire. L'articulation pour la liaison entre différents acteurs visant la valorisation du patrimoine, dans notre cas, industriel est notamment essentielle. Selon l’Unesco, ce parcours "se réfère à un tout dans lequel la route a une valeur supérieure à la somme de ses éléments constitutifs qui lui donnent son importance culturelle” 30. L'éco tourisme 31 vient aussi comment alternative pour être une manière de contribuer pour la protection de l'environnement inséré, surtout s'il fonctionne comment instrument pour le bien-être des populations locales. Pour la mise en œuvre d'un projet d'itinéraire culturelle, l'ICOMOS recommande dans la Charte des Itinéraires Culturels que pour le projet d'une route avec un itinéraire défini où "Ce plan doit inclure nécessairement des mesures adressées à promouvoir la connaissance de l’Itinéraire et la sensibilisation sociale et des institutions publiques. Il doit exister aussi des mécanismes qui garantissent la coordination des actions et des instruments légaux spécifiques pour la protection, le bon usage et la gestion de tous les éléments comme parts substantives de la valeur et le sens global de l’Itinéraire"32.

29

UNESCO, op cité 2017, p. 90.

30

Idem.

Selon le dictionaire Larousse de la langue française, il est un'"ensemble des activités touristiques pratiquées en milieu naturel dans le respect de l'environnement, et contribuant au développement de l'économie locale". 31

32

ICOMOS, 2008, p. 8.

!38


Toutefois, les bonnes pratiques et la juste utilisation des routes culturelles comment outils de valorisation du patrimoine ne devront pas mettre en risque le patrimoine, soit matérielle qu'immatérielle. Ces mécanismes décrits par la Charte sont indispensables pour un sain équilibre entre les activités touristiques innovantes et la dynamique le cours ordinaire de la ville et des citoyens. Il faut reconnaître le patrimoine en tant que ressource locale et identité de la communauté que lui prend en compte où des mesures innovantes en particulier – par exemple, celles qui labellisent et commercialisent le lieu et ses traditions grâce à la vente de produits de détail et grâce au secteur du tourisme – peuvent à la fois aider à développer une économie plus durable et soutenir également la protection du paysage33.

Finalement, tout ce discours vient à trouver le discours Carlo Ratti dans le sage "Architecture Open Source" affirme qu'"il y a eu une grande rénovation dans la façon comme nous concevons nos villes sur l'idée du mouvement Open Source et les nouveaux modèles de participation au réseau"34. La société cognitive 35 donc exige des stratégies de valorisation adaptées au nouveau langage de transmission des connaissances, de plus en plus liées à la technologie. Les défis du XXIème siècle sont de comment promouvoir une bonne interaction entre les personnes et son patrimoine, basée sur la transmission de la connaissance et de nouvelles formes de conception et de dimension des espaces et des lieux de rencontre. Il faut considérer cela comment un processus et pas une événement spécifique. Finalement après tout cela qu'a été dialogué dans ce premier chapitre, à travers de Fontana on conclut le pesamment en disant que "tout ce que nous avons décrit nécessite de la compétence, de l'intelligence, de la sensibilité, de l'ouverture mentale et intellectuelle, de la volonté d'expérimentation et une grande capacité d'imagination" 36. La grande ressource du patrimoine, spécialement du patrimoine industriel est dans la sensibilité de voir et comprendre les enjeux et la beauté des 33

UNESCO, op cité 2011, p.36.

34

RATTI, 2014.

35

En référnce à l'œuvre de Ascher, Les Nouveaux Principes d'Urbanisme.

36

FONTANA, extrait dans la classe de "Patrimoine Industriel et développement local", Padoue, 2017.

!39


extraits d'histoire, de l'histoire technique, du savoir-faire et de la mémoire des générations dans le territoire. Le tourisme industriel cherche à valoriser eu promouvoir les visites aux sites liées à l'histoire des techniques et des espaces liées au travail et à une ancienne production industrielle et une mémoire pour les lieux où ils sont. 1.6. Patrimoine Industriel et développent local

Dans les années 50 du XXème siècle quand la terminologie de l'archéologie industrielle est née en Angleterre en réponse au processus de décharge des bâtiments industriels et ses infrastructures, le patrimoine industriel a été mise en valeur où “l’archéologie industrielle est donc ce qui permet d’établir la connaissance la plus complète d’un objet industriel considéré comme remarquable et à ce titre, digne d’intérêt" 37.

L’archéologie industrielle s’agit aussi d’une “archéologie du présent,

parce que la production industrielle est encore dominante réalité de la vie contemporaine et pour son renouvellement incessant laisse continuellement des traces très concrète de son histoire" 38. C’est à dire qu’il est composé d’un héritage de la passée à travers d’un discours qui porte un processus de connaissance et qu’implique des nouvelles fonctionnalités. Pourtant, la reconnaissance des espaces industriels vient avec la compréhension de ces espaces en tant que période incontournable de l'âge moderne et l'essence de l'histoire urbaine, du travail et des techniques, un témoignage vivant, dynamique et territorialisé.

Les identités sont différentes mais leurs valeurs communes car le

patrimoine est une bien exceptionnel, un lien public entre l’individuel et le collectif, pour qui cela pourra converger vers identités communes et patrimoines partagées. En réfléchissant sur la question posée au début avec l'archéologie, elle est instrument essentiel pour connaître le patrimoine et pour développer la prochaine phase d'identité culturelle, laquelle de la patrimonialisation.

37

DAMBRON, P. 2004. Patrimoine Industriel & Développent Local, Jean Delaville Editions. p. 48.

NEGRI, 1989. Che cos’è l’archeologia industriale, in Ricatti B. e Tavone F. (a cura di), Archeologia Industriale e scuola, Marietti Scuola, Casale Monferrato, p. 2. 38

!40


En outre, le dynamisme qui comporte ce passage de la découverte de l’archéologie industrielle vers un processus de patrimonialisation, arrive avec l'évolution du concept du patrimoine et il est liée au notre mode de vie et l'imaginaire sociale qui forge des nouvelles reconnaissances. Selon Kühl, le patrimoine industriel "devrait donner lieu les actions de préservation et de restauration — des projets pour étudier les événements physiques, sociaux et culturels des formes d'industrialisation dernières, afin de les enregistrer, de les révéler et de les préserver" 39. Pour toutes ces raisons, le TICCIH a soutenu la Charte de Nizhny Tagil en 2003, un premier instrument international de reconnaissance et définition du patrimoine industriel et tous ces expressions. Comme définition de qu'est-ce que le patrimoine industriel, on trouve que Le patrimoine industriel comprend les vestiges de la culture industrielle qui sont de valeur historique, sociale, architecturale ou scientifique. Ces vestiges englobent : des bâtiments et des machines, des ateliers, des moulins et des usines, des mines et des sites de traitement et de raffinage, des entrepôts et des magasins, des centres de production, de transmission et d'utilisation de l'énergie, des structures et infrastructures de transport aussi bien que des lieux utilisés pour des activités sociales en rapport avec l'industrie (habitations, lieux de culte ou d'éducation)40 .

Huit ans après, pour renfoncer le contenu de la Charte Nizhny Tagil, l'ICOMOS avec le TICCIH ont publié en 2011 les Principes de Dublin qui définissent que le patrimoine industriel s'agit d'un ensemble, où il est nécessaire d'avoir une connaissance du côté socio-historique pour évaluer les sites ou les paysages particuliers : Une connaissance approfondie de l’histoire industrielle et socioéconomique d’une ville, d’une région ou d’un pays ainsi que de leurs liens avec d’autres parties du monde est nécessaire pour comprendre l’intérêt patrimonial des constructions ou des sites KÜHL, 2008. Preservação do patrimônio arquitetônico da industrialização: problemas teóricos de restauro. São Paulo: Ateliê Editorial – FAPESP, p. 22. 39

40

TICCIH, 2003, Charte Nizhny Tagil pour le Patrimoine Industriel, p. 1.

!41


industriels. Des études comparatives, typologiques ou régionales sur certains secteurs industriels ou certaines technologies sont utiles pour évaluer l’intérêt de constructions, de sites ou de paysages particuliers41 .

Cela a été un véritable progrès dans le concept du patrimoine industriel, avec la notion de l'intangibilité des expressions culturelles liées à ce sujet, le début pour établir des critères pour les reconversions adaptatives et enfin, de la transmission de son importance aux futures générations. Essentiellement, si le patrimoine est une ressource, le développement local est la conséquence de la reconnaissance autours de sa signification. Varine disait que "le développement local est un processus volontaire de maîtrise du changement culturel, social et économique, enraciné dans un patrimoine vécu, se nourrissant de ce patrimoine et produisant du patrimoine"42. Cela est une maxime aussi pour le patrimoine industriel. Quand on mise en valeur, quand on reconnaître et quand on utilise le patrimoine industriel comment clé de transformation et, étant le patrimoine industriel un complexe d'activités et de paysages complexes, cela arrive à un développement local et le bouleversement du contexte paysager inséré.

ICOMOS, 2011. Principes conjoints ICOMOS‐TICCIH pour la conservation des sites, constructions, aires et paysages du patrimoine industriel. Adoptées par la 17e Assemblée générale de l’ICOMOS le 28 novembre 2011, p. 4. 41

42

VARINE, 2005, op. cit., p. 15.

!42


// CHAPITRE II 2.

RECONNAÎTRE POUR GÉRER INTÉGRALEMENT : L'HÉRITAGE INDUSTRIEL AU CENTRE-VILLE DE SÃO LUÍS.

!43


!44


Résumé Dans le Chapitre II de ce mémoire, a été introduite la ville de São Luís à travers l'histoire de l'économie et du développement urbain local ainsi que les actifs restants des industries et appareils urbains d'importance historique placés au bord du fleuve Bacanga. Suivi d'un bref raconte de l'histoire urbaine et économique de la ville de São Luís présenté à la fin du premier chapitre, le but est de présenté en détailles l'arrive à la Classification Unesco et le contexte actuel du point de vue patrimoniale. Sont exposer aussi des actions du IPHAN, notamment avec le Projet REVIVER et le projet PAC villes-historiques pour la sauvegarde et manutention du patrimoine bâti. Enfin, seront présentées les lieux d'intérêt pour le patrimoine industriel dans l'île, futurs spots du projet de la route culturelle.

!45


2.1. Un regard sur l'histoire urbaine de São Luis

Il faut penser que l'âge d'or de l'industrie ludovicense 1 avait été soudaine, mais depuis le XVIIe siècle, la production de diverses cultures a été déjà mis en œuvre dans la ville de São Luís. Pour raconter son histoire urbaine avec une particulière l'attention à l'histoire de l'économie et de la production industrielle, il faut d'abord encadrer la situation historique générale et comprendre les dynamiques de dispute du territoire. Pour cela, on a divisé le cadre temporel de la recherche en quatre phases qui définiront les périodes lesquels la ville a eu des bouleversements socio-économiques qu'ont laissé profonds changements dans la conformation urbaine. Dans la première phase (1612-1682), il a été encadré le commencement de la ville et la conquête du territoire. Les premiers habitants, l'arrivée des françaises et fondation du Fort de la ville en 1612, la conquête portugaise et des différends territoriaux qu'ont culminé dans l'invasion néerlandaise en 1641. Suivant, le plan de Frias de Mesquita pour la consolidation de la ville de São Luís et la création de la Compagnie de Commerce de l'État du Maranhão. La deuxième phase (1770-1890) commence avec le premier registre d'un établissement industriel à São Luis (1770) suivi par le Code de Posture de la ville actionné en 1842 et création du Marché Municipal de São Luís en 1854. En 1891 avec la croissance urbaine au dehors du centre-ville, fut établi la division des quartiers de la ville pour zoner les activités, changement qui caractérise la troisième phase (1890-1970), avec les ans d'or de la production industriel à São Luis et dans la campagne jusqu'à le décline de la production industrielle. La dernière phase (1970-2018) comprend la grave crise économique et décline de la production industrielle dans l'île aux années Soixante-dix, le déplacement du port de São Luís au dehors du centre-ville, la création du Barrage et par conséquence, du Aterro2 do Bacanga et la conversion des industries en friches, aucunes récupérés dans les années Quatre-vingt-dix ; d'autres, encore dans l'état d'abandon.

1

Référée à ce qu'est de São Luís.

2

La parole "aterro" du portugais signifie le "comblement de terrain".

!46


2.1.1. Premières conquêtes du territoire et fondation de la ville (1612-1682)

Le Brésil a été envahi et conquis par les Portugais le 22 avril 1500. Commandés par Pedro Álvares Cabral, essayant d'atteindre les Indes, a fini par arriver aux confins de Bahia au Brésil. On estime qu'à cette époque, il y avait plus de cinq millions d'habitants, divisés en plusieurs nations avec des langues et des coutumes spécifiques, organisation sociale et la production de subsistance de certaines cultures agricoles. Les terres de Santa-Cruz ont appelé l'attention de Portugal et Espagne mais aussi l'attention des grands royennes européennes de l'époque, comment les Françaises et les Néerlandaises. Plaçant l'argument dans notre cas d'étude São Luis, à l'origine les premiers habitants natifs de l'île étaient les Tupinambás, migrants de la côte est brésilienne. Les Tupinambás ont construit sur l'île de São Luís 27 tribus, qui ont vécu pratiquement sur l'agriculture de subsistance. Ils ont nommé l'île de São Luís comment île d'Upaon-Açu qui signifie "grande île". Les premiers Européens à traverser l'île ont été les Espagnols, commandées par Vicente Yanez Pinzón, à la recherche d'un chemin pour le légendaire "Eldorado". Plusieurs tentatives ont été faites pour conquérir l'île avec les naufrages conséquents à cause de la morphologie du golfe maranhense 3 et ses balcons de sable et réentrances où, d'autres Portugais qui étaient des donateurs des terres ont essayé sans succès de s'établir en 1535, 1554 et 1573 où ils sont des registres qui racontent qu'avant la fondation française il y avait une "colonie hispano-portugaise appelée Nossa Senhora de Nazaré" sur le site 4. Même avec le passage d'autres explorateurs autour de l'île, était la France le 26 juillet 1612 a préparé une expédition sur les nouvelles terres avec environ 500 hommes, répartis en trois bateaux, intéressés par les territoires brésiliens. Sous le commandement des lieutenants-généraux Daniel de La Touche, seigneur de La Ravardière et de son associé François de Razily, la ville de Saint Louis fut officiellement fondée le 8 septembre 1612, marquée par la consolidation du fort homonyme, pour assurer la possession des terres. Le fort a été construit dans la point 3

Référée à ce qu'est du Maranhão.

ICOMOS, 1996. Advisory Body Evaluation, World Heritage List. São Luís do Maranhão (Brazil) No 821, p. 7. 4

!47


le plus élevé dans une falaise presque inaccessible, entre l'embouchure de la rivière Bacanga et la rivière Anil. Selon Lopes, "à environ mille deux cents pas du fort, les Français et les Indiens ont élevé l'Église et des jeunes Français et Indiens, soutenus par les donations du Cardinal de la Joyence et de la reine régente Marie de Médicis"5. Cela montre les principaux investissements venus à travers de la couronne française réalisés pour l'implantation de la ville et de ses équipements de ville-colonie faites par les français. Sous la description d'Évreux, en parlant de la conformation géographique de la fondation, on trouve que Les cours d'eau désignés sous les noms d'Anil et de Bocanga sortis de points divers de l'île, confondent leurs eaux dans une même embouchure et forment une vaste baie. L'élévation qui se présente au sud du Anil à l'est et au nord du Bocanga (c'est précisément l'endroit où se réunissent les deux petits fleuves), constitue l'emplacement primitif où s'éleva la ville naissante, placée sous le patronage de St. Louis6 .

En regardant la première représentation de la ville de São Luís attribuée à Frans Prost, l'année 1641 et analysent la composition on peut conclure que la moitié de l'image est composée de la portion d'eau qui représentait l'embouchure de la rivière Bacanga. Au fond, les premières édifications et le port. La rencontre des deux rivières dans la péninsule arrive à une conformation du terrain de 20 à 30 m de hautesse par rapport au niveau de la mer. Ainsi d'abord comment à Lisbonne ou à Porto, la ville de São Luis était divisée entre Haute et Basse Ville. Dans la ville haute étaient concentrées les activités administratives. Déjà dans la ville basse, les activités commerciales et de production avaient leur place. Il y avait là le marché, les premiers hangars pour le stockage de la production agricole qui est venu principalement dans l'état de Maranhão.

LOPES, 2008. São Luís, Ilha do Maranhão e Alcântara: Guia de arquitetura e paisagem. Ed. Bilíngue. Sevilha: Conselho de Obras Públicas e Transportes. 5

6

D'ÉVREUX, 1615. Voyage au Nord du Brésil. p. 392.

!48


! Figure 5 -Maragnon, image attribuée à Frans Prost, 1641. Source : Bibliothèque Publique National

Trois ans après la fondation de la ville de Saint Louis par les Français, le Gouvernement Général du Brésil a ordonné leur l'expulsion dans la bataille connue sous le nom de la Bataille de Guaxenduba (1614). D'une part, les troupes portugaises sous le commandement de l'envoyé de la couronne, Jerônimo de Albuquerque. De l'autre, les Français et les natifs ont tenté de défendre le village, sans succès. En 1615, la ville fut conquise par les Portugais qui, même à la conquête, conservèrent le nom de la ville dans un " São Luís" à la portugaise, et baptisèrent le fort de São Felipe en l'honneur du roi portugais Felipe IV. Puis, Jerônimo de Albuquerque, est devenu le premier gouverneur-chef de l'État de Maranhão, et avec l'intervention de l'ingénieur-chef de l'État du Brésil, Francisco Frias de Mesquita, a exécuté un projet qui a servi de base pour le développement territorial de la ville de São Luís. Selon López, les Portugais outre le nom "ont conservé la trace spatiale du noyau primitif de la ville" 7, outre l'usage du Fort et des constructions religieuses fondées par les français comme l'Église de Santo Antônio.

7

LOPES, op cité 2008, p. 14.

!49


! Figure 6- Carte de Maragnon, vers 1641 Urbs S. Lodovici à Maragnon, Frans Jansz. Post. Source : Rijksmuseum Amsterdam

Contrastant avec les villes de Rio de Janeiro et Recife, le plan fait pour Frias de Mesquita comporte une régularité géométrique, la première du genre au Brésil 8. Ce plan était fondé sur l'ordre de tri de Felipe IV, les Ordenanzas de Descubrimiento Nueva Población y Pacificación de las Indias de 1573, inspiré par le mouvement de la Renaissance, avec la symétrie pour la planification rationnelle des espaces publics. Ensuite, São Luís a eu son design urbain développé le format de maille orthogonale, orienté par les points cardinaux pour favoriser le confort thermique des bâtiments. La Figure 6 représente une des premières cartes de la ville de São Luís et sa conformation urbaine, daté de 1641. Déjà en 1620, familles des Açoréens sont arrivés sur l'île, plantant de la canne à sucre et du Cognac, à cette époque les principaux produits du commerce interne de la région. En 1621, l'unité administrative du Grão Pará et Maranhão fut créée, indépendante du Brésil, directement lié à Lisbonne. En 1641, l'invasion hollandaise s'est produite à Maranhão. Commandé par Jan Lichtardt et Koin Anderson, il avait environ un millier d'hommes et 18 bateaux. Selon Lopes, ils "ont siroté environ cinq mille arrobas de sucre, ce qui a fait stagner la production des plantations de canne à 8

ICOMOS, op cité 1996, p. 7.

!50


sucre situées sur la rivière Itapecuru dans l'intérieur de la province". Trois ans plus tard, après différents affrontements avec les colons qui ont résisté avec véhémence à l'invasion, les Hollandais ont été expulsés après la destruction de la ville. Le chaos et la destruction faite par les Hollandais avec leur invasion (1641-1644) a laissé l'espace pour la reconstruction et l'amélioration urbaine dans la ville de São Luís. 2.1.2.Croissance économique et améliorations urbaines dans la ville (1682-1889)

En 1682 fut créée la Compagnie du Commerce du Grão-Pará et Maranhão. Favorisé pour la Compagnie et, même si la production principale a continué avec la canne-àsucre, l'introduction de la production du coton à large échelle en 1755 a bouleversé l'économie maranhense. Ce coton était destiné à l'approvisionnement des usines anglaises. Pour la main d'œuvre, n'étant pas suffisant le travail des natifs Brésiliens, étant donné la réduction de la population originaire a été protégé par l'Église et aussi à cause de multiples confites et iniquités pour part des colonisateurs, la Compagnie a importé et réduit en esclavage les africains des autres colonies portugaises en Afrique pour qu'ils servent à la production agricole et aussi aux premières manufactures. À la date de 1770 la première immatriculation d'une activité industrielle dans la ville de São Luís fut registrée, une tannerie fondée par l'irlandais Lourenço Belfort, qui pourrait produire "chaque année jusqu'à huit mille semelles de chaussures"9, insérées dans la périphérie de la ville au bord des fleuves Bacanga et Anil où "il y avait déjà trois moulins ou chaussettes appartenant à la Compagnie, et dix autres étaient déjà prévus"10. Selon Carvalho, dans l'État de Maranhão, "il y avait plusieurs moulins à vent, tous utilisés dans des machines à éplucher le riz et situés à São Luís"11. Même s'en 1778 la Compagnie a été désactivée, ils sont des registres d'une lettre du gouverneur et Capitaine Général du Maranhão et Piauí, Joaquim de Melo e Póvoas, au secrétaire d'État de la Marine et à l'Outre-mer, Martinho de Melo e Castro,

9

MOTA, 2015, A Atividade Fabril em São Luís do Maranhão, Século XVIII Ao XX, p.1.

MARQUES, 1970, Dicionário Histórico e Geográfico da Província do Maranhão, Rio de Janeiro, Fon-Fon/Seleta.pp. 91-2. 10

11

CARVALHO, 2015. Ascensão e crise da economia açucareira no Maranhão, Editora UEMA, p. 70.

!51


envoyant la carte des produits exportés par six navires de la ville de São Luís Maranhão à Lisbonne, informant également sur la poursuite des usines après l'extinction de la Compagnie de Commerce du Grão-Pará et Maranhão12. Cela affirme l'actuation de la Capitaine dans les transactions par rapport aux transports des marchandises à niveau intercontinental et de ces usines reconnues à travers une carte. En 1785, le Permis Royale du 5 janvier octroyé par la reine D. Maria a interdit la production manufacturée de grand volume, mais juste ceux pour la base tissée pour des sacs et les vêtements des esclaves. Selon Mota, "est constaté que cette surveillance était contournée, car les registres locaux expliquent la multiplication des unités de fabrication, la plupart bénéficiant aux produits du programme d'exportation local, tels que le cuir et le riz"13. Par exemple, a été fondé sur le bord de la rivière Bacanga en 1799, dans une zone isolée du centre-ville et dans la forêt dense, le Sitio de Santo Antônio das Alegrias connu comment Sitio do Físico, de propriété du physique-mor de la couronne, Antônio José da Silva Pereira, envoyé spécialement par Portugal pour créer une entreprise dans l'île. En 1841, la construction du Quai da Sagração a été commencée sur le site du port déjà existant à São Luís, pour la rénovation des remparts qui soutenaient l'ancienne forteresse de la ville et dans la recherche d'un meilleur fonctionnement et drainage de la production agricole et manufacturière l'île et l'intérieur de la province. Dans la même année, est inaugurée l'École des étudiants artisans, une école pour enseigner des métiers techniques aux jeunes pauvres de la ville 14.

12

Registres de Archive Numérique Rede Memória, Collection Resgate.

13

MOTA, op cité 2015, p. 4.

ZENKER in Pfleuger; Salgado, 2015. Aspectos Urbanos de São Luís: uma abordagem multidisciplinar. São Luís, EdUEMA, 2012, p. 18. 14

!52


! Figure 7 - Division des quartiers du centre-ville, avec le deuxième district souligné par l'auteur. Extrait de la carte de Justo Jansen, 1912. Source : Bibliothèque Publique National.

L'année suivante, l'administration de la ville de São Luís a mis en œuvre le Code des Postures de 1842 avec 113 articles qui avaient pour objectif de faire l'aménagement du territoire de l'expansion urbaine et des espaces publics. São Luís a été la troisième ville brésilienne à mettre en œuvre une législation similaire, précédemment appliquée dans les capitales de Salvador, Rio de Janeiro et Recife. Par exemple, les tanneries à l'intérieur de la ville étaient interdites. Il a été déterminé qu'ils devraient occuper la banlieue, c’est-à-dire le voisinage du deuxième District du centre historique. Cette division des quartiers fut postérieurement représentée dans la carte de São Luis attribué à Justo Jansen en 1912 (Figure 7). Effectivement, le Code de Postures a résolu entre autres choses la largeur des rues et des trottoirs et leur occupation indue. Avec le Código des Posturas de la ville de São Luís, les tanneries à l'intérieur de la ville étaient interdites au centre-ville et devraient occuper la banlieue, à savoir le voisinage immédiat du centre historique prévu. En 1870, sa population était d'environ 30 000 habitants, atteignant 60 000 habitants en 1920.

!53


2.1.3.São Luís, la "Manchester Brésilienne" (1889-1970)

! Figure 8 - Vue de l'intérieur de l'usine Santa Amélia en 1923. Source : Album de l'État du Maranhão, 1923.

Au début du XIXème siècle, la fabrication du sucre a eu une augmentation grâce è ces incitations économiques avec l'utilisation de machines modernes dans un véritable transfert technique : des machines à vapeur, moulin de trois moutures, chaudières en cuivre et l'alambics du système "Deirone et Caile" 15. Dourado continue affirmant qu'après ces mesures, en 1860 il y avait déjà 410 sucreries, dont 284 utilisaient des machines à vapeur ou des machines hydrauliques et 136 étaient des animaux de traction 16. La production industrielle à São Luís a eu ces ans de gloria et d'intense notoriété surtout au nord du Brésil dans le final du XIXème siècle jusqu'à la moitié du XXème siècle. Lopes raconte qu'à la fin du XVIIe siècle, la ville possédait un grand talent pour la commercialisation du tabac, des clous de girofle, des graines de coton, des spiritueux, du sucre, du sel, de l'huile d'olive, du manioc, de la vanille, des textiles et du coton17. Suivant et déjà dit, au XVIIIème siècle le coton a été introduit dans la large échelle de production. À la fin du XIX, entre 1872 et 1900, "vingt-quatre 15

DOURADO; BOCLIN, 2008. A indústria do Maranhão: um novo ciclo. Brasília : IEL, p. 32.

16

Idem.

17

LOPES, op cité 2008, p. 17.

!54


établissements de fabrication, principalement des textiles, mais aussi des phosphores, des céramiques, du plomb, du savon, des ongles, des chaussures et autres ont été installés à São Luis" 18. Pour illustrer ce contexte, le graphique de la Figure 9 a été établi à partir des données présentées par Viveiros, en 1895 :

! Figure 9 - Graphique des principales industries en 1895. Source : élaboration de l'auteur auteurbasée en Viveiros, 1954, p. 548.

Dans ces conditions, le rôle des entrepreneurs dans la croissance de l'industrie à São Luís a été décisif. Par exemple, le physique-mor du Sítio do Físico, Antônio José da Silva Pereira qu'a créé un complexe de grandes échelles et différents types de production au milieu de la forêt reconnu par la couronne portugaise où ces "tanneries étaient situées dans la banlieue du centre urbain limité, sur les rives des rivières Anil et Bacanga, certaines d'entre elles utilisaient des douzaines d'esclaves" 19. Aussi Cândido Ribeiro, propriétaire des usines Santa Amélia (Figure 8) et São Luís, avec des grands investissements dans l'industrie maranhense. 18

LOPES, op cité 2008, p. 25.

19

MOTA, 2015 op cité p. 52.

!55


Avec la Loi Aurea de 1888, la Princesse Isabel a décrété l'abolition de l'esclavage au Brésil. Cette action a bouleversé la dynamique de l'économie maranhense parce que la majorité de la main-d'œuvre était basé sur le système esclavagiste. Une fois sans main-d'œuvre, l'agriculture et la production de canne-à-sucre et coton a été condamné à la mort. En plus, avec la crise du cycle du sucre et la baisse des prix du produit aussi à cause de la production des Antilles, l'élite maranhense qui exportait sa production vers l'extérieur du pays a cherché encore plus dans l'industrie liée à la transformation de la production agricole locale20 , la solution d'un nouveau cycle de production pour ne pas perdre les investissements précédemment réalisés uniquement sur le terrain. Andrade soutient que ce vite avancement reflétait une ville qui voulait être la “Manchester do Norte”, contribuant ainsi à faire du Maranhão le deuxième État le plus industrialisé du pays, juste derrière Minas Gerais 21. En recherchent la législation du période en question, à partir des différents lois et décrets internes entre les années 1900-1930, le gouvernement du Maranhão a provisionnait du crédit aux entrepreneurs qui veulent faire l'implantation des industries et des améliorations d'infrastructure, transport des marchandises et en plus des privilèges aux grandes compagnies qui veulent s'installer dans la région. Vue du côté de l'histoire du travail, Pacheco raconte que "le scapulaire était banni par le moteur. L'industriel a tué le mystique. Et le travailleur manuel, dignifiant être abandonné ordonnances du couvent où les bouillons aumône, vont vivre les efforts honorables de ses mains, instruits ou non" 22. D'une production des objets en mode manufacture, l'industrie maranhense a changé son modus operandi vers une production avec l'approvisionnement technique. Sans doute, pour comprendre l'occupation urbaine des industries au bord du fleuve Bacanga, la cartographie est un outil indispensable. Elle raconte l'évolution de la ville et les changements territoriales. En prenant la carte de la ville de São Luís, capitale du Maranhão de 1912 de l'intellectuel Justo Jansen (Figure 10), ils sont démarqués plusieurs détaillent dans les ans d'or des industries, des quais et d'autre équipements

20

Principalement les industries du coton, sucre, des huiles et du riz.

21

ANDRADE in Melo Neto; Mota, 2015, op cit. p. 34.

22

PACHECO, F., 1916. O trabalho maranhense. São Luís, p. 22.

!56


liés à manutention de la production comment la centrale électrique, entrepôts et le gazomètre. Dans la Figure 11 on a démarqué des principales activités dans la borde du fleuve Bacanga. La première impression à la vue de la carte après la délimitation des points soulevés, il est évident que la plupart des industries étaient situées aux abords de la rivière Bacanga. Cela dénote l'importance de l'eau pour la production industrielle, soit pour être moyen de transport, soit pour être force motrice ou même ou par l'approvisionnement d'eau pour la production.

Figure 10 - Carte de la Ville de S. Luiz de Justo Jansen, 1912 avec des remarques d'auteur.

!57


! Figure 11 - Detaille de la figure 10 avec des remarques des principales l'industries et activités liées à l'industrie.

Dépendent de l'exportation pour garantir le succès industriel, avec la Première Guerre Mondiale (1914-1918) les industries de São Luís, surtout de coton et d'huile ont eu une grande croissance. Malheureusement, l'stratégie d'implantation de l'industrie au Maranhão n'a duré que quelques décennies. Dans le contexte national, alors qu’à São Paulo, les industries avaient un marché du travail salarié, un marché bien structuré et des investissements en capital dans la recherche permanente de meilleures machines, au Maranhão, une élite agraire mal préparée a cherché de ne perdre pas leur hégémonie. On considère qu'en l’absence de prise de conscience de l’importance du transfert technique et du bien-être de ses employés, il a transformé l’industrie, principalement dans la ville de São Luís, en une exploration pointue du travail à faible coût pour les entrepreneurs. 2.1.4.Décline de la production industrielle au centre-ville

La ville de São Luís a grandi et la nécessité de la ville moderne et l'insertion des voitures a propulsé le plan de l'expansion de Ruy Ribeiro de Mesquita pour la ville de São Luís en 1958, le plan routier de São Luís (loi 1332 du 27 décembre 1962) et le plan directeur de São Luís de 1974.

!58


Ces plans ont modifié de manière décisive la dynamique du centre historique et les relations avec son environnement. Avec la construction du barrage du Bacanga en 1968 a changé la conformation du terrain et la paysage du borde d'eau du centrehistorique, avec l'élimination de la connexion directe entre l'eau et l'établissements industriels, le commerce et le transport fait par la rivière. Les environs immédiats du centre historique, au long de la rivière Bacanga ont été entravées par le changement de l’environnement des eaux endiguées.

! Figure 12 - Le Port du Itaqui. Source : O petróleo, 21 Mars 2018.

Le changement de lieu du port principal de la ville au nouveau port du Itaqui (Figure 12) en 1974 a été décisif pour et la nécessité de connexion vite entre les nouveaux quartiers résidentiels comme le São Francisco avec une fois qu'il se trouvait dans l'autre côté de la ville. La majorité des industries avant cités sont étés détruits ou en état d'abandon. Selon Prado en son étude intitulé "Plano Paisagístíco no Rio Bacanga : Resgate das relações Espaciais entre a cidade e o rio" 23 sur les changements du paysage entre le centre-ville et le fleuve Bacanga, autour d'environ quatre siècles le centre-ville On considére un étude de essentielle pour la comprenshion de l'importance enviromentale du Fleuve Bacanga en tant que baie et sa relation avec le centre-ville est discuté dans les prochianes extraits ici inséres. 23

!59


A été brisée par la construction de nombreuses décharges et la rocade, favorisant une distance socio-spatiale entre les faits urbains. D'un point de vue environnemental, ces décharges, outre le processus de clivage sur les rives de la rivière Bacanga, ont contribué à décimer une grande partie de la mangrove formée à l'embouchure et en amont du fleuve, notamment avec la construction du barrage24

En ce qui concerne la relation entre le centre-ville et la rivière Bacanga, la construction de la rocade, commencée en 1972 et finalisé en 1985, a radicalement changé le paysage urbain de ce front d’eau. La connexion qu'était importante surtout pour la production, alimentation et transport des industries a été brisé.

Prado

affirme que La rocade construite avait environ 8 km. Elle impliquait les 220 hectares du centre de la ville, cloîtrant et stabilisant le patrimoine bâti, mais stagnant aussi son développement, qui partait de là vers d’autres régions. Asphyxié, le centre a continué à se dégrader et à s'immerger dans un processus de dégradation de l'environnement et de paysage, avec l'obsolescence de l'ensemble architectural et l'abandon de la vie urbaine dans nombre de ses zones 25 .

Ensemble à la Pont José Sarney construit en 1969 et la Ponte Bandeira Tribuzzi aux années quatre-vingt où les zones résidentielles ont définitivement changé et le flux de la ville s'est développé dans d'autres nouveaux centres urbains tels que le quartier Renascença et Conjoint des habitations populaires — Cohab dans les années 1990. La facilité de transport et la croissance d'autres zones de la ville de São Luís ont favorisé la marginalisation et la vidange du centre historique. Pour y analyser d'un côté urbain les transformations urbaines du centre-ville et sont front d'eau, la Figure 13 présente une comparaison spatiale entre la carte de Justo Jansen de 1912 et la conformation actuelle du centre historique de São Luís en 2018,

PRADO, 2006. Plano Paisagístíco No Rio Bacanga Resgate Das Relações Espaciais Entre A Cidade E O Rio. Fundação Para Pesquisa Ambiental – Fupam, p. xxvii 24

25

Idem, 2006, p. xx.

!60


où les principaux points d'intérêt pour le patrimoine industriel cités dans cet ouvrage sont délimités. Est vraiment impressive faire la comparaison et constater à quel point l'Aterro do Bacanga a distancé le centre historique et sa frontière immédiate des industries, hangars et autres établissements. Plus encore, penser que cet endroit est sous-utilisé et mal entretenu et ne favorise pas une connexion équitable entre le front de la rivière Bacanga et le centre historique qui, depuis des siècles, a joué un rôle très important dans les exigences sociales et économiques urgentes. Bien évidemment, la qualité urbaine et protection de la signification du centre historique et ses racines sont liées à la rivière.

Figure 13 - Une comparaison illustrant les changements morfologiques du bord d'eau à São Luís. Source: l'auteur,

!

!61


2.2. São Luís : Patrimoine Mondiale de l'Humanité par l'Unesco.

! Figure 14 - Le centre historique de São Luís. Au fond, les cheminées de l'ancien Ulen & CO. Source : l'auteur, 2016.

Au Brésil, l'Institut National du Patrimoine Artistique et Historique 26, est l'autarcie fédérale liée au Ministère de la Culture qui répond à la préservation du patrimoine culturel brésilien, le responsable pour la sauvegarde du patrimoine historique et artistique nationale. C'est par l'IPHAN que les biens matériels et immatériels sont classés au niveau national. Reconnus, accompagnés, subissent un processus d'inspection constante pour la vérification de leur état de conservation et manutention. Avec 27 superintendances, les bureaux techniques réparties dans tout le Brésil sont situés dans la plupart des villes historiques déjà classées au niveau national, une d'eux à São Luis do Maranhão27. L'IPHAN 28 est également responsable par l'application des biens matérielles et immatérielles sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Dans la ville de São Luís, le premier patrimoine reconnu par l'IPHAN fut la Chapelle et la Porte de la Quinta das Laranjeiras en 1938. Mais seulement en 1974, le centre-

26

Créée en 1937 par le président brésilien Getúlio Vargas à travers de la Loi 358.

L'auteur a travaillée comme stagiaire pendant un an à la Direction Technique du IPHAN-Maranhão entre 2013-2014. 27

28

l'IPHAN est la abréviation largement utilisée.

!62


ville de São Luís a reçu par l'Institution, le titre de patrimoine national en tant que conjoint urbaine. En effet, après la profonde crise économique du Maranhão et le déplacement des industries du centre-ville à la fin des années soixante-dix, l'ensemble a été abandonné et presque intouché par les modifications de l'homme sinon que par les intempéries. Par conséquence en 1979, a été réalisé à São Luís le 1ère Convention de Praia Grande, pour y discuter le "Programme de Préservation du Centre Historique de São Luís", inclus dans le plan du gouvernement de l'État du Maranhão par le Gouverneur João Castelo. Le programme était axé sur la promotion sociale et le logement, la restauration du patrimoine artistique et architectural ainsi que sur les infrastructures et les services publiques au centre-ville historique. En outre, le programme y a eu l'intention de la récupération de l'architecture industrielle et la revitalisation des activités portuaires, la reconnaissance des usines à proximité immédiate du centre historique comme des témoignages de l'histoire de São Luís, garantissant sa préservation. Aussi le Aterro do Bacanga, a était considéré dans la gestion pour son utilisation en tant qu'espace de promotion cultural dans la ville. Effectivement, les friches industrielles n'ont été pas considères en son totalité et beaucoup de l'histoire fut perdu. Le Projet REVIVER 29, une mise en œuvre en une action conjoint entre l'IPHAN et différents financements publiques et privées dans les années quatre-vingt-dix a rétabli le Centre Historique de la ville de São Luís. En 1980 jusqu'à 1994 a une intense activité de restauration du centre-ville et aménagement général avec un investissement de $ 2.5 millions de dollars. Notamment, le projet a été concentré surtout dans les rues principales du centre-ville et en plus les places, jardins et espaces publiques. Quelques bâtiments industriels sont étés reconvertis, par exemple les entrepôts du Marché Praia Grande, aujourd'hui le Centro de Criatividade Odylo Costa Filho en 1989 et l'Usine de Tecidos Cânhamo, aujourd'hui le centre pour l'artisanat (CEPRAMA). Tous ces actions conjointes de gestion intégrée pour la récupération de cet ensemble ont porté à l'intérêt des autorités pour candidater le centre-ville de São Luis en tant que Patrimoine Mondial Unesco dans la World Heritage List (WHL). Avant d'été Le programme REVIVER c'est l'abréviation de "Revitalisation du Patrimoine Historique et Environnemental du Maranhão". 29

!63


classifié par l'Unesco, des autres villes au Brésil sont étés déjà classifiés avant, à savoir — Ouro Preto aux Minas Gerais, en 1980, Salvador, Bahia en 1985 et même l'aventure moderne de Brasilia, distingué en 1987. Finalement, à la Convention de Naples en 1997, fut annoncé São Luís comment patrimoine mondial de l'humanité. L'avis final donné par l'UNESCO sur la candidature de São Luís à Patrimoine Mondiale de l'Humanité a considéré que le centre historique de São Luis do Maranhão est un exemple exceptionnel d'une ville coloniale portugaise qui s'est adaptée avec succès aux conditions climatiques de l'Amérique du Sud équatoriale et qui a préservé son tissu urbain, harmonieusement intégré avec son cadre naturel, à un degré exceptionnel30 .

30

UNESCO, 1997, Convention de Naples. p. 7.

!64


2.2.1.Les zones de protection du patrimoine au centre-ville de São Luís

! Figure 15 - Carte avec la délimitation des areas de protection à niveau Mondiale (Unesco), fédérale et de l'État. Source : Andrès, 2006.

D'abord, il faut considérer les zones d'intérêt et analyser les classifications à niveau local, national et international. À travers de la carte de Andrès (Figure 15), on ramène au même plan les trois zones d'actuation pour la protection du patrimoine historique du centre-ville de São Luís. Dans ces zones d'étude, en outre que la zone classée par l'Unesco (en jeune), ils sont les zones à niveau fédérale (en rouge), c’est-à-dire, reconnues par l'IPHAN. Prenant presque tout le centre-ville il y a encore la zone reconnue à niveau regionale, par l'État du Maranhão (en bleu). Il y a encore les zones dans l'aministration de la marie de São Luís, nommés Zone de Préservation Historique – ZPH (en bleu claire) et la Zone Centrale – ZC (en rose).

!65


Encore, au centre-ville il y a les zones d'intérêt social – ZIS1, prochainement de l'ancien quartier ouvrier de Madre Deus. En ce contexte, la menace au patrimoine arrive à travers des peuplements irréguliers, de la violence sociale et de l’utilisation de la terre qu’entourant les lieux par la spéculation immobilière. En plus, à niveau régionale et de la marie, les institutions qui concernent la protection du patrimoine bâti de São Luís ne prennent pas l’attention aux lieux concernées pour la préservation de ce qui reste.

2.3. L'héritage industriel au centre-ville de São Luís

! Figure 16 - L'intérieur de l'industrie Martins avec la machine de traitement du riz. Source : Album do Maranhão, 19XX.

L'intérêt pour le patrimoine industriel est relativement récent et encore peu traité à niveau national, surtout au Nord-est du Brésil. Meneghello soutient qu'au Brésil "l'étude et la protection du patrimoine industriel en sont encore à leurs débuts. Peu d'industries et d'installations sont préservées et beaucoup d'autres sont menacées par le manque de politiques gouvernementales efficaces et par les pressions de la

!66


croissance urbaine” 31. L'évaluation de l'ICOMOS soutient que São Luís a été "une relevant producteur de textiles, jusqu'au milieu du 20ème siècle, donnant à la ville un rôle important dans la culture nationale, représentée par le travail de ses poètes, écrivains et politiciens et en termes matériels par son tissu urbain d'espaces ouverts et d'habitations" 32. À la découverte de l'héritage industriel à São Luís, dans la zone stipulée dans l'introduction de ce mémoire, se considéreront les principaux lieux placés au bord du Fleuve Bacanga qu'ont eu une importance pour la production, stockage, distribution de produits et approvisionnement énergétique. Tableau 3 – Tableau des Biens de Valeur Industriel reconnus à niveau National par l'IPHAN au Maranhão. Source : l'auteur, basée en IPHAN, 2018.

Année de classement

Lieu

État/type du Bien

Sítio de Santo Antônio das 1 Alegrias ou do Físico

1980

São Luís

Ruines

Ancien Fábrica Santa Amélia situé dans la 2 Rua Cândido Ribeiro, 250

1985

São Luís

Bâtiment

1986

PindaréMirim

Conjoint architectu ral

2010

São Luís

Objet Bateau

Nom du bien

Bâtiment du Engenho Central São Pedro, où a fonctionné la Companhia Progresso 3 Agrícola do Maranhão, cela inclus la cheminée contiguë Le bateau Canoa Costeira, appelé 4 "Dinamar"

Même se la classification national comprend l'ensemble du centre-ville de São Luís, en regardent les sites de patrimoine industriel ils sont très restreints. Cependant, si l'on considère les bâtiments qui se trouvent dans la zone de la liste du patrimoine mondial, ils peuvent également être protégés légalement. En 2010, le choix d'un bateau en tant que bien culturel de São Luis démontre l'importance de la technique utilisée dans l'industrie navale traditionnelle et l'importance culturelle et affective des activités liées à la navigation dans la baie de 31

MENEGUELLO, 2006, op cit p. 01.

32

ICOMOS, 1996, op cit p. 6.

!67


São Marcos. "Ces navires, bien que fragiles, ont encore des exceptions typologiques et constructives, ainsi qu’un sens affectif symbolique et local fort ; font partie du paysage et sont souvent des icônes importantes de la culture régionale" 33. Ce discours est aligné aux propositions de la convention de 2003 de l'Unesco, pour le patrimoine immatériel, surtout pour les relations sociales liées à la culture technique. Actuellement, au cours des deux dernières décennies (2000-2018), des études approfondies ont été menées sur certains bâtiments industriels à São Luís, tels que des travaux universitaires et des publications. Au début, la thèse d'Andrès 34 en 2006, qui a coordonné le travail du projet REVIVER et illustré l'ensemble du processus de transformation de Praia Grande, était essentielle pour comprendre comment ce processus de conservation et de gestion était réalisé. Suivant, Lopes (2008) avec le Guide de São Luís ; Bezerra (2011) avec un travail d'archéologie industriel dans l'Usine São Luís ; Figueiredo 35 (2012) avec l'analyse de l'Usine Canhâmo en tant que conservation, et aussi la publication de Melo Neto et Mota36, "A Sedução das Ruínas" en 2015 ; Mendes 37 (2015) avec une proposition d'un musée d'art contemporaine pour le Quai Trapiche Santo Ângelo ; l'important travail de Brandão38 (2017) avec la muséification du Écomusée Sítio do Físico et enfin Leite39 (2017) avec l'étude du potentiel de l'Usine Santa Amélia dans le tourisme à São Luís. Ils représentent une nouvelle approche et un intérêt dans le passé récent de notre industrie et une préoccupation dans la gestion et la conservation de ces sites. 33 IPHAN.

"Cerimônia celebra tombamento da Canoa Costeira Dinamar publicada em 22 de outubro de 2013". Dispobile en http://portal.iphan.gov.br/noticias/detalhes/419. 34 Dissertation

Intitulé "Reabilitação Do Centro Histórico de São Luís: análise crítica do Programa de Preservação e Revitalização do Centro Histórico de São Luís/PPRCHSL, sob o enfoque da conservação urbana integrada", Recife UFPE, 2006. Dissertation intitulé "Expressões e desafios do restauro arquitetônico em edificações da arquitetura luso-brasileira no Centro Antigo da cidade de São Luís (MA/Brasil)". São Paulo, USP, 2012. 35

Le livre est une référence en différents parts de ce mémoire pour avoir une ample vision de l'industrie, de la toponymie et de l'histoire du travail avec le étude de cas de l'Usine Martins et Irmãos. 36

Mémoire de Baccarauléat en Architecture et Urbanisme intitulé " MUd.AR - MUSEU DE ARTE DE SÃO LUIS: Reabilitação de edificações do Cais de Santo Ângelo (Centro) para espaço múltiplo de arte" São Luís, UEMA, 2015. 37

Dissertation intitulé "Musealização da Arqueologia: Caminhos, Trilhas e Rumos do Instituto Ecomuseu Sítio do Físico", São Paulo, USP, 2017. 38

Dissertation intitulé "Os Multiplos Cenários Futuros da Fábrica Santa Amélia no Contexto Turistico de São Luís/MA" São Luís, UFMA, 2017. 39

!68


S'on considère que le patrimoine industriel en tant que des vestiges de la production, pour ce projet on va considérer non seulement les bâtiments industriels mais aussi les entrepôts, gazomètres, centrales électriques et tout cela qu'a été important pour le fonctionnement de l'industrie dans le période. Suivant, en regardant les contextes historiques avant présenté et le cadre actuel fait pour comparer la condition actuelle, il est individué les suivants lieux d'importance pour l'héritage industrielle à São Luís. Patrimoine Industriel au Centre-ville de São Luís, Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco (1997) : 1) Port de Praia Grande et Quai de Sagração ; 2) Trésor Publique — Entrepôt de l'État ; aujourd'hui Casa do Maranhão ; 3) Anciens entrepôts de la Capitainerie des Ports, aujourd'hui Morada das Artes ; 4) Anciens entrepôts du marché de Praia Grande, aujourd'hui Centro de Criatividade Odylo Costa Filho ; 5) Ancien Arsenal de la Marine du Maranhão, aujourd'hui disparu ; 6) Pressoir du Coton, aujourd'hui en ruines ; 7) Ancien Centrale Électrique, aujourd'hui Galerie Trapiche ; 8) Ancienne Compagnie de Navigation Jaracati, aujourd'hui MAVAM ; 9) Ancienne Usine Santa Amélia, aujourd'hui Faculté de Tourisme de l'UFMA ; 10) Ancien Gazomètre, disparu, aujourd'hui marché centrale de la ville ; 11) Ancienne Usine Compagnie Progresso Maranhense, aujourd'hui en ruines ; 12) Ruines de l'Usine Martins & Irmãos, aujourd'hui musée archéologique ; !69


13) Ancienne Usine São Luís, aujourd'hui en ruines ; 14) Ancienne Usine Cânhamo, aujourd'hui CEPRAMA ; 15) Sitio Tamancão, aujourd'hui CVT ; 16) Sitio Piranhenga, aujourd'hui CEPROMAR ; 17) Sitio do Físico, aujourd'hui Écomusée Sitio do Físico.

!70


// CHAPITRE III 3.LA MISE EN ŒUVRE DE LA ROUTE : MÉTHODOLOGIE ET BENCHMARKING

!71


!72


Résumé Une fois présenté la contextualisation théorique liée au projet et présenté la contextualisation historique urbaine et économique de la ville de São Luís avec ses atouts restants, au chapitre 3 de cette mémoire seront présentées les méthodologies d'application du parcours culturel du patrimoine industriel de São Luís. On va vérifier les politiques pour la protection, la connaissance et l'amélioration de la gestion durable du paysage avec les principaux documents réglementaires pour l'exécution des itinéraires culturels. Une corrélation a été faite entre les différents documents consultés pour la création d'une méthodologie adaptée au contexte de la ville de São Luís, entre, le paysage qui l'entoure la ville, le fleuve et l'industrie. On utilisera les instruments de benchmarking pour y arriver à la mise en place du projet final.

!73


Abstract After presenting the theoretical contextualization related to the project and presenting the urban and economic historical contextualization of the city of São Luís with its remaining strengths, in chapter 3 of this memoir will be presented the methodologies of application of the cultural route of the industrial heritage of São Luís. Local Policies will be verified for the protection, knowledge and improvement of sustainable landscape management with the main regulatory documents for the execution of cultural routes. A correlation was made between the various documents consulted for the creation of a methodology adapted to the context of the city of São Luís, between, the landscape that surrounds the city, the river and the industry. Benchmarking instruments will be used to achieve the final project.

!74


3.1. Les documents d'orientation pour l'application de la méthodologie du projet

Comment avant présenté dans les derniers Chapitres, São Luís, son centre-ville historique, son héritage industriel et le fleuve que l'entoure présentent un contexte riche en possibilités mais aussi, assez complexe 1. Pour chercher l'intelligibilité du paysage du front d'eau et la valorisation de son passé industriel, la mise en œuvre d'un projet intégrale et intégré du patrimoine est nécessaire. Construire une route du patrimoine industriel est avoir une vision élargie d'un système complexe de components. Pour la méthodologie adoptée il faut considérer ces facteurs de la route et sa relation avec le territoire. La complexité d'une procédure multidisciplinaire apporte une perception, en ce sens qu'il existe de multiples facteurs à prendre en compte pour la gestion correcte de ces espaces. La justification de la création d'une méthodologie spécifique pour le projet proposé a été réalisée grâce à une recherche sur les documents pouvant servir de base théorique et méthodologique pour la construction d'un projet de cette ampleur. Les trois documents structurants pour la bibliographie de la méthodologie d’application de la Route Culturelle du Patrimoine Industriel à São Luís sont les suivants : a) La Charte ICOMOS de Tourisme Culturel ; b) La Charte ICOMOS des Itinéraires Culturels ; c) La méthodologie de Masterplan de Giberti et Valenti : Archeonet.

D'autant, plus que nous prenons en compte les contextes complexes dans lesquels les signes du patrimoine industriel sont insérés, il faut considérer non seulement dans le cas cité mais aussi dans de nombreuses situations déjà étudiées au cours de la formation que nous avons eue en patrimoine industriel. 1

!75


! Figure 54 - Hiérarchie des trois documents pour la mise en œuvre de la Route Culturelle pour le Patrimoine Industriel. Source : l'auteur, 2018.

La hiérarchie des trois documents (Figure 54) a été divisée à travers de a) qui présente des principes globaux pour le tourisme culturel, applicables à une route culturelle ; b) qui se présente comme un document spécifique pour l’application des itinéraires culturels et est important pour la construction du parcours grâce à la méthodologie proposée. Enfin, c) amène l'application dans un contexte territorial où, à travers un masterplan, où ont été observés comment articuler un système touristique lié au paysage culturel. En plus, pour l'exécution de la route du patrimoine industrielle, ont été consultés les orientations de l'Annexe 3 pour l’inscription de types spécifiques de biens sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco, que traite des paysages culturels pour l'inscription à la liste du patrimoine mondial. Les bases de données et les publications de la Route Européenne du Patrimoine Industriel ERIH ont été utilisées, qui étaient la source d'informations concernant la mise en place du projet dans le territoire. Bien évidemment, la route culturelle sera construite pour mettre en valeur les sites du patrimoine industriel afin de créer un réseau soit territorial et culturel. On reconnaître qu'est-il fondamental comprendre les potentialités du territoire : la conformation !76


urbaine, la nature et des autres components de la région doivent être prises en compte, même si les détaillé ne sera pas le but de ce projet. 3.1.1.a) La Charte du Tourisme Culturel de l'ICOMOS

Comment instrument de la mise en œuvre du projet de la Route Culturelle, il sera utilisé la Charte du Tourisme Culturel pour la gestion du tourisme aux sites de Patrimoine Significatif, adoptée par l'ICOMOS à la 12ème Assemblée Générale au Mexique en Octobre 1999. Ses objectifs sont d'encourager et faciliter le travail et servir d'outil pour les gestionnaires, l'industrie touristique, ses acteurs et participants pour le développement des projets "précis et mesurables, et des stratégies qui touchent à la présentation et l'interprétation des ensembles patrimoniaux et des activités culturelles dans le contexte de leur protection et de leur conservation" 2. La Charte est basée en six principes pour une bonne mise en œuvre d'une projet touristique, conscient des défis de la gestion du patrimoine culturel. Aux résultats obtenus, ces principes ont été corrélés avec le cas de São Luís : 1 – Il doit offrir des opportunités sérieuses et bien gérées aux membres des communautés d'accueil et aux visiteurs pour expérimenter et comprendre le patrimoine et la culture des différentes communautés ; 2 – La relation entre le patrimoine et le tourisme est dynamique et doit être gérée de manière durable ; 3 – Les opérations de mise en valeur des ensembles patrimoniaux doivent assurer aux visiteurs une expérience enrichissante et agréable ; 4 – Les communautés locales doivent participer aux programmes de mise en valeur touristique des sites patrimoniaux ; 5 – Les activités doivent bénéficier aux communautés locales ;

2

ICOMOS, 1999, op cit. p. 23.

!77


6 – Les programmes de promotion touristique doivent protéger et valoriser les caractéristiques du patrimoine naturel et culturel. 3.1.2. b) Charte ICOMOS des Itinéraires Culturels

Dans la Charte ICOMOS des Itinéraires Culturels, ratifiée par la 16e Assemblée Générale de l’ICOMOS, Québec (Canada), le 4 octobre 2008, 1 – Recherche : une recherche que ne devra pas perdre sa valeur d'ensemble pour ne perdre pas son significat. Équipes de recherche multidisciplinaires et participatifs, inclusifs. 2 – Financement : Pour un projet de grand extension territoriale, il est nécessaire un financement en étapes pour garantir la recherche, conservation, utilisation et gestion. Se recommande d'élaborer une échelle de priorité d'action et de mettre en œuvre les stratégies correspondants. 3 – Valorisation : Faire des inventaires rigoureux des éléments afin de pouvoir identifier d'éventuels impacts négatifs sur les valeurs de l'Itinéraire Culturel qui constituent également un impact sur sa signification. Établir un système coordonné de mesures légales qui garantissent la protection et conservation de sa structure intégrale et de son système de valeurs authentiques spécifiques. 4 – Tourisme durable : Promouvoir une activité d'intérêt social et économique d'une importance exceptionnelle pour le développement durable. Il doit avoir une étude d'impact environnemental, règlementation d'usage publique et de participation sociale. Aussi savoir mesurer les impacts négatifs du tourisme massif. 5 – Gestion : Exige une coordination transversale afin de garantir l'intégrité des politiques dans le domaine de la protection, la préservation, l'usage et la conservation, de l'aménagement du territoire et du tourisme. Cela doit être penser en différents cadres

!78


6 – Participation publique : Ils exigent la sensibilisation et la participation des habitants des zones comprises dans l'itinéraire. Aussi la coopération internationale pour le soutien des activités avec des partenariats avec l'Unesco, par exemple. 3.1.3. c) Archeonet : stratégies d'intervention à l'échelle territoriale pour la culture

Selon la méthode de Giberti et Valenti décrit dans l'œuvre "Archeonet : una rete per conservare, valorizzare, promuovere il patrimonio italiano (2011)", pour l'application d'un masterplan pour la mise en œuvre d'un réseau territoriale entre le l'archéologie, le paysage et tourisme. Pour les hypothèses opératives, est considéré les potentialités des sites géographiques et la promotion et communication du patrimoine comment facteurs fondamentales pour la promotion du territoire et ses potentialités. Les points clés présentés dans la méthodologie du projet sont : 1 – Infrastructure : L'analyse des temps de parcours, avec le souci de la connexion entre les lieux remarquables du territoire. Rechercher également l'autosuffisance énergétique, dans le sens d'une production d'énergie propre et d'autres moyens durables pour les sites. 2 – Services et espaces publiques : Ils proposent une intégration entre les services touristiques et les espaces publiques, pour offrir la meilleure expérience aux citoyens et aux touristes dans tout la zone d'étude choisie. 3 – Promotion et communication : Ils proposent un centre de coordination régionale pour le patrimoine culturale et la promotion du masterplan dans l'échelle internationale. Intégration des transports, nouvelles technologies pour la promotion des sites et des facilités pour les visiteurs. 4 – Paysage (nature + archéologie) : L'attention à la gestion et conservation du territoire avec le binôme nature + archéologie, en prenant compte la valeur des naturel et culturel des sites, pour une manière de protection active du territoire. 5 -Œuvres de protection et conservation : Les auteurs présentent la dichotomie entre les lieux d'importance et sensibilité historique et l'impact d'un tourisme massif !79


pour la gestion et conservation des sites. Il faut adapter les sites pour les exigences contemporaines. 3.2. Les bonnes pratiques pour la protection, la connaissance et l'amélioration de la gestion durable du paysage : stratégies pour benchmarking

Dans l'univers de la recherche, pour une correcte mise en œuvre d'un projet est important vérifier des autres cases qu'apportent des bonnes pratiques à replier, puisque "le nouveau concept d'itinéraires Culturels exige une nouvelle méthodologie de leur recherche, valorisation, préservation, usage et gestion" 3. Pour y atteindre à ces enjeux, l'stratégie de benchmarking est la recherche des méthodes les plus performantes pour la mise en œuvre d'un projet. Dans le monde globalisé est un outil indispensable pour chercher la qualité de l'implantation d'un projet. Cette démarche managériale présente une méthode d'amélioration continue et est une manière d'être alignée avec les exigences front à globalisation. 3.2.1.Norrköping et le paysage industriel à distance des pieds

! Figure 56 – Paysage Industriel de Norrköping — proposition d'itinéraire. Source : slaktforskarna.se.

3

ICOMOS, 2008, op cit. p. 8.

!80


Dans les nombreux cas qui présentent la dynamique ville, rivière et industrie au centre d'un projet de valorisation du patrimoine et son paysage industriel, Norrköping au Suède est sans doute est un cas de succès pour la récupération d'un bord d'eau à travers des projets drapeaux. L'amélioration de la mobilité urbaine à travers des sentiers avec des passerelles, des bancs le long de la rivière Strömmen. Cela a rendu possible le plus grand contact de la communauté locale avec la rivière. En créant ce type d'itinéraire, le projet permet un contact physique, visuel et social avec l'eau et son front de mer industriel. 3.2.2. Bygdøyfergene : Route en bateau pour connaître les musées dans le front d'eau d'Oslo, Norvège

! Figure 57 - La route en bateau aux musées liées à la culture maritime en Bygdøy, Oslo, Norvège. Source : www.nyo.co

Dans la ville D’Oslo en Norvège, il y a un trajet en bateau qui départ de Rådhusbrygge avec deux arrêtes principaux pour visiter les musées. L’expérience consiste en un voyage de 30 minutes pour faire ce tour et le visiteur a la possibilité de faire le trajet et d’arrêt le temps nécessaire pour apprécier chaque musée. À l’intérieur !81


du bateau, il est possible trouver un service de bord avec des boissons et nourritures bien qu'une guide touristique qui démontre le parcours aux visiteurs. Le trajet est disponible de mars à octobre à cause de la température hivernale hors cette période. Le parcours proposé par la route culturelle est la suivant : a) 1er arrêt à Dronningen (Musée des arts et traditions populaires, Musée des bateaux vikings et Oscarshall) ; b) 2ème arrêt à Bygdøynes (Kon-Tiki, Fram et Musée maritime norvégien). 3.2.3.La ville d'Ivrée et le paysage urbain industriel reconnu par l'Unesco

! Figure 58 - La ville d'Ivrée et le Fleuve Dora Baltèa. Source : donnad.it

Ensuite, la candidature de la Ville d'Ivrea, ville de la région Piemonte en Italie sert d'exemple à la discussion car c'est le dernier site industriel à être reconnu par l'Unesco comment un site du patrimoine mondial de l'humanité. Le projet fut basé sur trois mots clés : fierté, histoire et appartenance pour chercher de conserver la mémoire du lieu doté d'une "paysage industriel tout à fait original et déconcertant que des espaces traditionnels de la ville industrielle du XXe siècle" 4.

4

IVREA, 2015, Dossier World Heritage List, p. 16.

!82


En plus, Ivrea représente une paysage urbaine lié à cette production du début du XXème siècle avec l'inestimable valeur architectonique que figure comment miroir du rapport entre la ville avant établi dans le territoire et le complexe de production. Dans le dossier de proposition à la candidature à l'Unesco la participation publique et des mesures de gestion du patrimoine sont beaucoup valorisées pour le développement et l'innovation liée au site et les citoyens, agents publiques et privées. 3.2.4.Fray Bentos et le fleuve Uruguay

! Figure 59 - Le paysage Industriel de Fray Bentos, Uruguay. Source : Unesco, 2015.

Le paysage Culturel Industriel de Fray Bentos, placé sur une avancée de terre sur le fleuve Uruguay est le cas le plus relevant de la relation fleuve – ville – industrie en Amérique Latine et est devenu Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco en 2015. Le lieu présente des caractéristiques d'une l’ensemble industriel, des logements et des institutions sociales présents sur le site permettent de comprendre tout le processus qu'avait une échelle mondiale d'exportation. Le cas est important pour percevoir la gestion et la valorisation en face aux exigences du continent sud-américain, la relation entre le paysage naturel, la communauté locale et les enjeux de ce cadre complexe pour y valoriser et préserver, une fois que le lieu a eu la reconnaissance.

!83


3.2.5.Ville de Concarneau, France et les QR Codes pour lire numériquement le patrimoine

!

!

Figure 60 - L'application et la carte numérisé pour le parcours du patrimoine à Concarneau. Source : Site de la Mairie de Concarneau.

À la ville de Concarneau, à la région littorale de Bretagne, France, le projet "Vies Maritimes" de l'Office du Patrimoine Culturel Immatériel de la ville, utilise la technologie QR 5 Code pour présenter un parcours d'interprétation du patrimoine à travers de 10 étapes au long d'une circuit territoriale. Contenus dedans ces étapes sont des vidéos des témoignes accessibles en manière numérique à travers des Parcours QR Codes, qu'élèvent l'expérience du visiteur à une échelle numérique dans le territoire et permettant de connaître l'histoire soit de la ville et son front d'eau, soit des activités liées à l'industrie de la pêche avec des images, des cartes, informations détaillées du lieu et références du projet.

Les QR Codes, abréviation de Quick Command Code. Créés en 1994, ils sont des codes barre en deux dimensions, largement utilisées avec l'avènement de l'smartphone pour porter facilement avec un lecteur QR Code ou même la caméra des appareils, des informations instantanées, un fois que le code est reconnu. 5

!84


Une fois présentés ces différents projets liés aux paysages industriels, on peut conclure que ces cases intéressantes qu'impliquent la ville, l'eau et l'industrie comment des éléments fondamentaux pour la construction d'un projet de valorisation.

!85


// CHAPITRE III 4. LA ROUTE CULTURELLE DU PATRIMOINE INDUSTRIEL À SÃO LUÍS

!86


!87


Abstract Basé sur les points présentés pour la bonne exécution de la méthodologie de projet pour l’itinéraire culturel du patrimoine industriel de São Luís, ce dernier chapitre présente les résultats des réflexions de l’auteur pour la mise en œuvre du projet à travers la valorisation du en appliquant une méthode de la gestion des supports numériques entre les différents acteurs publics et privés devrait atteindre l’objectif général de cette thèse. Il est présenté l'articulation des routes, les institutions partenaires, l'encouragement de la recherche et le travail fait pour numériser ce patrimoine.

!88


4.1. La recherche

Ce mémoire que présente le projet pour la Route Culturelle du Patrimoine Industriel à São Luís a eu le coup d'envoi à partir d'une recherche. Pour cela, la recherche, surtout à niveau multidisciplinaire est indispensable et est considéré l'élément primordiale pour le début du projet de la Route. La recherche doit être considéré un élément constant au long des années pour la manutention et actualisations de la Route aux nouvelles exigences et défis. Alors, seront faites des laboratoires multidisciplinaires de recherche pour le patrimoine industriel, pour approfondir la recherche sur chaque lieu d'intérêt pour la route et aussi en tant qu'étudier l'ensemble et ses implications. Sera faite une archive numérique pour la conservation et maintenance des informations recueillies et transmises sur les recherche et diffusées dans la route culturelle industrielle. Les étudiants, professeurs et chercheurs universitaires seront insérés dans le programme de recherche pour la Route Culturelle du Patrimoine Industriel. Dans les domaines de l'Histoire, l'Architecture, l'Urbanisme, Paysagisme, Océanographie, Biologie, Tourisme, Archivistique, Patrimoine culturel et Archéologie Industrielle. Les principales institutions d'enseignent qui participeront au projet de recherche sont l’Université Fédérale du Maranhão, qu’a le Campus proche de la rivière du Bacanga, pour les faire travailler en tant qui promoteurs de ce projet. Suivant, l'Université de l'État du Maranhão, avec la Faculté d'Architecture et Urbanisme et d'Histoire placés au centre-ville historique. Chaque deux années sera réalisé l'Atelier de Création Urbaine pour le Paysage Industriel avec la participation des universités nationales et internationales pour projeter futurs possibles et nouvelles méthodologies pour l'aménagement du paysage et son héritage. Les écoles publiques d'enseignement élémentaire et intermédiaire seront impliquées dans le processus de recherche afin que la préoccupation et l'attention au patrimoine industriel soient diffusées depuis les bases éducatives de la ville de São Luís. Les centres communautaires des quartiers et des quartiers seront notamment impliqués dans le processus de recherche et de collecte de la mémoire orale à travers les !89


témoignages de ceux qui ont participé ou ont eu des contacts avec le passé industriel des sites susmentionnés. Finalement, la formation d'une équipe spécialisée pour recevoir ce nouveau projet dans les musées qui faisant parte de la Route : le but est de créer ressources physiques et humaines du projet et pour bien développer une culturel de connaissance et l'innovation autour le projet.

! Figure 61 - Raison pour les touristes de visiter São Luís, selon la communauté locale. Source : Chias Marketing, 2011.

! Figure 62 - Le facteur décisif dans le choix de São Luís comme destination touristique, selon le touriste. Source : SETUR, 2010.

!90


4.1. Valorisation, protection et conservation

Il est fondamental de regarder le présent pour construire un fil dans le processus de reconnaissance du passé industriel et son rapport avec le territoire en deux contextes : d'abord avec l'identité locale et perçue par les citoyens et par l’identification ; Suivant, dans le contexte du défi mondial et des nouvelles manières de valoriser et gérer le patrimoine. La route culturelle du patrimoine industrielle à São Luís sert comment une manière de préserver l'identité urbaine industrielle du centre-ville patrimoine mondial de l'humanité. Le lien avec la rivière était non seulement communicatif ou de transport, mais aussi comme un axe fondamental pour la conformation urbaine du centre historique de São Luís. L’envie de ce projet a comme résultat principal la valorisation du patrimoine industriel et une majeure facilité d’accéder à ces lieux et à valoriser aussi le paysage naturel. L’eau urbaine ne devoir pas être une barrière dans la connaissance du territoire et ses richesses, elle devra permettre d’arriver encore plus loin dans l’imaginaire fluvial et tous ces histoires. Cette série d'industries et établissements sont étés liés à la rivière Bacanga pour le flux de production, pour l'utilisation de l'eau comme force motrice et pour l'utilisation de l'eau comme l'un des composants de la production.

!91


! Figure 63 - Vue du Fleuve Bacanga et le Centre d'Interpretation du Bassin Bacanga. Source : l'auteur, 2018.

4.2. Le paysage industriel

Le paysage industriel du centre-ville à São Luís est l'élément clé du projet valorisation de cette ensemble. Premièrement, on doit créer la reconnaissance de l'ensemble qui forment le paysage industriel de São Luís. Pour cela, selon les lieux d'importance qui représentent l'héritage industriel du centre-ville et au bord du Fleuve Bacanga, présentés dans le Chapitre 2 de cette mémoire, seront définis les projets drapeaux. Les projets drapeaux seront l'instrument pour gérer la cohésion territoriale et auxilié dans la lecture de l'ensemble. Des questions comment de quels sont des lieux aujourd'hui où les activités peuvent gérer nouvelles dynamiques culturales pour la promotion du patrimoine industriel ? Une fois présenté l'héritage industriel, la promotion du paysage se cherchera de répondre à ces questions. Quelles entités peuvent déjà être considérées comme des projets drapeaux à l'attention du public ? Une fois que tous les sites d'intérêt du patrimoine industriel dans la borde de la rivière Bacanga ont été délimités, ils ont été articulés les points d'intérêt (Annexe 02).

!92


4.3. Tourisme durable

Le tourisme durable est un outil essentiel pour promouvoir le territoire et les communautés riveraines proches des endroits indiqués en bordure de la rivière Bacanga. Compte tenu du zonage de la ville et des zones concernées, on a certains contextes qui peuvent être perçus non pas comme un problème, mais comme une opportunité d'insérer la communauté locale dans la dynamique de la patrimonialisation. Le Buffer Zone sélectionné présente les sous-zones suivantes, définis à travers du Plan du Paysage de São Luís, à savoir : a) Zone d'Intérêt Historique ; b) Zones d'Intérêt Social ; c) Zone de Préservation de l'environnement Ces zones présentent une diversité de structures urbaines. Le domaine de l'intérêt social représente les Zones d'intérêt social où la conformation urbaine du territoire est irrégulière d'une manière non planifiée et avec l'absence de certains services d'infrastructure de base. Ces peuplements les plus précaires occupent principalement le sommet de la péninsule et la borde des cours d'eau. Ce dernier fait a pour conséquence la pollution des eaux, l'érosion et l'envasement des vallées. La buffer zone du projet dispose de plus de 400.000 habitants dans l'axe centre-ville/ Itaqui-Bacanga. Géographiquement, la Route Culturelle se présente comme un défi, puisque le parc du Bacanga est au milieu d'un contexte assez complexe. Entre la pollution pour le mauvais assainissement de base et les zones résidentielles les plus pauvres de la ville de São Luís devient un contexte urgent pour la préservation des lieux de patrimoine industriel — Les Sites Piranhenga et Fisico. En plus, avec le voisinage du parc qui présent la route de l'état, le Port Itaqui, le nouveau district industriel, le Barrage du Bacanga, l'Aéroport, des complexes pénitentiaires, l'université fédérale UFMA, et enfin la Compagnie d'énergie Eletronorte composant des éléments à faire attention en cherchent l'équilibre de ces activités. Il faut considérer aussi le Bacanga en tant que ressource naturelle de la ville !93


de São Luís, le Parc du Bacanga dans lequel une grande partie de la rivière Bacanga est insérée se délimite comme le poumon de l'île, alimentant l'oxygénation de l'environnement. 4.4. La participation publique

Les groupes de recherche sont le premier niveau pour la participation publique dans le projet de la Route. Suivant, seront impliqués des autres sphères publiques directement et indirectement concernées dans la dynamique culturelle de l'environnement culturel de la ville. Bien évidemment, les citoyens qui vivent dans la buffer zone choisi pour le projet de la route sont des acteurs des décisions avec un processus de projet participatif avec la communauté. Des centres communautaires seront impliqués. À travers du groupe appelé Rede de Educadores em Museus do Maranhão - REM/MA (Réseau de Éducateurs en Musées du Maranhão), où je suis membre actif il sera faite aussi tout le type de promotion dans le monde culturel et académique visant cibler des nouvelles ressources humaines à travers de partenariats entre les différentes institutions qui composent le REM/MA. Pour l’évaluation du projet par le publique, si tiendra pendant des documents liés à la municipalité et à travers des réseaux sociaux où l’utilisateur sera invité à laisser son avis sur le projet. Pour l’évaluation interne, chaque trimestre sera convoqué une réunion générale pour savoir sur le développement sur chaque lieu, ces pros et contres. Pour l’évaluation par les donateurs, chaque année sera faite une balance des investissements et sur la manutention du projet. 4.5. Espaces Publiques et Infrastructures

En faisant une comparaison avec la réalité proposée par notre cas d’étude, le parcours pourra avoir le même style, avec des facilités pour les visiteurs, protection su soleil excessif.

!94


! Figure 64 - Proposition des panneaux informatifs dans les points d'intérêt de la route. Source : l'auteur, 2018.

4.1. Gestion : la mise en œuvre dans le territoire

Pour un correct projet de gestion est requis est soutenu par des actions et des lois qui permettent la sauvegarde du patrimoine industriel de São Luís. Pour y attendre à ces enjeux, sera fondée l’Association d'Archéologie Industriel au Maranhão. L'Association ramènera tous les autres aspects cités pour la construction du Plan de Conservation et Gestion du Patrimoine Industriel à São Luís, approuvée par IPHAN et la Marie de São Luís. Deux zones distinctes ont été reconnues et feront partie des itinéraires. Dans la première zone, on a deux possibilités de parcourir l'ensemble. Le parcours offrira trois possibilités au visiteur qui souhaite connaître le patrimoine industriel du Maranhão. Donc, pour les résultats attendus on prévoir créer une nouvelle dynamique du marché touristique à São Luís. Graduellement se cherchera de renforcer le réseau de valorisation et d’ouvrir nouvelles portes à des autres idées à travers de processus collaboratives et plateformes qui utilisent la technologie à notre avantage.

!95


4.1.1.Circuit piétonnier à la découverte du patrimoine industriel du centreville

Un circuit terrestre, piétonnier par le centre historique de la ville. Le circuit piétonnier sera fait en une extension totale d'environ 3 km linéaires avec 10 points d'intérêt. Le temps de parcours selon l'espace parcouru est d'environ 40 min de A jusqu'à J se on f. Il est calculé qu'avec les arrêtes dans les musées, galeries, institutions, commerces et des autres points d'intérêt occupera environ 3 heures du temps du visiteurs pour visiter le parcours complète. Itinéraires à pied divisés entre les temps de visite Parcours A

Parcours B

Parcours C

Points d'intérêt

A+ B + C + D + E

F+G

H+I+J

Principales activités

Musée + Art + Commerce

Éducation

Musée + Commerce

Durée du Trajet

120 min

30 min

80 min

!96


4.1.2. Route en bateau au Paysage Culturel Industriel du Bacanga : étape centre-ville

! Figure 66 - Route en bateau au centre-ville historique.

La carte présentée ensuite est une proposition d’itinéraire dans la rivière de São Luís. Tout commence au Port de São Luís (1), qui est situé au cœur du centre-ville historique patrimoine mondial. De là, le bateau part à deux reprises : 9h30 et 15h30. D'accord avec le Figure 74, le bateau pourra s’arrêter sur la route afin d’apprécier le paysage et la vue depuis le milieu de la rivière Bacanga, en regardant vers le centreville et en regardant les autres endroits. Il est prévu l'achat de deux bateaux pour une capacité de 40 personnes : les bateaux seront fabriqués par l’École Navale du Sitio do Tamancão avec les techniques traditionnelles, ou sera possible de stimuler les techniques utilisées dans la construction des bateaux traditionnels de l'île de São Luís et d'insérer la communauté principalement des jeunes pour apprendre dans la construction de ces bateaux et déplacer une série d'acteurs pouvant participer à l'ancrage, au nettoyage et à l'entretien de ce moyen de transport choisi.

!97


! Figure 67 - Bateau traditionnel que sera utilisée pour faire la route en bateau. Source : l'auteur, 2018.

4.1.3.Route de l'Écotourisme Industriel au Bacanga

La route de l'écotourisme est la troisième partie offerte dans l'itinéraire culturel du patrimoine industriel de São Luís. La proposition passe par la nécessité d’un tourisme durable dans la région du parc national de Bacanga, car c’est une région d’importance naturelle et du point de vue de la biodiversité de la ville de São Luís. Possède deux grands complexes de l'ancienne production industrielle : le site de Piranhenga et Sítio do Físico. Après avoir traversé le centre d'interprétation de la rivière Bacanga, le visiteur suivra le parcours à travers une expérience de contact avec la nature à travers les sports extrêmes, les sentiers au milieu du parc, la baignade en rivière, la pêche, l'agriculture biologique et le pique-nique. Le site Piranhenga et son architecture particulière et enfin, Sitio do Fisico et ses ruines industrielles monumentales sont les principales attractions e la Route. À la fin de la route, est offert la possibilité de revenir au centre historique avec le même bateau.

!98


! Figure 68 - Route de Écotourisme Industriel au Fleuve Bacanga. Source : l'auteur, 2018.

Enfin, pour un itinéraire complet avec le centre-ville et les itinéraires écotouristiques sont considérés comme 4 heures de marche à travers la rivière Bacanga (Figure 68). 4.2. Promotion et communication

Pour la promotion et communication du projet de la route, il faut avoir une approche ample et ouverte aux différentes moyennes et expressions de diffusion de la route et son patrimoine. D'abord, a été créé un site internet pour acheter les billets et connaître l’histoire de chaque lieu à visiter. Il sera fait la diffusion dans les agences de voyage de la région avec le Guide du Patrimoine Industriel à São Luís. Pour la presse, sera cherché à travers des reportages dans les principaux cahiers de voyage et lifestyle la diffusion de la nouveauté et la proposition d'aller à connaître ces lieux.

!99


! Figure 71 - La Home page.

! Figure 72 - La premesse.

!100


! Figure 73 - L'spĂŠcification de chaque projet drapeau.

! Figure 74 - La carte interactive pour la Route Culturelle du Patrimoine Industriel.

!101


Aux différents réseaux sociaux, sera faite la création d’une fanpage au Facebook, Instagram, Youtube, Twitter pour l'interaction avec les nouvelles manières de communication et diffusion des intérêts personnels. Suivant, seront créés des QR Codes informatives sur l’itinéraire bien que dans les lieus pour faire une visite interactive avec les nouvelles technologies. Partager images 360 dégrées des espaces et paysages industriels et des voyages sur le bateau ; Mailing les inscrits sur le site et sur les newstellers. Inviter les personnes qu'ont profiter de cette expérience pour raconter dans les réseaux comment a été fait et ses avis. Utiliser les hashtags #saoluisdebarco #rotaindustrialsaoluis pour localiser et créer un signe de partages à travers de collaborateurs ; Webmarketing et achats d’espaces publicitaires dans la Ville et sur autres sites correspondants. Tout cela vient d'accord avec les recommandations de l'Unesco pour les paysages culturels : Pour intéresser un public plus nombreux tout au long du processus de planification, il faut inclure une stratégie de communication dans le processus de planification de la gestion. Cette stratégie doit couvrir tous les aspects, depuis la communication externe jusqu’aux possibilités de participation et aux moyens de diffuser l’information aux habitants de la région et aux visiteurs. Une évaluation qui identifie les principaux publics et les moyens de les atteindre – connue dans les pays anglophones sous le nom d’audience développent plan – peut-être utile.1

Ensuite, il sera fait la divulgation des futurs itinéraires aux entreprises intéressées (agences de voyage, hôtels) pour déjà créer les attentes du marché. La publicité et divulgation des musées, le visiteur sera dirigé vers la visite par bateau comme forme de tourisme expérientiel et pour permettre une majeure visibilité d’accès à ces lieux. Sera fait une promotion pour mettre dans la liste de lieux à visiter pour les cibles définis et se trouverait plusieurs formes de mise en valeur ce projet.

1

UNESCO, 2011, op cit. p. 42.

!102


4.2.1.La publication du guide du patrimoine Industriel à São Luis

! Figure 75 - le Guide du Patrimoine Industriel vient à servir comment outil pour la connaissance. Source : l'auteur, 2018.

Enfin, la publication de la charte du guide touristique de São Luís sur le patrimoine industriel. Faite dans un format A3, (297mm × 420mm), plié au format de livre de poche de style A6. Sur le côté droit du guide, les informations sur l’importance du patrimoine industriel et de l’histoire de la ville de Sao Luis et de son passé industriel seront contenues. Il sera distribué dans les différents lieux intéressés par la diffusion de ce projet et sera vendue au coût de R$ 10,00 (environ 2,50 €) pour aider les visiteurs à profiter de toutes les installations et servir également d'éducation patrimoniale pour ceux qui veulent connaître le patrimoine industriel historique de la ville et servir de souvenir pour ceux qui l'achètent.

!103


4.3. Financement

À travers de l’stratégie de fundraising, mot en anglais pour désigner une collecte de fonds, se cherchera à créer des stratégies pour maintenir le projet. Pour les donateurs en potentiel, le plan est de trouver des investissements publiques et privées. Il prévu des aides par Gouvernement de l’État, qu’est le responsable avec la Secrétaire de Culture du Maranhão de promouvoir et soutenir ces types de projets. Ces investissements sont principalement destinés à créer des infrastructures pour recevoir les touristes à ces lieux, comment des petits ports et passages sur l’eau. Aussi même l’achat des bateaux et tout ce qui concerne la sécurité pour le voyageur. Tout l’argent qui sera reçu par le payement des billets sera utilisé pour la maintenance du projet bien que ces installations et fonctionnaires.

!104


5.// CONCLUSION //

!105


Ville rivière et industrie. Plusieurs fois ces trois variantes de l'espace urbaine peuvent être considères des façons distinctes. À São Luís, Brésil, l'eau a été le fil rouge qu'a conduit le développement de l'île, son expansion urbaine et son croissance industriel ont configuré un ensemble qui doit être reconnu en tant qui paysage industriel. Face aux défis des dynamiques sociaux contemporaines, il est fondamental de comprendre la complexité de toutes les pièces qui la composent. Sans la connaissance de ce qu'existe, on ne peut pas mettre en évidence son valeur. L'objectif principal de ce travail était de comprendre le patrimoine industriel et tous ses components pour les mettre en réseau à la recherche d'une vue de paysage industriel, c'est-à-dire, en tant qu'ensemble existant et connecté au front d'eau de la ville. Dans cette mémoire, on a cherché à travers des discussions présentées en tant qu'encadrement général théorique. Les thèmes discutés sont récurrents dans la discussion du patrimoine industriel quand on parle de sa relation avec la ville. Aussi et des lieux présentes, qu'existe une syntaxe que permettre d'articuler un projet de valorisation en connectant ces trois éléments. La présentation de l'histoire urbaine et du développement de la ville de São Luís et l'encadrement des évènements économiques et sociaux qu'ont culminé avec l'implantation du parc industriel dans la borde de la rivière Bacanga ont été fondamentales pour reconnaître l'importance historique de cet ensemble et le valoriser à nous jours. Bien évidemment, deux siècles après le boom de l'industrie dans le centre-ville, identifier les actifs restants du patrimoine industriel de la ville située dans le centre historique reconnu par l'Unesco fut importante pour savoir quoi utiliser dedans la route. Enfin, on a présenté avec la proposition de la route culturelle du patrimoine industriel, l'importance de la gestion des espaces d'intérêt industriel pour leur reconnaissance dans le contexte de l'ensemble. Pour cela, d'adopter une méthodologie pluridisciplinaire dans laquelle on peut articuler une large participation !106


de la communauté et non pas un processus de valorisation de ces espaces est la clé pour le patrimoine industriel et le développement local. Sans aucun doute, il est évident que le travail présenté n’est qu’un premier stimule pour que l’on puisse travailler beaucoup plus profondément sur les thèmes présentés. Le travail peut également servir d'instrument pour l'application d'un futur itinéraire culturel du patrimoine industriel à São Luís à travers un projet coordonné par les gouvernements des états fédéraux de la municipalité et même des organismes internationaux, une fois la notoriété de la ville de São Luís. En effet, une articulation consciente, collective et multidisciplinaire afin qu'elle puisse faire une application correcte du projet et que, pour réussir dans cette entreprise sera nécessaire surtout de la recherche et d'une vision glocale de gestion de valorisation du patrimoine industriel à São Luís.

!107


Bibliographie BANDEIRA, Arkley Marques. (2013) Ocupações humanas pré-coloniais na Ilha de São Luís – MA: inserção dos sítios arqueológicos na paisagem, cronologia e cultura material cerâmica. 2013. Tese (Doutorado). Museu de Arqueologia e Etnologia, Universidade de São Paulo.

NETO, Ulysses Pernambucano de Mello; MELLO, Virginia Pernambucano de. Relatório de Pesquisa de Arqueologia Histórica e História sobre o Sítio Santo Antônio da Alegria (Sítio do Físico). Recife. De SOUSA, Laura N.N.M. Instituto Ecomuseu Sítio do Físico: A paisagem como elemento integrador. 2017. Disssertation du cours d'Archéologie de l'USP. LEITE, Carolina Maria de Araújo Martins Silva (2017): Entre a Preservação e a Expansão Setenta anos de Planeamento Urbanístico em São Luís do Maranhão: do traçado colonial ao plano moderno e à prática contemporânea (1936-2006). Thèse de Doctorat. Universidade de Lisboa. SÃO LUÍS. São Luís, Ilha do Maranhão e Alcântara: Guia de arquitetura e paisagem. Ed. Bilíngue. Sevilha: Conselho de Obras Públicas e Transportes, 2008. SEMPE. A bacia do Bacanga. 2010. Disponible en: http://ugpbacanga.blogspot.it/ 2010/03/bacia-do-bacanga.html MELO NETO, Ulisses Pernambucano de; MOTA, Antonia da Silva (2015):A sedução das Ruinas. Arqueologia - Salvamento e resgate. MOTA, Antonia da Silvia. A atividade Fabril em São Luis do Maranhão, Século XVIII ao XX. MELO, Francivaldo. História do Maranhão. 3ª Ed. São Luís, 2006. !108


BRINCKERHOFF-JACKSON John. De la nécessité des ruines et autres sujets.

CHOAY, François. A alegoria do patrimônio. São Paulo: Estação Liberdade: Editora UNESP, 2001.

DAMBRON P. 2004. “Patrimoine Industriel & Développent Local”, Jean Delaville Editions ; p. 48

FONTANA, G. L. Casos de buenas práticas (a nivel internacional). Diplomado en Conservación y valoración sostenible del patrimonio hidráulico, industrial, arquitectónico y urbano. FOWLER, Peter. World Heritage Cultural Landscapes. 2016.

PREITE. M. Paesaggi industriali e patrimonio Unesco. 2017 ROGER, A. 1997 Court Traité du Paysage.

GIBERTI, Massimiliano; VALENTI, Alessandro (2011): Archeonet: archeologia, paesaggio, turismo, una rete per conservare, valorizzare, promuovere il patrimonio italiano. 22 publishing. MANZINI, Ezio. Design, when Everybody Designs: An Introduction to Design for Social Innovation. MIT Press, 2015. MOTA, Antonia da Silva Fábrica Martins Irmão & Cia: trajetória fabril na dinâmica urbana de São Luís / Antonia da Silva Mota, Ulisses Pernambucano. (Orgs.). - São Luís: Edufma, 2014.

MARQUES, César Augusto. Dicionário Histórico e Geográfico da Província do Maranhão, Rio de Janeiro, Fon-Fon/Seleta, 1970.

!109


VARINE. H. de. “Les racines du futur : le patrimoine au service du développement local”. asdic Editions, 2005

IPHAN. Carta de Veneza. Revista do Patrimônio Histórico e Artístico Nacional. 1987, n22. Disponible en : www.iphan.com.br

ICOMOS 2008. Charte ICOMOS des Itineraires Culturels. La 16e Assemblée Générale de l’ICOMOS, Québec (Canada), le 4 octobre 2008

________. Charte Internationale du Tourisme Culturel. La Gestion du Tourisme aux Sites de Patrimoine Significatif. Québec. 12è Assemblée Générale au Mexique, Octobre 1999.

________. Principes conjoints ICOMOS-TICCIH pour la conservation des sites, constructions, aires et paysages du patrimoine industriel. Adoptées par la 17e Assemblée générale de l’ICOMOS le 28 novembre 2011. UNESCO. Orientations pour l’inscription de types spécifiques de biens sur la Liste du patrimoine mondial. Annexe 3. Disponible en : http://whc.unesco.org/archive/ opguide05-annex3-fr.pdf ________. Liste du Patrimoine Mondial. Disponible en : http://whc.unesco.org/fr/ list/ _______. Unesco et la Commission européenne s’unissent pour promouvoir les routes culturelles du développement durable. Disponible en : http://fr.unesco.org/ news/unesco-commission-europeenne-s-unissent-promouvoir-routes-culturelles-dudeveloppement-durable.

________. Réunion d’experts sur "Les routes en tant que parties intégrantes de notre patrimoine culturel" (Madrid, 24-25 novembre 1994) (voir document WHC-94/ CONF.003/INF.13) discuté par le Comité du patrimoine mondial à sa 19e session (Berlin, 1995) (voir document WHC-95/CONF.203/16) !110


_________. Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial. Comité Intergouvernemental pour la protection du Patrimoine Mondial, Culturel et Naturel. 2017. TICCIH. Charte Nizhny Tagil pour le Patrimoine Industriel. Juillet 2003. CULLEN, Gordon, 1971. The Concise Townscape. LYNCH, Kevin, 1960. L'image de la cité. Paris, Dunod. p. 16.

!111


Annexes

A. Cartographie B. Photographie C. Presse et publicitĂŠ

!112


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.